Sociétés Secrètes

Rubrique dans laquelle sont regroupées les données principales et articles consacrés à ce thème, notamment en ce qui concerne les Sociétés Secrètes, Cercles d'Influences, Lobbies, mafias ou sectes connues comme les Illuminati, les Franc-Maçons, le CFR, Skull&Bones et autres Groupes Bilderberg... tout en n'oubliant pas que ces groupes sont aussi imbriqués et infiltrés à tous les niveaux-clés des différents pouvoirs gérant notre société, y compris toutes leurs agences du Renseignements...

Dans OVNI/UFO
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OVNIs, USA: Un nouveau programme d'enquête du Pentagone

Par Le 25/11/2021

OVNIs, USA:  Un nouveau programme du Pentagone

 

le Pentagone lance un programme d'enquête sur les observations

 

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Photo tirée d'une des vidéos prises par les pilotes de l'US Marine. Crédit US Army.

 

Dans le dernier cas du gouvernement fédéral montrant qu'il considère les ovnis comme une menace très réelle, le ministère de la Défense a annoncé mardi soir 23-11-2021 son intention pour qu'un nouveau groupe examine les rapports de phénomènes aériens non identifiés, alors que les spéculations se multiplient sur ce qui existe réellement.

Le nouveau programme, appelé Airborne Object Identification and Management Synchronization Group, examinera les rapports d'ovnis dans l'espace aérien à usage spécial (SUA), tels que les zones d'opérations militaires, pour « évaluer et atténuer toute menace associée à la sécurité des vols et à la sécurité nationale ». a déclaré le Pentagone dans un communiqué de presse.

L'annonce intervient un peu plus de cinq mois après que le bureau du directeur du renseignement national a publié un rapport sur 144 observations d'ovnis par des pilotes de la marine depuis 2004, les responsables du renseignement n'ayant pas pu expliquer 143 des observations, mais concluant qu'il s'agissait probablement d'objets réels qui pourraient poser une menace pour la sécurité nationale.

La pression a augmenté pour que le gouvernement accélère ses recherches afin de trouver une sorte d'explication, le sénateur Mark Warner (D-Va.) déclarant cet été 2021 : " Quand vous avez autant de preuves visuelles et radar qu'il y a quelque chose. . . nous devons obtenir une réponse."

En janvier 2021, la CIA a publié des milliers de documents qui, selon elle, équivalaient à toutes ses recherches sur les ovnis, mais — tout comme le rapport de juin — elle n'a pas fourni de réponse au phénomène.

L'intérêt du public pour les ovnis a également atteint son paroxysme cette année, les données de Google Trends montrant des pics de recherches comme « OVNI » et « observations d'ovnis » pendant une grande partie de l'année, bien qu'il ait un peu diminué à l'automne.

Une augmentation massive des observations par le grand public a coïncidé avec la pandémie de Covid-19 – les observations auraient augmenté de 16% à l'échelle nationale en 2020, les observations à New York ayant doublé.

11. C'est le nombre de fois où les pilotes de la Navy ont signalé des quasi-accidents avec des ovnis, selon le rapport publié en juin.

" Les incursions de tout objet aéroporté dans notre SUA posent des problèmes de sécurité des vols et des opérations, et peuvent poser des problèmes de sécurité nationale ", a déclaré le Pentagone.

Dans son rapport de juin, le bureau du directeur du renseignement national a identifié cinq catégories dans lesquelles les ovnis tomberont probablement : le fouillis aérien, les phénomènes atmosphériques naturels, les avions américains secrets, les systèmes adverses étrangers ou une catégorie fourre-tout "autre". Le rapport n'a pas fait mention de la spéculation populaire, mais infondée, selon laquelle les ovnis pourraient être d'origine extraterrestre.

Les recherches du gouvernement américain sur les ovnis remontent à des décennies, commençant dans les années 1940. Le rapport le plus complet à ce jour s'appelait le Projet Blue Book, réalisé de 1952 à 1969. L'enquête a examiné plus de 12 000 rapports d'ovnis, mais a trouvé que la plupart des rapports étaient explicables et déterminés à l'époque que les ovnis ne constituaient pas une menace pour la sécurité nationale. La recherche gouvernementale sur les ovnis a fait long feu après le projet Blue Book, jusqu'en 2007, lorsqu'un projet peu connu appelé Advanced Aerospace Threat Identification Program a été lancé. Le programme a inauguré une nouvelle ère de surveillance accrue du gouvernement sur les ovnis, mais est resté largement inaperçu jusqu'à ce que les médias rapportent son existence en 2017. Il a été remplacé par le groupe de travail sur les phénomènes aériens non identifiés, qui a été lancé en 2020.

 

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Crédit US Army.

 

Sur le rapport de juin 2021 :Les agences de renseignement américaines ont publié vendredi 25-06-2021 un rapport très attendu sur les "phénomènes aériens inexpliqués", et bien que pratiquement toutes les observations qu'elles ont examinées restent non identifiées, certaines d'entre elles pourraient être la preuve d'une technologie de pointe d'un adversaire américain ", a-t-il conclu.

Le bureau de la direction du renseignement national a enquêté sur des centaines d'objets non identifiés vus par des pilotes de la marine américaine et d'autres sources depuis 2004, et a compilé ses conclusions dans un rapport non classifié publié vendredi après-midi.

Le rapport de l'ODNI a déclaré que les enquêteurs n'ont pas pu identifier ce qui a été vu dans la grande majorité de ces observations, mais ils ont proposé cinq explications possibles : l'encombrement comme les débris et les oiseaux, les phénomènes atmosphériques comme les cristaux de glace, la technologie de pointe d'une puissance étrangère, la technologie secrète du gouvernement américain et une catégorie définie comme « autre ».

Lire la suite ci-dessous :

Dans Actualité
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Entretien avec Nurea TV le jeudi 26 septembre 2019

Par Le 30/04/2020

Entretien avec Nurea TV le jeudi 26 septembre 2019

  MAJ vidéos - MAJ photos

 

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Entretien le jeudi 26 septembre 2019 à 20h30

« Sciences – Faits – Histoires » avec Yves Herbo

Auteur indépendant, Yves Herbo anime le blog " Sciences-Faits-Histoires '' et rédige sur son site des articles dans lesquels il partage sa façon de voir le monde, sa propre expérience, ses recherches et nombreuses lectures en matière d'Histoire ancienne, de sciences diverses (archéologie, paléontologie, astronomie, astrophysique, …), phénomènes paranormaux, ufologie.

J'ai le plaisir de l'accueillir sur l'antenne de Nuréa TV pour échanger avec lui sur ces thématiques et faire un petit tour d'horizon de ses réflexions sur les sujets qu'il aborde sur la toile.

Site officiel : https://www.sciences-faits-histoires.com

Merci pour vos partages et invitations !

Lorsque nous invitons un intervenant à s’exprimer sur Nuréa TV, c’est que nous estimons que celui-ci ou celle-ci est à même de partager avec nous des éléments cohérents, susceptibles de nous éclairer sur les mystères qui nous entourent et nous les remercions chaleureusement pour leur partage. Ceci étant dit, restez libre de vérifier et d’assembler les pièces du puzzle comme bon vous semble ! Nous ne vous rappellerons jamais assez que vous êtes les seuls maîtres à bord.

Bonne route à toutes et à tous ! Nora & Guillaume

Lien vers la vidéo du direct ci-dessous :

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Une étrange grotte dans le Caucase Russe

Par Le 21/04/2020

Une étrange grotte dans le Caucase Russe

MAJ 21, 23-04-2020

Grottes mines baksan1 mini

 

Il n'y a pas si longtemps, dans les montagnes de Kabardino-Balkarie, dans la vallée de Baksan, a été découverte une grotte étrange. Pendant une courte période, des amateurs comme des spécialistes du monde entier sont venus étudier la cavité. Il s'est avéré que c'est une immense grotte, de plus de 70 à 80 mètres de profondeur, dont les parois sont faites de mégalithes parfaitement taillés ! Les photos et vidéos sont parfaitement cohérentes avec cette affirmation et cet article est la compilation de plusieurs petits articles ou brèves publiées dans la presse russe et certains sites, un point ayant été fait en 2012 (voir en bas les liens des sources).

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Voici un montage de plusieurs photos vous montrant le panorama des lieux

" Dans les montagnes de la Kabardino-Balkarie, sur l'un des sommets se situant dans les environs du village de Zayukovo, près de Baksan a été découverte une mine mystérieuse. Sa longueur est d'environ 80 mètres, elle est constituée de plusieurs parties, comme des paliers ou des transitions dans la descente, comme montré dans les photos. Elle a été étudiée par des gens de la région, Maria et Victor Kotljarova, qui ont également trouvé des croix gammées sculptées dans les montagnes. Bien que les membres de la division "Edelweiss" de Hitler, qui étaient dans le Caucase en 1942, n'aient pas atteint ce sommet. Il est possible que ces croix gammées aient été gravées par le personnel de l'organisation nazie "Ahnenerbe", engagée dans l'occulte. Mais il est possible aussi que ces croix datent de plusieurs milliers d'années, cette région du Caucase ayant probablement été occupée ou traversée par les peuples aryens qui ont à l'origine créé la croix gammée, qui était alors un symbole dédié à un dieu de paix et d'amour...

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« Nous savons que pendant la guerre en Kabardino-Balkarie, la mystérieuse organisation SS " Ahnenerbe " (" Patrimoine Ancestral "), a visité la région - a déclaré Victor Kotlyarov, dirigeant de la Société russe de géographie de Karardino-Balkarie. Selon le projet secret de Hitler, elle avait été à la recherche du Saint Graal, et une légende dit qu'elle l'aurait (trouvé ou caché) dans une grotte d'une montagne du Caucase ".

 

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Il s'agit ici d'une vallée disposée sur la droite de la première grosse chaine de montagne située au nord sur cette carte et qui va de la Mer Noire à la Mer Caspienne, comme un barrage compliquant les migrations locales.

 

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Dans OVNI/UFO
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L'histoire de Bob Lazar, OVNIs, OANIS, pilotes

Par Le 08/04/2019

L'histoire de Bob Lazar, OVNIs, OANIS, pilotes - 06-2012 - Up 07-2015, MAJ 10-2019

 

Bob lazar n aurait pas tout invente

Bob Lazar devant un tableau noir couvert d'équations dans les années 80.

 

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Dans la rubrique archives S,F,H, voici un ancien documentaire très intéressant dans lequel vous entendrez le témoignage de Bob Lazar.

 

 

Exposé sur son métier et notez que sur la vidéo (de 1989) la table périodique des éléments s’arrête à l'élément 106...

 

UFOs & Area 51 The Official Bob Lazar Video Alien Technology Revealed - C'est dans ces vidéos que Bob Lazar parle, plus de ving ans avant, d'un nouvel élément . A 7min20 (dans ces vidéo de 1989 ci-dessus) Bob Lazar parle de l'élément 115. ☢️ Élément qui sera synthétisé (officiellement... mais en fait copié) pour la première fois en août 2003 et sera validé par UICPA le 30 décembre 2015. Ce simple fait prouvable amène bien à considérer sérieusement les propos de Mr Lazar...

 

Se réclamant ingénieur travaillant pour le compte du gouvernement, Robert Scott Lazar a fait des déclarations fracassantes en 1989 en affirmant avoir travaillé entre 1988 et 1989 sur des soucoupes volantes extra-terrestres cachées à l'intérieur de la base 51. Il en tire une notoriété plutôt embarrassante qui lui attire plus de problèmes qu'autre chose. Lazar affirme avoir passé des diplômes au California Institute of Technology ainsi qu'au Massachusetts Institute of Technology.

En 1993, une enquête du Los Angeles Times montre qu'il n'y a aucune preuve de son passage. L'ufologue Stanton Friedman a seulement trouvé des preuves de sa participation à des cours d'électronique à la fin des années 1970. Selon Lazar, les traces de ses études ont été supprimées par le gouvernement. Il détient et prouve aussi ses entrées à la NASA et dans la Zone 51 grâce à un badge officiel et des photos, mais le doute est né et restera...

On trouve néanmoins aussi des traces de ses capacités techniques dès 1982 puisqu'il participe à la mise au point d'un dragster sur lequel Lazar affirme avoir travaillé avec l'aide d'un chercheur de la NASA. Le bolide était construit à partir d'un moteur de jet modifié et placé dans une voiture classique. Le journal présente alors Bob Lazar comme « un physicien travaillant au complexe de Los Alamos Meson ».

 

Boblazar original 1982

Quelques photos et documents, dont une coupure de presse de 1982 (ci-dessus) évoquant ses recherches à Los Alamos.

 

Quoiqu'il en soit, l'intéressé n'a rien retiré de cette aventure et aurait perdu son emploi mais a pu par la suite remonter des affaires de ventes plus ou moins légales d'ailleurs (voir wikipedia grâce au lien plus haut). Il n'a en tout cas jamais remis en question son témoignage, rendu il est vrai assez critiquable par le manque de preuves réelles et des doutes sur sa réelle profession à l'époque (qu'il rejette sur les services secrets qui auraient tout effacé). Notons qu'il a également été accusé par certains de faire partie des mêmes services secrets en question (pour la Navale suivant le badge) et qu'il ne s'agirait que d'un dénigrement organisé de l'ufologie volontairement...

Jeremy Corbell, un enquêteur indépendant, dit avoir retrouvé un témoin, le Dr. Robert Krangle, physicien et contractant externe à Los Alamos, qui se souvient fort bien du lanceur d’alerte. Jeremy Corbell a déniché ce témoin providentiel en lançant un « bot », un logiciel automatique programmé pour repérer une série de mots clés de façon bien plus précise que ne peut le faire un moteur de recherche classique. C’est ainsi qu’il a découvert une conversation dans un groupe Facebook où Robert Krangle discutait de Bob Lazar. Après l’avoir contacté, il a accepté de confirmer publiquement la présence de Bob Lazar à Los Alamos.

« C’était un physicien comme moi: ça se voyait tout de suite à toute la rangée de stylos de couleur qui dépassaient de sa chemise… » plaisante-t-il avant de préciser qu’il participait aux réunions de sécurité « où l’on nous administre le briefing habituel exigeant que l’on ne dise rien à l’extérieur de ce que l’on allait voir ou faire à Fort Alamos. » Comme Robert Krangle était un contractant extérieur, il ne peut préciser quelles étaient les attributions précises de Bob Lazar dans le laboratoire : « Mais lui, il savait très bien ce que je faisais » ajoute-t-il.

 

 

En 1989 et 1992, le producteur pour CBS George Knapp interview Bob Lazar. Cette interview audio de 1992 est encore trouvable sur youtube. Une autre a lieu en 1998 (voir plus bas).

 

Update 07-2015 : Notons qu'en 2014, Bob Lazar a été a nouveau invité par George Knapp, producteur pour CBS, à Los Angeles, vers la date d'anniversaire de sa première interview, 25 ans après. L'ancien ingénieur n'a absolument rien révélé de nouveau mais a tout confirmé en bloc, ne démentant aucune de ses précédentes affirmations. Il a juste affirmé que l'aveu de l'existence de la zone 51 le 15 août 2013 (1) par une déclassification en plein été de la CIA n'a rien changé à un secret de polichinelle, mais que l'existence de la partie "S-4" de la zone, c'est-à-dire de l'endroit où il a lui-même travaillé, n'avait pas eu lieu. Il pense que cette existence sera reconnue dans les 10 ans par la CIA...

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France Bretagne : l'île d'Aval et la légende d'Avalon

Par Le 22/02/2019

France Bretagne : l'île d'Aval et la légende d'Avalon

 

Iledaval 500

 

L'île d'Avalon, bien que citée historiquement par Pline l'Ancien, est principalement supposée être une île mythique de la tradition celtique. Située à l'Occident, à une distance et en un lieu indéterminés, elle est aussi nommée l'"Île Fortunée" et semble bien symboliser l'Au-Delà, l'Autre Monde ou pour d'autres la "Féerie", la "Magie". C'est là que sont amenés les héros après leur mort, dans la direction du soleil couchant. Le mot "occident" ne vient-il pas du latin occidere, "se coucher" pour le soleil, ou "succomber", pour une personne. Certains érudits ont aussi pu proposer un jeu de mots entre "avalon" et le verbe "avaler" : aller vers le val, vers le couchant, et en même temps évoquer l'engoulement, l'engloutissement, le fait d'être avalé par la Mort... La "navigation" est longue pour y parvenir, et incertaine pour les vivants, car elle implique un passage (ou un trépas), mais elle peut se faire dans les deux sens : le retour est possible, par exemple pour le roi Arthur qui y attend le moment de revenir réunifier les Celtes, d'après une tradition solidement implantée.

La science considérait majoritairement Arthur et ses légendes comme une invention relativement moderne car la plupart des écrits les mentionnant dataient du haut moyen-âge. En effet, on pensait que c'était dans la Vita Merlini de Geoffroy de Monmouth (vers 1145) qu'on la voyait mentionnée clairement pour la première fois. Mais il est certain maintenant que cette tradition remonte à bien plus loin dans le temps : Pline l'Ancien (entre 23 et 79 après JC), dans son Histoire Naturelle (IV, 95) évoquait déjà Avallus, une mystérieuse île, d'où provenait l'ambre, un produit réputé d'origine surnaturelle. Taliesin (entre 518 et 599 après JC) évoque pour Merlin cette " Île des Pommes" (Insula Pomorum, en latin "île des fruits", mais "Avalon" renvoie à la racine celte aval, "pomme"), où tout est régi par une douce loi. C'est le pays de l'éternelle jeunesse et de l'éternelle santé, où l'on ignore la mort et où les fruits sont toujours mûrs. Morgane, aux multiples pouvoirs, y règne avec ses huit sœurs ; elle y veille tout particulièrement sur Arthur qu'elle y a recueilli, blessé, après la bataille de Camlann pendant laquelle il tue son fils Morded.

YH : Notons tout de suite que l'ambre est le produit fossilisé de la résine de résineux. Et l'île d'Aval en est remplie, ainsi que de pommes de pins logiquement...

Pleumeur bodou le corps de la disparue retrouve sur l ile d aval

Taliesin est un personnage important de la mythologie celtique et de la littérature galloise, il est à la fois un poète historique du 6ème siècle et un barde mythique de la littérature galloise. Il n’est pas facile de les différencier d’autant que le barde est parfois assimilé à Myrddin. Son nom est aussi associé au Livre de Taliesin, un recueil de poèmes manuscrits du xe siècle mais dont la composition serait contemporaine du barde historique. La légende en fait le « Chef des Bardes de Bretagne » et compagnon d'Arthur.

YH : Notons que les découvertes récentes font de l'ambre un produit très commercialisé à l'âge du bronze, donnant même des "Princes de l'Ambre" très riches implantés au niveau de la Mer du Nord et de la Baltique, de l'actuelle Angleterre, la Scandinavie et les régions néerlandaises et allemandes du nord.

Cette image du paradis celtique peut être identifiée à l'Emain Ablach de la tradition irlandaise, et on lui a donné par la suite bien des noms : Terre des Jeunes, Île Lointaine, Île de Verre, Terre de Promission des Saints, Palais de Cristal au-delà de la mer, Île Perdue. Avec la christianisation, elle devient cette île merveilleuse vers laquelle s'embarque Saint Brendan et qui devient "l'île de Saint Brendan" qui apparaît sur les cartes maritimes en divers endroits dès le 13ème siècle... En parallèle, les mêmes cartes maritimes du 13ème siècle mentionnent également les îles légendaires (ou fantômes) de Brasil (ou Hy-Brasil) et de Antilia (rattachée elle à la légende de l'Atlantide de Platon). Dans la mythologie irlandaise, une île dénommée Hi-Brasil Hy-BreasalHy-BrazilHy-Breasil ou Brazir est évoquée et localisée au large de l'Irlande ou dans les parages de l'archipel des Açores. Cette île aurait été habitée par des moines irlandais. J'ai mentionné ces îles dans cet article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-ile-de-brasil-engloutie-decouverte.html

Et, avec la Renaissance, on la retrouve sur une des premières cartes de l'Amérique, à Terre-Neuve. Diverses sites insulaires situés à l'ouest perpétuent ce nom, au large de Los Angeles par exemple (!), ou l'îlot d'Aval en Pleumeur-Bodou (22, France).

On a aussi voulu la localiser à Glastonbury, en Angleterre, qui aurait autrefois été environnée de marécages, et où le tombeau du roi Arthur est réputé avoir été retrouvé (YH : probablement une arnaque montée par des moines au Moyen-Age à l'aide de tombeaux du monastère local). J'ai mentionné Glastonbury et cette possibilité ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-1.html

Question archéologie moderne, à l'inverse de celle du 19ème siècle qui n'en a pas fait une priorité du tout, la mention d'une trentaine de squelettes presque intacts découverts sur l'île d'Aval, dans deux fosses communes, fait tendre l'oreille. Heureusement, certaines archives du passé révèlent des détails intéressants et importants, que je vous partage ci-dessous :

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OVNIs - Des généraux et des pilotes parlent

Par Le 11/02/2019

OVNIs - Des généraux et des pilotes parlent

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Un pilote de chasse qui a témoigné : J. Kisling

 

Cet article plus ancien est à intégrer dans le dossier "OVNI et Pilotes de Chasse" dont voici les premiers volets :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-et-pilotes-de-chasse-les-cas-1976-et-1980.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-rapports-des-pilotes-d-avions.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-des-pilotes-et-des-militaires-temoignes.html

 

Ovnis vus par des pilotes

 

Ovnis: Témoignages pilotes

Un petit reportage avec des témoignages de pilotes de ligne, pilote français. Ce sont globalement des cas connus.

 

Témoignages réels des membres de l'Armée de l'Air de l’Équateur, voir ci-dessous :

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Les Nagas Védiques et leurs légendes

Par Le 21/12/2018

Les Nagas Védiques et leurs légendes

 

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J'ai déjà publié plusieurs articles sur les mystères de l'Inde et de sa culture védique disparue, mais aussi d'autres articles plus larges sur l'Asie, mais parlant également de ces fameux Nagas, y compris sur le sujet du continent ou île engloutie de Mu et des découvertes controversées de Churchward, entre autres. Voici maintenant une petite compilation des résultats concernant des recherches sur le thème plus précis des Nagas et des faits et artefacts qui leur sont reliés. Les Nagas font partie intégrante de la littérature religieuse ancienne de l'Inde, mais aussi de pays proches comme la Thaïlande par exemple, et sont étroitement associés à cette fameuse culture Védique dont les traces millénaires semblent avoir été englouties par les crues des fleuves himalayens et la montée des eaux de l'Océan Indien et de la Mer de Chine...

Une forte implantation en Thaïlande et au Laos

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Dans la tradition bouddhiste thaïlandaise, les Nagas sont des esprits de l'eau, des gardiens de trésors vastes et mystérieux. Ils sont le plus souvent représentés sous la forme d'énormes serpents qui ont parfois cinq ou sept têtes. Les Thaïlandais pensent que même de nos jours, on peut trouver des Nagas dans les profondeurs de la rivière du Mekhong. Ce sont les Phaya Nagas, des créatures mythiques... qui semble bien exister réellement ! Les Fireballs Nagas leur sont attribués... (voir ci-dessous)...

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Les Nagas peuvent facilement prendre une forme humaine pour paraître devant les hommes ou les femmes et les effrayer pour protéger leurs trésors ou connaissances. Ces histoires apparaissent dans les légendes anciennes, mais aussi très récemment dans le monde réel !

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Les versions varient et ils peuvent prendre plusieurs apparences, comme ici une queue de serpent, un torse et une tête humaine avec quatre bras.

Les Yeux Nagas : "pierres de puissance" - dans la tradition thaïlandaise, les Yeux Nagas (ou «diamants Nagas») sont considérés comme ayant beaucoup de pouvoirs paranormaux, parmi lesquels la protection de celui qui les porte de tout péril lié à l'eau, de décupler son acquisition de pouvoirs extraordinaires, et de grandement faciliter le développement de l'un des points forts déjà possédé !

MainnagaUne poignée de "Yeux Nagas"

Il y a plusieurs explications à l'existence de ces "pierres magiques". Voici les deux explications principales et quelques photos les illustrant.

La première explication est que l'être magique auquel se réfère les Yeux Nagas est en lien avec la fête appelée "Bang Faï Paya Nag", qui a lieu chaque année dans la région de Nongkhaï en Thaïlande, le long du Mekhong.

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Ces pierres précieuses Yeux Nagas blancs et rouges font partie du trésor de Wat Pochaï au Nongkhaï.

Feteaunongkhai nagas

Ce festival a lieu entre le 15 et le 25 Octobre de chaque année, et une grande foule se rassemble pour prendre part à un phénomène mystérieux. Des sphères de lumière orangée montent en flèche du Mekhong, silencieusement et très rapidement. Elles sont de la taille d'œufs de poule, et sont projetées très haut dans le ciel; Traditionnellement, elles sont appelées des "feux Nagas"...

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Photographies récentes d'une boule de feu naga

Ce phénomène est observable chaque année sur plusieurs centaines de miles de la rivière Mekhong, et aussi dans certaines rivières, lacs et étangs, dans cette même région. Les nombreux témoins de ce phénomène disent qu'on peut les voir se produire dans des endroits isolés, très isolés même, ce qui réfute totalement la théorie selon laquelle le phénomène serait artificiel.

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Plusieurs choses ont été dites à leur sujet, à commencer par l'histoire de soldats laotiens (c'est la frontière avec le Laos) qui feraient des tirs de fusées de la rive opposée (qui donc a déjà vu un tel tir de fusées silencieuses ?!) jusqu'à la théorie pseudo-scientifique de poches de gaz "lunaires" , qui serait en cours d'élaboration (des poches de gaz qui éclateraient seulement une fois par année à une date fixée en accord avec la lune et qui seraient sous les sables du fond !... hum !). Il y a eu aussi un film intitulé "15 Kham Duan 11", qui mettait en avant l'idée que le phénomène était une fraude créée par les adeptes d'une vénérable laotienne. Mais les choses ont été démenties et les auteurs ont avoué que le principal but était de tenter de vendre le film...

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D'autres photos plus anciennes du même phénomène

La Tradition nous assure que les boules de feu sont des dons que les Nagas donnent à l'Homme, en remerciement pour maintenir le Mékong non pollué à cet endroit. Un des témoins interrogés est la petite-fille d'un vieil homme âgé de 94 ans, qui a toujours vécu dans cette région, qui a pris part chaque année depuis son enfance au phénomène du feu Naga, et il affirme vigoureusement que jamais, dans toutes ces années, il n'a vu ou entendu parler de tout ce qui pourrait donner à penser que le phénomène était le résultat d'une fraude. L'auteur original de cet article a lui-même assisté au phénomène en 2006, et n'a pas décelé la moindre fraude.

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Certaines personnes disent que les cristaux à partir desquels les Yeux Naga sont sculptés se trouvent le long de la rivière Mekhong dans les jours suivant l'apparition des boules de feu Naga : nous traitons avec, par conséquent, un cristal hors de l'ordinaire, en direct des trésors des Nagas ! Ils ne ressemblent en effet à aucun cristal ordinaire.

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Les Yeux Nagas sont parfois découverts par certains maîtres bouddhistes, résidant au coeur d'une espèce rare de géode - "magique" - trouvée dans des grottes, dans le nord de la Thaïlande et du Laos. Ces géodes ne peuvent être trouvées que par ceux désignés, qui ont atteint un haut niveau spirituel, et que c'est seulement après une longue cérémonie, qui entraîne l'allumage d'un feu sacré sur les géodes avec des flammes sacrées, les transformant ainsi dans une forme liquide à partir de laquelle les Yeux Nagas peuvent être créés...

Geodes des géodes

En dépit de nombreuses enquêtes sur le terrain en Thaïlande, l'auteur n'a pas été capable de trouver beaucoup plus d'informations au sujet de cette seconde explication. Ayant vu et tenu un grand nombre de ces pierres, il peut simplement dire qu'il n'en a jamais vu un seul contenant la moindre trace d'une bulle, ce qui indiquerait que la pierre ait été auparavant dans un état liquide. D'autre part, se pourrait-il que le mode de fusion soit si strict, que la formation de bulles soit exclue ?

La conclusion est que les deux explications ont leur valeur, que l'on rencontre parfois d'étranges cristaux le long de la rivière Mekhong, à partir desquels les artisans locaux façonnent les Yeux Nagas, mais que dans d'autres cas, des moines accomplis peuvent les produire d'une autre façon. De toute évidence, il existe aussi des faux Yeux Nagas en verre... méfiance donc envers des vendeurs peu scrupuleux, et par correspondance...

Roi des nagas lp ling yai

Quelle que soit l'explication de leur venue à l'existence, les Yeux Nagas sont des cristaux hautement sacrés, dont l'origine est enveloppée de mystère et de légende. Il suffit d'en tenir une dans sa main une seule fois : l'aura de puissance et de sérénité est vraiment sublime. Il est difficile de les trouver - à la connaissance de l'auteur, seules trois boutiques à Bangkok très discrets les offrent à la vente très discrètement...

Les vrais Yeux Naga sont lourds pour leur taille, très solides, et aussi très difficile à photographier (le jeu de lumières à leur sujet peut être bizarre).

La Reine Naga : le poisson géant et le serpent de mer !

OarfishLa photo de renom d'un "Naga reine", d'environ 25 ½ pieds de long, capturé dans le Mekhong laotien le 27 Juin 1973

On a longtemps cru que le serpent de mer était une légende racontée par les marins pour se mettre en valeur dans les auberges des ports mais la découverte assez récente du poisson-serpent, tant en Thaïlande, qu'au Laos mais aussi en Malaisie est venue confirmer l'existence de cet être fabuleux, qui peut mesurer jusqu'à 17 mètres de longueur !

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Par exemple, cette peinture du 19ème siècle illustrant le fameux serpent de mer... ressemble furieusement au réel poisson pêché dans le Mékhong ou dans l'océan Pacifique au large de la Malaisie !

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Oarfish 1

Oar

Image001 1Dans le Mekhong. L'un des mystères est que l'on se demande comment un animal pouvant atteindre cette taille, et qui vit dans les profondes crevasses de l'océan Pacifique, peut aussi remonter et vivre dans la rivière Mekhong ?

Un autre mystère : les "sentiers" Nagas :

Un autre mystère, beaucoup moins connu que ceux ci-dessus - les "sentiers" Nagas, qui sont parfois trouvés le long de la rivière Mekhong.

NagatrackLes poissons-nagas sont-ils aussi capables de se déplacer parfois sur la terre ferme, ou la magie des Nagas et leur transformation légendaire a un fond de vérité ? Ce sentier Naga, dans la boue du Mekhong, a été photographié par un pêcheur dans le voisinage de Nongkhaï en 2002. Les sentiers Nagas se trouvent assez souvent dans cette région.

Nagatrack2Ici, des sentiers Nagas photographiés en 2004 dans un temple situé dans le nord de Udhon-Thani.

Mais que disent les anciens textes sacrés au juste ? 

Dans la grande épopée du Mahabharata, la représentation des Nagas tend vers la négative. Une épopée les appelle des «persécuteurs de toutes les créatures", et nous dit que "les serpents avaient du poison virulent, une grande prouesse et l'excès de force, et toujours décidés à mordre d'autres créatures" (Livre I: Adi Parva, article 20). À certains moments dans l'histoire, les Nagas sont des acteurs importants dans la plupart des événements racontés dans l'épopée, souvent pas plus mauvais ni trompeurs que les autres protagonistes, et parfois même du côté du bien.

L'épopée caractérise souvent les Nagas comme ayant un mélange de traits humains et de serpent. Parfois, il les caractérise comme ayant des traits humains à un moment, et comme ayant des traits de serpent dans un autre. Par exemple, l'histoire de la façon dont le Prince Naga Shesha est parvenu à tenir le monde sur sa tête commence par une scène dans laquelle il apparaît comme un ascète humain dévoué, "avec les cheveux noués, en haillons, et sa chair, la peau et les nerfs amoindris en raison des dures pénitences qu'il pratiquait ". Brahma est content de Shesha, et lui confie le devoir de porter le monde. À ce moment de l'histoire, Shesha commence à montrer les attributs d'un serpent. Il entre dans un trou dans la terre et glisse tout au long du chemin vers le bas, où il charge ensuite la Terre sur sa tête. (Livre I: Adi Parva, Section 36.)

Le grand ennemi des Nagas, dans le Mahabharata, est le gigantesque aigle-royal Garuda. Garuda et les Nagas ont commencé leur vie comme des cousins. Le sage Kashyapa avait deux épouses (parmi ses 13 épouses, toutes des filles Daksha Prajapati), Kadru et Vinata, dont la première désirait de nombreux descendants, et dont la dernière en désirait quelques-uns mais une puissante progéniture. Chacune a obtenu son souhait. Kadru posa 1000 oeufs qui éclorent en serpents, et Vinata en posa deux, qui éclorent et devinrent le conducteur du char de Surya, le dieu du soleil et Garuda. Grâce à un pari fou, Vinata est devenue esclave de sa sœur, et par conséquent, le fils de Vinata, Garuda, a été nécessaire pour faire le jeu des serpents. Bien que cela soit conforme, cela l'irritait et il conçu une rancune à laquelle il ne pourra jamais renoncer. Quand il a demandé aux serpents ce qu'il aurait à faire afin de libérer sa mère, Vinata, de sa servitude, ils lui ont dit qu'il devait leur apporter Amrita, l'élixir d'immortalité. Garuda a volé l'élixir des dieux et l'apporta aux serpents pour l'accomplissement de leur obligation, mais par une ruse les empêchait d'accomplir la réalisation de leur immortalité. A partir de là, il les considéra comme des ennemis et comme nourriture. (Livre I: Adi Parva, articles 16 ss.)

YH : notons au passage qu'on retrouve plus ou moins ici le même mythe du serpent convainquant Eve de voler et croquer la pomme de la Connaissance (ici l'elixir d'immortalité)...

Kadru, la mère ancestrale des serpents, a donc fait un pari avec sa sœur Vinata, les enjeux étant que la perdante serait asservie à la gagnante. Désireuse d'assurer la victoire, Kadru a demandé la coopération de sa progéniture afin de tricher sur le pari, de sorte que Kadru devait gagner. Lorsque sa progéniture a rechigné à la demande, Kadru se fâcha et les maudit de mourir d'une mort atroce dans le "sacrifice des serpents" du roi Janamejaya, le fils de Parikshit, qui était le fils d'Abhimanyu, le fils d'Arjuna. Le roi des serpents, Vasuki, était au courant de la malédiction, et il savait que ses frères auraient besoin d'un héros pour les sauver d'elle. Il a approché le célèbre ascète Jaratkaru avec une proposition de mariage à un serpent-déesse, Manasa, la propre sœur de Vasuki et Kadru. De l'union de l'ascète humain et du serpent-déesse est né "un fils de la splendeur d'un enfant céleste". Ce fils a été nommé Astika, et il devait être le sauveur des serpents.

Conformément à la malédiction de Kadru, Janamejaya a préparé un sacrifice de serpents du type décrit dans les Écritures, les Puranas. Il a érigé une plate-forme sacrificielle et embauché des prêtres et d'autres professionnels nécessaires pour les rites. Suite à la forme appropriée, les prêtres ont allumé le feu sacrificiel, dûment nourri avec du "beurre allégé (ou clarifié)", prononça les mantras nécessaires, et a commencé à appeler les noms des serpents. La puissance du rite était telle que les serpents nommés étaient convoqués (téléportés) sur le feu et étaient consumés par lui. Comme le sacrifice prenait des proportions génocidaires, Astika est venu à la rescousse. Il a approché Janamejaya et a salué le sacrifice en des termes si éloquents que le roi a offert de lui accorder un voeux de son choix. Astika a demandé aussitôt que le sacrifice soit arrêté. Bien que regrettant initialement son offre, Janamejaya a été fidèle à sa parole, et le sacrifice a été arrêté. (Livre I: Adi Parva, articles 13-58).

Hindouisme : Les légendes impliquant les Nagas sont encore aussi une partie des traditions culturelles contemporaines dans les régions à prédominance hindoue d'Asie (Inde, Népal, et l'île de Bali). En Inde, les Nàgas sont considérés comme des esprits de la nature et les protecteurs des sources, des puits et des rivières. Ils apportent la pluie, et donc la fertilité, mais sont également supposés apporter des catastrophes telles que les inondations et la sécheresse.

Les Nagas sont des serpents qui peuvent prendre forme humaine. Ils ont tendance à être très curieux. Selon les traditions, les Nàgas ne sont malveillants pour les humains que quand ils ont été maltraités. Ils sont sensibles aux actions irrespectueuses de l'humanité en relation avec l'environnement. Ils sont également associés aux eaux-rivières, lacs, mers, les puits et sont généralement considérés comme des gardiens de trésor.

Ils font l'objet d'une grande vénération dans certaines parties du sud de l'Inde, où l'on croit qu'ils apportent la fertilité et la prospérité à leurs vénérateurs. Des rituels coûteux et grands comme le nagamandala et le Nāgārādhane sont menés en leur honneur.

Un autre exemple vient de l'état indien du sud du Tamil Nadu. Les femmes se réunissent dans des temples hindous pour adorer les Nàgas (onsidérées comme des déesses-serpent dans l'hindouisme du sud de l'Inde). Dans les temples, les Nagas prennent la forme de serpents sculptés dans des pierres. Les femmes hindoues se rassemblent autour des pierres pour faire des offrandes aux déesses-serpents. Ces déesses sont censées rendre les femmes fertiles, protéger les femmes et sa famille, et apporter la prospérité. La déesse-serpent est représentée comme une fourmilière ou un serpent qui vit à l'intérieur d'une fourmilière ou des pierres avec des sculptures de serpents sur elles. Dans chaque Temple, les femmes du Tamil Nadu honorent les Nagas avec des offrandes. Les Hindous croient dans le Tamil qu'une personne qui blesse ou tue un serpent se verra infliger une condition connue comme "Nāga dösam", qui provoque l'infertilité et des retards dans le mariage. Le "Nāga dösam" ne peut être inversé que grâce à des degrés de cultes Nagas variés.

Un troisième exemple provient de certaines communautés appelées Nāgavanśī, y compris les Nairs du Kerala et du Jain Bunts, ethniquement liés, de Karnataka. Ces communautés retracent leur ascendance aux Nàgas.

Les Nagas sont également adorés dans le district Dug Nakuri de la région de Kumaon de l'Uttarakhand. Nakuri (de Nagpuri ou ville de nagas) correspond à la ville de Berinag et abrite de nombreux temples consacrés aux Nagas, à savoir Dhaulinag (Dhavalnag), Kalinag (Kaliyanag), Feninag (Faninag), Bashukinag (Vasukinag), Pinglenag et Harinag.

Les Nagas vivent dans le Patala, la septième des dimensions infernales ou royaumes. Ils sont les enfants de Kashyapa et Kadru. Parmi les Nàgas éminents de l'hindouisme il y a Manasa, le Nagaraja ou roi des Nagas, Sesa et Vasuki.

Les Nagas fabriquent également l'élixir de la vie et de l'immortalité. Garuda leur a apporté autrefois dans une tasse avec de l'élixir sur de l'"herbe kusha" mais il a été emmené au loin par Indra. Les Nagas ont léché "l'herbe kusha", mais ce faisant, ont coupé leurs langues sur l'herbe, et depuis lors, leurs langues ont été fourchues.

Vishnu est à l'origine dépeint sous une forme protégée par une Śeṣanāga ou couché sur le Sesa (roi Naga), mais l'iconographie a été étendue à d'autres divinités de la même façon. Le serpent est une caractéristique commune avec l'iconographie de Ganesha et apparaît dans de nombreuses formes: autour du cou, utilisé comme un fil sacré (sanskrit: yajñyopavīta), enroulé autour de l'estomac comme une ceinture, tenu dans une main, lové sur les chevilles, ou comme un trône. Shiva est souvent représenté avec des guirlandes de serpent. Maehle (2006:. p 297) stipule que "Patanjali est imaginé pour être une manifestation du serpent de l'éternité". (YH : le serpent qui se mort la queue en une roue infinie).

Bouddhisme : Les Traditions au sujet des Nàgas sont également très fréquents dans tous les pays bouddhistes d'Asie. Dans de nombreux pays, le concept naga a été fusionné avec les traditions locales de grands et sages serpents ou de dragons comme le Nat birman. Dans la religion tibétaine, les Nagas ont été assimilés aux klu qui habitent dans des lacs ou cours d'eau souterrains et gardent des trésors. En Chine, les Nagas ont été assimilés au dragon chinois (en chinois: 龍; pinyin: Long).

Le Nāga bouddhiste a généralement la forme d'un grand cobra, habituellement avec une seule tête, mais avec parfois beaucoup de têtes. Au minimum, certains des Nagas sont capables d'utiliser des pouvoirs magiques pour se transformer en un semblant d'être humain. Dans la peinture bouddhiste, le Naga est parfois dépeint comme un être humain avec un serpent ou un dragon étendu sur sa tête. Un Naga, sous forme humaine, a tenté de devenir moine. Quand on lui a dit qu'une telle ordination était impossible, le Bouddha lui a dit comment veiller à ce qu'il renaisse comme un être humain, capable de devenir un moine.

Nagas on copper pillar kulluNagas sur pilier de cuivre à Kullu, H.P., Inde


Dans le chapitre "Devadatta" du Sutra du Lotus, la fille du roi dragon, une longnü de huit ans (Nāga), après avoir écouté Mañjuśrī prêcher le Sutra du Lotus, se transforma en un homme Bodhisattva et atteint immédiatement la pleine illumination. Cette histoire semble renforcer le point de vue répandu dans les écritures du Mahayana qu'un corps masculin est nécessaire pour la bouddhéité, même si un être est tellement avancé dans sa propre réalisation qu'il peut magiquement transformer son corps à volonté et démontrer le vide de la forme physique en elle-même.

Les Nagas sont soupçonnés vivre sur le mont Meru, parmi les autres divinités mineures, et dans diverses parties de la terre habitées par des êtres humains. Certains d'entre eux sont des habitants de l'eau, vivant dans les ruisseaux ou l'océan; d'autres sont terriens, vivant dans des cavernes souterraines.

Les Nagas sont les serviteurs du Virūpākṣa (pâli: Virūpakkha), l'un des quatre rois célestes, qui garde la direction de l'ouest. Ils agissent comme des gardiens sur le mont Sumeru, protégeant les Devas de Trayastrimsa de l'attaque par les Asuras.

Parmi les Nàgas notables de tradition bouddhiste il y a Mucalinda, Nagaraja et protecteur du Bouddha. Dans le Sutra Vinaya (I, 3), peu de temps après son illumination, le Bouddha médite dans une forêt quand une grande tempête se lève, mais gracieusement, le roi Mucalinda donne refuge au Bouddha de la tempête en couvrant la tête du Bouddha avec ses sept têtes de serpents. Alors le roi prend la forme d'un jeune brahmane et rend l'hommage au Bouddha.

Il est à noter que les deux principaux disciples du Bouddha, Sariputta et Moggallāna sont tous deux désignés comme Mahanaga ou "Grande Nāga". Certaines des figures les plus importantes dans l'histoire du bouddhisme symbolisent des nagas dans leurs noms tels que Dignaga, Nāgārsēna, et, bien que d'autres étymons sont affectés à son nom, Nagarjuna.

Dans les traditions du Vajrayana et Mahasiddha, Les Nagas, dans leur forme demi-humaine, sont représentés tenant un naga-bijou, des kumbhas d'Amrita, ou un Terma (artefact, objet, écrit) qui avait été encodé élémentairement par les adeptes.

Norbu (1999:.? P) indique que, selon la tradition, le Terma prajnaparamita a été aposé sur Nāgārjuna après avoir été conféré par le Nagaraja, qui a ordonné de le garder au fond d'un lac.

Thaïlande
En Thaïlande, il y a des personnages nagas dans certaines histoires du folklore thaïlandais et qui sont représentés aussi bien dans les peintures que dans les éléments architecturaux. Phaya Naga est un naga bien connu supposé vivre dans le Mékong.

Lac Chinni
Dans les traditions malaises et d'Orang Asli, le lac Chinni, situé à Pahang est la maison d'un naga appelé Sri Gumum. Selon les versions de la légende, son prédécesseur Sri Pahang ou son fils ont quitté le lac et plus tard ont combattu un naga appelé Sri Kemboja. Kemboja est l'ancien nom de ce qui est maintenant le Cambodge. Tout comme il y a des légendes nagas, il y a des histoires au sujet d'un ancien empire dans le lac Chinni, bien que ces histoires ne soient pas reliées à des légendes de nagas.

Cambodge

Nagaphnompenh

Naga cambodgien au Palais royal à Phnom Penh

Dans une légende cambodgienne, les nagas étaient une race reptilienne vivant sous le reigne du roi Kaliya, qui possédaient un vaste empire ou royaume dans une région de l'Océan Pacifique, jusqu'à ce qu'ils aient été chassés par le Garuda et ont cherché refuge en Inde. C'était ici que la fille de Kaliya a épousé un Brahmane indien nommé Kaundinya, et de leur union naquit le peuple cambodgien. Par conséquent les Cambodgiens possèdent un slogan "Nés de la naga". Comme une dot, Kaliya a bu une zone des eaux de mer d'Asie du Sud et exposé la terre pour que sa fille et son beau-fils y habitent et donc, le Cambodge a été créé ainsi...

Les sept têtes nagas dépeintes dans des statues des temples cambodgiens tels que Angkor Wat, représentent apparemment les sept races au sein de la société des nagas, qui a une mythologie, ou symbolique, en association avec "les sept couleurs de l'arc en ciel". En outre, les nagas cambodgiens possèdent le symbolisme de la numérologie dans le nombre de leurs têtes. Les têtes impaires Nagas symbolisent l'énergie masculine, l'infinité, l'intemporalité et l'immortalité. En effet, numerologiquement, tous les nombres impairs viennent de un (1). Chaque naga-tête sont dites "Femme, représentant la Physicalité, la mortalité, la temporalité, et la Terre."

Laos

LaonagaNaga gardiennage Wat Saket de Anouvong à Vientiane


Les Nagas vivraient dans le tronçon laotien du Mékong ou de ses estuaires. La mythologie Lao soutient que les nagas sont les protecteurs de Vientiane, et par extension, de l'état Lao. L'association aux nagas a été le plus clairement articulé pendant et immédiatement après le règne de Anouvong. Un poème important de cette période de San Leupphasun discute des relations entre le Laos et la Thaïlande d'une manière voilée, en utilisant les nagas et le Garuda pour représenter le Laos et la Thaïlande, respectivement. La naga est incorporé largement en lao. iconographiquement, et figure en bonne place dans la culture laotienne dans tout le pays, pas seulement à Vientiane.

Java

The ancient javanese balinese dragon antabogaIllustration de Antaboga

Dans la culture javanaise, un Naga est un serpent magique géant couronné, parfois ailé. Il est aussi tiré de la tradition de l'Hindouisme de Shiva, a fusionné avec l'animisme javanais. Le concept du Naga est répandu dans la période hindoue de l'Indonésie, avant l'introduction de l'Islam. Dans une histoire de théâtre wayang un serpent (naga) dieu nommé Sanghyang Anantaboga ou Antaboga est une divinité gardienne dans les entrailles de la terre.

Philippines
Dans de nombreuses régions des Philippines pré-hispaniques, les nagas sont utilisés comme ornement du manche pour tenir de longues épées connues localement comme des kampilans.

Mu le continent englouti, les tablettes des Nagas et les récits du Colonel James Churchward

J'ai déjà assez longuement parlé des récits du célèbre colonel britannique dans ce lien : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-ancienne-cite-engloutie-de-hujing-taiwan.html

(voir aussi tout en bas de cet article les curieuses écritures et scripts trouvés à Taïwan, en caractères serpentiformes !)

Churchward, dans ses trois livres, et surtout le deuxième, nous raconte sa découverte des tablettes de Naacal, des symboles et des gravures intéressantes, dans un temple indien en 1868, et qu'il a recherché et enfin déchiffré leur sens après deux ans. Puis il chercha des vestiges de tablettes et des livres anciens à travers le monde, et étudié un grand nombre de vestiges antiques dans le monde. Churchward a recherché les données de livres anciens, y compris : le Codex Maya de Paris, le Cortesianus Codex, le codex de Dresde et le Troano Manuscrit, l'épopée indienne du Lamayana, le Livre des Morts égyptien et le Lhassa Record Tibétain.

Pour résumer, selon Churchward, il y avait un grand Empire du Soleil civilisé dans le pays de Mu, la terre-mère de l'homme, dans l'océan Pacifique. L'Empire gouvernait la terre, était en possession d'un énorme temple et de sept belles villes. Leurs peuples vivaient avec liberté et sans contraintes sous le soleil brillant. L'empereur se nommait "La Mu", et "La" signifiait le Soleil, «Mu» signifiait la mère. La civilisation de Mu remonte à il y a plus de 50.000 ans.

La Mu, l'empereur, gérait toute chose, la politique et la religion au Palais royal de la capitale. Les personnes étaient organisées en dix races, et il y avait 64 millions de personnes au total; et le premier droit à la culture a été obtenu par la race blanche. C'était une société matriarcale et la religion était unique, l'adoration du Dieu du Soleil, et l'adoration du Créateur de l'Univers - le serpent aux sept têtes Narayana.

Les habitants de l'Empire du Soleil ont émigré vers d'autres terres pour établir des colonies à cause de leur grand nombre...

• Un groupe de Karas (Caraïbes) a navigué vers l'est pour se rendre en Amérique Centrale, et s'est étendu vers l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud pour établir la colonie de l'Empire Mayax.
 Un groupe de Nagas s'embarqua vers le sud-ouest pour se rendre en Birmanie, et s'est étendu à l'Inde, en Asie et au milieu de l'Europe pour établir la colonie de l'Empire Naga.
• Un groupe de Ouïghours a navigué vers l'ouest pour se rendre en Chine, et s'est étendu à la Mongolie, en Europe orientale et en Sibérie pour établir la colonie de l'Empire Ouïghoure.

La patrie-mère succomba a une série de séismes et d'éruptions volcaniques qui la disloqua et l'engloutie au fond des eaux... les colonies finirent par oublier son existence avec le temps, ou par penser que ce n'était qu'un mythe...

Notons tout de même que Churchward n'a pas été le premier ! : un autre chercheur, l'abbé Charles Étienne Brasseur de Bourbourg, éminent spécialiste de l'Amérique Centrale, aurait eu connaissance de l'existence de Mu et aurait même été le premier qui en ait cité le nom. Cet auteur s'est attaqué a la traduction d'un document maya appelé le Codex Troano, dans lequel se trouvait également évoqué le cataclysme qui avait englouti le continent de Mu, dont le nom apparaissait pour la première fois, sans que l'on puisse affirmer si c'était bien celui que lui donnaient ses habitants.

L'américaniste Le Plongeon traduisit de nouveau ce texte et confirma les données apportées par Brasseur en précisant que 64 millions d'habitants avaient péri lors de la grande catastrophe. De nouvelles découvertes permirent de compléter bientôt ces premières données, ainsi que l'explique Churchward : “ Toutes mes affirmations sont fondées sur la traduction de deux séries de tablettes anciennes. Il y a les tablettes naacales, découvertes par moi il y a de nombreuses années aux Indes, et une importante collection de tablettes en pierre, plus de deux mille cinq cents, découvertes récemment (1924) au Mexique par William Niven. Ces deux séries de tablettes ont la même origine. Car chaque série est composée d'extraits des écritures inspirées et sacrées de Mu...

Mais les tablettes de Naacales et le Codex Troano (dont on a bien la trace au moins pour ce dernier) sont aussi attachés à une personnalité connue de l'archéologie : Alfonso Caso, un archéologue réputé, spécialiste du Mexique ancien et traducteur/interprête de nombreux codex découverts... vous trouverez en bas des extraits de l'un de ses livres traduisant un codex précolombien (en espagnol) et de très belles illustrations montrant le monde souterrain des Zapotèques, un peu un Agartha mexicain...

Nous avons tout de même un problème à ce sujet : ni les tablettes de Churchward, ni celles de Niven ne purent être vraiment étudiées scientifiquement : elles sont toutes disparues de façon mystérieuse (à croire qu'une secte ou un organisme, ou le destin, veille au secret !). Le petit-fils de Churchward, qui a publié les livres de son grand-père, n'a jamais pu les retrouver, et celle de Niven auraient été perdues à la fin de la vie de Niven, lors de la traversée en bateau qui devait les ramener du Mexique aux USA... Même des rouleaux d'écritures découverts par le professeur R. Hurdlop en 1959 sur le site fouillé jadis par Niven, et montrant une écriture identique, demeurent introuvables aujourd'hui...


Autre donnée : " Il y aurait eu un continent du Pacifique 
Il y a entre cinq et trois millions d'années, comme le suggèrent les hypothèses américaines inspirées des photos de l'océan du même nom prises par satellite. Allan Cox, géophysicien de l'université Stanford, et Engebretson, de l'université de Washington Ouest, ont observé les photos en question et ont été frappés par le fait que les plus jeunes îles des Hawaï, Oahu, Maui et Hawaï même, sont alignées selon un axe qui diffère de 8° des îles plus anciennes du même archipel. Ils en ont d'abord déduit qu'il y avait donc eu  un changement dans la dérive (hypothèse du point chaud ?) de la plaque tectonique à laquelle elles appartiennent.
Selon ces géophysiciens, le glissement de la plaque se serait effectué parallèlement à la côte californienne et à l'actuelle faille de San Andreas; puis, il y a trois millions d'années, à la suite de la fracture de cette plaque, le glissement aurait suivi un axe différent, orienté de 8° dans la direction sud-est; c'est alors que, sous la pression de la plaque ou du moins, sous celle de l'un de ses fragments, se seraient formées les montagnes de la Californie actuelle.
La fracture de la grande plaque originelle du Pacifique se serait effectuée à la hauteur des îles Fidji; le fragment nord serait entré en subduction sous le fragment sud, le poussant alors un peu plus vers le sud-est." - Cox a aussi publié une étude sur la plaque Pacifique-Antarctique et les isochrons magnétiques suggérant un puissant glissement il y a seulement 3,40 Millions d'années... (Engebretson, D.C., A. Cox, and M. Debiche, 1987, Reconstructions, plate interactions, and trajectories of oceanic and continental plates in the Pacific basin, in Circum-Pacific Orogenic Belts and Evolution of the Pacific Ocean Basin, Geodyn. Ser., edited by J. Monger and J. Francheteau, AGU, Washington, D.C., 18, 19-27.) 

http://www.soest.hawaii.edu/wessel/courses/gg711/pdf/Engebretson+_1984_JGR.pdf + http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/JB094iB03p03052/abstract

On note aussi que, récemment et de plus en plus, les géologues et leurs études de l'érosion des montagnes remettent en question les précédentes datations de la création des Montagnes Rocheuses par exemple, mais aussi d'autres montagnes... cette étude de l'érosion semble démontrer par exemple que les montagnes de l'Olympic National Park de Vancouver au Canada seraient plus jeunes que pensé auparavant, c'est à dire qu'elles seraient plus jeunes que 14 millions d'années seulement... il s'agit ici et de plus en plus, car ce n'est pas la seule, loin de là, d'une remise en question de toutes les datations précédemment acceptées par la science... : http://geomaps.wr.usgs.gov/parks/olym/onpreface.html

Unsealed alien files

Alien Files - Saison 1

Par Le 14/12/2018

Alien Files - Saison 1 -

 

Unsealed alien files2

Le 8 Avril 2011, le FBI a dévoilé le Vault, la déclassification de décennies de documents top secrets du gouvernement américain pour la première fois.

Ces documents portent sur des sujets qui ont frappé les théoriciens du complot au cours des dernières décennies. Les fichiers contiennent également des milliers de rapports d'observations d'ovnis et de l'activité extra-terrestre (ou autre, il n'y a pas que la théorie "aliens" qui existe !). The Alien fichiers tentent de découvrir la vérité derrière ces documents Secrets et offrent un regard de première main sur les mystères de l'univers.

Les documents Alien Files enquêtent sur les fichiers récemment publiés concernant des rencontres extraterrestres et d'OVNI, rendus accessibles au public en 2011 par le Freedom of Information Act. Chaque semaine, Alien Files aborde un cas alien convaincant par l'ouverture de ces dossiers secrets auparavant hors-limites. Sur la base de l'information nouvellement découverte, la série ré-examine les preuves clés et suit des pistes de développement.

Alien Files examinent les observations d'OVNIS de masse, des enlèvements de personnes, les dissimulations des gouvernements (et encore récemment fin 2017 avec les révélations liées au Pentagone et les dernières nouvelles des aliens de partout dans le monde. Nous plongeons dans le "photoshopping» de l'espace, la valeur de Wikileaks, et le rôle des médias sociaux joué dans des histoires exotiques. Enfin, nous examinons ces documents nouvellement libérés pour voir comment des visites extra-terrestres peuvent avoir une incidence sur notre passé, et l'influence qu'ils peuvent avoir sur notre avenir.

http://www.imdb.com/title/tt2435226/fullcredits?ref_=tt_ov_st_sm

http://www.unsealedfiles.com/the-conspiracy-files

Saison 1 : 22 épisodes

Saison 2 : 16 épisodes (lien à venir)

Unsealed alien files

 

  Alien Files S01E01 Guide de survie face aux extraterrestres

Le "Projet planète Bleue" (Blue Planet Project) est un document anciennement classé top secret renfermant des notes prises par un scientifique qui, selon les rumeurs, aurait été missionné par le gouvernement américain pour aller sur des sites supposés de crashes extraterrestres, afin de recueillir le maximum d'informations sur leur existence. Certaines technologies et infrastructures y seraient annotées et décrites méticuleusement.

