Environnement-Planète Terre

Une catégorie qui regroupe les articles sur les évènements affectant l'environnement de notre belle planète Terre, aussi bien du côté pollutions et abus du côté ressources au niveau des humains qu'au niveau naturel pour par exemple le climat et les bouleversements géologiques, gravifiques ou spatiaux (astéroïdes, comètes, Soleil, magnétisme, etc...).

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Ovni dans le monde odhtv

OVNIs, OANIs, UFOs, PANs : ODHtv - Actualités 2023

Par Le 31/12/2023

OVNIs, OANIs, UFOs, PANs : ODHtv - Actualités 2023

Editions Matin OVNI et JT OVNI en France de l'année 2023

MAJ année 2023

 

Ovni dans le monde odhtv

 

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JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani/ovi dans l'Histoire, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les OVNIs dans l'Histoire d'un département ou d'une région. (ps: Toutes les images ou vidéos que vous pensez être des films d'ovni dans cette vidéo sont des reconstitutions selon le ou les dessins des témoins, comme indiquées en haut à gauche). Attention : les propos et points de vue exprimés par les invités ne représentent pas l'équipe d'ODHtv. Merci.

L'édition de Janvier 2023 vous est présentée par Rémy Fauchereau et Gilles.T

Avertissement] Bonjour cher ODHnautes, malheureusement des problèmes techniques durant le tournage ont affectés certaines images pour cet épisode. Nous sommes désolés pour l'inconvénient. Merci de votre compréhension. La modératrice. Attention : les propos et points de vue exprimés par les invités ne représentent pas l'équipe d'ODHtv. Merci.

  • Sommaire
  • - Les infos d'odhtv avec Gilles.T
  • - Courrier des Odhnautes avec Thierry Gaulin
  • - Carnet de route - novembre 2022 avec Jean-Louis Lagneau
  • - Cultur'Ovni / Ovi avec Guy Coatanroch
  • - Carnet de route - novembre 2022 avec Thierry Gaulin
  • - Question de l'édition avec Alain Blanchard
  • Actu Ovni / Ovi (présenté par Rémy Fauchereau)
  • - Cas du 31 août 2021
  • - Dossier de l'édition:
  • Ovni / Ovi dans l'Yonne #10 

 

Autres liens et infos : https://youtu.be/MDkYVjroNxc



Suite ci-dessous :

Earth nightlights 2012

Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire 1

Par Le 15/01/2024

Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire Part 1

Earth nightlights 2012

As this composite image of Earth at night suggests, our planet’s emitted light could serve as a biomarker for extraterrestrial intelligence. The image was assembled from data collected by the Suomi National Polar-orbiting Partnership satellite in April 2012 and October 2012. (NASA) - L'émission des lumières nocturnes de la Terre pourrait servir de biomarqueur pour une intelligence extraterrestre.

Reconstruire les civilisations lointaines et rencontrer des cultures étrangères extra-terrestres par Douglas A. Vakoch - NASA - (Extraits choisis traduits) :

" Le 8 Avril 1960, l'astronome Frank Drake a inauguré une nouvelle ère dans la recherche de civilisations au-delà de la Terre. En pointant le télescope de 85 pieds de l'Observatoire national d'astronomie (NRAO ) à Green Bank, en Virginie occidentale, vers deux étoiles semblables au Soleil dans un quartier de la galaxie, il a cherché la première preuve directe de l'intelligence extraterrestre. En fonctionnant sur une fréquence de 1420 mégahertz, il espérait que ce serait un lieu de rencontre universel, connu aussi par les astronomes sur d'autres mondes comme étant la fréquence d'émission de l'hydrogène, élément le plus répandu de l'univers.

Bien que cette expérience, que Drake a surnommé le Projet Ozma n'a pas confirmé l'existence de vie ailleurs que sur Terre, elle a inspiré le développement d'un nouveau domaine de la science : la recherche d'une intelligence extraterrestre (SETI). Depuis cette première expérience, capable d'écouter l'univers à une seule fréquence à la fois, la puissance et l'étendue des recherches SETI ont augmenté de façon spectaculaire. Comme mesure du développement de cette discipline et pour commémorer le 50e anniversaire du Projet Ozma, les astronomes de 15 pays sur 6 continents ont mené une série d'observations coordonnées appelée Projet Dorothy, nommé d'après le protagoniste de la série de livres de L. Frank Baum sur le monde enchanté de Oz. 1

Si un signal radio est détecté dans une expérience du SETI moderne, nous pourrions bien savoir que l'autre l'intelligence existe, mais on ne saura pas ce qu'ils disent. Les fluctuations rapides, riches en informations codées dans les signaux radio peuvent être aplanies lors de la collecte des signaux faibles sur des périodes de temps prolongées, augmentant les chances de détecter ces signaux, mais faisant perdre le contenu qu'ils portent dans le processus. Même si nous détectons une civilisation encerclant l'une de nos plus proches voisines stellaires, ses signaux auront parcouru des milliers de milliards de miles, atteignant la Terre après un voyage de nombreuses années. En utilisant une estimation plus sobre de la prévalence de la vie dans l'univers, nos plus proches interlocuteurs interstellaires peuvent être si éloignés de la Terre que leurs signaux prendraient des siècles ou des millénaires pour nous rejoindre. En outre, toute civilisation qui nous contacterait a surgi indépendamment de la vie sur la Terre, dans la zone habitable d'une étoile suffisamment stable pour permettre à ses habitants d'évoluer biologiquement, culturellement et technologiquement. Le chemin de l'évolution suivie par une intelligence extraterrestre s'écartera sans doute de manière significative de celui parcouru par l'homme au cours de notre histoire. Pour aller au-delà de la simple détection d'une telle intelligence, et pour avoir une chance réaliste de la comprendre, nous pouvons gagner beaucoup des leçons apprises par les chercheurs confrontés à des défis similaires sur la Terre.

Comme les archéologues qui reconstruisent des civilisations temporellement éloignées avec des données fragmentaires, les chercheurs de SETI devront reconstruire les civilisations lointaines séparées de nous par de vastes étendues de l'espace ainsi que par le temps. Et comme les anthropologues, qui tenteront de comprendre d'autres cultures malgré les différences de langue et de coutumes sociales, lorsque nous essayerons de décoder et interpréter les messages extraterrestres, nous serons tenus de comprendre l'état d'esprit d'une espèce qui est radicalement Autre. Historiquement, la plupart des scientifiques impliqués dans SETI en ont été les astronomes et les physiciens fondateurs. Comme SETI a grandi comme une science, des chercheurs des sciences sociales et humaines se sont impliqués dans la recherche, mettant souvent l'accent sur ​​la façon dont les humains peuvent réagir à la détection de la vie extraterrestre. Le présent volume examine les contributions de l'archéologie et de l'anthropologie à la recherche contemporaine du SETI, en s'appuyant sur un aperçu de chercheurs représentant un éventail de disciplines. Les autres sections de cette introduction donnent un aperçu chapitre par chapitre du livre dans son ensemble. Comme il sied à un volume publié dans la série Histoire de la NASA, cette collection met l'accent sur l'importance de comprendre le contexte historique des questions critiques de la recherche en cours de discussion dans les versions d'aujourd'hui.

Bernardoliver arecibo 1992

Bernard Oliver speaks at ceremonies marking the start of the HRMS program in Arecibo, Puerto Rico, on 12 October 1992, with (left to right) John Billingham, an unidentified Puerto Rican official, Oliver, and John Rummel. (Photo: Seth Shostak)

Les premières versions de certains des chapitres de ce livre ont d'abord été présentées à des colloques sur SETI organisé par l'éditeur et ont donné lieu à trois conférences annuelles de l'American Anthropological Association (AAA). La signification plus large de ces séances de AAA est qu'ils représentent les principaux domaines de la recherche SETI, jugés importants par la communauté scientifique établie des anthropologues et des archéologues aux Etats-Unis aujourd'hui. En effet, la recherche présentée dans ces sessions était suffisamment importante pour que pendant trois années consécutives, les colloques adressés au SETI ont été sélectionnés par cette profession pour de grandes conférences annuelles après un examen rigoureux et concurrentiel par les pairs qui ont rejetté une proportion importante de colloque proposés. 2

(...) Billingham et ses collègues ont construit les bases d'une recherche de sponsor-parrainage à la NASA, qui a débuté le 12 Octobre 1992, au 500e anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau monde. Mais tout juste un an après que ce projet ait été prévu se poursuivre pendant une décennie, le financement a été coupé et le projet arrêté. Comme le détaille l'historien Stephen J. Garber dans "Une histoire politique du programme SETI de la NASA," au chapitre 2 de ce volume, les raisons étaient politiques et non scientifiques. (...)

" Et, à l'automne 1993, le programme a pris fin. À une époque où les préoccupations sur le déficit du budget fédéral étaient primordiaux, SETI est devenu une cible naturelle, manquant de lobbyistes de l'industrie pour plaider pour lui au Congrès. Dans la même année, la NASA a également fait face à d'autres défis : le télescope spatial Hubble souffrait encore de son optique défectueuse, et le Programme de la Station Spatiale Internationale multimilliardaire avait encore besoin d'être financé. Malgré des mentions répétées de SETI par la National Academy of Sciences et le fort consensus parmi les scientifiques sur comment et où chercher les signaux provenant des extraterrestres, les réalités politiques ont prévalu et le financement de la NASA pour le projet a été éliminé. " (...)

(...) " Après que le Congrès ait éliminé le soutien fédéral pour le programme SETI, l'Institut SETI était en mesure de reprendre une partie des recherches ciblées pour la gestion des ressources humaines en 1994, en renouvelant bien l'effort pour une reprise du projet Phoenix. Des donateurs privés de Haut-profils de l'industrie informatique, comme Paul Allen, William Hewlett, Gordon Moore, Barney Oliver et David Packard, ainsi que de nombreuses autres personnes ont contribué avec des fonds, et la NASA a prêté du matériel à l'Institut SETI pour rendre le projet Phoenix possible.

Les scientifiques du Projet Phoenix ont commencé leurs observations en Février 1995 à l'aide du radiotélescope de Parkes en Australie. Deux campagnes de l'hémisphère Nord ont suivi, à l'aide du National Radio Astronomy Observatory et l'installation d'Arecibo à Puerto Rico. Les scientifiques de Phoenix ont ciblé des étoiles à proximité, semblables au Soleil et observé environ 800 étoiles, ainsi que des exoplanètes spécifiques découvertes après que le projet Phoenix ait commencé. Pour chaque étoile, près de deux millions de chaînes de données ont été analysées. Les scientifiques de Phoenix ont développé une technique de pointe de "suivi d'interférences en temps réel", en utilisant un second radiotélescope pour confirmer les signaux prometteurs. Le Projet Phoenix a conclu ses trois campagnes d'observations en Mars 2004.
En 2001, Paul Allen, cofondateur de Microsoft Corporation, a prévu 25 millions de dollars des fonds de démarrage pour ce qui est devenu connu sous le nom du Allen Telescope Array (ATA), un ensemble planifié de 350 paraboles de radioastronomie pour la recherche SETI. L'Institut SETI a ensuite soulevé 25 millions de dollars pour construire les 42 premières paraboles, qui ont commencé a être exploitées en 2007. L'ATA peut éventuellement être en mesure de rechercher des étoiles voisines environ 100 fois plus rapidement que le Projet Phoenix et pourrait élargir la couverture de recherche du projet Phoenix à 100 000 et peut-être jusqu'au plus grand nombre de 1.000.000 d'étoiles à proximité. Autre chose s'est produit pour les scientifiques de SETI au printemps 2011, lorsque des coupures budgétaires par la National Science Foundation (NSF) et l'État de la Californie les ont obligés à mettre en veilleuse l'équipement de l'ATA. Le coût annuel approximatif des opérations quotidiennes de l'ATA était de 1,5 millions de dollars en plus du 1 million $ attribué chaque année pour l'analyse et la recherche scientifique. La NSF a réduit son appui de 90 pour cent et l'État de Californie a également coupé le financement du Radio Astronomie Laboratoire de Berkeley, qui a collaboré avec l'Institut SETI dans la planification et le fonctionnement de la Loi antiterroriste de 2004 à la crise de 2011. Cette crise a été suivie par un autre retour du SETI en Décembre 2011, lorsque la Loi antiterroriste a été sortie de son hibernation. Grâce à une campagne de collecte de fonds, SETIStars.org qui a donné $ 200,000 et une collaboration séparée avec l'Armée de l'Air, l'Institut SETI était en mesure d'amener l'ATA en ligne. Les scientifiques peuvent désormais utiliser les capacités uniques de l'ATA pour analyser les dizaines de millions de longueurs d'onde émises par les plus de 1.200 exoplanètes récemment identifiées par la sonde Kepler, des dizaines qui pourraient potentiellement soutenir la vie.

Depuis l'annulation du Congrès, l'intérêt de la communauté scientifique et en général de public a augmenté considérablement sur la réalité de l'astrobiologie. Un épisode notable de 1996 a été celle de la "roche de Mars," une météorite découverte en Antarctique que les scientifiques à l'époque ont cru qu'elle pouvait contenir des microfossiles martiens (une possibilité qui reste non prouvée), et une réunion subséquente présidé par l'ex-vice-président Gore avec des experts nationaux sur les implications scientifiques et sociétaux de la Vie extraterrestre potentielle au cours des 15 dernières années, le nombre d'exoplanètes connues a augmenté considérablement d'une petite poignée à plus de 800 confirmées, avec plus de 1.200 exoplanètes potentiellement identifiées par l'équipe scientifique de l'engin spatial Kepler en Juillet 2013. Le programme originel de la NASA, composé de plusieurs grands télescopes spatiaux, a commencé à être préparé à la fin 1990. L'administrateur de la NASA Dan Goldin pense que d'une certaine façon, la biologie était l'avenir de l'espace, et il a encouragé les employés à étudier la biologie alors que peu avaient une formation biologique dans le milieu des années 1990. (...)

(...) Avec la fin de programme SETI de la NASA, les astronomes ont de plus en plus compté sur le financement privé pour les expériences de SETI. Comme le nombre et la variété des projets ont augmenté, ceux qui sont impliqués dans la recherche dans les sciences sociales se sont engagés dans un effort de planifier une réussite. Comme l'historien Steven J. Dick le précise dans son chapitre « Le rôle de l'anthropologie dans la SETI: une perspective historique », cet engagement a commencé sur une petite échelle, peu après que l'expérience du projet Ozma ait eu lieu. Depuis le début des années 1960, les anthropologues ont sporadiquement débattu de la pertinence de l'évolution humaine à la compréhension des civilisations extraterrestres, et ils ont tenté d'anticiper les impacts culturels si on détectait une intelligence extraterrestre. Les anthropologues ont contribué à ce dialogue à travers une variété de réunions, y compris un ensemble de conférences soviéto-américaine communes et des ateliers de la NASA sur l'évolution de l'intelligence et de la technologie, ainsi que l'impact sociétal de découvrir la vie au-delà de la Terre.

Parmi les résultats de ces collaborations avec la communauté SETI, les anthropologues ont participé aux discussions de l'équation de Drake, une heuristique qui estime le nombre de civilisations dans une galaxie émettant actuellement une preuve de leur existence. En particulier, les anthropologues ont tenté de quantifier la probabilité que l'intelligence et la technologie évolueront sur ​​des mondes porteurs de vie.

Par l'analyse de Steven J. Dick, si les scientifiques de SETI trouvent le type de signal artificiel qu'ils recherchent, nous pouvons être sûr qu'il provient d'une intelligence qui a beaucoup changé au cours de sa vie. Si l'intelligence extraterrestre est beaucoup plus ancienne que la civilisation humaine, un présupposé de la plupart des stratégies de recherche SETI, et aussi de l'avis de Dick, cela va inévitablement avoir une conséquence sur une évolution culturelle.

analogies archéologiques

Dans les scénarios SETI standards, où les humains et les extraterrestres sont séparés par des milliards de kilomètres, même un signal voyageant à la vitesse de la lumière peut prendre des siècles ou des millénaires pour atteindre ses destinataires. Ainsi, la communication interstellaire peut être une transmission unidirectionnelle de l'information, au lieu d'un échange de va-et -vient. Quand nous cherchons des analogies sur le fait de contacter des distances interstellaires, l'archéologie fournit des parallèles fascinants, étant donné que le succès de ses praticiens est identique à ce que les scientifiques du SETI sont, chargés de la reconstruction de civilisations perdues depuis longtemps à l'aide de preuves potentiellement fragmentaires. Dans " Un conte des deux analogues : apprendre à distance à partir de la Grèce antique et des Mayas et le problème du Déchiffrage de Radio Transmissions Extraterrestres ", l'anthropologue Ben Finney et l'historien Jerry Bentley suggèrent que nous pourrions obtenir des indices sur le décodage de messages extraterrestres en examinant les tentatives passées de décoder des langues mortes ici, sur Terre. Comme leur chapitre le montre, cependant, nous devons être prudents sur quels exemples à utiliser pour nos études de cas. Étant donné l'importance que cette analogie a joué dans les milieux SETI au fil des ans, et le fait que les leçons mises en évidence par Finney et le chapitre de Bentley sont également applicables à d'autres défis de la traduction et de déchiffrements traités ailleurs dans ce volume, un aperçu étendu de leur argument est au point.

Finney et Bentley commencent par noter une analogie souvent citée pour détecter un signal de message provenant de l'espace : la transmission de la connaissance de la Grèce antique à l'Europe médiévale. Pendant le Moyen Age, les savants européens avaient perdu un grand nombre d'œuvres grecques sur la philosophie, la littérature et la science. Heureusement, des copies de ces traités ont été conservées par les savants islamiques, notamment en Espagne et en Sicile. Ainsi, alors que l'Europe est entrée dans la Renaissance, les savants occidentaux ont pu récupérer ces grecs classiques des centres islamiques d'apprentissage, soit directement à partir des manuscrits originaux ou par des traductions arabes. Et au cours des décennies suivantes et des siècles, la " jeune " civilisation européenne a été en mesure d'apprendre plus de la civilisation grecque, même si les deux ont été séparées par de longues étendues de temps. L'analogie est une bonne chose pour le contact entre la Terre et les civilisations extraterrestres recherchées par SETI, parce que si nous réussissions à détecter des signaux riches en  information, ils peuvent provenir de civilisations mortes depuis longtemps. L'impact peut être encore plus édifiant pour nous que l'afflux de connaissances classiques l'était pour le début de l'Europe moderne. Cette récupération de la connaissance antique fournie aux Européens de la Renaissance avec d'autres façons de voir le monde, qui a conduit, à son tour, à de nouvelles synthèses de connaissances anciennes et le début des modernes. Si un jour nous détectons et décodons des messages de civilisations au-delà de la Terre, nous aurons des possibilités similaires pour juxtaposer les visions terrestres et celles d'ailleurs. Mais, Finney et Bentley nous avertissent, cela ne pourrait pas être aussi simple que ça. Bien que la comparaison grecque est instructive, comme toute analogie, cela ne dit pas toute l'histoire. Pour une compréhension plus nuancée, ils se tournent vers d'autres exemples de décodage d'écritures anciennes : les hiéroglyphes égyptiens et mayas. Considérant ici pour le premier cas, que la clé de décodage des hiéroglyphes égyptiens antiques a été trouvée dans une dalle maintenant connue comme la Pierre de Rosette, découverte en 1799 par l'armée de Napoléon lors d'une campagne militaire française en Egypte. Cette pierre contient le même texte écrit en trois langues. Parce que les linguistes européens du 19ème siècle pouvaient lire une de ces langues, ils ont été en mesure de comparer les trois inscriptions et ainsi déchiffrer le système d'écriture qu'ils avaient été incapables de décoder : les hiéroglyphes égyptiens. Ce qui peut être évident, c'est que si l'on reçoit un message des extraterrestres, nous ne pouvons pas compter sur eux pour fournir des traductions directes d'une de leurs langues maternelles dans n'importe quelle langue terrestre. Ce qui, disent Finney et Bentley, pourrait limiter ce que nous pouvons apprendre des extraterrestres. Nous pouvons être en mesure de comprendre des mathématiques de base et de l'astronomie, mais une fois que les extraterrestres commencent à décrire leurs cultures, la compréhension interstellaire peut en souffrir considérablement. Finney et Bentley soulignent que ces premiers succès dans le décryptage de pièces scientifiques d'un message extraterrestre pourraient en fait se tenir dans la façon de mieux comprendre des parties spécifiquement culturelles du message. Par analogie, ils notent que lorsque les chercheurs européens ont commencé à décoder les hiéroglyphes mayas, leurs premiers succès a été en reconnaissant le système de base de numérotation utilisé par les Mayas, ainsi que leurs systèmes de calendriers, qui étaient fondés sur les mouvements visibles de la Lune et du Soleil. En bref, les mathématiques et la science ont servi de base pour la communication, tout comme de nombreux scientifiques de SETI l'ont prédit, ce sera le cas aussi pour la communication interstellaire. (...)

(...) Les scientifiques de SETI peuvent apprendre une leçon importante de l'histoire du décodage des hiéroglyphes. Les hypothèses préliminaires sur la nature du message peuvent nous induire en erreur, surtout quand ces hypothèses nous aident à décoder les parties du message. S'il est vrai que certains personnages mayas font directement référence à des chiffres et des mois, la grande majorité ne le font pas. La clé pour décoder les hiéroglyphes, et peut-être aussi des messages d'extraterrestres, est de rester ouvert à de nouvelles possibilités, même si elles semblent contredire les succès initiaux. Le théoricien littéraire Richard Saint-Gelais est moins optimiste que Finney et Bentley pour que les techniques linguistiques utilisées pour décoder les textes anciens puissent être appliquées avec succès à des messages interstellaires.

(...) Le travail de Douglas Vakoch sur la construction interstellaire du message, qui met l'accent sur ​​la relation entre la langue et la culture, a beaucoup en commun avec l'anthropologie. Le linguistique Vakoch a également joué un rôle dans le ralliement de la communauté de l'anthropologie à l'étude de Signaux ETI. La session intitulée «Anthropologie, Archéologie et Interstellar Communication" lors de la réunion annuelle de 2004 de l'American Anthropological Association, 30 ans après la réunion précédente de l'AAA sur le sujet, démontre la possibilité d'un rôle plus important pour les anthropologues dans SETI. Ce rôle va du savant à la popularité; parmi les contributions anthropologiques les plus connues à SETI sont les romans de science-fiction de l'anthropologue Mary Doria Russell. Dans le sens le plus général, c'est l'évolution culturelle qui anime la relation entre SETI et l'anthropologie. Si, comme la plupart des partisans de SETI le croient, l'intelligence non humaine dans l'univers existe depuis des millions ou des milliards d'années, nous savons une seule chose de certaine : une évolution culturelle s'est produite. On peut spéculer exactement sur ce que le résultat aurait pu être. L'univers peut, par exemple, être postbiologique, plein d'intelligences artificielles, précisément parce que l'on doit prendre en compte l'évolution culturelle.

Dans “Beyond Linear B: The Meta-semiotic Challenge of Communication with Extraterrestrial Intelligence”, Saint-Gelais note que les scientifiques de SETI qui reçoivent un message d'une intelligence extra-terrestre devront faire face à une double tâche. Ils doivent d'abord reconnaître le signal comme un message et doivent ensuite déterminer ce que cela signifie, le tout sans avoir aucun arrangement préalable avec l'expéditeur sur les plages acceptables de formats ou de contenus. En analogie terrestre de ce projet, Saint-Gelais décrit le processus par lequel les textes anciens ont été déchiffrés. Initialement, le linguiste doit déterminer les éléments constitutifs d'une langue sur la base d'un échantillon limité, ses phonèmes (ou sons) et des mots qui portent un contenu sémantique. Cela doit être fait sans savoir, par exemple, le nombre de lettres que la langue inconnue contient et si les variations entre les caractères ressemblants sont dus aux différences qui se produisent lors de l'écriture dans la même lettre deux fois ou au fait qu'elles représentent bien deux lettres différentes. La percée dans le décodage des langues inconnues proviennent généralement par la découverte d'un texte bilingue où le même passage apparaît à la fois dans la langue inconnue et dans une langue connue du déchiffreur, comme dans le cas de la Pierre de Rosette. Même lorsque seuls des textes fragmentaires sont disponibles, une traducteur peut parfois identifier les noms propres à utiliser comme point de départ. Mais dans la communication interstellaire, nous n'aurions pas de textes bilingues et aucun noms propres reconnaissables par les deux civilisations.

(...) L'Archéologue Paul Wason est d'accord avec d'autres contributeurs de ce volume qu'il peut y avoir d'importants obstacles, peut-être insurmontables pour l'interprétation de la signification spécifique des messages des extraterrestres. Néanmoins, il affirme dans " Inférence Intelligence : Préhistoire et extraterrestre " que l'archéologie peut apporter une contribution significative en aidant à préciser quand un signal est en fait conçu comme un moyen de communication. Pour ce faire, cependant, cela exige une combinaison créative de différentes lignes de raisonnement. Wason observe que les archéologues utilisent parfois des « analogies ethnographiques », en s'appuyant sur une compréhension des cultures auxquelles les anthropologues modernes ont accès, afin qu'ils puissent faire des comparaisons sur des cultures passées pour laquelle nous n'avons pas un accès immédiat et complet. Ainsi, les outils de pierre trouvés sur les sites archéologiques en Europe ont pu être reconnus comme des outils plutôt que de simples roches formées naturellement, que quand ils ont été considérés comme apparentés aux outils de pierre utilisés par les Amérindiens contemporains. De même, Wason fait valoir, que les scientifiques de SETI peuvent mal identifier des signes d'intelligence extraterrestre. Le défi est donc de trouver une gamme assez large d'analogies pour que les scientifiques puissent en venir à reconnaître les manifestations de l'intelligence extraterrestre, même quand ils ressemblent à un phénomène naturel. Si nous avons ces analogies, soutient Wason, nous aurons également besoin d'avoir un " contexte intellectuel " qui nous permet d'identifier des signes d'intelligence. Ce n'est que lorsque les gens ont pris au sérieux la possibilité que des roches ébréchées pourraient être des outils préhistoriques qu'ils ont été prédisposés à les chercher. Jusque-là, cet élément de preuve de base pour la reconstitution de civilisations disparues a été tout simplement ignoré par les archéologues faisant des stages en Europe.

La difficulté de reconnaître l'imprévu, suggère Wason, peut apporter une solution au paradoxe de Fermi, qui demande : « Si l'intelligence extraterrestre existe, pourquoi ne l'avons-nous pas trouvée ? " Wason répond à cette question en faisant remarquer que nous avons été incapables de nous libérer suffisamment de nos idées préconçues pour reconnaître l'existence de l'intelligence extraterrestre. Si nous assemblons les variétés de données à partir de laquelle nous allons juger si nous avons pris contact avec une intelligence extraterrestre, Wason nous rappelle l'utilité de la méthode du « câblage » du raisonnement, à travers laquelle tout élément de preuve peut en lui-même être un raccourci, comme les brins d'un câble qui vont chacun sur une partie seulement de la longueur totale du câble. Néanmoins, en reconnaissant qu'une solide argumentation, comme un solide câble, peut être constituée d'éléments qui sont en elle-même ne suffisent pas à déterminer l'artificialité d'un signal, mais que lorsque l'interaction peut être puissante, nous pouvons être ouvert à la reconnaissance de l'intelligence où nous pourrions la manquer autrement. Aussi Wason reconnaît de nombreux problèmes de systèmes d'interprétation symboliques dans lesquels des "signes " sont liés dans une relation arbitraire pour les idées qu'ils signifient - il soutient également que nous pourrons peut-être avoir une idée générale de l'intention d'un message, même si nous ne pouvons pas deviner sa signification spécifique. En effet, il suggère que même notre capacité à détecter une planification peut être un trait d'évolution, qui peut être partagé par des êtres intelligents sur d'autres mondes, ce qui rend plausible que, même si nous ne pouvons pas comprendre ce que l'autre civilisation est en train de dire, des êtres intelligents peuvent avoir la capacité de reconnaître que quelqu'un dit quelque chose.

Anthropologie, Culture et Communication

Dans «L'anthropologie à distance: SETI et la production du savoir dans la rencontre avec un Autre Extraterrestre», l'anthropologue John Traphagan cherche un analogue de nos tentatives pour comprendre les civilisations extraterrestres dans les efforts occidentaux pour comprendre la culture japonaise. Comme indiqué plus haut, dans les scénarios SETI standards, le contact se produit sur ​​de vastes distances interstellaires, sur des échelles de temps de plusieurs décennies, des siècles, voire des millénaires. Contrairement au stéréotype des anthropologues qui rencontrent des membres d'autres cultures face-à-face pour l'apprentissage de leur langue dans le processus, l'anthropologue américaine Ruth Benedict, un interprète clé de la culture japonaise à l'Ouest, s'est largement fondée sur les données recueillies par d'autres pour les recherches qu'elle a été chargée de faire par le gouvernement des États-Unis au cours de la Seconde Guerre mondiale.  Dans l'impossibilité d'observer et d'interagir avec ses sujets comme les anthropologues traditionnellement le font, Ruth Benedict a analysé à la place les transcriptions des entretiens avec les Américains japonais dans des camps d'internement du sud-ouest américain. (...)

Est-ce que les rencontres entre les civilisations terrestres peuvent nous aider à réfléchir sur la prise de contact radio avec des civilisations extraterrestres ?

Les exemples couramment proposés de l'impact brutal de la technologie de puissants peuples d'invasion sur les populations autochtones ne s'appliquent pas directement puisque le contact radio serait seulement intellectuel. Il existe, cependant, un type de rencontre entre les civilisations terrestres qui se produit sans aucun contact physique et implique la transmission passive de la connaissance d'une civilisation à l'autre sans aucune possibilité d'une conversation réelle. Ici, sur la Terre de telles rencontres ont eu lieu à chaque fois que les chercheurs ont été en mesure de déchiffrer les textes anciens, ils-ont été écrits dans les livres, gravés sur la pierre ou de l'argile, ou peints sur ​​des poteries et renseignent sur des civilisations disparues qui les ont produites. Une telle rencontre a eu lieu à l'époque médiévale, où les savants d'Europe occidentale ont commencé à en apprendre davantage sur la philosophie grecque antique et la science de la traduction des textes. Etant donné que la connaissance acquise de ces textes est dite avoir stimulé l'évolution de l'Ouest et le développement de la science moderne, les théoriciens SETI ont proposé ce cas comme un analogue de la façon dont nous pourrions intellectuellement bénéficier de déchiffrer et étudier les transmissions radio émis par une civilisation extraterrestre avancée sans (ou avant) de tenter les deux sens d'une communication.

De la Grèce antique à l'Europe médiévale occidentale

Au cours de l'époque classique, la propagation de l'apprentissage du grec s'étend dans tout le bassin méditerranéen. Après l'effondrement de l'Empire romain au 5ème siècle de notre ère, l'étude de la philosophie grecque et leur science ont largement disparu en Europe occidentale, avec la compréhension de la langue grecque elle-même. La connaissance de la philosophie grecque classique et de leur science a été entièrement maintenue, toutefois, dans les mondes byzantins et arabes. Les savants grecs de l'Empire byzantin ont continué
a étudier des textes classiques, et jusqu'à la chute de l'empire en l'an 1453, ils ont maintenu une tradition vivante de commenter les savoirs classiques et en les adaptant aux besoins contemporains. Pendant ce temps, à partir du 7ème siècle après JC, les peuples arabes ont mêlé la pensée classique grecque avec les connaissances persanes et indiennes alors qu'ils envahissaient le nord, l'est et l'ouest, sous la bannière de l'Islam. Les Érudits musulmans ont converti les œuvres d'Aristote, de Platon, et d'autres savants grecs classiques en arabe, et au cours du demi-millénaire suivant ont cherché à concilier les valeurs islamiques avec les traditions séculaires de la philosophie grecque et leur science, ainsi que la médecine indienne et les mathématiques.

Au cours de la période médiévale, les chercheurs d'Europe occidentale ont ainsi pu se tourner vers l'Empire et des centres d'érudition islamique en Sicile et en Espagne byzantine pour récupérer la connaissance de l'apprentissage du grec classique, par exemple, le système éducatif islamique a joué un rôle important en apportant Aristote à l'attention des philosophes et des théologiens catholiques romains. Bien que les pensées néoplatoniciennes d'Ibn Sina, ou Avicenne (980-1037 AD), ont commandé le plus de respect dans le monde arabe, les œuvres de ces philosophes islamiques ont donné à Aristote l'inspiration d'avoir suggéré la possibilité d'une puissante synthèse entre la pensée analytique et la foi religieuse. Le plus influent était Ibn Rushd (AD 1126-1198), également connu sous le nom d'Averroès, qui produit de volumineux commentaires sur Aristote. Ibn Rushd a passé la plupart de sa carrière à Cordoue, Séville et Marrakech, où les érudits juifs se sont familiarisés avec son travail. Ils en ont discuté entre eux et largement contribué à le faire connaître parmi les érudits chrétiens, dont certains ont entrepris leurs propres traductions des textes de l'arabe au castillan.

Ayant ainsi pris conscience de la puissance explicative de la pensée d'Aristote, les philosophes et les théologiens chrétiens se sont engagés dans l'aventure remarquable de la scolastique, l'effort de synthétiser Aristote et la Chrétienté. La connaissance directe d'Aristote en Europe de l'Ouest est parvenue sous forme de beaucoup de grec à partir de sources islamiques. Les traductions latines d'Aristote de la Sicile et l'Espagne islamiques, faites surtout par des universitaires juifs, étaient moins que satisfaisantes car elles passaient original grec d'Aristote à la fois par les filtres arabe et latin. Ainsi, chaque fois que possible, les théologiens catholiques ont cherché à obtenir des traductions d'Aristote faites directement à partir de textes grecs ; Saint Thomas d'Aquin (1225-1274 AD), par exemple, a commandé beaucoup de ces œuvres. Beaucoup de ces traductions sont venus de l'Empire byzantin, tandis que d'autres sont venues de textes grecs conservés dans les bibliothèques de la Sicile islamique et l'Espagne. Néanmoins, les traductions de l'arabe sont restées en circulation jusqu'à la Renaissance où des Humanistes ont préparé des versions nouvelles de textes grecs lors des 15ème, 16ème, et 17ème siècles. Les Islamiques ont également stimulé l'intérêt de l'Europe occidentale dans la science grecque classique. En Sicile, l'Espagne et le Moyen-Orient, les Européens de l'Ouest ont appris à propos de la science et de la médecine islamiques, qui ont attiré en même temps les traditions grecques et indiennes. Ils ont demandé et acheté les traductions de Ptolémée, Galien, Hippocrate, et d'autres scientifiques classiques. Encore une fois, les savants juifs polyglottes et traducteurs de différentes écoles ont préparé nombre de ces traductions, travaillant à partir de textes originaux grecs lorsqu'il était disponible et sinon de traductions des originaux grecs en arabe. La compréhension de la science grecque classique qui a résulté de ces efforts a profondément influencé l'Europe occidentale du 12ème siècle jusqu'au 16ème siècle, époque à laquelle, cependant, Copernicus et Vésalius étaient sur ​​le point de lancer la science et la médecine de l'Europe occidentale sur de toutes nouvelles trajectoires qui allaient dépasser les études scolaires à partir des textes grecs classiques.

Est-ce que le rôle joué par cette transmission au carrefour de l'apprentissage du grec classique à l'Europe médiévale occidentale, en stimulant le développement de l'apprentissage et de la science, peut fournir une analogie utile pour penser à l'impact possible de textes transmis par des extraterrestres avancés dans la science et l'apprentissage moderne ? Au mieux, la réponse semble être de haute qualité peut-être. Pour établir les évidences, les anciens philosophes et scientifiques grecs; leurs successeurs et traducteurs arabes, byzantins, et juifs; et les chercheurs d'Europe occidentale qui ont reçu cette formation, étaient des cousins ​​culturels étroits de la même espèce biologique, qui pouvaient facilement apprendre les langues des autres et déchiffrer leurs systèmes respectifs d'écriture. En revanche, le fossé qui nous séparerait - sauf pour quelques extraordinaire convergences - de toutes transmissions radio tentées par des extraterrestres que l'on pourrait recevoir, serait certainement immense. Ceci suggère que si nous voulons employer des analogies terrestres pour l'étude de civilisations extraterrestres, nous devrions examiner les cas dans le monde où le fossé culturel / linguistique entre des savants morts depuis longtemps et d'autres plus tard, qui tentent de déchiffrer et d'apprendre des textes anciens sont significativement supérieurs que ceux entre les anciens auteurs grecs et les lecteurs médiévaux d'Europe occidentale.

Casser le code Maya

La saga des tentatives, par des chercheurs européens et américains, pour déchiffrer les inscriptions laissées par les anciens Mayas, puis pour entrer dans leur monde intellectuel, fournit un tel cas à considérer, parce que la rencontre culturelle entre les étudiants des 19e et 20e siècles sur les anciens Mayas et les Mayas eux-mêmes est à peu près la plus grande que l'on puisse trouver sur ce globe entre deux civilisations dans le passé et le présent. Les Mayas sont considérés comme les descendants des peuples du Nord de l'Asie, dont la colonisation des Amériques a commencé il y a environ 20.000 ans ou plus. Eh bien, après que ces émigrants se soient répandus de l'Alaska à la Terre de Feu, les hautes cultures basées sur l'agriculture intensive se sont développées dans les Andes, le long de la côte ouest de l'Amérique du Sud et dans la région méso-américaine du Mexique et d'Amérique centrale. Bien que certains aient supposé l'influence chinoise ou du sud-est asiatique sur les hautes cultures du Nouveau Monde, la plupart des chercheurs estiment qu'ils se sont développés indépendamment de ceux de l'Ancien Monde.

Les archéologues appellent la civilisation d'où proviennent la majorité des inscriptions mayas connues "classique Maya." elle a prospéré dans les basses terres du sud du Mexique, Guatemala, Belize, et l'ouest du Honduras d'environ + 250 à près de 900 de notre ère. Disséminés dans cette région se trouvent les vestiges de temples consistants, de pyramides, stèles et autres structures, de nombreux centres administratifs et cérémoniels architecturaux. Les sociétés qui ont construit et occupé ces centres sont généralement décrites comme des royaumes primitifs ou des Cités-États naissants, gouvernés par des rois divins et souvent en guerre les uns contre les autres. Le développement de la civilisation autochtone maya classique a pris fin vers le 9ème siècle. A ce moment, les uns après les autres, les royaumes mayas se sont effondrés, et leurs lieux centraux ont été abandonnés à la forêt tropicale. L'épuisement des sols tropicaux par les populations en plein essor de ces royaumes, un changement climatique, une révolte paysanne et une invasion provenant des montagnes du Mexique ont tous été proposés, seuls ou en combinaison, pour tenir compte de cet effondrement. Au cours de la période "post-classique" (+900 à +1500), les peuples mayas ont continué à vivre dans toute la région, mais sans les grands centres et la haute culture de l'époque classique, sauf dans le nord de la péninsule du Yucatan, où pendant 600 ans, une civilisation d'influence mexicaine a prospéré jusqu'au temps de la conquête espagnole.

Malgré la conquête espagnole et l'impact ultérieur de maladies importées, la colonisation directe et la répression culturelle, quelque trois millions de Maya vivent maintenant au Mexique et en Amérique centrale. La plupart d'entre eux parlent toujours les langues mayas et conservent, même à un niveau atténué, la plupart des structures des croyances, mais pas les scripts de leur ancêtres. Dans les années 1820, 1830 et 1840 les explorateurs de l'Europe et des États-Unis ont commencé à "découvrir, avec l'aide de guides Maya les centres cérémoniels longtemps abandonnés de l'époque classique, qui avaient alors été recouverts par les forêts tropicales depuis des siècles. Sculptées en relief sur les grandes stèles et sur ​​les murs et les linteaux de certains bâtiments, les explorateurs ont trouvé ce qui semblait être des inscriptions élaborées composées d'une longue série de hiéroglyphes. Ces inscriptions, ainsi que des symboles similaires peints sur couches de plâtre recouvertes de quelques inscriptions qui ont échappé à la destruction des ravages du temps et de prêtres espagnols zélés, et ceux peints sur les urnes en céramique archéologiques, constituent l'ensemble du corpus de documents textuels sur lesquels les chercheurs ont dû travailler pendant un siècle et demi. C'est seulement récemment, toutefois, que ces chercheurs ont réussi à casser le code Maya. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps ? Selon le maya Michael Coe, les chercheurs ont été induits en erreur par leur conviction que les hiéroglyphes (souvent appelés simplement «glyphes») avec lesquels les Mayas ont écrit étaient «idéographiques», dans le sens où chacun transférait une idée directement à l'esprit, sans égard à la parole. Ce même "mythe idéographique" a également gêné le déchiffrement de l'écriture hiéroglyphique égyptienne. Au 3ème siècle après JC, le philosophe néoplatonicien Plotin s'était émerveillé de voir comment les anciens Égyptiens pouvaient exprimer leurs pensées directement dans leurs hiéroglyphes apparemment pictographiques sans l'intervention des «lettres, des mots et des phrases." "Chaque signe distinct," il avait proclamé, " est en lui-même un morceau de la connaissance, une sagesse, un morceau de la réalité, immédiatement présent. " Ces mots, réédités à Florence, l'année où Colomb a atteint le Nouveau Monde, a enflammé l'imagination de la Renaissance sur la sagesse de l'Egypte ancienne, où les gens pouvaient exprimer leurs pensées sous forme de dessins sans l'intervention de l'écriture. Athanase Kircher, un jésuite allemand qui a enseigné les mathématiques et l'hébreu dans la Rome de la Renaissance, a largement admiré des «traductions» de hiéroglyphes égyptiens, qui, comme l'égyptologue Sir Alan Gardiner l'a dit, "dépassent toutes les bornes dans leur imagination folle." Sans une véritable clé des hiéroglyphes, Kircher pouvait arbitrairement leur attribuer un sens, pensait-il. Seulement jusqu'à ce que les années 1820 fassent que le brillant linguiste Jean-François Champollion puisse enfin montrer le chemin vers la traduction des hiéroglyphes égyptiens.

En utilisant la nouvellement découverte Pierre de Rosette sur laquelle, en 196 avant JC, le même message a été inscrit en hiéroglyphique égyptien, en égyptien démotique et en grec et avec ses compétences linguistiques considérables, il était capable de lire les hiéroglyphes comme une forme phonétiquement écrite d'une langue autrefois parlée, non pas comme une collection d'idéogrammes séparés de la parole. Ainsi, dans un ouvrage classique sur les ruines mayas découvertes récemment, John Lloyd Stephens écrit du grand centre Maya classique de Copan : " une chose que je crois, c'est que son histoire est gravée sur ses monuments. Aucun Champollion n'a encore apporté les énergies de son esprit curieux. Qui doit les lire ? "

L'abbé Brasseur de Bourbourg fait l'une des premières tentatives. Il avait découvert un manuscrit écrit au 16ème siècle par Diego de Landa, l'évêque du Yucatan, juste après sa conquête par l'Espagne. Dans ses pages, Brasseur pensait avoir trouvé une clé pour déchiffrer l'écriture Maya. De Landa avait redessiné les glyphes et transcrit en espagnol les noms des jours dans le calendrier de 260 jours Maya et les noms des mois pour leur 360 jours d'année solaire. En outre, il a enregistré, ou pensait qu'il le faisait, les symboles mayas pour chaque lettre de l'alphabet espagnol. Cependant, alors que Brasseur était sur ​​la bonne voie dans ses traductions calendaires, il était plus mal que bien quand il a interprété les glyphes noncalendricaux comme des lettres phonétiques d'un alphabet maya au lieu de ce qu'ils étaient apparemment : des tentatives faites par les guides Maya de de Landa pour trouver un symbole Maya qui, quand on lui parle, correspondait plus ou moins à la prononciation espagnole de chaque lettre de l'alphabet espagnol...

Considérant que Champollion avait été un expert linguiste et connaissait le copte, que la langue égyptienne moderne descend de l'ancienne Egypte, ni Brasseur, ni aucun des autres candidats à être épigraphistes qui l'ont suivi n'ont les compétences linguistiques requises et la connaissance des langues mayas comme un Champollion du Nouveau Monde. Beaucoup d'entre eux ont nié qu'il était nécessaire de connaître la linguistique ou toute langue maya parce qu'ils croyaient que les glyphes ne sont pas symboliques de la parole, mais étaient des idéogrammes purs, comme cela avait déjà été revendiqué pour les hiéroglyphes égyptiens. En 1950, Sir Eric Thompson a maintenu que les glyphes mayas non-numericaux/calendricaux, n'exprimaient pas une chose aussi banale que la langue, mais plutôt des concepts de "mythologie mystique symbolisée".

Sa reprise de telles absurdités néoplatoniciennes peut sembler risible, sauf pour le fait que son pouvoir et son influence parmi les "Mayanistes" de son époque lui ont permis de bloquer à lui seul pendant plusieurs décennies toutes les tentatives de lire le script Maya comme une forme écrite des langues parlées autrefois.

Deux ans après la déclaration de Thompson, cependant, Yuri Knorosov, un épigraphiste russe brillant à l'extérieur du cercle de mayanistes européens et américains de l'Ouest, a publié un document exceptionnel qui a ouvert la voie vers l'utilisation de l'analyse linguistique et la connaissance des langues mayas pour déchiffrer les inscriptions. Il a découvert que les principes de l'écriture maya étaient semblables à ceux qui opèrent dans d'autres systèmes hiéroglyphiques. Alors qu'ils semblaient pictographiques (et probablement ils l'étaient à l'origine), les glyphes sont apparus comme des signes ou des morphèmes (les plus petites unités significatives de la parole) phonétiques-syllabiques et pourraient être lues à l'aide des connaissances acquises à partir de l'étude de langues mayas survivantes. Depuis lors, une nouvelle génération de savants linguistes sur le maya, des historiens de l'art, archéologues et ethnographes, ainsi que des épigraphistes spécialisés - ont suivi l'exemple de Knorosov, ont commencé à lire les inscriptions avec une certaine facilité et à en apprendre davantage sur la politique mayas, les guerres, les pratiques religieuses, et d'autres facettes de cette culture fascinante.

Michael Coe, dont l'analyse a été suivie ici, souligne à quel point l'approche linguistique a procédé dans ce déchiffrement, comme cela a été à chaque autre scénario de déchiffrement d'une ancienne écriture. Il va même jusqu'à affirmer catégoriquement que "aucune écriture n'a jamais été cassée, ce qui est en fait actuellement traduit, c'est seulement le langage lui-même connu et compris." Coe propose comme un cas sur ce point les inscriptions des habitants étrusques du centre de l'Italie avant l'avènement de l'État romain. Il y a plus de 10.000 inscriptions funéraires écrites en étrusque dans un script similaire à celui du début des Grecs et, comme le Grec, finalement dérivé de l'écriture phénicienne. Mais personne n'a découvert une "pierre de Rosette" avec des textes parallèles en étrusque et en latin ou toute autre langage connu. Apparemment, les Romains n'ont jamais pris la peine de décrire et analyser la langue de leurs sujets étrusques. En conséquence, déclare Coe, "l'étrusque peut être lu, mais il n'a jamais été traduit."

Ceux qui pourraient objecter que l'écriture chinoise, avec ses dizaines de milliers de caractères, doit sûrement être idéographique doivent lire "la langue chinoise de John DeFrancis", dans lequel DeFrancis démystifie les caractères chinois, en démontrant que ces signes, malgré leur débuts pictographiques, ont évolué pour être principalement des symboles phonétiques sémantiques.

Discussion

Le cas Maya semble saper de fait les espoirs de traduire les messages que les scientifiques de SETI travaillent à détecter. Si nous avons été incapables de traduire d'anciennes écritures humaines sans une certaine connaissance de la langue parlée qu'elles représentent, quelles perspectives nous avons d'être en mesure de comprendre les transmissions radio provenant d'autres mondes pour lesquels nous disposons ni "Pierre de Rosette", ni aucune connaissance des langues qu'ils codent ?

Argentine desert de puna de atacama1

Un écosystème unique de lagons et de plaines salées découvert

Par Le 12/12/2023

Un écosystème unique de lagons aux eaux cristallines et de plaines salées découvert dans le désert argentin

 

Argentine desert de puna de atacama1

Des monticules verts de stromatolites fleurissent au fond d'un lagon de la Puna de Atacama en Argentine.(Crédit image : Brian Hynek)

 

Des chercheurs ont découvert un écosystème étonnant de lagons aux eaux cristallines et de plaines salées dans le désert argentin de Puna de Atacama, qui pourrait offrir une fenêtre sur les débuts de la vie sur Terre et sur Mars.

Un patchwork de lagons aux eaux cristallines et de vastes plaines salées dans le désert argentin de Puna de Atacama forme un écosystème surnaturel qui ne ressemble à « rien de ce qu'un scientifique ait jamais vu ». disent les chercheurs.

Ces lagons inédits abritent des monticules de roches recouverts de microbes qui, à première vue, ressemblent à certaines des premières formes de vie connues sur Terre. Les chercheurs ont découvert ce monde perdu par hasard après avoir repéré un réseau d’étranges mares sur des images satellite du désert du nord-ouest de l’Argentine.

Puna de Atacama est un plateau géant situé à plus de 3 660 mètres d'altitude, à la frontière argentine avec le Chili. Là-bas, la haute altitude, les conditions arides et le soleil de plomb se combinent pour former un environnement hostile où peu de plantes et d’animaux survivent.

En avril 2022, Farías l'a amené sur l'un de ses sites d'étude dans le nord-ouest de l'Argentine. Pour y arriver, les scientifiques ont roulé environ neuf heures sur un chemin de terre. Ils sont restés dans un village d’environ 35 habitants qui dépendent d’une seule source pour leur eau. Lors de sa dernière nuit au village, Hynek parcourait des images satellite du désert environnant et a vu quelque chose d'étrange : ce qui ressemblait à un réseau de lagons à des dizaines de kilomètres de là.

Brian Hynek, professeur agrégé de sciences géologiques à l'Université du Colorado à Boulder, et Maria Farías, microbiologiste et co-fondateur du cabinet de conseil en environnement PunaBio, a parcouru plusieurs kilomètres à travers ce paysage aride avant de voir les lagons. " Cela ne ressemble à rien de ce que j'ai jamais vu ou, vraiment, à tout ce qu'un scientifique a jamais vu," a déclaré Hynek dans une déclaration.

Douze bassins d'eau cristalline peu profonde entourés de montagnes constituent le nouvel écosystème extraterrestre, qui s'étend sur 25 acres (10 hectares) de désert, selon le communiqué. Sous les lagons, près de la surface, les chercheurs ont repéré de petites collines tapissées de croissance microbienne verte. 

" C'est tout simplement incroyable que l'on puisse encore trouver des choses non documentées comme celles-là sur notre planète", a-t-il déclaré, ajoutant que cette découverte constitue " le plus grand moment eurêka que j'ai jamais vécu dans ma vie ". Au cours de sa carrière, Hynek a voyagé dans certains des environnements les plus extrêmes de la planète pour comprendre comment la vie pourrait prospérer sur des planètes et des lunes extraterrestres. Il a escaladé le sommet du plus haut volcan actif du monde, Ojos del Salado, à la frontière entre l'Argentine et le Chili, et a voyagé en Antarctique pour rechercher des météorites tombées.

Les monticules vivants, qui mesuraient environ 4,6 m de diamètre et plusieurs pieds de haut, offrent une fenêtre sur les premiers stades de la vie sur Terre et potentiellement même sur la vie ancienne sur Mars, a déclaré Hynek. Des observations préliminaires indiquent qu'il pourrait s'agir de stromatolites — des communautés complexes de microbes dont les excrétions se solidifient en couches de roche — semblables à celles qui existaient au cours d'une période de l'histoire de la Terre appelée l'Archéen (il y a 4 à 2,5 milliards d'années), lorsque l'atmosphère ne contenait pas d'oxygène.

Les stromatolites se forment encore aujourd'hui dans divers habitats marins et d'eau douce, mais ils sont beaucoup plus petits que leurs homologues anciens. Les monticules des lagons d'Atacama étaient de taille proche des stromatolites archéens, qui, selon les découvertes de fossiles, atteignaient 20 pieds (6 m) de haut. Les stromatolites d'Atacama étaient principalement constitués de gypse – un minéral commun dans les stromatolites fossilisés, mais absent des exemples modernes

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Ile de pag structures englouties4

Croatie, cités englouties dans l'Adriatique

Par Le 12/05/2023

Croatie, cités englouties dans l'Adriatique

 

(2017) MAJ 12-05-2023

Ile de pag structures englouties4Les restes de Cissa sont au fond de la mer Adriatique dans la baie de Caska, Ile de Pag - photos Adrias Project - DAMELET / CCJ / Aix Marseille univ. / CNRS

 

Si on regarde la configuration des fonds marins de la Méditerranée il y a environ 12000 à 10000 ans, juste avant la fin de la dernière grande période glaciaire et la fonte des glaces entraînant à la fois une montée des eaux et un rehaussement du socle continental suite à l'allègement du poids des glaces, on constate que de nombreuses côtes et îles/presqu’îles possédaient plus de surfaces habitables que de nos jours. C'est une évidence qu'auparavant comme aujourd'hui, l'être humain était très présent en bord de mer, pour de multiples raisons qui vont de la nourriture au climat marin souvent plus doux. La Mer Adriatique, entre l'Italie et les anciens pays yougoslaves, les Balkans, ne déroge pas à cette règle, avec de plus une très grande surface à l'air libre en remontant vers la Baie de Venise et Trieste par exemple (ville et baie qui nous démontrent d'ailleurs que la Mer monte toujours et de plus en plus). Le fait que le grand fleuve Pô déverse un gros volume de sédiments contribue néanmoins d'une part au comblement de certaines baies (le golfe d'Hadria, ville étrusque bâtie vers le 6ème siècle avant J.-C. et qui a donné son nom à la Mer a disparu suite à son comblage par les alluvions du Pô) et à la limitation de la montée des eaux par endroits. 

Il n'est dont pas très surprenant que de probables lieux de la préhistoire européenne soient engloutis dans l'Adriatique, mais que les boues sédimentaires font qu'ils sont inaccessibles du côté Ouest (italien) de la mer, alors que l'inverse se produit du côté Est, qui est géologiquement beaucoup plus karstique et découpé, composé de nombreuses îles et îlots... et de fonds accessibles. C'est dans ce contexte que des recherches archéologiques marines se développent de plus en plus le long des côtes de l'Est Adriatique. D'autant plus que plusieurs légendes et quelques textes nous informent que des cités ont possiblement été englouties, et que des pays ayant bénéficié de bons apports touristiques comme la Croatie par exemple possèdent plus de moyens financiers que d'autres et perçoivent l'intérêt touristique de ce potentiel attrait historique supplémentaire à la beauté des lieux et au climat...

Des découvertes récentes semblent aller dans ce sens, et même si on ne parle pas de sites préhistoriques très anciens comme au large d'Israel par exemple, les découvertes n'en sont qu'à leur début...

 

World 7000ans

La Terre (centrée sur l'Europe) à la fin de la dernière période glaciaire (les glaces ne sont pas indiquées)

Bourret galley

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 6

Par Le 16/04/2023

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 6 -

 

Année 2022 - 22 vidéos

 

Allen hynek jacques vallee 1

Années 1960-1970 : L'astrophysicien, professeur et ufologue américain Allen Hynek accompagné de l'astronome, informaticien et ufologue français Jacques Vallée

 

Mémoires de l'Ufologie Française - Ufologues dans l'histoire

 

Le but premier d'Ovni dans l'histoire Tv est de sauvegarder les Mémoires de l'Ufologie Française par le biais de vidéos ou podcast pour que les générations à venir puissent connaître le travail des anciens, des pionniers de l'ufologie et des enquêteurs.

En collaboration avec l'association SCEAU et bien d'autres, cette action qui a débuté en décembre 2011, consiste à interviewer l'ensemble de la communauté ufologique en France et dans les pays limitrophes.

Cette nouvelle saison 6 des Ufologues dans l'Histoire comporte les interviews de feu Guy Loterre, Thibaut Canuti, Bruno Botta et Anne (2 fois), Jacques Scornaux, Rémy Fauchereau, feu Francine Fouéré, Alain Blanchard, Michael Vaillant, Robert Roussel, Chantal D., Didier Gomez, feu Donald Cyr, Eric Zurcher, Thierry Gaulin, Claude Maugé, Jean-Marc Deschamps, Renaud Benoist, Giorgio Pattera et Marco La Rosa, Patrice Galacteros, François Vilbert et Gilles Durand, François Haÿs, feu Jean-Louis Peyraut.

Soir ovni dans le monde

Voir ci-dessous :

Dans OVNI/UFO
cienci90.jpg

Une base extra-terrestre sous-marine au large de la Californie du sud ?

Par Le 24/03/2023

Une base sous-marine au large de la Californie du sud ?

- MAJ en bas

 

cienci90.jpg

 

Le chercheur Preston Dennett, membre du MUFON a commencé ses investigations sur les ovnis dès les années 1980, et il a reçu assez rapidement des rapports signalant des ovnis sortant de l'océan. Plusieurs de ces rapports provenaient d'un certain endroit le long de la ligne de côte de la Californie, d'environ Santa Barbara au sud jusqu'à Long Beach. Après que plusieurs témoins lui aient dit qu'ils pensaient qu'il y avait une base sous-marine d'ovni située là, il décidait d'effectuer une enquête plus en profondeur pour déterminer la vérité.

Sa première étape a été d'examiner les recherches d'autres investigateurs importants. A sa surprise, la plupart des chercheurs locaux se rendaient déjà compte de ces signes. Ann Druffel écrit : " Ces eaux superficielles se trouvent entre le littoral du sud de la Californie et l'île Santa Catalina, à 20 miles (32 km env.) en mer vers le sud-ouest. Le secteur a pendant au moins trente années été la scène de rapports de toutes sortes - des apparitions de vaisseaux flous croisant lentement avec une belle vue des installations militaires, des sphères aériennes  qui volent en oscillant, de gigantesques nuages-cigares et au moins un rapport d'un ovni sous-marin avec des occupants en uniformes ".

Un autre chercheur, Robert Stanley, éditeur du maintenant défunt magazine Unicus, écrit : " Même dans les années 1960, les familles descendaient à la plage et attendaient pour voir un ovni passer... Dans les années 1970, des familles entières descendaient à la plage au Point Dume la nuit pour voir les ovnis multicouleurs qui descendaient sous l'eau parfois. "

L'investigateur de terrain du MUFON Bill Hamilton Jr. écrit : " Pendant des années ont été vus beaucoup de types d'ovnis croisant vers la peninsule Palos Verdes au sud de la Californie. Les ovnis ont réellement été vus sortir du Canal de San Pedro. "

Il avait déjà découvert plusieurs cas de première main par lui-même. Sa nouvelle étape a été de monter une liste complète de tous les rapports de rencontres en haute mer dans ce secteur. Après avoir complété son enquête, il avait plus de cinquante signalements. Il était évident que les cas devait être catégorisés par types.

Le premier type et le plus commun sont les cas qui prennent place au-dessus du littoral. Dans ces cas, les gens voient les ovnis soit du rivage, ou alors lorsqu'ils sont en mer.

Plusieurs cas typiques suivent :

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Dans OVNI/UFO
Ovni dans le monde odhtv

OVNIs, OANIs, UFOs, PANs : ODHtv - Actualités 2022

Par Le 26/12/2022

OVNIs, OANIs, UFOs, PANs : ODHtv - Actualités 2022

Editions Matin OVNI et JT OVNI en France de l'année 2022

MAJ toute l'année2022

 

Ovni dans le monde odhtv

 

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2019.html

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Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2020 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2020.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2020 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2020.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2020 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2020.html

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Actualité 06-2021 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/actualites-ovni-ufo.html

Lien vers l'actualité de l'année 2021 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-oanis-ufos-pans-odhtv-actualites-2021.html


JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani/ovi dans l'Histoire, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les OVNIs dans l'Histoire d'un département ou d'une région. (ps: Toutes les images ou vidéos que vous pensez être des films d'ovni dans cette vidéo sont des reconstitutions selon le ou les dessins des témoins, comme indiquées en haut à gauche). Attention : les propos et points de vue exprimés par les invités ne représentent pas l'équipe d'ODHtv. Merci.

L'édition de Janvier 2022 vous est présentée par Jenny et Gilles.T

  • Sommaire
  • - Les infos d'odh tv
  • - programme du JT en 2022
  • - Courriers des Odhnautes avec Bruno Botta et Rémy Fauchereau
  • - Annonce - Reportage sur le XIème congrès ufologique d'Ovni Languedoc
  • - Les astuces du veilleur - La veillée de l'AEPA du 23 octobre 2021
  • - Cultur'Ovni / Ovi - Le dernier LDLN avec Jean-Louis Lagneau
  • - Cultur'Ovni / Ovi avec Rémy Fauchereau
  • - Question de l'édition avec Bruno Bousquet
  • - Actu O.D.H avec Christian Morgenthaler
  • - Le Dossier : Tour de France des Ovni / Ovi dans l'Histoire avec Gilles Durand Les sources Les différences entre "recueil" et "enquête"

 

Autres liens et infos : https://youtu.be/q8Sqi0Upodw



Suite ci-dessous :

Dans Sciences
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Une autre légende qui perdure, le Yéti

Par Le 04/02/2022

Une autre légende qui perdure, le Yéti - MAJ

 

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Patterson (1967)

 

Son origine n’est pas connue tellement elle est lointaine, mais il est certain que le Yéti a toujours fait partie des légendes et croyances des peuples du Tibet. Yéti dans le nord-est du Népal (traduction : créature magique), Migö ou Migou (Homme Sauvage) dans l’Himalaya ou aussi Gang-Mi (Homme des glaciers), tous les sherpas des montagnes en ont entendu parler, certains l’ont même aperçu. Selon eux, il pourrait tuer un yack d’un seul coup de poing.

Curieusement (mais peut-être pas tant que ça), les légendes du Yéti, aussi bien en Inde que jusqu’en Chine et Asie du sud-est (les Kmers en parlent), nous ramènent à un personnage ayant possiblement un lien avec les Annunakis de Sumer ! En effet, on trouve sa première citation écrite dans les manuscrits très connus du Ramayana, écrit en sanskrit aux alentours de notre an zéro, mais recopiant en grande partie des textes datant au minimum de 2000 ans AV. JC. Ces écrits ne sont pas seulement des textes religieux car, composés de sept livres, sont surtout composés de témoignages, données astronomiques et scientifiques (renommés en légendes et mythes à l’heure actuelle). Ce sont d’ailleurs les données scientifiques assez précises du ciel de l’époque qui ont permis la datation du règne de Rama, au 20° siècle avant J.C. Hormis le fait que ces données parlent des véhicules servant aux « dieux », ressemblants assez fortement à certains engins inconnus vus tout au long de l’Histoire humaine, ces textes parlent surtout des Hommes de l’époque et de leurs interactions avec les évènements de l’époque (Rama, héritier légitime, est désavoué par son père le « roi-dieu » et s’exile avec son frère et sa fiancée Sita. Cette dernière est enlevée par Ravana, cité comme un « démon » puissant et protégé des autres dieux et démons, mais pas des humains, et est emmenée vers des îles au sud (Sri Lanka peut-être). Après une épopée longue et une pénible recherche, Rama retrouve Sita…).

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Hanuman, Kendrapada

Dans OVNI/UFO
Ovni dans le monde odhtv

OVNIs, OANIs, UFOs, PANs : ODHtv - Actualités 2021

Par Le 15/01/2022

OVNIs, OANIs, UFOs, PANs : ODHtv - Actualités 2021

 

Editions Matin OVNI et JT OVNI en France de l'année 2021

 

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Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

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Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2020 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2020.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2020 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2020.html

Actualité 06-2021 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/actualites-ovni-ufo.html


 

JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani/ovi dans l'Histoire, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les OVNIs dans l'Histoire d'un département ou d'une région. (ps: Toutes les images ou vidéos que vous pensez être des films d'ovni dans cette vidéo sont des reconstitutions selon le ou les dessins des témoins, comme indiquées en haut à gauche). Attention : les propos et points de vue exprimés par les invités ne représentent pas l'équipe d'ODHtv. Merci.

L'édition de Janvier 2021 vous est présentée par Anne, Bruno Botta et Gilles.T

- Les infos d'odhtv (programme 2021) avec Gilles.T

- Courrier des Odhnautes avec Anne

- Hommage

- Question de l'édition avec Gilles Durand Actu Ovni (présentée par Anne)

- Observation vers Dinan (présenté par Cyrille Tavenard)

- PAN à Gisy Les Nobles, Yonne (présenté par Rémy Fauchereau)

- Dossier de l'édition: Retour à la base (1/3) Les R.R 1, 2 et 3



Suite ci-dessous :

Bourret galley

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 5

Par Le 31/12/2021

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 5 -

 

MAJ épisodes 10 - 11 - 12 - 13 FIN

 

Allen hynek jacques vallee 1

Années 1960-1970 : L'astrophysicien, professeur et ufologue américain Allen Hynek accompagné de l'astronome, informaticien et ufologue français Jacques Vallée

 

Mémoires de l'Ufologie Française - Ufologues dans l'histoire

 

Le but premier d'Ovni dans l'histoire Tv est de sauvegarder les Mémoires de l'Ufologie Française par le biais de vidéos ou podcast pour que les générations à venir puissent connaître le travail des anciens, des pionniers de l'ufologie et des enquêteurs.

En collaboration avec l'association SCEAU et bien d'autres, cette action qui a débuté en décembre 2011, consiste à interviewer l'ensemble de la communauté ufologique en France et dans les pays limitrophes.

Cette nouvelle saison 5 des Ufologues dans l'Histoire comporte les interviews de Guy Coatanroch, de Rémy Fauchereau, de Sylvain Matisse, Jean-Louis Lagneau, Bruno Botta, Anne, Bruno Bousquet, Eric Zurcher, Luc Chastan, Guy Coatanroch 2, le G.U.I et l'A.E.P.A, Franck Maurin et Bertrand Méheust.

Soir ovni dans le monde

Sierraleone figurinespierre geant sur elephant

Artefacts et légendes du Sierra Leone

Par Le 11/10/2021

Artefacts et légendes du Sierra Leone, Afrique de l'Ouest

 

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Sierra Leone-Bureh Beach

 

Le Sierra Leone est un petit pays d'Afrique de l'Ouest coincé entre l'océan Atlantique, la Guinée et le Libéria. 

Les Nomoli (ou Nomori) ont été trouvées sur les terres et champs des tribus Temné, les Mendé et les Sherbro, et elles présentent des similitudes avec le Pomdo des Kissi de Guinée. Elles sont faites en stéatite – une pierre presque aussi souple à travailler que le bois.

 

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En cherchant des diamants en Sierra Leone, Afrique occidentale, des indigènes firent des découvertes inattendues : ils tombèrent régulièrement sur des sculptures en pierre hautes de 40 à 70 cm. La provenance de ces Nomoli est indéterminée.

 

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Certains d’entre eux ont été découverts à des profondeurs de 50 mètres. Cela signifie qu’elles pourraient avoir 17 000 ans. Une datation qui ne correspond pas aux découvertes faites à ce jour par l’archéologie. Le professeur Pitoni a toujours récupéré un matériau organique sur le lieu même de la découverte et la datation de ces artefacts en pierre s'échelonne de 2500 à 17 000 ans pour le plus vieux.

 

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" Vous avez là un homme très très grand assis sur un éléphant, puisqu'il y a également des légendes de géants dans toute l'Afrique. Vous connaissez la taille d'un éléphant !  Le travail de la pierre est remarquable, l'objet est très dur et très lourd ". YH : Notons tout de même que la plupart des anciennes civilisations ont représenté leurs rois comme étant beaucoup plus grands que leurs sujets, histoire de pouvoir et de domination, d'action psychologique sur le peuple... les momies de plusieurs pharaons ont été découvertes par exemple, et ils n'étaient pas plus grands que leurs sujets mais ils étaient bien représentés sur les murs comme l'étant...

 

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Certains artefacts représentent aussi des humains ou semi-humains à tête de reptile et tenant une sorte de pot où ils pourraient mettre quelque chose. Au sommet de plusieurs Nomolis se trouve également un trou pour y entrer quelque chose. Ils étaient très probablement utilisés pour les cérémonies.

 

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L'une d'entre elles, parmis les plus âgées, détenait en elle, dans une cavité, une petite sphère métallique. Vous avez ici une sorte d'animal... qui ressemble à un dinosaure. Quand le professeur Pitoni a trouvé cette statue, elle émettait un drôle de bruit. Il l'a donc ouverte et on a trouvé à l'intérieur une petite bille noire. Vous pouvez la voir au pied de la statue [en haut à droite] ; elle était en métal ferreux.

 

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L'expert en musée et artefacts Klaus Dona (Photos issues de son documentaire) :

"Au moment des recherches sur cet artefact et sur cette bille de métal plus particulièrement, le professeur m'a appelé le lendemain matin pour me dire qu'on avait dû me faire une mauvaise plaisanterie. 
Pourquoi ? ai-je demandé. Parce que les recherches ont révélé que le matériau était de l'acier chromé et que l'acier chromé a été découvert en Autriche au début du XXème siècle. Cela signifie qu'il était impossible d'en trouver à l'intérieur d'une statue vieille d'environ 17 000 ans !

Mais lorsque j'ai, immédiatement après, contacté le professeur Pitoni, il a ri et m'a dit : "Je suis géologue. Si une statue fait un bruit bizarre, je ne l'ouvre pas tout de suite, mais je la passe d'abord aux rayons X."

Vous pouvez voir ici, sur l'image de droite [ci-dessous] une des radiographies et vous pouvez constater qu'à l'intérieur de la statue se trouve déjà la bille, la bille en acier chromé était déjà là."

 

Statueavecbille metal On voit tout dans cette radiographie. Le professeur Pitoni a également vu que cette statue de pierre avait déjà été ouverte auparavant et parfaitement refermée. Il a fait appel à un spécialiste qui l'a ouverte exactement comme sur cette photo, le petit bouchon de pierre qui obturait le trou à l'intérieur, et on peut constater que la bille de métal était déjà là.

Nomoli sierra leone museum

 

« Nomoli-Sierra Leone Museum (2) » par John Atherton — Soapstone "Nomoli" figure from Sierra Leone (West Africa). Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Nomoli-Sierra_Leone_Museum_(2).jpg#/media/File:Nomoli-Sierra_Leone_Museum_(2).jpg

 

Nomoli mende sierra leone

 

« Nomoli-Mende-Sierra Leone » par Ji-Elle — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Nomoli-Mende-Sierra_Leone.jpg#/media/File:Nomoli-Mende-Sierra_Leone.jpg

 

Nomoli british museum

 

« Nomoli-British Museum (8) » par John Atherton — Soapstone "Nomoli" figure from Sierra Leone (West Africa). Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Nomoli-British_Museum_(8).jpg#/media/File:Nomoli-British_Museum_(8).jpg

 

Nomoli tervuren

 

« Nomoli-Tervuren (1) » par John Atherton — Soapstone "Nomoli" figure from Sierra Leone (West Africa). Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Nomoli-Tervuren_(1).jpg#/media/File:Nomoli-Tervuren_(1).jpg

 

Lire la suite ci-dessous pour les Pierres du Ciel et leur légende :

Comete 2

Comètes: lien entre Encke, le Dryas Récent, les Taurides, Tunguska

Par Le 02/10/2021

Comètes: lien entre Encke, le Dryas Récent, les Taurides, Tunguska

 

Comete 2

(Crédit : Flashinmirror/Shutterstock)

 

Deux nouvelles études astronomiques, l'une parue fin septembre et l'autre prévue en novembre 2021, établissent un lien entre la comète Encke, les événements catastrophiques du Dryas récent, l'essaim d'astéroïdes des Taurid et l'explosion de Tunguska en 1908. Les deux études sont disponibles sur internet.

Un essaim de comètes géocroiseurs lié à la récente rupture des géants de glace

 

Les résultats sont bien accueillis par les partisans des théories des catastrophes cométaires de l'histoire de la Terre.

Les comètes les plus étudiées de notre système solaire ont inspiré des mythes anciens, une ferveur religieuse et des controverses scientifiques modernes. Maintenant, la découverte de 88 astéroïdes et météoroïdes alignés orbitalement avec l'un d'entre eux, la comète Encke, suggère qu'ils se sont tous formés à partir de la rupture relativement récente d'une comète glacée encore plus grosse. Les découvertes sont bien accueillies par ceux qui pensent que la comète Encke et les autres produits de cet événement astronomique sont responsables de bon nombre des impacts les plus violents et les plus conséquents de la Terre au cours des 20 000 dernières années.

Preuves antérieures

La comète Encke a été observée pour la première fois en 1786 et plus tard identifiée comme la source de nombreuses pluies de météores annuelles. Connus collectivement sous le nom de Taurides, ces averses illuminent le ciel des hémisphères nord et sud lorsque la Terre traverse un flux de débris créé par la comète. (Cette année, regardez les étoiles en novembre pour avoir un aperçu de la vôtre.) Dans les années 1980, cependant, l'astronome William Napier et l'astrophysicien Victor Clube ont suggéré que des objets plus gros que votre « étoile filante » moyenne étaient arrivés d'une source similaire à celle de la comète. 

Les premières preuves sont venues avec la découverte d'une demi-douzaine d'astéroïdes , jusqu'à un mile de diamètre (1.6 km), en orbite à l'intérieur du flux de météores Taurides. Selon Napier et Clube, ces blocs rocheux – bien trop gros pour avoir été laissés par la comète Encke – pourraient s'expliquer par la fragmentation d'une comète géante de 100 km de large il y a 20 000 ans. C'est comparable en taille à la " méga comète " récemment découverte de Bernardinelli-Bernstein, considérée comme la plus grande enregistrée dans l'Histoire. En théorie, cette rupture capitale a produit non seulement la comète Encke, mais tout un complexe d'astéroïdes, de comètes mineures, de débris caillouteux et de poussière, qui sont aujourd'hui disposés en cercles concentriques étroitement liés autour du Soleil.

 

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photo @shutterstock music “Perception” from bensound.com

 

Un complexe aussi dynamique, imprévisible et bien peuplé, capable de se rapprocher fréquemment de la Terre, a alimenté l'imagination des universitaires ; les astronomes ont commencé à remonter l'horloge et à rechercher des preuves des interactions de la Terre avec les Taurides dans les archives archéologiques et au-delà. Le scientifique Richard Firestone, maintenant au Lawrence Berkeley National Laboratory, a invoqué en 2007 le complexe de Tauride pour expliquer le refroidissement du climat mondial au début d'une période quasi-glaciaire appelée le Dryas récent et la disparition soudaine de la culture Clovis, un peuple préhistorique supposé être les ancêtres de la plupart des peuples autochtones des Amériques. Et l'année dernière, une équipe comprenant Napier a affirmé avoir trouvé sa propre preuve d'impact pendant le Dryas plus jeune : des dépôts de verre fondu et de terre brûlée qui semblaient marquer la disparition d'une ancienne communauté de chasseurs-cueilleurs dans la Syrie d'aujourd'hui.

Des rappels rapprochés plus récents ont également été liés à des événements percutants. En 1908un petit astéroïde connu sous le nom de Tunguska est entré dans l'atmosphère terrestre avant d'exploser à environ huit kilomètres au-dessus d'une partie inhabitée de la Russie. Des millions d'arbres ont été abattus, dévastant une superficie de plus de 1200 miles carrés. Ignacio Ferrin, astronome à l'Université d'Antioquia en Colombie, écrit dans son nouveau livre The Next Asteroid Impact que la comète Encke était à sa distance minimale de la Terre deux semaines avant l'arrivée de Tunguska. " Ce n'est pas une coïncidence ", dit Ferrin. " Cela implique qu'ils sont associés, à mon avis ".

Aujourd'hui, Ferrin – qui a précédemment retrouvé le météore de Chelyabinsk (apparenté au groupe des Apollo), qui a blessé plus de 1500 personnes après sa rupture en 2013 – a tourné son attention vers le complexe des Taurides lui-même. Avec Vincenzo Orofino de l'Université du Salento en Italie, il a réanalysé une douzaine d'articles publiés au cours des décennies qui ont suivi l'hypothèse originale de désintégration de la comète géante de Napier et Clube. Ensemble, leur analyse orbitale des corps a augmenté le nombre de membres du complexe d'une demi-douzaine à 88 objets. De plus, en utilisant une technique appelée courbes de lumière séculaires, qui recherche les changements de luminosité de chaque membre le long de son orbite, les chercheurs ont trouvé des preuves d'activité cométaire dans 67 pour cent des 51 nouveaux membres taurides sur lesquels ils disposaient de bonnes données.

 

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Dans Paranormal
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Des crop circles photographiés par la RAF en 1945

Par Le 08/09/2021

Des crop circles photographiés par la RAF en 1945 ?

 

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Après avoir apporté selon lui la preuve que ce n'est pas le Captain James Cook qui a découvert la côte est de l'Australie lors de son expédition de 1770, mais que c'est un navire britannique au 16ième siècle qui l'a fait, un historien australien prouve que des crop circles existaient déjà en nombre en 1945 en Angleterre.

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Greg Jefferys tenant la pièce britannique datée de 1593 trouvée dans une épave au large de l'Australie

Greg Jefferys en est convaincu : il est impossible que tous les crop circles soient l’œuvre de plaisantins. Greg Jefferys, originaire de Tasmanie, a étudié des centaines d’images aériennes de la campagne anglaise prises par la RAF au lendemain de la seconde guerre mondiale et mises en ligne par Google Earth.

Il a procédé à un tri minutieux des photos, excluant les images où une confusion était possible entre un cercle et un défaut sur la pellicule. En définitive, il a conservé 13 photos où apparaissent, sans le moindre doute, un ou plusieurs crop circles.

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Dans un mail adressé à l’édition anglaise du Huffington Post, il précise : 

« Comme cette couverture photographique de l’Angleterre ne couvre que 35% du pays et exclut les traditionnels points chauds comme le Wiltshire, on peut extrapoler de ces résultats qu’une centaine de cercles agraires sont apparus au cours de la seule année 1945. » et aussi :  “Using aerial photographs primarily from the Google Earth 1945 overlay, that the number of crop circles appearing each summer has been relatively constant for at least the last 70 years and that these crop circles cannot be explained by the ‘hoax theory’. This removal of the validity of the hoaxer’s claims means that crop circles remain an unexplained natural phenomenon deserving of serious investigation by academic institutions and other research organisations.”

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" Il y a une montagne d'évidences qui suggèrent qu'il y a une forme rare d'énergie éléctromagnétique qui a été appelée vortex de plasma ionisé (généralement connu comme une boule de feu) en est responsable. Les boules de plasma vont des choses étranges comme passer à travers des objects solides (comme des murs de pierre ou des fenêtre de glace) et voler à travers l'air contre le vent. La science ne comprend pas encore exactement d'où vient cette énergie et ce qui la cause. En me basant sur mes études je suspecte que les forces invoquées dans la création des crop circles représentent une extraordinaire potentialité de nouvelle découverte pour la science, une nouvelle frontière qui pourrait nous mener vers de nouvelles technologies et importantes découvertes. " La communauté scientifique doit donc selon lui se pencher sur le sujet.

 

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Binarysystem mini

Il y a 70000 ans, une étoile a traversé notre système solaire

Par Le 31/08/2021

Il y a 70000 ans, une étoile a traversé notre système solaire

 

Binarysystem mini

Credit: Michael Osadciw/University of Rochester.

C'est une nouvelle qui vient d'être révélée par les astronomes de l'Université de Rochester. Ils ont identifié le plus proche passage d'une étoile dans notre système solaire : une naine sombre qui a traversé le nuage de comètes Oort il y a seulement 70.000 ans.

Un groupe d'astronomes des États-Unis, d'Europe, du Chili et de l'Afrique du Sud ont déterminé qu'il y a 70,000 années, une étoile faible récemment découverte est susceptible d'être passée à travers les nuages ​​lointains des comètes du système solaire, le nuage de Oort. Aucune autre étoile n'est connue pour avoir jamais approché notre système solaire d'aussi proche - cinq fois plus proche que l'étoile actuelle la plus proche, Proxima Centauri.

Dans un article publié dans Astrophysical Journal Letters, l'auteur principal Eric Mamajek de l'Université de Rochester et ses collaborateurs ont analysé la vitesse et la trajectoire d'un système d'étoile de faible masse surnommé "l'étoile de Scholz."

Binarysystem

 

Artist's conception of Scholz's star and its brown dwarf companion (foreground) during its flyby of the solar system 70,000 years ago. The Sun (left, background) would have appeared as a brilliant star. The pair is now about 20 light years away. Conception artistique de l'étoile de Scholz et de son compagnon naine brune (derrière) durant son survol du système solaire il y a 70.000 ans. Le Soleil (à gauche au fond) devait apparaître comme une étoile brillante. Credit: Michael Osadciw/University of Rochester.

La trajectoire de l'étoile suggère qu'il y a 70.000 années, elle est passée à environ 52 000 unités astronomiques de distance (ou environ 0,8 années-lumière, ce qui équivaut 8.000.000.000.000 de km ou 5 trillions de miles). C'est astronomiquement à proximité; notre plus proche voisine, l'étoile Proxima Centauri est à 4,2 années-lumière de distance. En fait, les astronomes expliquent dans le document qu'ils sont à 98% certains que c'est passé par ce qui est connu comme le "nuage de Oort externe" - une région au bord du système solaire rempli de milliers de milliards de comètes d'un mile ou plus, et ils pensent que cela a donné lieu à des comètes de longue période en orbite autour du Soleil, après que leurs orbites soient ainsi perturbées.

L'étoile à l'origine a attiré l'attention de Mamajek lors d'une discussion avec le co-auteur Valentin D. Ivanov, de l'Observatoire européen austral. L'étoile de Scholz avait un mélange inhabituel de caractéristiques : en dépit d'être assez proche ("seulement" 20 années-lumière actuellement), elle a montré un mouvement très lent tangentiel, c'est un mouvement à travers le ciel. Les mesures de vitesse radiale prises par Ivanov et ses collaborateurs, cependant, ont montré que l'étoile se déplaçait presque directement au loin du système solaire à une vitesse considérable.

« La plupart des étoiles à proximité montrent de beaucoup plus grands mouvements tangentiels », dit Mamajek, professeur agrégé de physique et d'astronomie à l'Université de Rochester. "Le petit mouvement tangentiel et la proximité initiale indiquent que l'étoile était plus probablement, soit en déplaçement vers une future rencontre rapprochée avec le système solaire, ou qu'elle s'était « récemment » approchée du système solaire et s'en éloignait. Effectivement, les mesures de vitesse radiale étaient compatibles avec sa fuite du voisinage du Soleil - et nous avons réalisé qu'il a dû y avoir un survol proche dans le passé ".

Pour travailler sur sa trajectoire, les astronomes avaient besoin des deux morceaux de données, la vitesse tangentielle et la vitesse radiale. Ivanov et ses collaborateurs avaient caractérisé l'étoile récemment découverte par la mesure de son spectre et sa vitesse radiale par l'intermédiaire de l'effet Doppler. Ces mesures ont été effectuées en utilisant les spectrographes sur de grands télescopes en Afrique du Sud et au Chili : le Large Telescope de l'Afrique australe (SALT) et le télescope Magellan à l'Observatoire de Las Campanas, respectivement.

Une fois que les chercheurs ont reconstitué l'ensemble des informations, ils ont compris que l'étoile de Scholz s'éloignait de notre système solaire et ils sont remonté en arrière dans le temps jusqu'à sa position il y a 70.000 années, lorsque leurs modèles ont indiqué qu'elle est venue au plus proche de notre Soleil.


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Figures enigmatiques fantastiques ou composites gravees sur lissoir rochereil musee national de prehistoire emilie lesvignes

Langage des signes au Magdalénien il y a 14000 ans cal BP

Par Le 19/08/2021

Langage des signes et de la communication graphique à la fin du Magdalénien il y a environ 14000 ans cal BP

 

Figures enigmatiques fantastiques ou composites gravees sur lissoir rochereil musee national de prehistoire emilie lesvignes

Figure 3 : Figures énigmatiques (fantastiques ou composites) gravées sur lissoir, Rochereil - Figure 4 : Aurochs gravé sur lissoir, Rochereil (Musée national de Préhistoire). Crédit Émilie Lesvignes

 

Cet article est dans la lignée de ceux concernant la transmission du savoir et de la mémoire aux temps préhistoriques, c'est à dire avant l'invention théorique de l'écriture, considérée comme le début de l'Histoire par les normes scientifiques actuelles, et rejoint donc la compilation de données présente sur ce site sur ce thème, avec comme exemple :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/diffusion-du-savoir-il-y-a-deja-400-000-ans-culture-mondiale.html

 

Tout comme celui cité, il s'agit d'un extrait d'un article scientifique, mais dont le sujet se situe aux environs de 12 000 ans avant notre ère, ou 14 000 ans avant notre présent, alors qu'il reflète des découvertes et interprétations proches des mêmes que celles datées de 400 000 ans concernant une transmission des connaissances et pratiques ancestrales aux générations futures, via des traces de symboles ou d'indices que nous découvrons. A cette période bien plus proche de nous, l'homme surnommé magdalénien par nos scientifiques est strictement identique à nous, physiquement parlant. Il est l'héritier des précédentes cultures ayant parcouru le Moyen-Orient, l'Europe et l'Asie et ayant déjà commencé à coloniser les Amériques selon les dernières découvertes.

Mais les magdaléniens ont aussi vécu lors d'une période climatique déstabilisée et en proie à une succession de cataclysmes liés, dont j'ai déjà parlé ici (voir aussi en bas). https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/impact-cometaire-au-dryas-recent-de-plus-en-plus-confirme.html

 

Langage de signes et communication graphique à la fin du Magdalénien

 

L'art de Rochereil (Grand-Brassac), de l’abri Mègeet de la Mairie (Teyjat, Dordogne), France

 

Par Patrick PAILLET, Maître de conférences, Muséum national d’Histoire naturelle, Département de Préhistoire, UMR 7194, Musée de l’Homme et Elena MAN-ESTIER, Conservatrice du Patrimoine, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction générale des Patrimoines, Service du Patrimoine, Sous-Direction de l’Archéologie UMR 5199 Pacea

Extrait de : Olivier BUCHSENSCHUTZ, Christian JEUNESSE, Claude MORDANT et Denis VIALOU (dir.),Signes et communication dans les civilisations de la parole, Paris, Édition électronique du CTHS (Actes des congrès des sociétés historiques et scientifiques), 2016.

Résumé

À partir de quelques exemples tirés de l’iconographie pariétale et mobilière des sites de Rochereil et de Teyjat (La Mairie et l’abri Mège), les auteurs montrent l’originalité et la puissance du langage des signes et de la communication graphique à la fin du Magdalénien, il y a environ 14 000 ans cal BP. Cette période est contemporaine des ultimes soubresauts de la dernière glaciation qui induisent une transformation radicale des paysages et des écosystèmes. Les sociétés humaines, jusqu’alors inféodées aux steppes périglaciaires, s’adaptent peu à peu à ces changements en transformant leurs équipements, en révisant leur stratégie économique et cynégétique, en modifiant en quelque sorte leur mode de vie. Elles repensent également le nouveau monde qui les entoure et inventent de nouveaux symboles. La communication graphique et le langage qu’elles soutiennent en sont le meilleur reflet.

Abstract

Through some examples of parietal and portable iconography of the sites of Rochereil and Teyjat (La Mairie and Mège shelter), the authors show the power and originality of the symbolic language and graphic communication at the end of Magdalenian, about 14 000 years ago cal BP. This period is contemporary of the last back-and-forth of the Late Ice Agethat led to an important landscape and ecosystem transformation. Human societies that were directly linked to periglacial steppa are due to an adaptation towards these changes by transforming their weapons, by thinking new economic and hunting strategies, somehow by changing their way of life. They also modify their way of thinking this new world surrounding them and invent new symbols. Their graphic communication with its language is its best reflectance.

 

" Il y a environ 14000 ans cal BP, les dernières sociétés paléolithiques (Magdalénien supérieur et final) évoluent dans des environnements en profonde mutation. L’instabilité climatique qui règne durant le Bölling-Alleröd (GIS-1) a un impact direct sur les écosystèmes. Une recomposition des faunes est alors engagée. Les grands troupeaux des steppes froides et des toundras ouvertes comme l’antilope saïga, le bison et le renne, disparaissent progressivement des paysages. Ils migrent pour la plupart vers le nord, vers l’est ou vers les régions de montagnes. Des espèces animales tempérées comme le cerf, l’aurochs ou le sanglier se développent de nouveau et recolonisent des espaces qui se referment progressivement sous l’emprise des forêts (Costamagno, Laroulandie (dir.)2003). Les derniers magdaléniens exploitent de plus en plus des petits gibiers (léporidés, spermophiles,… ) et domestiquent le loup (Boudadi-Maligne 2010 ; Boudadi-Maligneetal. 2011, 2012, 2014). Les changements climatiques et environnementaux engendrent une modification de l’économie des groupes préhistoriques. Les hommes adaptent leurs équipements techniques lithiques et osseux. Ils produisent des outils standardisés, notamment sur grandes lames pour les outils domestiques et sur de petites lames ou lamelles pour les instruments de chasse. De nouvelles armes apparaissent, notamment différents types de pointes. On note également des innovations dans les armements en bois de cervidés et dans leur système d’emmanchement. La miniaturisation des équipements de chasse est rendue nécessaire par l’évolution des pratiques cynégétiques en milieu fermé (Langlais 2010, Naudinot 2013, Valentin 2008). Les pratiques symboliques, notamment le langage et la communication par l’image, évoluent également. Ces changements radicaux revêtent une forte empreinte territoriale ou essaiment plus largement selon une double dynamique qui n’est pas contradictoire dans les paysages en voie de fermeture (Collectif 2014). Les grottes de Rochereil (Grand-Brassac) et de la Mairie (Teyjat) dans le nord de la Dordogne sont deux sites majeurs contemporains de cette période de transition entre Magdalénien et Azilien (fig. 1)."

 

Rochereil teyjat ppaillet1

Figure 1 : Carte de situation des sites de Rochereil et Teyjat. DAO Patrick Paillet

 

La petite grotte de Rochereil, découverte au début du XXe siècle et fouillée essentiellement entre 1937 et 1941, correspond à un lieu d'intenses occupations dont la fonction au Magdalénien était vraisemblablement liée pour partie à la production d'objets ornés et de parures (Man-Estier et Paillet 2013b, Paillet 2014b). En effet, si l’on considère la taille du site (une trentaine de m² !) et l’épaisseur relativement modeste de la couche magdalénienne (une quarantaine de cm), la série d'objets d'art recueillie par le Dr Paul-Émile Jude est considérable (plus de 250 pièces). La grotte mesure une quinzaine de mètres de longueur et 2 à 3 m de largeur. Sa hauteur varie d’environ 5 m à l’entrée à moins de 2 m dans sa partie la plus profonde. Les fouilles de P.-E. Jude ont mis au jour d’importants dépôts du Magdalénien et de l’Azilien. Une reprise récente des séries dans le cadre d’un Projet Collectif de Recherche « Peuplements et cultures à la fin du Tardiglaciaire dans le nord du Périgord, entre Dronne et Tardoire » dirigé par P. Paillet a permis de requalifier la séquence archéostratigraphique du site. Il s’agit de Magdalénien supérieur ancien et récent, d’Azilien ancien et récent et de Laborien. P.-E. Jude publie deux coupes stratigraphiques relevées à l’entrée et à l’intérieur de la grotte (Jude et Cruveiller 1938, Jude 1960). La principale, à l’aplomb de l’entrée de la grotte, fait apparaître au moins quatre couches superposées de couleur et de structure différentes :

– la couche I est stérile et repose sur le sol rocheux. Elle est constituée de sables fluviatiles sur la terrasse et d’argile calcaire rougeâtre dans la grotte.

– la couche II correspond au Magdalénien supérieur. Elle mesure près de 40 cm d’épaisseur. Sur la base de l’hétérogénéité de certains éléments lithiques et faunistiques, cette couche a été partagée arbitrairement en deux niveaux, IIa (niveau inférieur, comprenant les 2/3 de la couche) et IIb (niveau supérieur).

– la couche III correspond à l’Azilien. Elle mesure plus de 1,80 m d’épaisseur et se superpose directement à la couche II, sans zone stérile intermédiaire. Cette couche est subdivisée en trois niveaux (IIIa, IIIb et IIIc).

– enfin, la couche IV est stérile et constituée de terre végétale. Elle mesure environ 2 m d’épaisseur.

 

La grotte de la Mairie (Teyjat) est située à une vingtaine de km au nord de Rochereil. Elle s’ouvre au midi, dans le village de Teyjat, au cœur d’un massif de calcaires dolomitiques du Bajocien. Elle est constituée de deux galeries divergentes : une galerie fossile subhorizontale d’une centaine de mètres de longueur, large de 5 m et haute de 4 m en moyenne et une galerie active descendante d’une quarantaine de mètres. Le gisement magdalénien et la zone ornée occupent les 10 premiers mètres de la galerie supérieure. Les occupations fouillées au début du siècle par Pierre Bourrinet, aidé épisodiquement par Denis Peyrony et Louis Capitan, ont mis en évidence une importante archéoséquence (jusqu’à 4 m de remplissage), divisée en deux couches du Magdalénien supérieur (couches inférieures A et B – Magdalénien supérieur ancien et couches supérieures C et D – Magdalénien supérieur récent). Les deux couches ont livré un assemblage lithique et osseux très riche et bien caractéristique du Magdalénien supérieur. Les occupations de la Mairie sont parfaitement synchrones du Magdalénien de Rochereil (Aujoulat 1984 ; Barrière 1968, 1972 ; Capitan et al. 1908 ; Langlais 2014).

L’abri Mège (Teyjat), à environ 200 m à l’est de la grotte de la Mairie, le petit abri Mège renferme une séquence unique du Magdalénien supérieur ancien, épaisse de 40 cm à près de 1,60 m à l’entrée(couche 2). Elle est contemporaine des couches A et B de la Mairie (Capitan et al. 1906, Langlais 2014). Ces trois sites ont livré d’importantes séries d’objets d’art dont la mise en comparaison est particulièrement enrichissante. Les représentations pariétales de la Mairie, réalisées sur un vieil édifice stalagmitique aujourd’hui disloqué, rappellent par bien des aspects l’art mobilier et notamment celui de Rochereil. Il est donc cohérent de placer l’art pariétal de la Mairie en résonance avec les séries d’objets ornés.

Singularité des arts de la Préhistoire

L'un des points communs à l'ensemble des sociétés de chasseurs-collecteurs du Paléolithique supérieur est l'existence d'un langage de signes et d'une communication graphique hautement symbolique désignée communément sous le terme d’« art ». Présent depuis près de 40 000 ans sous sa forme pérenne, l’art préhistorique est remarquable par la persistance de thèmes et de techniques d’expression durant toute sa trajectoire paléolithique. Les évolutions, les changements ou les ruptures qui marquent parfois son développement ne remettent pas radicalement en cause la cohérence de l’ensemble des pratiques artistiques. Elles ne changeront véritablement qu’avec les sociétés agro-pastorales du Néolithique. L’art préhistorique occupe des terrains d’expression différenciés. Les parois, les plafonds et les sols des grottes et des abris, parfois les roches disposées à l’air libre dans des fonds de vallées au cœur de la nature, constituent les supports exclusifs de l’art pariétal et rupestre monumental plus ou moins déconnectés de la vie des hommes. L’art est également présent dans leur quotidien immédiat. Il occupe d’innombrables outils, rehausse une infinité d’armes et se glisse parfois, souvent même, sur des restes fragmentaires sans utilité apparente et immédiate et sur des déchets. La communication graphique paléolithique est élaborée à partir de thématiques fondamentalement ancrées dans l’observation du vivant. L’art préhistorique est souvent qualifié d’art animalier et son bestiaire affiche une pluralité zoologique extrême, en particulier dans l’art des objets. Cette diversité est moins grande dans l’art des grottes. Cependant, une dizaine d’espèces animales prédominantes constituent la grande majorité de l’iconographie animalière (fig. 2). Il s’agit du cheval, du bison, de l’aurochs, du cerf, de la biche, du renne, du bouquetin, du mammouth, des félins et de l’ours. Les poissons et les oiseaux ne sont pas rares, mais leur dessin résiste souvent à l’interprétation (Citerne 2003, Paillet 2006, Crémadès 1997, Nicolau-Guillaumet 2008). Les artistes préhistoriques ne puisent pas exclusivement leur source d’inspiration dans le réel et son observation. Le corpus des représentations non-figuratives, parfois qualifiées de géométriques ou plus souvent encore d’abstraites, est immense, plus grand encore que celui des animaux, mais il est plus discret. Les préhistoriens rassemblent sous le vocable de « signes » un corpus polymorphe d’entités graphiques plus ou moins élaborées à partir des formes élémentaires que sont le point, la ligne et le plan (Sauvet 1990). Les signes possèdent des caractéristiques formelles relativement stables auxquelles sont associés conventionnellement un ou plusieurs signifiés. Leur rôle est donc de servir à la communication. C’est aussi le cas de l’image humaine qui est relativement fréquente, mais souvent éloignée de la réalité, soit par le biais de processus de segmentation graphique (mains, membres, sexes isolés, etc.), soit par exagération de traits (bestialisation des profils humains) (Bourrillon et al. 2012, Fuentes 2013, Vialou 1991).

 

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Icelandia geological society america

Après Zealandia, voici Icelandia, la suite avec Azorlandia ?

Par Le 08/07/2021

Après Zealandia, voici Icelandia, la suite avec Azorlandia ?

 

Icelandia geological society america

L’Icelandia s’étendrait sur 600.000 km2 (hypothèse basse, en rose foncé) à un million de km2 (hypothèse haute, en rose clair). Figure 2. Carte bathymétrique de l'océan Atlantique NE. Ligne magenta—limite de la croûte continentale ; magenta-Islande ; magenta + beige—Grande Islande ; GIR—Groenland-Islande Ridge ; IFR—Islande-Crête des Féroé ; Complexe de microplaques JMMC-Jan Mayen ; WTR—Wyville-Thompson
Crête; FR—Fugløy Ridge ; GBB—George Bligh Ban; LB—Ban Moche ; BBB—Bill Bailey's Ban; FB—Faroe Ban; RB-Romarin Ban.
Fond de carte : Google Earth. Crédit Geological Society of America 

 

Comme vous le savez certainement, ce blog participe activement à la recherche scientifique de part ses compilations de données, surtout sur l'archéologie ancienne. Depuis plusieurs années, la communauté scientifique mondiale a réussi a établir une certaine cohésion entre diverses disciplines, par la discussion et des études communes ou complémentaires, dans plusieurs domaines, dont ce qui nous intéresse ici, l'archéologie ancienne, l'Histoire ancienne, l'anthropologie et l'ethnologie s'alliant à la biochimie, la géologie, la paléoclimatique, etc. Des découvertes anciennes ont entraînées des discussions sur plus de 20 ans qui ont menées à la découverte du continent semi-englouti Zealandia, au large de l'Australie. Une découverte qui a remis en question des anciennes hypothèses quasiment admises et ont également entraîné des remises en question d'autres sujets, comme la notion de points chauds et de panaches mantelliques, surtout quant à leur réelle nature, comme par exemple :

https://www.wiley.com/en-gb/Plates+vs+Plumes%3A+A+Geological+Controversy-p-9781405161480

" Depuis l'avènement de l'hypothèse du panache du manteau en 1971, les scientifiques sont confrontés au problème que ses prédictions ne sont pas confirmées par l'observation. Depuis trente ans, la réaction habituelle a été d'adapter l'hypothèse de multiples façons. De ce fait, la multitude de variantes actuelles du panache constitue désormais une hypothèse infalsifiable.

Au début du 21e siècle, la demande est devenue implacable pour une théorie pouvant expliquer les anomalies de fusion d'une manière qui corresponde naturellement aux observations et qui soit prédictive. De là est née l'hypothèse de la Plaque, l'exact inverse de l'hypothèse Plume (Panache)L'hypothèse des plaques attribue les anomalies de fonte à des effets superficiels directement liés à la tectonique des plaques. Il rejette l'hypothèse selon laquelle le volcanisme de surface est entraîné par la convection dans le manteau profond.

La science de la Terre est actuellement au milieu du genre de débat de paradigme qui ne se produit que rarement dans n'importe quel domaine."

 

Veuillez noter tout de suite que l'accumulation de données récentes sur les Açores semble nous montrer une voie très identique à celle concernant l'Islande, et l'existence probable du micro-continent Icelandia, mais que seules bien sûr des études sérieuses peuvent ouvrir certaines portes au cours de ce long chemin, qui devrait nous réserver certaines surprises dans le futur :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/acores-des-morceaux-de-continent-englouti.html

 

Mais voyons ce qu'il en est de l'étude concernant l'Islande et l'annonce concernant la possible existence du continent ancien Icelandia, qui concerne bien sûr cette compilation de données sur ce sujet particulier, j'en profiterai pour comparer certaines choses au fur et à mesure avec la situation des Açores.

 

Icelandia geological society america2

L’Islande serait un morceau de Pangée de 45.000 km2, qui se serait étiré entre la Scandinavie et le GroenlandFigure 3. Caractéristiques structurelles et tectoniques du domaine de l'Atlantique nord-est sur une carte bathymétrique. CGFZ—Zone de fracture Charlie-Gibbs ; NAC—craton de l'Atlantique Nord; AR—la crête d'Aegir ; HB—Hatton Ban; EJMFZ—Zone de fracture est Jan Mayen ;
RR—Crête de Reykjanes ; FI—Îles Féroé; FSB—Bassin Féroé-Shetland ; JMMC—Complexe de microplaques Jan Mayen. rouge lignes-fronts de suture calédonienne ; lignes vertes : sutures et front sud de la suture Nagssugtoqidian ; lignes bleues—Front hercynien (d'après Foulger et al., 2020) ; lignes noires : failles majeures au sein de l'orogène calédonien.  Crédit Geological Society of America 

 

Cette nouvelle publication considère que l'Islande serait elle aussi la partie émergée d'un continent inconnu, l'Icelandia. D'une surface de 600.000 km2 à un million de km2, Icelandia s'étendrait du Groenland aux îles Féroé, englobant l’Islande et le rift océanique au nord-ouest de la Grande-Bretagne. Les auteurs sont Gillian R. Foulger du Department of Earth Sciences, Durham University, Science Laboratories et les français Laurent Gernigon du Norges Geologiske Undersøkelse (NGU)/Geological Survey of Norway et Laurent Geoffroy du Laboratory Geosciences Ocean, UMR 6538 CNRS, IUEM, Université de Bretagne Occidentale, France

https://doi.org/10.1130/2021.2553(04)

En voici le résumé : " Nous proposons un nouveau continent englouti sous l'océan Atlantique Nord que nous appelons Icelandia. Il peut comprendre des blocs de lithosphère continentale de pleine épaisseur ou des couches continentales étendues gonflées de magma qui forment une lithosphère hybride continentale-océanique. Il sous-tend la dorsale Groenland-Islande-Féroé et le complexe de microplaques Jan Mayen, couvrant une superficie d'environ 600 000 km ² . Il est contigu au plateau des Féroé et à des parties connues de la marge continentale riftée sous-marine au large de la Grande-Bretagne. Si ceux-ci sont inclus dans une «Grande Islande», la superficie totale est d'environ 1 000 000 km ² en taille. L'existence de l'Islande doit être testée. Les approches candidates incluent l'arpentage magnétotellurique en Islande ; profilage de réflexion ultralong et pénétrant entièrement la croûte le long de la crête Groenland-Islande-Féroé ; datation des zircons collectés en Islande ; forage profond; et réévaluation de la géologie de l'Islande. Certaines de ces méthodes pourraient être appliquées à d'autres continents engloutis candidats qui sont communs dans les océans."

 

Une hypothèse détaillée par les auteurs dans un chapitre du livre In the Footsteps of Warren B. Hamilton: New Ideas in Earth Science (« Dans les traces de Warren B. Hamilton : nouvelles idées en sciences de la Terre », non traduit en français), qui s'appuie comme pour Zealandia sur des arguments géologiques. L'existence de l'Islande a jusqu'ici été expliquée par la présence d'un rift sous-marin entre les plaques eurasiennes et nord-américaines, où le magma chaud remonte à la surface et se solidifie pour former une île. Mais les trois scientifiques de l'article ont noté une anomalie dans la croûte océanique de l'Islande : « Normalement, la croûte océanique est plus fine que la croûte continentale - généralement six à sept kilomètres d'épaisseurOr, la croûte sous l'Islande a 40 kilomètres d'épaisseur. » Les scientifiques expliquaient jusqu'ici cette anomalie par l’existence d'un « point chaud », où une grande quantité de magma en provenance du manteau remonte à la surface.

YH : Notons tout de suite que nous avons exactement la même configuration aux Açores, avec un large plateau anormalement très épais, et que l'explication les concernant étaient la même que pour l'Islande, avec la nuance que nous avons localement non pas un rift sous-marin entre deux plaques, mais possiblement entre trois plaques (avec la détection selon certaines études d'une micro-plaque locale), puisque les Açores se situent au niveau des plaques américaine, africaine et eurasiatique et une même explication concernant l'existence de plusieurs îles que pour l'Islande jusqu'à présent.

 

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Comet strike 730

Impacts cométaires au Dryas récent de plus en plus confirmés

Par Le 04/07/2021

Impacts cosmiques au Dryas Récent de plus en plus confirmés

 

Comet strike 730

Site archéologique en Arizona, États-Unis, avec une couche noire distinctive, indiquant des
 changements environnementaux substantiels commençant environ 10 800 avant JC, avec des débris d'impact à sa base
[Crédit : Comet Research Group]

 

L'une des premières publications scientifiques concernant de probables impacts cométaires ou d'astéroïdes au début du Dryas Récent a eu lieu en 2007, mais plusieurs autres études et confirmations ont eu lieu depuis, j'en ai déjà parlé (voir les liens en bas de cet article). Une dernière publication de fin juin 2021 enfonce en quelque sorte le clou un peu plus en recensant les publications et en étudiant les données géologiques de quatre continents, en particulier l'Amérique du Nord et le Groenland, où les plus gros fragments auraient frappé.