Le livre révèle également l'existence d'expériences, d'enlèvements et de villes extraterrestres souterraines. La population est bien entendu très loin de se douter de tout ce qui est relaté dans ce document. Mais qui a bien pu en être à l'origine ? Il semble que ce soit un scientifique dénommé Jefferson Souza, qui aurait participé à bon nombre de projets top secrets. Il explique dans son recueil que plus de 160 races d'extraterrestres sont déjà venues sur terre, mutilant le bétail et enlevant des humains. Certaines heureusement étant pacifiques. Il explique également qu'un traité aurait été signé entre les extraterrestres et les gouvernements aux termes, duquel ils auraient accédé à des technologies extraterrestres.

Une immense base souterraine se trouverait à Dulce au Nouveau Mexique. C'est en son sein que seraient cachés des extraterrestres travaillant main dans la main avec le gouvernement. De nombreux témoignages confirment cette thèse.

Jefferson Souza aujourd'hui est introuvable. Mais ce livre soulève tout de même certaines questions. Sommes-nous vraiment seuls ? Est-il possible que des extraterrestres se cachent parmi nous au quotidien ? Les gouvernements mènent-ils des opérations secrètes à l'abri des regards ?

 

Alien Files S01E02 Déchiffrer le code extraterrestre

Depuis des millénaires, les extraterrestres tenteraient d'entrer en contact avec les hommes : aujourd'hui un de leurs messages aurait été décodé.

 

Alien Files S01E03 Los Angeles cité des aliens

Les apparitions d'extraterrestres dans la région de Los Angeles n'ont rien de surprenant quand on étudie le relief sous-marin de la côte californienne :

Ubaid figurines

Le mystère des figurines lézards des ubaidiens

Par Le 13/12/2018

Le mystère des figurines lézards des ubaidiens

 

Lezard oiseau obeid1

Tell al`Ubaid from 4500 B.C.E, ( BEFORE COMMON ERA )
NFOSource

Pour simplifier les choses, l'archéologie moderne énonce que la première civilisation humaine a commencé en Irak, dans l'ancienne Mésopotamie, avec la grande civilisation de Sumer. Mais les découvertes récentes ont largement remis en question ce concept simplifié de l'Histoire Humaine, avec les découvertes de la civilisation de l'Indus et de celle d'Aratta, qui prouvent que Sumer n'était pas l'unique civilisation aux mêmes périodes, voir que certaines pourraient bien l'avoir précédé. Mieux encore, on a aussi découvert que les sumériens, quand ils sont arrivés en Mésopotamie, ont en fait envahi et soumis des populations qui étaient déjà sur place. Des peuples qui possédaient déjà bien sûr leur propre langue et même... leurs propres constructions et architectures ! Les preuves sont maintenant multiples, que l'on parle de la découverte du premier temple d'Uruk, qui date de plus de 5000 ans avant JC (avant l'arrivée des sumériens donc) mais aussi des différences de noms et d'appellations dans la propre langue et écriture des sumériens : la preuve qu'ils ont adopté eux-mêmes des termes et mots des langues des populations locales soumises...

Mesopotamie sumer

C'est sur le site archéologique de Al Obeid, que de nombreuses preuves et artefacts ont été trouvés. Des artefacts pré-sumériens de 7.000 ans, représentant notamment des personnages humanoïdes avec des caractéristiques de lézard... Voir ci-dessous :

Dans Paranormal
Montshasta

Mystères sur le Mont Shasta

Par Le 14/10/2018

Mystères sur le Mont Shasta

 

Montshasta 2

Le nom “Shasta” est un mot Sanskrit qui désigne « celui qui vit selon la loi divine »...

 

Archives 1973  " La Californie, ce n'est ni le bout du monde, ni un continent perdu. C'est un des Etats les plus connus des Etats-Unis, il s'allonge sur la côte est du Pacifique, compte des villes ultra-modernes, comme Los Angeles, ou d'un charme plus ancien, comme San Francisco.

Pourtant, la Californie est une région beaucoup plus mystérieuse qu'il n'y paraît. Déjà riche en légendes, elle est aussi le théâtre de phénomène inexplicables... On voit de temps à autre, par exemple, sur le Mont Ritter, qui domine de ses 4010 mètres un merveilleux et glacé lac de montagne, s'élever une lueur éblouissante dont personne n'a réussi, à ce jour, à déterminer l'origine.

Montritter

Beaucoup plus énigmatique encore est ce qui se passe sur le Mont Shasta, haut de 4318 mètres, cet ancien volcan est situé tout au nord de l'Etat de Californie, presque à la frontière de l'Oregon.

Une aventure incroyable

Les voyageurs qui vont en train de Portland à San Francisco, passé Medford, le voient nettement se détacher sur leur gauche, à une cinquantaine de kilomètres. Depuis des centaines d'années, il ne crache plus aucune flamme, aucun fleuve de lave ne sort de son cratère pour dévaler le lond de ses flancs. Tout au plus voit-on, de temps à autre, une écharpe de fumée s'échapper de son sommet...

Or, l'année dernière, au mois d'avril (1972), trois étudiants en géologie de l'université de Berkeley, près de San Francisco, William Schoner, James Hadauk et Irwing Lescer décidaient de faire l'ascension du Mont Shasta.

Ils voulaient savoir, si, oui ou non, le volcan était encore en légère activité, comme semblait le prouver la fumée qui s'élevait parfois au-dessus de son sommet. Leur étonnement fut grand de constater que le Shasta était irrémédiablement éteint... En ce cas, d'où venait cette fumée ?

Tous trois se reposaient, avant de descendre, allongés dans l'herbe, quand ils aperçurent, à 1500 mètres, devant eux et surgi d'on ne sait où, un groupe de cinq hommes, tous de race blanche, tous très grands, tous avec de longs cheveux bouclés descendant plus bas que leurs épaules. Ils les suivirent à la jumelle, jusqu'à ce qu'ils arrivent au pied même du volcan. Là, ils passèrent derrière un rocher, et disparurent comme par enchantement. Les trois étudiants redescendirent par là, cherchèrent les traces de ces cinq hommes, vainement.

Une seule conclusion absolument folle dans sa logique absolue, s'imposa à eux : le Mont Shasta était habité par des hommes mystérieux et c'était eux les responsables de la fumée que les habitants de la région apercevaient de loin en loin.

Montshasta

 

La presse locale, les journaux de San Francisco relatèrent l'aventure des trois étudiants et on se rappela que en août 1965, un autre homme avait vu, lui aussi, des hommes semblables à ceux décrits par les jeunes gens.

Vibrations

Frank Goodland, un petit commerçant de Khamath-Falls, était allé camper avec sa femme et ses deux enfants dans une forêt de sapins voisine du Mont Shasta...

"  Je marchais dans les bois, raconte-t-il à l'époque, lorsque, soudain, j'ai aperçu dans une clairière des hommes blancs, très grands, aux longs cheveux bouclés, réunis autour d'un grand feu. J'ai voulu m'approcher, mais je suis resté cloué sur place. Ce que je ressentais est presque impossible à décrire. On aurait dit que mon corps, de la tête au pieds, était parcouru de vibrations. Et je souffrais terriblement de la tête. La peur m'a saisi, j'ai pensé qu'il valait mieux faire demi-tour et m'enfuir le plus vite possible. Les vibrations ont immédiatement cessé, j'ai retrouvé l'usage de mes jambes et j'ai filé sans demander mon reste. "

Le lieu d'élection d'extraterrestres ?

Des automobilistes rapportèrent encore, par la suite, qu'ils avaient entrevu, à diverses reprises, ces hommes " aux longs cheveux bouclés ". Le plus souvent, ils allaient par deux. Dès qu'ils apercevaient une voiture, ils s'enfonçaient dans les bois et disparaissaient comme s'ils s'évanouissaient dans l'air.

Dans les petites villes proches du volcan, à Redding, à Chico, à Medford, et même à San Francisco, la découverte des jeunes géologues a fait du bruit, mais n'a pas exagérément surpris les habitants. Il y a des années que la tradition locale assure qu'il existe un tunnel débouchant à l'est de la base du volcan. Sans doute s'agit-il d'une ancienne cheminée que le temps a rendu inoffensive. Ce serait par ce tunnel qu'entreraient et sortiraient les hommes qui ont fait leur refuge à l'intérieur du volcan.

Pour les uns, ces étranges personnages sont des extraterrestres, pour d'autres, des indiens qui s'abriteraient là pour échapper à leurs " conquérants ", pour d'autres encore, ce tunnel serait l'une des entrées conduisant au monde souterrain de " l'Agartha ".

Peut-être serons-nous fixés d'ici quelques temps sur l'origine et la présence des " squatters " du Mont Shasta. Une expédition se prépare actuellement, dans le but de découvrir la porte d'entrée du volcan. De découvrir aussi quels sont ces inconnus qui y ont établi leur domicile. "

Mais que dit-on d'autre sur le Mont Shasta, y a-t-il d'autres témoignages, des choses plus concrètes ? Poursuivons l'enquête...

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L’évidence archéologique a montré que les êtres humains ont vécu sur le Mont Shasta depuis au moins 9000 ans. La montagne était le foyer de 4 différents peuples Américains, les Shasta, les Modoc, les Ajumawi et les Wintu qui croyaient tous que le Mont Shasta était le centre de la création.

De nombreuses légendes mystérieuses et messages psychiques indiquent l’importance du Mont Shasta comme un lieu d’émanation de puissantes énergies de la Terre. Certaines des plus anciennes légendes racontent qu’une tribu de descendants de la culture pré-atlante de la Lémurie aurait survécu en se réfugiant à l'intérieur de la montagne. Les chasseurs et campeurs s’aventurant dans les hautes altitudes relatent occasionnellement le fait d’avoir rencontré des êtres étranges dans les forêts. Les médiums contemporains parlent de la montagne comme le centre d’un tourbillon d’énergie puissante qui irradie une force revitalisante et de guérison à travers le Nord-Ouest des Etats-Unis. Plus que toute autre montagne d’Amérique du Nord, le Mont Shasta est un point de concentration pour la spiritualité contemporaine qui attire de nombreux chercheurs individuels ainsi qu’une grande variété de groupes religieux

Au milieu du 19ème siècle, des paléontologues ont décrit un continent hypothétique, la Lémurie, qui eut un lien avec l’Océan Indien et permit la migration des lémuriens de Madagascar en Inde. Dans les années 1880, Frederick Spencer Oliver, un auteur, fit référence à une ville secrète, Telos profondément cachée dans le Mont Shasta, et mentionne aussi le continent perdu de la Lémurie.

« Telos est une ancienne citée Lémurienne qui existe directement sous le Mont Shasta. C’est une vraie cité dans le monde physique, avec environ 1 million d’habitants qui vivent dans la paix et la prospérité. La ville de Telos a une fréquence d’amour très spéciale.
Les Lémuriens appartenaient alors à une vibration de la cinquième dimension. Ils étaient doués de la faculté d'abaisser à leur guise leur vibration afin de faire l'expérience physiologique de degrés de densité plus grossiers ; ils pouvaient ensuite reprendre leur corps lumineux quand ils le souhaitaient.
Graduellement, il y a eu une dégradation de la vibration et de la conscience de cette race prodigieuse. Le peuple Lémurien a d'abord déchu jusqu'à la quatrième dimension et s'est par la suite dégradé complètement jusqu'à atteindre la densité de la troisième dimension que nous connaissons aujourd'hui.
Quand les Lémuriens comprirent que leur patrie était vouée à la perdition, ils adressèrent une requête à Shamballa mineure, la tête du réseau Agartha, afin d'obtenir l'autorisation d'ériger une ville sous le Mont Shasta dans le but d'y préserver leur culture.
Lorsqu'on leur accorda la permission d'ériger leur cité, il était clair que cette région survivrait aux cataclysmes. Une vaste grotte en forme de dôme existait déjà au sein du Mont Shasta. Les Lémuriens y construisirent la ville que l'on nomme TELOS, qui signifie, communication avec l'Esprit. »

« TELOS est une des 120 cités de lumières souterraines dont 4 sont habitées par les Lémuriens et quelques-unes par les Atlantes. Les cités situées dans la croûte terrestre sont reliées par des tunnels.
La population de TELOS se chiffre à environ un million et demi d’habitants, qui ont évolués à la vibration de la cinquième dimension.
La ville comporte cinq niveaux répartis sur plusieurs kilomètres carrés. Leurs jardins hydroponiques s’étendent sur sept acres seulement et produisent les fruits et légumes nécessaires pour leur besoin. Les animaux qui occupent le cinquième niveau sont tous végétariens. Le lion et l’agneau se côtoient et dorment ensemble, en toute confiance.
Quand les Telosiens émergeront parmi nous, ils apporteront leur technologie apte à purifier nos océans et à nettoyer la pollution de l’air. Tout n’est pas perdu. La Terre sera sauvée : elle sera de nouveau favorable à la vie. Nous serons alors dans un état de conscience de beaucoup supérieur et dans une dimension lumineuse plus avancée. »

Madame Helena Petrovna Blavatsky, fondatrice de la société théosophique a dit que le mot Shasta est le dérivé illuminé d’un âge antérieur qui est le germe d’une humanité à venir

Au début du 20ème siècle, le géologue britannique J. C. Brown a découvert un tunnel souterrain de 16 kilomètres de long, plein de pièces et de chambres. Les murs étaient de bois recouvert de cuivre et comportaient des blasons et des plaques en or avec des dessins gravés et des hiéroglyphes. En voyant les statues raffinées, les lieux de dévotions et l’or des dessins, Mr. Brown fut fermement convaincu qu’il se trouvait parmi des restes d’une civilisation perdue.
La découverte de J.C. Brown ne fut publiée que 30 ans plus tard. En 1934, après une lecture attentive et approfondie de la civilisation Lémurienne perdue, il a conduit un large groupe de scientifiques et de journalistes en une expédition dans les montagnes.
Cependant, quand ils furent tous excités attendant de lui la révélation du lieu où se trouvait le tunnel, Mr. Brown a mystérieusement disparu la nuit précédente, et le tunnel secret est resté introuvable.

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Le Mont Shasta a aussi été une inspiration pour ceux intéressés par les Maîtres ascensionnés. Guy Warren Ballard a raconté dans son livre « Mystères révélés » sa rencontre avec le Maître ascensionné Saint Germain sur les flancs de Mont Shasta en 1930. Ces Maîtres disent être ascensionnés vers une dimension plus élevée et qu’ils gardent et aident la race humaine à évoluer. Beaucoup pensent que le Mont Shasta est le point d’entrée où toutes les énergies viennent en premier de l’univers avant d’être disséminées vers d’autres régions de la planète.


" D'après une légende des Indiens Modoc (extraite du récit d'Ella Clark en 1953 puisé à leur tradition orale), au temps où il n'y avait pas encore d'hommes sur la terre, le Chef des Esprits-du-Ciel habitait dans le Monde-d'en-Haut. Mais il finit par se dire qu'après tout, il faisait bien froid chez lui. Il creusa donc un trou dans le ciel avec une pierre et poussa dedans la neige et la glace. Toutes deux dégringolèrent sur la terre où en s'amoncelant, elles formèrent une haute montagne. Aujourd'hui on appelle cette montagne le mont Shasta.

Le Chef des Esprits-du-Ciel créa la flore et la faune, dont les ours. Mais ces premiers ours-là marchaient sur leurs pattes arrières et parlaient comme des hommes. Avec leur pelage velu et leurs grandes griffes, ils avaient l'air si redoutables qu'après coup, le chef des Esprits-du-Ciel les cantonna très loin de lui, au pied de la montagne. Au cours d'une tempête, l'Esprit-du-Vent emporta la fille du Chef des Esprits-du-Ciel, qui trouva refuse dans le territoire des ours grizzlis.

L'un d'eux qui chassait pour donner à manger à sa famille, la trouva et l'emmena chez lui pour lui donner des soins.

C'est qu'ils n'étaient pas si redoutables qu'ils pouvaient le paraître, ces grizzlis de l'époque. Et s'étant pris d'affection pour la petite fille, ils décidèrent très arbitrairement de la garder et de l'élever au milieu des oursons. Ainsi grandit-elle. Devenue une femme, elle épousa l'aîné des enfants grizzlis et tous deux firent des enfants dont l'apparence n'était déjà plus tout à fait la même que celle des parents grizzlis. Toute la petite famille habita dans une nouvelle maison. Ce lieu s'appelle aujourd'hui le petit mont Shasta.

Apprenant que sa fille s'était réfugiée chez les ours grizzlis, sa colère fut énorme ! Il maudit tous les grizzlis. "Mettez-vous à quatre pattes ! Vous m'avez fait si grand tort que dorénavant c'est ainsi que vous marcherez. En outre, je vous retire l'usage de la parole !" Et il repartit sur sa montagne avec sa fille. Jamais plus il ne retourna chez les grizzlis.
Selon certaines rumeurs, il aurait éteint le feu qu'il entretenait dans sa montagne et serait retourné vivre dans le ciel avec sa fille. Quant à ses petits-enfants d'une nouvelle race, ils se dispersèrent dans le monde et devinrent les premiers Indiens, les ancêtres de tous les Indiens. C'est pourquoi les Indiens qui vivent près du mont Shasta ne tuent jamais de grizzli.
Faisant partie de "Cascade Range", le Mont Shasta s’élève à plus de 4300m et a une particularité : On y a recensé plus de 400 grottes formées par la lave, un type de cavités insolite, mais qui est loin d'être rare. À la différence d'autres crêtes qui se mélangent dans les montagnes environnantes, Shasta se tient seul, se levant au-dessus de ce qui semble être, en comparaison, un paysage presque plat. C'est en partie cette solitude que représente le Mont Shasta qui lui donne son aura mystérieuse :

Daniel visions

Prophètes : Le Livre de Daniel

Par Le 09/09/2018

Prophètes : Le Livre de Daniel

 

Daniel

 

Le Livre de Daniel est un texte de l'ancien testament très contesté mais c'est probablement le texte prophétique le plus important de cette partie de la bible, ce n'est donc pas très étonnant. Sa datation fait partie des controverses car il a été considéré comme le plus ancien Livre canonique, puisqu'il a été considéré comme écrit vers 580 Avant J.-C. très longtemps, alors que les spécialistes sont parvenus à un consensus aujourd'hui pour supposer qu'il a été écrit pendant le IIè siècle Avant notre ère, ce qui expliquerait la plus grande partie des prédictions, puisqu'il s'agissait déjà d'Histoire à cette période. Néanmoins, certains paragraphes parlent bien du futur, et même de la fin des temps... 

En tout cas, et c'est tout aussi intéressant pour l'Histoire car certains faits ont pu être vérifiés par d'autres écrits et l'archéologie, les faits historiques qui sont relatés dans une partie du Livre de Daniel se produisirent entre 607 et 534 avant J.-C., ce qui fait supposer que l'auteur (Daniel ?) a eu accès probablement à au moins un ouvrage disparu d'un auteur historien inconnu qui parlait de l'histoire de cette période, ou qu'il en a fait lui-même une compilation pour ses textes (qui ont possiblement disparu en grande partie)...

 

Visions

Daniel 3:24,25 : Alors le roi Nebucadnetsar (Nabuchodonosor II) fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers: « N’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? » - Ils répondirent au roi: « Certainement, ô roi ! » - Il reprit et dit: « Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un Fils des dieux

Gertrude bell entre winston churchill et laurence d arabie mini

Prophètes : Grande Pyramide et prophéties

Par Le 09/09/2018

Prophètes : Grande Pyramide et prophéties

 

Gertrude bell entre winston churchill et laurence d arabie mini

 

Suite de la série d'articles "Prophètes" : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/legendes-mythes/prophetes-le-livre-de-daniel.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/l-homme-spirituel/un-vrai-prophete-le-cas-nicolaas-van-rensburg.html

 

C'est assez étonnant mais de grands scientifiques comme de simples chercheurs curieux se sont pareillement posés au cours du temps la même question : Un lien existerait-il entre les dimensions de la Grande Pyramide de Kheops et différentes prophéties connues de longues dates ?

C'est pour cette unique raison qu'en 1864, le professeur et astronome de la Cour écossais Piazzi Smyth passa quatre mois à Gizeh, en Egypte, à calculer les dimensions mathématiques de la pyramide afin de pouvoir les comparer par la suite à une liste de datations prophétiques... Il publia d'ailleurs ses travaux dans " Our inheritance in the great pyramid ", qui devenait aussi la base de la pyramidologie, jusqu'en 1928...

La plus surprenante observation du pro­fesseur Smyth à l'époque fut le rapport précis (1/2 n) existant entre la hauteur de la pyramide et la circonférence dans laquelle s'inscrit sa base. Il en conclut que la fameuse « coudée sa­crée », mesure utilisée par les bâtisseurs du gigantesque édifice, était de la même longueur (0,525 m) que celle utilisée par Moïse pour bâtir le tabernacle. Cette hypothèse révèlait au monde du 19ème siècle très influencé par la Franc-Maçonnerie la richesse des significations ésotériques de la pyramide, et plus particulièrement ses dimensions. Dans son ouvrage, le réputé professeur démontrait, entre autres, que la grande pyramide était un repère géodésique, une horloge astronomique et une sorte de bibliothèque des connaissances de l'époque antique. Connaissances très avancées qui ne peuvent être déchiffrées qu'à l'aide de l'introduction de deux unités de mesure arbitraires, le pouce pyramidal valant 1,001 pouce anglais et la coudée sacrée (différente de la coudée royale égyptienne) valant 25,025 pouces anglais, toutes deux créées par l'astronome à cette occasion... Mais le tout basé sur des mesures assez approximatives, qui seront affinées dans le temps jusqu'à nos jours par divers auteurs et chercheurs...

 

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Gizeh au début du 20ème siècle

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Les mutilations et enlèvements étranges

Par Le 06/09/2018

Les mutilations et enlèvements étranges - MAJ 06-09-2018 en bas

 

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La plupart des articles parlant de ce sujet épineux titrent principalement "les mutilations animales", mais dans la mesure où les recherches des spécialistes ont prouvé des cas de telles mutilations sur des êtres humains, le sujet a traiter est plus vaste évidemment...

Je vais, par soucis de gagner du temps et de reconnaissance envers le travail déjà effectué depuis la fin des années 1960, commencer par l'historique connu et documenté sur ce sujet à l'aide d'articles cités, et donc partir des premiers cas avérés signalés en 1967 pour remonter jusqu'à nos jours pour confirmer ou non la constance du phénomène ainsi que son mode opératoire éventuel, et des hypothèses sur des motivations.

" Des têtes de bétail sont retrouvées mortes et mutilées principalement aux états unis. Le rapprochement avec le phénomène ovni peut étonner mais il est un fait que nous disposons de pas mal d'éléments et témoignages allant en ce sens. On peut très bien imaginer par exemple qu'une civilisation extraterrestre visitant notre planète cherche un jour à puiser dans nos ressources. C'est justement ce qui semble se passer ici. Les mutilations de bétails sont des "éléments annexes" au phénomène ovni qui méritent toute notre attention. Nous vous proposons de découvrir ces faits troublants dans ce dossier. De 10 à 20 000 têtes de bétail ont été retrouvées mortes et mutilées, essentiellement aux États-Unis, et ce depuis le premier cas signalé, c'était en 1967. Les animaux sont retrouvés dans les champs, certains de leurs organes ayant été prélevés après une découpe avec un instrument tranchant ou au laser, les parties mutilés parfaitement cicatrisés comme s'ils avaient été cautérisées avec une précision diabolique. Les nombreuses enquêtes effectuées par le FBI aux États-Unis, laissent à penser que ces prélèvements d'organes se produit après enlèvement de l’animal par voie aérienne : on ne trouve pas de traces de lutte ni de sang au sol, les animaux sont retrouvés parfois dans des lieux inaccessibles à pied.

 

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Devant l'inexplicable, plusieurs hypothèses ont été avancées : animaux prédateurs (qui demeure l'hypothèse officielle), agissements d’une secte satanique, enlèvements d’origine extraterrestre puisque des ovnis sont parfois repérés à proximité, ou encore opération secrète de l’armée du fait que des hélicoptères non immatriculés évoluent souvent sur les lieux des mutilations.

La difficulté à attribuer ce phénomène à une origine humaine réside dans son ampleur : quelle organisation pourrait en effet réussir à mutiler plus de 10.000 têtes de bétail sans être jamais découverte par un témoin ou par les enquêteurs de police ? Les médias ne proposent aucune solution et les autorités des pays touchés par ce phénomène cherchent très nettement, de part leur attitude ambigüe à étouffer l’affaire.

Des chèvres, des moutons, des chevaux, des vaches, des cerfs, des lapins et toutes sortes d'animaux domestiques sont pris pour cible par ces mutilations. Les bovins en général représente la plupart des animaux mutilés.

Enquête et compilation de données ci-dessous :

Dans OVNI/UFO
Mib

Un aspect inattendu de Roswell

Par Le 11/04/2018

Un aspect inattendu de Roswell

 

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Je vous invite à découvrir mon dernier livre, "M.I.B. sur la Côte d'Azur. De Roswell à Nice". Il est disponible gratuitement en PDF sur Google Livres et Apple Store.

Vous y découvrirez les M.I.B., les vrais, habillés comme vous et moi, qui se sont répandus depuis Roswell jusqu' en France et les soubassements de ce type d'incorporation extraterrestre sur Terre qui a touché les rouages de l'État français. J'y apporte des preuves concrètes de cette filiation inattendue. Vos pourrez y lire aussi une description que j'ai voulu d'ordre spirituel sur ce phénomène qui, d'évidence, touche nos sociétés de plus en plus.

Marianne Marti

 

Yves Herbo : Marianne Marti est inscrite sur ce site et elle vient de choisir d'utiliser (ce que possède tous les lecteurs inscrits) l'option "publier un billet" présente pour tous en haut à droite de l'écran. Ce site étant modéré, non seulement pour des raisons d'esthétiques (polices de caractères, présentation, etc...) mais aussi d'éthiques et de thèmes (images/photos, pas de pub pour un site non en rapport avec les thèmes du site, pas d'attaques personnelles ou orientées, pas de fakes-news, des références et liens consultables, etc...), les articles sont lus et mis en page avant toute publication... Je n'ai pas encore lu les livres de Marianne mais en voilà l'occasion...

Marianne Marti a également publié deux autres livres, vous trouverez les liens concernant ces trois livres ci-dessous (cliquez sur la roue crantée à droite) :

Dead sea-anciennesgrottes

Manuscrits de la Mer Morte : du nouveau

Par Le 25/01/2018

Manuscrits de la Mer Morte : du nouveau

 

QumranQumran - les anciennes grottes

 

Les archéologues sont en train d'excaver une nouvelle grotte à Qumran, dans l'espoir de trouver de nouveaux manuscrits de la mer Morte.

A l'origine, les manuscrits de la mer Morte ont été découverts dans 11 grottes et remontent à environ 2000 ans. Ils sont constitués de milliers de fragments provenant de plus de 900 manuscrits, y compris de nombreux exemplaires de textes de la Bible hébraïque (Ancien Testament). Les parchemins ont été écrits en hébreu, en araméen et en grec, mais qui, exactement, les a écrits est un sujet de débat parmi les érudits. Beaucoup d'experts croient que les membres d'une secte juive appelée les Esséniens ont écrit les parchemins de Qumran. Onze des grottes de la mer Morte ont été découvertes entre 1947 et 1956 près de la nouvelle grotte, dans ce qui est maintenant la Cisjordanie, près de la côte de la mer Morte.

En 2017, les archéologues ont annoncé la découverte d'une 12ème grotte, bien qu'ils aient dit que la grotte avait été pillée au milieu du 20ème siècleÀ l'intérieur de la grotte, ils ont découvert un seul rouleau vierge, avec les restes de bocaux, de tissu et un bracelet en cuir qui aurait servi à emballer et ranger les rouleaux, selon l'équipe, dirigée par Oren Gutfeld, un archéologue à l'Institut hébreu d'archéologie de l'Université de Jérusalem.

Gutfeld et Randall Price, de l'Université Liberty de Lynchburg, en Virginie, dirigent maintenant une équipe d'archéologues qui fouillent cette nouvelle grotte :

Dead sea scrolls 1

Rocher didacus mini

Les légendes de Saverne deviennent de l'Histoire ?

Par Le 16/09/2015

Les légendes de Saverne deviennent de l'Histoire sous peu ?

 

Rocher didacus miniLe Rocher de Didacus enfin identifié

 

La France, comme la plupart des anciennes nations d'Europe et de l'Ancien Monde, est l'un des domaines privilégiés des mythes et légendes provenant des plus anciennes préhistoires et antiquités du monde. Et la région Alsace-Lorraine-Moselle est loin de démentir ce fait. Ainsi, il existe par exemple à Saverne, dans les Vosges, plusieurs légendes datant du moyen-âge qui pourraient bien avoir sous peu une confirmation historique, passant ainsi de pures légendes et "racontars" à une vérité historique bien palpable.

Il existe plusieurs légendes locales dans cette très ancienne petite ville située près d'un col important permettant de traverser facilement les Vosges, puisqu'intermédiaire entre la plaine d'Alsace et le plateau lorrain, donc l'Europe Centrale plus loin vers l'Est. Nous savons par exemple grâce aux fouilles archéologiques, que, à cause du réseau très précurseur de distribution du sel de la vallée de la Seille, le passage fut protégé dès l'Age du Fer (au minimum) par des systèmes de défense, installés par des peuplades peu connues, que les Médiomatriques ("Ceux au milieu des eaux-mères", la tribu gallo-belge des Mediomatrici) reprirent et développèrent encore par la suite... 

En l'an 27 Avant JC, Agrippa y fait construire une grande voie romaine qui rejoint donc les voies de Metz (ex Divodurum), Treves et Strasbourg, avec un grand relai au sommet du col et un autre à Saverne (anciennement Tres Tabernae ou Tabernis), qui deviendra donc un bourg puis une ville fortifiée par la suite...

Mais c'est au 19ème siècle seulement que les sciences de l'Histoire et de l'Archéologie se penchent sur l'endroit et les écrits laissés, mais aussi les histoires locales racontées depuis des siècles au coin des cheminées, lors des longs hivers continentaux. C'est à une figure locale de Saverne que l'on doit la création du premier musée Archéologique de la région en 1858 et l'une des premières "Histoire de Saverne" (en français bien que, depuis la débâcle de 1870, la région soit devenue prussienne...), Dagobert Fischer (1808-1879), qui rassembla les monuments découverts dans une chapelle de l'église paroissiale, et en établit un catalogue qu'il édita en 1872.

Dans son Histoire de Saverne parue en 1871, Dagobert Fischer parle bien sûr du fait important qui nous dit que la ville fut la capitale administrative de l'évêché de Strasbourg de 1417 à la Révolution, via le Château des Rohan, ancienne résidence de l'évêque de Strasbourg. Le bâtiment fut reconstruit à partir de 1779 par l'architecte Nicolas Salins de Montfort, Mgr Louis-René Edouard de Rohan-Guéméné étant évêque de Strasbourg.

Mais dans ce livre, il est fait mention également des traditions et légendes racontées par les Savernois, dans lesquelles il est raconté qu'il y a très longtemps, un souterrain partait de ce palais episcopal des Rohan en plein centre-ville vers le deuxième château de la cité, sis dans les hauteurs, le château du Haut-Barr, une forteresse où l’évêque et les dignitaires pouvaient aller se réfugier en cas de conflit. Et précisément, il est aussi fait mention que, dans ce souterrain, un trésor aurait été caché pendant les guerres de religions. Un trésor connu sous la forme d'une statue de Jésus en or massif et de ses 12 apôtres en argent massif... le tout grandeur nature...

Chateau haut barr

Le château du Haut Barr : La légende des souterrains et salles souterraines. (dessin Nicolas Mengus)

 

La légende stipule que l'entrée secrète de ce souterrain n'était connue que de l’évêque seul, et que celui-ci ne transmettait le secret à son successeur que sous forme d'un pli cacheté, que ce dernier devait détruire après en avoir pris connaissance. Or, il arriva qu'un évêque mourut de mort subite, sans avoir eu le temps de transmettre le secret de l'entrée du souterrain, et le secret fut perdu définitivement...

Inutile de vous dire que de nombreuses fouilles et recherches furent (à priori) entreprises par l'Eglise, mais en vain. L'Histoire en est resté là jusqu'à maintenant... jusqu'à ce que Albert Fagioli, un radiesthésiste de Metz dont j'ai déjà parlé sur ce site et que j'ai au téléphone d'ailleurs de temps en temps, puisque nous avons sympathisé, n'entreprenne de faire ses proches recherches, avec son talent et son appareil de détection appelé un dowser...

C’est sur la demande d’une entreprise strasbourgeoise spécialisée dans l’exploration de galerie souterraine et en partenariat avec elle qu'il s'est penché sur ces légendes liées au château du Haut Barr et principalement à la légende du souterrain médiéval qui relie ce château à la ville de Saverne. 

Comme toujours pour ses travaux de recherches, Mr Fagioli commence par chercher sur plans avec l'aide d'un pendule puis sur place avec ses baguettes de sourcier et surtout son appareillage plus moderne, un dowser. Mais sur place, il a la surprise de détecter non pas un souterrain, mais tout un réseau de galeries situées à environ dix mètres de profondeur et partant (ou arrivant) au Château du Haut-Barr. Celles-ci quittent ce château pour cheminer dans différentes directions. Elles traversent notamment plusieurs villages comme Haegen, Otterswiller, Marmoutier et au plus loin arrive dans le village de Friedolsheim.

Il a également identifié un souterrain en face de la D102. Il chemine parallèlement à cette route et se dirige vers la ville de Saverne. C’est certainement celui qui acheminait à l’époque l’eau du flanc de la montagne aux fontaines de cette ville. (Certainement un Aqueduc d’époque Gallo-Romaine).

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Une salle secrète sous le rocher où se trouvait la Chapelle romane, après le Pont du Diable

" Ce que je peux affirmer, c’est que ces souterrains transitent selon mes repérages par des salles circulaires qui ont pour certaines un accès par des églises du 12éme siècles dans les villages concernés. Pour certaines salles, comme l’église Abbatiale de Marmoutier j’ai confirmé la présence d’une grande salle souterraine rectangulaire d’environ 11.90m par 7.40m. Pour l’église d’Oterswiller, une salle rectangulaire d’environ 7.20m par 5.40m…L’église de Notre Dame de la Nativité de Saverne, une dimension non définie car aucune autorisation n’a été donnée à ce jour. 

De plus, un des souterrains passe directement sous un rocher caractéristique en pleine forêt et il est fort probable qu’il s’agisse du fameux rocher du père DIDACUS… 

Les recherches ci-dessous ont été réalisées à l’extérieur du château du Haut Barr car nous n’avons pas reçu pour l’instant l’autorisation d’y accéder. Ce que je peux dire c’est qu’il y a une salle particulièrement intéressante sous le château. Je l’ai localisé, elle se situe approximativement à 15m de profondeur et aurait une circonférence de 7m. "

Une première preuve de la réalité des légendes locales : la découverte du Rocher du Père Didacus :

 

Rocher didacus1Le Lit de Didacus ou le Rocher de Didacus. (Albert Fagioli)

Voici où le Révérend Père Didacus faisait sa sieste, à l'abrit de la pluie et du soleil, avant de monter au Haut Barr ou de redescendre à Saverne. Mais, que dit la légende, d'après ce livre : " Notice historique sur le Château du Haut Barr près de Saverne " par Dagobert Fischer, nouvelle édition revue et augmentée par Léon Bachmeyer, Saverne : Imprimerie-Librairie A. Mosbach Anc. A. Fuschs 1927. "

Dans cette notice historique on peut lire :

" En l'an 1636, pendant la Guerre des Suédois, le 25 août, décéda le très Rév. Père Didacus, récollet à Saverne et pendant quarante ans religieux au couvent de cette ville; et ce prêtre monta de temps en temps au Haut Barr par un chemin caché pour y dire la messe. " 

Il s'agit du Père Didacus SCHOTTMULLER, inscrit en 1604 dans le registre de la Confrérie de Saint Michel à Saint Jean des Choux. Il était donc pendant 32 ans à Saverne. Le peu de sûreté des chemins pendant le siège de Saverne en 1636 et la maladie empêchaient le Révérend Père de porter aux soldats qui étaient en garnison au château les consolations de la religion. On grava alors sur un rocher qui borde le sentier qu'il prenait ordinairement pour se rendre à la forteresse, l'inscription suivante :

" Pourquoi, O Didacus, refuses-tu de porter le Saint Viatique à ton frère malade qui t'attendait dans le Château du Haut-Barr ? S'il est fatiguant et pénible de gravir le sentier escarpé de la montagne, songe que le chemin qui mène au Royaume des Cieux est au moins tout aussi pénible." 

Cette inscription fut rencontrée encore en 1670 par François Feigenthal, directeur des Bâtiments de l'Evêché lors de la Restauration de la conduite d'eau de la source du Haut Barr.

On peut lire aussi dans ce livre : " De la grosse Tour du château de Saverne à la pierre consacrée au Père Didacus il y a juste une lieue." 

Précisément, il y a juste une lieue de la zone de l'église de Notre Dame de la Nativité de Saverne ou de l'ancien Château de Saverne à ce Rocher dans les bois de Haegen et qui se trouve juste à côté de la source de Haegen.

Une lieue avant 1674 = 3248 mètres / https://fr.wikipedia.org/wiki/Lieue 

" Le Capucin ne put que répéter la déclaration que lui avait faite le moribond; il ajouta que la voûte ou le souterrain en question se trouvait près du rocher qu'on appelle le Lit ou le Sépulcre du Père Didacus et que ce rocher devait être connu par tout le monde

"....En suivant ce souterrain, on passe devant un rocher, où le Révérend Père Didacus, ci-devant récollet à Saverne et chapelain du Château du Haut-Barr, a gravé lui-même son nom avec un millésime et qu'on appelle actuellement le tombeau du R. P. Didacus. A partir de là le souterrain se prolonge vers le village de Haegen et monte au Château de Géroldseck (1), dans la cour inférieure duquel il a une issue...

(1) Le texte porte Wangenbourg; il est vrai que les nobles de Wangen étaient alors Co-propriétaires de Géroldseck ; ils en avaient adopté le nom qu'ils avaient ajouté à leur nom patronymique.

 

Rocher didacus

Mr Fagioli à la place du Père Didacus, 379 ans après sa mort. Des enfants du village connaissent très bien ce rocher, ainsi que les adultes...Mais il ne portait pas de nom spécifique...Aujourd'hui il a retrouvé son NOM...Le ROCHER DE DIDACUS..

 

" Nous sommes tombés par hasard sur ce Rocher... C'est en suivant le souterrain qui vient de Haegen (lors de nos relevées GPS tous les dix à vingt mètres) en quittant la route de Haegen à Saverne. Tout à coup nous nous sommes retrouvées face à ce rocher. Celui-ci nous empêcha de continuer notre avancée car il se trouvait juste en plein milieu du souterrain qui arrive de Haegen. La surprise c'est que de l'autre côté celui-ci n'avait plus la même direction et bifurquait par la gauche en prenant la direction du rocher du Haut-Barr (Du Rocher du Markfels).

Rocher souterrain

Il semble que ce gros rocher pourrait cacher une entrée ou indiquer un croisement de souterrains comme semble l'indiquer les tracés repérés grâce aux appareils... 

Aujourd'hui nous avons confirmés la présence de nombreux souterrains (un grand réseau de souterrains) depuis le Haut-Barr. Nous avons retranscrit ces souterrains sur Google Maps Marker et on peut voir que ceux-ci ne sont pas toujours rectilignes. Tous nos rapports ont été transmis à la DRAC de Strasbourg ainsi qu'aux communes concernées.

Il reste encore quelques tracés à suivre dont le souterrain vers Thal Marmoutier / Marmoutier et celui d'Otterswiller vers Friedolsheim. (Les relevés GPS sont pris tous les dix à vingt mètres.) "

Les recherches dans les églises :

 

Crypte eglise otterswiller

La crypte de l'église Saint-Michel d'Otterswiller et le souterrain du Haut-Barr. (CAMEXPLO/ Laurent GLADY/ Albert FAGIOLI/ Vincent SCHMITD)

Intervention dans le village d'Otterswiller suite à la demande de CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI pour une localisation d'anciennes galeries et salles souterraines. Autorisation de la part de Mr le maire d'Otterswiller, Mr CREMMEL, reçue le 10 juin, date de l'intervention le 11 juin.

Matériel utilisé : Le Dowser, manipulé par Mr Fagioli.

En présence de Messieurs :

Vincent SCHMITD / Un particulier.

Le secrétaire de Mairie de Otterswiller.

Une rencontre a eu lieu en fin d'après-midi avec Mr le maire, Joseph CREMMEL.

Détail de l'intervention : La spécialité de la société CAMEXPLO est l'inspection technique d'anciennes galeries à l'aide de caméras spécifiques ou de robots d'explorations. Depuis peu il accompagne Mr Fagioli dans ses recherches non destructives pour localiser des anciens souterrains et salles souterraines. C'est ainsi que ses recherches sur le ban de Saverne, de Haegen, Marmoutier, d'Otterswiller l'on amené à identifier ce qui pourrait être un vaste réseau potentiellement très ancien. L'origine du départ se situerait au niveau du château du Haut-Barr, près de Saverne en Alsace.

En vert, une zone possible pour une intervention après autorisation du propriétaire. En rouge, la crypte rectangulaire et les deux passages de souterrains.

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg et à la Mairie d'Otterswiller.

Pour une validation scientifique, on pourra passer un radar de sol sur ces zones bien précises suivie par un micro-forage et inspection avec caméra fibre optique.

 

Crypte eglise nativite saverne

La crypte de l'église de Notre Dame de la Nativité à Saverne et le souterrain du Haut-Barr. ( Albert FAGIOLI )

Voici le travail à distance qui a été fait par Mr Fagioli. Ces souterrains et cette salle souterraine n'ont pas été confirmés sur le terrain car aucune autorisation n’a été accordée à Messieurs Glady et Fagioli. On peut voir qu'il devrait y avoir une crypte dans la nef de l'église et deux départs de souterrains depuis celle-ci.

- Un vers le Sud Est, pas trés long. (Certainement celui dont on parle dans les archives qui va à la Porte de Strasbourg de l'époque.)
- Un vers le Nord-Ouest, pas très long également. Et à un moment il se replie sur lui-même pour prendre la direction du village de Haegen et monter au Haut-Barr.

Pour le moment on ne peut pas dire les dimensions de cette crypte, si elle est circulaire ou rectangulaire, tant que l’on n’a pas procédé à une localisation sur place avec le Dowser.

Seul info que Mr Fagioli peut donner : C'est que le départ de souterrain qui part vers le Haut Barr démarre à une grande profondeur car il passe en dessous de la rivière. A l'endroit où il démarre il se trouve à plus de trente mètres de profondeur. (On peut déjà voir le grand dénivelé entre les bâtiments de l'église et la grande place devant le château des Rohan, qui se trouve en pleins travaux en ce moment.

" Dommage que l'on n'ait pas eu d'autorisation pour suivre le souterrain du Haut-Barr dans Saverne, car on aurait pu découvrir où se situe cette fameuse Tour Carré dans Saverne... Certainement près de l'église et de l'ancien château de Saverne de l'époque. Comme je viens de découvrir, 379 ans après, le fameux Rocher dit de Didacus.

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg. (Aucun rapport pour la Mairie de Saverne).

 

Chapelle st denis marmoutier

La crypte de la chapelle Saint-Denis de Marmoutier et le souterrain du Haut-Barr. (CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI / Vincent SCHMITD)

Intervention dans le village de Marmoutier suite à la demande de CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI pour une localisation d'anciennes galeries et salles souterraines. Autorisation de la part de Mr le Maire de Marmoutier, Mr WEIL Jean Claude, reçue le 8 juillet, date de l'intervention le 9 juillet.

Matériel utilisé : Le Dowser, manipulé par Mr Fagioli.

En présence de Messieurs :

Mr Vincent SCHMIDT : Un particulier.
Mr Jean-Claude WEIL : Maire de Marmoutier.
Mr Pierre MORGENTHALER, Mr Jean-Louis MULLER, Mr Aimé DANGELSER de la commune de Marmoutier.
Ainsi que le curé du village Mr Florent FRITZ.

Une réunion a eu lieu en fin d'après-midi avec un petit verre de l'amitié.

Détail de l'intervention : La spécialité de la société CAMEXPLO est l'inspection technique d'anciennes galeries à l'aide de caméras spécifiques ou de robots d'explorations. Depuis peu il accompagne Mr Fagioli dans ses recherches non destructives pour localiser des anciens souterrains et salles souterraines. C'est ainsi que ses recherches sur le ban de Saverne, de Haegen, Marmoutier, d'Otterswiller l'on amené à identifier ce qui pourrait être un vaste réseau potentiellement très ancien. L'origine du départ se situerait au niveau du château du Haut-Barr, près de Saverne en Alsace.

- Une crypte circulaire d'environ 5.80m avec un petit tronçon de souterrain et un possible accès depuis la chapelle. Le souterrain de gauche provient du Haut-Barr en passant par Haegen et Thal Marmoutier. Le souterrain qui part vers le Nord arrive sur la gauche de l'église Abbatiale de Marmoutier, dans une petite cave, avec également une petite crypte. (Aucun lien avec la crypte qui se trouve dans l'église Abbatiale de Marmoutier)

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg et à la Mairie Marmoutier.

Pour une validation scientifique, on pourra passer un radar de sol sur ces zones bien précises suivie par un micro-forage et inspection avec caméra fibre optique.

 

Eglise marmoutier

La crypte de l'église de l'Abbatiale de Marmoutier. (CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI / Vincent SCHMIDT)

Intervention dans le village de Marmoutier suite à la demande de CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI pour une localisation d'anciennes galeries et salles souterraines. Autorisation de la part de Mr le Maire de Marmoutier, Mr WEIL Jean Claude, reçue le 8 juillet, date de l'intervention le 9 juillet.

Matériel utilisé : Le Dowser, manipulé par Mr Fagioli.

En présence de Messieurs :

Mr Vincent SCHMIDT : Un particulier.
Mr Jean-Claude WEIL : Maire de Marmoutier.
Mr Pierre MORGENTHALER, Mr Jean-Louis MULLER, Mr Aimé DANGELSER de la commune de Marmoutier.
Ainsi que le curé du village Mr Florent FRITZ.

Une réunion a eu lieu en fin d'après-midi avec un petit verre de l'amitié.

Détail de l'intervention : La spécialité de la société CAMEXPLO est l'inspection technique d'anciennes galeries à l'aide de caméras spécifiques ou de robots d'explorations. Depuis peu il accompagne Mr Fagioli dans ses recherches non destructives pour localiser des anciens souterrains et salles souterraines. C'est ainsi que ses recherches sur le ban de Saverne, de Haegen, Marmoutier, d'Otterswiller l'on amené à identifier ce qui pourrait être un vaste réseau potentiellement très ancien. L'origine du départ se situerait au niveau du château du Haut-Barr, près de Saverne en Alsace.

Une grande crypte rectangulaire d'environ 11.90m par 7.40m avec un petit tronçon de souterrain et un possible accès dans le transept Nord. Cette crypte n'a aucune liaison avec le souterrain qui provient du Haut-Barr. Seule la chapelle Saint Denis de Marmoutier fait partie du réseau souterrain du Haut-Barr. Cette grande crypte devait être la salle de réunion des Moines de l'Abbatiale de Marmoutier. Elle rappelle la salle souterraine que Mr Fagioli avait localisé dans l'Abbaye d'Alet-les-Bains dans l'Aude en 2003: Voir sur son blog : 
http://albert-fagioli.blogg.org/alet-les-bains-c26554366

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg et à la Mairie de Marmoutier.

Pour une validation scientifique, on pourra passer un radar de sol sur ces zones bien précises suivie par un micro-forage et inspection avec caméra fibre optique.

Une série de forages est prévue d'ici la fin de l'année, avec aussi un forage prévu dans une propriété identifiée de Haegen, avec autorisation, se situant juste au-dessus d'un des souterrains...

 

Chateau haut barr la chapelle detruite

La Chapelle du Haut Barr à l'époque ROMANE.(Nicolas Mengus)

Apparemment cela pourrait bien confirmer encore une fois la légende du Haut Barr qui disait que la crypte se trouvait sous la chapelle du Haut Barr. Et on peut voir sur ce dessin (authentique ou pas) l'emplacement de la chapelle primitive du Haut Barr. Apparemment elle semble bien se trouver sur le Rocher du Markfels, juste après le Pont du Diable...

 

Sources : http://archeographe.net/Deux-enceintes-romaines

http://archeographe.net/Le-Musee-Archeologique-de-Saverne

http://albert-fagioli.blogg.org/le-chateau-du-haut-barr-c26861522

Fagioli Albert : Vous souhaitez nous soutenir, merci de m’écrire à l’adresse ci-dessous :

par Mail : indiana.57@aliceadsl.fr 

Je suis l’auteur d’un essai historique « Le testament du Duc d’Enghien ou le secret du fabuleux trésor de Marthille » aux Editions COPRUR à Strasbourg, avril 2008. Et vous pouvez voir sur mon blog l’une de mes dernières découvertes concernant l’île au trésor du capitaine William Kidd en Thaïlande. Cela sera certainement le sujet de mon second livre. Et une expédition devrait être prévue sur KO WANG NOK….
Pour infos :
Mon Blog : http://albert-fagioli.blogg.org/ 
Mon Twitter : https://twitter.com/INDIANA57/media 
Mon Facebook : https//www.facebook.com/albert.fagioli/photosbalbums
Mon futur site professionnel en construction : http//www.albert-fagioli.fr/416508074

YH : je te souhaite bonne réussite dans tes recherches l'ami, et d'obtenir toute l'aide nécessaire à tes projets...

 

Yves Herbo relai, Sciences, Faits, Histoires, 16-09-2015

Dans OVNI/UFO
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Le Président Eisenhower a rencontré des aliens ?

Par Le 30/05/2015

Le Président Eisenhower a rencontré des aliens ? - 2012 - MAJ 05-2015

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C'est une histoire qui a circulé dans et hors de la communauté ufologue pendant des années : L'ancien Président des États-Unis Dwight David Eisenhower a-t-il eu trois réunions avec des extraterrestres ? Un ancien consultant du gouvernement dit que l'histoire est vraie, que le trente-quatrième président a causé avec des aliens dans une base aérienne du Nouveau Mexique, selon les rapports.

Aucune preuve définitive n'a jamais été trouvée pour confirmer ce conte du président qui rencontre des aliens. Cependant, selon Timothy Good, Eisenhower et des fonctionnaires du FBI ont arrangé ce sommet caché de notre monde à la base aérienne de Holloman.

timothy-good.jpgTimothy Good

« Les aliens ont effectué des contacts formels et informels avec des milliers de personnes de toutes les conditions sociales dans le monde entier, » dit Good, un auteur, un conférencier et un ancien conseiller au congrès et au Pentagone, sur le programme de BBC2 de Frank Skinner, «pertinant».

Good affirme que les gouvernements du monde ont eu des contacts avec des aliens depuis plusieurs années. L'histoire au sujet de la rencontre personnelle rapprochée d'Eisenhower - où il a, semble-t-il, rencontré des aliens de type Nordique - devait censément être dévoilée pendant le voyage du Président à Palm Springs, Californie, en février 1954.

Que vous croyiez cette histoire ou pas, un côté de l'histoire relativement intéressant est apparu en 2010. Un représentant retraité de l'Etat du New Hampshire, Henry McElroy Jr., a été filmé lors d'une annonce visuelle intrigante dans laquelle il a indiqué avoir vu un document secret sur le sommet prévu pour Eisenhower.

edwards1.jpgDessin du journaliste Frank Edwards, qui citait le cas dans les années 1970

Ce document, selon McElroy, a contenu l'information que les aliens étaient en Amérique et qu'Eisenhower pourrait les rencontrer. « Du mieux que je me souvienne, ce dossier se prévalait avec un sens d'espoir, et il tenait le Président Eisenhower au courant de la présence continue des êtres extraterrestres ici aux Etats-Unis d'Amérique, » dit McElroy sur la vidéo.

« Le ton du rapport m'indiquait qu'il n'y avait aucun besoin d'être inquiet, puisque ces visiteurs ne causaient absolument aucun mal ou n'avaient aucune intention quelconque de causer n'importe quel dégât maintenant ou dans l'avenir, » il a expliqué. McElroy continue à dire que, bien qu'il ne pouvait pas vérifier les périodes ou les endroits où toutes ces réunions pouvaient avoir eu lieu entre Eisenhower et les « astronautes extérieurs au monde, » il pense qu'il y a eu de telles réunions.

 

Henry McElroy Jr. : DECLARATION SOLENNELLE DE L’HONORABLE HENRY W. MC ELROY, ANCIEN DEPUTE DU NEW HAMPSHIRE...


Bonjour, je m'adresse à vous depuis Fort Monroe en Virginie. Nous sommes également connus comme “The Gateway to Freedom”, la Porte vers la Liberté. Nous sommes ici près de la petite ville de Phoebus, en Virginie. Fait intéressant, ses habitants la désignent eux-mêmes comme “The Gateway to the New World”, “La Porte vers le Nouveau Monde”. Phoebus se situe près d'Hampton en Virginie, dont la devise est “First from the Sea, First to the Stars”, “Premiers de la Mer, Premiers vers les Etoiles”. Mon nom est Henry McElroy Jr, retraité, ancien député de l'Etat du New Hampshire. Je vous remercie de votre attention concernant ce bref message portant sur les interactions entre des visiteurs étrangers et des terriens.

 Je fais cette annonce dans l'espoir d'amener tous ceux qui explorent l'univers à une meilleure compréhension. Par conséquent, mon but est d'apporter à l'humanité une précieuse contribution au bénéfice de toutes les religions, de toutes les races et de toutes les nations. Je me présente également aujourd'hui devant vous parce que je crois en la sagesse qui inspira nos pères fondateurs en établissant notre nation et parce que nous possédons des connaissances très avancées ainsi que des informations qui pourront aider les êtres humains à résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés actuellement et plus tard dans l’avenir

Quand j'étais membre de l'Assemblée Législative de l’État du New Hampshire, j'étais attaché au service fédéral des Relations de l'État et au comité des Anciens Combattants. Il était important, en tant que Représentant du Peuple Souverain qui m'avait élu à ce Poste d'Honneur, que je sois informé d'un grand nombre de sujets relatifs aux affaires de notre Peuple et de notre Nation.

Ainsi que je l'ai compris, certaines des affaires courantes étaient examinées et classifiées en diverses catégories : au niveau Fédéral, de l'État, du Développement Local et des questions de sécurité. Ces documents sont rattachés à des thèmes différents dont certains racontent l'histoire de notre nation sur des décennies. L'un de ces thèmes récurrents est la raison pour laquelle je m'adresse à vous ce soir.

Je tiens à présenter à notre nation mon témoignage personnel concernant un document relatif à l'un de ces sujets que j'ai pu voir au cours de mon mandat, alors que je siégeais au service fédéral des Relations de l’État et du Comité des Anciens Combattants.

Le document que j'ai vu était un mémoire officiel destiné au président Eisenhower. Du tréfonds de mes souvenirs ce mémoire semblait imprégné d'un sentiment d'espoir et il informait le président Eisenhower de la présence permanente d'êtres extraterrestres, ici aux États-Unis d'Amérique.

Le mémoire semblait indiquer qu'une réunion pourrait être organisée le cas échéant entre le président et certains de ces visiteurs s'il le désirait.

Le ton du mémoire m'a montré qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, étant donné que ces visiteurs ne pouvaient, en aucune manière, être néfastes ou qu'ils auraient la moindre intention de causer des troubles, ni actuellement, ni dans l'avenir.

Bien que je ne puisse pas déterminer ni où ni à quelle l’époque cette ou ces rencontres directes ont pu avoir lieu entre Eisenhower et les visiteurs – en raison de l’optimisme de son discours d'adieu en 1961, je crois personnellement, en effet, qu'Eisenhower a rencontré ces extraterrestres, ces astronautes venus d'ailleurs. J'espère que mon témoignage personnel aidera la nation dans sa quête de l'illumination perpétuelle. Je suis honoré de suivre les traces de ceux qui ont offert leurs témoignages personnels - et qui méritent l'admiration du peuple américain pour avoir partagé publiquement leurs réflexions, dans un effort pour élever nos connaissances vers une meilleure compréhension de notre existence.

Je fais allusion à des personnes comme : Les ex-astronautes, John Glenn, Edgar Mitchell, Gordon Cooper et Buzz Aldrin. Les anciens présidents Ronald Reagan et Jimmy Carter. Le capitaine Bill Uhouse, de l'US Marine Corps. Le Lieutenant Colonel John Williams, de l'US Air Force. Le Colonel Phillip Corso Sr., de l'US Army. Le Commandant Graham Bethune, de l'US Navy. Ainsi que : David Hamilton du Ministère de l'Énergie, Donna Hare de la NASA, et James Kopf de la NSA. Je tiens également à remercier les pays comme la France, le Brésil, la Grande-Bretagne, la Russie, l'Italie, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Uruguay et l'Australie, pour avoir également ouvert leurs dossiers aux citoyens de leur pays et en leur permettant un accès à l'information qui est une chose tellement importante pour l'évolution de l'humanité. Je vous remercie d'apporter également votre contribution, en partageant les informations que je vous transmets aujourd'hui. Je vous remercie beaucoup et je tiens à remercier notre équipe de communication de nous avoir permis d'enregistrer aujourd'hui cette intervention. J'autorise la diffusion de cette vidéo à tous ceux qui veulent l'utiliser à des fins éducatives. Je vous remercie."

Topsecret 1

Alors qu'il est certainement difficile de prouver l'une de ces choses, nous nous retrouvons avec la même question qui suit toujours de telles histoires : Qui croire ?

http://socialleaks.info/eisenhower-met-with-ets-says-ex-government-consultant/#more-1379

http://www.huffingtonpost.co.uk/2012/02/14/eisenhower-and-the-aliens-former-us-president-had-three-secret-meetings-with-extra-terrestrials_n_1275692.html?ref=uk

http://www.para-ovni.com/actualite/eisenhower-et-les-extraterrestres-letau-ce-resserre/

Notons tout de même que Eisenhower fera un discours remarquable le 17 janvier 1961. Dans son célèbre discours de fin de mandat, le président Eisenhower met en garde les États-Unis contre les dangers du « complexe militaro-industriel »

« Cette conjonction entre un immense establishment militaire et une importante industrie privée de l’armement est une nouveauté dans l’histoire américaine. (...) Nous ne pouvons ni ignorer, ni omettre de comprendre la gravité des conséquences d’un tel développement. (...) nous devons nous prémunir contre l’influence illégitime que le complexe militaro-industriel tente d’acquérir, ouvertement ou de manière cachée. La possibilité existe, et elle persistera, que cette influence connaisse un accroissement injustifié, dans des proportions désastreuses et échappant au contrôle des citoyens. Nous ne devons jamais permettre au poids de cette conjonction d’intérêts de mettre en danger nos libertés ou nos méthodes démocratiques. Rien, en vérité, n’est définitivement garanti. Seuls des citoyens alertes et informés peuvent prendre conscience de la toile d’influence tissée par la gigantesque machinerie militaro-industrielle et la confronter avec nos méthodes et objectifs démocratiques et pacifiques, afin que la sécurité et les libertés puissent fleurir côte à côte. ».

 

Source: http://www.forum-ovni-ufologie.com/t1202-video-eisenhower-avertit-la-planete-17-janvier-1961#ixzz1n1YYJHAz

Holloman afb artist conceptionhttp://www.crashdebug.fr/index.php/diversifion/1149-eisenhower-a-les-ovnis-temoignage-henry-w-mcelroy-jr

Pour aller plus loin :

http://www.forum-ovni-ufologie.com/f17-les-documents-ovni-top-secrets-declassifies

MAJ 05-2015 : Assez récemment également, c'est l'arrière petite fille du Président Eisenhower, Laura Magdalene Eisenhower qui, en février 2010, a révélé certaines choses sur la présence d'entités extérieures à la Terre, sur notre planète.

Elle avait écrit en 2010 : « Mon arrière-grand-père, le Président Eisenhower («Ike»), qui fut aussi le général d'armée qui conduisit à la victoire les Forces Alliées contre Hitler, s'est battu contre la malfaisance des pouvoirs corrompus de la planète en endossant certains des scénarios les plus difficiles de notre histoire. En grandissant, j'ai eu le sentiment qu'il me fallait terminer cette bataille dont les racines sont très anciennes. Hitler est mort et les Nazis ont perdu leur pouvoir, mais pas ces entités - dont certaines sont des ET. Elles ont trouvé de nouveaux asiles et fait alliance avec des gens qui font partie de l'Élite Mondiale... ceux-là mêmes qui veulent gouverner par des tactiques de peur, par le contrôle et la suppression de Sophia [la sagesse], ou l'essence de la féminité divine. ».

En 2014, elle a confirmé encore plus les choses, lire cet article sur ses déclarations :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/21eme-siecle/l-arriere-petite-fille-du-president-eisenhower-revele-sur-les-aliens.html

YH : Bon, notez que toutes ces choses sont quasiment inconnues du public français et même européen : les médias aux mains de quelques milliardaires, qui se comptent sur les doigts de deux mains seulement, n'en parlent pas et préfèrent parler des culottes d'actrices connues par exemple ou du ballon rond... laisser les gens hypnotisés par le petit écran et leur petit téléphone dans leur naïveté face aux fausses affirmations de "journalistes" aux ordres est la meilleure stratégie en Europe pour que rien ne bouge ni ne change... Et seuls quelques médias américains et canadiens se demandent pourquoi des personnalités provenant de la famille Eisenhower, ou des scientifiques comme Mitchell ou autres, des anciens politiques ou militaires à la retraite, prennent le risque de se ridiculiser et de se ruiner complètement en affirmant des choses rejetées par les médias des milliardaires...

Mais aussi : Attention tout de même aux manipulations diverses de certains médias tenus par des sectes religieuses (Rael et autres) qui font les affaires de certains services secrets et de grands médias qui "démontent" facilement certaines affirmations sans preuves ou dénoncent des faux fabriqués parfois par eux-mêmes pour discréditer au passage les recherches sérieuses et honnêtes en "mettant toutes les recherches et chercheurs dans le même bain "...

Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 02-2012 MAJ 05-2015

Dans OVNI/UFO
Ufo irkutsk region russie 13 04 2013

Contact Extraterrestre et Intérêts Humains

Par Le 14/05/2015

Contact Extraterrestre et Intérêts Humains

ufo-irkutsk-region-russie-13-04-2012.jpg 

OVNI ou nouveau missile photographié le 13-04-2012 dans région d'Irkoutsk, Russie

Réflexions intéressantes du spécialiste français Christel SevalQue se passerait-il si demain des extraterrestres prenaient officiellement contact avec l'humanité terrestre ?

Cette question n'est pas anachronique. Des études officielles ont été menées dans ce sens des deux côtés de l'Atlantique. Ce livre s'appuie sur des rapports aussi sérieux que celui du Brooking Institution, commandé par la NASA, du Cometa, en France, ou encore du Mutual UFO Network. Il puise également dans des sources plus confidentielles émanant de chercheurs indépendants

Quels seraient les impacts d'un tel contact sur la sphère émotionnelle, religieuse, socio-économique, politique, technologique ou militaire ? Un contact avec des extraterrestres bienveillants serait-il suffisant pour assurer la pérennité de notre société ?

christel-seval-c.jpg

Christel Seval (né en 1960) est un ingénieur français et ex informaticien du ministère de la défense. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'ufologie.
Il s'est intéressé notamment à l'affaire Ummo et ses recherches sont marquées par un environnementalisme militant, dénonçant le réchauffement climatique et les « politiques d'autruche ». Ses ouvrages sont publiés chez JMG éditions ; il a fait plusieurs conférences pour présenter ses recherches et publié plusieurs articles dans des revues spécialisées.

Ufologie et stratégie militaro-industrielle

Le décryptage de Christel Seval

Jean-Pierre Petit illustre SETI (Search for Extra Terrestrial Intelligence) par un breton attardé concentré sur sa longue-vue, essayant de déterminer s’il aperçoit des signaux de fumée en provenance de l’Amérique (pour savoir si l’Amérique abrite des êtres intelligents), alors que s’il levait le nez, il verrait des jumbo-jets sillonner le ciel avec plein de yankees à bord... C. Seval

Dans le cadre du SETI, le radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico envoya en décembre 1974 un message radioélectrique en binaire à destination d’une galaxie voisine, en vue de communiquer à une possible intelligence extraterrestre. Cette bouteille dans l’espace fut envoyée par la plus grande antenne parabolique du monde en direction de l’amas d’étoiles M13 située à 22 800 années lumière dans la constellation d’Hercule. Le message d’Arecibo, écrit sous la direction de Frank Drake, professeur d’astronomie de la Cornell University, codifia les numéros atomiques des principaux éléments constitutifs de la vie sur Terre (H = 1, C = 6, N = 7, O = 8, P = 15). Il décrivait également les sucres et les bases qui entrent dans la composition de l’ADN, le nombre de nucléotides, un schéma stylisé de la double hélice de l’ADN et enfin, l’image stylisée d’une silhouette humaine, indiquant sa taille, le nombre d’habitants terrestres en 1974, la composition du système solaire en distinguant la Terre comme l’origine du message et les caractéristiques de l’antenne radar émettrice.

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Une réponse d’outre espace ?

27 ans plus tard le 20 août 2001, proches de l’antenne parabolique géante de Chilbolton (Angleterre), sont gravés dans les champs deux agroglyphes géants sous forme de rectangles. L’un représente un visage humanoïde non terrestre et le second représentant une réponse d’outre espace du message radioélectrique envoyé d’Arecibo en 1974. Que dévoile le décryptage de cet agroglyphe qui semble bien être une réponse au message envoyé il y a 27 ans ? La réponse est codifiée, cryptée rigoureusement de la même manière que le message émis en 1974. L’ADN décrit est plus court que le nôtre, le silicium ayant pris la place du phosphore ce qui provoque un crépissage de l’hélice d’ADN précisément représentée dans les champs de Chilbolton. À la place d’un homme stylisé mesurant un mètre soixante seize, ressort une silhouette classique de Gris, un être de petite taille, un mètre, macrocéphale avec des bras, des jambes et des yeux qu’on identifie clairement. Le système planétaire dont cet être est originaire est autre. Sa planète totalise un nombre de 17 milliards d’habitants, et se place en cinquième position depuis un soleil petit, égale au 4/9 ème du nôtre, accompagné de neuf planètes. Dans ce système, les planètes trois et quatre sont désignées comme étant habitées. Le message représente également le schéma d’une antenne parabolique avec le symbole de la planète émettrice associée à un chiffre signifiant la puissance électromagnétique utilisée pour répondre.

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Silence radio des autorités

L’observatoire de Chilbolton est la propriété du gouvernement britannique, il fut construit en 1965, dans le but d’étudier les émissions d’ondes radios en provenance de l’espace et des satellites. L’accès de l’Observatoire est interdit au public. La première réaction des chercheurs britanniques comme Paul Vigay fut naturellement de comparer la formation de code binaire de 2001 à la transmission radio télescopique de 1974 à Puerto Rico. Malgré des photos, le décryptage du code binaire et toutes les correspondances relevées avec le message d’Arecibo par des chercheurs indépendants, aucune explication officielle n’a été donnée. Les astronomes de Chilbolton ont déclaré qu’ils ne s’étaient pas aperçus de l’apparition des glyphes, ceux-ci n’étant pas complètement visibles, même du point le plus élevé de l’antenne (sic!).

Un an plus tard toujours dans un champ de Childbolton, une silhouette d’alien tramée dans un gigantesque rectangle nous présente un disque rond d’une cinquantaine de mètres de diamètre dont la moitié sort du cadre (voir morphéus N° 8). L’intérieur du cercle végétal comporte un sillon spiralé divisé en une multitude de paquets de blés couchés ou relevés : une suite binaire. Le code en est simple, il s’agit de l’ASCII (American Standard Code for Information Interchange). Le message est le suivant :

"Prenez garde aux porteurs de faux cadeaux et aux promesses non tenues. Beaucoup de douleur mais il est toujours temps. Il y a du bon la-haut. Nous nous opposons à la tromperie. Fin de transmission…"

Il n’y aura aucune déclaration officielle à propos de cette formation. Alors s’agit-il d’un authentique contact ou d’une manipulation de l’armée ? A quelle fin ?

Des ovnis contre le secret défense

Après Nagasaki et Hiroshima, énormément d’ovnis vont survoler les États américains et se positionner avec précision au-dessus de tous les sites impliqués dans les activités militaires atomiques, comme s’ils cherchaient à s’informer sur les développements des armes atomiques terrestres. Dès 1946 les sites du Manhattan Project, les sites d’essais d’explosions atomiques comme l’atoll de Bikini, le site de Trinity, Roswell et les bases du Nouveau Mexique en 1947, Albuquerque, Sandia en décembre 1948, Los Alamos en janvier 1949, Camp Hood au Texas en mars 1949. Toute la filière atomique est découverte : des sites de recherche et d’essais, jusqu’aux lieux de stockage en passant par la chaîne de production des bombes. Pas un site secret n’est épargné. Les officiels de la Défense américaine sont aux abois. Leur pire cauchemar vient de prendre forme. Toutes les installations les plus secrètes du pays sont survolées par des ovnis. Il suffirait à un espion de relever la carte des apparitions d’ovnis de 1946 à 1950 pour avoir avec précision la situation géographique de toutes les installations nucléaires de l’armée américaine. C’est la panique dans les rangs US.

En juillet 1952, le Pentagone et la Maison Blanche sont survolés à deux reprises, en plein centre d’une zone névralgique strictement protégée, interdite à la circulation aérienne. Rien n’échappe aux ovnis, de la filière militaire à la filière politique.

Dès l’arrivée au pouvoir de D. Eisenhower en 1953, Nelson Rockefeller sera chargé de présider une commission de refonte du département de la Défense. A partir de cette date, l’empire Rockefeller, le CFR (Council on Foreign Relations), la Trilatérale et les Bilderbergs vont gérer le secret OVNI dans tous ses prolongements, scientifiques, technologiques, militaires, renseignements, désinformation, jusqu’aux financements et infiltrations des associations ufologiques.

OVNI et Secret Défense

En 1954, l’installation de Fort Meade, siège du NSA, qui plus tard mettra en œuvre le réseau mondial d’écoute électronique Echelon, est survolée.

En 1963 et 1964, les satellites mis en orbite par les États-Unis tombent systématiquement en panne, et, étrangement, se remettent à fonctionner spontanément.

Novembre 1965 : une gigantesque panne d’électricité affecte New York et le sud Canadien. Un disque lumineux est aperçu au-dessus de la station de distribution électrique de Clay, point d’interconnexion de plusieurs réseaux haute tension. Décembre : une panne identique touche plusieurs États, le Nouveau Mexique, le Texas. Les bases militaires Holloman, White Sands et Fort Bliss sont privées de courant. C’est le scénario que les responsables de la Défense craignaient le plus : des actions agressives paralysant à la fois l’économie de la Nation et les capacités des forces militaires.

En 1967 la base de Malmstrom, Montana qui abrite 120 missiles intercontinentaux du Strategic Air Command, est survolée par des ovnis. Le 16 mars, par une nuit glaciale, des lumières zigzaguent dans la nuit à des vitesses incroyables. L’officier de tir est alerté. Puis une soucoupe rougeoyante s’avance, survole la grille d’entrée au grand dam des gardes. En quelques secondes, ce sont huit silos de missiles qui sont déclarés hors service. Puis dix. Un commando chargé de s’approcher de l’ovni stationnaire a été légèrement blessé et est évacué. Plusieurs commandos partis inspecter les silos signalent des ovnis à leur tour. Dans une autre unité de silos plus au nord-est, un ovni évolue aux alentours de la zone interdite. Dix missiles sont à leur tour mis hors service. Il faudra plus d’une journée avant que les missiles ne soient déclarés à nouveau opérationnels. L’enquête technique conclura qu’il n’y a aucune explication rationnelle à la défaillance simultanée des 20 missiles ICBM.

En novembre 1975, les ovnis retournent sur la base de Malmstrom dans le Montana. 7 ovnis lents, qui déjouent les intercepteurs lancés contre eux, reproduisent le scénario de 1967 et déprogramment les ogives nucléaires.

La Nouvelle Donne

À partir de cette date, rien ne sera plus comme avant affirme Jean-Gabriel Greslé : Des puissances inconnues s’ingénient à rendre leur présence évidente par des manifestations aériennes non conventionnelles. Elles disposent de moyens techniques nécessaires pour convaincre l’ensemble du monde, une fois pour toutes, de leur présence et de leur supériorité. Pourtant, elles ne le font pas. De leur côté, le gouvernement américain et le département de la Défense utilisent leurs moyens considérables, renforcés en 1953 pour dissimuler eux aussi cette réalité au public.

Les mêmes puissances inconnues, entre 1947 et 1967 ont exercé une pression croissante sur les gouvernements américains. De toute évidence elles cherchent à obtenir quelque chose. Le gouvernement américain pourtant dominé par une technologie supérieure à la sienne a refusé, en apparence, de céder.

Le gouvernement refuse effectivement d’inverser sa politique de développement des armes nucléaires. Tous les gouvernements engagés dans la course aux armements de destruction massive sont confrontés aux mêmes problèmes de survols de leurs installations nucléaires par des ovnis. Une pression venue d’outre espace, demande une autre politique pour la sauvegarde de la planète. De quelle genre d’intervention s’agit-il ? La marge de manœuvre des intelligences à l’oeuvre est très mince. Imposer la paix avec une technologie qui neutralise toutes les technostructures militaires de la planète serait perçu comme une dictature venu d’outre espace entraînant un ethnocide généralisé. Le remède serait pire que le mal. Par contre ne rien faire signifierait à moyen terme laisser l’humanité s’autodétruire volontairement ou par accident. Le développement des armes à plasma fait peser un péril pire que l’arme nucléaire. La pression globale sur l’écosystème ne saurait continuer encore des décennies. Il est donc essentiel d’intervenir progressivement en exerçant une pression toujours plus forte. L’augmentation du nombre de crop circles est significative ces dernières années. Certains agroglyphes révèlent des schémas d’appareillages militaires ultra secrets, d’autres portent sur des symboles de sociétés secrètes influentes, ou encore répondent à un message envoyé il y a 27 ans dans la direction de la constellation d’Hercule. Au Mexique, les soucoupes volantes sont omniprésentes sans affoler les autorités ou les populations. Gorbatchev lui-même s’est toujours opposé à l’idée que les ovnis constituaient une menace pour l’humanité. Alors un premier contact officiel est-il possible ? Non car la technostructure gouvernementale américaine n’a pas intérêt à ce que des ovniens entament une procédure de contact avec l’humanité.

Géostratégie militaire US

Tout contact avec une race extraterrestre technologiquement plus avancée que nous, engagerait un processus collégial de représentation de l’humanité auprès des visiteurs qui nuirait à la souveraineté des Etats-Unis. Il s’ensuivrait des réformes économiques et écologiques proposées et impulsées par les extraterrestres pour améliorer la situation de l’humanité dans son ensemble, ce qui nuirait à l’hégémonie américaine. La révélation ou le partage de données techniques et scientifiques jusque là classées secret défense nuirait également aux Etats Unis.

Aussi les États-Unis peuvent-ils être amenés à envisager d’entretenir volontairement un foyer mondial de perturbations économiques afin de repousser au plus loin le jour du contact qui nécessite maturité et stabilité. L’accélération et l’amplification d’une politique de domination et d’annexion du reste du monde, notamment par le biais du vecteur pétrolier et de programmes d’armes de nouvelle génération semblent être à l’ordre du jour.

Ainsi, au moment du contact, les États-Unis occuperont une place prépondérante, un fait accompli qui ne sera peut-être pas remis en cause par les extraterrestres par respect pour la liberté de l’humanité. Les États-Unis auront à leur disposition un arsenal technologique qui leur permettra de faire pression sur les volontés extraterrestres si ceux-ci en émettent.

Car, quel est le mobile qui peut pousser les stratèges militaires américains à construire des bombes à antimatière dix mille fois plus puissantes qu’une bombe thermonucléaire, si puissantes qu’elles ne peuvent pas être utilisées sur Terre ? La peur d’un astéroïde ? La probabilité d’un géocroiseur spatial en approche dangereuse dans les parages de la Terre ? Foutaises, c’est la paranoïa anti-extraterrestre, c’est le désir forcené de l’oligarchie militaro-industrielle des États-Unis de pouvoir faire obstruction aux extraterrestres et, le jour du contact, d’avoir à leur portée un maximum de moyens de pression contre eux, voire d’armes efficaces car tel semble être leur rêve d’indépendance virile. - Christel Seval

Extraits des chapitres 6 à 11 pp 177-300
Le plan pour sauver la Terre
Éditions JMG

"Nous avons eu du mal à comprendre que les humains dépensent tant d’argent et de forces pour protéger les richesses d’une minorité, alors que tant d’hommes au même instant meurent de faim. Nous considérons ceux qui vous gouvernent comme des malades mentaux". Document Ummite NR9 du 30/09/1991.

18 janvier 2006 - Publié par le journal Morphéus n° 13, janvier-février 2006 - Frédéric Morin - www.morpheus.com - redaction@morpheus.fr

Source: http://www.forum-ovni-ufologie.com/t9411-pourquoi-les-extraterrestres-ne-prennent-ils-pas-contact-avec-nous#ixzz1s19mPf65

Préface de Jean_Pierre Petit pour le livre de Christel Seval " Contact et Impact "

C’est la première fois que j’accepte de préfacer un livre qui traite du thème ovni. Si je le fais c’est parce que ce qu’écrit Christel Seval sort de l’ordinaire. En lisant d’autres ouvrages traitant de ce sujet je leur ai toujours trouvé un caractère descriptif, comme s’ils restaient à la surface des choses, comme si les auteurs eux-mêmes étaient aussi frappés, après les médias, de superficialité. En fait le sujet ovni nous renvoie sans cesse à nous-mêmes, à notre devenir. Qui ne fait pas ce lien est un complet inconscient. Notre humanité vit les heures les plus graves de son histoire. Depuis 1945 l’homme a engendré des armes capables de le détruire. Un demi-siècle s’est écoulé. L’apparition d’armes biotechnologiques et de mind control a complété cette panoplie déjà impressionnante. L’avertissement du Président Einsenhower lors de son discours d’adieu n’a pas été entendu. Le lobby militaro-économique est comme un fauve lâché, sans contrôle. L’histoire, sur tous les continents, devient folle, avec différentes espèces de folies qui se déploient. La Nature elle-même semble participer au dérèglement planétaire général. On ne discerne plus quels mécanismes régulateurs pourraient amener les hommes vers un nouvel équilibre. Sur cette toile de fond la ronde des ovnis continue. L’aspect le plus fantastique est qu’en 30 ans, rien n’a bougé, strictement rien, du moins en France. Aux Etats-Unis c’est une autre paire de manches. Dans l’hexagone, après trois décennies d’existence le bilan du service créé par le Cnes est strictement nul. « Derrière, il n’y a rien ». Il n’y a pas de MHD militaire secrète. Les archives du Sepra ne contiennent rien d’autre que des rapports de gendarmes. Michel Bounias est mort pour rien. Ses travaux de 1981, sur les traces biologique laissées sur les luzernes, suite à un atterrissage d'ovni à Trans en Provence n’ont fait l'objet d'aucune suite. Aucun gendarme n’a capturé de spectre d’ovni grâce aux bonnettes imaginée par Claude Poher, dont leurs appareils photographiques avaient été équipés dès 1979 et dont le maniement a dû être oublié depuis longtemps. Mais comme le disait Hubert Curien peu de temps avant sa mort « la grande vague d’intérêt pour les ovnis est passée ».

Dans toutes les structures françaises il y a deux pour cent de gens « qui pensent que, quand même, on devrait faire un petit quelque chose vis-à-vis de ce dossier ovni ». C’est de ces deux pour cent qu’a émergé en 1999 le rapport Cometa, cité par Seval dans son ouvrage. Quatre-vingts pour cent s’en fichent éperdument et les dix-huit pour cent qui restent sont farouchement déterminés à ce que rien ne bouge. La question qui émerge est alors : « pourquoi cet immobilisme ? ». La lecture du livre de Seval apporte un élément de réponse. Notre humanité nie l’existence de ce phénomène, contre vents et marées et c’est normal car ce faisant elle se défend en mettant en œuvre un mécanisme de défense psycho-socio-immunologique contre ce qu’elle perçoit, à juste titre, comme une terrible menace.

Pourtant ces extraterrestres qui nous visitent n’ont nul désir, ni besoin de nous conquérir. La menace est d’un autre ordre. Elle revêt une dimension que je n’avais pas jusqu’ici perçue avant de lire l’ ouvrage de Seval, comme les précédents. Elle tient en un mot : ethnocide, mot initialement introduit par l'ethnologue R. Jaulin, décédé. Le génocide est l’annihilation d’une espèce, d’une tribu. L’ethnocide est l’annihilation d’une culture. L’auteur passe en revue des exemples historiques et montre comment des civilisations comme celle des Aztèques se sont effondrées en un temps relativement court après le choc culturel qu’a constitué pour eux l’irruption des conquistadors espagnols. J’ai écrit jadis que toute forme de pensée était un système organisé de croyances. Donc, si on remet brutalement les croyances fondatrices de notre pensée en question, celle-ci s’effondre, comme s’effondreraient des mathématiques sans axiomes et des logiques sans prédicats.

Ce que nous pouvons conjecturer c’est que l’écart qui nous sépare de nos visiteurs extraterrestres pourrait dépasser notre imagination, nos spéculations les plus folles. Nos connaissances scientifiques du moment deviendraient dérisoires. On peut même imaginer que lors d’un contact nous soyons confrontés à des êtres qui puissent être aussi différents de nous que nous pouvons l’être des singes. L’incidence d’un choc culturel a été évoquée par maints auteurs mais, note Seval, personne n’avait envisagé qu’un tel contact puisse être aussi dommageable, entraîner un ethnocide. Ainsi nous aurions l’explication du non-contact. Il ne s’agirait pas seulement de prévenir tout mauvais usage que nous pourrions faire de technologies plus avancées qui démultiplieraient nos capacités de destruction. Ce qui effondrerait notre civilisation terrienne, c’est le doute. Inutile d’aller très loin. En Russie c’est bye bye Lénine. Le Marxisme a vécu. Les Russes émergent de presque un siècle d’athéisme militant. Il n’y a plus de buts, de grands desseins. Personne ne croit plus aux lendemains qui chantent. L’alcool fait des ravages. L’espérance de vie des hommes est de 58 ans. La natalité est en chute libre. On retrouve chez un peuple qui a placé en orbite autour de la Terre le premier être humain des symptômes comparables à ceux qui frappent les membres de tribus indiennes. Alors, imaginez ce qui se passerait si les terriens étaient soudain confrontés à l’absurdité de leur système de vie, à l’inanité de leurs croyances, si des réponses foudroyantes leur étaient soudain apportées, concernant la naissance, la vie, la mort, l’évolution. Seval suggère que notre humanité pourrait s’effondrer au point d’être incapable de se relever, de pouvoir négocier le monde avec de nouvelles croyances qui soient à sa portée ou avec des fantasmes, des rituels salvateurs lui permettant de dialoguer avec le monde.

jpPetit.jpgJean-Pierre Petit


Seule une civilisation jouissant déjà d’un certain équilibre pourrait faire face à un tel choc culturel. Or nous sommes loin du compte. En lisant son livre nous découvrons combien notre société terrestre est fragile, vulnérable, parce qu’encore infantile. Donc le contact est simplement impossible. Notre civilisation planétaire est comme un château de cartes. Le simple fait de se voir présenter des preuves définitivement irréfutables de l’existence, de la présence d’extraterrestres suffirait à pétrifier d’angoisse notre système social, à provoquer en quelques mois, quelques années un chaos, suivi d’un effondrement irrémédiable.

Pourtant nous courons à grandes enjambées vers l’Apocalypse. Tous les signes avant-coureurs d’un profond déséquilibre sont sous nos yeux. La foire d’empoigne économique, la raréfaction des ressources naturelles, les effets de la pollution, les violents antagonismes qui se profilent nous mènent au chaos. Dans son ouvrage précédent, Le Plan pour Sauver la Terre, Seval expliquait que si des extraterrestres se décidaient à intervenir cela ne pourrait être qu’au tout dernier moment, quand nous mettrions en danger l’ensemble de notre biosphère, quand « le processus suicidaire aurait déjà été amorcé ». Personne ne bougerait le petit doigt si nous nous infligions des souffrances équivalant à dix fois les drames de la précédente guerre mondiale, tout contact avec une humanité immature se traduisant automatiquement par un ethnocide. La nôtre ne pourrait qu’être au mieux « reformatée ». On garderait le « disque dur-support génétique » mais on réinstallerait d’autres logiciels, c'est-à-dire une autre logique de vie, une culture totalement différente. Dans Contact et Impact l’auteur revient donc sur ces thèmes en émaillant son discours d’extraits de textes ummites. Si vous vous aventurez dans les ouvrages de Seval, attendez-vous en règle générale à être secoué. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres livres publiés sur le thème ovni, essentiellement anecdotiques. Lui, va vraiment au fond des choses, envisage un impact dont nous n’avions pas jusqu’ici imaginé l’ampleur.

Aucun extraterrestre ne possède la recette magique qui puisse transformer notre société en Eden puisque tout contact, à quelque moment que ce soit se traduirait par un ethnocide. Le seul être qui puisse sauver l’homme, c’est lui-même.Jean-Pierre Petit         
  
http://www.jp-petit.org/OVNIS/seval.htm

Sources: http://www.forum-ovni-ufologie.com/t9411-pourquoi-les-extraterrestres-ne-prennent-ils-pas-contact-avec-nous#ixzz1s1GExsdT

http://www.politiquedevie.net/ExtraTerrestres/Ufologieetstrategiemilitaro-industrielleChristelSeval.htm

 

Yves Herbo : Et pourtant, si on étudie l'histoire des peuples et même celle des religions (et oui), on ne peut que s'apercevoir en toute honnêteté que "quelque chose" ou "quelqu'un" a toujours influencé l'être humain sur son devenir et même sur sa culture... L'être humain a vu son psychisme façonné littéralement par des "dieux" venus du ciel, depuis des millénaires... ce "plan" qui dure depuis des milliers d'années aurait échoué, finalement ? J'en doute fortement... Ces entités, dieux ou extra-terrestres, peu importe le nom qu'on leur donne, finalement, n'ont-ils pas les moyens de leurs propres volonté et ambitions, si on peut parler ou comparer des attitudes humaines à celles d'êtres extérieurs, bien sûr ? J'en doute encore. Il y a des choses qui ont changé, finalement, au niveau des apparitions et des "vagues" d'ovnis, depuis les années 1990 : on parle et on voit beaucoup moins de "vagues" saisonnières d'apparitions : le contact a peut-être bien eu lieu, finalement... mais réservé probablement à une petite élite de dirigeants (comme dans le passé lointain d'ailleurs, tout aussi probablement...). Mais qui a été le contacteur ? S'il s'agit de celui "qui trompe et fait de fausses promesses" mentionné dans ce message en ASCII, l'Humanité a peut-être encore plus de soucis à se faire que d'un ethocide... et tous les événements économico-politiques des années 2000 semblent accentuer ce doute et l'accélération du chaos dont on parle plus haut dans cet article... 

Yves Herbo, S,F,H, 04-2012, up 05-2015

X37b space plane in orbit mini

Nouvelle mission pour le mystérieux X-37B

Par Le 26/04/2015

Nouvelle mission pour le mystérieux X-37B

X37b space plane in orbit mini

Le vaisseau spatial X-37B de la Force aérienne des États-Unis va être lancé pour sa quatrième mystérieuse mission le mois prochain.

Boeing x 37b inside payload fairing before launchBy US Air Force [Public domain], via Wikimedia Commons

L'avion spatial X-37B sans pilote, une sorte de gros drone donc, qui ressemble à une version miniature de la navette spatiale de la NASA, maintenant à la retraite, est prévu pour décoller à l'aide d'une fusée United Launch Alliance Atlas V depuis la base spatiale de Floride à Cap Canaveral Air Force le 20 mai 2015 prochain.

« Nous sommes ravis pour notre quatrième mission X-37B," a déclaré Randy Walden, directeur de l'Air Force Rapid Capabilities Office, dans un communiqué. " Avec le succès démontré des trois premières missions, nous sommes en mesure de nous concentrer sur les objectifs initiaux du véhicule sur des tests de charges utiles expérimentales."

X37b space plane in orbit

Illustration d'Artiste du X-37B en orbite. Le mystérieuxvaisseau spatial est prévu pour le lancement de sa quatrième mission le 20 mai 2015. - Crédit: NASA Marshall Space Flight Center

Les charges utiles de l'X-37B et ses activités spécifiques sont classifiées, on ne sait donc pas exactement ce que le vaisseau spatial va transporter/déployer autour de la Terre. Mais les responsables de la Force aérienne ont révélé quelques indices sur la prochaine mission.

" L'Air Force Research Laboratory (AFRL), le Space and Missile Systems Center (SMC) et l'Air Force Rapid Capabilities Office (AFRCO) étudient un système de propulsion expérimental sur la Mission 4 du X-37B ," a déclaré à Space.com par courriel le Capt. Chris Hoyler, le porte-parole de la Force aérienne.

" L'AFRCO accueillera également un certain nombre de dispositifs avancés à bord du X-37B, de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) pour étudier la durabilité de divers matériaux dans l'environnement de l'espace ", a ajouté Hoyler.

La Force aérienne possède deux avions spatiaux X-37B, les deux ont été construits par la division Phantom Works de Boeing. Les vaisseaux spatiaux à énergie solaire sont d'environ 29 pieds de long par 9,5 pieds de haut (8,8 par 2,9 mètres), avec une envergure de 15 pieds (4,6 m) et une baie de charge utile de la taille d'un espace de camion pick-up. Le X-37B se lance verticalement, au sommet d'une fusée et atterri horizontalement sur une piste, comme la navette spatiale le faisait.

X37b orbital spaceplane 140402a 02

L'un des deux véhicules X-37B a volé sur la première et troisième missions du programme, qui étaient connues comme OTV-1 et OTV-3, respectivement. ("OTV" est l'abréviation de "Essais Orbitaux pour véhicules".) L'autre vaisseau a volé pour la OTV-2. Les fonctionnaires de l'Armée de l'air n'ont pas révélé quel sera l'avion spatial qui part en orbite sur la prochaine mission.

OTV-1 avait été lancée en Avril 2010 et avait atterri en Décembre de cette même année, restant en orbite pendant 225 jours. OTV-2 est partie en Mars 2011 et fait le tour de la Terre pendant 469 jours, redescendant en Juin 2012. OTV-3 était lancée en Décembre 2012 et est restée en l'air pendant le nombre record de 675 jours, pour finalement atterrir en Octobre 2014...

Si les responsables de la Force aérienne savent combien de temps OTV-4 va durer, ils ne le disent pas.

" Le X-37B est conçu pour une durée en orbite de 270 jours ", a déclaré Hoyler. " Des missions plus longues ont été démontrées. Comme avec les missions précédentes, la durée réelle dépendra des objectifs des tests, des performances et des conditions du véhicule sur orbite pour faciliter l'atterrissage."

X37b space plane landing recovery oct17 2014

Crédit Boing (octobre 2014)

Le secret qui entoure le X-37B et ses charges utiles a alimenté les spéculations dans certains milieux disant que le véhicule pourrait être une arme de l'espace en quelque sorte. Mais les responsables de la Force aérienne ont à plusieurs reprises réfuté cette notion. (Ce qui ne veut bien sûr pas dire grand chose car des militaires ne dévoileraient pas ce genre de chose de toute façon !)

" Les principaux objectifs de l'X-37B sont de deux ordres : des technologies d'engins spatiaux réutilisables pour l'avenir de l'Amérique dans l'espace, et des expériences d'exploitation qui peuvent être retournées, et examinées, sur Terre, " ont écrit les responsables de la Force aérienne dans le feuillet d'information en ligne du X-37B. " Les technologies testées dans le programme comprennent le guidage avancé de la navigation et du contrôle; des systèmes de protection thermique; l'avionique; le vol orbital, la rentrée et l'atterrissage autonomes;  des structures et des joints à haute température; l'isolation conforme réutilisable, les systèmes de vol électromécanique légers."

Sources : http://www.space.com/29221-x37b-military-space-plane-fourth-mission.html http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2800472/x-37b-likely-spy-plane-expert-claims-secret-spacecraft-covertly-watching-nations.html

YouTube

Yves Herbo Traductions, S,F,H, 26-04-2015

Dans OVNI/UFO
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OVNIs : Le mystère de la Chambre Bleue

Par Le 10/04/2015

OVNIs : Le mystère de la Chambre Bleue

 

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Les choses "bleues" sont souvent secrètes et elles sont souvent associées au vol et à l'aérospatiale. Militaire bleu a toujours signifié l'importance et l'autorité. Bleu nous rappelle le ciel et il est la couleur de la Force aérienne. «Have Blue" a été un  nom de code secret d'un projet caché de Lockheed pour les prototypes Stealth. «Livre bleu» était bien sûr une étude USAF sur les OVNI. Mais il existe la fameuse "Blue Room" à Wright Patterson où il est dit par certains que les artefacts extraterrestres sont stockés. C'est un endroit où la vérité tangible sur ce que le gouvernement des États-Unis sait vraiment sur les soucoupes volantes réside. Souvent, les choses qui semblent nous changer à tout jamais viennent de l'extérieur du bleu et le contenu de la Chambre Bleue va sûrement le faire.

C'est parce que un document officiel récemment découvert offre une preuve concluante que l'US Air Force a été forcé d'admettre :

- L'existence de la longue rumeur "Blue Room" et son emplacement à la Base Wright-Patterson Air Force, après des années de déni du gouvernement
- L'exploitation de The Blue Room d'au moins 1955 à 1965, et peut-être beaucoup plus tôt et beaucoup plus longtemps
- Un film de 35mm officiellement pris de la Chambre Bleue, apparemment pour documenter le contenu de ce qu'elle détenait
- Avoir détruit le film de la Blue Room (probablement après une enquête au sujet de la Blue Room par une requête d'un sénateur américain)

Les efforts lancés par cet auteur sont en train d'ouvrir la porte de la chambre bleue un peu plus. Ces nouveaux documents de la FOIA :

- Le Nom pour la première fois de l'agence peu connue en vertu de laquelle la salle mythique bleu fonctionne
- Expliquent comment " des menaces de la part de royaumes de l'air et dans l'espace " sont confirmés se rapporter à la Chambre Bleue

Il est à espérer que ces efforts continus vont nous révéler bientôt tout simplement s'il y a des choses merveilleuses d'autres mondes cachées dans ce lieu des plus mystérieux.

Pourquoi nier The Blue Room ?

En Intelligence Community (IC) et en langage militaire, une "Blue Room" est la partie de l'espace dans un bâtiment ultra-sécurisé qui est conçue et équipée pour contenir des articles de haute sensibilité et d'un grand intérêt technologique. Dans le cas de la Blue Room de Wright Patterson, il est bien évident que ces articles se rapportent à la technologie extraterrestre.

Une des premières demandes à la FOIA concernant la Blue Room a été faite au début le 30 décembre 1980 par le chercheur sur le crash d'ovni de Roswell  William Moore. Le 7 Janvier 1981, Moore a reçu une réponse de l'US Air Force qu'il n'y avait pas de dossiers d'une Chambre Bleue qui existait. La promesse de suivi à Moore par l'Air Force n'a apparemment jamais eu lieu. Vous pouvez voir cette réponse ici :

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Cependant, dans une brève interview, le sénateur américain cinq fois mandaté, l'ex-général et candidat à la présidence des États-Unis Barry Goldwater, se réfère à un « atterrissage » d'un vaisseau spatial il y a plusieurs décennies avant et qu'il avait dit au général Curtis LeMay (probablement au début des années 1960, qui deviendra une date importante plus tard dans cet article) : " Je sais que vous avez une Chambre (à Wright Patterson) où vous avez mis tous les trucs secrets." Le mot "trucs" (stuffs) est défini par les dictionnaires comme « matériau de laquelle quelque chose est fait » ou « propriété, biens, équipements de choses. " Cela dit, Goldwater fait clairement référence à des éléments matériels de construction de soucoupe volante dans ces dossiers dans la Chambre, sans références ou rapports. Et Goldwater a vigoureusement nié un tel accès, comme cela est raconté dans ce clip :

La Force aérienne est forcée à un aveu étonnant : " IL Y A UNE CHAMBRE BLEUE et Nous avons brûlé les FILMS A CE SUJET "

Dans une réponse récemment découverte de la FOIA à un citoyen privé faite il y a vingt et un ans, la Force aérienne a été obligée de répondre directement au sujet de la Blue Room. Ce fut apparemment en raison de la spécificité de la demande FOIA du citoyen. Dans cet enregistrement extraordinaire, authentifié et profondément archivé nous trouvons  des aveux extraordinaires du gouvernement des États-Unis :

Dans un complet "volte-face" et un changement soudain dans la position sur l'existence de la Blue Room (une décennie après que le chercheur William Moore s'était enquis de la question et on lui avait dit qu'il n'y avait "aucune trace" de celle-ci) de la US Air Force. Ils ajoutent qu'elle était au moins en opération depuis une dizaine d'années, que les images de celle-ci ont été prises, et qu'elles ont ensuite subi la destruction.

Cet aveu du gouvernement des États-Unis est dit ici:

RARE DOCUMENT FOIA CHAMBRE BLEUE

blueroom-element6.jpg

La personne qui a fait faire cette enquête pointue au gouvernement des États-Unis est nommé Brian Parcs.

J'ai supprimé l'adresse de sa rue qui apparaît sur le document FOIA car encore une fois, il est un citoyen privé. Il (et surtout le chercheur canadien Grant Cameron, du site web "Presidential UFO") doivent être félicités pour leur ténacité à en savoir plus au sujet de la Blue Room.

Notez que le document confirme un certain nombre de projets et numéros d'identification USAF relatifs à la Blue Room. Ils affirment que  " le film de 35 mm " de la salle a été « détruit » le 9 Septembre 1965. Aucune mention n'est faite concernant sous quelles auspices ou quel ordre de destruction ce film Blue Room a été détruit. Incroyablement, le sénateur Goldwater mentionne dans son interview filmée qu'il avait téléphoné au général LeMay à propos de cette Chambre mystère à Wright. On croit que cela s'était produit dans les années 1960 au début-milieu, autour de la même plage de temps où le film a été admis avoir été détruite par l'Armée de l'Air.

Faire le pressing de la Chambre Bleue à la FOIA

Lorsque cet auteur a mis au courant Cameron de sa trouvaille, il était évident que le suivi était en ordre et il a accepté. En tant que citoyen américain, j'ai ensuite fait une demande à la FOIA très directe qui a été envoyée par l'intermédiaire du site Web FOIA de l'US Air Force. Voici une transcription directe (moins l'adresse du domicile) de cette réponse FOIA : Avril 26, 2012. 13:27

" Merci de fournir des copies de tous les documents et autres dossiers relatifs à des fichiers, des fonctions et des opérations de "Blue Room", ce qui est confirmé par le DOD avoir été un projet et / ou l'emplacement de Wright Patterson Air Force Base.

"Blue Room" a été confirmée auparavant par la Force aérienne avoir été active en 1955 et a pu continuer pendant des années après. Un film "Blue Room" a été détruit en 1965 par l'Air Force comme l'a été admis par la Force aérienne.

L'existence de "Blue Room" est confirmé dans une réponse FOIA horodaté Octobre 9 1991, par le DOD américain, Département de la Force aérienne, le Commandement de transport aérien militaire Siège, Scott Air Force Base, IL 62225 et signée par Eddie L. Anderson , USAF, Directeur de la Gestion de l'information. Le colonel Anderson a fourni sa réponse à l'auteur de la demande Brian Parcs, ____, Torrance, CA 90504. En réponse colonel Anderson à M. Park en 1991 requête FOIA, le colonel Anderson références "Blue Room" en tant que :

Numéro d'identification USAF 23775
7307 Numéro du projet
Titre: Blue Room, Wright-Patterson AFB, OH 1955

Le colonel Anderson indique dans sa réponse à la FOIA pour Parcs  que ce film, de "Blue Room" a été détruit le 9 Septembre 1965, selon les dossiers de la DOD de mouvement enregistre Media Center, Norton Air Force Base, en Californie.

Merci de me fournir des copies de tous les documents relatifs à "Blue Room". " Anthony Bragalia 
Adresse, Email

Please furnish copies of all documents and other records pertaining to the files, functions and operations of “Blue Room” which is confirmed by DOD to have been a project and/or location at Wright Patterson Air Force Base. 
“Blue Room” has been confirmed previously by the Air Force to have been active in 1955 and may have continued for years afterward. Film of “Blue Room” was destroyed in 1965 by the Air Force as admitted by the Air Force.
The existence of “Blue Room” is confirmed in a FOIA response date-stamped October 9, 1991 by the US DOD, Department of the Air Force, Headquarters Military Airlift Command, Scott Air Force Base, IL 62225 and signed by Eddie L. Anderson, USAF, Director of Information Management. Colonel Anderson provided his response to requester Brian Parks, ____, Torrance, CA 90504. In Colonel Anderson’s response to Mr. Park’s 1991 FOIA request, Colonel Anderson references “Blue Room” as:
Identifier Number USAF 23775
Project Number 7307
Title: Blue Room, Wright Patterson AFB, OH 1955
Colonel Anderson indicates in his FOIA reply to Parks that film of “Blue Room” was destroyed on September 9, 1965 according to records of the DOD Motion Media Records Center, Norton Air Force Base, CA.
Thank you for providing to me copies of all records relating to “Blue Room.”
Anthony Bragalia
Address, Email

Réponse étrange de l'US Air Force : La Chambre Bleue est une question de renseignement spatial "

La Force aérienne a accusé réception de ma demande FOIA dans un courriel daté du 11 mai 2012, 12h01 à partir du Centre du service FOIA demandeur. L'e-mail indique qu'un numéro de dossier avait été attribué à ma demande présentée. Puis, dans une réponse remarquable et franche envoyée par Lynn Kane, WPAFB FOIA analyste, certaines choses importantes au sujet de la Blue Room étaient (peut-être involontairement) révélées :

De: Kane, Lynn C Civ USAF AFMC 88 CA / SCOK {@ Lynn.Kane wpafb.af.mil}
Envoyé: lundi 14 mai 2012 14:47
Pour: tony@______.com
Objet: FOIA 2012-03668-F-ST1, transféré à NASIC

M. Bragalia,

Il s'avère que le bureau d'enregistrement pour les Blue Room est le NASIC-National Air and Intelligence Center de l'espace. Par conséquent, la Wright Patterson Air Force Base (WPAFB) FOIA Office a transféré votre demande au NASIC, qui répondra à votre demande FOIA séparément. Les coordonnées de NASIC FOIA Office est (937) 257-6284.

Lynne Kane, WPAFB FOIA analyste, (937) 522-3091

Dans la réponse de Kane :

- Kane admet que l'Air Force est au courant de fonctionnement de Blue Room
- En outre, on apprend que le «bureau d'enregistrement» pour Blue Room est le National Air and Space Center Intelligence ou NASIC. Autrefois Division de la Force aérienne de la technologie des affaires étrangères (FTD) à Wright, l'organisation a été rebaptisée NASIC en 1992. C'est la division très réputée pour avoir été responsable de l'analyse des débris du crash de Roswell !
- L'implication est que, depuis le bureau responsable de la "Salle des choses Blue" est le NASIC, agence relativement nouvelle, que la Blue Room est toujours en vigueur ou que en quelque sorte, NASIC était responsable de son contenu

Fait intéressant, NASIC a une mission définie, qui est très révélateur par rapport à la Blue Room. Cette mission est définie dans un fichier PDF en ligne Histoire NASIC: " Pour recueillir et d'analyser l'intelligence globale spécialisée sur les menaces réelles actuelles et projetées de l'air et l'espace ". NASIC (et ses prédécesseurs) est désormais considéré comme très puissant (et en grande partie caché) avec des accès spéciaux à des organisations avec des ressources massives, de talents sans limites et de budgets noirs d'investissement -un endroit idéal pour un intendant et commissaire d'artefacts extraterrestres récupérés.

ET PUIS UN REFUS, ENCORE

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Le 17 mai 2012 (seulement trois jours avant la réponse envoyée par courriel par l'analyste de la FOIA Lynn Kane) l'auteur a reçu une copie sur papier-lettre postée comme une réponse définitive à ma demande FOIA sur la Blue Room. La transcription (adresse du domicile en moins) est ici:

Département de l'Armée de l'Air
National Air & Space Intelligence Center (AF rapport de recherche internationale Agence)
Wright-Patterson AFB Ohio

17 mai 2012
NASIC / SCOK (FOIA)
4180 Chemin Watson
Wright-Patterson AFB OH 45433-5648

M. Anthony Bragalia
(Adresse)

Monsieur Bragalia :

Cette lettre fait référence à votre Freedom of Information Act (FOIA) Demande datée du 26 Avril 2012 pour les dossiers relatifs à "Blue Room". Nous recevons votre demande et le numéro attribué par cas FOIA 2012-03668-F. Une recherche a été menée pour le compte rendu que vous demandez et nous ne pouvions pas localiser tous les dossiers. Nous avons recherché (sic) à plusieurs reprises dans le passé pour les dossiers liés à "Blue Room" et n'avons pas pu localiser tous les dossiers. Si vous interprétez cette réponse "pas de dossiers" comme un effet indésirable, vous pouvez faire appel au Secrétaire de la Force aérienne dans les 60 jours civils à compter de la date de cette lettre. Incluez dans votre appel les raisons pour réexamen et joindre une copie de cette lettre. L'appel doit être transmis au secrétaire de l'Armée de l'Air, Thru: NASIC / SCK (FOIA), 4180 Chemin Watson, Wright-Patterson AFB OH 4533-5648.

Sincèrement,
Gery D. Huelsman
Liberté NASIC du Gestionnaire de l'information

UN APPEL ET POURSUITE FOIA IMMINENT

Le 5 Juin 2012, l'auteur à posté un appel au NASIC comme étant une non-réponse à sa demande FOIA sur la Chambre Bleu. Huelsman maintient qu'aucun dossier sur la salle n'existent et qu'ils ont "regardé avant." C'est peut-être la réponse la plus hypocrite et hardiment non conforme jamais donnée à un demandeur FOIA. Ce qu'ils ont "regardé avant" est un commentaire dégradant qui n'est pas sensible à l'information spécifique que j'avais reçue de la Force aérienne dans ma requête FOIA. Bien qu'ils avaient regardé ce qu'il en était avant, ils ont donné des réponses différentes au sujet de Blue Room à des moments différents. Comme je l'ai indiqué dans mon appel :

- Si il n'y a en fait pas de dossiers, comment juste l'analyste du WPAFB FOIA Lynne Kane peut  savoir qu '« il s'avère " que le " bureau d'enregistrement " pour "Blue Room" est en effet NASIC ? J'ai demandé des documents et tout ce que l'analyste FOIA Lynn Kane avait trouvé a été de faire la détermination que l'agence responsable était NASIC.
- S'il n'y a en fait aucun des dossiers, comment le colonel Eddie Anderson (dans sa réponse au début de la FOIA au demandeur Brian Parcs) a pu rechercher des enregistrements montrant que le film 35mm de la Chambre Bleue avait été détruit le 9 Septembre 1965 ? J'ai demandé tous les dossiers relatifs à cette destruction, y compris une ordonnance de destruction.
- Si il n'y a en fait pas de documents, pourquoi le colonel Anderson a concédé à Brian Parcs le numéro d'identification donné, le Numéro du projet et le titre se rapportent à la Blue Room ? J'ai demandé tous les dossiers relatifs à cette information d'identification.

Je suis prêt à utiliser un recours juridique si nécessaire, y compris l'utilisation des avocats pour forcer la vérité de ceux qui trompent.

OUVERTURE DE LA PORTE DE LA CHAMBRE BLEUE

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Les dénégations et les réponses contradictoires de la Force aérienne sur la question Blue Room sont flagrantes. Je me rappelle les dénégations répétées très similaires par la Force aérienne sur un autre super-secret OVNI du gouvernement liée à l'entité UIP (Interplanetary Phenomenon Unit). Il a fallu plus d'une décennie pour obtenir tous les détails de fond sur l'UIP. Je n'ai pas l'intention d'attendre aussi longtemps pour découvrir la vérité ultime sur la Blue Room. Tout comme le film Blue Room, dans une réponse FOIA, l'Armée de l'Air avait finalement affirmé que les fichiers de l'UIP avaient été détruits. Dans un article plus ancien sur le National Reconnaissance Office, l'auteur a raconté comment, en tant que pré-ado, il avait déposé une FOIA sur le NRO, et reçu un refus et même réponse de " pas de dossiers " sur l'existence du NRO aujourd'hui reconnu !. Ces sortes d'excuses du gouvernement et des mensonges au sujet de la Blue Room seront dévoilés avec l'exposition. La porte de cette salle a été fermée pendant des décennies. Il est maintenant temps de la balancer toute grande ouverte et de voir par nous-mêmes ce dont le petit nombre de privilégiés est au courant : la preuve matérielle des aliens intelligents et leur arrivée sur Terre.

Comme un ancien Beatles l'a écrit: " “THINGS THAT WILL CHANGE YOU FOREVER WILL APPEAR FROM WAY OUT OF THE BLUE”  GEORGE HARRISON, 1988

Anthony Bragalia

Source : http://bragalia.homestead.com/blueroom.html - rappelons que, depuis cet article et plusieurs autres dans lesquels Mr Bragalia dénonçait les "cachotteries" des différents gouvernements américains, son site internet a fait l'objet de plusieurs tentatives de piratages, a été interrompu et il affirme aussi avoir reçu de très nettes menaces... Mr Bragalia est aussi l'un des premiers à avoir annoncé, dès la mi-2014, la découverte de nouvelles preuves sur Roswell (les diapos et témoignages devant être en principe révélés en mai 2015) et il a participé aux débats les concernant, avant que son site ne soit à nouveau piraté fin 2014...

Traduction Yves Herbo S,F,H, 23-06-2012, updated 10-04-2015

Dans OVNI/UFO
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OVNIs : Un ancien des Services Secrets témoigne

Par Le 29/03/2015

OVNIs : Un ancien des Services Secrets témoigne - MAJ 03-2015

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Témoignage de Robert Orel DEAN

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Robert Orel Dean, né le 2 mars 1929 fut analyste du Renseignement militaire au Haut Commandement de l'OTAN. Actuellement agé de 83 ans, avait été affecté au QG du Shape près de Paris de 1963 à 1967 avec la plus haute habilitation "Cosmic Top Secret". Un document dont il n'existait que 15 exemplaires en anglais, français et allemand, est arrivé entre ses mains, et sa lecture en 1964 "a transformé sa vie". Il raconte à Lou Gentile (décédé en 2009) :

"J'étais affecté à la Salle des Opérations. Une nuit, à 2 heures du matin, un Colonel de l'Air Force pensant que je m'ennuyais, a sorti ce rapport du coffre et me l'a donné à lire : "Tiens, tu disposes de l'accréditation nécessaire, lis ça, ça va te réveiller..." C'était titré : "An Assessment" ("Une Évaluation"), sous-titré : 'Évaluation d'une possible Menace militaire contre les Forces armées en Europe'.
Ce rapport devait initialement déterminer si les soviétiques étaient impliqués dans ces phénomènes inconnus qui étaient observés dans l'espace européen, en pleine guerre froide."

Après trois années d'études, il concluait que d'immenses objets cylindriques et métalliques, manifestement pilotés par des formes d'intelligence, ne pouvaient en aucun cas être d'origine terrestre.
Ce rapport déclarait :
- qu'au moins quatre races différentes d'aliens étaient impliquées. Parce que des occupants de ces machines avaient été vus au sol,
- qu'ils étaient là depuis des centaines d'années,
- qu'ils n'étaient pas hostiles, parce qu'en raison de leurs capacités, l'affaire aurait été déjà réglée...
- qu'au moins une espèce était une manifestation inter-dimensionnelle.

Après 27 ans de service actif, Robert Dean a travaillé 14 ans avec la FEMA après sa retraite de l'armée comme Commandant Sergent-Major, mais il disposait toujours de son habilitation. Il a poursuivi son enquête en examinant les dossiers dans les bureaux de ses collègues toujours en service. Au fil des années, il s'est vu confirmer que certains de ces E.T.s venaient d'autres dimensions.

Robert Dean explique qu'à leurs yeux nous sommes des peuples primitifs, barbares, ce qui doit embarrasser particulièrement tout gouvernement confronté à l'attente d'une Divulgation. Après avoir encouragé le Dr Steven Greer pendant des années, et passé deux mois à harceler les membres du Congrès à Washington pour obtenir que soient organisées des audiences publiques, il est maintenant assez désabusé. Il parle de la Divulgation comme d'une "Dynamite politique", et dénonce la complicité des propriétaires des grands médias, toujours déterminés à décrédibiliser les témoins.

"Les Représentants élus ne sont déjà pas en mesure de questionner l'affectation des budgets secrets... Le citoyen pense qu'il connait les hommes en place, ceux qui semblent gouverner. Mais derrière eux se cache le véritable gouvernement de ce pays.
Le fait pour les citoyens d'apprendre que nous ne sommes pas seuls, doit entraîner une expansion de conscience dans la société..."

Mais il pense que les gouvernements successifs restent sur leurs position en raison des conclusions du Rapport de l'Institut Brookins en 1961 (qui conseillait à la NASA de cacher des informations concernant les découvertes aliènes éventuelles lors des missions spatiales, en raison du choc culturel). Il rend hommage à des travaux et publications comme ceux de Peter Sturrock, professeur de physique appliquée à l'université de Stanford, qui représentent selon lui une forme de Divulgation progressive, et se demande si ce serait ou non encouragé par le gouvernement US, dans la mesure où Sturrock a été financé par Laurance Rockefeller.