Cette dernière publication de fin juin publiée dans Earth-Science Reviews fera partie de la publication mensuelle de juillet 2021 de Science-Direct:

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0012825221001781

L'article publié par l'Université d'Édimbourg [24 juin 2021] nous donne un aperçu de la publication :

 

L'impact d'une comète pourrait avoir déclenché un changement de civilisation

 

Un amas de fragments de comètes qui auraient frappé la Terre il y a près de 13 000 ans pourrait avoir façonné les origines de la civilisation humaine, selon la recherche.

Peut-être l'impact cosmique le plus dévastateur depuis l'extinction des dinosaures, il semble coïncider avec des changements majeurs dans la façon dont les sociétés humaines se sont organisées, selon les chercheurs.

 

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Une carte des endroits où des pics de platine ont été trouvés dans les couches correspondantes au Dryas Récent, y compris à Wonderkrater en Afrique du Sud, site de la dernière étude. Université du Witwatersrand - Cliquer pour agrandir l'image

 

Leur analyse confirme les affirmations selon lesquelles un impact s'est produit avant le début de la période néolithique dans le soi-disant Croissant fertile de l'Asie du sud-ouest.

Pendant ce temps, les humains de la région - qui s'étendent sur des parties de pays modernes tels que l'Égypte, l'Irak et le Liban - sont passés d'un mode de vie de chasseur-cueilleur à un mode de vie centré sur l'agriculture et la création de colonies permanentes.

On pense que la frappe de la comète - connue sous le nom d'impact du Dryas plus jeune - a également anéanti de nombreuses grandes espèces animales et inauguré une mini-ère glaciaire qui a duré plus de 1 000 ans.

Depuis qu'elle a été proposée en 2007, la théorie de l'impact catastrophique de la comète a fait l'objet de débats houleux et de nombreuses recherches universitaires.

Maintenant, des chercheurs de l'Université d'Édimbourg ont examiné les preuves évaluant la probabilité qu'un impact ait eu lieu et comment l'événement a pu se dérouler.

 

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Teldor israel3 730

Des anomalies d'élévation de la mer détectées par des archéologues

Par Le 02/07/2021

Des anomalies d'élévation de la mer détectées par des archéologues

 

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Des plongeurs récupérant une ancre de pierre à Tel Dor. Crédit : Amir Yorman / Recanati Institute of Marine Studies, Université de Haïfa

 

Des archéologues déconcertés par l'élévation du niveau de la mer sur la côte israélienne à l'époque hellénistique

 

Cet article présente de nouvelles observations archéologiques et des recherches multidisciplinaires à Dor, en Israël, pour établir un niveau de la mer relatif plus fiable pour la côte du Carmel et le Levant méridional entre l'âge du bronze moyen et la période romaine (environ 3500-1800 ans BP). Notre dossier indique une période de faible niveau relatif de la mer, environ -2,5 m au-dessous de l'actuel, de l'âge du bronze moyen à la période hellénistique (environ 3500-2200 ans BP). Cela a été suivi d'une élévation rapide aux niveaux actuels, commençant dans la période hellénistique et se terminant pendant la période romaine (ca. 2200-1800 ans BP). Ces niveaux romains concordent avec d'autres indications relatives au niveau de la mer d'Israël et d'autres zones tectoniquement stables de la Méditerranée. Plusieurs modèles de reconstruction du niveau de la mer relatifs effectués dans la présente étude fournissent des prédictions différentes en raison de leurs paramètres et ne modélisent pas les changements observés à partir des données de terrain qui indiquent une origine non isostatique pour les changements. Le niveau de la mer relatif de l'âge du fer faible et stable à long terme peut être observé à Dor, où les structures portuaires de l'âge du fer restent à peu près à la même altitude entre ca. 3100-2700 ans BP. Un modèle similaire se produit à Atlit, le port de l'âge du fer au nord utilisé en continu depuis ca. 2900 ans BP jusqu'au début de la période romaine (environ 2200 ans BP). Un examen des sources historiques et archéologiques révèle le déclin et la disparition occasionnelle des sites hellénistiques le long de la côte d'Israël en ca. 2200 ans BP (2e siècle avant notre ère), comme dans le cas de Yavneh Yam, Ashdod Yam, Straton's Tower et tel Taninim. A Akko-Ptolémaïs, les grandes installations portuaires construites à l'époque hellénistique n'ont jamais été remplacées par un important port romain. Les conclusions de cette recherche sont donc pertinentes pour la communauté des chercheurs sur le niveau de la mer et pour les analyses historiques du littoral israélien et sud-levantin.

 

À Tel Dor il y a 3 800 ans, le niveau relatif de la mer était de 2,5 mètres plus bas qu'aujourd'hui. Soudain, il a commencé à augmenter rapidement à l'époque hellénistique. Personne ne sait pourquoi.

Pour être clair, Tel Dor est loin d'être la seule anomalie localisée au niveau de la mer Méditerranée. L'équipe pointe vers une découverte similaire et tout aussi inexplicable en France : des observations indirectes du niveau de la mer il y a 4 000 à 3 000 ans indiquent des niveaux locaux qui étaient de 1 à 2 mètres au-dessous des niveaux actuels. Pour faire court, la situation sur une partie des côtes françaises semble similaire au cas israélien. En se déplaçant vers la Corse, sur la côte nord de l'île, des indicateurs indiquent que le niveau relatif de la mer était de plus d'un mètre plus bas il y a environ 3 700 ans qu'aujourd'hui. À l'époque romaine, il avait quelque peu rebondi mais était encore à un demi-mètre en dessous du niveau actuel.

La mer n'est pas la chose stable que nous avons tendance à penser qu'elle est. On suppose généralement que le niveau mondial de la mer est stable depuis environ 7 000 ans, c'est-à-dire tout au long de l'existence de la civilisation humaine moderne. Nous supposons également que puisque les océans du monde sont interconnectés, lorsque le niveau de la mer s'élève, cela se produit partout.

Mais la mer est un farceur, et une étude plus approfondie révèle des anomalies locales dans son niveau relatif – dont certaines ne donnent aucune explication. Aujourd'hui, une équipe internationale de scientifiques dirigée par Assaf Yasur-Landau de la Leon H. Charney School of Marine Sciences de l'Université de Haïfa, rapporte dans PLOS One sur les indications d'une telle anomalie sur la côte méditerranéenne d'Israël : un glissement ascendant entre le Mid-Bronze De l'âge à l'âge du fer, puis une forte augmentation à l'époque hellénistique, apparemment d'environ 2,5 mètres (8 pieds) au total, jusqu'au niveau que nous connaissons aujourd'hui. C'est une anomalie.

 

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Le littoral de Tel Dor. Crédit : Yaniv Cohen / Autorité de la nature et des parcs

 

Au cours du dernier maximum glaciaire, il y a environ 26 000 ans, le niveau moyen mondial de la mer était d'environ 126 mètres plus bas qu'il ne l'est aujourd'hui, car les vastes calottes glaciaires retenaient l'eau. Alors que l'ère glaciaire diminuait et que les glaciers recouvrant l'hémisphère nord fondaient, le niveau mondial de la mer s'est élevé à ce que nous connaissons aujourd'hui.

Ne nous enlisons pas dans l'élévation du niveau de la mer liée au changement climatique. C'est une autre histoire. Jusqu'à présent, le niveau moyen mondial de la mer a augmenté de 8 ou 9 pouces (20 à 23 centimètres) depuis 1880, selon la National Oceanic and Atmospheric AdministrationLe fait est que, à moins de 8 à 9 pouces, le niveau de la mer est à peu près inchangé à l'échelle mondiale depuis l'aube de la civilisation moderne (5000 Avant JC).

" Mais localement, il y a 3 800 ans, le niveau de la mer le long de la côte nord d'Israël était d'environ 2,5 mètres plus bas qu'il ne l'est aujourd'hui ", disent Yasur-Landau et l'équipe. "  La découverte est déconcertante : ils ne peuvent pas l'expliquer ", admettent-ils.

" Le changement du niveau de la mer ne s'est pas produit du jour au lendemain ", ajoute Yasur-Landau. " Nous parlons de choses qui se sont produites assez lentement entre l'âge du bronze et l'âge du fer ", a-t-il déclaré à Haaretz.

Puis, durant la période hellénistique et le début de la période romaine, le niveau de la mer local s'est élevé rapidement, jusqu'à son niveau actuel (moins les 8 à 9 pouces du changement climatique depuis 1880). Ils ne peuvent pas l'expliquer non plus.

 

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Amazonie Bolivie: gestion intense des terres il y a 3500 ans

Par Le 15/06/2021

Amazonie Bolivie: gestion intensive des terres il y a 3500 ans

 

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Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont commandé une illustration à l'artiste Kathryn KillackeyL'illustration est une représentation du paysage précolombien il y a environ 3 500 ans, basée sur leur reconstruction, et détaille à quoi aurait ressemblé la région à l'époque.

 

Une nouvelle étude co-écrite par des chercheurs de l'Université de Floride centrale montre que les peuples précolombiens d'une région de l'Amazonie culturellement diversifiée mais peu documentée en Amérique du Sud ont considérablement modifié leur paysage des milliers d'années plus tôt qu'on ne le pensait.

Les résultats, publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, montrent des preuves de personnes utilisant le feu et améliorant leur paysage pour l'agriculture et la pêche il y a plus de 3 500 ans. Cela contredit la notion souvent répandue d'une Amazonie vierge à l'époque précolombienne avant l'arrivée des Européens à la fin des années 1400.

L'étude, qui a été menée avec des experts de l'Université britannique de Northumbria, fournit également des indices sur le passé des cultures diverses, mais pas bien documentées, qui vivent dans la région connue sous le nom de Llanos de Mojos, dans le nord-est de la Bolivie.

" Cette région possède l'une des plus grandes diversités linguistiques au monde, qui reflète des modes de vie et un patrimoine culturel distincts ", a déclaré le co-auteur de l'étude, John Walker, professeur agrégé au département d'anthropologie de l'UCF. " Nous savons quelque chose sur les 3 000 à 4 000 dernières années de, disons, l'Europe ou la Méditerranée, mais nous n'avons pas certaines des mêmes informations pour les gens d'ici. Cela en fait une histoire incroyable qui attend d'être écrite."

Une partie de la façon dont les chercheurs espèrent écrire ces histoires est de découvrir les pratiques économiques d'un passé lointain.

Le paysage plat et humide des Llanos de Mojos est aujourd'hui utilisé pour l'élevage de bétail, mais les archéologues ont noté pendant des années les preuves des vestiges de champs précolombiens et de barrages à poissons pour l'aquaculture. Ces vestiges indiquaient que la terre était autrefois utilisée à la place pour l'agriculture et la pêche. Les archéologues ne savaient tout simplement pas quand ni à quelle époque ces activités avaient commencé, jusqu'à maintenant.

Des recherches antérieures indiquaient une date d'environ 300 EC, soit il y a environ 1700 ans. Cependant, la nouvelle étude a combiné l'expertise de plusieurs disciplines, telles que l'anthropologie, la paléoethnobotanique et la paléoécologie, pour indiquer que la gestion intensive des terres a commencé beaucoup plus tôt, vers 1 500 avant notre ère, soit il y a environ 3 500 ans.

YH : ce qui signifie que cette ancienne culture était bien déjà présente sur les lieux auparavant, ce genre de planification organisée et intensive ne se faisant pas du jour ou lendemain. D'ailleurs, l'étude parle bien de 4110 Avant notre ère pour les premiers brulis locaux, et cite les études démontrant l'habitation humaine des îles forestières il y a 8 900 ans...

 

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Coquilles fossiles sends carottes

L'histoire de la Terre envoie un avertissement climatique

Par Le 01/06/2021

L'histoire de la Terre envoie un avertissement climatique

 

Coquilles fossiles sends carottes

 

Une équipe internationale de scientifiques, dirigée par l'Université de St Andrews, a collecté des données couvrant les 66 derniers millions d'années pour fournir de nouvelles informations sur les types de climats auxquels nous pouvons nous attendre si les niveaux de CO 2 continuent d'augmenter au rythme actuel. L'augmentation projetée entraînerait des niveaux préhistoriques de chaleur qui n'ont jamais été ressentis par les humains. En fait, cette étude souligne qu'une action urgente est nécessaire pour éviter les niveaux préhistoriques de changement climatique.

L'étude, publiée dans la  Annual Review of Earth and Planetary Sciences (lundi 31 mai 2021), fournit l'histoire la plus complète à ce jour de l'évolution du CO 2 au cours des 66 derniers millions d'années, le temps écoulé depuis que les dinosaures ont parcouru la planète pour la dernière fois. Les données collectées montrent plus clairement que jamais le lien entre CO 2 et climat.

En collaboration avec des collègues de la Texas A&M University, de l'Université de Southampton et de l'Université suisse ETH Zürich, l'équipe internationale a rassemblé des données collectées au cours des 15 dernières années à l'aide de techniques de laboratoire de haute technologie.

Des échantillons ont été prélevés sur des carottes de boue des fonds marins, où des fossiles microscopiques et des molécules anciennes s'accumulent, préservant une histoire de ce à quoi ressemblaient le CO 2 et le climat à l'époque. En tirant ces anciens atomes au moyen d'instruments super sensibles, les scientifiques peuvent détecter les empreintes chimiques des changements passés du CO 2, qui peuvent être comparés aux changements actuels. Par exemple, l'étude explique, grâce à la combustion de combustibles fossiles et à la déforestation, comment les humains ont maintenant ramené le CO 2 à des niveaux jamais vus depuis environ trois millions d'années.


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Antilope spring utah 1968

Les empreintes préhistoriques impossibles

Par Le 20/05/2021

Les empreintes préhistoriques impossibles

 

Antilope spring utah 1968

Empreinte de pied, chaussé d'une sandale, au talon incrusté d'un trilobite

 

 

Pour rappel, cet article n'est qu'une compilations de données et ne prend pas partie, n'a pas un but scientifique en soit, date de 2014 à 100%, alors que le site s'appelait "Sciences-Fictions-Histoires" (jusqu'à mi 2017) et que les images comportent souvent pour ces dates l'adresse de l'ancien nom de domaine qui n'appartient pas à l'auteur. Le but de ce site est en grande partie une collecte de diverses données concernant certains thèmes, de simples idées, hypothèses, scientifiques ou non, pour mémorisation (car beaucoup de données disparaissent sur internet chaque année), la science n'étant pas figée, et il y a de multiples exemples d'anciennes découvertes mal interprétées, voir dédaignées et combattues avant leur acceptation (par exemples la découverte de l'ornithorynque longtemps jugé "impossible" par la majorité des scientifiques de l'époque, ou encore l'impossibilité de l'existence  d'un continent englouti (théorie de la tectonique majoritaire longtemps), alors que la science a maintenant admis plusieurs anomalies et exceptions à cette "règle", avec la découverte de Zealandia à l'est de l'Australie et probablement les découvertes de nouvelles contraintes scientifiques concernant les natures diverses des points chauds tectoniques continentaux ou de dorsales... Et comme tout le monde peut le voir, la science n'a pas toujours raison, se trompe même assez souvent, la sauvegarde de certaines suppositions passées ou nouvelles peuvent amener à de nouvelles réflexions et aider à envisager d'autres possibilités, hypothèses. Il ne s'agit donc que de compilations de données, souvent traduites de divers auteurs, scientifiques ou non. L'auteur de cette compilation de données intervient rarement dans ces diverses données (parfois contradictoires) mais peu éventuellement donner son opinion, qui n'en est qu'une, et n'a pas le but d'influencer d'une quelconque façon les lecteurs. Il s'agit avant tout donc de collectes de données et aussi de liberté d'expression, le lecteur étant à même de juger par lui-même ces données et de s'en servir ou pas. Beaucoup des données concernant cet article sont anciennes et, bien qu'il existe toujours un grand nombre de sources et d'écrits les concernant, on constate aussi un grand nombre de disparition (y compris par vandalisme et destructions volontaires) de ces artefacts et l'impossibilité d'études modernes les concernant en grande partie de nos jours. Pas d'autres possibilités donc que de relativiser et de laisser le dossier ouvert en attendant d'éventuelles découvertes semblables ou pouvant servir de comparaison et réflexions.

C'est amusant et étrange en soi : plus on s'intéresse aux découvertes et énigmes scientifiques, plus on trouve des réalités et éléments qui dérangent et contredisent la science officielle. C'est un peu comme si nos conceptions scientifiques faisaient qu'on élimine 50% de données, juste parce qu'elles n'entrent pas "dans le moule". Si on compare avec la "bourde" (mais qui arrange bien certains financiers !) de la SNCF qui a commandé des rames trop larges par rapport à ses quais de trains, on dirait que la SNCF a choisi de conserver ses rames entières et de raboter ses quais, alors que la science choisi de raboter ses rames (découvertes) et de conserver ses quais (science) intacts...

Ce site a déjà à de nombreuses reprises parlé des nombreuses preuves mettant en doute certaines datations ou données historiques, en voici d'autres, avec un nombre assez conséquent d'empreintes provenant du fond des âges et ne correspondant pas aux données recensées (et de par ailleurs trouvées et prouvées ailleurs également, sans contradiction obligatoirement avec les autres données).

Voici une compilation des données connues actuelles (tout au moins celles que j'ai trouvé, merci d'intervenir éventuellement pour ajouter des données) :

" Parmi ces traces et ces squelettes incroyables, certaines découvertes ne peuvent être réfutées. Nous ne pouvons les expliquer faute de les comprendre. Doit-on pour autant les ignorer ?

Ces anomalies sont trop nombreuses pour être traitées en un seul dossier. Je vous propose donc de quitter toutes vos certitudes et de partir dans ce voyage de l’impossible. Les découvertes sont classées par ordre chronologique. Cette liste est loin d’être exhaustive.

 

1817 : des empreintes de 270 millions d’années

C’est sur une plaque de calcaire, de la rive ouest du Mississippi à Saint Louis, que George Rappe trouva d’étranges empreintes. Elles mesuraient 266 millimètres de long, 101 millimètres de large, avec un écart de 15,5 centimètres entre les talons et de 34 centimètres entre les pointes.

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Croquis d'empreintes publié par H.R.Schoolcraft en 1822

 

Elles furent étudiées par l’ethnologue Henry R. Schoolcraft qui fit le rapport suivant en 1822 :

« Les orteils étaient très écartés et la plante du pied affaissée comme on le voit chez les gens habitués à faire de longues marches sans chaussure. Les empreintes sont d’une grande précision. Elles montrent les détails de la musculature et les renflements du talon et des orteils. Tous les indices conduisent à la conclusion que ces empreintes datent de l’époque où le sol était assez meuble pour les conserver par pression et, qu’elles sont authentiques. »

D’après la datation, ce calcaire a dû se durcir il y a environ 270 millions d’années.

(Source: The American Journal of Science and Arts, 1822)

1880 : des empreintes au Carbonifère

Dans les monts de Cumberland (Kentucky), une piste de chariots a mis à jour une couche de grès du carbonifère. Cette strate, vieille de 300 millions d’années, révéla une série d’empreintes : des empreintes d’ours, des empreintes d’un animal proche d’un grand cheval et des pieds humains. Les orteils étaient très nettement marqués.

 

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Ces traces ont été étudiées par le Pr J.F Brown, de Berea Collège.

Pendant l'été 1882, des détenus de la prison de Carson city (Nevada) en travaillant dans une carrière, mirent à jour une couche de grès dans laquelle, parmi les traces d'animaux fossiles comme les mammouths, se trouvaient six séries d'empreintes d'hominidés géants. Un rapport fut envoyé á l'Académie des Sciences de Californie le 27 août 1882. Certaines de ces empreintes (de 50 centimètres) montraient que ces hominidés portaient même des sandales.

1884 : empreintes d’au moins 200.000ans au Nicaragua

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Intrusions extraterrestres : découverte des théories de Nigel Kerner

Par Le 05/05/2021

Intrusions extraterrestres : découverte des théories de Nigel Kerner

 

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Les messies biomécaniques de Nigel Kerner

Nigel Kerner est sans doute l’un des auteurs et chercheurs les plus originaux sur le phénomène d’intrusion extraterrestre. Il possède une perspective unique et pénétrante sur le programme d’interception de l’humanité par les extraterrestres Gris qui se fonde sur une compréhension logique de nos bases existentielles respectives. Les Gris et nous. Nous et eux. Eux contre nous. Kerner a suggéré que la meilleure manière d’appréhender leurs comportements prédateurs uniques et bizarres est d’être capable de définir avec précision ce que nous sommes, ce qu’ils sont, comment ils sont « nés » et surtout où ils veulent en venir. Après avoir exploré ces questions, il examine avec un regard neuf et inquisiteur les témoignages d’intrusions extraterrestres collectés aux 4 coins du monde à la lumière des derniers développements scientifiques, particulièrement, la génétique et la physique quantique.

Kerner est, notons-le, le premier auteur à notre connaissance à avoir établi une connexion claire entre les Archontes des évangiles apocryphes de Nag Hammadi et les extraterrestres Gris. Il a établi cette relation dès 1997 dans son premier livre, « The Song of the Greys ». Et aujourd’hui, nombreux sont les auteurs qui font également ce lien pour étayer leurs propres théories.

Nous sommes à l’aube d’un drame aux proportions cosmiques dont les conséquences sont dramatiquement limpides et simples : nos sociétés modernes ont désespérément besoin d’une version modernisée d’un messie qui sera capable d’établir un pont entre la science, la technologie et l’intuition d’une réalité métaphysique sous jacente. Mais pour certains, cette fameuse intuition n’est rien d’autre qu’un renouvellement des vieilles superstitions. La sacralisation de tout ce qui semble nous dépasser est un réflexe qui est vieux comme le monde.

Nombreux sont les whistleblowers militaires et auteurs spécialisés dans la conspiration qui tentent d’interpréter le phénomène de l’intrusion des Gris et des extraterrestres en général comme des vecteurs messianiques qui offriraient enfin à l’humanité un rapport logique entre science et surnaturel. Et ce phénomène ne cesse d’inquiéter Nigel Kerner pour une raison capitale : les extraterrestres Gris sont avant tout des machines, des drones exploratoires dénués de conscience et d’empathie. Ce ne sont que des messies mécaniques, des robots biologiques programmés dans le seul et unique but de perpétuer leur espèce à n’importe quel prix, serait-ce au prix de l’humanité toute entière. Ils doivent lutter pied à pied contre les forces entropiques qui caractérisent cet univers de matière et empêcher que leurs lignées génétiques ne se dégradent, clonage après clonage. Ils ne possèdent pas d’âme et recherchent donc dans notre « âme » qui nous relie à la source créatrice de toute chose, cette qualité d’éternité qu’ils sont incapables de saisir et de comprendre puisque ce sont des machines. Leur quête est désespérée et donc éminemment dangereuse.

Dans cette seconde interview exclusive qu’il nous offre, Kerner approfondit toutes ces questions fondamentales et nous offre une perspective fascinante sur ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir.

L’interview

Karma one : Depuis la publication de votre livre en 1997, il y a plus de 11 ans, avez-vous rassemblé certains éléments supplémentaires démontrant que les Gris sont des drones prédateurs en pleine phase dégénérative ? Ou bien, au contraire, ne seraient-ils pas si négatifs que cela ? Avez-vous également noté l’existence d’autres entités extraterrestres prédatrices qui pourraient représenter un risque de manipulation pour notre conscience et notre culture (comme par exemple, les forces américaines qui ont représenté un risque pour les tribus natives de Nouvelle-Guinée pendant la seconde guerre mondiale ou encore l’inquisition espagnole à l’égard des amérindiens) ? Existe-t-il des indices suggérant que des espèces extraterrestres, autres que les Gris, pourraient se révéler positives pour le développement de la « conscience galactique » des êtres humains ?

Nigel Kerner : A mon sens, depuis que le livre « The Song of the Greys » a été publié, rien n’a vraiment changé dans la nature du phénomène d’enlèvements extraterrestres. Les Gris sont toujours les créatures qui sont les plus fréquemment observées par les abductés. Budd Hopkins que je considère comme un exemple d’enquêteur sincère et objectif a constamment maintenu un regard aussi précis que possible sur les abductions, constatant lui aussi que tous les cas sur lesquels il s’était penché impliquaient des Gris. Parfois, certains témoins ont rencontré des créatures humanoïdes extraterrestres de plus grande taille connue sous l’appellation de « type nordique ». Mais les Gris se sont montrés dans chacun des cas.

Nous parlons en réalité d’une affaire dont l’ampleur manifeste est confirmée par des dizaines de milliers de personnes de par le monde. Les conséquences que ces événements peuvent avoir non seulement sur les victimes mais aussi sur l’humanité dans son ensemble doivent êtres prises très au sérieux. Le fait que des extraterrestres de forme humanoïde de type nordique et plus rarement encore, des entités distinctes de type reptilien semblent accompagner les Gris implique qu’il existe une sorte d’accord entre ces différentes espèces extraterrestres, ce qui constitue un fait très intéressant à prendre en considération. Cependant, les récits plus rares, moins cohérents et donc épars à propos d’autres espèces de visiteurs extraterrestres n’ont pas le même impact ni la même signification que les rapports qui dénoncent de façon cohérente des événements répétés impliquant les Gris, donc toujours les mêmes types d’extraterrestres. La puissance de ce sujet des enlèvements par des extraterrestres Gris provient justement de la cohérence des témoignages. Pour cette raison, nous ne pouvons pas être aussi certains de l’authenticité des récits plus isolés relatifs à ces autres espèces.

Je n’ai aucun doute à propos de la nature négative et prédatrice du phénomène d’enlèvement extraterrestre. J’ai été très clair à ce sujet dans mon livre « The Song of the Greys » et je souligne cet aspect avec vigueur dans le nouveau livre à venir.

En 2003, Richard McNally, un professeur de psychologie de l’université d’Harvard a hypnotisé six femmes et cinq hommes qui ont affirmé avoir été victimes d’enlèvements extraterrestres. Sous hypnose, sept de ces dix témoins ont rapporté avoir fait l’objet d’une extraction de sperme ou d’ovaires en vue d’opérations d’hybridation. Ces personnes ont également fait état de rapports sexuels directs avec des extraterrestres. Leurs témoignages ont été retranscrits puis reformulés sur bande audio d’une voix neutre par les chercheurs. Les enlevés ont ensuite écouté ces cassettes et leurs réponses émotionnelles ont été enregistrées en surveillant leur rythme cardiaque ainsi que la sueur qui se dégageait de la paume de leurs mains. Le même type de procédure a été employé sur 8 personnes qui avaient fait l’objet d’expériences traumatisantes sans aucun rapport avec les enlèvements extraterrestres. On a pu observer que les réactions des enlevés « étaient d’une ampleur similaire, si pas plus importante que celles des personnes qui ne pouvaient plus se libérer de souvenirs d’abus sexuels, de violences au combat ou d’autres événements traumatisants ». Mc Nally affirma également la chose suivante : « Les gens qui croient sincèrement avoir été enlevés par des extraterrestres montrent des schémas de réponses émotionnelles et psychologiques liés à ces souvenirs qui, de façon surprenante, sont identiques aux réponses qui ont été enregistrées sur des gens concrètement traumatisés dans des situations de guerre ou dans des événements du même genre ». http://www.news.harvard.edu/gazette/2003/02.20/01-alien.htm

McNally ne croit pas en l’authenticité réelle et physique du phénomène d’enlèvement extraterrestre car il estime que ce type d’événement est trompeur par nature. Cependant, son opinion à cet égard n’est pas d’une importance fondamentale car les résultats de ses expériences servent en réalité à illustrer l’effet traumatique concret et objectivable des enlèvements extraterrestres aux yeux de ceux qui n’étaient pas convaincus de la réalité tangible du phénomène. Il est incontestable que toutes les procédures développées par les extraterrestres impliquent un élément coercitif dès le moment où démarre l’enlèvement. Les procédures médicales inquisitrices qui sont le plus souvent extrêmement douloureuses sont menées alors que la victime se trouve plongée dans un état de paralysie total qui est également observé à l’occasion des expériences de nature sexuelle qui sont perpétrées sur les enlevés. Si on perçoit le phénomène d’enlèvements extraterrestres dénoncés par des témoins de première main en termes de respect de la vie sous l’angle philosophique des traités généraux d’éthique conçus par l’espèce humaine, je suis alors entièrement convaincu que le phénomène extraterrestre n’est rien d’autre qu’un phénomène négatif et prédateur. Affirmer que les Gris sont délibérément cruels ou sadiques à notre égard impliquerait qu’ils soient alors capables de développer une sorte de codex moral ou éthique. S’il s’agit effectivement de machines biomécaniques programmées, ce que je suis enclin à croire, ces créatures se révèlent incapables de développer le moindre sens psycho émotionnel, la moindre empathie. Et cela semble bien être le cas si l’on tient compte de la majorité des récits des témoins. Je crois que le professeur Jacobs et moi-même sommes les auteurs les plus constants et les plus cohérents à cet égard puisque nous avons maintenu ces prémisses tout au long de nos recherches. J’ai vraiment cherché le plus loin et le plus objectivement du monde une raison qui me ferait changer d’avis et je dois bien avouer que je ne vois pas pourquoi mon opinion changerait si je veux rester rationnel.

Le comportement des Nordiques, des Reptiliens et des Gris suggère un manque total de conscience telle que nous sommes capable de la concevoir. Ils n’auraient en réalité fait que suivre simplement des sortes d’instructions qui leur ont été programmées, des instructions qui sont contenues dans un programme autonome qui a été conçu pour préserver à n’importe quel prix leurs intérêts ainsi que les intérêts de ceux qui les ont créés dans cet univers. Selon des récits d’enlevés, les humanoïdes extraterrestres de plus grande taille semblent surveiller et diriger ce que font les Gris de plus petite taille. Ils semblent donc surveiller leur comportement prédateur. Les êtres blonds aux yeux bleus qui sont souvent aperçus en compagnie des Gris sont du même type que les entités qui se sont fait connaître auprès des Nazis et sur lesquels Hitler aurait fondé sa vision pour dessiner « l’homme nouveau du futur » et donc, l’idéal SS. Selon certaines informations, un extraterrestre blond a été « exhibé » à plusieurs membres de la haute hiérarchie nazie incluant Heydrich et Himmler (ndlr : les deux chefs de la SS) qui s’étaient rassemblés en 1936 dans les grottes d’Externsteine. Je crois que c’est lors de cette rencontre que la soi disant « solution finale » de la question juive a été implantée dans l’esprit de ces Nazis allemands qui étaient eux-mêmes des parodies de vermine humaine. Il y avait, je crois, une raison à l’aspect sensationnaliste qui les aurait motivé à mener cette campagne d’extermination mais je pourrai en dire plus à ce sujet dans le second et le troisième livre de la trilogie sur laquelle je travaille.

Un autre aspect du phénomène extraterrestre gris que j’ai pu découvrir et tenter de comprendre dans mon nouveau livre se réfère à un certain type d’expérience de mort imminente ou NDE et qui ressemble étrangement à un enlèvement extraterrestre. Ceux qui ont vécu ce type d’expériences sont troublés parce qu’ils n’ont pas pu vivre les si belles expériences extatiques qui semblent caractériser les NDE. Ils se demandent pourquoi l’univers dans lequel ils se retrouvent est si métallique et solide alors qu’ils espéraient rencontrer ce monde étherique et éphémère auquel ils s’attendent. En étudiant ces expériences et en les examinant à la lumière de mes autres recherches, j’en suis arrivé à la conclusion que les Gris attendent en réalité l’arrivée de certains sujets expérimentaux humains au moment de leur mort physique. Je crois que les Gris sont capables de capturer l’âme de certains individus au moment où le champ énergétique de l’âme quitte le corps matériel à l’état de cadavre et entame son entrée dans l’univers inter-atomique, c’est-à-dire l’espace qui se trouve entre les atomes (qui correspond aux tunnels aperçus lors des expériences de mort imminente). A l’extrême limite du champ d’existence des atomes, ils sont en attente, prêts à faire usage de leur technologie qui est capable de magnifier les forces pour capturer les champs électro-spatiaux morphogénétiques individuels -à savoir des âmes- afin de les empêcher ensuite d’entrer dans le stade d’existence ultérieur qui se trouve au-delà de la matière physique, soit au-delà de l’univers des atomes.

Karma One : Ces dernières années, un nombre croissant d’auteurs et de témoins privilégiés militaires se sont manifestés avec des points de vue très contradictoires à propos du phénomène d’intrusion extraterrestre. Certains perçoivent ces entités comme dangereuses et prédatrices. D’autres les voient comme « neutres, professionnelles » (cfr Dean) et dénuées de compassion et d’émotions dans le sens où nous le percevons. Ils affirment que les extraterrestres nous considèrent comme une espèce parmi d’autres et agissent comme le feraient les propriétaires d’une réserve animalière en Afrique, ils nous surveillent et veillent à ce que les « animaux » ne soient pas trop nombreux et ne détruisent pas la réserve, c’est-à-dire la Terre.

D’autres encore, considèrent les extraterrestres, même les Gris, comme bénéfiques et même messianiques. De manière globale, ils les voient comme des êtres profondément bienveillants même si une petite minorité peut se comporter de manière diabolique. Cette partie est essentiellement représentée par le Dr. Steven Greer qui semble avoir développé un point de vue métaphysique à propos de l’intrusion extraterrestre. Greer semble penser que les extraterrestres sont bien plus avancés spirituellement et sont des « entités supérieures, interdimensionnelles et messianiques qui se révèleront à l’homme avec une message libérateur et qui nous sauveront même d’une possible apocalypse ». Que pensez-vous de ces mouvements et de ces différents points de vue ?

Nigel Kerner : Il est aisé et tentant pour beaucoup de percevoir une manifestation étrangère et extra-terrestre à cette planète comme une nouvelle force messianique qui se présente à eux tel un grand et merveilleux bienfait qui bénéficiera à tous. Mais je crois que cette vision est d’une folie extrême et totale.
La science perçoit en gros les religions conventionnelles comme un piètre héritage de l’époque médiévale, indispensable à notre confort. Elles incarnent la vision conventionnelle d’un principe divin, une sorte de secours, d’assistance spirituelle assez archaïque que nous nous serions inventés. Les religions traditionnelles ne seraient finalement rien d’autre qu’un simple vœu pieux qui renforce l’espoir, la morale et d’autres platitudes éthiques. Elles ne visent en outre que le contrôle social des masses populaires. Tout cela ne peut se comprendre qu’à la lumière de ce que les prêtres, le pouvoir et les auteurs de toutes les invectives religieuses ont réellement fait au cours des siècles. Ils ont menti, détourné, mal interprété et manipulé toute la ressource spirituelle qui se trouve autour de l’idée du divin depuis des millénaires et ils l’ont fait le plus souvent de façon délibérée. Ils ont conçu l’idée de « Dieu » autour de principes anthropocentriques qui ne sont que la glorification de l’idée d’un père de famille ou d’un seigneur régnant sur son domaine et sur ses serfs dans le seul but de s’auto-congratuler ou encore donner plus d’ampleur et d’emprise à leur propre autorité et leurs manières de vivre.

En ce qui me concerne, je n’étais pas prêt à accepter qu’il existait une domination spirituelle et extrasensorielle sur la matière et sur les diverses ressources présentes dans un univers matériel jusqu’à ce que je sois confronté à la réalité du phénomène ufologique. En constatant ce fait, j’ai commencé à comprendre la logique et la raison qui se trouvent derrière cet adage de Shakespeare : « il y a bien plus de choses sur la terre et dans les cieux auxquelles la philosophie n’a jamais osé rêver ». Cette phrase révèle une vérité indépassable. J’ai commencé à percevoir ce que les enseignants fondateurs de nos grands courants religieux avaient saisi, à savoir qu’il existe tout un monde qui se trouve au-delà des forces apparentes qui s’expriment dans l’univers de matière et donc au-delà des atomes. C’est un monde qui se révèle aussi réel et tangible que n’importe quel autre. Tout le contexte de cette constatation devient si clair pour moi qu’il peut même se définir de manière réaliste et terre à terre.

Ceux qui croient en un univers qui se base sur la pure matière, qui croient en tous ses produits dérivés et qui ont ainsi fondé toutes leurs échelles de valeurs et de perception des significations ultimes sont en réalité en grand danger de perdre toutes les références qu’ils ont d’eux-mêmes en les remplaçant par une référence matérialiste non vivante, en quelque sorte mécanique ou robotique, donc une référence morte. Vous ne pouvez comprendre et connaître une chose que si elle est prend sa référence au sein du « moi ». Sans cette référence liée à votre propre dimension vivante, vous êtes dans le nihilisme de Wittgenstein et de Nietzsche et par conséquent dans la démence indescriptible de l’esprit d’une machine, au cœur d’un esprit mécanique dénué d’âme. Vous êtes en fait un Gris. Il n’y a rien de plus terrifiant que cela et vous êtes incapable d’en faire l’expérience par vous-mêmes.

Dans son excellent article qui discute des implications éthiques du phénomène de l’enlèvement extraterrestre (http://www.ctlsoftware.co.uk/abductions.htm), Budd Hopkins souligne le fait que les extraterrestres ne semblent en aucune manière intervenir pour empêcher l’homme de faire l’expérience de la souffrance en ce bas monde. Hopkins suggère que Dieu semble également atteint par cette même indifférence. Cependant, selon moi, il y a une profonde et cruciale différence entre ces deux sources potentielles d’assistance à l’humanité.

Comme je l’ai dit, les extraterrestres ont eu la main bien plus qu’heureuse en intervenant dans nos affaires pour enlever et contrôler par la force des cibles humaines. Il semble donc que l’interventionnisme ne leur pose aucun problème lorsqu’ils ont envie d’être interventionnistes. Cependant, en ce qui concerne cet état central de perfection et de liberté infinie qui correspond à la définition du divin, le scénario devient totalement différent.

Pour ceux qui ont pu lire mon premier livre, je crois que notre existence qui se développe dans un univers physique imparfait n’est pas le résultat d’un Dieu créateur qui nous aurait placé délibérément dans un état d’imperfection (et qui pourrait alors assister au spectacle) pour en tirer du plaisir. Il s’agit plutôt de l’expression de la liberté parfaite qui s’est impliquée dans un état de perfection que je nomme « expression divine », dans le but de savoir et d’expérimenter toutes les choses, en ce compris la liberté de savoir ce que c’est de ne plus être parfaitement libre et donc ce que c’est d’être imparfait. C’est cela la liberté totale et parfaite, une chose, son contraire et tous les champs du possible. Nous sommes donc le produit de nos propres choix libres. Par conséquent, ce n’est pas tant que Dieu n’interviendra pas mais plutôt simplement le fait que l’expression de la Divinité ne peut intervenir par essence et ce, afin que tous les champs du possible s’expriment. La « lumière » infinie issue de la manifestation de la divinité ne peut s’exprimer dans l’univers que dans la mesure où nous le permettons puisque nous en sommes les relais, les vecteurs et donc, nous devons pour cela ouvrir en quelque sorte grandes les fenêtres de nos âmes. Notre volonté de faire cela est suprême, plus forte que tout. Une fois que nous agissons, nous incarnons d’une certaine manière cette lumière et agissons comme un agent de l’expression divine. Mais l’état d’expression divine en elle-même est un état d’implication qui, par définition, ne peut intervenir d’elle-même. Elle a besoin d’un agent.

Le Christ, Bouddha, Mohammed et tous les grands enseignants étaient des incarnations physiques de la lumière de l’état de divinité de telle manière que ces êtres furent capables de faire le choix d’aider leurs congénères, un choix qui leur était propre. Les Gris (en tant qu’expression mécanique), comme j’en ai déjà parlé, ont montré qu’ils étaient capables d’intervenir et qu’ils intervenaient en réalité que de manière négative et coercitive. De ce fait, la question que pose Hopkins s’adresse bien aux Gris : pourquoi n’interviennent-ils pas pour empêcher l’être humain de souffrir ? Pourquoi est-ce que, justement, leurs interventions génèrent-elles de la souffrance et de la douleur plutôt que de la soulager ?

Comme je l’ai déjà mentionné au préalable, il est totalement évident que les entités extraterrestres qui ont été aperçues dans ces témoignages n’ont éprouvé absolument aucun égard pour la détresse ou la douleur humaine. Cependant, les enlevés n’ont pas non plus parlé que leur ravisseur aurait fait montre de cruauté ou de plaisir sadique. A la place, les extraterrestres ont plutôt l’air de ne rien comprendre à la douleur qu’ils infligent à leurs victimes, ce qui représente à tout le moins un sérieux problème. Si ce sont bien des créatures robotiques comme je le crois, ce manque d’empathie prend tout son sens parce qu’il est impossible de programmer de la compassion et de la sympathie dans une machine. Ces « qualités » que sont l’empathie et la compassion sont les marques de fabrique de l’être connecté au « Godverse », c’est-à-dire à l’univers du Divin. L’être vivant naturel. S’ils sont nos messies et rédempteurs du futur, on peut alors se poser la question : vers quelle terre promise nous mènent ces entités ?

Karma One : Pensez-vous qu’il existe un risque de voir se développer une nouvelle religion dans le cadre du phénomène d’intrusion extraterrestre et qui se baserait sur un message apocalyptique de type biblique ou bien croyez-vous que ce risque est négligeable ? Dans ces temps de crises nombreuses (financière, climatique, matières premières et énergies, religions etc…), compte tenu de l’importance croissante de messages apocalyptiques et bibliques (2012, la venue de Nibiru, scénario de fin des temps), selon vous, les extraterrestres vont-ils vouloir jouer un rôle prépondérant dans ces scénarii ?

Nigel Kerner : Les religions semblent se former de manière spontanée à chaque fois que les êtres humains en expriment le besoin. L’apparente insécurité qui est la marque de fabrique particulière de notre vie quotidienne constitue l’ingrédient idéal pour obtenir de grands effets à partir de petites causes. On va alors tout faire pour concevoir une philosophie qui va nier les effets du deuxième principe de la thermodynamique et qui a pour conséquence la dégradation de notre corps à chaque seconde de notre vie qui passe. (NDLR : L’irréversibilité des phénomènes physiques induisent les effets de l’entropie d’un système. Un système obéit à la loi d’entropie dans la mesure où petit à petit s’instaure dans tout système physique de moins en moins d’ordre, de plus en plus de chaos mais également, de moins en moins d’énergie ou encore une énergie qui est de plus en plus gaspillée –la loi des retours diminués- jusqu’à aboutir à l’entropie maximale ; à savoir la mort. Dans un système physique clos, la seconde loi veut que l’entropie est constante ou augmente de manière irréversible et ne peut en aucun cas diminuer. L’entropie d’un système isolé ne peut pas diminuer, elle augmente ou elle reste constante si la transformation est réversible. Pour être plus clair, la mort physique est un système entropique irréversible. De même, lorsqu’un verre tombe à terre, il ne peut se reconstituer). Nous sommes sans cesse en quête d’une certitude qui nous permettra de mettre un terme à cette insécurité. Nous devons faire face sans cesse à cette insécurité qui provient de cette terrible et puissante force qui nous pourrit de l’intérieur. Nous avons besoin de savoir qu’il existe bel et bien quelque chose qui peut contrecarrer cette force entropique qui nous précipite vers le chaos et vers une lente détérioration. Quelque chose qui résiste à ce processus incontournable. Quelque chose qui peut changer la mort en vie, la perte en profit.

En considérant les choses dans leur ensemble, il y a en nous, en tant qu’être humain, une ancienne mémoire qui a encodé au plus profond de notre être les souvenirs d’une réalité, d’un temps, d’un endroit ou d’une situation où tout était possible et se présentait sous une forme merveilleuse et immédiatement disponible. La perte de cette réalité nous pousse à conserver intact dans notre mémoire l’espoir de notre transformation. Nous recherchons tous les signes qui permettent au souvenir que nous avons de cet espoir de demeurer vivant et nous construisons sur base de ces signes, une philosophie, un procédé ou un système de croyance qui pourraient transformer le désespoir en espoir. Ces signes, ces anomalies acquièrent leur forme la plus puissante lorsque quelque chose va à l’encontre du connu, des lieux communs et du système (NDLR : soit le phénomène des anomalies, des manifestations surnaturelles). Par exemple, on a créé de toutes pièces un Bouddha avec ce jeune garçon qui a été découvert en train de méditer pendant plusieurs semaines selon certains, pendant plusieurs mois selon d’autres, sous un arbre dans le Nord de l’Inde. Il méditait sans s’arrêter pour manger, boire ou faire ses besoins. On en a fait une sorte d’icône qui symbolisait les attentes les plus extrêmes parce que nous avons tous besoin et envie que toutes les choses soient merveilleusement belles, bonnes et idéales.

Les créatures mystérieuses ainsi que les vaisseaux spatiaux qui définissent le phénomène OVNI constitueront le candidat idéal pour une déification dans un monde qui a perdu toutes ses illusions avec les religions spiritualisées. L’Occident et ses populations euro-caucasiennes se sont sécularisés sur la base d’un système purement matérialiste fondé sur le monde de la science. De ce fait, l’Occident recherchera une réalité finale fondée en fin de compte sur l’atome et la matière. Ils vont déifier les Gris et les définiront comme étant de nouveaux « Messires » (NDLR : Cela se vérifie par exemple dans une conception très récente du Vatican selon laquelle la vie extraterrestre intelligente doit exister et nous est sans doute supérieure parce que cette vie a été conçue par essence en dehors du péché alors que les Ecritures nous apprennent que l’homme a été conçu, entaché par le péché originel !). Il s’agira d’une variante de messies non spirituels cette fois, qui nous amèneront de bonnes choses si et seulement si nous les comprenons et si nous leur donnons une chance de les comprendre. Ils inventeront toutes sortes de choses et d’événements et les traduiront dans des termes qui incarneront la vérité authentique, une vérité qui dépassera bien entendu ce que l’être humain est capable de comprendre.

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Dans mon nouveau livre (ndlr : à paraître en janvier 2010 chez l’éditeur Inner Traditions/Bear & Company), j’ai tenté d’analyser tous les indicateurs que l’on peut retrouver dans divers systèmes de croyance, qu’ils soient séculiers ou spirituels, et j’en suis arrivé à la conclusion simple, logique et incontournable que rien n’est plus éloigné de la vérité. Le phénomène Ovni est la plus grande menace à laquelle doit faire face tout être vivant naturel faisant partie de cet univers. Ce phénomène constitue la négation absolue et finale, la destruction de nos espèces et ce, grâce à une immense incompréhension et une déformation délibérée des messages spirituels et religieux de tous les grands enseignants et de ce qu’ils voulaient vraiment nous dire. Le livre consacre près de 600 pages et plus de 200.000 mots à n’expliquer que cela et je ne vais donc pas le faire dans cette réponse. Mais je crois que lorsque les esprits les plus aiguisés examinent tous les indices qui sont rassemblés, ils se rendront compte que ce que les chrétiens fondamentalistes ont désigné sous les termes d’extase, de « révélation » ou d’épiphanie n’est en réalité qu’un enlèvement ou encore la captation d’une âme. Ils verront que ces extraterrestres Gris dotés de quatre doigts sont mortellement dangereux car ils veulent s’emparer de cette planète et de ses dirigeants. Ces extraterrestres poursuivent un agenda : l’interception de milliards d’êtres humains d’un génotype spécifique appartenant à une humanité qui a été spécialement préparée sur le plan génétique, c’est-à-dire l’humanité européenne caucasienne dont les gènes ont été « travaillés » pour comporter un déficit en mélanine. Le but de cette opération glace le sang tant elle est effrayante. Derrière ces enlèvements et apparitions ciblées se dévoile un programme génocidaire fondé sur des marqueurs génétiques.

Dans mon esprit, il ne fait aucun doute que les Gris et leurs hybrides incarnent bel et bien « le Grand Prétendant », ce faux messie et ce faux dieu prophétisé dans le Livre de l’Apocalypse qui subjuguera tous les hommes grâce aux miracles qu’il montrera. Ce faux prophète a le pouvoir «de donner la vie à l’image de la Bête ». Il s’agit sans doute d’une référence aux procédures de clonage qui sont employées par les Gris. Des implants biologiques insérés sous la peau comme outils de surveillance et de localisation sont aujourd’hui déjà disponibles sur le marché. Ce genre de technologie peut incarner « la marque de la bête » que le faux prophète donne aux êtres humains et sans laquelle nous ne pouvons rien acheter ou vendre. L’un des ces implants a d’ailleurs été baptisé « Digital Angel » ou « ange digital », un titre qui semble trop ironique pour être vrai et pourtant, cet intitulé cache peut-être bien plus que de la simple ironie (NDLR : Le type d’implant « Digital Angel » a été étudié pour être employé dans le système bancaire et pourra être lu à distance par des machines). Peut-être que toutes ces technologies sont le produit d’authentiques « anges » robotiques et digitaux qui sont apparemment descendus des cieux. Pour paraphraser les termes des écritures, la Bible prophétise que « seuls ceux dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de la vie de l’agneau sacrifié lors de la fondation du monde » vénèreront le faux prophète. Ne serait-ce pas ces êtres humains qui ont été interceptés génétiquement de façon à ce qu’ils ne puissent plus être clairement en contact avec l’Univers du Divin qui existe en eux au-delà de l’établissement de ce monde de matière ?

Quelle que soit la vérité que pourraient éventuellement contenir l’une ou l’autre prophétie, nous devons admettre que celles qui annoncent la fin des temps n’ont jamais cessé d’apparaître au cours des siècles. Bien évidemment, aucune d’entre elle ne s’est avérée fondée. Par contre, d’autres types de prophéties qui se sont réalisées permettent d’illustrer la fragilité de notre condition en tant qu’espèce. Le simple fait que la prophétie de 2012 provient de multiples sources indépendantes les unes des autres peut suggérer qu’elle contient une vérité potentielle. Mais il existe aussi cette possibilité dont je parle dans mon nouveau livre selon laquelle les Gris pourraient employer leurs technologies pour par exemple contrôler la trajectoire d’un astéroïde de façon à ce qu’il frappe des parties du monde où l’on trouve des concentrations de populations qui ne font pas partie de leur groupe humain expérimental de prédilection (qui sont les Caucasiens) et qui pourraient par conséquent interférer avec les groupes qui font partie de leurs sélections.

Que cette prophétie se matérialise un jour ou non, elle nous place face à notre décès, tel un agent d’une mort soudaine, terme final de notre individualité consciente et physique. Nous ne sommes qu’à quelques battements de cœur d’un deuil, celui que nous devrons faire de toutes nos attentes, de tous nos espoirs. Alors, préférons-nous nous diriger vers la mort dans l’ignorance de notre destinée ? Ou bien, préférons-nous nous émerveiller devant ce qu’il adviendra de nos pensées, de l’ensemble de nos expériences? Il me semble que si nous pouvons avoir un regard avisé sur se cache derrière la matrice de la vie physique et ses illusions, alors comme tout doit de toute façon se terminer et déboucher sur quelque chose, nous disposerons d’une vision plus pénétrante et réaliste des problèmes auxquels nous serons de toute façon confrontés. Si sans aucun avertissement préalable, tel un de ces instants hasardeux que peut générer l’univers, un astéroïde capable d’anéantir une civilisation s’approchait de nous en surgissant par surprise derrière l’éclat du soleil, il est évident que ceux qui chérissent leur individualité pourraient en pâtir. La préscience de ces événements est-elle un prix si intéressant à payer ?

Il est crucial de comprendre que ce que les gens perçoivent comme étant l’Armageddon est par nature un événement qui ne devra pas se traduire par une fin du monde explosive et terrifiante mais plutôt par le commencement d’un nouveau jour glorieux de connaissance. Une nouvelle manière de percevoir la base entière de l’existence qui ne se fonde pas sur des concepts Nouvel-Âge ou encore sur les doctrines d’un pseudo âge d’or d’ignorance fondé sur les mêmes principes de « physicalité » que l’on avait développé lors des sombres périodes médiévales. Je crois que la science nous offre de toutes nouvelles perspectives grâce à sa manière de percevoir la matière. Ce nouveau regard sur la matière nous poussera à comprendre ce qui se cache derrière toutes les énigmes de la vie. La science nous montre la matière sous un nouvel angle, une matière fondée sur un monde atomique éphémère et en même temps profondément liée à l’expression abstraite, éternelle et psycho-spirituelle de l’Univers du Divin (le Godverse). Mes recherches qui se veulent aussi objectives et logiques que possible m’ont révélées qu’il existe une forme d’affirmation d’un résultat final et glorieux et à mon sens, ce résultat parfait est une certitude en dépit des effets entropiques qui prévalent dans un univers fondé sur la matière et les forces physiques comme le nôtre. (NDLR : En d’autres termes, notre réalité, celle d’un monde constitué d’atomes, de parties et donc marqué par l’entropie ne pourra jamais contaminer l’univers parfait de la source de toute chose, le Godverse vers lequel nous nous dirigeons avec certitude)

De nombreuses prophéties émanant des diverses cultures et religions de par le monde prédisent une nouvel aube, un recommencement pour l’humanité, « un nouveau ciel pour une nouvelle terre » tel qu’annoncé dans l’Apocalypse. Pour certaines raisons, seules les prophéties de type apocalyptique ont les faveurs du monde des médias et les visions positives sont simplement jetées à la corbeille. Je ne suis pas en train de dire que le phénomène extraterrestre pourrait amener l’émergence d’une meilleure situation, loin de là. A la place, je dis qu’il y a une Cause extérieure alternative dans cette affaire, une cause qui trouve son origine dans l’univers parfait du divin, le Godverse. Cette cause d’origine transcendante (Godverse) contrecarre automatiquement et implicitement tous les obstacles placés par les Gris sur la route de l’humanité au point que nous n’avons pas eu à choisir librement ce que les Gris nous ont fait. Nous les avons subis. (NDLR : Et donc, malgré leur présence, nous pouvons leur échapper parce que nous venons du Godverse, affirme avec insistance Kerner)
Jésus Christ, je le pense, était une forme de compensation. Son héritage en mots et en actes nous a fourni une forme d’antidote pour faire face aux diverses intrusions et interceptions des Gris et à leur influence pernicieuse. Cela est résumé au mieux dans la suggestion que Jésus fit à Judas de « penser avec le cœur » (NDLR : par opposition à la pensée mentale qui reconstruit la pensée et donc le discours sur base de la peur et des émotions qui en découlent). Dans mon nouveau livre, je suggère que le Christ a aussi laissé un autre héritage, biologique celui-là, une ligne de descendants libres de toute interception génétique et qui peut guérir l’humanité de toute pollution des Gris. Dans le livre, je met en évidence des preuves de cette assertion plutôt révolutionnaire et que j’ai trouvée dans le Testament de Judas, dans d’autres textes gnostiques mais aussi dans le livre canonique de l’Apocalypse (NDLR : dans le testament de Judas, le Christ évoque l’existence de deux sortes d’être humains, deux « générations » : ceux qui sont nés sous le joug des Archontes et ceux qui en sont libres. Le texte parle de « génération », ce qui n’est pas un hasard mais montre qu’il s’agit donc d’une sorte d’emprise des archontes dès la naissance. Il ne peut donc s’agir, en langage moderne, que d’une interception et une marque génétique héréditaire). Ce qui nous arrive du « Godverse » n’arrive par conséquent que par des moyens naturels et non par le biais de la technologie ou du voyage espace temps. Donc, les messies sont nés d’un utérus et ils n’arriveront pas ici en vaisseau spatial !

Karmaone : Pour comprendre le phénomène d’intrusion extraterrestre, il y a certes les témoignages de plus en plus nombreux des militaires et des victimes d’enlèvements. Mais pensez-vous aussi qu’une analyse en profondeur de notre patrimoine génétique ou de ses mutations successives puissent montrer que celui-ci a été manipulé par une force extraterrestre dans le cadre du développement de projets avancés d’ingénierie génétique, à l’instar de ce qui est décrit de façon imagée dans les tablettes sumériennes ? Quels sont les éléments objectifs qui démontreraient que ce projet a existé, qu’il est malveillant et que les conséquences en seraient une diminution du véritable potentiel de l’être humain ?

Nigel Kerner : Oui, il existe de fait des éléments montrant que le génome humain a fait l’objet d’une pareille interception. La répétition de trinucléotides (ou triplet du génome) en est un exemple évident. Les répétitions de trinucléotides se distinguent de l’ADN normal (ndlr : l’ADN est composé de 4 bases, soit Adénine(A), Guanine (G), Cytosine (C), Tymine). Il y a répétition de trinucléotides lorsque le même code « triple » se répète encore et encore comme par exemple la répétition CTG ; soit les trois mêmes bases Cytosine-Tymine-Guanine se répètent en une longue suite en CTG-CTG-CTG ou encore GGC-GGC-GGC). De la même manière, un clone se caractérise par la répétition de codes. Il se compose d’une cellule maîtresse qui se duplique elle-même à de multiples reprises jusqu’à former un corps complet. Je suggère que les répétitions de ces trinucléotides pourraient faire partie de leurs tentatives de nous convertir en leur format, en une expression génétique voisine de la leur. De manière très intéressante, le trinucléotide dans l’ADN peut générer une structure très inhabituelle qui permet à deux brins d’ADN enroulés en double hélice de glisser l’un contre l’autre, libérant les bouts de ces brins d’ADN avec lesquels l’enzyme générera des bases supplémentaires. Si c’était dans l’intention des extraterrestres de façonner notre ADN à leur propre usage et donc, pour y arriver, de réorganiser certaines parties du génome humain, ils devraient alors posséder une technologie qui leur permettrait de faire ce que l’on appelle l’épissage de l’ADN enzymatique (NDLR : Le décodage complet de l’ADN suit de nombreuses étapes : déroulement de l’ADN, lecture et transcription en ARN, épissage de l’ARN, traduction du code en protéine, maturation de la protéine…avant de donner lieu à l’assemblage correct des protéines dont la cellule peut avoir besoin. L’épissage est donc une des phases du décodage de l’ADN). Les maladies qui sont justement provoquées par les répétitions des trinucléotides semblent être de celles qui affectent particulièrement le système nerveux. Dans mes livres, j’ai suggéré le fait que nous « pensons » avec l’entièreté de notre système nerveux et pas seulement avec notre cerveau. Ces extraterrestres sont des entités de nature purement physique, me semble-t-il, et ils sont par conséquent incapables de détecter et de contrôler la nature non physique et immatérielle du processus de la pensée. De ce fait, ils ciblent peut être par ce moyen matériel (ndlr : celui de l’ADN) le système nerveux qui est supposé être le siège de la pensée. C’est peut être leur manière de tenter d’introduire leurs propres « signatures » dans les gènes qui codent le système nerveux de l’être humain de telle façon qu’ils puissent visualiser matériellement et génétiquement l’ingrédient manquant qui fait la différence entre eux et nous.

Il semble qu’il existe un niveau « limite » de trinucléotides qui provoquent mécaniquement et donc automatiquement l’apparition de la maladie. Il est probable qu’une fois que ces interceptions de notre ADN ont atteint un certain nombre, il n’est plus possible pour les séquences « naturelles » d’ADN de résister et elles sont alors dominées. Contrairement aux maladies génétiques classiques, dans le cadre de ces maladies générées par la répétition de trinucléotides, il ne s’agit pas d’un gène spécifique ou de plusieurs gènes spécifiques qui sont responsables de la pathologie mais c’est bien de la répétition même des codes qui provoquent l’affection. Je suggère que ces répétions empiètent sur les gènes qui sont l’expression naturelle de l’espèce humaine.

De nombreux enlevés rapportent que les extraterrestres prélèvent pour examen des spermatozoïdes ou des ovules. En fait, de nombreux examens médicaux de femmes qui affirment avoir été enlevées ont révélé que tous les ovules avaient mystérieusement disparu de leurs ovaires. Pour rappel, l’expansion des trinucléotides dans l’ADN apparaît justement dans les premiers stages du développement embryonnaire.

Suite ci-dessous:

Maracaibo foudre mini

Phénomènes magnétiques étranges et légendes

Par Le 03/05/2021

Phénomènes magnétiques étranges et légendes

 

Maracaibo foudre mini

 

Il existe plusieurs légendes et faits qui sont en lien avec les phénomènes magnétiques visibles sur terre, connus ou non. Comme exemples frappants, nous avons ci-dessous les orages récurrents du lac Maracaibo au Venezuela, mais j'ai déjà parlé des légendes liées aux éruptions volcaniques d'Hawaii et des phénomènes électriques liés à la déesse locale Pélé.

 

Maracaibo foudre

 

Ce phénomène étrange se produit en général entre les mois d'avril et novembre de chaque année, et à raison de 140 à 160 nuits par an, et se concentre étonnement au-dessus du lac Maracaibo dans lequel le rio Catatumbo se déverse. Avec une moyenne d'une nuit sur deux et parfois 10 heures d'affilées, le spectacle est connu des marins et a servi de point de repère longtemps.

Dans les légendes locales liées, ces éclairs sont « la concentration de millions de lucioles qui se réunissent toutes les nuits dans le Catatumbo pour rendre hommage aux pères de la création ». selon les anciens de la tribu Bari, alors que pour leurs voisins Yukpas, ainsi que les Wayuu, les interprètent comme des messages envoyés par leurs ancêtres.

 

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Durant ces orages nocturnes, la foudre fend le ciel en moyenne 280 fois par heure, ce qui fait environ un millier de fois chaque nuit. Il ne s'agit pas d'orages ordinaires, mais d'un phénomène naturel extrême qui n'a pas encore reçu une explication efficace. Les météorologues tentent d'expliquer ce phénomène physique par la rencontre entre les vents chaud venus de la mer des Caraïbes et les vents froids venus des Andes, mais sans toutefois y apporter une réponse claire et ayant des contradictions avec les mêmes vents. D'autres (comme moi) y voient un phénomène lié à la géologie tectonique des lieux, formant une sorte de vortex magnétique circulaire au-dessus du lac rond, aidé par les vents contraires. Il suffit de regarder une carte ou une photo satellite pour apprécier-imaginer le mécanisme créant ce phénomène local, probablement connu et utilisé par les anciens peuples, mais oublié depuis.

Lire la suite et voir les images/vidéo ci-dessous :

Arabian mustatils1

Arabie Saoudite, retour sur les rectangles de 7000 ans

Par Le 01/05/2021

Arabie Saoudite, retour sur les rectangles de 7000 ans

 

Arabian mustatils1

Les chercheurs pensent que les mustatils dispersés dans toute la région ont été construits il y a environ 7000 ans pour des rituels et des processions, et qu'ils pourraient avoir fait partie d'un culte néolithique du bétail. AAKSA et Royal Commission for AlUla / Antiquity

 

Il s'agit ici d'un retour vers ces mystérieuses structures en pierres maintenant datées de environ 7 000 ans avant nos jours, puisque j'en avais déjà parlé ici :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/arabie-saoudite-nouvelles-structures-prehistoriques.html

Vous trouverez aussi tout en bas de cet article les fouilles d'un étonnant site daté de 10 000 ans et d'une plateforme datée de 7 500 ans, sans oublier un autre sur les pétroglyphes trouvés et aussi l'ancien climat de la péninsule arabique et ses lacs disparus...

 

Cette nouvelle publication de fin avril 2021 dans la revue Antiquity nous confirme que c'est maintenant plus de 1000 structures du même type, appelées «mustatils» du mot arabe signifiant «rectangle», qui ont été découvertes, et qu'elles sont datées au minimum de 7 000 ans avant le présent.

Selon les chercheurs, des milliers de structures monumentales construites à partir de murs de roche en Arabie saoudite sont plus anciennes que les pyramides égyptiennes et les anciens cercles de pierre de Grande-Bretagne - ce qui en fait peut-être le premier paysage rituel jamais identifié.

« Nous les considérons comme un paysage monumental », a déclaré Melissa Kennedy, archéologue à l'Université d'Australie-Occidentale à Perth et auteur de l'étude. " Nous parlons de plus de 1 000 mustatils. Ces choses se trouvent sur 200 000 kilomètres carrés [77 000 milles carrés], et elles sont toutes de forme très similaire ... alors peut-être que c'est la même croyance ou compréhension rituelle."

 

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Le paysage est parsemé de mustatils anciens, qui sont nommées d'après le mot arabe pour un rectangle. Plus de 1000 ont été documentés et d'autres sont toujours en cours de découverte. AAKSA et Royal Commission for AlUla / Antiquity - cliquer pour agrandir.

 

« Il doit y avoir eu un grand niveau de communication sur une très grande zone, car la façon dont ils ont été construits a été communiquée aux gens », a déclaré l'auteur principal Hugh Thomas, archéologue de la même université.

La recherche est financée par la Commission royale pour AlUla, qui a été créée par le gouvernement d'Arabie saoudite pour préserver le patrimoine de la région d'AlUla dans le nord-ouest du pays, où se trouvent de nombreuses mustatils. 

Certaines des structures anciennes mesurent plus de 1500 pieds (450 mètres) de long, mais sont relativement étroites, et elles sont souvent regroupées. Elles sont généralement construites sur le substratum rocheux, souvent sur des affleurements rocheux au-dessus du désert, mais aussi dans les montagnes et dans des zones relativement basses.

Lire la suite ci-dessous :

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Climat: changements brutaux et effets en cascade

Par Le 14/04/2021

Climat: changements brutaux et effets en cascade

 

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Une nouvelle étude financée par l'UE dans le cadre d'une action Marie Skodowska-Curie et d'une subvention de recherche de la Fondation Carlsberg, a montré que les changements dans différentes parties du système climatique - courants océaniques, glaces de mer et modèles de vent - étaient si étroitement entrelacés qu'ils se sont probablement déclenchés et renforcés les uns les autres, et ont conduit à des changements climatiques brusques récurrents. Il s'agit ici en quelque sorte de la confirmation d'une précédente analyse disant qu'à partir de il y a 11 500 ans, la température annuelle moyenne des glaces du Groenland a grimpé d'environ 8 °C en quarante ans, en trois étapes de cinq ans. (Richard B. Alley, « Ice-core evidence of abrupt climate changes », PNAS, vol. 97, no 4,‎ 2000, p. 1331–1334 (DOI 10.1073/pnas.97.4.1331)

Tout au long de la dernière période glaciaire, le climat a changé à plusieurs reprises et rapidement au cours des événements dits Dansgaard-Oeschger, où les températures du Groenland ont augmenté entre 5 et 16 degrés Celsius en quelques décennies. Lorsque certaines parties du système climatique ont changé, d'autres parties du système climatique ont suivi comme une série de dominos basculant successivement.

 

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Groenland - crédit filtv / Adobe Stock Photo

 

Telle est la conclusion d'une analyse des données sur les carottes de glace par un groupe de chercheurs qui comprenait la postdoctorante Emilie Capron et la professeure agrégée Sune Olander Rasmussen de la Section de physique de la glace, du climat et de la Terre de l'Institut Niels Bohr, Université de Copenhague, au Danemark. Cette découverte, qui vient d'être publiée dans la revue Nature Communications , est préoccupante car l'étendue de la glace de mer dans l'Arctique a joué un rôle important dans ces changements climatiques dramatiques du passéAujourd'hui, l'étendue de la glace de mer se réduit rapidement et on ne sait pas si cette partie du système climatique pourrait déclencher un changement climatique soudain prochainement.

Comprendre les changements climatiques brusques du passé est essentiel à notre capacité de prédire avec certitude si quelque chose de similaire se produira aujourd'hui ou dans un proche avenir.

Au cours des dernières décennies, cela a conduit les climatologues à rechercher des relations causales entre les changements climatiques brusques pendant la période glaciaire, lorsque les températures du Groenland ont augmenté à plusieurs reprises de 16 degrés Celsius en quelques décennies avant de retomber lentement aux niveaux normaux de la période glaciaire.

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Caral supe

Pérou : Caral, 5000 ans et astronomie paysagère

Par Le 30/03/2021

Pérou : Caral, 5000 ans et astronomie paysagère

 

Caral perou 02

 

Je ne sais pas si l'expression de "astronomie paysagère" existe ou si je l'invente ici, mais elle me semble la plus adéquate pour résumer la situation décrite par les scientifiques en conclusion de leur étude sur le façonnage de la plus ancienne ville des Amériques à ce jour, Caral. Caral, dont j'ai déjà parlé plusieurs fois tant son avancée par rapport aux autres cultures connues à la même époque (environ 3 000 ans Avant J.C) dans les Amériques surprend:

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-civilisation-de-caral.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/perou-caral-supe-bandurria-sechin-kotosh-chavin-1.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/perou-caral-supe-bandurria-sechin-kotosh-chavin-2.html

 

Astronomie et paysage dans la ville de Caral, la plus ancienne ville des Amériques

 

 

Caral supe

L'un des principaux bâtiments pyramidaux de la place centrale de Caral, dont le grand axe est orienté parallèlement à la rivière Supe, et vers la grande lunastice sud. Crédit: A. César González-García (Incipit-CSIC).

 

Une équipe de chercheurs, dirigée par l'Instituto de Ciencias del Patrimonio (Incipit-CSIC) et l'Instituto de Astrofísica de Canarias (IAC), en collaboration avec l'équipe de la Zone Arqueologique de Caral (Pérou) dirigée par le Dr Ruth Shady Solís, a établi la relation entre la position des monuments de la Culture Supe (Pérou), leurs orientations et certaines caractéristiques astronomiques et topographiques, ce qui ouvre la voie à l'analyse de la façon dont les habitants de cette vallée ont conçu l'espace et le temps il y a 5000 ans. Les résultats de l'étude viennent d'être publiés dans la revue Latin American Antiquity.

La vallée de la rivière Supe au Pérou contient la première preuve de la construction d'une ville dans les Amériques. Au cours des dernières décennies dans cette vallée et sur la côte voisine, de nombreux sites cérémoniels ont été découverts, avec des bâtiments pyramidaux élaborés et de grands espaces ouverts circulaires datant de 3000 avant JC. La société qui a construit ces bâtiments était basée sur l'agriculture par irrigation, notamment de le coton et la citrouille, et sur la pêche car la côte donne accès à l'une des pêcheries les plus riches du monde.

Vers la fin de 2016, une campagne de travaux de terrain a été menée dans la vallée de Supe, prenant des mesures des positions et orientations des bâtiments les plus importants de cette civilisation très ancienne sur les dix sites les plus importants de la vallée. « Les résultats des recherches sur la position et l'orientation des bâtiments principaux montrent que la présence de la rivière Supe est la principale influence déterminante sur l'orientation des bâtiments car bien qu'ils ne soient pas situés directement au bord de la rivière, ils sont systématiquement parallèles à cela dans un phénomène curieux, convergent avec ce qui se passait en même temps à des milliers de kilomètres dans la Vallée du Nil », explique Juan Antonio Belmonte, un chercheur de l'IAC expert en astronomie culturelle et co-auteur de l'article.

Cependant, l'analyse a révélé que la situation dans la vallée était également déterminée par des relations astronomiques très suggestives et novatrices.

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Carte du plateau des acores et des principales structures tectoniques dapres vogt 2004

Açores : des morceaux de continent englouti ?

Par Le 27/03/2021

Açores : des morceaux de continent englouti ?

 

Carte du plateau des acores et des principales structures tectoniques dapres vogt 2004

Attention, il s'agit ici d'une compilation de données, mais qui repose sur les dernières données scientifiques concernant les Açores, donc des études géologiques, des carottages de sédiments en divers endroits des îles et de l'Océan, de la dorsale Atlantique, d'études des sédiments et de thèses publiées depuis 2014. Et ces données remettent en question en partie les précédentes, axées principalement sur la probabilité d'un point chaud pur classique pour expliquer l'endroit, dont la position exacte n'est pas connue et toujours en discussion. En fait, les choses sont beaucoup plus compliquées que ça et même uniques au niveau mondial, bien qu'on y retrouve certaines caractéristiques de l'Islande par exemple (qui vient de faire l'objet d'une nouvelle publication au sujet de la possible présence de masses de taille continentale profondes, liées à Théia !https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/formation-systeme-solaire-restes-theia-sont-ils-enfouis-sous-surface-terre-86480/. J'en profite pour rappeler qu'il y a seulement quelques années, la science estimait que l'enfoncement et engloutissement d'une masse continentale était impossible, ce qui a été démenti finalement avec le nouveau continent en parti englouti officiellement reconnu, Zealandia.

Comme chacun le sait, la science n'admettait pas la possibilité qu'un continent ait pu disparaître sous les eaux, tout simplement parce que les croutes continentales, épaisses de 30 km en moyenne, sont censées flotter directement sur le magma, ce qui les distinguent de la croûte océanique, dont la moyenne en épaisseur n'est que de 7 kilomètres. Zealandia a été reconnu comme un continent, englouti certes à 94 %, parce qu'il a bien une épaisseur moyenne de 20 à 30 km, de toute façon plus élevé que les 7 km d'une croûte océanique, ainsi que d'autres paramètres que nous verrons. Mais le vaste plateau des Açores possède exactement cette même caractéristique, avec une épaisseur estimée entre 20 et 30 km, selon les dernières estimations. La question à l'étude est donc la possibilité d'une croûte océanique gonflée par un point chaud ou un possible bloc (ou plusieurs) continental, possiblement arraché à un talus continental, lors de la dérive tectonique engendré par la dorsale Atlantique et la division de la Pangée à cet endroit. Nous avons donc potentiellement également un morceau de continent englouti à cet endroit, puisque ce plateau est maintenant à environ 2000 mètres sous l'eau (alors que certaines études postulent qu'il a du être émergé à un moment donné), et est surmonté par quelques îles volcaniques, engendrées elles éventuellement par un panache fixe de chaleur magmatique qui contournerait ce plateau, ou la présence d'un rift actif et donc d'une tectonique locale, influencée par la tectonique de la dorsale à proximité et du point de jonction des trois plaques. Les dernières recherches prouvent également que ces îles ont été crées, détruites et recrées plusieurs fois au cours du temps. En fait, les scientifiques parlent bien de situations catastrophiques, y compris récemment (puisque la majorité de ces îles ont moins de 1 million d'années), avec l'effondrement complet de pans de ces îles, qui sont des îles volcaniques et donc facilement fragilisées par des séismes, éruptions et érosions (tsunamis et ouragans).

 

Commençons pas les données sur Zealandia et son acceptation officielle en 2018, après un premier soupçon dans les années 1970 (rejeté juste par des "à priori") et ensuite plus de 20 ans de discussions scientifiques et d'attente de données fermes. J'en ai parlé deux fois précédemment, dans un article de 2018 puis en 2020 avec les dernières confirmations : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-ile-malden-et-ses-mysterieuses-ruines-prehistoriques.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/zealandia-un-continent-disparu-retrouve.html

 

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Le continent en question, bien qu'il s'étend sur quasiment l'équivalent des deux tiers de la surface de l'Australie est à 94% sous la surface de l'océan Pacifique, parfois sous des milliers de mètres d'eau et surtout recouvert par une épaisse couche de sédiments. Il n'émerge essentiellement que sous la forme des terres de la Nouvelle-Zélande et de la Nouvelle-Calédonie et quelques îles. On sait aussi qu'il est nettement sous le niveau de l'océan depuis des dizaines de millions d'années et on ne peut donc logiquement le rattacher aux théories de l'Atlantide ou du continent Mu, car aucun représentant du genre Homo n'existait alors.

Un bilan des connaissances acquises ont été publiés en février 2020 dans un article du journal Geology.

Il est le fruit d'une équipe internationale de chercheurs qui comprenait plus de 30 scientifiques de Nouvelle-Zélande, des États-Unis, d'Italie, d'Espagne, de Nouvelle-Calédonie, de Chine, des Pays-Bas, d'Allemagne, du Brésil, du Japon, du Royaume-Uni et de Corée du Sud. Elle était dirigée conjointement par le professeur Rupert Sutherland de la Victoria University of Wellington (Nouvelle-Zélande) et le professeur Gerald Dickens de la Rice University au Texas (États-Unis). Les deux hommes ont de plus écrit un article de vulgarisation à ce sujet dans The Conversation et on peut les voir donner des explications dans la vidéo, ci-dessous, extraite d'un documentaire complet sur l'expédition 371 plus bas.

Ces nouvelles études révéleraient en fait un processus tectonique inédit avec la formation de la ceinture de feu (YH : comme quoi la principale théorie sur la tectonique des plaques n'est pas figée non plus et pourrait être incomplète, sans parler de l'autre théorie connue, celle de la tectonique hydraulique des plaques...).

En effet, pour résumer, les continents sont formés de roches moins denses que le basalte des plaques océaniques et c'est pour cette raison que l'on dit souvent que les continents sont insubmersibles (YH : ce qui ne serait donc pas si exact). Ils flottent sur les roches du manteau, peuvent être déchirés puis recollés par les mouvements des plaques tectoniques, voire s'enfoncer un peu dans ce manteau sous l'effet d'une couverture glaciaire importante, un inlandsis, mais jamais vraiment couler ou disparaître (à priori). C'est pour cette raison que l'on peut trouver sur les continents des roches datant de plusieurs milliards d'années (qui sont tout de même assez rares).

D'après ces chercheurs donc, ce serait l'occurrence de processus tectoniques jusqu'ici inconnus, et qui ont accompagné la formation de la ceinture de feu, lors de sa naissance toujours mal comprise il y a 50 millions d'années environ, qui aurait fortement contribué à l'enfoncement de Zealandia sous la surface de l'océan Pacifique. Ces processus se seraient ajoutés aux forces qui auraient étiré donc aminci la croûte continentale de Zealandia lorsque la dérive des continents a commencé à l'arracher à l'ancien supercontinent du Gondwana (qui comprenait l'Australie et l'Antarctique) il y a environ 85 millions d'années. Julien Collot dans son interview avait expliqué à cet égard que « la croûte continentale de Zealandia est plus fine que dans le cas des autres continents. En l'occurrence, son épaisseur est généralement comprise entre 10 et 25 kilomètres, ce qui fait que la majeure partie de ce continent se trouve entre 1.000 et 3.000 mètres sous la surface du Pacifique. C'est parce qu'il flotte sur les roches du manteau plus dense que cette plus faible épaisseur l'a conduit à s'enfoncer par rapport aux autres continents ». (YH : ce processus pourrait donc ne pas être unique)

Les professeurs Rupert Sutherland et Gerald Dickens précisent ce qu'eux et leurs collègues ont en tête sur ce qui se serait produit il y a 50 millions d'années dans la déclaration suivante extraite de l'article de The Conversation : « Nous proposons qu'un événement de "rupture de subduction" se soit propagé dans l'ensemble du Pacifique occidental à cette époque. Nous suggérons que le processus était similaire à un énorme tremblement de terre ultra lent qui a ressuscité d'anciennes failles de subduction qui étaient restées en sommeil pendant plusieurs millions d'années. Ce concept de "résurrection de subduction" est une idée nouvelle et peut aider à expliquer une gamme d'observations géologiques différentes. » (YH : car il existe plusieurs autres "anomalies tectoniques" dans le monde).

Les chercheurs sont arrivés à émettre cette hypothèse à partir des analyses des carottes prélevées sur six lieux de forages profonds. Il y avait parfois plus de 900 mètres d'épaisseur de sédiments accumulés depuis 50 millions d'années à traverser avant d'atteindre le continent proprement dit.

Voici la publication officielle de 2020ZealandiaZealandia (1.4 Mo)

Julien Collot : " Nous pensons que Zealandia est passé sous l'eau à la fin du rifting, il y a environ 80 millions d'années mais peut-être pas dans sa totalité et peut-être que d'autres événements plus tardifs l'ont réémergé puis resubmergé. La Grande Terre, qui est l'île principale de la Nouvelle-Calédonie, est largement le produit d'une obduction d'une plaque océanique sur la croûte continentale de Zealandia, il y a de 40 à 30 millions d'années environ. Ceci a conduit localement à un épaississement de la croûte ce qui a engendré l'émersion de la Nouvelle-Calédonie. Quant à la Nouvelle-Zélande, elle est le produit d'une collision similaire à celle en cours entre la plaque océanique du Pacifique et celle, continentale, de l'Amérique du Sud. Il y a donc subduction d'une portion de croûte océanique sous une croûte continentale, ce qui donne naissance à des montagnes par plissement et volcanisme. C'est d'ailleurs de cette façon que les Andes ont pris naissance."

Pour finir avec Zealandia, rappelons les critères qui l'ont fait retenir comme nouveau continent (des scientifiques réclament que ce nouveau continent apparaisse sur les cartes du monde) :

 

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1. Élévation

Les continents et leurs plateaux continentaux sont toujours élevés au-dessus de la croûte océanique, tout comme Zealandia. Contrairement à d'autres continents, cependant, il a des plateaux continentaux beaucoup plus larges et plus profonds et est submergé à 94% sous le niveau actuel de la mer. Le point culminant de Zealandia est Aoraki – Mount Cook à 3724 m. (c'est aussi le cas du plateau des Açores, de plus la Nouvelle Zélande fait partie de la « ceinture de feu » du Pacifique et toutes ses montagnes sont soit volcaniques, soit dûes à la tectonique, comme le plateau des Açores).

2. Géologie

Les continents sont composés de nombreux types divers de roches, comme le granite, le calcaire, le quartzite et le schiste. Les données géologiques collectées au cours des 20 dernières années fournissent suffisamment de preuves que Zealandia possède la structure nécessaire pour se qualifier en tant que continent. (Le Plateau des Açores est moins connu et étudié, mais les études des différences de magma lors des éruptions et la détection de roches plutoniques (dont du granit, du calcaire, du quartzite) ne diffèrent guère, bien que du granit dans une croûte océanique soit possible, même si c'est rare).

3. Structure crustale

La croûte continentale varie en épaisseur avec une moyenne de 30 à 46 km, contrairement à la croûte océanique, qui a généralement une épaisseur de 7 km. Zealandia est le continent avec la croûte la plus fine allant de 10 à 30 km mais l'analyse montre qu'il est partout plus épais que 7 km. (C'est le cas du Plateau des Açores, avec une épaisseur maintenant estimée à 20-30km comme indiqué ci-dessous, de toute façon supérieur aux 7 km. Un bombement thermique d'une telle dimension serait exceptionnel).

4. Limites et superficie

Les six continents géologiques communément reconnus (Afrique, Eurasie, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Antarctique et Australie) sont isolés spatialement par des caractéristiques géologiques. La croûte continentale de Zealandia est spatialement séparée de l'Australie par le Cato Trough - 3600 m de profondeur et recouvert par la croûte océanique. (Cela semble être aussi le cas d'au moins une partie du plateau des Açores, puisque qu'une micro-plaque (futur micro-continent donc) y est détectée maintenant, ainsi que des blocs tectoniques précédents (débris de la Pangée ?), mais sa superficie ne pourrait en faire un continent "normatif" bien sûr).

Voyons maintenant la situation du plateau des Açores et son environnement, voir la suite ci-dessous :

Peninsule de seward alaska

Alaska : incendies et humains détectés datés de 32 000 ans ?

Par Le 02/03/2021

Alaska : incendies et humains détectés datés de 32 000 ans ?

 

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Lac bleu et toundra rouge dans la réserve nationale de Noatak / NPS

 

Les données convergent de plus en plus vers une entrée de l'homme moderne en Amérique du nord bien plus tôt que supposé jusqu'à présent. Il s'agit de plus du double que les datations reconnues officiellement jusqu'à présent.

Un groupe de chercheurs de l'Université Brown, financé par le Shared Beringian Heritage Program, recherche des preuves qui soutiennent une théorie nouvelle mais controversée sur le moment et la manière dont les êtres humains sont arrivés pour la première fois sur le continent américain. Le professeur Brown Yongsong Huang et son équipe de chercheurs pensent avoir trouvé des traces de matières fécales humaines et d'activité du feu dans le nord de l'Alaska remontant à plus de 30 000 ans - des milliers d'années avant que les archives archéologiques n'indiquent que des humains se trouvaient en Alaska. Bien que les résultats des derniers travaux de son laboratoire - une analyse des sédiments datant d'il y a 200 000 ans - n'aient pas encore été publiés, les recherches du Dr Huang au cours des cinq dernières années ont apporté de nouvelles données importantes au débat controversé sur le peuplement des Amériques via la Béringie, une masse continentale qui a existé entre la Sibérie et l'Alaska au cours de la dernière période glaciaire (YH : et aussi les précédentes, l'arrivée du mammouth - devenant américain - il y a 100 000 ans le prouve).

Pendant plusieurs décennies, les archéologues et les scientifiques ont supposé que les humains sont arrivés pour la première fois en Amérique du Nord en provenance d'Asie il y a près de 15000 ans, à la fin de la plus récente période glaciaire de la Terre. La théorie conventionnelle soutient que d'anciens chasseurs humains ont traversé le pont terrestre de Béring, suivant un mammouth à travers une steppe herbeuse maintenant submergée sous le détroit de BéringUne fois sur le pont terrestre, la plupart des archéologues croient que les premiers Américains se sont déplacés régulièrement vers le sud et, au fil du temps, ont divergé dans les nombreuses communautés autochtones de l'Arctique canadien à la pointe sud du Chili. YH : tout comme pour l'Europe et le monde, les humains, avec le temps et leur dispersion en divers endroits colonisés, ont fini par oublier leur origine identique, et ont fini par considérer comme ennemis ou intrus leurs propres frères et sœurs, puisque issus des mêmes ancêtres à l'origine.

Mais les chercheurs ne savent pas exactement quand une migration, ou une série de migrations, a eu lieu et pendant combien de temps. Les découvertes archéologiques en Sibérie indiquent une présence humaine il y a environ 45 000 ans. Mais la seule preuve matérielle incontestée en Amérique du Nord marque l'habitation humaine beaucoup plus tard, il y a environ 14 500 ans. YH : la contestation systématique de données remettant en cause les études, récompenses, livres et notoriété de scientifiques reconnus n'est pas étonnante en soit, les scientifiques sont des humains et personne n'aime voir son travail et sa carrière, voir certitudes, remises en question profondément. Par contre, quand un site est découvert et a les "bonnes datations", la publication est aussitôt acceptée et validée, même si il peut y avoir des erreurs...

Pourtant, certains chercheurs pensent que les humains pourraient avoir habité la Béringie orientale pendant la dernière période glaciaire, isolés du reste de l'Amérique du Nord par une énorme calotte glaciaire. Selon des analyses récentes, des os de chevaux et de mammouths marqués coupés trouvés dans les années 1980 et 1990 aux grottes de Bluefish, dans le territoire du Yukon, remontent probablement à environ 25 000 ans, contredisant directement la théorie conventionnelle d'un «peuplement rapide» de l'Amérique du Nord, bien que d'autres chercheurs remettent en question l'âge des preuves de la grotte Bluefish et si les os ont en fait été modifiés par les humains. Les analyses ADN soutiennent l'idée que la constitution génétique des Amérindiens modernes a évolué à partir d'une population béringienne longtemps isolée, et les données climatologiques suggèrent que l'ancienne Béringie était plus hospitalière pour la vie humaine que de nombreuses parties de la Sibérie.

Au cours des dernières décennies, une nouvelle théorie s'est formée, appelée l'hypothèse du statu quo beringien (BSH). Selon le BSH, le Bering Land Bridge n'était pas seulement un pont, mais faisait partie d'un paysage que les humains ont longtemps habité. Peut-être que les humains ont peuplé la Béringie, du nord-est de la Sibérie au nord-ouest du Canada, pendant des milliers d'années, pendant le dernier maximum glaciaire (environ 25 000 avant notre ère) et avant de se déplacer vers le sud dans les Amériques. Plutôt que, ou en plus, un mouvement rapide en Amérique du Nord, une population humaine isolée aurait pu s'installer en Béringie, divergeant génétiquement et culturellement de leurs ancêtres eurasiens.

 

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péninsule de Seward, Alaska - Wikimedia



En 2018, le Shared Beringian Heritage Program a financé les chercheurs de Brown pour tracer l'hypothèse d'immobilisation béringienne en utilisant la géochimie organique. Le groupe a analysé les carottes de sédiments lacustres, à la recherche de preuves chimiques de matières fécales humaines et d'incendies pendant et même avant la dernière période glaciaire.  

Les chercheurs, dirigés par le Dr Huang, ont récupéré des échantillons de trois lacs formés dans des cratères volcaniques, jusqu'à 200 000 ans - sur la péninsule de Seward, dans le nord-ouest de l'Alaska. Leur objectif est de voir jusqu'où ils peuvent trouver des preuves d'excréments humains et d'activité du feu.

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Magnetosphere

Importante excursion magnétique il y a 42 000 ans

Par Le 25/02/2021

Importante excursion magnétique il y a 42 000 ans

 

Magnetosphere rendition

Notre bouclier magnétique nous protège des vents solaires et rayons cosmiques, sauf s'il diminue trop. Domaine publique.

 

Connue sous le nom d'excursion de Laschamp - d'après le nom du village français dans lequel elle a été mise au jour, une importante tentative d'inversion magnétique est survenue. Elle s'est produite il y a entre 41.000 et 42.000 ans avant le présent. Les pôles magnétiques terrestres se sont alors déplacés pendant environ 800 ans avant de reprendre finalement leur place initiale.

C'est en étudiant les cernes d'un kauri, un arbre endémique de la Nouvelle-Zélande, que les chercheurs ont pu estimer les changements dans les niveaux de radiocarbone pendant cette demi-inversion géomagnétique. Ils ont pu ainsi établir une échelle de temps détaillée de la façon dont l'atmosphère a évolué au cours de l'événement d'Adams. Une sorte de pierre de rosette qui leur a permis de relier entre eux diverses observations passées et parfois géographiquement éloignées.

Jusque à présent, les scientifiques s'étaient concentrés sur les changements survenus au moment de l'inversion. Le champ magnétique de la Terre s'est alors trouvé affaibli d'environ 28 % en moyenne par rapport à ce qu'il est aujourd'hui. Mais les chercheurs de l'université de Nouvelle-Galles du Sud nous apprennent que la période la plus sensible s'est déroulée au moment de la préparation de l'excursion. « L'intensité du champ magnétique terrestre était alors inférieure à 6 % de ce qu'elle est aujourd'hui», remarque Chris Turney. Une boussole à l'époque, si elle existait, n'aurait plus du tout trouvé le nord, s'affolant sans arrêt.

Le bouclier qui protège notre Planète des rayonnements cosmiques avait-il presque entièrement disparu à cette période ? Par chance, notre Soleil connaissait alors une phase d'activité moins intense que celle que nous expérimentons aujourd'hui. Moins intense, mais plus instable aussi. Ainsi, selon les scientifiques, « le rayonnement solaire non filtré a ionisé l'atmosphère de notre Terre et "frit" la couche d’ozone stratosphérique, déclenchant une vague de changements climatiques à travers le monde. »

Lire la suite ci-dessous :

Homme neandertal mammouth 5

Néandertal et ses mystérieuses structures en cercle

Par Le 23/02/2021

Néandertal et ses mystérieuses structures en cercle

 

Homme neandertal mammouth 5

reconstitution de structures en ossements de mammouths

 

Les données étant plus nombreuses, il est temps de parler des mystérieuses structures bâties par les Néandertaliens en forme de cercle, à base d'ossements de mammouths. Pour rappel, j'ai déjà parlé et relayé la découverte du CNRS, en France, d'une étrange structure en cercle, découverte dans la grotte de Bruniquel, mais faite en stalagmites, et datée d'environ 180 000 ans. Une structure pouvant d'ailleurs rappeler celles faites en ossements de mammouths ailleurs, les stalagmites rappelant éventuellement des défenses de mammouthhttps://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/des-constructions-en-cercle-de-presque-180-000-ans-en-france.html

 

En fin d'article, je ferai aussi mention de la découverte récente, en Russie du sud, au-dessus de la Mer Noire et face à l'Ukraine, d'une structure identique en os de mammouth, mais à priori bâtie par Homo Sapiens (Homme moderne) il y a environ 26 000 à 19 000 ans, une éventuelle réutilisation ou imitation donc, par une culture encore mal connue, qui a utilisé parfois des techniques uniques au monde, mais aussi d'autres plus répandues, comme des statuettes du type "Venus", dont environ 250 exemplaires ont été trouvées dans de nombreux pays, et datées de 40 000 à 15 000 ans environ pour les fourchettes hautes et basses (c'est dire la longueur temporelle de cette pratique !). Voir liens en bas. Cette pratique traverserait donc l'aurignacien jusqu'au magdalénien en passant par le gravettien, se moquant bien des différentes "cultures" créées par la science moderne...

 

En raison de son nomadisme, Néandertal a adopté des modes d’habitat variés, du campement en plein air pour quelques jours de chasse au camp de base dans un abri-sous-roche. Néanmoins, ces lieux de vie, sensibles à l’érosion, n’ont souvent laissé que des traces ténues et difficiles à interpréter. Les Néandertaliens choisissaient leur lieux d’habitat en fonction des ressources disponibles à proximité : eau, gibier, bois, gîtes de roche, ainsi qu’en fonction des avantages offerts par le site : vue, protection, ensoleillement… Les campements répondaient, en outre, à des nécessités diverses : camps de base pour une saison (ou plusieurs), campements temporaires pour acquérir des ressources, haltes où était découpé le gibier d’une journée de chasse…

Quand Néandertal habitait une grotte, il en occupait de préférence l’entrée, pour bénéficier de la lumière naturelle. Il privilégiait également les abris-sous-roche (cavités naturelles d’une paroi rocheuse). Les campements en plein air devaient certainement être plus nombreux que ne le laissent supposer les traces archéologiques. Ils prenaient des aspects variés : tente (structure démontable et transportable, formée d’une armature en bois recouverte de peaux, de nattes…) ; hutte (abri simple constitué avec les matériaux trouvés dans l’environnement immédiat et abandonné ensuite) ; écran de protection (en pierre, en bois, en végétaux…) ; habitation en os de pachydermes (telle la célèbre cabane du site de Molodova I, en Ukraine).

 

Neandertal habitat

Reconstitutions d’habitats en plein air de l’époque néandertalienne : de gauche à droite, une tente conique composée de perches en bois couvertes de peaux, une hutte conique en branchages, la cabane de Molodova construite en ossements de mammouths. © Pascale Galibert, Inrap

 

Les habitats néandertaliens livrent parfois des traces d’aménagements intérieurs. Les sols ont pu être pavés de pierres ou de galets, voire couverts de litières végétales. Des aires d’activité semblaient clairement délimitées : aires de taille de la pierre, de boucherie, de couchage, de préparation culinaire… Mais peu de traces de combustion (foyers, aires de chauffe) ont été découvertes.

Le site de la Folie, au nord de Poitiers, en France, a été fouillé avant la construction d'une station d'épuration. Les archéologues ont mis au jour les vestiges d'une structure circulaire de type coupe-vent. Cet aménagement aurait servi de campement provisoire à un groupe de Néandertaliens à la recherche de gibier, il y a 55 000 à 60 000 ans.

 

Neandertal montmaurin france

Structure néandertalienne trouvée en France (INRAP)

 

Sur les 180 m² du site fouillé, les archéologues ont ainsi repéré la chambre à coucher près du foyer, presque vierge de vestiges ; l'atelier de façonnage des outils et ses nombreuses pointes racloirs, couteaux de pierre et enfin la « déchetterie », qui a livré une accumulation très importante de restes animaux. Une fosse a également été retrouvée qui servait à faire bouillir de l’eau, certainement pour la cuisson des aliments et peut-être pour la toilette.

 

LA PRATIQUE OU NON DE LA CHASSE AUX MAMMOUTHS PAR LES NÉANDERTALIENS POUR SE PROCURER DE LA NOURRITURE EST PARTICULIÈREMENT DISCUTÉE. UNE ÉTUDE RÉALISÉE DANS LE CADRE D’UN PROJET FRANCO-UKRAINIEN IMPLIQUANT LE CNRS, LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE ET L’ACADÉMIE NATIONALE DES SCIENCES D’UKRAINE, VIENT DE PROPOSER L’HYPOTHÈSE QUE L’HOMME DE NÉANDERTAL UTILISAIT ÉGALEMENT LES OS DES MAMMOUTHS COMME MATÉRIAU DE CONSTRUCTION POUR LEURS HABITATIONS, ET CE BIEN AVANT L’HOMME ANATOMIQUEMENT MODERNE. LES RÉSULTATS DE CETTE ÉTUDE, RÉALISÉE PAR LAËTITIA DEMAY ET STÉPHANE PÉAN, ET COORDONNÉE PAR MARYLÈNE PATOU-MATHIS ET LARISSA KOULAKOVSKA VIENNENT D’ÊTRE PUBLIÉS DANS LA REVUE QUATERNARY INTERNATIONAL (2013).

 

Homme neandertal mammouth 4

Couche 4 de Molodova I. Vue sur l’accumulation circulaire en ossements de mammouths © I. K. Ivanova

 

L’hypothèse selon laquelle l’Homme de Néandertal aurait utilisé des mammouths comme matériau de construction est basée sur l’analyse du matériel faunique du site de Moldova I situé dans la vallée du Dniestr en Ukraine, en particulier du niveau 4 riche en vestiges archéologiques du Paléolithique moyen. Datant de l’époque inter-pléniglaciaire du Dernier Glaciaire (MIS 3) 2, elle a livré 40 000 artefacts lithiques attribués à la culture moustérienne 3 et environ 3 000 ossements de mammifères, essentiellement de mammouth laineux (Mammuthus primigenius).

Plusieurs zones ont été dégagées : une fosse remplie d’ossements, différentes zones d’activités (de boucherie, de production d’outils), 25 foyers et une accumulation circulaire composée d’ossements de mammouths décrite initialement comme étant une structure d’habitat confectionnée par les Néandertaliens. Les structures d’habitat en ossements de mammouth avérées au Paléolithique supérieur, en Ukraine et en Russie, ont été (aussi) réalisées par les Hommes anatomiquement modernes (Homo sapiens) en particulier de culture épigravettienne 4.

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Neanderthal in museum

Jersey: découverte d'une population hybride néandertal-humain ?

Par Le 10/02/2021

Jersey: découverte d'une population hybride néandertal-humain ?

Neanderthal in museum

 

Selon une nouvelle recherche menée par le Natural History Museum de Londres, plusieurs dents d'hominidés trouvées sur le site paléolithique de La Cotte de St Brelade à Jersey peuvent appartenir à des hybrides Néandertal-Homo sapiens. Des experts du Musée d'histoire naturelle, de l'Institut d'archéologie de l'UCL, de l'Université du Kent et de quatre autres organisations ont participé à l'étude.

L'étude se base sur 13 dents qui ont été excavées sur le site paléolithique de La Cotte de St Brelade de l'île anglo-normande de Jersey en 1910 et 1911. Elles ont toutes été trouvées au même endroit, sur un rebord derrière un foyer dans la grotte.

 

Cave at la cotte jersey

L'entrée de la grotte - Danrok, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

 

« La Cotte de St Brelade est un site d'une grande importance et il continue de révéler des histoires sur nos anciens prédécesseurs », a déclaré Olga Finch, conservatrice de l'archéologie de Jersey Heritage.

Les fouilles se sont poursuivies jusqu'en 1920 et ont permis de récupérer plus de 20 000 outils en pierre affectés au Paléolithique moyen, une technologie associée aux Néandertaliens en Europe. La Cotte s'ouvre sur la grève côtière du sud de l'île. Cette grotte porte le nom local en jersiais "Lé Creux ès Fées" (le creux des fées), à ne pas confondre avec le site mégalithique de Guernesey qui porte le même nom. Le site a été daté d'environ 250 000 ans, le plus ancien site archéologique des îles Anglo-Normandes. Des fouilles renouvelées sur le site, financées par Jersey Heritage, ont commencé en 2019.

Alors que les dents de La Cotte ont des caractéristiques néandertaliennes, plusieurs spécimens manquent de caractéristiques normalement trouvées chez les néandertaliens, et certains aspects de leur forme sont typiques des humains anatomiquement modernes.

 

Dents de la cotte

Image - Administrateurs du Muséum d'histoire naturelle

 

La datation récente des sédiments adjacents suggère un âge probable de moins de 48 000 ans pour les fossiles. Cela suggère qu'ils auraient pu représenter certains des plus récents restes de Néandertal connus. YH : Non, il est dommage que ces chercheurs britanniques ne tiennent absolument pas compte des découvertes de restes de néandertaliens (ou hybrides ?) beaucoup plus récents, dans le sud européen. De nos jours, la date de disparition de néanderthal est estimée à environ 30 000 ans avant le présent, qui pourrait être encore rapprochée à 26 000 ans selon les prochaines études... mais il est aussi possible qu'il s'agisse ici pour ces chercheurs de la disparition de néandertal du nord de l'Europe, et non de l'espèce, celui-ci se déplaçant vers le sud à cause du froid...

« Étant donné que les humains modernes se mèlaient avec les Néandertaliens dans certaines parties de l'Europe après 45 000 ans, les caractéristiques inhabituelles de ces individus de La Cotte suggèrent qu'ils auraient pu avoir une double ascendance humaine néandertalienne-moderne », a déclaré l'auteur principal, le professeur Chris Stringer, chercheur au Département des Sciences de la Terre du Natural History Museum de Londres.

« Cette idée d'une population hybride pourrait être testée par la récupération de l'ADN ancien des dents, ce qui est actuellement à l'étude.»

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Dans OVNI/UFO
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OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2020

Par Le 08/02/2021

OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2020

 

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Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

Bonjour cher ODHnautes, malheureusement des problèmes techniques durant le tournage ont affectés certaines images pour cet épisode. Nous sommes désolés pour l'inconvénient. 

Merci de votre compréhension. La modératrice.

Attention : les propos et points de vue exprimés par les invités ne représentent pas l'équipe d'ODHtv. Merci.

L'édition de novembre 2020 vous est présentée par Gilles.T:

Dans l'édition de ce mois-ci :

Ovni dans le monde odhtv

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 4

Par Le 13/01/2021

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 4 -

 

MAJ épisodes 10 - 11 - 12 - 13 - FIN saison 4

 

Allen hynek jacques vallee 1

Années 1960-1970 : L'astrophysicien, professeur et ufologue américain Allen Hynek accompagné de l'astronome, informaticien et ufologue français Jacques Vallée

 

Mémoires de l'Ufologie Française - Ufologues dans l'histoire

 

Le but premier d'Ovni dans l'histoire Tv est de sauvegarder les Mémoires de l'Ufologie Française par le biais de vidéos ou podcast pour que les générations à venir puissent connaître le travail des anciens, des pionniers de l'ufologie et des enquêteurs.

En collaboration avec l'association SCEAU et bien d'autres, cette action qui a débuté en décembre 2011, consiste à interviewer l'ensemble de la communauté ufologique en France et dans les pays limitrophes.

Cette nouvelle saison 4 des Ufologues dans l'Histoire comporte déjà les interviews de Didier Gomez, de Bruno Botta, Rémy Fauchereau, Gérard Deforge, Thierry Rocher, Bernard Hugues, Franck Maurin, Jean-Louis Lagneau, Guy Coatanroch, Gilles Durand, Jean Librero, Gilles Thomas et Emma d'Area51-blog.

Soir ovni dans le monde

Atlityamreconstitution1

Un tsunami massif a touché le Moyen-Orient il y a 11,700-10,500 cal BP

Par Le 09/01/2021

Un tsunami massif a touché le Moyen-Orient il y a 11,700-10,500 cal BP

 

Atlityamreconstitution1

Une reconstitution du site d'Atlit Yam, englouti il y a 10 000 ans environ

 

L'excavation sous-marine, le forage de puits et la modélisation informatique suggèrent qu'un paléo-tsunami massif a frappé près de l'ancienne colonie de Tel Dor (qui n'existait pas à cette époque) il y a entre 9,910 à 9,290 ans (11,700 à 10,500 ans Calibrés BP), selon une étude publiée le 23 décembre 2020 dans la revue en libre accès PLOS ONE par Gilad Shtienberg, Richard Norris et Thomas Levy du Scripps Center for Marine Archaeology, University of California, San Diego, USA, et des collègues de l'Utah State University et de l'Université de Haïfa en Israel.

Les tsunamis sont un événement relativement courant le long de la côte est de la Méditerranée, avec des enregistrements historiques et des données géographiques montrant un tsunami par siècle au cours des six mille dernières années. En Méditerranée orientale ( figure 1 ), les tsunamis sont fréquents, se produisant à un rythme d'environ huit événements par siècle dans la région de la mer Égée au cours du passé ca. 2 000 ans et environ dix par siècle au cours des 3 000 dernières années dans le bassin du LevantLa plupart de ces événements sont de petite taille et n'ont que des impacts locaux. Cependant, 23 gisements de tsunami ont été reconnus dans la région depuis env. 6 000 ans, soit en moyenne un événement suffisamment grand pour quitter le faciès sédimentaire du tsunami tous les ~ 160 ans, ce qui suggère qu'il s'agit d'un phénomène répandu. L'enregistrement des événements antérieurs de tsunamis, cependant, est moins défini. Dans cette étude, Shtienberg et ses collègues décrivent un grand gisement de tsunami du début de l'Holocène (entre 9 910 et 9 290 ans - C14 non calibré) dans les sédiments côtiers de Tel Dor au nord-ouest d'Israël, une ville-monticule maritime occupée à partir de la période du bronze moyen II (2000-1550 avant notre ère) à travers la période des Croisés.

 

Journal pone 0243619 g001

Fig 1. Geological sketch of the eastern Mediterranean modified after natural earth (https://www.naturalearthdata.com in the public domain), showing the main near-shore sediment transport mechanism (black arrows), selected thrusts (CA–Cypriot Arc) and major fault lines (CF- Carmel fault; DSF- Dead Sea Fault system; SF- Seraghaya fault; MF-Missyaf fault; YF-Yammaounch fault; submarine landslides as well as tsunami deposits, geomorphological tsunami features and documented tsunami events.

The name compilation of the sites presented in the figure are: 1a-2a (Alexandria); 3a (Paphos, Polis, Cape, Greco); 4a-8a (Caesarea Marittima, Jiser al-Zarka); 9a (Byblos, Senani Island); 10a (Elos); 11a (Gramvousa, Balos, Falasarna, Mavros, Stomiou, Gramenos, Paleochora); 12a (Western Crete); 13a (Palaikastro); 14a (Pounta); 15a (Limni Moustou); 16a (Pylos, Porto Gatea, Archangelos, Elaphonisos); 17a (Limni Divariou); 18a (Santorini); 19a (Balos bay); 20a (Thera); 21a (Dalaman); 22a (Didim) for the previously dated tsunami deposits and 1 (Lebanon, Israel, Syria); 2 (levant coast); 3 (Paphos, Polis, Cape, Greco); 4 (S-E Cyprus); 5 (Akko); 6 (Yaffo); 7–8 (S-E Cyprus); 9–11 (Levant coast); 12 (The Nile cone); 13 (Lebanon); 14 (Levant coast); 15 (southern turkey); 16 (Cyprus); 17 (Israel); 18 (Lebanon–Israel) for the previously dated tsunami events. Further details regarding the tsunami data are discussed in S1 and S2 Tables.