Dean ne manque pas de rappeler le dernier discours de Eisenhower, avertissant le peuple des dangers du lobby militaro-industriel en place. Et il se demande : "Pourquoi les militaires renonceraient-ils à leurs super-bénéfices dans le cadre de programmes secrets, d'ailleurs en partie basés sur la rétro-conception ?"

Même constat pour les solutions énergétiques qui nous permettraient de nous passer du pétrole : "Croyez-vous que les pétroliers seraient prêts à renoncer ?" "A ce propos", demande-t-il innocemment : "...Savez-vous qui occupe actuellement la Maison-Blanche ?"... (YH : Bush/Texas... à l'époque...)

"Mais un autre problème se pose : comment révéler au public que tous les E.T.s ne sont pas bienveillants ?"

Robert Dean fait référence au Professeur Michio Kaku, physicien New-Yorkais et consultant de la série "Star Trek", pour lequel il existe 10 dimensions distinctes, et nous serions dans la 3ème. Dean rapporte également des témoignages de militaires de la Navy qu'il a rencontrés, affectés à la surveillance de sous-marins soviétiques, témoins de manifestations d'objets aussi grands que des porte-avions, se déplaçant sous l'eau à plus de 180 km/heure. Le même phénomène a été observé au large des côtes écossaises.
D'où encore une fois, l'impossibilité de dévoiler la vérité au public, puisque nos moyens actuels n'offriraient aucune protection efficace contre des technologies aussi avancées...

Robert Dean montre un intérêt particulier pour les bases aliens sur la Lune. Il fait référence à Maurice Chatelain, responsable pour la Mission Apollo du programme de communication. Le français avait été le premier à entendre les commentaires (coupés avant leur diffusion au public) des astronautes Armstrong et Aldrin, décrivant deux engins posés au bord d'un cratère, qui semblaient les attendre. D'où l'interruption du programme lunaire, malgré tous les projets annoncés d'établir une base permanente sur notre satellite. Toujours à propos des constructions lunaires, Robert Dean affirme avoir vu des clichés qui ont été pris par la sonde Clementine, lancée par le Département de la Défense, qui a orbité environ 300 fois autour de la Lune au printemps de 1994, et transmis deux millions d'images, dont seulement une infime partie ont été publiées.

Pour finir, il affirme que l'un de ses contacts au Laboratoire de Fort Alamos lui a révélé qu'ils ont réalisé depuis 25 ans la fusion contrôlée. Selon une autre source, des expériences ont établi que le temps était manipulable. C'est ainsi qu'il explique la notion de Temps manquant dans les récits d'abductions.

En conclusion, et pondérant son scepticisme sur le bon vouloir des Autorités, Robert Dean estime finalement que l'effet de masse critique dans l'opinion pourrait changer la donne à tout moment.

"An Assessment" ("Une Evaluation"), sous-titré : 'Evaluation d'une possible Menace militaire contre les Forces armées en Europe' avait été tiré à 15 exemplaires. Le Sergent Major Robert O Dean a raconté à l'enquêteur Leonard H. Stringfield :

"L'étude fut dirigée par l'Air Marshall, Sir Thomas Pike (British), qui était Adjoint du SACEUR (Supreme Allied Commander Europe). Pike était Adjoint du Général Lyman Lemnitzer, U.S. Army, qui avait un rang équivalent au grade de cinq étoiles.

Le gouvernement français (Charles De Gaulle) a retiré la France de l'OTAN, et nous avons du déplacer le SHAPE de Roquencourt (juste à côté de Paris) à Casteau (près de Bruxelles) en 1967. Par la suite on demanda aux français de restituer la copie française du rapport "The ASSESSMENT". Nous étions pratiquement certains qu'ils en avaient fait une copie, parce que peu après, ils ont lancé leur G.E.P.A.N. sous le contrôle de la gendarmerie. Il nous a été récemment confirmé par une source militaire française que le Colonel Jean Fauvre était au courant pour "The ASSESSMENT". (YH : et des militaires ont collaboré au "Rapport Cometa" donné au gouvernement français...)

Ici une conférence de Robert O. DEAN au Congrès International sur la Présence Extraterrestre, Madrid (Espagne) 26-27 juin 2010.

Partie 1

Partie 2

".....les aliens existent mais ce sont des êtres trans-dimensionnels, ils peuplaient la terre bien avant l'homme et certains dirigeant se sont alliés avec ces forces obscures en échange de pouvoirs et de promesses qui ne seront pas tenues. "

http://rustyjames.canalblog.com/archives/2012/02/01/23405210.html#trackbacks

MAJ 03-2015 : Ces photos ont été dévoilées par la suite, montrées lors des conférences de Mr Dean, provenant de la NASA et de l'agence spatiale japonaise :

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Yves Herbo, S, F, H, 02/2012, 03-2015

Smartdust

Et la poussière intelligente se répandra sur Terre...

Par Le 28/01/2015

Et la poussière intelligente se répandra sur Terre...

Smartdust

" La " Poussière intelligente " vise à surveiller tout "

Palo Alto, en Californie (CNN) - Dans les années 1990, un chercheur du nom de Kris Pister a imaginé un avenir tumultueux dans lequel les gens auraient saupoudré la Terre avec d'innombrables capteurs minuscules, pas plus gros que des grains de riz.

Ces particules de poussière "intelligente", comme il les appelait, pourraient tout surveiller, agissant comme les terminaisons nerveuses électroniques de la planète. Dotées de la puissance de calcul, de l'équipement de détection, des communications sans fil et d'une batterie longue durée, la poussière intelligente pourrait faire des observations et relayer des montagnes de données en temps réel sur les gens, les villes et l'environnement naturel.

Maintenant, une version de la fantastique poussière intelligente de Pister commence à devenir réalité. (Yves Herbo : via des épandages aériens ?)

" C'est excitant. Cela a mis longtemps à venir ", a déclaré Pister, un professeur d'informatique à l'Université de Californie, Berkeley. "J'ai inventé l'expression il y a 14 ans. Donc, la poussière intelligente a pris un certain temps, mais elle est enfin là. "

Peut-être pas exactement comment il l'envisageait. Mais il y a eu des progrès.
Les dernières nouvelles vient de la société d'informatique et d'impression Hewlett-Packard, qui a récemment annoncé qu'elle travaille sur un projet qu'elle appelle le "système nerveux central pour la Terre." Dans les prochaines années, la société prévoit de déployer un billion de capteurs sur toute la planète.

Les appareils sans fil pourraient vérifier pour voir si les écosystèmes sont en bonne santé, détecter les tremblements de terre plus rapidement, prédire les tendances du trafic et surveiller la consommation d'énergie. L'idée est que les accidents pourraient être évités et que l'énergie pourraient être sauvés si les gens en savaient plus sur le monde en temps réel, au lieu de vérifier qu'occasionnellement via les spécialistes de ces questions.

" HP atteindra sa première étape vers cet objectif dans deux ans environ ", a déclaré Pete Hartwell, chercheur principal à HP Labs à Palo Alto. " La société a fait des plans avec Royal Dutch Shell pour installer 1.000.000 de moniteurs de la taille de boîte d'allumettes pour aider à l'exploration pétrolière, en mesurant les vibrations et mouvements du roc ", a-t-il dit. Ces capteurs, qui ont déjà été développés, couvriront une zone de 6-square-mile (env 15.5 km²).

" Ce sera le plus grand déploiement de poussière intelligente à ce jour ", a-t-il dit.
" Nous pensons que maintenant, la technologie a atteint un point où elle est la logique de base pour nous ... pour obtenir ceci hors du laboratoire et dans la réalité ", a déclaré Hartwell.

La Poussière intelligente (moins la «poussière»)

Malgré l'excitation récente, il y a encore beaucoup de confusion dans l'industrie informatique sur ce qu'est exactement la poussière intelligente.
Pour commencer, les capteurs qui ont été déployés et développés à ce jour sont beaucoup plus grands et visibles que des taches de poussière. Les capteurs de HP - comme les accéléromètres des iPhone et du téléphone Droid, mais environ 1000 fois plus puissants - sont de la taille de boîtes d'allumettes. Quand ils sont enfermés dans une boîte métallique de protection, ils sont de la taille d'une cassette VHS.

Donc, qu'est-ce qui rend un capteur de poussière intelligente différent d'une station météo ou d'un moniteur de trafic ?

La taille est un facteur. Les capteurs de poussières intelligentes doivent être relativement petits et portables. Mais la technologie n'est pas suffisamment avancée pour fabriquer les capteurs à l'échelle de millimètres pour un usage commercial (bien que les chercheurs de Berkeley essaient d'en faire une qui est d'un millimètre cube).
Les connexions sans fil sont une grande distinction, aussi. Le thermostat d'un bâtiment est probablement câblé. Un capteur de poussière intelligente peut mesurer la température, mais il serait alimenté par une batterie et communiquerait sans fil avec Internet et avec d'autres capteurs.
" Le nombre de capteurs dans le réseau est ce qui fait vraiment que le projet de poussière intelligente est différent des autres initiatives pour enregistrer des données sur le monde ", a déclaré Deborah Estrin, un professeur des sciences informatiques à l'Université de Californie, Los Angeles, qui travaille dans ce domaine. Les chercheurs sur les poussières intelligentes ont tendance à parler de millions, de milliards de milliards.

Certains disent que la réalité a divergé si loin de la notion de poussière intelligente qu'il est temps de rejeter ce terme, en faveur de quelque chose de moins excitant (et effrayant, de cacher un peu les choses, autrement dit (YH)). " Les Réseaux de capteurs sans fil" ou des "mailles" sont des termes trouvant une " plus grande acceptation" chez certains chercheurs. (YH : on veut changer le langage et les appellations pour que les gens comprennent moins, aussi...)
Estrin dit qu'il est important d'abandonner l'idée que les capteurs de poussières intelligentes seraient jetables (YH : livrés à eux-mêmes ?). " Les capteurs doivent être conçus à des fins spécifiques et étalés sur la terre intentionnellement - ils ne sont pas dispersés dans le vent, comme la poussière intelligente était initialement supposée l'être ", dit-elle.

" un monde réel en web "

Malgré ces différences, les chercheurs disent que la théorie smart-poussière (poussière intelligente) qui vient va profiter à l'humanité et reste essentiellement inchangée. Et il y a un certain nombre de projets du monde réel qui, d'une manière ou d'une autre, cherchent à utiliser des capteurs sans fil pour prendre les signes vitaux de la Terre. Les capteurs sans fil surveillent actuellement des fermes, des usines, des centres de données et des ponts pour favoriser l'efficacité et la compréhension du fonctionnement de ces systèmes, ont dit les chercheurs dans des interviews.

Dans tous ces cas, les réseaux de capteurs sont déployés dans un but précis.
Par exemple, une société appelée Streetline a installé 12 000 capteurs sur des places de stationnement et des routes à San Francisco. Les capteurs ne savent pas tout ce qui se passe à ces places de stationnement. Ils sont équipés de magnétomètres pour détecter si oui ou non un énorme objet en métal - nous l'espérons, une voiture - est stationné sur place.
Ces données seront bientôt disponibles pour les personnes qui pourront l'utiliser pour savoir où se garer, a déclaré Tod Dykstra, le PDG de Streetline. Il pourra prévenir aussi les autorités si les compteurs (payant) ont expiré.

D'autres capteurs sont équipés pour mesurer les vibrations dans les usines et les raffineries de pétrole pour détecter des problèmes et des inefficacités de la machinerie en place avant qu'elle ne cause des ennuis. D'autres encore pourraient chercher des données sur la température, la chimie ou le son. Ou de minuscules caméras-radars peuvent également être clouées sur le réseau de collecte de données pour détecter la présence de personnes ou de véhicules.

La puissance de ces réseaux, c'est qu'ils peuvent être éventuellement connectés, a déclaré David Culler, un professeur de sciences informatiques à l'Université de Berkeley.
Culler dit que le développement de ces réseaux de capteurs sans fil est analogue à la création du World Wide Web. Ce qui est créé avec l'idée de la poussière intelligente est un "Real World Web," a-t-il dit. Mais il a dit que nous ne sommes encore qu'au début de cette progression. " Le Netscape [pour le réseau de capteurs sans fil] n'est pas tout à fait arrivé " a-t-il dit.

Effet Big Brother

Même lorsqu'il est déployé pour la science ou le public, certaines personnes ont encore un sentiment de " Big Brother " - le sens d'être mal à l'aise en étant sous une surveillance constante et secrète - à l'idée de mettre des milliards de moniteurs partout dans le monde.

" C'est une très, très, très grande invasion de la vie privée potentielle, parce que nous parlons de très, très petits capteurs qui peuvent être indétectables, efficaces ", a déclaré Lee Tien, un avocat à l'Electronic Frontier Foundation, un défenseur de la vie privée. " Ils sont là en si grand nombre que vous ne pouvez vraiment rien faire contre eux en termes de contre-mesures faciles."

" Cela ne signifie pas que les chercheurs devraient arrêter de travailler sur la poussière intelligente. Mais ils doivent être conscients de la vie privée pendant que leur travail progresse ", a-t-il dit.

Pister dit que " les fréquences sans fil que les capteurs de poussières intelligentes utilisent pour communiquer - qui fonctionnent un peu comme le Wi-Fi - ont une sécurité intégrée en eux. Ainsi, les données ne sont publiques que si la personne ou l'entreprise qui a installé le capteur veut que ce le soit ", dit-il.
" De toute évidence, il y a des problèmes de sécurité et de confidentialité " a-t-il dit, " et les bonnes nouvelles, c'est que lorsque la technologie de la radio a été mise au point pour ce genre de choses, c'était peu de temps après toutes les grands préoccupations concernant la sécurité du Wi-Fi. .. . Nous avons tous les outils de sécurité dont nous avons besoin en-dessous pour rendre cette information privée ". (YH : on a vu ça avec les aveux de la NSA, hum...)

D'autres problèmes de confidentialité peuvent survenir si une autre vision de la poussière intelligente devient réalité. Certains chercheurs se penchent sur la fabrication de téléphones mobiles dans des capteurs (microscopiques). Dans ce scénario, les milliards de personnes voyageant sur la Terre avec des téléphones cellulaires deviennent eux-mêmes la "poussière intelligente." (leur propre téléphone capte tout et espionne tout ce qu'ils font, mais aussi tout leur environnement...)

Un brillant avenir

Les chercheurs sur la poussière intelligente disent que leur théorie de la surveillance du monde - mais ça sera réalisé - bénéficieront aux personnes et à l'environnement.

" Plus d'informations est une meilleure information ", dit Pister. « Avoir plusieurs capteurs améliore l'efficacité d'un système, réduit la demande et réduit les déchets," a-t-il dit. "Donc, tout cela est une très bonne chose."

Hartwell, le chercheur de HP, dit que la seule façon pour que les gens puissent lutter contre d'énormes problèmes comme le changement climatique et la perte de la biodiversité est d'avoir plus d'informations sur ce qui se passe. " Franchement, je pense que nous devons le faire, d'un point de vue environnemental et de durabilité, " dit-il. (YH : surtout financièrement pour HP !)
Même si la première application du "système nerveux central de la Terre" du projet HP sera commerciale, Hartwell explique que " les motivations de la poussière intelligente sont altruistes. Les gens me demandent ce qu'est mon travail, et je leur dis, eh bien, je vais sauver le monde," a-t-il dit. (YH : hum, mais le commerce d'abord...)

Reddiscoball

Yves Herbo : L'origine de cet article date de 2010 mais CNN vient de faire une mise à jour en janvier 2015 car la réalité est bien là et les choses ont avancé... il semble que certains chercheurs commencent à parler en fait d'épandages de technologies miniatures - de la nanotechnologies dans la nature et l'atmosphère - sans réelles études sur les effets physiques sur les animaux et plantes, et êtres humains... et ne parlons pas de vie privée et d'intimité... Cherchez un peu sur internet et vous verrez que... plusieurs compagnies en robotique sont déjà bien alignées et en concurrence sur ce sujet bien avancé par rapport à cet article ! (voir ci-dessous quelques exemples...).

Source : http://edition.cnn.com/2010/TECH/05/03/smart.dust.sensors/index.html?hpt=C1

https://medium.com/war-is-boring/smart-dust-is-getting-smarter-4b062abd7769

http://www.extremetech.com/extreme/155771-smart-dust-a-complete-computer-thats-smaller-than-a-grain-of-sand

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/sciences/les-nanotechnologies.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/robotique-cybernetique-ia/premiere-symbiose-entre-le-vivant-et-la-nanotechnologie-reussie-le-cyber-robot-en-marche.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/giec-aggravation-de-la-situation-et-mention-des-chemtrails-la-geoingenierie.html

http://www.weirdworldfacts.com/smart-dust/

Smartdust

http://uatrobotics.blogspot.fr/2010/03/towards-smart-dust.html

Minisensor

http://www.synthstrat.com/graphics/the-future-of/4791398

Smart dust

N'oublions pas que certaines personnes, assez lentes du cerveau, ont affirmé que les chaimtrails n'existaient pas, que les épandages aériens n'existaient pas... alors que ces techniques sont très connues et existent au minimum depuis la fin de la seconde guerre mondiale, puisque autorisées avec dérogations (jusque très récemment) pour l'épandage de pesticides (qui sont des chaimtrails) pour les cultures agricoles... on n'oublie pas non plus les techniques utilisées dès le 19ème siècle (tirs de poudre à canon) dans les nuage pour faire pleuvoir... certains affirment que l'homme est trop intelligent pour se faire ça à lui-même et à la nature... moi je dis que l'homme est trop stupide (et cupide) pour ne pas le faire, justement... et pourtant je ne crois pas du tout en certaines théories de conspirations ou autres, mais il suffit d'ouvrir un livre d'Histoire scolaire pour constater... qu'il n'y a que ça à l'intérieur... croire que notre époque dérogerait à ce genre de réalité est très utopique... et dangereux, les gens de notre époque, dans le futur, seront qualifiés de moutons bisounours confiants et naïfs responsables de beaucoup de malheurs... mais c'est très probablement dans l'intérêt de quelqu'un, humain ou non d'ailleurs...

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/19/publication-d-un-arrete-contre-l-epandage-aerien-de-pesticides_4490942_3244.html

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, H, 28-01-2015

Dans OVNI/UFO
Ovni rouge 1

OVNIs, Secrets d'Etats et Economie

Par Le 11/01/2015

OVNIs, Secrets d'Etats et Economie - 3 ans après...

1952-07-capitol-color.jpg1952, le Capitol survolé par une flotte d'ovnis

Dès 2005, l'ingénieur français et ex informaticien du ministère de la défense Christel Seval énonçait une théorie concernant les raisons du blackout complet sur le phénomène OVNI, les implications des gouvernements américains et un probable recours au déséquilibre économique (entre autres) pour gagner du temps face à une échéance inéluctable... théorie appuyée sur la conjonction de faits historiques rapportés par plusieurs militaires notamment ou les médias, et qui conclue que les Etats-Unis (et certains de ses alliés) pourraient bien tout faire pour ne pas perdre sa suprémacie actuelle (et menacée) sur la planète, et ce à n'importe quel prix... 

Personnellement, je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a eut effectivement une accélération et une accumulation de données historiquement importantes en très peu de temps sur notre planète... : certains pays figés depuis des décennies se sont très (extrêmement vite même) soulevés et ont modifié leur histoire en quelques jours, se pensant "libérés", les désordres économiques (et réactions en chaînes non réglées à ce jour !) se sont accélérés, ont éclaté et d'autres pays se sont ou risquent de s'écrouler sous la dictature financière, les guerres pour les ressources et le pétrole sont déjà démarrées depuis l'Afghanistan des Russes (reprise par les "Alliés") et la 1ère guerre du Golfe...

Voici un extrait résumant assez bien une partie de la théorie :

ufo-australie-1994.jpgAustralie-1994

Des ovnis contre le secret défense

" Après Nagasaki et Hiroshima, énormément d’ovnis vont survoler les États américains et se positionner avec précision au-dessus de tous les sites impliqués dans les activités militaires atomiques, comme s’ils cherchaient à s’informer sur les développements des armes atomiques terrestres. Dès 1946 les sites du Manhattan Project, les sites d’essais d’explosions atomiques comme l’atoll de Bikini, le site de Trinity, Roswell et les bases du Nouveau Mexique en 1947, Albuquerque, Sandia en décembre 1948, Los Alamos en janvier 1949, Camp Hood au Texas en mars 1949. Toute la filière atomique est découverte : des sites de recherche et d’essais, jusqu’aux lieux de stockage en passant par la chaîne de production des bombes. Pas un site secret n’est épargné. Les officiels de la Défense américaine sont aux abois. Leur pire cauchemar vient de prendre forme. Toutes les installations les plus secrètes du pays sont survolées par des ovnis. Il suffirait à un espion de relever la carte des apparitions d’ovnis de 1946 à 1950 pour avoir avec précision la situation géographique de toutes les installations nucléaires de l’armée américaine. C’est la panique dans les rangs US.

En juillet 1952, le Pentagone et la Maison Blanche sont survolés à deux reprises, en plein centre d’une zone névralgique strictement protégée, interdite à la circulation aérienne. Rien n’échappe aux ovnis, de la filière militaire à la filière politique.

Dès l’arrivée au pouvoir de D. Eisenhower en 1953, Nelson Rockefeller sera chargé de présider une commission de refonte du département de la Défense. A partir de cette date, l’empire Rockefeller, le CFR (Council on Foreign Relations), la Trilatérale et les Bilderbergs vont gérer le secret OVNI dans tous ses prolongements, scientifiques, technologiques, militaires, renseignements, désinformation, jusqu’aux financements et infiltrations des associations ufologiques.

burbabk-calif-6-1945.jpgburbabk-californie-juin-1945

OVNI et Secret Défense

En 1954, l’installation de Fort Meade, siège NSA, qui plus tard mettra en œuvre le réseau mondial d’écoute électronique Echelon, est survolée.

En 1963 et 1964, les satellites mis en orbite par les États-Unis tombent systématiquement en panne, et, étrangement, se remettent à fonctionner spontanément.

Novembre 1965 : une gigantesque panne d’électricité affecte New York et le sud Canadien. Un disque lumineux est aperçu au-dessus de la station de distribution électrique de Clay, point d’interconnexion de plusieurs réseaux haute tension. Décembre : une panne identique touche plusieurs États, le Nouveau Mexique, le Texas. Les bases militaires Holloman, White Sands et Fort Bliss sont privées de courant. C’est le scénario que les responsables de la Défense craignaient le plus : des actions agressives paralysant à la fois l’économie de la Nation et les capacités des forces militaires.

En 1967 la base de Malmstrom, Montana qui abrite 120 missiles intercontinentaux du Strategic Air Command, est survolée par des ovnis. Le 16 mars, par une nuit glaciale, des lumières zigzaguent dans la nuit à des vitesses incroyables. L’officier de tir est alerté. Puis une soucoupe rougeoyante s’avance, survole la grille d’entrée au grand dam des gardes. En quelques secondes, ce sont huit silos de missiles qui sont déclarés hors service. Puis dix. Un commando chargé de s’approcher de l’ovni stationnaire a été légèrement blessé et est évacué. Plusieurs commandos partis inspecter les silos signalent des ovnis à leur tour. Dans une autre unité de silos plus au nord-est, un ovni évolue aux alentours de la zone interdite. Dix missiles sont à leur tour mis hors service. Il faudra plus d’une journée avant que les missiles ne soient déclarés à nouveau opérationnels. L’enquête technique conclura qu’il n’y a aucune explication rationnelle à la défaillance simultanée des 20 missiles ICBM.

En novembre 1975, les ovnis retournent sur la base de Malmstrom dans le Montana. 7 ovnis lents, qui déjouent les intercepteurs lancés contre eux, reproduisent le scénario de 1967 et déprogramment les ogives nucléaires.

ovni-france-001-1952.jpg ovni-france-002-1952.jpg ovni-france-003-1952.jpg

Lac Chauvet, France, 1952

La Nouvelle Donne

À partir de cette date, rien ne sera plus comme avant affirme Jean-Gabriel Greslé : " Des puissances inconnues s’ingénient à rendre leur présence évidente par des manifestations aériennes non conventionnelles. Elles disposent de moyens techniques nécessaires pour convaincre l’ensemble du monde, une fois pour toutes, de leur présence et de leur supériorité. Pourtant, elles ne le font pas. De leur côté, le gouvernement américain et le département de la Défense utilisent leurs moyens considérables, renforcés en 1953 pour dissimuler eux aussi cette réalité au public.

Les mêmes puissances inconnues, entre 1947 et 1967 ont exercé une pression croissante sur les gouvernements américains. De toute évidence elles cherchent à obtenir quelque chose. Le gouvernement américain pourtant dominé par une technologie supérieure à la sienne a refusé, en apparence, de céder."

Le gouvernement refuse effectivement d’inverser sa politique de développement des armes nucléaires. Tous les gouvernements engagés dans la course aux armements de destruction massive sont confrontés aux mêmes problèmes de survols de leurs installations nucléaires par des ovnis. Une pression venue d’outre espace, demande une autre politique pour la sauvegarde de la planète. De quelle genre d’intervention s’agit-il? La marge de manœuvre des intelligences à l’oeuvre est très mince. Imposer la paix avec une technologie qui neutralise toutes les technostructures militaires de la planète serait perçu comme une dictature venu d’outre espace entraînant un ethnocide généralisé. Le remède serait pire que le mal. Par contre ne rien faire signifierait à moyen terme laisser l’humanité s’autodétruire volontairement ou par accident. Le développement des armes à plasma fait peser un péril pire que l’arme nucléaire. La pression globale sur l’écosystème ne saurait continuer encore des décennies. Il est donc essentiel d’intervenir progressivement en exerçant une pression toujours plus forte. L’augmentation du nombre de crop circles est significative ces dernières années. Certains agroglyphes révèlent des schémas d’appareillages militaires ultra secrets, d’autres portent sur des symboles de sociétés secrètes influentes, ou encore répondent à un message envoyé il y a 27 ans dans la direction de la constellation d’Hercule. Au Mexique, les soucoupes volantes sont omniprésentes sans affoler les autorités ou les populations. Gorbatchev lui-même s’est toujours opposé à l’idée que les ovnis constituaient une menace pour l’humanité. Alors un premier contact officiel est-il possible? Non car la technostructure gouvernementale américaine n’a pas intérêt à ce que des ovniens entament une procédure de contact avec l’humanité.

erpatak-hongrie-27-10-1996.jpgErpatak-hongrie-27-10-1996

Géostratégie militaire US

Tout contact avec une race extraterrestre technologiquement plus avancée que nous, engagerait un processus collégial de représentation de l’humanité auprès des visiteurs qui nuirait à la souveraineté des Etats-Unis. Il s’ensuivrait des réformes économiques et écologiques proposées et impulsées par les extraterrestres pour améliorer la situation de l’humanité dans son ensemble, ce qui nuiraient à l’hégémonie américaine. La révélation ou le partage de données techniques et scientifiques jusque là classées secret défense nuirait également aux Etats Unis.

Aussi les États-Unis peuvent-ils être amenés à envisager d’entretenir volontairement un foyer mondial de perturbations économiques afin de repousser au plus loin le jour du contact qui nécessite maturité et stabilité. L’accélération et l’amplification d’une politique de domination et d’annexion du reste du monde, notamment par le biais du vecteur pétrolier et de programmes d’armes de nouvelle génération semblent être à l’ordre du jour.

Ainsi, au moment du contact, les États-Unis occuperont une place prépondérante, un fait accompli qui ne sera peut-être pas remis en cause par les extraterrestres par respect pour la liberté de l’humanité. Les États-Unis auront à leur disposition un arsenal technologique qui leur permettra de faire pression sur les volontés extraterrestres si ceux-ci en émettent.

Car, quel est le mobile qui peut pousser les stratèges militaires américains à construire des bombes à antimatière dix mille fois plus puissantes qu’une bombe thermonucléaire, si puissantes qu’elles ne peuvent pas être utilisées sur Terre ? La peur d’un astéroïde ? La probabilité d’un géocroiseur spatial en approche dangereuse dans les parages de la Terre ? Foutaises, c’est la paranoïa anti-extraterrestre, c’est le désir forcené de l’oligarchie militaro-industrielle des États-Unis de pouvoir faire obstruction aux extraterrestres et, le jour du contact, d’avoir à leur portée un maximum de moyens de pression contre eux, voire d’armes efficaces car tel semble être leur rêve d’indépendance virile."

Christel Seval - Extraits des chapitres 6 à 11 pp 177-300, "Le plan pour sauver la Terre", Éditions JMG, 8 rue de la Mare-80290 Agnières

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France-05-11-1990

Nous sommes maintenant en 2015, 3 ans pile après que cet article me soit apparu comme très important étant donné les événements de cette époque... et trois ans après, tous les événements concordent également, les choses sont de pire en pire et le phénomène OVNI n'a jamais été aussi présent, alors que toutes les autorités tentent d'en minimiser l'importance (voir la recalification en drônes l'apparition d'objets non identifiés (et toujours non identifiés malgré de l'intox auprès des médias...) au-dessus de nombreuses centrales électriques françaises (mais aussi ailleurs) et la continuité de survols de centres nucléaires dans le monde entier...

La déstabilisation de pays jusqu'à présent calmes et pondérés comme le Canada et la France, la Belgique par des factions de "terroristes-gangsters" manipulés et armés par un ancien organisme créé, armé et entraîné par la CIA américaine à l'origine (Al Qaida) ressemble très fortement à la continuité de ce type de plan qui consiste à ruiner les économies et capacités de raisonner de pays n'acceptant plus la domination à outrance de la jeune nation (qui, de par sa jeunesse, a une tendance à la dictature et à la paranoïa) que sont les USA...

La soumission de l'Europe aux désirs des américains sur le nouveau pouvoir néo-nazi ukrainien, contre la Russie, un pays pourtant en grande partie européen lui-même et ayant de profondes racines dans les peuples européens (dont la majorité sont bel et bien issus, en sont les descendants !) est une lourde erreur qui peut avoir des conséquences dramatiques pour l'Europe, bien plus que pour les américains... Le monde doit ouvrir les yeux devant l'évidence et les enchaînements à l'évidence organisés par des organisations riches, très riches et bien armées, sans arrêt aidées par des "erreurs" occidentales... et bel et bien par des vendeurs d'armes parmi les plus importants du monde, des moyens logistiques identifiés et du même type...

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 12-01-2012, up 11-01-2015

Dans Actualité
Charliehebdo

Hommage à Charlie

Par Le 07/01/2015

Hommage à Charlie

Charliehebdo

Comme la majorité des français et parisien, et même tous les citoyens du monde avides de liberté, du droit d'expression contradictoire, je suis choqué et horrifié par ce qu'il s'est passé ce matin à Paris. J'ai beaucoup lu Charlie Hebdo (et même Hara-Kiri) et j'ai même une fois serré la main de Cabu lors d'un salon réunissant des dessinateurs, il y a longtemps. Et comme beaucoup, je l'ai découvert en premier dans les émissions de Dorothée dans le Club diffusé à la télé... Qui n'a pas vu les dessins de Wolinski au moins une fois dans les journaux, exposés dans les kiosques ?...

Je suis Charlie, moi aussi... 

Le pire est que Charb avait dû sentir des choses, si on regarde son dernier dessin, très prémonitoire, d'un djihadiste avec une kalachnikov... :

Charb premonition hommage

On peut tout de même fortement regretter que, en sachant que Charlie Hebdo était l'un des plus menacés en France, il n'ait été défendu que par quelques policiers petitement armés d'armes de poing... des gens moins menacés sont beaucoup mieux protégés. Mais l'heure n'est pas à la polémique, mais au rassemblement contre la bêtise et la haine de ceux qui ne peuvent comprendre l'humour satyrique et même la simple liberté d'expression... Il est tant que la France et même l'Europe se rende compte qu'elle est en guerre contre un démon bête et méchant qui fait bien les affaires d'ailleurs de ceux qui le finance et arme, alors que certaines choses arrivaient un peu trop à la lumière probablement... et il ne faut surtout pas d'amalgame et foncer dans le plan de ces criminels en accusant à tord et à travers le monde musulman, qui est en très grande majorité lui-même horrifié par cette véritable trahison envers leurs propres croyances... ce que revendique ces fous criminels n'est dans absolument aucun livre ou texte sacré, mais uniquement dans les cerveaux dérangés de leurs dirigeants...

Toutes mes condoléances aux familles des membres de Charlie Hebdo, et également à celles des deux policiers, bien seuls pour défendre toute une équipe menacée depuis des années...

 

Le coeur serré, Yves Herbo, S, F, Histoires, 07-01-2015

Dans OVNI/UFO
Blogmoon18

Les USA mentent à leurs alliés, et pas que la NSA, la NASA aussi

Par Le 04/01/2015

Les USA mentent à leurs alliés, et pas que la NSA... la NASA aussi...

Blogmoon18

Depuis que la NSA a été prise la main dans le sac et a été obligée d'avouer son espionnage constant et depuis des décennies de tous ses "alliés", beaucoup de citoyens du "monde libre" (entre guillemets car on se doute de plus en plus que ce terme est issu de propagande historique avant tout) ne sont plus dupes et ont ouvert leur esprit à la possibilité que leurs parents, leurs grands-parents et eux-mêmes ont été en permanence trompés et manipulés par tout un système de propagande, et dès leur naissance via les institutions scolaires bien huilées et les médias possédés par une poignée de manipulateurs... 

Le vieux monde bâti sur le mensonge se fissure de toute part depuis les révélations et tentatives des Huxley, Assenge, Snowden, McKinnon et tant d'autres qui ont payé même de leur existence et liberté le simple fait de vouloir parler et révéler au monde la vérité. Une vérité qui fait mal et que refuse encore de voir un grand nombre de gens, tout simplement parce qu'elle signifie la fin de leurs croyances et de leurs confiances envers tout un système, un système issu et accepté par leurs propres parents, il faut insister là-dessus pour expliquer cet aveuglement et refus d'accepter la seule vérité possible...

Histoire passée manipulée, déformée et tronquée donc, présent lié déséquilibré et mouvant, instable et mensonger, avenir incertain, flou et désespéramment vide sont maintenant le lot d'une jeunesse qui ne peut que se défier de ses propres parents impuissants en grande partie, aveuglés par les illusions et les écrans de fumée médiatiques et la corruption monétaire, et les promesses d'une "meilleure vie", d'un "rêve américain" accessibles par le mensonge de la "croissance" ravageuse de ressources et de vie et les publicités politiques mensongères...

Voici quelques témoignages et réalités sur les mensonges et manipulations orchestrés par un organisme américain nommé NASA que même ses concurrents (et aussi ceux issus d'"ennemis" politiques comme les Chine et Russie - encore entre guillemets car même Poutine a admis récemment, si vous lisez entre les lignes, que ces "pouvoirs-nations" n'ont jamais été vraiment "ennemis" mais ont toujours participé a une certaine manipulation d'élites...) ont toujours respecté et admiré. Conspirationnisme diront certains, eux-même aveuglés par de fausses "impossibilités"... Non, je le répète déjà depuis des mois, il suffit de prendre un peu de recul, de regarder le passé, même l'Histoire manipulée et tronquée, pour voir que tout ne peut être déformé à cause des témoins humains, justement. Une part de vérité demeure TEMPORELLEMENT et pendant quelques générations. Ensuite, elle peut effectivement être effacée, avec le temps, de toutes les mémoires. Et je vous l'annonce, c'est par exemple ce qu'il s'est produit en France après la disparition de De Gaulle et l'escroquerie financière signée par MM Pompidou et Giscard d'Estaing : la majorité des documents politiques et historiques d'après-guerre, les documents donc filmés et papier, audios conservés dans les archives de la Cinémathèque française (des archives aussi de l'INA qui n'a sauvé que quelques documents) ONT BEL ET BIEN ETE DETRUITS (volontairement d'après ce que je sais, et non pas accidentellement), après avoir été cachés au Pontel, au début des années 1980 (source : Les archives audiovisuelles Par Jacques Guyot,Thierry Rolland)... détruits toutes les preuves françaises sur les milliers de viols des soldats américains sur des françaises innocentes (dénoncés et jugés en partie (par les américains !) mais jamais indemnisés), détruits les films et papiers du ministère de MM. Miterrand  et Bousquet sous Vichy (même s'il a été obligé de le reconnaître par la suite grâce aux témoins, justement...), détruits les négociations de De Gaulle sur le gaz et le nucléaire français en Algérie, la protection des riches commerçants, banquiers et "personnalités" juifs (acteurs connus par exemple) par le même gouvernement de Vichy, pendant qu'il "vendait" les pauvres juifs (après dépouillement total) aux nazis... détruits les livraisons de moteurs américains au régime nazi, dans les ports français, pendant que le même gouvernement français livrait et arrêtait des résistants français aux même nazis... ce ne sont que quelques exemples de ce que les "politiques" de toutes les générations sont prêts à faire pour... protéger leurs propres pouvoirs, argent, relations corrompues et riches passées et futures...

Mais ce sont bien des milliers de documents compromettants ou gênants qui sont cachés au public bien naïf, et en permanence, malgré la volonté de quelques journalistes de révéler des choses, ceux-ci savent très bien le danger qu'ils encourent eux-mêmes a être trop curieux sur les secrets des divers gouvernements... jusqu'aux manipulations qui les fait élire, presque naturellement, par des peuples formatés pour les croire...

En ce qui concerne le secret spatial - et les ovnis -, qui sont bel et bien l'un des plus grand secret POLITIQUE qu'ait connu l'humanité depuis toujours, voici le témoignage public de Donna Hare, qu'elle a fait lors du Disclosure Project en 2001.

"J'étais dessinatrice industrielle chez Philco Ford aeropace, un des contractants de la NASA, de 1967 à 1981. Mais la plupart du temps je travaillais dans le Bâtiment 8 [du Centre Spatial Johnson]. J'avais une accréditation pour circuler dans les zones réservées. Il m'est arrivé de pénétrer dans un labo photo de la NASA, et de parler avec des techniciens. L'un d'eux attira mon attention sur une tache... Je lui ai demandé si c'était un défaut sur la pellicule, et il m'a répondu en riant : "Les défauts de pellicule ne projettent pas d'ombres au sol !"

C'était une photo aérienne, sans doute de la Terre parce que je pouvais voir des sapins, et cette ombre ronde, légèrement ovale, était orientée dans le même sens que les ombres portées des arbres. C'était pour moi un 'objet non-identifié', qui se trouvait à faible altitude au-dessus des arbres. J'ai réalisé que c'était un secret parce que je lui avais demandé ce qu'il comptait faire de cette information, et il m'avait répondu : "Nous faisons toujours en sorte de les effacer avant de les proposer à la vente."

J'ai par la suite interrogé d'autres personnes, mais en-dehors des bureaux de la NASA. Un garde m'a confié qu'il avait été chargé de brûler des photos, sans les regarder. Il était lui-même surveillé par un autre garde pendant cette mission. Il avait cependant vu une des photos, et elle représentait un Ovni. Il avait alors reçu un violent coup sur la tête et s'était évanoui. Il est depuis très effrayé, et mériterait d'être placé sous protection.

J'ai connu également une personne qui s'était trouvée à l'isolement avec les astronautes d'Apollo placés en quarantaine après leur retour; ils lui avaient révélé avoir vu un Ovni sur la Lune pendant leur alunissage. Mais ils lui avaient ordonné de garder ça pour lui." - Source 1 - Source 2

NASA Secrets Revealed  - Donna Hare (Disclosure Project Witness)

On constate que les informations sont difficiles a recouper, que certaines disparaissent, sont censurées ou victimes de "protections de droit d'auteurs"... qui arrangent bien le secret et l'accès à la vérité, quelle qu'elle soit d'ailleurs : je n'ai personnellement aucun intérêt financier ou autre en la matière... 

Mais il y a d'autres informations dans les tournages du documentaire "Moon Rising" réalisé par José Escamilla, qui associe le témoignage de Donna Hare et du Sergent Karl Wolfe, à propos de structures artificielles sur la Lune...

En cherchant, on retrouve les vidéos et documentaires, témoignages (sous-titrées en espagnol via José Escamilla) ici :

Moon Rising Parte 1 de 2

Moon Rising Parte 2 de 2

Les sites parlent aussi du hacker britannique Garry McKinnon à ce sujet et de ses déclarations, basées sur le témoignage ci-dessus, en affirmant que c'est en cherchant à prouver ce témoignage qu'il a piraté... et qu'il a trouvé...  : "Un expert photographique de la NASA a déclaré que dans le bâtiment 8 du Centre Spatial Johnson, à Houston, des techniciens passent leur temps à retoucher les images satellite à haute résolution pour effacer les ovnis : ils ont des dossiers nommés 'filtrées' et 'non-filtrées', 'à traiter' et 'brutes'."

Il existe aussi le très intéressant témoignage du Docteur X, décédé maintenant, à l'âge de 48 ans... :

http://projectcamelot.org/
http://projectcamelot.org/mr_x.html

Références et liens a garder :

http://photovni.free.fr/NASA/debut.htm

http://ovnis-usa.com/2009/11/15/temoignage_de_donna-hare/

http://ovnis-usa.com/moon-rising/

http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=10865.0

A voir aussi : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/astronomie-espace/les-dossiers-de-la-nasa.html

Blogmoon18

Une photo mal truquée trouvée sur un site de la NASA selon la source

Voici un autre documentaire, plus rare et difficile d'accès car c'est de l'audio avant tout et issu d'une source unique (mais identifiée et non censurée à ce jour) :

Inde et NASA : bataille sur les secrets de la Lune !

De nombreuses particules d'eau sur la Lune révélées par l'Inde, puis par la NASA, obligée : des quantités importantes d'eau trouvées sur notre satellite... mais aussi des substances intrigantes gardées secrètes... dont des substances organiques à base de carbone en surface ! De grandes plaques de glace révélées aux pôles, des minéraux très intéressants également, etc...

Source : http://www.dnaindia.com/scitech/report_indian-scientists-detect-signs-of-life-on-moon_1322785

Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 04-01-2015

Mj12 petit

Secrets américains et ufologie

Par Le 13/12/2014

Secrets américains et ufologie - MAJ "Gardiens du Silence"

Mj12 petit

Un titre un peu trop large, générique, et qui couvre bien trop de réalités mêlées aux déformations induites par les activités mêmes des services secrets, américains ou non. Mais il faut bien un titre résumant le sujet, même si le sujet en question est tellement immense qu'il ne peut être qu'effleuré sur ce blog. Nombre de livres et publications diverses sur le sujet existent déjà, chacun apportant sa contribution, sa pierre à un édifice visant à la révélation d'un secret très important, monstrueusement dissimulé aux yeux d'un public évidemment conscient de son existence (les services secrets sont censés être aussi payés par les impôts des citoyens de chaque pays - censés seulement car les rapports officiels font aussi état du fait que tous les impôts et taxes versés par les citoyens d'un pays... ne peuvent payer qu'une partie du système bureaucratique de chaque état, tout le reste étant amené par spéculations boursières et taxes sur les entreprises - nationales ou étrangères d'ailleurs !), mais blasé, frustré par cette réalité inaccessible au commun des mortels. 

Il s'agit en même temps d'un certain hommage envers le travail de quelques chercheurs, très connus du milieu ou au contraire obscurs et eux-mêmes travailleurs de l'ombre, et aussi d'une pierre supplémentaire à cet édifice en train de s'élever vers la lumière, effaçant l'ombre de ces souterrains réputés infranchissables dans lesquels des expériences aux noms mystérieux et codés sont pratiqués. Des documents d'archives qui font toujours l'objet de discussions parfois âpres sur leurs finalités et interprétations, bien sûr, comme d'ailleurs le moindre document issu de fuites de services secrets, quel qu'en soit le sujet d'ailleurs. Et un hommage, encouragement envers un auteur canadien en particulier, un correspondant sympathique occasionnel qui sera d'ailleurs en France dans les semaines qui viennent : Marc St-Germain.

Ce chercheur très actif, membre du Mufon, a publié récemment un ouvrage sur ce thème du secret d'Etat concernant le phénomène ovni et des enlèvements. Voici une revue du livre par l'un de nos sites partenaires et Sylvain Matissehttp://ufoetscience.wordpress.com/2014/09/17/les-gardiens-du-silence/ :

Les gardiens du silence marcstgermain

Explication sous forme de chronique:

Pour ma part, cet ouvrage s’inscrit dans la lignée "de documents interdits : la fin d’un secret" et de "1942-1954 : La genèse d’un secret d’Etat" les ouvrages de JG-Greslé, s’appuyant sur des documents officiels, donc historiques.

L’auteur Marc St -Germain a reconstitué également ce travail historique sur des archives de documents classés Top-Secret auparavant. Dans la sphère ufologique tout le monde ou presque s’accorde à dire que la période de l’avant deuxième guerre mondiale jusqu’au début de la guerre froide entre les blocs de l’Est et de l’Ouest est le point de départ d’une machinerie concernant l’armement, l’aéronautique et l’étude des O.V.N.I s, ce qui semble après tout logique puisque le monde a été sous haute tension et en conflits un peu partout sur la planète. Ceci continue encore de nos jours même si les méthodes et les stratégies ont évolué depuis. Une organisation entamée vers l’année 1947 et ses restructurations présentant tout de même quelques incohérences et fuites plus ou moins visibles. Néanmoins, ce stratagème a été tout de même efficace, puisque la majorité de la population terrienne considère très peu le phénomène OVNI et son cortège de cachotteries voir de mensonges. Le constat est éloquent, beaucoup de gens s’amusent encore petit sourire en coin lorsque le sujet O.V.N.I est abordé, les pauvres !

En fait nous savons qu’une partie de poker-menteur a été engagée pour dissimuler la réalité du phénomène. Le tout est de savoir à quel degrés se situe le mensonge et pour quels intérêts ?

La fin des années 1940 est une époque déterminante concernant une certaine propagande.

Marc dans son ouvrage dévoile quelques dossiers, des faits et nous livre ses convictions qui se rapprochent à quelques différences près des miennes, mais l’essentiel n’est pas là. Son livre devrait inspirer les sceptiques afin qu’ils revoient un peu leur copie toute faite qui affirme que les OVNI sont du fantasme alimenté par des illuminés (illuminati est le terme non déformé). A condition que ces braves gens aient le courage d’affronter les dilemmes sur leurs certitudes (sic), sur ce point de vue force de reconnaître que ce n’est pas gagné, lol ! Bref, passons. (mais les sceptiques en ont de toute façon autant à dire sur la majorité des ufologues et de leurs propres dilemmes sur leurs certitudes !... et tous les sceptiques ne disent pas non plus la même chose, en fait, la plupart disent que ce sont tout simplement des armes secrètes humaines, pas d'illuminati non plus ni de complot... tout le monde tourne en rond pour le simple public !)

Des périodes sombres, des chaînons manquants, mais surtout des indices éparpillés ça et là avec un zest de fausses vérités afin de perdre le citoyen moyen dans les méandres de l’incompréhension. Une confusion orchestrée de mains de maître.

Les campagnes successives de la désinformation ont été habilement huilées, les médias contribuant de gré ou de force à ces manoeuvres. Mais, la question est ailleurs: Pour quels intérêts et quels motifs ?

Si vous vous procurez ce livre "les gardiens du silence", vous verrez que l’histoire concernant l’humanité présente une certaine carence. Marc St-Germain reconstitue le puzzle avec les éléments qu’il détient et présente ce qui pourrait être véritablement notre histoire, du moins une partie ignorée sciemment. Deux historiens (JG Greslé et Marc St-germain) sur deux continents différents nous dévoilent avec des documents à l’appui et des dates vérifiables pour la plupart, des pistes. Beaucoup ne connaissent pas l’histoire en prétendant le contraire, une autre version ainsi mal venue pour eux.

Peut-être pire encore, les détracteurs n’admettent pas les contre vérité !

Alors pour ceux qui disent que la "divulgation" n’a pas eu lieu et qu’il n’y pas eu de révélation c’est qu’ils ne cherchent pas. Le genre de livre proposé ici pourrait ouvrir bien des yeux et le regard porté sur les ufologues, les historiens, les chercheurs ou les témoins pourrait changer ! Tout est question de volonté, mais surtout d’humilité"...

Mais les documents "MJ 12", qu'est-ce au juste ? Reportons-nous (parmis des dizaines parlant du sujet !) au site http://www.philipcoppens.com/majestic12.html  qui est plutôt prudent et réaliste :

Des documents datant de 1947 (Roswell, même année) : 

CONFIDENTIEL
Laboratoire Sanitaire de l'Air
20 septembre 1947
Mémorandum pour le Lt. Général Twining

Objet : Résultats préliminaires de l'autopsie de l'accident aérien, rapport classé le 17 juillet 1947
I. Conformément à votre demande téléphonique du 10 juillet, vous trouverez ci-joints les résultats de l'examen clinique de laboratoire d'un cadavre bien préservé, récupéré par l'équipe médicale des Forces de l'Armée de l'Air (AAF) d'Alamogordo

Malcolm C. Crow
Général de brigade, USA
Chirurgien de l'Armé de l'Air

RÉSULTATS CONCERNANT LE PERSONNEL

1. Grade : inconnu
(a) Dommages Mortels aucun parachute utilisé

2. TYPE

(a) Collision en plein vol avec un objet autre qu'un avion conventionnel.

3. DOMMAGES SUR L'APPAREIL

(a) Épave complète.

4. ERREUR DU PERSONNEL

80% dû à une erreur du pilote, 20% dû à du matériel en mauvais état

5. MATÉRIEL

Les artefacts récupérés et reconstitués indiquent que l'avion non identifié a pu subir, par expérience, un défaut de fonctionnement de 50% dans son système de commandes de vol ; 10% de défaut de fonctionnement dans ses surfaces mobiles ; et le reste par du matériel qui est inconnu
(a) Les propriétés des matériaux sont inconnus du aux dommages extrêmes que le vaisseau a subi lors de l'impact.
(b) Le fonctionnement des instruments trouvés dans la zone de l'habitacle est actuellement inconnu ; d'autant plus qu'il n'y a aucun moyen de déterminer si le vaisseau était commandé manuellement ou télécommandé.
(c) L'équipement ré assemblé indique que la centrale d'énergie, les commandes de vol et les surfaces mobiles devaient être asservies par des tuyaux de verre flexibles. (Fibre optique ?)

6. DIVERS

(a) La météo ne semble pas être un facteur significatif dans la cause de la collision avec l'objet non identifié.
(b). L'obscurité et la vision et de nuit n'indiquent pas être une cause probable de l'accident. Le film de l'écran de radar ne montre pas un trajet de collision avant l'accident. Bien que les débris rassemblés indiquent que le vaisseau s'est brisé dans l'air avant l'impact.
(c). La tour de contrôle d'Alamogordo avait dégagé le vaisseau pour son approche dans la Zone 2 ,qui est une aire de stationnement et donné au pilote une alternative acceptable pour un atterrissage de secours.

Mj12 1947

Mj12 1947b

Puis, selon le chercheur d'ovni et le cinéaste documentaire Jamie Shandera, en décembre de 1984, il a reçu un paquet anonyme dans le courrier contenant deux rouleaux de film non développé de 35 mm. Le film, une fois développé, a révélé ce qui avait l'air d'être un rapport de briefing au président élu Dwight D. Eisenhower (1890–1969 ; président 1953–61), qui avait été préparé par un groupe de 12 investigateurs prestigieux, supérieurs et secrets qui ont travaillé sous le nom de code “d'Opération des 12 Majestics” (MJ-12). Les 12 majestics (aussi connu comme Majic Eyes Only signifiant Top Secret, Majic 12, la Confiance Majestueuse, M12, MJ 12, MJ XII ou Majorité 12) sont le nom de code prétendu d'un comité secret de scientifiques, chefs militaires et fonctionnaires, censément formé en 1947 par un décret de président américain Harry S. Truman. Le but du comité était d'enquêter sur l'activité d'ovni à la suite de l'incident de Roswell – l'accident prétendu d'un vaisseau spatial étranger près de Roswell, Nouveau-Mexique, en juillet de 1947. Ce comité allégué est une partie importante de la théorie de conspiration d'ovni d'un gouvernement en cours recouvrent des renseignements d'ovni. Le document, qui avait l'air d'être des détails authentiques, décrits la récupération, l'analyse et les tentatives faites pour étouffer l'affaire officielle de l'accident d'ovni de 1947 dans le désert de Roswell, Nouveau-Mexique.

Le rapport a aussi décrit la récupération des corps de quatre êtres semblables à l'humain qui avaient été trouvés près de l'épave du vaisseau spatial extraterrestre retiré. Selon ces documents, toutes les quatre des entités étaient mortes et leurs cadavres avaient été mutilés par les chacals du désert et ont été décomposés en raison de l'exposition aux éléments. Bien que les créatures soient semblables à l'humain en apparence, le rapport secret a déclaré que les processus biologiques et évolutionnistes responsables de leur développement s'étaient distingués apparemment tout à fait de ceux de l'humanité.

La lettre de 1947, prétendue être signé par Harry Truman, en autorisant “l'Opération les Douze Majestueux”.
Le 14 juin 1987, lors de la 24ème Conférence d'ovni nationale Annuelle dans Burbank, Californie, Shandera, avec Stanton Friedman et Guillaume Moore — les deux chercheurs d'ovni proéminents que Shandera avait enrôlé pour l'aider à évaluer la vérité des documents MJ-12 — ont communiqué leurs enquêtes dans ce qu'ils ont prétendu être la preuve documentaire des tentatives faites pour étouffer l'affaire gouvernementales d'UFOs qui a commencé en 1947.

Beaucoup de chercheurs d'ovni étaient d'accord, à la vue de la liste du personnel allégué du MJ-12, que si un ovni s'était écrasé et avait été récupéré dans Roswell en 1947, cela aurait été la sorte de comité qui pourrait avoir accompli une enquête approfondie sur l'accident. Chacun de ces individus avait été en haut dans leurs régions respectives d'expertise pendant la fin des années 1940 et avait l'avantage d'ajouter une expérience gouvernementale derrière eux.

Les investigateurs les plus sceptiques ont convenu que “le Document A,” qui a prétendu être une lettre datée le 24 septembre 1947, du président Harry S. Truman au Secrétaire de Défense Forrestal, avait l'air d'être vrai ; mais même si Truman a vraiment nommé "l'Opération des Douze Majestueux” dans la lettre, il n'y avait rien de déclaré clairement qui reliait le groupe aux enquêtes sur les ovni. D'autres ont mis en doute la raison pour laquelle Hillenkoetter, le chef de la CIA, a été énuméré comme l'officier de briefing sur le document MJ-12, car il est resté silencieux sur l'accident de la soucoupe volante et des corps étrangers quand il est devenu actif dans la recherche d'ovni civile en 1957.

Le plus grand provocateur contre les chercheurs d'ovni de longue date était la découverte du nom de Donald Menzel, l'astronome de Harvard, sur la liste de MJ-12. Menzel était bien connu comme debunker passionné de soucoupes volantes et l'auteur de trois livres d'antiovni. Malgré ses défenseurs dans le champ de recherche d'ovni, l'authenticité des documents MJ-12 reste extrêmement controversée. Les chercheurs sceptiques ont étiqueté les documents comme clairement faux et frauduleux, en montrant qu'une recherche consciencieuse des dossiers de l'administration de Truman ne révèle aucun décret pour un tel groupe d'investigation sur les ovni  comme le MJ-12.

Les chercheurs qui ont servi avec les militaires ont déclaré que l'indication la plus claire d'un canular est dans les nombreux termes militaires incorrects et la langue utilisée dans ces documents "officiels" allégués, en suggérant que les créateurs du canular n'ont jamais servi pour les militaires.

L'existence de MJ-12 était quelquefois niée par certaines agences du gouvernement Américain, qui exigent que les documents suggérant son existence soient des canulars. Le FBI a enquêté sur les documents et a conclu qu'ils étaient des falsifications, basées essentiellement sur une opinion rendue par AFOSI, le Bureau d'Aviation américain d'Enquêtes Spéciales. Les opinions parmi les chercheurs d'ovni sont divisées : Certains soutiennent que les documents peuvent être vrais pendant que d'autres soutiennent qu'ils sont faux, essentiellement en raison des erreurs dans le formatage et la chronologie.

En 1985, un autre document en mentionnant MJ-12 et un datant à 1954 ont été trouvés dans une recherche aux Archives nationales. Son authenticité est aussi extrêmement controversée. Les documents en question sont plutôt largement disponibles sur Internet, par exemple sur le site Internet du FBI, où ils sont écartés comme faux (reliés ci-dessous). Depuis les premiers documents MJ-12, des milliers de pages d'autres documents gouvernementaux ont été divulgués et présumés mentionnant MJ-12 et des tentatives faites pour étouffer l'affaire gouvernementale sur la réalité ovni sont aussi apparu, ont été appelés quelquefois collectivement les “Documents Majestics. ” Ils tous sont controversés, avec beaucoup de gens contestant leur authenticité.

source ; http://priestnovykh.wordpress.com/2010/07/12/mj-12-document/

MJ-12 : Majestueux, ou incrédule ?

Rien n'a changé le monde sur les UFOs, d'autant que les documents MJ-12 infâmes, prétendus pour être des papiers de briefing présidentiels et une évidence que le gouvernement américain recouvre une présence extraterrestre sur la Terre. Toujours jugés trop beaux pour être vrais, est-ce la plus grande campagne de désinformation que le champ a vue ?

Le 11 décembre 1984, le chercheur d'ovni et le producteur de TV Jaime Shandera ont reçu une enveloppe marron avec un rouleau de Tri-S de 35 mm le film noir et blanc. Quand il a été développé, le film s'est révélé être des photos de huit pages d'un Document de Briefing du 8 novembre 1952, préparé pour le président élu Dwight D. Eisenhower,  concernant "l'Opération les 12 Majestueux”. Il a lu “Sous le sceau du SECRET/MAJIC SUPÉRIEURS SEULEMENT”.

Quelle était l'Opération des 12 Majestueux ? Elle a prétendu être une opération secrète, commencée le 7 juillet 1947, pour récupérer l'épave de l'accident de Roswell, un incident allégué qui est connu dans les annales de l'histoire comme un “accident d'ovni”. L'accident allégué avait mené prétendument à la création de cette opération, qui était une réunion secrète d'experts qui avaient été placés responsables de l'enquête secrète et du fait,  de dicter la méthodologie par laquelle le gouvernement américain manipulerait l'édition sur les extraterrestres. Il a énuméré comme membres : Adm. Roscoe H. Hillenkoeter, Dr Vannevar Bush, secrétaire James Forrestal, général. Nathan F. Twining, général. Hoyt S. Vanderberg, Dr Detlev Bronk, Dr Jerome Hunsaker, M. Sidney W. Souers, M. Gordon Gray, Dr Donald Menzel, général. Robert M. Montegue, Dr Lloyd V. Berkner. Tous les douze membres du MJ-12 énumérés étaient morts, le plus récent, Hunsaker, étant mort juste trois mois avant que Shandera a reçu les documents. Hunsaker a vécu à l'âge de 98 ! Il est clair que quelqu'un a attendu jusqu'à ce qu'ils soient tous morts pour divulguer ce document … ou que quelqu'un s'est assuré qu'aucun des membres allégués ne pourrait faire aucunes déclarations sur leur participation alléguée.

Bien que chacun des membres soit un membre de haut profil de notre société, avec l'Étude des ovni, Dr Donald Menzel est ressorti puisqu'il était debunker notoire du phénomène. Son adhésion a semblé "logique" pour ceux qui ont cru que les dénégations prêchantes de Menzel sur le phénomène d'ovni ont fait partie d'une campagne par le biais dont le gouvernement américain a discrédité officiellement le phénomène d'ovni, mais qui n'était pas conscient de posséder secrètement , à l'évidence, des objets extraterrestres.

Bien que Menzel soit effectivement un sceptique sur les ovni, en 1949, il a signalé une rencontre d'ovni à l'armée de l'air des Etats-Unis. Qu'il l'ait fait n'était pas connu depuis plus de trois décades. Mais s'il était vraiment au courant des renseignements secrets sur les ovni depuis 1947, Menzel n'aurait aucune raison de noter un rapport d'ovni avec l'Aviation, en voyant qu'il était “au-dessus de" l'accès secret supérieur à tout sur les UFOs via son adhésion au MJ-12.

Quatre autres membres de la liste avaient documenté de manière fiable des activités rattachées aux UFOs. Hillenkoetter était un membre du NICAP et a fait des déclarations publiques au Congrès sur la réalité ovni. Twining et Vandenberg ont supervisé des premières enquêtes sur les ovni de l'armée de l'air des Etats-Unis, comme le Project Sign et le Projet Blue Book, et ont fait quelques déclarations publiques sur les UFOs. Twining avait écrit auparavant un mémorandum secret célèbre le 23 septembre 1947 (le jour avant que Truman ait monté prétendument le MJ-12) déclarant que les soucoupes volantes étaient réelles et avait préconisé une enquête formelle par des organisations gouvernementales multiples telles que l'AEC, NACA, NEPA, le JRDB de Vannevar Bush et le Comité consultatif Scientifique de l'Aviation. Cela a mené directement à la création de Project Sign à la fin de 1947. Finalement, Berkner était dans le Comité de Robertson organisé par la CIA qui a démystifié le phénomène d'ovni en 1953.

Un problème important de l'histoire du MJ-12 consiste en ce que le destinataire des papiers, Shandera, coopérait en ce temps avec Bill Moore, un investigateur sur les ovni célèbre qui était co-auteur d'un livre d'enquête sur Roswell avec Charles Berlitz, l'une des principales lumières du réseau alternatif suite à la publication du Triangle de Bermudes. Le 1er Juillet 1989, William Moore a admis qu’il était un agent du gouvernement, qu’il avait livré de la désinformation aux chercheurs, qu’il avait falsifié des documents, qu’il avait espionné les chercheurs et rapporté les informations recueillies sur ces chercheurs à la communauté des agences de renseignement, qu’il avait pris part à une opération de contre-espionnage contre Paul Bennewicz qui s’était conclue par l’internement de ce dernier dans un institut psychiatrique, et qu’il avait fait tout ceci en pleine connaissance de cause. Il est soit un traître, soit un des plus grands manipulateurs au cœur de pierre. La question que l'on devait se demander était si cette matière était une désinformation aussi, faite pour circuler avec l'aide de Moore … ou contre Moore ? On ne croit jamais que vous ne pouvez pas être un agent dans une campagne et une victime dans une autre.

Le plus grand problème était cela : en février 1981, Moore avait donné à Bennewitz 12 documents pré-majestics, connus comme le “The Black Vault”, qui était une communication d'AFOSI (Le Bureau d'aviation d'Enquêtes Spéciales) le quartier général à Washington à Kirtland AFB du bureau. Une phrase a déclaré que “La politique gouvernementale américaine officielle et les résultats du Projet Vault sont toujours classifiés et avec l'accès restreint à ‘MJ Douze’.” C'était la première mention de “MJ-12” – fait dans le milieu d'une campagne de désinformation, envoyée à la personne qui était la cible de cette campagne. (La recherche a depuis établi que l'Agence de Sécurité nationale avait vraiment un Projet Vault hautement classifié, mais que cela a été inquiété avec le pistage de missiles lancés de la mer et d'avions volant bas. Cependant, le fait même que les créateurs des documents MJ-12 savaient l'existence d'un Projet Vault et l'ont tissé dans leur mythe, suggère encore une fois qu'ils travaillent dans le réseau d'intelligence, par ex. AFOSI).

Deuxièmement, un Briefing de Cadrage présidentiel de neuf pages exposant “Ce document a été préparé par MJ-12”, a été montré à une autre chercheuse sur les ovni, Linda Moulton Howe, qui a déclaré qu'elle a vu ce document le 9 avril 198318 mois avant que Shandera l'ait trouvé dans sa boîte aux lettres. Howe a identifié l'homme qui le lui a montré comme Richard Doty, un agent AFOSI qui avait coopéré avec Moore dans la campagne de désinformation directe contre Bennewitz. Pour l'instant, le rat sentait seulement, il a commencé à puer. En outre, quand le télex de Vault a été montré à l'Aviation, vous vous attendriez à entendre une dénégation, en prétendant que le télex était une falsification. Et effectivement : l'Aviation a vraiment prétendu que c'était une falsification, avec des défauts basés dans le style et le format. Mais alors Moore a reconnu qu'il avait retapé en fait le document et avait ajouté un timbre de datation – la fourniture de l'évidence que Moore avait falsifié le document. Plus tard, il a prétendu qu'il était basé sur un original, que nous sommes conscients que personne n'avait vu ou ne verrait jamais. C'est tout à fait par hasard le même stratagème utilisé par Ray Santilli quand il a reconnu que “le film sur l'autopsie alien” de 1995 était une falsification, mais seulement parce que le film original était devenu abîmé pour l'émission publique dorénavant et pourquoi lui et ses associés avaient "recréé" le film d'autopsie.

Bref, il y avait peu à dire en faveur du MJ-12 comme étant un vrai fusil fumant. Mais alors, en 1985, pendant une visite aux Archives nationales de Moore et Shandera, ils ont prétendu qu'ils ont trouvé une copie carbone sans signature d'un mémorandum au général. Nathan Twining, de l'assistant spécial Robert Cutler au président Eisenhower. Daté du 14 juillet 1954, le sujet du mémorandum était “le Projet d'Études NSC/MJ-12 Spécial”. Évidemment, la confirmation aurait été beaucoup plus impressionnante si elle n'était pas venue de Moore lui-même, même si en 1985 le monde ignorait sa double vie comme un agent de désinformation.

Néanmoins, les enjeux étaient hauts et si les documents étaient vrais, c'était effectivement l'Étude sur les ovni qui avait été recherché au cours des quatre décades passées. Dorénavant, le Fonds Pour la Recherche d'ovni (FUFOR), mené par le physicien de marine des Etats-Unis, le Dr Bruce Maccabee, a payé au chercheur Stanton Friedman 16,000$ pour enquêter sur les documents MJ-12 initiaux, puisqu'il avait aussi reçu la matière MJ-12 – aussi anonymement et aussi sur un rouleau de film de 35 mm.

Après la chute en grâce de Moore et Shandera repartant sur d'autres projets, Friedman est devenu l'expert du MJ-12 local d'Étude des ovni. Lui et d'autres, ont montré vite du doigt Richard Doty, l'agent AFOSI avec qui Moore avait collaboré sur le cas de Bennewitz et l'homme qui avait montré la matière à Linda Moulton Howe. Friedman a fait des remarques : “Certains ont supposé que Doty a fourni le document de briefing en premier lieu. Moore et Shandera ont prétendu que personne n'a avoué avoir envoyé le document, bien que le cachet de la poste sur l'enveloppe marron soit Albuquerque. Il est clair de leurs conversations avec Doty qu'il est au courant du document, mais autant que je sais, il n'a jamais avoué l'avoir envoyé. Je doute qu'il l'ait fait.” Cette conclusion montre la crédulité du chercheurs d'ovni : cela ressemble à un faux, il a été posté de la ville où l'homme qui a été impliqué dans une campagne de désinformation a travaillé, informé à quelqu'un qui a été impliqué dans la même campagne de désinformation, quand la campagne de désinformation courait, avec un homme responsable de la campagne de désinformation en prétendant qu'il savait du document … et encore, les chercheurs d'ovni concluent qu'il ne fait pas partie de cette campagne de désinformation ! Enfin, nous pouvons approuver Friedman disant que “Si les documents sont valides ou pas, ils doivent avoir été créés par un initié. ” Effectivement. Et nous approuvons de tout cœur l'évaluation de Carl Sagan : “Ou les documents MJ-12 sont les plus vulnérables et la suspicion est exactement sur la question de la provenance – l'évidence a miraculeusement baissé sur un seuil comme quelque chose d'une histoire de fées, peut-être  " Le Cordonnier et les Elfes. "...

Divulgué ou "ensemencé" en 1984, MJ-12 n'avait pas un impact immédiat sur la communauté ovni. Chacun impliqué avait gardé les documents dans les emballages, en ayant peur de les rendre public ce qui pourrait rendre quelqu'un comme un héros immédiatement – ou discréditer complètement sa crédibilité si prouvé comme étant faux. Il a semblé que les chercheurs d'ovni avaient besoin de certains les poussant doucement dans le dos.

Ainsi, au printemps 1987, on a dit à Moore et Shandera que l'histoire de MJ-12 partirait en Europe. Le fait de divulguer de fausses histoires dans la presse étrangère est une technique de désinformation de l'Intelligence standard et Moore l'a appris de leurs dresseurs AFOSI … Et effectivement, le 31 mai 1987, l'Observateur de Londres a publié une histoire, d'où elle a été ramassée par l'agence de presse Reuters. L'article était par Martin Bailey mais l'homme derrière l'histoire était le musicien et Spécialiste des ovni Timothy Good. Le processus par lequel les documents ont émergé en Grande-Bretagne précise qu'une tentative concertée était faite de disséminer cette matière au public. Après une réception lente aux Etats-Unis, en 1986, l'auteur d'ovni britannique le plus connu du temps, Jenny Randles travaillait sur un nouveau livre sur des tentatives "officielles" faites pour étouffer l'affaire ovni . “ Tout à fait par hasard ”, elle a été approchée par une “gorge profonde anonyme”, le contact qui lui a offert une collection de documents exposant en détail l'activité clandestine du gouvernement américain se rapportant aux UFOs – un franc-tireur qui pourrait le faire dans Woodward & Bernstein de la communauté d'ovni, la personne qui a fait craquer la conspiration ovni. Cependant, comme ses collègues américains, Randles a montré de la prudence dans le fait d'accepter la matière et l'informateur a rompu le contact. Quand les documents MJ-12 ont été libérés une année plus tard, Randles s'est rendu compte que la matière qu'on lui avait offerte a fait partie de ces papiers.

Au cours des semaines de la tentative avortée de passer les documents à Randles, on a offert à Timothy Good – qui travaillait aussi sur un livre de la conspiration d'ovni, au-dessus du Secret (1987) Supérieur – une autre partie de la matière MJ-12. À la différence de Randles, Good a accepté et cela a mené à l'article dans L'observateur de mai 1987. L'article a persuadé alors les chercheurs américains de finalement libérer leurs documents. Un autre mythe moderne avait été créé et le but d'une campagne de désinformation de trois années de long avait finalement porté des fruits.

Good a continué à écrire une série de best-sellers internationaux du contact entre les aliens et les gouvernements mondiaux, qui ont révélé au public les UFOs et extraterrestres et ont ouvert la voie pour d'autres livres traditionnels sur le sujet. Le résultat a été une plus grande acceptation du Scénario de Contact en Grande-Bretagne et la conviction en l'existence de la vie extraterrestre.

Ce qui est moins connu, est que dans les dernières années, plus de documents MJ-12 encore ont été "disséminés". À la fin de 1992, trois nouveaux documents MJ-12 ont été reçus par Timothy Cooper … qui finirait par plus tard écrire un livre avec Richard Doty. Dans sa discussion de ces documents, même Friedman reconnaît que ces papiers sont des reproductions, des versions retapées et légèrement changées de vieux mémorandums ou de lettres. Pour faire court : les falsifications, dans lesquelles une "norme" classifiant le mémorandum sont changées pour le faire apparaître comme s'il était né du groupe MJ-12 fictif, par quoi les références aux aliens et aux UFOs ont été insérées dans le mémorandum. En mars 1994, Don Berliner, un membre de la branche de FUFOR, a reçu un autre document MJ-12. C'était encore une fois sur un rouleau de film, cette fois envoyé du Wisconsin. Il a prétendu être le “Manuel d'Opérations Spéciales du Groupe Majestic 12 : Les Entités extra-terrestres et la Technologie, la Récupération et la Disposition, sont datées d'avril 1954.”

Effectivement, le FUFOR, sous le leadership de Maccabee, était “l'autorité sur les ovni” qui avait adopté les documents et promus par Friedman. Un ancien physicien de marine des Etats-Unis, le Dr Bruce Maccabee est un leader et un avocat influent de l'Hypothèse Extraterrestre et du Scénario de Contact. Maccabee est devenu proéminent dans le réseau ovni au milieu les années 1970 et sa reconnaissance était en raison de sa revendication qu'il y avait l'évidence que la CIA différait des milliers de dossiers se rapportant aux UFOs – une revendication qui a beaucoup encouragé la conviction en tentatives faites pour étouffer l'affaire et, par extension, qu'il y a quelque chose à être caché. En soutenant beaucoup de cas d'ovni plus sensationnels, Maccabee a aussi fait jouer son influence pour minimiser l'importance de l'évidence qui soutient une explication plus conventionnelle. Par exemple, quand les documents déclassifiés de la CIA se rapportant à l'utilisation d'UFOs comme protection sur la vison d'avions espions ont été libérés en 1997, il s'est disputé avec véhémence – et avec succès – que ceux-ci n'avaient d'aucune signification. Maccabee a travaillé de près avec William Moore, par exemple sur l'ovni allégué atterrissant près de Kirtland AFB en 1980 – l'utilisation des renseignements fournis par le Sergent Richard Doty.
Quand Moore a fait sa confession en 1989, il a déclaré que quatre autres chercheurs d'ovni américains très éminents travaillaient aussi pour l'AFOSI, mais a refusé de les nommer. En 1993, les chercheurs d'ovni pareillement, ont découvert que Maccabee a maintenu des liens plus proches avec la CIA qu'il l'avait révélé publiquement. Quand il a été défié, il a reconnu que, depuis 1979, il avait été tenu au courant régulièrement effectivement par la CIA à Langley, le quartier général de Virginie, sur les développements dans le champ des ovni, mais a refusé de dire que sa participation est allée un peu plus profondément que cela. Ce que Maccabee a manqué d'expliquer est pourquoi il a gardé ce secret depuis 14 ans.

Il est absurde qu'un principal membre d'une organisation qui s'est promise de défier le secret officiel des UFOs – et l'un des partisans principaux de l'idée que la CIA diffère des milliers de documents sur le sujet – devrait avoir un rapport si de longue date, secret, avec cette même agence. L'aveu de Maccabee a manqué d'en convaincre beaucoup, en incluant son ami intime et type le membre du conseil d'administration de FUFOR, Richard Hall.

Mais si quelqu'un devrait être vu comme le “Monsieur MJ-12”, c'est Richard Doty. Quand Doty s'est approché de Moore, ce dernier a déclaré que sa raison de coopérer avec l'AFOSI était la promesse que, en échange du passage de ces renseignements à l'agence sur ses collègues chercheurs et pour disséminer la désinformation, pour lancer certains chercheurs hors de la piste, on lui donnerait des renseignements privilègiés sur la connaissance du gouvernement américain sur les UFOs. Un peu naïvement, Moore a accepté cette histoire – bien que l'évidence soit que les renseignements qu'on lui a donnés et sur lequel il a basé ses livres, étaient de la désinformation réelle.

C'était Doty qui a dit à Moore qu'un extraterrestre vivant avait été capturé après un autre accident au Nouveau-Mexique et avait vécu jusqu'à 1952. Depuis lors, une série d'autres extraterrestres avait été prétendument envoyée comme "des ambassadeurs". Doty a aussi parlé d'un traité entre le gouvernement américain et les aliens. C'était Doty qui a montré le “document classifié à Linda Moulton Howe” en 1983. Comme Shandera, Howe a été contacté par Doty et Jerry Miller, un ancien chercheur sur le Projet Livre Bleu, en 1982, après qu'elle avait diffusé un documentaire à la TV sur les “mutilations de betails” discuté en faveur d'un lien avec les UFOs. Doty a promis le tournage d'un film à Howe sur des aliens qui, inutile de le dire, a manqué de se matérialiser.

Pourquoi Doty s'est-il rapproché des producteurs de documentaires ? Pourquoi non à ses principaux universitaires ? Ou politiciens ? Voulant être célèbres, les fabricants de documentaires sont sortis pour recevoir des angles sensationnels, dans lesquels si en effet l'histoire est factuelle, c'est souvent d'une importance secondaire. Les papiers du MJ-12 étaient, évidemment, le “bon truc” pour se balancer devant les nez de producteurs de télévision. Et Doty l'a fait précisément. Il semble, cependant, que personne n'a pris l'appât et au lieu de cela trois ans plus tard, les eaux britanniques ont été évaluées, où la recherche d'une personne qui rendrait publique les documents a été réussie.

Au cours des années 1980, Doty s'était concentré sur les fabricants de documentaires de télévision, dans ses efforts d'étendre la connaissance des documents MJ-12. Au cours des années 1990, les UFOs sont devenus le courant dominant, en grande partie avec l'aide de Hollywood et “Des X-Files”. Les “Cieux Sombres” étaient un peu populaires, mais pas une série d'une grande longévité sur le MJ-12, en montrant le succès de MJ-12 dans le contexte de Hollywood et la télévision. Mais ce qui est peut-être moins connu est que Doty a démissionné de l'Aviation … pour devenir un conseiller pour “Les X Files” et Spielberg avec "Taken", probablement les promotions fictives les plus notoires sur MJ-12 et une conspiration gouvernementale qui avaient l'intention de garder la “vérité alien” cachée. Hollywood a aidé à cimenter l'idée de tentatives gouvernementales  faites pour étouffer l'affaire ovni et l'existence du MJ-12, alors que dans la communauté ovni, les documents MJ-12 sont restés extrêmement controversés. Remarquablement, les livres qui ont promu l'idée de tentatives faites pour étouffer l'affaire ovni étaient capables de gagner des contrats massifs, alors que les voix discordantes ou plus d'analyses techniques telles que la révision de Friedman des papiers MJ-12, ont reçu une beaucoup plus petite distribution. S'il y avait des tentatives massive faites pour étouffer l'affaire ovni dans l'endroit, pourquoi, en fait, “le gouvernement” permettait à tant de livres argumentant en faveur de ces tentatives faites pour étouffer l'affaire d'être publiés ? Pourquoi étaient ils non démystifiés, avec pourtant beaucoup d'erreurs contenues, des exagérations et souvent plein de vide.

En 2005, Robert Collins et Richard Doty ont écrit “Exempt from Disclosure”, avec la matière supplémentaire fournie par Timothy Cooper. Dans le livre, Doty prétend faire partie du groupe dans le gouvernement américain qui a voulu que l'existence d'aliens et d'aliens en captivité du gouvernement américain soit devenue connue. Malheureusement, le livre – bien qu'une collection d'écritures soit peut-être un meilleur mot – se lit plus comme de la désinformation. La colonne vertébrale du livre est évidemment MJ-12. Doty a tissé l'ensemble d'une ficelle de rapports d'ovni différents dans une théorie qui a "un sens", mais seulement  pour un croyant aux ovni. Il implique des accidents tels que Socorro, Roswell, etc., et on a montré individuellement que chacun de ces cas est exagéré, erroné ou faux. Quant aux évidences qu'ils présentent pour leurs revendications ? “Contactez moi ou mon co-auteur”. Effectivement. 

Enfin, parmi les points culminants les plus tristes du livre est l'inclusion de Carl Sagan comme un membre du MJ-12 (sans doute pour faire des commentaires désobligeants des documents).
Il y a ce bijou : “ La Bible hébraïque a été confirmée grâce à la longue recherche de la clé de la compréhension des visions d'ovni extraterrestres et ces renseignements ont été partagés avec le Vatican dès 1949. ” Ou qu'il a été donné à JFK des instructions sur MJ-12 aussi, mais qu'il a voulu la divulgation. Le DCI Allen Dulles et l'officier du Contre-Espionnage James Angleton de CIA n'étaient pas disposés à coopérer, puisque prétendument, Kennedy allait partager des données sur les ovni avec les Russes. Bref, le livre est – obstinément ou “tout à fait par hasard – une suite de lignes de désinformation bien expérimentée : exposez un fait, spéculez ensuite, ajoutez ensuite un mensonge. Et c'est l'un ou l'autre le style d'écriture de Doty et de Collins, mais cet ordre est répété à l'infini sinon jusqu'à la nausée partout dans le livre. Sur l'exemple est la déclaration que l'accumulation des armes atomiques servait à se préparer contre une attaque alien, qui est la “conclusion” d'un ordre précédent. Alors ils ajoutent : “ Évidemment, cette décision a coïncidé avec l'accumulation Soviétique " des armes atomiques, pour faire croire comme cela que l'accumulation américaine des armes atomiques en même temps que l'escalade soviétique était en fait accidentelle, plutôt que la vraie cause.

Parmi les "preuves" présentées se trouvent Doty déclarant que son oncle Ed Doty était l'investigateur d'ovni également pour les militaires aussi et que lui et Richard ont parlé d'UFOs et de leur connaissance sur les visites des aliens et plus. Vous pourriez croire qu'Ed Doty confirmerait que c'est vrai, mais quand c'est demandé, comme mis par écrit dans le livre, Ed Doty nie en fait, de la plus sympathique des façons, c'est pourquoi même son oncle n'admet pas ce que son neveu dit !

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Dette, crise, chômage : qui crée l'argent ?

Par Le 13/11/2014

Dette, crise, chômage : qui crée l'argent ?

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" La monnaie fait partie de notre quotidien. Elle est au cœur de nos économies : elle permet les échanges des biens et des services. Pourtant, personne ne sait vraiment qui la fabrique, ni comment elle fonctionne. En partant de ce que tout le monde connait, ce document explique les fondements des systèmes monétaire et bancaire, et en décrypte certaines conséquences. Car c'est bien l'incompréhension du système monétaire par la majorité des citoyens, des journalistes, des politiciens et de nos élites au sens large, qui permet à la finance et aux banques de régner sans entraves.

Ce document citoyen n'a aucune couleur politique. Par des exemples simples, didactiques, il décrit les mécanismes bancaires peu connus, énonce des faits et matérialise des liens avec les principaux enjeux de notre temps. Il débouche sur une critique des systèmes financier, politique et médiatique, et se termine par des objectifs et alternatives fondamentaux pour le monde de demain.

Avec la supervision de deux spécialistes du domaine que sont Gérard Foucher et André Jacques Holbecq, tous deux auteurs de nombreux ouvrages sur le système monétaire, ainsi que des analyses techniques précises comme celle de Jean Bayard, Gabriel RABHI a mit à profit ses compétences en imagerie. La sélection des informations et des principes à exposer, leur simplification sans induire d'erreurs, ainsi qu'une orientation critique de la création monétaire a nécessité six mois de travail. "

par Gabriel RABHI

A diffuser largement sous toute forme utile. A faire publier par les blogs et les sites de réinformation. D'autres vidéos, extraits, informations, bibliographie et liens : http://www.inter-agir.fr

Notions abordées :

La monnaie centrale / la monnaie scripturale / la banque centrale / les banques commerciales privées / le mythe du troc / le crédit à l'époque Sumérienne / l'invention de la monnaie / la monnaie papier et les orfèvres / la couverture partielle des dépôts / la monnaie fiduciaire / lien états - banques / le cours légale / conversion entre monnaie scripturale et centrale / définition d'un dépôt bancaire / transfert intra-bancaire / transfert interbancaire / le règlement bancaires / la compensation / les chambres de compensation / la disparition potentiel des dépôts / le trésor public / le risque systémique / les actifs / les créances / actifs financier, actifs matériels / bilan financier / bilan d'une banque / dépôts au passif / créances à l'actif / la monétisation / le crédit bancaire / la création monétaire ex-nihilo / destruction monétaire / le risque de contrepartie / la circulation de la monnaie / la masse monétaire / la croissance / une système de Ponzi / évolution exponentielle de la masse monétaire / les agrégats monétaires / variation des agrégats monétaires / le refinancement / prise en pension de titres par la banque centrale / le marché interbancaire / l'effet domino / crise de liquidité / crise de 2008 / les saisies bancaires / le sauvetage bancaire / l'assouplissement quantitatif / notions des endettements / l'usure / la concentration des richesses / rôle de la banque centrale / évasion fiscale / l'état et les marchés financiers / les intérêts de la dette / la planche à billet / inflation et déflation / l'hyperinflation / lien entre forces armées et monnaie / la réserve fédérale américaine / la banque des règlements internationaux / démocratie / aristocratie / oligarchie / le gouvernement représentatif / finance et médias / l'union européenne / le lobbying / la destruction de la planète / la décroissance / l'esclavage par la dette / la création de monnaie centrale / la monnaie du futur / intérêt général et intérêt particulier / la dictature parfaite / le conditionnement des peuples / le prêt à penser / les solutions et alternatives.

Un point de vue très réaliste et que j'approuve entièrement. Une autre notion que je développe grâce à mes recherches sur les anciennes civilisations et même celles des "chasseurs-cueilleurs" : contrairement à nos concepts actuels (très limités par notre jeune civilisation), il n'existe pas que deux solutions, l'argent (ou la monnaie d'échange) et le troc... il y a au moins une troisième solution, pratiquée pendant des dizaines, voir des centaines de milliers d'années, le communautarisme naturel disant qu'on ne se donne pas à soi-même, qu'on ne s'échange pas à soi-même, quand on considère qu'on fait vraiment partout d'un tout et d'une réelle communauté... juste une question de mentalité et d'organisation, en fait. Mentalité et organisation détruites et oubliées à cause... de l'égo et du mal, bien sûr... je vais en parler dans mes articles sur le MPSA (qui cherche du soutien et à s'unir à d'autres forces sencées...).

Yves Herbo Relai, MPSA, 13-11-2014

Dans OVNI/UFO
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Les USA avouent utiliser une technologie alien ?

Par Le 12/09/2014

Les USA avouent utiliser une technologie alien ?

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Avec la diffusion récente de documents et photos montrant un tout nouvel appareil secret américain en forme de cigare, le Sky Dreadnought... et en constatant que ces cigares sont visibles et filmés, photographiés depuis au minimum les années 1960 (voir les vidéos en bas), on est en droit de se demander si les américains ne se moquent pas du monde en tentant de nous faire croire qu'ils ont eux-mêmes inventé l'anti-gravitation et ces appareils en moins de 20 ans... Ils ont fini par en montrer un en Ukraine... mais est-ce bien des vaisseaux américains ou une autre désinformation pour tenter de manipuler les esprits et cacher les extra-terrestres qui sont parmis nous en permanence depuis... toujours... (et peut-être même avant nous selon certains...). Quoi qu'il en soit, rétroingéniérie ou non, les faits semblent se confirmer de plus en plus et cette sortie sur l'Ukraine remarquée par l'ensemble du monde, la multiplication des observations actuelles d'ovnis ressemblent fort à un aveu... pour faire croire que les ovnis sont tous d'origine humaine... mais ne vous laissez pas tromper... les ovnis ne datent pas d'hier, ni même d'avant-hier... :

Ukraine ufo really us military sky dreadnought 168436Cigar-ufo formation over texasCigar-ufo formation over texas

SkydreadnoughtLire l'article au sujet du Sky Dreadnought ici : http://terriensjevousaime.com/index.php/technologies/vehicule/35-sky-dreadnought

OVNI en forme de cigare en Ukraine ? 04/2014

C'est tout à fait par hasard que j'ai remarqué dans le ciel ce qui pourrait être un objet cylindrique. Aucune idée de quoi il s'agit, d'une déformation à cause de la compression de la vidéo, sa faible résolution ou quelque chose de réel ? La vidéo est telle quelle, je n'ai rien fait pour améliorer sa netteté, juste plus courte, l'original sur youtube dure 8 min.

Enorme OVNI cigare au dessus de l'Ukraine 2014

l’OVNI a été filmé au-dessus de la ville de Korosten, dans la région de Jytomyr, le 6 mars 2014

LOOK! Huge Cigar UFO Filmed Flying Over Ukraine!

Well, They are finally doing it ! The MSM Is reporting this : http://msnvideo.msn.com/?channelindex...

ovni en forme de cigare - Hagen 1980

Ufo-OVNI-cigar shape-en Forme de Cigare-Dijon-France

6 avril 2009 J'était en train de filmer un "avion de tourisme classique" au dessus de chez moi quand, en zoomant, je me suis aperçu qu'un objet en forme de cigare passait en arrière plan... voici la video. Je n'ai aucune réponse, que des questions sans réponse. Tout au début, la video est en vitesse réelle.. l'objet passe très vite de droite à gauche OVNI-UFO et cigare volant

Objet volant non identifié en forme de cigare traversant mon champ de vision alors que je filme un jet volant à grande vitesse et a haute altitude. Observation faite le 20 Octobre 2011 près de LILLE dans le Nord de la France. 1963 OVNI cigare BAVAY FRANCE (TEMOIGNAGE) :

Ovni Gigantesque en forme de cigare

OVNIS EN FORME DE CIGARE

CIGARE VOLANT ET OVNI COLORADO

Ce court clip a été tourné à Salida dans le Colorado. On y voit un objet oblong dont les mouvements ne font pas penser à un dirigeable, et un autre objet beaucoup plus rapide qui l'accompagne. Soit il y a vraiment deux OVNIs assez spectaculaires, soit ce sont de petits objets manoeuvrés depuis le pont.

Lieu: Salida, Colorado, USA

Texte et vidéo du site les ovnis vus de près : http://ufologie.net
http://ufo_logique.site.voila.fr/

Retrouvez plus de 230 documentaires ufologiques francophones et anglophones sur UFOmotion !
230 ufo documentaries on UFOmotion
site miroir 1 : http://ufo.the-foundation.fr/UFOmotion/
site miroir 2 : http://thman.free.fr/UFOmotion/

Ovni Etats-Unis en forme de cigare Floride 1997

Encore de nouvelles image de SAT SOHO, on peut discerner un "vaisseau en forme de cigare", à vous de voir :

Ovni Cigare aperçu en pleine émission de Max Keiser !

lieu et date Londres 13 juin 2013 - J'ai été vérifié la vidéo originale et l'ovni apparait bien en direct à 5m59 !
https://www.youtube.com/watch?v=hekoGFSTlEg&feature=youtube_gdata_player

Ovni en forme de cyclindre sur Toronto Mai 2010

Ovni en forme de cylindre se cachant dans les nuages.

Volcan Popocatepetl Mexique, 21 février 2013 HD

pour plus d'info http://areazone51ufos.blogspot.be/2013/02/cigare-ovnivolcan-popocatepetl-au.html Ovni cigare

CIGARE VOLANT ENVIRONNE D'OVNIS - Portugal

Un membre du Réseau International des Orbes situé au Portugal, Sidonie, à pris une photographie comportant une anomalie inattendue : un cigare volant environné de phénomènes lumineux. Cette photo est exceptionnelle par sa netteté et vient rejoindre les photos montrant ce genre d'OVNIs : les cigares volants. La similitude de ces phénomènes avec la vague d'Airships inexpliqués des années 1897 est possible. Ce phénomène donne une impression imposante dans le ciel du Portugal. Le dossier complet sur le forum du Réseau des Orbes :
http://orbsresearchnetwork.forumserv.com/index.php
Merci au témoin pour ce cliché qui montre une réalité inconnue dans l'environnement aérospatial de notre planète.

OVNI Cigare Westborough 25/06/2012

OVNI "cigare" passe à très grande vitesse

filmé en infra rouge ,l'objet passe en plein milieu du champ de la lunette posté en fixe sur un trépied .l'ovni passe en moins d'une demi seconde ,en général un satellite met environ une douzaine de seconde pour traverser le champ de cette lunette.(Yukon Digital Ranger 5x42) Ovni Vaisseau de forme allongé

Etats-Unis] Observation d'un OVNI en forme de cigare

OVNI cigare 1966

UFO-OVNI - En mission pour prendre des photographies de l'île de Catalina le 4 Avril 1966, pour l'US Navy, Leland Hanson des garde-côtes américains (Coast Guards) était à bord d'un hélicoptère quand il a filmé cet objet, qui a tout d'abord plané, puis filé à travers toute la longueur de l'île. Selon des experts photographiques indépendants, la vitesse calculée du disque était entre 130 et 170 mph, et il n'avait aucune aile ou queue apparente qui le dénonceraient comme étant un avion. Cependant, des chercheurs informaticiens du Jet Propulsion Laboratory de la NASA ont augmenté le contraste de l'image et ont constaté qu'il pouvait y avoir eu un gouvernail de direction à l'arrière. L'extrait est en vitesse réelle, puis en ralenti.

UFO OVNI Cigar Rhode Island, 1967

Ovnis-Angleterre OVNI en forme de cigare Staffordshire - 2004

Une compilation de plusieurs vidéos montrant des "cigares" volants... :

Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 12-09-2014

Robert salas

OVNIs : Revue du livre Unidentified: The UFO Phenomenon de Robert Salas

Par Le 08/09/2014

OVNIs : Revue du livre Unidentified: The UFO Phenomenon de Robert Salas

Unidentified the ufo phenomenon

" Ne laissez pas la taille modeste du nouveau livre de Robert Salas, "Non identifié: Le phénomène OVNI" - Unidentified: The UFO Phenomenon, ou son titre simple, presque générique, vous tromper. Il arrive à être l'un des meilleurs livres sur les OVNIS que j'ai lu depuis des années. Ses 222 pages nous emmènent dans un voyage personnel à travers une Histoire d'après-guerre qui n'est pas enseignée dans nos écoles, et d'une manière qui est tout à fait la sienne. Là encore, au mieux de ma connaissance, nous n'avons jamais eu un auteur sur les OVNI tout à fait comme celui-ci, et le caractère unique de son livre apparaît directement à partir d'un fond riche en expériences pertinentes, et aussi avec un profond respect pour les leçons de l'Histoire.

Unidentified the ufo phenomenon

Robert Salas est un mathématicien et un diplômé de l'Académie de l'armée de l'air américaine. Le Lieutenant Salas était volontaire pour une affectation en tant qu'officier de Lancement des Missiles à Malmstrom Air Force Base, près de Great Falls, au Montana. Tandis qu'il était posté là, il est devenu un témoin de première main sur des interférences d'OVNI avec les missiles nucléaires, et dans des termes sans équivoque. Cette série d'événements (Février 1967) constitue aujourd'hui l'un des meilleurs et mieux documentés incidents nuclaires-OVNI dans l'Histoire. Salas a quitté l'Armée de l'Air avec le grade de capitaine. En tant qu'ingénieur, il a travaillé brièvement pour Martin-Marieta Aéronautique et Rockwell International. Il est un vétéran de vingt-deux années de la Federal Aviation Administration (FAA), titulaire d'une maîtrise en génie aérospatial de l'Air Force Institute of Technology, et d'une deuxième Maîtrise, dans l'éducation, de l'Université de Washington. Son premier livre très apprécié, Faded Giant (co-écrit avec James Klotz), est le livre idéal pour une première perspective personnelle sur l'incident OVNI-nucléaire de 1967 à Malmstrom AFB et dispose d'une annexe de plus de quatre-vingt dix pages de documents déclassifiés, lettres, télégrammes, notes de service, schémas, dessins et photos.

Fadedgiant

Le but de l'auteur dans l'écriture de non identifié est mis en avant clairement et simplement dans l'introduction : " Mes objectifs pour ce livre sont de revoir le secret, la distorsion de la vérité par les gouvernements, au sujet de la vie extraterrestre qui nous visite sur notre planète. C'est surtout sur ​​nous, nos perceptions et nos peurs et la façon dont nous apprenons à accueillir cette connaissance. Il s'agit également d'être fidèles à nos idéaux que nous nous efforçons de définir par ce que cela signifie d'être humain ". Et pour le reviewer de ce livre, au moins, l'auteur parvient à son but. En trois petites pages d'introduction, nous sommes emmenés par peut-être la meilleure expérience, une capsule temporelle de l'Histoire de la bureaucratie sur les OVNI, les projets et les intervenants qui ont géré en 1952, à Washington, DC, une vague d'OVNI. Ceci, l'auteur l'établit, a abouti à la décision qui a suivi d'établir un programme de désinformation de grande envergure à l'égard de la réalité des OVNIS. Avec cela, nous commençons un décompte qui a duré de nombreuses années dans sa fabrication. Et vous vous embarquez sur ce programme sans l'aide d'une feuille de route; il n'y a pas la table des matières pour vous dire où vous allez. Dans la plupart des livres, cela semble être une faute embarrassante. Ici, cela semble plus un rappel que nous ne savons pas où ce sujet pourrait nous amener dans l'avenir.

Le Premier chapitre, "A Nation of Secrets", s'ouvre en 1960 avec le cadet de première année de l'Air Force Academy Robert Salas, lors d'un débriefing au cours d'une séance d'information classifiée réservée aux " conseillers militaires " disant que les américains étaient maintenant sur ​​le terrain au Vietnam, mais seulement à titre de conseillers non impliqués dans les combats. Les bases saillantes sur ​​le conflit et la politique qui l'entourent sont brièvement passés en revue et c'est ici que nous apprenons que l'auteur s'est porté volontaire pour le service au Vietnam en 1965, qu'il a également été proposé pour une mission en tant qu'agent de lancement d'un "Minuteman Missile". Il a fini par accepter cette dernière, une décision qui a littéralement bouleversé sa vie, quelle que soit la décision qu'il aurait prise. Nous passons ensuite sur la nature du secret gouvernemental, un fil qui se tisse étroitement autour d'une grande partie du contenu du livre. L'Histoire d'après-guerre sert de pont ici avec tout un débat nécessaire consacré à l'incident de Roswell de 1947 et l'un de mes livres préférés sur le sujet de tous les temps, le témoin de Roswell par Tom Carey et Don Schmitt. Certaines des mesures les plus extrêmes pour garder les gens tranquilles dans les premiers jours de la dissimulation sur les ovnis, sont abordées ici, avec quelques-unes pour l'angoisse nucléaire qui s'était installée sur le peuple américain. L'auteur termine "A Nation of Secrets" au sujet de quelque chose qui lui est arrivé dans l'Armée de l'Air, qui a une incidence directe sur le processus secret du maintien.

"Faded Giant - Revisited" localise à nouveau l'auteur dans l'histoire des événements qu'il raconte, ici en tant que commandant de l'équipage de missile nouvellement nommé. Il établit un parallèle mémorable avec cette l'annonce d'octobre 1966 disant que l'Armée de l'Air avait choisi le Dr Edward U. Condon et l'Université du Colorado pour leur projet de recherche sur les ovnis. Le lancement de l'étude sur les OVNIS de l'Université du Colorado a marqué le début du démantèlement du Projet Blue Book public de l'US Air Force et la cessation de son implication officielle dans les études d'OVNI. Faded Giant est référencé ici, comme étant une connexion indirecte (et inconsciente) de Salas au Comité Condon sous la forme d'un officier surveillant de missile et sur ce qu'il avait appris pendant "une séance d'information spéciale OVNI" à laquelle il avait assisté. On nous a également rappelé que tout ce qui allait vers l'Université de la commission Condon du Colorado aidait la United States Air Force à l'élaboration de sa dissimulation stratégique des ovnis.

Le titre du chapitre trois est "Extreme secret" et examine les différents types de visages du gouvernement secret et comment des informations classifiées deviennent prioritaires et gérées par une myriade d'organismes officiels et des bureaux. Des activités qui entrent dans la catégorie importante de la «science secrète» sont ensuite introduites, comme la doctrine du «Secret d'État» et son impact empêche toutes nos chances d'aller au fond des choses : « Le privilège du secret d'Etat est une évidente création judiciaire de privilège qui permet au gouvernement fédéral de résister à la divulgation ordonnée par un tribunal en cas de litige, si il y a un risque raisonnable qu'une telle divulgation pourrait nuire à la sécurité nationale des États-Unis.

« Etant un mathématicien, Salas nous présente l'idée de la Divulgation OVNI comme un jeu à somme nulle, et sur ​​les frustrations continues du Mouvement de la divulgation, avec cette observation : " Le public ne peut réclamer une action parce qu'il ne sait tout simplement pas quoi ou qui croire, et il prend le chemin de moindre résistance : l'indifférence. Tant que le phénomène OVNI est défini par de la confusion et des conjectures, il n'y aura rien de spécifique sur une demande à notre gouvernement. "

Un certain niveau de bases maintenant posé, l'auteur réhausse son discours dans le chapitre quatre, "The UFO Cabal," et au cas où vous auriez des questions sur son titre comme étant allégorique ou réel, la première phrase est : " Oui, je me réfère à un groupe impliqué dans un complot international du secret dans le contrôle de faits connus sur le phénomène OVNI." Mais contrairement à beaucoup d'arguments orientés complot que j'ai entendu ou lu au fil des ans, cette évaluation semble motivée, logique, probablement exacte, et assez froide. Ce qui suit dans une autre tangente pertinente retrace les débuts logiques d'un tel groupe en revenant à l'été 1947. Les références citées ici par l'auteur sont respectées et chacune prouvée pendant qu'il continue à construire son cas. En quelques pages brèves et remarquables, des renseignements clés d'une autre époque sont encapsulés dans l'histoire des OVNIS d'après-guerre. Nous arrivons dans le milieu des années soixante après, à l'époque de l'incident nucléaire avec OVNI où l'auteur a été impliqué. Le chapitre se termine par une série d'observations judicieuses qui servent convenablement à rappeler aux lecteurs la formation militaire de l'auteur et sa capacité à penser stratégie. Comment une telle Cabale a été organisée ? Quels seraient ses principaux éléments de commandement et de contrôle ? Nous examinons aussi les questions liées telles que les installations et le matériel, la récupération et la collecte, l'analyse, l'évaluation, les opérations de sécurité, de l'interprétation, de l'industrie de liaison, la liaison aux autres intelligences.

Dans "The UFO Phenomena" certaines des connaissances acquises par l'auteur au cours de presque vingt longues années d'étude, le sujet mercurial plus évasif est mis en avant dans une série d'arguments et de pensées. Salas, comme tant d'entre nous, est convaincu qu'un certain nombre de gouvernements ont des preuves matérielles de visites extraterrestres et qu'au fil des décennies, de nombreux scientifiques se sont penchés sur ces objets et données connexes de visites extraterrestres. Alors une «nouvelle» science existe juste en dessous de la surface de celle acceptée, la science officielle, et qu'une partie de la technologie de pointe acquise lors de l'examen et l'étude des artefacts ET a déjà été incorporée dans notre propre technologie. Le chapitre se termine par quelques réflexions sur l'activité elle-même des entités extra-terrestres, le phénomène de l'enlèvement, la nature de la preuve et du phénomène OVNI, et quelques exemples remarquables de personnes qui ont travaillé à valider des études d'OVNI comme un domaine légitime de la recherche scientifique.

Le chapitre six est mis à part pour "les histoires des autres" et se penche sur chaque rencontre OVNI militaire après l'autre, y compris le cas Malmstrom AFB et l'incident de Bentwaters AFB de 1980, un cas que l'auteur connaît très bien comme moi. Immédiatement après dans le chapitre sept, l'auteur accomplit quelque chose de remarquable, il donne au lecteur vingt-cinq pages de présentation de notre histoire nucléaire, peut-être la rédaction la meilleure informative et concise rédigée, en commençant par une appréciation de l'affection étrange de la culture militaire pour cette horrible armes. Je ne pense pas que Salas manque un domaine d'intérêt pertinent dans ce chapitre-dans-un-chapitre, en commençant par le début de l'ère nucléaire, puis la notion de dissuasion nucléaire, la crise nucléaire évitée, vers le zéro armes nucléaires, les émissions accidentelles, le ying et le yang de la dissuasion nucléaire, comment pourrions-nous rendre compte de notre gestion de la planète Terre, comment sommes-nous arrivés à ce niveau, les OVNIS et les armes nucléaires, et le lien entre les ovnis et des armes nucléaires.

La dernière section est intitulée " The World Set Free ", et s'ouvre sur une citation de l'écrivain visionnaire de SF, romancier, historien et penseur social, HG Wells. En considèrant la guerre nucléaire et son livre, The World Set Free, écrit en 1914, Salas déclare, "  Wells a été en mesure de saisir les questions très réelles auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui. Si nous ne pouvons pas résoudre ce problème, serons-nous confrontés à la réponse dévastatrice que pour aller de l'avant ensemble, l'humanité doit subir les horreurs de la guerre nucléaire ? Ou si, comme l'a dit Oppenheimer, « Ce n'est pas pour nous faire croire que nous ne pouvons pas atteindre l'objectif (l'abolition des armes nucléaires)". Sur la base de ses années d'étude, l'auteur est convaincu que les visiteurs extraterrestres " tentent de faire la lumière sur nos armes nucléaires ", et sur ​​la base de mes années d'études, je ne pouvais pas être plus d'accord. « Leur intérêt intense et continu dans ce que nous faisons à l'égard des bombes nucléaires suggère la profondeur à laquelle ils comprennent notre problème." Grâce à leurs expériences passées peut-être, mais quand tout est dit et fait, Robert Salas voit "... la présence extraterrestre comme une impulsion positive qui, si elle est reconnue comme une influence positive par le public, peut nous aider non seulement à survivre, mais nous permettre de leur montrer que nous avons la volonté, l'intelligence et les qualités de caractère de continuer sur un chemin d'évolution pacifique. " des mots controversés par certains comme je m'y attends, mais dignes de respect et de considération du lecteur. Je les pèse soigneusement moi-même.

" ET et moi "est un solide chapitre de long recueil consacré au phénomène des enlèvements dans ses aspects divers et l'auteur couvre bien le territoire. Mais quand je suis arrivé aux dernières pages du chapitre, j'étais calmement choqué d'apprendre que ce rationnel éminent du «monde réel», fait d' "écrous et boulons" individuels que j'avais appris à connaître, à un certain degré au moins, dans les pages de son livre, en savait plus sur les phénomènes d'abductions par OVNI qu'il avait pu en apprendre en lisant sur ce sujet. C'est arrivé à Robert, quand il vivait à Manhattan Beach, en Californie en 1985. Sa description de son expérience est quelque chose que je pense que vous devriez lire pour vous-même, et dans son livre, mais je peux vous dire que ses paroles, par toute sorte de différences variables, sont toutes sauf identiques à des centaines et des centaines de témoignages que j'ai lu ou entendu de première main de personnes partout dans le monde. La question qui subsiste pour Salas est, « dans quel but moi, et tant d'autres, ont été pris ? ".

"The Last Country" est aussi le dernier chapitre et se propose de fusionner le grand champ de pensée exprimée tout au long de Non identifié, et ses pensées de conclusions resteront avec moi pendant un certain temps à venir. Je pense qu'elles seront aussi bien pour vous, une fois que vous aurez lu ce livre unique et important. "

Robert salas

Revue de livre par Peter Robbins - The UFO Chronicles - September 2014 - Traduction VF Yves Herbo

Autre lien concerné : http://www.jp-petit.org/OVNIS/temoignages_officiers/temoignages_officiers.htm

Pour la première fois en France, Robert Salas détaille les évenements qui se sont produits en mars 1967 sur la base aérienne de Malmstron dans le Montana. L'équivalent du Plateau d'Albion aux USA. Son devoir y était d'assurer la sécurité et l'état opérationnel permanent de 10 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM). Des évenements de la plus haute importance pour la défense nationale. Des évenements très significatifs pour l'humanité. Traduction par Jean Luc Rivera et Fabrice Bonvin http://www.extraterrestres.org/ - Prise de son binaurale par Robert Fleischer de Exopolitik Deutschland. www.exopolitik.org - Un mini site web de robert salas avec des déclarations sur l'honneur (à valeur légale) : http://www.spiralgalaxy.org/ témoignages de Arneson & Jamison : http://www.youtube.com/watch?v=-sV4g2HVfaA - "I was not even aware that there was a UFO problem per se."

Autres documents d'intérêt : http://www.ufohastings.com/documents - Si vous même avez un témoignage direct ou indirect d'évenements comparables s'étant produits au Plateau d'Albion, vous pouvez envoyer un mail à albion@ufowaves.org --- votre témoignage sera analysé et comparé avec sérieux et votre anonymat respecté.- Repas Ufologique Parisien du 22 juin 2012

Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 08-09-2014

Patrick delsaut ces mondes paralleles que l on nous cache

Mondes parallèles cachés

Par Le 06/09/2014

Mondes parallèles cachés

 

Patrick delsaut ces mondes paralleles que l on nous cache

 

A ajouter a la recherche https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/la-parallele-mysterieuse.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/sciences/existe-t-il-un-univers-parallele-avec-morgan-freeman.html

et même aux articles sur le fameux Triangle des Bermudes.

Extraits du livre Ces Mondes Parallèles que l'on nous cache de Patrick Delsaut
(ISBN: 978-2-923545-18-9) - Un livre vert de Groupe Axone

Enigmatiques mondes sous-marins

Etranges rencontres sous les eaux

" Dans les eaux du Golfe Persique, en mai 1880, au cours d'une nuit extrêmement noire, le Patna, un steamer de la fameuse Compagnie des Indes britanniques, fit une incroyable rencontre...

Le capitaine Avern, le 3e officier M. Manning et J.W. Robertson virent, en effet, cette nuit-là, apparaître brusquement sur la mer sombre, de part et d'autre du navire, deux énormes "roues" lumineuses...!

Ces monstrueuses "roues" de lumière venues d'on ne sait où, tournaient sur elles-mêmes, d'après les calculs, à environ 160 km/h (!). Leurs immenses rayons (environ 200 à 300 m de long!) paraissaient frôler le navire... Les témoins purent compter les rayons de ces gigantesques "roues" lumineuses qui se distinguaient nettement les uns des autres: 16 rayons à chaque roue !

La lueur de ces énormes "roues" de 500 à 600 m de diamètre (!) paraissait glisser à plat sur la surface de la mer, sans aucune lumière visible dans l'air, un peu comme lorsque l'on fait tourner une lanterne horizontalement au-dessus de l'eau et que sa lumière se reflète en cercles concentriques sur cette eau. Ces deux "roues" lumineuses accompagnèrent le navire pendant 5 minutes puis disparurent comme elles étaient venues...

Ces "roues" n'étaient certainement pas faites de lumière pure... il s'agissait probablement d'objets matériels issus d'une très haute technologie qui se déplaçaient sous les eaux, et dans le cas présent, sous leur surface. Oui, mais en cette fin de XIXe siècle (nous sommes en 1880, ne l'oublions pas) la Science était incapable de concevoir et encore moins de fabriquer de telles machines! D'ailleurs, au XXe siècle, malgré tous les progrès accomplis, la Science en était toujours incapable! Aujourd'hui, en ce début de XXIe siècle, les scientifiques en sont encore incapables !

Alors ! De quoi s'agissait-il ? Mystère...

Un mois plus tard, en Juin 1880, dans cette même région du Golfe Persique, au large de la côte de Malabar, le même phénomène se reproduisit...
En fin de soirée, par mer calme et ciel dégagé, le commandant Harris, du vapeur Shahjehan, eut tout à coup le souffle coupé... Il donna l'ordre de stopper les machines et d'arrêter le navire. Il venait en effet d'apercevoir sur les eaux une chose absolument fantastique !

Une matière inconnue flottait sur l'eau, paraissant éclairée par de gigantesques rayons lumineux sans projeter de lumière !
Comme le commandant Harris le déclara lui-même: « Ondes sur ondes se succédaient en l'un des spectacles les plus grandioses et les plus solennels qui se puisse imaginer...! ».

Des dizaines d'apparitions de ce type purent être observées dans le Golfe Persique au cours du XXe siècle. Rien que durant les années 60, une cinquantaine d'observations de "roues" lumineuses furent enregistrées dans cette région !
Ce phénomène mystérieux n'est cependant pas cantonné à ce lieu; bien d'autres régions du monde sont également touchées par ces apparitions remarquables.
 En 1907, dans le détroit de Malacca, à bord du vapeur Delta, M.S.C. Patterson observa sous la surface de l'eau, durant environ trente minutes, "des rayons qui semblaient pivoter sur un centre, comme les rayons d'une roue" ! Ces rayons paraissaient mesurer environ 300 m de long...!

La même année (semble-t-il) on aperçut dans le Sud de la Mer de Chine, sur la surface de l'eau, des sortes d'éclairs lumineux en rotation...
Un témoin déclara: « On eût dit une roue horizontale tournant rapidement au-dessus de l'eau et produisant sur l'équipage un profond sentiment de malaise. ».

En juin 1909, tandis qu'il se promenait sur le pont du paquebot Bintang de la Compagnie East Danish, le capitaine Gabe aperçut dans le détroit de Malacca une "sphère de lumières mouvantes", selon sa propre expression, située juste sous le niveau de la mer.
Le capitaine déclara par la suite qu'il vit ce qui lui paraissait être de longs bras décrivant des cercles à partir d'un centre commun. Cet "objet" était absolument gigantesque. Selon le capitaine Gabe, « celui-ci était si grand qu'on n'en voyait qu'une partie, l'autre étant dissimulée par l'horizon...! ».
Cette immense "sphère de lumière" s'approcha lentement du navire en s'atténuant, en diminuant son intensité lumineuse, jusqu'à finalement s'évanouir totalement dans les eaux... comme un sous-marin qui plonge sous un bateau dans les eaux profondes.

En mars 1931, dans la Mer d'Oman, plusieurs marins de la fameuse Canonnière du Yang-Tse Kiang furent également les témoins d'un étrange phénomène.
Tandis que ces marins faisaient route vers Colombo à bord du Doudart de Lagrée et qu'ils se trouvaient alors entre Gardaful et les Maldives, ils virent tout à coup surgir des profondeurs d'étranges lumières qui les fascinèrent... La nuit était tombée et ils purent voir distinctement d'immenses rayons lumineux jaunâtres qui tournaient autour d'un axe invisible situé, semble-t-il, à une très grande distance du bateau.

On pourrait allonger ainsi la liste des témoignages. Ces immenses "roues lumineuses" venues des profondeurs ont été vues sur presque toutes les mers et océans par de très nombreux témoins dignes de foi.

De quoi s'agit-il exactement ? L'hypothèse la plus logique d'après toutes les descriptions qui en ont été faites, est celle d'énormes submersibles construits et dirigés par des formes de vie intelligentes...!
Des êtres intelligents Humains ou Humanoïdes vivraient-ils sous les eaux, au sein d'immenses citées englouties, dans un Monde sous-marin parallèle au nôtre ? Rien ne permet de l'affirmer, mais c'est bien possible...

L'énigme du Thresher et du Scorpion

Au milieu du XXe siècle, dans les années 60, deux des plus puissants sous-marins nucléaires américains, l'USS Thresher et l'USS Scorpion, ont disparu dans les profondeurs noires et glaciales de l'Océan Atlantique; tous les deux dans des conditions mystérieuses, bien plus mystérieuses que la Marine américaine a bien voulu le dire...

Si leurs épaves ont bien été retrouvées par la suite, nulle trace des hommes d'équipage n'a pu être repérée. Les 129 hommes du Thresher et les 99 hommes du Scorpion se sont littéralement volatilisés...!

Où sont-ils passés ? Que sont-ils devenus ? Là est l'énigme...