 

Le paléo-tsunami peut être la raison pour laquelle les enquêtes archéologiques précédentes n'ont trouvé aucune preuve de villages côtiers de basse altitude dans la région sur une période de 4000 ans.

Pour mener leur analyse, les auteurs ont utilisé des techniques de télédétection photogrammétriques pour créer une maquette numérique du site Tel Dor, combinée à des fouilles sous-marines et des forages terrestres jusqu'à une profondeur de neuf mètres.

Le long de la côte de la zone d'étude, les auteurs ont trouvé une couche marine impactée brutalement et une couche de sable avec un âge de contrainte il y a 9 910 à 9 290 ans (non calibrés), au milieu d'une grande couche de zone humide ancienne s'étendant de 15 000 à 7 800 ans. Les auteurs estiment que la vague capable de déposer des coquillages et du sable au milieu de ce qui était à l'époque une zone humide fraîche à saumâtre (marais) a dû parcourir 1,5 à 3,5 km, avec une hauteur de vague côtière de 16 à 40 m. À titre de comparaison, les événements de tsunami précédemment documentés dans l'est de la Méditerranée n'ont parcouru que 300 m à l'intérieur des terres, ce qui suggère que le tsunami à Dor a été généré par un mécanisme beaucoup plus puissant. Les tsunamis locaux ont tendance à se produire en raison de tremblements de terre dans le système de faille de la mer Morte et de glissements de terrain sous-marinsles auteurs notent qu'un tremblement de terre contemporain du paléo-tsunami Dor (datant d'environ 10,000 ans) a déjà été identifié à l'aide de dommages causés sur des grottes dans la crête voisine du Carmel, ce qui suggère que ce tremblement de terre spécifique aurait pu déclencher un glissement de terrain sous-marin provoquant le tsunami massif à Dor.

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faunegabon-2ga-fossile2.jpg

Il y a 2,3 milliards d'années, une vie complexe a existé pendant 200 millions d'années

Par Le 27/12/2020

Il y a 2,3 milliards d'années, une vie complexe a existé pendant 200 millions d'années

 

faunegabon-2ga-fossile2.jpgCe fossile d'un organisme pluricellulaire, ici reconstitué en 3D par microtomographie X, a été découvert au Gabon, dans des roches vieilles de deux milliards d'années ! © Kaksonen, photothèque CNRS

L'étude des plus vieux fossiles pluricellulaires connus et présentés au public en 2010 bouleverse une nouvelle fois les fausses réalités apprises consciemment ou non quant aux théories approuvées jusqu'à présent. Cette étude révèle non seulement de nouvelles données sur notre atmosphère passée et le taux de son oxygène, mais prouve que, pendant au moins 200 millions d'années, grâce au premier gros apport en oxygène sur la planète, une vie complexe et pluricellulaires s'est largement développée (avec des tailles de 1 centimètre à 25 centimètres) il y a 2,3 milliards d'années. Certes, les seuls fossiles jamais trouvés ne sont que ces masses pluricellulaires, ce qui ferait penser que la chute prouvée du taux d'oxygène 200 millions d'années après aurait empêché un développement complet et une évolution. Mais méfions-nous des pensées faciles si souvent détrompées en pensant au développement très rapide après l'autre grosse "invasion d'oxygène" dans l'atmosphère au Cambrien, il y a un peu plus de 500 millions d'années, et aussi au simple fait que notre propre civilisation et notre histoire complète sont assez petites en durée, même par rapport aux premiers 200 millions d'années...

Citation de Quentin Mauguit, Futura-Sciences : " Après sa formation, notre atmosphère comportait environ 100.000 fois moins de dioxygène (O2) qu’aujourd’hui, de quoi fortement limiter le développement de formes de vie complexes. Cependant, cela n’a pas empêché l’apparition de la photosynthèse il y a 3,8 milliards d’années, durant le Précambrien. Elle était alors pratiquée par des cyanobactéries qui libérèrent de grandes quantités d’oxygène dans les océans. Seulement voilà, il s’est d’abord lié avec des composés ferreux présents dans l’eau (précipitation d’hématite et de magnétite).

Ainsi, il a fallu attendre qu’une grande partie du fer marin soit consommé avant que de l’oxygène ne soit libéré en masse dans l’atmosphère, ce qui est arrivé voici 2,3 milliards d’années lors de la Grande Oxygénation. Ensuite, de nombreux ouvrages expliquent que sa concentration n’a fait qu’augmenter par plateau pour atteindre sa valeur actuelle : ils se trompent ! Le taux atmosphérique d’O2 n’a cessé de monter puis de redescendre durant l’histoire de notre planète. Une nouvelle étude publiée par Donald Canfield de l’université du Danemark du Sud dans la revue Pnas, dans le cadre d’un projet coordonné par Abderrazak El Albani, de l’université de Poitiers, vient de nous le rappeler.

Les fluctuations de la concentration en oxygène dans l’atmosphère ne sont pas sans conséquence sur l’environnement, notamment d’un point de vue géologique. Ainsi, en analysant des roches sédimentaires trouvées au Gabon, grâce à différents marqueurs (isotopes du molybdène et carbone 13, entre autres), les chercheurs sont parvenus à retracer l’évolution du taux d’O2 dans l’air durant une période qui s’étend de -2,150 à -2,080 milliards d’années, donc un peu plus de 200 millions d’années après la Grande Oxygénation. Voici deux milliards d'années, la concentration atmosphérique en oxygène aurait été au plus bas !

fossils-2mdans.pngCes fossiles sont ceux d'êtres pluricellulaires qui ont vécu voici deux milliards d'années. Plus de 500 individus ont été récoltés à ce jour. Certains ne font que 1 cm de long, tandis que d'autres atteignent 25 cm. © Abderrazak El Albani

Les sédiments marins montent, l’oxygène descend

En effet, les sédiments les plus anciens (-2,150 milliards d’années) étaient plus riches en carbone que les roches les plus jeunes (-2,080 milliards d’années). Mais comment l’expliquer ? Durant la Grande Oxygénation et les 200 millions d’années qui ont suivi, des organismes photosynthétiques ont produit de l’oxygène tout en intégrant du carbone. Une fois morts, ils ont précipité vers les fonds marins, provoquant ainsi un stockage du carbone dans les sédiments marins. Ayant moins de possibilités d’interagir, l’oxygène se serait alors accumulé dans l’atmosphère.

L’astuce, c’est qu’il réagissait également avec des roches terrestres, les érodant progressivement. Les précipitations ont alors emporté des nutriments (phosphore et fer, par exemple) vers les océans, où ils ont favorisé le développement des micro-organismes, et donc la capture d’encore plus de carbone. Ce cycle aurait pu se poursuivre sans fin mais… des sédiments marins ont fini par remonter en surface, probablement par le jeu de la tectonique des plaques (YH : notons ici tout de suite que le même phénomène peut aussi se produire à cause de la fonte du permafrost sibérien et canadien, et que la tectonique des plaques n'est peut-être pas la principale raison, mais plutôt les changements climatiques...). La matière organique accumulée au fil du temps se serait alors massivement oxydée, ce qui aurait consommé une grande fraction de l’oxygène présent dans l’atmosphère, en produisant du CO2 en retour.

Un essai évolutif abordé par la raréfaction de l’oxygène

Grâce à d’autres travaux réalisés par la même équipe, nous savons également que le taux d’oxygène a à nouveau augmenté voici 1,9 à 1,8 milliard d’années, avant de finalement baisser à un niveau qui a limité le développement de formes de vie complexes durant un milliard d’années. La suite… nous la connaissons. Il y a 542 millions d’années environ, l’oxygène a atteint une concentration qui a permis à la vie de se développer rapidement : il s'agit de l’explosion cambrienne.

Ce qui n’a pas encore été dit, c’est que ces analyses ont été réalisées sur des roches qui entourent des fossiles d’êtres pluricellulaires présentés en 2010. Or, plus aucun organisme complexe n’a été observé dans les roches du Paléoprotérozoïque après la chute drastique de la concentration en oxygène. Selon Abderrazak El Albani, nous pouvons dès lors imaginer la théorie suivante : des formes de vie complexes n’auraient-elles pas essayé de se développer voici deux milliards d’années, avant que les conditions environnementales ne mettent fin à cet essai évolutif ? "

Sources : www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/geologie-precambrien-oxygene-atmospherique-eu-hauts-bas-49811/#xtor=RSS-8

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/un-fossile-de-2-2-milliards-d-annees-bouleverse-l-evolution-classique.html

Yves Herbo-SFH-10-2013, up 12-2020

Tete jonagumi

Navigation de Taiwan aux îles Ryukyu il y a plus de 30000 ans

Par Le 05/12/2020

Navigation de Taiwan aux îles Ryukyu il y a plus de 30000 ans

 

Tete jonagumi

Yonaguni, Japon

 

Dans une publication parue dans Nature, Scientific ReportsDOI: 10.1038 / s41598-020-76831-7Yosuke Kaifu de l'Université de Tokyo et ses collègues précisent l'ancienne colonisation de l'archipel de Ryukyu (où se trouve la toujours discutée structure de Yonaguni) en argumentant que les anciens l'ont fait en voyageant au nord-est de Taiwan - un voyage qui impliquait des traversées océaniques de dizaines à centaines de kilomètres pour sauter d'île en île.

Les sites archéologiques sur plusieurs des îles Ryukyu suggèrent que les humains ont atteint les îles il y a environ 30 000 à 35 000 ans.

 

Isena island japon

Izena Island, Ryukyu archipel, Japan  - https://www.atlasobscura.com/users/caitlinfrunks



D'après leur étude et même reconstitution, les humains de l'âge de pierre ont traversé la mer de Taiwan aux îles Ryukyu du sud-ouest du Japon il y a des dizaines de milliers d'années - et il semble qu'ils l'ont fait délibérément, même si les îles sont trop éloignées pour être visibles de manière fiable depuis Taiwan.

Cette colonisation par voie maritime n'est pas discutée par la science, car ces îles en étaient déjà à cette période, mais on ignorait si la colonisation s'était produite par accident ou volontairement. Pour avoir une plus grande certitude dans un sens ou l'autre, les scientifiques se sont donc attelés à l'étude des courants, de plusieurs manières.

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bulgarian-archaeologists-say-that-have-uncovered-the-oldest-prehistoric-town-found-to-date-in-europe.jpg

Découverte de plus ancienne cité préhistorique en Europe à ce jour, en Bulgarie

Par Le 24/11/2020

Découverte de la plus ancienne cité préhistorique en Europe à ce jour, en Bulgarie

 

2012, MAJ 04-2015, MAJ 11-2020

 

bulgarie1.jpg

 

Les archéologues bulgares confirment la découverte de la plus ancienne cité préhistorique connue à ce jour, près de la ville moderne de Prodavia, dans le nord-ouest de la Bulgarie. Cette cité entourée de parois fortifiées a probablement été un centre important pour la production de sel, denrée très importante à l'époque. L'époque ? On parle là d'une cité érigée, creusée dans la roche entre 6700 et 6200 ans avant maintenant ! 1500 ans avant les balbutiements de la première Grèce antique...

Sa découverte, à cet endroit, explique peut-être le fabuleux trésor en or découvert pas très loin, il y a 40 ans : le plus ancien trésor en or au monde jamais trouvé jusqu'à présent... Les archéologues ont estimé que la petite ville avait pu contenir environ 350 personnes, et que les habitants faisaient bouillir de l'eau à partir d'une source locale et l'utilisaient pour fabriquer des briques de sel. Ces briques étaient probablement échangées contre d'autres denrées non locales (ou complétaient une organisation plus globale concernant plusieurs cités ou tribus (des chasseurs, des mineurs, des pêcheurs, des cueilleurs, des éleveurs, etc...) et servaient surtout à conserver la viande, d'où l'importance du lieu. Un autre trésor découvert d'ailleurs en 2012https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/un-tresor-archeologique-de-bijoux-en-or-de-2300-ans-decouvert-en-bulgarie.html

Important car, et c'est aussi unique en Europe pour l'instant, cette petite cité est en effet entourée d'une paroi d'énormes et hauts murs défensifs entourant le lieu de production. Les fouilles ont démarré en 2005, avec la découverte des restes de plusieurs maisons à deux étages, d'une série de fosses utilisées pour des rituels, ainsi que les structures d'un pont et de bastions. Une petite nécropole ou cimetière a commencé a être dégagée très récemment et est en train d'être analysée par les archéologues.

Remarquez la disposition particulière des corps enterrés : disposés sur le coté mais leurs têtes soutenues par leur mains jointes, sur une sorte de piédestal, et dirigées vers le ciel ou une direction précise.

Nous ne parlons pas d'une ville comme les ville-état grecs, de la Rome antique ou des villages médiévaux, mais sur ce que les archéologues sont d'accord pour dire qu'elle constituait une ville du cinquième millénaire avant JC, " a déclaré à l'agence de presse AFP Vasil Nikolov, un chercheur de l'Institut national d'archéologie de Bulgarie.L'archéologue Krum Batchvarov de l'institut a dit que la dernière trouvaille était « extrêmement intéressante ». « Les énormes murs autour de la colonie, qui ont été construits très grands et avec de gros blocs de pierre ... sont aussi quelque chose d'inconnu dans les fouilles de sites préhistoriques dans le sud-est de l'Europe jusqu'à  ce jour," a-t-il déclaré à l'AFP.

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Paranthropus robustus1

Evolution rapide chez une espèce humaine éteinte

Par Le 17/11/2020

Evolution rapide chez une espèce humaine éteinte

 

Paranthropus robustus1

Un fossile récemment découvert documente des changements évolutifs rapides chez une espèce humaine éteinte, le Paranthropus robustus.

 

Le crâne fossile suggère que les conditions environnementales ont entraîné des changements rapides.

On pensait que les mâles de l'espèce humaine éteinte Paranthropus robustus étaient nettement plus gros que les femelles - tout comme les différences de taille observées chez les primates modernes tels que les gorilles, les orang-outans et les babouins. Mais une nouvelle découverte de fossiles en Afrique du Sud suggère plutôt que P. robustus a évolué rapidement pendant une période turbulente de changement climatique local il y a environ 2 millions d'années, entraînant des changements anatomiques qui étaient auparavant attribués au sexe.

Une équipe de recherche internationale comprenant des anthropologues de l'Université de Washington à Saint-Louis a rapporté sa découverte dans le système de grottes Drimolen riche en fossiles au nord-ouest de Johannesburg dans la revue Nature Ecology & Evolution le 9 novembre 2020.

 

Drimolen site1

Le site de Drimolen (Photo courtesy David Strait)

 

« C'est le type de phénomène qui peut être difficile à documenter dans les archives fossiles, en particulier en ce qui concerne l'évolution humaine précoce », a déclaré David Strait, professeur d'anthropologie biologique en arts et sciences à l'Université de Washington.

Le fossile remarquablement bien conservé décrit dans l'article a été découvert par une étudiante, Samantha Good, qui a participé à la Drimolen Cave Field School codirigée par Strait.

Les chercheurs savaient déjà que l'apparition de P. robustus en Afrique du Sud coïncidait à peu près avec la disparition de l'australopithèque, un homininé primitif un peu plus primitif (dont l'appartenance au genre Homo est toujours discutée d'ailleurs), et l'émergence dans la région des premiers représentants d'Homo, le genre auquel appartiennent les gens modernes. Cette transition a eu lieu très rapidement, peut-être en quelques dizaines de milliers d'années seulement.

" L'hypothèse de travail a été que le changement climatique a créé un stress dans les populations d'australopithèques conduisant finalement à leur disparition, mais que les conditions environnementales étaient plus favorables pour Homo et Paranthropus, qui pourraient s'être dispersés dans la région depuis ailleurs ", a déclaré Strait. " Nous voyons maintenant que les conditions environnementales étaient probablement aussi stressantes pour Paranthropus, et qu'ils devaient s'adapter pour survivre. "

Le nouveau spécimen découvert à Drimolen, identifié comme DNH 155, est clairement un mâle mais diffère de manière importante des autres P. robustus précédemment découverts sur le site voisin de Swartkrans - où la plupart des fossiles de cette espèce ont été trouvés.

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Dans Sciences
Dp hunter 1

Il y a 14 600 ans, la mer est montée très rapidement

Par Le 30/10/2020

Il y a 14 600 ans, la mer est montée très rapidement - 2012 - MAJ 07-2015, Up 10-2020

 

dp-hunter.jpg

Le DP Hunter au large de Tahiti

Il y a 14 600 ans, le niveau marin a connu une hausse brutale de presque 14 mètres en seulement 350 ans. Cette élévation impressionnante coïncide avec le début de la première période chaude qui marqua la fin de la dernière glaciation. De plus, la contribution de la calotte antarctique à cette élévation a été significative. Tels sont les résultats mis en évidence par une équipe du CEREGE (1) (Aix-Marseille Université/CNRS/IRD/Collège de France), en collaboration avec des collègues anglais et japonais. Publiés le 29 mars 2012 dans la revue Nature, ces travaux confirment l'existence d'une accélération majeure de la remontée du niveau marin entre -14 650 et -14 300 avant maintenant : il s'agit d'un des événements climatiques les plus marquants des derniers 20 000 ans.

Les coraux édificateurs de récifs sont des organismes qui vivent exclusivement dans les eaux tropicales. Très sensibles à la luminosité et la température, ils croissent à fleur d'eau, dans un intervalle de profondeur très restreint, ce qui en fait de bons marqueurs du niveau de la mer. L'étude de ces coraux fossiles, qui se sont formés au cours des dernières centaines de milliers d'années, permet donc de reconstituer les variations du niveau marin et les changements environnementaux passés. Ces archives fournissent ainsi des informations précieuses sur la dynamique et le comportement des calottes de glace du passé. Mieux appréhender cette dynamique permettra d'améliorer à terme la modélisation et la prévision des variations futures du niveau marin.

Dans le cadre d'une campagne de forages internationale effectuée en 2005(2) sur les pentes des récifs actuels de Tahiti, les chercheurs du Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement (Aix-Marseille Université/CNRS/IRD/Collège de France) ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l'île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans(3). Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s'est déroulée entre -21 000 et -11 000 environ. Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d'environ 120-130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n'avait pas été constante, mais qu'elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses, appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A), restait cependant par bien des aspects énigmatique.

Ces nouveaux travaux ont permis de confirmer l'existence de cet événement climatique majeur, tout en révélant pour la première fois son amplitude, sa chronologie et sa durée. Le début du MWP-1A a été daté à -14 650 ans, ce qui fait coïncider cet événement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l'hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling(4), s'est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l'hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an (4cm), vitesse qu'il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd'hui par satellite. En s'appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l'instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.

Ces travaux ont notamment bénéficié du soutien de la Fondation Comer (USA), la Fondation européenne de la Science (ESF-EuroMARC), la Communauté européenne (Projet Past4Future), le Collège de France, le CNRS et l'IRD. 

Notes :

(1) Centre européen de recherche et d'enseignement en géosciences de l'environnement
(2) Cette campagne a été mise en œuvre grâce au programme international IODP (Integrated Ocean Drilling Program) au sein duquel la France est fortement impliquée, via le consortium européen ECORD, aux côtés de 17 autres pays. 
(3) La précision des datations obtenues par la méthode U/Th au CEREGE est de l'ordre d'une trentaine d'années pour de tels échantillons.
(4) Au cours de cette première phase de réchauffement des peuples de l'âge de pierre ont pu s'installer en Europe du Nord et jusqu'en Scandinavie avant que les températures ne redeviennent glaciales il y a 12 900 ans.

Références :

Ice sheet collapse and sea-level rise at the Bølling warming 14,600 yr ago. Pierre Deschamps, Nicolas Durand, Edouard Bard, Bruno Hamelin, Gilbert Camoin, Alexander Thomas, Gideon Henderson, Jun'ichi Okuno, Yusuke Yokoyama, Nature, 29 mars 2012. Presse CNRS l Priscilla Dacher 

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2535.htm

niveau-mer-12000ans.jpg

Europe : les terres hors de l'eau 12000 ans av.JC.

MAJ 07-2015 : Cette première étude datait de 2011-2012 mais d'autres publications, écrites par d'autres scientifiques, sont maintenant trouvables sur internet, et confirment toutes les mêmes tendances et probabilités qu'une telle chose pourrait bien se produire dans notre futur proche... un impressionnant défilé d'articles présents sur ce site et regroupés ici, et qui convergent tous, en parlant de géologie, d'études du Groenland ou de l'Antarctique, des fontaines de méthanes Arctiques, d'une même convergence de données sur de profonds bouleversements en cours et en accélération... et beaucoup de scientifiques sont déjà convaincus qu'il est déjà trop tard pour y faire grand chose... :

Augmentation des fontes de glaces sur les terres et montée des fleuves d'eau douce :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/climat-de-nouveaux-rapports.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/climat-le-bilan-2011-de-l-omm.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/la-fonte-estivale-des-glaces-de-l-arctique-s-accelere.html​

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/nouveau-record-de-fonte-estivale-pour-la-banquise-arctique.html​

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/l-automne-dernier-le-gulf-stream-a-devie-sa-trajectoire-de-200-km.html​

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/l-est-de-l-antarctique-plus-fragile-que-prevu.html​

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/archeologie-la-montee-des-eaux-a-englouti-une-partie-de-la-prehistoire-francaise.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/l-antarctique-nous-preparerait-il-une-mauvaise-surprise.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/fontes-des-glaciers-et-eboulements.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/antarctique-la-fonte-des-glaciers-s-accelere-et-serait-irreversible.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-d-un-traceur-de-glace-et-etude-sur-la-fonte-du-groenland.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/climat-un-tsunami-geant-provenant-de-l-antarctique.html​

Réchauffement et montée des océans, canicules et augmentation des cyclones :

https://sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/le-changement-climatique-a-deja-provoque-une-acceleration-des-episodes-violents.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/la-terre-pourrait-se-rechauffer-plus-vite-que-prevu-d-ici-2050.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/climat-previsions-pessimistes-ou-realistes.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-tsunamis-nord-europeens.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/tsunamis-en-europe-des-etudes-alarmantes.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/climat-reactions-a-l-acceleration-pour-2100-groenland-bientot-vert.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/canicule-2012-de-nouvelles-sueurs-froides-pour-le-nucleaire-francais.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/rechauffement-climatique-les-canicules-seront-la-norme-en-ete.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/climats-extremes-et-alertes-volcaniques.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/2-a-4-degres-de-plus-sur-la-region-parisienne-d-ici-2100-d-apres-meteo-france.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/rechauffement-la-montee-des-oceans-largement-sous-estimee.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/rechauffement-climatique-ou-pas-les-eaux-montent-plus-vite.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-cyclones-devraient-devenir-de-plus-en-plus-violents.html​

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/montee-des-eaux-un-immense-aquifere-decouvert-au-groenland-bouleverse-tout.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/fontaines-de-methane-dans-l-ocean-arctique.html​

Augmentation des cancers de la peau à cause de la disparition des couches atmosphériques protectrices :

https://sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/augmentation-inquietante-des-cancers-de-la-peau-chez-les-trentenaires.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/l-afrique-australe-se-rechauffe-plus-vite-qu-ailleurs.html​

pollutions sur le toit du monde... :

https://sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/des-pics-de-pollution-sur-l-everest-superieurs-a-ceux-de-grenoble.html

Un emballement irrémédiable et un manque total de réaction, de réalisme humain ? :

https://sciences-faits-histoires.com//blog/environnement-planete-terre/une-etude-predit-la-fin-de-notre-planete-avant-l-an-2100.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/rechauffement-climatique-le-catastrophisme-monte-pour-quand-la-panique.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/climat-des-decouvertes-importantes.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/et-du-cote-du-pole-sud-quelles-oscillations.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/giec-aggravation-de-la-situation-et-mention-des-chemtrails-la-geoingenierie.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/des-fossiles-prouvent-le-brusque-changement-de-climat-au-dryas-recent.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/geologie-et-refroidissement-climatique-limites-du-taux-d-erosion-depassees.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/un-polluant-interdit-depuis-1987-detruit-toujours-la-couche-d-ozone.html

https://sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/super-tempetes-et-deplacement-des-poles-magnetiques.html

 

Yves Herbo relai, Sciences, F, Histoires, 03-2012, up 07-2015, up 10-2020

Dans OVNI/UFO
Ovni dans le monde odhtv

OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2020

Par Le 28/10/2020

OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2020

 

Ovni dans le monde odhtv

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2019.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2019.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2019.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2019.html

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Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

L'édition juillet - août - septembre - octobre 2020 vous est présentée par Gilles.T:

Dans l'édition de ce mois-ci :

Grands lacsprehistoriques camera

USA: des structures préhistoriques de 10000 ans sous le Lac Michigan ?

Par Le 21/10/2020

USA: des structures préhistoriques de 10000 ans sous le Lac Michigan ?

 

Grands lacsprehistoriques camera

An underwater image taken by a remote-operated vehicle in the Straits of Mackinac on Sept. 23, 2020, shows a series of vegetation-covered rocks that appear relatively evenly spaced and in a somewhat linear placement. The group behind the Straits exploration believe it could be evidence that the rocks are human-placed, which would mean it occurred when the area was last above-water, around the end of the Ice Age some 10,000 years ago. Une image sous-marine prise par un véhicule télécommandé dans le détroit de Mackinac le 23 septembre 2020, montre une série de roches couvertes de végétation qui apparaissent relativement régulièrement espacées et dans un placement quelque peu linéaire. Le groupe derrière l'exploration du détroit pense que cela pourrait être la preuve que les roches sont placées par l'homme, ce qui signifierait que cela s'est produit lorsque la zone a été pour la dernière fois hors de l'eau, vers la fin de la période glaciaire, il y a environ 10000 ans. FRED HARRINGTON JR.

Un groupe pense avoir trouvé la preuve d'une culture de la période glaciaire vieille de 10000 ans dans le détroit de Mackinac (Detroit Free Press)

 

 

Une équipe de non-scientifiques a peut-être confirmé par inadvertance la découverte la plus importante de l'archéologie des Grands Lacs depuis au moins une décennie.

Le groupe, composé principalement de citoyens autochtones amérindiens, a utilisé un véhicule sous-marin télécommandé (ROV) dans le détroit de Mackinac (Lac Michigan) pour jeter un œil aux oléoducs et gazoducs d'Enbridge sur le fond du lac. Mais parmi les choses qu'ils ont trouvées, il y avait des pierres qui, selon eux, semblent disposées en motifs circulaires et linéaires sur le fond du lac.

Si cela a été fait par des humains, cela s'est produit lorsque la région du détroit était pour la dernière fois au-dessus de l'eau - vers la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 10000 ans.

« Nous ne nous attendions pas à trouver cela - c'était vraiment incroyable », a déclaré Andrea Pierce, 56 ans, résidente d'Ypsilanti et citoyenne des bandes indiennes d'Odawa de Little Traverse Bay, qui était l'une des quatre femmes à conduire le projet d’inspecter le fond du détroit. " Ma question est, qui savait qu'ils étaient là ? ".

 

Grands lacsprehistoriques rov

A side-scan sonar image of the Straits of Mackinac lake bottom, taken in late August or early September 2020 by Busch Marine Inc. on behalf of Terri Wilkerson and others, shows what appears to be stones in at least a half-circle, visible in the orange and yellow band on the left, about halfway down. Side-scan sonar uses ultra-sonic waves bounced along a lake bottom to detect items on the sea floor. The group behind the Straits exploration believe this is evidence of rocks intentionally placed there by a culture at a time when the area would have been above-water -- around the end of the Ice Age some 10,000 years ago. Une image sonar à balayage latéral du fond du lac du détroit de Mackinac, prise fin août ou début septembre 2020 par Busch Marine Inc. au nom de Terri Wilkerson et d'autres, montre ce qui semble être des pierres dans au moins un demi-cercle, visible dans la bande orange et jaune sur la gauche, à mi-chemin environ. Le sonar à balayage latéral utilise des ondes ultra-soniques rebondissant le long du fond d'un lac pour détecter les objets sur le fond marin. Le groupe derrière l'exploration du détroit pense qu'il s'agit de preuves de roches placées intentionnellement par une culture à un moment où la zone aurait été hors de l'eau - vers la fin de la période glaciaire il y a environ 10000 ans. TERRI WILKERSON

 

La découverte semble être en corrélation avec la découverte en 2009 par un archéologue de l'Université du Michigan de formations de pierre similaires sous l'eau dans le lac Huron, près d'Alpena, également issue d'une ancienne culture de l'ère glaciaire. Ce professeur, John O'Shea, a déclaré aux responsables de l'État en février qu'un consultant, embauché par Enbridge pour explorer la zone de son projet de pipeline de tunnel du détroit, avait informé O'Shea qu'il avait vu des formations rocheuses similaires dans le détroit.

« Le technicien affecté à ce poste a été invité à ne prendre en compte que les épaves », a écrit O'Shea dans une lettre du 12 février 2020 adressée à la vice-responsable de la préservation historique de l'État, Martha MacFarlane-Faes.

« Lorsque le technicien a remarqué des alignements linéaires de pierres du type documenté dans le lac Huron, on lui a dit de les ignorer. Lorsqu'il a demandé la permission de me consulter sur leur origine culturelle potentielle, sa demande a de nouveau été refusée. Il a par la suite été exclu du projet. et n'a pas été autorisé à voir le rapport final. "

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Dans Sciences
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L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

Par Le 17/10/2020

L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

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La quantité d’information que l’humanité produit ne cesse de grandir et sa préservation pour les générations futures devient problématique. Une possible solution explorée depuis quelque temps fait intervenir son stockage avec de l’ADN. Un groupe de chercheurs américains vient d’illustrer tout le potentiel de la méthode en enregistrant un livre entier dans seulement 1 picogramme d’ADN.

Notre monde devient de plus en plus une société de l’information via les données transitant par les ordinateurs et Internet, conséquences des travaux d’Alan Turing. Photos, vidéos, textes, données numériques de toutes sortes voient leur quantité doubler chaque année du fait de l’activité d’Homo sapiens. Mais quelle part de cette information sera disponible pour la prochaine génération et comment la stocker sous une forme durable et peu encombrante ? 

Car l’humanité a produit en 2011 environ 10 puissance 21 octets d’informations et ce chiffre aura été multiplié par 50 en 2020. Comment transmettre des dossiers médicaux, des musiques ou d’autres œuvres d’art à l’aide de supports pouvant durer un siècle au moins par exemple ?

Le travail sur ce problème de stockage des archives de l’humanité se fait depuis quelques années comme en témoigne, par exemple, le M-Disc. Mais l’une des techniques les plus prometteuses semble celle basée sur de l’ADN. Cette idée est explorée depuis un certain temps et un article récemment publié dans Science vient d’illustrer toute la puissance du stockage de l’information digitale à l’aide de la mythique molécule de la vie, dont la structure a été élucidée par Watson et Crick il y a de cela presque 60 ans.

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Une image illustrant la structure de L'acide désoxyribonucléique (ADN). Sa structure est celle d'une double hélice composée de deux brins complémentaires. Chaque brin est constitué d'un enchaînement de quatre nucléotides A, G, C et T. L'information génétique est codée par l'ordre dans lequel s'enchaînent ces quatre nucléotides. © Site de Biologie du réseau Collégial du Québec


L’un des auteurs de l’article de Science n’est autre que George Church, bien connu pour ses travaux sur la biologie synthétique. C’est son livre, Regenesis: How Synthetic Biology Will Reinvent Nature and Ourselves, qui a été enregistré puis lu à l’aide d’une nouvelle technique, sur un support constitué de brins d’ADN. Le livre lui-même contient 53.426 mots, 11 images et un programme en JavaScript constituant une quantité d’information de 5,37 mégabits. Un millionième de millionième de gramme d’ADN a suffi pour assurer son stockage. Le précédent record avec de l’ADN était de 7,920 bits. On a donc presque multiplié par 1.000 la quantité d’information stockée.

Un million de gigabits par centimètre cube d'ADN

Ce volume d’information n’a rien d’extraordinaire en lui-même. Mais la densité de stockage est spectaculaire puisqu’elle est équivalente à 5,5 pétabits ou 1 million de gigabits par centimètre cube. C'est très largement supérieur à celle des disques durs et plus de 10 milliards de fois la densité de stockage d’un CD. Toutefois, le stockage avec de l’ADN obtenu par les chercheurs ne peut pas concurrencer les disques durs car on ne peut écrire, lire ou effacer à volonté l’information sur le support. (Yves Herbo : pour l'instant et pour combien de temps ?)

Pour stocker l’information, il est nécessaire de synthétiser des brins d’ADN dans lesquels les données en binaire sont enregistrées sous forme de séquences de nucléotides adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et guanine(G). Chaque brin d’ADN est un fragment de l’information totale entreposée sur un support en verre. Un code, lui aussi contenu dans la séquence de nucléotides, indique à quelle partie du fichier, par exemple celui contenant le livre de George Church, correspond le brin d’ADN. Il faut enfin utiliser la technique de séquençage de l’ADN et traiter l’information obtenue à l’ordinateur pour retrouver l’information initiale. Un processus guère pratique et bien évidemment coûteux. C’est pourquoi le stockage avec de l’ADN est plutôt destiné à faire de l’archivage de données. Il ne semble pas voué à remplacer les mémoires de nos ordinateurs dans la vie quotidienne.

La technique des chercheurs américains ne faisant pas intervenir de l’ADN présent dans des cellules vivantes (il y aurait des risques de mutation altérant l’information enregistrée), et comme l’ADN hors de ces dernières peut se conserver intact des milliers d’années à température normale, il semble probable que les archives du futur de l’humanité seront bel et bien constituées d’ADN. Cela laisse songeur lorsque l’on sait qu’il en est de même pour l’information génétique des espèces vivantes.

 

Yves Herbo : une information beaucoup plus importante pour l'Humanité qu'il n'y paraît... Hypothèse : chaque être humain contient en lui la Mémoire totale de l'Humanité, depuis l'apparition de la vie et toute son évolution (peut-être même la mémoire de la Vie tout cours, depuis le début de l'Univers). Cette Mémoire est évidemment virtuelle est ne meurt jamais : comme on l'a vu, TOUTE la mémoire est contenue sur les brins d'ADN du non-vivant (encore plus probablement pour le Vivant), donc la création de la matière, puis du vivant a suffit pour créer un support physique à cette mémoire virtuelle... support physique lui-même en extension et "immortel" lui-même : même si les particules ou les vivants meurent, il y a toujours de la matière et des êtres vivants qui restent et renaissent...

Il y a donc possibilité (assez forte et j'en suis personnellement sûr) que notre propre conscience fasse partie elle-même de cette Mémoire virtuelle immortelle, ce qui explique la "transmission" des données dans le matériel (que nous sommes) : l'arrivée de la conscience dans le foetus permet ce "téléchargement" et le lien entre le monde physique et matériel "vivant" et celui du "virtuel" et de la "mort" et inversement un "backup" des données lors de la "mort" et du retour dans la réalité virtuelle (le virtuel ne devient-il pas réalité quand il est éternel ?)... La Mémoire apprend sans cesse des expériences du monde matériel, qui lui permet aussi de se stocker infiniement en créant de la matière et en augmentant la Vie partout, qui lui sert à apprendre et à sauvegarder le monde physique : les êtres intelligents sont censés mieux communiquer avec la Mémoire universelle au fil de leur évolution pour mieux intéragir dans l'intérêt des deux réalités et protéger leur monde physique... ce que ne fait pas tellement l'Humanité sur cette petite planète Terre jusqu'à présent...

En tout cas, cette perception d'une mémoire au moins ancestrale me semble évidente pour beaucoup : la transmission des caractères génétiques sur plusieurs générations est déjà une prouesse technique en soi, liée au monde matériel certes, mais là où ça se corse sérieusement, c'est de retrouver aussi souvent des caractères ou comportements moraux ou spirituels chez de jeunes générations identiques à des vieilles générations qu'ils n'ont pas connues...

https://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/ladn-sera-t-il-le-support-de-stockage-ultime-de-lhumanite_40740/#xtor=RSS-8

Relayé par SFH 08-2012, up 10-2020

 

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Grèce : rapport sur la grotte occupée de Theopetra

Par Le 15/10/2020

Grèce : rapport sur la grotte de Theopetra occupée entre 130000 ans et 4000 ans BP

 

Grece grottetheopetra7

Un nouveau rapport, écrit par l'archéologue Dr. Catherine Kyparissi-Apostolika, chef honoraire de l'Éphorat de la paléoanthropologie et de la spéléographie du ministère grec de la Culture et des Sports grec éclaire l'ère néolithique en Grèce.

La grotte Theopetra en Thessalie, en Grèce centrale, s'est formée au début de la période du Crétacé supérieur, 137 000 000 - 65 000 000 ans avant le présent. La grotte, qui a été créée dans le calcaire, y est habitée depuis la période du Paléolithique moyen, et de nouvelles découvertes donnent un nouvel aperçu de la vie de ces premiers peuples.

Selon les archéologues, la grotte est probablement le lieu de l'une des plus anciennes constructions humaines sur Terre, car les découvertes indiquent que l'abri était habité il y a 130 000 ans, tout d'abord par les Néandertaliens. (YH : voir ci-dessous).

Les fouilles de Theopetra ont commencé en 1987 sous la direction de l'archéologue Dr. Catherine Kyparissi-Apostolika.

Les découvertes faites depuis lors incluent des outils en pierre des périodes paléolithique, mésolithique et néolithique, ainsi que des objets en poterie néolithique, en os et en coquille. Les découvertes sont des preuves importantes de la transition du mode de vie du Paléolithique au néolithique en Grèce.

 

Grece grottetheopetra1Crédit: Tolis-3kala / Wikimedia Commons

 

Les dernières découvertes montrent qu'environ 43 personnes vivaient dans la grotte Theopetra pendant l' ère néolithique. Les experts ont même pu confirmer qu'ils mangeaient du blé, de l'orge, des olives, des légumineuses et de la viande dans leur alimentation.

Les dernières données présentées par le Dr Kyparissi-Apostolika montrent que la grotte a servi de refuge aux gens pendant des milliers d'années, et il est très probable qu'il y ait eu des périodes où ils l'ont quittée, en fonction des conditions météorologiques du moment, puisque le climat a changé à plusieurs reprises au cours de ces milliers d'années.

Ces dernières années, la grotte a également servi d'abri pour la population locale en temps de guerre, et aussi à d'autres moments pour des enclos pour animaux.

Selon le Dr Kyparissi-Apostolika, des sépultures humaines sont également trouvées sur le site, il ne fait donc aucun doute qu'il y avait des habitants dans cette grotte. Deux sépultures correspondent à la période post-glaciaire du Paléolithique supérieur, une datant de 14 990 à 14 060 av. tandis que trois autres sépultures correspondent à la période mésolithique, et ont été datées entre 7 000 et 7 500 avant JC.

Lire la suite ci-dessous :

China shimao site2

Chine : des sculptures de 4000 ans trouvés à Shimao

Par Le 05/10/2020

Chine : des sculptures de 4000 ans trouvés à Shimao

 

China shimao site

Un nouveau retour sur Shimao car j'ai déjà parlé de ce site étonnant en 2014/2015, puis fin 2018, l'un des plus anciens de Chine (et qui est encore probablement plus ancien que supposé, ses couches les plus profondes restant encore à être excavées), voir tout en bas de cet article, qui est une forme de Mise à Jour avec de nouvelles données...

" Une ville de 4300 ans, qui a une pyramide massive d’au moins 70 mètres de haut et qui s'étend sur 24 hectares à sa base ("230 feet (70 meters) high and spans 59 acres (24 hectares)"), a été fouillée en Chine, ont rapporté des archéologues dans le numéro d’août de la revue Antiquity.

La pyramide était décorée de symboles oculaires et de visages «anthropomorphes» ou partiellement humains (YH : notez qu'on retrouve exactement la même chose dans les Amériques centrales et du Sud ! - à Tiwanaku par exemple...). Ces figures " ont peut-être doté la pyramide à degrés d'un pouvoir religieux spécial et ont renforcé l'impression visuelle générale sur son large public ", ont écrit les archéologues dans l'article.

Pendant cinq siècles, une ville a prospéré autour de la pyramide. À une époque, la ville englobait une superficie de 400 hectares (988 acres), ce qui en fait l'une des plus grandes au monde, ont écrit les archéologues. Aujourd'hui, les ruines de la ville s'appellent "Shimao", mais son nom dans les temps anciens est inconnu.

Cette découverte a des conséquences historiques considérables car on a longtemps supposé que la civilisation chinoise s'était développée dans les plaines centrales vers le milieu du deuxième millénaire avant notre ère. Les découvertes archéologiques récentes sur le site néolithique et de l'âge de bronze à Shimao remettent toutefois en cause la compréhension traditionnelle des «périphéries» et des «centres», ainsi que l'émergence de la civilisation chinoise. Cette recherche révèle que vers 2000 avant JC, les hautes terres de loess abritaient une société complexe représentant le cœur politique et économique de la Chine. De manière significative, il a été constaté que les symboles de base de l’Age du Bronze associés aux civilisations des Plaines centrales ont en fait été créés beaucoup plus tôt à Shimao.

Les fouilles continuent à Shimao et de nouvelles découvertes ont déjà été publiées depuis septembre 2018, date du précédent article. Une équipe travaillant sur le site archéologique de Shimao, dans la province du Shaanxi, a découvert des gravures sur pierre lors d'une récente excavation des ruines néolithiques de la ville, dont on pense qu'elles remontent à environ 2000 ans av. J.-C., a rapporté lundi la chaîne de télévision CCTV. Il s'agit étonnamment de gravures très anciennes préfigurant les motifs classiques des bronzes des cultures plus récentes des cultures des dynasties Shang et Zhou, les premières connues en Chine. Ce serait donc un art et des représentations de type bestiaires remontant à la préhistoire des hauts plateaux qui auraient servi de modèles au développement plus tardives des motifs des premières civilisations chinoises des plaines. Une civilisation ne provenant pas des plaines ou de la mer mais de la montagne...

 

China shimao site2

" Les motifs de visage de bêtes trouvés à Shimao pourraient avoir eu une influence significative sur les motifs de l'âge du bronze en Chine ", a déclaré Sun Zhouyong, président de l'Institut d'archéologie de la province du Shaanxi.

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Le mystère des tuyaux du lac des amants

Par Le 28/09/2020

Le mystère des tuyaux du lac des amants

 

chine-tuyauxetranges2.jpgL'un des "tuyaux", dans l'eau

 

Le portail d'information Chinois Xinhuanet annonce le 19 Juin 2002 qu'une équipe de neuf scientifiques chinois examinera si les reliques antiques dans la province de Qinghai dans l'Ouest de la Chine, au mont Baigong à environ 40 kilomètres au sud-ouest de la ville de Delingha dans les profondeurs du bassin de Qaidam sont d'origine extraterrestre.

Selon des sources gouvernementale à la préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi, où se trouve Delingha, l'équipe étudiera une structure qui a entre 50 à 60 mètres de haut, et une caverne moyenne et deux autres plus petites qui sont effondrées et sont inaccessibles, sur la rive sud du "lac des amants", ceci pour vérifier une suggestion que les constructions auraient pu être une tour de lancement pour un vaisseau spatial.

 

baigong-iron-pipe.jpg

 

Dans et autour de la caverne il y a des tuyaux d'une couleur brunâtre-rouge, certain de ces tuyaux s'enfonçant dans le lac.

Le site web de Xinhua indique que le chef du département de la publicité du gouvernement de Delingha confirme que des restes ont été analysés par le passé. Les résultats ont prouvé qu'ils se composent de 30 pour cent d'oxyde ferrique avec une grande quantité de bioxyde de silicium et d'oxyde de calcium. Huit pour cents du contenu n'ont pas pu être identifiés.

Liu Shaolin, l'ingénieur qui a fait l'analyse, dit: " un résultat de longue interaction entre le fer et le grès signifie que les tuyaux doivent être très vieux. "

Yang Ji, un chercheur de l'observatoire proche, a indiqué que l'hypothèse de l'origine extra-terrestre des reliques est compréhensible, " mais que des méthodes scientifiques doivent être utilisées pour prouver si c'est correct." Les gens de la région appellent le site "les ruines extra-terrestres."

 

chine-tuyauxetranges1.jpg

 

A l'avant d'une pyramide il y a trois cavernes avec des ouvertures triangulaires. La caverne du milieu a environ six mètres de haut, avec son plancher se tenant deux mètres au-dessus du sol alentour et ses huit mètres supérieurs au-dessus du sol. A l'intérieur, il y a un demi tuyau incliné, d'environ 40 centimètres de diamètre partant de l'extrémité interne de la caverne. Un autre tuyau du même diamètre s'enfonce dans le sol, avec seulement son extrémité visible au-dessus du sol. Au-dessus de la caverne, il y a une douzaine de tuyaux de divers diamètres qui s'enfoncent dans la montagne.

http://ufologie.net/htm/2002junf.htm

 

chinapipes.jpgLe lac salé "des amants"

 

Sur la rive sud d'un lac salé, on a découvert une pyramide en métal qui aurait 50 à 60 mètres de hauteur. En face de cette structure se trouvent trois grottes dont les entrées sont triangulaires. Les deux plus petites de ces cavités se sont effondrées, mais la plus grande, celle du centre, est toujours accessible. A l'intérieur, un bout de tuyau de 40 cm, fendu en deux, git sur le sol. Un autre tuyau, de couleur rouille, est enfoui dans le sol et seule l'extrémité est visible.

 

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Caves Credit: Weird Asia News

 

A l'extérieur de la grotte, des demi tuyaux, des morceaux de métal et des pierres de formes bizarres sont eparpillés sur la rive sud du lac. Certains tuyaux plongent en partie dans l'eau. On ignore ce qu'il peut y avoir dans les profondeurs de l'eau salée.

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Geoglifo fazenda crixa

Brésil : les géoglyphes amazoniens en danger

Par Le 15/09/2020

Brésil : les géoglyphes amazoniens en danger

 

Geoglifo fazenda crixa

Un autre géoglyphe ancien détruit par l'agriculture amazonienne

 

Les dommages causés au géoglyphe dans une ferme de l'État brésilien d'Acre révèlent les dangers de l'agro-industrie pour le patrimoine amazonien.

J'en avais déjà parlé il y a quelques temps, en espérant de futures découvertes, mais l'addiction de l'humanité à sa vieille drogue de 3000 ans (l'argent) est bien trop forte : l'état brésilien porte beaucoup plus d'importance à son économie qu'à la culture, la mémoire humaine et la simple intelligence, voir la Vie... :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/civilisations-tres-anciennes-en-amazonie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/amazonie-les-harakmbut-devoilent-leurs-monolithes-sacres.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouvertes-dans-les-andes-et-en-amazonie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-hommes-installes-en-amazonie-il-y-a-plus-de-10000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/retour-sur-les-geoglyphes-amazoniens.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/bresil-une-amazonienne-parle-des-pyramides-du-xingu.html

 

Pendant des décennies, les chercheurs ont découvert des trésors archéologiques qui prouvent l'existence de civilisations complexes en Amazonie brésilienne avant le colonialisme. Les plus fascinants sont peut-être les plus de 500 géoglyphes anciens révélés dans l'État d'Acre depuis les années 1970.

Mais certains de ces énormes dessins géométriques, gravés ou construits sur le sol, ont été détruits avant même que les scientifiques puissent en apprendre davantage sur les civilisations derrière eux. À la fin de l'année dernière, les employés de la ferme Crixá ont nivelé un géoglyphe de plusieurs centaines de mètres carrés et vieux de plusieurs milliers d'années pour faire place au pâturage du bétail et à une plantation de maïs.

Les dommages n'ont été découverts que récemment lors d'une analyse de routine par le paléontologue Alceu Ranzi, qui a étudié les structures pendant 40 ans.

" C'est un monument historique d'importance pour toute l'humanité ", a déclaré Ranzi, déplorant la perte d'un dessin qu'il avait lui-même découvert en 2001. Ranzi avait décrit le géoglyphe comme " un musée en plein air qui n'entraverait en rien le développement de l'agro-industrie. dans la région ". Il se trompait malheureusement...

Le géoglyphe de la ferme Crixá, dans la municipalité de Capixaba, n'est pas le premier à succomber aux machines et à  l'expansion agricole  (aidée par la Chine et au bénéfice de l'Europe qui achète le plus de soja amazonien - surtout la France ^^), qui mettent en péril le patrimoine d'Acre afin de répondre à la demande mondiale croissante de produits de base comme le soja.

 

Geoglifo fazenda crixa

Le site avant

 

Geoglifo fazenda crixa nova

Le site après... crédits Google Earth

 

Il y a quelques années, deux géoglyphes de l'État ont été perdus à cause de la construction de routes: l'un à la BR-317, qui ouvre la municipalité amazonienne de Boca do Acre; et l'autre à la BR-364 dans la municipalité de Brasiléia, une route importante pour l'agro-industrie locale. Dans les deux cas, les géoglyphes n'avaient été découverts que lors des travaux (YH et détruits très vite).

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Dgrandis

Etudes et expérimentation: preuve de bactéries dans l'espace

Par Le 29/08/2020

Etudes et expérimentation : Des bactéries vivant dans l'espace prouvées

 

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ISS - International Space Station. Credit: JAXA/NASA

 

La bactérie Deinococcus radiodurans est hyper résistante, faisant partie des extrêmophiles : elle peut survivre au froid, à la déshydratation, à l'acide, aux UV et aux rayonnements ionisants. De plus, une nouvelle étude vient de révéler qu'elle pouvait parfaitement s'acclimater à l'environnement extrême de l'espace, pour une longue durée.

La mission japonaise Tanpopo (pour « pissenlit » en français) visait à vérifier cette hypothèse. Une colonie de bactéries séchées a été placée entre des panneaux d'exposition, dans un module fixé à l'extérieur de la Station spatiale internationale, qui orbite à 400 kilomètres autour de la Terre.

 

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Japanese astronaut Mr. Yugi set up the exposure experiment module ExHAM on the International Space Station. L'astronaute Yugi montre le mudule d'expérimentation de la cabine de l'ISS. Credit: JAXA/NASA

 

Au bout de trois ans, rapporte l'étude parue dans « Frontiers in Microbiology », les bactéries à la surface étaient mortes, mais cela a créé une couche protectrice pour les bactéries en-dessous, assurant la survie de la colonie. Ces résultats ont permis aux chercheurs d'extrapoler qu'une colonie d'un millimètre de diamètre pourrait potentiellement survivre jusqu'à 8 ans dans des conditions spatiales.

Alors que les rayons cosmiques qui traversent l'espace sont assez puissants pour causer des dommages génétiques, la bactérie Deinococcus a pour particularité de pouvoir réparer son ADN en seulement quelques heures.

 

Deinococcus radiodurans l

 

Des bactéries pour essaimer la vie

 

Comme pour les graines de pissenlits qui se dispersent dans l'air, les scientifiques japonais cherchaient à savoir à travers cette expérience si des organismes vivants microscopiques pourraient se propager à travers l'espace, grâce aux comètes par exemple, et ainsi essaimer la vie sur d'autres planètes. Ces travaux fournissent, à ce jour, la meilleure estimation de la survie bactérienne dans l'espace, même s'il faudrait également tester la capacité de ces bactéries à subir un atterrissage sur une planète. « Les résultats suggèrent que le Deinococcus radiodurans pourrait survivre durant un voyage interplanétaire entre la Terre à Mars, qui peut durer plusieurs mois ou plusieurs années », a déclaré à la presse américaine le Dr Yamagishi, auteur principal de l'étude.

Datatation des anneaux de pin bristlecone au deuxieme millenaire avant notre ere

Nouvelles datations avec recalibration 2020 de 3 courbes C14

Par Le 23/08/2020

IntCal20 : Nouvelles datations avec recalibration 2020 de 3 courbes du C14

 

Stalagmites grottehulu chine 14000 55000ans

 

Si le niveau de C-14 dans l'atmosphère avait toujours été constant, la datation au radiocarbone serait simple. Mais ce n'est pas le cas. Les changements dans le cycle du carbone, le rayonnement cosmique, l'utilisation de combustibles fossiles et les essais nucléaires du XXe siècle ont tous causé de grandes variations au fil du temps. Ainsi, toutes les dates au radiocarbone doivent être ajustées (ou étalonnées) pour être transformées en âges calendaires précis.

Sans cet ajustement, les dates pourraient être dépassées de 10 à 15%. Cette semaine, est paru un effort international de sept ans pour recalculer trois courbes d'étalonnage au radiocarbone:

IntCal20 («20» pour signifier cette année) pour les objets de l'hémisphère nord

SHCal20 pour les échantillons de l'hémisphère sud dominé par l'océan

Marine20 pour les échantillons des océans du monde.

 

Ces courbes mises à jour ont été construites en mesurant une pléthore de matériaux qui enregistrent les niveaux de radiocarbone passés, mais qui peuvent également être datés par d'autres méthodes. Les liens vers les trois publications scientifiques sont en bas de cet article.

Les archives comprennent des anneaux d'arbres provenant d'anciennes grumes conservées dans des zones humides, des stalagmites de grottes, des coraux du plateau continental et des sédiments forés dans les lits des lacs et des océans.

 

Arbrekauri nouvelle zelande 40000ans

Les anciens arbres de kauri ( Agathis australis ) de Nouvelle-Zélande comme cet exemple ont été utilisés pour aider à construire les courbes d'étalonnage. Cet arbre a environ 40 000 ans et a été retrouvé enterré sous terre. Crédit Nelson Parker

 

Au total, les nouvelles courbes sont basées sur près de 15 000 mesures au radiocarbone effectuées sur des objets jusqu'à 60 000 ans.

Les progrès de la mesure du radiocarbone à l'aide de la spectrométrie de masse par accélérateur signifient que les courbes mises à jour peuvent utiliser de très petits échantillons, tels que des anneaux d'arbre simples à partir d'une croissance d'un an seulement.

Rungholt fouilles plongee mini

Allemagne : L'engloutissement de la cité de Rungholt

Par Le 15/08/2020

Allemagne : L'engloutissement de la cité de Rungholt

 

Rungholt fouilles plongee mini

 

Comme plusieurs cités ou ports historiques ou légendaires, disparus ou engloutis au fil du temps, il y a longtemps eu des interrogations sur la réalité de l'existence de la cité de Rungholt, sur les côtes nord de l'Allemagne, en l'absence de traces matérielles étudiables. Un peu comme Vineta, dont je parle ici, il y avait des traces écrites et donc des "témoignages littéraires", mais aucun preuve réelle. En fait, on peut dire que, comme la ville de Troie - issue principalement à l'origine des poèmes (et fictions pour beaucoup) d'Homère sur la fameuse guerre qui y est décrite - la légende est devenue réalité, avec l'effective découverte d'artefacts et de preuves étudiées...

Mais, que s'est-il passé ? Que sait-on vraiment sur cette cité disparue, son ancienneté et histoire ? Et enfin, qu'a-t-on trouvé depuis sa citation dans des écrits du moyen-âge ?

Frise maps

Voici deux maps de la région en question. Celle de gauche montre la contrée a l'époque de la création de ces deux cartes, en 1651, avec les fonds marins visibles (à gauche) et à droite est une reconstitution des côtes avant leur submersion en 1362

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Turquie : Les cités antiques demi-englouties d'Apollonia et d'Aperlea

Par Le 13/08/2020

Turquie : Les cités antiques demi-englouties d'Apollonia et d'Aperlea

 

Kekova apollonia1 mini

C'est un endroit protégé et interdit de toute plongée sous-marine depuis 1990 et pourtant absolument pas fouillé et laissé aux caprices de la nature. L'île de Kekova, également appelée Caravola,est une île turque qui a donné son nom à toute cette région de Lycie sur 260 km² et où l'on trouve les antiques cités de Simena (Kalekoy), Dochiste (Apollonia), Theimussa (Ucagiz) et Aperlai. L'île en elle-même ne fait que 4,5 km², située au sud de la ville de Simena et n'est plus habitée depuis longtemps. Sur le versant septentrional de l'île se trouvent les ruines partiellement englouties par la mer de l'antique cité d'Apollonia, détruite par un fort séisme au 2ème siècle. Reconstruite en partie par les byzantins, elle fut rapidement complètement abandonnée à cause des incursions arabes.

Kekova apollonia5

L’île est interdite à la visite car elle abrite un grand nombre de sites archéologiques qui n’ont pas encore été fouillés, seul l’accès par la mer à la baie de Tersane est autorisée. La plongée bouteille et en apnée sont également interdites sur le site. Les intérêts principaux de la visite sont la beauté du site naturel et la curiosité que représente la cité engloutie d'Apollonia (ne pas confondre avec la ville antique du même nom en Libye), intéressant que si vous le faite en kayak car vous pouvez passer directement au-dessus des ruines et les voir grâce à l'eau transparente. Une partie de la cité fut submergée dans l’antiquité, lorsque suite à un tremblement de terre, le sol c’est abaissé de 4 ou 5 mètres. Les ruines immergées se trouvent actuellement à 1 ou 2 mètres de profondeur. Au-dessus, sur l’île, vous pourrez apercevoir également les vestiges de bâtiments antiques.

Ile de kekova apollonia

Le site d’Aperlai se situe dans une crique bien protégée en bord de mer que vous pouvez atteindre à partir d’Ucaguiz par la Lycian Way mais le chemin est plus long (environ 10 km). Au V siècle av. JC, c’était la cité lycienne la plus importante de la côte. Les autres sites lyciens que vous visiterez dans le secteur dépendaient de cette cité. La partie basse de la ville a été submergée suite à des mouvements tectoniques comme l’atteste encore de nos jours un sarcophage à demi-immergé. Outre une vue magnifique sur la crique, vous pourrez y découvrir les vestiges du mur d’enceinte et ses tours de la cité antique réhabilités à l’époque byzantine, un théâtre, de nombreux sarcophages type carène de bateau renversée avec sculptures, des églises byzantines édifiées sur la base de bâtiments antiques, des antiques citernes.

Simena

Kekova apollonia4

Sources : http://theswedishparrot.com/dans-la-vapeur-blanche-des-jours-sans-vent-carnet-de-voyage-en-turquie-3-aout-ucagiz-kekova-dochiste-apollonia-geyikova-adasi-kalekoy-simena/

http://www.regardsurlaplanete.com/carnet-voyage/turquie-kekova.html

photos : « Kekova » par Seynaeve — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons - 

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 21-02-2015, up 08-2020

 

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Les secrets de la légendaire cité perdue d'Héracléion

Par Le 05/08/2020

Les secrets de la légendaire cité perdue d'Héracléion révélés par des photos sous-marines

 

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Autrefois la cité de Thonis-Héracléion, connue aujourd'hui comme le royaume oublié de Cléopâtre, était la porte d'entrée vers l'Égypte. De nos jours, cette mystérieuse cité légendaire est submergée dans la baie d'Aboukir, près d'Alexandrie. (un peu à l'ouest du delta du Nil)

La cause de la submersion de la cité est toujours un mystère, mais elle fut avalée par la mer Méditerranée et elle s'est ensablée et envasée pendant plus de 1200 ans.

De nouvelles découvertes sous-marines permettent aux archéologues de rassembler des indices et de créer une image de ce à quoi ressemblait la vie dans l'ancienne cité.

Connue sous le nom d'Héracléion chez les anciens grecs et celui de Thonis chez les anciens égyptiens, la cité a été redécouverte en 2000 par un archéologue sous-marin français, le Dr Franck Goddio et l'équipe de l'Institut Européen d'Archéologie Sous-Marine (IEASM) après une étude géophysique qui a duré quatre ans.

 

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" Avant sa découverte en 2000 par l'IEASM, on n'avait trouvé aucune trace de Thonis-Héracléion. Son nom était presque rayé de la mémoire de l'humanité, préservé uniquement dans d'anciens textes classiques et de rares inscriptions découvertes sur terre par les archéologues.

Le grand historien grec Hérodote (5ème siècle avt J-C) nous parle d'un grand temple qui avait été construit à l'endroit où le fameux héros Héraklès (Hercule) avait débarqué en Égypte.

Il rapporte aussi la visite d'Hélène à Héracléion avec son amant Pâris avant la guerre de Troie. Plus de quatre siècles après la visite d'Hérodote en Égypte, le géographe Strabon observa que la cité d'Héracléion, avec son temple d'Héraklès, était située juste à l'est de Canope à l'embouchure de la branche canopienne du Nil," écrit Franck Goddio sur son site web.

 

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Les scientifiques pensent que la cité toute entière a été complètement submergée avec tous ses objets, statues, colonnes et autres merveilles du palais de Cléopâtre.

Plusieurs artefacts sont restés en grande partie intacts. Parmi les découvertes figurent les fondations du palais, des épaves, des colonnes de granit rouge et des statues de la déesse Isis et deux sphinx.

Parmi les énormes blocs de calcaire effondrés au quatrième siècle il y avait un immense bloc de quartzite avec des inscriptions gravées concernant un pharaon. L'une d'elles indique qu'il s'agit de Séthi Ier, père de Ramsès II.

 

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Les plongeurs ont aussi découvert une tête en pierre colossale qu'on pense être celle de Césarion, le fils de Cléopâtre et de son ancien amant, Jules César, et deux sphinx, l'un des deux représentant probablement le père de Cléopâtre, Ptolémée XII.

 

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Les chercheurs pensent que la cité était une zone centrale qui servait de plaque tournante commerciale par laquelle les marchandises venant de Grèce et d'autres endroits méditerranéens entraient en Égypte.
" Le site est étonnamment préservé. Nous commençons maintenant à en explorer les zones les plus intéressantes pour essayer de comprendre la vie à l'époque ", a dit le Dr Damian Robinson, qui travaille sur le site et directeur du centre d'Oxford pour l'archéologie maritime à l'université d'Oxford. " Nous obtenons une riche description de choses comme le commerce qui avait cours ici et la nature de l'économie maritime de la dernière période égyptienne. Des marchandises venaient de Grèce et de Phénicie ".
"C'est une grande cité que nous exhumons", a dit Robinson.
 
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OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2020

Par Le 23/07/2020

OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2020

 

MAJ 23-07-2020

Ovni dans le monde odhtv

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2018.html

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Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2019.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2019.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2019.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2019.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2020 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2020.html


 

Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

L'édition de avril - mai - juin 2020 vous est présentée par Gilles.T.

Dans l'édition de ce mois-ci :

Chromosomes miga al nature 2020

Génome humain : pas encore complètement décodé

Par Le 19/07/2020

Génome humain : pas encore complètement décodé

 

Chromosomes miga al nature 2020

Représentation des 22 chromosomes humains et du chromosome X (agrandi à droite). Les barres bleues et orange représentent les séquences continues obtenues par le séquençage par nanopores. © Miga et al., Nature 2020

 

En 2003, Human Genome Project annonçait le séquençage complet du génome humain avec plus de deux ans d'avance sur les prévisions initiales. Mais la majorité des médias s'étaient contentés de relayer l'information sans trop approfondir, ni comprendre d'ailleurs, et pour la majorité des gens, c'était donc finalisé. Mais c'était en partie faux : Si cette cartographie couvre 99 % des trois milliards de bases ADN du génome, il reste de nombreux trous et séquences manquantes sur les différents chromosomes. Car le génome n'a pas été séquencé en une seule fois : c'est une sorte de gigantesque puzzle reconstruit à partir de séquences d'ADN mises bout à bout, ce qui entraîne des discontinuités et des répétitions. Certaines zones contiennent ainsi de nombreuses séquences redondantes, ce qui rend particulièrement difficile la reconstruction. Imaginez un puzzle avec un grand ciel bleu où l'on n'aurait aucun indice sur la forme et l'emplacement des pièces qui le composent. Et plus les séquences sont petites, plus le casse-tête est compliqué. Ces répétitions sont particulièrement abondantes dans la zone centrale du chromosome, là où les télomères se croisent, car l'ADN y est très enchevêtré. Ce n'est pas parce que le séquençage a été finalisé que le décodage l'est...

Cette semaine, une équipe du Genomics Institute de l'université de Californie à Santa Cruz a semble-t-il réussi à surmonter ces obstacles et vient d'annoncer le séquençage complet d'un chromosome, à savoir le chromosome sexuel X. Les chercheurs, dont les résultats sont publiés dans la revue Nature, ont pour cela eu recours au séquenceur MinION fabriqué par Oxford Nanopore Technologies qui utilise le séquençage par nanopores. Cette technique consiste à appliquer un courant électrique à une membrane perforée de milliers de trous d'environ un nanomètre de diamètre. En traversant ces nanopores, les bases azotées de l'ADN produisent chacune une variation différente du courant, ce qui permet de les identifier. Il est ainsi possible de retranscrire des séquences bien plus longues mesurant des centaines de milliers de paires de bases. « Nous pouvons ainsi couvrir entièrement des régions répétitives jusqu'ici considérées comme insolubles », atteste Karen Miga, l'auteure principale de l'étude.

Il demeurait cependant de multiples ruptures dans le génome que les chercheurs ont dû corriger manuellement, en s'appuyant sur les variantes dans les séquences répétitives pour servir de marqueurs, utilisés ensuite pour aligner et relier les séquences entre elles. « Nous avons utilisé un processus itératif sur trois plateformes différentes pour ajuster le séquençage et atteindre un haut niveau de précision », indique Karen Miga. Au total, l'équipe a réussi à compléter les 29 trous présents sur le chromosome X dans la base de données du génome de référence de 2003.

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Australie artefact7000ans

Australie: études sur un paysage englouti de 8500 à 7000 ans

Par Le 06/07/2020

Australie: études sur un paysage englouti il y a 8500 à 7000 ans

 

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Une nouvelle étude concernant des paysages engloutis entre 8500 et 7000 ans avant le présent, en Australie du Nord-Ouest, révèle deux sites archéologiques avec une présence humaine certaine.

Les sites archéologiques submergés découverts au large de la côte nord-ouest de l'Australie offrent une nouvelle fenêtre sur les migrations, la vie et les cultures des peuples autochtones il y a des milliers d'années, lorsque le plateau continental était au sec.

C'était une époque où environ 20 millions de kilomètres carrés de terres (YH : supplémentaires par rapport à nos jours) étaient exposés à l'air libre au niveau mondial, avant que le dernier glaciaire ne desserre son emprise sur la planète et que la glace fondue ne noie les zones côtières - et de vastes étendues de l'histoire humaine - sous la mer.

Rien qu'en Australie, deux millions de kilomètres carrés ont été inondés, éliminant un tiers du continent.

« Vous parlez d'un paysage culturel immense et vaste habité par des peuples autochtones dans tout le pays ... qui n'est qu'une carte vierge et vide », explique Jonathan Benjamin de l'Université Flinders, auteur principal d'un article publié dans la revue PLoS ONE .

" Donc, si vous cherchez une image complète du passé ancien de l'Australie, vous devez regarder sous l'eau, il n'y a aucun doute."

« C'était un projet à haut risque », explique Benjamin. " Il n'y avait aucune garantie que nous ferions une découverte de cette nature, et nous l'avons fait. "

Son équipe, qui comprenait des collègues de Flinders, de l'Université de l'Australie-Occidentale et de l'Université James Cook, a entrepris de montrer que les anciens sites aborigènes pouvaient être préservés sur le fond marin, s'aventurant dans un territoire inexploré avec des plongeurs, des bateaux, des avions et des technologies de détection sous-marine à distance.

Le projet Deep History of Sea Country, en partenariat avec la Murujuga Aboriginal Corporation, a révélé deux milieux submergés dans le pays de la mer de Murujuga au large de la côte de Pilbara autour de l'archipel Dampier. Un site, à Flying Foam Passage, était estimé à au moins 8500 ans et portait la preuve d'une activité humaine associée à une source d'eau douce à 14 mètres de profondeur.

 

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(ci-dessus) Vue aérienne vers l'ouest du canal du Cap Bruguières à marée haute (Photo: J. Leach); (ci-dessous) des plongeurs enregistrent des artefacts dans le canal (Photos: S. Wright, J. Benjamin et M. Fowler). https://doi.org/10.1371/journal.pone.0233912.g003

 

L'autre était au Cap Bruguières, avec plus de 260 objets lithiques découverts jusqu'à 2,4 mètres sous le niveau de la mer, datés d'au moins 7000 ans en utilisant le radiocarbone et l'analyse des changements du niveau de la mer ainsi qu'une modélisation prédictive.

Les objets inclus divers outils de transformation des aliments, d'outils de découpage, broyage et meulage, comme une pierre de marteau combinée à une pierre à aiguiser, qui aurait été utilisée pour moudre les graines.

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OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2020

Par Le 19/06/2020

OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2020

MAJ 30-03-2020

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JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les ovnis dans l'histoire d'un département ou d'une région. (ps: Toutes les images ou vidéos que vous pensez être des films d'ovni dans cette vidéo sont des reconstitutions selon le ou les dessins des témoins, comme indiquées en haut à gauche...).

L'édition de fin décembre 2019 vous est présentée par Gilles.T. :

Carte terre sequencer

Terre: Nouvelles structures internes. Europe: un point chaud revient

Par Le 17/06/2020

Terre: Nouvelles structures internes. Europe: un point chaud revient

 

Carte terre sequencer

Terre: Des nouvelles structures détectées sous son manteau

 

Une collaboration entre des astrophysiciens et des géologues fait apparaître des structures inconnues à la surface du noyau solide de la Terre. C'est l'astrophysicien Brice Ménard, à l'université John Hopkins (États-Unis) qui a permis cette découverte, grâce au développement d'un nouvel algorithme informatique, nommé le Sequencer. L'avantage de cet algorithme est qu'il est adaptable à diverses données massives. Généralement, les intelligences artificielles classiques se basent sur un apprentissage progressif, le Sequencer est capable de chercher... et de trouver par lui-même, des informations noyées dans un flot de données. « Le tout à partir d'une définition mathématique de ce qui est potentiellement intéressant. » Il y a quelques mois, cet algorithme a ainsi permis à l'équipe qui entoure Brice Ménard de définir une nouvelle façon d'estimer la masse des trous noirs supermassifs. « Le Sequencer a trouvé une relation entre cette masse et certaines propriétés des galaxies qui hébergent ces trous noirs, précise l'astrophysicien. Avant, nous ne pouvions travailler que sur une centaine des galaxies les plus proches de nous. Désormais, c'est l'Univers tout entier qui s'ouvre à nous ».

« Aujourd'hui, les chercheurs, tous les chercheurs, sont noyés dans les données. Il y en a de plus en plus. Il y en a trop pour qu'ils puissent les visualiser », nous explique-t-il. Impossible de traiter ces milliers, voire ces millions d'objets « à la main ». L'approche mathématique est devenue incontournable. En adoptant ce point de vue, l'horizon s'éclaire. « Tant que l'on sait ce que l'on cherche. » Cependant, les choses se compliquent lorsque l'on ne sait pas exactement ce que l'on attend des données en question.

« Il n'est pas si rare que des chercheurs trouvent, dans des données disponibles depuis des années, des objets ou des effets intéressants qui étaient restés cachés là, seulement parce que personne ne les avait cherchés. »

Profitant de ce puissant algorithme, des géologues ont injecté quelque 30 années de données sismologiques dans le Sequencer. Des milliers de sismogrammes générés par des centaines de tremblements de terre profonds et puissants enregistrés, de magnitude supérieure à 6,5 sur l'échelle de Richter. Comme on le sait, les ondes sismiques émises par ces tremblements de terre peuvent renseigner les chercheurs sur la composition de l'intérieur de notre Planète. Tout comme les ultrasons donnent aux médecins des images de l'intérieur de notre corps. Il s'agit donc d'interprétations de leurs échos par des spécialistes. Le problème, c'est que jusqu'à présent, il était impossible aux géologues de distinguer dans ces signaux les échos les plus faibles du simple bruit de fond.

Comme prévu, le Sequencer est parvenu à discriminer deux types d'échos du bruit de fond. Les premiers, dont l'amplitude décroît très vite avec le temps, trahissent la présence de structures dont les propriétés sont très différentes de celles du manteau environnant. Les seconds, dont l'amplitude décroît plus lentement, pourraient provenir de sources distribuées. Comme des vagues (ou ondes) se déplaçant à la frontière de grandes régions à faible vitesse de cisaillement. La preuve, en tout cas, que la base du manteau terrestre est bien plus hétérogène que le pensaient jusqu'alors les géologues.

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Compass carving mini

Peche en haute mer il y a 42 000 ans

Par Le 31/05/2020

Pêche en haute mer il y a 42 000 ans ! - update 2020

 

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HONG KONG (Reuters) - Des hameçons et des arêtes de poisson de mer remontant à 42.000 ans trouvés dans une caverne au Timor oriental suggèrent que les hommes modernes aient été capables de pratiquer la pêche en haute mer quelques 30.000 ans plus tôt que précédemment pensé, ont annoncé vendredi 13 janvier 2012 des chercheurs en Australie et au Japon.

 

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Les artefacts -- presque 39.000 arêtes de poisson et trois hameçons -- ont été trouvés dans une caverne de chaux à Jerimalai au Timor oriental, à 50 mètres (165 pieds) au-dessus de niveau de la mer, a dit Sue O'Connor du service de l'université nationale australienne de l'archéologie et de l'histoire naturelle (Australian National University).

" Il n'y avait jamais eu aucun signe montrant que des technologies de pêches maritimes humaines pouvaient exister en réels termes d'attirails de pêche il y a 40 000 ans ", a dit O'Connor, l'auteur de l'étude importante par téléphone de Canberra, à Reuters.

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Néandertaliens dans les paysages pré-Pyrénées

Par Le 18/05/2020

Néandertaliens dans les paysages pré-Pyrénées

 

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Analyser le paysage des pré-Pyrénées habitées par les Néandertaliens

 

Le chercheur Alfonso Benito Calvo, chef de la ligne de recherche Géomorphologie et processus de formation au Centro Nacional de Investigación sobre la Evolución Humana, est l'auteur principal d'un article qui vient d'être publié dans la revue Quaternary Research qui analyse la formation de Roca dels Bous (Lleida , Espagne), qui était habitée par des Néandertaliens, en relation avec l'évolution qui a eu lieu de ce paysage dans les pré-Pyrénées au cours des 60 000 dernières années.

Dans le document, les processus intervenus pendant l'occupation néandertalienne de ce site moustérien dans les gorges de la rivière Segre (Sant Llorenç de Montgai) ont été étudiés à l'aide de techniques géomorphologiques 3D utilisant des drones, ainsi que des datations stratigraphiques, statistiques et de luminescence ( OSL).

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Entretien avec Nurea TV le jeudi 26 septembre 2019

Par Le 30/04/2020

Entretien avec Nurea TV le jeudi 26 septembre 2019

  MAJ vidéos - MAJ photos

 

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Entretien le jeudi 26 septembre 2019 à 20h30

« Sciences – Faits – Histoires » avec Yves Herbo

Auteur indépendant, Yves Herbo anime le blog " Sciences-Faits-Histoires '' et rédige sur son site des articles dans lesquels il partage sa façon de voir le monde, sa propre expérience, ses recherches et nombreuses lectures en matière d'Histoire ancienne, de sciences diverses (archéologie, paléontologie, astronomie, astrophysique, …), phénomènes paranormaux, ufologie.

J'ai le plaisir de l'accueillir sur l'antenne de Nuréa TV pour échanger avec lui sur ces thématiques et faire un petit tour d'horizon de ses réflexions sur les sujets qu'il aborde sur la toile.

Site officiel : https://www.sciences-faits-histoires.com

Merci pour vos partages et invitations !

Lorsque nous invitons un intervenant à s’exprimer sur Nuréa TV, c’est que nous estimons que celui-ci ou celle-ci est à même de partager avec nous des éléments cohérents, susceptibles de nous éclairer sur les mystères qui nous entourent et nous les remercions chaleureusement pour leur partage. Ceci étant dit, restez libre de vérifier et d’assembler les pièces du puzzle comme bon vous semble ! Nous ne vous rappellerons jamais assez que vous êtes les seuls maîtres à bord.

Bonne route à toutes et à tous ! Nora & Guillaume

Lien vers la vidéo du direct ci-dessous :

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Une étrange grotte dans le Caucase Russe

Par Le 21/04/2020

Une étrange grotte dans le Caucase Russe

MAJ 21, 23-04-2020

Grottes mines baksan1 mini

 

Il n'y a pas si longtemps, dans les montagnes de Kabardino-Balkarie, dans la vallée de Baksan, a été découverte une grotte étrange. Pendant une courte période, des amateurs comme des spécialistes du monde entier sont venus étudier la cavité. Il s'est avéré que c'est une immense grotte, de plus de 70 à 80 mètres de profondeur, dont les parois sont faites de mégalithes parfaitement taillés ! Les photos et vidéos sont parfaitement cohérentes avec cette affirmation et cet article est la compilation de plusieurs petits articles ou brèves publiées dans la presse russe et certains sites, un point ayant été fait en 2012 (voir en bas les liens des sources).

Grottes mines baksan8

Voici un montage de plusieurs photos vous montrant le panorama des lieux

" Dans les montagnes de la Kabardino-Balkarie, sur l'un des sommets se situant dans les environs du village de Zayukovo, près de Baksan a été découverte une mine mystérieuse. Sa longueur est d'environ 80 mètres, elle est constituée de plusieurs parties, comme des paliers ou des transitions dans la descente, comme montré dans les photos. Elle a été étudiée par des gens de la région, Maria et Victor Kotljarova, qui ont également trouvé des croix gammées sculptées dans les montagnes. Bien que les membres de la division "Edelweiss" de Hitler, qui étaient dans le Caucase en 1942, n'aient pas atteint ce sommet. Il est possible que ces croix gammées aient été gravées par le personnel de l'organisation nazie "Ahnenerbe", engagée dans l'occulte. Mais il est possible aussi que ces croix datent de plusieurs milliers d'années, cette région du Caucase ayant probablement été occupée ou traversée par les peuples aryens qui ont à l'origine créé la croix gammée, qui était alors un symbole dédié à un dieu de paix et d'amour...

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« Nous savons que pendant la guerre en Kabardino-Balkarie, la mystérieuse organisation SS " Ahnenerbe " (" Patrimoine Ancestral "), a visité la région - a déclaré Victor Kotlyarov, dirigeant de la Société russe de géographie de Karardino-Balkarie. Selon le projet secret de Hitler, elle avait été à la recherche du Saint Graal, et une légende dit qu'elle l'aurait (trouvé ou caché) dans une grotte d'une montagne du Caucase ".

 

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Il s'agit ici d'une vallée disposée sur la droite de la première grosse chaine de montagne située au nord sur cette carte et qui va de la Mer Noire à la Mer Caspienne, comme un barrage compliquant les migrations locales.

 

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La comète Atlas en train de se disloquer

Par Le 13/04/2020

La comète Atlas en train de se disloquer

 

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J'avais brièvement parlé de cette comète Atlas (C/2019 Y4), (juste comme élément de comparaison avec celle d'Ison, question liaison avec certains calculs calendaires d'un correspondant 2012-2020), qui s'annonçait comme une grande comète possiblement visible à l’œil nu dans les prochaines semaines, ayant la même trajectoire que la célèbre comète de 1844, qui avait été visible à l’œil nu. Notons tout de suite que son nom "Atlas" n'a rien à voir avec le dieu grec antique, mais qu'elle a été rebaptisée Atlas en l’honneur du programme Asteroid Terrestrial-Impact Last Alert System (ATLAS), qui l’a découverte au voisinage de notre système solaire (dans la constellation de la Grande Ourse en décembre 2019). Et elle présente donc quelques similitudes avec la « grande comète de 1844 ». À commencer par sa trajectoire. Ce qui fait dire à certains spécialistes que ce corps de glaces, gaz et de poussières mêlées pourrait être un morceau détaché de C/1844 Y1, rapporte Futura Sciences . Et que toutes deux soient elles-mêmes des fragments d’un corps céleste encore plus imposant qui se serait brisé il y a des siècles ou millénaires, en sachant que la comète de 1844 avait une périodicité estimée à 6 800 ans, et Atlas estimée pour l'instant à 6 000 ans.

La comète étonnait par sa grande luminosité et la taille démesurée qu'avait pris sa chevelure de gaz vert (coma) : 720.000 kilomètres de diamètre le 24 mars, soit plus de 5 fois et demi le diamètre de la planète Jupiter. Sa queue de gaz et de poussière, quant à elle, continuait de s'allonger : elle mesure 3,3 millions de kilomètres début avril. Mais les rapports des observation le 05 avril 2020 annonçait de grands changements. Les chercheurs ont noté un changement radical et brutal dans l’aspect de la comète C/2019 Y4 ATLAS. Son noyau s’est allongé et l'astre a subitement amorcé un déclin de luminosité après une phase de progression rapide. Les chercheurs avaient annoncé alors une probable dislocation du noyau...

Une publication du site The Astronomer’s Telegram, datée du 6 avril 2020, rapporte « la possible désintégration de la comète C/2019 Y4 (ATLAS) ». Le constat est tiré des images suivantes, obtenues par le Ningbo Education Xinjiang Telescope (NEXT). Elles montrent que la comète aurait « une morphologie compatible avec un déclin ou un arrêt soudain de la production de poussière, comme on pourrait l’attendre d’une grande perturbation du noyau ».

 

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Le changement de morphologie de la comète, entre le 2 et le 5 avril 2020. // Source : The Astronomer’s Telegram (photo recadrée)

 

La comète est devenue plus sombre. « Le noyau semble s’allonger et des forces non gravitationnelles sont en jeu. Les prochains jours seront très intéressants », commente l’astronome Matthijs Burgmeijer, qui observe régulièrement l’objet, sur Twitter. Quelques jours plus tôt, le scientifique avait constaté que la comète s’éclaircissait de façon régulière.

 

Aujourd'hui, 13 avril 2020, la comète a dépassé l'orbite de Mars et se dirige vers celle de la Terre, notre planète étant loin de sa trajectoire et s'en éloignant. L'orbite de cette comète actuellement calculée (mais en train de se modifier comme le disent les chercheurs à cause des perturbations de son noyau) fait qu'elle ne suit pas le plan écliptique du système solaire ((le plan orbital des planètes), mais le traverse aux abords du Soleil, comme montré ici :

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l’Homme de Neandertal s’ornait de plumes sombres

Par Le 01/03/2020

l’Homme de Neanderthal s’ornait de plumes sombres

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L'Homme de Spy en Belgique, néandertalien

 

De méticuleuses analyses d’ossements montrent que l’Homme de Neanderthal pourrait avoir récolté des plumes d’oiseaux pour en faire des ornements personnels. Ce geste impliquerait un certain sens de la symbolique et donc l’existence de bonnes capacités cognitives.

Une nouvelle preuve démontrant l’existence de grandes capacités cognitives chez l’Homme de Neanderthal vient d’être révélée. Homo neanderthalensis aurait apprécié récolter des plumes d’oiseaux pour s’en servir d’ornements, ce qui souligne l’existence d’une symbolique dans sa culture. Ce résultat vient d’être publié dans la revue Plos One par Clive Finlayson du Gibraltar Museum.

Grâce à la compilation de données récoltées sur 1.699 sites archéologiques eurasiens, un lien fort a été établi entre la présence d'Homo neanderthalensis et la découverte de nombreux restes d’oiseaux, principalement des corvidés et des rapaces. Notre lointain cousin semblait donc avoir une préférence pour les volatiles au plumage sombre ou noir tels les corbeaux, les corneilles, les pies, les milans ou les faucons crécerelles.

 
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Fresque d'un scandale scientifique, du rififi au Tassili

Par Le 20/02/2020

Fresque d'un scandale scientifique, du rififi au Tassili

 

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Dans ces colonnes(1), nous avions présenté la grande expédition archéologique qui, en novembre 2009, avait gagné le Tassili n’Ajjer.

Objectif : la datation de centaines de milliers de peintures et gravures rupestres de ce site classé par l’Unesco au patrimoine mondial de l’humanité. Par la suite, nous avions informé des résultats préliminaires de cette recherche à partir de leur publication dans la revue internationale Sahara (n° 21/2010). Tout semblait aller pour le mieux dans cette extraordinaire aventure qui se distinguait triplement : comme «la plus grande entreprise archéologique menée en Algérie depuis l’indépendance et sans doute avant» ; par l’utilisation de technologies ultramodernes de datation, sur le terrain et en laboratoire ; enfin par le fait que la réussite du projet permettrait à l’Algérie de devenir le premier pays du Sud à dater son art pariétal, ce que des pays avancés n’ont pu réaliser que récemment.

Mais le sérieux et l’enthousiasme qui marquaient l’envol de cette entreprise ont pris du plomb dans l’aile avec des agissements que l’on pourrait qualifier de braconnage scientifique. Un chercheur français est venu troubler ce beau et grand projet de recherche au risque d’étendre les dégâts à son cadre institutionnel et diplomatique : l’accord bilatéral signé en 2004 par les ministres des Affaires étrangères algérien et français qui envisageait même une extension de la recherche à l’Ahaggar et à l’Atlas saharien.

Au départ, l’expédition de 2009, véritable «caravane du savoir», était partie d’un bon pied : 45 hommes et femmes, dont 15 chercheurs de différentes disciplines, une équipe de guides du parc du Tassili, une vingtaine d’âniers, une cinquantaine de bêtes de somme pour acheminer, à 1000 m d’altitude, dans un relief accidenté, vivres et matériel et, surtout, 500 kilos d’équipements scientifiques et techniques. Respectant ses engagements, la partie algérienne n’a pas lésiné sur la prise en charge humaine et logistique. De même, les chercheurs n’ont pas ménagé leurs efforts. On était au comble de l’optimisme et la communauté scientifique internationale accueillait le projet avec un grand intérêt. La deuxième étape, dite de laboratoire, avait confirmé l’esprit de coopération scientifique qui avait présidé à l’élaboration du projet ainsi que la mobilisation importante de part et d’autre.

Côté algérien : le CNRPAH (Centre national de recherches en préhistoire, anthropologie et histoire), les Parcs nationaux du Tassili et de l’Ahaggar, la wilaya de Djanet... Côté français : plusieurs structures rattachées au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), dont le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de Paris, des instituts ou centres de physique appliquée à l’archéologie, étude des archéomatériaux, etc. « Le choix d’une coopération avec les scientifiques français s’explique par leur avancée dans les recherches sur l’art rupestre, dans leur pays mais aussi dans le monde », avions-nous relevé alors.


La publication précitée dans la revue Sahara avait confirmé la dynamique engagée, de même qu’un état d’esprit positif. L’équipe y rendait compte de l’avancement des travaux et signalait des perspectives importantes liées à la poursuite des analyses. Tout allait pour le mieux avant que Jean Loïc Le Quellec, faisant office de responsable de l’équipe française (car jamais nommé par sa tutelle comme prévu par les accords), ne décide de faire cavalier seul en publiant deux textes sur les résultats du projet : un article dans la revue française Nouvelles de l’Archéologie (n°120-121, sept. 2010) dans un dossier sur la coopération archéologique française à l’étranger, puis un résumé de communication envoyé au 13e Congrès de l’Association archéologique panafricaine de préhistoire (nov. 2010, Université Cheikh Anta Diop, Dakar), résumé dont il niera l’existence malgré sa publication dans le programme de ce congrès sur le Net !

Voici l'un des deux textes de JL Le Quellec (on y constate d'ailleurs dans la biographie en bas que ce scientifique français a consacré curieusement plusieurs de ses recherches afin d'accentuer au maximum la notion de mythe en ce qui concerne l'Atlantide et des datations convergeantes - L'Atlantide fait toujours parler d'elle, que ce soit en mauvais ou en bien, c'est positif pour un chercheur...) Et pourtant, les descriptions de Platon dans le Critias et Timée, sur l'Atlantide et l'Attique, de l'avis d'autres chercheurs, correspond assez bien à la dernière période glaciaire et à sa fin :

https://journals.openedition.org/nda/1002

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Bankbrown

Mer du nord : Des nouvelles de Doggerland

Par Le 15/02/2020

Mer du nord : Des nouvelles de Doggerland

 

Bankbrown

Fouilles sur le Bank Brown (ancien article)

 

Retour sur les passionnantes recherches actuelles sur cet immense espace de terres englouties entre la Grande-Bretagne et le Danemark/Hollande nommé Doggerland. Une suite et complément donc aux articles précédents sur le sujet :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-mission-britannique-atlantis-decouvre-un-monde-englouti.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/mer-du-nord-un-yellowstone-inconsidere.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-tsunamis-nord-europeens.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/baltique-un-site-prehistorique-englouti-au-sud-de-la-suede.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-plongeurs-suedois-ont-trouve-des-reliques-de-11-000-ans-en-mer-baltique.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/une-foret-galloise-engloutie-il-y-a-5000-ans-refait-surface.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/angleterre-des-empreintes-humaines-vieilles-de-800-000-ans.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/archeologie-la-montee-des-eaux-a-englouti-une-partie-de-la-prehistoire-francaise.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/neandertalien-utilisait-du-goudron-pour-coller-le-bois-aux-pierres.html

 

Un monde perdu révélé par des reliques humaines de Néandertal échouées sur les plages de la mer du Nord.

Par un après-midi d'automne clair et venteux en octobre dernier, Willy van Wingerden a passé quelques heures libres avant de travailler en marchant au bord de la mer, non loin de la ville néerlandaise de Monster. Ici, en 2013, l'infirmière joyeuse avait trouvé sa première dent de mammouth laineux. Depuis, elle a cueilli plus de 500 objets anciens sur la large plage balayée par le vent connue sous le nom de Zandmotor, ou «moteur à sable». Elle a trouvé des outils néandertaliens faits de galets de rivière, d'hameçons en os et de restes humains vieux de plusieurs milliers d'années. Une fois, elle a arraché un outil néandertalien recouvert de goudron du bord de l'eau, ce qui lui a valu un crédit de co-auteur dans les Actes de l'Académie nationale des sciences ( PNAS ) il y a quelques mois.

 

Doggerland willy

Willy van Wingerden a trouvé des centaines d'objets anciens sur les plages près de sa maison aux Pays-Bas. Crédit : MANON BRUININGA

 

« Soleil, vent, pluie, neige - je suis ici 5 ou 6 jours par semaine », dit-elle. " Je trouve presque chaque jour quelque chose."

L'endroit préféré pour la plage de Van Wingerden n'est pas une étendue de sable ordinaire. D'une largeur de près d'un demi-kilomètre, la plage est constituée de matériaux dragués du fond de la mer à 13 kilomètres au large et déversés sur la plage existante en 2012. Il s'agit d'une mesure expérimentale de protection côtière de 70 millions d'euros, ses sables conçus pour s'étaler dans le temps pour protéger les Néerlandais. côte de l'élévation du niveau de la mer. Et l'effort a rendu 21 millions de mètres cubes de sol de l'âge de pierre accessibles aux archéologues.

Ce sol conserve les traces d'un monde perdu. Au cours de la dernière période glaciaire, le niveau de la mer était de 70 mètres plus bas (YH : à cet endroit, la baisse du niveau des mers n'est pas égale partout), et ce qui est maintenant la mer du Nord entre la Grande-Bretagne et les Pays-Bas était une plaine riche, qui abritait des humains modernes, des Néandertaliens et même des hominines plus anciensTout a disparu lorsque les glaciers ont fondu et que le niveau de la mer s'est élevé il y a environ 8500 ans. YH : notons qu'à l'heure actuelle, la fonte des derniers glaciers nordiques fait que la terre s'élève d'un côté et s'enfonce de l'autre - effet de balancier du à la disparition d'un gros poids d'un côté).

Lire la suite ci-dessous :

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Portugal et Açores, des cart-ruts aussi

Par Le 06/02/2020

Portugal et Açores, des "cart-ruts" aussi

MAJ 06-02-2020

Cart rutsporto5 mini

 

Les plus connus se trouvent sur l'île de Malte, et j'en avais parlé ici, mais plusieurs autres régions du monde comportent ces traces jugées mystérieuses par plusieurs chercheurs, jugées comme étant l'oeuvre de civilisations antiques connues, comme celle des Romains par exemple pour d'autres... Cette dernière affirmation peut d'ailleurs être considérées comme étrange quand l'on sait qu'à Malte, par exemple, ces traces continuent en partie sous l'eau... et que la montée des eaux de la Méditerranée semble un peu trop lointaine pour que les Romains ou les Grecs soient impliqués dans ces traces. On reste tout de même avec deux hypothèses : une utilisation de ces sorte de 'rails" pour lancer des bateaux sur la mer (un travail sous-marins donc nécessaire par des anciens grecs par exemple) ou effectivement une civilisation préhistorique méconnue (en liaison avec les très nombreux "crânes allongés" (ou dolichocéphales) trouvés sur l'île ?) qui aurait fait ces traces avant la montée des eaux. Mais l'on sait aussi que l'île a été victime de plusieurs tsunamis (comme d'autres régions méditerranéennes), voir même qu'elle aurait pu s'affaisser assez récemment (séismes) et expliquer l'engloutissement de ces traces et même de plusieurs temples découverts au large... Les explications sont multiples et ouvertes encore...

Ces traces en forme de sillons souvent parallèles et de longue grandeur demeurent tout de même un mystère et plusieurs explications quant à leur objectif ont été émises, dont un système de traîneau (en bois car on n'en a retrouvé aucune trace) afin qu'un peuple mégalithique/préhistorique puisse déplacer de lourdes pierres afin de créer leurs structures de rituels ou autres (dolmens, menhirs, cairns ou habitations...). Certains pensent que les Phéniciens, voir Tartessos, pourraient aussi être ce peuple. Une autre explication logique est bien sûr l'utilisation de chars dans de la boue, les sillons des chars ayant durci au fil du temps... mais on ne retrouve pas de traces laissés par les chevaux dans la même boue durcie, ce qui est gênant (ni d'empreintes humaines à priori !), ce qui nous mène à un système peu crédible de "montagnes russes" préhistorique... et les géologues réfutent cette explication... (d'autant plus qu'il y en sur des roches identifiées qui ne peuvent être de la boue durcie).

Restons sérieux et parlons donc de ces étranges "cart-ruts" également visible au Portugal et aussi aux Açores, fait intéressant suite à la (re)découverte de plusieurs pyramides anciennes sur les Açores mais aussi de sites mégalithiques, dont j'ai largement parlé ici...

 

 

Açores, Madalena, à Valverde, Criação Velha et Sete Cidades, paysage de pyramides...

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Une ville d'une civilisation inconnue de 4200 ans minimum déterrée en Espagne !

Par Le 04/02/2020

Une ville d'une civilisation inconnue de 4200 ans minimum déterrée en Espagne !

- 2012 - MAJ 09-2015 - 2020

 

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Photo UAB

Aucune caractéristique similaire n'a été observée dans d'autres constructions de l'âge du bronze, avec ses murs de trois mètres d'épaisseur, ses tours carrées qui à l'origine devaient mesurer jusqu'à sept mètres de haut et une entrée monumentale avec une poterne voûtée en ogive.

Le mur protégeait une ville de 4 hectares située au sommet d'une colline. Avec des éléments architecturaux évoquant des structures militaires stylisées orientales.

L'alignement et les caractéristiques révèlent une stratégie de défense judicieuse qui représentait une nouvelle façon de se battre.

Cette découverte pose de nouvelles questions sur ce que l'on sait à propos de l'origine des inégalités économiques et politiques en Europe, la formation de l'armée et le rôle que la violence a joué dans la formation des identités.

 

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Un site comparable à la civilisation minoenne de Crète.

Les fouilles archéologiques réalisées cette année sur le site de La Bastida (Totana, Murcia, Espagne) ont mis en lumière un système de fortification imposant, unique en son temps. Cette découverte, en incluant toutes les autres découvertes faites ces dernières années, permet de réaffirmer que cette ville était la communauté la plus avancée d'Europe en termes politiques et militaires au cours de l'âge du bronze (il y a environ 4.200 années: autour de 2200 avant notre ère -), et est comparable seulement à la civilisation minoenne de Crète.

 

La découverte a été présentée par Pedro Alberto Sánchez Cruz, secrétaire de la Culture de la Région de Murcie et Vicente Lull, professeur de Préhistoire de l'Université Autonome de Barcelone (UAB) et directeur des fouilles.

La fortification consistait en un mur de deux à trois mètres d'épaisseur, construit avec de grosses pierres et du mortier de chaux et soutenu par de larges tours à bases pyramidales situées à de courtes distances, près de quatre mètres, les unes des autres.

La hauteur originelle de la muraille était d'environ 6 ou 7 mètres. Jusqu'à présent, six tours ont été découvertes sur une longueur de 70 mètres, bien que la totalité du périmètre de la fortification fait plus de 300 mètres.

 

L'entrée de l'enceinte était un passage construit avec des murs solides et de grandes portes sur la fin, maintenues fermées avec de grosses poutres en bois. L'un des éléments architecturaux est la poterne voûtée en ogive, ou porte secondaire, située près de l'entrée principale. L'arc est en très bon état et est le premier à être trouvé dans l'Europe préhistorique. D'autres ont été trouvées dans la deuxième ville de Troie (Turquie) et dans le monde urbanisé du Moyen-Orient (Palestine, Israël et Jordanie), influencé par les civilisations de la Mésopotamie et de l'Egypte.

Cela indiquerait que des gens de l'Est ont participé à la construction de la fortification. Ils auraient atteint La Bastida après la crise qui a dévasté la région il y a 4.300 années.

Il a fallu attendre près de 400 à 800 ans plus tard pour que les civilisations comme les Hittites, les Mycéniens, ou les cités-Etats comme Ougarit, incorporent ces méthodes innovantes dans leur architecture militaire.

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Une construction conçue pour le combat :

Dans Paranormal
Odhtv etrange 1

Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 6

Par Le 29/01/2020

Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 6 

MAJ épisodes Hors-série 11-2019 et 01-2020

 

Odhtv etrange 1

 

La 6ème saison du Tour de France de l'étrange recommence sous une autre forme. Le 06ème Tour de France de l'étrange ou le JT de la Haute-étrangeté vous partagera ainsi tous les 3 mois, les informations importantes de nos partenaires, l'interview de l'édition (les minutes de l'étrange), les conseils de Black et un dossier qui sera soit une réédition, soit un épisode du Tour de France de l'étrange des reporters d'odhtv.
 

Saison 4 sur votre site S.F.H. : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/tour-de-france-de-l-etrange-odhtv-saison-4.html

Saison 5 sur votre site S.F.H. : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/tour-de-france-de-l-etrange-odhtv-saison-5.html


 

Tour de France de l'étrange 6X01 : Shadows people

Dans cette édition, présentée par Gilles Thomas :- Description des JT de la Haute étrangeté
- Observation de dame blanche avec Yves Herbo
- Conseil de Black: Objet d'enquête n°2: Les thermomètres
- Dossier de l'édition: Shadow people et êtres encapuchonnés (avec Remy Fauchereau, New Eppon, le CRUN et des témoins)

Odhtv2019

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 3

Par Le 24/01/2020

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 3 -

MAJ épisodes 16 et 17

 

Allen hynek jacques vallee 1

Années 1960-1970 : L'astronome, professeur et ufologue américain Allen Hynek accompagné de l'astronome, informaticien et ufologue français Jacques Vallée

 

Mémoires de l'Ufologie Française - Ufologues dans l'histoire

Le but premier d'Ovni dans l'histoire Tv est de sauvegarder les Mémoires de l'Ufologie Française par le biais de vidéos ou podcast pour que les générations à venir puissent connaître le travail des anciens, des pionniers de l'ufologie et des enquêteurs.

En collaboration avec l'association SCEAU et bien d'autres, cette action qui a débuté en décembre 2011, consiste à interviewer l'ensemble de la communauté ufologique en France et dans les pays limitrophes.

Cette nouvelle saison 3 des Ufologues dans l'Histoire comporte déjà les interviews de Rémy Fauchereau, Sylvain Matisse, Eric Zürcher, Robert Roussel, Jean-François Primeau, Gérard Deforge, Jean-Jacques Jaillat, Gilles Durand, Bernard Dupi et Gina Demarez​, Jean Librero et Marc St Germain...

Odhtv2019

Dans OVNI/UFO
Ovni dans le monde odhtv

OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2019

Par Le 28/12/2019

OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2019

MAJ 28-12-2019

Ovni dans le monde odhtv

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2019.html

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Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2019.html


 

Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

L'édition du mois de novembre 2019 vous est présentée par Gilles.T :

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Le mystérieux mur de Rockwall, USA

Par Le 27/11/2019

Le mystérieux mur de Rockwall, Texas, USA

 

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USA : des reliques et des structures " mal placées " Part 1

Peut-être que seuls les natifs le savaient, mais Rockwall tire bien son nom d'un mur en pierres. Une vieille entrée en forme d'arche en pierre, dans une propriété dans un coin de la ville est tout ce qu'il reste de visible. La pluie, la végétation et les modifications de terrains modernes l'ont enterré complètement.

" Quand je voie ça, dit Mark Russo, un conseiller élu de la ville, je pense que je vais dans un jardin secret.Cela vous transporte dans un autre temps en une seconde. Qui a fait ça ici ? Comment a-t-il pu être oublié ? "

Parmi les premiers colons de la ville, il y avait trois nouveaux arrivants, TU Wade, BF Boydston et une Stevenson M. qui étaient arrivés à établir une communauté agricole. En 1852, TU Wade et sa famille ont commencé à construire leur maison sur le côté est de la fourche est de la vallée de la rivière Trinity près du bord ouest du lotissement actuel de Rockwall qui est juste au nord de la route aujourd'hui 66.

Dans le processus de construire la ferme ainsi, M. Wade a frappé une formation de pierre. En creusant plus profondément l'enquête a découvert une " paroi rocheuse " en dessous de la surface qui courre sur une bonne longueur.

À l'époque, Stevenson, Boydston et Wade étaient en désaccord avec l'autre, chacun voulant nommer la ville, d'après leurs noms. Après la découverte de la ""paroi rocheuse"", ils ont décidé de nommer le village Rockwall pour résoudre leurs différends. (J.Glenn, 1950)

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journaux 1897

Même si le « mur de roche », à ce moment-là affleurait autour de la zone et faisait deux à trois pieds de haut avec des dalles de couverture en place, aucun lien n'avait été fait quant à l'étendue et à la portée de cette apparence en forme de clôture et encore moins d'être un véritable mur.

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Ce qui suit est l'information recueillie à partir de Mary Pattie (Wade) Gibson, petite-fille de TU Wade, fondateur de la Fondation de la Paroi du comté historique de Rockwall. Elle a le mieux décrit ce que son grand-père et d'autres hommes ont fait à domicile :

Guinich dauphin mini

France : Le Montoncel, La Montagne Sacrée du Bourbonnais

Par Le 23/11/2019

France : Le Montoncel, La Montagne Sacrée du Bourbonnais

MAJ 11-2019

 

Guinich dauphin mini

Monument Ginich - Montoncel

 

Cet article est à l'évidence dans la continuité des articles consacrés aux menhirs, dolmens et lieux sacrés, légendes celtiques, gauloises et romaines des régions du Bourbonnais et de l'Auvergne

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-de-la-cite-disparue-de-taricum.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-celtiques-et-romaines-2.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-celtiques-et-romaines-3.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-d-auvergne-sur-les-traces-de-marie-magdeleine.html

 

Nous avons déjà abordé dans ce site le thème des Montagnes Sacrées, ces lieux élevés, un peu partout dans le monde, consacrés à priori par des civilisations et ethnies différentes mais possédant possiblement des liens, ou origines, à des "dieux du ciel" tellement semblables dans leur transmission du savoir ou dans leurs objectifs qu'on est en droit de se poser des questions, surtout quand on réalise scientifiquement par exemple que le "ciel" ou "espace" a tout ce qu'il faut pour expliquer la continuité, la non-temporalité de l'intervention de ces "Dieux" bénéfiques ou non, que l'être humain espère voir revenir ou intervenir en se rapprochant d'eux, aux sommets de certaines montagnes particulières... On peut noter que tous ces lieux, par exemple le Mont Shasta en Californie, le Mont Sedona en Arizona, les montagnes du Quemado dans l'Etat de San Luis Potosi au Mexique, Uritorco en Argentine, les Mont Sacrés des Incas au Pérou, Bolivie, Equateur ou Brésil, les montagnes Sacrées en Chine, Sri Lanka, Inde, Tibet-Népal, Sibérie-Mongolie et même en Australie, le Sinaï et l'Ararat bien sûr, et celles d'Europe, ont tous pratiquement des points en commun : ils ont toutes été des lieux de pèlerinages, de pratiques chamaniques ou même de "sorcellerie", ils ont tous une géologie particulière (grottes, souterrains, failles, lacs, sources, minéraux et roches remarquables, mines), et la plupart font même l'objet d'observations répétées à travers le temps de phénomènes lumineux, magnétiques, telluriques, climatiques. En fait, partout où l'Homme a pu s'établir (ou revenir) sur de longues périodes (et depuis les chasseurs-cueilleurs préhistoriques), on retrouve cette même notion liée aux vieux mythes des anciens dieux venus du ciel ou y habitant (et souvent en guerre ou contradiction avec des "dieux" ou "démons" venant des profondeurs de la terre)

Vous trouverez tout en bas plusieurs exemples des articles déjà publiés sur ce site sur le même sujet, mais nous allons aujourd'hui rester en France, car je vais vous parler de la très probable Montagne Sacrée du Centre français, dans le Bourbonnais, c'est à dire le Montoncel (le "Monte au Ciel), qui est le plus haut sommet de la région, puisqu'il culmine à 1 299 mètres de hauteur.

le Montoncel (le "Monte au Ciel") possède plusieurs particularités géologiques et géographiques remarquables : pour commencer, cette montagne est une pyramide (assez aplanie) à trois pans. Au sommet se trouve un plateau formant un cercle presque géométriquement régulier, avec un rayon de 80 mètres et, juste au centre se trouve une pierre, la Pierre des Seigneurs. Nul ne sait qui a transporté et déposé cette lourde pierre ici, mais le fait est qu'elle est à l'endroit pile délimitant les trois départements de l'Allier, de la Loire et du Puy-de-Dôme...

Selon les légendes locales, trois Seigneurs provenant des trois départements en question se donnaient jadis rendez-vous chaque année à cet endroit. Et ils y faisaient en commun un joyeux festin, autour de cette pierre, jusque très tard, et y admiraient le beau ciel étoilé et pur.

Montoncel croixetpierrecentrale

La Pierre des Seigneurs - borne géodésique - et une croix chrétienne au sommet - Photo Anthospace — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8778430

Tout aussi remarquable, trois rivières prennent leurs sources sur les pentes de la montagne, et chacune sa pente puisque la Besbre se dirige vers l'Est, le Sichon part au Nord et la Credogne va à l'Ouest.

Peut-être avez-vous visité Fontainebleau, dans le sud de l'île de France : on y trouve de remarquables rochers possédant souvent des formes étranges ou des formes d'animaux. Les géologues pensent que ces rochers ont été façonnés il y a très longtemps, lorsque l'endroit était un bassin marin, d'autres cherchent des traces archéologiques des chasseurs-cueilleurs ou des celtes... et bien, si vous vous aventurez dans les fourrés entourant ce plateau et le début des pentes de la montagne, vous y découvrirez de semblables rochers étranges, des réunions et alignements de rocs surprenants, posant questions. Et ici, vous n'êtes pas dans une ancienne région sous la mer, vous êtes sur une montagne... :

Lire la suite ci-dessous :

Ribose meteorite yoshihiro furukawa 500

Briques de la Vie : du ribose dans les météorites

Par Le 21/11/2019

Briques de la Vie : du ribose dans les météorites

 

Ribose meteorite yoshihiro furukawa 500

 

 

La cosmochimie fait partie des disciplines utilisées par les exobiologistes pour apréhender l'origine de la Vie sur Terre et tenter d'évaluer les probabilités de son apparition ailleurs dans le cosmos. Une équipe internationale de chercheurs vient de publier un article dans Proceedings of the National Academy of Sciences qui fera date à cet égard, puisqu'ils y annoncent la toute première détection dans des météorites d'un sucre et surtout pas de n'importe quel sucre, puisqu'il s'agit du ribose, un des ingrédients de base pour la constitution de l'acide ribonucléique (ARN) et même de l'ADN, des molécules donc fondamentales du vivant.

La découverte a été faite en analysant des échantillons en poudre au moyen d'une technique de spectrométrie de masse par chromatographie en phase gazeuse. Deux météorites ont été l'objet de ces analyses, NWA 801 (CR) et Murchison (CM). Deux autres sucres biologiquement importants ont aussi été identifiés pour la première fois dans des météorites. L'arabinose ou sucre de pectine (les pectines sont présentes en grande quantité dans les parois végétales de nombreux fruits et légumes) et le xylose (sucre de bois ou sucre de bouleau).

 

Ribose meteorite yoshihiro furukawa

Ceci est un modèle de la structure moléculaire du ribose avec un fragment de la météorite de Murchison. La ribose et d'autres sucres ont été trouvés dans cette météorite. Crédit : Yoshihiro Furukawa

 

La météorite de Murchison fait l'objet de l'attention des exobiologistes depuis longtemps. Tombée près de la petite ville de Murchison en Australie en 1969, cette chondrite carbonée a livré aux cosmochimistes au cours des années plus de 70 acides aminés. Ils y ont ainsi découvert, sous forme de traces, l'alanine, la glycine, la valine, la leucine, l'isoleucine, la proline, l'acide aspartique et l'acide glutamique, toutes présentes dans les protéines de la vie telle qu'on la connaît sur Terre.

Des purines et des pyrimidines y ont également été trouvées. Or, ces molécules sont les bases de l'ADN et de l'ARN qui constituent le matériel génétique de tous les êtres vivants sur la Planète bleue.

C'est d'ailleurs ce à quoi fait allusion dans un communiqué de la NasaYoshihiro Furukawa de l'université de Tohoku, au Japon, l'auteur principal de l'étude publiée dans PNAS quand il explique que :

Scananomaliebaltique2 mini

Anomalies dans la Baltique : Nouvelles expéditions 2019

Par Le 11/10/2019

Anomalies dans la Baltique : Nouvelles expéditions 2019

 

Scananomaliebaltique2 mini

 

 

Voici la reprise d'un gros dossier de ce site, puisque cette découverte et les recherches liées y ont été suivies et traduites dès son début : http://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

Un gros dossier qui va devoir être divisé en deux parties étant donné la masse de son contenu.

Nous avions donc quitté l'équipe Océan X à la moitié de l'année 2016 et sa découverte confirmée d'un sous-marin datant de la première guerre mondiale dans un autre endroit de la Mer Baltique. Depuis, l'équipe a pu se procurer un bateau plus récent et confortable, un nouveau rover et a continué ses recherches d'épaves et de cargaisons de spiritueux, permettant le financement de l'entreprise. C'est en juin 2019 que l'annonce d'une nouvelle expédition sur l'Anomalie 2 cette fois est engagée formellement...

 

baltique-anomaly2-scan-1.jpg

Les scans de 2011 avec l'Anomalie 1 à gauche et l'Anomalie 2 à droite (crédit : Ocean X)

ocean-explorer-balticanomaly2012g.jpg

le scan de 2011 de l'Anomalie 2 (crédit : Ocean X)

 

Depuis, les analyses des scans et l'utilisation des données sur la région, de comparaison avec des cartes marines, satellitaires et les données des échoes des senseurs du rover associées aux logiciels GPS ont permis de dessiner de nouvelles cartes des lieux. Pour rappel, l'équipe avait au moins pu faire un passage au-dessus des deux anomalies à la mi-août 2014, avec leur nouveau matériel de sonar multidirectionnel Klein 3900 :

 

Maps2011sonarscans

Nous avons ici un mix entre la ligne de scan du sonar de 2011 et l'écho de la région au multibeam (multidirectionnel 3D GPS) (2014).

 

Baltiqueano

scan issu d'un passage au-dessus de l'anomalie 2 (2014) Publication by Thomas Mikey Scrøder Jensen

 

Ano 2zoommpevrard2

Ano 2 par MP Evrard (équipe française), une certaine apparence d'une épave ou de l'empreinte sédimentée d'une épave...

 

 

Voici une petite vidéo mise en ligne en septembre 2019 présentant les débuts de l'expédition de juin 2019, en direct du bateau et la veille d'atteindre le lieu des Anomalies. Présentation faite par Peter Lindberg de la passerelle du navire. Celui-ci annonce qu'il s'agit juste d'une petite expédition car ils n'ont que 66% de l'équipage. Les quelques minutes d'images restantes ont été filmées sur les lieux, le lendemain, avec un beau temps et une petite visite du bateau...

 

Le site des anomalies a été atteint le 08 juin 2019 d'après la communication du chef de l'expédition, ‎Peter Lindberg‎, voir ci-dessous :

Collisions 1

Impact puissant il y a 12 800 ans : Nouvelle confirmation

Par Le 06/10/2019

Impact puissant il y a 12 800 ans : Nouvelle confirmation en Afrique du Sud

 

Collisions 1

 

Une nouvelle recherche soutient l'hypothèse qu'un astéroïde a contribué à l'extinction de masse du Dryas récent (12 800 ans).

 

Une équipe de scientifiques sud-africains a découvert des preuves corroborant en partie l'hypothèse selon laquelle la Terre aurait été frappée par une grosse météorite, un astéroïde ou une comète il y a 12 800 ans, entraînant des conséquences globales, notamment un changement climatique, et contribuant à l'extinction de nombreuses espèces de grands animaux à l'époque, lors d'un épisode appelé le Dryas Récent.

L’équipe, dirigée par le professeur Francis Thackeray de l’Institut d’études sur l’évolution de l’université du Witwatersrand à Johannesburg, en Afrique du Sud, a découvert des preuves d’un «pic de platine» remarquable sur un site appelé Wonderkrater dans la province du Limpopo, au nord de Pretoria, en Afrique du Sud. En travaillant avec le chercheur Philip Pieterse de l'Université de Johannesburg et le professeur Louis Scott de l'Université de l'État libre, Thackeray a découvert ces preuves à partir d'un noyau foré dans un gisement de tourbe, notamment dans un échantillon âgé d'environ 12 800 ans. Cette recherche a été publiée dans Palaeontologia Africana, voir ci-dessous :

Dans OVNI/UFO
Ovni dans le monde odhtv

OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2019

Par Le 02/10/2019

OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2019 - MAJ 02-10-2019

 

Ovni dans le monde odhtv

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

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Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2019.html


 

JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les ovnis dans l'histoire d'un département ou d'une région. (ps: Toutes les images ou vidéos que vous pensez être des films d'ovni dans cette vidéo sont des reconstitutions selon le ou les dessins des témoins, comme indiquées en haut à gauche....)

L'édition de Juillet 2019 vous est présentée par Gilles.T :

Moulinquignon 5

France, Somme : des outils de pierre datés de 650 000 à 670 000 ans

Par Le 18/09/2019

France, Somme : des outils de pierre datés de 650 000 à 670 000 ans

 

Moulinquignon2 1839

Bifaces acheuléens - Somme - 1839 - DP

 

Les premiers signes d'occupation par un homininé dans le nord de la France ont été repoussés de 150 000 ans, grâce aux conclusions d'une équipe de scientifiques du CNRS et du Musée national d'histoire naturelle sur le site emblématique du Moulin Quignon dans la Somme.

Le site, désormais situé dans les jardins d'un lotissement à Abbeville, a été redécouvert en 2017 après être tombé dans l'oubli pendant plus de 150 ans.

Plus de 260 objets en silex, dont 5 bifaces ou haches, datés d'il y a 650 000 à 670 000 ans, ont été découverts dans des sables et du gravier déposés par la Somme, à environ 30 mètres au-dessus de la vallée actuelle, à ces périodes.

 

Moulinquignon1

Bifaces Abeville - DP - 19ème siècle

 

Cela fait également du Moulin Quignon le site le plus ancien du nord-ouest de l'Europe, où des bifaces ont été découverts :


Lire la suite ci-dessous :

Yonagumi2 1

Le Labyrinthe de Kerama

Par Le 14/09/2019

Le Labyrinthe de Kerama MAJ 14-09-2019

 

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Au large de l'une des îles Kerama, Japon, à une profondeur de 27 à 33 mètres maintenant, se trouve un dédale de structures pierreuses dénommé le labyrinthe de Kerama, constitué de cercles de rocs, on n'a pu déterminer encore s'il s'agit de phénomènes d'érosions naturels ou de structures travaillées et taillées dans la roche. On sait que cette terre était pour la dernière fois au-dessus du niveau de la mer il y a environ 10.000 ans. La disposition de ces pierres sont à rapprocher  aux ruines de l'île d'Andros aux Caraïbes, à "l’œuf centre du monde" de l'île de Pâques ou encore aux structures sous-marines de Yonaguni ou des Bahamas, vers Bimini...

 

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Mais il y a encore d'autres choses :

Idaho artefacts

Idaho, USA : Un site daté de 16600 à 15300 ans

Par Le 04/09/2019

Idaho, USA : Un site daté de 16600 à 15300 ans

 

Idaho fouilles 1

Le site de fouilles en Idaho - (Oregon State University)

 

Les preuves disant que la culture dite "Clovis", en Amérique du Nord (Nouveau Mexique), n'est pas la plus ancienne sur le continent s'accumulent. En effet, pendant des décennies et en l'absence de preuves formellement datées, il était considéré que les premiers hommes modernes (Homo Sapiens), provenant d'Asie, avaient profité d'un passage avant la fin de la dernière période glaciaire et avant le réchauffement ayant débuté il y a 14 000 ans. Les eaux des océans, en partie figées sous forme de glace, étaient plus basses d'une centaine de mètres par rapport à leur niveau actuel et le détroit formait un pont de terre émergée entre la Sibérie et l'Alaska. Appelé Béringie, cet étroit couloir de 1 200 km était accessible à pied sec, encombré de lacs glaciaires et de moraines, mais ne permettait sans doute pas de séjours prolongés. Cette théorie date des années 1920/1930, et est de plus en plus remise en question. Déjà, les scientifiques estimaient que la culture Clovis est apparue il y a environ 13500 ans, localement, avant de se répandre dans toutes les amériques. Il est plus logique de considérer que cette culture, originaire d'Asie donc, est bien plus ancienne, est apparue en Asie et y a développé ses outils, qu'elle a emmené avec elle. C'est un peu le problème de l'archéologie moderne d'attribuer un nom à une culture d'après le lieu de sa première découverte... tout en parlant de migrations, de pillages, de réutilisations, etc...

Avec les découvertes et datations de plus en plus anciennes dans les Amériques, cette première théorie est remise en question, et encore plus avec les nouvelles datations publiées récemment par des scientifiques, au sujet d'un site de l'Idaho.

En effet, selon une étude publiée aujourd'hui dans la revue Science, l'un des sites archéologiques les plus anciens des Amériques a été découvert dans l'ouest de l'Idaho.

Les datations au radiocarbone montrent que les gens fabriquaient des outils et abattaient des animaux à Cooper's Ferry il y a 15 300 à 16 600 ans, ce qui en fait un ajout rare et important à la poignée de sites archéologiques qui bouleversent la théorie traditionnelle du peuplement des Amériques.

Il y a quelques années à peine, les outils en pierre de Clovis, généralement âgés de 13 000 ans environ, étaient considérés comme la première technologie humaine dans les Amériques. Dans le cadre de l’hypothèse «Clovis-First», la plupart des chercheurs pensaient que les créateurs de ces outils arrivaient d’Asie en Amérique du Nord en marchant depuis l’Asie en franchissant la Béringie, le territoire qui reliait autrefois la Sibérie à l’Alaska, puis en descendant un couloir libre qui s’est ouvert lorsque d’immenses couches de glace recouvrant l’intérieur de l’Amérique du Nord ont commencé à se retirer il y a environ 14 000 ans.

Mais les chercheurs ont commencé à trouver des artefacts plus anciens que Clovis à travers les Amériques...

Bien que des dizaines de sites prétendent être ce que les archéologues appellent «pré-Clovis», Donald Grayson, archéologue et professeur émérite à l'Université de Washington, estime que seuls quelques-uns sont datés avec précision, y compris Monte Verde au Chili (environ 14 500 ans), les sites Friedkin et Gault au Texas (âgés respectivement de 15 500 et 16 000 ans) et le site des grottes de Paisley en Oregon (âgé d’environ 14 000 ans). Mais même Grayson, qui admet qu’il a une vision relativement "dure", inclurait désormais le Ferry de Cooper dans sa courte liste.

" Le Ferry de Cooper, pour moi, est un site pré-Clovis totalement convaincant ", déclare Grayson, qui n'a pas participé à la nouvelle étude.

Todd Braje, un archéologue de la San Diego State University qui a examiné le document scientifique, a déclaré de même que le site était une preuve supplémentaire que " le modèle de First Clovis n'est plus viable ".

Voir la suite ci-dessous :

Pompei treasure2

Pompéi : Découverte du trésor d'un sorcier

Par Le 13/08/2019

Pompéi : Découverte du trésor d'un sorcier

 

Pompei treasure2

Le coffre contenait de nombreux objets de valeur, mais pas d'or. Crédit : EPA

 

Les archéologues travaillant dans la ville romaine ensevelie de Pompéi, en Italie, affirment avoir découvert un "trésor de sorciers", notamment des porte-bonheurs, des miroirs et des perles de verre.

" La plupart des objets auraient appartenu à des femmes ", a déclaré Massimo Osanna, directeur du parc archéologique de Pompéi.

Une pièce contenant les corps de 10 victimes, dont des femmes et des enfants, a été mise au jour dans la même maison.

Pompéi fut englouti par une éruption volcanique du mont Vésuve en 79 après JC. L'éruption fatale a conservé la ville et ses habitants au fil du temps, ce qui en fait une source riche pour les archéologues. (YH : On note ici que la même chose est arrivée à une ville voisine, Herculanum, mais qu'on n'en parle jamais ! Pourtant, cette ville dédiée et peut-être créée (?) par le héros Hercule devrait aussi avoir certains intérêts historiques... mais il est vrai que les fouilles d'Herculanum ont commencé dès le... XVIIIᵉ siècle par les Bourbon-Deux-Siciles qui régnaient sur Naples. Et que les méthodes employées et pillage officialisé n'ont pas arrangé les choses pour l'archéologie moderne... Mais il doit y rester des choses dans les couches les plus profondes...).

Le " trésor du sorcier " de Pompéi a été retrouvé dans ce qui restait d'une boîte en bois. Le bois lui-même s'était décomposé et il ne restait que les charnières en bronze, préservées par la matière volcanique qui se durcissait. Les objets trouvés sont ainsi décrits :

Dans OVNI/UFO
Ovni dans le monde odhtv

OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2019

Par Le 08/07/2019

OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2019 - MAJ 08-07-2019

 

Ovni dans le monde odhtv

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2018 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2018.html

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Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2019 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2019.html


 

Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

L'édition de Avril 2019 vous est présentée par Gilles.T:

Bankbrown

La mission britannique Atlantis découvre un monde englouti

Par Le 21/06/2019

La mission britannique Atlantis découvre un monde englouti

Mise à jour 21-06-2019

 

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Un monde caché sous l'eau, avalé par la Mer du Nord, a été découvert par des plongeurs qui travaillent avec les équipes scientifiques de l'Université de St Andrews.
 
Doggerland, une vaste zone de terre sèche qui s'étendait de l’Écosse au Danemark a été lentement submergée par l'eau entre 18.000 et 5.500 avant J.C. Les plongeurs de compagnies pétrolières ont trouvé des restes d'un «monde noyé» avec une population de plusieurs dizaines de milliers de personnes qui pourrait bien avoir été le «cœur réel» de l'Europe.
 
Une équipe de climatologues, archéologues et les géophysiciens ont cartographié la zone à l'aide de nouvelles données provenant des compagnies pétrolières et a révélé l'ampleur des terres parcourues par des troupeaux de mammouths.
 
doggerland.jpg
 
Les recherches suggèrent que les populations de ces terres submergées auraient pu être des dizaines de milliers de personnes, vivant dans une zone qui s'étendait de l’Écosse du Nord à travers le Danemark et jusqu'en bas de la Manche et des îles Anglo-Normandes.
La zone était autrefois le «cœur réel» de l'Europe et a été frappée par "un tsunami dévastateur", affirment les chercheurs. La vague faisait partie d'un processus plus large qui a submergé les zones de basses altitudes au cours de milliers d'années. Voir la suite ci-dessous :
 
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Des gravures préhistoriques racontent l'apprentissage de l'être humain

Par Le 13/06/2019

Des gravures préhistoriques racontent une histoire cosmique

Mise à Jour : Découverte d'un "homme-oiseau" en Sibérie

 

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Une partie de l'art ancien situé dans la carte du cosmos de l'humanité aux États-Unis est comme relié avec une ancienne religion. Une équipe de scientifiques a découvert une série de gravures et dessins placés stratégiquement en plein air et dans des grottes préhistoriques par des groupes de colons amérindiens qui dépeignent leur compréhension cosmologique du monde autour d'eux.

discover1.jpgCes dessins découverts en Alabama montrent des figures anthropomorphes et deux cercles, le tout teint en rouge. Credit : Jan Simek, Alan Cressler, Nicholas Herrmann and Sarah Sherwood / Antiquity Publications LTD.

" L'objet de cette œuvre, ce dont ils tiraient des dessins, nous savons depuis longtemps que c'était mythologique, cosmologique, " a dit Jan Simek, un archéologue à l'Université de Tennesseet. " Ils dessinaient des images d'hommes-oiseaux qui étaient des personnages importants dans l'histoire de leur origine et de leurs légendes de héros, et donc nous savions que c'était une chose religieuse et de ce fait, nous savions que potentiellement cela se référait à cet univers multiniveaux qui était le fondement de leur cosmologie. " : Voir la suite et la Mise à Jour ci-dessous :

Dans OVNI/UFO
shen-kuo-an-allround-scholar.jpg

OVNIs dans la Chine ancienne

Par Le 27/05/2019

OVNIs dans la Chine ancienne

 

shen-kuo-an-allround-scholar.jpg

 

On pense souvent que l’apparition des OVNI, notamment en Chine, date de l’époque contemporaine. Pourtant des peintures rupestres en Chine ont représenté ce qui semble être des chiffres avec le symbole « en forme de dôme ». Des peintures de la Renaissance ont montré des objets dans le ciel étrangement similaire à des soucoupes volantes.

Dans la Chine ancienne, il y a eu des histoires et des écrits relatant l’observation d’OVNI, en voici trois majeurs :

 

dongchitsun01.jpg

Tout d’abord dans le Dong Tien Ji

Le Dong Tien Ji était un livre d’origine de la dynastie Tang. L’histoire raconte que sous la dynastie des Tang (618-907), un navire céleste, mesurant plus de cinquante pieds de long, a été retrouvé et placé dans le Hall de Ling De. Le navire avait un son métallique lorsqu’on frappait dessus, et était fait d’un matériau très dur qui résistait à la rouille. Li Deyu, le Premier ministre Tang, coupa sur un pied de long une mince baguette du navire et l’a sculpté comme une figurine d’un prêtre taoïste. La figurine Taoïste s’envola et revint. Dans les années de l’empereur Daoming, la figurine disparue et le navire s’envola.

Dans un chapitre du Meng Qi Bi Tan :

Chinaclouds seisme

OVNIs : Etudes Géo-Ufologiques Saison 7 par ODHTV

Par Le 03/04/2019

OVNIs : Etudes Géo-Ufologiques par ODHTV - Saison 7 MAJ épisode 2

 

Asperatus nouveaunuage newzeeland

l'asperitas, un nouveau nuage admis par la science en 2017 : preuve formelle des changements climatiques, ou d'une adaptation de notre réalité, de notre conscience... ?

 

Créée en Septembre 2010l'étude géo'ufologique était au départ un nouveau thème pour les reportages d'odhtv (regroupé sur la saison 6)dont les buts étaient:

- Etudier les zones géographiques (lacs, montagnes, etc…) et la géologie des zones de RR2 et RR3.
- Vérifier des théories avec les failles géologiques, les centrales nucléaires, les industries, mégalithes, etc…
- Fournir  un  outil  de  recherche  pour  les  générations  futures.
- Établir des statistiques en fonction de l’année, la forme, les couleurs, les zones géographiques, etc…

Les petits reportages vidéos (regroupés sous la dénomination OEIL dans les archives d'ODHTV et ici), présentés par Gilles Thomas, sont des études géologiques liées au phénomène OVNI. Ces études font parties des recherches scientifiques du phénomène d'un point de vue géographique, géologique, hydrologique, tectonique, volcanique, karstique, etc... et sont tous filmés en France.

L’étude Géo’Ufo a mis en évidence des zones de recherches où seront implantées des caméras particulières.
(4 spots ont été choisis selon des paramètres précis)
Nous participons également à S.O.A.L.N (Station d'observation et d'analyse des lueurs nocturnes)

L'étude Géo'Ufologique phase 2 (Saison 7) traitera de la suite des recherches effectuées sur le terrain avec des ufologues participant à l'étude.

Saison 6 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-oeil-saison-06-par-odhtv.html

 

Voici le premier reportage de la Saison 7, celui-ci venant tout juste de sortir, vous y verrez l'intervention de plusieurs ufologues et aussi de témoins :

Saison 7: études géo'ufologiques

Chinaclouds seisme

Des nuages bas irisés (ce phénomène est décrit par les scientifiques comme des nuages de très haute atmosphère... ce qui est faux en ce qui concerne ceux-ci...) souvent décris juste avant un séisme, exemple en Chine, où des lueurs anormales ont été aussi rapportées... :

https://www.nouvelobs.com/monde/20080521.OBS4911/chine-d-etranges-nuages-juste-avant-le-seisme.html

Dans OVNI/UFO
Ovni dans le monde odhtv

OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2019

Par Le 28/03/2019

OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2019 - MAJ 28-03-2019

 

Ovni dans le monde odhtv

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

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Dans OVNI/UFO
Odhtv2018

OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2018

Par Le 28/03/2019

OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2018 - MAJ 12-01-2019

 

Odhtv2018a

 

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catal-huyuk-stele-bateau-noe.jpg

Civilisations disparues - vidéos 1

Par Le 12/03/2019

Civilisations disparues - vidéos 1

 

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étonnante stèle trouvée à Catal Hoyuk, - 9000 ans minimum... cette ville, l'une des plus anciennes du monde, située en Anatolie, détient les premiers mystères de l'Humanité, y compris cette stèle que je pourrai bien interprêter moi-même comme étant la représentation du fondateur de la ville... Noé lui-même, dans son Arche, le tout formant la toute première croix, qui sera reprise et déformée par divers cultes par la suite...

 

Voilà une série de vidéos en français ou en Version Originale sous-titrée en français qui concernent l'un de mes principaux sujets récurrent, et qui constituent déjà de nombreux articles parmi les +2200 présents sur ce site : les Civilisations disparues...Les écrits sont nécessaires et même agréables pour mieux mémoriser, réfléchir et discuter de tels sujets, mais il faut bien dire que les photographies et les vidéos apportent un + non négligeable, la vision étant largement complémentaire aux images générées par nos cerveaux à travers les écrits...

Documentaires : Civilisations Disparues VF - Magiciens des Dieux vostfr - Teotihuacan VF - Indus : Les Maitres du fleuve VF ci-dessous :

Dogons petroglyphes1 1

Des mystères en pagaille - Documentaires 2

Par Le 06/03/2019

Des mystères en pagaille - Documentaires 2

 

Dogons petroglyphes1 1

Pétroglyphes Dogons

 

Voilà une nouvelle rubrique réservée aux divers documentaires traitant des sujets généraux qui nous intéressent sur ce site. Ils proviennent pour certains de sources Dailymotion via la syndication des liens.

Des mystères en pagaille - Documentaires 1

 

Découvrez le mystère des pierres mouvantes :

 
http://www.gentside.com/insolite/le-mystere-des-pierres-mouvantes-seme-le-trouble-en-californie_art51216.html
 
 
 
"Architectes & Ingénieurs face au Mystère du WTC 7" (11 septembre 2001) :
 
 
 
 
Ce documentaire de 15 minutes donne la parole à une pléiade d'experts hautement qualifiés qui se défendent de toute théorie du complot et expliquent pourquoi ils ne croient pas à la version officielle de la destruction des trois gratte-ciel du World Trade Center le 11 septembre 2001. Ils remettent en cause à la fois les explications techniques des Rapports du NIST (Institut National des Normes et de la Technologie) sur ces effondrements et les méthodes employées par le NIST pour les obtenir.

Richard Gage, le producteur de ce documentaire, est un architecte de l'AIA de plus de 23 ans d'expérience. Il a fondé l'association "Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11-Septembre" (ae911truth.org) qui regroupe aujourd'hui (au 12 septembre 2011) plus de 1500 membres. Tous ont signé une pétition demandant une nouvelle enquête sur les événements du 11/9/2001.

« La version officielle des attentats du 11 septembre 2001 s'effrite lorsque vous analysez objectivement les faits et appliquez les principes physiques fondamentaux pour les interpréter. Après que presque dix ans ce sont écoulés depuis la tragédie, n'avons-nous pas le droit de connaitre la vérité ? », déclare Richard Gage.

www.ReOpen911.info
Site d'information sur les attentats du 11-Septembre
 

Des ailes pour la science : Pérou, les mystères de Caral

Clémentine et Adrien survolent le site archéologique de Caral Supe, au Pérou vestige de la plus ancienne cité précolombienne d'Amérique connue à ce jour. Pour le plus grand bonheur de l'équipe d'archéologues du site, ils découvrent des géoglyphes, sorte d’immenses figures délimitées par des pierres, jamais repérées depuis le sol.

Voir ci-dessous :
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L'Arbre de Vie : Symbole universel intemporel

Par Le 13/02/2019

L'Arbre de Vie : Symbole universel intemporel

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Le concept de L'Arbre de Vie a été utilisé dans différents domaines tels que la religion, la science, la mythologie, la philosophie, etc. La signification associée à la notion d'Arbre de Vie diffère selon les contextes. Dans différentes mythologies, théologies et philosophies à travers le monde, elle est utilisée comme un motif. Le concept d'Arbre de Vie est également utilisé en référence à l'évolution. Ce phénomène est aussi utilisé métaphoriquement dans l'explication de la notion d'origine commune.

La signification de l'Arbre de Vie est présentée de différentes façons en citant différentes sources de savoirs. Selon l'Encyclopedia Britannica, arbre de vie et l'arbre de la connaissance sont deux formes de l'arbre-monde / arbre-cosmique. L'Arbre de Vie relie les différentes formes de la vie / création, alors que l'Arbre de la Connaissance relie le ciel et le monde souterrain.

Importance dans différentes cultures :

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Des mystères en pagaille - Documentaires 1

Par Le 07/02/2019

Des mystères en pagaille - Documentaires 1

 

 

Voilà une rubrique réservée aux divers documentaires traitant des sujets généraux qui nous intéressent sur ce site. Ils proviennent tous de sources Dailymotion via la syndication des liens proposée à l'époque par Dailymotion.

Des Mystères en Pagaille - Documentaires 2

 

DOSSIERS MYSTÈRE - POUVOIRS INEXPLIQUÉS

 

Un documentaire "politiquement correct" sur l'assassinat de JFK, à l'occasion du 50ème anniversaire :

 

 
Le Mystère Du Diamant Bleu :
 
Découvert dans le gravier d'une rivière des Indes au XVIème siècle, le Diamant bleu est passé alternativement dans des mains royales comme celles de Louis XIV, Marie-Antoinette ou George IV, celles de voleurs ou encore de millionnaires excentriques. Unique au monde, ce diamant de 45 carats a une bien troublante histoire : depuis des siècles, il ferait peser une inéluctable malédiction sur ceux qui le possèdent. Aujourd'hui, on peut l'admirer à la Smithsonian institution, où des scientifiques ont révélé ses propriétés extraordinaires et déconcertantes. Ce documentaire nous propose de suivre non seulement les dernières investigations scientifiques mais aussi historiques qui entourent le mystérieux diamant bleu au cours notamment d'un voyage dans la ville de Golkonda en Inde où il fut découvert.​
 
Voir ci-dessous :
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Preuves d’une autre Histoire en Bolivie

Par Le 25/01/2019

Preuves d’une autre Histoire en Bolivie

 

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Nous allons continuer notre visite des lieux et artéfacts étranges trouvés dans le monde, et des Preuves d’une autre Histoire, toujours en amérique latine pour l’instant, avec un haut lieu antique de ce continent : situé actuellement en Bolivie.

L’endroit qui vient immédiatement à l’esprit aux connaisseurs quand on parle de Bolivie et de préhistoire ou antiquité est la célèbre cité de Tiahuanaco, ou plutôt anciennement Tiwanaku, la Cité du soleil.

Bolivie elfuertedesamaipata picto1 mini

Du peuple qui a érigé ces monumentaux bâtiments, nous ne savons que très peu de choses : quand les conquistadors espagnols sont arrivés, vers 1549 de notre ère, cette civilisation avait déjà disparu depuis des siècles, sans laisser de traces écrites et sans raison apparente. Seules des légendes locales et persistantes parlaient qu’elle était, bien avant même l’arrivée des Incas, la capitale d’un dieu blanc barbu appelé Viracocha…(légendes peut-être détournées en fait par les Incas, qui ont fini par conquérir la région plus tard, il en est question plus bas).

Certains parlent d’une baisse rapide du niveau du lac Titicaca qui aurait laissé Tiwanaku loin de la rive, d’autres soutiennent la thèse d’un massacre de la population par une tribu ennemie… Le mystère qui entoure la plus grande réalisation architecturale mégalithique de l’Amérique du Sud Préinca reste entier. 

Jusque dans les années 1990, les archéologues étaient d’accord pour considérer que la ville avait commencé à être érigée vers 700-600 avant Jésus-Christ et que la population entière avait disparu vers 1000-1200 après Jésus-Christ, après avoir construit une magnifique ville, un port important au niveau du lac Titicaca, des routes, une agriculture (basée sur des pommes de terre géantes) et structures commerciales et militaires significatifs dans toute la région. Néanmoins, la découverte récente de sous-terrains et même de structures artificielles souterraines sous la ville font reculer la date de l’apparition de cette civilisation bien avant les premières dates trouvées dans les analyses des objets en surface. Ces ruines ont été tellement pillées que les informations qu’elles pouvaient livrer sur leurs bâtisseurs sont perdues à jamais.

L’or fut pillé par les espagnols, des pierres et poteries furent brisées par des fanatiques religieux qui les considéraient comme des idoles païennes et aussi à cause de leur volonté à convertir de force cette nouvelle populace. Certaines œuvres partirent dans les musées d’Europe ou collections privées. D’autres furent détruites par les paysans qui travaillaient la terre pour les cultures.
L’Eglise conserva quelques statues dont certaines furent vendues comme curiosités. Les plus gros blocs de pierre servirent à construire des édifices coloniaux ou à stabiliser le terre-plein d’une ligne ferroviaire qui passe au dessus du site…

À son apogée, la cité s’étendait sur pratiquement une dizaine de kilomètres carrés et sa population a oscillé entre 20 000 et 60 000 habitants (entre 160 000 et 360 000 selon d’autres sources qui montrent les structures d’une cité entourant l’ensemble religieux.
Les trésors que renfermait ce centre cérémoniel ont été dispersés dans le monde entier, les plus belles pièces emportées pour enrichir les collections des musées européens, les céramiques détruites par les travaux des champs, les pierres des murs utilisées dans la construction d’édifices coloniaux voire pour le terre-plein de la ligne ferroviaire
La Paz-Guaqui passant au sud du site.

L’actuel président bolivien, Evo Morales, tenant à ce que l’identité nationale se structure autour des ces racines, a demandé à ce que les fouilles soient intensifiées et ces dernières ont effectivement mis à jour de toutes nouvelles parties de la structure et ont permis de découvrir d’impressionnantes stèles et sculptures. La grande majorité du site reste encore inexplorée et donnera peut-être de nouvelles clés d’interprétation.

Arthur Posnansky, un archéologue et historien dont les découvertes ont été avalisées par le gouvernement bolivien, a été le premier à suggérer que Kalasasaya (le temple de Tiwanaku) servait d'observatoire astronomique. Il a également utilisé ses recherches pour dater le complexe et a obtenu la date stupéfiante de 15.000 ans avant J.C. Il est aussi dit que la civilisation de Tiwanaku, antérieure à la période Inca, a pu faire l’objet de quatre époques allant du 10ème siècle avant J.C. jusqu’au 12ème siècle après, période où elle disparu, mais on ne connaît pas grand-chose de celle-ci : ni la langue, ni la religion, ni les rois. Certains croient que c'est la ville la plus ancienne au monde, d'autres qu'elle a été construite par les mêmes extraterrestres qui auraient créé les lignes de Nazca entre autres.

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Vers 1995, de nouvelles découvertes archéologiques ont clairement démontré que Tiahuanaco fut une métropole très animée, mais aussi la capitale d'un immense empire s'étendant sur plusieurs pays voisins actuels. La cité était autonome, vivant en communauté de son agriculture et de sa pêche, les habitants savaient fondre le cuivre, laminer l’or, fabriquer des poteries, ils avaient aussi des connaissances en mathématiques, en astronomie et en ingénierie hydraulique. Ça devait être une ville royale magnifique, il est probable que les murs des temples et les statues étaient alors recouverts d’or, de textiles ou de surfaces peintes.

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Localement, un musée qui abrite des éléments de cette culture, tels que des vases cérémoniels avec inscriptions et dessins énigmatiques, poteries, céramiques, crânes trépanés ou déformés, procédé curieux reproduit chez les Incas plus tard (mais des études sur les plus anciens crânes montrent qu'il ne s'agit pas de déformations les concernant, mais bien d'une configuration naturelle et génétique, les Incas et autres peuples imitant par la suite l'apparence de ces géants). Un deuxième musée abrite les pièces colossales retrouvées lors de fouilles tels que le gigantesque monolithe de 7.30m de hauteur et 1.20m de large découvert en 1932 par Bennett, dans le temple souterrain de Kalasaraya, ce monolithe qui représente un personnage portant des vêtements raffinés et une couronne, est taillé dans un seul bloc, son corps est gravé de hiéroglyphes (toujours non traduits à ce jour) et s’appuie sur un piédestal. La statue fut un temps exposée face au stade de football de La Paz, puis amenée au musée lors de l’ouverture de ce dernier.

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A l’intérieur de cette aire, se trouve le monolithe Ponce (3.04 m et 12 tonnes) il représente un prêtre dans son habit cérémoniel tenant deux verres cérémoniaux et un peu plus loin le monolithe Fraile. La pierre d’andésite utilisée pour leur construction provient d’une carrière distante de 100 kms (la ville étant construite à 3883 mètres de hauteur sur un plateau, on ne sait pas encore comment ce peuple a pu transporter intact des blocs de plusieurs tonnes à travers les montagnes, même en utilisant le lac pour une partie...). Ce temple était vraisemblablement un observatoire. Ponce est gravé de centaines de hiéroglyphes et symboles sur toutes ses faces : il s'agit probablement de toute l'histoire du "Dieu" représenté mais aucun spécialiste n'a encore trouvé la clé pour les déchiffrer...

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Derrière ce « Ponce » un escalier de six marches taillées dans la roche conduit à une porte : « la porte principale » celle-ci mène directement à un autre temple, mais une barrière en fer en interdit maintenant le passage. Après l’avoir contournée nous arrivons au « Templete Semisubterráneo » (semi-souterrain) construction enfouie à 1.70m au-dessous du niveau du site, il mesure 28m sur 26m et est entouré d’un mur de 48 piliers de grès rouge et de petits blocs de pierre, dans ce mur sont encastrées 172 têtes anthropomorphes en roche volcanique (l’anthropomorphisme est le fait de conférer des propriétés comportementales ou morphologiques spécifiquement humaines à des sujets ou des objets non-humains.) Ces sculptures sont censées figurer des hommes de toutes races, ceux-ci représentant le monde souterrain ou vivent les morts et les êtres à venir, ou... symbolisent les victoires remportées sur les peuples étrangers !! Au centre de la cour de ce temple : plusieurs petits blocs monolithiques, dont « le barbu », qui présente une tête en obus, de grand yeux ronds et une forte mâchoire agrémentée d'une barbe...

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Dans le musée est aussi visible une tête découverte assez récemment (ci-dessus) et parmi les plus anciennes répertoriées : il s'agit typiquement de la tête d'un asiatique...

A l’extrémité N. O le monument sans doute le plus célèbre du site : la Porte du Soleil, une pierre sculptée, véritable bijou de l’art pré-colombien. Bloc de 4 mètres de large et 3 mètres de haut, sur la partie supérieure une frise sculptée représentant un personnage central, probablement le dieu-soleil Viracocha, flanqué de 32 hommes soleils et 16 hommes condors, ce dieu tient dans chacune de ses mains à quatre doigts, un sceptre qui se termine en tête d’oiseaux, la tête est auréolée de rayons allant dans toutes les directions. Sur ce porche on peut y voir, dans un langage hiéroglyphe, une infinité d'inscriptions qui jusqu'à présent n'ont pas été révélées, ce qui augmente plus encore le mystère sur leurs significations, il pourrait peut-être s’agir d’un calendrier annuel pour les semences et les récoltes. Tout le monde est également d’accord pour dire que ce bloc entier était à l’origine recouvert d’or

La porte du soleil

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On peut distinguer sur la base de cette frise une tête d’éléphant. Le dessin est inattendu car les proboscidiens ont disparu d’Amérique du Sud à la fin du Pléistocène c’est-à-dire il y a 10 000 ans.

Une autre espèce identifiée qui apparaît est le Toxodon, un mammifère amphibien qui a prospéré en Amérique du Sud à la fin du Pliocène (1,6 millions d’années) et s’est éteint à la fin du Pléistocène (vers – 12 000 ans).

On trouve pas moins de 46 têtes de toxodontes ciselées dans la frise.

D’autres représentations d’espèces disparues ont été découvertes sur le site : le Shelidoterium et le Macrauchenia.

Le Macrauchenia était un ongulé sud-américain qui a disparu il y a 10 000 ans

Cette effigie de la Porte du soleil, visiblement celle d'un dieu, est entourée d'une foule de « serviteurs » ou d'auxiliaires ailés qui sont représentés de profil, à moitié inclinés devant lui, en signe incontestable d'allégeance. En confrontant cette iconographie à d'autres représentations archéologiques, et en cherchant dans les documents historiques et ethnologiques des correspondances stylistiques et symboliques, on a identifié le dieu central comme étant Tunupa, la divinité cosmique des Aymaras, confondue avec Viracocha, sa variante incaïque. Parmi les éléments significatifs, il faut citer le sceptre de droite, qui se termine par un serpent bicéphale. À cette association avec le double serpent s'ajoutent des traits félins et aquilins, attributs qui se retrouveront plusieurs siècles plus tard dans le temple du Soleil de Cuzco, conjointement avec la Foudre-Éclair.

Le dieu céleste de Tihuanaco comporte aussi des aspects solaires. Sa couronne et son collier sont en fait les rayons de l'astre, et les paysans Aymaras disent encore aujourd'hui que les rayons du soleil sont sa barbe. Selon certains mythes recueillis au tout début de la conquête par Juan de Betanzos, les premiers hommes vivaient dans un monde de ténèbres jusqu'à à ce que le créateur, Kon Tici Viracocha, fît le soleil et le jour, qu'il séparât de la nuit, de la lune et des étoiles. Puis il transforma les anciens hommes en pierres, pour les punir de l'avoir raillé. Avec ces pierres, il fabriqua une nouvelle humanité, ou plutôt des peuples différents avec leurs seigneurs, leurs femmes et leurs enfants. Ses serviteurs et auxiliaires distribuèrent ces groupes dans tout le Pérou, en les plaçant dans des grottes, des cavités, des sources et des montagnes, d'où ils émergèrent pour habiter la surface de la terre. Enfin Kon Tici Viracocha envoya deux autres Viracochas à l'est et à l'ouest tandis que lui-même emprunta la voie impériale des Incas jusqu'à Cuzco, en exhortant les hommes à sortir de terre. Arrivé à Cacha, dans la vallée de Cuzco, il fut attaqué par les gens de Kanas, sortis de terre tout armés. Mais le feu du ciel s'abattit sur eux, sous forme de foudre. À Cuzco, Viracocha institua une seigneurie, puis il repartit vers le nord jusqu'à la hauteur de Puerto Viejo (Équateur), où il entra dans la mer...

Il suffisait de peu pour transformer le vieux dieu Viracocha en apôtre rejeté par la méchanceté des hommes. Ce pas fut franchi dès les premiers temps de la conquête, comme l'atteste le commentaire de Cieza de León. L'image de ce dieu a donc été modifiée à deux reprises : tout d'abord par les Incas, qui cherchèrent à légitimer l'origine solaire de leur dynastie en faisant appel aux croyances séculaires des peuples des hauts plateaux, ensuite par les Espagnols, appelés d'ailleurs eux aussi Viracochas. La Foudre se confondit avec Saint Jacques, le Santiago de la Reconquête ibérique transformé pour les besoins de la cause en pourfendeur d'Indiens. Mais ces superpositions n'auraient jamais été possibles si le dieu solaire de Tiahuanaco n'avait pas puisé son authenticité dans le passé très ancien des peuples andins.

Notez ici que cette légende n’est pas sans rappeler celles de l’Inde antique et de ses « Dieux » vengeurs et guerriers, de ses guerres entre « dieux » utilisant des armes destructrices…

Et enfin l’Akapana, petite colline qui constituait, il y a fort longtemps, une pyramide à 7 degrés de 200m de coté sur 15m de hauteur, elle était alignée parfaitement avec les quatre points cardinaux, peut-être une forteresse ?

Aujourd’hui elle est totalement ensevelie, la faute en revient à un avide mineur espagnol qui creusa, dans l’espoir d’y trouver de l’or, puis les colons espagnols utilisèrent nombre de pierres pour construire, au 17ème siècle, l’église du village voisin. Depuis 1957, les archéologues boliviens et étrangers y effectuent des fouilles d’excavation, le travail a bien avancé, plusieurs des plateformes revoient le jour.

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Les vestiges trouvés attestent que la cité avait autrefois un port, celui-ci était sur le rivage du lac Titicaca. Les légendes relient l’histoire à un épisode marquant de la Bible : le déluge de Noé, détail troublant : l'archéologue Arhur Posnansky a conclu, en étudiant la couche mince des gisements de chaux qu’ils avaient été immergés pendant une période considérable, en outre, certaines parties des ruines ont été profondément enterrées en sédiments, l’archéologue en a normalement déduit et suggéré que l'inondation biblique ait pu avoir été la raison de ces dépôts. Ce qui est certain c’est que le site ne fut jamais achevé, les travaux furent interrompus comme si un événement brutal qui aurait frappé la cité était survenu, un cataclysme ? des changements climatiques ? L’empire de Tiwanaku s’est éteint après que le niveau du lac se soit abaissé et le rivage reculé de la ville.

Tiahuanaco n’a sans doute pas finir de dévoiler ses secrets, en 1968 le commandant Cousteau, passionné, plongea dans le lac Titicaca et découvrit des fosses de plus de 500 mètres de profondeur, mais il n'y trouva pas les vestiges archéologiques qu'il recherchait. Tout récemment en 2005, dirigée par le géologue italien Lorenzo Epis, l'expédition baptisée "Atahualpa 2000", du nom du dernier empereur inca, concentra ses recherches aux abords de la plus importante des îles du lac, celle du Soleil. Sa ténacité a été récompensée car il a été découvert les restes d'un chemin, un mur de 700 mètres de long, un monument, une terrasse et des reliques d'un temple de 250 mètres de long et 50 mètres de large. L’équipe a aussi identifié une île aujourd'hui submergée, longue de 3600 mètres et large de 600 qui a été recouverte par la brusque montée des eaux du lac, conséquence d'un cataclysme qui a du se produire au 12ème siècle après JC et qui serait.... la cause du déclin de la civilisation de Tiahuananco.

Autrefois donc, la cité aurait été un vaste port comme le laissent à penser ce qui ressemble à d'immenses quais. Or, le lac se trouve entre 18 et 25 km de distance et surtout à 30 mètres en dessous du niveau de ces fameux quais. Or malgré ses 8200 km2 actuels, le Lac Titicaca n'est que le vestige d'une bien plus vaste lagune qui formait une mer intérieure sur l'altiplano. Pour preuve, on peut observer l'ancienne rive nord du lac qui est visible à 88 mètres plus haut que son niveau actuel, et 60 kilomètres plus au sud, la même rive se situe, elle, 82 mètres plus bas. En tenant compte de la position du port et de l'évolution des rivages du lac, cela signifierait donc que Tiahuanaco aurait été érigée en 15 000 av. J-C, ce qui est bien sûr fortement controversé (et sûrement stupidement controversé d’ailleurs).

Deux autres éléments pourraient attester cette théorie : la fort peu acceptée archéo-astronomie (une discipline que je trouve pourtant très intéressante) qui permit à Arthur Posnansky d'avancer encore plus la date de 15 000 av. J-C en tenant compte des alignements planétaires et solaires des temples, et la découverte de dessins et gravures d'animaux dont les espèces auraient disparues à la fin du pléistocène, soit vers 12 000 ans av. J-C.

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Tous les monolithes sont gravés (à l'inverse des menhirs par exemple) et comportent des symboles et dessins de reptiles ou sauriens très proches de ceux découverts en Turquie, à Gobekli Tepe, dans un antique temple daté de... 12 000 ans...

100 et même de ses monuments. L'examen pétrographique des matériaux ont permis de retrouver des carrières correspondantes à l'aspect mégalithiqueL'autre mystère de ce lieu archéologique est 300 kilomètres de là. Certains monolithes pesant plusieurs tonnes furent donc transportés à travers des terrains généralement accidentés, sans bêtes de traits (les courageux lamas ne pouvant être comparés aux bœufs inexistants) et par des peuples ne connaissant officiellement pas la roue, ou même le fer pour tailler les blocs. Des témoignages indiens recueillis par les espagnols laissent entendre que la cité serait apparue en une nuit, ou encore que les grandes pierres furent transportées dans les airs au son d'une trompette…

Il ne faut d'ailleurs pas oublier de souligner les curiosités du site de Tiahuanaco que sont la pyramide à sept degrés d'Akapana qui présente un étonnant système de canalisations dont le but n'a pas été encore trouvé de nos jours, l'imposante et célèbre Porte du Soleil du temple de Kalasasaya et ses glyphes, et enfin les statues monolithiques que certains comparent aux Moais de l'Île de Pâques.

Le dernier élément à noter concernant ces vestiges est le fait qu'ils donnent l'impression d'avoir été inachevés, comme si un cataclysme avait mis fin aux travaux d'édification. Arthur Posnansky, qui a étudié le site pendant près de cinquante ans, explique que de nombreuses traces (blocs balayés et éparpillés, flore lacustre contenant des fragments de squelettes animaux et humains mêlés de débris d'outils et d'ustensiles) prouvent qu'il y aurait eu tremblements de terre et inondations au onzième siècle Avant. J-C - ce que des géologues confirment. Pour finir, une inversion géomagnétique (peut-être incomplète) aurait eu lieu il y a 12 400 ans, ce qui expliquerait les dégâts causés dans l'altiplano (suivant un article de Nature et du New Scientist). Et bien sûr, une telle date accrédite au passage la thèse concernant l'âge réel de Tiahuanaco : il s'agirait donc bel et bien de la plus vieille ville de l'Histoire ? = http://www.alexandrea.fr/index.php/post/2008/09/14/Tiahuanaco-la-plus-vieille-ville-de-lHistoire

Des avis sur le monolithe Ponce :

Dans leur livre intitulé « La grande idole de Tiahuanaco », HS Bellamy & P. Allen postulent que les symboles incarnent une masse de données astronomiques de la terre et du ciel d’il y a 27.000 ans. Ils pensent qu’un livre intitulé « Théorie des satellites » d’Hoerbiger qui a été publié en 1927, soit cinq ans avant la découverte de l’idole, donne des détails sur une série d’événements qui sont codés dans les symboles sur l’idole. Selon la théorie, un gros satellite a été capturé par le champ gravitationnel de la terre et, comme il en filé, sa masse et la vitesse ont provoqué un ralentissent de la rotation de la Terre ainsi que de sa vitesse orbitale autour du soleil.

Bellamy et Allen pensent que l’idole indique que l’objet a réalisé 425 orbites autour de la terre par an et qu’une année terrestre ne durait que 288 jours. Les symboles sur l’idole conduisent-ils effectivement à cette conclusion? Si tel est le cas, d’où un peuple primitif a-t’il obtenu les connaissances astronomiques nécessaires pour comprendre ce que c’était? Et enfin, pourquoi une idole qui est sculpté de telle manière précise est-elle logée dans un bâtiment beaucoup plus primitif? Certains croient que l’intervention extraterrestre est la seule réponse possible.

A douze miles au sud du lac Titicaca, situé dans le centre d’une région de géoglyphes, se trouvent les ruines mégalithiques de Tiahuanaco. Connu comme le «Stonehenge américain» ou de «Baalbek du Nouveau Monde », son architecture montre une habileté technologique qui dépasse les exploits des constructions modernes. A Tiahuanaco, les œuvres de pierre immenses ont été jointes avec des accessoires modulaires et complexes possédant des niveaux de verrouillage qui n’ont jamais été vu dans toute autre culture ancienne. Bon nombre des éléments ont été réunis avec des chevrons métalliques en forme de «t» qui ont été fondu sur place par une forge portative.

Selon les ingénieurs, l’une des plus grosses pierres à avoir été déplacée et utilisée dans une construction (environ 400 tonnes) a été transportée à Tiahuanaco d’une carrière située à plus de deux cents miles. Cet exploit est encore plus incroyable quand on sait l’itinéraire de transport passe travers une chaîne de montagnes qui ont jusqu’à 15.000 pieds d’altitude. Les historiens classiques attribuent l’âge des bâtiments de Tiahuanaco à environ 600 avant J.-C., croyant qu’une civilisation pré-inca, sans bénéficier de la roue, des outils modernes ou même d’une langue écrite ont construit ces merveilles architecturales...(sic).

L’historien Arthur Posnansky étudie la région depuis plus de 50 ans et il a observé que les sédiments ont été déposés sur le site à une profondeur de six pieds. Dans cet amas, produit par un afflux massif d’eau aux alentours du Pléistocène (il y a 13.000 ans) des crânes humains fossilisés ont été découverts avec des coquillages et des restes de plantes tropicales. Les crânes ont près de trois fois la capacité crânienne de l’homme moderne et sont présentés dans le musée de La Paz en Bolivie. Un ancien rivage a été trouvé, gravé dans les collines environnant Tiahuanaco qui a été sorti du plan horizontal. En outre, il y avait des dépôts de calcaire sur la surface des mégalithes exposée, indiquant qu’ils ont été submergés dans l’eau.

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Posnansky a écrit: Le climat est sec, le feuillage est maigre, le temps est froid, les peuples voisins misérables et peu nombreux. Le sol au sommet du plateau est maintenant un dépôt sec de deux pieds de pierre tendre. En dessous se trouve la lignite de plantes tropicales carbonisées. Vient ensuite une couche de cendres déposées au milieu des précipitations, puis apparaît un dépôt alluvial. Dans un tel lieu, on pourrait normalement s’attendre simplement à un sol maigre, balayées par le vent, sur un sol rocailleux. Les géoglyphes dans cette zone se trouvent dans les trois couches de la strate, décrit par Posnansky, quelques-uns des plus complexes et les plus anciennes ont été creusés dans la roche. Par endroits, la roche a été taillée en labyrinthes, en cellules rectilignes, en buttes et autres géométries. Celles-ci peuvent être vus sortants de sédiments vieux de l’âge de glace...

Que nous apprend la légende sur la ville mystérieuse de Tiahuanaco?

Elle parle d’un vaisseau doré qui descendit des étoiles ; à bord de celui-ci il y avait une femme nommé Orjana dont la mission était de fonder une race nouvelle. Les mains d’Orjana étaient palmées et ne comptaient que quatre doigts (comme le dieu barbu Viracocha). Elle donna le jour sur terre à 70 enfants, puis regagna les étoiles. De fait, on trouve à Tiahuanaco, gravés ou taillés dans la pierre, des êtres qui n’ont que quatre doigts. Ces figurines sont aussi anciennes que la ville elle-même.

On peut présumer que le cosmonaute, l’Homme de Tiahuanaco, tout comme Prométhée, a dû payer le tribut de son inadaptation à l’atmosphère épaisse, torride des plaines arabiques. Alors, se référant aux carte que découvrit plus tard Piri Réis. par-delà la mer Rouge, il se dirigea vers le pays des cimes neigeuses, éparpillant sur sa route, en Arabie, en Chaldée, en Assyrie, des bribes de son savoir. Et l’on songe à Prométhée, initiateur des hommes, châtié par Jupiter et enchaîné précisément – selon la tradition grecque – sur la cime du Caucase, à une altitude qui est exactement celle du plateau des Andes.

La ressemblance est troublante entre l’Atlante, fils d’Orejona aux jolis pieds, et Prométhée, fils de l’Océanide aux jolis pieds. Quoi qu’il en soit, quelque 1 000 ans avant notre ère, Tiahuanaco entrait dans la nuit de l’oubli et Abybos, Heliopolis, Thèbes, Memphis, Karnac et Saïs ouvraient pour le monde occidental les premières pages de l’Histoire inconnue des Hommes.

À l’appui de cette relation, une cosmographie gravée sur la paroi rocheuse d’une grotte du Kohistan représente Vénus et la Terre reliées par des traits qui figurent une route spatiale. Or, cette origine des hommes, exprim&eac

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Un savoir préhistorique basé sur les fréquences sonores ?

Par Le 13/01/2019

Un savoir préhistorique basé sur les fréquences sonores ?

 

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Inside the Hal Saflieni Hypogeum, Malte, Wikimedia Commons.

 

Les Anciens constructeurs ont créé des structures monumentales qui altéraient le son et l'esprit, disent les chercheurs

Les résultats de recherches récentes suggèrent que dans l'antiquité ou la préhistoire, les bâtisseurs des structures monumentales trouvées dans des endroits aussi divers que l'Irlande, Malte, le sud de la Turquie et le Pérou ont tous une caractéristique propre en commun - ils ont peut-être été spécialement conçus pour conduire et manipuler le son à produire certains effets sensoriels.

Commencée en 2008, une étude récente et toujours en cours sur le complexe massif de structures en pierre de la vieille période de 6000 ans connu sous le nom de l'Hypogeum Hal Saflieni sur l'île de Malte, par exemple, produit des résultats révélateurs. Tout comme les structures de temples préhistoriques reliés à Malte, cette structure dispose de couloirs centraux et des chambres courbes. Mais cette structure est unique en ce qu'elle est souterraine, créée par la suppression de quelque 2.000 tonnes de pierres taillées avec des marteaux de pierre et de pioches en bois de cervidés. Les voix basse au sein de ces murs créent d'étranges échos de réverbération, et un son fait ou des paroles prononcées à certains endroits peuvent être clairement entendus tout au long de l'ensemble de ses trois niveaux. Maintenant, les scientifiques suggèrent que certaines fréquences de vibrations sonores créées lorsque le son est émis à l'intérieur de ces murs font réellement s'altérer les fonctions cérébrales humaines de ceux à portée de voix.

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The Lanzon dans sa chambre, courtesy Frenchguy, Wikimedia Commons.

« L'activité cérébrale régionale d'un certain nombre de volontaires sains a été suivie par EEG par l'exposition à différentes fréquences de vibrations sonores », rapporte Linda Eneix, experte du Temple de Malte à the Old Temples Study Foundation, « Les résultats ont indiqué que à 110 Hz, les tendances de l'activité en cours du cortex préfrontal ont brusquement changé, entraînant une désactivation relative du centre du language et un décalage temporaire de la gauche vers le côté droit de la domination en matière du traitement émotionnel et de la créativité. Ce changement n'a pas eu lieu à 90 Hz ou 130 Hz ...... En plus de stimuler leurs côtés plus créatifs, il semble qu'une tonalité du son de résonance de la fréquence de 110 ou 111 Hz aurait été comme un "Allumage" d'une zone du cerveau que les scientifiques du bio-comportemental croient liée au comportement de l'humeur, l'empathie et le social. Volontairement ou non, les personnes qui ont passé du temps dans un tel environnement dans des conditions qui peuvent avoir inclues une faible voix masculine - dans un rituel chantant ou même la simple communication - s'exposaient à des vibrations qui peuvent avoir réellement eu un impact sur leur pensée ". [1]

Des chercheurs de l'Université de Malte confirment les conclusions d'une étude récente :

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Jerf el Ahmar, Syrie, Xe-IXe millénaires avant J.-C.

Par Le 28/12/2018

Jerf el Ahmar, Syrie, Xe-IXe millénaires avant J.-C.

 

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Historique :

Après la découverte, en 1996, de pierres gravées de signes schématiques, pictogrammes évoquant des messages datant de plusieurs millénaires avant l’invention de l’écriture, le site néolithique de Jerf el Ahmar (Syrie) continue de livrer des informations inédites. La fouille des deux dernières campagnes (1997-1998) a ainsi révélé une organisation de l’espace bâti attestant, dès 9 000 avant J.-C., de projets collectifs : hameaux construits en terrasses ou déployés autour d’une place abritant un bâtiment communautaire enterré. Jerf el Ahmar s’avère être un site clé pour comprendre le passage historique des premières constructions rondes à la maison rectangulaire. La mise au jour d’une trentaine de maisons entières dans dix niveaux de villages fournit désormais tous les éléments pour analyser ce processus de transformation dans toute sa complexité. Les incendies qui ont ravagé certaines constructions permettent de les reconstituer dans leur intégralité (par exemple grâce à des restes carbonisés des éléments de construction périssables, comme le bois). Grâce à eux, des restes organiques, témoins de la vie quotidienne, ont été conservés. C’est ainsi que pour la première fois nous sont parvenues des préparations culinaires de cette époque. Enfin, l’analyse en cours des restes végétaux fournit de nouvelles données sur les débuts de l’agriculture. Cette fouille franco-syrienne est co-dirigée par Danielle Stordeur (CNRS), dans le cadre de la mission permanente El Kowm-Mureybet (DGRCST du ministère français des Affaires étrangères) et par Bassam Jammous, Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie (Damas).

Le site de Jerf el Ahmar (Syrie), directement menacé par la construction du barrage de Tichrine sur l’Euphrate (mise en eau prévue pour l’été 1999) appartient à la culture mureybétienne. Celle-ci caractérise la région du Moyen et du Haut Euphrate entre 9 500 et 8 700 avant J.-C. (datations calibrées), durant la période pré-céramique dite Pre-Pottery Neolithic A (PPNA). Cette phase s’inscrit dans le processus de Néolithisation qui, entre 12 000 et 7 000 avant J.-C., a conduit les groupes préhistoriques de chasseurs-cueilleurs à se sédentariser en villages puis à maîtriser leur environnement par la domestication des plantes et des animaux (débuts de la production de subsistance). L’étape que représente le PPNA est importante à plusieurs titres. Tout d’abord, les prémices de l’agriculture s’y détectent dans les vallées de l’Euphrate et du Jourdain. Ensuite, cette phase, particulièrement dans sa forme mureybétienne (du nom du site éponyme Mureybet où elle fut mise en évidence par Jacques Cauvin, CNRS, dans les années soixante-dix), se caractérise par une intense créativité, principalement dans le domaine des architectures avec le passage des maisons rondes (connues dès les premiers villages, vers 12 000 avant J.-C. ou 14 000 ans avant maintenant) aux maisons de plan rectangulaire. Les techniques de taille du silex, la production de nouveaux types d’objets décorés ou sculptés témoignent également des mutations qui se produisent alors au sein des populations des rives de l’Euphrate. Jerf el Ahmar enrichit considérablement la documentation disponible sur cette époque. Données d’ordre sociologique (organisation du village), architectural (toutes les étapes de transformation du rond au rectangulaire), symbolique (plaquettes gravées) et botanique (mise en évidence des premières pratiques agricoles) font de ce village un nouveau site-référence pour la « néolithisation ».

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Le site se compose de deux petites collines séparées par un wadi (terme arabe pour désigner des courts d’eau temporaires qui ne coulent qu’à une époque de l’année). La volonté de bâtir sur des aires planes se perçoit dès la première occupation du site : les pentes sont aménagées pour recevoir des habitations rondes, légèrement enterrées. Peu à peu, l’action de terrasser prend de l’ampleur. Elle atteint son apogée avec la construction du septième village qui s’étage, sur la colline la plus orientale, avec un minimum de quatre terrasses. Plusieurs maisons reliées les unes aux autres par les murets de soutènement des terrasses montrent clairement qu’un travail de construction collectif a rassemblé une partie de la communauté villageoise : le terrassement, sa consolidation par des murettes et l’édification de plusieurs maisons semble bien avoir eu lieu simultanément, ce qui implique un minimum de centralisation au niveau des décisions et de l’exécution des tâches.

Lire la suite ci-dessous :

Edfou haute egypte temple d horus

L'Oeil d'Horus - série documentaire

Par Le 07/12/2018

L'Oeil d'Horus - série documentaire Egypte

 

Edfou temple d edfou

Edfou haute egypte temple d horus

Edfou - le Temple d'Horus

Egypte ou les Mystères d'Horus :

8 heures d'images exceptionnelles et de mystères autour de l'Égypte et de l'Oeil d'Horus…

Documentaire traitant de la fin de l'Atlantide et du début de l'Égypte.
Il explique en détail et en globalité le fonctionnement de la civilisation Égyptienne orchestrée par une caste de prêtres.
Ces prêtres voulant perpétuer le savoir des Atlantes ont dirigés en secret l'ascension d'une des civilisations les plus évoluée de l'histoire humaine.
Des monuments anciens au début des religions monothéistes, de l'illumination en passant par l'étude de la précession des équinoxes, ce documentaire est bourré d'informations pour la plupart occultées ou mal interprétées par nos livres d'école.

Origine du documentaire : : España-Colombia
Titre original : El Ojo De Horus
Statut : 10 épisodes
Réalisateur : Fernando Malkun
Genre : Documentaire
Durée : 8h 03mn 50s
Date de diffusion espagne : 2000

Liste des épisodes :

1 - L'École des Mystères
2 - Osiris Seigneur de la Réincarnation

3 - Le Sphinx, Gardien de l'Horizon, Genèse de la Connaissance
4 - La Fleur de la Vie

5 - Saqqarah, Le Complexe de Cristal

6 - Saqqarah, La Machine Quantique

7 - Dendera, Berceau de l'Astronomie
8 - Edfu, le Chemin de la Compréhension

9 - Kom Ombo, Portail pour la Liberté
10 - Philae, le Principe Féminin

1 - L'École des Mystères

2 - Osiris Seigneur de la Réincarnation

3 - Le Sphinx, Gardien de l'Horizon, Genèse de la Connaissance :

Dans Paranormal
106 crop 300 cl rotation

Apparitions Mariales et OVNIs - 4

Par Le 06/12/2018

Apparitions Mariales et OVNIs - 4

 

106 crop 300 cl rotation

Une apparition étrange photographiée dans le ciel en 2011 sur les mêmes lieux (dans cette partie 3 avec le phénomène de tournoiement du Soleil)

Faisant suite à ce premier article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/apparitions-mariales-et-ovnis.html , en voici un autre qui est lui-même issu d'une réaction d'une lectrice du premier et maintenant bon contact sur les réseaux sociaux ("fan" de la première heure de ce site que je remercie au passage), faisant état de témoignages de plusieurs personnes, aux mêmes endroits, d'observations d'OVNIs et aussi d'apparitions mariales, de manifestations étranges et considérées comme "paranormales", et même de "miracles" et apparition de fontaine d'eau guérisseuse. Ces endroits, dans ce second article, sont en France, mais il y en a à priori dans d'autres régions du monde, et non obligatoirement d'ailleurs reliés à une religion particulière...

L'appellation "Apparitions ou observations mariales" n'est d'ailleurs pas absolument adéquates, mais elle est ici reprise car comprise par beaucoup de monde, et peut être élargie à des manifestations en liaison avec diverses religions, ou pas du tout également tant les apparences sont proches...

Je dois en tout premier lieu dire que, pour ma part, je n'appartiens à aucune confession ou religion, groupe ou secte en liaison à une croyance spirituelle ou ésotérique quelconque : j'ai mes propres preuves de l'existence d'une "force" ou "entité" avec laquelle j'ai d'ailleurs interagi enfant et qui, je le pense sincèrement, est aussi à l'origine des multiples coïncidences improbables et croisements de ma vie, que l'on nomme par défaut "destinée" ou "synchronicité" techniquement (et de celle de toute vie, humaine ou non). Mais je ressens également que cette force très supérieure, et très liée à la Vie (au sens très large et pas seulement humain) n'a jamais été réellement demandeur envers une "vénération", ni une "église", ou comme un "dépôt à prières". Au contraire, mon ressenti est plus proche de la communion, communication, partage et compréhension, partout et en permanence... Je ressens qu'il y a eu et qu'il y a encore malentendu ou mauvaise compréhension, et détournement, de la part d'humains (beaucoup d'enfants parmi les "contactés", probablement à cause de leur esprit non encore "formaté"), sans qu'ils en aient d'ailleurs tout à fait conscience... cela est probablement dû aux mauvais formatages induits par la société humaine... et des forces possiblement contraires ou modératrices...

L'un de ces endroits a été très controversé et même "rejeté" par l'Eglise catholique romaine mais il a attiré un grand nombre de personnes et en attire encore quelques-unes de nos jours encore, même si sa mémoire est en train de disparaître lentement avec le temps...

Voici les premières parties de cette longue histoire, à lire avant nécessairement pour la comprendre et en apréhender éventuellement les origines et l'historique bien sûr : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/apparitions-mariales-et-ovnis-2.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/apparitions-mariales-et-ovnis-3.html

Espis4photos fournies gracieusement par Jacqueline B. (merci)

Rappel des débuts de l'histoire du petit Gilles Bouhours (d'autres détails et les apparitions dans la partie précédente) :

Gilles Bouhours est né le 27 novembre 1944, jour de la fête de la Médaille Miraculeuse. 
Ses parents Gabriel Bouhours (né en 1913, plombier quincaillier) et Madeleine Cornilleau (en 1911) auront 5 enfants : Thérèse, (1937) Jean-Claude (1939), Gilles (1941), Marc (1947), Michel (1951).

Les parents sont contraints de déménager plusieurs fois de Bergerac (Dordogne, où Gilles a vu le jour) à Arcachon, de Bouilhe-Preuil (Hautes-Pyrénées) à Moissac (Tarn-et-Garonne), car Madeleine, atteinte par la poliomyélite, devait prendre régulièrement, parmi d’autres traitements, des bains de sable chaud. A partir de 1953, la famille vit à Seilhan (Haute-Garonne), dans la maison surnommée les « Marronniers ».

A l’âge de neuf mois, il est atteint d’une grave maladie : méningite encéphalite grave. Les médecins consultés sont formels : seule la prière peut sauver l’enfant.

Une religieuse, Petite Sœur des Pauvres, amie de la famille, demande alors à ses parents de placer sous l’oreiller de Gilles deux images : 

- une de Sainte Thérèse et de l’Enfant-Jésus accompagnée d’une petite relique (un morceau de tissu blanc) 

- une du Père Daniel Brottier (1876-1936), de la Congrégation du Saint-Esprit, ancien missionnaire en Afrique et directeur des Apprentis Orphelins d’Auteuil, à Paris.

Trois nuits se passent sans aucune amélioration. La nuit suivante, les parents, très fatigués, s’assoupissent. Lorsqu’ils se réveillent, Gilles semble respirer normalement. Un miracle s'est produit : la fièvre est tombée sans explication, « une rougeur en forme de “T” était visible sur chaque joue ».

Un autre fait troublant retient toute leur attention : on retrouve l’image du père Brottier intacte, mais celle de sainte Thérèse est comme déchirée. De plus, les deux fils rouges tenant sa relique ont disparu.
Pour Madeleine et Gabriel Bouhours, cela ne fait aucun doute la « petite Thérèse » a demandé avec à Dieu la guérison de leur enfant. Ils font peu de temps après un pèlerinage à Lisieux.

Je me dois également de rapporter que Gilles était aussi bien avec nous ses frères et soeur qu'avec ses camarades d'école, un garçon charmant, serviable et plein d'attentions.
Il était souvent disponible pour tout sacrifice, petit ou grand afin de toujours faire plaisir à la Ste Vierge ou au Petit Jésus (il se privait de bonbons, il aidait à la maison même quand il aurait préféré venir jouer avec nous....)

Gilles était souvent, pour nous, un exemple à suivre tant sur le plan spirituel que dans la vie de tous les jours; il acceptait tout et offrait au Bon Dieu et à la Ste Vierge toutes ses souffrances et en particulier durant la période d'hiver où il avait les mains et le bout des pieds déformés par de très fortes engelures, mais jamais il n'eut un mot pour se plaindre. " (témoignage d'un frère de Gilles).

Troisième partie Espis : 13 mai 1950, large extrait de la journée d'apparition au Bois d'Espis :

" Vers onze heure et demi, la Sainte Vierge qui est présente avec l'enfant Jesus dans ses bras (certains qualifieraient ceci de "distorsion temporelle" !) dit aux voyants combien Elle est contente que Gilles soit allé voir le Saint-Père à Rome et lui ait transmis les secrets qu'Elle lui avait donnés pour sa Sainteté Pie XII. "

" Beaucoup d'assistants n'étant pas au courant de ce second voyage, un court récit leur est donné pour les initier. Après le premier voyage de Gilles à Rome, au début du mois de décembre, une note venue du Vatican, disait qu'une seconde audience de Gilles Bouhours auprès du Pape n'était pas à envisager et que la question d'Espis ayant été tranchée par l'autorité ecclésiastique, il n'y avait pas à y revenir, mais simplement à se soumettre. "

" Mais le Ciel a ses voix qui ne sont pas celles des hommes et que ceux-ci sont impuissants à détruire ".

" Gilles exprimait souvent à sa famille le sentiment et l'impression qu'il avait de revenir bientôt à Rome sous les auspices de la Sainte-Vierge, pour dire au Saint-Père le secret qu'il n'avait pu lui exprimer en décembre, à cause des personnes qui entouraient le Pape et qui, bien qu'elles se soient écartées, l'avaient gêné et empêché de parler. "

" Le 13 janvier 1950, Anne Marie et Dominique ont demandé à la Sainte-Vierge, présente sur l'Autel, si Gilles devait revenir à Rome, voir le Saint-Père et lui dire ses secrets. Très souriante, Marie répondit " Oui ". "

" Le 13 avril 1950, pendant une apparition à Espis, la Sainte-Vierge, d'une manière formelle exprime sa volonté à Gilles, à peu près en ces termes " :

" Petit Gilles, il te faut aller à Rome voir le Saint-Père, avec ton papa, partez quand vous voudrez. "

" Mais le dimanche 16, l'enfant, indisposé, est couché dans sa chambre, sur son lit, avec son petit frère. Marie lui apparaît et, souriante, lui donne cet ordre précis " :

" Il faut aller à Rome, partez mercredi ".

" Les parents, ainsi qu'ils l'ont fait bien des fois, depuis le mois de septembre 1947, décident, sans hésitation, d'obéir à la volonté de la Reine du Ciel. Et c'est aussi ici qu'ils assistent aux prodiges liés à la volonté divine : La personne qui avait proposé de financer éventuellement ce second voyage se récuse car elle est en difficulté financière à cause du mauvais état de ses affaires mais des fonds imprévus arrivent providentiellement. Une main céleste aplanit toutes les difficultés. Ils partent le jour prescrit et le surlendemain, les deux pèlerins arrivent dans la ville éternelle. Tout semble avoir été disposé d'avance, voyage, logement, etc... L'audience pontificale est obtenue pour le premier jour du mois de mai, non sans doute sans un dessein du Ciel qui veut honorer sa Reine."

" Mais ce délai lui-même semble voulu par le Ciel, car l'enfant a été reçu, questionné, étudié longuement par de hautes personnalités qui ont été profondément impressionnées par ses réponses ".

" Les deux pèlerins assistent à la canonisation de Mère Emilie de Rodat, fondatrice des religieuses de la Sainte Famille qui donnent l'hospitalité à Gilles et à son père et dirigent l'école que Gilles fréquente à Moissac. "

" Le jour de l'audience arrivé, Gilles est reçu, seul par le Saint-Père en audience privée. Pie XII garde le petit privilégié de Marie pendant six minutes et en reçoit les secrets. Mais rien n'a transpiré de l'entretien. Gilles n'a pas parlé et son père ne l'a pas interrogé. "

" La volonté de Marie et sa puissance expliquent seuls la faveur qu'a eue cet enfant de 5 ans, d'obtenir une audience pontificale privée qui, en ces temps de grande affluence à Rome, est refusée à beaucoup de prélats qui repartent sans l'avoir obtenue. "

Cet extrait est tiré d'un document photocopié de 1950.

La mission de Gilles est réalisée ici-bas. Cependant, de 1950 à 1958, Gilles va continuer de voir la Vierge à intervalles réguliers, surtout à Seilhan où il habite... 

Gilles13Autre info :

- VISITE MEDICALE DE GILLES BOUHOURS A PARIS SUR DEMANDE DE MONSEIGNEUR DE COURREGES. 

Monseigneur l'évêque de Montauban, Mgr de COURREGES, fut surpris de la fréquence des apparitions. Ce qu'on lui en disait avait toutes les apparences de la vérité et la totale obéissance de Gilles ainsi que les recommandations de l'apparition prescrivant le respect des décisions de son Excellence l'a beaucoup étonné. C'est pourquoi il a demandé à Mr BOUHOURS de faire examiner Gilles par des médecins pour pouvoir se faire une ligne de conduite dans la prudence conseillée par l'Eglise. Cette visite eut lieu à Paris le 18 novembre 1950.

Les examens furent faits par :
- le docteur DELAUNAY médecin des Hôpitaux de Paris;
- le docteur BERGE 110 avenue du Roule à Neuilly sur Seine;
- le Révérend Père BERNAERT rédacteur aux études, 15 rue Monsieur Paris 7° était également présent. 

La conclusion de ces examens furent que Gilles était absolument normal, et sa santé tant physique que psychique n'appelait aucun commentaire.

Plusieurs photos d'époque sont présentes dans des ouvrages consacrés aux apparitions mariales et il y a notamment une photo assez étrange prise le 14 septembre 1952, alors que Gilles a 9 ans et qu'il est devenu enfant de coeur. Bien que évidemment non reconnues par l'Eglise, le petit Gilles a progressé fortement en latin et il pratique ses propres messes dans sa petite chapelle à Seilhan, auxquelles assistent sa famille et plusieurs personnes. C'est lors d'une de ces messes que ces photos sont prises et, qu'au développement, une étrangeté se produit. Bon, il peut bien sûr s'agir d'un défaut de la pellicule ou du développement, mais sur une seule photo, on voit la silhouette de Gilles transparente et le calice à travers lui... un peu comme si le corps du petit était devenu de la vapeur, un peu d'ailleurs comme les apparitions de la Vierge-Marie ou des Anges d'ailleurs ! Peut-être une signification scientifique derrière d'ailleurs, et que la science y verra un jour une preuve sur une explication ou théorie trouvée dans le futur... :

Photo gilles transparent1Le petit Gilles est bien devant l'autel quand la photo est prise d'après le photographe : on voit bien sa robe et la croix mais en transparence... (le développement ayant été fait par un labo automatique "kodak" comme le pratiquaient la très grande majorité des gens, il peut éventuellement s'agir d'un problème au développement : il faudrait voir la pellicule originale pour être certain...)

Photo gilles transparent

Le Tournoiement du Soleil, le point de vue du père Jean

" En présence d'une relation d'un tel phénomène, certains lui attribuent une origine surnaturelle, alors que d'autres sont persuadés qu'il n'a que des causes naturelles. Cette prise de position résulte de dispositions particulières dans lesquelles la raison et l'expérience peuvent n'avoir qu'une faible part.

Souvent, on dénie l'origine surnaturelle en parlant d'illusion, d'hallucination. Ces termes peuvent humainement s'employer alors même que cette origine est véritable. Si, en effet, des dizaines de milliers de personnes (Fatima) dont la bonne foi et le bon sens ne sauraient être mis en doute attestent avoir vu le Soleil tourner, des millions d'autres l'auront vu, dans le même temps sous son aspect habituel, ces derniers étant confirmés dans leur témoignage par des observations d'appareils scientifiques.

Cette contradiction ne troublera pas l'homme de Foi, car Dieu, créateur de toute chose, (des sens en particulier), peut à son gré, en modifier la perception (1). Il est maître des illusions, des hallucinations. Mais ceci va à l'encontre d'une opinion généralement reçue, qui admet que ces états sont intrinsèquement naturels.

(1) : " Si c'est son corps ou hors de son corps, je ne sais, dira Saint Paul de ces visions. Dieu le sait, cela suffit et Paul ne s'en soucie pas. "

" Notons que, dans son éclat, on ne peut fixer directement le Soleil sans une très grande incommodité. Ceci dit, venons-en aux trois sujets traités ici :

Tilly-Sur-Seulles, 1902

Tilly sur seulles lieuviergeTilly-sur-Seulles, lieu d'apparition de la Vierge entre 1896 et 1899

" A notre connaissance, c'est en ce lieu qu'il a été parlé la première fois, d'un phénomène bien caractérisé du "tournoiement du Soleil".

" Il fut signalé du 7 au 16 juillet 1902, et précédé le 3 juillet, de l'apparition dans le ciel d'une grande croix rouge. Pendant cette période, le Soleil se montra sous un aspect inhabituel à des spectateurs dont le nombre atteignit plusieurs centaines. Ce phénomène gagna en intensité les premiers jours puis alla en décroissant. Voici en son apogée, la relation qui en fut faite :

" Environ une heure et demie avant son coucher, dans un ciel d'une pureté absolue, le Soleil devint blanc, sans rayons, comparable à la Lune en son plein, la zone l'entourant, passant par des colorations diverses. L'astre tournait avec une extrême rapidité, tantôt dans un sens, puis subitement dans l'autre, comme au fond d'un tube. En son centre, on distinguait un bouillonnement comparable à un liquide en ébullition. De l'arrière du Soleil, partaient des boules en quantité innombrable, de couleurs variées, généralement très sombres, certaines paraissant de flammes et de feu. Elles diminuaient de grosseur en se rapprochant du sol et s'évanouissaient avant de toucher terre. A plusieurs reprises, une fumée noire, comme une tenture de deuil, se forma derrière l'astre. "

Fatima, 1917

Soleil fatima 1917L'une des photos d'époque du prodige de Fatima en 1917

" Plus de 70.000 personnes (chiffres officialisés) étaient présentes le 13 octobre 1917, dont des représentants du gouvernement et la presse internationale, en ce lieu, attirées surtout par l'annonce qu'un grand miracle s'y produirait ce jour-là. Pourtant, la pluie tombait à torrents, et les vêtements de la plupart étaient complètement trempés. "

" Il est midi, heure solaire, lorsque l'attention de cette foule est attirée par le Soleil. La pluie s'est brutalement arrêtée et un aspect stupéfiant se présente à la presque unanimité. L'astre se montre au zénith, disque d'argent qui peut être regardé sans éblouissement. Il se met à tourner, projetant dans toutes les directions des gerbes de lumière de couleurs changeantes. Son pourtour se teinte successivement de jaune, de rouge, de bleu. Puis il s'arrête, reprend sa danse, s'arrête encore et renouvelle une troisième fois son prodigieux feu d'artifice. Soudain les spectateurs ont la sensation que le Soleil se détache du firmament et se précipite sur eux. Effrayés, ils tombent à genoux. La manifestation cesse, ayant duré 10 minutes. Quand les pèlerins se relèvent, ils constatent que leurs vêtements sont secs. "

Espis (1947-1971)

" Phénomènes mixtes et erreurs de jugement. Il est normal que dans la perception du plus authentique prodige surnaturel, certains aspects paraissent naturels. La diversité des capacités visuelles et d'observation des individus fait que ce qu'ils relatent ne représente qu'une valeur approchée de la réalité. D'autre part, en jugeant, on obéit à des expériences anciennes, a des dispositions particulières, à des préjugés ; on est enclin à se tromper. "

" Nous allons tenter d'approfondir le problème qui consiste à discerner l'origine des faits que nous étudions. Est-il possible, rationnellement, de faire ce discernement ? Peut-on démontrer une origine surnaturelle ? "

" Il est des faits qui excluent nettement une cause naturelle. Il est anormal de voir tourner une chose fixe quand bien entendu, les conditions de visibilité requises existent, et que l'état de l'observateur est normal. Si cet observateur est affligé d'un trouble pathologique, on peut en juger autrement. On peut même conclure à une déficience accidentelle des sens et de l'esprit de qui relate un fait semblable. On pensera qu'il est halluciné. "

" Mais on ne saurait concevoir que deux ou trois soi-disant malades, soient simultanément affectés d'hallucinations semblables. La notion de l'hallucination collective n'existe que dans l'esprit de personnes n'ayant pas approfondi le problème. Rationnellement donc, le tournoiement du Soleil observé en même temps par plusieurs personnes doit être considéré comme un phénomène hors nature. "

" Mais ce prodige, comme d'ailleurs les miracles les plus probants, n'imposera pas la Foi à une oeuvre divine. La gageure n'est plus de trouver une solution à un problème scientifique, ceci passe à un plan accessoire, mais de se convertir, de renoncer à certaines opinions pour en épouser de diamétralement opposées. Pour l'incroyant, c'est de croire à un Dieu créateur, à un Dieu père qui s'occupe des hommes; c'est à dire, d'accepter que la raison d'être de l'homme sur la Terre est de " connaître, aimer, servir Dieu et par ce moyen aboutir à la vie éternelle ". Pour certains croyants, c'est de croire à l'utilité, à la fécondité du miracle ; c'est de renoncer à se croire seuls capables, par leur sagesse, leur science, de faire accepter à tous les vérités révélées. Qui n'a pas la Foi ne croira pas au miracle. Celui chez qui la Foi est faible ou illusoire répugnera à y croire. Si l'un ou l'autre finit par l'admettre, c'est qu'il a reçu la Foi ou une augmentation de sa Foi. S'il en est ainsi, c'est vraisemblablement qu'il a plus ou moins consciemment, appelé cette grâce dans la reconnaissance de son impuissance, et dans un acte d'humilité appelant le secours de Dieu. Tenant compte de la faiblesse de la raison, de sa vulnérabilité aux suggestions du démon, l'Eglise n'impose pas la croyance au miracle. Elle se borne à présumer l'action divine, lorsqu'il est impossible de démontrer - clair comme le jour - une origine naturelle et en considérant qu'au postulat : " A Dieu, rien d'impossible ", un autre postulat s'ajoute : " Dieu ne saurait rien faire parmi les hommes, que pour leur bien ". Elle considère en outre que la foi en une oeuvre divine est accordée par Dieu aux âmes auxquelles elle peut être de plus grande utilité, ce que Lui seul peut savoir. "

" Pour qu'un phénomène solaire s'insère dans les attributions de l'Eglise, il faut, d'une part, qu'il se déroule dans un contexte religieux, ne contredisant en rien ses enseignements, et d'autre part, qu'il soit de nature à contribuer à la propagation de la Foi. "

" Reprenons les trois exemples de prodiges solaires ci-avant cités et constatons que ces conditions sont remplies. Tous se produisent dans des lieux d'apparitions, dans une ambiance de grande ferveur, où Dieu est intensément invoqué. Ils constituent essentiellement un signe de Dieu attestant l'authenticité des faits qui s'y déroulent ; ils ont aussi, par eux-mêmes, une valeur enseignante :

" A Tilly-sur-Seulles : La confidente privilégiée de Celle qui s'est nommée " Notre Dame du Très Saint Rosaire ", entend une voix sévère lui révélant que ce qu'elle voit est l'image de la Terre dans les ténèbres et des châtiments qui menacent le monde à cause de la méconnaissance de Dieu et de ses commandements.

A Fatima : Le symbole du prodige est analogue.

A Espis : Le prodige procure un sentiment de joie, de réconfort, d'espérance au milieu des lourdes épreuves dont ce saint lieu est accablé. " En cette journée de prières (13-10-1959) écrira une humble femme du peuple, nous avons tous été heureux que notre Mère du Ciel se manifeste par le tournoiement du Soleil en ce jour anniversaire de Fatima, où elle s'est révélée " Notre Dame du Rosaire ". "

" Ils ont donné tous trois une impression de vie surnaturelle et éveillé dans l'âme des sentiments qui l'émeuvent profondément : A Tilly, la terreur, à Fatima, l'appréhension et à Espis, l'espérance. "

Les apparitions et prophéties de Tilly-sur-Seulles (1896-1899) : " « Je suis la Reine du Très Saint Rosaire » - « O mes enfants, il faut que vous fassiez pénitence ! Il faut beaucoup prier »

" C’est à Tilly-sur-Seulles, dans le Calvados, que la Sainte Vierge apparut, entre 1896 et 1899 (1903 ?), à une jeune fille de 24 ans, Marie Martel (1872-1913), ainsi qu’à plusieurs enfants. La Vierge Marie y est apparue sous le vocable de Reine du Très Saint Rosaire et d’Immaculée Conception. Elle y demanda que le plus grand nombre fasse pénitence, que chacun prie le chapelet et médite le Saint Rosaire- en ses Mystères Joyeux, ses Mystères douloureux et ses Mystères glorieux - en y associant le Cœur Sacré de Jésus.

La Sainte Vierge prévint Marie Martel qu’elle ne serait pas heureuse en cette vie, mais dans l’autre et qu’elle rencontrerait bien des oppositions. De fait l’Eglise n’a toujours pas officiellement reconnu les apparitions de Tilly (réserves émises par décret du Saint-Office en date du 25 mars 1897). Une chapelle y fut cependant édifiée dès 1897 ; détruite en 1944 lors des affrontements particulièrement nombreux qui eurent alors lieu, elle fut reconstruite en 1953. Le Révérend Père Lesserteur, professeur de théologie, fit une communication sur les apparitions de Tilly-sur-Seulles au congrès de Fribourg en 1902, émettant le vœu qu’une enquête sérieuse et officielle de ces faits soit ouverte par l’autorité ecclésiastique compétente. Ce rapport fut, sur ordre de Mgr Deruaz, incorporé dans le compte rendu général du congrès publié en 1903, revêtu de l’imprimatur de l’évêque de Blois.

Les Messages et le sens de ces apparitions confirmaient en tout cas les décisions prises par le pape Léon XIII : dans les litanies à la Sainte Vierge, invocation de la Sainte Vierge sous le vocable de Reine du Très Saint Rosaire ; consécration du mois d’octobre comme mois du Très Saint Rosaire.

L’Eglise autorise le culte à Tilly depuis 1972 et les pèlerins viennent nombreux en ce sanctuaire, qui comporte un chemin du Rosaire, illustré par des panneaux émaillés. Des pèlerinages ont ainsi lieu chaque année à Tilly. "

Voici les comptes tendus des apparitions et des prophéties de Tilly-sur-Seulles (1897-1903). Notez qu'il y est fait mention (pour le miracle du Soleil), de la date du 07 juillet 1901 et non pas 7 juillet 1902 : le père Jean d'Espis s'est possiblement trompé d'un an ?. :

http://www.marie-julie-jahenny.fr/propheties-de-tilly-sur-seulles.htm

http://nouvl.evangelisation.free.fr/tilly_etude_leblanc.htm

Fatima 1917 a été très décrit par la presse. Voici une vidéo-reconstitution et le lien où j'en parle déjà (à partir de 24min15) :

J'en parle beaucoup ici et avec plusieurs autres vidéos : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/apparitions-mariales-et-ovnis.html    - voir l'avis très intéressant du Contre-Amiral français Gilles Pinon sur le sujet en liaison avec les OVNI.

Le Mystère de Fatima (HD)

Le 13 mai 1917, à Fatima, un petit village rural du Portugal, trois enfants témoignent d'une apparition de la Vierge Marie qui aurait délivré un message contenant trois prophéties sur l'avenir de l'humanité. Selon l´interprétation donnée alors par la Congrégation, les deux premiers secrets concerneraient les deux guerres mondiales et l'effondrement du communisme.

La troisième prophétie fut envoyée aux Archives secrètes du Saint-Office à Rome. Elle devait être dévoilée en 1960 sous Jean XXIII, mais après en avoir pris connaissance, le pape aurait décidé que «le secret de Fatima ne sera jamais rendu public».

C´est l´attentat dont fut victime Jean Paul II en 1981 qui l´a convaincu de prendre connaissance du troisième secret. La révélation prophétique affirmait que l´évêque vêtu de blanc «était le pape qui souffrait», et que «le Pape agonisant s´arrêta ainsi au seuil de la mort». A partir de ce moment là, son pontificat fut totalement bouleversé. Jean Paul II fut le premier pape à attacher de l'importance a ces prophéties. Ce n´est que lors de sa visite à Fatima en juin 2000, que le pape demanda que soit officiellement rendue publique la troisième prophétie du secret de Fatima. Encore aujourd'hui, beaucoup pensent que l´Eglise a occulté une partie du troisième secret de Fatima...

Partie 1

Partie 2

Nous terminons par quelques photos faites par Jacqueline B. du Sanctuaire d'Espis fondé par le Père Jean et dans l'Eglise, ainsi que mention de ses impressions sur les ondes locales après utilisation de son pendule de radiesthésie sur place, et sur un témoignage d'une observation photographiée d'un des signes du Ciel mentionnés tant par le prêtre en 1971 que depuis toujours sur les lieux, et donc encore récemment... Une quatrième partie est prévue par la suite pour les mentions de témoignages de guérisons ou de signes célestes, apparitions, établis par des pèlerins habitant la région ou en visite et regroupés actuellement chez une personne (il faut les scanner car ils sont essentiellement sur papier et certains datent de très vieux...).

Un témoignage de l'époque sur les phénomènes aériens visibles par plusieurs personnes :   " Tout-à-coup une grande clarté éclaire la route. Elle a cent cinquante mètres de longueur sur deux ou trois mètres de largeur. La longueur va du levant au couchant et coupe la route en diagonale. La clarté a duré huit à dix minutes. Puis il n'est resté qu'une boule lumineuse de vingt centimètres environ de diamètre qui s'est dirigée à une vitesse vertigineuse sur Moissac. "... (ref. : PHILIPPE (J), Le petit Gilles, messager de Marie auprès du pape, Hauteville, Parvis, 1993).

Des photos étranges de signes dans le ciel (OVNI ou autre ?) à Espis, prises par ma correspondante... :

C'est le 13 août 2011, lors d'une visite à Espis pour le pèlerinage traditionnel et pour le compte d'un forum que ma correspondante a pris ces deux photos. Elle n'a rien vu de particulier et a pris plusieurs photos au hasard, espérant aussi surprendre l'un de ces orbs quasiment invisibles signalés précédemment. Un beau ciel dégagé sans aucun nuage... à part cette petite formation vaporeuse, unique dans ce ciel très sec et qui se déplace effectivement du Nord vers l'Est, car il y a une différence de 6 secondes entre les deux photos visibles ici. 114 photos sont prises et seules ces deux photos espacées de 6 secondes montrent cette petite formation vaporeuse... :

105 1024 nnsps105 1024105 crop3 montage105 1024 pour montage106 montage106 1024 annotee105 crop 300106 crop 300 cl rotationVoilà pour cette formation "vaporeuse" et légèrement lumineuse dans le ciel. Une personnes sensible et considérée comme "médium" y verra la Sainte-Vierge tenant Jésus dans ses bras, d'autres un simple orb, ou un nuage. A vous de juger.

Visite du Sanctuaire en compagnie de Jacqueline et de ses photos de mai 2015 (cliquez sur les photos pour les agrandir) :

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Le passage depuis la route nationale. L'entrée du sanctuaire au niveau du petit pont.

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Ici commence vraiment le sanctuaire. A gauche il y a un petit banc sur lequel ceux qui s'y reposent affirment y ressentir une très grande énergie. A droite il y a un autre banc et la source transformée en fontaine avec des robinets et une statue de la Vierge Marie. Un panneau près d'une croix explique certaines choses et des horaires, le lieu de l'association qui s'occupe du sanctuaire.

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La statue de la Vierge près de la source apparue comme promis. Sur chaque lieu d'apparition de la Vierge Marie, un autel a été improvisé et une plaque mentionnant la date posée. Le tout est resté pareil que dans la fin des années 1940-1950.

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Certaines pancartes mentionnant la date sont bien conservées, d'autres presque effacées.

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A droite, la croix située en haut du bois consacrée à la conversion des pêcheurs comme dit dans l'article.

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Un endroit couvert protège les nombreux objets bénis et donnés par les pèlerins depuis ces dizaines d'années. Du vendalisme s'est déjà produit malheureusement en ces lieux.

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La petite chapelle est très bien décorée. Il s'agit ici d'une messe "Pie V" pour les connaisseurs, en latin. Il faut dire que, comme les apparitions n'ont pas été reconnues par l'Eglise de Rome, c'est une congrégation parallèle qui s'est instaurée (avec des prêtres consacrés par un évèque récusé officiellement pendant une période). Il y a un rite consistant à recouvrir le tête des pèlerins avec un tissu béni qui a servi pendant la cérémonie et d'y faire une imposition des mains avant un signe de croix sur le front.

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Plusieurs murs de la chapelle sont couvert d'ex-votos en remerciements et témoignages de diverses grâces individuelles, comme des guérisons et des révélations, liées ou non à la source d'eau. 

Dans Paranormal
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Apparitions Mariales et OVNIs - 3

Par Le 04/12/2018

Apparitions Mariales et OVNIs - 3

Espis Partie 2

 

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Une apparition étrange photographiée dans le ciel en 2011 sur les mêmes lieux (partie 2 avec le phénomène de tournoiment du Soleil)

Faisant suite à ce premier article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/apparitions-mariales-et-ovnis.html, en voici un autre qui est lui-même issu d'une réaction d'une lectrice du premier et maintenant bon contact sur les réseaux sociaux ("fan" de la première heure de ce site que je remercie au passage), faisant état de témoignages de plusieurs personnes, aux mêmes endroits, d'observations d'OVNIs et aussi d'apparitions mariales, de manifestations étranges et considérées comme "paranormales", et même de "miracles" et apparition de fontaine d'eau guérisseuse. Ces endroits, dans ce second article, sont en France, mais il y en a à priori dans d'autres régions du monde, et non obligatoirement d'ailleurs reliés à une religion particulière...

L'appellation "Apparitions ou observations mariales" n'est d'ailleurs pas absolument adéquates, mais elle est ici reprise car comprise par beaucoup de monde, et peut être élargie à des manifestations en liaison avec diverses religions, ou pas du tout également tant les apparences sont proches...

Je dois en tout premier lieu dire que, pour ma part, je n'appartiens à aucune confession ou religion, groupe ou secte en liaison à une croyance spirituelle ou ésotérique quelconque : j'ai mes propres preuves de l'existence d'une "force" ou "entité" avec laquelle j'ai d'ailleurs interagi enfant et qui, je le pense sincèrement, est aussi à l'origine des multiples coïncidences improbables et croisements de ma vie, que l'on nomme par défaut "destinée" ou "synchronicité" techniquement (et de celle de toute vie, humaine ou non). Mais je ressens également que cette force très supérieure, et très liée à la Vie (au sens très large et pas seulement humain) n'a jamais été réellement demandeur envers une "vénération", ni une "église", ou comme un "dépôt à prières". Au contraire, mon ressenti est plus proche de la communion, communication, partage et compréhension, partout et en permanence... Je ressens qu'il y a eu et qu'il y a encore malentendu ou mauvaise compréhension, et détournement, de la part d'humains (beaucoup d'enfants parmi les "contactés", probablement à cause de leur esprit non encore "formaté"), sans qu'ils en aient d'ailleurs tout à fait conscience... cela est probablement dû aux mauvais formatages induits par la société humaine... et des forces possiblement contraires ou modératrices...

L'un de ces endroits a été très controversé et même "rejeté" par l'Eglise catholique romaine mais il a attiré un grand nombre de personnes et en attire encore quelques-unes de nos jours encore, même si sa mémoire est en train de disparaître lentement avec le temps...

Voici la première partie de cette longue histoire, à lire avant nécessairement pour la comprendre et en appréhender éventuellement les origines et l'historique bien sûr : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/apparitions-mariales-et-ovnis-2.html

 

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photos fournies gracieusement par Jacqueline B. (merci)

 

(...) Mais c'est le petit Gilles qui captive l'attention maintenant. Mais son vocabulaire est celui d'un petit enfant de 3 ou 4 ans, rudimentaire, approximatif. Il appelle "capuchon"  ce que la Sainte Vierge lui dit être son voile. La première fois qu'il verra l'Archange Saint-Michel, il le nommera "le Monsieur à plumes" avec un "grand fusil" ou un "grand aiguillon". La Terre sera "un gros bouton", les démons seront désignés "grosses bêtes, vilaines bêtes, serpents, gros lézards, vipères... " : voir ci-dessous

Dans Paranormal
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Apparitions Mariales et OVNIs - 2

Par Le 02/12/2018

Apparitions Mariales et OVNIs - 2

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Une apparition étrange photographiée dans le ciel en 2011 sur les mêmes lieux (partie 2)

Faisant suite à ce premier article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/apparitions-mariales-et-ovnis.html , en voici un autre qui est lui-même issu d'une réaction d'une lectrice du premier et maintenant bon contact sur les réseaux sociaux ("fan" de la première heure de ce site que je remercie au passage), faisant état de témoignages de plusieurs personnes, aux mêmes endroits, d'observations d'OVNIs et aussi d'apparitions mariales, de manifestations étranges et considérées comme "paranormales", et même de "miracles" et apparition de fontaine d'eau guérisseuse. Ces endroits, dans ce second article, sont en France, mais il y en a à priori dans d'autres régions du monde, et non obligatoirement d'ailleurs reliés à une religion particulière...

L'appellation "Apparitions ou observations mariales" n'est d'ailleurs pas absolument adéquates, mais elle est ici reprise car comprise par beaucoup de monde, et peut être élargie à des manifestations en liaison avec diverses religions, avec des observations de phénomènes aériens (boules blanches peu lumineuses aux contours flous), ou pas du tout également tant les apparences sont proches...

Je dois en tout premier lieu dire que, pour ma part, je n'appartiens à aucune confession ou religion, groupe ou secte en liaison à une croyance spirituelle ou ésotérique quelconque : j'ai mes propres preuves de l'existence d'une "force" ou "entité" avec laquelle j'ai d'ailleurs interagi enfant et après et qui, je le pense sincèrement, est aussi à l'origine des multiples coïncidences improbables et croisements de ma vie, que l'on nomme par défaut "destinée" ou "synchronicité" techniquement (et de celle de toute vie, humaine ou non). Mais je ressens également que cette force très supérieure, et très liée à la Vie (au sens très large et pas seulement humain) n'a jamais été réellement demandeur envers une "vénération", ni une "église", ou comme un "dépôt à prières". Au contraire, mon ressenti est plus proche de la communion, communication, partage et compréhension, partout et en permanence... Je ressens qu'il y a eu et qu'il y a encore malentendu ou mauvaise compréhension, et détournement, de la part d'humains (beaucoup d'enfants parmi les "contactés", probablement à cause de leur esprit non encore "formaté"), sans qu'ils en aient d'ailleurs tout à fait conscience... cela est probablement dû aux mauvais formatages induits par la société humaine... et des forces possiblement contraires ou modératrices...

L'un de ces endroits a été très controversé et même "rejeté" par l'Eglise catholique romaine mais il a attiré un grand nombre de personnes et en attire encore quelques-unes de nos jours encore, même si sa mémoire est en train de disparaître lentement avec le temps...

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photos fournies gracieusement par Jacqueline B. (merci)

En parlant de ce lieu, je vous emmène aussi dans l'Histoire de France car l'endroit est connu depuis... le XIII ème siècle. Et comme beaucoup le savent, on trouve en France beaucoup d'endroits nommés de part leur histoire, et cette histoire est assez souvent liée au "paranormal", à la "sorcellerie" et aux "religions" qui en ont récupéré quand elles n'en sont pas les origines. Nous sommes dans le Tarn et Garonne, à 6 kilomètres environs du nord de la petite ville de Moissac, sur la RN 657 vers Cahors. A gauche vous avez une auberge traditionnelle et à droite une borne et un pont surmontant un petit ruisseau nommé le Laujol et, à deux cent mètres à peu près, un petit bois à flanc de coteau. Ce petit bois s'appelle le bois d'Espis et, au sommet du coteau se trouve une vieille chapelle. Cette vieille chapelle était une église paroissiale, dans le temps, pour la population locale. Ce lieu ayant une origine au XIIIème siècle a été un lieu de pèlerinage annuel dédié à la Vierge Marie, nommée ici Notre Dame des Pins (Espis veut dire pins en langue d'oc), chaque 28 mai à l'origineLa construction de cette chapelle et cette date sont probablement liés, comme beaucoup d'autels érigés au moyen-âge et dans les temps anciens, à une apparition mariale locale, mais qui a été oubliée historiquement quand à sa précision (peut-être quelque part dans des archives d'un monastère subsistent des traces écrites sur cette histoire des origines). : Voir ci-dessous :

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Malte, le mystère des Cart Ruts et du Temple Gebel Gol-Bahar

Par Le 27/11/2018

Malte, le mystère des Cart Ruts et du Temple Gebel Gol-Bahar

 

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L'une des plus grandes énigmes archéologiques de la planète se trouve sur la côté sud-ouest de l'île de Malte, entre le Buskett Woodland et Dingli Cliffs. Appelé Clapham Junction (1) ou encore Misrah Għar il-Kbir, le site archéologiques très ancien montre des sillons qui parcourent les campagnes maltaise et gozitaine (petite île de Gozo voisine)sur plusieurs kilomètres, nommés Cart Ruts.

 

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Ces traces sont constituées de profondes entailles dans la surface pierreuse du sol qui sont toujours par deux, mais pas toujours parallèles. De plus, elles se croisent, s'entrecoupent par endroits, semblent sans origine ni sans destination visible mais ont des profondeurs, des largeurs et des écartements qui varient. Certaines semblent sortir d'une falaise (cette dernière s'est effondrée dessus ?), d'autres s'enfoncent dans la mer (à la suite de la montée des eaux ou d'un mouvement de terrain ?)... quoiqu'il en soit, cela manifeste une très grande ancienneté. 

 

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Des archéologues avaient longtemps supputé qu'une tombe punique coupait en deux les Cart Ruts, mais des études récentes ont infirmé cette première analyse. De ce fait, le site a été classé très longtemps comme étant contemporain des temples de l'âge de bronze, mais sa datation réelle est aujourd'hui inconnue. Seules deux interprétations ont été approuvées et publiées : celle concernant un système d'irrigation (peu partagée de nos jours) ou celle d'un système de transport, probablement en liaison avec des carrières, ou encore pour amener des pierres amenées par bateaux, voir ci-dessous :

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La cité engloutie du lac Fuxian au Yunnan

Par Le 21/11/2018

La cité engloutie du lac Fuxian au Yunnan - 2012 - MAJ 11-2018

 

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Il y a de cela quelques années (2001 et 2006, puis 2014),  des fouilles archéologiques dans le lac Fuxian au Yunnan (Sud-Est de la Chine) ont découverts un certain nombres d’objets antiques, de la vaisselle (en photo) et des vestiges de bâtiments au fond du lac laissant à penser qu’une cité datant de l'époque des Han (206 av. J-C-220 ap JC)  y serait engloutie.

On a notamment découvert un mur de pierre de 30 m de long, de 1,5 m de haut. Le mur avait été façonné à l'aide de pierres régulières; entre celles-ci les jointures étaient visibles. Le mur et les pierres détachées étaient également marqués d'empreintes artificielles. Pour les archéologues, il s'agit peut-être du tronçon de l'enceinte d'une cité ancienne. Ils ont trouvé là une grande dalle dont une face est recouverte de mousses tandis que l'autre est lisse. Les spécialistes estiment que la dalle pavait la place de la cité ancienne.

 

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Les vestiges de la cité, s'étendent sur une longueur de 2 000 m du nord au sud et une largeur de 1 200 m d'est en ouest. Etant donné son envergure, la superficie occupée et son aspect majestueux, cette construction antique submergée est un cas rare en Chine comme dans le monde.

Quel peuple vivait dans cette cité ? et comment s’est-elle retrouvée engloutie par les eaux ? En 2006, une nouvelle expédition à découvert les vestiges d’une pyramide semblable à celles des mayas :

Dans OVNI/UFO
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Chasseurs d'OVNIs (UFO Hunters) - Saison 1

Par Le 17/11/2018

Chasseurs d'OVNIs (UFO Hunters) - Saison 1 - MAJ FIN Saison 1

 

Ufo hunters saison1

Il s`agit d`une série d`enquêtes sur les OVNIS et Phénomènes connexes, mené à partir des investigations du site NY-SPI... "New York Strange Phenomena Investigators".