Pour le Dr Tuesday Lobsang Rampa, célèbre lama-médecin (britannique !) aux dons parapsychiques extraordinaires qui nous a quittés en 1981, le mystère est plus grand qu'on ne l'imagine...! Il affirme en effet dans "Pour entretenir la flamme" ("Feeding the Flame") Editions de l'Homme—p.166-167:

"(...). Je connais la vérité au sujet des sous-marins Thresher et Scorpion et je sais ce qui leur est arrivé et pourquoi. Si l'histoire pouvait vous en être contée, elle ferait courir des frissons glacés le long de votre épine dorsale, mais ce n'est pas encore le moment de parler à ce propos. (...). Vous pouvez m'en croire, cependant, le mystère du Thresher et du Scorpion est plus étrange que vous ne pourriez jamais le croire."

Rapports des commission d'enquêtes

Avant d'aller plus loin, voyons ce que nous disent les commissions d'enquête de la Marine américaine et quelles sont leurs conclusions "officielles" sur la disparition des ces deux submersibles.

Dernier-né des sous-marins nucléaires américains, premier d'une nouvelle classe d'engins super silencieux capables de plonger plus profondément que les autres, le Thresher, inauguré et lancé à Portsmouth, était le nec plus ultra des sous-marins de l'époque.
C'était un véritable "Requin-tueur" qui allait donner aux Etats-Unis un énorme avantage militaire face à leurs ennemis soviétiques. On était alors en pleine "Guerre froide" et ce sous-marin était une pièce majeure sur l'échiquier politique mondial sur lequel s'opposaient les USA et l'URSS.
Il était équipé du premier système de contrôle de feu informatisé à bord d'un sous-marin et d'un sonar d'une incroyable portée. Il était doté de missiles inter sous-marins, ce qui était une nouveauté à l'époque.

Le Thresher prit la mer le 9 avril 1963 avec un équipage de 129 hommes. Le matin du 10 avril, à l'aube, le commandant donna l'ordre de plonger. Les ballasts furent remplis et le submersible s'enfonça dans les eaux profondes de l'Atlantique Nord près de Corsair Canyon au large de Boston.
Il s'agissait alors de tester la résistance du bâtiment, et le commandant fit plonger son sous-marin le plus profond possible Le Thresher n'était pas seul, il était en communication radio avec l'USS Skylark, un navire équipé pour le sauvetage en mer, mais pas pour celui d'un sous-marin nucléaire en plongé. Ce bâtiment se trouvait sur la zone de manoeuvre du Thresher et pouvait lui porter secours, mais seulement si celui-ci faisait surface.

Tout se passait bien jusqu'à ce que, tout à coup, le commandant du Thresher envoie au Skylark, à 9 h 13 exactement, le message suivant: « Thresher annonce : " faisons face à difficultés mineures. Angle ascendant positif. Tentons de chasser. Vous tiendrons informés. "
De toute évidence, le sous-marin avait quelques problèmes, des avaries de peu d'importance qui ne le mettaient pas en danger.

Prudent, le commandant jugea préférable de remonter et de rentrer à la base pour réparer. Il avait ordonné de chasser l'eau des ballasts pour alléger le bâtiment et le faire ainsi remonter en surface. Il n'y avait pas de quoi s'affoler, mais 3 minutes plus tard, un nouveau message arriva, brouillé, inintelligible, suivi d'un bourdonnement à basse fréquence puis... le silence...

A la surface on ne voyait absolument rien. L'équipage du Skylark avait beau scruter les flots à l'oeil nu comme aux jumelles, rien n'apparaissait, pas même une tache d'huile...
Les minutes passaient et l'angoisse finit par s'installer. Ce 10 avril 1963, le commandant du Skylark prit alors la décision d'informer le QG de la Marine que le Thresher ne répondait plus.

Le sous marin nucleaire uss thresher

Le sous-marin nucléaire USS Thresher

C'était la première fois au monde qu'un sous-marin nucléaire était porté disparu. Le coup était rude, c'était une véritable tragédie...!
On pensa tout de suite qu'il avait heurté un haut-fond et qu'il avait ainsi coulé, mais rien n'était sûr. Il fallait absolument trouver la cause du drame. Il fallait comprendre ce qui s'était passé. Les spécialistes de la Navy firent un véritable travail de détective qui dura des mois pendant lesquels les recherches en mer continuèrent inlassablement.

La Marine alla jusqu'à couler une voiture automobile pour voir comment elle descendrait dans les eaux profondes de l'Atlantique; cela, dans l'espoir de trouver un indice quelconque permettant de retrouver le Thresher.
Des caméras télécommandées et des sonars ratissèrent sans relâche les fonds sous-marins, et l'unique vaisseau de plongée profonde dont disposait alors la Marine américaine, le bathyscaphe Trieste, explora les profondeurs océaniques jusqu'à épuisement de son équipage.

Enfin, au bout de 6 longs mois, le Trieste découvrit ce qui subsistait du Thresher... Il avait implosé sous la pression hydraulique avec une telle force qu'il ne restait plus de lui que des bouts de ferrailles éparpillés sur le fond de l'océan.

Pendant ce temps, au cours de ces longs mois de recherche, une commission d'enquête de la Marine avait découvert des choses incroyables...
Le dossier de maintenance du bâtiment a révélé que 14 % des joints de la tuyauterie qui transportait de l'eau de mer sous haute pression sur toute sa longueur n'avaient été soumis à aucun test par ultra-sons.

De même, des centaines d'autres joints avaient échappé à toute vérification, alors que sur d'autres sous-marins, des joints de ce type avaient connu des défaillances et causé de graves inondations.
A la profondeur à laquelle se trouvait le Thresher, la rupture d'une grosse canalisation aurait fait entrer des dizaines de tonnes d'eau à la minute (!).

La dernière transmission radio du submersible a apporté des indices déterminants qui ont permis à la commission de reconstituer le scénario probable du drame que voici: la rupture d'une canalisation dans la salle des machines a inondé le compartiment et neutralisé suffisamment de fusibles pour forcer l'arrêt du réacteur nucléaire. Ne fonctionnant plus que sur ses accumulateurs, le submersible n'aurait pas eu assez de puissance pour atteindre la surface.

En dernier recours, l'équipage a dû envoyer de l'air comprimé dans les ballasts pour chasser l'eau et retrouver de la flottabilité, mais le système de ballasts était d'un modèle ancien conçu pour des sous-marins ne descendant pas à une telle profondeur; leur puissance était trop faible pour cela.
Le bâtiment n'aurait donc pas pu s'alléger suffisamment. Il prenait l'eau et devenait de plus en plus lourd. Il n'aurait donc fait que se redresser tandis qu'il descendait vers le fond inexorablement...

A 450 m de profondeur, la coque du Thresher ne pouvant plus résister à l'écrasante pression qu'elle subissait, explosa comme une bombe!
Des fragments de métal tordu, c'est tout ce qui restait du Thresher, le plus extraordinaire sous-marin de l'époque...!
L'épave éclatée en mille morceaux du submersible a été explorée et filmée dans les années 80 par Bob Ballard, un océanographe, au cours d'une expédition secrète; officiellement, il cherchait le Titanic

La commission d'enquête de la Marine conclut finalement que, trop pressée d'envoyer en mer cette merveille de haute technologie, la Navy a commis plusieurs fautes de conception et de construction.
Tout le monde jura que cela n'arriverait plus jamais, mais 5 ans plus tard, au printemps de 1968, la tragédie frappa de nouveau...

L'USS Scorpion

Après la disparition tragique du Thresher, la Marine américaine surveillait désormais de très près tous ses sous-marins nucléaires. Aussi, lorsque l'USS Scorpion ne lança plus aucun message le 21 mai 1968, un vent de panique monta au sein du Quartier Général de la Navy...

Le Scorpion était parti pour une mission de routine en Méditerranée (pour espionner les navires soviétiques, selon le rapport officiel qui fut publié par la suite) et repartait ce jour-là vers sa base de Norfolk en Virginie. C'est alors qu'il traversait l'Atlantique Nord qu'il cessa tout à coup d'émettre.
Il était attendu ce jour à 13 h 00 à Norfolk au terme de sa mission en mer, et aucun message de détresse n'avait été lancé par son équipage. Tout allait bien, mais il fallait pourtant se résoudre à l'évidence: il s'était passé quelque chose de grave...

Les autorités militaires de la Navy lancèrent immédiatement des recherches en haute mer. Des dizaines de bateaux, de sous-marins et d'avions sillonnèrent la zone d'où il avait envoyé son dernier appel radio, mais ces fouilles méthodiques ne donnèrent aucun résultat. On décida alors d'élargir la zone de recherche, mais là encore les investigations restèrent infructueuses.

A 1300 km à l'est des Açores, un avion aperçut une tache d'huile (comme il y en a beaucoup sur l'Atlantique) à laquelle personne ne prêta d'importance, mais découvrit aussi un "mystérieux objet orange" qui resta malheureusement introuvable pour les navires qui se lancèrent à sa recherche.

Le Scorpion, avec un équipage de 99 hommes et un armement ultra-moderne et super-puissant, s'était littéralement volatilisé dans l'immensité de l'océan Atlantique...!

Au bout de 10 jours, la Marine annonça que le Scorpion était porté disparu et que tous les hommes à bord étaient vraisemblablement morts.

Ce n'est que des mois après la cérémonie à la mémoire des disparus que l'on découvrit enfin ce qu'il restait du submersible. La Marine annonça alors que rien n'établissait que le sous-marin fut victime d'un quelconque acte d'hostilité (sous-entendu de la part des Soviétiques, car nous étions toujours en pleine "Guerre froide"), mais refusa d'en dire davantage. Quelles que fussent ses conclusions quant aux causes de l'accident, elles étaient classées "Secret Défense".

C'est grâce à un immense réseau de microphones sous-marins installés, dès les années 60, dans tous les océans du monde, afin de détecter les mouvements de la flotte soviétique et les essais nucléaires, que les restes du Scorpion ont pu être localisés.
Grâce à ces hydrophones, une explosion sous-marine inexpliquée a été découverte par une équipe de spécialistes installée aux îles Canaries, au large de la Mauritanie, en Afrique, sous la direction de John Craven, un scientifique de la Marine.

Cet enregistrement montrait un pic qui était peut-être lié au Scorpion, puis un silence de 91 secondes suivi d'une série d'environ 17 pics pouvant correspondre à l'implosion des différents compartiments du sous-marin, mais ces informations étaient insuffisantes pour conclure quoi que ce soit.
C'est lorsqu'on découvrit le même type de tracé sur les enregistrements de deux hydrophones installés au large de Terre-Neuve, à 300 milles de là, qu'il devint possible, par triangulation, de localiser le lieu de l'explosion. L'épicentre se situait près des Açores.

Mais s'il s'agissait bien du Scorpion, cela faisait un mystère de plus à élucider...!

En effet, on pensait que le sous-marin se dirigeait de la Méditerranée vers Norfolk; or, à la grande surprise de tout le monde, les explosions enregistrées par les hydrophones s'éloignaient de Norfolk... comme si le sous-marin avait fait demi-tour et repartait vers la Méditerranée !

Le Scorpion avait-il rebroussé chemin, et si oui, pourquoi ?

Pour tenter d'en savoir plus, on envoya le bathyscaphe Trieste sur les lieux supposés du naufrage, et celui-ci, après de longues recherches, finit effectivement par retrouver l'épave du Scorpion échouée dans les eaux profondes de l'Atlantique par 3000 m de fond...

Le sous marin nucleaire uss scorpionLe sous-marin nucléaire USS Scorpion

L'USS Scorpion retrouvé

Dans les années 80, Bob Ballard, cet océanographe qui avait exploré et filmé l'épave éclatée du Thresher, explora et filma à son tour l'épave du Scorpion au moyen d'un minisubmersible.

A la différence du Thresher, le Scorpion était relativement intact. Il s'est certainement rempli d'eau avant de sombrer à la profondeur d'écrasement. Sa tourelle a été totalement arrachée de la coque, probablement en heurtant le fond.
L'extrême pression a sectionné la partie arrière et l'a littéralement enfoncée dans la partie avant comme une antenne télescopique qu'on referme.
Aucune des images prises alors par Bob Ballard n'a été montrée avant 1993, date à laquelle la Marine a enfin commencé à déclassifier les informations relatives au Scorpion.

C'est à cette époque (en 1993, 25 ans après le drame) que la Marine communique ses conclusions et donne sa version officielle—son "scénario le plus probable"—sur le naufrage du Scorpion.

Selon la Navy, tout aurait commencé alors qu'un courant électrique parasite aurait amorcé l'une des torpilles à bord du submersible.
Le commandant aurait ordonné aussitôt un virage à 180° dont il espérait qu'il allait déclencher un mécanisme de sécurité et désarmer la torpille. Puis il aurait ordonné l'éjection de celle-ci, mais la torpille n'aurait pas été désarmée et elle aurait commencé à se chercher une cible. Comme il n'y avait rien alentour, c'est le sous-marin lui-même qui aurait été pris pour cible par la torpille qui était dotée d'une tête chercheuse.

Comme le sous-marin était un peu plus rapide que la torpille, il avait une chance de lui échapper. Il aurait essayé de la distancer, mais la torpille aurait été finalement plus rapide que prévu et l'aurait ainsi frappé en faisant un énorme trou dans la coque, coulant ainsi le Scorpion.

Toutefois, ce scénario ne satisfait pas tout le monde... !
A l'époque où il était un jeune lieutenant de la Marine, Ross Saxon a examiné l'épave du Scorpion depuis le bathyscaphe Trieste et voici ce qu'il nous dit: « J'ai plongé sur le Scorpion et je n'ai absolument rien vu indiquant qu'il ait été coulé par une torpille. Aucun élément de la structure ne suggérait cette hypothèse. Les portes de tous les tubes avant étaient fermées. Le sous-marin s'était cassé sous l'effet de la pression et rien n'établissait qu'il avait été coulé par une torpille. »

Une enquête fut menée par Stephen Johnson, un journaliste d'investigation du Houston Chronicle. Celui-ci récupéra des lettres de divers membres de l'équipage du Scorpion qui s'inquiétaient de l'état mécanique du bâtiment. L'un d'eux a même démissionné pour cette raison.
Après des années d'effort, Stephen Johnson déterra un élément déterminant du passé du Scorpion. A la suite de multiples demandes auprès de la Flotte sous-marine de l'Atlantique, ce journaliste a fini par obtenir ce qu'il cherchait.

Il a alors découvert, parmi les pages relatives à l'historique de maintenance du Scorpion, des documents montrant comment ce dernier avait été choisi pour un programme secret réduisant considérablement la maintenance qu'il aurait dû avoir.

Pour économiser du temps et de l'argent, la Marine américaine avait supprimé une bonne partie de la révision du submersible.
Seulement 3 millions de dollars avaient été dépensés pour la maintenance alors qu'il aurait fallu normalement dépenser environ 20 millions de dollars!
Un autre secret de la Marine a été révélé par deux autres journalistes américains—Christopher Drew et Sherry Sontag—auteurs du livre "Blind Man's bluff" dans lequel ils racontent leur enquête. Ces journalistes apprennent, en effet, à la suite d'investigations à partir d'une lettre qui leur à mis la puce à l'oreille, que lors d'essais, la batterie actionnant la torpille MARK 37 avait parfois surchauffé et pris feu.

Des ingénieurs, ayant travaillé dans l'usine de torpille de Kyport dans l'état de Washington, disent avoir mis en garde la Marine à propos d'une possible explosion à bord suffisamment importante pour couler un sous-marin.
Ce laboratoire a fait divers essais indiquant que ce type de torpille était dangereux, mais la Marine n'a tenu aucun compte de leur avertissement.
Est-ce la défaillance d'un équipement insuffisamment vérifié ou l'explosion d'une torpille défectueuse qui a coulé le Scorpion ? Impossible de trancher avec certitude...

En tout cas, à la suite de ce désastre, la Marine américaine renonça à son expérience de maintenance réduite et modifia la torpille MARK 37. Depuis, elle n'a plus jamais perdu un seul sous-marin nucléaire !

Voilà donc les conclusions "officielles" de la Marine américaine sur la disparition des sous-marins nucléaires Thresher et Scorpion et les résultats des contre-enquêtes menées par des journalistes à propos du Scorpion.
Pour nous, à notre avis, la Marine américaine a bien fait de prendre ces mesures après la disparition du Scorpion, car ces défaillances techniques auraient pu, effectivement, être à l'origine de graves accidents chez d'autres sous-marins nucléaires, mais... nous ne pensons pas que s'il n'est plus jamais rien arrivé après cela, c'est qu'il s'agit bien là de la cause de ces deux drames. Non, c'est une pure coïncidence !

Avarie ou défaillance technique ?

Rien, absolument rien ne prouve que le Thresher comme le Scorpion ont coulé à la suite d'une avarie due à une défaillance technique quelconque. Certes, ils avaient de sérieux problèmes de maintenance, des tuyauteries fragiles, des torpilles défectueuses.., mais cela ne prouve rien. Si un conducteur perd le contrôle de sa vieille voiture à cause d'un malaise cardiaque et tombe dans un ravin où il trouve la mort dans l'explosion de son automobile, tout le monde dira que la voiture était trop vieille, que ses freins ont lâché ou qu'elle a eu une quelconque défaillance mécanique. Le conducteur n'étant plus là pour témoigner, on sera tous d'accord pour dire que c'est l'état désastreux de la voiture qui est responsable de cet accident mortel. Et pourtant, c'est faux! C'est le coeur malade du conducteur qui a fibrillé et provoqué ainsi cet accident.

Eh bien ! C'est exactement la même chose pour le Thresher et le Scorpion: ce n'est pas une défaillance mécanique qui est responsable de leur naufrage.
Mais alors qu'est-ce qui a provoqué la destruction de ces deux superpuissants sous-marins nucléaires ? Les Services secrets des Etats-Unis comme ceux de la Russie et de la Grande-Bretagne savent très bien que de "mystérieux vaisseaux noirs" rôdent silencieusement dans les eaux de toutes les mers et les océans du globe. Les ministères de ces pays possèdent d'énormes dossiers secrets contenant des rapports d'enquêtes et d'observations ainsi que des statistiques sur ces "mystérieux submersibles".

Les Etats-Unis ont perdu deux sous-marins nucléaires, mais la Russie en a perdu au moins sept. La Grande-Bretagne en a perdu plusieurs également et la France a perdu le Minerve au large de Toulon le 25 janvier 1968 et l'Eurydice au large de Saint-Tropez le 4 mai 1970, alors qu'ils étaient tous deux révisés et en parfait état de marche.

Tous ces sous-marins auraient-ils subi le même sort que le Thresher et le Scorpion? C'est possible...

Les mystérieux vaisseaux noirs

Ces "mystérieux vaisseaux noirs" qui rôdent sous les mers seraient-ils la cause de la disparition de ces sous-marins ?
Rien ne le prouve de manière absolue, mais nous pensons, nous, que ce sont bien les responsables !
Qui sont ces "étranges vaisseaux sous-marins" ? S'agit-il des "roues lumineuses" dont nous avons précédemment parlé ?

D'après les témoignages, ces "mystérieux vaisseaux noirs" sont d'une taille beaucoup moins imposante que celle des "roues lumineuses". Ces dernières ont un diamètre d'environ 500 à 600 m alors que les "mystérieux vaisseaux noirs" ont une taille 5 à 6 fois plus petite (100 m en moyenne).

S'agirait-il, dans ce cas, de petits sous-marins lâchés par ces gros submersibles lumineux pour effectuer diverses missions de surveillance et... d'attaque ? En l'absence d'autres informations, nous ne pouvons rien affirmer, mais l'hypothèse est séduisante. C'est bien possible.

Au début du XXe siècle, le 28 octobre 1902, au cours d'une nuit calme et étoilée sur l'Atlantique Sud, des marins du navire Fort Salisbury aperçurent, à quelques dizaines de mètres du bateau, un "long objet sombre"... Le commandant fut rapidement alerté et lui comme les hommes présents cette nuit-là, constatèrent que cet "objet sombre" était long d'environ 150 à 180 m, que sa surface n'était pas unie, mais "écailleuse" (un peu comme celle d'un poisson), qu'il y avait un feu à chaque extrémité et qu'un mécanisme agitait l'eau (comme les nageoires d'un poisson, là encore)... !

De nombreuses vérifications ont été faites par la suite, mais rien ne permit d'identifier ce mystérieux "objet sombre".
Lorsque le Minerve disparut en Méditerranée en janvier 1968, les recherches intenses menées par la Marine française révélèrent plusieurs fois un mystérieux écho sonar correspondant à une "énorme masse métallique" d'environ 60 m de long faisant penser à un submersible. L'exploration des fonds ne montra pourtant rien qui ressemble à un sous-marin.

Ces échos étaient pourtant bien réels et semblaient se déplacer... intelligemment.

En avril 1970, au large de la Nouvelle-Guinée, des centaines de personnes furent témoins de l'apparition d'un "engin inconnu" qui semblait glisser à la surface de l'eau... D'après les indigènes, des "objets mystérieux" de ce type visitent les lieux depuis des siècles... !

En novembre 1972, dans les eaux d'un fjord norvégien, au nord de Bergen, un "mystérieux objet" fut repéré. Il resta immobilisé sous ces eaux pendant une quinzaine de jours (!). Les autorités norvégiennes déclarèrent que "le mystérieux objet immergé et détecté par une frégate de la Marine n'était pas un sous-marin." Puis, sans que l'on puisse comprendre comment, le "mystérieux objet" se volatilisa...!

Ce n'était pas la première fois qu'un tel "objet non identifié" était repéré dans cette région. Depuis des années déjà, de tels "objets" avaient été signalés dans ces eaux.

Les sous-marins nucléaires Thresher et Scorpion ont très certainement, selon nous, subi l'attaque de ces "mystérieux submersibles" qui n'en voulaient, en fait, qu'à leurs équipages (qui ont totalement disparu)...

Dans le cas du Thresher, un de ces "mystérieux vaisseaux noirs" aurait foncé sur lui et aurait brouillé ses émissions radio; d'où la très mauvaise qualité du dernier message envoyé au Skylark.
Les hommes de l'équipage auraient alors été enlevés non pas dans un abordage sanglant, mais en douceur par téléportation (!), c'est-à-dire par dématérialisation et rematérialisation au sein du "submersible"...
Le transfert des hommes d'un submersible à l'autre par onde porteuse (c'est le principe de la téléportation) se serait passé au moment de la remontée du sous-marin vers la surface.

Laissé sans équipage, le bâtiment serait retombé vers les profondeurs, ses ballasts n'ayant pas été chassés à fond, et aurait explosé sous la pression.
Dans le cas du Scorpion, un "mystérieux vaisseau noir" aurait été détecté par les sonars, et se rendant compte du danger, le commandant aurait ordonné de faire demi-tour afin de tenter de lui échapper.

Mais, malheureusement, ce fut inutile... L'équipage tout entier aurait été enlevé par téléportation, lui aussi, peu de temps après la manoeuvre. Laissé sans équipage, le sous-marin aurait plongé peu à peu pour une raison technique inconnue et se serait brisé sous la pression, permettant à l'eau d'entrer, empêchant ainsi son explosion sous l'énorme pression.

Mais qui a fait coulé ces navires ?

Nous sommes convaincus que la Marine américaine sait ce qui s'est réellement passé, qu'elle connaît tous les faits et qu'elle a caché tout cela aux médias et au grand public.
Mais, dans tout cela, le plus important est de savoir pourquoi ces hommes auraient été enlevés et par qui exactement ? Sur ces questions, la Navy ne possède peut-être pas toutes les réponses, mais il est bien possible qu'elle en possède au moins quelques-unes...

En ce qui nous concerne, nous pensons qu'il s'agit d'êtres extra-terrestres installés dans les eaux profondes de divers océans et mers du globe, dans d'immenses citées sous-marines... ! Depuis quand sont-ils là et pourquoi ? Il est bien difficile de le dire! Les indigènes de Nouvelle-Guinée affirment qu'ils sont visités par ces "mystérieux vaisseaux noirs" venus du fond des mers depuis des siècles...! Ces êtres sont donc là depuis au moins plusieurs siècles, mais quant à savoir pourquoi ils sont là, il faudrait leur demander! Nous pensons que si ces êtres ont enlevé les hommes de ces sous-marins, c'est pour effectuer sur eux des expériences de laboratoire... d'horribles expériences !

Univers parallèles

Ces deux Univers coexistent au sein du même Espace, mais pas au sein du même Temps. Le Temps les sépare. C'est cette différence temporelle qui forme une "barrière" entre eux et les empêche de se mélanger. Si ce n'était pas le cas, Matière et Anti-Matière s'annihileraient totalement au contact l'une de l'autre. Cette séparation est donc indispensable.

Ces Univers ont évolué au même rythme, selon les mêmes étapes, et se sont tous deux peuplés des mêmes Galaxies composées d'étoiles et de planètes, mais ces Galaxies sont différemment distribuées dans l'espace d'un Univers à l'autre. Autrement dit, les Galaxies et les Anti-Galaxies occupent des places différentes dans l'espace.

Chaque étoile et chaque planète de chaque Galaxie de l'Univers de Matière possèdent une jumelle dans une autre Galaxie de l'Univers d'Anti-Matière. Notre monde ne fait pas exception à la règle. La Terre possède une Terre jumelle d'Anti-Matière appelée "le Jumeau noir" (!), une Anti-Terre qui vibre sur une fréquence supérieure à celle de la Terre, car elle est plus évoluée qu'elle.

Chaque étoile et chaque planète de l'Univers de Matière sont reliées à leur jumelle d'Anti-Matière par un "pont énergétique", un Vortex magnétique...!
Voilà l'origine de ce Vortex, de cette "porte" spatio-temporelle qui absorbe les Hommes et leurs machines !
C'est un phénomène purement naturel qui a dû se détraquer à cause d'interférences produites par un puissant champ magnétique d'origine inconnue...

Parmi les différentes hypothèses avancées, la plus plausible est l'hypothèse atlante. En effet, la destruction de Poséidia, dernière des 7 îles qui formaient l'Atlantide, laissa au fond de l'Océan Atlantique un Cristal géant émettant un puissant rayonnement électromagnétique qui alimentait les atlantes en énergie. Ce serait cet énorme Cristal, toujours actif, qui perturberait le Vortex magnétique reliant la Terre à sa jumelle d'Anti-Matière...!

Son rayonnement hyperpuissant traverserait la Terre de part en part et relierait le "Triangle des Bermudes" au "Triangle du Dragon" en une immense boucle énergétique dont les fluctuations aléatoires ouvriraient de temps à autre la "porte" spatio-temporelle qui conduit vers le "jumeau noir" de la Terre.
En l'absence d'informations précises sur le sujet, il est impossible de connaître le véritable mécanisme du phénomène.
Rien n'est donc sûr. Le mystère subsiste...

Toujours est-il que de nombreuses personnes ont disparu dans ces zones et se sont retrouvées dans un autre Monde étrangement semblable au nôtre... un Monde où vivent d'autres hommes et d'autres femmes parmi lesquels ces personnes se sont retrouvées comme des indigènes au milieu d'une rue de Paris ou de New York... ! C'est une expérience absolument traumatisante! Leur bateau ou leur avion a poursuivi sa route et a fini par atteindre une côte qui était pour eux totalement inconnue... Leur premier contact avec les gens de ce Monde fut un vrai choc, car s'ils leur ressemblaient, ils ne parlaient pas pour autant la même langue, ils n'étaient pas vêtus de la même façon et leurs moeurs étaient totalement différentes de tout ce qu'ils connaissaient... !
Mais, le plus étrange est que ces gens aient pu pénétrer dans ce Monde d'Anti-Matière sans être instantanément annihilés dans une gigantesque explosion comme ce devrait être normalement le cas... !
En fait, en passant dans ce Vortex magnétique, la Matière est totalement transformée en Energie (selon la célèbre équation d'Einstein E = mc2) et cette Energie se rematérialise de l'autre côté sous forme d'Anti-Matière ! Voilà pourquoi ils n'explosent pas !

Le Vortex

Si tant de personnes sont passées dans ce Monde d'Anti-Matière, pourquoi des gens de ce Monde ne sont-ils pas passés dans notre Monde de Matière? Eh bien, si! Cela existe également! Divers cas de personnes semblant perdues, pleurnichant, parlant une langue totalement inconnue et habillées de vêtements bizarres, ont été signalés par des témoins ou des agents de police! Des gens de l'Anti-Terre sont également transportés sur la Terre par ce même Vortex qui, dans ce cas inverse, transforme leur Anti-Matière en Energie puis en Matière !

Lorsque le Vortex s'ouvre dans notre Monde, il s'ouvre en même temps dans l'Anti-Monde, et des bateaux, des avions et des personnes humaines passent d'un Monde à l'autre dans les deux sens.
Dans ces zones de disparitions mystérieuses, de nombreuses apparitions lumineuses de toutes formes, tailles et couleurs ont été vues dans le ciel et dans l'eau, dans le "Triangle des Bermudes" comme dans le "Triangle du Dragon".
Ces apparitions lumineuses sont les fameuses "roues lumineuses" desquelles sortent les "mystérieux vaisseaux noirs" qui circulent sous les eaux, mais aussi, et surtout des Ovnis !

Des témoins dignes de foi les ont vus et il n'est pas question d'en douter. Mais alors, on se demande bien pourquoi ces zones de disparitions mystérieuses les attirent autant? La réponse se trouve dans la nature même de leurs occupants...

En effet, ces vaisseaux de lumière sont pilotés (tous les ufologues le savent) par des créatures extra-terrestres venues sur notre planète il y a des milliers d'années de cela, dans le but de se l'approprier et de réduire l'humanité en esclavage!, mais la tâche était bien plus facile à imaginer qu'à réaliser! Les Hommes de la Terre sont des durs à cuire (!) et ils sont protégés par d'autres extra-terrestres qui étaient là bien avant ces envahisseurs !

Les connaisseurs penseront qu'il s'agit là d'un résumé bien succinct et surtout bien incomplet du sujet et ils auront raison, mais cet ouvrage traite des Mondes Parallèles et non des OVNIs ! Il n'est donc pas question de développer ici ces questions pourtant si passionnantes... !

Aliens envahisseurs et le Gouvernement secret

Nous dirons quand même que ces Aliens envahisseurs sont originaires de plusieurs planètes et appartiennent à des espèces humaines différentes. Ils sont dirigés par ceux que les ufologues appellent les Reptiliens. Ces Reptiles humains sont des guerriers sanguinaires et impitoyables capables des pires atrocités (!). Ils ont envahi la plus grande partie de la Galaxie et désirent s'approprier la totalité de la Voie lactée. Lorsque cela sera fait, ils se lanceront à la conquête de l'Univers!! Ce sont de vrais fous furieux extrêmement dangereux que rien n'arrête. Ils ont enrôlé dans leurs rangs certaines races extra-terrestres qu'ils ont vaincues, certaines de gré, d'autres de force. Ces races alliées des Reptiliens sont les Gris (humanoïdes dégénérés au corps frêle, à la peau grise, à la tête énorme, aux yeux noirs démesurés et presque dépourvus d'émotions), les Insectoïdes (Insectes Humains de différentes espèces issues de différentes planètes, tous de grande taille, calmes et très intelligents), les "Longs Nez" (Humanoïdes hybrides mi-Reptiles mi-Primates au nez proéminent, extrêmement cruels) et diverses races Humanoïdes assujetties (Procyoniens et certains Pléiadiens).

Ces Aliens vivent sous terre dans d'immenses bases souterraines secrètes reliées par d'interminables réseaux de galeries (différents de ceux de l'Agartha).

Ces bases ont été creusées et aménagées dans les années 1940-50 par l'Armée (!) d'abord aux Etats-Unis, puis en U.R.S.S. et dans d'autres pays comme la France; cela, sous l'égide du Gouvernement Secret qui dirige le Monde à travers les hommes politiques et les hommes d'affaires des grands pays industrialisés...! Ce Gouvernement Mondial contrôle l'économie de tous les pays et décide qui doit s'enrichir et qui doit s'appauvrir! Il prend toutes les décisions politiques internationales et tient entre ses mains le destin des peuples. Il est responsable de toutes les guerres et de toutes les grandes épidémies qui ont ravagé les pays au XXe siècle! Il maîtrise les énergies de la planète, le Pétrole en particulier, et peut ainsi, à travers leur commerce, imposer sa volonté aux gouvernements de toutes les nations. La plupart de ses dirigeants sont d'origine américaine et cela explique pourquoi les Etats-Unis sont devenus le leader du Monde et de la Mondialisation !

Ces informations sur les Aliens qui ont envahi notre planète ont été obtenues grâce aux témoignages de multiples personnes à travers le monde qui ont été enlevées par ces êtres, puis relâchées après analyses et prélèvements biologiques divers. Ces gens, profondément traumatisés, ont revécu leur enlèvement sous hypnose grâce à l'aide de psychiatres-sophrologues qui ont accepté d'apporter leur aide aux ufologues.

Ces Aliens ont enlevé des milliers et des milliers de gens à travers le monde et continuent de le faire pour une raison principale: réaliser des hybridations entre les Hommes et les Gris afin de repeupler la Terre avec ces hybrides surdoués...!
Les informations sur le Gouvernement Secret qui dirige notre Monde de façon occulte ont, quant à elles, été obtenues grâce aux témoignages d'agents secrets et de journalistes dont certains l'ont payé de leur vie.

(A ceux qui veulent en savoir plus sur ces Aliens et sur le Gouvernement Secret, nous proposons de se reporter à la Bibliographie dans laquelle nous donnons les meilleurs ouvrages à lire sur ces sujets). Ces enlèvements sont toujours réalisés discrètement, de jour comme de nuit, principalement dans des lieux où les Hommes peuvent s'égarer et disparaître comme les montagnes, les déserts, les forêts, les canyons, les vastes prairies, les routes qui traversent ces zones et les mers...

Quoi de mieux, dans ce cas, que ces fameuses zones de disparitions mystérieuses que sont le "Triangle des Bermudes" et le "Triangle du Dragon"!? Ce sont des endroits parfaits pour réaliser ces enlèvements !

Voilà pourquoi il y a, dans ces zones, tant de mystérieux objets dans les airs et dans la mer (Ovnis, "roues lumineuses" et "mystérieux vaisseaux noirs"). Des engins pilotés par des créatures extra-terrestres qui capturent des humains (c'est le cas du Thresher et du Scorpion!) pour réaliser sur eux d'horribles expériences génétiques visant à remplacer l'humanité par une autre qui prendra sa place... et qui sont donc responsables d'une partie des disparitions survenant sur ces lieux. Voilà aussi pourquoi les gouvernements s'intéressent de si près à ces zones de disparitions mystérieuses !

Tout cela ne résout pas complètement le mystère du "Triangle des Bermudes" et du "Triangle du Dragon"; ce mystère est trop énorme, mais l'essentiel de la réponse se trouve là: certains bateaux et avions ont disparu dans un Monde d'Anti-Matière tandis que d'autres ont été capturés par des extra-terrestres. Grâce aux témoignages de ceux qui ont pu miraculeusement échapper à ce kidnapping cosmique, nous avons pu comprendre la cause de ces disparitions si mystérieuses, mais nous ne savons pas tout. La totalité de cette énigme est certainement plus fantastique encore que tout ce que nous avons pu découvrir... !

Les créatures de lumière des abysses

Au fond des océans de la Terre, d'incroyables formes de vie existent et se déplacent dans le noir total sous des pressions énormes. Là où l'on pensait, il y a encore peu de temps, que toute vie était impossible, on a découvert d'innombrables espèces de Poissons, de Mollusques et de Crustacés adaptées à ces conditions de vie extrêmes. De grands Mammifères marins comme les Baleines, les Morses et les Orques plongent souvent en apnée dans ces
profondeurs abyssales pour y trouver leur nourriture.

Autour des "fumeurs noirs", ces fameuses cheminées sous-marines abyssales qui crachent en continu des gaz sulfureux brûlants (autour de 300 °C), on a découvert toute une faune d'Invertébrés qui s'est adaptée en formant des micro-éco-systèmes basés sur le métabolisme chimiotrophe de Bactéries sulfureuses thermophiles vivant en symbiose avec de grands Vers... !

Comme nous l'avons vu précédemment, ces grands fonds cachent également d'extraordinaires monstres marins d'origine inconnue. Les fonds abyssaux grouillent de vie animale. Par contre, aucune vie végétale n'a été trouvée, peutêtre à cause du noir total qui empêche toute photosynthèse.
Là où l'on pensait qu'il n'y avait rien, on a ainsi trouvé tout un Monde vivant !

Mais les fonds abyssaux cachent en réalité bien d'autres secrets... des choses que les Hommes n'imaginent même pas comme possible !
Au fond des océans, il existe des êtres et des Mondes inconnus... !
Tout au fond des abysses, dans un noir total, sous des pressions écrasantes, des créatures de lumière virevoltent dans les eaux froides et inhospitalières des profondeurs comme des papillons sous le Soleil d'été... !
A l'abri du regard des Hommes de la surface qui ne pensent qu'à tirer profit de tout ce qui les entoure, une Vie superintelligente évolue au fond des eaux...

Ces êtres dont on sait très très peu de choses (voir "Le Peuple Animal" d'Anne et Daniel Meurois-Givaudan—Editions Le Perséa—p.172) sont des créatures extrêmement évoluées, des êtres remplis d'amour !
La lumière qu'ils rayonnent est due à leur haut niveau vibratoire, signe de leur haut niveau d'évolution. Ce sont des créatures éthérées !
Ce sont des Humains hautement évolués en contact direct avec les êtres des étoiles et avec les Mondes supérieurs !
Pourquoi de tels êtres supérieurs vivent-ils dans ces noires profondeurs? Peut-être parce qu'ils ont trouvé là un havre de paix et de sérénité qu'ils n'ont pas trouvé sur la Terre...

D'où viennent-ils? Nous ne connaissons malheureusement pas la réponse à cette question. Mais peut-être viennent-ils d'une autre planète...!
Nous aurions beaucoup aimé développer ce sujet passionnant, mais faute d'informations supplémentaires nous ne le pouvons pas. Un jour, un jour prochain peut-être, créatures de lumière des abysses entreront en contact avec les Hommes... et ce jour illuminera notre vie !

Les fantastiques Mondes topologiques

Disparus dans le "néant"...

Un jour de juillet 1854, alors qu'il se reposait dans son fauteuil sous le porche de sa maison, Orion Williamson, fermier près de Salem (Alabama—USA), se leva tout à coup et partit à travers champs pour rentrer ses chevaux à l'écurie. Sa femme et son enfant le virent s'éloigner. Deux voisins à cheval, de l'autre côté du champ, le virent également et lui firent signe. Mais, subitement, sous leurs yeux effarés, Williamson disparut !

Sa femme et son fils coururent alors vers le lieu de sa disparition et leurs voisins descendirent de cheval pour en faire autant. Ils fouillèrent ensemble tout le champ croyant trouver un trou dans lequel Orion Williamson serait tombé, mais ils ne trouvèrent ni trou ni traces.
On fit alors venir de la ville voisine (Salem) des hommes et des chiens pour tenter de retrouver le malheureux... en vain.

Des journalistes, informés de cette mystérieuse disparition, vinrent sur les lieux pour enquêter auprès de la famille et des voisins. Un certain Ambrose Bierce raconta cette histoire dans son journal sous le titre: " De la difficulté de traverser un champ ". Le même phénomène se reproduisit 26 ans plus tard, toujours aux Etats-Unis.

David Lang et Isaac Martin

Le 23 septembre 1880, David Lang, cultivateur près de Gallatin (Tennessee—USA), sortit de chez lui pour aller dans son champ comme d'habitude. Sa femme qui le regardait partir de sa fenêtre, se mit tout à coup à l'appeler, car elle avait vu arriver au loin un cabriolet transportant deux personnes qui, manifestement, venaient leur rendre visite.

Son fils George, âgé de huit ans, et sa fille Sarah, âgée de onze ans, jouaient à ce moment-là dans le potager. Ils s'arrêtèrent de jouer lorsqu'ils virent arriver le cabriolet qui amenait le juge August Peck, un ami de la famille, et le beau-frère de David Lang qui venaient de saluer celui-ci en passant.
Sa femme et ses deux enfants se mirent alors à appeler ensemble David Lang à grands cris. Apparemment, il n'entendait rien et ne voyait rien...! La mère et les enfants continuaient de crier lorsque, brusquement, David Lang disparut! Il s'était littéralement volatilisé sous leurs yeux et sous ceux des visiteurs !

Tout le monde courut vers l'endroit où David Lang avait disparu, mais il n'y avait là aucune trace visible.
L'affaire fit grand bruit dans la région et des journalistes vinrent sur les lieux faire leur enquête. Dans les journaux, on put lire qu'à l'endroit de la disparition, quelque temps après, l'herbe avait jauni et ne repoussait plus dans un rayon de deux mètres !

Aucune explication n'a pu être fournie, ni par les témoins, ni par les journalistes, ni par la police venue enquêter. Le temps passa et les gens commençaient à oublier cette étrange affaire de disparition mystérieuse.
Deux mois plus tard, George et Sarah, les enfants de David Lang, revinrent par hasard à l'endroit où leur père avait disparu et s'y arrêtèrent quelques minutes. Ils furent subitement épouvantés et rentrèrent chez eux en courant...!
Ils appelèrent leur mère et lui dire qu'ils avaient entendu la voix de leur père qui appelait désespérément à l'aide...!

Malheureusement, on ne put rien faire et David Lang ne reparut jamais parmi les siens.
Cette histoire fut racontée plus tard dans la revue "Fate", en 1953, par sa fille qui changea très probablement les noms, car ceux-ci ne figurent nulle part dans les livres du recensement de 1880 du comté de Sumner (Tennessee) où habitait David Lang.
Le phénomène se reproduisit une troisième fois en 1885, toujours aux Etats-Unis.

Le 25 avril 1885, Issac Martin, un agriculteur résidant à Salem en Virginie (USA), disparut de la même façon que les deux autres fermiers: en traversant un champ. Ce fait est rapporté dans un petit article du New York Sun dans lequel les noms des témoins ne sont pas cités.

Dans OVNI/UFO
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Spécial Jimmy Guieu 2

Par Le 22/08/2014

Spécial Jimmy Guieu 2

 

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Voici les productions audiovisuelles de Jimmy Guieu mises en ligne officiellement et regroupées ici, l'une des meilleures et seules façons (avec lire ses écrits) de comprendre et apprécier ce travail, faisant suite à ce premier hommage : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/special-jimmy-guieu.html

(Jimmy Guieu) 01 - O.V.N.I. - E.B.E. - L'Invasion Commence Partie 1/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 01 - O.V.N.I. - E.B.E. - L'Invasion Commence Partie 2/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 02 - Les vies antérieures - Etapes vers la lumière (FR)

(Jimmy Guieu) 03 - Les cathares - Le message de Montségur (FR)

(Jimmy Guieu) 04 - Rennes le Chateau 1 - Le Grand Mystère Partie 1/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 04 - Rennes le Chateau 1 - Le Grand Mystère Partie 2/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 05 - Lieux Hantés - Au-delà ou autres dimensions (FR)

(Jimmy Guieu) 06 - Les Gouvernants Secrets 1 - Nos visiteurs les extraterrestres (FR)

(Jimmy Guieu) 07 - Les Gouvernants Secrets 2 - Nos maîtres les extraterrestres Partie 1/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 07 - Les Gouvernants Secrets 2 - Nos maîtres les extraterrestres Partie 2/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 08 - Les Gouvernants Secrets 3 - les embassadeurs (FR)

(Jimmy Guieu) 09 - Contacts Espace-Temps - Jean-Claude Pantel et ses étranges visiteurs Partie 1/1 (FR)

(Jimmy Guieu) 09 - Contacts Espace-Temps - Jean-Claude Pantel et ses étranges visiteurs Partie 2/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 10 - Ovni - Usa - Nouvelles révélations Partie 1/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 10 - Ovni - Usa - Nouvelles révélations Partie 2/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 11 - Les vortex - Les dimensions cachées Partie 1/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 11 - Les vortex - Les dimensions cachées Partie 2/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 12 - Rennes le Chateau 2 - Demain l'Héritage Révélé Partie 1/2 (FR)

(Jimmy Guieu) 12 - Rennes le Chateau 2 - Demain l'Héritage Révélé Partie 2/2 (FR)

Voir la suite ci-dessous :

Dans OVNI/UFO
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Officiel : Le Chili déclare les ovnis non menaçants localement à ce jour

Par Le 13/08/2014

Officiel : Le Chili déclare les ovnis non menaçants localement à ce jour

Chili ufo1 mini

Une grande réunion de 3 heures entre Le général Ricardo Bermudez, directeur de la CEFAA, qui a invité dix-neuf experts hautement qualifiés le 31 juillet 2014, afin d’étudier les problématiques de sécurité liées au phénomène ovni et de tenter de parvenir à une conclusion. Cette conclusion officielle est que le phénomène, tout en étant bien réel, ne constitue pas une menace pour les opérations aéroportées civiles ou militaires chiliennes. Néanmoins, il est aussi clairement annoncé que les experts et le gouvernement chilien veulent aller plus loin scientifiquement sur le phénomène, qui est largement prouvé pour eux, et va contacter divers organismes à travers le monde (déjà 12 pays en liens avec le CEFAA) et qu'une réunion sera prévue avec le CNES et le Geipan français.

Le Chili déclare que les ovnis ne représentent aucune menace

Une récente réunion de haut niveau a eu lieu au siège du département de l'aviation civile du Chili et qui fera certainement de nombreux envieux chez le public américain. Celui-ci rêve que son gouvernement évoque si ouvertement le sujet des ovnis.

La question était de savoir si les phénomènes aériens non identifiés ne constituaient aucun danger pour les opérations aériennes civiles et militaires. Une vidéo officielle de l'événement (les 4 premières minutes), posté le vendredi 8 aout 2014, est révélatrice de l’ambiance solennel qui régnait lors de cette réunion d’experts.

​Vous n'avez pas besoin de comprendre un mot d'espagnol pour constater les graves expressions sur les visages des participants.

Le CEFAA, organisme officiel de l'État dont est en charge l’ancien générale Bermudez, a pour mission de recueillir, analyser et étudier scientifiquement tous les rapports.
Le comité d’étude est composé d’ingénieurs, astronomes, météorologues, docteurs en physique, chimistes, contrôleurs de la circulation aérienne, pilotes et il peut arriver que la police judiciaire ou les forces armées soient aussi consultées.

Le général Ricardo Bermudez, directeur de la CEFAA, a invité dix-neuf experts hautement qualifiés à la réunion du 31 juillet 2014, afin d’étudier les problématiques de sécurité liées au phénomène ovni et de tenter de parvenir à une conclusion. Le dialogue a duré trois heures.

Chili ufo1

Chili ufo2Photos courtesy DGAC

Le nouveau directeur de la DGAC, organe de l’armée de l'air, le général Rolando Mercado, ancien directeur des opérations et de la planification stratégique, a accueilli les participants et assisté à la première partie de la discussion. « Je tiens à remercier tous les membres de ce comité pour l’approche sérieuse et scientifique dont ils ont fait preuve dans le cadre des études menées sur ce phénomène », a-t-il dit avant d’ajouter que le CEFAA avait « gagné en prestige au Chili et à l’étranger ».

Parmi les scientifiques présents, il y avait deux astronomes connus, un chimiste nucléaire de la Commission de l'énergie nucléaire, un médecin du domaine aérospatial aussi représentant de l'ONU, un physicien, un psychologue de l'armée de terre et un psychologue de l'armée de l'air.

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Un cahier manuscrit du centre radar voué à être remis au CEFAA. Voir la notation en rouge dans la marge de gauche. (photo©Leslie Kean)

Parmi les spécialistes de la DGAC on comptait le directeur de l'observatoire météorologique, le chef des opérations radars du Metropolitan Center, le chef des enquêtes sur les accidents, le chef des opérations de la DGAC, le directeur des opérations de sécurité de l'aéroport, et un ingénieur en aérospatiale.

Des représentants de différentes branches des forces armées et des corps de police étaient également présents dont un commandant de la marine (en charge de la sécurité des vols de l'aviation marine), des pilotes...

Les membres du panel étaient familiers au sujet des ovnis en raison de leurs diverses affiliations avec la CEFAA en tant que conseillers et enquêteurs sur des cas d’observations d’ovnis.

Chaque participant avait déjà assimilé le fait que les ovnis étaient un phénomène réel qui devait être étudié sérieusement et scientifiquement.

Chef des opérations radar, Mauricio Blanco, au travail (photo©Leslie Kean)

Un cahier manuscrit du centre radar voué à être remis au CEFAA. Voir la notation en rouge dans la marge de gauche. (photo©Leslie Kean)

Général Bermúdez dans son bureau au siège du CEFAA à Santiago (photo©Leslie Kean)

Voici des extraits de quelques-uns des commentaires les plus intéressants, ayant influencé la conclusion :

Chef des opérations de la DGAC : « Si, comme de nombreux témoins l’ont déclaré, les phénomènes aériens non identifiés présentent des « comportements intelligents », et si nous admettons ce fait, alors il faut tenter de comprendre leur intention quel que soit leur forme... Nous devons nous demander si le phénomène a manifesté de l'hostilité ou effectué des manœuvres ouvertement menaçantes ? A-t-il déjà attaqué nos avions ? Cela ne semble guère avoir déjà été le cas… De plus, nous ne connaissons pas leur nature exacte ! »

Capitaine de vaisseau Roberto alésage, de l'aviation navale : «…les risques ont été jusqu'à présent nuls et nous ne pouvons guère affirmer que les phénomènes aériens non identifiés présentent un quelconque risque pour nos opérations…»

Chef de contrôle radar Mauricio Blanco : « Dans l'aéronautique, nous mesurons les risques grâce à des outils scientifiques que nous mettons en place à l’aide d’une « matrice des risques » mais qui n’a pas été appliquée aux phénomènes aériens non identifiés. Elle peut être mesurée, mais compte tenu des probabilités, ce niveau reste très faible. »

Blanco est l'un des hauts fonctionnaires ayant travaillé dans des zones où les observations d’ovnis ont été rapportées au radar. En 2012, je l'ai interviewé au centre de radar de Santiago, et il m'a montré le livre de bord où les observations d’ovnis sont initialement comptabilisées avant d'être transmis au CEFAA. Les rapports sont rédigés à la main pour s'assurer qu'ils ne sont pas manipulés ou altérés... En tant qu'Américaine, j'ai été étonné par l'attitude de Blanco à propos des ovnis. Il est difficile de s'habituer au fait que les ovnis font partie intégrante de la culture chilienne.

Expert DGAC/enquêtes sur les accidents : « Jusqu'à présent, en pratique, nous n’avons observé que les effets ainsi que les preuves capturés par photographies, vidéos, rapports officiels, témoignages, etc. Ainsi, nous sommes en mesure de dire que le phénomène existe. Mais son origine reste inconnue. De ce fait, nous ne pouvons pas établir de stratégie pour le contrecarrer. ... J'ai parlé avec des pilotes ayant effectué des observations. Jusqu'à présent, aucun n'a connu de véritable inquiétude… ».

Le psychologue de l'armée de l'air a conseillé plus de sensibilisations envers les pilotes.

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Chef des opérations radar, Mauricio Blanco, au travail (photo©Leslie Kean)

La conclusion était claire

" Le comité a conclu que les phénomènes aériens inconnus ne présentaient aucune menace ni danger pour les opérations aériennes civile ou militaire", a déclaré Bermúdez. " Bien qu'il y ait eu un petit nombre d'accidents attribués aux phénomènes aériens inconnus dans le monde entier, aucun n'a résisté à un examen objectif et présenté la preuve indubitable qu’un phénomène aérien inconnu en était la cause. "

Les membres de ce comité ont mis l’accent sur le fait qu’il faille tenter d’en savoir plus sur la nature et l'origine du phénomène, tout simplement parce qu’il s’agit d’une réalité que la science n'a pas encore expliquée. « Environ 85% de notre public croit en l’existence de ce phénomène, et nous avons donc l'obligation d'enquêter et de connaitre sa nature », dit-Lay. « Cela devrait constituer une raison suffisante pour que les gouvernements s’attèlent à déterminer leur origine. »

Le CEFAA travaille avec ses nombreux homologues en Amérique du Sud, et entretient des relations avec une douzaine d'autres pays à travers le monde.

Bermúdez prévoit de rencontrer à court terme des représentants français du centre national des études spatiales (CNES) dans le cadre d’une réunion officielle entre des représentants de la CEFAA et ceux du GEIPAN français…

Cette réunion d’un comité scientifique au Chili est un exemple de réussite de la part d’un pays ayant sérieusement travaillé sur la question des ovnis.

Sources : Leslie Kean sur le site de l'huffingtonpost et Traduction par Ovnis-Direct

Yves Herbo Relai, Sciences, F, Histoire, 13-08-2014

Gall peters

Géographie aménagée, réalité déformée, et des Ley Lines

Par Le 10/05/2014

Géographie aménagée, réalité déformée, et des Ley Lines

Gall peters

Je l'ai déjà dit à de multiples reprises : les successions de gouvernements d'un Etat font en sorte de toujours maintenir un fond historique cohérent par rapport aux événements du passé et actuels... y compris quand les événements du passé ne correspondent pas obligatoirement à la réalité historique mais à celle du vainqueur (de l'Etat) du moment, ou même parfois à celle du vaincu (du même Etat) s'il devient vainqueur par la suite bien sûr. Cet état de fait est tellement ancré dans notre civilisation que, même de nos jours, une grande partie de l'humanité n'a pas eu accès à des réalités apprises et admises par d'autres... et que des corrections historiques auraient dues être faites depuis... nous avons bien plusieurs "niveaux" de réalités dans notre monde, et vous croisez tous les jours des gens qui n'ont pas, devant leurs yeux et réflexions, des expériences tout à fait identiques du même monde que vous. L'exemple flagrant de ces différences de réalités admises et entretenues, jugées "acceptables" par certains et inconnues pour d'autres (donc pas de questions ou pas de choix d'admettre en final la réalité "aménagée") est la comparaison entre deux cartes du monde géographique de la Terre.

Vous connaissez tous la Carte de Mercator parce que c'est la carte que vous avez apprise à l'école et que vos enfants apprennent encore probablement de nos jours :

Carte du monde mercator

il s’agit d'une carte du monde réalisée avec une projection de Mercator, c’est à dire centrée sur l’Europe et respectant les surfaces autour de l’équateur. La carte est optimisée pour un affichage en A3

Cartegerardomercator 1602

L'une des cartes originales de Gerardo Marcator (1602)

Et bien ces cartes sont fausses en grande partie. Elles sont basées sur un point de vue colonialiste et sur le fait que le monde occidental dominait (et domine toujours culturellement) : les proportions et tailles de beaucoup de nations ne sont pas respectées du tout avec la réalité du terrain... A commencer par l'Afrique, évidemment. 

En 1973, le cartographe allemand Arno Peters critiqua la projection de Mercator, en la stigmatisant pour surreprésenter les surfaces des pays riches au détriment des pays pauvres. Il propose alors une nouvelle projection en décalant les longitudes de 45 degrés vers le sud, tout en gardant les latitudes en place. Il obtint donc une projection qui maintient la proportion entre les surfaces sur la carte et les surfaces réelles (km²).

Petersprojection over

 

Voici ce qui ressemble un peu + à la réalité. En bas vous pouvez voir les énormes différences entre différents continents ou nations présentées partout dans l'actualité de tous les jours et la réalité... 

Gall petersUne carte satellite plus réaliste

Ce n'est pas une illusion, le continent africain est immense, et l'Amérique du Sud (17 840 000 km²) regagne l'importance que la carte Mercator lui fait perdre par rapport à l'Amérique du Nord (22 080 000 km²).

Cette carte devint un outil très apprécié des tiers-mondistes (devenus les altermondialistes) cherchant le rééquilibrage des inégalités entre les pays du monde. Elle offre une nouvelle lecture en démontrant que les pays du Sud ont un poids beaucoup plus important qu'on peut le penser sur notre planète. Au contraire de la projection Mercator, nous voici devant un exemple concret d’utilisation intentionnelle d’un type de représentation cartographique du monde à des fins politiques, et dans le sens d’un monde plus équitable.

Mais attention, ce n'est pas non plus toute la réalité car cette disposition fausse les directions vers les pôles, écrasent un peu les perspectives : si on la déplace vers le nord ou le sud, les terres reprennent un peu plus d'épaisseur (pour respecter leurs réels nombres de kilomètres carrés) mais sans l'exagération de la mercator...

Dans ces différences de cartes, tout tient en quelque sorte à l'endroit où l'on dispose l'équateur par rapport au plan 2d de la carte à plat, Mercator à gauche avec l'équateur disposé vers le bas (Sud écrasé) et Peters à droite avec l'équateur au centre (plus logique sur la réalité mais qui "écrase" un peu les terres en largeur... :

Mercator 1Peters

Sources : http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/notions/raison/convers/carto/mercator.htm + http://derrierelescartes.over-blog.com/article-13314963.html + Wikipedia

Mais nous allons en profiter pour aborder une autre carte : celle imaginée par Alfred Watkins et améliorée par beaucoup d'autres chercheurs depuis, tel Ivan P. Sanderson, qui a été le premier à affirmer que la forme icosaèdre était évident et au travail à travers la planète. Voici un petit dossier traduit du site http://ancientexplorers.com/

Ley lines 1 world view

" Il y a-t-il une "grille d'énergie" invisible autour de la planète ? Une grille qui peut détenir le secret pour obtenir la puissance qui peut être utilisée pour le bon ... ou le mauvais ?