NY-SPI a été fondé en 2006 et est basé à Manhattan. Il est composé d`un groupe restreint de professionnels formés uniquement avec des décennies d`expérience dans le domaine ufologie sur le terrain. L`équipe emploie diverses méthodes scientifiques pour disséquer et examiner les phénomènes physiques, statistiques et psychologiques associés à ces phénomènes. Avec cas d'examens bien établis et des protocoles de recherche en place, ces enquêteurs sont équipés pour reconstituer les détails des observations d`OVNI possible ou «enlèvements» et de déterminer leur validité et leur crédibilité. Chaque cas est poursuivi et traité comme un nouveau mystère. 

Titre Original : UFO Hunters

Année 1ère diffusion : 2008

Origine de la série : Etats-Unis (USA) Genre : Téléréalité, documentaire, Paranormal, Ufologie

Nombre de Saisons : 3 - Saison 1 en [VF] 13 épisodes. Saison 2 en [VF] 13 épisodes. Saison 3 en [VF] 13 épisodes.

Nombre d'épisodes total série : 39 épisodes de 42 minutes

Bill Birnes, Ted Ackworth et Pat Uskert enquêtent sur des objets volants non identifiés qui ont été aperçus aux quatre coins des États-Unis. Ils tentent de séparer le vrai du faux à l'aide de témoignages, d'expériences scientifiques et de documents gouvernementaux. Les événements les plus récents bénéficient parfois d'une abondance de preuves audio ou vidéo, tandis qu'une affaire datant de 1897 oblige l'équipe à creuser dans un puits condamné depuis longtemps. En outre, le trio pose un nouveau regard sur l'affaire Roswell, examine les dossiers d'un enquêteur célèbre, et se rend au Royaume-Uni, où il semble que le ciel soit rempli de phénomènes inexpliqués.

Ufohunters

Chasseurs d'Ovnis (UFO Hunters) - S01x01 - Les ovnis avant Roswell

Chasseurs d'Ovnis (UFO Hunters) - S01x02 - Objets immergés non identifiés

Chasseurs d'Ovnis (UFO Hunters) - S01x03 - Les enlèvements

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Chasseurs d'Ovnis (UFO Hunters) S01x05 Les militaires contre les ovnis

Chasseurs d'Ovnis (UFO Hunters) - S01x06 - Les policiers et les ovnis

Cratere groenland

Groenland - un gros impact spatial détecté

Par Le 16/11/2018

Groenland - un gros impact spatial détecté

 

Cratere groenland© NASA Goddard

 

Une publication scientifique dans le journal spécialisé Science Advances, d'après une étude de trois ans par une grosse équipe de spécialistes internationaux (Kurt H. Kjær, Nicolaj K. Larsen, Tobias Binder, Anders A. Bjørk, Olaf Eisen, Mark A. Fahnestock, Svend Funder, Adam A. Garde, Henning Haack, Veit Helm, Michael Houmark-Nielsen, Kristian K. Kjeldsen, Shfaqat A. Khan, Horst Machguth, Iain McDonald, Mathieu Morlighem, Jérémie Mouginot, John D. Paden, Tod E. Waight, Christian Weikusat, Eske Willerslev et Joseph A. MacGregor) affirme la découverte d'un large cratère d'impact sous un actuel glacier au Groenland.

Le résumé de la découverte se traduit ainsi : " Nous rapportons la découverte d'un cratère d'impact important sous le glacier Hiawatha dans le nord-ouest du Groenland. D'après les levés radar aéroportés, nous avons identifié une dépression circulaire du substrat rocheux de 31 km de large sous jusqu'à un kilomètre de glace. Cette dépression présente un rebord surélevé qui coupe les canaux sous-glaciaires d'un affluent et un soulèvement central modéré qui semble s'éroder activement. À partir d’enquêtes au sol sur l’avant-pays déglacié, nous avons identifié des structures incorporées dans le substrat rocheux précambrien le long de la marge de glace qui tangent au bord sous-glaciaire. Les sédiments glacio-fluviaux de la plus grande rivière drainant le cratère contiennent du quartz choqué et d'autres grains liés aux impacts. L'analyse géochimique de ce sédiment indique que l'impacteur était un astéroïde de fer fractionné, dont la largeur devait être supérieure à un kilomètre pour produire le cratère identifié. La radiostratigraphie de la glace dans le cratère montre que la glace de l'Holocène est continue et conformable, mais toute la glace plus profonde et plus ancienne semble être riche en débris ou fortement perturbée. L'âge de ce cratère d'impact est actuellement inconnu, mais d'après nos preuves géologiques et géophysiques, nous concluons qu'il est peu probable qu'il soit antérieur à la création de la calotte glaciaire du Groenland au Pléistocène. "

F1 large-GroenlandContexte géomorphologique et glaciologique du glacier Hiawatha, au nord-ouest du Groenland.

A ) Vue régionale du nord-ouest du Groenland. La carte en médaillon montre l'emplacement par rapport à l'ensemble du Groenland. La case magenta identifie l’emplacement de (B) à (D). ( B ) Une mosaïque ArcticDEM de 5 m sur l’est de la région d’Inglefield. Les couleurs sont la vitesse de la surface de la glace. La ligne bleue illustre un chemin de drainage basal actif déduit des radargrammes. ( C ) Relief en surface des ombrages de collines basé sur la mosaïque ArcticDEM, qui illustre des caractéristiques telles que les ondulations de surface. Les lignes rouges pointillées sont les contours des deux paléocanaux sous-glaciaires. Les lignes bleues représentent les contours du bassin versant, c’est-à-dire que la ligne bleue continue est sous-glaciaire et que la hachure est supraglaciale. ( D) Topographie de lit basée sur les sondages radar aéroportés entre 1997 et 2014, données de la NASA et 2016 de l'Institut Alfred Wegener (AWI). Les triangles noirs représentent les pics de bord surélevés des radargrammes, tandis que les cercles pourpres foncés représentent les pics du soulèvement central. Les lignes rouges hachurées représentent les mesures sur le terrain de la direction des structures de substrat rocheux marginales de glace. Les cercles noirs indiquent l'emplacement des trois échantillons de sédiments glaciofluviaux décrits dans le tableau S1.

 

Dans la discution et consclusion de l'article, les scientifiques disent : "  Ce cratère est potentiellement l'une des 25 plus grandes structures d'impact sur Terre et c'est le seul de cette taille qui conserve encore une partie importante de son expression topographique de surface d'origine. " : 

 

Dans OVNI/UFO
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Série : Les OVNIs envahissent l'Europe

Par Le 15/11/2018

Série : Les OVNIs envahissent l'Europe

 

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Un couple d'objets brillants non identifiés ont été photographiés récemment (08/2010) dans le ciel Lipari (photo), à l'endroit où ces jours il y avait un fort tremblement de terre. Juste une coïncidence ?

Dans la mini-série de 7 épisodes de National Geographic ChannelLes OVNIs envahissent l'Europe ". Les histoires d'ovnis sont généralement associées aux déserts poussiéreux des États-Unis. Mais le ciel européen possède aussi son lot d'histoires étranges et déroutantes, cette série révèle les faits les plus troublants du vieux continent. 

Durant l'apogée de la Guerre Froide, un pilote américain disparait en mission, alors qu'il devait intercepter une cible non-identifiée au-dessus de la mer du Nord. Lorsque son avion est découvert, le cockpit est bien fermé pourtant son corps n'est pas retrouvé à l'intérieur.

En 2004, dans un petit village sur une île de Sicile, une série d'évènements inexpliqués a lieu. Un pécheur aperçoit une lumière rouge qui vole au-dessus de l'eau, des témoignages concernant des OVNIs sont signalés... Ce n'est que le début d'étranges et inquiétants phénomènes dans les alentours du village de Canneto di Caronia. (YH : phénomènes toujours inexpliqués et l'une des premières fois où des scientifiques et autorités admettent un possible lien avec des objets en forme de sphères rouges sortant de la mer...)

Enfin, un pilote est ridiculisé après avoir affirmé entrevoir un OVNI lors d'un entrainement...

 

Rencontres suspectes - Les Ovnis envahissent l'Europe épisode n°1

En 1979, un Ecossais est tombé nez à nez avec un ovni avant de perdre connaissance et de retrouver ses jambes striées de coupures profondes à son réveil. Dans les années 1980, les habitants de la vallée norvégienne de Hessdalen ont vu des lueurs inexpliquées. Enfin, en 1977, un jeune pilote portugais a expérimenté un face-à-face troublant en plein vol. Voir ces articles : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/phenomenes-lumineux-d-hessdalen-rien-de-resolu.html  + http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-hessdalen-un-mystere-scientifique.html

Dans Actualité
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Mer du Nord : un Yellowstone inconsidéré ?

Par Le 12/11/2018

Mer du Nord : un Yellowstone inconsidéré ?

 

Mer de wadden 143

Au large des Pays-Bas, cette mer apparemment calme cacherait un volcan sous-marin

 

L’augmentation de l’activité sismique, n’est pas propre qu’à l’Asie orientale, elle devient depuis près de deux décennies, un problème mondial. On constate que de plus en plus de nouveaux foyers apparaissent et, tout comme les plus anciens, sont secoués de manière répétitive. Ça a commencé pour la plus part par de nombreux micro-séismes relativement espacés dans le temps, ensuite leur nombre, fréquence et puissance augmentent progressivement et de plus en plus de nos jours, parfois même sous forme d’essaims.

La poudrière de la Mer du Nord ou quand le risque permanent deviendra majeur !

 

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Fjord norvégien

 

La Mer du nord se serait formée exclusivement par la fonte des glaces en fin de la dernière glaciation, suivant l’avis du comité scientifique dans les années 50. Cette hypothèse demeure d’actualité ce, en dépit des pertinences qu’apportent le peu d’analyses échographiques exécutées dans le cadre de l’exploitation des gisements sous-marins. Elles ont permis entre autre de démontrer qu’il existe un système de failles aussi complexe qu’en Mer Egée dans toute la partie centrale de la Mer du Nord.

Qui plus est, il fut partiellement mis au jour que le relief norvégien qui se prolongeait jusqu’en Ecosse, existait encore après la fin de cette glaciation. Mais encore, il fut fortuitement découvert à la limite des plus hauts-fonds, dans la zone dite du Brent, les traces laissée par un ancien fleuve qui s’y déversait et empruntait fort probablement le tracé d’une très ancienne faille, celle-là même qui lors d’un violent déplacement tectonique, serait à l’origine de l’effondrement de cette portion du relief qui constituait une barrière naturelle. La Fosse de Norvège en serait le vestige et s’étirerait jusqu’à la fracture Jan Mayen. D’autre part, la partie nord de cette faille, nommé « Storegga » (Gde bordure) présente des signes d’importants glissements de terrain. L’un d’eux a laissé des traces fossiles tout le long des rivages de la Mer du nord, selon les sédimentations, il aurait causé un méga tsunami dont la vague aurait mesuré près de 21m de hauteur entre Dundee et Aberdeen.

Suite :

Japon pyramide mini

Japon : plusieurs structures englouties au large

Par Le 06/11/2018

Japon : plusieurs structures englouties au large de l'archipel nippon

 

Japon pyramide mini

 

Un complément à ces articles traitant déjà du Japon ou de sujets proches :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/une-ancienne-civilisation-megalithique-a-aussi-laisse-des-traces-au-japon.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-empire-de-mu-identifie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-anciennes-cites-englouties-modifient-l-histoire-humaine.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/cites-englouties-donnees-compilees.html

Nous avions déjà, depuis quelques années maintenant (découverte en 1987), la connaissance d'une structure étrange engloutie au large des îles Ryukyu, à Yonaguni, la toute dernière île japonaise au sud, avant Taïwan. Une structure explorée à de maintes reprises par l'université de Ryukyu et le professeur Kimura principalement. Plusieurs "érudits" ont tenté de minimiser la découverte et de l'assimiler à quelque chose de naturel (mais il est vrai que le grès a tendance à se fracturer en lignes très droites et à s'éroder facilement) mais la persévérance et le nombre croissant de convaincus à fini par payer et il a enfin été trouvé des traces humaines au fond de l'eau, avec des inscriptions gravées, et même un parterre ou un chemin avec un dessin donc les premières images ont été révélées depuis...

Mais il y a en plus maintenant d'autres découvertes, et non plus au niveau des îles les plus au sud de l'archipel japonais, mais au large des côtes de la grande île principale nippone de Honshu elle-même. Et l'enquête des japonais met en lumière un mystère lié à 11 tablettes dispersées dans plusieurs musées de l'île d'Okinawa... mais qui se rapportent toutes au même endroit, qui y est d'ailleurs dessiné : une ou plusieurs structures en forme très claire de pyramide ou de ziggourat ! Et des écritures qui se rapprochent aussi étrangement de caractères écrits par les anciens peuples de l'Hindus et de Sumer... tout ceci nous amène donc à nous questionner sur les affirmations du professeur Kimura, qui affirme que la civilisation de Mu et cette légende d'un continent englouti dans le Pacifique dont a parlé le chercheur Churchward il y a bien longtemps était bien réelle... mais qu'elle était située tout autour d'Okinawa et jusqu'à Honshu, avant son engloutissement lié au volcanisme local et à la fin de l'ère glaciaire...

Cette histoire de tablettes recouvertes de caractères et de dessins, et même de tatouages encore portés par les vieilles femmes de la région, qui continuent une antique tradition sans trop plus connaître sa signification a déjà fait l'objet d'un reportage dont vous avez un extrait ci-dessous, mais de nouvelles découvertes et images ont été diffusées au Japon, j'espère en avoir une traduction suite à une demande auprès d'un chercheur local. En attendant, voici les documentaires en japonais, quelques photos et les premières interprétations en attendant mieux...

Et avec pour commencer un rappel sur la structure de Yonaguni et quelques documentaires vidéos :

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Le mystère des têtes préhistoriques gravées dans la pierre : Marcahuasi

Par Le 31/10/2018

Le mystère des têtes préhistoriques gravées dans la pierre : Marcahuasi, Pérou

+ Le Stonehenge Tropical au Brésil

 

Marcahuasi01 02

 

Ce n'est pas la première fois que des chercheurs, réels scientifiques ou simples amateurs, soupçonnent les Anciens d'avoir eu les capacités et connaissances nécessaires pour graver, tailler et façonner la pierre, non seulement sur quelques mètres, mais bien aussi sur des dizaines de mètres. Et en vérité, même si la science officielle préfère parler de "mimétisme de la nature et de coïncidences de formes", il se trouve de plus en plus d'endroits et de découvertes, surtout dans des lieux isolés et peu vus jusqu'à présent - comme la jungle amazonienne ou les falaises des iles orcades par exemple, ou encore récemment au Canada ou en Roumanie - où il assez probable que des peuples préhistoriques, partageant un même savoir, ont laissé sur des falaises de pierre leur empreinte ou leurs dieux... il ne peut plus s'agir de coïncidences tant le nombre a augmenté ces dernières années, voir les liens en bas... Voici encore un autre endroit sacré qui semble regorger d'une ou plusieurs étranges énergies magnétiques et spirituelles :

" Nos découvertes ont été faites comme ceci : En observant les rochers de près là où des milliers de personnes ont vécu, mais qui ne les voyaient pas telles qu'elles étaient réellement parce qu'ils manquaient de foi dans le monde magique et dans les œuvres d'art laissées par un ancêtre qui a créé l'humanité actuelle et en respectant ce monde qui a produit ces œuvres d'art incomparables, mais n'a laissé aucune signature.
 
Le travail artistique était lié au rythme de la vie, comme les battements du coeur, ou la respiration, ou de marcher sur cette terre. Ce fut un travail de magie.

L'humanité a oublié tout cela et envisage de se rendre sur la lune comme étant beaucoup plus important. Il ne peut pas expliquer l'apparition de ces hommes de génie qui brisent toutes les barrières pour arriver à des résultats surprenants sans les chercher pour eux-mêmes, et sans écouter les voix dogmatiques - qui tentent de réduire à des mots ce qui n'a pas de nom.

Nous démontrons dans ce livre que les gravures et les sculptures dans la roche naturelle, pouvant être vues à partir d'un point de vue ou une certaine direction, et dans des conditions d'éclairage spécial, donnent du crédit à un style qui ne peut être exprimé que par des hommes de foi profonde panthéiste. La technique de ces sculpteurs n'a pas été répétée dans l'histoire ultérieure.

Ces œuvres se trouvent dans différents endroits sur terre, très espacées les unes des autres, répétant les mêmes symboles, et avec une chose en commun : ils se retrouvent autour des montagnes sacrées, des temples de l'humanité perdue, de sorte qu'ils ne seront pas oubliés et qu'ils peut servir une fois de plus pour purifier et sauver l'humanité ".

 

Marcahuasi01 01Monument of Humanity


 
Ce sont les mots de Daniel Ruzo, trouvés dans l'introduction de son livre, "Marcahuasi L'histoire d'une découverte fantastique", d'abord publié en langue espagnole en 1974. Ruzo (1900 - 1993) était certainement l'un des pères du New-Âge :

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Le mystère mexicain est aussi à Hueyátlaco

Par Le 29/10/2018

Le mystère mexicain est aussi à Hueyátlaco - 2012 - MAJ 07-2015 - MAJ 10-2018

 

Hueyatlaco mexique

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Hueyatlaco est un site archéologique à Valsequillo, au Mexique. Plusieurs potentielles localités pré-Clovis ont été trouvées dans les années 1960 autour du bord du réservoir Valsequillo, au Mexique. L'une de ces localités est le site de Hueyatlaco. Ce site a été fouillé par Cynthia Irwin-Williams en 1962, 1964 et 1966.

Lors de l'une de ses premières excavations, Virginia Steen-McIntyre écrit : " Hueyátlaco est un site dangereux. Parler simplement publiquement des preuves géologiques de son grand âge suffit à mettre en péril sa carrière professionnelle. Trois de nos géologues peuvent en témoigner. Son existence même est blasphématoire car il remet en question un dogme fondamental du darwinisme, la philosophie dominante (ou de la religion, si vous voulez) du monde scientifique occidentale depuis les 150 dernières années. Ce dogme statue que, sur une longue période de temps, les membres de la famille humaine sont généralement devenus de plus en plus intelligents. Le site Hueyátlaco est donc « impossible », car à la mi-Pléistocène, les humains n'étaient pas assez intelligents pour faire tout ce que les éléments de preuve impliquent. En outre, il n'y a pas de " stock " au Nouveau Monde d'anthropoïdes à partir duquel ils auraient pu évoluer... :

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Le site archéologique de Hueyatlaco est situé sur la péninsule Tetela, le long de la rive nord du réservoir Valsequillo dans l'État de Puebla, au Mexique, à environ 100 km au sud-est de Mexico et 10 km au sud de la ville de Puebla.

Dans les années 1960, des outils de pierre sophistiqués rivalisant avec les meilleurs travaux de Cro-Magnon en Europe ont été découverts par le professeur Juan Camacho Armenta et Cynthia Irwin-Williams à Hueyatlaco, près de Valsequillo.

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 Dr. Cynthia Irwin-Williams

Après les fouilles des années 1960, le site est devenu célèbre en raison des analyses des géochronologistes qui indiquent que l'habitation humaine au Hueyatlaco est datée à 250.000 années avant le présent !

Des excavations contenant des outils humains à Valsequillo, au Mexique, ont été datés à environ 250.000 ans avant le présent, par datation des matériaux volcaniques par fission-track et datation par uranium d'un bassin de chameau. Le dilemme posé par ces dates est clairement indiqué dans la citation suivante tirée des conclusions de l'article en question.

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Professor Juan Armenta Camacho

« Les preuves présentées ici indiquent généralement que le site est Hueyatlaco a environ 250.000 ans d'âge. Nous qui avons travaillé sur les aspects géologiques de la région Valsequillo sommes douloureusement conscients qu'un si grand âge pose un dilemme archéologique. Si la datation géologique est correcte, ces outils en pierre sophistiqués ont été utilisés à Valsequillo longtemps avant que des outils analogues aient été développés en Europe et en Asie. Ainsi, notre collègue, Cynthia Irwin-Williams, a critiqué les méthodes de datation que nous avons utilisés, et elle veut que nous soulignons que l'âge de 250.000 ans est pratiquement impossible. "
(Steen-McIntyre, Virginia, et al; “Geologic Evidence for Age of Deposits at Hueyatlaco Archeological Site, Valsequillo, Mexico,” Quaternary Research, 16:1, 1981.)

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Credit: mcremo.com

Ces résultats controversés sont d'un ordre de grandeur de trop par rapport au consensus scientifique sur l'habitation humaine du Nouveau Monde (qui replace généralement l'expansion de la migration humaine vers le Nouveau Monde entre 13.000 à 16.000 ans avant maintenant). Les résultats de Hueyatlaco ont pour la plupart été désavoués par la communauté scientifique, et nous n'en avons vu que quelques discussions occasionnelles dans la littérature...

Selon Steen-McIntyre " nous avons des preuves pour deux crânes humains primitifs. Le crâne Dorenberg a été prélevé dans la région il y a 100 ans (Reichelt, 1899 (1900)). Les cavités intérieures ont été remplis avec une diatomite qui contient la même suite de datation-Sangamon d'ensembles de taxons qui se produit avec les artefacts associés à Hueyátlaco (VanLandingham 2000, 2002b, c, 2003). Il a été exposé dans un musée de Leipzig depuis de nombreuses années, et a été détruit pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes à la recherche d'une photo ou d'un dessin de celui-ci.

La deuxième crâne, le crâne Ostrander, est connu pour avoir été illégalement déterré à Hueyátlaco dans le courant de la fin des années 60 ou début des années 70 et récemment a été remis à une tribu amérindienne pour réinhumation. Aucune tentative n'a été faite pour le dater ! "

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Ostrander skull to the rignt, allegedly from the Hueyatlaco Site. On the left a modern skull - Credit:  Austin Whittall patagoniamonsters.blogspot.com

Cynthia Irwin-Williams a dirigé l'équipe qui a fouillé le site en 1962. La fouille est souvent associée à Virginia Steen-McIntyre en raison de ses efforts continus pour faire connaître ses conclusions et ses opinions. Cependant, le site a effectivement été découvert par Juan Camacho Armenta et Irwin-WilliamsSteen-McIntyre a rejoint l'équipe en 1966 en tant qu'étudiante diplômée, à la demande du géologue Hal Malde, du projet. L'excavation a été associée à l'US Geological Survey.

La région, environ 75 miles au SE de Mexico, était connue pour son abondance en fossiles d'animaux, et Irwin-Williams a décrit Hueyatlaco comme un « site d'abattage » où les animaux ont été chassés et massacrés.

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D'autres outils, plus bruts, ont été trouvés à l'emplacement d'un site archéologique voisin de El Horno. Pour ces deux sites archéologiques, l'analyse géologique des couches stratigraphiques ne font aucun doute, ces artefacts datent tous d'environ 250 000 ans. Les géologues ont utilisé quatre méthodes pour dater ces artefacts aussi anciens : par analyse de l'uranium, par la voie de la fission, par la chronostratigraphie sur l'hydration tephra et par analyse de la désagrégation minérale.

Les excavations ont été conduites par l'intermédiaire des protocoles standard, y compris sécuriser les sites pour empêcher une violation ou des perturbations accidentelles. Pendant l'excavation, les investigateurs ont découvert de nombreux outils en pierre. Les outils se sont étendus d'instruments relativement primitifs liés à un plus petit site associé, jusqu'à des articles plus sophistiqués tels que des grattoirs et des lames à deux tranchants découverts au site principal d'excavation. La diversité des outils faits à partir de matériaux non-locaux a suggéré que la région ait été employée par des groupes multiples sur une période considérable.

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En 1967, Jose L. Lorenzo de l'Instituto Nacional de Antropología e Historia a dénoncé que des instruments avaient été ajoutés au site par les travailleurs locaux de façon à rendre difficile ou impossible de déterminer quels objets façonnés avaient été découverts in situ et ce qui avaient été ajoutés. Irwin-Williams se défend que les réclamations de Lorenzo étaient malveillantes et sans mérites. En outre, en 1969, Irwin-Williams a cité les déclarations d'appuis de trois archéologues et anthropologues importants (Richard MacNeish, Hannah Marie Wormington et Frederick A. Peterson) qui chacun avaient visité le site indépendamment et avaient certifié à l'intégrité des excavations et à la professionnalisme de la méthodologie du groupe.

Mi-1969, Szabo, Malde et Irwin-Williams ont édité leur premier document au sujet de la datation du site d'excavation. Les outils en pierre ont été découverts in situ dans une strate qui contient également des restes animaux. La datation au carbone radioactif des restes d'animaux a produit un âge de plus de 35.000 ans avant maintenant. La datation à l'uranium a produit un âge de 260.000 ans avant maintenant avec ± 60.000 ans.
Le site avait été enterré par la cendre de La Malinche. Le réservoir, qui se trouve 100 kilomètres au sud-est de Mexico et au sud de la ville de Puebla est entouré par quatre des volcans les plus célèbres du Mexique : Tláloc, Iztaccíhuatl, Popocatepetl, et La Malinche, qui est montrée ci-dessous.

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Les auteurs ont admis qu'ils n'ont eu aucune explication définitive pour les résultats anormaux. Cependant, Malde a suggéré que les strates d'outils en question aient été probablement érodées par un antique lit de rivière, de ce fait combinant des strates plus anciennes et plus nouvelles et compliquant la datation.

En 1973, Steen-MacIntyre, Malde et Roald Fryxell retournent à Hueyatalco pour réexaminer les strates géographiques et pour déterminer plus exactement un âge pour les strates d'outils. Ils pouvaient éliminer l'hypothèse de l'érosion "streambed" de Malde. D'ailleurs, l'équipe a entrepris une analyse approfondie de cendres volcaniques et de ponces du site original d'excavation et de la région environnante. En suivant la méthode de datation par voie de fission de zircon, le geochimiste C.W. Naeser a daté des échantillons de cendres des strates des outils de Hueyatlaco à 370.000 +/- 240.000 ans avant maintenant...

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La confirmation d'un âge anormalement éloigné pour une habitation humaine du site de Hueyatlaco a amené une tension entre Irwin-Williams et les autres membres de l'équipe. Malde et Fryxell ont annoncé les résultats à une conférence à la Geological Society of America, admettant qu'ils ne pourraient pas expliquer les résultats anormaux. Irwin-Williams a répondu en décrivant leur annonce comme « irresponsable ». Etant donné la marge d'erreur substantielle pour les résultats par la voie de la fission, et la alors trop nouvelle méthode de datation à l'uranium, Irwin-Williams a affirmé que Hueyatlaco n'avait pas été exactement daté à sa satisfaction.

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Extrait de lettre à Marie Wormington de Dr. Cynthia Irwin-Williams [vers 1969] :

« … En attendant, j'ai récemment reçu une lettre de Hal, avec quelques dates en uranium (complètement folles) sur le matériel de Valsequillo. Je ne vois pas comment il peut les prendre au sérieux puisqu'elles sont en conflit avec l'archéologie, avec ses propres corrélations géologiques, et avec un couple de datations au C14. Cependant, Dieu nous aide, il veut publier immédiatement ! Je joins une copie de la lettre et de ma réponse à Hal. Inutile de dire que n'importe quelle contrainte que vous pouvez exercer sur lui serait considérablement appréciée. Tout ce que nous devons faire en ce moment est de mettre de la substance dans la publication et chaque préhistorien honorable dans le pays roulera dans les bas-côtés. »

Le 30 mars 1981, Steen-McIntyre a écrit à Estella Leopold, le rédacteur adjoint de Quaternary Research : « Le problème que je vois est beaucoup plus grand que Hueyatlaco. Il concerne la manipulation de la pensée scientifique par la suppression « des données énigmatiques, « les données qui contestent le mode actuel de la pensée. Hueyatlaco fait certainement cela ! N'étant pas un anthropologue, je n'ai pas réalisé la pleine importance de nos datations à l'époque de 1973, ni comment profondément tissée dans notre pensée la théorie actuelle de l'évolution humaine était devenue. Notre travail chez Hueyatlaco a été rejeté par la plupart des archéologues parce qu'il contredit cette théorie, période. » Par la suite, Quaternary Research (1981) a édité un article par Virginia Steen-McIntyre, Roald Fryxell et Harold E. Malde. Il a confirmé un âge de 250.000 ans pour le site de Hueyatlaco. Cynthia Irwin-Williams (1981) s'est opposée à ces résultats dans une lettre répondant à ces auteurs. Ses objections étaient point pour point répondus dans une contre- lettre de Malde et de Steen-McIntyre (1981).

 

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Le cas de Virginia Steen-McIntyre ouvre une fenêtre rare dans les processus sociaux réels de la suppression de données en paleoanthropologie, des processus qui impliquent un grand échange de chocs et de conflits. Généralement cependant, ceci continue dans les coulisses, et le public ne voit seulement que les journaux et les livres soigneusement édités de fin d'enquête qui sont passés par les censeurs.

L'étape de Sangamonian, également connue sous le nom du Sangamon interglaciaire, est le nom employé par les géologues spécialistes du quaternaire pour indiquer la dernière période interglaciaire en Amérique du Nord il y a de 125,000 à 75,000 ans, une période de 0,05 million d'années. L'étape de Sangamonian précède l'étape de Wisconsinan (le Wisconsin) et suit l'étape d'Illinoian en Amérique du Nord.

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Credit: Chris Hardaker http://valsequillo.earthmeasure.com/

En 2003-2004 fut lancé " El Proyecto Arqueológico Hueyatlaco ". C'est une initiative binationale entre spécialistes des mêmes disciplines : géologie volcanique, paléontologie et archéologie, de l'Instituto Nacional de Antropología e Historia" du Mexique (INAH), ainsi que l'Université autonome de Mexico et l'université du Texas (États-Unis). Le directeur Joaquín Arroyo Cabrales, du Laboratoire d'Archéozoologie de l'INAH et membre du projet de Hueyatlaco est venu faire une visite d'inspection sur le site en mai 2004.

Les datations de nouvelles empreintes et artéfacts ainsi que des restes d'animaux, données par les équipes du "Projet archéologique de Hueyatlaco" tournent autour de 40.000 ans. Cette date est confirmée par l'équipe de l'Université John Moores de Liverpool.

Le biologiste Oscar Polaco, sous-directeur des laboratoires d'analyses au service de l'Institut National Anthropologie et d'Histoire de Mexico (INAH) rappelle que " les sites de la Cuenca del Valsequillo furent depuis longtemps une aire archéologique où l'on découvre les empreintes les plus anciennes avec celles d' El Cedral dans l'État de San Luis Potosil'île del spiritu santo et en Baja California, toutes datées de 35.000 ans à 40.000 ans. Le site de Valsequillo se situe, tout comme le site de Pedra Furada au brésil ou encore celui de Calexico aux États-Unisdans la fourchette de dates du peuplement de l'Amérique entre 50.000 ans et 300.000 ans ".

Le Centre de Géochronologie de l'Université de Californie à Berkeley, a daté les sédiments du volcan à un million trois cent mille ans. Les empreintes humaines dateraient-elles de cette époque ? L'équipe scientifique de l'Université John Moores de Liverpool, dit que si cela se révèle exact, il ne s'agirait point de l'Homo Sapiens. Cette date leur semble peu probable, ou alors un hominidé antérieur à l'Homo Sapiens.

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Ces derniers temps, le site de Hueyatlaco a été réexaminé par le Dr. Sam VanLandingham employant la méthodologie de datation par diatomée pour confirmer ou infirmer les dates anormalement anciennes assignées par Malde, Steen-McIntyre et Fryxell :

Des objets façonnés importants ont été trouvés in situ (c.-à-d., non déposés) dans des dépôts lacustres dans la région de Valsequillo. Ces dépôts contiennent beaucoup de diatomées qui indiquent un âge correspondant au Sangamonian interglaciaire sensu lato (80.000 à CA 220,000 ans avant le présent). Deux des quatre échantillons dans cette étude sont associés au crâne de Dorenberg ou aux unités stratigraphiques qui contiennent les outils bifaces. Les autres deux échantillons sont des dépôts diatomés qui sont également Sangamonian et stratigraphiquement au-dessus des unités d'objet façonné. Ces quatre échantillons diatomés ont rapporté 30 taxa éteints et 143 extant de diatomée.

Les âges des quatre échantillons correspondent à d'autres échantillons diatomés (dont certains sont associés aux objets façonnés) provenant des localités voisines de Valsequillo. Un âge post-Sangamonian pour ces échantillons de quatre diatomées est escompté par la présence des Navicula bronislaae et N. dorenbergi, qui ont des gammes stratigraphiques courtes et sont connus seulement pour le Sangamonian (ou de ses équivalents), et par 13 diatomées qui évidemment ont connu de longues gammes et extinctions stratigraphiques avant la fin du Sangamonian.
Un âge pas plus ancien que Sangamonian pour les objets façonnés et leurs dépôts diatomés enclavés est indiqué par la présence de deux diatomées (Epithemia zebra var. undulata and Navicula creguti) connues seulement au Sangamonian (ou égal en âge) ou plus jeunes et par une diatomée étandue, la Cymbella cistula var. gibbosa (C. gibbosa), qui a sa première occurrence dans le Sangamonian.

La biostratigraphie de diatomée présentée ci-dessus établit un âge minimum (Sangamonian) et un âge maximum (Illinoian) pour les objets façonnés (bifaciaux) les plus jeunes du site archéologique de Hueyatlaco dans les unités B, C, et E, Puebla, Mexique.

VanLandingham a employé la biostratigraphie de diatomée en déterminant un minimum (Sangamonian = 80.000  à 220, 000 années. avant le Présent) et un maximum (Illinoian = 220,000 à 430,000 années avant le Présent) pour les objets façonnés de Hueyatlaco, Puebla, Mexique. Nova Hedwigia (février 2009), Beiheft 135, P. 15-36.

Citation de l'abrégé : La biostratigraphie de diatomée présentée ci-dessus établit un minimum (Sangamonian) et un âge maximum (Illinoian) pour les objets façonnés (bifaciaux) les plus jeunes du site archéologique de Hueyatlaco dans les unités B, C, et E, Puebla, Mexique. L'un des 13 échantillons dans cette étude est issu d'une position dans l'âge de Sangamonian qui est stratigraphiquement plus haute que les objets façonnés. L'âge minimum de cet échantillon (à partir de l'unité B) est démontré par 6 taxas qui se sont éteints à la fin du Sangamonian, et son âge maximum (aussi Sangamonian) est dénoté par 3 taxa avec les premières occurrences le plus tôt connues dans le Sangamonian. Les diatomées des autres 12 échantillons ont un âge minimum de Sangamonian. Trois des 13 échantillons sont dans l'unité I et aucun objet façonné de Hueyatlaco n'est connu au-dessous de cette unité.

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Sources : Chris Hardaker - http://beforeitsnews.com/beyond-science/2012/10/hueyatlaco-250000-year-old-settlement-in-mexico-found-under-volcanic-ash-2439498.html?currentSplittedPage=0

The First American: The Suppressed Story of the People Who Discovered the New World (New Page Books, 2007)
http://www.amazon.com/First-American-Suppressed-People-Discovered/dp/1564149420
http://www.earthmeasure.com/first-american.html

http://gordonwagner.wordpress.com/2010/10/23/250000-year-old-mastodon-hunter-from-puebla/

http://www.bibliotecapleyades.net/ciencia/esp_ciencia_life18.htm

http://csfa.tamu.edu/research.php

http://valsequillo.earthmeasure.com/

^ Irwin-Williams, C., et al., Comments on the Associations of Archaeological Materials and Extinct Fauna in the Valsequillo Region Puebla Mexico, American Antiquity, Volume 34, Number 1, Pages 82-83, Jan 1969

^ Szabo, B.J., Malde, H.E., and Irwin-Williams, C., Dilemma Posed By Uranium-Series Dates On Archaeologically Significant Bones From Valsequillo Puebla Mexico, Earth and Planetary Science Letters, Volume 6, Pages 237-244, Jul 1969

^ Gonzalez, Silvia; Huddart, David; and Bennett Matthew. (2006) Valsequillo Pleistocene archaeology and dating : ongoing controversy in Central Mexico . World Archaeology, 2006, vol. 38, no4, pp. 611-627.

^ a b Irwin-Williams, C., et al., Comments on the Associations of Archaeological Materials and Extinct Fauna in the Valsequillo Region Puebla Mexico, American Antiquity, Volume 34, Number 1, Pages 82-83, Jan 1969

^ Irwin-Williams, Cynthia. (1978) Summary of Archeological Evidence from the Valsequillo Region, Puebla, Mexico. In Cultural Continuity in Mesoamerica, David L. Browman, ed. The Hague: Mouton Publishers.

^ a b c d e f g h Webb, Mark Owen and Suzanne Clark. (1999). “Anatomy of an Anomaly .” Disputatio, 6.

^ Szabo, B.J., Malde, H.E., and Irwin-Williams, C., Dilemma Posed By Uranium-Series Dates On Archaeologically Significant Bones From Valsequillo Puebla Mexico, Earth and Planetary Science Letters, Volume 6, Pages 237-244, Jul 1969

^ Steen-McIntyre, V., R. Fyxell and H. Malde. (1981) Geologic Evidence for Age Deposits at Hueyatlaco Archaeological Site Valsequillo Mexico, Quaternary Research, Number 16, Pages 1-17, 1981

^ http://www.xmission.com/~tlacy/mom.txt

^ VanLandingham, S.L., Corroboration of Sangamonian Age of Artifacts From the Valsequillo Region Puebla Mexico By Means of Diatom Biostratigraphy, Micropaleontology, Volume 50, Number 4, Pages 313-342, 2004

^ VanLandingham, S.L., Diatom Evidence For Autocthonous Artifact Deposition In the Valsequillo Region Puebla Mexico During Sangamonian (sensu lato = 80,0000 to ca. 220,000 yr BP and Illinoian (220,000 to 430,000 yr BP)), Journal of Paleolimnology, Volume 36, Number 1, Pages 101-116, Jul 2006

http://ancientstuff.maxforum.org/2012/09/09/evidence-for-modern-humans-in-americas-250000-year/

http://valsequillo.earthmeasure.com/Val3/content/Slide07_large.html

http://patagoniamonsters.blogspot.com/2011/01/ostrander-skull-supposedly-erectus.htm

Wikipedia - YouTube

 

MAJ 2015 et 2018 :

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France, la légende de la cité engloutie d'Ars

Par Le 27/10/2018

France, la légende de la cité engloutie d'Ars

 

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Entre légendes et réalités, la cité disparue d'Ars et le lac de Paladru ont fini par rejoindre l'Histoire sous différentes formes. Nous nous trouvons entre Lyon et Grenoble, en France, proches des premiers contreforts du massif préalpin de la Chartreuse, au cœur des Terres Froides orientales. Le cinquième lac d'origine glaciaire de France de par sa taille (392 hectares) a été créé par une dépression géologique d'origine glaciaire donc, à 492 mètres d'altitude. Il se place en onzième position des lacs d'origine naturels, glaciaires ou volcaniques dans notre contrée et a toujours fait, de mémoire d'homme, l'objet de mythes et légendes de part les vestiges très anciens qui y ont été découverts sur de longues périodes.

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Mais ce n'est que dans les années 1970 et des fouilles plus approfondies du fond du lac, que les légendes vont rejoindre l'Histoire, avec des découvertes archéologiques surprenantes et remarquables : celle de tout un village du néolithique, daté d'au moins 4.700 ans avant maintenant, mais aussi celle d'une petite citadelle datée de l'an 1000 après J.C ! Mais partons d'abord pour la légende de la cité d'Ars et ce qu'on en sait... :

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Des trouvailles qui genent

Par Le 19/10/2018

Des trouvailles qui gênent - update 02-2015

 

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Désert de Takla Makan, Chine

Ils ont beau dire et voter des lois, ce sont les actes qui comptent et restent : voici deux exemples (parmi tant d'autres), comme quoi aussi bien la Science Officielle que des Etats, "démocratiques ou non" n'en tiennent absolument pas compte quand des découvertes archéologiques (par exemple) contrarient à la fois des perceptions établies (et encouragées) par les pouvoirs (locaux ou non) et peuvent exacerber des tensions ethniques, politiques ou même de territoires. Ces deux exemples sont flagrants mais cela fait 10 ans qu'ils ont été prouvés, sans beaucoup de progrès concernant la sauvegarde et études de ce patrimoine de l'Humanité, qui est d'ailleurs en train de disparaître totalement dans l'un de ces deux cas...

Le premier cas concerne l'Etat de Nouvelle-Zélande et notamment sa fameuse "forêt de Waipoua" où résident les quelques survivants des forêts primordiales, les rares arbres Kaoris massacrés pour leur résine, et des découvertes archéologiques étranges dans la région. Le deuxième se penchera sur les difficultés des ethnies d'origines non sino-asiatiques présentes depuis des millénaires en Chine, et les découvertes archéologiques de plus en plus nombreuses prouvant leur forte implication dans la création même de ce qu'est devenue la Chine...

Avant même de citer des écrits du journaliste indépendant Will Hart ou des chercheurs Michael A. Crema et Richard L. Thompson, je vais vous montrer quelques images de ce qui a été trouvé il y a plusieurs années dans la forêt, en notant déjà que les quelques études ont permis d'établir qu'il s'agirait d'une culture antérieure aux Maoris (ce qui pose problème bien sûr).

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" La forêt de Waipoua en Nouvelle Zélande devint un site controversé parce qu'une fouille archéologique avait révélé l'existence d'une culture non polynésienne qui aurait précédé celle des Maoris ; ce qui dérangeait la tribu concernée. Ils furent informés avant le grand public du résultat des fouilles et s'en plaignirent au gouvernement. Selon Mark Doutré, (maintenant diplômé d'histoire et d'archéologie de Nouvelle-Zélande), la conséquence fut "un document d'archives officiel indiquant clairement l'intention des départements gouvernementaux néo-zélandais de soustraire l'information archéologique à l'examen public pendant 75 ans". Le public eut vent de cette affaire, mais le gouvernement nia son existence. Pourtant des documents officiels révèlent que le site fut mis sous embargo. Il est préoccupé et dit que des artefacts prouvant qu'une culture ancienne avait précédé les Maoris sont absents des musées. Il demande ce que sont devenus plusieurs vestiges anormauxOù sont les anciens échantillons de cheveux indo-européens (ondulés bruns-roux), trouvés dans un abri rocheux près de Watakere, qui furent exposés au Aukland War Memorial Museum pendant plusieurs années ? Où est le grand squelette trouvé près de MitimatiCeci n'est malheureusement pas le seul incident de ce type.

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L'ethnocentrisme est devenu un facteur de la conspiration visant à occulter la véritable histoire de l'humanité. L'auteur Graham Hancock a subi des attaques de la part de divers groupes ethniques pour avoir révélé des découvertes similaires. Le problème pour les chercheurs qui ont le souci d'établir la véritable histoire de l'humanité est que les motivations des nationalistes, ou groupes ethniques, qui prétendent avoir été les premiers occupants d'un lieu coïncident souvent avec celles des évolutionnistes culturels. Les archéologues sont prompts à se faire complices de la suppression de cette sorte de découvertes inhabituelles. Une des raisons qui poussent les égyptologues à dissimuler la date de construction de la grande pyramide est une question de fierté nationale."

http://www.scribd.com/doc/18429759/httpwwwneotrouvecom-Archeologie-Censuree

Notons que les interventions de Will Hart ont évidemment été très critiquées à l'époque (2001 à 2003), par des archéologues disant au contraire que l'archéologie mondiale commençait enfin à exister, mais surtout sur la participation des Pierres d'Ica à l'article, qui ne peuvent être admises par ces derniers (malgré des preuves de pierres trouvées ailleurs), puisque encore fabriquées de nos jours par les locaux... Malheureusement, cette polémique a effacé les autres problèmes mentionnés et pourtant bien existants, tels les deux exemples cités plus hauts, et dont on a bien des traces physiques encore découvertes récemment... Et si l'Etat chinois s'est avéré un peu plus respectueux (et c'est aussi dans les traditions asiatiques) envers ses ancêtres ou premiers occupants, on ne peut pas vraiment en dire la même chose du côté des colons européens ou polynésiens de la Nouvelle-Zélande : les rares ruines d'une antique peuplade inconnue sont toujours en train de disparaître dans l'indifférence... :

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La mystérieuse Chine du néolithique

Par Le 18/10/2018

La mystérieuse Chine du néolithique - découvertes étonnantes

 

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Nous savions que les hommes du néolithique étaient déjà passés maîtres dans le travail de la pierre au niveau du gros oeuvre : mines profondes et taillages, creusages de la pierre en témoignent largement. Mais les découvertes chinoises amplifient cette maîtrise bien au-delà de nos propres capacités actuelles et remettent encore plus en question le dogme actuel selon lequel les hommes ont évolué très lentement, voir à reculon, qu'ils étaient proche de l'animal etc... Au contraire, tout indique nous avons à faire à une société bien organisée, répartie en communautés "spécialisées" qui sont interdépendantes les une des autres (je dis bien interdépendantes : il s'agit d'une société communautaire dirigée par un conseil des sages issu de chacune des communautés (des fabriquants de sel (ex trouvé récemment en Bulgarie, des éleveurs de divers bétails, des pêcheurs, des chasseurs, des cueilleurs, des mineurs, des tailleurs, etc...) qui ne procèdent pas par " échanges " (troc) ou " ventes " (commerce) mais par une organisation de services : les fabriquants des matériaux amènent ce qui a été demandé par le Conseil pour subvenir aux besoins prévisibles de toute la communauté (même très étendue), les chasseurs, pêcheurs, etc dans des marchés ou des entrepôts pour permettre à la population (qui est la même bien sûr) de récupérer les ressources et denrées individuelles prévues par elles-mêmes.

Nul besoin de troc ou d'échanges (sauf exceptionnels), de monnaie, dans une société où la communauté passe avant l'individualisme : la production est ajustée en permanence à la demande ou en fonction des ressources évidemment (comme de nos jours d'ailleurs) et tout le monde participe volontiers à cet ensemble pour bénéficier du travail de chacun : le seul échange entre humains est un échange de volonté, de force ou d'intelligence pour accomplir une tâche commune ou individuelle, et dans le même but de la communauté (et par cela celui de la famille). La création individuelle est exacerbée car le temps réservé aux travaux pour la communauté sont souvent ponctuels, saisonniers et de plus, le nombre d'humains croissant libère du temps mathématiquement pour répartir les tâches (ce que le monde moderne s'obstine obscurément à refuser !) : pendant les saisons mortes ou leurs loisirs, ils vont apprendre le métier d'autres corporations pour aider, vont chasser, explorer les terres inconnues et inventer, faire de l'art...

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La plupart des découvertes archéologiques vont dans ce sens : il y a eu une longue période pendant laquelle une civilisation humaine a su regrouper toutes les inventions essentielles à son épanouissement, qui s'est étendue (ou son savoir et technologie) dans le monde entier sur quelques milliers d'années et a imposé un savoir sur la pierre que l'on retrouve partout sur Terre. Des découvertes chimiques sur certaines pierres et poteries très anciennes laisseraient entendre que ces très anciennes sociétés avaient trouvé un moyen chimique (un alliage végétal ?) pour rendre malléable certains types de pierres normalement très dures : un " amollissement local ou même total " permet effectivement des transports ou ajustement "au millimètre" constatés partout sur ces constructions gigantesques. L'intelligence et avancée technique des très anciens contredisent à l'évidence la théorie linéaire de l'évolution humaine toujours acclamée par la communauté scientifique.Les mystères de la Chine ancienne confirment bien évidemment cet ensemble de peuples répartis sur toute la planète, qui sait très bien naviguer et qui procèdent tous d'une culture pratiquement identique, seulement modifiée par les conditions locales (souvent climatiques) et les adaptations nécessaires. Le symbolisme est très utilisé (exactement comme de nos jours les logos des entreprises par exemple) et compris du monde entier comme un langage : on retrouve ces mêmes symboles partout dans le monde, sur une fourchette de quelques milliers d'années) :

Dans Paranormal
Montshasta

Mystères sur le Mont Shasta

Par Le 14/10/2018

Mystères sur le Mont Shasta

 

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Le nom “Shasta” est un mot Sanskrit qui désigne « celui qui vit selon la loi divine »...

 

Archives 1973  " La Californie, ce n'est ni le bout du monde, ni un continent perdu. C'est un des Etats les plus connus des Etats-Unis, il s'allonge sur la côte est du Pacifique, compte des villes ultra-modernes, comme Los Angeles, ou d'un charme plus ancien, comme San Francisco.

Pourtant, la Californie est une région beaucoup plus mystérieuse qu'il n'y paraît. Déjà riche en légendes, elle est aussi le théâtre de phénomène inexplicables... On voit de temps à autre, par exemple, sur le Mont Ritter, qui domine de ses 4010 mètres un merveilleux et glacé lac de montagne, s'élever une lueur éblouissante dont personne n'a réussi, à ce jour, à déterminer l'origine.

Montritter

Beaucoup plus énigmatique encore est ce qui se passe sur le Mont Shasta, haut de 4318 mètres, cet ancien volcan est situé tout au nord de l'Etat de Californie, presque à la frontière de l'Oregon.

Une aventure incroyable

Les voyageurs qui vont en train de Portland à San Francisco, passé Medford, le voient nettement se détacher sur leur gauche, à une cinquantaine de kilomètres. Depuis des centaines d'années, il ne crache plus aucune flamme, aucun fleuve de lave ne sort de son cratère pour dévaler le lond de ses flancs. Tout au plus voit-on, de temps à autre, une écharpe de fumée s'échapper de son sommet...

Or, l'année dernière, au mois d'avril (1972), trois étudiants en géologie de l'université de Berkeley, près de San Francisco, William Schoner, James Hadauk et Irwing Lescer décidaient de faire l'ascension du Mont Shasta.

Ils voulaient savoir, si, oui ou non, le volcan était encore en légère activité, comme semblait le prouver la fumée qui s'élevait parfois au-dessus de son sommet. Leur étonnement fut grand de constater que le Shasta était irrémédiablement éteint... En ce cas, d'où venait cette fumée ?

Tous trois se reposaient, avant de descendre, allongés dans l'herbe, quand ils aperçurent, à 1500 mètres, devant eux et surgi d'on ne sait où, un groupe de cinq hommes, tous de race blanche, tous très grands, tous avec de longs cheveux bouclés descendant plus bas que leurs épaules. Ils les suivirent à la jumelle, jusqu'à ce qu'ils arrivent au pied même du volcan. Là, ils passèrent derrière un rocher, et disparurent comme par enchantement. Les trois étudiants redescendirent par là, cherchèrent les traces de ces cinq hommes, vainement.

Une seule conclusion absolument folle dans sa logique absolue, s'imposa à eux : le Mont Shasta était habité par des hommes mystérieux et c'était eux les responsables de la fumée que les habitants de la région apercevaient de loin en loin.

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La presse locale, les journaux de San Francisco relatèrent l'aventure des trois étudiants et on se rappela que en août 1965, un autre homme avait vu, lui aussi, des hommes semblables à ceux décrits par les jeunes gens.

Vibrations

Frank Goodland, un petit commerçant de Khamath-Falls, était allé camper avec sa femme et ses deux enfants dans une forêt de sapins voisine du Mont Shasta...

"  Je marchais dans les bois, raconte-t-il à l'époque, lorsque, soudain, j'ai aperçu dans une clairière des hommes blancs, très grands, aux longs cheveux bouclés, réunis autour d'un grand feu. J'ai voulu m'approcher, mais je suis resté cloué sur place. Ce que je ressentais est presque impossible à décrire. On aurait dit que mon corps, de la tête au pieds, était parcouru de vibrations. Et je souffrais terriblement de la tête. La peur m'a saisi, j'ai pensé qu'il valait mieux faire demi-tour et m'enfuir le plus vite possible. Les vibrations ont immédiatement cessé, j'ai retrouvé l'usage de mes jambes et j'ai filé sans demander mon reste. "

Le lieu d'élection d'extraterrestres ?

Des automobilistes rapportèrent encore, par la suite, qu'ils avaient entrevu, à diverses reprises, ces hommes " aux longs cheveux bouclés ". Le plus souvent, ils allaient par deux. Dès qu'ils apercevaient une voiture, ils s'enfonçaient dans les bois et disparaissaient comme s'ils s'évanouissaient dans l'air.

Dans les petites villes proches du volcan, à Redding, à Chico, à Medford, et même à San Francisco, la découverte des jeunes géologues a fait du bruit, mais n'a pas exagérément surpris les habitants. Il y a des années que la tradition locale assure qu'il existe un tunnel débouchant à l'est de la base du volcan. Sans doute s'agit-il d'une ancienne cheminée que le temps a rendu inoffensive. Ce serait par ce tunnel qu'entreraient et sortiraient les hommes qui ont fait leur refuge à l'intérieur du volcan.

Pour les uns, ces étranges personnages sont des extraterrestres, pour d'autres, des indiens qui s'abriteraient là pour échapper à leurs " conquérants ", pour d'autres encore, ce tunnel serait l'une des entrées conduisant au monde souterrain de " l'Agartha ".

Peut-être serons-nous fixés d'ici quelques temps sur l'origine et la présence des " squatters " du Mont Shasta. Une expédition se prépare actuellement, dans le but de découvrir la porte d'entrée du volcan. De découvrir aussi quels sont ces inconnus qui y ont établi leur domicile. "

Mais que dit-on d'autre sur le Mont Shasta, y a-t-il d'autres témoignages, des choses plus concrètes ? Poursuivons l'enquête...

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L’évidence archéologique a montré que les êtres humains ont vécu sur le Mont Shasta depuis au moins 9000 ans. La montagne était le foyer de 4 différents peuples Américains, les Shasta, les Modoc, les Ajumawi et les Wintu qui croyaient tous que le Mont Shasta était le centre de la création.

De nombreuses légendes mystérieuses et messages psychiques indiquent l’importance du Mont Shasta comme un lieu d’émanation de puissantes énergies de la Terre. Certaines des plus anciennes légendes racontent qu’une tribu de descendants de la culture pré-atlante de la Lémurie aurait survécu en se réfugiant à l'intérieur de la montagne. Les chasseurs et campeurs s’aventurant dans les hautes altitudes relatent occasionnellement le fait d’avoir rencontré des êtres étranges dans les forêts. Les médiums contemporains parlent de la montagne comme le centre d’un tourbillon d’énergie puissante qui irradie une force revitalisante et de guérison à travers le Nord-Ouest des Etats-Unis. Plus que toute autre montagne d’Amérique du Nord, le Mont Shasta est un point de concentration pour la spiritualité contemporaine qui attire de nombreux chercheurs individuels ainsi qu’une grande variété de groupes religieux

Au milieu du 19ème siècle, des paléontologues ont décrit un continent hypothétique, la Lémurie, qui eut un lien avec l’Océan Indien et permit la migration des lémuriens de Madagascar en Inde. Dans les années 1880, Frederick Spencer Oliver, un auteur, fit référence à une ville secrète, Telos profondément cachée dans le Mont Shasta, et mentionne aussi le continent perdu de la Lémurie.

« Telos est une ancienne citée Lémurienne qui existe directement sous le Mont Shasta. C’est une vraie cité dans le monde physique, avec environ 1 million d’habitants qui vivent dans la paix et la prospérité. La ville de Telos a une fréquence d’amour très spéciale.
Les Lémuriens appartenaient alors à une vibration de la cinquième dimension. Ils étaient doués de la faculté d'abaisser à leur guise leur vibration afin de faire l'expérience physiologique de degrés de densité plus grossiers ; ils pouvaient ensuite reprendre leur corps lumineux quand ils le souhaitaient.
Graduellement, il y a eu une dégradation de la vibration et de la conscience de cette race prodigieuse. Le peuple Lémurien a d'abord déchu jusqu'à la quatrième dimension et s'est par la suite dégradé complètement jusqu'à atteindre la densité de la troisième dimension que nous connaissons aujourd'hui.
Quand les Lémuriens comprirent que leur patrie était vouée à la perdition, ils adressèrent une requête à Shamballa mineure, la tête du réseau Agartha, afin d'obtenir l'autorisation d'ériger une ville sous le Mont Shasta dans le but d'y préserver leur culture.
Lorsqu'on leur accorda la permission d'ériger leur cité, il était clair que cette région survivrait aux cataclysmes. Une vaste grotte en forme de dôme existait déjà au sein du Mont Shasta. Les Lémuriens y construisirent la ville que l'on nomme TELOS, qui signifie, communication avec l'Esprit. »

« TELOS est une des 120 cités de lumières souterraines dont 4 sont habitées par les Lémuriens et quelques-unes par les Atlantes. Les cités situées dans la croûte terrestre sont reliées par des tunnels.
La population de TELOS se chiffre à environ un million et demi d’habitants, qui ont évolués à la vibration de la cinquième dimension.
La ville comporte cinq niveaux répartis sur plusieurs kilomètres carrés. Leurs jardins hydroponiques s’étendent sur sept acres seulement et produisent les fruits et légumes nécessaires pour leur besoin. Les animaux qui occupent le cinquième niveau sont tous végétariens. Le lion et l’agneau se côtoient et dorment ensemble, en toute confiance.
Quand les Telosiens émergeront parmi nous, ils apporteront leur technologie apte à purifier nos océans et à nettoyer la pollution de l’air. Tout n’est pas perdu. La Terre sera sauvée : elle sera de nouveau favorable à la vie. Nous serons alors dans un état de conscience de beaucoup supérieur et dans une dimension lumineuse plus avancée. »

Madame Helena Petrovna Blavatsky, fondatrice de la société théosophique a dit que le mot Shasta est le dérivé illuminé d’un âge antérieur qui est le germe d’une humanité à venir

Au début du 20ème siècle, le géologue britannique J. C. Brown a découvert un tunnel souterrain de 16 kilomètres de long, plein de pièces et de chambres. Les murs étaient de bois recouvert de cuivre et comportaient des blasons et des plaques en or avec des dessins gravés et des hiéroglyphes. En voyant les statues raffinées, les lieux de dévotions et l’or des dessins, Mr. Brown fut fermement convaincu qu’il se trouvait parmi des restes d’une civilisation perdue.
La découverte de J.C. Brown ne fut publiée que 30 ans plus tard. En 1934, après une lecture attentive et approfondie de la civilisation Lémurienne perdue, il a conduit un large groupe de scientifiques et de journalistes en une expédition dans les montagnes.
Cependant, quand ils furent tous excités attendant de lui la révélation du lieu où se trouvait le tunnel, Mr. Brown a mystérieusement disparu la nuit précédente, et le tunnel secret est resté introuvable.

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Le Mont Shasta a aussi été une inspiration pour ceux intéressés par les Maîtres ascensionnés. Guy Warren Ballard a raconté dans son livre « Mystères révélés » sa rencontre avec le Maître ascensionné Saint Germain sur les flancs de Mont Shasta en 1930. Ces Maîtres disent être ascensionnés vers une dimension plus élevée et qu’ils gardent et aident la race humaine à évoluer. Beaucoup pensent que le Mont Shasta est le point d’entrée où toutes les énergies viennent en premier de l’univers avant d’être disséminées vers d’autres régions de la planète.


" D'après une légende des Indiens Modoc (extraite du récit d'Ella Clark en 1953 puisé à leur tradition orale), au temps où il n'y avait pas encore d'hommes sur la terre, le Chef des Esprits-du-Ciel habitait dans le Monde-d'en-Haut. Mais il finit par se dire qu'après tout, il faisait bien froid chez lui. Il creusa donc un trou dans le ciel avec une pierre et poussa dedans la neige et la glace. Toutes deux dégringolèrent sur la terre où en s'amoncelant, elles formèrent une haute montagne. Aujourd'hui on appelle cette montagne le mont Shasta.

Le Chef des Esprits-du-Ciel créa la flore et la faune, dont les ours. Mais ces premiers ours-là marchaient sur leurs pattes arrières et parlaient comme des hommes. Avec leur pelage velu et leurs grandes griffes, ils avaient l'air si redoutables qu'après coup, le chef des Esprits-du-Ciel les cantonna très loin de lui, au pied de la montagne. Au cours d'une tempête, l'Esprit-du-Vent emporta la fille du Chef des Esprits-du-Ciel, qui trouva refuse dans le territoire des ours grizzlis.

L'un d'eux qui chassait pour donner à manger à sa famille, la trouva et l'emmena chez lui pour lui donner des soins.

C'est qu'ils n'étaient pas si redoutables qu'ils pouvaient le paraître, ces grizzlis de l'époque. Et s'étant pris d'affection pour la petite fille, ils décidèrent très arbitrairement de la garder et de l'élever au milieu des oursons. Ainsi grandit-elle. Devenue une femme, elle épousa l'aîné des enfants grizzlis et tous deux firent des enfants dont l'apparence n'était déjà plus tout à fait la même que celle des parents grizzlis. Toute la petite famille habita dans une nouvelle maison. Ce lieu s'appelle aujourd'hui le petit mont Shasta.

Apprenant que sa fille s'était réfugiée chez les ours grizzlis, sa colère fut énorme ! Il maudit tous les grizzlis. "Mettez-vous à quatre pattes ! Vous m'avez fait si grand tort que dorénavant c'est ainsi que vous marcherez. En outre, je vous retire l'usage de la parole !" Et il repartit sur sa montagne avec sa fille. Jamais plus il ne retourna chez les grizzlis.
Selon certaines rumeurs, il aurait éteint le feu qu'il entretenait dans sa montagne et serait retourné vivre dans le ciel avec sa fille. Quant à ses petits-enfants d'une nouvelle race, ils se dispersèrent dans le monde et devinrent les premiers Indiens, les ancêtres de tous les Indiens. C'est pourquoi les Indiens qui vivent près du mont Shasta ne tuent jamais de grizzli.
Faisant partie de "Cascade Range", le Mont Shasta s’élève à plus de 4300m et a une particularité : On y a recensé plus de 400 grottes formées par la lave, un type de cavités insolite, mais qui est loin d'être rare. À la différence d'autres crêtes qui se mélangent dans les montagnes environnantes, Shasta se tient seul, se levant au-dessus de ce qui semble être, en comparaison, un paysage presque plat. C'est en partie cette solitude que représente le Mont Shasta qui lui donne son aura mystérieuse :

Dans Sciences
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Un dinosaure intelligent ?

Par Le 10/10/2018

Un dinosaure intelligent ?

 

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Des troodons

 

On l'a découvert dans les films "Jurassic Park" : le vélociraptor à l'époque était considéré comme le plus intelligent de tous les dinosaures ayant existé, et les films le montrent... tel qu'on l'imaginait à l'époque des films. La réalité a fait que les vélociraptors ne ressemblaient finalement pas du tout à ceux des films, puisqu'ils étaient entièrement recouverts de plumes et plus petits que ceux des films (bien que certaines variétés trouvé en Utah et Montana entre autres soient plus grandes que celle des films !), mais aussi qu'ils se sont à priori éteints avant la date estimée des dinosaures : les vélociraptors ont vécu de -80 à -70 millions d'années avant maintenant, alors que c'est cinq millions d'années plus tard environ que les gros dinosaures semblent avoir disparu. Ils sont à l'heure actuelle considérés comme faisant probablement partie des principaux ancêtres de nos oiseaux actuels. Ce sujet ne remet pas d'ailleurs la théorie de l'évolution de Darwin en cause fondamentalement mais font se poser plutôt des questions sur le terme "évolution" : une adaptation comme celle subie (à priori) par les dinosaures et les "mutant" en petits oiseaux semble plutôt être une régression pour certains plutôt qu'une évolution... sauf si on considère la perte de certains gros avantages de prédateur contre le fait de pouvoir voler par exemple soit considérable comme une "évolution positive" et non "négative"... c'est un peu comme l'être humain (ou l'Homo Sapiens qui semble bien être le tout dernier représentant d'une race plus diversifiée auparavant) en fait : peut-on vraiment considérer qu'il a évolué et évolue toujours, alors qu'il est prouvé que sa capacité cervicale, son cerveau, diminue de plus en plus au fur et à mesure du temps (la moyenne des crânes de Cro-Magnon était plus élevée en volume que la moyenne actuelle), et qu'il semble perdre de plus en plus sa protection naturelle contre les éléments (dont le Soleil) en perdant sa pilosité notamment ?

velociraptor-dinoguy2.jpgVelociraptor mongoliensis

 

En fait, les films et les archéologues de l'époque ont un peu mélangé les genres et les âges : découvert dès 1854, l'un des premiers dinosaures à avoir été retrouvé en Amérique du Nord, le Troodon correspond beaucoup plus au petit prédateur intelligent des films de par son apparence... et intelligence. Et il aurait survécu, lui, au moins jusqu'à la fin des dates présumées d'extinction de dinosaures, entre -75 et -65 millions d'années avant maintenant.

Quelques faits sur les dinosaures Troodon, aussi appelés stenonychosaure pour leur dernière version trouvée au Canada :

Les Troodon avaient un cerveau plus gros que la plupart des dinosaures

La caractéristique la plus notable du Troodon était son exceptionnellement grand cerveau, qui était beaucoup plus grand, proportionnellement, au reste de son corps, par rapport à la matière cérébrale de dinosaures de taille comparable. Selon une analyse, les Troodon avaient un «quotient d'encéphalisation" à plusieurs niveaux, donc qu’ils disposaient d’une capacité d’analyse de l’environnement exceptionnelle, surpassant celle de toutes les autres espèces de l’époque et leur permettant d’être dominants malgré leur taille réduite... et pourraient éventuellement avoir évolués au niveau humain de l'intelligence.

En 1982, le paléontologue canadien Dale Russell a spéculé ce qui serait arrivé si Troodon avait réussi à survivre à l'extinction K / T, il y a 65 millions d'années. Dans son histoire «contrefactuelle», le Troodon a évolué sur deux jambes, un reptile intelligent à grande cerveau avec de grands yeux, des pouces opposables partiellement et trois doigts à chaque main !

" Contrairement à la version de l’évolution selon laquelle le moteur serait le progrès continu et linéaire, comme l’ont fort bien expliqué Stephen Jay Gould et David Raup, entre autres, seule la malchance a éliminé les dinosaures et leurs semblables. Et pourtant, ils dominaient depuis plus de 100 MA le monde vivant. On a même postulé que le sténonychosaure, découvert au Canada en 1967, possédait des facultés étonnantes et que son cerveau était anormalement développé. D’autres petits dinosaures bipèdes carnivores évoluaient d’une manière très favorable vers l’intelligence.

troodondinosauroid.gif" B. Werber : « Parmi la foule des dinosaures divers qui peuplaient la Terre il y a soixante-cinq millions d’années, une espèce particulière marchait sur deux pattes, possédait notre taille et un cerveau occupant pratiquement autant de place que le nôtre : le stenonychosaure."

Alors que notre ancêtre (mammifère) ne ressemblait qu’à une musaraigne, les sténonychosaures étaient vraiment des animaux très évolués. Ces bipèdes aux allures de kangourou à peau de lézard avaient des yeux en forme de soucoupes capables de voir devant et derrière (avouons de ce gadget nous manque). Grâce à une sensibilité oculaire extraordinaire, ils pouvaient chasser même à la tombée de la nuit. Ils possédaient des griffes rétractables comme les chats, de longs doigts et de longs orteils aux capacités de préhension étonnantes. Ils pouvaient par exemple saisir un caillou et le jeter.

Les professeurs canadiens Dale Russel et R. Seguin (Ottawa), qui ont étudié les sténonychosaures, pensent qu’ils disposaient d’une capacité d’analyse de l’environnement exceptionnelle, surpassant celle de toutes les autres espèces de l’époque et leur permettant d’être dominants malgré leur taille réduite.

Un squelette de Sténonychosaure, trouvé dans l’Alberta (Canada) en 1967, confirme que ces reptiles avaient des zones d’activité cérébrale très différentes des autres dinosaures. Comme nous, ils avaient le cervelet et le bulbe rachidien anormalement développés. Ils pouvaient comprendre, réfléchir, mettre au point une stratégie de chasse, même en groupe.

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Bien sûr, par son allure générale, le sténonychosaure ressemblait davantage à un kangourou .. mais, selon Russel et Seguin, si les dinosaures n’avaient pas disparu, ce serait probablement cet animal qui aurait développé la vie sociale et la technologie…

A un petit accident écologique près, ce reptile aurait très bien pu conduire des voitures, bâtir des gratte-ciel et inventer la télévision. Et nous, malheureux primates retardataires, n’aurions plus eu de place que dans les zoos, les laboratoires et les cirques ».

C’est le dinosaure le plus « cérébralisé » de tous. Sa boîte crânienne, comparée à la taille de son corps, est la plus grande jamais découverte.

Son cerveau était plus grand que celui d’un émeu. Après avoir comparé la taille de son cerveau à celle d’un mammifère moderne, les scientifiques pensent que Stenonychosaurus était aussi intelligent qu’un opossum. Et il pouvait encore évoluer...

Le sténonychosaure (Stenonychosaurus) a été nommé par C.M. Sternberg en 1932 d’après un pied, un fragment de main et quelques vertèbres caudales du Crétacé supérieur d’Alberta. Un détail anatomique intéressant consiste en une énorme griffe sur le deuxième orteil, caractéristique des déinonychosaures. Sternberg classifia à l’origine le stenonychosaure parmi les coeluridés, une famille de théropodes. Plus tard (en 1951), il spécula que puisque le sténonychosaure avait un pied fortement  non usuel et que le Troödon avait des dents tout aussi inhabituelles, ils devaient être apparentés. À l’époque, aucun spécimen comparable n’était disponible pour tester la validité de l’idée.

Un squelette de sténonychosaure plus complet a été décrit par Dale Russell en 1969, squelette qui forma la fondation scientifique de sa célèbre sculpture grandeur nature de sténonychosaure et de son descendent humanoïde fictif, le "dinosoroïde". Le sténonychosaure devint un théropode bien connu dans les années 1980, quand les pieds et la boîte crânienne ont été décrits en détail - l’animal est même parfois considéré comme étant le "dinosaure le plus intelligent". P.J. Currie, dans sa révision des troodontidés connue en 1987, a reclassé Stenonychosaurus inequalis comme étant synonyme de Troodon formosus. Cette synonymie a largement été adoptée par les autres paléontologistes et c’est ainsi que tous les spécimens connus sous le nom de Stenonychosaurus sont maintenant désignés sous le nom de Troodon dans la littérature scientifique récente. Parmi les autres genres transférés dans le genre Troodon, on trouve Pectinodon, Polyodontosaurus. Avec Stenonychosaurus, tous ces noms peuvent fort bien désigner autant de genres valides que ne former qu’un seul et même animal. Des recherches plus approfondies pourront faire la lumière sur la question.

Ils ont des caractères crâniens très développés : de grandes orbites, permettant une vison diurne et nocturne, avec une vision dirigée presque à 360 ° au vu de la position de ces dernières. De plus, il dispose d’un rapport volume crânien sur volume total impressionnant, un des plus important parmi les dinosaures, ce qui en fait un dinosaure capable d’intelligence poussée. De plus, tout comme ce qui caractérise les Hommes des autre Hominidés, le Sténonichosaure possédait une organisation du cerveau différente, et que l’on pourrait justement comparer à celle de l’Homme par certains côtés.

En outre, la forme de sa caisse de résonance et des os de son cou laisse à penser que si l’évolution s’était poursuivie, il aurait été possible de voir émerger un proto-langage chez ces animaux, bien qu’on soit presque sûr qu’ils aient été capables de communiquer.

Ainsi, ces dinosaures seraient devenus l’espèce dominante si un banal accident astronomique n’était pas survenu il y 65 M d’années...

A lire : "L’encyclopédie du savoir relatif et absolu" de Bernard Weber (extraits ci-dessus)

voir ici

Sources (extraits-ci-dessus) : http://www.matierevolution.org/spip.php?article2007

La théorie du "dinosoroïde" est une vraie théorie scientifique, qui possède bien sûr comme toute théorie ses défenseurs et ses détracteurs. Surtout sur la mention d'une convergeance d'une adaptation intelligente qui mènerait à ce que la majorité des genres tendent à l'anthropomorphisme, c'est à dire à posséder une tête, des bras et des jambes (ou une tête et 4 pattes au stade précédent). Cette théorie est pourtant démontrée en partie, et à plusieurs niveaux si on compare l'apparence très proche des requins et des raies par exemple, alors que ce sont deux genres totalement différents.

L'autre question qui me (l'auteur de cet article, pas YH) vient évidemment à l'esprit étant donné mes connaissances historiques est sur l'implication prouvée du genre reptilien dans la mythologie et histoire humaine. Pourrait-il y avoir un rapport entre ce possible dinosoroïde qui aurait évolué intelligemment s'il n'avait (toujours mystérieusement car même l'impact météorique et le volcanisme attesté n'expliquent pas la totale disparition de ces petits dinosaures par exemple, alors que leurs petites proies mammifères survivaient tout aussi mystérieusement...). Ah, il n'aurait finalement pas disparu, le dinosaure : il se serait rapidement adapté et muté en oiseaux de différentes tailles (thèse officielle)... mais et si les plus intelligents d'entre eux ne s'étaient pas transformés en oiseaux, justement ? Et si ils avaient finalement créé les bases d'une première civilisation (peut-être sous-terraine vu l'environnement de l'époque, avec les capacités d'adaptations de reptiles facilités) qui a fini par rejoindre la mémoire des premiers humains (je pourrai même ajouter directement ici que la théorie des Anunakis ayant créé la race humaine pour l'utiliser pourrait y avoir en fait cette origine bien "terrestre" !)... De Satan le serpent jusqu'au symbole médical (le caducé), notre symbolique est remplie de liens avec la race reptilienne, nous avons même dans notre propre cerveau une partie dénommée reptilienne, la "couche" la plus ancienne du cerveau humain. En fait, comme on sait maintenant que les oiseaux descendent très probablement des dinosaures reptiliens, c'est bien la grande majorité de la symbolique humaine (avec ses aigles et autres faucons) qui se rapporte bien au genre reptilien d'origine. - Le cerveau reptilien est considéré comme l'un des trois niveaux d'évolution du cerveau humain. Il correspondrait ainsi au cerveau ancestral, celui régissant la régulation des fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque, tension artérielle ), les besoins naturels (boire, manger, se reproduire) et les comportements primitifs (peur, haine, instinct de survie?). De nombreux animaux vertébrés (poissons, oiseaux, amphibiens, reptiles) sont également régis par ce cerveau reptilien. Chez l'humain, il correspond d'un point de vue anatomique au tronc cérébral et au cervelet. Les deux autres parties du cerveau dans cette classification sont le cerveau limbique apparu plus récemment et gérant les émotions et le jugement, et le néo-cortex apparu plus récemment chez les primates correspondant aux hémisphères cérébraux et permettant notamment l'apprentissage, l'imagination, et le langage, spécifique à l'homme.

Allons plus loin, car si certains dinosaures auraient évolué en autre chose que des oiseaux (ce qui est parfaitement possible scientifiquement : il y a des divergeances et des nouveaux "bourgeons"), en aurait-on retrouvé la trace sans vraiment l'identifier (et oui, il existe encore de nombreux fossiles non identifiés) ?

dinosoroide ou l'évolution des dinosaures

" Dinosauroide est le terme scientifique utilisé pour désigner l'objet d'une hypothèse proposée par plusieurs scientifiques, basée sur une évolution des dinosaures troodontidés qui ne se seraient pas éteints. Cette hypothèse correspond à l'adaptation progressive des dinosaures à une forme anthropomorphique, une forme de reptilien.

En 1982, les scientifiques Dale Russell et R. Séguin ont publié un article détaillant la reconstruction complète de Stenonychosaurus, (une espèce désormais assignée au genre Troodon), basée sur un squelette découvert en Alberta en 1967, en parlant bien d'hypothèse.

Avec l'étude du Troodon, les chercheurs ont entrepris la tâche d'imaginer une évolution possible de l'animal, si il n'était pas éteint. L'idée de base avait une entrée très intéressante, à savoir que le dinosaure Troodon est l'un des plus intelligents de son temps et qu'il avait un gros cerveau par rapport à la taille du corps.

Comme ces petits dinosaures étaient légers et d'actifs chasseurs de proies comme les lézards et les petits mammifères primitifs, avec une vue stéréoscopique, capable d'attaquer même avec un faible nombre d'heures de lumière, les caractéristiques du "dinosauroide" ont été posées en prenant le Troodon et son évolution à long terme. Ainsi, le "dinosauroide" serait un dinosaure à la capacité d'un grand intellectuel, qui lui permettrait de compenser sa faible vitesse avec de simples outils de décision et de développement qui lui permettrait des tactiques de fuites ou poursuites de leurs prédateurs et leurs proies d'une manière plus efficace.

Ceci n'est qu'une hypothese, mais sommes nous sûrs qu'un dinosaure de type dinosauroide n'ait jamais existé ? Un tel squelette pourrait attendre quelque part ? Une hypothese absurde ? "

Sources (extraits-ci-dessus)http://paranormal-esotemyst.forumactif.com/t617-dinosoroide-ou-l-evolution-des-dinosaures

Même du côté des dinosaures : ont-ils vraiment tous disparus à la même époque ? Certains n'auraient-ils pas survécus jusqu'à ce que l'Homme s'en souvienne finalement dans ses légendes et histoires ? Cela semble être le cas si on se réfère au nombre de traces de plus en plus nombreuses de part le monde...

Voir ici : http://www.ldi5.com/paleo/dinos.php

Bon, c'est une très vieille idée un peu dépassé l'anthropomorphisme (plus limité éventuellement aux mammifères) et l'intelligence du poulpe par exemple démontre le peu de cas dont fait la nature des théories humaines sur l'évolution... il n'empêche que d'affirmer que tous les dinosaures survivants se sont obligatoirement transformés en oiseaux n'est pas très scientifique non plus, c'est pourtant ce qui est retenu officiellement aujourd'hui... 


Réflexion faite, si ce dinosauroïde a existé (et existe toujours, caché, selon certains - cherchez sur internet et vous verrez !), et qu'il a "récupéré" finalement un squelette relativement proche de l'être humain (ou il a fabriqué l'être humain toujours selon certaines théories), l'a-t-on trouvé finalement et assimilé à un ancêtre de l'être humain, ou fait-il partie des fossiles mal identifiés ou même rejetés par la science officielle ?

Et si on cherche, on trouve (entre autres nombreux sites) :

" Crânes peu ordinaires cherchent anthropologue non conformiste !!! "

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" PARTIE 1

Les théories officielles de l’évolution de l’homme sont remises en cause par de nombreuses découvertes. Ces nouveaux éléments mettent à terre tout l’édifice des théories paléontologiques. L’image d’Épinal donnée au public concernant la Préhistoire consiste à dire que l’homme descend du singe (fig 1). Pourtant quand on se penche un peu plus près sur la préhistoire, les choses ne sont pas aussi simples. Il est admis, par exemple, que l’homme de Néanderthal et l’homme de Cro-Magnon deux races intelligentes et génétiquement différentes vécurent à la même époque, il y a 30 à 70 000 ans. Le Néanderthal s’est éteint alors que le Cro-Magon a continué sa route et donné, par évolution, l’homme moderne que nous connaissons. Cette approche de la préhistoire est plus riche et plus pertinente que l’idée d’évolution uniforme. S’il y a eu à une certaine époque, deux races intelligentes sur la planète, pourquoi ne pas imaginer trois, quatre, cinq races terrestres intelligentes à une même époque ?

Etranges découvertes

Il y a beaucoup de découvertes de crânes très troublantes.

Dans le Bassin du Zambèze fut retrouvé un crâne moderne fossilisé qui aurait vraisemblablement plusieurs centaines de milliers d’années (fig. 2). Il s’agirait d’un crâne plus moderne que le Néanderthal mais antérieur au Néanderthal. Un fait qui bouscule toutes les chronologies établies.

Dans les années 30, proche de Chihuahua au Mexique, fut découvert dans une grotte un crâne très étrange (fig. 3). Le volume de ce crâne est de 1 400 cc pour un petit squelette, il fut nommé « StarChild » littéralement l’enfant des étoiles. Ce crâne a une symétrie parfaite et un volume harmonieux ce qui exclut d’emblée, l’idée de malformation issue d’une pathologie crânienne. La structure osseuse s’est avérée être deux fois plus résistante et deux fois plus légère qu’un crâne d’homo sapiens sapiens.

Une organisation sans but lucratif nommée « StarChild project » remit le crâne à un laboratoire britannique, où il subit une analyse détaillée de son ADN. Cette étude conclut qu’il s’agit d’un être humain sans autre commentaire. Seules 3 photos attestant de l’existence de ce crâne circulent aujourd’hui sur internet.

En 1880, plusieurs crânes humains avec des protubérances telles des cornes osseuses ont été découverts dans un monticule de Sayre, dans le comté de Bradford en Pennsylvanie. Excepté les excroissances osseuses situées sur le front, les hommes à qui ces squelettes ont appartenu étaient anatomiquement normaux. On a estimé que les corps avaient été enterrés sur ces lieux vers 1 200 avant J.-C. La découverte est due au Dr G.-P. Donehoo historien, deux professeurs de « The American Investigating Museum », et de W.-K. Morehead de l’Académie Phillips, Andover, Massachusetts. Les crânes de cette exceptionnelle découverte ont été envoyés à l’American Investigating Museum of Philadelphia. Ils auraient été volés dans le musée même, disparaissant à tout jamais comme la plupart des artefacts qui remettent en cause les théories officielles de l’anthropologie (fig. 4). "

Les crânes de Robert Connolly

Les crânes ont été photographiés par Robert Connolly au cours de son voyage autour du monde, alors qu’il recueillait des informations au sujet des civilisations anciennes. La découverte de ces crânes de formes inhabituelles fut pour ainsi dire un résultat inattendu de son travail. En 1995, Robert Connolly a publié ses photographies sur un CD-Rom intitulé The Search For Ancient Wisdom (À la recherche de la sagesse ancienne), Cambrix, 1-800-992-8781.

Étant donné le peu de renseignements au sujet de ces crânes, il est difficile de déterminer leur âge, leur rapport avec d’autres hominidés ainsi que leur emplacement d’origine dans une chronologie. Certains crânes sont si différents de ceux que nous connaissons qu’ils pourraient appartenir à une toute autre espèce qui présenterait une lointaine ressemblance avec le genre humain.

Connolly distingue quatre groupes de crânes en fonction de leur forme :

  • le type J « Jack-o-lantern » (nom donné à la citrouille utilisée pour les lanternes d’Halloween ;
  • le type M : nom donné à cause de la forme de ce crâne très particulier ;
  • le type pré-moderne crâne oblong considéré comme plus ancien par Connolly ;
  • le type C « tête en forme de cône ».

 

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LE TYPE J

Le type de crâne appelé « J », en forme de lanterne, pose plusieurs problèmes. C’est un équivalent du type moderne sous tous les rapports, avec plusieurs éléments hors de proportion. Le moins significatif est la taille des orbites qui sont environ 15 % plus grandes que chez les populations modernes. Le plus important est l’énormité de la voûte crânienne. La capacité de la boîte crânienne varie entre 2 600 cm3 et 3 200 cm3. L’âge de ce spécimen est inconnu et, jusqu’à présent, pas d’autre spécimen de ce genre n’a été retrouvé.

LE TYPE M

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Le crâne appelé « M » est encore plus bizarre que le précédent. Il est incomplet au niveau de la partie inférieure de la zone faciale. D’après les restes de la partie faciale, on constate que ses caractéristiques ne varient pas par rapport à un crâne humain classique. Cependant, il possède la voûte crânienne la plus grande de tous les spécimens connus de Connolly. Les deux « lobes » en saillie sont également anormaux. La capacité crânienne peut être estimée de façon quasi certaine à plus de 3 000 cm3.

Les types « J » et « M » sont proches de l’impossibilité biologique. Selon Connolly, la seule manière d’expliquer leur grosseur est d’émettre l’hypothèse que la néoténie (la capacité de l’espèce à prolonger la période de croissance avant d’arriver à maturité) des deux groupes s’est étendue au-delà de celle du type de l’homme moderne. Cela peut également signifier que la durée de vie moyenne de ces spécimens a été beaucoup plus longue. Les suppositions selon lesquelles il s’agirait de simples déformations ou de cas pathologiques peuvent difficilement se justifier. Parmi la population humaine actuelle, on rencontre de temps en temps des crânes présentant des anomalies de croissance où des formes anormales, mais ces malformations restent dans les valeurs de l’espèce de référence.

Selon les textes médicaux, le crâne le plus grand avait une capacité de 1 980 cm3, mais il était de forme normale. Il ne faut pas oublier que toute croissance pathologique du crâne (fig. 7) a presque toujours des conséquences fatales pour l’individu, et ce, au tout début de son développement. La nature est très impitoyable à cet égard. Tous les spécimens présentés ici étaient des individus d’âge mûr.

La capacité de la voûte crânienne (et par conséquent la masse du cerveau) n’est pas nécessairement liée à l’intelligence. L’individu avec le plus grand crâne humain connu, était un homme retardé.

Mystère des crânes pré-modernes et coniques

TYPE C

Quand les images de ces crânes furent présentées en 1996, la majorité des gens a supposé être en présence de cas de « têtes bandées », une mode connue pour être pratiquée dans l’ancienne Nubie, en Égypte et dans d’autres cultures. Le problème posé par cette théorie est que ces crânes, bien qu’allongés et pourvus d’un front aplati et incliné vers l’arrière, ont la même capacité qu’un crâne humain classique ; la seule différence étant la forme obtenue après déformation frontale et latérale. Par ailleurs, on ne rencontre pas de crânes en forme de cône parmi les crânes bandés courants.

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Robert Cornolly pense de manière assez catégorique qu’il n’est pas en présence de cas isolés de pathologies crâniennes, comme ce crâne étudié (fig 7).

PARTIE 2

Connolly analyse ses découvertes en ces termes :

« La partie frontale des crânes pré-modernes (fig. 2) semble appartenir à un individu de la famille dite de pré-Néanderthal, mais la mâchoire inférieure, bien que plus robuste que le type dit de l’homme moderne, possède une forme et des caractéristiques modernes.

La forme de la boîte crânienne ne possède aucune similitude avec les types Erectus et Néanderthal ni avec le type de l’homme moderne. Certaines caractéristiques mineures du Néanderthal sont présentes telle que l’arête occipitale en bas, à l’arrière du crâne et le bas aplati de la boîte crânienne, d’autres caractéristiques font plus penser à l’Homo Erectus. Cependant, l’angle au bas de la boîte crânienne est peu commun. On doit exclure la possibilité d’un individu déformé. La solution semble être que le crâne appartient à un représentant d’un type pré-moderne humain inconnu ou à un type humanoïde. En le comparant à un crâne humain moderne, on voit bien que la capacité de la boîte crânienne est comprise dans les mêmes valeurs. Ceci n’est pas surprenant étant donné que les derniers hommes de Néanderthal et les premiers hommes modernes (Cro-Magnon) avaient une boîte crânienne plus grande (tous les deux en gros 1 600 cm3 à 1 750 cm3) que l’homme de l’époque moderne (environ 1 450 cm3).

La réduction de la capacité de la boîte crânienne (d’ailleurs soudaine, les boîtes crâniennes des spécimens datant d’environ 10 500 avant J.-C. sont plus petites) est une question mystérieuse. Autre mystère, on a également du mal à expliquer comment un représentant du type dit de l’homme pré-moderne se trouve sur le continent sud-américain. Selon l’anthropologie orthodoxe, ce crâne n’existe pas, purement et simplement, car cela ne se peut pas. Les textes établissent la plus vieille date d’apparition d’humains, en Amérique du Nord, à 35 000 avant J.-C. et à beaucoup plus tard pour l’Amérique du Sud, selon les hypothèses de la théorie de la diffusion. Les seuls types d’humains dont on admet la présence sur le continent ont une anatomie moderne. Il existe d’autres sources qui placent tous types de genres humains dans les deux Amériques à des dates beaucoup plus anciennes d’après de nombreuses découvertes, mais officiellement, on s’en tient à ces données. »

Trois spécimens de TYPE C

Robert Connolly a découvert trois crânes de type C (fig. 1 plus bas) dans la région de Paracas au Pérou. Le type dit « en forme de cône » est très inhabituel quant à la forme de la boîte crânienne. Le fait d’en avoir trouvé trois exclut l’éventualité d’une déformation accidentelle. Il ne fait aucun doute qu’ils sont étroitement liés et il se peut qu’ils représentent une branche tout à fait distincte du genre humain, voire une espèce totalement différente.

Toutes les proportions générales des trois crânes sont harmonieuses. La grandeur de la voûte crânienne est manifeste, on peut estimer le volume entre 2 200 et 2 500 cm3.

Des représentants modernes des crânes de Connolly

Robert Connolly considère que les crânes de Type C et pré-modernes, sont de type humanoïde inconnu. Ce n’est pas tout à fait exact. En ce qui concerne ces deux types, une comparaison est possible avec des êtres en chair et en os qui vécurent sur notre planète (fig. 3). Le type C est comparable à une statue du Louvre représentant un « dieu ». Quant au type pré-moderne il s’apparente aux statues égyptiennes représentant Nefertiti, Akhenaton, leurs six filles, le roi Tut et d’autres statues encore (fig. 4). Il ne peut s’agir d’une déformation liée à une pathologie crânienne. Plusieurs générations présentent rigoureusement les mêmes caractéristiques. Il ne s’agit pas non plus d’un effet de style de sculpture marquant la lignée de pharaon, les crânes en témoignent. D’autre part, les grandes coiffes de l’Égypte de la 18e dynastie couvrent bien de grands crânes qui ont peu de chose en commun avec le crâne dit de « l’homme moderne ».

Akhenaton un humain ?

 

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La statue d’Akhenaton au Musée du Caire (fig. 5) est très instructive. Elle révèle un crâne énorme sous la coiffe de pharaon. Akhenaton a un cou long et très fin ainsi que de grandes oreilles. Comparé au standard symbolisé par l’homme de Vitruve (intégré sur la photo en bas à droite), aucune proportion dite humaine ne correspond. La taille est très haute, le ventre est volumineux, les bras et jambes sont très minces, biceps, triceps, mollets sont maigres sans aucun rapport avec la musculature d’un homme ordinaire. La chose la plus frappante est la largeur des hanches, aussi larges que les épaules. Cette physionomie si particulière se retrouve pour Nerfertiti, ses filles, le roi Tut, il s’agit donc bien d’une race qui diffère génétiquement de l’homme moderne. On ne peut parler ici d’une simple malformation. Nous avons à faire à une répartition harmonieuse de proportions qui ne sont pas comparables au standard humain moderne. Nous affirmons donc que pendant la 18e Dynastie égyptienne, et très certainement à d’autres époques, une race différente de l’homme dirigeait l’Égypte. Parler de Pharaon comme d’un Dieu n’être pas pur hasard. Se retrouver face à un être de ce type devait être impressionnant, suscitant peur et respect.

Si, comme le dit Connolly des crânes qu’il nomme pré-moderne furent retrouvés au Pérou et au Tibet, c’est que la race d’Akhenaton fut dominante dans ces régions à la même époque ou en d’autres temps. Comme il s’agit d’une race dite divine par les hommes d’alors, ses facultés supérieures lui ont permis de dominer le monde des hommes sur tous les continents à une certaine époque. Les engins volants décrits dans les textes sacrés amérindiens, védiques, tibétains ou égyptiens ont très bien pu être le moyen dont cette race usa pour voyager et prendre en main la destinée de la race humaine.

Le mystère aujourd’hui est de savoir ce qu’il advint de cette race différente de l’humain ordinaire. Pourquoi n’est-elle pas toujours au pouvoir ? Pourquoi nous cache-t-on son existence ? Demeure-t-elle cachée, dirigeant en coulisses la géopolitique de notre monde contemporain ? Ce qui est certain c’est qu’une certaine élite mondiale nous cache sciemment des artefacts et antiquités essentiels pour connaître notre lointain passé. Pourquoi ? "

 

(extraits ci-dessus) LIRE la suite ici : http://www.morpheus.fr/spip.php?article21

Frédéric Morin

CD-Rom intitulé The Search For Ancient Wisdom de Robert Connolly, www.world-mysteries.com, www.enigmas.org, www.subversiveelement.com, Mysteries of the Unexplained, p. 39, 1992, L’ancien Secret de la Fleur de Vie (tome 1, pp. 157-169). Éditions Ariane.

© Publié dans Morphéus n°19 - 2007

Alors, finalement, les "dinosauriens" seraient-ils le peuple "dégénéré" et "corrompu" (et même les "Atlantes" ou "Titans" ?) détruit finalement par le grand déluge décrit dans beaucoup de textes ? Et certains n'auraient-ils pas survécus finalement pour "accompagner" l'Humanité dans sa création ou réapparition (à leur avantage) ?

Même des scientifiques et des médias s'en mêlent et trouvent les "choses de la préhistoires" présentées officiellement comme "sûres" comme étant en fait très tronquées et visibles avec des œillères... :

" Préhistoire : Cro Magnon n'a jamais fait la révolution "

cranecrooupas.jpghomme de Salkhit

" Le débat sur l'évolution de l'homme rebondit avec des découvertes troublantes... et des scientifiques à l'esprit critique. Parmi les découvertes, un crâne d'allure très ancienne découvert en Mongolie (photo à gauche). Sa datation récente, au plus 30 000 ans, montre qu'il traverse les frontières mises depuis longtemps entre l'homme moderne - Cro Magnon ou vous même - et nos ancêtres. Autres découvertes : ces traces d'activités culturelles, ou de technologies très anciennes - des dizaines de milliers d'années, et pourtant d'allure "moderne" qui relativisent la réputation de "révolutionnaire" de Cro-Magnon.

" J'ai publié vendredi dernier dans Libération un article fondé sur un reportage à Toulouse, le voici ci dessous, agrémenté de liens et d'images qui n'ont pu trouver place dans le journal vendu en kiosque.

Toulouse, envoyé spécial. « Regardez ce crâne, archaïque, non ? Un air de Néanderthal, voire d’Homo erectus, voyez ces arcades sourcilières proéminentes, ce front bas, rejeté en arrière…». José Braga arbore un sourire malicieux. Assis dans son bureau de l’Université Paul Sabatier, il tient en main un moulage de crâne, actuellement présenté au public (1). Un crâne très incomplet. Réduit à sa partie supérieure - comme si l’on avait sabré l’homme au niveau des yeux puis découpé à l’horizontale - et le montre en soulignant à plaisir son allure «archaïque» selon les critères habituels permettant de le séparer du «moderne», autrement dit Cro-Magnon ou votre voisin de palier.

 

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Lorsque ce crâne est découvert, en 2006 dans une steppe glaciale et désolée du Nord-Est de la Mongolie (photos:Projet First Modern Humans in Mongolia) sur le site de Salkhit par des prospecteurs d’or clandestins, ces derniers se disent qu’ils ont trouvé un objet vraiment ancien, donc valant… de l’or pour des scientifiques. Ils le vendent illico à des paléoanthropologues mongols. Ces derniers contactent Yves Coppens, le célèbre co-découvreur de notre lointaine cousine l’australopithèque Lucy. Et personne ne douta alors que ce vestige fut très ancien.

Lorsque Braga (Cnrs, laboratoire Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse) fut alerté par Coppens, ce dernier lui confia l’objet en estimant qu’il s’agissait d’un représentant archaïque de l’humanité. Dans un article paru en février 2008 (2), Yves Coppens et ses cosignataires évoquent même, outre sapiens archaïque qui à la faveur du titre, Néanderthal et la filière Homo erectus chinoise pour qualifier ce fossile.

 

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Article : NE Mongolie fouille de g à d Braga, Teyssandier et Duranthon

 

Mais, avec la physique nucléaire, les datations directes viennent compléter les analyses morphologiques ou géologiques poursuivies par José Braga, Yves Coppens et d’autres spécialistes sur le site de Salkhit (photo, José Braga, Nicolas Teyssandier et Françis Duranthon fouillant à Salkhit). Un minuscule morceau de crâne, étudié au carbone-14 dans un laboratoire américain de Floride, a donné une date entre 21.860 et 22.150 ans. Une autre étude en cours, avec des moyens plus performants, pourrait le vieillir, «mais, au plus à 30.000 ans» affirme José Braga.

Conclusion ? « L’homme de Salkhit est donc un sapiens sapiens, comme nous. La variabilité morphologique de notre espèce est sous-estimée… ce qui veut dire aussi que la conception que l’on a de ses relations de parenté avec Néanderthal ou Homo erectus pourrait être erronée, trop vue sous l’angle d’une violente coupure ».

 

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Crane Salkhit global&

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Dans Sciences
Amazonie bresil

Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !

Par Le 08/10/2018

Brésil : préhistoire, migrations, ADN, OVNIs !

 

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les théories migratoires pour les amériques

 

Il y a encore 10 ans, il y avait pratiquement unanimité "scientifique" pour postuler que les Amériques avaient été conquises uniquement par le Nord, il y a environ 13.000 ans, par des hommes modernes venus d'Asie à pied via le détroit de Béring gelé, les représentants de la culture "Clovis" trouvés en amérique du nord. Mais dès le début des années 2000, la théorie établie assez solidemment (on n'avait auparavant jamais retrouvé de traces plus anciennes que 13 000 ans dans la culture Clovis) commence a perdre certaines de ses bases. Il est tout d'abord établi de façon certaines que le passage de Béring a existé à plusieurs reprises, pendant les périodes de glaciation lorsque le niveau de la mer a baissé, découvrant entre l’Alaska et la Sibérie une langue de terre gelée de 2000 kilomètres appelée Beringia. Durant ces très longues périodes, aussi bien les animaux comme le mammouth, mais aussi l'homme, ont pu emprunter "à pieds secs" ce pont naturel entre les deux continents. Très longues périodes car les scientifiques les estiment de - 60.000 à - 23.000 ans puis de - 14.000 à - 12.000 ans avant maintenant... cela confirmait d'un côté la théorie première pour la culture Clovis, mais cela remettait en scelle des artefacts rejetés par la science auparavant, à cause de leurs datations (et oui, les évolutionnistes rejettent par principe les datations ne concordant pas à leurs théories ! Démarche anti-scientifique mais pourtant évidente dans la réalité. Attention, je ne suis pas non plus un créationiste : je dis que les deux sont possibles en même temps ou que même une 3ème théorie soit possible).

En effet ces découvertes passées et rejetées pouvaient être assimilées à des premières migrations antérieures à celles des Clovis : - Bluefish Caves - Amérique du Nord (- 25 à - 17 000 ans), Cactus Hill - Amérique du Nord (- 18 000 ans), Meadowcroft - Amérique du Nord ( -15 à - 12 900 ans), Taima-Taima - Vénézuela (- 12 500 ans), Las Toldos - Argentine (- 14 600 ans), Monte Verde - Chili (- 14 500 ans).

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Homme de Kennwick 
Découvert le 28 juillet 1996 au nord-ouest des Etats-Unis, près de la rivière Columbia. Les datations effectuées sur le squelette indiquent un âge compris entre 9200 et 9600 ans, ce qui en fait l'un des plus anciens américains fossilisés. 
L'étude de l'homme de Kennwick montre des traits caucasoïdes, donc proches de ceux des européens, mais cette interprétation est remise en question par une grande partie de la communauté scientifique. Une étude de son ADN a été réalisée en 1999 dont les résultats ne sont toujours pas communiqués.

Jim Chatters, le paléoanthropologue local convoqué sur les lieux, constata aussitôt que le crâne, manifestement ancien, présentait des caractères « caucasoïdes » comme les européens. Il décida alors de fouiller plus avant et d'extraire les 350 fragments du squelette plus ou moins complet appartenant à un même individu. L'os du bassin réservait une surprise : une pointe de lance en pierre taillée, presque entière, y était restée enfoncée. Elle serait la cause la plus probable de la mort de l'individu.

"L'homme mesurait 1,74 mètre, il était musclé et âgé d'environ 40 ans. Il a été blessé plusieurs fois. En particulier, une pointe de lance est toujours fichée dans l'os de sa hanche droite. Un scanner de haute résolution a révélé qu'elle l'avait atteint de face. Et son crâne semble effectivement plus proche de celui des Polynésiens et des Aïnu, premier peuple du Japon, que de celui des Amérindiens, des Chinois ou des Sibériens. De prochaines analyses pratiquées sur la dentine de ses dents pourraient nous permettre de connaître ses origines.

Des études affirment que l'homme, enfoui à environ 90 centimètres de profondeur, aurait été enterré intentionnellement. Il aurait été déposé sur le dos, parallèlement à la rivière, la tête surélevée, orientée vers l'amont du cours d'eau et les bras disposés le long du corps. Mais je ne suis pas d'accord. D'abord, il n'a pas été déposé à plat : l'intérieur de son genou gauche présente un enfoncement qui correspond à la forme du fémur droit, ce qui montre que les deux os ont été écrasés l'un contre l'autre. Ensuite, si le corps reposait à 90 centimètres sous le sol, cela signifie qu'à l'époque il a été recouvert de moins de 30 centimètres de terre. C'est une profondeur insuffisante pour éviter l'exhumation par des animaux nécrophages."

Les recherches sur l'ADN mitochondrial des Amérindiens d'une tribu du nord-est des États-Unis conduites par le chercheur américain Douglas Wallace (Université d'Emory à Atlanta), ont appuyé cette hypothèse. Elles dévoilent en effet qu'il existe une souche ouest-européenne remontant à environ 15 000 ans, ce qui prouverait qu'une vague migratoire d'humains en Amérique provient d'Europe.

Ceci pourrait donc confirmer les trois hypothèses suivantes, en ce qui concerne l'amérique du nord : migrations à pied provenant de la Sibérie et Asie via le détroit de Béring, migrations à pied provenant d'Europe via la banquise gelée au nord-atlantique, cabotages marins le long des côtes et banquises aussi bien du côté asie que du côté est. Si de plus en plus de scientifiques admettent les possibilités (et preuves-voir mer du japon) de navigations pour la période -15.000 - 12.000 ans, ceux qui parlent de navigations pour la période - 60.000 à -15.000 ans sont plus rares mais existent : l'interactivité entre l'homme préhistorique et la mer étant de plus en plus évidente, certains étudient même cette possibilité pour les Néandertaliens, voir même Erectus (pour comprendre comment l'homme de Florès a atteint son île notamment)... D'ailleurs, qu'en est-il du Brésil, grande région de l'Amérique du Sud, bien loin du Détroit de Béring. Car c'est bien là que les plus anciennes traces de l'homme préhistorique existent sur les deux continents américains ! Revenons sur ces découvertes, en commençant par un vieux compte-rendu archéologique (parmis tant d'autres) datant de 1924 et situé au Brésil, Viana, lac Cajari :

Une découverte archéologique au Brésil.: — M. Raymundo Lopes vient de faire, après quatre années de patientes recherches dans la région du lac de Cajary, à 68 kilomètres de Šao Luis, capitale de l'état brésilien de Maranhâo, une découverte archéologique intéressante. Il a pu constater qu'il existe en cet endroit une construction sur pilotis, dont les détails sont bien visibles pendant la saison sèche, lorsque les eaux du lac sont particulièrement basses. De l'analyse géologique des terrains de cette zone comprise dans le district de Penalva, il résulte que la composition naturelle du sol a considérablement favorisé la conservation matérielle de cette construction lacustre. Les parties du palafitte brésilien, qui n'étaient pas fixées dans le terrain et qui ont été périodiquement au contact direct de l'air, sont les moins bien conservées. Au centre du lac, M. Lopes a pu recueillir de nombreux restes et débris d'objets divers, principalement des fragments de vases préhistoriques. L'examen de cette céramique a révélé à M. Farabee, l'ethnologue bien connu des États-Unis, qu'il s'agit de pièces provenant vraisemblablement d'une civilisation préhistorique assez avancée. De l'avis de l'archéologue brésilien Arthur Neiva, on se trouverait peut-être en présence de la première cité lacustre du continent américain. Malgré la durée et le soin extrême des recherches effectuées par M. Lopes, il reste encore beaucoup à faire, pour établir, avec toute la précision voulue, l'âge, le caractère et la signification ethnique et culturelle complète de ce palafitte du lac de Cajary. Le jeune archéologue poursuit, d'ailleurs, ses investigations, et les brillants résultats qu'il a déjà obtenus font grandement espérer que ses travaux futurs jetteront une vive lumière dans l'un des domaines les plus obscurs, les moins connus et les moins étudiés de la préhistoire du Nouveau Monde (Savoir, 8 mars 1924)

http://www.maplandia.com/brazil/maranhao/viana/cajari/

Je n'ai trouvé aucune autre trace de ces ruines du lac Cajary dans l'archéologie moderne, et le lac actuel a l'air  bien plein d'eau : peut-être que des études ont été, ou devraient être faites à cet endroit : si quelqu'un sait quelque chose sur ce site, merci d'informer.

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Situé dans l'État du Piauí, Brésil, et déclaré Patrimoine culturel de l’Humanité par l’UNESCO en 1991, le Parc national de la Serra da Capivara a été créé pour préserver l’un des plus grands trésors archéologiques du monde : 30 000 inscriptions préhistoriques, datant pour les plus anciennes de plus de 60 000 ans, gravées sur des falaises rocheuses, parfois à plus de cent mètres de haut, ou peintes à l'intérieur de cavernes. Ces œuvres d'art paléolithiques nous livrent des témoignages exceptionnels de la vie quotidienne des paléo-Américains : rituels, danses, chasses, animaux tels que le glyptodon ou tatou géant, qui se sont éteints avant la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.

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Le relief actuel s’est formé il y a quelque 250 millions d’années. La formation géologique à la fois la plus impressionnante et la plus riche est celle de la Toca do Boqueirão da Pedra Furada, une ouverture de 15 m de diamètre dans un coteau de plus de 60 m de haut. Les fouilles réalisées dans le Parc national de la Serra da Capivara, notamment sur le site de Pedra Furada, ont permis de découvrir des artefacts, outils, restes d’ustensiles de céramique et vestiges de sépultures.

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Le site archéologique de Pedra Furada (« pierre percée » en portugais), localisé dans le Parc national de la Serra da Capivara (Piauí) au nord-est du Brésil, représente probablement le site humain connu le plus ancien en Amérique.

Historique de la découverte
Le site fut mis au jour et exploré dès 1978 et surtout dans la première moitié des années 1980. Un premier rapport est édité en 1986. Le lieu révèle des restes d'ossements humains, d'artefacts, ainsi que de nombreuses peintures pariétales. Les peintures rupestres de Pedra Furada dans le Parc national de Serra da Capivara située au Sud-est de Etat du Piauí (centre du Brésil) et les outils de pierre taillée sont datés au plus de 32 000 ans. Les peintures qui ornent cet abri, représentent des images de glyptodons ou tatous géants, qui se sont éteints avant la fin de la dernière période glaciaire. Elles montrent également la peinture la plus ancienne d'un bateau dans le monde (au moins aussi anciennes que les peintures pariétales exceptionnelles de Kimberley en Australie du nord, représentant des bateaux, dont la datation par Grahame Walsh, expert en art rupestre, qui les a étudié, les a datées de 20 000 ans. Cette région est riche en sites préhistoriques s'échelonnant dans les mêmes dates.

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Analyses et datations
Des prélèvements sont envoyés en France pour analyses du carbone 14 (Centre des faibles radioactivités du CNRS de Gif-sur-Yvette, en 1985). Les premières analyses effectuées au radiocarbone 14, révèlent des dates différentes sur les charbons de bois excavés selon les différents niveaux. La plus basse couche archéologique de l'activité humaine, dans l'abri de roche de Pedra Furada, a donné des résultats au radiocarbone s'étendant de 35.000 à 48.000 ans. Un nouveau procédé ABOX-SC (acid-base-wet oxidation followed by stepped combustion), développé par Bird en 1999, a permis d'affiner les dates. Sept échantillons de charbon de bois provenant de différents foyers ont été soumis à l'analyse ABOX-SC et leur contenu de radiocarbone 14 a été déterminé par spectrométrie avec l'accélérateur de masse, à l'université nationale d'Australie. Avec cette nouvelle technique, les échantillons se sont avérés être âgés au delà de la limite de 48.000 ans, indiquant des dates de 55.000 à 60.000 ans. Quelques éléments d'un squelette (molaires et partie de crâne) donnent, à l'analyse au carbone 14, une date d'environ 13 000 à 15 000 ans, soit plus récent que le squelette de Luzia daté d'environ 35 000 ans.  (archéologue Niède Guidon de La Fondation FUMDHAM).

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Pedra Furada

Ref : Unidade: Parque Nacional da Serra da Capivara [archive] sur IBAMA. Consulté le 12 mai 2010↑ Voir, par exemple, George Weber, Pedra Furada sites (Piauí , Brazil), dans The oldest Americans Archaeological sites, 2007 (en ligne [archive]). Cf. Shigueo Watanabe, Walter Elias Feria Ayta, Henrique Hamaguchi, Niede Guidon, Eliany S. La Salvia, Silvia Maranca, Oswaldo Baffa Filho, Some Evidence of a Date of First Humans to Arrive in Brazil, dans Journal of Archaeological Science, 30 (3), mars 2003, p. 351-354 (ISSN 0305-4403) (DOI: 10.1006/jasc.2002.0846 [archive]), Wikipedia  Le gisement quaternaire de Pedra Furada (Piaui, Brésil) ; Fabio Parenti ; Editions Recherche sur les Civilisations (ERC) ; La Documentation française : 2002.Guidon, N. et Delibrias, G. 1986. "Le carbone 14 et la datation des humains en Amérique il y a 32.000 ans." Nature 321:769 - 771.Peyre, E., C. Guérin, N. Guidon, et Y. Coppens. 1998. “Des restes humains du pléistocène dans la grotte du Garrincho, Piauí, Brésil.” Comptes Rendus de l’Académie des Sciences de Paris 327, série II, 335-360.Revue d'Athéna, mars 2002 ; Vol.3, no.2 : Le peuplement des Amériques.Bahn, Paul G.; "50.000-Year-Old Americans of Pedra Furada," Nature, 362:114, 1993On a pleistocene human occupation at Pedra Furada, Brazil ; MELTZER D. J. ; ADOVASIO J. M. ; DILLEHAY T. D. ; Editions : Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1994 ; INIST-CNRS.Nature and age of the deposits in Pedra Furada, Brazil ; GUIDON N. ; PESSIS A.-M. ; PARENTI F. ; FONTUGUE M. ; GUERIN C. ; Ed.: Company of Biologists, Cambridge, R.-U., 1996 ; INIST-CNRS.Liens externes[modifier]
Fundação Museu font Homem Americano (FUMDHAM) ; Fundação Seridó, boa moyen Viagem 5212, Ana Nery, 816. , Recife 51030-000 ; Brésil.http://www.fumdham.org.br/

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Calçoene

En 2006, une équipe d'archéologues brésiliens a découvert dans le bassin amazonien, près de la Guyane française, dans la région de Calçoene dans l'État d'Amapá, un observatoire astronomique datant de l’époque antique, remontant probablement à 2000 ans d'après l'étude du matériel céramique trouvé sur les lieux.Selon l’archéologue Mariana Petry Cabral, de l’Institut de recherche scientifique et technologique d’Amapá (IEPA), seule une société organisée aurait pu être en mesure d’ériger un tel monument. L’observatoire est constitué de 127 blocs de granite, chacun d’une hauteur de 3 à 4 mètres, disposés en cercles réguliers dont le plus grand fait 30 mètres de diamètre. Le site se situe dans une clairière de la forêt amazonienne. Leurs emplacements suggèrent un temple ou un observatoire solaire, avec des positionnements vers le solstice d’hiver. Le « Parc archéologique du Solstice » (« Parque arqueológico do Solstício ») se situe sur le territoire de la municipalité de Calçoene, dans le nord de l'État de l'Amapá. C'est dans ce lieu aménagé, ouvert au public, que l'on peut découvrir cet observatoire indigène. Les ressemblances avec la structure de Stonehenge, à Salisbury en Angleterre, ont étonné les chercheurs. Les Brésiliens l'ont surnommé le « Stonehenge de l'Amapá ». Les fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges indigènes (artefacts et poteries). À l'heure actuelle, les archéologues ne sont pas certains que cet ensemble mégalithique soit réellement un observatoire. Le lieu de Calçoene est connu de la communauté scientifique internationale depuis 1950.

Ref : Dépêche AFP du 13 mai 2006 (non crédité) (fr) Radio Canada du 15 mai 2006 (en) BBC du 13 mai 2006 (en) Archeoastronomy (pt) João Darcy de Moura Saldanha et Mariana Petry Cabral, As estruturas megalíticas da foz do amazonas, Grupo de estudos do megalitismo alentejano, 2008  ; Paisagens megalíticas na costa norte do Amapá, dans Revista de Arqueologia, 21 (2), 2008, Wikipedia

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Cerca Grande est un abri rocheux situé dans la région de Lagoa Santa dans l'État du Minas Gerais au Brésil. C'est le paléontologiste danois Peter Wilhelm Lund qui effectua les premières fouilles archéologiques au XIXesiècle. Avant de découvrir les squelettes de l'abri rocheux de Cerca Grande, les premières explorations sur le site de Lagoa Santa, furent effectuées par Peter Lund et débutèrent vers 1842/1843. Les premiers squelettes d'humains et d'animaux furent mis au jour dans la caverne de Sumidouro et furent considérés comme très anciens. D'autres ossements furent découverts, non loin de là, dans la caverne de Mortuaria en 1935. Les premières excavations archéologiques professionnelles à Lagoa Santa ont été effectuées par Wesley Hurt et Oldemar Blasi en 1956, sur le site de Cerca Grande où sept abris rocheux furent dégagés.

Les premières datations au radiocarbone 14 donnèrent selon les abris entre 9 000 ans et 10 000 ans. Ces dates correspondent à la frontière des deux périodes du Pléistocène et de l'Holocène.Dans les années 1970 fut mis au jour le squelette de Luzia à 12 mètres sous le niveau du sol de la grotte de lapa Vermelha, dans la même région centrale du Minas Gerais (Brésil). Depuis le travail de Peter Lund dans la caverne de Sumidouro dans 1842/1843 et jusqu'au milieu des années 70 quand Luzia fut trouvé, au moins 250 squelettes humains préhistoriques ont été récupérés dans ce secteur de Lagoa Santa par des naturalistes, des amateurs, et des archéologues professionnels. La majorité des fouilles archéologiques furent publiées en langue portugaise dans des publications locales, peu d'anthropologues américains et européens furent mis au courant de toutes ces découvertes préhistoriques. Pour la même raison, jusqu'à récemment, aucun de ces squelettes humains n'avait été directement daté par spectrométrie d'accélérateur de masse, pour confirmer leur antiquité.

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Analyse et datation
Depuis 1994, une campagne internationale de fouille a permis de découvrir d'autres squelettes et de dater avec plus de précision leurs époques. Les scientifiques Walter Neves et Mark Hubbe du Laboratoire des Études sur l'Evolution Humaine, Département de Genétique et de Biologie évolutive, Institut des Sciences, Université de Sao Paulo, participèrent et analysèrent les ossements trouvés sur les différents sites de Lagoa Santa et notamment ceux de Cerca Grande. La majorité des squelettes sont en position fléchie. Les cadavres ont été déposés dans des tombes peu profondes complétées par des petits blocs de pierre à chaux et de quartz. Parfois ces blocs de pierre ont été employés pour couvrir les murs latéraux des trous. Un petit foyer a toujours été établi au-dessus de ces excavations et des charbons de bois furent jetés avant le scellage. Ce type d'enterrement semble homogène dans la région des fouilles. Un colorant rouge fut largement employé dans ces sépultures antiques.La chronologie estimée pour les crânes de Lagoa Santa révèle le chevauchement des période de la fin du Pléistocène et du début de l'Holocène (7 000 ans à 8 000 ans pour les moins anciens et 12 000 ans pour les plus vieux). En résumé, bien que la plupart des squelettes humains utilisés pour cette analyse n'aient pas été directement datées par spectrométrie d'accélérateur de masse (principalement parce qu'aucun collagène n'a été préservé dans ces spécimens), on peut malgré tout, par d'autres procédés, dater un groupe de 81 crânes humains (42 hommes et 39 femmes). La grande majorité d'entre eux (74 crânes), datant de 8 000 ans à 9 000 ans. Les autres remontent jusqu'à plus de 11 000 ans.

Origines mélanésiennes et africaines
Sur ces 81 crânes, 55 seulement en excellent état furent sélectionnés et analysés par le protocole de W. W. Howell en tant que norme craniométrique. L'influence de la taille a été corrigée en divisant les valeurs de chaque variable craniométrique par le moyenne géométrique de toutes les variables mesurées dans un individu. Les affinités morphologiques et topologiques des crânes de Lagoa Santa sont apparues avec celles des peuples mélanésiens, australiens et africains. Seuls deux crânes donnent des caractéristiques amérindiennes de type esquimau. Ces premiers Américains du sud exhibent une morphologie crânienne qui est très différente de celle des Amérindiens d'origine asiatique avec crâne court et large ; visages hauts et orthognathiques ; orbites relativement élevées et nez étroits. Ces paléoaméricains de Cerca Grande, ont un crâne étroit et long ; un visage prognathique et bas ; des orbites basses et un nez large ; semblables aux aborigènes d'Australie et aux Mélanésiens d'Océanie. Tenant compte du grand nombre de spécimens utilisés pour cette étude, cette tendance est peu susceptible d'être un résultat singulier et unique. Ce phénomène ne représente pas le résultat d'un processus local, limité à la région de Lagoa Santa parce que le même modèle crânien a été également décrit dans les endroits aussi éloignés et aussi écologiquement différents que le Chili méridional (le détroit de Magellan), la Colombie (Savane de Bogota), le Mexique [bassin de Mexico), la Basse Californie, les États-Unis (la Floride) et ailleurs au Brésil (Squelette de Luzia).

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Squelette de Luzia (qui a disparu dans l'incendie du musée en 2018)

Bibliographie
Les Dossiers d'archéologie, n° 169, du 1er mars 1992 : Le Brésil- Les groupes préhistoriques de l'Amazonie brésilienne par A. Duran Coirolo.- Arts préhistoriques au Brésil, abri Alvorada, art rupestre, abri Cerca Grande, Minas Gerais, Piaui ; D. Vialou et A. Vilhena Vialou.Cranial morphology of early Americans from Lagoa santa, Brazil : Implication for the settlement of the New World. Walter Neves and Mark Hubbe. Proceedings of the National Academy of Science of the United States of America. Edited by Richard Klein, Stanford University, California, USA, 2005.World Archaeology ; Cerca Grande, Routledge, part of the Taylor & Francis Group, Volume 36, Number 4 / December 2004.

Culture de Marajoara

Le village de Teso dos Bichos, sur l’île du Marajó (Brésil), a été occupé pendant 900 ans, de 400 à 1300. Il est entouré d’un talus ovale de terre de 3 m de haut et de 10 m de large. Une vingtaine de vastes maisons, bâties de terre, de poutres et de joncs sont disposées autour d’une place centrale. Foyers entretenus, fours semi-tubulaires d’argile cuite, vases de cuisine et tessons grossiers dégagés parmi les débris de foyer, morceaux de céramique peinte retrouvées dans les amas coquilliers. Les femmes préparent la nourriture dans des structures multifamiliales tandis que les hommes vivent dans une maison réservée, probablement située à l’ouest du village, sur une plate-forme cérémonielle enclose de murs. 500 à 1000 personnes vivent dans le village. L’examen des squelettes révèle une population très semblables aux Indiens actuels de l’Amazonie, mais plus grande de 10 cm en moyenne. Les hommes apparaissent musclés, sans trace d’arthrite généralement causée par le travail des champs, probablement exécuté par les femmes. La ration de protéine, importante, provient probablement du poisson. Le maïs constitue 30 % de la ration, avec des fruits et autres plantes à graine.La culture de Marajoara produit de nombreuses céramiques polychromes, dont des urnes funéraires enterrées, qui sont les plus décorées. http://www.marajoara.com/

Autre source :  le-plus-ancien-peuplement-de-l-amerique-le-paleolithique-du-nordeste-bresilien-article-n-4-vol-91-pg-246-250.pdf

On voit ici plusieurs confirmations d'une migration extrêmement tôt dans le temps (supérieure à 48.000 ans) atteignant le Brésil, d'une population issue génétiquement d'Afrique (comme tout être humain à priori...), dont on retrouve aussi la trace en Australie (les aborigènes australiens ont d'ailleurs été récemment, génétiquement, déclarés comme le peuple le plus proche du premier homme moderne, "le moins mélangé", ce qui est déjà étrange en soit vu la longue migration d'origine sans contact aucun nécessaire) et Mélanésie.

Ancienneté de l'être humain en amérique du sud, peintures rupestres montrant des animaux disparus et même d'étranges dessins et signes, cités et ruines englouties par la jungle en Amazonie et Matto Grosso, constructions colossales en Colombie, Equateur, Chili, Argentine, Guyanes... les signes ne manquent plus. Ces mystères liés aux anciennes civilisations qui réapparaissent au fur et à mesure nous amènent aussi invariablement aux théories récentes liant la mythologie antique universelle des dieux venus du ciel, se mêlant aux humains et l'éduquant, cités comme étant dans la plupart des civilisations comme étant leurs fondateurs et même raison d'être. Le gouvernement du Brésil a été l'un des premiers a désirer la transparence en matière d'Objets Volants Non Identifiés, dès 1986, et a rendu les choses officielles en 2005.

Le Brésil et les OVNIs

Le 19 mai 1986, des OVNI de taille imposante survolent le Brésil et sont pris en chasse par l'Armée de l'Air brésilienne, le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même confirmèrent.

En fait, tout a commencé à Sao Paulo, le 8 novembre 1967 à l'issue d'une conférence sur les Objets Volants Non Identifiés, réunissant 35 savants Brésiliens sous la présidence du Directeur de l'Institut Brésilien d'Astronautique et de Sciences Spatiales et à laquelle assistent des représentants de l'armée et des services secrets, un communiqué est publié:

"Les soucoupes volantes existent, semblent obéir à un contrôle intelligent et présentent des caractéristiques que la science et la technologie contemporaines ne peuvent expliquer".

" Nous recommandons aux autorités, aux savants et au public de suivre attentivement l'évolution de ce problème qui, par son importance, concerne le monde entier". Les savants ajoutent que leurs déclarations résument vingt années d'études*.

De leur côté, les représentants de l'armée et des services secrets ont demandé qu'à l'avenir les autorités et les savants échangent constamment leurs informations à ce sujet."

Le 19 mai 86 est resté gravé dans de nombreuses mémoires, et l'on en parle encore comme de 'la nuit officielle des OVNI au Brésil' ! Une vingtaine d'objets mesurant plus de 100 mètres d'envergure ont saturé les radars et provoqué cette nuit-là la paralysie du trafic aérien au-dessus de Rio de Janeiro, de Sao José dos Campos et de Sao Paulo.

Documentaire local du 25/05/1986

Plusieurs avions de chasse ont décollé pour intercepter les intrus, sans succès...

21 h : Les radars civils et militaires captent de nombreux ovnis dans les parages de Saõ Paulo et de Rio de Janeiro - 300 km plus loin sur la côte - ainsi que dans l'état de Goias, au centre du Brésil. Des pilotes s'envolant des aéroports de ces endroits où y atterrissant rapportent avoir vu des ovnis ou les avoir capté sur leur radar de bord.
21 h 10 : Ospires Silva, président de la Compagnie pétrolière gouvernementale de Petrobas, est sur le point de faire atterrir son avion à Sao José dos Campos (Brésil) lorsque lui et son compagnon voient des lumières rouges orangées et leur donnent la chasse. Les lumières cessent puis réapparaissent, chaque fois à un nouvel endroit.
21 h 40 : Silva abandonne la traque.
22 h 23 : 3 chasseurs Northrop F-5E Tiger décollent de la base Air Force de Santa Cruz, près de Sao Paulo. L'un deux s'approche à moins de 20 km d'un ovni qui change de couleur, passant du blanc au vert, et fonçant en direction de la mer. Un autre Tiger poursuit lui aussi un ovni qui varie de coloris, passant du rouge au blanc et du vert au rouge, mais perd de l'allure par manque de carburant avant de pouvoir s'en approcher. Les 2 ovnis sont à la fois vus au sol et captés par les radars de bord.
22 h 50 : Un chasseur Dassault Mirage 3 est entouré par une douzaine d'ovnis invisibles, sauf sur radar, avant qu'ils ne s'élèvent au-dessus du chasseur à des allures dont sont incapables les avions conventionnels.
Le ministre concerné et l'Armée de l'air brésilienne acceptèrent que les radaristes et les pilotes impliqués dans l'incident parlent librement de leur expérience devant la presse.

Le ministre des Forces Armées Aériennes Brésiliennes (FAB), puis par le général de l'Armée de l'Air Octávio Moreira Lima lui-même ont confirmé ces évênements.

Les responsables militaires de l'époque avaient alors confirmé qu'ils ne pouvaient pas expliquer le phénomène par un problème technique, et que les radars avaient bel et bien détectés des « objets metalliques se déplaçant à des vitesses variables, de 250 à 1500 km/h ».

Le 20 mai 2005. LES MILITAIRES BRESILIENS RECONNAISSENT LA RECHERCHE UFOLOGIQUE ET DIVULGUENT DES INFORMATIONS PRECEDEMMENT SECRETES.

Inimaginable en Europe, inconcevable aux Etats-Unis (où les ufologues doivent intenter des procès au gouvernement pour obtenir les documents déclassifiés), le 'miracle' ne pouvait se produire qu'en Amérique du Sud, et plus particulièrement au Brésil. Grâce à un investissement de longue haleine, le CBU* (Comité Brésilien d'Ufologie) a donc réussi là où tous avaient échoué jusqu'à présent : établir une véritable coopération avec l'Armée, afin d'accéder librement aux archives impliquant les très nombreuses observations d'OVNI au-dessus de ce vaste territoire que représente le Brésil.

Comme preuve de sa bonne foi, l’Armée de l’Air du Brésil s’est livrée à un briefing complet des ufologues invités dans leurs locaux, avant de revenir en détail sur 3 affaires d’envergure qui ont marqué le pays.

« Nous désirons que toute l’information sur le sujet OVNI, celle que nous avons laissée inaccessible pendant plusieurs décennies, soit entièrement rendue accessible pour le public, par le biais de la communauté des ufologues brésiliens » déclarait ainsi en gage de bonne volonté le Général de brigade Telles Ribeiro, chef du Centre des Transmissions de l’Armée de l’Air. Les ufologues ont pu avoir la confirmation que l’Armée a systématiquement détecté et enregistré les phénomènes OVNI depuis 1954, classés sous la mystérieuse appellation de ‘Trafic H’. Les trois dossiers top secret que les chercheurs ont pu consulter se sont respectivement déroulés en 1954, 1977 et 1986.

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Dessin officiel armée 1977

Pendant deux heures, les chercheurs ont suivi une conférence sur les procédures utilisées par la Cindacta et ont eu la chance de visiter des salles de contrôle du trafic aérien et de comprendre comment des OVNIS pouvaient être détectés par le personnel de l'Armée de l'Air.

La deuxième et plus importante réunion a eu lieu juste après celle-ci dans des installations à accès très restreint du Commandement de la Défense Aérienne Brésilienne (Comando de Defesa Aeréa Brasileiro, Comdabra), une installation bien plus sensible qui commande toute la situation de la défense aérienne dans le pays et les abords de l'Océan Atlantique et de l'Amérique du Sud. Dans ce service, les chercheurs ufologues ont suivi un briefing complet sur les aspects les plus importants de la défense aérienne du pays.

C'est dans cette installation que son propre commandant, le général de brigade Atheneu Azambuja, a admis auprès des chercheurs ufologues à quel point les militaires brésiliens sont soucieux au sujet des phénomènes OVNIS. Azambuja a également donné des détails des procédures de la Comdabra et a admis que le pays a systématiquement détecté et enregistré des OVNIS dans le pays - marqués en tant que "trafic H" - depuis 1954. Ce n'était pas une surprise pour les chercheurs ufologues du Comité des Ufologues Brésilien (CBU), mais la façon dont ce processus d'enregistrement avait lieu a été une surprise.

Après des explications détaillées des activités de la Comdabra, le général de brigade Atheneu Azambuja, pour la première fois dans l'histoire, a donné le plein accès aux chercheurs ufologues civils pour qu'ils puissent examiner 3 dossiers différents d'informations secrètes sur les OVNIS, des cas aux dates de 1954, de 1977 et de 1986. Le premier cas était une poursuite d'un OVNI par un avion au-dessus des rivages de l'océan dans l'état de Paraná.

Le deuxième dossier était beaucoup plus important. Dans la chemise contenant les documents de 1977 qui ont pu être examinés par les chercheurs ufologues, se trouvaient des douzaines de cas d'OVNIS en Amazonie et la quantité étonnante de plus de 100 photographies prise pendant la dénommée "Opération Soucoupes", un programme officiel de recherche d'OVNIS par les militaires qui a eu lieu à partir de septembre et jusqu'en décembre 1977, et avait été fortement couvert par la presse spécialisée dans les OVNIS partout dans le monde. L'île de Colares est particulièrement touchée par le phénomène, qui semble avoir pris une forme agressive dans cette affaire. Plusieurs habitants ont été blessés par des 'rayons lumineux' qui plongent les victimes dans un état de transe et de fatigue extrême. Les fameuses boules de feu de 1977 ont semé la terreur parmi les habitants du village de Colares.

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OVNI, Colares 1977

Alumwedge 1

Le mystérieux artefact de Aiud

Par Le 04/10/2018

Le mystérieux artefact de Aiud

 

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Roumanie mystérieuse et pleine de légendes... En 1974, environ à deux kilomètres à l'est de la ville de Aiud, Roumanie, sous une dizaine de mètres d'épais dépôts de la rivière Mures, trois objets ont été trouvés, dont l'un s'est avéré être un objet énigmatique.

Deux des objets ont révélés être des os, mais l'objet en forme de hache était fait de métal, d'aluminium. Les deux fragments d'os ont pu être facilement identifiés, et proviennent d'un mastodonte - une sorte d'éléphant préhistorique - qui s'est éteint il y a plus d'un million d'années. Le plus mystérieux était que l'obet de Aiud, même s'il était mélangé avec des ossements de mastodonte à 10 mètres sous terre, il était clairement identifiable comme étant artificiel.

 

alumwedge.jpg

L'objet a une longueur d'environ 20 centimètres et comporte deux côtés munis de trous ronds, qui correspondent au "centre" du corps. En outre, il a à une extrémité un «amincissement», qui n'est pas sans rappeler la lame d'une excavatrice moderne. Le corps a également été soumis à une analyse spécifique, dont entre autres, le Dr I. Niederkorn de l'Institut de recherche et de conception non minerais ferreux et des métaux (ICPMMN) faites à Magurele. Il a été constaté que l'objet était un alliage composé de 12 éléments différents. 89 pour cent - qui est l'ingrédient principal - est fait d'aluminium. Les éléments suivants ont pu être détecté dans l'objet : 6,2% de cuivre / silicium 2,84% / 1,81% de zinc / plomb 0,41% / 0,33% d'étain / 0,2% de zirconium / 0,11% de cadmium (découvert en 1817) / 0,0024% de nickel (découvert en 1751) / 0,0023% de cobalt (découvert en 1735) / bismuth (découvert en 1753) 0,0003% / 0,0002% d'argent et des traces de Galium :

Antrum entrance mini

Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes

Par Le 20/09/2018

Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes

 

Antrum entrance mini

Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.

Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.

Baia italie

Baïes dans la Baie de Naples, photo aérienne

Eglise de chatelneuvre

Légendes Celtiques et Romaines 3

Par Le 19/09/2018

Légendes Celtiques et Romaines 3

Eglise de chatelneuvre

Eglise St Laurent de Chatel-de-Neuvre, perchée en haut d'une colline

 

Poursuite de cette série d'articles commencée avec celui-cihttps://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-de-la-cite-disparue-de-taricum.html

et celui-cihttps://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-celtiques-et-romaines-2.html

Au cours des jours et des semaines à venir, vous lirez beaucoup d'articles présentant des légendes des régions du Bourbonnais et de l'Auvergne... ce n'est pas pour rien, je suis arrivé dans ces contrées qui, comme la plupart des régions de France, recèlent encore de nombreuses légendes et contes nous provenant des lointains âges pour beaucoup, et dont la tradition orale se perd malheureusement de plus en plus. Les origines celtiques de notre ethnie bien répandue dans toute la France font que nos légendes, du Nord de la France à la Provence, possèdent toutes un tronc commun au niveau des mythes très anciens liés notamment aux menhirs, dolmens ou autres Pierres Levées que l'on découvre encore (bien que des milliers aient disparues au fil des âges) dans pratiquement toutes les régions françaises... c'est donc tout naturellement que je commence cette série d'articles par des légendes liées à ces Anciennes Pierres Sacrées, à l'aide d'ouvrages déjà anciens eux-mêmes, découverts dans des bibliothèques locales (comme celle de Dompierre-sur-Besbre par exemple pour aujourd'hui)...

Ces histoires et références sont issues des archives du Château de la Garde, sis à la Celle-sous-Montaigut, où elles ont été découvertes par Octave-Louis Aubert en 1944 et décrites dans son ouvrage "Légendes traditionnelles du Bourbonnais - Tome 1" paru en 1946 et réédité en 1998 par la SEPEC.

Voici maintenant une légende dont l'origine remonterait à l'époque de Jules César et de Cléopâtre. Une très belle légende qui conte l'amour impossible d'un officier Romain envers une belle prêtresse gauloise, et qui, d'après l'oeuvre de J. J. Moret, le curé-doyen de Saint-Menoux (Allier) "Notes pour servir à l'Histoire des Paroisses Bourbonnaises" paru en 1902, (ouvrage que j'ai récupéré sur ordinateur), pourrait posséder une certaine vérité historique...

En effet, l'histoire se passe en grande partie à Donobrium, également nommée Castrum Donobrense, une antique citée Gallo-Romaine dont les ruines seraient sous les fondations de la petite ville de Chatel-de-Neuvre. J. J. Moret cite ainsi :

« Il me souvient, écrit Férault d'Ainay, géopraphe du XVIe au XVIIe siècle, d'avoir, veu dans de vieux terriers qu'il y avait au commencement une ville à Châtel De-neuve dont il ne paroist à présent aucune marque, si non un vieil temple. » Des fouilles autour de l'église ont donné de nouveaux débris de l'époque gauloise et gallo-romaine : vases en verre et en terre rouge, tuiles à rebord intactes. Une sépulture avec bracelet de bronze et vase en terre noire caractérisant la période gauloise, a été trouvée non loin de Chàtel-de-Neuvre.

On note aussi ceci dans "Gallia Préhistoire - vol. 11, N°2, pages 421 à 454" article de Henri Delporte (1968) : 

Chatel-de-Neuvre : Au lieu-dit "La Pelle", un gisement complexe a livré à MM Abauzit et Genty, outre de nombreux tessons gallo-romains, quelques silex dont un poignard en silex rubané, et plusieurs tessons d'aspect néolithique (téton perforé incomplet) et proto-historique (avec dessin joint) ; la céramique proto-historique doit être en liaison avec le matériel des Champs d'Urnes récolté sur le site voisin de la Jolivette, commune de Chemilly. Voir aussi les découvertes à Chemilly sur la civilisation des Champs d'Urnes et de celle du Chasséen...

Amphore rouge eros

Amphore rouge avec Eros peint

 

Le coeur d'Hedda


Malgré le surnombre de ses hommes, après un siège et une bataille, Vercingétorix, trahi par le peuple éduen ayant à sa tête deux jeunes ambitieux, Véridomar et Eporidorix, dépose ses armes aux pieds de César. Ce dernier nomma aussitôt gouverneur général de la région Lyonnaise Première, dans laquelle étaient inclus les territoires qui deviendront bourbonnais, l'un de ses lieutenants, Julius Cassius. Ce dernier fit alors édifier une grande et somptueuse villa à Donobrium (Chatel de Neuvre) qui, placée sur la voie romaine de Lugdunum (Lyon) à Lutèce (Paris), devint une importante cité, possédant des temples, des théâtres et des villas nombreuses.

Mais, subissant les mauvaises influences de la civilisation romaine amenées par les troupes victorieuses, Donobrium devint rapidement un lieu où s'instaurèrent en souveraines toutes les débauches et les plaisirs malsains. Mais si le plus grand nombre des habitants céda aux tentations du vice et participait ainsi aux célèbres orgies romaines, beaucoup conservaient en leur cœur un fond de haine à l'égard de ceux qui étaient venus les réduire à l'esclavage, disperser leurs familles, abattre les autels de leurs dieux, couper les forêts sacrées et opposer à la l'ancestrale religion panthéiste des druides, le culte polythéiste des divinités inconnues, romaines, grecques et même égyptiennes...

Julius Cassius sentit rapidement grandir contre lui une sourde hostilité. Il se rendait compte qu'on le détestait, qu'il était pour la population mise sous sa juridiction un despote et que, lorsque celle-ci s'écartait sur son passage, c'était bien plus par crainte et mépris que par respect.

Au milieu de la cour nombreuse d'officiers, nobles et commerçants qui l'environnait, il se trouvait seul dans la vie. Il souffrait et son existence même, en dehors des jours de bataille qu'il avait connus et de plus en plus lointains, lui paraissait s'être déroulée jusqu'alors sans but réel. D'ailleurs, son cœur était vide. Sans famille, il n'avait jamais connu l'affection d'un autre cœur ou sa complicité, il ignorait les joies pures et sereines, ne savait rien de la douceur d'aimer. Aussi quand, errant le soir dans les campagnes, il rencontrait des couples d'amants, il était prêt à tout abandonner : gloire, puissance, richesses, pour pouvoir goûter aussi à ce bonheur, ce simple bonheur qu'il voyait chez les autres. Malgré tout, quand il évoquait les grands moments de son passé, il reconnaissait que la vie l'avait jusqu'à présent plutôt favorisé. Il se revoyait enfant, imaginant déjà dans sa tête des projets ambitieux, puis, dans la campagne abandonnée par les Etrusques, à la tête d'une horde, exigeant des passants qu'il arrêtait la rançon de leur vie. Par la manipulation, le pillage, le meurtre, il réussi à atteindre les plus hauts postes de l'Empire. Fait général par César, s'il eut été sûr de la complicité d'un nombre suffisant de partisans, il aurait tué l'Empereur pour usurper sa place. Il avait sacrifié tout autre sentiment à son ambition. Elle seule avait dicté ses actes, tout comme ceux qui avaient trahi Vercingétorix. Maintenant que la fortune et ses actes l'avaient portés au sommet, il constatait le néant de sa réalité, et voyait son châtiment dans l'abandon moral, l'isolement où il se trouvait.

Un soir de printemps, il suivait tout pensif la voie dallée conduisant au temple octogonal de Vénus. Tout était calme autour de lui. Une légère brise flottait, apportant des jardins voisins de subtiles et enivrantes senteurs. Dans le ciel, le frêle croissant de la lune semblait, parmi les myriades d'étoiles, une serpe d'or égarée au milieu des épis. Soudain, dans le silence de la nuit, un chant de femme s'éleva, soutenu par les accords vibrants des harpes frémissantes. Julius Cassius tendit l'oreille, transporté. La voix était tour à tour chaude et captivante, douce et veloutée, pour devenir ensuite éclatante, terrible même, quand la chanteuse, après avoir rappelé dans son ode les jours heureux où les siens étaient libres et en harmonie avec la nature, laissait échapper des cris de haine et suppliait Bélem, son dieu, de donner à ses enfants la force nécessaire pour venger la patrie, pour repousser l'oppresseur.

La voix se tut, Julius Cassius demeura silencieux et songeur, subissant le charme étrange et la puissante beauté de cet appel à la divinité vengeresse.

Dès qu'il put se ressaisir, une question se posa aussitôt devant sa conscience : devait-il laisser cette femme et les siens braver, insulter publiquement et impunément l'Empire ? Son devoir n'était-il pas de faire cerner par ses soldats la maison où se réunissaient ces révoltés, de les faire amener devant lui et, sans autre jugement que le sien ; de donner l'ordre de les supplicier ?

A l'évidence, son devoir était là, mais il n'osait se décider à l'accomplir. Une puissance irrésistible et inconnue l'empêchait d'agir et il se sentait sans volonté aucune. Pour la première fois de sa vie, lui qui n'hésitait jamais, il était en proie à l'indécision. Il regagna sa villa et, le lendemain, poussé par un besoin aussi impérieux qu'inexplicable, il revint, aux mêmes heures, roder aux alentours du temple de Vénus. Il ne pouvait se le cacher, l'espoir d'entendre encore cette voix qui le troublait si étrangement avait guidé ses pas. Son attente ne fut pas vaine. Bientôt, fasciné, il perçut avec les mêmes délices, le chant désespéré où la malheureuse exaltait sa souffrance parmi d'ardentes prières adressées à son dieu. Trois soirs de suite, guidé par sa voix, il chercha à rejoindre la chanteuse, à la voir. Il ne parvint qu'à découvrir l'entrée, à peine dissimulée, d'un assez vaste édifice, que ses centurions lui affirmèrent être le lieu de réunion des adorateurs de Bélem.

Le jour suivant, il fit poster des gardes dans les environs, après leur avoir fait donner l'ordre d'amener, de gré ou de force, la chanteuse inconnue devant lui.

La clepsydre marquait la sixième heure du jour. Un bruit de pas et de cris, venu de l'atrium, la pièce centrale de sa villa, éveilla Julius Cassius qui reposait. Il se rendit dans l'exédre, immense salle habituelle de ses audiences. Au moment où il y accédait, des soldats y pénétraient, poussant une femme devant eux. Celle-ci avait dû tenter d'échapper à leur étreinte, car ses vêtements étaient déchirés, ses cheveux épars et ses yeux encore noyés par les larmes ; ses bras et ses poignets portaient des traces de meurtrissures. Les soldats se retirèrent au geste de Julius Cassius.

Demeurée seule en présence du Gouverneur, le premier mouvement de la femme fut de se jeter à ses  genoux et de demander grâce.  Il s'avança   vers   elle,   la   releva   et   la   regarda. C'était une prêtresse de Tad, une vierge gauloise à la beauté sauvage, au corps superbe et éblouissant de jeunesse. L'ovale de son visage était d'une régularité parfaite ; ses yeux, profonds et bleus comme l'infini du ciel, s'éclairaient de reflets éclatants, sa longue chevelure couvrait de ses fils d'or la blancheur marmoréenne (1) de ses épaules émergeant par les déchirures de sa tunique liliale. Pâle et tremblante, elle se tenait maintenant debout devant Julius Cassius, ses bras le long du corps.

— Femme, tu m'as outragé par tes chants, lui dit-il. Tu t'es révoltée contre l'Empire et César. L'outrage et la révolte sont, par nos lois, punis de mort. Tu sais qui je suis. Nul ne me résiste. Ma puissance n'est pas discutée car sans limites... et je t'offre de partager cette puissance...

La jeune fille demeura surprise de ces paroles, dont elle ne saisit pas tout d'abord le sens. Elle regarda avec un grand étonnement son interlocuteur, qui reprit :

—  En t'écoutant ces derniers soirs, et tout à l'heure en te voyant, j'ai senti naître en moi des sentiments que j'ignorais jusqu'alors. J'ai compris qu'il y avait place en mon cœur pour l'amour et que, sans lui, ma vie serait encore plus vide et plus inutile qu'elle ne l'a jamais été.

—  Je me nomme Hedda,  répondit la prêtresse. Je suis fille d'Arverne et servante de mon dieu. Vous êtes l'oppresseur de mon peuple. A ce titre, je vous hais. Vous-même me mépriseriez si je répondais à votre amour. Je ne puis être à celui qui a tué, martyrisé les miens. Me donner à vous serait les trahir. Je préfère mille fois la mort.

—  Peux-tu songer à la mort alors que tu es au printemps de la vie, alors que ton cœur, semblable au calice des fleurs, s'ouvre à peine au sourire des aurores ? Tu me méprises, tu me hais, parce que tu ne me connais pas. Apprends à me connaître et tu m'aimeras. Alors, par moi, tu seras heureuse.  Ce palais sera le tien. Tu seras la souveraine du pays des Arvernes. Mes gardes, mes esclaves t'obéiront comme à moi-même.

—  Je refuse vos richesses qui ne sauraient me tenter. Mon âme est pure comme l'eau des claires fontaines qui sortent du rocher. Vous ne la troublerez jamais.

—  Et si je te disais que le chagrin me tuera, si tu ne veux pas être mienne ?

—  Je ne vous croirais pas. Le chêne peut s'abattre sous le coup de la foudre, la barque peut sombrer, broyée par la tempête ; mais, devant la douleur, l'homme courbe la tête et, semblable à la fougère des chemins, laisse passer l'orage et se redresse.

Julius Cassius tenta une dernière fois de vaincre l'opiniâtreté d'Hedda. Il sut trouver les accents les plus tendres et les plus convaincants pour lui faire entrevoir le riant avenir qui s'offrait à elle. Il lui montra que son sacrifice ne serait pas vain ; puisqu'elle aimait les siens, sa douce influence sur lui-même leur ferait accorder plus de liberté, plus de bonheur.

Mais elle, digne et tenace, fidèle à sa religion, à son passé, ne répondait à toutes ses protestations d'amour que par le refus et le serment de le haïr toujours, non pas en tant qu'homme, mais en tant que Romain.

Furieux de cette résistance méprisante, Julius Cassius se montra sous son vrai jour. Oubliant vite ses premières déclarations, de tendre et pressant qu'il avait pu être, il devint menaçant et brutal. Sa patience avait atteint ses limites. Il perdit toute mesure, argua de sa volonté, de sa force, de sa puissance et hurla.

—  Tu m'appartiendras dès l'instant que je le veux, dit-il. Je serai ton maître, même si je dois employer la violence !

—  Essayez donc !, s'écria Hedda.

Mis au défi, Julius Cassius, après un dernier mouvement d'hésitation, s'élança vers la prêtresse et la saisit dans ses bras.

Elle jeta un grand cri et, mourante, s'affaisa pendant qu'une tache de sang rougissait la blancheur jusqu'alors immaculée de ses vêtements.

Hedda, sans qu'il s'en fût aperçu, s'était emparée d'un stylet et venait de se percer le cœur. La spontanéité de ce drame affola le gouverneur. Il resta debout, vaincu, devant le cadavre de la jeune fille.

Subitement, il s'agenouilla aux côtés de la morte, lui saisit la tête entre ses mains, l'appuya contre sa poitrine et murmura :

— Pardon, pardon, Hedda pardon ! pourquoi n'as-tu pas compris que mon cœur est vierge comme le tien et que je t'aimerais ?

Et, sur le front de la prêtresse, il déposa un long et douloureux baiser, tandis que des larmes sincères tombaient de ses yeux.

Il pleura longtemps, pris d'un abattement profond et se demanda si cette fin tragique n'était pas un ultime avertissement des dieux, pour lui montrer qu'il ne pourrait jamais y avoir ici-bas de bonheur pour lui, après tous les forfaits et les crimes qu'ils étaient en droit de lui reprocher.

Il prit peur, se sentit maudit et craignit, on les tenant dans ses mains, de souiller cette tête si belle, ce front si pur, qu'il reposa doucement sur les dalles de l'exèdre, où les mosaïques formaient comme une couronne merveilleuse. Ne voulant plus remettre les pieds dans sa villa endeuillée, Julius Cassin s'enfuit à travers la campagne, dans la forêt voisine. Ses centurions demeurèrent de longs jours sans savoir ce qu'il était devenu.

Lorsqu'il reparut, il semblait un vieillard.

Le cadavre de Hedda fut mystérieusement porté dans la demeure des siens, la nuit suivante. On embauma son cœur et on le déposa sur un lit de roses, dans une urne cinéraire, qu'en grande pompe on plaça sous le tumulus voisin des cairns où reposaient les chefs gaulois après leur mort.

Selon la coutume romaine, Julius Cassius vint souvent répandre en secret de l'huile, du miel et des parfums sur la tombe de la vierge. Ce fut là qu'un matin on le trouva, ne donnant plus signe de vie.

Le temps a suivi son cours, détruisant les empires, enfouissant les villes et les palais sous la poussière de l'oubli. Donobrium a disparu complètement. Aucun vestige (certains encore visibles au 16e siècle selon Férault d'Ainay) ne demeure de l'opulente cité dans le village de Chatel de Neuvre.

Il y a un siècle environ, un archéologue, qui recherchait en ces lieux des poteries gallo-romaines, trouva à quelques pieds sous terre un vase d'une réelle élégance. Des peintures primitives (Etrusques, Grecques ?) représentaient sur les parois extérieures le dieu Eros. Ces peintures avaient conservé une exquise fraîcheur et semblaient, mystérieux symbole, prouver une fois de plus que si le monde vieillit et se transforme, l'amour demeure immuable dans sa jeunesse et son charme.

Le vase fut ouvert. Il contenait des touffes de roses, fanées il est vrai, mais ayant gardé leur parfum subtil et délicieux. Parmi elles, dur comme une pierre, un cœur, en dépit des siècles écoulés, semblait encore prêt à palpiter, à s'animer d'un souffle vivifiant.

C'était le cœur de Hedda, vierge gauloise et prêtresse de Tad...

Vase eros ivre endormi sur une amphore

Un petit vase représentant le dieu Eros ailé endormi sur une amphore...

BIBLIOGRAPHIE :

- Docteur  PICQVAND   :  Légendes  du Bourbonnais.

- Achille AIlier  : Esquisses bourbonnaises.

- J.-J. MORET : Notes pour servir à l'histoire des Paroisses du Bourbonnais.

- Octave Louis-Aubert : Légendes Traditionnelles du Bourbonnais.

- "Gallia Préhistoire - vol. 11, N°2, pages 421 à 454" de Henri Delporte : http://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1968_num_11_2_1329

- Eglise romane de Chatel-de-Neuvre : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/chatel_de_neuvre__03_allier_/index.html

(1) se réfère à la blancheur du marbre.

(2) se réfère à la blancheur ou pureté du lis.

Steles gallo romaines eglise de chatelneuvre

Eglise de Chatel-de-Neuvre : A mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d'un ancien établissement antique sur ce site, dont l'emplacement exact n'a jamais été découvert.

 


Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.fr/, 05-03-2016

Menir de givarlais allier mini

Légendes Celtiques et Romaines 2

Par Le 19/09/2018

Légendes Celtiques et Romaines 2

Menir de givarlais allier miniMenhir christianisé de Givarlais, Allier

 

Poursuite de cette série d'articles commencée avec celui-cihttps://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/legendes-de-la-cite-disparue-de-taricum.html

Au cours des jours et des semaines à venir, vous lirez beaucoup d'articles présentant des légendes des régions du Bourbonnais et de l'Auvergne... ce n'est pas pour rien, je suis arrivé dans ces contrées qui, comme la plupart des régions de France, recèlent encore de nombreuses légendes et contes nous provenant des lointains âges pour beaucoup, et dont la tradition orale se perd malheureusement de plus en plus. Les origines celtiques de notre ethnie bien répandue dans toute la France font que nos légendes, du Nord de la France à la Provence, possèdent toutes un tronc commun au niveau des mythes très anciens liés notamment aux menhirs, dolmens ou autres Pierres Levées que l'on découvre encore (bien que des milliers aient disparues au fil des âges) dans pratiquement toutes les régions françaises... c'est donc tout naturellement que je commence cette série d'articles par des légendes liées à ces Anciennes Pierres Sacrées, à l'aide d'ouvrages déjà anciens eux-mêmes, découverts dans des bibliothèques locales (comme celle de Dompierre-sur-Besbre par exemple pour aujourd'hui)...

Ces histoires et références sont issues des archives du Château de la Garde, sis à la Celle-sous-Montaigut, où elles ont été découvertes par Octave-Louis Aubert en 1944 et décrites dans son ouvrage "Légendes traditionnelles du Bourbonnais - Tome 1" paru en 1946 et réédité en 1998 par la SEPEC.

J'en ai déjà parlé dans le premier article cité en référence plus haut : une légende celte nous parle de deux cités très proches l'une de l'autre, datant d'une période déjà ancienne pour les gaulois du premier siècle après JC, et qui auraient toutes deux disparues pour des raisons assez mystérieuses... l'une était assez importante et renommée pour que son nom parvienne jusqu'à nos jours, ainsi qu'une partie de son histoire (Taricum), alors que l'autre n'a laissé  d'autre souvenir que sa possible existence vers un lieu chargé de légendes... c'est sur ce lieu que repose l'histoire que je vais vous raconter maintenant en premier.

C'est donc sur ce fameux plateau de Fontanat qu'aurait existé cette mystérieuse cité disparue subitement, avant même l'arrivée des romains. Mais il y existe encore de nos jours un amas de Pierres enrobées de légendes : les Pierres Giraud, ou Girods, ou encore connues sous l'appellation de Pierres des Jarges, qui se trouve donc du côté du Hameau de Fontanat (ou Fontana). Et c'est très proche de ces Pierres, dans un caveau antique, qu'il a été trouvé des objets façonnés appartennant à un art primitif, accompagnés de pièces de monnaie datant probablement de l'époque romaine. D'où est venue la légende ? Nul ne le sait, mais la rumeur s'est alors répandue que ces pièces de monnaie antiques seraient tombées du trésor que Satan emportait avec lui quand il s'évertua à le cacher en ces lieux...

FontanatUne vieille carte postale trouvable sur le site mentionné ci-dessus

 

Et ce lieu, vous vous en doutez, ce sont les Pierres de Jarges... et principalement la plus grosse, qui pivoterait sur elle-même pour découvrir des barriques d'or, le dimanche des Rameaux, entre l'instant où le prêtre frappe du pied de la croix à la porte de l'église et celui où s'ouvrent les lourdes portes. C'est donc l'affaire de quelques secondes. Celles-ci doivent suffire à l'audacieux qui se tiendra prêt à se saisir de ces richesses maudites... mais il lui faudra faire très vite s'il ne veut pas tout perdre, et la vie et son âme, car la lourde pierre l'écrasera en reprenant sa place...

Personne n'a jamais osé braver cette tentation diabolique, jusqu'à ce qu'une femme du pays, une malheureuse demeurée veuve récemment avec un tout jeune enfant, cède à la tentation et au hasard trop synchronique. Les soins qu'elle prodigait à son petit l'avaient mis en retard pour la messe, ce jour-là, et elle prit un raccourci la faisant passer près des Pierres, avec son enfant dans les bras. Comme elle arrivait auprès de la grosse pierre des Jarges, elle vit celle-ci tourner sur elle-même, se soulever, laissant à découvert des monceaux d'or... Elle ne réflechit pas, posa son enfant à ses côtés, enfouit ses mains dans un tas d'écus, comme elle l'aurait fait dans un sac de blé, et les retira pleines de bonnes espèces sonnantes et trébuchantes qu'elle engouffra prestement dans les poches de son tablier. Mais, malgré sa rapidité, le temps lui manqua pour soulever son enfant avant que la pierre ne reprit sa place et son petit disparu, enseveli sous le roc...

La pauvre mère fut évidemment la proie d'un profond désespoir. Bien sûr, elle était riche maintenant, mais à quoi cette richesse allait-elle lui servir, maintenant qu'elle était, à priori, séparée définitivement du petit être qui, depuis la mort de son mari, était toute sa vie ? En larmes, elle se traîna sur ses genoux et supplia la Pierre de se soulever à nouveau, juste le temps nécessaire pour remettre en place l'argent qu'elle avait pris et pour délivrer son enfant. Mais ses prières et ses pleurs demeurèrent vaines. alors, folle de douleur, elle regagna sa maison et s'y enferma comme une bête sauvage et malfaisante au fond de sa tanière. Et elle passa son temps à se maudire et à se reprocher amèrement de n'être pas restée pauvre et d'avoir cédé à la tentation.

Son voisinage s'étonna dans un premier temps de ne plus la voir sur le seuil de sa porte, tenant son enfant dans les bras. Puis une rumeur - d'où pouvait-elle bien venir ? - apparue, disant qu'elle avait en sa possession de belles bourses d'or... jusqu'à ce que la vindicte des gens vienne à l'accuser d'avoir vendu son enfant contre une belle somme d'argent... 

Elle devint moralement de plus en plus malheureuse et se rendit chaque matin à la chapelle de Fontanat pour y dire sa prière, demander pitié à Dieu et réclamer le pardon et le retour de son enfant. La légende dit qu'elle fut entendue et que le Ciel ne voulut point qu'elle paya toute sa vie son erreur...

Alors qu'elle était agenouillée devant la statue de Saint Pierre, celle-ci s'anima subitement et lui parla en ces termes ! :

" Tu as commis une grosse faute en te laissant tenter par ce trésor qui s'offrait à ta vue, mais tu étais pauvre et tu pensais pouvoir élever mieux ton enfant avec cet argent. Dieu est prêt à te pardonner, car tu as toujours, depuis, battu ta coulpe avec confiance. Tout l'or qui est en ta possession ne t'est pas nécessaire. Prélèves-en la plus large partie et fais l'aumône autour de toi, répands-le entre ceux de tes semblables qui le méritent, pour qu'ils connaissent tout à la fois un peu d'aisance et de bonheur. Reviens ensuite au prochain jour des Rameaux devant la Pierre de Jarges : attends et espère. "

Pleine de confiance et de respect en la parole de Saint Pierre, elle accomplit à la lettre tout ce que celui-ci lui avait recommandé. Elle distribua son or à bon escient, fit tout le bien qu'elle pouvait et vint tous les matins prier avec dévotion l'apôtre, pour qu'il intercède en sa faveur auprès de Dieu.

La fête des rameaux arriva et elle alla se placer à la base de la pierre tournante. Elle entendit la cloche de l'église sonner le commencement de la messe. Son coeur s'arrêta de battre, ses yeux se figèrent sur l'énorme monolithe et elle attendit et espéra.

Tout à coup, la lourde masse pivota et la pauvre mère devint la plus heureuse des femmes en apercevant, au fond de l'excavation que ses mains avaient creusée dans le tas d'or l'année précédente, son enfant, bien vivant, qui souriait en lui tendant ses petits bras. Elle le saisit, le pressa de toutes ses forces contre son sein pendant que la Pierre de Jarges reprenait son immuable immobilité...

Comme beaucoup de légendes et contes, celui-ci a une conclusion morale dont vous avez certainement déduit la teneur, à savoir que la fortune ne saurait assurer le bonheur, que celui-ci se trouve plutôt dans l'accomplissement du bien...

L'un des auteurs de ces carnets trouvés dans les archives du Château de la Garde, mentionne que sur la route menant d'Hérisson à Châtel-Montagne (Allier), un amoncellement de gros blocs de granit est appelé le Rocher du Rocmié. Une légende à peu près semblable à celle des Pierres de Jarges, se raconte dans le pays à son sujet...

 

La Légende de la Pierre Malentrée

Neris basiliqueNéris, vestige de la Basilique romaine


Pareillement que pour les Pierres Jaumâtres et les Pierres de Jarges, un sanctuaire druidique a probablement également existé aux abords de Néris, au sein des profondes forêts qui couvraient autrefois le pays. Les pierres de cette enceinte sacrée ont disparu depuis longtemps déjà. Peut-être servirent-elles aux Romains pour la construction des premières villas qu'ils édifièrent à Néris quand, après avoir reconnu la vertu bienfaisante des sources présentes, ils y établirent des thermes. Des thermes et piscines que l'ont retrouva et déterra au début du 19e siècle, et qui ont même été remis en fonction par la suite ! L'une de ces antiques Pierres est cependant demeurée debout et sa présence au village de Durdat-Larequille, dans l'Allier, suffit pour attester — car c'est une pierre à sacrifices — que des cérémonies en l'honneur de Tentâtes et de Bélem se tenaient jadis en ce lieu.

Neris piscinesromaines1vieille photo du 19e siècle, découverte des piscines romaines de Néris

La forme d'un corps est parfaitement dessinée sur cette pierre appelée dans le pays, non sans raisons, la Malentrée. On y voit distinctement les emplacements d'une tête, des épaules, des reins, et, en pendant, celui des jambes. La légende oublia les Druides et attribua cette Pierre au Diable en personne...

C'était en des temps très anciens, presque à la naissance du monde. Satan régnait alors en maître sur l'ensemble du territoire bourbonnais. De tous côtés, il y avait des collines au sommet desquelles il aimait s'asseoir pour contempler son royaume. Ses fidèles démons se prosternaient devant lui, le vénéraient comme leur maître, leur dieu. Personne ne mettait son autorité en doute. Ses incubes et ses succubes (des démons qui hantaient les nuits romaines) se livraient, sous ses ordres, aux travaux les plus divers ; mais l'essentiel de leur besogne était de lui amener le plus grand nombre possible d'âmes en état de péché, qu'avec satisfaction il livrait aux flammes de son Enfer. Celui-ci avait même une entrée toute proche de l'ancienne pierre à sacrifices : "la mauvaise ou la mal entrée".

La tranquillité de Satan fut entière pendant de nombreux siècles, son emprise sur les humains et les démons était sans bornes et rien ne semblait pouvoir la troubler. Il la croyait même devoir être éternelle quand, un jour, l'un de ses démons le prévint qu'un ermite, nouvellement arrivé dans la région, battait sa puissance en brèche et se donnait pour mission d'arracher les habitants du lieu à son pouvoir.

Assez inquiet de cette révélation, il procéda lui-même à une vérification et constata avec consternation que s'était dressé devant lui un adversaire redoutable, avec lequel il devrait désormais compter. Il s'appelait Marien (autre nom de Martial). C'était un très pieux personnage qui vivait dans une hutte de terre et de branchages, jeûnait et priait à longueur de journée, à moins qu'il ne sortît de chez lui afin d'évangéliser les hommes et les femmes qu'il rencontrait et qui consentaient à l'écouter. Ce qu'ils étaient de plus en plus nombreux à faire...

— Basta, se dit Satan, j'arriverai bien à me défaire de lui et à en débarrasser mon domaine.
Il alla trouver Marien, lui offrit de vivre en bon voisinage et l'invita, en bon voisin, à lui rendre visite rapidement. Le saint se rendit donc à cette invitation courtoise. Satan le reçut avec mille condescendances, le fit monter sur la plus haute colline de son royaume, voulut qu'il admirât les beautés naturelles du paysage, puis, insidieusement, comme il l'avait fait autrefois à Jésus, essaya de le tenter en lui disant :
—  Si tu le veux, tout le pays que voient tes yeux sera tien.
—  A quelles conditions ? demanda le pieux évangéliste.
—  C'est simple : tu me regarderas comme ton suzerain.
—  Tu veux rire ! s'exclama Marien. Je ne suis pas venu ici pour me prosterner devant toi, mais pour te chasser du pays, pour arracher de tes griffes sournoises des populations qui sont foncièrement bonnes et que tu tentes de rendre mauvaises en les incitant à commettre des fautes, des crimes, afin que leurs âmes soient bien à toi...

Marien attrapa le diable par sa longue queue, avec cette invincible force que donne la foi, capable, dit l'Ecriture, de soulever des montagnes. Il le fit tournoyer plusieurs fois au-dessus de sa tête et le lança dans l'espace. Satan franchit le vallon voisin pour aller tomber sur la pierre de la Malentrée, où il arriva meurtri et en poussant des cris déchirants. La hauteur de sa chute, de par les lois de la pesanteur, avait augmenté le poids de son corps. Celui-ci s'enfonça dans le rocher et le marqua à tout jamais d'une empreinte impossible à faire disparaître...

Les faits historiques les plus précis sont souvent interprétés différemment. Il n'en est pas autrement pour les légendes. Voici donc une autre version, que l'on rapporte un peu partout, aux environs de Néris.
Marien et Satan avaient longuement discuté : L'ermite entendait obliger le démon à s'en aller du pays et à n'y plus reparaître.

Les deux antagonistes n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur les conditions du marché. A bout d'arguments, Satan eut l'idée d'une proposition intermédiaire :
—  Tu voudrais, dit-il au saint, que je m'en aille d'ici, que j'abandonne purement et simplement mes droits acquis. Cela m'est impossible et tu ne saurais m'y contraindre. Voici ce que je te propose  : celui de nous deux qui sautera le moins loin, laissera la place à l'autre, s'en ira et ne reviendra plus.
—  C'est entendu !, répondit Marien. Relevant sa robe de moine, et en en fixant le bas à la hauteur de sa taille dans sa cordelière, le saint prit son élan et, d'un bond prodigieux, alla atterrir à plus de cent mètres, au delà du rocher de la Malentrée.

Satan applaudit mais rit intérieurement, certain qu'il était, soutenu par ses grandes ailes palmées, de dépasser largement la longueur du saut de son partenaire. Sans donner l'impression d'un gros effort, il s'élança à son tour, d'un coup de jarret vigoureux. En le voyant partir, Marien ne fut pas sans crainte d'être vaincu. Il en appela donc à Dieu et traça dans l'espace le signe de la croix. Aussitôt, Satan perdit de sa vitesse, les membranes de ses ailes se déchirèrent comme il arrivait au-dessus de la Malentrée. Il tomba lourdement sur la pierre, y laissant l'empreinte de son corps, et ce fut au tour de Marien de rire, pendant que, plein de confusion et en se frottant les côtes, le diable vaincu s'engouffrait dans le souterrain tout proche et regagnait son infernal séjour pour y soigner ses courbatures...

Eglise stmartial de larquilleEglise Saint-Martial de Larequille (Photos : Cécile Champagnat)

Notons qu'une autre légende se rapporte au Rocher du Diable : Un berger faisait paître ses moutons le jour de Pâques au lieu d'assister à l'office. Un mendiant qui passait par là, près de la Malentrée, le lui en fit le reproche... le berger le menaça alors de son bâton et lui jeta une pierre ramassée à terre. Immédiatement, la pierre revint sur lui et il fut changé, ainsi que son troupeau et son chien, en un amas de rochers, situé près de la Malentrée...

Fontainestmartial

Le lieu-dit de Durdat Vieux Bourg possède sa fontaine miraculeuse également... les pèlerins et habitants de la région attribuaient à la fontaine Saint Martial des valeurs curatives contre diverses affections de la peau. On trouve cette fontaine, sous la forme d'un vieux puits, sur un chemin de randonnée qui ,sur la droite est seulement à quelques mètres de la sortie principale de l'église du bourg. On peut admirer la photo de la statue de Saint Martial derrière la grille de protection de la niche.

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.fr/27-02-2016

Toulxstecroix3 mini

Légendes de la cité disparue de Taricum

Par Le 19/09/2018

Légendes de la cité disparue de Taricum, ou de la Fille du Roi Arthur...

 

Toulxstecroix3Sarcophage d'un premier chrétien, Toulx Sainte Croix (wikipedia)

 

Au cours des jours et des semaines à venir, vous lirez beaucoup d'articles présentant des légendes des régions du Bourbonnais et de l'Auvergne... ce n'est pas pour rien, je suis arrivé dans ces contrées qui, comme la plupart des régions de France, recèlent encore de nombreuses légendes et contes nous provenant des lointains âges pour beaucoup, et dont la tradition orale se perd malheureusement de plus en plus. Les origines celtiques de notre ethnie bien répandue dans toute la France font que nos légendes, du Nord de la France à la Provence, possèdent toutes un tronc commun au niveau des mythes très anciens liés notamment aux menhirs, dolmens ou autres Pierres Levées que l'on découvre encore (bien que des milliers aient disparues au fil des âges) dans pratiquement toutes des régions françaises... c'est donc tout naturellement que je commence cette série d'articles par des légendes liées à ces Anciennes Pierres Sacrées, à l'aide d'ouvrages déjà anciens eux-mêmes, découverts dans des bibliothèques locales (comme celle de Dompierre-sur-Besbre par exemple pour aujourd'hui)...

Ces histoires et références sont issues des archives du Chateau de la Garde, sis à la Celle-sous-Montaigut, où elles ont été découvertes par Octave-Louis Aubert en 1944 et décrites dans son ouvrage "Légendes traditionnelles du Bourbonnais - Tome 1" paru en 1946 et réédité en 1998 par la SEPEC.

D'après cet ouvrage, trois centres mégalithiques existaient encore dans le Bourbonnais à l'époque de sa rédaction. Le premier se situe au sud-est, dans le canton de Mayet-de-Montagne, aux abords du village de la Chabanne. Il s'agit des Pierres-Courtines, mais en fait tout l'environnement et ses appellations font appel aux souvenirs des cultes druidiques, que l'on parle du Bois-Noir ou des Monts de la Madeleine, où l'on trouve encore les pierres à bassins et des dolmens. Sur Saint-Nicolas-des-Biefs, le Ré-des-Dieux et le Ré-de-Mussi ont pour voisin le menhir de la Pierre du Charbonnier. Situé sur le hameau de Gaulourdier, cette Pierre Levée se nomme ainsi à cause de ses sombres reflets. Sur la commune de Lavoine, au village de Malichard, existe le Champ-des-Rocs, qui se nomme ainsi car rien n'y pousse : il est couvert de petits menhirs et de grosses pierres, que la légende affirme avoir été jetées ici par le dieu romain géant Tanaris Lithobole (lithos : pierre, bolos : lancer), à moins que ce ne soit par le géant Gargantua. Il y a plusieurs Pierres sur Saint-Clément, avec la Pierre du Barde, la Pierre Maligne, les Pierres Folles, la Palle ou Pallus. Des alignements (un peu comme à Carnac en Bretagne, sans être aussi importants, ont longtemps été visibles à côté du village de Cressanges, mais ont totalement disparu vers la moitié du 19ème siècle, malheureusement. Une légende tenace est reliée à la Pierre qui Danse, à Saint-Léon : elle serait une fée transformée en menhir, et des histoires racontent qu'elle tourne et danse à minuit, les soirs de pleine Lune...Seulement, même si de nombreux jeunes garçons et filles se sont cachés pour la surprendre, comme elle est toujours fée, elle sait qu'on la regarde et ne bouge pas tant que c'est le cas...

Sans que l'on en sache vraiment la raison, un gros dolmen est surnommé le Dolmen de la Femme, près d'Arfeuilles. Il y a aussi les monolithes de Hyds, sur la route de Saint-Pourçain-sur-Sioule, qui ne sont plus que des vestiges usés... la légende dit que le plus gros ne serait en fait qu'un caillou que Gargantua aurait retiré de son soulier, quand il traversait le pays à grandes enjambées pour se rendre au village cité. Pour finir avec ce premier groupe, nous trouvons encore les menhirs d'Estivareilles, qui ont été christianisés, et qui se nomment maintenant la Croix Brousseau et la Croix de la Grenouillère...

 

03 venas la croix de pierre menhir christianiseUn exemple de menhir christianisé à Venas

Les autres noms des lieux où se situent le deuxième groupe de monolithes ont incontestablement une étymologie celtique également : ils se trouvent tous deux en Combraille (Combe, vallée étroite et profonde). Avec l'un qui se dresse sur les flancs de la colline de Toul-Sainte-Croix (Creuse) ou plutôt Toulx (Vallon  dans sa racine celtique) et l'autre sur le sommet du Mont Burlot, avec les Pierres Jaumâtres qui regroupent la Pierre du Jugement, ou des Oracles, dénommée encore Teutatès, ou encore les Pierres Dep-Nell, ou "sans chef". Notons que la Pierre des Oracles ne tient sur son bloc de base que par miracle d'équilibre et que l'on assure qu'elle oscille et vibre lorsque le vent d'ouest (provenant de la Bretagne Armoricaine) souffle dans les forêts voisines...

Dep nell2Les Pierres Dep-Nell, George Sand s'est inspirée de ce lieu pour l'une de ses nouvelles trouvable dans "Légendes Rustiques"...

Le troisième groupe, qui n'est pas très très loin du second, se trouve sur les landes de la Tanière, entre le village de Fontanat et le hameau des Jarges, plus précisément à l'endroit où la route de Saint-Martinien à Treignat croise celle d'Archigniat : ce sont les Pierres-Giraud ou Girods. Et ces deux groupes proches l'un de l'autre font d'ailleurs l'objet d'une très ancienne légende liée à l'existence de deux très anciennes villes, qui y auraient existé il y a plus de vingt siècles. Ces monolithes sont dispercés sur de vastes étendues incultes et d'ailleurs incultivables tant il sont encombrés de cailloux et de pierres qui percent de partout les genêts, bruyères et herbes folles, et qui donnent l'impression d'une multitudes de pierres résultant d'une formidable explosion ayant disloqué les murailles d'anciennes et importantes cités. La première, dont les Romains s'emparèrent lors de la conquête des Gaules, reçut de ses envahisseurs le nom de Taricum, disent les uns, de Tullum, disent les autres. Ce qui est certain, c'est qu'on a retrouvé à cet endroit les substructions de camps établis par les occupants. De la seconde cité on ignore l'ancien nom.

Des légendes celtiques (ou en ayant l'âme) s'attachent à la disparition de ces deux villes. Un peu comme le furent Is ou Occismor chez les Armoricains, ces deux villes auraient été anéanties en punition de leur débauche, voire des crimes de leurs habitants. Mais au lieu d'être englouties par les flots de la mer, elles furent, comme Sodome et Gomorrhe, dévorées par le feu et englouties par la terre. D'ailleurs, tout comme Is et les autres "Atlantides" bretonnes, ces villes ne sont pas réellement mortes : elles continuent de subsister dans les profondeurs, avec leurs maisons, leurs temples ou leurs églises, leurs marchands et leurs habitants, en attendant le jour où elles reviendront à la lumière et reprendront le cours interrompu de leur existence...

D'autres récits font état de la possibilité que ces villes antiques aient en fait succombées sous les coups de barbares venus de l'est, bien avant l'ère chrétienne, lors des invasions, aux premiers siècle de l'Histoire. Une seule chose de certaine pour les spécialistes : les mégalithes de Toulx-Saintes-Croix et de Fontanat sont bien les vestiges d'anciens temples druidiques. Leur disposition évoque celle des cromlechs. Au milieu se voit la pierre des sacrifices, creusée de cavités à la forme du corps humain, de rigoles par lesquelles s'écoulait le sang et de bassins où les sacrificateurs déposaient les entrailles de la victime pour en tirer des oracles. L'enceinte de ces sanctuaires est délimitée par des Pierres Levées ou menhirs de hauteurs différentes, placés de distance en distance. Les pierres sur lesquelles s'accomplissaient les sacrifices sont plus élevées que les autres et dominent une grande étendue du pays. 

Sur place, on s'imagine sans peine une foule se pressant debout, tout autour, sur le flanc des collines, assistant aux assemblées culturelles des solstices et des équinoxes, à l'égorgement de l'homme, de la femme, ou de l'animal offert en holocauste aux manes de Teutatès, Père du monde ou encore de Belem, dieu du Soleil, et lançant vers le ciel des " évohés " d'acclamations triomphales... Les branches des chênes très nombreux à l'époque étendaient leurs rameaux verts et dentelés sur l'autel ou dolmen, d'où s'élevait la voix des duidesses, virginales sujettes de Tad, pour invoquer les dieux, avant de procéder avec leurs faucilles d'or à la coupe du gui...

Les noms des Pierres sont assez parlants en eux-mêmes, et sont parvenus jusqu'à nous : la Pierre du Plaid paraît indiquer que les druides rendaient devant elle leurs sentences de justice ; l'autre se nomme la Pierre de l'Oracle et ses oscillations, comme celles des rolers de Grande et de Petite Bretagne, fixaient les destinées humaines de l'époque. Même la vallée où coule un ruisseau qui descend de Fontanat vers la Majeure, est appelée le "vallon des tombeaux" : l'emplacement probable d'une ancienne nécropole celtique...

Mais revenons à cette mystérieuse cité disparue, nommée Taricum ou Tullum par les Romains de Jules César. Avant de vous conter la légende de cette ville, étroitement liée à celle de la fille du Roi Arthur (et oui !), je vais parler des vraies recherches archéologiques, étymologiques et géographiques qui ont été faites par J. F. Baraillon, ancien député de la Creuse, membre du Corp législatif, correspondant de l'Institut de France, de la Société galvanique de Paris, associé regnicole de la Société de médecine de la même ville, associé de celle de Bordeaux, membre non résident de l Académie celtique, etc, etc... dans son ouvrage paru en 1806 "Recherches sur plusieurs monuments céltiques et romains" (éditions Dentu à Paris).

Ainsi, pour Mr. Baraillon, la ville antique de Taricum est assimilable aux ruines de la ville de Toull (Toulx Sainte-Croix dans la Creuse)... qu'il étudie dans son ouvrage, dont voici un large extrait (mais rappelons que ce qui était encore visible en 1806 ne l'est plus probablement de nos jours, malheureusement... et aussi que le texte est en vieux français : il ne s'agit pas de fautes d'orthographe donc, mais d'une autre époque...) :

" Il existe dans le second arrondissement de la Creuse, une montagne appelée "de Toull" : elle domine sur une grande étendue de plaines et de coteaux du département , et même des départements environans, tels que le Puy-de-Dôme, l'Allier, le Cher : son élévation au-dessus du niveau de la mer est d'environ 670 mètres, d'après M. Delambré. C'est sur le sommet de cette montagne, qu'une immense quantité de pierres, les unes amoncelées, les autres éparses, fixent l'oeil du voyageur et provoquent nécessairement son attention, en excitant son étonnement.
Si on parcourt l'espace qu'elles couvrent, on s'aperçoit bientôt qu'elles suivent le contour de la montagne, qu'elles forment plusieurs enceintes circulaires, et que toutes ont été lancées du dedans au dehors.
Pour peu que l'on s'y connaisse, on demeure également convaincu qu'elles ont servi à des murailles, à des bâtimens. Toutes présentent un parement très uni : la plupart sont cependant d'une telle grosseur, que nos ouvriers refuseraient de les employer. Avec du travail et de la patience, on trouve, sous ces amas, les restes des murs dont ils ont fait partie. Ils excèdent souvent d'un quart de mètre la superficie du sol, et on peut aisément voir la forme, l'étendue, la structure des édifices. Ces murs ont, en général, un mètre et jusqu'à un mètre et quart d'épaisseur. Plusieurs, pour parler avec les ouvriers, sont tirés à la sible : c'est-à-dire que les pierres de chaque rang sont échantillonnées, d'égale hauteur et bien ajustées. Il en est qui forment les deux paremens, et rendent de la sorte l'ouvrage très-solide. Il est aussi des murailles à.pierres mêlées, où l'on ne distingue point les assises, ni l'existence d'aucun mortier. Il est constant que les interstices et les vides des pierres ne sont remplis, en certains bâtimens, que de terre végétale, en quelques autres de tuf, et en beaucoup d'argile non gâchée. Les constructeurs ne s'occupaient qu'à bien asseoir, à bien engraîner les moellons, si l'on peut parler ainsi, sans soupçonner combien le mortier, surtout d'une terre glaise très graveleuse, ajoute à la solidité...
Ce fait, je l'avoue, m'a paru d'autant plus extraordinaire, qu'ils connaissaient et savaient employer le mortier de chaux ; j'ai donc dû m'en assurer ; mais toutes mes recherches n'ont servi qu'à me convaincre qu'ils ne gâchaient pas la terre à maçonnerie. Peut-être pourrait-on penser, en considérant la haute antiquité des murs, que le tems a dénaturé le mortier, a détruit le liant, le gluten qui en unissait et soutenait toutes les parties.
Les édifices varient peu entre eux : les uns sont ronds, ainsi que l'énonce Strabon (1), en parlant de ceux des Gaulois ; les autres sont carrés. Il en existe aussi d'oblongs, même d'ovales à une extrémité, tandis qu'ils sont étroits et angulaires à l'autre. Quant aux matériaux de construction, il ne faut pas s'étonner si, dans une ville et un pays où les pierres abondent, on n'a pas bâti en bois, ainsi que l'assurent Vitruve et l'auteur ci-dessus cité (2). II faut nécessairement rapporter, ce qu'ils avancent à ce sujet, aux campagnes et aux parties de la Celtique moins bien favorisées. D'ailleurs Toull avoisine la Marche, et je ne doute pas que cette partie des Gaules ne fût autrefois, comme aujourd'hui, le pays des maçons. Il en existait bien évidemment, puisque César rencontrait chez chaque peuple, des villes populeuses, et bien fortifiées : Plutarque en fixe le nombre à 800. Le plus grand nombre des maisons n'allait pas au-delà de trois ou quatre mètres en oeuvre ; quelques-unes cependant en offrent jusqu'à six. C'était un grand luxe, sans doute, que de pareils abris, si on les compare aux cachettes souterraines dont on parlera dans la suite.

Nous avons découvert l'entrée de quelques-unes de ces maisons. De grosses et longues pierres debout, sans feuillures, sans traces de gonds, ni de crapaudines, formaient les montans des portes; d'autres, que l'on voit à côté, servaient sans doute de linteaux. L'impôt des fenêtres eût été très mal assis sur une pareille ville ; car on peut raisonnablement douter s'il en existait. Nos fouilles ne nous ont procuré que deux seuls assemblages qui formaient une sorte d’œil de bœuf d'un double décimètre, dans sa plus grande ouverture. Le marteau ne parait y avoir concouru que pour très peu : un bloc ayant une échancrure naturelle dans son milieu, fendu, ajusté par ses extrémités, semble en avoir fourni l'idée et fait tous les frais. Nous n'avons aperçu aucune trace de cheminée ; là, comme en certaines chaumières de la Suisse, de la Souabe, le feu se faisait au milieu de l'habitation, et la fumée s'échappait par le toit.
Mais, en parlant de toit, nous nous sommes assurés que les bâtimens n'étaient point couverts de tuiles. On n'en a jamais trouvé, et nous n'en avons nous-mêmes découvert quelques vestiges, à la suite de recherches très minutieuses et très suivies, que dans deux endroits que nous indiquerons : tandis que dans la ville romaine de Néris, également ruinée, et qui fait partie de ces recherches, on marche de toutes parts sur des débris de cette espèce. On peut donc assurer que les édifices étaient couverts de chaume, ainsi que le prononce César à l'égard des Gaulois, et Diodore de Sicile à l'égard des Bretons. Alors, cette toiture pouvait être très élevée, comme le dit Strabon (3), respectivement à celles des Romains qui étaient presque plates, ainsi que l'atteste l'espèce de tuiles dont ils se servaient. Tout porte à croire que les cases, car c'est le nom que méritent ces tristes demeures, étaient très basses, attendu leur construction, la fréquence des orages et l'impétuosité du vent qui désolent cette montagne. Elles étaient d'ailleurs contiguës, entassées sans ordre et très serrées. Les rues, dont on peut apercevoir quelques marques, avaient au plus trois ou quatre mètres de large. Un puits carré, presque comblé, qui se voit au midi, porte avec lui l'empreinte d'une très grande ancienneté. Son contour de granit est usé : il serait difficile d'en indiquer la profondeur.

On rencontre, au centre et au nord de la ville, deux bâtimens aussi remarquables par leurs formes que par leur construction. Celui du nord présente un carré au milieu d'un autre. L'enceinte extérieure du premier est de soixante-neuf mètres et demi, l'intérieur de dix-huit trois quarts. L'interstice vide entre les
deux carrés est d'environ sept mètres. Ici on a employé le mortier de chaux, et, à défaut de sable, de la pierre grossièrement écrasée. Cette pierre tendre est commune dans les environs, et très différente de celle qui a servi aux murailles. On ne trouve dans les décombres aucun reste de tuiles, de briques ou de carreaux : tout porte à croire qu'il n'a jamais été couvert. Celui du centre en comprenait plusieurs autres, dont le plus marquant était une tour ronde. Ce bâtiment, éloigné de 16o mètres du précédent, avait des murs de deux mètres d'épaisseur, construits avec des mortiers de différentes espèces. On y a trouvé d'anciennes armes, mais détruites par la rouille ; et une longue barre de fer, terminée en gond par l'un de ses bouts, du poids d'environ deux myriagrammes et demi. Le premier de ces édifices me rappelle le vestibule ou Porche de l'Autel, près de Pontrieux (Bretagne), dont parle Caylus (4). Il n'en diffère que par sa forme carrée, tandis que le porche de l'Autel est rond. Notre tour ayant été rasée près de terre, ne laisse apercevoir aucune de ses entrées ; nous ne pouvons donc prononcer ni sur le nombre de ses portes, ni sur sa hauteur. Cependant, si l'on en juge par l'étonnante quantité de ses débris, on pourra assurer qu'elle était très élevée et construite des plus grosses pierres. Ses murailles avaient deux mètres d'épaisseur. Elle était située sur le sommet de la montagne, et paraissait correspondre avec les Pierres Jomâtres et Dep-Nell. Je ne doute pas qu'elle ne servît tout à la fois de forteresse et de temple. Les temples des Celtes étaient tous très étroits, ceux qui sont parvenus jusqu'à nous le confirment. Diodore de Sicile en distingue évidemment de deux sortes : d'où il faut conclure qu'il existait chez les Gaulois des petits temples ouverts par le haut sacella, comme ceux de Lanleff (Bretagne) et de Toull, et d'autres plus considérables, delabra, où il existait un simulacre quelconque de la divinité.
Au surplus les temples des Celtes étaient assez fréquemment de forme carrée, et placés entre le midi et le nord. Tel est celui de Chambon.

Si l'on me demandait à quelle divinité le temple de Toull était consacré, je répondrais d'abord avec César (5) , « que la nation entière des Gaulois était très religieuse. » J'oserais même ajouter qu'une pareille ville, si elle existait sous les Romains, devait avoir sa divinité tutélaire, son dieu principal, pour parler avec Minutius Félix, sa dea Tulla ou tarica ; et je citerais en témoignage tant de divinités de cette espèce, dea Bibracte, dea Segusiadea Vocontiorum, dea Onvanha, Borvo et Mona, Andarte, Arduina, dea Segestadea Berecinthia, etc , etc. J'irais même jusqu'à dire, avec l'abbé Mongault (6) qu'elle a pu, ainsi que plusieurs autres, diviniser quelques-uns de ses chefs, de ses magistrats, de ses bienfaiteurs, et j'appuierais cette assertion sur des ruines, des monumens qui se voient dans un village très voisin, et sur le nom celtique de ce même village. En effet le mot bed-ïoun, bed-jun, annonce la présence de tombeaux, sans doute consacrés aux grands hommes de cette peuplade : mais comment les distinguer aujourd'hui entre plusieurs autres ? à moins de considérer comme tels les plus élevés, les plus marquans, ceux qui sont accompagnés d'un plus grand nombre d'inférieurs ; ceux surtout auxquels adhéraient les petits édifices dont on voit encore les ruines et les fondemens ; bedd, sépulcre, ïoun oujoun, du Dieu, du Seigneur. Le second bâtiment occupait le centre de la ville ; ville qui se trouve réduite aujourd'hui, à la suite de plusieurs accidens, à douze ou quinze chaumières. C'était là l'emplacement du château dont quelques bulles et d'anciens titres font mention. C'était sans doute aussi le séjour du prince dont il sera parlé.

Toull avait trois enceintes en amphithéâtre. Le rempart, qui circonscrivait la ville, avait douze cents mètres de circonférence ; il était éloigné de quarante du second, le second de quarante du troisième ; c'est-à-dire, eu égard à l'escarpement du terrain, qu'ils étaient respectivement à la portée du trait et de la fronde. On ne trouve aucune marque de bâtiment dans les interstices, si l'on en excepte celui dont il sera question plus bas. Le premier rempart, le plus interne, avait jusqu'à cinq mètres et demi d'épaisseur ; le second, que l'on peut appeler l'intermédiaire, n'en avait que trois. L'un et l'autre répondaient, par leurs constructions, aux habitations des citadins, qui étaient évidemment de deux sortes ; les unes avec mortier, et les autres sans mortier mais les pierres en étaient infiniment plus considérables. La troisième muraille, la plus extérieure, avait deux mètres de large ; elle différait peu de l'intermédiaire, et devait être peu élevée, si l'on en juge par la petite quantité de ses débris. Le tems a complètement comblé le fossé, si jamais il en a existé un aux pieds de ce dernier. C'est ici le lieu de se rappeler, en considérant ce rempart isolément, que telle était, selon César, la manière de se fortifier des Gaulois. C'est ainsi qu'ils se retranchèrent sous les murs d'Alise (Alesia). On aperçoit encore à Gergoie des murs construits en grosses pierres sèches, hauts de deux mètres, pour se couvrir et arrêter l'ennemi, au rapport de Pasumot (7).
On peut assurer que les derniers rangs de maçonnerie de chaque mur de circonférence étaient terminés par des pierres énormes par leur épaisseur, leur longueur et leur largeur : elles sont encore sur place, et paraissent y devoir rester long-tems. Nous devons ajouter que la montagne elle-même est minée et percée en plusieurs endroits. Je connais un de ses souterrains au nord, entre la seconde et la troisième enceinte, à quatre-vingt mètres environ du temple dont on a parlé, et qui paraît communiquer avec celui-ci. Des coups de masse de fer fortement appliqués sur des corps durs placés sur le sol, en font soupçonner beaucoup d'autres par le bruit et le frémissement qui en résultent (8). On a coutume de lui rapporter tous ceux que le hasard fait assez fréquemment découvrir dans les environs. L'on croit, en conséquence, que ceux de la Chom, de la Clusière, et même de la Garde y vont aboutir (9). Ces mines, ces souterrains confirment encore ce qu'a dit César du savoir des Gaulois en cette partie. Personne ne pouvait mieux en juger que ce vainqueur, auquel ils en avaient donné des preuves en différents siéges, notamment à celui de Bourges. Ces faits, une fois constatés, la tradition orale se trouve parfaitement d'accord avec eux, et le nom celtique de Toull devient très expressif. Ce mot, comme substantif, exprime un trou, un creux, une ouverture étroite, une profondeur ; comme adjectif, il signifie tout ce qui est percé.

Si l'on considère l'immense quantité de pierres que l'on a enlevées, peut-être depuis quatorze siècles, et que l'on enlève journellement pour bâtir ailleurs ; si l'on se représente la multitude incroyable de celles qui ont été successivement enfouies et que l'on enfouit chaque jour ; si l'on examine enfin ce nombre prodigieux de cases qui se pressent pour ainsi dire les unes sur les autres, partout où le cultivateur n'a pu surmonter la masse des décombres, on sera forcé de convenir de l'existence d'une ville infiniment populeuse, relativement à son étendue. Remarquez que celles de Gergoie, Gergovia, et d'Alise, aujourd'hui Bourg-Sainte-Reine, occupaient encore moins de terrain, si l'on s'en rapporte aux meilleures descriptions. Mais cette population ne se bornait pas à une si étroite enceinte. Tout le contour de la montagne de Toull, les vallons, les coteaux, les bois, les champs environnans ont été couverts de maisons. Elles sont absolument les mêmes que celles de l'intérieur, c'est-à-dire très étroites et affectant de préférence la forme ronde ou carrée. Nous ne hasarderons rien en assurant que le nombre des habitans hors la ville, égalait au moins, s'il ne surpassait pas, celui des citadins.
Les villages voisins, parmi lesquels plusieurs portent des noms celtiques, montrent des ruines et annoncent une nombreuse et ancienne population; on doit de préférence citer ici celui de la Mazère. Il existe sur le mont Chabrut ou Puy-Chabrut, à l'ouest de Toull, des traces de bâtimens, même un puits carré qui a dû être très profond. On voit sur le territoire de la Ronzire, au milieu de plusieurs mazures, une petite voûte, en forme de calotte, dont l'intérieur mériterait d'être fouillé ; ce pourrait être un antre de Mythras. De toutes parts, en un mot, dans un rayon assez étendu, dont Toull est le centre, ce sont des ruines et des ruines très anciennes.

(...) D'après cet exposé, je regrette de n'avoir point pénétré dans les souterrains, dans les antres les plus cachés de Toull; mais je n'y renonce pas. C'est là seulement où l'on pourra trouver des armures, des simulacres, des instrumens propres aux sacrifices et autres objets utiles à connaître, qui auront été soustraits à l'avidité du vainqueur, ainsi que cela se pratiquait partout dans l'extrême danger. La tradition orale encouragerait, à ces recherches si elle méritait quelque confiance. Quoiqu'il en soit, on peut augurer, en voyant de telles ruines, qu'aucun être animé n'a survécu au sac de cette ville : motif de plus pour croire à la possibilité de découvertes vraiment intéressantes.
L'épaisseur de la couche de terre végétale qui se remarque sur le plateau de Toull, et qui est souvent d'un demi-mètre, est encore une forte preuve d'une ancienne et nombreuse population. Il est en effet extraordinaire de trouver au sommet d'une montagne, surtout dans la Creuze, une telle couche et un sol aussi fertile, tandis que les vallons, qui cependant reçoivent toute la substance, tout l'engrais des terrains supérieurs, ne présentent rien de semblable. Il est , d'après cela, facile de concevoir les fatigues du cultivateur pour déblayer son champ, et d'où proviennent ces tas énormes de pierres que l'on rencontre à chaque pas, ou, pour mieux dire, qui se prolongent sans interruption et qui couvrent une si vaste étendue. 
Le lieu consacré aux inhumations, et qui est toujours le même, complète encore mieux cette preuve. Son principal aspect est au midi, son entrée au nord. Il est situé entre le second et le troisième rempart. Malgré une diminution de près de moitié, il est encore très étendu, et infiniment trop pour une commune qui ne compte qu'environ onze cents habitans (YH : en 1806, ce village est en train de mourir de nos jours, avec 280 habitants...).

Les fouilles y font découvrir quatre couches successives de tombeaux : parmi les deux premières, les plus profondes, on trouve quelques pierres du pays creusées en auge ; il s'est rencontré dans la suivante une pierre blanche, très étrangère au département, également creusée, mais dont la partie inférieure était beaucoup plus étroite que la supérieure ; dans cette troisième couche on lit sur quelques tombeaux les lettres initiales de dis superis, sur d'autres celles de diis manibus. On voit sur un très grand nombre une croix entre deux ascia. L'une de celles qui soutenait l'arbre de la liberté, présentait ces emblêmes. Ces derniers sont sûrement du 3e ou du 4e siècles; ils prouvent tout à la fois le passage du paganisme au christianisme, ainsi que la fusion des deux religions.
Il est bon de remarquer que les tombeaux les plus profonds en terre, ceux qui sont évidemment les plus anciens, répondent tous aux solstices ou au midi ; que l'ascia, sur lequel on a tant  disputé, est ici très reconnaissable : c'est la petite hache du charpentier, à manche court ; et enfin que les tombeaux de pierre blanche sont en général communs dans les plus anciennes églises et paraissent appartenir aux premiers Chrétiens. Au surplus, ce lieu bien suivi, bien examiné, pourrait fournir des découvertes et matière à beaucoup d'observations.
On rencontre dans le même enclos, ce que je n'ai encore vu nulle part, un amula romain à côté de plusieurs tombeaux. Les uns sont ronds, les autres légèrement aplatis sur deux faces. Tous sont plus ou moins avant dans la terre, ressortent d'un mètre ou environ, et présentent à leur extrémité supérieure une cavité oblongue, pour contenir l'eau lustrale ou préservative.
Il existait au milieu de cette enceinte un bâtiment qui, comme tous les temples gaulois, regardait le midi. L'entrée en était également au nord. Il paraît qu'une fontaine jaillissait à son extrémité opposée. Si les Celtes l'ont élevé, ce qui est fort douteux, il a pu sous les Romains être consacré aux dieux Mânes : quoi qu'il en soit, il a fini par être sous le vocable de St.-Martial. Il est de forme ovale ; ses murs épais d'environ quatre-vingt centimètres, ont été construits avec du mortier de terre, ce qui prouve qu'ils sont moins anciens que ceux de plusieurs des cases dont on a fait mention. Il est donc bien constaté que la population de Toull était considérable. Mais qu'elle pouvait être la cause d'une pareille réunion d'hommes ? dans un lieu naturellement ingrat et aride avant cette réunion, sous un ciel brumeux, froid, sujet à toutes les intempéries, où l'on devait nécessairement éprouver toutes sortes de privations ! je ne vois que deux intérêts capables de surmonter tant d'obstacles, de contrebalancer tant de sacrifices : la religion, la sûreté individuelle. La religion, ses monumens la proclament. La sûreté individuelle se manifeste dans le nombre des citoyens, dans la triple enceinte, dans les souterrains, dans les forteresses , et enfin dans l'élévation et l'escarpement de la montagne. Toull, ainsi qu'Alise et Gergovia, pouvait passer pour une des plus fortes villes des Gaules.
On avait multiplié les portes de ville pour faciliter la circulation des habitans. On en comptait six : savoir une au nord, de trois mètres de large, dont on voit encore les premières assises ; elle répondait à un certain nombre de marches dans l'intérieur, dont six subsistent encore. Une seconde regardait le sud-est et répondait à la croix que l'on nomme Jacques. Une troisième était placée entre celle-ci et celle du midi. Celle du midi et celle du sud-ouest se succédaient ensuite. Enfin celle de l'ouest étoit remarquable par la tour qui la défendait. Non loin de cette tour se voit encore une levée qui aboutissait à une autre qui paraissait régner tout autour de l'enceinte la plus interne. Ces levées ne s'aperçoivent qu'en ce seul endroit. Il partait de quatre de ces portes de ville, autant de chemins bien pavés d'environ trois mètres de large, qui se pratiquent encore dans toute l'étendue de la commune de Toull, c'est-à-dire, à plus d'une lieue de distance. Tous tendent évidemment à des villes très anciennes, dont les noms latins ont varié dans le cours des siècles ; savoir, à Ahun, Agedunum,  Acitodimum, Acedunum, Adedunum, Agidunum ; à Argenton, Argantomagus, Argentonium ; à Château-Meillant, Mediolanum, Castrum-Melanum ; à Chambon, Cambiovicus, Cambo, Cambonium, Campus Bonus.
Le chemin d'Ahun conduisait à Limoges, celui d'Argenton à Poitiers, celui de Château-Meillant à Bourges, celui de Chambon à Néris;et de là en se bifurquant à Autun et à Gergoie, Gergovia Arvernorum.
Maintenant à quelle époque rapporter le renversement de Toull ; à qui l'attribuer ? il a eu lieu, ce renversement, avant l'usage commun des verres à vitres : on sait qu'ils ne furent connus à Rome que dans le cours du premier siècle de l'ère vulgaire, ainsi qu'il résulte de deux passages, l'un de Pline le jeune, l'autre de Pline l'ancien (10), si on en excepte un seul endroit du château, il n'a encore été découvert nulle part des débris de cette espèce. Il a eu lieu ce renversement, lorsque les tuileries, les briqueteries étaient encore très rares, l'art du tuilier étant a peine connu ; car on ne rencontre des fragmens de tuiles et des carreaux entiers que sur deux emplacemens qui offrent des bâtimens ou le mortier a été employé, conséquemment beaucoup moins anciens que ceux dont les murs sont en pierres sèches. D'ailleurs les restes des édifices, des remparts, les ruines elles-mêmes, méritent un examen plus scrupuleux pour prononcer si les Romains se sont établis dans cette ville. On y trouve plusieurs objets qui appartiennent exclusivement au culte de cette nation, et ce culte fut long-tems le dominant dans les Gaules. D'autre part Toull n'a pu être compris dans la proscription de Vercingetorix, il réunissait tout pour une longue défense : on ne brûloit que les lieux qui n'en étaient pas susceptibles, et on ne trouve ici aucune marque d'incendie, on sait qu'elles sont ineffaçables. On ne peut donc en accuser les Romains qui furent souvent généreux envers les vaincus et qui embellissaient souvent au lieu de détruire. Quoi qu'il en soit, jamais saccagement ne fut plus complet : il faut croire que la fureur des assaillans égala la résistance des assiégés. On ne peut donc l'imputer qu'à la barbarie d'une horde sauvage. Je m'aperçois qu'avant de s'occuper de sa destruction, il aurait fallu parler de son existence ; mais rien ne l'atteste, elle est absolument ignorée, absolument inconnue. On ne la trouve que dans ses ruines, on ne la découvre que sous ses propres décombres.

S'il était cependant permis de tirer quelqu'avantage de ce qui n'est peut-être qu'une erreur typographique, ou la faute d'un copiste ; je citerais Ptolomée. Dans une édition de sa Géographie, à Cologne, en 1507, copiée sur celle de Venise, on lit : " Hi omnes ab ortu solis habitant, Participant et post ligirim flu. Bituriges culi Et civitas taricum ".
En supposant que taricum se lise dans le manuscrit original, il faudra convenir que Toull existait encore du tems de ce géographe, c'est-à-dire, environ l'an 14 de l'ère vulgaire. Il est à observer, sans toutefois prononcer sur ce taricum, que la conjonction et, qui le précède, au lieu d'indiquer la capitale des Bituriges cubi, annonce précisément une ville qui en est très distincte, et civitas taricum. Si Ptolomée l'avait donné comme capitale de ce peuple, il aurait dit, comme partout ailleurs, quorum civitas taricum. On ne manquera pas de m'objecter que taricum ne répond pas au mot Toull ; je répondrai qu'il en est ainsi de tous les noms latins comparés aux celtiques. J'ajouterai que cette nomenclature, fatal présent des Romains, a tout obscurci, tout dénaturé, tout anéanti. Elle n'a pas moins nui à la géographie qu'à l'histoire. C'est à elle que nous devons ces erreurs sans nombre, cette confusion, ce cahos qui régnent dans tant d'écrits, cet oubli de tant de cités, cette ignorance de tant de pays et de tant de peuples que l'on cherche encore inutilement. Heureux ceux qui ont recouvert ou conservé leurs anciens noms !

Au reste, si taricum ne répond pas au celtique Toull, il convient mieux du moins au mot tour, dont le vulgaire se sert pour désigner le même endroit ; et si taricum n'est pas une faute, je ne douterais pas que le nom de tour en dérivât. Il est à observer que ce dernier est très expressif dans l'idiome populaire, puisque dans le fait les citadins habitaient dans des tours, tout ainsi que les Thyréniens dont parle Pelloutier...

(...) De son côté, Toull, ce qui est très-digne de remarque, trace lui-même sa ligne de démarcation du côté des Cambiovicenses (un peuple Gaulois), par les villages des Bordes, de Bordesoul, etc. etc. qui n'ont également aucun besoin d'interprétation. Tous ces noms sont celtiques, ou dérivent bien évidemment de cet idiome. Ainsi, tout m'autorise à croire que c'était ici un chef-lieu de cité: peut-être qu'en y réfléchissant bien, on y trouverait un de ces peuples noyés dans l'ancienne géographie, et que nous avons perdus dans la moderne. Je citerais les Insubres, les Ambivarïti, les Aulerci, les Branovices, les Datii, et tant d'autres qui nous sont inconnus, grace à la nomenclature romaine. Les Insubres gaulois, par exemple, pourraient y reconnaître leur Medialanum : car je ne doute aucunement que Château-Meillant qui, dans la carte de Peutinger est sur la route d'Argenton à Néris, ne fît partie et ne fût situé au centre de la cité toulloise. Autrement il serait impossible de concevoir l'origine de son nom ; or, il est bien certain qu'aucun nom propre n'est le produit du hasard.
Je conviens qu'il est difficile d'établir que Toull ait été une capitale, un chef-lieu de cité ; mais je suis loin de penser que les preuves en soient impossibles. J'en distingue de trois sortes : les apparentes, les conjecturales, celles qui résultent des faits ; je passerai rapidement sur chacune.
Parmi les apparentes, je compte celles qui proviennent du fait des auteurs ou des manuscrits : elles seraient très nombreuses si l'on pouvait s'y arrêter. Si l'on s'en rapportait, par exemple, à la carte que Samuel Clarke a mis en tête de ses Commentaires de César, qu'il a intitulés : Gallia uetus, et qui n'est autre que celle de Jean Jansson, on pourrait avancer, avec quelque vraisemblance, que Toull était ce gergovia boïorum, ce gergobina que l'on cherche si inutilement depuis tant de siècles. En effet, il se trouve sur cette carte, à l'extrême frontière des Leinovices, des Bituriges, et en deçà de l'Allier. Mais ce placement fronde ouvertement l'opinion de d'Anville et des hommes les plus instruits. Tous se réunissent pour fixer les Boïens entre l'Allier et la Loire. L'on attaque en outre l'exactitude des manuscrits et celle de César lui-même sur la géographie. Je pourrais multiplier ces exemples, mais ce serait sans utilité ; il est facile de concevoir le peu d'importance que j'y attache. L'impuissance où l'on est d'étendre le territoire des peuples Lemovices jusqu'à Toull, me fait déjà naître l'idée que Toull pourrait bien avoir été le chef-lieu d'une cité particulière. L'existence d'un prince dans cette ville, ajoute ensuite infiniment à mes conjectures et les rend probables. Il est vrai que cette existence n'est d'abord constatée que par la légende ; mais cette légende est elle-même fort ancienne. C'est elle d'ailleurs qui, la première, fait entendre le mot de Tullum. « Martialis igitur Lemovicum fines ingressus, Tullum venit, ubi hospitis Jilia à daemone liberata et loci principe vitae restituto, multos adjidem convertit, inde Agedununt se contulit. »
Ainsi , lorsque Martial apostolisait, c'est-à-dire vers le milieu du troisième siècle, sous l'empire de Dece et de Gratien, au rapport de Grégoire de Tours, il y avait un prince à Toull. On sait que chaque peuple des Gaules avait le sien ; César en cite plusieurs par leurs noms, et l'on voit Vercingetorix les réunir chaque matin en un conseil de guerre, principes earum civitatum, pour la défense d'Alise. La présence d'un prince prouve nécessairement celle d'un peuple ; car on ne peut supposer un chef sans commandement, et un commandement sans un certain nombre d'individus qui doivent obéir. Au surplus, d'après Diodore de Sicile, livre 5, traduction de l'abbé Terrasson, les Gaules étaient habitées de son tems, c'est-à-dire sous Auguste, par une infinité de nations plus ou moins populeuses, dont les plus fortes étaient de deux cent mille hommes, et les plus faibles d'environ cinquante mille.

Ce titre de prince, si cher et si familier aux Gaulois, devint très commun sous les derniers rois de France de la première et seconde race ; alors les ducs et les comtes des provinces s'emparèrent de la souveraineté, et se qualifièrent de princes, selon Loyseau. Les titres et documens des 10e et 11e siècles, prouvent encore la présence d'un prince à Toull : on en voit même quelques traces dans le 12e. Un sceau, que nous avons trouvé sous les ruines de l'ancien château, porte une fleur de lys sur l'écusson. On lit, tout autour, S : P : LOTET ; succèdent deux étoiles et une croix. Il pouvait appartenir au dernier prince,ou être celui du gouverneur du fort, lorsqu'il fut pris par les Anglais, sous Charles VI.
Enfin, le troisième genre de preuves, le plus incontestable, est celui qui résulte des faits : or, il est bien constant qu'il a existé une population nombreuse à Toull, qu'il fallait de très puissans motifs pour l'attirer et la fixer, que la forme d'un grand nombre d'habitations, la nature et la construction des murs de la seconde et de la troisième enceinte, l'assiette de la ville, ses souterrains, ses chemins ; que tout, en un mot, jusqu'à son nom propre, annonce une ville celtique de la plus haute antiquité.

Templejapon momiegris

Japon : Des dogus et des momies étranges

Par Le 12/09/2018

Japon : Des dogus et des momies étranges

 

Templejapon momiegris

 

Les Jomons sont considérés comme l'une des toutes premières cultures s'étant installée dans les îles japonaises. Et surtout l'une des premières cultures de chasseurs-cueilleurs à se sédentariser, à pratiquer l'élevage et surtout, à fabriquer de la céramique et des poteries... les plus anciennes trouvées à ce jour ont été datées à 16 500 ans avant le présent, c'est à dire au paléolithique (découverte en 2011 du site d'Odai Yamamoto daté après calibration à 16 520 BP.) ! Même si la culture Jomon est plutôt considérée comme mésolithique de par ses outils (les fameux microlithiques, composés de petites lames et permettant d'effectuer des travaux très précis... mais dont on ignore encore comment leurs grandes mains d'hommes préhistoriques pouvaient s'en servir avec autant d'efficacité !). Une autre information très importante : les Jomons était un grand peuple dolichocéphale, c'est à dire qu'il avait le crâne allongé, comme d'ailleurs ses voisins de la Corée du Sud préhistorique, comme le prouve cet article scientifique qui est une vraie mine aux trésors sur l'Histoire japonaise... : https://cipango.revues.org/1126

" Le « modèle du métissage », développé par Kanaseki et ses collègues, insistait principalement sur trois points :

- Le peuple japonais se serait formé par métissage de deux races, au moins pour la région historique de Kyōto (Kanaseki ne se prononçait pas pour le Kantō et le Nord-est, régions considérées de moindre importance par les chercheurs du Japon occidental) ;

- Les migrants allogènes auraient des traits morphologiques proches de ceux des Coréens du Sud : grande stature et dolichocéphalie (crâne de forme allongée), par ailleurs caractères morphologiques souvent reconnus aux « races conquérantes » ;

- Le métissage se serait étendu sur plusieurs siècles et les caractères allogènes perdureraient, en particulier dans le Centre et l’Ouest de l’archipel. "

 

Jomon dogu1

Dans OVNI/UFO
Odhtv2018

OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2018

Par Le 11/09/2018

OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2018 - MAJ 29-09-2018

 

Odhtv2018a

 

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2018 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2018.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2018 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2018.html


 

JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les ovnis dans l'histoire d'un département ou d'une région. (ps: Toutes les images ou vidéos que vous pensez être des films d'ovni dans ces vidéos sont (sauf mention contraire) des reconstitutions selon le ou les dessins des témoins, comme indiquées en haut à gauche....).

Villekythnos

Grèce : L'antique ville de Kythnos sort de terre

Par Le 09/09/2018

Grèce : L'antique ville de Kythnos sort de terre

 

Vriokastro 2014

Kythnos, Vryokastro, le bâtiment 5 durant l'excavation. Source: Site Web du projet Vryocastro de l'Université de Thessalie

 

On sait finalement assez peu de chose de l'île de Kythnos, qui apparaît pourtant dans les écrits historiques comme faisant partie des Cyclades et ayant fournit deux navires lors de la bataille de Salamine (La bataille de Salamine oppose la flotte grecque menée par Eurybiade et Thémistocle à la flotte perse de Xerxès Ier, le 29 septembre 480 av. J.-C. Malgré leur infériorité numérique, les forces grecques sortent victorieuses de cette bataille navale car leurs généraux obligent les Perses à combattre dans un étroit détroit, ceux-ci ne peuvent donc déployer la pleine puissance de leur flotte...)avant de devenir membre de la Ligue de Délos, c'est à dire sous dominance athénienne...

En fait, son histoire est très mêlée de mythologie car même le nom de l'île fait référence à un roi mythique, leader du peuple des Dryopes, qui a donné son nom à l'île (aussi appelée Thermia) et au fait que l'île a été habitée depuis des temps immémoriaux, grâce notamment à ses mines de fer, que les nazis ont épuisé durant la seconde guerre mondiale...

Kythnos map 1

Une île des Cyclades occidentales, entre Kéa et Sérifos, située à 52 milles marins du Pirée. Elle a une superficie de 99 km² pour un littoral de 97 km.

 

C'est tardivement que les premières recherches d'habitations ont été effectuées, sous la forme d'une enquête entre 1990 et 1995 et d'une fouille systématique à partir de 2002, tant dans la zone terrestre du site que (à partir de 2005) dans la zone maritime - le port et la mer. La recherche est menée par l'Université de Thessalie en coopération avec la 21ème Ephorate des Antiquités Préhistoriques et Classiques et l'Ephorate des Antiquités Sous-Marines.

Ces fouilles revêtent une importance immense quand les faits indiquent un peuplement remontant à l'âge du mésolithique grec (8500-6500 av. J.-C.). La découverte de ruines importantes et même d'un probable palais ou temple monumental aux abords de la ville actuelle de Vryocastro​ revêt une importance archéologique particulière. Vryocastro occupe une position particulière en tant que principale agglomération de l'île pendant l'Antiquité. Se répartissant chronologiquement entre le 10ème siècle Av. JC et le 7ème siècle après JC, la ville antique (connue sous le nom de Kythnos dans l'antiquité) consistait en un quartier résidentiel et d'un acropole avec des bâtiments d'état, tous entourés par un mur de fortification et deux nécropoles, et avait accès à la mer, où des traces d'un ancien port subsistent encoreLe sanctuaire (bâtiment 3) a été fouillé de 2002 à 2006. Le temple jumeau était intact, avec tous les précieux tributs en place. Deux autels ont été excavés au sud du temple, ainsi qu'un vaste "déposant" qui contenait également des centaines d'hommages précieux...

 

Villekythnos

Vue aérienne de l'ancienne ville de Kythnos (Vryokastro). Photo: Kostas Xenikakis - S. Gesafidis, 2016.