Nikola Tesla a dit: « Si vous voulez trouver les secrets de l'univers, il faut penser en termes d'énergie, de fréquence et vibration. "

Aujourd'hui, nous savons que Tesla avait raison. La physique quantique a démontré que toutes les matières, dans leur base sous-atomique, sont en fait de l'énergie. Cela comprend à la fois la vie sensible, les objets inanimés et les particules de l'espace. La matière est, en fait, plus de l'énergie qu'une "chose".

Sous son (apparemment) forme solide, la matière émet aussi de l'énergie, que d'innombrables études ont montré. Et quand il s'agit de la matière qui émet de l'énergie, nul ne peut être plus important pour nous de comprendre ce qu'est un réseau énergétique. Une grille énergétique, beaucoup le soutiennent, entoure la Terre.

Pourquoi est-ce important ? Parce que si la Terre émet de l'énergie le long de lignes spécifiques et points de croisement qui peut être exploitée par les humains, ceux qui connaissent ce pouvoir ont à un net avantage sur ceux qui restent ignorants.

PLUS QUE PEUT VOIR L'OEIL

Comme avec beaucoup de "mystères non résolus», la notion d'une grille qui entoure la Terre a polarisé les théoriciens et les experts en deux camps distincts : ses promoteurs et contradicteurs. Alors que les partisans font valoir que de nombreuses preuves existent pour prouver l'existence d'un réseau énergétique, les sceptiques classent la théorie comme un autre élément de la frange populaire proche des théoriciens de la conspiration.

Mais même si les penseurs traditionnels rejettent l'existence même d'une grille, un examen plus approfondi indique qu'il pourrait y avoir beaucoup plus ici que ce que voit l’œil.

LES LIGNES "LEY" ET DES CENTRES DE POUVOIR PRÉHISTORIQUE

Les lignes qui composent ce réseau (en théorie ou en fait) sont souvent désignées comme des "Ley Lines," et quand nous les étudions de près, on voit que les êtres humains à travers l'histoire semblent avoir été bien au courant de leur existence, grâce aux nombreux sites antiques trouvés sur leur longueur.

Le terme «Ley» lui-même vient de l'anglo-saxon, qui signifie «bandes défrichées de terrain» ou «prairies». Mais ces lignes auxquelles nous nous référons sont principalement énergiques, et existent, que la terre soit dépouillée de sa couverture du sol ou non.

Toutes les lignes Ley répondent à des points d'intersection, formant une matrice ou une grille à travers le corps de la planète. Ces points de la grille, selon les promoteurs de la théorie, sont les plus forts "points de puissance" sur la Terre. Apparemment, beaucoup de nos ancêtres le pensaient aussi, puisque des sites sacrés comme des pierres levées, des monticules, des mégalithes, des pyramides, des vortex d'énergie célèbres, et même des cathédrales sont souvent situés directement au-dessus de ces points de puissance, ces croisements.

En fait, la cartographie de la grille nous montre que beaucoup des sites les plus renommés au monde siègent au sommet des points de rencontre des lignes telluriques. Machu Picchu, les pyramides de Gizeh, l'île de Pâques, Puma Punku, Lhassa au Tibet, les anciennes ruines de Mohenjo Daro, Findhorn en Ecosse, le Triangle des Bermudes, les tourbillons de l'Arizona, Angkor Wat, les lignes de Nazca, de nombreux obélisques, et les structures en forme de dôme sacrés dans le monde entier, tous témoignent de la possibilité très réelle que quelque chose au-delà du monde visible est impliqué ici.

Comprendre exactement comment nos ancêtres connaissaient l'existence de ces lignes peut toujours rester un mystère, mais ce que nous pouvons déduire aujourd'hui de notre propre connaissance, révèle des informations qui peuvent puissamment aider la planète - ou profondément lui nuire - en ces temps trop critiques.

PSEUDOSCIENCE OU RÉALITÉ PLATONICIENNE SOLIDE ?

Selon la pensée dominante, l'étude d'un réseau planétaire est considéré comme une «pseudoscience». Cependant, lorsque nous nous tournons vers les mathématiques précises liées à cette grille, puis nous reportons aux tendances et aux thèmes reflétés dans la géométrie sacrée, un sens au-delà de la pensée scientifique matérialiste commence à émerger.

Platon a reconnu les grilles et a formulé une théorie sur la Terre, qui indique que la structure de base de la planète a évolué géométriquement : des formes les plus simples aux plus complexes.

Il n'est pas surprenant que ces formes soient aujourd'hui connues comme les "solides platoniques" et comprennent les suivants : le cube, le tétraèdre, l'octaèdre, le dodécaèdre, et l'icosaèdre.

Selon la théorie de Platon, ces réseaux d'énergie autour de la Terre ont évolué à travers chacune de ces formes dans le temps, avec la plus complexe superposée à son prédécesseur. Le résultat est un champ englobant tout ce qui constitue la base énergétique de la Terre. Une énergie, selon Platon, qui maintient littéralement la Terre ensemble.

IDENTIFICATION RAPIDE DES LIGNES TELLURIQUES

En 1921, Alfred Watkins, un pionnier anglais de la photographie avait quelque chose qu'il a appelé une «inondation du mémoire ancestrale» tout en regardant une carte de la campagne du Herefordshire.

Englandwales leylines

Watkins remarque que de nombreux lieux préhistoriques, comme des menhirs, tumulus de terre, collines préhistoriques de terre et d'autres fonctionnalités sont placés sur des lignes droites qui s'étendaient sur des miles à travers le pays. Watkins a passé de nombreuses années à étudier ces alignements, à la fois sur le terrain et sur les cartes.

Il a pris des photos, a écrit des livres et donne des conférences. En réponse à son travail, en particulier à son livre le plus important, The Old Straight Track (1925), un groupe de personnes à travers la Grande-Bretagne a formé ce qu'ils ont appelé le "Straight Track Club". Ce groupe a mené des recherches sur le terrain tout au long de la Grande-Bretagne, à la recherche d'alignements de sites, et les restes de vieilles pistes droites situées sur leur longueur.

Il a fallu attendre les années 1960 pour que les recherches d'Alfred Watkins aient été favorisées et modifiées par d'autres. L'un d'eux était Tony Wedd, un ancien pilote de la Royal Air Force. Wedd croyait que les lignes desservaient une fonction tout à fait différente. À savoir : les «réticules» des intersections de lignes ont été utilisés comme sites d'atterrissage d'OVNI. L'hypothèse de Wedd a inspiré d'autres enquêtes, dans les années 1960 et à l'échelle mondiale, sur l'examen de la production d'énergie le long des Ley Lines.

"BUCKY BALLS" ET VILS TOURBILLONS

Comme cela s'avère, il existe plusieurs cartes quadrillées de Ley lignes. La variété peut être attribuée aux différents chercheurs du 20e siècle. Tous, cependant, tirent des conclusions à partir des géométries fondamentales des solides de Platon.

Becker hagens 1983

Bill Becker et Bethe Hagens, par exemple, ont mené des recherches approfondies sur les Ley Lines. Leur révision du code des positions terrestres des solides de Platon a été basée sur le travail d'Ivan P. Sanderson. Sanderson a été le premier à affirmer que la forme icosaèdre était évidente et au travail à travers la planète.

Sanderson a identifié ce qu'il appelle les Vile Vortices” ou «Vortex du mal", distribués géométriquement à 12 endroits clés à travers le monde. Tous ces sites partagent la même qualité, la plupart du temps négative. Les plus célèbres d'entre eux sont le Triangle des Bermudes et de la Mer du Diable.

Becker et Hagens ont supportés, en grande partie, la carte du réseau planétaire comme initialement décrite par l'équipe russe Goncharov, Morozov et Makarov. L'équipe a organisé la grille différemment Sanderson, en se basant plutôt sur la relation entre la Grande Pyramide de Gizeh, et l'axe des pôles nord et sud.

Cependant, Becker et Hagens croyaient que la version russe était incomplète. Cela les a conduit à théoriser et tracer une nouvelle variante, plus complexe, d'une grille de la Terre, sur la base de la base icosaèdre, polyèdre sphérique de R. Buckminster Fuller.

Même si des experts comme Dan Shaw, Nassim Haramein, Becker et Hagens, Sanderson et les Russes ont tous mené des recherches sur les Ley Lines, (les alignements sont prouvés astronomiquement et archéologiquement, les énergies telluriques sont détectables et détectées magnétiquement et par les sourciers de façon naturelle, etc...), la science traditionnelle ne reconnaît pas officiellement leur existence ou leur l'influence. (...) "

http://ancientexplorers.com/blog/ley-lines/

Yves Herbo Traductions, sciences, F, H, 10-05-2014

Coucheozone avril13gauche sept2006droite noaa knmi esa mini

Des industriels de l'Hémisphère nord rejettent des CFC encore plus dangereux

Par Le 11/03/2014

Des industriels de l'Hémisphère nord rejettent des CFC encore plus dangereux qu'avant...

Coucheozone avril13gauche sept2006droite noaa knmi esa mini

Une équipe de chercheurs britanniques de l’université d’East Anglia (Norwich) vient d'annoncer dans un article de Nature Geoscience, qu’elle avait détecté l’apparition récente et en quantités potentiellement alarmantes de trois nouveaux CFC et d'un nouveau HCFC dans l’atmosphère. Les analyses montrent que les quatre produits chimiques découverts dans l'atmosphère pour la première fois, CFC-112, CFC-112a, CFC-113a et HCFC-133a, sont émis dans l'hémisphère nord, mais pas précisément où et par qui. Il pourrait s’agir de conséquences de la production d’insecticides ou de solvants pour le nettoyage des composants électroniques. (l'Asie, principal fabriquant de composants électronique mondial, pourrait donc être l'un des principal émetteur de ces nouveaux gaz interdits).

74.000 tonnes de CFC et HCFC interdits

Les scientifiques se révèlent particulièrement inquiets avec les émissions de CFC-113a qui, bien qu’encore relativement peu importantes, ont doublé entre 2010 et 2012. Au total, CFC et HCFC inclus, c’est plus de 74.000 tonnes de gaz pourtant interdits par le protocole de Montréal qui se retrouvent dans l’atmosphère. C’est en analysant des échantillons d’air collectés entre 1978 et 2012 en Tasmanie, ainsi que ceux présents dans des neiges en provenance du Groenland que leur existence a été prouvée.

Johannes Laube, l’un des chimistes coauteurs de cette découverte, pense qu’il s’agit malheureusement de la pointe émergée d’un iceberg : « Nous n'avons pas encore quantifié les volumes, mais nous avons trouvé des dizaines d'autres gaz destructeurs d'ozone non détectés auparavant. » Et le chercheur ajoute : « Qui plus est, les trois CFC sont détruits très lentement dans l'atmosphère. Même si les émissions cessaient immédiatement, ils seront encore là pendant de nombreuses décennies à venir. »

Coucheozone avril13gauche sept2006droite noaa knmi esa

Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique s'ouvre et se ferme au gré des saisons (avril 2006 à gauche et septembre 2006 à droite). Dans cette région, la quasi-totalité de l’ozone entre 15 et 20 km d'altitude se trouve détruite chaque année au printemps. L’épaisseur totale d’ozone est alors diminuée de moitié. Une diminution de l’ozone se produit également, mais avec une moindre amplitude, au printemps au-dessus de l’Arctique. © NOAA, KNMI, Esa

Il fallait s'en douter de toute façon : dans une civilisation esclave de son outil argent qui ne peut plus rien envisager ou créer sans son système trompeur, la catastrophe est irrémédiable et probablement de plus en plus irréversible... l'homme va devoir apprendre à faire les choses urgentes et impératives sans blocages dus à l'argent ou va devoir arrêter la fabrication des produits les plus Hi-Techs (qui nécessitent donc des traitements très pollueurs !) en attendant de trouver une chimie non destructrice d'ozone... chose qu'il serait assez étonnant de voir arriver dans le monde assez décadent et toujours soumis à son passé religieux que nous connaissons toujours...

Sourceshttp://www.nature.com/ngeo/journal/vaop/ncurrent/full/ngeo2109.html + http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/environnement-mysterieux-cfc-hcfc-menacent-couche-ozone-52703/#xtor=RSS-8

Yves Herbo-Sciences-F-H, 11-03-2014

Dans OVNI/UFO
Mcarthur

Les mises en garde du Général Douglas Mac Arthur

Par Le 20/02/2014

Les mises en garde du Général Douglas Mac Arthur

Mcarthur

New York Times - Général Douglas Mac Arthur, 1955.

Le Général Douglas Mac Arthur a fait les deux premières déclarations publiques concernant la possibilité d’une invasion extraterrestre en déclarant :
" Les nations du monde devront s’unir car la prochaine guerre sera une guerre interplanétaire ". " Les nations de la Terre devront un jour faire un front commun contre les attaques par des gens venus d’autres planètes ".

Le général MacArthur et l’amiral Mountbatten avaient connaissance de l’engagement militaire secret dans la question ovni en tant que commandants alliés dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

MacArthur aurait été impliqué dans la création d’une Unité du Phénomène Interplanétaire (UIP) après le Raid Aérien de Los Angeles en 1942 impliquant des ovnis. L’existence de l’UIP a finalement été confirmée par les réponses de l’armée aux demandes de la FOIA en 1984. Étant donné le rôle présumé de MacArthur à l’UIP, il connaissait l’existance de documents militaires officiels concernant les OVNIS. Cela a contribué à sa conviction que les extraterrestres formaient une menace à la sécurité nationale qui pourrait unifier les pays du monde.

Mountbattenetmcarthur

Note de l’éditeur : Il est intéressant de noter que deux des commandants suprêmes alliés de la Seconde Guerre mondiale ont contacté la  presse pour avertir le public de la réalité des ovnis et de leur menace éventuelle  pour les nations de la Terre. Des rumeurs persistantes indiquent qu’ils ont tous deux vu des soucoupes accidentées et leurs occupants dans le Pacifique. L’une d’elle aurait atterri sur la propriété de l’amiral Mountbatten en Angleterre. Le prince Phillip m’a assuré que lui et son oncle portaient un grand intérêt aux OVNIS.

http://www.majesticdocuments.com/documents/pre1948.php

Amiralmountbatten

L’Amiral Mountbatten


Sa biographie déclare, " Que pensez vous des soucoupes volantes ? " demanda-t-il à sa fille Patricia dans une lettre de 1948. Il discutait régulièrement du phénomène avec son ami proche Peter Murphy en qui il avait confiance.

" Ils étaient tous deux convaincus qu’ils venaient d’une autre planète et nous en sommes venus mutuellement et de façon indépendante à la conclusion que ce n’étaient pas des avions avec de bêtes pilotes humains, mais étaient eux-mêmes les habitants réels : des Martiens, Vénusiens, Jupitériens ou ce que vous voulez. Pourquoi la vie sur une autre planète avec des conditions tout à fait différentes ressemblerait-elle à la vie sur notre planète ? Leurs habitants pourraient être "gazeux" ou circulaires ou très grands. Ils ne respirent certainement pas, ne sont peut être pas obligés de manger, et je doute qu’ils aient des bébés – des morceaux de leurs grands disques peuvent se détacher et devenir une nouvelle créature. Le fait qu’ils puissent flotter et accélérer en bravant la gravité Terrestre et même tourner autour d’un V2 en amérique (comme l’a rapporté un chef scientifique) montre combien ils sont loin devant nous. S’ils viennent vraiment en masse, cela pourrait régler la guerre capitaliste/communiste. Si la race humaine veut survivre il leur faudra s’unir." Page 493 & 494 “Mountbatten” de Phillip Ziegler.

Sources : http://area51blog.wordpress.com/2014/02/15/rapports-speciaux/ - Source : La lettre d’information de Georges FilerTraduction Française Area51blog

Yves Herbo : Rappels intéressants, mais je note que l'existence même du Majestic 12 (un peu comme les Illuminatis) est toujours sujette à controverses diverses, comme toujours quand des services gouvernementaux ou proches des services de Renseignements sont impliqués...

Yves Herbo, Sciences-F-Histoire, 20-02-2014

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Franc-Maçonnerie et pouvoir

Par Le 13/02/2014

Franc-Maçonnerie et pouvoirs

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J'ai déjà abordé le sujet à plusieurs reprises dans différents articles, et voici des compléments vidéos intéressants, même si tout n'est bien sûr pas à prendre à la lettre. On constate aussi qu'un jeu de société basé sur les "Illuminatis" est sorti assez récemment afin de troubler encore plus les cartes et faire croire au citoyen lambda que tout n'est qu'un jeu... même si certains affirment que ce jeu regroupe en fait tous les faits passés et à venir de ce plan secret...

Franc-maçonnerie - Secrets et mystères

Quel est le but de la franc-maçonnerie, cette société secrète créée en Écosse à la fin du XVIe siècle ? Les francs-maçons oeuvrent-ils pour rendre l’humanité meilleure ou pour contrôler le monde ? Ils seraient à l’origine de la Révolution française, auraient poussé les colons britanniques au départ et auraient inspiré la Déclaration d’indépendance des États-Unis, mais aussi protégé Jack l’éventreur. Les signes secrets de la Franc-maçonnerie

Les signes secrets des franc-maçons :

 Les Mystères d'Isis & de La Franc Maçonnerie

Petit documentaire réalisé dans le but d’éclairer les internautes sur un phénomène historique très peu connu. Il s’agit de l’histoire d’une secte oligarchique millénaire qui utilise un culte ancien (Isis) afin de dominer les peuples. 

 [DOC] Franc-maçonnerie et Satanisme, les Preuves 1/4

[DOC] Franc-maçonnerie et Satanisme, les Preuves 2/4 

 

[DOC] Franc-maçonnerie et Satanisme, les Preuves 3/4 

Affaire Carlton : la Police lilloise et la franc-maçonnerie

Dans ce reportage, Benoit Lecomte, syndicaliste chez Alliance Police, parle des liens entre la franc-maçonnerie et la police lilloise. Plus d'infos sur http://nord-pas-de-calais.france3.fr 

Affaire Carlton : les francs-maçons réagissent

 Guy Arcizet, grand maître de la Loge du Grand Orient de France, réagit à l'affaire Carlton sur France 3 Nord-Pas de Calais. Plus d'infos sur http://nord-pas-de-calais.france3.fr/

 Franc-Maçonnerie mise en cause à Nice

Après plusieurs mises en examen de franc-maçons, les dirigeants de la Grande loge nationale française veulent prendre des mesures au sein de leur organisation. Commentaire sur images d'Eric de MONTGOLFIER, procureur de la République à Nice, qui a enquêté sur les franc-maçons, et interviews de Claude CHARBONNIAUD, grand maître, et de Jean-Charles FOLLNER, député-Grand Maître, parlant du regroupement du Grand Orient de France. Retrouvez ce media sur Ina.fr 


Dans l'Obs : Francs-maçons, le grand déballage

Cette semaine, le "Nouvel Observateur" publie des révélations sur le scandale des loges. Les francs-maçons, un sujet qui, régulièrement, fait la Une des hebdos. Pourquoi ce choix cette semaine? Explications de Sylvain Courage, rédacteur en chef du service Dossier au "Nouvel Obs". Retrouvez toutes les vidéos du Nouvelobs

J-M Quillardet fustige L'Express sur les francs-maçons

En réaction à la publication de l'appartenance d'un journaliste de L'Express à la franc-maçonnerie dans un article publié sans son accord, le Grand maître du Grand Orient de France fustige une attitude qui va à l'encontre de la liberté de pensée propre à la démocratie. http://marianne2.fr/Jean-Michel-Quillardet-fustige-l-enquete-de-L-Express-sur-les-francs-macons_a84585.html

Les francs-maçonnes se dévoilent

Pour la première fois, la Grande Loge féminine de France (GLFF), située 4 rue de la Cité, à Paris, organise une journée portes ouvertes à l'intention des femmes désireuses de découvrir la franc-maçonnerie. L'accueil du public se fera le 31 janvier à partir de 10 heures. Au programme : des conférences-débats organisées au sein même des temples où se déroulent les réunions officielles des francs-maçonnes.

Strasbourg: les franc maçons sortent de l'ombre!

Sites webs/blogs, copiez cette vidéo avec le bouton "code embed" ! Si vous voulez télécharger, allez sur http://myreplay.tv/v/VXurRkNF .
Entretien avec Guy Arcizet, grand maître du grand Orient de France. plus sur http://wizdeo.com/s/alsace20. Pour exploitation TV, droits réservés, nous contacter sur http://wizdeo.com/s/banqueimages

La première Franc-Maçonnerie fut stuartiste et jacobite !

extrait tiré du site http://www.baglis.tv d'une table ronde intitulée "REAA ou RER ?" réunissant autour de Frédéric Foucaud, Charles-Bernard Jameux et Jean-Marc Vivenza. 
Pour accéder à l'intégralité de la vidéo, allez sur:
http://www.baglis.tv/franc-maconnerie-video/rite-ecossais-ancien-et-accepte/1787-regime-ecossais-ancien-accepte-rectifie.html 
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Quel poids a la franc-maçonnerie en Alsace ?

Vous voulez conserver ce reportage ? Téléchargez sur http://myreplay.tv/v/v0OIHO3K .
Entretien avec Christophe Nagyos, rédacteur en chef du magazine "En Alsace".

 Une ancienne commissaire des RG dénonce les réseaux franc-maçons

Le vrai pouvoir des Francs-Maçons

La chronique du 4 janvier 2013 en vidéo Flic et Franc-Macon

Scribère & Lectio - Eric Giacometti et Jacques Ravenne, auteurs de Thrillers au coeur de l'univers de la Franc-Maçonnerie aux éditions Fleuve Noir, repris ensuite en Pocket. Ils nous parlent de la Franc-Maçonnerie, alors tous ripoux ou pas ?

Alain-Bauer : franc-maçon, ça aide à trouver du boulot ?

Dans l'émission « On revient vers vous » diffusée sur Cadremploi.fr, David Abiker rencontre une personnalité qui lui confie ses souvenirs d'entretiens d'embauche. Cette semaine Alain Bauer, ancien Grand Maître du Grand Orient de France, dévoile la méthode de la franc-maçonnerie pour recruter. L'expert en sécurité révèle aussi comment il a été embauché par Nicolas Sarkozy, en moins de trois minutes pour prendre la tête d'une autorité indépendante.

Coignard: les francs-maçons, un Etat dans l'Etat ?

Sophie Coignard, journaliste, publie un livre "Un Etat dans l'Etat: le contre-pouvoir maçonnique" (Albin Michel). Elle révèle nombre d'aspects de l'influence des franc-maçons en France et s'interroge sur le secret qui entoure leur appartenance. Lesinfos.com ont rencontré Sophie Coignard, l'auteur de ce livre-enquête. Elle nous livre ses confidences et dévoile quelques anecdotes, notamment à propos de Nicolas Sarkozy.

Khaled Amalou - "Justice et corruption, Le réseau des Francs Maçons"

Projet "Entre Les Lignes", interview de Khaled Amalou, chef de cuisine, qui a une histoire des plus insolite qui nous amène tout droit dans le fonctionnement des réseaux francs maçonniques de la Côte d'Azur. Depuis bientôt 10 ans, ce réseau utilise la justice pour essayer de le faire taire. Pourquoi, comment ? Réponse dans la vidéo.
Lien Facebook de l'affaire (lien ouvert à tous, sans compte) : https://www.facebook.com/pages/Laffaire-Khaled-Amalou/87925797622

M. Adnan Oktar : Les francs-maçons n’obéissent qu’aux Grands Maîtres

Blog: http://www.projetentreleslignes.com/ - Facebook: http://www.facebook.com/ProjetEntreLesLignesOfficiel  - Email: projetentreleslignes@gmail.com M. Adnan Oktar : Les francs-maçons n’obéissent qu’aux Grands Maîtres ; c’est une grande occasion pour moi. (19.09.2013)

Les autres articles et vidéos sur le sujet:

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/economie-memoire-d-un-piege/les-illuminatis-au-pouvoir.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/politique-economie/le-monde-est-aux-mains-des-lobby-militaro-industriels.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/economie-memoire-d-un-piege/theorie-influences-sur-le-pouvoir-le-plan-secret-des-illuminatis.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/politique-economie/les-illuminatis-accuses-de-partout-y-compris-pour-la-creation-de-facebook.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/politique-economie/illuminatis-retour-sur-des-images-peu-montrees-aux-francais.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/politique-economie/usa-la-franc-maconnerie-montre-son-pouvoir.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/politique-economie/rappel-2009-les-francs-macons-un-etat-dans-l-etat.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/politique-economie/hallucinante-audition-d-un-banquier-suisse-au-senat-francais.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/politique-economie/etats-unis-et-influences-occultes.html

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Yves Herbo-S-F-Histoire, 13-02-2014

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Rappel 2009 : Les francs-maçons Un Etat dans l’Etat

Par Le 14/07/2013

Rappel 2009 : Les francs-maçons de Sarkozy

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Influence. Les « frères » sont nombreux autour du président, révèle Sophie Coignard dans un livre dérangeant.

Sylvie Pierre-Brossolette - Le Point (extrait)

" Les francs-maçons ? Ils sont partout, jusqu’au coeur de l’Etat. C’est en tout cas la conclusion de notre consoeur et collaboratrice au Point Sophie Coignard.

Dans un livre extrêmement documenté, elle met en lumière le rôle de cette confrérie aussi mythique que réelle, qui ne cesse d’alimenter les fantasmes sur son pouvoir supposé. Confiant qu’elle-même a longtemps oscillé entre deux attitudes-le scepticisme et la conviction-, son enquête l’a persuadée que les francs-maçons exerçaient encore au XXIe siècle une influence prépondérante, voire croissante, en particulier dans les sphères publique et économique. Gouvernement, administration, entreprises, banques, rares sont les secteurs où ils ne sont pas présents. « Tandis que l’autorité de l’Etat tombe en lambeaux, que les corps intermédiaires n’existent plus, que la notion de service public a perdu de son sens, les francs-maçons, ou du moins certains d’entre eux, deviennent des médiateurs, des facilitateurs, voire des décideurs. Progressivement, ils ont donc reconstitué un Etat dans l’Etat. »

Puissance

Une affirmation que tente de relativiser un des plus connus d’entre eux, Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient et super-conseiller de Nicolas Sarkozy. En décembre 2007, il déclare à l’auteur : « Ce gouvernement est le plus a-maçonnique qui soit, puisque nous sommes à zéro franc-maçon. Même sous le gouvernement du maréchal Pétain à Vichy, il y en avait, hélas. » Bauer sera pris à contrepied. Car, quelques semaines plus tard, Brice Hortefeux, qui n’est pas le moins voyant des ministres, ne dément pas avoir longtemps fréquenté les colonnes du temple. Puis l’on apprend que Xavier Bertrand est membre du Grand Orient, ce qui suscitera, dit-on, ce bon mot de François Fillon : « Je ne suis pas étonné de le découvrir maçon ; mais franc, cela m’en bouche un coin... » A droite, même si l’on est plus discret qu’à gauche sur son appartenance maçonnique, on est donc bien présent dans les loges. Et, si le chef de l’Etat n’est pas de la « famille », il en prend grand soin, sachant son poids (voir extraits pages suivantes).

« Jamais je n’aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants ! » Cette réflexion effarée de Jean-Pierre Raffarin vient d’un épisode vécu lorsqu’il était Premier ministre. Il en garde un très mauvais souvenir : la mobilisation fraternelle l’a en effet empêché, malgré tous ses efforts, de nommer à la tête d’EDF, bastion franc-maçon, l’ancien ministre Francis Mer à la place de François Roussely, qui admet être proche des frères pour les avoir beaucoup fréquentés. Pour le défendre, un déluge de coups de téléphone s’abat sur Matignon. Il y avait tous les jours un appel de Bauer et un autre d’Henri Proglio, patron de Veolia, qui dément très mollement être initié. La bataille dure des semaines. Pour finir, les ligueurs ne sauvent pas Roussely, mais ont la peau de Mer. Raffarin en tremble encore.

Solidarité

Le poids des frères se fait également sentir dans le monde de la justice. Quand Vincent Lamanda fut nommé premier président de la Cour de cassation, ce fut une minirévolution dans cette cour suprême, « Etat maçonnique miniature » . Pour la première fois, ni le premier président ni le procureur général n’étaient des initiés. Lamanda, selon Le Monde, aurait même poussé la provocation en confiant au CSM, qui devait le désigner : « Je ne suis pas franc-maçon. » Tempête dans le landerneau judiciaire, truffé de frères. A tel point que Lamanda dut se fendre d’une lettre d’excuses, sans vraiment démentir. Il est un des rares, dans ce microcosme, à détester ouvertement les francs-maçons.

Dans certaines institutions, on n’a carrément pas intérêt à être un profane. Augustin de Romanet, nommé à la tête de la Caisse des dépôts en 2007, en a fait l’amère expérience. Cet énarque catholique tout en rondeur a le sentiment, dès son entrée en fonctions, « que l’entourage de [son] prédécesseur [Francis Mayer] compte de nombreux frères ». Très vite, l’épreuve de force entre le catho et les initiés provoque des polémiques au sujet des nominations ou des évictions. Ainsi, quand Dominique Marcel, le numéro deux et ex-dir cab de Martine Aubry, est remercié par Romanet, c’est le tollé. Commentaire au siège de la Caisse : « C’est moins une chasse aux sorcières qu’une chasse aux frères. » La solidarité est la première des vertus maçonniques....

Fleurons

Les francs-maçons détiennent de nombreux bastions, comme les mutuelles, le « paradis des frères », ou Bouygues, ou encore Eiffage. Malgré la privatisation de nombreuses entreprises publiques où les francs-maçons étaient très présents, ces derniers ont conservé leur place à tous les étages de la hiérarchie, conseils d’administration compris. C’est le cas de La Poste et de France Télécom, qui ont succédé au ministère des PTT, véritable pépinière fraternelle. Idem pour Air France, où les dirigeants comme les pilotes connaissent un taux d’initiation bien supérieur à la moyenne nationale.

Sophie Coignard nous fait ainsi découvrir tout au long de son livre les dessous de nombre de nominations ou d’opérations. On est parfois sidéré, voire choqué, que de tels réseaux puissent exister à l’heure de la modernité et de la transparence. Certes, d’autres puissants lobbys ont partout leur mot à dire. Mais les francs-maçons auront réussi le tour de force d’être à la fois le plus ancien et le plus secret des réseaux. Son mystère a fait sa force. Le voici aujourd’hui en partie dévoilé.

Extraits : « Un Etat dans l’Etat », de Sophie Coignard (Albin Michel, 336 pages, 20e)

« Même s’il avait voulu, il n’aurait jamais tenu ! » s’amuse un de ses plus anciens amis, selon lequel Nicolas Sarkozy nourrit une incompatibilité quasi physiologique avec le statut de franc-maçon. « Vous l’imaginez demeurer pendant un an, à raison de deux réunions par mois, au milieu d’une assemblée où il est tenu au silence le plus absolu ? » Le voeu-provisoire-de silence en loge s’applique en effet à tous les nouveaux venus, à l’exception de quelques chefs d’Etat africains auxquels la GLNF offre une formation accélérée. A ces rares exceptions près, il fait partie des exigences non négociables de l’initiation.

Pendant sa traversée du désert, après la défaite d’Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy a fréquenté, comme intervenant extérieur, plusieurs loges de Neuilly, dont La Lumière, celle de l’ancien sénateur Henri Caillavet, une des figures les plus marquantes du Grand Orient. Certains croient se souvenir de quelques appels du pied du maire de Neuilly, redevenu avocat, après la répudiation chiraquienne, pour approfondir les relations et aller plus loin si affinités. Ils assurent ne pas avoir donné suite, car Nicolas Sarkozy, déjà à l’époque, n’avait pas le profil pour recevoir la lumière. Il n’est pas interdit de voir dans cette évocation une sorte de rêve rétrospectif.

Cependant, à défaut d’avoir expérimenté personnellement le cabinet de réflexion préalable au passage sous le bandeau, Sarkozy sait appliquer aux frères le traitement « segmenté » qu’il réserve à toutes les « communautés ». Cette vision de la société, où l’on ne s’adresse pas à l’ensemble des citoyens mais à chacun de ses sous-ensembles, marque très fortement sa communication avec les maçons.

Un paraphe à trois points

En 1996, à l’époque de sa disgrâce, personne ne s’intéresse vraiment à son sort. Mais quelques-uns de ses confrères avocats sont assez intrigués. Certains parlent beaucoup entre eux de courriers qu’ils ont reçus et au bas desquels la signature de Me Sarkozy est très nettement agrémentée de trois points. L’histoire court dans Paris, où plus d’un analyste des réputations se répand sur une appartenance certaine à la grande confrérie.

Le temps passe. Le maire de Neuilly gravit un à un les échelons qui le mènent, en 2002, au ministère de l’Intérieur. [...] Et voilà que les trois points de sa signature, dont personne ne parlait plus depuis des années, redeviennent un sujet de conversation.

Peu de temps avant de quitter la Place Beauvau, Nicolas Sarkozy doit faire face à la grogne des syndicats policiers, las de devoir intervenir en banlieue sans avoir toujours le sentiment d’être soutenus par le gouvernement. Sans se faire prier, le ministre écrit à plusieurs patrons de syndicats, notamment au secrétaire général d’Alliance, classé à droite, pour les assurer que tout le ministère est derrière eux dans les opérations de maintien de l’ordre souvent difficiles qu’ils ont à mener. En dessous de sa signature : trois points très ostensiblement dessinés en triangle.

Alliance, il est vrai, compte de nombreux maçons parmi ses dirigeants. Jean-Claude Delage, son secrétaire général, un flic sympathique qui a gardé de sa Marseille natale un accent chaleureux, est le premier à défendre, avec véhémence et conviction, le secret de l’appartenance. Nicolas Sarkozy, engagé dans la campagne présidentielle, distribue-t-il les-trois-points en fonction des destinataires de ses missives ? En tout cas, l’histoire fait parler. Et, comme toujours, Alain Bauer, l’ancien grand maître du Grand Orient devenu le spécialiste chargé de la sécurité et de la police auprès du président, a sa petite anecdote pour banaliser cette amusante histoire. « J’ai plusieurs lettres de lui sur un mur de mon bureau, s’amuse-t-il. Il n’y en a pas deux qui sont signées de la même manière. » Alors, pourquoi le fantasme collectif aurait-il vu trois points là où il n’y avait rien à signaler ? « C’est d’autant plus idiot que les francs-maçons savent que Nicolas Sarkozy ne l’est pas, tandis que les autres, au mieux, n’en ont rien à faire », poursuit Bauer.

C’est bien essayé, de la part de l’ancien grand maître du Grand Orient, qui sait mentir avec un entrain plaisant, mais ce n’est pas vrai. Dans le paysage morcelé de la maçonnerie française, toutes les obédiences n’entretiennent pas des relations mutuelles d’une grande courtoisie. Elles se communiquent, certes, chaque année, depuis le temps des affaires, la liste des personnes radiées pour mauvais comportements, afin que celles-ci ne puissent pas frapper à la porte d’un temple où elles ne sont pas encore défavorablement connues. Mais c’est bien la preuve que tous les maçons ne se reconnaissent pas entre eux, notamment entre membres du Grand Orient de France et de la Grande Loge nationale française, puisque la seconde interdit toute relation avec le premier. La signature « trois points » peut donc, à la marge, susciter quelques sympathies fraternelles. « Et si le ministre était un des nôtres ? » ont rêvé les plus naïfs, tandis que les autres trouvaient plutôt agréable ce clin d’oeil dans leur direction.

Itinéraire d’un non-initié

Et d’ailleurs, l’illusion fonctionne. Au cours de l’enquête destinée à nourrir ce livre, plusieurs maçons ont soutenu mordicus que le président avait été initié. Leurs arguments n’emportent pas la conviction, puisque ceux de la GLNF soupçonnent Alain Bauer de l’avoir embrigadé au GO, tandis que quelques antisarkozystes de la rue Cadet-et ils sont assez remontés depuis les discours sur la « laïcité positive » prononcés au cours de l’hiver 2007-2008 !-verraient bien le chef de l’Etat à la GLNF, qui compte, il est vrai, une solide implantation dans les Hauts-de-Seine.

Il faut toutefois faire preuve d’une candeur touchante pour imaginer Nicolas Sarkozy, une fois président, rejoignant une obédience. « Pour lui, dit un de ses proches, c’est un réseau parmi d’autres. Et quand on est le chef, c’est bien d’avoir des membres du réseau autour de soi. Pour qu’ils puissent décoder et envoyer des messages. »

Le président a d’ailleurs côtoyé intimement des frères dès le berceau politique. Son parrain, l’ancien maire de Neuilly Achille Peretti, auquel il a succédé à la hussarde en 1983, était à la GLNF, que l’on appelait alors « Bineau », car son siège était situé boulevard Bineau, à Neuilly, justement. Ce personnage haut en couleur avait pistonné au parti gaulliste l’un de ses compatriotes corses, Charles Ceccaldi-Raynaud, un ancien de la SFIO, avocat puis commissaire de police. Cet homme habile qui savait renvoyer l’ascenseur est allé loin. Il a conquis la mairie de Puteaux et a régné sur cette ville richissime, grâce aux revenus fiscaux générés par la Défense, pendant trente-cinq ans. La SFIO étant historiquement l’un des vecteurs de recrutement de la Grande Loge de France-tandis que les radicaux allaient au GO-, c’est auprès de cette obédience que Charles Ceccaldi-Raynaud a fait ses classes. Dans une lettre adressée en 2007 à la chambre régionale des comptes, où il vantait avec enthousiasme l’excellence de sa gestion municipale, l’ancien édile, qui fut le suppléant de Nicolas Sarkozy à l’Assemblée nationale en 1993-il y siégea grâce à l’entrée de celui-ci dans le gouvernement Balladur-, n’hésitait pas à comparer Puteaux à une « nouvelle Carthage », une référence maçonnique transparente. Il a eu pour conseiller municipal puis comme adjoint un frère très apprécié, l’ancien fonctionnaire de la DST Roger Latapie. Sa popularité en loge n’était peut-être pas étrangère au fait qu’il a mis pendant des années un temple gratuit à la disposition de la GLNF !

Faire le tour des maçons dans les Hauts-de-Seine serait long et fastidieux. A Rueil-Malmaison, le frère Patrick Ollier a succédé au frère Jacques Baumel. A Suresnes, le maire Christian Dupuy est le fils de l’ancien grand maître de la Grande Loge Richard Dupuy, qui avait demandé un point de chute pour son fils avant les municipales de 1983. Le jeune avocat, alors âgé d’à peine plus de 30 ans, avait réussi l’alternance en succédant à un autre franc-maçon, le socialiste Robert Pontillon.

Mais tous les frères des Hauts-de-Seine ne sont pas les amis de Sarkozy. Ainsi de Patrick Ollier, dont la cote d’amour n’a jamais été bien élevée. C’est en revanche sur ces terres que le futur président a rencontré de nombreux amis initiés. Patrick Balkany ne peut être cité à ce titre, car il dément fermement appartenir à la Grande Loge, ce qui provoque toujours quelques sourires amusés. Brice Hortefeux, lui, assistait aux Journées nationales pour la jeunesse de l’UDR en 1976. C’est lors de cette manifestation que le jeune Sarkozy est monté pour la première fois à la tribune. La légende raconte qu’un grand étudiant blond, alors tout juste majeur, s’est présenté dès le lendemain à la permanence du parti gaulliste à Neuilly, où il résidait. C’était Hortefeux. [...] Très discret, il refuse de confirmer ou de démentir son ancienne appartenance, pourtant confirmée par plusieurs témoignages.

Brice a été témoin du premier mariage de Nicolas et parrain de son fils Jean, aujourd’hui conseiller général des Hauts-de-Seine. Pour Manuel Aeschlimann, c’est l’inverse. Nicolas Sarkozy, qui a été témoin à son mariage, est le parrain de l’un de ses enfants, un garçon prénommé Lohengrin. Mais avec Aeschlimann, Nicolas Sarkozy a sûrement fait moins « bonne pioche » qu’avec Horfefeux. Après avoir pris la mairie d’Asnières en poussant vers la sortie le maire de l’époque, le compagnon de la Libération Michel Maurice-Bokanowski, en 1991, il a été désavoué par les électeurs aux municipales de 2008. Depuis, il n’est plus que député. Et n’a plus la même proximité avec son ami. Il fut, pendant la campagne présidentielle de 2007, dans le premier cercle, avec un beau titre de « conseiller opinion » du candidat. Manuel Aeschlimann est entré à la GLNF peu après son arrivée à la mairie d’Asnières. A l’époque, il racontait avec amusement à ses collaborateurs son initiation, un passeport de plus pour la carrière. Mais, lorsqu’on l’interroge aujourd’hui, il fait démentir avec un aplomb remarquable par l’un de ses collaborateurs.

Reste le cas de Patrick Devedjian, qui dément appartenir au club alors que des frères peu suspects de mythomanie se souviennent du jeune avocat en tablier. Avec Patrick Devedjian et Brice Hortefeux, Christian Estrosi représentait au début du quinquennat l’avant-garde du canal historique sarkozyste au gouvernement, qu’il a quitté après les municipales de 2008. Une éviction à laquelle les francs-maçons n’étaient d’ailleurs pas étrangers. Il est lui aussi passé sous le bandeau à la GLNF, qu’il a fréquentée dans une loge de la Côte d’Azur, France 7, dont l’ancien maire de Cannes, Michel Mouillot, le fera évincer pour cause de dilettantisme.

Si l’on récapitule, les frères ont jalonné le parcours du président et sont encore nombreux autour de lui : dans le premier cercle, si l’on excepte Patrick Balkany, qui assure ne pas être concerné, on compte Brice Hortefeux, Christian Estrosi et bien sûr Xavier Bertrand, qui a montré, en révélant son appartenance au Grand Orient dans L’Express, en 2008, que l’on peut se montrer transparent sur ce sujet sans le moindre inconvénient.

Au total, les instances dirigeantes de l’UMP comme le gouvernement (2009) comptent donc dans leurs rangs quelques personnalités formées dans les colonnes du temple.

Le cabinet du président de la République aussi compte plusieurs personnalités qui ont fréquenté les loges, à commencer par son plus proche collaborateur, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. Celui-ci ne confirme ni ne dément cette appartenance, qui remonte d’ailleurs à quelques années.On n’a pas non plus vu depuis longtemps dans les couloirs de la GLNF Pierre Charon, surnommé le conseiller « rire et chansons » du président, chargé de mille choses, des contacts avec le show-business au chaperonnage de Carla en passant par la surveillance à distance de la villa de Christian Clavier en Corse. Il reste qu’il fait aussi partie des sarkozystes historiques. Ancien conseiller de Jacques Chirac pour la presse, il a été écarté, à l’époque, par la jeune Claude, qui voulait le job pour elle toute seule.

Pierre Charon assure à tous ses amis depuis des années qu’il n’est pas franc-maçon, et c’est une occasion de plus de les faire rire. Il est pourtant formel : il a certes côtoyé dans sa prime jeunesse des personnes qui ont par la suite reconnu leur appartenance, mais elles n’avaient pas encore été initiées. Charon est un précoce. En 1974, il n’a que 23 ans mais est déjà fou de politique. Il préside alors, avec Michel Vauzelle-un frère qui codirigea la campagne présidentielle de François Mitterrand en 1981 et est aujourd’hui président de la région Paca-, le comité de soutien des jeunes à Jacques Chaban-Delmas, en compagnie d’un autre franc-maçon de choc qui fera parler de lui dans les pages « faits divers » au début des années 80 : Didier Schuller, l’ancien directeur de l’office HLM des Hauts-de-Seine. Une bataille perdue, mais le jeune Charon reste un fidèle de Chaban. En 1978, il se rend pour la première fois à l’Elysée. Il a rendez-vous avec le préfet Riolacci, conseiller de VGE, pour lui demander que le parti du président ne présente pas le candidat contre son mentor pour la présidence de l’Assemblée nationale. Chaban bat Edgar Faure de quelques voix et tient le « perchoir » de l’Assemblée nationale de 1978 à 1988. A l’hôtel de Lassay, Pierre Charon fait partie du cabinet.

C’est à cette époque qu’il fonde sa fraternelle à lui, qui, assure-t-il, n’a rien de maçonnique. Le Club de la cravate, puisque tel est son nom, compte dix-sept membres fondateurs dont de nombreux policiers de haut rang, tels Ange Mancini, aujourd’hui préfet de la Martinique, Jacques Poinas, inspecteur général et ancien patron de l’Uclat, ou encore Claude Cancès, lui aussi inspecteur général et ancien patron de la police judiciaire, quelques hommes de médias comme Pierre Lescure, ainsi que des profils plus improbables comme le pilote automobile Hubert Auriol. On compte quelques frères dans la bande ? Charon répète que ce n’est pas l’objet, qu’il s’agit juste d’une bande de bons copains qui s’entraident et se reçoivent. Pourquoi le Club de la cravate ? Parce que Pierre Charon, président à vie, a fait fabriquer dix-sept cravates club identiques, à bandes verticales, rouges et jaunes avec des points noirs.

Aujourd’hui, les anciens copains ne se réunissent plus comme avant, même si l’on a vu certains d’entre eux dans un restaurant de Clichy, à l’automne 2008. Le conseiller du président, lui, occupe un bureau avec vue sur cour à l’Elysée. Il est le coach, le confident, le « conseiller de Carla » et se charge de déminer toutes les sales histoires pour « Nicolas ». Un poste stratégique qu’il trouve manifestement bien plus exaltant que la fréquentation des loge. "

Un grand maître à l’Elysée

Avant même de devenir président et de pratiquer l’ouverture politique, Nicolas Sarkozy s’est rapproché d’un franc-maçon venu de la gauche. Elu grand maître du Grand Orient à 38 ans, en 2000, Alain Bauer cumule plusieurs vies, qu’il se plaît parfois à enjoliver. S’il assure avoir appartenu au cabinet de Michel Rocard à Matignon entre 1988 et 1991, les conseillers qui y travaillaient quotidiennement, eux, ne gardent pas ce souvenir. « Depuis longtemps gravitaient dans l’orbite de Rocard trois jeunes gens très intelligents et très carriéristes, se souvient un collaborateur de toujours de l’ancien Premier ministre. Alain Bauer, Manuel Valls, aujourd’hui député maire d’Evry, et Stéphane Fouks, le seul des trois à n’être pas franc-maçon. Ils s’étaient partagé le marché. Au premier l’influence, au deuxième la politique, au troisième le monde des affaires. [...] »

(...) "

Mais l’ancien grand maître du Grand Orient n’est pas seulement devenu l’inspirateur du ministre de l’Intérieur. Il a fait aussi fonction, à l’occasion, de tour operator. Entre le discours de Marseille et celui de Périgueux, le futur président s’envole pour les Etats-Unis. Une visite très symbolique. Depuis le discours de Dominique de Villepin à l’Onu, en mars 2003, pour s’opposer à la guerre en Irak, la cote de la France est au plus bas. Il s’agit de la faire remonter, de se montrer gracieux avec toutes les incarnations de l’Amérique éternelle. La date du voyage n’a pas été choisie par hasard : Nicolas Sarkozy sera sur place le 11 septembre, tout un symbole.

Qui peut mettre du liant entre le ministre de l’Intérieur et l’administration de George Bush ? L’ambassadeur à Washington Jean-David Levitte, bien entendu. Surnommé « diplomator » , on le dit capable de réconcilier les pires ennemis. Mais un autre gentil organisateur se mêle de recoller les morceaux après la grande fâcherie de 2003. Alain Bauer a vécu aux Etats-Unis, où il a travaillé pour une entreprise de sécurité. Ses détracteurs assurent même qu’il s’agissait d’une couverture de la CIA ou, plus piquant encore, de la NSA, la très secrète National Security Agency. Le principal intéressé balaie ces allégations avec un amusement théâtral.

Dans le cadre de ses activités de consultant spécialisé dans la sécurité, il a en revanche un contrat avec la police de New York, le célèbre NYPD. Il planifie donc une rencontre avec remise de médaille à Raymond Kelly, patron de la police new-yorkaise, le samedi 9 septembre, tandis que le 10, veille de la date anniversaire, une visite est prévue à la caserne des pompiers. Il laisse aussi entendre que ses contacts à la Maison-Blanche n’ont pas été inutiles.

(...)

Présidentielle : jamais sans mes frères

« C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République que les deux principaux candidats ont autant de francs-maçons dans leur entourage le plus proche », se réjouit Pierre Mollier, directeur de la bibliothèque et du musée de la Franc-Maçonnerie au Grand Orient de France, pendant la campagne présidentielle. [...] Mais s’il se montre si satisfait, c’est que même dans l’entourage de Nicolas Sarkozy on trouve des frères du GO, traditionnellement ancrés plutôt à gauche. [...] Côté Ségolène, l’un de ses soutiens de la première heure a été le sénateur maire de Lyon Gérard Collomb [...] Le codirecteur de campagne François Rebsamen [...] a conservé un réseau très vivace au sein des loges ; tout comme le Marseillais Patrick Mennucci [...] Sans ce maillage, le ralliement de Jack Lang à la présidente de Poitou-Charentes n’aurait pas été aussi rapide. [...] la politique, même au plus haut niveau, est parfois simple comme une tenue en loge ! "

« Un Etat dans l’Etat », de Sophie Coignard (Albin Michel, 336 pages, 20 E)

Yves Herbo : Bien sûr, il est certain que la grande majorité des loges de bases consistent en réseaux d'entraides, parfois même familiaux et au minimum d'amis auxquels ont ne peut rien reprocher, à part éventuellement une certaine volonté de non-partage envers l'ensemble de la collectivité, mais seulement envers une fraternité de proches ou d'élites (les secrets sur l'architecture et techniques par exemple pour les anciens franc-maçons et compagnons), mais qui participent tout aussi naturellement au fonctionnement des groupes d'influences et lobbying faisant fonctionner un système olligarchique : après le tri des intelligences qui ont réussi à s'adapter le mieux à la façon de penser/fonctionner du système économique via l'éducation, le tri continu avec le choix et recrutement de futurs adeptes et participants actifs, dirigeants ou exécutifs importants du même système. On peut également dire que les partis politiques et syndicats, en grande majorité, fournissent des frères à différentes loges, tout comme ces différentes loges fournissent également de nouvelles recrues politiques aux "couleurs" et "étiquettes" adéquates des époques concernées... mais le but est bien sûr avant tout d'entretenir une illusion de démocratie cachant une véritable olligarchie antique... et bureaucratique... ce rappel de 2009 m'a paru nécessaire à la vue de certains écrits de certains qui semblent avoir perdu la mémoire... ah, et suivant toutes les prévisions, non seulement la "crise économique" (surtout celle du sytème)  n'est pas finie, mais le plus gros est toujours à l'évidence devant nous...

Yves Herbo-SFH-07-2013

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Entretien avec Pierre Jovanovic : apocalypse

Par Le 07/03/2013

Entretien avec Pierre Jovanovic : apocalypse

 

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Pierre Jovanovic nous montre en quoi la crise financière actuelle peut être mise en relation avec les textes de l'Apocalypse, et comment cette mise en lumière permet de comprendre la chute à venir du Vatican et du système financier.

 

Il dresse un portrait de la crise économique en Europe, montre en quoi les médias traditionnels ont complètement abandonné leur rôle, et comment seul un véritable réveil des peuples pourra enrayer cette descente aux enfers.

Site officiel : http://www.avantgardeeconomique.fr
Page Facebook : http://www.facebook.com/Avantgardeeco...

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Yves Herbo : Je ne partage pas obligatoirement les conclusions ni les liens "apocalyptiques" mentionnés, mais mes propres recherches historiques et constatations de visu concluent aux mêmes issues (qui se réduisent de plus en plus). Nous vivons dans un système économique qui donne l'illusion à la minorité qui maîtrise ses rouages qu'il fonctionne bien : ils en vivent et s'arrangent (par héritage, nominations hiérarchiques, politique...) pour en conserver le pouvoir. Ils ont pu "acheter" la souveraineté de la totalité des Etats mondiaux en les menaçant de faillite totale, de "couper" les robinets que ces Etats leur ont vendu ou de les endetter tellement que les personnalités au pouvoirs locaux sauteront... dans le même temps, ils se sont faits nommer (rarement élus mais aussi) aux postes-clés cadenassant les flux économiques dans le monde entier et ont corrompu les autres. Ils possèdent déjà une influence énorme sur les agences de notation ou de contrôles "indépendantes" (qui ne le sont pas du tout), et peuvent n'importe comment influencer tant les bourses, les cours, les monnaies, les agences de notation de par leurs propres décisions financières : accorder ou non des prêts et jouer avec leurs taux... la constatation est pourtant simple : ce système cours de crise en crise depuis qu'il existe et n'a jamais vraiment fonctionné que pour une minorité de citoyens du monde : il est tant d'en changer complètement. Pour le faire fonctionner, cette minorité triche depuis des décennies impunément, au détriment de la majorité, et se sert d'une oligarchie locale principalement pour se maintenir et agir. Oligarchie car quand une partie de la population suit des règles et lois, textes différents du reste de la majorité des citoyens, cette partie de population ne peut plus être considérée comme faisant partie du peuple : c'est une oligarchie assimilable à la noblesse d'antan. Tout comme la majorité des dirigeants politiques mondiaux viennent de cette oligarchie de fonctionnaires ne suivant pas les mêmes règles que le citoyen "normal", eux-mêmes convaincus que le système "fonctionne" puisqu'ils obéissent aux dirigeants financiers et en tirent bénéfices... c'est comme ça qu'on retrouve des ministres incapables de savoir combien gagne réellement les plus pauvres français et les smicards, ni même la moyenne des salaires... En fait, le système utilise principalement l'escroquerie, le mensonge et le chantage pour fonctionner et c'est tellement flagrant que cela devient hypocrite de la part des grands médias de l'ignorer encore et toujours. Et les Etats (quel que soit le parti au pouvoir depuis des décennies, et le FN est une illusion aussi, c'est évident, tout comme la majorité de la gauche et extrême-gauche...) sont malheureusement complices et/ou sous chantages. A ce sujet, une sortie de l'UE ne changera strictement rien quand aux économies des pays concernés : cela n'empêche pas les Goldman Sachs, FMI et autres banquiers de réclamer les dettes qu'ils ont créées eux-mêmes artificiellement... et même si la Banque de France peut affirmer pouvoir assumer par exemple les dettes de la France, ce n'est pas le cas des autres pays, et même pour la France, il serait illusoire de compter sur l'aide des endetteurs pour ne pas mettre des bâtons dans les roues là où il faut, aux moments idéaux...

Les preuves de ces escroqueries multiples pour convaincre les gens de rembourser des dettes qu'ils n'ont pas eux-mêmes, avec l'aval des gouvernants : fausse crise du pétrole de 1974 (chantage de l'OPEP), fausses promesses et mensonges de retraites garanties à 60 ans si cotisations (contrat rompu sans référendum et on triche en augmentant les durées de cotisations, les taux de cotisations avec l'accord de chambres syndicales complices en majorité), fausses réductions du temps de travail et donc sur la création d'emploi liée, revente à 49% de la chaîne de production énergétique française (EDF-GDF, nucléaire...) au privé (malgré les promesses d'après guerre et grâce au nucléaire de baisses du coût de l'énergie pour les propriétaires citoyens français - et même le versement de dividendes à l'époque à chaque français ! (hum)...)... par exemples...

Yves Herbo SFH 03-2013

Dans OVNI/UFO
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Spécial Jimmy Guieu-13 ans après son décès

Par Le 26/01/2013

Spécial Jimmy Guieu-13 ans après son décès

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Né le 19 mars 1926 à Aix en Provence, Jimmy Guieu (de son vrai nom Henri René Guieu) est décédé dans la nuit du 1er au 2 janvier 2000, juste après être entré dans cette année 2000 que les auteurs de Science Fiction de sa génération considéraient comme mythique. Depuis des mois il luttait contre un cancer de la prostate auquel s’étaient ajoutés d’autres sérieux problèmes de santé. Avec lui, c’est une des figures les plus marquantes de l’ufologie française qui disparaît. Même s’il était contesté par beaucoup, il était devenu depuis longtemps un personnage impossible à ignorer.

Jimmy Guieu est le pseudonyme littéraire de Henri-René Guieu (19 mars 1926 – 2 janvier 2000), écrivain français de science-fiction publiant notamment au Fleuve noir. Guieu a aussi écrit sous d’autres pseudonymes moins connus : Jimmy G. QuintClaude Rostaing ou Dominique Verseau.

Jimmy Guieu rédige son premier roman dès l’âge de 25 ans pour les éditions du Fleuve noir. Le pionnier de l’atome était le numéro 5 de la fameuse collection « Anticipation », collection qui compte aujourd’hui plus de 2 000 titres, tous auteurs confondus.

Jusqu’en 1984, il publiera ainsi, dans la même collection, 82 romans.

Durant l’occupation Jimmy Guieu se signale par des actes de résistance dans le maquis de Dompierre-sur-Yon (Vendée, maquis SR-1). Cette notion de résistance, qu’elle soit contre les totalitarismes, les mafias ou les mauvais extra-terrestres, restera omniprésente dans son œuvre.

Dans les années 1950, il devient l’un des pionniers de l’ufologie française, avec Aimé Michel.