Plus de détails ci-dessous :

Siberie mommie2017 mini

Sibérie : Deux momies d'un peuple inconnu près de l'Arctique

Par Le 09/09/2018

Sibérie : Deux momies d'une civilisation inconnue près de l'Arctique

 

Siberie mommie2017 mini

 

Enveloppés dans une sorte de cocon composé de barres de cuivre, de belle fourrure, de tissus et d'écorce de bouleau, les mommies d'un adulte et d'un petit bébé ont été découverts. Ces membres momifiés d'une civilisation inconnue ont été déterrés à partir d'une nécropole de permafrost au bord de l'Arctique. Ces découvertes sur le site de sépultures de Zeleniy Yar près de Salekhard ont le potentiel d'éclaircir les inconnus de l'exploration humaine précoce de l'extrême nord de la Russie...

 

Siberie mommies

A cocoon with a mummy of an adult was covered with copper plates head to toe. Picture: Alexander Gusev

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Cités englouties, données compilées

Par Le 09/09/2018

Cités englouties, données compilées - MAJ 19-08-2014

 

Dwarka

Dwarka, Inde

Comme on le sait avec de plus en plus de fiabilité et de précisions, l'être humain et ses civilisations ont connu dans le passé des bouleversements souvent catastrophiques, non seulement liés aux migrations de peuples envahissant les autres et guerres de territoires, mais le plus souvent liés aux bouleversements climatiques dus aux périodes glaciaires-interglaciaires et aux éruptions volcaniques, séismes et tsunamis (qui sont souvent des conséquences de précédents événements eux-mêmes). Tous ces bouleversements, souvent méconnus, sont découverts de nos jours et apportent un éclairage nouveau sur des disparitions de civilisations ou même d’ethnies humaines et races animales du passé. Un grand nombre de ces données réapparaissent d'endroits aujourd'hui sous les eaux et nous font comprendre et réaliser l'immensité réelle des territoires ainsi perdus et engloutis, et la probabilité que certains territoires aient bien été habités par des milliers, voir des millions d'individus à certaines périodes. L'un de ces énormes endroit disparu est bel et bien en train d'être redécouvert au nord de l'Europe avec la civilisation du Doggerland et ses probables annexes englouties vers l'Ecosse et la Scandinavie. Mes réflexions me font pour l'instant penser que les anomalies  récemment découvertes dans la Mer Baltique (attention, ce dossier a commencé en 2012 !) font bien partie de la même période que cette civilisation du néolithique du Doggerland et qu'il s'agit de territoires et paysages possiblement terraformés par l'homme...

Commençons donc déjà cette compilation de données avec celles déjà présentes sur ce site en ordre dispersées, je me propose de les réunir par océans/mers et par coordonnées des parallèles géographiques classiques (adaptable) - notez bien qu'il s'agit de cités ou ruines englouties par les eaux, mais aussi par la jungle parfois ou les boues volcaniques, les sables et également parfois dans des lacs ou fleuves, il est aussi question de vestiges sur des îles...

 

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carte mondiale des reliefs des fonds marins - 2015 ref : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/nouvelle-carte-des-reliefs-sous-marins.html

 

Retrouvez l'intégralité de ce dossier mis à jour, composé de liens d'articles documentés avec photos et/ou vidéos et cartes au niveau des PAGES ou via ce lien :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/cites-englouties-donnees-compilees.html​

 

Herbo Yves ©, Sciences, Faits, Histoireshttps://herboyves.blogspot.com/, 2012-2017

 

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Du Col de Vence aux Andes : recherches de Manu Alteirac

Par Le 09/09/2018

Du Col de Vence aux Andes : recherches de Manu Alteirac

 

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Manu Alteirac est un contact et correspondant depuis plusieurs mois de la Toile Web, et en particulier sur les réseaux sociaux. Le temps et des échanges amicaux ont fini par établir une bonne confiance envers notre honnêteté intellectuelle reciproque et un attrait commun pour la Vérité avec un grand V. C'est dans cette perspective que Manu m'a confié il y a plusieurs semaines (comme à d'autres) certains documents concernant son long travail de recherche à l'aide de l'imagerie satellitaire (Google Earth bien sûr, mais il y en a d'autres), sur les géoglyphes de la Cordillère des Andes et notamment ceux visibles dans les régions de Nasca-Palpa, mais pas seulement. Vous trouvez ci-dessous, avec son autorisation, certains de ces documents, en sachant qu'ils ne sont qu'un tout petit pourcentage de ses recherches, qui doivent faire l'objet d'une publication officielle sous la forme d'un livre, lorsqu'il le jugera bon.

Tout d'abord, et pour répondre à ma question " Tu ne t'es intéressé qu'à la Cordillère des Andes ? ", il m'a répondu qu'il y avait des choses très intéressantes aussi dans des régions désertiques telles que le Sahara par exemple, mais qu'il était lui-même surpris des anomalies bien visibles au niveau imageries satellitaires (pas sur le terrain) au niveau du Col de Vence en France ! :

Homosapiensmaroc mini

L'homme moderne : apparition entre -500 000 à -300 000 ans

Par Le 09/09/2018

L'homme moderne : apparition entre -500 000 et -300 000 ans

 

Homosapiensmaroc mini

 

Il y avait déjà eu une forte alerte en 2010 quand des scientifiques israéliens avaient affirmé avoir trouvé dans leur pays des dents de Homo Sapiens datées de - 400 000 ans. La polémique et les controverses avaient fini, comme souvent, à étouffer les choses et à maintenir les anciennes déductions en place : les deux plus anciens fossiles d'Homo Sapiens (OMO 1 et 2), mal conservés et découverts en Ethiopie, daté de -195 000 ans pour le plus ancien, étaient toujours considérés comme "les débuts de l'Homme Moderne", en Afrique de l'Est... Bon, on peut aussi, comme certains scientifiques, se poser de réelles questions sur les "espèces humaines" et leur réelle différenciation et évolution (comme la différence entre les pygmées d'Afrique et les norvégiens par exemple, qui sont tous deux des Homo Sapiens-hommes modernes...), comme dans cet article au sujet de découvertes en Georgie. Notez que dans cet article, je parlais des 200 000 ans d'ancienneté de l'Homme Moderne, il suffit donc de changer le chiffre en 400 ou 300 000 ans...

Mais plusieurs découvertes étonnantes, dans une ancienne mine marocaine, bouleversent complètement ces précédentes déductions (peut-être un peu trop simplistes bien qu'affirmées sans relâche dans l'éducation humaine comme "prouvé"). Nous sommes donc dans le nord de l'Afrique de l'ouest et ce sont plusieurs fossiles très bien conservés d'Homo Sapiens qui ont été datés pour le plus ancien au minimum à - 300 000 ans, probablement plus...

 

Jebel irhoud maroc

Sud du site Jebel Irhoud (Maroc) avec le chantier de fouilles archéologiques au centre. Au moment où le site était occupé par les premiers hominidés, il aurait été une grotte. © CC-BY -SA 2.0 Shannon McPherron, MPI EVA Leipzig

Lire la suite ci-dessous :

Chine tombe mini

Chine : Découverte d'un peuple " géant " du néolithique

Par Le 09/09/2018

Chine : Découverte d'un peuple " géant " du néolithique 

 

Chine tombe mini

 

Des archéologues chinois ont découvert les restes squelettiques d'un groupe de personnes exceptionnellement grandes qui vivaient dans la province chinoise du Shandong il y a environ 5 000 ans. Avec des hauteurs de plus de six pieds (1 mètre 83 en moyenne, plus de 1 m 90 pour un exemplaire), ces humains du néolithique étaient de véritables géants pour leurs voisins de l'époque.

Comme indiqué dans Xinhua , une fouille archéologique dans le village de Jiaojia, dans le district de Zhangqiu, près de la ville de Jinan, a déterré 104 maisons, 205 tombes et 20 fosses sacrificielles. De la céramique et divers articles de jade ont également été découverts. Le site néolithique tardif remonte à un moment où la vallée de la rivière Jaune était habitée par la culture Longshan, également connue sous le nom de Black Pottery Culture, qui a prospéré dans la région d'environ 3000 à 1900 avant JC. La fouille archéologique, qui a débuté l'année dernière, est dirigée par l'Université du Shandong.

De manière significative, une analyse des restes squelettiques trouvés sur ce site suggère que cet ancien peuple était très grand en taille - avec de nombreuses personnes mesurant 1 m 80 et plus. Bien que le document n'indique pas combien de corps ont été analysés ou leur répartition par sexe, l'individu le plus élevé, un mâle, a été mesuré à 1 m 92Pour leurs contemporains voisins, les gens de Longshan sont apparus comme de véritables géants. (Les hommes typiques du néolithique mesurant environ 1 m 65 et les femmes autour de 1 m 50, selon une étude). YH : on remarque tout de même que toutes les études et découvertes archéologiques (y compris cette étude) appuient sur le fait que les hommes encore plus anciens du paléolithique (+16000 ans) étaient en moyenne plus grands (1 m 79 en moyenne) et que l'homme moderne a diminué considérablement de taille jusqu'au 19ème siècle où il a augmenté en taille à nouveau...

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Les mutilations et enlèvements étranges

Par Le 06/09/2018

Les mutilations et enlèvements étranges - MAJ 06-09-2018 en bas

 

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La plupart des articles parlant de ce sujet épineux titrent principalement "les mutilations animales", mais dans la mesure où les recherches des spécialistes ont prouvé des cas de telles mutilations sur des êtres humains, le sujet a traiter est plus vaste évidemment...

Je vais, par soucis de gagner du temps et de reconnaissance envers le travail déjà effectué depuis la fin des années 1960, commencer par l'historique connu et documenté sur ce sujet à l'aide d'articles cités, et donc partir des premiers cas avérés signalés en 1967 pour remonter jusqu'à nos jours pour confirmer ou non la constance du phénomène ainsi que son mode opératoire éventuel, et des hypothèses sur des motivations.

" Des têtes de bétail sont retrouvées mortes et mutilées principalement aux états unis. Le rapprochement avec le phénomène ovni peut étonner mais il est un fait que nous disposons de pas mal d'éléments et témoignages allant en ce sens. On peut très bien imaginer par exemple qu'une civilisation extraterrestre visitant notre planète cherche un jour à puiser dans nos ressources. C'est justement ce qui semble se passer ici. Les mutilations de bétails sont des "éléments annexes" au phénomène ovni qui méritent toute notre attention. Nous vous proposons de découvrir ces faits troublants dans ce dossier. De 10 à 20 000 têtes de bétail ont été retrouvées mortes et mutilées, essentiellement aux États-Unis, et ce depuis le premier cas signalé, c'était en 1967. Les animaux sont retrouvés dans les champs, certains de leurs organes ayant été prélevés après une découpe avec un instrument tranchant ou au laser, les parties mutilés parfaitement cicatrisés comme s'ils avaient été cautérisées avec une précision diabolique. Les nombreuses enquêtes effectuées par le FBI aux États-Unis, laissent à penser que ces prélèvements d'organes se produit après enlèvement de l’animal par voie aérienne : on ne trouve pas de traces de lutte ni de sang au sol, les animaux sont retrouvés parfois dans des lieux inaccessibles à pied.

 

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Devant l'inexplicable, plusieurs hypothèses ont été avancées : animaux prédateurs (qui demeure l'hypothèse officielle), agissements d’une secte satanique, enlèvements d’origine extraterrestre puisque des ovnis sont parfois repérés à proximité, ou encore opération secrète de l’armée du fait que des hélicoptères non immatriculés évoluent souvent sur les lieux des mutilations.

La difficulté à attribuer ce phénomène à une origine humaine réside dans son ampleur : quelle organisation pourrait en effet réussir à mutiler plus de 10.000 têtes de bétail sans être jamais découverte par un témoin ou par les enquêteurs de police ? Les médias ne proposent aucune solution et les autorités des pays touchés par ce phénomène cherchent très nettement, de part leur attitude ambigüe à étouffer l’affaire.

Des chèvres, des moutons, des chevaux, des vaches, des cerfs, des lapins et toutes sortes d'animaux domestiques sont pris pour cible par ces mutilations. Les bovins en général représente la plupart des animaux mutilés.

Enquête et compilation de données ci-dessous :

Chine pyramideshimao mini

Chine : Retour à Shimao avec une pyramide à degrés de 70 m

Par Le 02/09/2018

Chine : Retour à Shimao avec une pyramide à degrés de 70 m de haut

 

Chine pyramideshimao mini

Un retour sur Shimao car j'ai déjà parlé de ce site étonnant en 2014/2015, l'un des plus anciens de Chine (et qui est encore probablement plus ancien que supposé, ses couches les plus profondes restant encore à être excavées), voir tout en bas de cet article, qui est une forme de Mise à Jour avec de nouvelles données...

" Une ville de 4300 ans, qui a une pyramide massive d’au moins 70 mètres de haut et qui s'étend sur 24 hectares à sa base ("230 feet (70 meters) high and spans 59 acres (24 hectares)"), a été fouillée en Chine, ont rapporté des archéologues dans le numéro d’août de la revue Antiquity.

La pyramide était décorée de symboles oculaires et de visages «anthropomorphes» ou partiellement humains (YH : notez qu'on retrouve exactement la même chose dans les Amériques centrales et du Sud ! - à Tiwanaku par exemple...). Ces figures " ont peut-être doté la pyramide à degrés d'un pouvoir religieux spécial et ont renforcé l'impression visuelle générale sur son large public ", ont écrit les archéologues dans l'article.

Pendant cinq siècles, une ville a prospéré autour de la pyramide . À une époque, la ville englobait une superficie de 400 hectares (988 acres), ce qui en fait l'une des plus grandes au monde, ont écrit les archéologues. Aujourd'hui, les ruines de la ville s'appellent "Shimao", mais son nom dans les temps anciens est inconnu.

Cette découverte a des conséquences historiques considérables car on a longtemps supposé que la civilisation chinoise s'était développée dans les plaines centrales vers le milieu du deuxième millénaire avant notre ère. Les découvertes archéologiques récentes sur le site de l'âge de bronze à Shimao remettent toutefois en cause la compréhension traditionnelle des «périphéries» et des «centres», ainsi que l'émergence de la civilisation chinoise. Cette recherche révèle que vers 2000 avant JC, les hautes terres de loess abritaient une société complexe représentant le cœur politique et économique de la Chine. De manière significative, il a été constaté que les symboles de base de l’Age du Bronze associés aux civilisations des Plaines centrales ont en fait été créés beaucoup plus tôt à Shimao. Cette étude fournit de nouvelles perspectives importantes sur les récits de la formation de l’état et l’émergence de la civilisation dans le monde.

Chine pyramideshimao

Cette figure montre des images de la pyramide à degrés. a) une partie des contreforts en pierre des deuxième et troisième degrés de la pyramide; b) des symboles oculaires qui décorent la pyramide c) une vue des contreforts sous excavation; d) une vue générale de la pyramide avant la fouille. Crédit: Zhouyong Sun et Jing Shao

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Archéologie : la montée des eaux a englouti une partie de la préhistoire française

Par Le 20/08/2018

Archéologie : la montée des eaux a englouti une partie de la préhistoire française... et elle continue...

 

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C'est un fait indéniable de nos jours, les océans étaient beaucoup plus bas, alors que les hommes modernes avaient déjà largement envahi toute l’Europe et au-delà et s'y étaient installés. Et tout comme de nos jours, une grande majorité des humains de l'époque s'était installée en bord de mer et y a prospéré des millénaires... avant que le climat ne change et que les eaux montent... les preuves de cette occupations des côtes disparues de France (et de celles d'une grande partie de l’Europe à la même période évidemment) sont non seulement évidentes maintenant (bien qu'assez limité et les recherches sous-marines d'envergure manquent) mais les quelques traces trouvées sont pratiquement toutes en danger à cause de la poursuite et même accélération des montées des eaux.

C'est ainsi le cas d'une très ancienne nécropole préhistorique qui a été découverte dans les années 1970, située sur un îlot au large de Santec, en Armorique, sur l'îlot Roc'h-Kroum (ou Croum) précisément. Et des outils de pierre datés de 50.000 ans, engloutis, sont découverts régulièrement par les bretons attentifs...

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Santec se situe à quelques kilomètres à l'Ouest de Saint Pol de Léon (Coordonnées Lambert I X = 1132,40 Y = 131,50 ; Carte I.G.N. au 1/25 000 St Pol de Léon)

Suite ci-dessous :

Khentkawes1

Egypte : 4e pyramide de Gizeh et légende de la Reine Nitocris

Par Le 18/08/2018

Egypte : 4e pyramide de Gizeh et légende de la Reine Nitocris

 

Khentkawes1Le mastaba de Khentkawes I, Gizeh, Égypte, 4e pyramide de Gizeh ?

 

L’Égypte ancienne a connu deux âges d'or, l'un situé dans ce que les égyptologues appellent l'Ancien Empire et l'autre dans le Nouvel Empire, ce dernier étant bien mieux connu historiquement que le premier, qui est un mélange de mythes et légendes saupoudrés d'Histoires. Cet Ancien Empire, dont une première partie fondatrice est toujours plongée dans les ténèbres créés par la disparition des papyrus historiques les concernant, étonne toutes les personnes amenées à admirer ses monuments, architectures, organisations et littératures. En ce qui concerne cette littérature, qui ne concerne pratiquement que des traités religieux, médicaux et poétiques, tous les spécialistes sont d'accord pour affirmer leur incroyable qualité, voir "modernité" et même assise ancienne et expérimentée. Et oui, cet Ancien Empire est bel et bien lui-même héritier de traditions et connaissances millénaires, provenant des débuts de l'Holocène, voir de la mi-Pléistocène...

Parmi ces légendes, et ces nombreux Rois ou Pharaons, héros mythologiques, guerriers ou tacticiens politiques, qui ne sont connus que par leurs noms sur une ou deux listes élaborées très tardivement dans l'Histoire égyptienne, se trouve une Reine/Pharaon de la fin de l'Ancien Empire et une histoire digne d'un film épique : Nitocris (ou Nitokris en grec). Et cette Reine légendaire est également et étonnamment liée aux troisième et quatrième pyramides de Gizeh ! Cette dernière faisant toujours partie des mystères de l'Antiquité...

 

The mastaba of khentkawes

Le mastaba de Khentkawes I, Gizeh, Égypte, 4e pyramide de Gizeh ? (Jon Codsworth / Wikimedia Commons ).

Dans Paranormal
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Uritorco : la Montagne Mystique

Par Le 06/08/2018

La montagne mystique - MAJ 3

 

 

L’Argentine, comme toute l’Amérique Latine, possède ses mystères antiques liés souvent à de vieux temples et sous-terrains dans des régions désertes, mais l’un de ses plus grands mystères actuels est bien situé dans les terres de la province de Cordoba, dans la haute montagne de Uritorco, à 2000 mètres d’altitude. Avant la conquête espagnole, ce sommet était considéré comme sacré par les indigènes locaux de l’époque, les Comechingones. D’après la tradition orale qui nous parvient à travers les habitants âgés de toute la région, ces tribus vénéraient des lumières mystérieuses et des entités cosmiques qui traversaient le ciel, attribuant ces phénomènes aux Esprits Anciens des morts sortants de leurs tombes. Plus grosses étaient les lumières, plus elles montraient la puissance de l’Esprit. Elles pouvaient aussi être vues marchant dans la montagne. D’ailleurs plusieurs hommes avaient disparu sans traces entre les rochers, et il semblait que ces créatures sortent des profondeurs de la terre, plus précisément de la cité sous-terraine Erks

Etonnant aussi : Uritorco est probablement l’endroit au monde où il y a le plus de traces physiques du phénomène OVNI : plusieurs empreintes au sol, liées au phénomène, y ont été analysées… et le nombre de témoins (toute une région et touristes) réguliers est trop impressionnant (y compris des vidéos de la télévision locale), pour envisager de multiples hallucinations collectives ou des manipulations à des fins commerciales (il est vrai que la région a vu son tourisme éclater depuis 1986 et la fameuse empreinte laissée par un engin vu par des villageois).

Deux chercheurs argentins, Ariel Pro Rigoni et Hugo Jaime ont passé deux semaines sur place et voici leur article traduit en français.

« D’après les légendes, cette Cité mystérieuse et surtout métaphysique serait le lieu de la régénération de l’espèce humaine, à l’intérieur du Temple de la Sphère où 3 miroirs permettent l’échange de données cosmiques avec tout l’Univers, et qui permettent notamment de suivre en détail la vie de chaque être humain habitant cette planète, en particulier celles de ceux qui sont impliqués dans le processus d’élaboration d’une harmonisation avec les Lois de l’Intelligence Cosmique… »

« Toujours selon les légendes, au 12ème siècle, le Chevalier Parsifal aurait laissé le Saint-Graal et la Croix des Templiers ensembles à Baston de Mando dans les environs de la montagne sacrée d’Uritorco, pour régénérer et transmuter l’Homme en une Intelligence Supérieure, afin de compléter le travail spirituel et métaphysique de la fraternité entre hommes. »

 

Baton Cumichingone original

"En 1934, Ulysse Orfelia après un voyage de découverte de huit ans au Tibet, a accès aux informations secrètes qui se trouvent dans les anciens monastères. En contact avec les grands lamas qui l’éduquent sur les mystères de la pierre sacrée, il décide de faire son pèlerinage en Amérique du Sud où il est guidé par télépathie par les moines afin de trouver enfin l'endroit où se trouve le bâton ou la pierre de la sagesse.

Le bâton de 1,10 m de long, a été trouvé et est un morceau de basalte noir poli ((NDTA) le basalte est reconnu comme étant le seul conducteur électrique potentiel dans le manteau terrestre, avec peut-être maintenant les carbonates liquides (1)), qui a été fabriqué il y a environ 8 000 ans à la demande du grand chef des Comechingones, Voltan o Multan et a été en possession du Professeur Guillermo Terrera jusqu'au jour de sa mort, le 19 Novembre 1998."

A noter qu’en 1938, une expédition allemande est dans la région à la recherche de ce baton sacré : Hitler en avait entendu parler et le voulait… (témoignage du père de Hugo Jaime (4)).

Observations d'OVNIs : un phénomène ancien

"Le phénomène OVNI, dans le monde entier, éclate dans le milieu des années 50, mais dans une interview que nous avons avec le Professeur José Lopez Alvarez, nous savons qu’au début du 20ième siècle, c’était passé des choses étranges, qui se sont produites sur la montagne Uritorco. Le professeur de physique nucléaire nous dit que, en 1915, le père de sa femme, Oscar Correas, qui à cette époque n'avait que 12 ans, a décidé un après-midi de se promener dans les environs, mais c’est trop éloigné de chez lui, s’est perdu sur la montagne Uritorco pour revenir le jour d’après. Et il a observé durant sa nuit différentes lumières, qui vont et viennent, illuminant toute la montagne.

En 1928, la mère de Romilio Rivero, 16 ans, fait sa promenade quotidienne avec ses chèvres dans le domaine de Los Torrones. Dans les montagnes, durant deux jours, elle voit un objet lumineux avec des hublots. Ce ne pouvait évidemment pas être autre chose qu’un OVNI, puisque la zone des Torrones est inaccessible et on ne peut atteindre que le pied du sommet seulement, en incluant de devoir escalader certains passages.

En 1935, Manuel Reina et un ami vendeur de charbon arrivent d'un village voisin, et soudain, sur un coude du chemin en face d'eux, apparaît un être avec un costume brillant sur le corps, comme du plastique. Alors qu’il avait un aspect étrange à regarder, ils se sentaient paralysés, ne pouvaient reculer ni avancer, alors ils n’eurent d'autre choix que d'attendre jusqu'à ce que le personnage énigmatique disparaisse…"

"A partir du 9 janvier 1986, la zone de la montagne Uritorco devient mondialement célèbre grâce à la plus grande empreinte supposée laissée par un vaisseau spatial extraterrestre sur la colline Pajarillo, qui fait partie de la vallée de Ongamira. La brûlure était de 122 mètres de long par 64 de large. Les témoins, Gabriel Gomez, de 11 ans et sa grand-mère Esperanza Gomez, aujourd'hui décédée, ont pu voir un ovni éclairant dans son sillage toutes les montagnes, de la colline Pajarillo à sa maison. Dans la matinée, non seulement ils ont trouvé la trace laissée par l’engin, mais ont également noté un certain nombre de saules qui avaient leurs feuilles jaunies, vieillies prématurément, comme si elles avaient perdu toute leur chlorophylle. (6)

 

 

Le 5 août 1987, un incendie brûle 20 kilomètres de montagnes à cet endroit, et l’empreinte de 122 mètres du Pajarillo reste intacte et épargnée (voir photo ci-dessus) alors que des buissons a l’intérieur sont extrêmement combustibles.

Dans la nuit du 21 Janvier 1988, sur la Colline Overo, un objet décolle et laisse une nouvelle marque de 42 mètres de diamètre. Encore une fois, il y avait des témoins, mais avec la différence que cette fois l'observation a été vue par 300 personnes. Le chercheur Jorge Suarez a été un témoin direct et peut voir, en regardant à travers ses jumelles, que l’objet se composait de plusieurs feux rouges qui augmentaient de luminosité pour produire une série d'éclairs illuminant une grande partie des montagnes.

 En Septembre 1991, retour sur la même zone car on découvre vers le village de Carrizal une empreinte calorique de 12 mètres de diamètre, avec une température de 340 degrés Celsius. Il y a eu de nombreuses hypothèses sur le phénomène, comme une petite éruption volcanique, des dépôts de calcaire qu'ils étaient entrés en contact avec la nappe phréatique, ou une chute de météorite, mais la vérité est aussi que ce jour-là, il y avait aussi des observations d'un objet non identifié sur la région…

A cet endroit, deux médiums font une pratique de méditation pour voir ce qu’il s'est réellement passé ici. A la fin de la session, ils sont surpris car les deux médiums ont eu la même vision. Deux navires avec des lumières très puissantes, un qui flottait dans l'air et un dans un sous-sol, chacun projetant un faisceau d'énergie vers le même point où les molécules accélérées du sol généraient une grande chaleur en laissant une marque sur le sol. Des études complémentaires par des ingénieurs qualifiés ont confirmé que les pierres de quartz ont été grillées, les températures pour provoquer ce phénomène sont passées à plus de 3000 degrés.

Triangle magnétique

En raison de la quantité de concentration de pyrite dans les profondeurs de la région des montagnes, certaines zones produisent à la surface une série de perturbations électromagnétiques dans les compas, les enregistrements ou la possibilité aux avions d'exploiter des vols commerciaux au-dessus de cette région.

Floro Sanchez a expliqué que sur cette zone avaient été retrouvés les ballons flottants d’un satellite de communication qui est tombé dans les environs de la ville de Copacabana, comme si la région était un puissant aimant attractif.

Des données plus récentes sur les Lumières d’Uritorco

Aujourd’hui, il est difficile de trouver parmi les habitants de Capilla del Monte quelqu'un qui n'a pas vu une lumière étrange traverser les cieux. On pourrait dire que cet endroit est l'un des rares au monde où l'on peut parler sereinement des OVNIs et ne va pas paraître fou, au contraire, les gens sont très favorables et partage leurs expériences de ces phénomènes."

Le fait que le gouvernement ait placé la zone comme réserve naturelle et y ait aménagé des chemins et infrastructures de tourisme pour que tous les habitants locaux (y compris les indiens) y trouvent leur compte n’y est pas étranger.

Dans cette video de 34mn10 (en espagnol), vous pouviez mieux voir les fameuses traces laissées sur la montagne à l’époque, et une visite des mêmes lieux 4 ans après : alors que l’endroit avait été fortement calciné par un phénomène aérien lumineux, puis avait résisté à un incendie l’année suivante, qui est passé tout autour, il est le plus vigoureux du secteur 3 ans après l’incendie… à la fin du document on peut voir le bâton sacré en basalte, appelé le « bâton qui parle »Cette vidéo a disparu de Youtube...

Cette vidéo de 3mn45 nous montre beaucoup de photos prises dans les montagnes Uritorco, le compilateur a ajouté plusieurs filtres pour  analyser la solidité des objets.

Cordoba_Uritorco_Argentina_Jan_09_2011/  Cette vidéo de janvier 2011 malheureusement très « tremblante » et très « sonore » (mais de moins de une minute, baissez le son si vous n'aimez pas le heavy hard rock !) nous montre l’un des tubes lumineux filmé sur le flanc de la montagne.

   Un autre objet est prit par surprise, petite video de 42 sec.

Un étonnant document de 6mn43 d'une télévision argentine : pendant un reportage de nuit sur l’Uritorco, un ovni fait plusieurs visites et est filmé en direct ! A ma connaissance, des objets ont déjà été filmés par des caméras de firmes de télévision, mais lors de reportages, jamais en direct : pas de manipulations ou trucages de vidéos possibles ici : des milliers de gens ont vu ça en direct… Vous n’en aviez jamais entendu parler ? C’est normal : les grands médias préfèrent parler des frasques des hommes politiques et des malheurs économiques passés, présents et futurs…

 

L'émission télévisée complète du 21 juillet 2011, d'une durée de 9 mn 49, en direct d'une chaîne publique d'Argentine, aux pieds de l'Uritorco et parlant justement des phénomènes du site, un objet rapide est filmé en direct, passant derrière et au-dessus de l'intervenant au micro (vers 1mn19). Vous comprendrez sans savoir l'espagnol que les présentateurs restés en studio se moquent un peu des reporters et spécialistes sur place au début et à la fin de l'émission, alors qu'au-milieu de celle-ci, un objet passe rapidement mais pas assez pour ne pas être vu par la caméra, et que le studio intervient en direct, le dit au commentateur et spécialiste sur place qui n'a rien vu de son côté puisqu'il faisait face à la caméra. Ces collègues s'en moquent aussi à la fin de l'émission... Deuxième émission télévisée à avoir droit à sa visite d'objet étrange en direct dans les environs ces derniers mois : on dirait presque que ces engins ont trouvé le moyen d'être sur des vidéos difficiles à contester volontairement ! Un changement de politique ?

 

 

Un extrait important du 21 juillet 2011 d'une durée de 1,50 mn : un Extrait de l'émission ci-dessus et le document est analysé, ralenti et filtré.

Attention, je ne cautionne pas toutes les vidéos ou photos présentées ici : tout un chacun sait que les techniques cinématographiques actuelles autorisent la majorité des effets vus sur ces documents, mais certains (pas tous) ont été analysés par des professionnels sans traces de retouches. A vous de juger les possibilités. Quant aux reportages en direct, le trucage ne semble pas possible : l'émission a fait remuer certaines chaumières mais n'a pas surpris les habitants plus que ça...

Suite du reportage :

"Nous avons parlé avec le propriétaire de la montagne du Pajarillo (oiseau), Don Salvador, qui a répondu très gentiment pour nous laisser voir la zone où c’était produit l’empreinte sur le Pajarillo et nous a dit que les manifestations de lumières sur la colline en face de sa maison étaient fréquentes, tant qu'une nuit, il a pu en voir jusqu'à 14 sortes de lumières en une heure. Il nous a aussi dit que la nuit du 15 Janvier, cette année, on pouvait voir une lumière blanche de la taille d'une lune fait quelques mouvements rapides en forme de croix, puis a disparu. Un événement similaire a été également vu par Isabel Naitana, de sa voiture, une nuit à Los Terrones, une grande lumière de la taille d'un ballon de football est allée vers sa voiture très rapidement en faisant une croix dans son mouvement, puis a disparu.

Juan Kravchenco, grand écologiste de Capilla del Monte, nous a raconté qu’au camping du site des Huertas Malas, son père, qui ne croyait pas du tout à ces questions, est celui qui a sonné l'alarme sur la présence d'un objet descendant rapidement des montagnes vers où ils étaient, se poser pratiquement au sommet (des Huertas Malas), puis repartir au même endroit d’où il était venu.

Sur la montagne Alfa, le guide Favio Cepeda et plus de 30 touristes ont pu assister au coucher du soleil, et au centre du soleil pouvait être vu un objet très brillant rond qui faisait un mouvement circulaire en clignotant quand ils ont soudainement vu un rayonnement très fort, comme si il y avait eu une grosse explosion, l'objet a disparu à la vue de tous les gens ébahis.

Le chercheur Jorge Suarez nous a dit aussi que plusieurs objets ont été vus ces dernières années, en forme de tubes très lumineux, avec un éclairage vertical ou horizontal, et des lumières ou objets qui semblent frapper les montagnes et inexplicablement disparaissent entre elles sans laisser de trace, comme si elles s’introduisait dans une dimension inconnue."

Plusieurs webcams surveillent les montagnes et ont enregistré des phénomènes également, un nombre de plus en plus nombreux de touristes et de locaux mettent des photos et vidéos sur internet...

La Ville intraterrestre de ERKS

La Métaphysique parle de la ville intraterrestre de Erks, terme qui correspond à la langue cosmique, selon la science hermétique, où seront les futurs travaux de régénération de l'espèce humaine. A l'intérieur se trouve le Temple de la Sphère et les Trois Miroirs où il y a un échange de données cosmiques avec toutes les galaxies, qui peuvent suivre en détail la vie de chaque être vivant humain sur cette planète, en particulier ceux qui sont en train de développer une intelligence supérieure selon les lois de l'harmonie cosmique.

Une entrée des sous-terrains d'Erks et le site de Ongamira

On parle de la ville d’Erks comme une ville métaphysique, mais que dire des sons et bruits du Uritorco ? Des milliers de personnes dans la région les ont entendu de différentes façons au cours des années, le son et les mouvements de la terre. Quelle explication pour ces fortes explosions ne sonorité graves ? Quels sont les sons qui ressemblent à des marteaux, comme si une machine d’usine était en-dessous. Comment comprendre les bruits rapides, comme si une énorme porte s'ouvrait et se fermait. Je pense que nous avons encore beaucoup à apprendre et à entendre de cet endroit magique et inquiétant. Pariez qu’on va sûrement en parler plus d'une fois dans les temps à venir…

Voici le documentaire complet, en espagnol mais vous pouvez choisir des sous-titres (Google) en bas à droite. Une enquête assez complète sur ce qu'il s'est passé (et se passe toujours) autour de ces fameuses montagnes d'Argentine. En Capilla del Monte, Córdoba Argentina.
Ciudad intraterrena bajo el cerro Uritorco
Investigación: Sandra Marina Guzmán
Producción: Artefilms
Subido por: www.soloseneluniverso.com.ar

Autres événements étranges

A Capilla del Monte, nous avons passé notre séjour avec une foule d'événements inexpliqués à l'heure actuelle. Benedicto Pomponio, qui vit avec sa famille depuis 10 ans dans le village et qui tient un commerce au pied du Cerro Uritorco, nous raconte que dans un coude de la route de terre qui va de Capilla del Monte à La Toma, certains véhicules ont subi un freinage inattendu, comme si quelque chose aspirait vers l'arrière, et ont glissé dans la direction opposée de plusieurs mètres sans que le conducteur puisse intervenir.

Un lieu qui semble s'être arrêté dans le temps depuis des milliers d'années, où la nature d’une certaine pureté originelle irradie des Malas Huertas, où certains enfants ont eu des expériences avec la nature élémentaire, vus des elfes et lutins. Benedicto et sa famille ont été témoins directs de la présence de ces créatures minuscules qui croisaient leur chemin.

Juan Kravchenco c’est baigné lui-même dans l'un des nombreux puits qui sont le long des pentes des montagnes, il a senti la présence et le contact physique d’elfes qui caressaient son corps comme s'il s'agissait d'un rituel.

Egalement, dans ces paysages de l'ère tertiaire, les photos de famille peuvent saisir un halo de couleurs autour des gens qu’ils photographient et des luminosités dessus de leurs têtes. Il se dit entre les chercheurs et les métaphysiciciens que certaines des entrées ou des tunnels qui donnent sur la ville d’Erks seraient dans un coin de ce lieu antique.

 

Los Terrones

 

Conclusion

La légende continue disant que la ville mystérieuse de Erks est destinée à une ouverture de la conscience pour réveiller un homme nouveau dans l'humanité et, selon les statistiques du tourisme, nous croyons que c’est une réussite (2). Quand au principe du phénomène apparaissant au sommet de la montagne, nous avons grimpé sur l’Uritorco comme le font plus de 1000 personnes chaque jour à la recherche de réponses.

Après 12 jours d'enquête nous avons été en mesure de certifier l'existence de lumières dans le ciel de Uritorco, ainsi qu’une lueur qui émane autour de la montagne, vers le cosmos, comme s'il s'agissait d'un message, comme nous avons vu que ces énergies qui émanent du Cerro peuvent susciter des émotions puissantes chez les gens des environs, les amenant à avoir des visions et des sentiments si profonds que des larmes peuvent sortir des yeux. Enfin, c’est un lieu pas facile à oublier quand on le connaît. Comme dit Juan José Benítez, quand j’aime un endroit, je laisse toujours des choses à y faire pour y revenir un jour, et nous le ferons."

(3)-(7) Ariel Pro Rigoni et Hugo Jaime (traduit et commenté par Yves Herbo)

Quelques semaines d’enquêtes sur internet m’ont permis de découvrir qu’en effet, plusieurs instituts scientifiques, dont la NASA (qui a acheté un endroit pas très éloigné et construit un labo hérissé d’antennes satellites d’après les habitants) et des compagnies aériennes, sont impliqués dans les recherches sur cette zone de l’Argentine. Des scientifiques japonais, espagnols, américains sont venus pour mesurer et élucider ces anomalies énergétiques mesurables. Ils ont tous analysé les quartz et les fluorites de la région, mesuré le taux de magnétites et pyrites, ont travaillé sérieusement et n’ont pas réussi à comprendre quel type d’énergie émane de l’endroit… qui échappe toujours aux investigations de recherche des sous-terrains via satellites ou appareils électroniques au sol (sonars) à cause de son rayonnement qui parasite ces derniers. (4)-(5)

Sources et informations:

(1) http://www.science.gouv.fr/fr/dossiers/bdd/res/2997/pourquoi-le-manteau-terrestre-est-il-conducteur-/ - découvertes juillet 2011 (un petit rapport et j'en profite car c'est une découverte importante).

(2) www.cerrouritorco.com

(3) http://www.espinoso.org/biblioteca/ErksUritorco.htm  (article original sur ce post-il y a une suite un peu plus métaphysique mais intéressante par Hugo Jaime que je n'ai pas traduite).

(4) http://www.mantranews.com.ar/archivo/2004/enero/newsdiferentes.html

(5) http://ufocenter.over-blog.org/article-10115833.html

(6) http://www.metacafe.com/watch/1610760/luces_sobre_el_uritorco/  documentaire complet en espagnol sur le phénomène de 1986 et ses conséquences sur la région, quelques photos et vidéos rares et l’avis de spécialistes et d’un représentant religieux (qui est lui-même témoin comme tout le monde).

(7) http://www.eltiempo.com/blogs/alternativa_extraterrestre/2011/03/argentina-los-ovnis-del-cerro.php  Une autre version de l'article original en espagnol.

Ci-dessous : http://www.mantra.com.ar/Entrevistas/ERKS.html

illustration et carte : http://realidadovniargentina.wordpress.com/2012/08/26/la-ciudad-subterranea-de-erks-es-cosa-de-otro-mundo/ + http://www.aimdigital.com.ar/2012/08/26/la-ciudad-subterranea-de-erks-es-cosa-de-otro-mundo/

Mapa uritorco

MAJ : interview de Hugo James, descendant des gardiens Comechingones

ErksERKS, c'est quoi ?

C'est une ville qui est dans une autre dimension, dirigée par des êtres du gouvernement central Celeste de cette galaxie et d'autres Vestiges (Anciens, Antiques) d'autres galaxies. Cela signifie qu'ERKS fonctionnerait comme un panneau cosmique (intergalactique) qui fournit non seulement des informations sur les planètes de la galaxie, mais aussi sur l'univers entier. Par conséquent, il serait le premier épicentre de l'énergie de cette planète.
ERKS signifie : ENCUENTRO DE REMANENTES SIDERALES COSMICOS - Réunion des Vestiges Cosmiques Sidéraux

Apparemment, il y a 21.500 années (terrestres), elle a été souhaitée par les Anges Solaires et la Fraternité Blanche (Grand Conseil des anciens de la Galaxie) ; mais elle n'a été physiquement incorporée éthériquement qu'il y a 12.500 années (terrestres). À cette époque, elle était en charge des vestiges des Atlantes du royaume de Mu et des sacrificateurs Esséniens qui étaient les gardiens d'ERKS. (Qué es ERKS? Es una ciudad que está en otra dimensión manejada por seres del Gobierno Central Celeste de esta Galaxia y también por Remanentes de otras galaxias.
Quiere decir, que ERKS estaría funcionando como una Central de Comunicación Cósmica (intergálactica) que no solamente da información a los planetas de esta galaxia, sino también a todo el Universo. Por eso, sería el primer epicentro energético de este planeta. ERKS quiere decir: ENCUENTRO DE REMANENTES SIDERALES COSMICOS. Aparentemente hace 21.500 años fue procreada por los Angeles Solares y la Hermandad Blanca (Gran Consejo de Ancianos de la Galaxia); pero está constituida física y etéricamente hace 12.500 años. En este momento estaría a cargo por remanentes de Atlantes del reino de MU y sacerdotes Esenios que serían los custodios de ERKS.)

Vous pouvez rejoindre cette ville ?

Ce n'est pas qu'on ne peut pas atteindre une Erks. On n'a pas besoin d'aller dans la zone pour entrer dans une erks. C'est une connexion, un contact avec vous-même, et se sentir dans un endroit très spécial, très profond et mystérieux, où vous pouvez voir beaucoup de choses la nuit (avec votre conscience - notion du rêve conscient et dirigé ou du voyage astral). L'énigme de ceci est que celui qui est autoconvoqué sera guidé à l'endroit où il lui sera enseigné tout le travail qui doit se poursuivre. Peut-être qu'il y sera en même temps, et aura la possibilité d'y être physiquement pour d'ouvrir l'unique porte physique de Erks. ERKS a sept portails: 6 sont éthériques et 1 physique. Dans les temps anciens, les Comechingones et descendants des Atlantes étaient les prêtres en charge de la garde de l'intra-ville. (Se puede llegar a esta ciudad? A ERKS, no es que no se puede llegar. Tampoco hace falta ir a la zona para entrar a ERKS. Es una conexión, un contacto con uno mismo, sentirse en un lugar muy especial, muy profundo y misterioso en donde por la noche se pueden ver muchas cosas. El enigma de esto, es que aquel que sea autoconvocado será guiado al lugar, en donde será instruido en todo el trabajo que tiene que seguir. Posiblemente volverá en un tiempo, y tendrá la oportunidad de que se le abra la única puerta física que tiene ERKS. ERKS tiene 7 portales: 6 son etéricos y uno solo físico. En la antigüedad, los Comechingones y descendientes de Atlantes estaban como sacerdotes a cargo de la custodia de esa ciudad intraterrena.)

Est-ce que la garde possède un niveau éthérique ou un niveau physique ?

Les deux façons. Des gens ont été physiquement en contact avec les prêtres, comme c'est arrivé dans le poste du silence avec ceux qui étaient là en tant que gardiens de la région et la plupart ont appartenu à la race des Comechingones. (Esa custodia es a nivel etérico o físico? De las dos maneras. Hay personas que han podido contactarse físicamente con los sacerdotes, como ocurre en la posta del silencio con los que están como custodios del área y que han pertenecido la mayoría a la raza de los Comechingones.)

Avez-vous été proche du portail physique de Erks ?

J'ai toujours été intéressé par Erks et je sais que je suis arrivé aux portails. Ce qui se passe, c'est que parfois, il y a des choses qui ne sont pas communiquées pour diffusion. Ce n'est pas parce que vous ne voulez pas le dire, ce serait un mensonge, mais parce que ce sont des choses qui sont exploitées par les autres voyageurs (éthériques) et qui doivent être respectées. (Ha estado cerca del portal físico de Erks? Siempre he estado interesado en ERKS y sé que me he acercado a los portales. Lo que ocurre, es que a veces hay cosas que todavía no han sido comunicadas para difundirlas. Esto no es porque uno no quiera contar, o sea mentiroso, sino porque son cosas que se manejan desde otros planos y hay que respetarlas.)

Erks3

Comment est que les gens peuvent venir de différentes parties de la planète ?

Ceux qui disent qu'ils veulent voir ou savoir quelque chose, certains sont autoconvoqués du monde entier.
Il y a sept épicentres de l'énergie dont le principal est à Erks (Uritorco, Argentine). Il y a un canal qui va directement au Erks du Tibet, Shambhala. Un autre à Asgar en Russie, qui est une ville métaphysique ; une autre à Tula, Mexique (la ville des Mayas); un autre épicentre dans les Pyrénées (entre la France et l'Espagne) ; un autre en face de la Grande Pyramide d'Egypte, dans la montagne Perse et le dernier serait en face de Machu Picchu Miztitlan City (la ville des Sages). (Cómo es que la gente puede llegar desde distintas partes del planeta? Aquellas personas que dicen que quieren ver o saber algo, algunos de ellos son autoconvocados desde distintas partes del mundo. Hay 7 epicentros energéticos de los cuales el principal es ERKS. Hay un canal de ERKS que va a directamente al Tíbet, a Shambala. Otro a Asgar en Rusia, que es una ciudad metafísica; otro a Tula, México (la ciudad de los Mayas); otro epicentro en los Pirineos (entre Francia y España); otro al frente de la gran pirámide, en el monte Pérsico y el último sería al frente del Machu Picchu la ciudad del Miztitlan (la ciudad de los Hombres Sabios).

Toute une préparation spéciale est nécessaire pour l'atteindre ?

C'est une préparation simple. Il y a quelques mantras qui doivent être dits et qui sont écrits dans un langage cosmique. il y a aussi une sorte de collier-chapelet ou chaîne de 21 agates représentant le Grand Conseil Galactique et il faudrait être physiquement prêts à manger pendant 2 ou 3 semaines que des boules de maïs pour s'épurer. Cela ne signifie pas que à tout moment on peut avoir des contacts. (Se necesita alguna preparación especial para llegar? Es una preparación simple. Hay algunos mantrams que deben decirse y que están escritos en idioma Cósmico. También deberán hacerse un collar de 21 ágatas representando al Gran Consejo Galáctico y para ir preparándose físicamente consumir durante 2 ó 3 semanas pelos de choclos para depurarse. Esto no quiere decir que en cualquier momento se pueda tener algún contacto.)

Suite ci-dessous:

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Le tombeau des rois à Jérusalem

Par Le 01/08/2018

Le "tombeau des rois" à Jérusalem

 

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Le Tombeau des Rois - 1903

 

Lorsque François-René de Chateaubriand arriva sur les Terres Saintes, en 1806, les érudits et moines affirmaient depuis au moins le 4ème siècle que le fameux Tombeau des Rois, situé à environ 700 mètres au nord des remparts de Jérusalem, était le monument funéraire de David, Salomon et des Rois leur succédant.

Hasard des choses ou volonté cachée, le fait est que Chateaubriand, écrivain et futur Franc-Maçon réputé, remis en question l'opinion commune (et apprise aux enfants donc) en redécouvrant un passage omis (volontairement ou pas) par le célèbre géographe grec Pausanias. En effet, ce dernier mentionne l'existence à Jérusalem d'une sépulture extraordinaire : la porte ne s'ouvrait d'elle-même qu'une seule fois par an, tel un automate. Il s'agissait du Tombeau d'Hélène, Reine d'Adiabène, morte durant le 1er siècle après J-C. La Reine avait ordonné dans son testament que son corps soit transporté depuis son riche royaume, qui se situait du Tigre à l'Euphrate (actuelle Turquie), pour qu'elle puisse reposer dans la Ville Sainte.

En toute logique, les scientifiques et érudits comparèrent les textes antiques et les vestiges du Tombeau et, petit à petit, ils se rangèrent à l'opinion que le monument était bien celui de la famille royale d'Adiabène. C'est sans compter avec l'intervention de Félicien de Saulcy, qui réinverse les choses d'une façon imprévisible dans les années 1850...

http://www.villemagne.net/site_fr/jerusalem-chateaubriand.php

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Escalier menant au Tombeau des Rois

Dans OVNI/UFO
Crystals tunguska

Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002-Part 6

Par Le 19/07/2018

Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002 - Part 6

Des cristaux extra-terrestres trouvés sur le site de la Tunguska ?

 

 

Suite des articles sur l'événement de Tunguska en 1908 : Part 1Part 2Part 3Part 4Part 5Part 6
 

Un rappel intéressant des phénomènes qui ont suivi l'énorme explosion qui s'est donc produite ce 30 juin 1908 vers 7h15 du matin, par OVNIS-Direct :

" L'objet est tombé à 60 km de la petite ville de Vanavara et l'onde de choc est comparable à 1 000 bombes d'Hiroshima. Il aurait fallu produire 10 à 20 mégatonnes de TNT pour réaliser un tel effet. Des perturbations auraient été observées à plus de 1500 km du lieu d'impact, des couchers de soleil inhabituels très colorés et une luminosité exceptionnelle en pleine nuit ont été signalés dans de nombreux pays ainsi qu'en Europe de l'Ouest, en Scandinavie et en Russie.

Des milliers de tonnes de poussières auraient créé un énorme nuage qui assombrit le ciel de Californie quinze jours plus tard.
Les habitants de ces régions lointaines du crash pensaient que le ciel s'était embrasé. Des baromètres sensibles en Angleterre détectèrent l'onde de choc atmosphérique.

Il n'y aurait eu, selon les autorités russes, aucune victime même si on sait qu'à cette époque le bloc impérial passa l'événement sous silence et qu'aucune allusion n'avait été faite dans la presse internationale. On peut donc supposer qu'il y avait eu des morts suite à cet étrange événement. Les arbres furent brûlés sur un rayon de 10 km et déracinés par l'onde de choc sur 100 km.

Suite à l'explosion, le séismographe de l'Observatoire d'Irkoutsk enregistra un séisme de magnitude 5 qui dura 51 minutes.
D'inhabituelles perturbations dans le champ magnétique terrestre et des tempêtes magnétiques semblables à celles produites lors de tests nucléaires dans l'atmosphère avaient été rapportées. (YH : tests qui n'auraient pu être comparés ou connus en 1908 à priori...)
La tempête magnétique aurait été si intense que les boussoles de l'Observatoire d'Irkoutsk furent inutilisables à 977 Km de l'épicentre. (...)

Les expéditions modernes n'ont à ce jour récolté aucun fragment de la météorite mis à part de petites sphérules de silicates et de métal dont certaines renferment des gaz. On sait que la formation de telles structures n'est possible qu'à de très hautes températures.
Des expéditions organisées en 1928 et 1939 ne donnèrent aucun résultat de météorites. Mais notons que la croissance des végétaux dans cette région serait de l'ordre de 5 à 10 fois plus rapide que la normale d'après les chercheurs soviétiques. Des mutations seraient même apparues sur des espèces d'insectes.
Mais des chercheurs européens contestent fermement cela. Il y a donc un doute sur ces mutations qui ne pourraient être dues qu'à une augmentation de la radioactivité. Les témoins sibériens ont parlé d'un gigantesque nuage de fumée après l'explosion, ce qui fait penser au champignon provoqué par les armes nucléaires.

L'écrivain Russe Alexandre Kazantsev émit la première hypothèse concernant un vaisseau spatial en perdition qui aurait été vaporisé en vol (thèse aussi défendue par Matest Agrest).
Selon lui, étant donné que le vaisseau était équipé d'un moteur à propulsion nucléaire, on aurait l'explication des arbres encore debout à l'épicentre et couchés autour ainsi que le nuage en forme de champignon.
De plus, des cas de maladies de peau dans la région concernée par l'explosion ont été répertoriés ainsi qu'une poussée de la végétation anormale comme il a été mentionné précédemment. On a tous les effets similaires à la bombe d'Hiroshima.

Notons qu'un certain professeur Weber faisait état d'une forte perturbation géomagnétique observée dans un laboratoire de l'université de Kiel en Allemagne.
Le phénomène dura pendant les trois jours qui précédèrent l'intrusion de la météorite de Toungouska et prit fin dans l'heure même où le bolide explosa au-dessus du plateau central sibérien.
À la mine de Stepanovsky (non loin de la ville d'Yuzhno-Eniseisk), un séisme advint trente minutes avant la chute de la météorite.
Un témoin de l'événement, posté près d'un petit lac, sentit le sol trembler sous ses pieds.

En 1994, Alexandre Rempel, chercheur de Vladivostock qui a enquêté sur l'affaire de la Toungouska et les ovnis, disparaît. On n'aurait plus de traces de ces dossiers et archives relatifs à ces sujets. Mystérieux non ?
Des spécialistes d'une revue scientifique russe estimaient en 1984 que la zone de Toungouska, s'avérait être une " zone géomagnétique à part sur la planète ". Elle était qualifiée " d'anomalie magnétique de la Sibérie orientale ".


D'autre part, on a l'hypothèse de Yuri Lavbin, chef de l'expédition de 2004 travaillant depuis 12 ans sur le mystère de Toungouska, qui prétend qu'une comète qui se dirigeait vers la terre s'était désintégrée volontairement dans sa course avant l'impact au sol par une " mystérieuse machine volante " qui aurait fait les frais de l'opération.
Il déclara même : " nous avons été sauvés par une civilisation supérieure ".

Lavbin est rejoint par l'enquêteur russe Valery Uvarov, chef de département des sciences, des techniques et des recherches sur les Ovnis basé à St Petersbourg, qui dit que la gigantesque météorite n'a pas percuté la terre, car elle a été détruite en haute altitude, non par son entrée dans notre atmosphère, mais parce qu'elle a été interceptée par une technologie ET qui aurait généré de l'énergie électromagnétique et produite d'immenses " boules de lumières ". Un missile aurait détruit une météorite qui se dirigeait sur terre.

Quant au missile, il aurait eu pour origine une installation secrète à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Toungouska et dont on ne connaîtrait l'origine.
Il dit que deux mois avant l'explosion de Toungouska, les animaux auraient quitté la région vu que l'installation s'était mise en marche pour traiter l'astéroïde. Les niveaux de radiations auraient en même temps augmenté.

Ces informations concernant Valery Uvarov proviennent en partie d'une interview du rédacteur en chef de " UFO Magazine ". Cela a été retranscrit par le magazine Australien Nexus en juillet 2003 et finalement, la version francophone, dans Nexus édition française à l'automne 2003 (objet des pages 1 à 4 précédentes).

Est-ce que Valery Uvarov pense vraiment ce qu'il affirme, ou n'est-il que le pion d'une gigantesque campagne de désinformation de la part des Russes ? "

Lavbin

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Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002-Part 5

Par Le 19/07/2018

Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002

 Part 5/6 - 2012-2013 - up 2018

 

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Part 1Part 2Part 3Part 4Part 5Part 6

Le point sur les EXPEDITIONS & ENQUETES

Tesla ?

Plus tard, certains compareront cette explosion avec un projet de Nikola Tesla, qui semblait receler lui aussi une puissante de destruction terrifiante. Que se passerait-il en effet si au lieu d'être répartie équitablement sur la planète, toute l'électricité était dirigée en un seul point du globe ? Selon les calculs de Tesla, l'émetteur pourrait fournir une puissance représentant 100 milliards de watts. Focalisée pendant une courte période sur une seule fréquence, cela reviendrait à produire une force de 10 000 000 000 000 000 joules ! Ce qui correspond à 10 mégatonnes de TNT... soit à peu près la puissance de l'explosion qui eut lieu à Toungouska. Ainsi tenait-il sans doute au bout de ses doigts une arme redoutable, aussi puissante que la bombe nucléaire, qui pouvait être dirigée vers n'importe quel point du globe.)

Les expéditions dans la Vallée de la Mort prévues pour la fin du XXème et le début du XXIème siècle ont été plusieurs fois ajournées à la suite de rapports selon lesquels les animaux de Sibérie fuyaient leurs habitats. Les chercheurs interprétaient l'exode de la faune comme une indication que les installations énergétiques du complexe étaient entrées dans une phase active.

Entre 1912 et 1914 l'ethnologue et géographe Russe Innokentiy Mikhaylovich qui travaillait pour la Puissance Soviétique dans le Grand Nord du pays ainsi que dans la région de la Tunguska entendit les premiers récits des Tungus à propos de cet événement.
Il n'y avait pas un habitant parmi les dix clans d'Illimpiya (Tunguska inférieure) qui n'avait pas entendu parlé de la façon dont le shaman Magankan avait puni les esprits qui refusaient de se soumettre à son Khargi (l'esprit malin qui l'habitait et lui donnait ses instructions).

Kulik

Avec les événements du début du siècle (purge politique, première guerre mondiale), la Russie ne semble pas capable d'enquêter avant 1921. Cette année-là Leonid Kulik est sélectionné par l'Académie des Sciences Soviétique pour déterminer ce qui s'est passé. Ce dernier commence à collecter les récits de témoins visuels de l'événement.

En mars 1927 Kulik franchit la voie ferrée du trans-siberien à Tayshet et se dirige vers le village de Vanavara. Il s'agit d'un vieux village, contrairement à Bratsk qui semble composé de trentenaires déplacés depuis la région de Moscou. Il recrute un guide nommé Il'ya Potapovich, dont le frère a ressenti les effets de l'explosion 19 ans avant, sa tente ayant été soufflée à 75 miles de l'épicentre.

A la mi-avril 1927, Kulik et son guide ont atteint la rivière Merkirta et ils peuvent observer les premiers signes de dévastation. Depuis la rivière de petits monticules peuvent être observés, complètement vidés de leurs arbres. Kulik monte sur une des plus hautes collines et voit sur au moins 12 miles devant lui les arbres abattus, tous dans la même direction. Le rude hiver l'empêche d'aller plus loin. Il écrit dans son journal des ruines aussi loin que l'oeil peut voir, que cela aurait-il été si c'était Saint Petersbourg ?

En juin 1927, Kulik revient et suit la ligne des arbres dévastés pour finalement atteindre ce qui va appeler le "chaudron". Là les arbres sont tombés de manière radiale vers l'extérieur. Il se trouve dans une légère dépression avec un diamètre irrégulier d'environ 1 mile. De là la forêt brûlée et abattue s'étend sur 20 miles derrière lui, et 37 miles dans un éventail face à lui. Familier du grand cratère d'Arizona, il cherche en vain le reste d'une météorite. Il voit de nombreux petits trous plats, mais il ne sait à l'époque s'il s'agit d'une caractéristique naturelle de la région.

Kulik effectuera 3 autres expéditions (en 1928, 1929 et 1938/1939) avant sa mort comme prisonnier de guerre le 14 avril 1942, défendant son pays contre les allemands. Il ne trouvera jamais de trace d'impact ni de fragments. Quoi que soit il semble que cela ait explosé en l'air et disparu totalement.

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Kazantsev :

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Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002-Part 4

Par Le 19/07/2018

Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002- Part 4/6

 

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Enigme de l'explosion de Tunguska

Les mystères de la "Vallée de la mort" en Sibérie

(4éme partie) - 04/2012 - up 08/2015

Part 1Part 2Part 3Part 4Part 5Part 6
 

Ils ont vu les "sphères terminatrices"...

Des témoignages oculaires de la destruction de météorites au-dessus de la Sibérie, en 1984 et 2002, par des "sphères terminatrices de plasma" corroborent les récits sur l'énigmatique explosion de Tunguska en 1908, ainsi que d'anciennes légendes. L'hypothèse d'une intervention parfaitement orchestrée pour épargner les zones habitées et d'une "évaporation" des météorites par interception se confirme. Seuls indices, ces microsphérules de silicate et de magnétite retrouvées au sol...

Les microsphérules de l'explosion de Tunguska

La composition chimique des microsphérules trouvées dans la tourbe du site de l'explosion fournit des indications indirectes qui vont dans le même sens : particulièrement riche en éléments alcalins, elle est inhabituelle pour des météorites. En réfléchissant au mécanisme opératoire des "terminatrices", nous pouvons supposer qu'avec leurs puissantes charges électromagnétiques, ces dernières étaient conçues pour se fixer à la météorite en vol et dévier sa trajectoire, afin de l'extraire de l'atmosphère terrestre. Si la route de la météorite rendait cette déviation impossible, les "terminatrices" détruisaient simplement le fragment rocheux, le faisant littéralement fondre en minuscules sphérules.

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Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002-Part 3

Par Le 19/07/2018

Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002- Part 3/6

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Part 1Part 2Part 3Part 4Part 5Part 6

Enigme de l'explosion de Tunguska

Les Mystères de la « Vallée de la Mort » en Sibérie.
(3éme partie)

Les preuves et témoignages s'accumulent pour indiquer qu'en 1908 au Tunguska, une météorite fut détruite par des sphères de plasma dirigées, dites «exterminatrices», utilisant une technologie capable de compenser sa chute pour en tirer une force explosive, alors que l'humanité ne disposait pas de ce savoir faire.

Revenons au 30 juin 1908 et aux événements rapportés par les témoins oculaires. L'ensemble du phénomène se déroula à peu près selon le scénario suivant. Vers 07h15 du matin, la météorite surgit sur une trajectoire sud-est à nord-ouest.

Preobrazhenka, I.M.Volozhin vit «une bande de fumée d'où s'échappaient des langues de feu» se déplacer à travers le ciel. C'était la météorite se précipitant vers la Terre. Les habitants de la région de Kirensk rapportèrent : ...une colonne incandescente d'environ 6 m de diamètre et en forme de lance apparut au nord-ouest. Lorsqu'elle disparut, on entendit cinq détonations brèves et puissantes, comme des coups de canon, se succédant rapidement...

 Depuis le comptoir commercial de Teteria, dans la direction du nord et depuis d'autres localités (KezhmaNizhne-IlimskVitim) qui ne se trouvent pas sur une même ligne, on observa ces «piliers de feu»...

Une lueur rouge lors de l'apparition des sphères, avant l'explosion.

 L'émergence des «exterminatrices» à la surface de la croûte terrestre constitue la phase la plus énergétique de l'événement, les «piliers d'énergie» et les «exterminatrices» émettant une lumière blanche intense, similaire à celle d'un arc de soudure. L'intensité lumineuse était telle que les témoins eurent l'impression que tout l'environnement avait disparu ou s'était obscurci. Après cette phase, le niveau d'énergie diminuant, les piliers et les «exterminatrices» virèrent au rouge, illuminant la région préalablement à l'explosion. Interviewé à Vanavara, Maxim Kainachenok, un Evenk (peuple de Sibérie) d'une cinquantaine d'années, raconta : ... Mes parents s'étaient arrêtés sur la Segochamba. La terre se mit à trembler et on entendit du tonnerre. Il y eut  d'abord un rougeoiement, puis le tonnerre. La lueur rouge ne venait pas de Vanavara. Au moment de la chute de la météorite, mon oncle Axenov sortit pour s'occuper des rennes et raconta que, pour commencer, au dessus du lieu de l'explosion tout devint noir, puis rouge, et qu'ensuite il entendit le tonnerre... Cela fut confirmé par Anna Yelkina, une Evenk de 75 ans qui habitait Vanavara :


Tôt le matin... un peu plus haut que le Soleil il y eut un coup de foudre. Très haut. Le ciel entier devint rouge, et pas seulement le ciel : tout devint rouge aux alentours, la terre et le ciel. Un grondement puissant se fit entendre. Un bruit de cloche, comme si des gens frappaient sur du fer. Le tonnerre dura environ une demi-heure...

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Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002-Part 2

Par Le 19/07/2018

Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002- Part 2/6

 

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Les bases de l'affaire de l'Explosion de Tunguska

 

Part 1Part 2Part 3Part 4Part 5Part 6

Le 30 juin 2008 a vu le 100ème anniversaire d'une catastrophe les plus mystérieuses : l'explosion d'un objet issu de l'espace dans la région de la rivière Podkamennaya (pierreuse) dans le Tunguska en Sibérie. Aucun événement comparable ne fut signalé dans notre histoire. La puissance totale de l'explosion fut 2.000 fois supérieure à celles combinées d'Hiroshima et Nagasaki !

 

Effets de l'explosion de Tunguska :

  1. une luminescence anormale dans le ciel, persistant jusqu'à dix jours après l'événement et des nuages d'un ton argenté intense ; de puissantes émissions de lumière et de chaleur ;le dérèglement des appareils de mesures météorologiques et des manifestations vibratoires de la surface du sol ;
  2. une formidable onde sonore qui fit deux fois le tour de la Terre ;
  3. la chute des arbres sur une surface de plus de 2.000 km² ;
  4. de faibles traces de radioactivité détectées dans des échantillons végétaux et dans les couches de glace polaire datant de 1908 ;
  5. des propriétés anormales de l'humus et des minéraux au voisinage de l'explosion ;
  6. une croissance anormalement rapide de la végétation à l'épicentre de l'explosion ;
  7. un refroidissement du climat planétaire au cours des années qui suivirent.

 

Bien que cet impressionnant événement ne passât pas inaperçu, les premières recherches sur ses causes, aux confins de la taïga sibérienne, ne furent entreprises que de nombreuses années plus tard, en 1927. Depuis, des dizaines d'expéditions ont visité la région, des centaines de rapports scientifiques ont été écrits et plusieurs centaines d'hypothèses explicatives ont été proposées. Aucune, toutefois, n'a pu pleinement rendre compte du phénomène complexe qui précéda et accompagna l'explosion du Tunguska. Certains des phénomènes rapportés par des témoins oculaires ne peuvent rentrer dans le cadre des théories actuelles. Une bonne partie de ce qui se produisit échappe complètement à toute interprétation de la pensée scientifique contemporaine.

Dans une perspective plus large, l'impression persiste que nous sommes confrontés à quelque chose qui sort entièrement des limites de notre conception du monde. Peut-être arrivons-nous, aujourd'hui plus que jamais, au moment de l'apparition d'une réponse qui marquera un tournant dans l'évolution de la conscience humaine. Mais cela nécessitera une certaine audace, la capacité de chercher avec un esprit ouvert, libéré des dogmes habituels de la science, afin d'évaluer correctement les facettes les plus inexplicables de l'événement. Le travail effectué par des générations de scientifiques et de chercheurs nous livre une riche manne de données qui devraient permettre de faire la lumière sur la nature du phénomène survenu à Tunguska. Nous ne passerons pas ici en revue les éléments clefs des principales hypothèses connues, mais nous examinerons plutôt les faits toujours restés dans l'ombre, qui, pour quelque étrange raison, n'ont jamais reçu l'attention qu'ils méritent. Très curieusement, à la lumière d'un poème épique ancien, ces faits offrent une image très différente.

Nous souhaitons, dés le début de cette étude, mettre l'accent sur le fait qu'avant et après l'explosion du Tunguska, d'autres événements semblent d'une certaine façon s'y rapporter, le tout formant une suite. Ayant donc recours aux méthodes pratiquées dans les enquêtes criminelles, nous aborderons l'ensemble comme un «cas» unique. Afin de voir la réalité qui a si longtemps échappé à l'attention des chercheurs, il nous faut porter le regard en arrière et en avant, dans l'espace et le temps, pour tenir compte d'événements distants de dizaines, voire, de centaines d'années.
Nous nous sommes tourné pour cela vers les milliers de témoignages oculaires, même dans cette partie si peu peuplée de la Sibérie. II fut possible, jusqu'à la fin des années 60, de trouver encore quelques 3.000 personnes qui se souvenaient de l'événement extraordinaire.

Avant d'aborder les faits, nous souhaitons partager avec vous la conjecture qui nous habite depuis le début de notre enquête : une hypothèse qui paraîtra fort inattendue pour la plupart, mais qui s'est renforcée au fil de l'analyse d'une grande quantité de données. Nous appuyant sur les dires de centaines de témoins de l'explosion, les découvertes des chercheurs, l'épopée intitulée Yakut Olonkho, la chronologie reconstituée des événements et l'analyse des conséquences des explosions décrites non seulement dans cette épopée mais aussi repérées par les chercheurs scientifiques, il est possible d'envisager raisonnablement que, dans l'immense territoire inhabité du nord-ouest du Yukatia, existe une installation technologique souterraine très ancienne.

Il y a très longtemps, quelqu'un édifia, dans la région appelée «Vallée de la Mort», un complexe qui, aujourd'hui encore, protège la Terre des météorites et astéroïdes. Evidemment, cette idée stupéfie et résiste à l'entendement. Cela signifierait que, depuis des milliers d'années, quelque chose existe dépasse non seulement nos réalisations actuelles mais tout ce que nous pourrions imaginer, et que nous n'en avons jamais pris connaissance ! Aucun de ceux qui ont étudié les effets scientifiquement inexplicables de la catastrophe du Tunguska n'auraient pu les penser provoqués par une technologie antique de défense cosmique légué par des constructeurs inconnus !

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"Grand-père" Matvei, agé de 108 ans, témoin de l'explosion de Tunguska, 
photographié avec l'auteur lors de la rencontre des clans Evenk à Siuldiukar en 1997

 
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Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002-Part 1

Par Le 19/07/2018

Colossales explosions en Tunguska (Sibérie) en 1908 et 2002 - Part 1/6

L'Agence de Sécurité Nationale de Russie parle. - 2012 - up 2018

  

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Part 1Part 2Part 3Part 4Part 5, Part 6

Les passages suivants sont une transcription d'une interview filmée de Valery Uvarov, de la National Security Academy de Russie, réalisée par Graham W. Birdsall, éditeur de la revue britannique UFO Magazine. L'interview a eu lieu à l'occasion du 12e Festival du Film/Congrès International sur les OVNI qui s'est tenu du 2 au 8 février 2003 à Laughlin, dans le Nevada, aux États-Unis. Cette interview est parue en premier lieu, dans sa version anglophone originale, dans le numéro d'avril 2003 d'UFO Magazine, en Angleterre puis dans le magazine Nexus Australie en été 2003 et finalement, cette version francophone, dans Nexus édition française à l'automne 2003. Crédit Graham W. Birdsall (merci)

Le Dr Valery Mikhailovich Uvarov a consacré plus de quatorze années à l'ufologie ainsi qu'à l'étude des legs des civilisations anciennes. Il est l'auteur de nombreux articles sur la paléotechnologie et les paléosciences ainsi que sur l'ufologie et l'ésotérisme, publiés dans la presse russe et étrangère. Il est l'initiateur de plusieurs expéditions en Inde et en Egypte, aux quelles il a participé, à la recherche de preuves matérielles de connaissances antiques. Il participe régulièrement à des rencontres internationales d'ufologie et donne des conférences et des séminaires en Russie, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Scandinavie. Il a pris la parole aux congrès Nexus d'Amsterdam et de Brisbane en 2004 et en 2005.

 

 

documentaire en VO sur le sujet, avec l'astronome Philip Imbrogno, Paul Stonehill entre autres (cette vidéo, à priori, était un extrait non monétisé d'un des documentaires de "Ancient Aliens" encore trouvables ailleurs...)

Dans OVNI/UFO
Odhtv2018

OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2018

Par Le 09/07/2018

OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2018 - MAJ 09-07-2018

 

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Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 4ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-4eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2018 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2018.html


 

Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

Squelette d epoque neolithique mis au jour en israel

Une nouvelle technique de datation des anciens ossements

Par Le 25/06/2018

Une nouvelle technique de datation des anciens ossements

 

Squelette d epoque neolithique mis au jour en israelUn squelette d'époque néolithique mis au jour en Israël. Photographie par Yosef Galili, Ehud Galili, Itamar Greenberg, Wikimedia Commons

 

L'intérêt pour les origines des populations humaines et leurs voies de migration s'est considérablement accru ces dernières années, avec de nombreuses nouvelles découvertes bouleversant certaines certitudes trop tôt établies. Un aspect critique du traçage des événements de migration est de les dater, et de les dater de façon fiable. Cependant, les techniques liées au radiocarbone *, couramment utilisées pour dater et analyser l'ADN de squelettes anciens, peuvent être inexactes et pas toujours applicables. Inspirés par le modèle de la structure démographique géographique qui permet de suivre les mutations de l'ADN associées à la géographie (et donc l'environnement), les chercheurs ont développé une nouvelle méthode analytique, la Time Population Structure (TPS), qui utilise les mutations de l'ADN pour déduire l'époque.

Le Dr Umberto Esposito, chercheur postdoctoral dans le laboratoire du Dr Eran Elhaik, Département des sciences animales et végétales à l'Université de Sheffield, Sheffield, Royaume-Uni, a annoncé à la conférence annuelle de la Société européenne de génétique humaine que la TPS peut calculer les mélanges d'ADN provenant de périodes différentes pour estimer son âge définitif. " Cela introduit une toute nouvelle approche de la datation. À ce stade, dans son état embryonnaire, TPS a déjà montré que ses résultats sont très similaires à ceux obtenus avec la datation traditionnelle au radiocarbone. Nous avons trouvé que la différence moyenne entre nos prédictions d'âge sur des échantillons qui existaient il y a 45 000 ans et ceux donnés par la datation au radiocarbone était de 800 ans ". La nouvelle technique n'en est qu'à ses débuts mais ils sont déjà très prometteurs...

Geoglyphe2018 palpasalinas3 mini

Pérou : Des géoglyphes datent de plus de 3000 ans

Par Le 18/06/2018

Pérou : Des géoglyphes datent de plus de 3000 ans

 

Geoglyphe2018 palpasalinas3 minile tertre de Los Morteros, avec vue sur l'échancrure sèche de Pampa de las Salinas (l'ancien lac)

 

Cette nouvelle étude scientifiques, faite par le Projet archéologique Los Morteros-Pampa de las Salinas, et entre autres par Ana Cecilia Mauricio, professeure adjointe à la Pontificia Universidad Catolica del Peru (et oui, une université catholique) et qui est relayée très sérieusement par Live Science, n'est pas faite au niveau des lignes de Nazca, mais plus au nord, du côté de la basse vallée du Chao.

En effet, il y a plus de 3 000 ans dans ce qui est maintenant la basse vallée du Chao au Pérou, les peuples anciens (on ignore lesquels car même les Paracas ne sont pas censés être si loin de leur péninsule à cette époque), ont créé cinq géoglyphes à partir de roches angulaires, formant des dessins conceptuels qui ont peut-être montré des constellations célestes. En fait, une constellation a bien été reconnue fermement.

Ces géoglyphes particuliers avaient des "portes de pierre" menant vers eux. Les archéologues croient que les gens anciens seraient entrés par ces portes pour participer à une forme de cérémonie ou d'activité rituelle exécutée lors de la création des géoglyphes.

Ces cinq géoglyphes font partie d'un paysage cérémoniel beaucoup plus grand maintenant appelé Pampa de las Salinas qui se compose de plus de 20 sites archéologiques, y compris des sentiers, des places et un monticule massif appelé "Los Morteros" qui se compose de vestiges de bâtiments anciens ainsi que de pêche (ports) et de plantes.

 

Geoglyphe2018 palpasalinas1

L'un des géoglyphes du site du Pérou appelé Pampa de las Salinas représente la constellation de la Croix du Sud. - Crédit: Projet archéologique Los Morteros-Pampa de las Salinas

Dans Actualité
Ru tours 22 06 mini

Ma conférence aux Repas Ufologiques de Tours - 22-06-2018

Par Le 13/06/2018

Ma conférence aux Repas Ufologiques de Tours - 22-06-2018

 

Ru tours 22 06 mini Rémy R.U. de Tours, merci

 

C'est en octobre 2017, à l'occasion d'une conférence organisée par les Restaurants Ufologiques de Tours à laquelle j'étais venu pour rencontrer physiquement pour la première fois, et écouter, l'explorateur historien Thierry Jamin et Alain Bonnet, le responsable communication de l'ONG Inkari, que Phil Solano m'a proposé de préparer une conférence pour l'association. Son argument était que mon site S-F-H était bourré d'articles passionnant et très riche en sujets et thèmes attisant la curiosité et l'envie de connaissances. Je l'en remercie encore au passage, ainsi d'ailleurs que son accueil lors de ces deux jours d'octobre, ainsi qu'à l'occasion de cette fameuse conférence à venir. 

Son thème m'a paru évident après quelques semaines de réflexion et en voyant les divers thèmes abordés lors des conférences organisées chaque mois par les Repas Ufologiques, non seulement à Tours, mais un peu partout en France. Un thème rarement abordé et pourtant riche en surprises et lié possiblement, voir probablement à d'autres thèmes archéologiques ou ésotériques si on regarde l'aspect rituels ou chamanique, ou même tout simplement ufologiques, car après tout, toutes ces structures faites (à priori et en majorité !) par l'homme, sont bel et bien mieux visibles du ciel...

Ce thème des structures artificielles à caractères de rites de la fertilité ou encore astronomico-agricoles, ou possiblement des appels ou témoignages destinés à des "dieux venus du ciel" a la particularité de toucher l'ensemble de la planète, même s'il semble que les continents d'Asie et d'Océanie semblent moins concernés. Mais les récentes découvertes dans les jungles amazoniennes et africaines, puis dans les déserts saoudiens pourraient être les prémisses de futures découvertes dans les jungles asiatiques ou les déserts australiens... Alors, quand je parle de structures artificielles, je ne parle pas de grandes pyramides ou de temples, mais bien de gravures et dessins visibles de haut, et dont l'âge peut remonter de la préhistoire du néolithique, passer par l'âge du bronze et du fer pour être imité jusqu'au moyen-âge... De nombreuses imitations ou arts modernes sont venus aux 20ème et 21ème siècle (dont en Australie et Europe) renouveler ce concept ou laisser une sorte d'empreinte à la postérité. Par exemple, et c'est assez peu connu, mais au sommet de la Grande Arche de la Défense est visible (du ciel donc) un zodiaque construit à l'initiative du Président Mitterrand, qui était une personne pour le moins ésotérique, et qui avait officiellement choisi comme emblème... l'Arbre de Vie...

Je ne parlerai pas de ces arts modernes ou renouvellements ésotériques de signes et rituels (maçonniques pour certains) modernes, destinés à la continuité du symbolisme laissés par nos ancêtres de part le monde (et souvent récupéré déjà par l'Eglise ou autres pour asseoir un certain pouvoir à l'aide de croyances ou ondes venues d'un lointain passé...

Je ne dévoilerai pas ici les différents chapitres de cette conférence, qui sera essentiellement composée d'un documentaire inédit sur le thème, monté par moi-même, mais vous trouverez plus bas ici quelques photos qui vous donnerons une idée et, j'espère, l'envie de venir me voir et m'écouter. A priori, une autre conférence devrait avoir lieu à Paris d'ici la fin de l'année, mais il est trop tôt et peut-être présomptueux de déjà en parler !

 

Ru tours 22 06

Conférence privée et repas du 22 juin 2018 à partir de 19 H : Réservation obligatoire à l'avance à repasufo.tours@gmail.com

 

A cette occasion, j'amènerai avec moi quelques exemplaires de mes deux livres (Je n'étais qu'un Androïde et Quatre éternités pour une Rose immortelle), qui ne sont pas en lien avec le thème de la conférence, mais un peu plus "ufologiques" quand on connaît leur origine, et je me ferai un plaisir de signer des dédicaces pour celles ou ceux qui veulent les découvrir lors de cette opportunité...

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Le complexe réseau souterrain de Los Tayos, Equateur

Par Le 03/06/2018

Equateur : LE RÉSEAU SOUTERRAIN DE LOS TAYOS - Up 03-06-2018

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Un des lieux souterrain habitable des plus complexes de l’humanité, avec une histoire incroyable mais qui est bien pour moi un des lieux aux mêmes caractéristiques que le monde souterrain sous certaines parties du plateau de Giza (Egypte),(du moins pour certaines caractéristiques: Immenses blocs de calcaire, immensité de certaines salles taillées, réseau artificiel et naturel de couloirs, présence de fleuves en surface et sous terre….etc), un lieu qui a sans doute permis à certains de survivre et de préserver certaines connaissances pendant des catastrophes terrestres.

lostayos1.jpg lostayos2.jpg Photo: www.goldlibrary.com

En tout cas l’entrée impressionnante  que vous voyez ci-dessus, qui s’aborde par un puit de 65m de profondeur conduisant à des passages spacieux sur 5 km environ de longueur, atteignant jusqu’à 240 m de profondeur, n’est pas l’entrée du réseau souterrain censé renfermer le trésor du royaume perdu des Andes: le Tawantinsuyu (En Quechua les 4 régions des 4 régions unies) regroupant plusieurs territoires Andins: En Equateur, Pérou, Bolivie, Argentine, Colombie et Chili… Il y a plusieurs entrées différentes et plusieurs portions du réseau souterrain qui sont cloisonnées, dont une entrée sous le fleuve Pastaza (plutôt que sous le fleuve Coango proche) qui semble être davantage le lieu où en 1946, à l’âge de 16 ans, serait entré Petronillo Jaramillo, le vrai découvreur de l’histoire qui y aurait vu une partie de ce trésor. En effet,  aprés avoir été accepté par  les indiens Shuar (appelés:”Les Invincibles” car ni les Incas ni les Conquistadors n’eurent raison d’eux) qui gardent jalousement les lieux par ailleurs inextricables, il aurait  vu une sorte de bibliothèque de milliers de plaques en métal, chaque plaque pesant environ 20 kg, avec des dessins géométriques, des inscriptions, le tout sur des sortes de rayonnages. Il y aurait vu une deuxième bibliothèque, celle ci composée de plaques polies translucides et gravées également, posées sur des sortes de tréteaux dorés et des centaines de statues représentant des animaux, des insectes et des hommes montrant tout l’éventail d’émotions possible, des barres de métaux de différentes formes avec des jouets et des piles d’or alluvionnaire, des instruments pour faire des bijoux, des portes scellées recouvertes de pierres semi-précieuses (peut-être des tombes) et un sarcophage d’une matière translucide contenant un grand squelette humain recouvert à la feuille d’or... :

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Beaucoup d'artéfacts étranges trouvés en Equateur

Par Le 23/05/2018

Beaucoup d'artéfacts étranges trouvés en Equateur

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Petit historique de la région appelée aujourd’hui Equateur, au sud de l’Amérique Centrale. L’histoire de l’Homme en Equateur commence à peu près il y a quelque 11 000 ans, avec les découvertes de vestiges archéologiques provenant de peuples préhispaniques et préincaïques qui y vivent et qui ont développé leurs propres caractères qui les différencient des Incas. Alors que ces peuples leur ont opposé une longue et farouche résistance avant d’être vaincus, ils sont habituellement confondus avec les Incas. Vers cette période, comme un peu partout dans le monde, une grande glaciation prend fin et la région sort de l’une des périodes les plus froide de la glaciation Wisconsin et commence un processus de réchauffement climatique qui mettra des millénaires pour atteindre nos conditions actuelles.

Ces peuples sont issus des « cultures formatives » américaines d’après les ethnologues : ce terme correspondant au Néolithique européen pour décrire une réalité américaine. Ainsi, on ne parle pas ici de Paléolithique ni de Mésolithique mais de Période Paléo-indienne et de Période Archaïque… On ne sait pas trop ce qu’il se passe entre l’énorme période de ces -12000 ans et environ -500 ans avant JC où la Période de Développement régionale démarre seulement et qui se caractérise par la division de l’espace septentrional des Andes en plusieurs chefferies régionales, connues sous le nom de Signeuries ou Cacicazgos (domaine du Cacique), à la différence des Andes Centrales (Pérou) où se développèrent de grands royaumes tels que Huari, Chimu ou l’Empire des Incas. Petites mais très solides, différenciées et hiérarchisées, ces Seigneuries assirent une partie de leur pouvoir sur le contrôle des bassins fluviaux, sources de produits stratégiques, sur la création et le contrôle d’une force de travail et sur l’échange de matières premières et de produits manufacturés, en particulier à caractère exotique ou somptuaire.

Mais à la fin du XV° siècle ap. JC, ils durent faire face à l’expansionnisme du Tahuantinsuyu, Etat né dans la région de Cuzco qui répandit son influence sur un vaste territoire. L’Empire Inca est l’une des civilisations les plus développées des temps préhispaniques et sa puissance militaire lui permit d’édifier un vaste empire. Au sein de cette entité politique, les régions aujourd’hui nommées Equateur ont joué un rôle important (Cuenca), surtout au moment de la conquête espagnole, dans la mesure où c’est sur ses terres que se sont joués les derniers jours de l’Empire Inca, et où le fabuleux trésor des Empereurs s’est volatilisé…

Mystère équatorien :

Il y a de cela des milliers d’années, les habitants de l’Equateur actuel construisirent un monument de pierre à 2630 mètres de hauteur. Il était situé entre les deux cordillères des Andes, sur une colline appelée le Catequilla. Du sommet du Catequilla et par temps clair, la vue sur les alentours s’étend sur un rayon de 360º et on peut voir tout le site archéologique d’un seul regard. Les deux chaînes de montagnes ralliant le nord au sud, étaient des points d’orientation idéaux. La cordillère Est était utilisée pour déterminer précisément l’apparition des étoiles tandis que la cordillère Ouest permettait de localiser leur disparition.

Catequilla equateurCatequilla - Equateur

As tabuk footprints

Arabie Saoudite : Des empreintes humaines de 85 000 ans

Par Le 20/05/2018

Arabie Saoudite : Des empreintes humaines de 85 000 ans

 

Arabiesaoudite empreintes 85000ans

Les empreintes humaines trouvées dans la région de Tabuk, au nord-ouest de l'Arabie Saoudite, seraient âgées d'au moins 85 000 ans : dernière époque où cet endroit était humide et permettant à des empreintes d'exister. Crédit d'image: Courtoisie: SPA

 

La découverte a été faite par une équipe de chercheurs du Saudi Geological Survey, du SCTH, de l'Université King Saud, de la Fondation Max Planck pour l'histoire humaine, de l'Université d'Oxford, de l'Université de Cambridge et de l'Université de Nouvelle-Galles du SudLes empreintes de pas de nombreux humains, creusées dans les rochers, ont été découvertes sur les rives d'un ancien lit de lac dans le désert de Nafud qui, selon les scientifiques, était autrefois une région luxuriante et humide, il y a environ 85 000 ans. 

C'est une preuve de plus nous disant que l'homme moderne est passé à travers le Sinaï lors d'une très ancienne migration de l'Afrique car ces empreintes de 85 000 ans ont été trouvées dans la région de Tabuk, au nord-ouest de l'Arabie Saoudite. Ce sont les déclarations du Prince Sultan Bin Salman, président de la Commission saoudienne du tourisme et du patrimoine national (SCTH), lors d'une visite au Musée national de Tokyo. Il était l'hôte de l'exposition "Roads of Arabia - Chefs-d'œuvre archéologiques saoudiens à travers les âges".

Les empreintes de pas mènent loin du lac, dans des directions différentes. Les chercheurs disent que la découverte a montré que les chasseurs-cueilleurs étaient venus dans la région à ce moment-là et qu'ils auraient peut-être aussi pêché dans le lac.

 

As tabuk footprints

Michael Petraglia - COURTESY SAUDI PRESS AGENCY (SPA), MINISTRY OF CULTURE AND INFORMATION, SAUDI ARABIA

Pieuvre

Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre

Par Le 18/05/2018

Panspermie : 33 scientifiques disent que la pieuvre est extraterrestre

 

Pieuvre

Ce sont en effet 33 scientifiques, dont certains appartiennent à des universités renommées, qui viennent de faire paraître une publication scientifique apportant des contributions intéressantes à la théorie de la panspermie, c'est à dire l'apparition de la vie sur la Terre à l'aide de bactéries et/ou virus provenant de l'espace. Dans cet article, un chapitre, qui est déjà controversé mais c'est logique de la part des frileux et/ou adeptes de la Terre comme centre de l'univers et de la vie, concerne toute une étude sur la pieuvre et son origine, son évolution...

On peut ici rappeler les diverses théories concernant l'apparition de la vie sur la Terre (et pas extension pour certains, dans l'univers) :

- La théorie la plus classique et la plus acceptée par la communauté scientifique est celle de " la soupe primitive " : à un moment donné X dans l’histoire de la Terre, les conditions auraient été réunies pour que des molécules organiques complexes se forment dans une sorte de " mare chimique " en bordure d'océan. Ces molécules organique se seraient finalement assemblées et sont à l’origine de formes de vie primitive, qui ont fini par évoluer. C'est aussi l'une des théories de Darwin. Cet instant X se serait donc produit il y a environ 500 millions d'années, lors de l'étonnante et soudaine explosion de la diversification des espèces présentes sur notre planète (explosion Cambrienne). On ne connaît pas les raisons de cette date, d'autant plus que notre planète a tout de même 4,5 milliards d'années minimum et que des traces de vie ont été découvertes dès 3,9 milliards d'années... et que toutes les conditions climatiques ou chimiques ont eu le temps d'exister dans l'intervalle...

- La panspermie fait intervenir des germes, ou "briques" de la vie provenant de l'espace, via des météorites ou des comètes, pour l'apparition de la vie basique sur Terre, puis son évolution en formes élaborées et diversifiées. Cette théorie (qui date tout de même de 1870 via John Tyndall​) a vu récemment plusieurs découvertes aller dans son sens, avec notamment la présence importante de molécules organiques macromoléculaires (déjà "assemblées" et grandes !) révélées sur la comète Tchouri par la sonde Rosetta. On peut aussi ajouter des molécules organiques trouvées sur la météorite de Murchison, tombée en Australie en 1969, mais aussi la découverte de bactéries "extraterrestres" dans la stratosphère, à plus de 30 km de la surface de la Terre, sans oublier la découverte de la survie de bactéries dans l'espace au niveau de l'ISS par exemple... Cet apport de molécules extraterrestres se serait donc produit en nombre peu avant l'explosion Cambrienne... ce qui n'est pas non plus démenti par les découvertes de chutes d'astéroïdes et/ou comètes sur la Terre...

- Une troisième hypothèse n'est pas non plus totalement repoussée par plusieurs scientifiques de pointe, d'autant plus qu'elle est intermédiaire entre les deux premières et la quatrième : l'apport volontaire (ou non !) des germes nécessaires à la vie sur Terre par la visite d'êtres extraterrestres déjà évolués (l'univers ayant + de 13 milliards d'années d'existence par rapport aux 4,5 milliards de la Terre) sur notre planète, à l'ère du Cambrien donc et ayant par la suite pratiqué les manipulations chimiques et génétiques nécessaires à une évolution plus ou moins contrôlée...

- Ce qui nous amène à la quatrième hypothèse, celle-ci admise par un grand nombre de non-scientifiques dans le monde : celle d'un dieu créateur, à l'origine de la vie non seulement sur Terre mais dans l'univers... avec comme toile de fond la possibilité que des extra-terrestres très évolués aient été pris (ou se sont fait passés) pour des ou un dieu à un moment donné lors de cette évolution de la vie vers l'intelligence...

Mais revenons à nos moutons, qui ont pour une fois la forme de pieuvres ! :

 

Pieuvre

Shigiridol10 mini

Oural : la célèbre idole en bois Shigir redatée à 11500 ans !

Par Le 29/04/2018

Oural : la célèbre idole en bois Shigir redatée à 11500 ans !

 

Idoleshigir2

J'ai déjà parlé de cette étonnante grande idole gravée dans du bois (la plus ancienne au monde en fait) à l'occasion d'une étude assez récente, mais une nouvelle étude due à l'intérêt soulevé par ce très ancien objet bouleverse encore les données. Voici tout d'abord les liens des précédents articles (2014 et 2017) concernant cet objet découvert en 1890 et remarquablement conservé par une tourbière (et maintenant sous verre) malgré le temps :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/russie-oural-nouveautes-sur-la-plus-vieille-idole-en-bois.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/visite-des-regions-prehistoriques-russes.html

 

Lors de l'avant-dernière étude, il avait été prouvé que la statue en bois avait été gravée à l'aide de dents de castor et une estimation de datation avait déjà repoussé son ancienneté à 9000 ans environ Avant J.-C. Cette nouvelle étude avait pour but d'affiner la datation de cet étonnant objet gravé de signes et symboles (mais déjà considérés comme parmi les plus anciens signes ou possibles écrits au monde connus par certains), à l'aide d'outils sophistiqués et à la pointe de la technologie actuelle...

Cartedoggerland 400

La Mer du Nord à nouveau explorée

Par Le 23/04/2018

La Mer du Nord à nouveau explorée

 

Cartedoggerland 400Project Lost Frontiers

 

J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises et d'autres découvertes ont eu lieu depuis, notamment la preuve qu'il a existé pendant quelques centaines d'années avant la séparation définitive des îles britanniques du continent européen, un véritable pont, dont la rupture a donné d'abord une cascade énorme qui a creusé le sol entre la France et l'Angleterre, précédant de peu un fleuve bouillonnant devenant la Manche, les eaux de la Mer du Nord provoquant une inondation brutale à cette époque. En ce qui concerne la Mer du Nord, plusieurs découvertes faites d'abord par des pêcheurs puis des plongeurs archéologues, alors que les cartes des fonds marins étaient affinées aussi par les spécialistes des pétroles, ont confirmé que non seulement une faune terrestre (dont des mammouths) déambulait alors sur une terre à l'air libre, mais aussi des hominidés probablement des érectus, puis des néandertaliens puis des hommes modernes. Voici les liens vers ces articles précédents, tant sur la Mer du Nord que les terres englouties au large des îles britanniques ou de la Baltique par exemple ou de la France :

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-mission-britannique-atlantis-decouvre-un-monde-englouti.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/mer-du-nord-un-yellowstone-inconsidere.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/les-tsunamis-nord-europeens.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/baltique-un-site-prehistorique-englouti-au-sud-de-la-suede.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-plongeurs-suedois-ont-trouve-des-reliques-de-11-000-ans-en-mer-baltique.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/une-foret-galloise-engloutie-il-y-a-5000-ans-refait-surface.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/angleterre-des-empreintes-humaines-vieilles-de-800-000-ans.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/archeologie-la-montee-des-eaux-a-englouti-une-partie-de-la-prehistoire-francaise.html

 

11 fevrier 2008 satellite europeen envisatcrédit : ESA

 

Après la mission britannique "Atlantis", c'est une équipe de scientifiques composée de britanniques et de belges qui est en train en ce moment même d'explorer la Mer du Nord, au large de Norfolk, à bord du navire belge RV Belgica. L'équipe a pour objectif de cartographier la zone de Brown Bank, une crête de sable d'environ 30 km de long sur laquelle ils pensent que des peuples du Mésolithique ont vécu entre 10 000 et 5 000 ans avant JC. En effet, au cours des dernières années, des équipes de chalutiers et des chercheurs ont trouvé des ossements d'animaux préhistoriques et des outils de base en pierre dans les sédiments de la mer du Nord​...

 

Rv belgicaLe RV Belgica en route vers le Banc de Brown

Dans OVNI/UFO
Odhtv2018

OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2018

Par Le 10/04/2018

OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2018 - MAJ 10-04-2018

 

Odhtv2018a

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

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Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html

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Abutbeirah

Irak et Italie : des ports antiques découverts

Par Le 22/03/2018

Irak et Italie : des ports antiques découverts

 

Paleopolis sous mer

Hasard du calendrier, deux publications archéologiques parlent de la découverte de ports antiques cette mi-mars 2018, mais aussi, la découverte du plus ancien de ces deux ports a été faite par une équipe italo-irakienne en Irak, alors que l'autre a été faite par une équipe italienne en Italie, du côté de Naples...

Mais commençons pas la découverte effectuée et confirmée ce mois dans l'ancienne Mésopotamie sumérienne, et dont les datations en font l'un des plus anciens ports au monde puisqu'il a été daté du 3ème millénaire Avant J.-C. En fait, les fouilles d'Abu Tbeirah révèlent un trésor qui remonte à 5000 ans. C'est la première excavation d'une structure portuaire liée à une ville sumérienne dans la région, ainsi que la plus ancienne. 

D'après les découvreurs, cette découverte du port d'Abu Tbeirah, qui a été nommé Marsa, et qui se trouvait autrefois sur le littoral du Golfe arabe, permettra aux archéologues d'écrire un nouveau chapitre de l'histoire de la Mésopotamie, dépassant le stéréotype commun selon lequel les cités mésopotamiennes étaient entourées de champs de céréales et irriguées artificiellement par des canaux. Il devient de plus en plus évident que le delta du Tigre et de l'Euphrate et les marais environnants ont joué un rôle fondamental dans le développement de cette grande civilisation. La mission archéologique, coordonnée par les professeurs Licia Romano et Franco D'Agostino, a débuté en 2017 grâce au financement de l'Université Sapienza et du ministère italien des Affaires étrangères. Des fonds supplémentaires seront fournis par la Fondazione Bardelli.

 

Les villes sumériennes étaient toutes organisées autour du pôle temple / palais, et reliées entre elles par des canaux, équipés pour cela d'un port permettant la gestion des contacts et des entreprises. Bien que connu de sources cunéiformes grâce à certaines tablettes, ce type de structure n'a été identifié que par la technologie satellitaire, mais n'avait jamais été fouillé.

Marsa portsumerien

Marsa, le port sumérien, situé près de l'ancienne embouchure du fleuve Euphrate (près de l'actuelle Nassiriya)

Peintures murale espagne neanderthal3 mini

Des datations de pétroglyphes changent la préhistoire humaine

Par Le 24/02/2018

Des datations de pétroglyphes changent la préhistoire humaine

 

Peintures murale espagne neanderthal3 mini

Des symboles maintenant attribués aux Néandertaliens...

 

Ce sont deux nouvelles publications scientifiques qui viennent de toute façon confirmer de précédentes données ou même bouleverser notre réalité en ce qui concerne la préhistoire du genre Homo Sapiens. Ces publications sont lisibles dans Science AdvancesSymbolic use of marine shells and mineral pigments by Iberian Neandertals 115,000 years ago et dans ScienceU-Th dating of carbonate crusts reveals Neandertal origin of Iberian cave art.

Pour mémoire, historiquement parlant, les néandertaliens ont reçu au 20ème siècle l'appellation "Homo sapiens neanderthalensis" pour le distinguer de l'homme moderne, appelé "Homo Sapiens sapiens". Ces appellations ont été délaissées quelque peu depuis les dernières années car on ne considère plus néandertalien comme étant de la même espèce, mais néandertalien est toujours considéré comme l'un des plus proches "parents" de l'homme moderne (avec Homo Sapiens Idaltu, découvert en 2003 ?), un cousin issu du même ancêtre génétique. Notons tout de même qu'il a fallut attendre 2014 et 2017 pour avoir enfin un génome complet de Neandertal, ce qui a confirmé que 16 variantes génétiques de Neandertal se retrouvent chez l'Homme. Jusqu'à 2,6% de notre génome peut provenir de Néandertal, les Asiatiques en ayant la plus grande part. Encore à noter, alors que ces mêmes spécialistes semblaient donner comme ancêtre à Neandertal (et à nous !) Homo Heidelbergensis, ses  tests ADN démontrent que ce n'est pas obligatoire : Les paléogénéticiens ont été surpris de constater que le génome mitochondrial d'Homo heidelbergensis était différent de celui d'Homo neanderthalensis, mais proche de celui de l'homme de Denisova...

Les scientifiques ne peuvent s'empêcher de constater que les études génétiques, au lieu d'éclairer et affiner les choses, découvrent plutôt des migrations plus anciennes que prévues, des branches génétiques inconnues ou insoupçonnées, des croisements de peuplades qui ne sont pas sur les mêmes continents d'après les données historiques... les choses sont beaucoup plus complexes en fait avec ces résultats génétiques. 

Pour rappel également, de nombreuses études précédentes (voir en bas de l'article) amènent à penser que néandertalien était beaucoup plus proche, intellectuellement parlant, de l'homme moderne que soupçonné auparavant. De plus en plus de rapports vont dans le même sens : Neandertal était un artiste, mais aussi probablement un bâtisseur, un navigateur et un tisseur... et il se pourrait bien que lui et l'homme moderne (nous), tirions ces capacités intellectuelles d'un ancêtre commun, qui existait il y a 1 million à 600.000 années...

 

Peintures murale espagne neanderthal

Une peinture symbolique/ figurative réalisée manuellement par des néandertaliens dans une grotte espagnole il y a 68 000 ans (grottes de La Pasiega, Maltravieso et Ardales). (CD Standish/ AWG Pike/ DL Hoffman)

Camp beringia

Découverte génétique d'une population amérindienne inconnue

Par Le 15/02/2018

Découverte génétique d'une population amérindienne inconnue

 

Map beringia

Retour sur une découverte et publication de ce début d'année, car elle est d'une grande importance en ce qui concerne l'Histoire de l'Humanité. Cette découverte bouleverse en effet certaines données faussement établies de la science moderne, mais fait aussi apparaître l'existence d'une population "Atlante" (en référence à la légendaire île engloutie) qui est demeurée des milliers d'années sur une terre maintenant engloutie, la Béringie, entre la Sibérie et l'Amérique du Nord....

L'analyse génétique de l'ADN d'un nourrisson trouvé sur le site archéologique d'Upward Sun River, en Alaska, a révélé une population amérindienne jusqu'alors inconnue, que les scientifiques ont baptisée «Anciens Beringiens». La recherche apparaît dans la revue Nature.

Il est largement admis que les premiers colons en Amérique du Nord (le Sud paraissant plus compliqué) ont traversé de l'Eurasie en Alaska via un ancien pont terrestre enjambant le détroit de Béring, qui a été submergé à la fin de la dernière période glaciaire.

Des questions telles que l'existence ou non d'un ou de plusieurs groupes fondateurs (les tout premiers), leur arrivée et les événements suivants font l'objet de débats. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont séquencé le génome complet d'un bébé - une fille nommée Xach'itee'aanenh T'eede Gaay (Sunrise Child-girl) par la communauté autochtone locale - dont les restes ont été trouvés sur le site de Upward Sun River d'Alaska en 2013.

À leur grande surprise, les scientifiques ont découvert que bien que Xach'itee'aanenh T'eede Gaay ait vécu il y a environ 11 500 ans, longtemps après l'arrivée des premiers habitants dans la région, ses informations génétiques ne correspondaient à aucune des deux branches reconnues des premiers Amérindiens, qui sont désignés comme "au Nord et au Sud".

Au lieu de cela, elles semblaient avoir appartenues à une population amérindienne entièrement distincte, qu'ils ont appelé Anciens Beringiens.

" Nous ne savions pas que cette population existait ", a déclaré le professeur Ben Potter, co-auteur de l'Université de l'Alaska Fairbanks.

 

Ancient beringians

Une illustration scientifique du camp Upward Sun River dans ce qui est maintenant l'Alaska intérieur. Crédit d'image: Eric S. Carlson / Ben A. Potter.

Maya guatemala

Guatemala : Le vrai coeur de l'empire Maya découvert ?

Par Le 02/02/2018

Guatemala : Le vrai coeur de l'empire Maya découvert ?

 

Maya guatemala

 

Un réseau maya tentaculaire découvert sous la jungle du Guatemala. Les chercheurs ont découvert plus de 60 000 ruines mayas cachées au Guatemala lors d'une percée archéologique majeure. La technologie laser a été utilisée pour effectuer des relevés numériques sous la canopée de la forêt, révélant des maisons, des palais, des routes surélevées et des fortifications défensives.

Le paysage, près des villes mayas déjà connues, aurait abrité des millions de Mayas de plus que ce que d'autres recherches avaient suggéré auparavant. Les chercheurs ont cartographié plus de 2 100 km2 dans le nord du Petén. Les archéologues croient que la technologie de pointe va changer la façon dont le monde verra la civilisation ancienne des Mayas.

" Je pense que c'est l'une des plus grandes avancées sur plus de 150 ans d'archéologie maya ", a déclaré Stephen Houston, professeur d'archéologie et d'anthropologie à l'Université Brown.

 

Images lidar guatemala

WILD BLUE MEDIA / CHANNEL 4 - On pense que la plupart des structures sont des plates-formes en pierre pour des maisons de poteaux en bois et de chaume

 

M. Houston a déclaré à la BBC qu'après des décennies de travail dans le domaine archéologique, il a trouvé l'ampleur de l'enquête récente "à couper le souffle". Il a ajouté: "Je sais que cela semble hyperbolique mais quand j'ai vu l'imagerie [Lidar], ça m'a donné des larmes aux yeux." :

Dans OVNI/UFO
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OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2017

Par Le 20/12/2017

OVNIs : ODHtv - Actualités 4ème trimestre 2017 - MAJ 20-12-2017

 

Odhtv 1

 

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 3ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-3eme-trimestre-2017.html


 

JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les ovnis dans l'histoire d'un département ou d'une région.

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OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 2

Par Le 15/12/2017

OVNIs : Ufologues dans l'Histoire - Saison 2 - MAJ épisode 9

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Mémoires de l'Ufologie Française - Ufologues dans l'histoire

Le but premier d'Ovni dans l'histoire Tv est de sauvegarder les Mémoires de l'Ufologie Française par le biais de vidéos ou podcast pour que les générations à venir puissent connaître le travail des anciens, des pionniers de l'ufologie.

En collaboration avec l'association SCEAU et bien d'autres, cette action qui a débuté en décembre 2011, consiste à interviewer l'ensemble de la communauté ufologique en France et dans les pays limitrophes.

Cette nouvelle saison 2 des Ufologues dans l'Histoire comporte déjà les interviews de Cyrille Tavenard, Alain Le Kern, Francine Fouéré, Gilles Durand, Rémy Fauchereau, Mirko, Gaëtan, Guillaume Chevallier, Danielle Chamarande, Eric Zürcher, Gérard Deforge​, ...

 

Bourret galley

1974 : Jean-Claude Bourret interview Robert Galley, Ministre des Armées françaises, qui affirme "qu'il y a bien quelque chose, mais que nous ne comprenons pas..."

Venezuela petroglyphestridactyles mini

Venezuela : Découverte de grands pétroglyphes de 2000 ans

Par Le 09/12/2017

Venezuela : Découverte de grands pétroglyphes de 2000 ans

 

Venezuela petroglyphestridactyles mini

 

Une équipe de chercheurs de  l'University College London a annoncé la découverte de gravures rupestres repérées dans l'ouest du Venezuela. Selon les experts, quelques pétroglyphes inclus sont parmi les plus grands jamais enregistrés dans le monde. Les pétroglyphes récemment cartographiés, comprennent des représentations d'animaux, d'humains et de rituels culturels. Comme le rapporte Phys Org , certaines gravures sont considérées comme datant d'environ 2000 ans. Huit groupes d'art rupestre gravé ont été enregistrés sur cinq îles dans les rapides de la rivière Orinoco. Selon les experts, un panneau fait 304m² et contient au moins 93 gravures individuelles dont la plus grande mesure plusieurs mètres de long. Encore plus impressionnant, un autre pétroglyphe représentant un serpent à cornes mesure plus de 30 mètres de long. Les chercheurs de l'University College London ont cartographié les pétroglyphes dans la région d'Atures Rapids, dans l'État d'Amazonas au Venezuela, qui, selon les prêtres jésuites, a toujours été la patrie du peuple des Adoles...

 

Venezuela petroglyphestridactyles

Sur cette immense paroi gravée de multiples pétroglyphes (les principaux sont ici mis en avant par les scientifiques mais tous ne le sont pas), on constate la grandeur des gravures grâce à l'échelle mentionnée. Grands pétroglyphes trouvés dans l'ouest du Venezuela. Vue aérienne oblique du panneau ouest sur Picure, avec superposition interprétative des gravures principales. (Image: Dr Philip Riris )

The petroglyph before restoration mini

Pérou : redécouverte d'un géoglyphe perdu depuis 50 ans

Par Le 05/12/2017

Pérou : redécouverte d'un géoglyphe perdu depuis 50 ans

 

The petroglyph before restoration mini

 

Ce n'est probablement pas le dernier géoglyphe péruvien a être découvert ou redécouvert car les sables, comme partout dans les régions sèches, bougent et recouvrent des anciennes traces mal protégées par endroits. C'était le cas pour ce très grand géoglyphe qui était apparu déjà dans les années 1960 et 1970 sur certaines photographies prises d'avions, dans la région de Palpa, mais qui n'avait pas été visité localement, pour finir par redisparaître. En fait, le géoglyphe a été redécouvert en 2013... en Allemagne et durant une recherche spécifique de photographies de géoglyphes entreposées dans le German Archaeological Institute à Bonn...

Après donc quatre ans d'investigations, de travaux de restauration et d'analyses, les scientifiques sont arrivés à la conclusion que le gigantesque géoglyphe est un orque. Des chercheurs de la Commission d'archéologie des cultures non-européennes (KAAK) de l'Institut archéologique allemand ont collaboré au projet avec d'autres partenaires, suggèrent que la figure d'un orque de 230 pieds de long (70 mètres) est considérée comme dominante, semi-créature mythique dans la mythologie péruvienne ancienne et a plus de deux millénaires, ce qui en fait l'un des plus anciens géoglyphes de la région de Palpa. " C'est peut-être le géoglyphe le plus ancien de l'ère Nazca ", a déclaré Markus Reindel, archéologue de KAAK et responsable du projet Nasca Palpaau journal allemand Welt.

 

The petroglyph before restoration

Le géoglyphe retrouvé, avant sa restauration (voir plus bas), l'érosion avait obscurci considérablement le dessin, mais on peut se demander si la restauration est vraiment fidèle à l'original, mélange des Paracas et des Nascas d'après les archéologues... - (Image: Johny Isla)

Dans OVNI/UFO
Oani ovni matisses

OVNI-OANI: Entrevue avec Era et Sylvain Matisse

Par Le 20/11/2017

OVNI-OANI: Entrevue avec Era et Sylvain Matisse

 

Oani ovni matisses

Cela fait plusieurs années que nous étions partenaires question internet et sites, mais il a fallut attendre cette année 2017 pour nous rencontrer et échanger plus profondément nos idées sur plusieurs questions qui nous passionnent tous depuis de nombreuses années. Tout d'abord, notre échange de livres et de points de vue, à l'occasion de la publication du livre de Sylvain Matisse sur les OANIs a été une première rencontre, puis notre nouvelle proximité géographique a permis de nouvelles rencontres et enfin cette entrevue filmée, qui n'est, vous vous en doutez, qu'une toute petite partie des conversations et échanges entre nous. La visite de Era (Emmanuelle), webmaster du site Aera51 blog était un plus à ne pas négliger et vous la rencontrez donc dans la première partie de cette entrevue, la seconde partie étant un peu plus réservée à une discussion sur le livre de Sylvain Matisse... :

 

Sylvainmatisse yvesherbo

Première rencontre entre Sylvain Matisse et Yves Herbo

 

Si vous avez des questions sur les propos tenus dans les deux vidéos visibles ci-dessous, merci de vous adresser principalement en commentaires sur les sites présentés plus bas, tenus par Era et/ou Sylvain, où cet article sera repris... :

Dans Sciences
Ebe classique mini

EBE, dinosauriens et voyages temporels

Par Le 15/11/2017

EBE, dinosauriens et voyages temporels

 

Ebe classique mini

J'ai déjà abordé sur mon blog diverses théories et hypothèses liées à la présence pouvant être ponctuelle mais historiquement constante d'entités biologiques extra-terrestres (EBE) mais les possibilités étant nombreuses et s'entremêlant avec des hypothèses plus larges (voir même touchant à l'immatériel et à des possibilités métaphysiques, quantiques, psychiques et multi-dimensionnelles), il n'est pas inutile, surtout en considérant les progrès et recherches en cours, de parler du fait que ces mêmes entités pourraient ne pas être "extra-terrestres" au sens propre du terme, mais provenant d'une dimension qu'il nous semble bien déjà expérimentée par l'être humain : le Temps...

 

Ebe classiqueApparence "classique" d'un EBE vu près d'un OVNI, un "Gris" ayant le crane allongé et une machoire rétrécie...

 

J'ai parlé de la théorie du paléontologue et géologue américain (de naissance, naturalisé canadien) Dale Russel, professeur de recherche au MEAS, sur la possibilité d'un reptoïd intelligent qui aurait pu évoluer et être à notre place s'il en avait eu le temps. Ses recherches et dessins nous font bel et bien voir un être ressemblant en tout point à ces mêmes entités rencontrées à de multiples reprises depuis au moins 1947 (mais des représentations préhistoriques, antiques et même plus tardives, dont j'ai déjà parlé également, font apparaître des correspondances assez troublantes aussi) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/ebe-is-be-les-gris-et-la-theorie-des-dinosauriens.html

 

Dalerussel dinosauroid mini

évolution d'un "raptor troodon" préhistorique en un être humanoïde ayant le crane allongé et la mâchoire rétrécie...

 

La théorie liée à ces dinosauriens/reptiliens envisagerait une évolution finalement assez longue de ce reptoïd, qui ne se serait donc pas éteint (ou évolué en oiseau comme d'autres dinosaures !) mais aurait développé suffisamment son intelligence sur plusieurs dizaines de millions d'années (le troodon existant déjà il y a 70 millions d'années) après la catastrophe mondiale de -65 millions d'années (qui n'a finalement pas empêché la survivance de certains dinosaures à plumes qui ont évolué en oiseaux par exemple) pour finir par dominer un certain temps son éco-système mais dont les traces ont totalement disparu suite à la rupture de la Pangée et de l'enfoncement tectonique des plaques dans le sol terrestre... Mais, entre-temps, cette race dino-reptilienne (possiblement douée naturellement de dons psychiques (le serpent ayant toujours eu mythologiquement parlant un don de manipulation par exemple), aurait donc eu largement le temps de développer des techniques diverses, pour survivre aux catastrophes et aux autres prédateurs, y compris spatiales, peut-être même dimensionnelles et temporelles...

Nous avons étonnamment une autre hypothèse scientifique qui, elle, nous parle de l'évolution de l'Humanité actuelle, qui devrait nous mener à une modification assez importante de notre apparence physique si nous survivons les quelques millions d'années nécessaires... et qui nous amène au même type d'entité biologique (un "gris" !) que ce reptoïd préhistorique ! 

Il y a eu aussi la théorie (toujours controversée) des scientifiques françaises Anne Dambricourt Malassé et Marie-Joseph Deshayes (voir ici : http://www.hominides.com/html/references/homo-sapiens-dambricourt-chaline.php ) mais toutes les prévisions sérieuses nous mènent dans le futur à une apparence définie ainsi :

" Notre processus évolutif serait le résultat d'une logique interne qui aurait conduit nos ancêtres d'il y a 60 millions d'années vers l'homme d'aujourd'hui, et qui nous pousse déjà vers l'homme de demain. On peut imaginer que l'homme de demain aura le crâne de plus en plus bombé et une mâchoire de plus en plus petite...  En extrapolant, l'homme sera peut être la première espèce à pouvoir modifier ou intervenir sur sa propre évolution... "

 

Homo sapiens futur

évolution future de l'être humain... qui nous montre un être au crane élargi et avec une mâchoire rétrécie... cette triple conjonction vers une même apparence physique peut-elle vraiment être uniquement due au pur hasard ?...

 

L'objet de mon hypothèse présentée ici, qui en reste une de toute façon et qui a peut-être été émise par d'autres avant, cela ne me préoccupe pas, est donc de poser par écrit la possibilité qu'une grande partie des phénomènes inexpliqués au fil du temps et lisible aussi bien dans les textes et témoignages antiques, du moyen-âge et des temps modernes, tant mythologiques que religieux, parapsychologiques, paranormaux, ufologiques et métaphysiques, liés à des observations considérées parfois comme matérielles, parfois comme immatérielles, soient en forte relations avec la présence dans l'environnement de notre perception physique et matérielle, de ces entités provenant d'un lointain passé... ou du futur de l'humanité, par manipulations génétiques multiples tout au long de l'apparition de la Vie sur notre planète par exemple...

Dans OVNI/UFO
Homo gris mini

L'humanité n'est pas née sur Terre ?

Par Le 13/11/2017

Sumer : L'humanité n'est pas née sur Terre ?

 

Homo gris mini

Voici un résumé de l'hypothèse décrite par un spécialiste nommé Dr. Ellis Silver dans son livre « Les humains ne viennent pas de la Terre: une évaluation scientifique de la preuve», qui se base en partie sur des écrits sumériens, notamment la célèbre tablette de Kish, datée de 3500 avant JC (et l'un des plus anciens documents de l'Humanité) et d'autres recherches de spécialistes de la Mésopotamie, mais surtout sur le fait que les êtres humains affichent des problèmes inhabituels qui ne figurent pas parmi les membres du règne animal, ce qui laisse suggérer que le corps humain n’a pas évolué pour faire face aux conditions de la planète Terre comme les autres animaux.
 

C'est à Al-Uhaymir de l'Irak moderne, où se trouvait l'ancienne cité sumérienne de Kish qu'a été trouvé cette tablette millénaire en proto cunéiforme, et pour l'instant, les spécialiste disent que cet ancien document précède l'écriture cunéiforme des Sumériens et les hiéroglyphes égyptiens d'au moins cent ans. La liste des souverains sumériens (dont je parle ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-liste-des-rois-sumeriens-deconcerte.html ) déclare indirectement que Kish fut la première ville à avoir des rois après le déluge, alors que le tout premier roi de la fondation de la ville se nomme Jushur. Le successeur de Jushur s'appelle Kullassina-bel, mais il s'agit en fait d'une phrase en akkadien signifiant «Tous étaient seigneurs». Ainsi, certains chercheurs ont suggéré que cela pourrait avoir été destiné à signifier l'absence d'une autorité centrale comme un seul roi à Kish pendant un certain temps, entre Jushur et Etana, le premier roi après le "déluge-inondation".

Et il y a une étrange correspondance ici avec l'ancien testament de la Bible et le livre de Samuelhttps://www.jw.org/fr/publications/bible/bi12/livres/1-samuel/9/#v9009001-v9009027

 

Homo gris

Et oui, le père du tout premier roi des Israélites, Saül, se nomme dans ce livre... Qish ! Et quand on sait que le site de Kish ("père" de Saül ?) porte aussi le nom d'un dieu sumérien, Kish, qui apparaît dans une légende sumérienne dont on a retrouvé des extraits sur des tablettes, il semble bien que la conjonction entre l'ancien testament (ou plutôt la Thora des juifs) et les écrits sumériens est flagrante... Et on peut même insister entre les correspondances entre écrits religieux (avec aussi les textes védiques de l'Inde) avec le texte de la-dite légende de Etana :

Oiniadai26 mini

Grèce : Les étonnants murs de la cité Oiniadai

Par Le 23/10/2017

Grèce : Les étonnants murs de la cité Oiniadai 

 

Oiniadai26 mini

 

Oiniadai (ou Œniadæ) est une très ancienne cité située en Étolie-Acarnanie, près de l'embouchure de la rivière Achelous. On sait que vers 550 avant JC, la cité était bien connue des civilisations antiques, mais un aspect étrange en ce qui concerne son port est qu'il se situe de nos jours à 3 kilomètres à l'intérieur des terres ! Un gros contraste avec d'autres cités grecques que l'on découvre de nos jours englouties sous les eaux à cause de la montée de ces dernières...

En fait, grâce à une étude géologique, on sait maintenant que la ville était assise sur une ancienne île rocheuse à l'intérieur du delta formé par le fleuve tumultueux et qu'il y a donc eu une relation facile avec la mer Ionienne... vers 3000 ans avant JC. Et qu'effectivement, un ancien port de cette période y a bien été trouvéhttps://geomorphologie.revues.org/645. Mais, il y a 3500 ans environ, les alluvions du fleuve ont commencé à boucher et combler le delta, éloignant petit à petit la mer des ports (car plusieurs ont donc été construits au fur et à mesure du temps) de la région...

On sait aussi que la ville est citée (Tite-Live - Histoire Romaine) pour avoir joué un rôle important lors de la Campagne de Grèce (-211) et aussi qu'elle frappait sa propre monnaie. La ville est aussi sujette à des troubles, comme Athènes, lors de l'Edit d'Alexandre (-324) : En 324 av. J-C prit fin l’époque de Lycurgue (avec sa mort) à Athènes. Ce fut alors l'Edit d'Alexandre et le début des troubles. A l’extérieur de la cité grecque, l’édit d’Alexandre provoqua le retour des exilés ce qui impliqua pour Athènes l’abandon de l’île de Samos et de nombreux troubles politiques. Nous possédons un document qui présente un des aspects de la crise extérieure d’Athènes, il s’agit du décret d’Antiléon de Chalcis: Dès -324, Athènes essaya de sortir de sa solitude, elle se tourna alors vers une puissance un peu excentrique: l’Etolie (se trouvait dans la partie nord occidentale de la Grèce). Les Étoliens avaient, eux aussi, expulsé les habitants d’une cité, celle d’Oiniadai, et ils ne voulaient pas non plus se plier à l’édit d’Alexandre...

 

Oiniadai port

Des cales de bateaux - ancien port - Heinz Schmitz  - Antike Schiffswerft in Oiniadai (Griechenland) - CC BY-SA 2.5

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OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2017

Par Le 04/10/2017

OVNIs : ODHtv - Actualités 3ème trimestre 2017 - MAJ 04-10-2017

 

Odhtv 1

 

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html

Lien vers l'actualité du 2ème trimestre 2017 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-trimestre-2017.html


 

JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani, les conférences et événements ufologiques mais également un dossier sur les ovnis dans l'histoire d'un département ou d'une région.

Course mini

MON EXPERIENCE EXTRAORDINAIRE 2

Par Le 28/09/2017

MON EXPERIENCE EXTRAORDINAIRE 2

 

Course mini

 

Bonjour je me nomme MILTORAN et je viens ici sous mon pseudo vous raconter mon aventure hors du commun qui m'apporte régulièrement la preuve que nous devons conserver en nous un grand esprit d'ouverture, de tolérance et de respect...

...Nous avons tous à un moment ou à un autre de notre existence été confrontés à des événements, des histoires, des faits qui ont servi de base aux fondements de nos valeurs ou nos doutes...

Il arrive parfois que ces aventures possèdent à elles seules la capacité de faire s'ébranler en un instant nos convictions intimes les plus profondes.

Il est des moments dans notre vie qui dépassent nos conceptions de l'existence et qui nous guident bien au delà de tout, des instants si uniques, si intenses, qu'ils créent en vous un bouleversement tel que vos croyances s'en trouvent à jamais ébranlées...

Je vis actuellement cette remise en question et je viens ici vous faire part de mon expérience extraordinaire.

Ce texte est donc la suite de celui-ci : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/temoignages/mon-experience-extraordinaire-1.html

 


CHENE DERACINE

crédit : La dépêche

Uno luniversita a oristano 1 mini

Tunisie : exploration de la cité engloutie de Néapolis

Par Le 11/09/2017

Tunisie : exploration de la cité engloutie de Néapolis

 

Uno luniversita a oristano 1 mini

Crédit photo : UNO – L’Università a Oristano

 

Ce n'est pas vraiment une surprise car le site de Néapolis est connu de longue date, mais l'exploration enfin réussie (après 7 ans de tentatives !) du port et d'une partie de la cité engloutie vient de donner un bon appui aux textes antiques sur la survenue d'un fort séisme suivi d'un tsunami le 21 juillet 365 après J-C, et qui aurait aussi d'ailleurs durement touché Alexandrie et la Crète. Un puissant séisme estimé à + 8 en magnitude aurait probablement provoqué l'affaissement du sol au niveau de la baie de Néapolis (près de l’actuelle Nabeul​) et un tsunami serait en plus venu engloutir les ruines du port et d'une bonne partie de la ville. 

Mais les explorations, depuis 2010 donc, par  l’Institut National du Patrimoine tunisien et l’Université italienne de Sassari, ont fini par découvrir d'autres détails importants sur la cité effacée des registres romains, grâce à des conditions météo très favorables cet été 2017...

 

Neapolis1

APS photos

Brazil early occupation

Brésil : Des français déterrent des objets de 23 000 ans

Par Le 10/09/2017

Brésil : Des français déterrent des objets de 23 000 ans

 

Brazil early occupation

 

Denis Vialou, du Musée national d'histoire naturelle de Paris, et ses collègues pensent avoir trouvé des artefacts de 23 000 ans dans le refuge de Santa Elina dans l'est du Brésil, selon un rapport publié dans Science News . Les artefacts, trouvés dans trois couches de sédiments, comprennent des objets en pierre et des plaques osseuses prises à partir de la peau de paresseux géants, qui ont été modifiées avec des encoches et des trous. Des foyers ont également été trouvés dans les couches de sédiments. Les sites d'occupation humaine précoce en Amérique du Sud se trouvent généralement le long de la côte.

 

090117 bb south america main

D. Vialou et al.  - l'Antiquité

Ladepeche 201306031361 mini

MON EXPERIENCE EXTRAORDINAIRE 1

Par Le 08/09/2017

MON EXPERIENCE EXTRAORDINAIRE 1

 

Ladepeche 201306031361 mini 1

Bonjour je me nomme MILTORAN et je viens ici sous mon pseudo vous raconter mon aventure hors du commun qui m'apporte régulièrement la preuve que nous devons conserver en nous un grand esprit d'ouverture, de tolérance et de respect...

...Nous avons tous à un moment ou à un autre de notre existence été confrontés à des événements, des histoires, des faits qui ont servi de base aux fondements de nos valeurs ou nos doutes...

Il arrive parfois que ces aventures possèdent à elles seules la capacité de faire s'ébranler en un instant nos convictions intimes les plus profondes.

Je vis actuellement cette remise en question et je viens ici vous faire part de mon expérience extraordinaire.

Lire la suite ci-dessous :

Crete empreintesfossiles 5 7ma3

Crète : Une découverte incroyable qui complète les autres ?

Par Le 07/09/2017

Crète : Une découverte incroyable qui complète les autres ?

 

Crete empreintesfossiles 5 7ma3

 

Ce n'est pas une découverte récente, car elle date de 2002 (par un géologue polonais sur le site de Trachilos, en Crète), mais ces empreintes de probables homininés viennent d'être datées de... - 5,7 millions d'années ! Ce qui provoque bien sûr immédiatement une polémique entre scientifiques...

Mais cette nouvelle découverte est pourtant, en quelque sorte, complémentaire à d'autres découvertes effectuées dans la région, à commencer par les preuves qui se multiplient sur la présence, justement, d'un hominine possiblement ancêtre d'hominidés et même de l'Homme Moderne (remettant en question la naissance de ce dernier en Afrique !), c'est à dire le Graecopithecus (-7,2 Ma), un primate qui vient d'être reclassifié en homininé, dont j'ai parlé récemment dans cet article...

Mais il y a eu d'autres découvertes en Crète et îles environnantes, moins connues (ou volontairement oubliées par la science officielle ?) : celles d'un nombre très élevé d'outils de pierre très ancien et même de sructures (terrasses mégalithiques) englouties comportant ces mêmes outils de pierre très anciens, dont j'avais parlé ici...

Toute une conjonction de découvertes anciennes et récentes qui pourrait confirmer qu'un ancêtre de l'homme moderne, voir ce fameux "chaînon manquant" ancêtre à la fois des primates et du genre Homo, vivait déjà en Europe avant même que les Australopithèques africains n'existent ! Y compris à la période où la Mer Méditerranée était en très grande partie asséchée par la fermeture du détroit de Gibraltar, entre 5,5 et 5,9 millions d'années...

 

Crete empreintesfossiles 5 7ma1

Mais parlons de cette nouvelle découverte :

Delos archeologie4 mini

Delos, Grece : Un monumental brise-lames et un port engloutis

Par Le 31/05/2017

Delos, Grèce : Un monumental brise-lames et un port engloutis

 

Delos archeologie4 miniPhoto: Ministry of Culture and Sports Greece

 

Les restes d'anciennes structures côtières et d'un port, un grand nombre d'épaves qui remontent à diverses époques et des découvertes importantes ont été trouvés lors des fouilles archéologiques sous-marines menées par l'Ephorate of Underwater Antiquities à l'île de Delos entre les 2 mai et 20 mai 2017.

Le ministère de la Culture et du Sport a annoncé lundi : " Les découvertes confirment que Delos était un comptoir commercial important et une importante route du commerce maritime à travers les âges, reliant l'Est et l'Ouest de la Méditerranée ", a annoncé le ministre. Les archéologues ont mené une enquête approfondie sur l'ancien brise-lames qui protégeait des forts vents du nord-ouest le port central de l'île dans l'antiquité, qui est maintenant sous l'eau parce que le niveau de la mer a augmenté de deux mètres depuis cette époque. Selon le ministère, le brise-lames était une " structure très impressionnante, d'environ 160 mètres de long et d'au moins 40 mètres de large, construite sur un tas de roches sans forme, tandis que sa structure supérieure était pour la plupart construite en blocs de granit de taille impressionnante ".

 

Delos archeologie3Photo: Ministry of Culture and Sports Greece

Chaco 6 toe footprints mini

Chaco Canyon et le peuple aux 6 doigts ou orteils

Par Le 27/05/2017

Chaco Canyon et le peuple aux 6 doigts ou orteils

 

Chaco 6 toe footprints mini

 

Ceci est un extrait des recherches actuelles sur la mystérieuse civilisation Anasazi du Canyon Chaco au Nouveau-Mexique (USA). Cette civilisation s'est développée largement, sur une zone aussi grande que l'Irlande, entre le 6eme siècle et le 13eme siècle de notre ère, mais des traces de chasseurs-cueilleurs sont datées de -5000 ans dans les environs. Notons que les actuelles tribus des Hopi et des Zuni, en Arizona, considèrent le peuple Chaco comme étant leurs ancêtres. Un peu plus loin encore la Nation Navajo suppose un lien aussi. Son organisation reste mystérieuse avec à priori un nombre de grandes maisons regroupant une élite de quelques grandes familles dirigeantes, entourés de plus petites structures habitant des familles plus modestes, des prêtres et autres dignitaires. On sait que l'influence du peuple Chalco a atteint l'Amérique Centrale, sans comprendre obligatoirement les raisons de cette influence. Un long article a été publié sur cette étude : May 27, 2017, issue of Science News with the headline, "Seeing Chaco in a New LightA slew of studies try to piece together an early American society." - https://www.sciencenews.org/article/chaco-canyons-ancient-civilization-continues-puzzle

Un extrait de cette étude attire l'attention de part son étrangeté génétique (il y a aussi des études comparatives d'ADN dans ce rapport non liées à cette particularité, mais qui feraient descendre tous les squelettes analysés d'une élite régnant pendant les 330 dernières années (ou 10 générations) à une seule mère originelle : une véritable dynastie possiblement matriarcale) :

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OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2017

Par Le 22/05/2017

OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème trimestre 2017 - MAJ 22-05-2017

 

Odhtv 1

 

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 1er trimestre 2017 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-trimestre-2017.html


 

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Elpital1

Mexique : El Pital de Veracruz, l'immense cité des Nàhuas ?

Par Le 16/05/2017

Mexique : El Pital de Veracruz, l'immense cité des Nàhuas ?

 

Elpital1

 

Cela fait maintenant 18 ans qu'une équipe d'archéologues, menée par le professeur américain Wilkerson, de la National Geographic Society, est arrivée dans la communauté d'El Pital, qui avait à l'époque son siège municipal à Martinez de la Torre, appartenant à la Région de Veracruz du Mexique. L'équipe d'archéologues disait alors son intérêt d'étudier cette communauté, dans la mesure où des rumeurs persistantes existaient sur la présence de quelques vestiges et de possibles ruines de quelques pyramides. Depuis lors, certaines études archéologiques ont commencé à recueillir des données sur le terrain et ont permis de révéler les vestiges d'établissements humains anciens, appartenant à la méconnue culture Totonaca mais aussi à la aussi peu connue culture des Nahuas, bien que leur langue soit probablement à l'origine de tous les dialectes parlés ensuite en Amérique centrale (le nahuatl).

Olmecfigurines 1

Mystères antiques et images d'archives 1

Par Le 11/05/2017

Mystères antiques et images d'archives 1

 

Olmecfigurines 1

Les mystères antiques et même préhistoriques ne datent évidemment pas d'hier, c'est un pléonasme, mais d'avant-hier. Les temps modernes et les possibles trucages divers font douter les plus jeunes de certaines réalités, mais il existe encore, bien que les documents vieillissent et que certains disparaissent même, des archives qui nous montrent certaines découvertes et des images qui remettent en mémoire certains faits. Cette nouvelle rubrique tentera d'en fournir quelques-unes et d'augmenter un peu les données concernant ces réelles découvertes des temps passés (des découvertes faites parfois il y a deux siècles et qui concernent des faits datant de milliers d'années...). Une rubrique qui reviendra de temps en temps selon les données trouvées (si vous avez des archives filmées ou d'images/photos, vous pouvez me contacter !) et disponibles...

Geoglyphekazakhstan mini

Visibles que du ciel - 7

Par Le 24/04/2017

Visibles que du ciel - 7

 

Geoglyphekazakhstan mini

 

1er volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-1.html

2eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-2.html

3eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-3.html

4eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-4.html

5eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-5.html

6eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-6.html

 

Voici le septième volet (et dernier pour l'instant) d'une série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Il ne s'agit que des anciens et très anciens géoglyphes présents autour du monde, les géoglyphes modernes et artistiques (en Australie par exemple) ne sont pas traités...

Gobeklitepe pierrevautour comete mini

Gobekli Tepe montrerait la comète qui a frappé la Terre vers 10950 Av JC

Par Le 22/04/2017

Gobekli Tepe montrerait la comète qui a frappé la Terre vers 10950 Av JC

Gobeklitepe pierrevautour comete mini

 

De très vieilles sculptures gravées sur une pierre levée de Gobekli Tepe confirment la façon dont une comète a frappé la Terre vers 10950 ans Avant JC (presque 13000 ans avant maintenant). Cet événement aurait provoqué la disparition des derniers mammouths laineux et, paradoxalement, provoqué le développement des nouvelles civilisations humaines. C'est en tout cas ce qu'affirment des experts de l'Université d'Édimbourg, qui ont analysé des symboles mystérieux sculptés sur les piliers de pierre de Gobekli Tepe, dans le sud de la Turquie, pour savoir s'ils pouvaient être liés aux constellations.

Les marques suggèrent qu'un essaim de fragments de comètes frappa la Terre juste avant qu'un mini-âge de glace commençait, changeant tout le cours de l'histoire humaine. Les scientifiques ont spéculé depuis des décennies sur la possibilité qu'une comète pourrait être derrière la chute soudaine de température pendant une période connue sous le nom du Dryas Récent ou Dryas III. Mais récemment, la théorie semblait avoir été déconsidérée par une nouvelle datation des cratères de météorites en Amérique du Nord où la comète aurait frappée.

Cependant, lorsque les spécialistes ont étudié les sculptures d'animaux gravés sur un pilier - connu sous le nom de pierre du vautour, à Gobekli Tepe, ils ont découvert que les créatures étaient en fait des symboles astronomiques qui représentaient les constellations et la comète.

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OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2017

Par Le 28/03/2017

OVNIs : ODHtv - Actualités 1er trimestre 2017 - MAJ Mars 2017

 

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Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

Lien vers l'actualité du 2ème semestre 2016 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-2eme-semestre-2016.html

 

Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

Sajama lignes12

Visibles que du ciel - 6

Par Le 22/03/2017

Visibles que du ciel - 6

Sajama lignes12Bolivie - lignes de Sajama

 

1er volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-1.html

2eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-2.html

3eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-3.html

4eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-4.html

5eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-5.html

 

Voici le sixième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites).

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OVNIs : Ufologues dans l'histoire 2 - Francine Fouéré

Par Le 17/03/2017

OVNIs : Ufologues dans l'histoire 2 - Francine Fouéré

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Ufologues dans l'Histoire N° 1 : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-ufologues-dans-l-histoire-alain-le-kern.html

 

Mémoires de l'Ufologie Française - Ufologues dans l'Histoire 2 - Francine Fouéré

Ce que pense un ufologue avec Francine Fouéré. Le but premier d'Ovni dans l'histoire Tv est de sauvegarder les Mémoires de l'Ufologie Française par le biais de vidéos ou podcast pour que les générations à venir puissent connaître le travail des anciens, des pionniers de l'ufologie.
 

Blythe usa 01 mini

Visibles que du ciel - 5

Par Le 15/03/2017

Visibles que du ciel - 5

Blythe usa 01 mini

 

1er volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-1.html

2eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-2.html

3eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-3.html

4eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-4.html

5eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-5.html

 

Voici le cinquième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites).

Nasca raptor 3doigts mini

Visibles que du ciel - 4

Par Le 25/02/2017

Visibles que du ciel - 4

Nasca raptor 3doigts mini

 

1er volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-1.html

2eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-2.html

3eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-3.html

4eme volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-4.html

 

Voici le quatrième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites).

Vinca

Civilisation gênante : la Culture Vinca

Par Le 05/02/2017

Civilisation gênante : la Culture Vinca

 

Vinca

 

Quand on parle de la culture de Vinča, il faut savoir qu'on parle aussi de "culture de Turdaș" ou "culture de Turdaș-Vinča", et aussi de ce qui est nommée par beaucoup de spécialistes comme la "Vieille européenne"...

Il s'agit d'une civilisation de la fin de la préhistoire officielle, du Chalcolithique, datée d'entre 7000 ans à 3000 ans Avant JC, et précédée ou accompagnée à ses débuts par une plus ancienne culture encore, la méconnue culture de Starčevo, qui construisait déjà aussi des maisons rectangulaires... C'est en 1908, qu'une équipe d'archéologues, dirigée par Miloje Vasić, effectue des fouilles dans la localité serbe de Vinča, qui ont permis de mettre au jour d'importants vestiges. La culture de Vinča couvre une vaste région incluant la plupart des pays et régions issus de l'ancienne Yougoslavie (Serbie, nord-est de la Bosnie et une partie du Monténégro et de la Croatie), le sud-est de la Hongrie, le nord-ouest de la Bulgarie et une partie de la Roumanie (Banat, Transylvanie et sud-ouest de l'Olténie), et elle s'allonge le long du Danube... Mieux, on trouve des exportations de sa culture tant dans tous les Balkans, qu'en Europe Centrale et Occidentale et en Asie Mineure...

 

Vincalavieilleeuropeenne

Lire la suite ci-dessous :

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OVNIs : Ufologues dans l'histoire - Alain Le Kern

Par Le 07/01/2017

OVNIs : Ufologues dans l'histoire - Alain Le Kern

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Mémoires de l'Ufologie Française - Ufologues dans l'histoire - Alain Le Kern

Ce que pense un ufologue avec Alain Le KernLe but premier d'Ovni dans l'histoire Tv est de sauvegarder les Mémoires de l'Ufologie Française par le biais de vidéos ou podcast pour que les générations à venir puissent connaître le travail des anciens, des pionniers de l'ufologie.

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OVNIs : ODHtv - Actualités 2ème semestre 2016

Par Le 28/12/2016

OVNIs : ODHtv - Actualités 2eme semestre 2016 - MAJ décembre 2016

 

Odhtv 1

Lien vers l'actualité du 1er semestre 2016 : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odhtv-actualites-1er-semestre-2016.html

 

La soirée de l'ufologie dans l'Yonne est animée par Rémy Fauchereau de l'A.E.P.A et Gilles.T d'ODH Tv et elle s'est déroulée le 09 juin 2016.

La soirée est consacrée aux Ovnis dans l'histoire de l'Yonne, à la recherche "Ovni et failles géologiques dans le département de l'yonne" et également à vous, auditeurs d'odhtv.

Tertre anseamour mini

Thulé et Hyperborée

Par Le 11/12/2016

Thulé et Hyperborée

Tertre anseamour mini

Le plus ancien tertre préhistorique découvert en Amérique du nord (Labrador) - 6100 ans avant JC

Un certain nombre d'auteurs de l'antiquité, parmi lesquels un grand nombre d'anciens Grecs, ont, dans leurs écrits historiques ou philosophiques, mêlés avec de vrais descriptions d'endroits connus ou découverts depuis, des détails ou des affirmations sur des endroits considérés de nos jours comme étant de la fiction, ou à base de mythes, en l'absence de toute découvertes ou preuves les concernant. Ces endroits sont néanmoins comparables à des endroits comme Troie (surtout citée par le poète Homère) ou Rungolt par exemple, qui étaient considérés jusqu'à leur réelle découverte, comme des légendes ou de la pure fiction... La science est donc beaucoup plus prudente de nos jours, surtout qu'elle a fait des progrès et sait maintenant que le niveau des eaux était beaucoup plus bas à certaines périodes, mais qu'il existe et a existé aussi un grand nombre de phénomènes catastrophiques naturels (tsunamis, lames de tempêtes (eaux ou sables d'ailleurs), météores, séismes et éruptions volcaniques, inondations fluviales, incendies et tornades dévastatrices, etc...) ou artificiels (Guerres d'élimination et de déportation principalement) qui ont été susceptibles de faire disparaître des villes entières dans le passé... Je vais en faire ici un petit résumé pour ce qui concerne les endroits cités par les Anciens et appartenant (à priori) aux régions au nord de l'Europe.

Adams ohio greatserpent mini

Visibles que du ciel - 3

Par Le 07/12/2016

Visibles que du ciel - 3

Adams ohio greatserpent mini

 

1er volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-1.html

2ème volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-2.html

 

Voici le troisième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Je vais donc parler de, et montrer ces gigantesques énigmatiques oeuvres d'art pour certains, cultes aux anciens dieux venus du ciel pour d'autres, témoignages de connaissances ancestrales liées aux astres célestes et à l'agriculture pour encore d'autres... et, comme ma qualité et imagination d'écrivain d'anticipation passionné d'Histoire ancienne me le permet, au contrario d'une science frileuse qui vit de ses théories mal remises en question, je me permettrai donc quelques hypothèses, englobant, vous vous en doutez, la possibilité et même probabilité (la mémoire étant une denrée non périssable pouvant faire abstraction du temps comme de l'espace matériel) d'une grande civilisation mondiale perdue physiquement mais non spirituellement... (je rappelle que, contrairement à ce qu'affirment certains scientifiques, l'écriture n'est pas absolument nécessaire pour que certains faits soient transmis à travers les générations : les mythes et légendes transmises oralement, par dessins et signes en sont des exemples évidents, sans compter la probabilité de l'existence d'une mémoire ancestrale (via l'ADN ?) quand on met en relation (par exemple) la notion de "licorne" en liaison avec la découverte récente d'un animal préhistorique y ressemblant, contemporain de l'homme préhistorique bien avant l'invention de l'écriture...

Elk pick axe mini

Baltique : Un site préhistorique englouti au sud de la Suède

Par Le 27/11/2016

Baltique : Un site préhistorique englouti au sud de la Suède

Elk pick axe mini

 

Suite de cet article et MAJ : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/des-plongeurs-suedois-ont-trouve-des-reliques-de-11-000-ans-en-mer-baltique.html

 

En 2010, Arne Sjöström, archéologue maritime de l'Université Södertörn et l'archéologue maritime January Öijeberg du musée de Malmö, avaient trouvé le système de pêche fixe le plus ancien connu dans le nord de l'Europe, voir du monde - plusieurs pièges à poissons en branches de noisetier tissées datant de 9 000 ans, au large des côtes du sud de la Suède. Nous sommes dans la Mer Baltique, dans la Baie de Hanö. C'est maintenant la confirmation scientifique de la découverte d'un site préhistorique englouti à cet endroit, daté de l'âge de pierre, faite par les Universités suédoises de Lund et de Södertörn.

 

Hanobukten 212x300

Uffington white horse sat mini

Visibles que du ciel - 2

Par Le 20/11/2016

Visibles que du ciel - 2

 

Uffington white horse sat mini

Le Cheval Blanc d'Uffington (1000 Avant J.C.)

 

1er volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-1.html

Voici le deuxième volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Je vais donc parler de, et montrer ces gigantesques énigmatiques oeuvres d'art pour certains, cultes aux anciens dieux venus du ciel pour d'autres, témoignages de connaissances ancestrales liées aux astres célestes et à l'agriculture pour encore d'autres... et, comme ma qualité et imagination d'écrivain d'anticipation passionné d'Histoire ancienne me le permet, au contrario d'une science frileuse qui vit de ses théories mal remises en question, je me permettrai donc quelques hypothèses, englobant, vous vous en doutez, la possibilité et même probabilité (la mémoire étant une denrée non périssable pouvant faire abstraction du temps comme de l'espace matériel) d'une grande civilisation mondiale perdue physiquement mais non spirituellement... (je rappelle que, contrairement à ce qu'affirment certains scientifiques, l'écriture n'est pas absolument nécessaire pour que certains faits soient transmis à travers les générations : les mythes et légendes transmises oralement, par dessins et signes en sont des exemples évidents, sans compter la probabilité de l'existence d'une mémoire ancestrale (via l'ADN ?) quand on met en relation (par exemple) la notion de "licorne" en liaison avec la découverte récente d'un animal préhistorique y ressemblant, contemporain de l'homme préhistorique bien avant l'invention de l'écriture...

Je commencerai cette étude, compilation et comparaison non pas par les célèbres lignes et dessins de Nazca (qui ne sont pas uniques de cette civilisation de Nazca car d'autres ont été trouvés bien plus à l'intérieur du continent d'Amérique du Sud (Bolivie et Colombie aussi), mais par des structures visibles en Europe, principalement en Angleterre et en France. Ce qui fait dire à certains chercheurs qu'une origine celte, pour ces gigantesques modifications topographiques locales, est assez probable... hypothèse évidemment contestable quand on sait qu'une civilisation néanderthalienne (par exemple, mais probablement aussi de Cro-Magnon ensuite !) a bel et bien existé dans toutes les localités citées, et que l'on commence seulement à découvrir et comprendre que ces civilisations préhistoriques ont bel et bien également inventé des choses, y compris des constructions (comme ici en France, mais dont la plupart ont été effacées par le temps, et les successeurs humains...)...

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Les plus anciennes momies du monde deviennent de la boue noire

Par Le 15/11/2016

Les plus anciennes momies du monde deviennent de la boue noire

 

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Ce sont les plus anciennes momies (mummies) humaines découvertes dans le monde, au nord du Chili (et non pas en Egypte), et elles sont en train de se transformer en gélatine noire en raison d'une bactérie liée à la hausse du taux d'humidité locale. Les chercheurs chiliens ne savent pas comment l'arrêter et les fonctionnaires régionaux viennent de demander de l'aide à l'Agence culturelle des Nations Unies, l'UNESCO, afin de les faire reconnaître comme un site du patrimoine mondial. 

Ce sont pour l'instant au moins 100 de ces momies qui sont touchées par le phénomène, éventuellement lié au réchauffement climatique qui semble aider la prolifération bactérienne et des champignons nocifs.

 

Mummy chincherro1

Credit: Vivien Standen

Glastonbury2 mini

Visibles que du ciel - 1

Par Le 29/10/2016

Visibles que du ciel - 1

 

Glastonbury2 mini

Voici le premier volet d'une nouvelle série d'articles compilant les données connues sur ces étranges oeuvres humaines (à priori !) qui ne sont pleinement visibles et admirables que du ciel, c'est à dire d'une certaine hauteur dans l'atmosphère (bien que les grandes lignes de Nazca par exemple soient même visibles de satellites). Je vais donc parler de, et montrer ces gigantesques énigmatiques oeuvres d'art pour certains, cultes aux anciens dieux venus du ciel pour d'autres, témoignages de connaissances ancestrales liées aux astres célestes et à l'agriculture pour encore d'autres... et, comme ma qualité et imagination d'écrivain d'anticipation passionné d'Histoire ancienne me le permet, au contrario d'une science frileuse qui vit de ses théories mal remises en question, je me permettrai donc quelques hypothèses, englobant, vous vous en doutez, la possibilité et même probabilité (la mémoire étant une denrée non périssable pouvant faire abstraction du temps comme de l'espace matériel) d'une grande civilisation mondiale perdue physiquement mais non spirituellement...Je commencerai cette étude, compilation et comparaison non pas par les célèbres lignes et dessins de Nazca (qui ne sont pas uniques de cette civilisation de Nazca car d'autres ont été trouvés bien plus à l'intérieur du continent d'Amérique du Sud (Bolivie et Colombie aussi), mais par des structures visibles en Europe, principalement en Angleterre et en France. Ce qui fait dire à certains chercheurs qu'une origine celte, pour ces gigantesques modifications topographiques locales, est assez probable... hypothèse évidemment contestable quand on sait qu'une "civilisation néandertalienne" (dont on a découvert récemment les premières constructions artificielles par exemple, mais probablement aussi de Cro-Magnon ensuite !) a bel et bien existé dans toutes les localités citées...

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Civilisations disparues - vidéos 2

Par Le 20/09/2016

Civilisations disparues - vidéos 2

 

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étonnante stèle trouvée à Catal Hoyuk, - 9000 ans minimum... cette ville, l'une des plus anciennes du monde, située en Anatolie, détient les premiers mystères de l'Humanité, y compris cette stèle que je pourrai bien interpréter moi-même comme étant la représentation du fondateur de la ville... Noé lui-même, dans son Arche, le tout formant la toute première croix, qui sera reprise et déformée par divers cultes par la suite...

 

Voilà une série de vidéos en français ou en Version Originale sous-titrée en français qui concernent l'un de mes principaux sujets récurrent, et qui constituent déjà de nombreux articles parmi les 2000 présents sur ce site : les Civilisations disparues...Les écrits sont nécessaires et même agréables pour mieux mémoriser, réfléchir et discuter de tels sujets, mais il faut bien dire que les photographies et les vidéos apportent un + non négligeable, la vision étant largement complémentaire aux images générées par nos cerveaux à travers les écrits...

Ovni france lacchauvet 1952

OVNIs : ODH Docs Saison 2 - 2014

Par Le 02/08/2016

OVNIs : ODH Docs Saison 2 - 2014-2015-2016 - MAJ Ep. 28 - 02-08-2016 (FIN SAISON)

Gillest

 

ODH Docs Saison 2 - 2014-2015-2016 vous est présentée et est réalisée par Gilles Thomas. Il s'agit de reportages courts permettant de revenir sur les observations historiques d'OVNIs dans les régions visitées, avec quelques reconstitutions graphiques et de visiter. en même temps, beaucoup de lieux d'observations et d'admirer souvent le beau paysage français au passage. Beaucoup de cas peu connus du public néophyte actuel bien sûr puisqu'on remonte jusqu'aux années 50 pour certaines observations. Les quelques cas de Rencontres Rapprochées de différents types sont mentionnés. Très bien réalisé et intéressant.

Tunnel palenque mini

Un réseau de tunnels découvert sous la Pyramide Maya de Palenque

Par Le 31/07/2016

Un réseau de tunnels découvert sous la Pyramide Maya de Palenque

 

Tunnel palenque mini

Après ces longues années de fouilles sous la pyramide du Serpent à Plumes de la mystérieuse cité de Teotihuacán (Read more at https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouvert-il-y-a-11-ans-le-tunnel-de-teotihuacan-conserve-encore-des-secrets.html), ce sont maintenant des scans et l'exploration de petits robots qui confirment l'existence d'un réseau de tunnels hydroliques sous la tombe du Seigneur Maya Pakal de la cité de Palenque, en pleine jungle...

Tombe pacal palenque

Une reconstruction de la tombe de Pakal au Museo Nacional de Antropología, Mexique - Wikimedia Commons

Les archéologues, sur le site maya de renommée mondiale de Palenque au Mexique, ont fait une découverte surprenante sous le Temple des inscriptions, l'impressionnant monument funéraire construit pour le souverain Maya Pakal : des tunnels d'eau souterraine qui semblent avoir été créés comme un chemin symbolique pour guider Pakal vers la vie après la mort.

L'archéologue Arnoldo González Cruz, chef de projet à Palenque, a annoncé lors d'une conférence de presse que la découverte se compose de neuf canaux d'environ 17 mètres de longueur à travers lesquels circule de l'eau. Le canal est alimenté par une source et " révèle une ingénierie hydraulique complexe ".

Associated Press rapporte que Gonzalez Cruz estime que le tombeau et la pyramide ont été intentionnellement construits au-dessus de la résurgeance entre 683 et 702 AD, et que les tunnels ont été créés pour diriger l'eau dans la chambre funéraire et guider l'esprit de Pakal dans les " enfers ". La preuve provient de sculptures sur une paire d'ornements en forme d'oreilles en pierre, qui disent qu'un dieu " va guider les morts vers le monde souterrain, en les submergeant dans l'eau de sorte qu'ils y seront reçus ".

Tunnel palenque

Le tunnel a éyé découvert grâce au sonar et a été exploré par des robots. (INAH)

Le journal El Comercio rapporte de son côté que les canaux souterrains ont été découverts suite à l'utilisation d'un géoradar (scanner) dans le Temple des Inscriptions. Le coordonnateur du programme d'archéologie de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire du Mexique, Pedro Sánchez Nava, a déclaré que l'une des études a révélé des structures souterraines qui étaient dignes d'une enquête plus approfondie.


" Nous avons décidé d'étudier ces données et nous avons découvert qu'il y avait des canaux hydrauliques complexes sculptés directement dans la roche-mère, juste en dessous de la chambre funéraire de Pakal ", a déclaré Sanchez [via El Comercio].

Maya site of palenque

une partie de la cité de Palenque, Mexique Dennis Jarvis / Flickr

La grande ville maya de Palenque est encore cachée profondément dans les jungles du Mexique. Connue pour son architecture étonnante, ses temples tentaculaires, ses œuvres d'art et ses trésors, elle a attiré les explorateurs, les pilleurs de tombes et les archéologues ici depuis des siècles. Le Temple des Inscriptions se classe parmi les plus célèbres monuments du monde Maya et est l'une des plus grandes structures pyramidales mésoaméricaines connues. Le Temple a été construit spécifiquement pour être le monument funéraire de K'inich Janaab 'Pakal, souverain de Palenque au 7ème siècle après Jésus-Christ, dont le règne sur la zone a duré près de 70 ans. La construction de ce monument a été commandée par Pakal lui-même dans la dernière décennie de sa vie, et a été achevée par son fils et successeur K'inich Kan B'alam II peu de temps après 683 AD, d'après les reconstitutions historiques.

Temple des inscriptions palenque

Daniel Mannerich / Flickr

Le site se compose d'une structure "temple" qui se trouve au sommet d'une pyramide de huit gradins pour un total de neuf niveaux. Au sommet de la pyramide se trouve le temple qui est composé de deux passages divisés par une série de piliers, et couvert par un toit voûté. Tant le temple que la pyramide avaient une épaisse couche de stuc sur eux et qui avaient été peints en rouge, comme c'était courant pour de nombreux bâtiments mayas.

La découverte du sarcophage de Pakal au 20ème siècle a stupéfié le monde, et a été entourée de controverses depuis. L'entrée secrete de sa tombe a été découverte par l'archéologue mexicain Alberto Ruz Lhuillier en 1948 et il a fallu quatre ans pour déblayer les décombres de l'escalier menant à la tombe de Pakal. Ses restes squelettiques étaient encore couchés dans son cercueil, vêtu d'un masque de jade et de colliers de perles. La tombe elle-même est remarquable pour son grand sarcophage, richement sculpté, et les sculptures en stuc décorant les murs, qui représentent les lois de la transition vers la divinité et les figures de la mythologie maya.

Le symbolisme très discuté du couvercle du sarcophage est communément admis pour représenter Pakal sous la forme d'un des dieux du maïs issu du monde souterrain avec le symbole de l'Arbre de vie en arrière-plan. Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette interprétation. Une hypothèse plus alternative est que Pakal est représenté en train d'utiliser une sorte de machine ou de véhicule. Lorsqu'il est regardé sur le côté, Pakal semble actionner une série complexe de contrôles...

Sarcophage pakal palenque

Le couvercle imposant du sarcophage et sa mystérieuse sculpture, représentant pour certains un "Vimana" actionné par le Seigneur Pakal, pour d'autres un possible char le menant vers le monde souterrain... Asaf Braverman / Flickr

Les canaux d'eaux souterrains nouvellement découverts continuent d'être excavés et on espère que de nouvelles découvertes pourront jeter plus de lumière sur la vie et la mort de ce puissant souverain.

Dans cette petite vidéo (VO), vous pouvez voir certaines images de la progression des robots dans les canaux...

 

Sources : INAHAssociated Press, El Comercio, http://www.ancient-origins.net/news-history-archaeology/breaking-underground-tunnels-found-beneath-pakal-tomb-maya-site-palenque-020919?nopaging=1, Youtube

 

Yves Herbo traductions, Sciences et Faits et Histoireshttps://herboyves.blogspot.com/, 31-07-2016

Dolmen carregaldosal

Des observatoires astronomiques datés de 6000 ans en Europe

Par Le 28/07/2016

Des observatoires astronomiques datés de 6000 ans en Europe

Dolmen carregaldosal

Une grande étude publiée par une équipe d'astronomes britanniques fin juin 2016 révèle non seulement l'existence d'un système assez sophistiqué permettant une observation astronomique du ciel nocturne il y a plus de 6000 ans, mais aussi des liens probables avec un culte lié aux étoiles (ou une utilisation culturelle) et possible avec... l'Atlantide. Pour résumer, cette étude effectuée sur plusieurs mégalithes (Dolmens) de configuration spéciale, alignés précisément et situés au Portugal et en Espagne permet d'affirmer que ces structures ont été élaborées et alignées pour permettre l'observation certaines et isolée de l'étoile géante Alderbaran - celle qui se lève juste avant le lever du Soleil à un endroit précis, visé par les ouvertures de tous ces dolmens. Et quand on sait qu'Aldebaran est aussi la principale étoile de la constellation du Taureau, le lien avec l'Atlantide de Platon (qui cite le Taureau comme ayant une grande importance culturelle pour les Atlantes) est difficile à éviter. Beaucoup d'auteurs considèrent que la mystérieuse civilisation des constructeurs de mégalithes (qui ne sont pas des Gaulois ou des Celtes comme certains raccourcis historiques ont pu le faire croire pour certains) est née effectivement au Portugal et Espagne avant de remonter jusqu'en Grande-Bretagne où se trouve Stonehenge (l'un des Stonehenges plutôt), l'un de leurs chefs-d'oeuvre mégalithiques...

Ceci conforte également bien sûr le fait que ces constructeurs mégalithiques, ainsi que leurs mystérieuses connaissances astronomiques avancées et également sur celles des ondes et failles telluriques, soient des rescapés/survivants de la non-moins mystérieuse Atlantide, qui auraient débarqué en Espagne et Portugal ou encore proviendraient bien de ce lieu au sud de l'Espagne, appelé Tartessos (et considéré comme la plus ancienne civilisation européenne par les anciens Grecs eux-mêmes !), peut-être retrouvé récemment, et qui aurait été englouti par un raz de marée dans le Delta de Cadix (version Atlantide)... ou détruit par Carthage peut-être ! tout en sachant que cette civilisation semble être apparue subitement vers le début du néolithique, il y a 7 à 8000 ans à divers endroits... tous à proximité de la mer ou de cours d'eau pour les plus anciens...

 

Une équipe d'astronomes du Royaume-Uni étudie ce qui pourrait être décrit comme l'un des plus anciens outils d'observation astronomique, qui a été utilisé par les humains aux alentours de 4000 avant JC.

Carregal do salThe view towards the east from the Carregal do Sal megalithic cluster, at dawn at the end of April around 4,000 BC, as reconstructed using a Digital Elevation Model and Stellarium. Aldebaran, the last star to rise before the Sun, is rising directly above Serra da Estrela, the ‘mountain range of the star’.   FR : La vue vers l'est à partir du groupe mégalithique Carregal do Sal, à l'aube, à la fin de Avril vers 4000 avant JC, comme reconstitué à l'aide d'un modèle numérique d'élévation et de Stellarium. Aldebaran, la dernière étoile à se lever avant le soleil, monte directement au-dessus de la Serra da Estrela, la "chaîne de montagne de l'étoile".Image credit: Fabio Silva.

 

L'équipe de spécialistes en astronomie, dirigée par le Dr Fabio Silva de l'Université du Pays de Galles Trinity Saint David, estime que les couloirs d'entrée longs et étroits des tombes mégalithiques ibériques de la période du Néolithique moyen (estimations) peuvent avoir amélioré ce que ces premières cultures humaines pouvaient voir dans le ciel nocturne (un peu à la façon d'un telescope mais sans lentilles aidant fortement à améliorer la vision nocturne ou même lunaire).

L'idée de l'équipe était d'étudier comment une ouverture simple, par exemple une ouverture ou une porte, affecte l'observation des étoiles légèrement plus faibles.

Les scientifiques ont concentré leur étude sur les tombes à couloir, qui sont un type de tombe mégalithique composé d'une chambre de grosses pierres imbriquées et d'une longue entrée étroite.

Image 3987 2e carregal do sal

Photographs of the megalithic cluster of Carregal do Sal: (a) Dolmen da Orca, a typical dolmenic structure in western Iberia; (b) view of the passage and entrance while standing within the dolmens’ chamber: the ‘window of visibility;’ (c) Orca de Santo Tisco, a dolmen with a much smaller passage or corridor. FR : Photographies du groupe mégalithique de Carregal do Sal: (a) du Orca Dolmen, une structure dolméniques typique dans l'ouest Iberia; (b) vue du passage et de l'entrée tout en se tenant dans les dolmens de la chambre: la "fenêtre de visibilité" (c) Orca de Santo Tisco, un dolmen avec un passage beaucoup plus petit ou un corridor.  Image credit: Fabio Silva.

 

Ces espaces sont supposés avoir été sacrés, et les sites peuvent avoir été utilisés pour des rites de passage, où l'initié devait passer la nuit à l'intérieur de la tombe, sans lumière naturelle à part ce qui brille par l'entrée étroite encastrée et avec les restes des ancêtres de la tribu.

Ces structures pourraient donc avoir été les premiers outils astronomiques pour améliorer l'observation du ciel, des millénaires avant que les télescopes aient été inventés.

" C'est tout à fait surprenant que personne n'ait étudié à fond la façon dont par exemple la luminosité du ciel nocturne impacte ce qui peut être vu à l'oeil nu ", a déclaré le co-auteur Kieran Simcox, de l'Université de Nottingham Trent.

Les objectifs de l'équipe était de voir comment l'œil humain, sans l'aide d'un dispositif télescopique, pouvait voir les données de luminosité du ciel étoilé et leur couleur.

Seven stone antas

Seven-Stone Antas (Getty Images - Representational Image)

Les scientifiques ont l'intention d'appliquer ces idées sur plusieurs cas de tombes à couloir, comme le vieux dolmen de 6000 années "Antas Seven-Stone "au Portugal et aussi en Espagne.

" Les orientations des tombes semblent être en alignement avec Aldebaran, la plus brillante étoile de la constellation du Taureau ", a déclaré le Dr Silva.

" Pour chronométrer avec précision la première apparition de cette étoile dans la saison, il est essentiel de pouvoir détecter les étoiles au crépuscule."

" La première observation dans l'année de la réapparition d'une étoile après sa longue absence du ciel nocturne aurait pu être utilisée comme marqueur de saison, et pourrait indiquer par exemple le début d'une migration vers les pâturages d'été ", ont dit les astronomes.

" Ce moment précis aurait pu être considéré comme la connaissance ou la prévoyance secrète, seulement obtenue après une nuit passée en contact avec les ancêtres, dans les profondeurs d'une tombe à couloir, puisque l'étoile ne peut pas avoir été observable de l'extérieur ".

Cependant, les astronomes suggèrent que cela pourrait en fait avoir été le résultat de la capacité de l’œil humain à repérer des étoiles dans ces conditions crépusculaires, étant donné les petits passages d'entrée des tombes.

Le Dr Silva et ses collègues ont présenté leurs résultats fin juin 2016 à l'Assemblée nationale de l'astronomie 2016 à Nottingham, Royaume-Uni.

Fabio Silva et al. Arising and Laying Hidden Stars: their celestial dynamics and role in Neolithic Iberian Cosmology. NAM 2016

 

Sources : http://www.sci-news.com/astronomy/iberian-megalithic-tombs-lensless-telescopes-03987.html

http://www.dnaindia.com/scitech/report-scientists-say-6000-year-old-tombs-could-have-been-first-telescopes-2230995

 

Yves Herbo et traductions, Sciences et Faits et Histoires, http://herboyves.blogspot.com/, 28-07-2016

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Archéologie - Vétulonia, la cité Etrusque

Par Le 23/07/2016

Archéologie - Vétulonia, la cité Etrusque

220px citernevetulonia

A la fin du XIXe siècle, onze des douze cités de la ligue étrusque ont été découvertes. Tandis que les spécialistes ignorent tout de l’endroit où se trouve la douzième, l’Italien Isidoro Falchi, médecin et archéologue autodidacte, trouve une pièce de monnaie. Cet indice le conduit vers un petit village toscan. Se voyant refuser les autorisations officielles de fouille, il décide alors de poursuivre ses recherches illégalement et finit par atteindre son but.

1280px pietreradromos

La découverte de Vetulonia, la fameuse cité étrusque manquante, devient son grand triomphe. Aujourd’hui, les progrès de la science et de la recherche permettent, par ailleurs, d’en apprendre d’avantage sur cette civilisation disparue.

Mura ciclopiche vetulonia gr

Il est très interessant d'admirer également les vestiges des murs cyclopéens de l'antique cité et ses pierres géantes, encore visibles dans le village...

1280px vetulonia atriumhauser

 


Vétulonia, partie 1 par yveshSFH


 

Vétulonia, partie 2 par yveshSFH

Source : Dailymotion Publisher

Voici aussi d'autres liens vers des articles sur les Etrusques présents sur votre site internet SFH : 

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-pyramides-sous-terraines-etrusques-decouvertes-en-italie.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/etrusques-une-pierre-gravee-devoilera-une-partie-du-mystere.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/pyramides-et-constructions-cyclopeennes-en-italie-part-1.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/pyramides-et-constructions-cyclopeennes-en-italie-part-2.html

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoireshttp://herboyves.blogspot.com/, 23-07-2016

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OVNIs : ODHtv - Actualités 1er semestre 2016

Par Le 30/06/2016

OVNIs : ODHtv - Actualités 1er semestre 2016 - MAJ juin 2016

 

Odhtv 1

 

Créée en Octobre 2006, JT Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) en France. Elle est réalisée par une équipe de reporters en France.

Ainsi JT Ovni en France, vous partage les dernières observations d'ovni/oani, les conférences et évènements ufologiques mais également un dossier sur les ovnis dans l'histoire d'un département ou d'une région.

L'édition est présentées par Maryline, Franck Black, Gilles.T
- Présentation du 51ème anniversaire de Valensole
- Observation du 20 février 2016
- Astuces du veilleur: satellite NOSS avec Gaëtan (il y a un décalage dans le son, nous nous en excusons)
- Actualité ovni en France de Janvier à Avril 2016
- Dossier de l'édition: Ovni dans les Alpes-maritimes

 

 

 

Créée en Mai 2007, Matin Ovni est l'émission dédiée à l'actualité ovni (objet volant non identifié) et d'oani (objet aquatique non identifié) dans le Monde. Elle est réalisée par une équipe de reporters en Europe et dans le reste du Monde.

Ainsi Matin Ovni dans le monde, vous partage les dernières observations d'ovni/oani, les conférences et évènements ufologiques dans le monde mais également un dossier sur l'ufologie dans une région ou un pays.

Edition du 02 Mai 2016 présentée par Gilles.T
- Interview de Giorgio Pattera et Marco La Rosa
- Question de l'édition: Y'a-t-il des ovni quand il pleut ?
- Actualité ovni dans le monde 
- Dossier: Ovni en Ligurie (italie)

 

 


 

MAJ Juin 2016 : JT Ovni du 28-06-2016

L'édition est présentées par Rémy Fauchereau et Gilles.T
- Rencontre avec l'Ovni - Valensole
- Commentaires du livre de Sylvain Matisse avec Rémy Fauchereau
- Astuces du veilleur: point de repère et estimation des distances par Gaëtan.B du REUB
- Dossier de l'édition: Ovni dans l'Aube

 


 

L'émission est relayée par :

http://www.sciences-fictions-histoires.com
 


 

La page Facebook ODH Tv à liker et partager:

http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...

 

Yves Herbo Relai-Sciences et Fictions et Histoires.com, http://herboyves.blogspot.com/, 26-06-2016, 30-06-2016

Pierre ginish montencel4 mini

Pierre Ginich du Montencel, reportage et guérison

Par Le 26/05/2016

Pierre Ginich du Montencel, reportage et guérison

Pierre ginish montencel4 mini

 

C'est donc le jeudi 5 mai 2016, le jour de l'Ascension, que mon ami Eric Chapuzot décide de passer à mon domicile pour m'emmener grimper sur la montagne Montencel et tenter de trouver la fameuse Pierre Ginich dont je parle dans cet article :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/france-la-montagne-sacree-du-bourbonnais.html

Grimper sur une montagne nommée Montencel (Montauciel !) le jour de l'Ascension pour aller admirer de près un monument millénaire auquel les légendes attribuent, en plus d'une disposition astronomique, des vertus magnétiques et des ondes de guérison fait partie de ces coïncidences qui ponctuent ma vie, d'autant plus que ce n'est pas moi qui ai choisi cette date, mais bien mon ami Eric, ancien informaticien, matheux très "terre à terre" et peu enclin en général à s'étendre sur des faits ou des circonstances étranges ! Il parle surtout du beau temps annoncé pour le choix de cette journée entre toutes.

L'endroit est à environ une centaine de kilomètres tout de même de mon domicile situé entre Moulins et Vichy, dans l'Allier et nous avons repéré la route à suivre à l'avance. En cours de route, nous avons choisi de nous rafraîchir dans la jolie petite ville du Mayet-de-Montagne.

Eglise mayet montagne2Eglise mayet montagne4

Un endroit qui recèle quelques légendes intéressantes au sujet de quelques Pierres Levées, mais aussi une ancienne église ornée de beaux vitraux et d'une petite chapelle, mais aussi d'un grand lac où nous ferons un arrêt pour nous restaurer dans l'auberge (très sympa et bonne cuisine) attenante...

Eglise mayet montagne5

 

Nous arrivons finalement à Arconsat, trouvons l'auberge des Crocs mais nous ne trouvons pas le champs mentionné avec son menhir sur son dolmen, les lieux ont du changer fortement depuis ces mentions datant des années 1970... Nous tentons de nous renseigner auprès de personnes âgées ou de la localité, mais personne n'a entendu parler de la Pierre Ginish ou de menhirs/dolmens dans les environs ! Finalement, nous rencontrons enfin une personne qui sait où cela se trouve et elle nous indique le chemin. Nous avions dépassé l'endroit, peu visible de la route bien qu'il y ait un petit panneau indiquant "Pierre Ginish" (1,7 km) devant un sentier goudronné avec une forte pente. Quelques voitures sont stationnées en bas, nous faisons de même et partons à pied. Nous avons bien fait car le chemin, même si goudronné, est en grande partie défoncé et comporte de gros trous propres à casser le train ou la suspension d'une simple voiture. Il semble que seuls des gros 4X4 et quelques motos tous terrains aient accès à ce chemin désormais... mais il faut aussi signaler que les nombreux 4X4 rencontrés lors de notre visite ne sont pas faits pour respecter la nature, car ils détruisent non seulement ce chemin, mais aussi la nature environnante en passant n'importe où, détournant au passage les petits ruisseaux qui descendent les pentes de la montagne, créant des ornières boueuses et empêchant la nature de s'exprimer dans le calme : Eric me signale quelques plants de fraises des bois en mauvais état, un peu noircis par l'huile des 4X4... Quel dommage de laisser ce magnifique endroit à la proie d'un tel nombre de 4X4 et de gens assez peu soucieux des dégâts qu'ils font à la Nature...

Stele borne route allier

 Stele allier2

En cours de route, dans un virage, nous nous arrêtons pour examiner cette ancienne stèle, borne ou ce qu'il reste d'une barrière ou d'une maison disparue...

Nous rencontrons aussi quelques vrais amoureux de la Nature, à pied comme nous et, comme nous, munis de bâtons ramassés sur les bords du chemin, pour aider à cette montée pas toujours facile, bien que parfois adoucie par quelques paliers un peu plus "à plat". Les 4X4 ont du perturber un petit ruisseau ou une mare, car le chemin est par endroit traversé par un petit écoulement d'eau. L'eau ruisselle d'un peu partout sur les flancs de la montagne, et rejoint un plus gros torrent qui a creusé son lit, en contrebas. Après la forte montée, nous arrivons après un virage sur la gauche à un endroit plus plat, moins fatigant, et bientôt à la fin du chemin goudronné. Le goudron est remplacé par de la terre battue et, surtout par une démarcation de terrain défoncé (par des 4X4 ?) et de profonds trous inondés par de l'eau, qui nous obligent à passer à travers bois, plus au sec.  Il faut encore continuer 200 mètres et un autre panneau nous indique qu'il faut descendre un chemin fort en pente et encombré de pierres (le lit d'un ancien torrent à sec ?) pour trouver l'endroit où se trouve le monument Ginich, que nous découvrons enfin sur un petit plateau, comme indiqué, sur notre droite. Juste devant, au bord de ce chemin accidenté en pente, les gens ont amoncelé (récemment) des pierres, formant une sorte de mur, protégeant peut-être un peu le monument des ruissellements des eaux hivernales...

Montencel arconsatArconsat

Lors de cette descente vers le monument, Eric me fait remarquer le silence des lieux, plus propice à la sérénité et paix de ces lieux baignant dans l'Histoire et les Mythes. Les 4X4 se sont tous arrêtés à la fin du chemin de goudron et on n'entend plus le bruit des moteurs, vite tamisé par les bois. Les pierres s'élèvent devant nous, il y a quelques gens assis qui parlent doucement, comme pour ne pas déranger les esprits druidiques sous les chênes et les genêts, les possibles lutins des roches ou les sorcières des légendes...

Montencel recentLe petit mur monté assez récemment par les visiteurs, il n'est pas rare qu'un touriste y ajoute sa pierre, souvenir de son passage...

Photo0075La pierre Ginich, sous la mousse, les yeux, nez et bouche des animaux taillés dans la roche sont encore visibles sous certaines lumières et suivant l'orientation des rayons du soleil...

Les pierres sont visiblement très vieilles et recouvertes par endroits de mousse et dépôts gris ou verts, plusieurs ont chuté dans la pente au fil des âges et il est évident que le monument n'est plus aussi intact qu'à ses origines. Le nombre des visiteurs doit être plus important en plein été et certaines pierres sont probablement détériorées par les êtres humains. J'ai un peu de mal a retrouver le bestiaire décrit par le découvreur et même les photos et vidéos prises il y a quelques années par d'autres visiteurs. Néanmoins, on reconnaît bien encore le poisson, la tortue, le lion, le chien et le serpent (ce dernier étant abîmé par rapport aux photos connues). Les bouches, yeux et formes sont encore un peu visibles sous la mousse, mais impossible de trouver les quelques symboles et écrits décrits dans les livres. (et par Pierre Frobert)

Monument ginich montoncel 1

Serpent craneallonge

Nous reconnaissons ici en haut le serpent et sous lui à droite probablement la tête humaine au crane allongé

C'est ici qu'il me faut mentionner mon petit problème physique qui gâchait ma vie pratiquement tous les jours depuis quelques années : de violentes douleurs d'une durée courte (10 secondes en moyenne), juste au-dessus du pied droit, au niveau de l'articulation et situées au début du tibia. J'ai attribué ces douleurs aux conséquences d'un accident domestique survenu dans les années 1990 (écrasement par un gros poids du dessus du pied droit laissant un fort hématome permanent et beaucoup de vaisseaux sanguins "éclatés", ma famille en a été témoin et j'ai aussi souvent parlé de ces douleurs dans mon entourage) et a de probables problèmes de circulation sanguine à cet endroit. Il est vrai que j'ai été aussi longtemps sujet à de fortes crampes (parfois en conduisant ou même simplement la nuit à cause d'une mauvaise position du pied) et que cette douleur pouvait parfois y ressembler, tout en n'étant pas musculaire mais plus interne ou veineux. Quoiqu'il en soit, ce problème semblait bien installé et très courant, souvent plusieurs fois par jour et sans raison particulière. Le docteur que je consultais en région parisienne m'a fait passé des radios et des dopplers pour voir un problème de circulation ou un écrasement osseux, mais la seule chose qui a été apparemment décelé, et l'absence d'une veine de la jambe droite, qui devrait se trouver facilement vers son extérieur, mais qui doit être plus profonde qu'à la normale ou réduite, car non détectée au doppler, sans pour autant empêcher une circulation sanguine à priori normale... Le docteur a déconseillé toute opération de varices ou autres, mais m'a conseillé d'en parler à un flébitologue mais, ayant quitté la région parisienne entre-temps, je n'en ai vu aucun.

Pierre ginish montencel12

Ginish lutindespierres3Ici, la mousse et l'imagination aidant, on a l'impression d'être observé par un petit lutin se fondant, comme un caméléon, dans la pierre...

Ce jour du 05 mai donc, j'ai également ressenti cette forte douleur à plusieurs reprises, y compris en cours de route, à l'aller comme au retour d'ailleurs (et Eric s'en souvient certainement car nous avons dû faire quelques pauses) et encore plusieurs jours... mais, exactement 7 jours après notre visite, c'est-à-dire le 12 mai, c'était fini ! Totalement. C'est le soir de cette Saint Achille (une histoire de pied aussi avec Achille et son talon !) que je me suis aperçu que je n'avais pas ressenti de douleurs du tout au pied depuis le matin. J'ai bien sûr attendu afin d'en être sûr mais aujourd'hui 26 mai 2016, je confirme que cette douleur lancinante qui me faisait grimacer quelques secondes par jour a définitivement disparue. Un autre fait est revenu à ma mémoire sur cette journée du 5 mai 2016 avec Eric, sur le Montencel  : lorsque nous faisons le tour de ce grand amoncellement de lourdes pierres granitiques sur 4 étages, je me suis trouvé déséquilibré à un moment donné, je suis tombé en avant et me suis écorché les mains sur l'une des roches en m'y retenant. Petit saignement sans conséquences bien sûr, mais... le passé de pierres guérisseuses, de probables rituels et sacrifices exercés tant par des ancêtres celtes que par d'éventuels sorciers mentionnés par les légendes me font évidemment penser au synchronisme étonnant reliant cette guérison et ces lieux, précisément. Les larges trous creusés au sommet de ces pierres, dans le granit, ont très probablement recueilli le sang des sacrifices (humains et/ou animaux) à une période donnée, et probablement aussi des mixtures et elixirs, concoctions d'antiques shamans allant de tribus en tribus offrir leurs dons de guérisseurs et médicaments en échange de nourritures et produits locaux...

Pierre ginish montencel5

Ais-je bénéficié de ces ondes miraculeuses et ancestrales liées à ces lieux, détectées par les meilleurs radiesthésistes ? Je ne peux m'empêcher de penser à Pierre Frobert, qui a affirmé jusqu'à la fin de sa vie avoir été guéri de sa leucémie ici, par le monument Ginich... Plus terre à terre, il est probable que Eric (et un docteur) préférera y voir les effets à retardement d'une longue marche difficile et guérisseuse... il est tellement plus rassurant de repousser les suites de coïncidences étranges (synchronicités) pour une simple logique explicative...

Pierre ginish montencel4

Mais dans la mesure où toute ma vie est émaillée de ce genre de synchronisme, de ce genre de coïncidences étranges et répétitives, je me dois bien de faire un petit clin d’œil à mon ange gardien, surtout au cas où...

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.com/ , 26-05-2016

Amoeba2

OVNIs : OEIL Saison 06 par ODHTV

Par Le 21/05/2016

OVNIs : OEIL Saison 06 par ODHTV - MAJ Episode 14

Odhtv 1 

Les petits reportages vidéos OEIL, présentés par Gilles Thomas sont des études géologiques liées au phénomène OVNI. Ces études font parties des recherches scientifiques du phénomène d'un point de vue géographique, géologique, hydrologique, tectonique, volcanique, karstique, etc... et sont tous filmés en France.

Voici les premiers reportages de la Saison 6, le dernier publié à ce jour venant tout juste de sortir, vous y verrez l'intervention de plusieurs ufologues et aussi de témoins :

OEIL Saison 6: études géo'ufologiques


#1. Ovni sur les montagnes

 


 

#2. Ovni sur les volcans en France métropolitaine

 


 

#3. Ovni sur les lacs en France métropolitaine

avec la participation de Joël Mesnard, Gaetan Bovy du REUB asbl, Rémy Fauchereau de l'AEPA et un témoin du Centre de recherche ufologique Niçois.

 


 

#4. Ovni sur les montagnes 2

avec la participation de Claude Burkel, Mirko.D et Johan.S.

 


 

#5. Ovni et géologie

avec la participation de Joël Mesnard, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Denys Breysse et Denis Roger Denocla.


 

#6. Lueurs sur les îles

avec la participation de Joël Mesnard, Bernard Hugues et Stéphane.R.


 

#7. Ovni et Géologie 2

avec la participation de Joël Mesnard, Rémy Fauchereau de l'AEPA, Mirko.D du SEPO, Serge.T, Eric Zürcher, Marilyne du BCDV, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Yves Herbo du site Sciences, Fictions, Histoires.com.

 


 

#8. Urban Ovni

avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Eric Zürcher, Yves Herbo du site Sciences et Fictions et Histoires.com, Jacques Scornaux, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU, Guy Loterre d'Ovni Paris, H.L de la webradio Fréquence interdite, Isaure des Repas ufologiques de Toulouse et Bernard Hugues du CERPA.

 


 

#9. Ovni et Géologie 3 :  Ovnis et Failles géologiques​

avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Eric Zürcher, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Mirko.D du SEPO, Marilyne du BCDV, et Johan.

 


 

#10. Ovni et géologie 4: Ovnis et Failles géologiques 2

avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Mirko.D du SEPO, Bernard Hugues d'Ovni Marseille, Joël Mesnard de LDLN, Sylvain, Manu, Olivier et Serge.T.

 


 

#11. Ovni et axes de communication​

avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Mirko.D du SEPO, Raymond Choquette de l'A.Q.U, Laurent Boulanger de LDLN, Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU.

 


 

#12. Ovni et sites sensibles 2

avec la participation de Rémy Fauchereau de l'AEPA, Gaëtan.B d'UFOwallonia, Laurent Boulanger de LDLN, Yves Herbo du site S, F, H et Franck Maurin auteur du livre "Mystères du phénomène ovni".


 

#13. Conclusion de l'étude géo'ufologique Phase 1

avec la participation de Gaëtan.B d'UFOwallonia, Yves Herbo du site S, F, H , Luc Chastan du site Base ovni france et Denys Breysse du projet Bécassine.

 


 

#14. Etudes Géo'Ufo - Repas ufologique de Brest (2/2)​ (voir ci-dessous)

Dans Paranormal
Cirque de navacelles syndicat mixte grand site navacelles 300x224

Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 5

Par Le 18/04/2016

Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 5 - MAJ. Ep. 19 et 20

Odhtv 1

La 5ème saison du Tour de France de l'étrange recommence ce mois de mars 2015. L'édition 2015 vous propose un grand tour de la France mystérieuse, insolite, paranormale et mythologique tout au long de l'été. Gilles Thomas va vous partager différentes légendes, témoignages d'apparition étrange, curiosités géologiques et ectoplasmiques.

Saison 4 sur votre site : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/paranormal/tour-de-france-de-l-etrange-odhtv-saison-4.html


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X01 : Mystères des Alpes-maritimes

Le premier épisode est sur les légendes des Alpes-maritimes et sur les faits étrange au col de Vence avec la participation de Mirko.D du SEPO et Serge.T des ICDV.

ColdevenceLe Col de Vence

Avec aussi un article présent sur votre sitehttp://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/paranormal/le-col-de-vence-l-un-des-hauts-lieux-du-paranormal-francais.html


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X02 : Le Triangle du Dragon

Le 2ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et observations d'ovnis dans le triangle du dragon en France avec la participation de Joël Mesnard et Jean-Charles.H webmaster du site UfoCryptozoo.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X03 : Mystères des Causses

Le 3ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et observations d'ovnis dans les zones karstique en France avec la participation de Joël Mesnard et Gildas Bourdais.

Geol 5

La formation géologique du Cirque de Navacelles et l'ancien méandre de la Vis...

YH : Le cirque de Navacelles,  "lo roc del cayla" (ou le Rocher de la Vierge, ou l'huitre), le Château du Diable, la Vis, le Pont du Diable, Saint-Guilhem le Désert..., des endroits du Larzac ou des gorges de l'Hérault que je suis allé visiter plusieurs fois il y a quelques années et dans lesquels j'ai ressenti une forme de magnétisme ou "d'empreintes" du passé qui ont éveillé ma curiosité et attrait. Une belle région et de bien beaux paysages aussi...

Chateau du diable

Bien que les Anglais n'en soient pas à l'origine, mais bien quelques seigneurs de villages, et servant de refuges aux villageois de l'époque, il existe encore quelques "Châteaux des Anglais" construits dès le 11ème siècle et creusés dans des falaises, dont le "Château du Diable", habité par des pillards pendant la longue guerre de 100 ans contre les Anglais, les derniers souvenirs les concernant, d'où leur nom ayant peu de correspondances historiques... ces châteaux n'ont jamais été visitables à cause de la dangerosité d'accès et des ruines...

Bouzies chateau des anglais 0


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X04 : Le Razès insolite - 100 ans de la mort de l'abbé Boudet

Le 4ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur le Razès étrange, de Rennes les bains à Rennes le château et sur la commémoration d'Henri Boudet à l'occasion du centième anniversaire de sa mort (30 mars 2015) organisé par l'association Oeil du sphinx, ARTBS et le cercle du 17 janvier.
Avec la participation d'Yves Echaroux, Geneviève Béduneau et Kris Darkis.


http://www.renneslesbains.org/
http://www.atelier-empreinte.fr/
http://www.oeildusphinx.com/ods.html
http://www.oeildusphinx.com/newsARTBS.html
http://1340hd.free.fr/intro.html


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X05 : Pyrénées étrange 2

Le 5ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et observations d'ovnis dans les Pyrénées avec la participation de Jacques Mirtain, ufologue.

Au sujet d'une légende citée dans ce reportage, voici un lien vers un épisode complet de l'émission Chasseurs de Fantômes qui en parle :

https://www.youtube.com/watch?v=QKkeJLCe40I


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X06 : Légendes de la Garonne au Poitou

Le 6ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes de la garonne au poitou.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X07 : Morbihan étrange

Le 7ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes du Morbihan.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X08 : Légendes du Finistère

Le 8ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes du Finistère.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X09 : Mystères des Côtes d'Armor

Le 9ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange est sur les légendes et les mégalithes des Côtes d'Armor.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X10 : Légendes d'Ille et Vilaine

Le 10ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes du département Ille et vilaine.

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X11 : Etres étranges aux Pays de la Loire - témoignage

Le 11ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les témoignages de Jack et Yann sur des apparitions d'êtres étranges dans les départements du Maine et Loire et de la Sarthe.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X12 : Mystères de Paris aux Ardennes

Le 12ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les mystères de Paris aux Ardennes avec les interventions d'Yves Herbo du site Sciences, Fictions, Histoires.com et Joël Mesnard, ufologue et ancien directeur de LDLN. (le magazine Lumières Dans La Nuit)

Yves Herbo : Personne n'est obligé de me croire bien sûr, peu importe d'ailleurs car je ne vend pas mes souvenirs, mais après avoir fait demi-tour avec mon ami et avoir quitté cette cour, repassé cette lourde porte sous une voûte en arcade, tout est redevenu "normal" (si la "normalité" existe réellement d'ailleurs !) et le brouillard s'est dissipé en nous dirigeant vers la Seine... J'ai tenté par la suite de retrouver cette petite rue et cette fameuse porte, mais en vain, tant sur plan que sur place, je ne l'ai jamais retrouvée ni revue... (ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas existé ou n'existe pas).


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X13 : Haute étrangeté en Lorraine 2

Avec la participation de Manu et Olivier S.

 

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X14 : L'Yonne étrange 3​

Avec la participation de Rémy et Simone Fauchereau.​

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X15 : Légendes de la Nièvre à l'Allier​

 

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X16 : Rhône-Alpes étrange

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X17 : Légendes de la Lozère au Tarn

 


 

Tour de France de l'étrange 2015-2016 5X18 :  Mystères du Languedoc-Roussillon

avec l'intervention de Bernard Dupi de l'association Ovni Languedoc

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X19 :  Mystères de Provence 5

avec l'intervention de Michel Langard, Bernard Hugues, Ghislain Sanchez, Mirko.D et Marilyne.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X20 :  Dernier épisode de la saison 5 : Actualités et bilan

Le dernier épisode du 5ème tour de france de l'étrange vous est présenté par Gilles.T

Au programme:
- Les conseils de Black: Détecteur EMF
- Les actualités du Col de vence avec Marilyne et Mirko.D
- Conclusion du tour de france de l'étrange 2015 avec Gaëtan.B d'UFOwallonia

 


 

Fin de la Saison

Relayé par Sciences, Fictions, Histoires/Paranormal

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Yves Herbo Relai, Sciences, F, Histoires, 27-03-2015, 03-04-2015, 05-04-2015, 16-06-2015, 08-07-2015, 11-08-2015, 23-08-2015, 30-08-2015, 03-09-2015, 06-11-2015, 05-02-2016, 15-02-2016, 01-03-2016, 18-04-2016

Dans Paranormal
Odhtv 1

Tour d'Europe de l'étrange ODHTV

Par Le 11/03/2016

Tour d'Europe de l'étrange ODHTV - MAJ ép. 2 et 3

 

Odhtv 1

Le Tour d'Europe de l'étrange vous propose quelques reportages tournés dans l'Europe mystérieuse, insolite, paranormale et mythologique. Gilles Thomas va vous partager différentes légendes, témoignages d'apparition étrange, curiosités géologiques et ectoplasmiques.

 


 

Tour d'Europe de l'étrange 1X01 : Mystères en Vallée Hutoise (Belgique)

Co-production: UFOWallonia et ODH Tv
Réalisée par: Gilles.T
Présentée par: Gaëtan.B

 

 


 

Tour d'Europe de l'étrange 1X02 : Ovnis en vallée hutoise (Belgique)​

Co-production: UFOWallonia et ODH Tv
Réalisée par: Gilles.T
Présentée par: Gaëtan.B

 


 

Tour d'Europe de l'étrange 1X03 : Mystères en Toscane (Italie)
 

Réalisée par: Gilles.T
 

 


 

A Suivre...

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Yves Herbo Relai, Sciences, Fictions, Histoires.com, 26-10-2015, 11-03-2016

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OVNIs : ODH interviews 65

Par Le 02/03/2016

OVNIs : ODH interviews 65 - MAJ 03-2016

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La 65ème édition d'ODH Interview vous est présentée par Gilles Thomas.

L'invité est Yves Herbo, webmaster du site Sciences, Fictions, Histoires.com, auteur de deux livres de science-fiction. Il vous parle de ses débuts en ufologie, ses observations, son site internet et sa motivation à relayer l'information.

http://www.sciences-fictions-histoires.com


 

Yves Herbo : Bon, comme vous pouvez le constater dans cette toute première interview en direct, nous avons préféré la spontanéité et une totale non-préparation pour cette très longue interview. Vous trouverez certainement certaines de mes réponses assez confuses, voir désordonnées et incomplètes, mais il faut savoir que l'interview a duré de 14 h à 18h30 environ, sans réelle pause. Gilles Thomas a fait ici un premier difficile travail de montage mais, d'après ce qu'il m'a dit, il a de quoi monter quelques autres extraits dans d'autres vidéos... Et je suis loin d'avoir raconté tout ce qui m'est arrivé, loin de là, ni réellement entré profondément sur certains sujets et certaines de mes passions, comme je l'aurai peut-être dû... il s'agit donc tout d'abord d'un survol de mes activités et d'une simple prise de contact. Et même si cela a duré apparemment longtemps, c'était encore bien trop court pour dire et parler de tous les sujets abordés sur ce site.

Je voudrais bien appuyer ici le fait aussi que si je me suis mis subitement à écrire vers 1970 (et il n'y avait pas que de l'imaginaire-fiction car j'ai aussi écrit des petits poèmes et chansons en parallèle), c'est bien à ma propre surprise et surtout celle de mon père et de mon institutrice (sinon ils ne m'auraient pas fait passer un test de QI dès que j'ai atteint un certain âge pour le faire, et voulu me faire sauter de classe). Et que cette envie subite (ce besoin même) d'écrire m'est bien arrivée peu de temps après avoir vu cette sphère luminescente blanche silencieuse. Mais (et je dois insister aussi là-dessus), la visualisation de cet objet dans le ciel parisien n'est pas la première manifestation ou expérience étrange qui me soit arrivée dans ma vie. Je dirai, si on parle de chronologie, que c'est la troisième expérience étrange, et que je pense qu'il y en a eu plusieurs autres ensuite, même si ces autres expériences peuvent apparaître comme moins "marquantes" et "remarquables"...

Le tout premier roman à avoir été écrit (mais le deuxième a être publié) a été "Quatre éternités pour une Rose Immortelle". Il comporte beaucoup plus de texte et de pages que l'autre et se situe temporellement "de nos jours". Deux adolescents en fugue (un réel souvenir pour ça) se font enlever par une "soucoupe volante" et vont vivre une aventure époustouflante leur permettant de découvrir l'amour avec de jolies extra-terrestres, mais aussi de sauver le monde d'une invasion proche et de "tutoyer" l'un des grands mystères universel : la création de l'univers via une "entité" comparable à un "dieu". Ce livre écrit au début des années 1970 a été un peu modernisé dans les années 2000 et enrichi de notes explicatives (le hasard historique a apporté des rapprochements étranges entre certains écrits des années 1970 et des réalités connues depuis (ou que je ne connaissais pas à l'époque), comme les satellites de Pluton (découverts réellement plusieurs années après mes écrits) et les mentions sur l'existence supposée d'un satellite "étranger" surnommé "Le Chevalier Noir", entre autres...).

Le second roman a avoir été écrit (mais le premier publié) est "Je n'étais qu'un Androïde" (plus trouvable sur papier sauf quelques exemplaires chez moi, que je vais tenter de ressortir bientôt en livre de poche par exemple). Ce roman est tout aussi étrange dans sa conception (comment un enfant de 12-13 ans peut-il écrire ce genre de chose ?) et "philosophie". Cette histoire se passe dans un futur assez lointain de l'Humanité : l'Homme se déplace très vite dans l'espace et peut atteindre des régions lointaines. Un vaisseau de secours est envoyé secourir un vaisseau d'exploration et découvre un monde habité par des êtres semblables aux Terriens... mais qui ne sont pas tout à fait ce qu'ils semblent être. Dirigés par un énorme ordinateur central qui traite des milliards d'informations simultanées, il semble bien que cette race très lointaine ait un lien avec une Humanité inconnue du passé oublié de la Terre...

En ce qui concerne le témoignage sur cet OVNI qui a marqué ma vie, je vous recopie ici l'intégralité de ce que j'ai écrit dans les débuts de mon autobiographie (et vous pourrez aussi ainsi lire en quoi consiste mes premières expériences étranges dont je parle plus haut en allant lire ces premiers chapitres, voir le lien plus bas). Je n'ai rien a y changer à part quelques précisions de souvenirs:  " Je vais donc commencer par le tout début : je dis tout de suite que je ne me souviens pas du tout de la date précise (mon père non plus) ni même de l'année à 100% : ce dont je suis sûr, c'est que cela c'est passé un soir très doux (probablement entre avril et juillet), vers 21 heures (nous avions fini de manger et mon père débutait une émission ou un match à la télévision pendant que ma mère était encore dans la cuisine - du classique !). Moi la télé ne m'intéressait pas trop ce soir-là, j'avais chaud et j'étais sorti sur le petit balcon que nous avions au 4ème étage de cet immeuble de 7 étages au 50 rue Balard, Paris 15ème. Nous avions une vue bien dégagée car au-dessus des arbres de la large rue et en face il n'y avait que les bas murs et entrepôts des usines Citroën (qui prenaient à l'époque une grande partie des deux rives de la rue Balard et du Quai André Citroën).

C'était probablement en avril ou mai 1969 (je me souviens de 1968 et de ses événements grâce à une belle vue de haut sur les usines en question et ce qu'on y voyait !) car il faisait déjà nuit, mais encore chaud alors que les infos de 20 h étaient finies depuis un petit moment : j'avais donc encore 9 ans (je suis né le 4-8-1959). Situé sur un balcon au 4ème d'un immeuble au 50 rue Balard avec une belle vue en direction de l'est et le sud de la capitale (en fait, la rue Balard est située à l'extrême sud de Paris, entre l'héliport de Paris et le Pont Mirabeau), je vois juste en face de moi (plutôt légèrement sur ma droite quand je m'accoude au balcon), frôlant le haut des immeubles qui barrent l'horizon, une lumineuse boule blanche grossir. L'héliport de Paris, situé juste à côté du périphérique entre le 15ème et Issy-les-Moulineaux me permet de connaître depuis plusieurs années les bruits et lumières liées aux hélicos... rien à voir : aucun bruit et les hélicos ne survolent jamais le 15ème directement : mêmes les touristes sont obligés de faire le tour de Paris et à l'époque, il n'y a pas encore la montgolfière qui s'envole régulièrement de nos jours des quais André Citroën réaménagés... la boule grossi très lentement et se dirige tout droit vers moi, tout en abaissant son altitude : je la vois un moment devant les immeubles du fond, quand elle passe au-dessus du Cimetière de Grenelle qui est en face (un peu sur la gauche si je m'accoude au balcon) et des entrepôts des usines. Je la fixe et suis comme hypnotisé par sa vision : éclatante et en même temps pas aveuglante du tout : pas du tout un phare d'hélicoptère et toujours aucun bruit. D'ailleurs il y a un silence étonnant à cette heure et peu de trafic, mais l'endroit est assez tranquille quand les usines dorment (plus ou moins) : peu d'habitations à l'époque. Je me retourne rapidement pour taper aux carreaux de la fenêtre et faire venir mon père... celui-ci est en plein film et je l'ennuie manifestement... il me demande du geste ce que je veux, je lui faits signe de venir vite, excité, mais il m'envoie bouler et détourne son attention... je laisse donc tomber et reporte mon attention sur la boule blanche, qui est devenue assez grosse, autant que la Lune et même plus, avec une espèce d'aura blanche brumeuse autour, s'estompant dans la nuit. L'objet n'est pas haut et je me tord le coup pour le voir passer au-dessus de la rue, toujours identique, il s'est légèrement décalé par rapport à moi et je regarde un peu vers la gauche et à mon zénith. L'objet s'arrête soudainement 2-3 secondes juste au niveau du toit de mon immeuble (et je me souviens maintenant très bien avoir vu le haut d'une cheminée alors visible s'illuminer légèrement à proximité), et je me suis donc tourné sur la gauche pour lui faire face. Il disparaît soudainement en reprenant son chemin au-dessus du toit. Je me précipite de l'autre côté de l'appartement où 3 fenêtres donnent vers l'ouest et le sud. Ma mère encombrant la cuisine (je la bouscule sans faire exprès pour ouvrir la fenêtre mais je ne vois rien) et n'osant pas trop entrer dans la chambre de mes parents, je me jette vers les WC, grimpe sur la lunette fermée (je précise :) ), et me penche pour surveiller la réapparition de la boule si elle a suivi la même direction... j'attendrai bien 15 minutes en vain... rien, aucun bruit. Vers le sud-est, très loin, un clignotement rouge signale un hélico en approche. C'est tout, soit la boule s'est volatilisée, soit elle est partie à la verticale du toit. Bien que ce soit difficile de se rappeler précisément la durée de toute l'observation, en tenant compte du fait que je me suis retourné vers mon père pour frapper au carreau, que j'ai fermé les yeux quelques secondes pour être sûr de ne pas rêver, je dirai qu'elle n'a pas dû durer plus d'une minute, deux maximum, ce qui est suffisamment long pour identifier un éventuel hélico, ou un simple gros ballon gonflé à l'hélium... d'autant plus que le souvenir de voir les bords de l'immeuble, en haut, être légèrement illuminés par l'objet lorsqu'il l'a frôlé est présent...

map15eme.jpgLe traçage approximatif effectué lors de la première écriture de ce témoignage.

J'étais sur mon balcon (petite croix rouge) et l'objet est en blanc. Les immeubles que j'ai rayé en bleu n'existaient pas en 1969. D'ailleurs mon immeuble a aussi été rasé et remplacé par un autre depuis, et en face tout a été construit : je ne pourrai plus voir venir d'aussi loin cette boule de nos jours du 4ème étage. Le quartier a bien changé, exit la tranquillité des entrepôts a un étage, immeubles et commerces ont remplacé en grande partie les usines Citroën, la rue à même l'air à double sens maintenant...

Obsovniparis

Voici un traçage "à la main" un peu plus précis fait récemment car j'avais eu du mal à l'époque à bien orienter Google map et à retracer la bonne ligne droite et l'orientation. J'aurai bien voulu avoir une image montrant l'horizon dégagé et la hauteur de la scène, avec donc une vue horizontale et non verticale de l'endroit, mais je n'ai pas encore réussi à me placer comme il faut sur Google Earth pour le faire !

En fait, j'ai retrouvé récemment (février 2016), grâce à mon déménagement, plusieurs vieilles photos qui montrent le balcon et une vue assez bonne de ce balcon, montrant la direction de l'apparition de la boule blanche et une partie de sa trajectoire ! Une Mise à jour de mon autobiographie a donc eu lieu également avec ces photos (et d'autres) : voir le lien plus bas...

Balcon paris yvesh annees1970c reconstitutionCette photo prise du balcon, penchée vers la droite par rapport à la rue, doit également dater de quelques années après l'observation (1974-1975 peut-être) mais permet de voir le début où je me suis aperçu de cet objet dans le ciel (il était probablement là avant) et une partie de sa trajectoire, vers moi et la gauche en même temps (la grue n'existait pas au moment de l'observation). Le cimetière se trouve un peu à gauche de cette photo et l'objet est légèrement remonté et à un peu bifurqué pour passer juste à ma gauche, au-dessus de l'immeuble à côté du mien... Le paysage n'est plus le même de nos jours puisque les usines citroën ont été détruites (entre autres, y compris mon immeuble), des immeubles et autres construits à leur place... (Extrait des débuts de mon autobiographie : Ma Vie Hors Normes).

A la vue de ce témoignage (les scènes précises n'ont jamais quitté mon esprit, même quand je suis passé à d'autres obligations, elles sont toujours revenues, en rêves ou en voyant juste un article parlant de certains sujets) d'un enfant de 9 ans, je pense que vous comprendrez pourquoi je n'en ai pas fait trop mention au cours de ma vie. Mon seul témoin indirect est mon père, qui m'a confirmé encore récemment se souvenir de cet incident, il m'a aussi d'ailleurs rappelé qu'il m'avait fait passer, tout enfant, un test de QI devant mes surprenantes soudaines aptitudes (et aussi à la demande d'un prof de français à priori).


En savoir plus sur http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/autobiographie-ma-vie-hors-normes.html

Et en ce qui concerne mes autres propos (qui demandent certainement d'autres précisions) ou autres interrogations, n'hésitez pas à poser des questions en commentaires, par email (Contact et messagerie) et même sur Facebook. J'y répondrai bien sûr. Merci pour votre patience et sollicitude (je n'ai pas l'habitude de parler beaucoup, et encore moins en public, ça se voit ! et je suis beaucoup plus à l'aise avec un stylo qu'avec un micro !)

Yves Herbo, avec des remerciements pour Gilles Thomas et tout son travail de partage.

 

Pour mémoire, l'interview 64 était celle-ci http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/initiatives-ovnis/ovnis-odh-interviews-64.html

 

L'émission est relayée par :

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Yves Herbo Relai-Sciences-F, H, 27-08-2015, MAJ 03-2016

Dans OVNI/UFO
Odhtv 1

OVNIs : ODHTV, Bilan 2015 et matins ovni

Par Le 12/02/2016

OVNIs : ODHTV, Bilan 2015 et matins ovni - fin 2015

 

Odhtv 1

Pour rattrapper le petit retard occasionné par mon déménagement et la suspension provisoire de mes publications, voici regroupés quelques documentaires de notre ami Gilles Thomas à partir de la mi-novembre et jusqu'à la fin de l'année 2015. Il s'agit d'un Bilan de l'année 2015 établi par Gilles lors du Repas Ufologique de Toulouse du 11 novembre 2015 et de quelques " Matins OVNI " ou " JT OVNI " diffusés sur novembre et décembre 2015...

 

Bilan 2015 ou Journal d'ODH TV est réalisée et vous est présentée par Gilles Thomas.
 

- Conférence au Repas ufologique de Toulouse du 11 Novembre 2015.
Le thème de la conférence:
Journal d'ODH Tv 2015:
" Vous découvrirez dans le journal 2015 de Gilles Thomas (directeur d'ODH Tv), les rencontres avec les ufologues français, Belges et Italiens, compte-rendu de veillées et les observations reçues et vues ainsi que les dernières informations de l'étude géo'ufologique qui est passée depuis quelques mois à une autre étape... "

 

odhtv.jpg

L'émission est relayée par :

http://Sciences, Fictions, Histoires

 


 

Soir Ovni dans le monde édition du 22 novembre 2015 vous est présenté par Gilles Thomas.

Avec l'intervention de Gilles Durand et Thierry Rocher du SCEAU.

L'émission est en collaboration avec ou relayée par :
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http://veritas-europe.com/

 


 

Matin Ovni dans le monde 07.12.15

 

Actualité Ovni dans le monde récente et interview de Yves Herbo du site Sciences et Fictions et Histoires. (S.F.H - Sciences-Fictions-Histoires.com)

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JT Ovni en France 15.12.15

L'émission JT Ovni en France édition du 15 décembre 2015 vous est présentée par Gilles Thomas.

Dans cette nouvelle édition, nous vous partageons l'actualité ovni en France de juillet à septembre 2015..

Dans le dossier de l'édition, je vous partage les observations d'ovni en Haute-garonne et dans le Gers.

 


 

Matin Ovni dans le monde 30.12.15

Actualité Ovni dans le monde récente avec l'intervention de Laurent Boulanger (Directeur de la revue Lumières dans la nuit), Gaëtan.B (créateur et animateur de la webtv UFOwallonia), et Eric (ufologue de la région Lorraine).

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Yves Herbo Relai-Sciences et Fictions et Histoires et http://herboyves.blogspot.fr/, 12-02-2016

Monte aconcagua mini

Des gènes rares trouvés dans une momie Inca

Par Le 15/11/2015

Une momie d'un enfant Inca révèle l'histoire génétique perdue de l'Amérique du Sud

 

Monte aconcagua minil'Aconcagua en Argentine

 

C'est en 1985, que des randonneurs escaladant la montagne de l'Aconcagua en Argentine (qui est le point culminant de toute la cordillère des Andes avec 6962 mètres d'altitude), avaient trébuché sur une surprise horrible: le cadavre congelé d'un garçon de 7 ans. Il était évident qu'il avait été là pendant une très longue période, de sorte que les randonneurs ont prévenu les archéologues, qui ont examiné attentivement le corps. Ils ont déterminé que le garçon de l'Aconcagua, comme il a été appelé depuis, a été sacrifié dans le cadre d'un rituel inca, il y a plus de 500 ans et avait été naturellement momifié par le froid sec de l'environnement de la montagne. Il y a quelques jours, une nouvelle analyse de l'ADN mitochondrial du garçon de l'Aconcagua révèle qu'il appartenait tout à fait à une population indigène de Sud-Américains, mais qui a disparue juste après la conquête espagnole du Nouveau Monde...

Le garçon est mort sur l'Aconcagua dans le cadre d'un rituel de sacrifice d'enfants incas appelé capacocha. Des enfants et adolescents ont été emmené sur la cime des hauts sommets et on les a laissés mourir de froid ou tués sur le coup; ce garçon a probablement été exécuté sur l'Aconcagua d'un coup sur la tête. Plusieurs momies du rituel Capacocha ont été trouvées sur les montagnes éparpillées sur tout le territoire de l'Inca, mais le garçon de l'Aconcagua est "l'un des mieux conservés", explique Antonio Salas, spécialiste de la génétique humaine à l'Université de Santiago de Compostela en Espagne et un des auteurs de la nouvelle étude. Le garçon est mort à 5.300 mètres au-dessus du niveau de la mer dans "l'un des climats les plus secs qui existent", explique Salas. Cela a donné de l'espoir que la momie pourrait encore contenir des traces d'ADN.

 

Aconcagua argentine

C'était le cas. Salas et son équipe ont extrait les 37 gènes mitochondriaux complets du génome compris dans la momie, transmis uniquement par la mère -de l'un de ses poumons. Échantillonner un organe interne était un bon choix pour minimiser le risque de contamination, dit Bastien Llamas, un généticien à l'Université d'Adélaïde en Australie, qui étudie les populations anciennes d'Amérique du Sud. " Dans les années qui ont suivi la découverte de la momie, vous assumez que personne n'a touché le poumon de ses propres mains, donc qu'il n'y a pas de contamination par les gens qui ont travaillé sur elle ", dit Llamas, qui n'a pas participé à l'étude . Mais pour être sûr que sa propre équipe de recherche n'a pas contaminé la trouvaille avec son ADN, Salas a génotypé chacun d'entre eux.

Lorsque Salas a séquencé l'ADN mitochondrial du garçon de l'Aconcagua, il est rapidement devenu clair que ses efforts étaient récompensés. La momie avait un génome différent de tout ce que Salas avait jamais vu. Le type de variations génétiques du garçon l'a placé dans une population appelée C1b, une lignée commune en Méso-Amérique et dans les Andes dont toutes les datations mènent vers les premiers établissements paléoindiens, il y a plus de 18.000 ans. Mais C1b en lui-même est très diversifié, puisque ses membres sont répartis dans toute l'Amérique centrale et du Sud, de petits groupes se sont isolés les uns des autres et ont commencé à développer leurs propres variations génétiques particulières. En conséquence, de nombreux sous-groupes C1b contiennent des génomes génétiquement distincts. Le génome du garçon de l'Aconcagua ne rentre pas dans l'un d'eux. Au lieu de cela, il appartenait à une population indigène de Sud-Américains qui n'a jamais été identifiée. Salas et son équipe ont surnommé ce groupe génétique C1bi, dont ils disent qu'il a probablement surgi dans les Andes il y a environ 14.000 ans. Ils détaillent leurs résultats aujourd'hui dans "Scientific Reports".

 

IncamummyLa momie naturelle de l'enfant inca découverte (elle a plus de 500 ans).

Lorsque Salas a passé au peigne fin les bases de données génétiques, anciens et modernes, il a trouvé seulement quatre individus de plus qui semblent appartenir au C1bi. Trois sont des gens d'aujourd'hui du Pérou et de la Bolivie, tandis qu'un autre échantillon provient d'un individu identifié (YH : à priori mais unique), comme faisant parti de l'ancien empire Wari, qui a prospéré  entre les siècles 6 et 1000 et qui a précédé l'Inca au Pérou. De toute évidence, C1bi est extrêmement rare aujourd'hui, mais le fait qu'il a maintenant surgi dans deux échantillons d'ADN anciens (celui de l'enfant est maintenant le deuxième) suggère qu'il aurait pu être plus commun dans le passé, dit Andrés Moreno-Estrada, un généticien des populations qui étudie les Amériques chez le Laboratoire National de génomique pour la biodiversité du Mexique,  à Irapuato, et qui n'a pas été impliqué dans les travaux en cours. " Si vous découvrez un ou deux individus, quelles sont les chances que vous tombiez sur le type rare ? " Dit-il. " Très probablement, vous tombez sur le gars commun ".

Llamas n'est pas surpris qu'un groupe génétique pré-colombien potentiellement commun parmis tous les autres, ait disparu après l'arrivée des Espagnols. " Jusqu'à 90% des Sud-Américains indigènes sont morts très rapidement après la conquête, la plupart de maladie épidémique ", dit-il. " Vous pouvez imaginer que beaucoup de diversité génétique ait été ainsi perdue ". " Surtout dans les Amériques, où un tel effondrement démographique extrême a été suivi par des siècles de mélanges avec des européens, des amérindiens, et des groupes africains, les gènes des personnes vivantes ne sont pas toujours une représentation fidèle de ce qui est arrivé dans le passé ", explique Salas. " Le génome du garçon d'Aconcagua, d'autre part, est juste une fenêtre d'il y a 500 ans environ ".

 

Monte aconcagua

C'est comme si " l'Inca avait mis des échantillons génétiques au congélateur pour nous ", reconnaît Andrew Wilson, un archéologue à l'Université de Bradford au Royaume-Uni, qui étudie les momies du Capacocha et qui n'a pas été impliqué dans les travaux en cours. Salas n'a pas l'intention de perdre l'occasion. Il travaille déjà sur le génome nucléaire complet du garçon de l'Aconcagua, qui serait encore plus informatif sur son arbre de famille et avec son propre patrimoine génétique unique. Il espère également séquencer l'ADN de tous les microbes conservés dans l'intestin de la momie, y compris son microbiome et les germes infectieux dont il pourrait être porteur. Cela pourrait aider les scientifiques à comprendre comment les micro-organismes - tant ceux qui nous font du mal que ceux qui nous aident - ont évolué au fil du temps. Wilson espère que des études similaires puissent être faites sur d'autres momies du Capacocha. " Elles sont certainement des messagers remarquables du passé ".

 

Source : http://news.sciencemag.org/archaeology/2015/11/inca-child-mummy-reveals-lost-genetic-history-south-america

 

Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires.com, 14 et 15-11-2015