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De 1960 à 1962, il publie quatre romans chez Marabout junior sous Claude Vauzière. Dans les années 1960, également, 63 de ses romans seront adaptés en BDs chez Sidéral.

Avec Georges Pierquin, auteur de la série des « anti-gangs » il co-écrit quelques romans de la collection « Espionnage » de Fleuve Noir. Ces ouvrages sont signés sous le pseudonyme de Jimmy G. Quint et décrivent les aventures de deux agents des services secrets français : Serge Gallard et Roger Quilici.

De 1977 à 1984, au rythme d’un ou deux par an, 10 de ses livres seront réédités dans la collection « Super luxe – lendemains retrouvés ».

Depuis 1981, « Plon » puis « les Presses de la Cité » et aujourd’hui « Vaugirard » devenu « Vauvenargues » rééditent l’intégralité de son œuvre dans la collection SF Jimmy Guieu.

De 1987 à 1990, il publie 10 inédits aux « Presses de la Cité », mettant en scène Gilles Novak. Les dix romans sont regroupés sous le titre d’une série : Les chevaliers de Lumière.

À partir de 1992, Vaugirard publie, en alternance avec les rééditions, d’autres inédits. Ceux-ci mettent en scène Blade & Baker, businessmen du XXIVe siècle. Il est intervenu régulièrement comme invité sur l’antenne de Radio Ici et Maintenant pour aborder le phénomène des OVNIs et des civilisations extra-terrestres, en particulier sur la thèse de la race des « Gris » ou « Petit-Gris ». Ses passages à la télévision furent également nombreux notamment dans les émissions de Christophe Dechavanne.

Vaincu par la maladie, il laisse un dernier manuscrit écrit en 1999 :  jimmy-guieu-ovni-et-la-verite-cachee-terre-ta-civilisation-fout-le-camp.pdf ». (archives S,F,H)

La collection « SF Jimmy Guieu » s’arrête à la fin de l’année 2003. Les derniers numéros sont écrits par Richard Wolfram (pseudonyme de Roland C. Wagner), auteur également des paroles d’une chanson hommage interprétée par le groupe Brain Damage : La Chanson de Jimmy.

jguieu-guytaradeimsa1990.jpgJimmy Guieu et Guy Tarade

Les productions de Jimmy Guieu ne se limitent pas à l’écriture. Entre 1991 et 1994, dans la collection « Les portes du futur » dont il se présente comme le créateur et le directeur, il édite une série de 14 documentaires. Si l’essentiel des sujets abordés concernent les extra-terrestres, certains thèmes mystérieux comme Rennes-le-Château ou les Vortex sont aussi abordés avec l’appui de proches comme Guy Tarade. Ces documentaires sont pour Jimmy Guieu une tribune à partir desquelles il critique violemment le GEPAN, le SEPRA, ou met en garde le spectateur contre des manœuvres de désinformation orchestrées à l’échelle planétaire par des puissances occultes. (YH : qu'il dénoncera nommément quelques années avant son décès rapide d'un cancer, ce qui rapproche le sujet du Groupe Bilderberg, CFR entre autres... 13 ans après son décès, on s'aperçoit en réécoutant certains de ses propos et enquêtes qu'il était plus qu'un bon écrivain de SF et chercheur de l'inconnu, mais aussi un visionnaire réaliste finalement...)

Sources : Nous les Dieux

Un roman ? Certes, mais fondé sur une trame d’événements dramatiques, recensés par un réseau d’informateurs basés principalement aux Etats-Unis. Une intrigue convaincante a force d’être incroyable et, pourtant, jalonnée de faits véridiques. Une aventure aux rebondissements en chaîne qui, graduellement, nous feront découvrir ce que sont les E B E (prononcer I-Bi) et l’horrible vérité attachée à ces Entités Biologiques Extraterrestres. Soigneusement étouffée par une conspiration du silence à l’échelle planétaire, cette vérité existe bel et bien et nul, ici-bas, ne peut prétendre ne pas être concerné. Dans ce fascinant roman de Jimmy GUIEU, où s’arrête la fiction et jusqu’où va la réalité ? Se pourrait-il que cette réalité occultée soit plus terrifiante encoreque nous ne puissions l’imagimer ? Sommes-nous sous la férule d’une organisation criminelle ultra-secrète chargée de museler ou d’éliminer ceux qui en savent trop sur les OVNI et les E B E, une super mafia puissante au point d’assujettir les nations avec l’appui d’un implacable ennemi venu de l’espace ? Autant de questions qui se posent à la lecture de cet ouvrage troublant. Une chose est sûre cependant : après en avoir lu le dernier mot, on ne regarde plus le monde de la même manière.

Source : http://unoeildifferent.wordpress.com/sommaire/jimmy-guieu/
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Jimmy Guieu et sa femme

GUIEU (Jimmy) - Radio 3 (1986-12-30) partie 1

Merci au groupe FB des amis de Jimmy et des anciens de l' I.M.S.A pour cet enregistrement audio de meilleur qualité​

 
 
 
GUIEU (Jimmy) - Radio 3 (1986-12-30) partie 2
 
 
 
O.V.N.I. - E.B.E. - L'Invasion Commence Jimmy Guieu ( 1991 )

 
Voir la suite ci-dessous :
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USA : la Franc-Maçonnerie montre son pouvoir

Par Le 10/12/2012

USA : la Franc-Maçonnerie montre son pouvoir

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L'aéroport international de Denver (Denver International Airport, DIA) a été construit en 1994. L'aéroport se situe au nord-est de Denver au Colorado (États-Unis). C'est le dixième aéroport mondial, avec plus de 51 millions de passagers qui y ont transité en 2008 et le quatrième aéroport au monde, en termes de mouvements d'avions avec 615 573 atterrissages et décollages. Avec 137,8 km², il est le plus grand aéroport par superficie des États-Unis et le deuxième au monde après l'aéroport du roi Fahd en Arabie saoudite.
Il possède six pistes dont la plus longue aux États-Unis avec 4 877 m pour un aéroport commercial et il est géré par la ville et le comté de Denver.
Sa tour de contrôle de 100 m est l'une plus hautes en Amérique du Nord. L'aéroport international de Denver est une plate-forme de correspondance importante pour Frontier Airlines, United Airlines ainsi que secondaire pour Southwest Airlines.

L' Aéroport international de Denver est mentionné dans plusieurs dizaines de blogs comme étant le lieu d'une conspiration maçonnique due à la présence d'une pierre commémorative maçonnique dans l'aéroport.
Celui-ci cacherait entre autres une base souterraine secrète. De plus, il y a une peinture murale qui évoquerait symboliquement un changement d'ère ou le Nouvel Ordre Mondial ainsi que différentes gargouilles rappelant une sorte de cathédrale d’inspiration obscure, illuminati.
Cet aéroport de DENVER Est affiche aussi subtilement que naïvement, la complexe symbolique de la Franc-maçonnerie et des secrets initiatiques illuminatis.
Il faut savoir que DIA est construit sur une ancienne base souterraine de huit niveau, liée à des activités qui utilisait l'énergie libre et que l'électricité dans l'air frise le statique digne d'un abattoir !!!
On surnomme d’ailleurs l'aéroport de Denver : « La cathédrale New-Age ». Ou encore : « the Aliens Temple ».
D'après des recherches sur le net, l'endroit où il est construit est propice aux phénomènes insolites attribuables à une présence alien.
La rumeur veut encore que le site de l’aéroport soit un terrain appartenant à la reine d'Angleterre ; (raison pour laquelle elle est souvent allée sur place).

DES INSTALLATIONS INSOLITES

Les installations aéroportuaires ont soulevé de nombreuses questions sur le but véritable de la structure du bâtiment. De nombreuses théories tournent autour du DIA, concernant un lieu Franc-Maçon, une base militaire souterraine à plusieurs niveaux.
L'aéroport s'étend sur 34 000 hectares. Sa construction a forcé le Stapleton International Airport à fermer, bien qu'il ait déjà plus de portes et de pistes que le DIA. On peut déjà s'étonner de la construction d'un nouvel aéroport, alors que celui, déjà existant, fonctionnait très bien et avait encore une plus grande capacité. Le coût initial de la construction a été de 1,7 milliards de dollars, mais le projet une fois terminé fît monter la facture à 3,1 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros!) par rapport au budget initial.

De nombreuses "irrégularités" ont été signalées concernant la construction du site, je m'explique:

Différents entrepreneurs ont été embauchés pour les différentes parties de l'aéroport.
Leurs employés ont tous été licenciés après que leur travail ait était fait.
Des enquêteurs disent qu'il s'agissait d'une stratégie pour s'assurer que personne n'aurait une vision "globale" de toute la portée du projet, et pour ce que pourrait raconter les ouvriers, et moins d'impact, du fait qu'ils se retrouvent dispersé, et ne travaillent plus ensemble.
110 millions de m3 de terre ont été déplacées, beaucoup plus que ce qui aurait été normalement nécessaire. Cette anomalie explique le soupçon de constructions (des souterrains) qui auraient eu lieu sous terre. 5300 miles de fibres optiques ont été installées pour les communications (en comparaison, la côte Est des États-unis en a, sur toute sa longueur, près de 3000 miles !. (Ça fait vraiment beaucoup pour une seule infrastructure, même un aéroport).
Le système d'acheminement de fuel peut pomper 1000 gallons de kérosène par minute. Cette capacité est totalement sur évaluée pour un aéroport commercial.
Le granit qui servit à la construction fut importé de tous les endroits du monde, même si le projet avait déjà largement dépassé le budget.
La construction recouvre un système de tunnel gigantesque (les camions des entreprises privées ne peuvent pas y circuler) et un métro. Aucun public n'a pu les voir ni les utiliser jusqu'à maintenant.
En conclusion, ce bâtiment a pour but de devenir bien plus qu'un simple aéroport commercial. Il a la capacité de traiter un volume énorme de personnes et de véhicules, des observateurs sont amenés à penser que la structure pourrait être utilisée comme base militaire et d'autres pensent même qu'elle pourrait être utilisée pour abriter des civils dans un proche avenir.

En apparence tout est normal, mais lorsque qu'on est plutôt attentif, il y a de quoi être surpris quand on prend la peine de regarder d'un peu plus près ces tableaux et ces dessins qui ornent les murs de l'aéroport !

La plaque commémorative de l’aéroport est marquée du classique compas, symbole des Francs-Maçons et elle est érigée dans une partie de l’aérogare appelée Le Grand Hall, un autre terme franc-maçonnique…

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Cette pierre est située dans le "Grand Hall" de l'aéroport (terme qui est également utilisé par les Francs-maçons pour faire allusion à leur salle de réunion). Il y a des symboles franc-maçon sur la pierre et sur le pavé, qui semble être écrit aussi en braille. Le texte sur la pierre porte la mention "Aéroport de la Commission du Nouveau Monde".

Il y a aussi une "capsule du temps" enterrée sous la pierre, et qui doit être ouverte en 2094.

Un autre élément est assez troublant, (photo) : Ces photos représentent un ensemble de symboles étranges qui est dessiné par le carrelage, entre l'extrémité sud de la grande salle au niveau 5 et l'extrémité nord de la grande salle. Remarquez le disque noir !. Il n'y a pas à s'y tromper dans la représentation du soleil, et le disque noir est en train de l'éclipser. Et il y a une autre planète derrière le soleil, ainsi que deux autres planète, dont une beaucoup plus grande (mais qu'est-ce qui pourrait être plus grand que notre soleil?).
Quand nous arrivons à l'extrémité nord de la grande salle, il y a aussi une statue du sculpteur Jeppesen qui couvre le soleil. Est-ce une référence à " l'Ordre du Soleil Noir ", la société secrète de la Waffen-SS?
Si vous faites vos recherches vous même, vous verrez que toutes ces hypothèses collent, alors pourquoi tant de sculptures et de fresques aussi troublantes dans un aéroport?

Pour finir, voici une tableau qui décore également un des murs de l'aéroport de Denver, (photo) : Est-il sensé être de l'art "primitif", représentant la terre mère? cela semble faire référence à l'apparition de la vie sur terre (tant humaine que animale et végétale). Que sont les petits visages cornus en haut de la peinture? Sont-ils des extra-terrestres qui nous regardent depuis l'espace? On ne trouve aucune information sur cette œuvre de disponible. Ce tableau veut-il nous faire comprendre que la vie sur terre a été amenée de l'espace?

Il y a vraiment beaucoup de choses étranges dans cet aéroport, et comme il y a peu de chance que ça soit "accidentel", on peut se demander la vraie raison, de vouloir nous transmettre des "messages" aussi obscurs dans un endroit aussi fréquenté !

LE MUSTANG BLEU
Une statue controversée

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Voici donc ce qui vous accueille quand vous entrez dans la zone de l'aéroport. C'est un fier mustang avec des muscles qui ressortent et dont les yeux deviennent rougeoyant le soir. Il fait 9,75 mètres de haut, il est réalisé en fibre de verre.
C'est vrai que c'est une belle sculpture, mais il est impressionnant et beaucoup d'enfants en ont peur.

Pour votre info personnelle, le cheval a tué son créateur, Luis Jimenez. Lors de la préparation pour son transport, une partie des câbles se sont desserrés, le cheval est tombé sur Jimenez, lui provoquant des blessures mortelles. Ses amis disent maintenant que le cheval serait maudit. Et lorsque l'on voit le cheval la nuit, avec ses yeux luisants, on a une certaine impression de "malaise".
Ce cheval bleu contre nature avec les yeux rouges avaient depuis longtemps été commandé pour l'entrée de l'aéroport international de Denver.

On a mit 16 ans avant de pouvoir officiellement inaugurer la statue du Mustang bleu à l'aéroport international de Denver. Le projet a pris du retard justement à cause de la mort de son sculpteur en 2005. De fait, son installation avait été retardée.
La statue de Luis Jimenez soulève toutes sortes de controverses depuis sa conception jusqu’à son installation et continue de provoquer des réactions, pour ne pas dire des malaises…

Mais encore… Que représente réellement cet insolite et inquiétant cheval bleu ?
Ce Mustang Bleu du DIA serait-il une représentation du Cheval d’Hadès ?
Ce Mustang au yeux exorbités du DIA serait-il une représentation du Cheval Bleu de l’Apocalypse ?!

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Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse sont des personnages célestes et mystérieux mentionnés dans le Nouveau Testament, au sixième chapitre du livre de l'Apocalypse.
Il s'agit d'un remaniement de deux visions d'un prophète de l’Ancien Testament, Zacharie.
Leur chevauchée inaugure le commencement de la fin du monde, car ils apparaissent lorsque l'Agneau, figure de Jésus ressuscité, ouvre les quatre premiers sceaux…

Bien qu'ils paraissent se succéder dans le temps, le dernier verset paraît suggérer que leurs chevauchées sont simultanées:
« Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre. »

L'ensemble de ce passage a reçu des interprétations très variées. Certains y voient des allusions précises à une série d’évènements historiques donnés, le plus souvent au premier siècle mais parfois à l'époque où vit celui qui produit cette interprétation, d'autres à une division de l'histoire en quatre parties, soit depuis le commencement du monde, ou bien depuis l'avènement de Jésus-Christ; d'autres enfin à une typologie des différents fléaux qui peuvent frapper l'humanité sans qu'on ait en vue une période précise.

Plusieurs interprétations de la signification symbolique des cavaliers ont été émises, à différentes époques.

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Quatre cavaliers de l'Apocalypse, par Viktor Vasnetsov (1887).

Mission des 4 Cavaliers de l’Apocalypse :

L'immense majorité des commentateurs rapporte ceci à l'ensemble des cavaliers et non pas seulement au dernier. De fait l'épée correspond au second cavalier, la faim au troisième et la peste au quatrième. Il semble en découler qu'ils exercent leur mission simultanément et non successivement. L'ajout dans ce contexte des "bêtes (grec thèria) de la terre" reste énigmatique, même s'il reprend un lieu commun des prophéties de catastrophes dans l’Ancien Testament.
Le Cheval Blanc signifierait, l’annonce des cieux bouleversés et le retour du Christ. Mais il pourrait vouloir signifier que les esprits deviennent confus.

Le Cheval Rouge représenterait la guerre, et le sang versé sur le champ de bataille. Son cavalier porte également une épée qui représente l'affrontement et le combat.

Le Cheval Noir paraît représenter la disette, la pauvreté, la famine. Son cavalier tiens une balance, qui créée des iniquités, toutes sortes d’injustices et d’abus…

Quant au Cheval Glauque (Verdâtre, ou Turquoise ou Bleu pâle). Il s’agit du cheval à la couleur sinistre. À la teinte difficile à identifier précisément ; et à mettre en lien avec la notion de « pestilence ».
Ce cheval est surnommé « Le Cheval Glauque de la dernière Mort ». La couleur de sa monture évoque la peur, la maladie, la décomposition, et la mort. Il est accompagné ou plutôt suivi d’Hadès du « Séjour des Morts ». (c.f. : grec Hadès, correspondant à l'hébreu biblique Schéol).

Rappelons tout de même que le logo du CFR, Conseil on Foreign Relations.... représente un cavalier... et un cheval ! : 

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LA STATUE D’ANUBIS

Après la mise en place d’un cheval Mustang bleuté de 9,7 mètres à l’Aéroport International de Denver qui fut l’objet de toutes les attentions voici maintenant qu’une sculpture en béton de 7 tonnes pour 8 mètres de haut du dieu égyptien Anubis, la déité à tête de chacal, est érigée au sud du terminal Jeppesen.

Anubis était l’ancien dieu égyptien de la mort et de l’après-vie.

L’installation à l’aéroport de Denver, d’une statue d’Anubis, le Dieu des enfers, signifie-t-il que quelque chose se trame dans l’ombre ?

L’aéroport de Denver est connu pour ses fresques au symbolisme obscur, illustrant la destruction des peuples par le guerre, et autres fléaux. Elle est reconnue aussi parce que ce serait une immense base souterraine abritant des créatures “aliens”. (notamment de race “Gris” et “Reptilienne”.)

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Ici, Anubis, la statue à tête de chacal, est érigée au sud du terminal Jeppesen


TOUTÂNKHAMON, Roi d’Or et Grand Pharaon

La grande exposition du roi Toutânkhamon ne s’ouvre pas au Muséum d’Art de Denver avant la fin du mois, mais la première pièce est déjà exposée, se tenant fièrement à l’extérieur de l’Aéroport International de Denver…

"Toutânkhamon, Roi d’Or et Grand Pharaon" est une exposition d’objets royaux vieux de plusieurs milliers d’années, qu’on n’a jamais vu à Denver et qu’on ne reverra plus jamais.

"C’est une exposition qui compte environ 100 objets, à la fois de la tombe de Toutânkhamon, et des 2000 ans de l’histoire d’Égypte. L’exposition guide les visiteurs à travers la vie réelle des pharaons, leurs familles ; puis vous descendez ensuite par des escaliers pour entrer dans un espace qui est une réplique de la tombe du roi Toutânkhamon, et où 50 objets environ de la tombe du roi sont exposés," a dit Kristy Bassuener, du Muséum d’Art de Denver.

Quant à la statue d’Anubis, pour l’instant elle est exposé en avant-première à l’exposition "King Tut" ["Roi Toutânkhamon"] au Musée d’Art de Denver.

L’exposition s'est tenue du 29 juin 2010 au 9 janvier 2011, et Anubis monta la garde pendant ce temps.

Nota Bene : Ce qui rend cet Anubis d’autant plus symbolique, c’est que le créateur du fameux cheval “Mustang” en furie de 4000 kilos, Luis Jiménez, qui a été tragiquement tué, avait aussi construit une de ses pièces.

LES PEINTURES MURALES DE L’AÉROPORT DE DENVER

Divisé sur quatre murs, les fresques peintes par Leo Tanguma sont censées représenter "la paix", "l'harmonie" et "la nature". Mais tout le monde n'y voit pas la même chose, on est bien d'accord.

Lorsque l'on analyse le symbolisme des représentations, on se rend compte que cela raconte une histoire effrayante d’évènements  qui seraient sur le point de se produire, comme s'il s'agissait d'une sorte de prophétie peinte. Il y a des références sociales, politiques et occultes. Ainsi que d'autres détails qui transforment complètement le sens de ces peintures, en un véritable "manifeste du Nouvel Ordre Mondial".

Tanguma a confirmé qu'il avait reçu des directives précises pour la peinture et a été payé 100 000 dollars pour les premières réalisations. Plus tard, il a nié qu'il avait reçu des instructions et a refusé de répondre à toutes questions au sujet des significations cachées dans ses tableaux. Regardez bien ces tableaux…

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Le site officiel de l'aéroport dit que le tableau est appelé "La paix et l'harmonie avec la nature".

Au centre du tableau, des enfants effrayés avec des animaux morts. Et d'autres, enfermés dans des "boites" de verre, étiquetées.
En arrière-plan, une forêt en feu et encore plus loin en arrière, une ville en flamme. Une jeune fille d'Amérique du sud tient une tablette maya illustrant la fin de la civilisation.
Au premier plan, nous voyons trois cercueils ouverts contenant les corps morts de filles de différentes cultures. A gauche c'est une femme noire, au centre c'est une femme d'Amérique du sud. Pourquoi sont-elles représentées de cette façon? Sommes-nous en présence d'une prédiction de l'extinction de ces races?
Le groupe à l'origine de l'imagerie du DIA ne doivent pas être chrétien ou juif. Les sociétés secrètes ont leur propre système de croyance. On peut cependant voir que les cercueils sont une partie importante du symbolisme maçonnique.

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La seconde peinture est une pièce en deux parties. La partie ci-dessous est en fait, si les peintures étaient côte-à-côte, à gauche de la peinture suivante (remarquez le bout de l'arc-en-ciel, qui fait la liaison entre les deux tableaux). Je vais l'analyser pour vous, de gauche à droite.

Des enfants de toutes les couleurs, habillés de costumes folkloriques avec des armes enveloppées dans le drapeau national de leur pays, ont l'air de les amener à un petit garçon. Le garçon au centre de l'image, habillé en Bavarois, pliant la lame du sabre à l'aide d'un marteau, est apparemment allemand.
Cela fait bien sûr penser à la Paix, mais pourrait aussi bien représenter les pays du monde, renonçant à leur puissance militaire et à leur identité nationale.
Une autre référence à un futur nouvel ordre mondial, avec un seul gouvernement et une seule armée.
Mais pourquoi est-ce l'enfant Allemand qui détruit les armes?
Il y aussi beaucoup d'allusions au nazisme dans le DIA. Cela n'est bien sûr pas un hasard. On voit aussi un "groupement" des drapeaux des pays : L'Indien avec le Pakistanais, le Russe avec l'Américain, l'Anglais et l'Irlandais, Israël avec la Palestine. Un symbole de la réconciliation ?

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Ce tableau "militariste" et agressif représente un grand soldat vêtu d'un uniforme kaki, avec un visage, comme si il portait un masque à gaz.
Dans ses mains il tient ce qui ressemble à un AK-43 et un sabre qui ressemble à un cimeterre, ce dernier tue la colombe de la paix, au premier plan.
Sur la gauche est représentée une gamme infinie de mères en pleurs, tenant leur bébé, manifestement mort. Il s'agit d'une peinture vraiment violente, sans aucun message d'espoir ou moral.
Le fait que cela a été affiché à la porte principale du plus grand aéroport des États-Unis est totalement aberrant (surtout avec la "politique anti-terroriste" actuelle).
Observez attentivement les gens à gauche et les enfants morts, ou en train de dormir sur des briques. Il n'y a pas de traces de violence sur eux. Ils sont tout simplement dépourvu de vie, comme si elles avaient été empoisonnées par un gaz mortel.
Le soldat, protégé par son masque à gaz, a l'air de pointer la lettre dans le coin inférieur gauche. C'est clairement la destruction, la guerre et la mort cette peinture!

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Si on remarque bien, on peut voir une lettre dans le coin en bas à droite de la peinture avec le soldat armé d'un AK-47, vous la voyez?

C'est une lettre qui fut écrite réellement par un enfant de 14 ans, Hama HERCHENBERG, et qui est morte le 18 décembre 1943 au camps de concentration d'Auschwitz, (comme écrit au bas de la lettre). La présence d'un arc en ciel de couleurs et d'un ours en peluche dans cette image, ces symboles dans notre esprit étant instantanément associés à la jeunesse et à l'innocence, c'est totalement contradictoire. Une dernière chose à propos du cimeterre, c'est un symbole souvent utilisé en imagerie maçonnique!

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Ici nous avons une multitude de jeune enfants, de tous pays, de toutes cultures, habillés en costumes traditionnels, qui viennent des quatre coins de la terre (voyez les différents paysages à l'arrière-plan). Ils sont tous en "adoration" devant une fleur multicolore (YH : une sorte de "lotus" lumineux ?), qui n'existe pas dans la réalité on est d'accord.

Toutes les références de la première peinture murale sont de retour et on voit même une petite colombe figurant dans la fleur. C'est plein d'espoir.
Les animaux sont venus eux aussi, des baleines sautent en l'air. Mais si vous regardez de près les bébés tigres, au fond, ils ont des visages d'enfants humains. C'est assez bizarre…
Cette représentation ferait-elle référence à la manipulation génétique ?. Et quel serait ce "bonheur" qui serait donné au monde par une fleur ? Que symbolise-t-elle ? Ces peintures murales sont bien imagées, mais on peut lire dans ces représentations le " message" d'un Nouvel Ordre Mondial : Un dépeuplement massif de la terre et conservation des espèces animales, mort des croyances judéo-chrétiennes, l'établissement d'un gouvernement mondial, sous l'autorité d'un petit garçon, restauration des êtres et de la nature par la " génétique ".

Des murales très significatives :

 

Une gargouille dans une valise moderne qui tire la langue et que l'on peut voir à la zone de restitution des bagages. Personne ne peut vraiment expliquer la raison de leur présence, en particulier sur les édifices religieux.

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Représente-t-elle quelque chose d'autre à faire comprendre aux gens, ou est-elle une allusion à la domination des "Illuminatis" ? Cela fait vraiment penser à un "diable sortant de sa boite", et qui attendrait son heure. Y aurait-il des petits diables dans nos valises ?

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COMMENTAIRE DE DAVID ICKE

" La première fois que j'ai donné des conférences sur ces sujets de conspiration aux États-Unis, c'était à Denver en août 1996 et j'atterrissais à l'aéroport de Denver. Aussitôt que l'avion eut atterri, j'ai ressenti une très étrange énergie, très bizarre et désagréable.
L'aéroport, construit à des coûts exorbitants sur un terrain plat très loin de Denver, est plein de symboles maçonniques. Il y a aussi des gargouilles, ces figurines représentant des reptiles ailés que vous retrouvez, en Angleterre, sur les maisons d'état de l'aristocratie reptilienne et sur les églises et grandes cathédrales d'Europe qui ont été construites par le réseau de la Fraternité.
Il y a aussi des gargouilles sur un bâtiment situé sur la Place Dealy, où le Président Kennedy a été assassiné et maintenant, elles apparaissent de nouveau dans un aéroport moderne bâti sur une prétendue base souterraine reptilienne.
Les gargouilles sont des symboles reptiliens et c'est pourquoi on les trouve à l'aéroport de Denver. La plaque commémorative à l'aéroport est marquée du classique compas, symbole des Francs-Maçons et elle est érigée dans une partie de l'aérogare appelée "Le Grand Hall", un autre terme franc-maçonnique.
Denver est apparemment prévue pour loger les quartiers généraux de la section ouest des États-Unis sous l'état fasciste global appelé "Le nouvel ordre mondial" et qui est planifié au-delà de l'année 2000 ".

RÉVÉLATION DE STERLING SEAGRAVE

Sterling Seagrave, journaliste américain ayant travaillé au « Washington Post » et pour « Time Magazine », enquêta sur l'usage secret des armes chimiques dans le monde.

Dans son livre "La Pluie Jaune", Sterling Seagrave annonce que dans une zone située en bordure de l'aéroport de Denver, dans les années 60, le Pentagone creusa secrètement un puits de 3670 mètres de profondeur pour y entasser ses armes bactériologiques les plus terrifiantes.
Il y stocka dedans et dans une superficie de plus de 100 hectares 1.9 millions de kilos de sarin-GB (un gaz neurotrope mortel emmagasiné dans des barils en métal), des bombes armées, des rockets, des mines, 21 104 bombes M-34 contenant 741 000 litres de sarin, des stocks importants de bombes Weteye pleines d'un produit huileux du nom de VX encore plus nocif pour le système nerveux.
De même, le forage souterrain sous la ville provoqua dans les années 60 des tremblements de terre de magnitude 4 sous l'échelle de Richter. Aussi, la menace continu de grandir de plus en plus à Denver car les nappes phréatiques de la ville avaient été contaminées par les gaz innervant lors de leur production et dans un rayon de treize kilomètres, les puits étaient encore pollués .

En 1968 ,lorsque les États-Unis ont décidés la production et le stockage clandestin de ces poisons terrifiants qui provoquèrent des accidents comme l'intoxication de 6300 moutons à Skull Valley ou encore les secousses sismiques d'une intensité croissante à Denver, l'opinion publique découvrit leurs existences et décida que le Pentagone avait dépassé la mesure, mais, il y eut un tollé général. Le président Johnson avait déjà cédé la place en raison de l'impopularité de la guerre du Vietnam et Nixon occupait à présent cette charge redoutable .
Sous l'autorité de Nixon, la Maison Blanche annonça audacieusement que toute les armes bactériologiques seraient supprimés sans exception ainsi que les stocks de Denver, y comprit tous les fûts qui se fissuraient ou se détérioraient. Personne ne voulait entendre parler de transport de produits toxiques par rail ou par route au péril de voir ces produits se répandre dans un déraillement ou autre accident.

Rassurés, les protestataires retournèrent à leurs occupations. La guerre du Vietnam prit fin et il restait à panser les plaies psychologiques. Il y eut le Watergate puis une récession. Les années passèrent puis tout sombra dans l'oubli

L’AÉROPORT DIA = LE NOUVEAU CENTRE DE COMMANDE DU MONDE

Le nouvel aéroport de DENVER pourrait être appelé la chapelle sixtine de l'art luciférien tant les fresques murales regorgent de symboles maçonniques à travers une profusion d'art moderne.
L'aéroport a été dénommé par les loges du colorado : "Nouveau centre de commande du monde"....
Une expression très inquiétante et chargée de sens.

Les révélations faites dans l'article incroyable et terrifiant du magazine TOP SECRET dissèque les nombreuses zones d'ombre planant autour de cet aéroport ayant coûté plusieurs milliards de dollars.
Le projet de détruire 90% de la planète n'est pas une expression vague à mon sens. L'art pictural de Léo Tanguma qui parsème les murs regorge de symboles lucifériens où émergent l'idée d'un new age avec l'idée d'un futur angoissant sous l'égide d'une élite.

monumentilluminatigeorgie-elberton.jpg

J'ai beaucoup apprécié le rapprochement avec le "stonehenge" américain et les dix commandements des illuminati gravés sur des énormes blocs de granit dans une petite ville de Géorgie, Elberton.
Un âge d'or qui prévoit de réduire le nombre d'êtres humains sur Terre à 500 000 000 représentants avec contrôle démographique...
D'ailleurs, une étrange ligne orthoténique semble relier l'aéroport de Denver et Elberton.

Ce monument a été construit à priori le 22 mars 1980 par un anonyme qui aurais comme pseudo R.C.Chritian.

Personne ne peut témoigner d'une simple "blague" ou de vrais commandements très sombres voulus par les États-Unis. Le monument a été construit par la firme Elberton Granite Finishing Company qui a reçu une commande et un règlement d'une personne qui n'a pas souhaite révéler son identité.

georgia-guidestones-english.jpg

Mais ce monument n'est pas une décoration, dessus y sont gravés les "10 commandements" dans 8 langues différentes que sont : l'anglais, le russe, l'hébreu, l'arabe, l'hindi, le chinois, l'espagnol et le swahili.

Ces 10 commandements sont :

1. Maintenir l'humanité en dessous de 500.000.000 individus en perpétuel équilibre avec la nature
2. Guider la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité
3. Unir l'humanité avec une nouvelle langue vivante
4. Traiter de la passion, la foi, la tradition et toutes les autres choses avec modération
5. Protéger les personnes et les nations avec des lois et des tribunaux équitables
6. Laisser toutes les nations régler leurs problèmes externes et internes devant un tribunal mondial
7. Éviter les lois et les fonctionnaires inutiles
8. Équilibrer les droits personnels et les devoirs sociaux
9. Primer la vérité, la beauté, l'amour en recherchant l'harmonie avec l'infini
10. Ne pas être un cancer sur la terre, laisser une place à la nature

La plupart de ces commandement sont tournés vers le bien pour l'humanité. Sauf que nous sommes entre 6,5 milliard et 7 milliards sur la planète et que le premier commandement dit qu'il ne faut pas dépasser les 500 millions....

En gros nous sommes 6 milliard de trop ! ... donc ..... très inquiétant !!

voir aussi http://www.dailymotion.com/video/xeywc1_statue-d-anubis-aeroport-de-denver_news

Les trois crédos de cette idéologie :
- nouvel ordre mondial
- réduction de la population et contrôle démographique
- réhabilitation de l'écologie (relation homme/nature)

Sources : http://agentssanssecret.blogspot.fr/ + http://www.cote-bleue.eu/web5/anubisadenver.html  Extraits de© Célia Ibanez 2008. Tous droits réservés.

Visite en français de l'étrange aéroport de Denver, qui est l'objet de nombreuses rumeurs diverses et variées, mais dont l'aspect général étonnerait toute personne qui n'en aurait jamais entendu parler... travaux incessant depuis des années, gargouilles ricanant dans les valises, fresques apocalyptiques annonçant la mort de milliards de personnes, cheval de l'apocalypse... sans rentrer dans les spéculations, pouvons nous nous interroger sur la raison d'être d'oeuvres aussi dérangeantes dans un aéroport international ? :

 

Yves Herbo : Beaucoup de rapprochements étonnants, mais une question peut-être absurde m'est venue à l'esprit : Le cheval Bleu est là, mais où seraient le Cheval Blanc, le Noir et le Rouge ?... et dans la demi-heure je trouvais par hasard cet avis et photo, qui émane d'un militaire américain ! :

" Members of the 560th Red Horse Squadron, Charleston Air Force Base S.C., install the new red horse statue. The 560 RHS is one of two new units created by the Air Force Reserve, with the other being based at Seymour-Johnson Air Force Base in North Carolina. (Air Force photo/Tanya Trejo) " :

red-horsearmy.jpg

Bon, ce n'est peut-être et encore (et toujours !) que des coïncidences, mais si quelqu'un a une idée sur la position d'une grande statue (très récente) de cheval blanc ou noir dans un endroit "administratif" ou "militaire" américain, on aurait le droit d'avoir de gros doutes sur nos réalités quotidiennes...

Et sinon, il existe bien une statue célèbre nommée "Black Horse"... et elle se situe (mais est-ce vraiment une surprise ?) à Londres, Royaume-Uni, dans la cour de la célèbre banque Lloyds Bank (très affilée aux "Bilderberg"), qui a pour logo... un Cheval Noir !... : http://www.waymarking.com/waymarks/WMF4QG_Black_Horse_LLoyds_Court_Milton_Keynes_UK

Et la Grande-Bretagne insiste, car voilà l'un de ses grands projets : la construction d'un Cheval Blanc de 50 mètres ! :

http://en.wikipedia.org/wiki/The_White_Horse_at_Ebbsfleet

Pourtant, ils ont déjà le très vieux Cheval Blanc de Westbury ! : westburywhitehorse1.jpg

Le Canada l'a fait en 2010, pour des raisons de légendes locales indiennes : http://www.mhs.mb.ca/docs/sites/whitehorse.shtml

Aux USA, j'en ai finalement trouvé une, mais très spéciale et peu probable, au New Jerseyhttp://www.roadsideamerica.com/tip/19116

Yves Herbo SFH 12-2012

Un message du groupe de réflexion Mr Mondialisation

Par Le 13/06/2012

Un message du groupe de réflexion Mr Mondialisation

mr-mondialisation.jpg

 

Un message du groupe de réflexion Mr Mondialisation auquel j'adhère entièrement, en insistant et considérant pour ma part que les solutions alternatives locales trouvées (et déjà efficaces dans plusieurs pays) soient temporaires, une étape dans le temps où une organisation plus généralisée et étendue soit mise en place, avec toutes les structures requises et qu'il est parfaitement possible à adapter de ce qu'il existe aujourd'hui et de prévoir. Toute société est composée de rouages qui fonctionnent ensembles pour que le tout puisse fonctionner. Il faut adapter tous ces rouages (distribution, énergie, etc) de façon à ce qu'ils servent réellement l'ensemble des citoyens et non pas qu'une minorité nantie qui ne produit d'ailleurs en général rien par elle-même (à part la pauvreté et des illusions)...

Citation : " Après l'indignation viennent la réflexion et l'action. Il est temps pour le citoyen de prendre conscience qu'il détient le pouvoir de changer son monde. Ce court-métrage vous invite à découvrir des "clés" qui vous ouvriront les portes de la vie alternative. A vous de jouer ! Pour un avenir serein, merci. "

Un DVD Gratuit ici : http://www.facebook.com/pages/Mr-Mondialisation/177043642312050?sk=app_128953...

Twitter : www.twitter.com/Mondi_Alisation

Web : www.mrmondialisation.net

Envie de soutenir cette équipe ? Rdv sur : http://phantasia.be/aider.php

Relayé et commenté par Yves Herbo / SFH 06-2012

Réunion du groupe Bilderberg annuelle : Chut les médias !

Par Le 11/06/2012

Réunion du groupe Bilderberg annuelle : Chut les médias !

bilderberg-newspaper.jpg

La réunion du groupe Bilderberg vient de se dérouler dans le même silence médiatique que d’habitude.

Le groupe Bilderberg est un G20 puissance 10 où se retrouve chaque année en toute discrétion l’élite mondiale de la politique, de la finance, de l’industrie, des médias, des institutions supra-nationales etc... Chacun retourne ensuite à ses fonctions avec les directives à mettre en application.
 

Ce groupuscule anti-démocratique ultra-puissant n’est pas étranger à l’organisation de la crise de la dette actuelle qui est un bon moyen d’asservir les populations en les appauvrissant, le but à peine dissimulé étant l’instauration d’un GOUVERNEMENT MONDIAL où la classe moyenne aurait disparu au profit de 2 castes : l’une dirigeante, l’autre miséreuse.

Pourquoi tant de silence à chacune de ces réunions (depuis 1954 !) ? Pourquoi ce black-out médiatique quand un G8 déclenche toute une armada journalistique ? C’est pourtant là que se prennent les grandes décisions pour l’avenir du monde, cela sans consultation du 1er concerné : LE PEUPLE.

Vous avez dit "démocratie" ?

[...] (prononcez 3poings2crochets) nous en dit plus à travers ce titre "Killing Bilderberg".

Il s'agit d'une création musicale à textes originale : Bonne écoute ! Bon visionnage !

http://www.myspace.com/3poings2crochets 
http://3poings2crochets.bandcamp.com/

http://seeker401.wordpress.com/2011/03/27/bilderberg-to-meet-in-switzerland-june-9-12/

SFH 06-2012

Dans Sciences

Climat : Nouveau rapport du Club de Rome

Par Le 14/05/2012

Climat : Nouveau rapport du Club de Rome

le-club-de-rome.jpg

Le Club de Rome, groupe de réflexion basé en Suisse, qui réunit des personnalités du monde politique, scientifique et économique, estime que la hausse des émissions de dioxyde de carbone entraînera une augmentation de 2°C de la température mondiale moyenne d'ici 2052 et de 2,8°C d'ici 2080.

L'absence de réponse politique au changement climatique au cours de la première moitié du 21ème siècle place la planète sur la voie dangereuse du réchauffement pour la seconde moitié du siècle. Un constat qui vaut malgré le plafonnement attendu de la population mondiale à 8,1 milliards d'habitants en 2042 (YH : ? comment ?), et malgré le ralentissement de la croissance économique dans les pays développés.

"Il est peu probable que les gouvernements mettront en place les réglementations nécessaires pour forcer les marchés à orienter davantage leurs financements vers des solutions bonnes pour l'environnement, et (nous) ne devons pas partir du principe que les marchés travailleront pour le bien de l'humanité", a déclaré Jorgen Randers, auteur du rapport et professeur de stratégie climatique à l'Ecole norvégienne de management. "Nous émettons chaque année deux fois plus de gaz à effet de serre que ce que peuvent absorber les forêts et les océans de la planète. Ce dépassement ira en s'aggravant pour atteindra un pic en 2030", a-t-il ajouté.

Deux scientifiques spécialistes du climat ont réagi mardi en déclarant que les conclusions du rapport leur paraissaient "dans la bonne fourchette d'estimations".

Un travail de recherche publié le mois dernier par les universités d'Oxford et de Princeton affirmait également que le réchauffement climatique se situerait probablement entre 1,4 et 3 degrés en 2050, 3 degrés étant le plafond supérieur.

Après le sommet de Copenhague de 2009, les grands pays de la planète s'étaient mis d'accord l'année suivante sur le fait que d'importantes réductions d'émissions seraient nécessaires pour que l'augmentation de la température globale ne dépasse pas 2°C.

Les climatologues jugent que le dépassement de ce seuil de 2°C risque d'augmenter l'instabilité climatique à l'échelle mondiale, et estiment que les efforts effectués jusqu'à présent ne suffiront pas à empêcher les températures de le franchir avant la fin du siècle.

La consommation chinoise par habitant atteindra au moins les deux tiers de celle des Etats-Unis en 2052, tandis que la moyenne de la croissance économique de 14 pays émergents, dont le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud, sera multipliée par trois en 40 ans, selon Randers.

"Cette croissance permettra d'améliorer le niveau de vie de beaucoup de gens, mais elle se fera au détriment du climat mondial. Même si cette croissance ne sera pas aussi forte qu'en Chine, elle suffira à faire augmenter les émissions de ces pays jusqu'aux années 2040", a-t-il ajouté.

A contrario, les économies développées des Etats-Unis et de l'Europe verront leur consommation décliner, ce qui devrait permettre d'éviter un épuisement des ressources en pétrole et en eau à l'horizon de 2052.

Un nouveau pacte climatique mondial obligeant les pays les plus pollueurs à réduire leur émissions ne sera pas conclu avant 2015, avec une entrée en vigueur d'ici 2020, une date considérée par beaucoup comme trop tardive pour limiter l'impact de la pollution sur le climat.

Source : Edicom

YH : A noter que le Club de Rome est soupconné par certains enquêteurs d'être une émanation d'une société secrète affiliée aux Illuminati...

SFH 05-2012

Une perte de trading record pour la banque JPMorgan

Par Le 12/05/2012

Une perte de trading record pour la banque JPMorgan

jpmorganbk.jpg JPMorgan annonce une perte de deux milliards de dollars © Reuters Dylan Martinez

Après l'annonce d'une perte de deux milliards de dollars en raison d'opérations de trading hasardeuses, l'action de la banque JPMorgan a fortement chuté à l'ouverture de la bourse de New York. Une affaire qui pose également des questions sur la réglementation bancaire.

C'est la plus grosse perte de courtage depuis la crise des subprimes en 2008. La banque américaine JPMorgan a annoncé deux milliards de dollars de perte en raison d'opérations risquées sur le marché. Deux milliards de dollars partis en fumée, et le bilan pourrait s'alourdir dans les prochaines semaines. En cause notamment, des paris risqués initiés par un trader français surnommé "London Whale" (la baleine londonienne) et rebaptisé depuis cette affaire "Voldemort".

Ces paris, qui ont mal tourné, ont entrainé une baisse importante de l'action de JPMorgan à l'ouverture de Wall Street le 11-05-2012. En revanche, selon les analystes, la banque devrait traverser cette crise sans trop de dommages. Des dommages il pourrait y en avoir sur le moral de la place new-yorkaise.

La banque est depuis longtemps opposée à toute réglementation accrue du système financier. Elle est notamment très opposée au cœur de la réforme, la règle Volker. Elle prévoit d'interdire aux banques de faire du courtage en propre et aussi de limiter drastiquement leurs activités dans les produits dérivés en raison de l'opacité de ce marché.

par Baptiste Schweitzer pour France Info.

Yves Herbo : Voilà encore une nouvelle preuve qu'absolument rien n'a été fait en réalité pour empêcher le cycle infernal des crises économiques (admit par tous les économistes sérieux) engendrées par le "libéralisme" (qui se conclu plutôt par une dictature financière si on réfléchit un tout petit peu !) à tout va depuis plusieurs années de recommencer encore et encore... 

Cette banque, J.P. Morgan, a reçu une forte aide de l'état américain à hauteur de 25 milliards de dollars suite aux "problèmes" des subprimes de 2008 (créés et engendrés par ces mêmes banques sans aucun risque réel) avec (cerise sur le gâteau) 0% de capital garanti obligatoire ! 

Voici la liste des principales banques américaines ayant reçu l’aide publique (donc accroissement des dettes des citoyens) de l’état américain (que ces banques remboursent grâce aux intérêts de la même dette américaine, grecque, européenne et autres qu'elles ont déjà dans leurs comptes en fait, et qu'elles font accroître !), vous pouvez trouver la même liste pour toutes ces banques privées de tous les pays qui ont augmenté les dettes publiques... Où est l'égalité de traitement et la "concurrence" si on regarde le nombre d'entreprises privées qui ne sont pas "sauvées" par le même système en question... le libéralisme, c'est uniquement pour les banques mais tous les autres doivent se concurrencer à mort ? (ce qui amène à des arrangements et fausse concurrence constatée, et alignements de prix, non baisse des prix et coûts mais augmentation au contraire !)...

Bank of America: 45 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test : 33,9 milliards de dollars)
Citigroup: 45 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 33,9 milliards de dollars)
JP Morgan Chase: 25 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 0 milliards de dollars)
Wells Fargo: 25 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 13,7 milliards de dollars)
Goldman Sachs: 10 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 0 milliards de dollars)
Morgan Stanley: 10 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test : 1,8 milliards de dollars)
US Bancorp: 7 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 0 milliards de dollars)
GMAC: 5 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 11,5 milliards de dollars)
Capital One: 4 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 0 milliards de dollars)
American Express: 3 milliards reçus du fonds TARP (capital exigé dans le cadre du stress test: 0 milliards de dollars)

Autrement dit : croyez-vous réellement que les gouvernements élus possèdent réellement un quelconque pouvoir concernant leurs propres portes-monnaie et ceux des citoyens ? Et même les présidents élus ? Et si ils ont un quelconque pouvoir comme ils l'affirment, en quoi il consiste puisque rien n'est réellement fait et nous en avons la preuve ici... Sauf s'il y a complicité bien sûr (donc corruption étendue et très grave (et pas seulement chez  les grecs ou autres montrés du doigt, mais bien au niveau européen (et mondial évidemment). Regardez vos élus, citoyens, ou vos responsables des contrôles financiers... un grand nombre on déjà eu affaire à la justice pour détournements et autres, d'autres sont des banquiers de profession et obligatoirement intéressés par une forte collaboration avec quelques individus-clés au niveau financier, dans leur propre intérêt et nécessairement au détriment des citoyensc, bien qu'ils soient élus... et également souvent nommés à des postes-clés quand ils ne sont pas élus ! 

Quel était le discours de Mr Sarkozi avant sa défaite récente ?

- il faut soutenir la croissance (*), diminuer le coût de fonctionnement de l'Etat, rembourser les dettes, récupérer de l'impôt partout et en inventer de nouveaux (ce qui a toujours été fait : un exemple comme la vignette automobile créée à l'origine pour soutenir les retraites...hum...et qui a duré bien longtemps après pour d'autres "motifs"... et pour quels résultats ? ). On peut déjà noter d’emblée que, bien qu'ayant une dette publique déjà énorme à son élection de 2007, le précédent président s'est empressé de l’accroître en s'accordant à lui-même et à son équipe une substantielle augmentation de salaire. Le monde était pourtant déjà en forte crise financière et il n'y a pas eu de réelle pause entre les crises des complices mafieux de Bernard Madoff, celle des subprimes et celle des "dettes publiques"... puis on a continué le travail de sape de l'Etat français en démantelant et privatisant ses acquis (construits et payés par les citoyens) ou n'en conservant qu'une majorité symbolique... on a augmenté les délégations de responsabilités de l'Etat vers les Régions, on diminue les fonctionnaires-employés (pas ceux aux postes-clés, bien sûr : autant de députés, sénateurs, secrétaires d'Etat sont réellement nécessaires ? Ne sont-ils pas volontaires, leur salaire doit-il être si élevé ?...)... on diminue les impôts d'un côté mais on augmente les TVA ou autres quotas pour annuler l'effet en réalité, on attaque les quelques gouttes que représentent les aides sociales mais on aide les puissants et les riches à jouer en bourse... on détourne l'attention sur les quelques profiteurs ou même sur la "sécurité" locale en ne parlant pas des beaucoup plus grands profiteurs que l'on retrouve proches des vrais pouvoirs publiques et privés, pas du côté des simples citoyens...

Quel est le discours de Mr Hollande, nouvel élu ?

- il faut soutenir la croissance(*), diminuer le coût... inutile de trop continuer... il s'agit pratiquement du même discours si on lit un peu entre les lignes, dit de façon différente... il y a-t-il une quelconque tentative de reprise en main du système monétaire scriptural (90% des transactions mondiales) par l'Etat français ? Non bien sûr : cet Etat est appelé à disparaître physiquement pour ne devenir que "virtuel" : le "pouvoir" de la France sera de plus en plus et est déjà soumis à l'entité Europe via sa banque centrale qui, on l' a vu encore très récemment avec la Grèce, est elle-même plus ou moins dépendante du bon vouloir du FMI et des agences de cotations (le tout étant à majorité composé d’intérêts privés et détenu par les mêmes qui jouent avec les intérêts de l'argent créé... et surendettent les Etats). Historiquement, on l'a déjà remarqué avec le soutien et signatures de tous les gouvernements (y compris de gauche) concernant l'Europe libérale confirmée par Maastricht puis les autres accords, il est plus facile de faire accepter des "choses" pas très justes, voir même inégalitaires, par des gens de gauche plutôt que par des gens de droite... le libéralisme, l'invention de nouvelles taxes et "subventions" (CSG/CRDS, etc...) pour nourrir un gouffre nommé "trou de la sécu" depuis des générations de citoyens, les 35 heures (désirées par 85 % des citoyens à l'époque) non réellement appliquées et bradées entreprise par entreprise, sont bien des oeuvres de "gauche"... mais, voyez-vous réellement la différence ? Comment une réelle démocratie peut-elle exister avec des "opposants" ayant une telle proximité d’intérêts à ne rien changer en réalité ? 

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Pour mémoire, voici les développements sur la "crise" de 2008-Madoff et connexes, vous allez retrouver, curieusement, des noms d'entreprises très connues (et ayant bénéficié des aides publiques !) affiliées à cette escroquerie mondiale (et qui a fonctionné des années puisqu'on était déjà au courant des risques en  2003...) :

Irving Picard, l'administrateur judiciaire chargé de liquider la société de Bernard Madoff estime à environ 2000 le nombre de personnes ou entreprises qui ont gagné de l'argent grâce à Madoff et a accusé environ 1000 d'avoir profité indûment de ce système, parmi eux la famille Levy qui a négocié un arrangement de 220 millions de dollars30,31,32Carl Shapiro (en) et sa famille qui vont restituer 625 millions de dollars33 et la banque suisse UBP avec qui un accord de recouvrement pour un montant de 500 millions de dollars avait été passé.

Le 17 décembre 2010, le procureur fédéral de New York, Preet Bharara, a annoncé qu'un accord avait été trouvé avec les héritiers de Jeffry Picower, l'un des principaux bénéficiaires de la fraude et complice de Madoff selon un rapport du syndicat de faillite, pour restituer les 7,2 milliards de dollars demandés par Picard34.

Irving Picard a déclaré que « Madoff n'a pas agi seul pour commettre la plus grande fraude financière de l'histoire », il a annoncé qu'il réclamait 6,4 milliards de dollars à la banque américaine JPMorgan Chase, principale banque du fonds de Bernard Madoff, 2,5 milliards de dollars à la banque suisse UBS35 et neuf milliards de dollars à la banque britannique HSBC36. Il a également porté plainte contre Citigroup concernée à hauteur de 425 millions de dollars, BNP Paribas pour environ 400 millions de dollars, Capital ResearchABN AMROBBVANomuraMerrill LynchOppenheimer Acquisition Corp (en)Vontobel Asset ManagementPictet & CieLombard Odier, Legacy Capital, le groupe Tremont, la MassMutual Holding LLCNotz & Stücki, la banque israélienne Bank Hapoalim, la société de gestion suisse Genevalor Benbassat & Cie ainsi que 4 membres de la famille de Madoff à qui il est demandé au total 198,74 millions de dollars et deux dirigeants de fonds rabatteurs, Frank Avellino et Michael Bienes qui ont géré le premier fonds rabatteur de BLMIS alimentant le début de la fraude pyramidale, plusieurs membres de leurs familles et des fonds d'investissement qu'ils contrôlaient pour recouvrer 900 millions de dollars37,38,39,40.

En tout, il aura déposé plus de mille plaintes civiles, pour un montant avoisinant les 50 milliards de dollars41.

Source : wikipedia + sources liées.

(*) croissance = cf = http://yvesh.e-monsite.com/blog/economie-memoire-d-un-piege/

Théories du libéralisme déstructrices : " Deux obligations péremptoires sont ainsi affirmées. La première est la croissance : un simple ralentissement de croissance est une catastrophe économique. La seconde est la compétitivité, mot qui, dévoyé de son sens de “courir ensemble” désigne maintenant une rivalité de tous les instants qui serait inévitable.

Il n'est pas nécessaire d'être économiste pour constater le résultat. La croissance sans limites est insoutenable, ses conséquences sont déjà telles que c'est l'équilibre biologique de la planète qui est compromis. Ce que n'entrevoyaient que quelques esprits lucides il y a quelques décennies apparaît aujourd'hui à l'évidence : on ne peut plus continuer cette course aveugle. “Aucun arbre ne peut monter jusqu'au ciel” !

Quant à la compétitivité, elle débouche sur un profond déséquilibre social. Cette guerre économique permanente qui impose d'être le meilleur en n'importe quoi, déshérite les perdants trop peu combatifs … ou qui n'ont pas eu la chance de naître parmi les privilégiés. À force de favoriser “les meilleurs" au détriment de tous les autres, le formidable progrès des connaissances et de leurs applications technologiques a été mis au service d'une infime minorité, tandis que près de 840 millions d'êtres humains (YH : en 2003) souffrent de malnutrition, n'ayant même pas un lopin de terre à cultiver de leurs mains pour survivre. "

SFH 05-2012

MONEY un film qui rend compte de la crise du système bancaire

Par Le 10/05/2012

MONEY un film qui rend compte de la crise du système bancaire

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L'association Réséda est composée de quelques journaliste indépendants indignés de la manière dont la « grande » presse rend compte de la crise du système bancaire, monétaire et financier. Elle a donc décidé de monter une série de vidéos à partir de personnalités non « orthodoxes », afin de mieux comprendre la situation actuelle.

Elle prépare en outre, avec une société coopérative de production, un DVD qui reprendra le même thème avec pour objectif de le vendre à des télés et de l'utiliser comme support dans des réunions militantes.

 

Pour aider à la réalisation d'un futur film, devenez souscripteurs en envoyant une participation d'un multiple de 10 euros (chèque libellé à l'ordre de l'association Réséda) :

Association Réséda
Appartement 6
11/13 Boulevard Jeanne d'Arc
95 100 ARGENTEUIL

Pour plus d'informations, écrivez à :
reseda.association@laposte.net

Source : http://rustyjames.canalblog.com/

SFH 05-2012

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Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 9

Par Le 06/05/2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 9

 

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VI

Annexe : Quelques remarques pratiques


Le réseau bancaire

Sur le plan pratique, cette transformation de la monnaie ne soulève aucune difficulté, surtout à l’ère de l'informatique, logiciels de statistiques et de comptabilité étant maintenant d'usage courant.

Comme la monnaie scripturale l'est depuis longtemps, la nouvelle monnaie est créée par l'augmentation de l'avoir d'un compte, et, inversement, elle est annulée par la diminution de cet avoir. La nouveauté est que ces inscriptions, à quelque niveau que ce soit, ne peuvent être effectuées légalement que par des institutions publiques ayant pour seule fonction de tenir les comptes des individus et des entreprises. Cette monnaie n'étant qu'un pouvoir d'achat, et ne pouvant être placée ou créée afin de rapporter un intérêt, elle a une valeur nominale à sa création, elle n'est pas transférable d'un compte à un autre, elle reste sur le même compte jusqu'à son annulation. Les banques ne sont donc plus des intermédiaires de placement, elles n'ont plus le pouvoir de favoriser des clients en “multipliant le crédit“ contre remboursement avec prise d'intérêt à leur profit. En d'autres termes, elles ne gagnent pas d'argent en le manipulant : en gérant les comptes elles effectuent un service public, comme ceux, par exemple, de l'état civil ou de la sécurité sociale, et obéissent à une Banque Centrale dont les décisions émanent du seul pouvoir politique élu.

Tout citoyen a un compte ouvert à son nom, tenu par la banque de son choix. Ce numéro de compte personnel peut être son numéro d'identité sociale, ce qui assure que tout le monde a un compte et un seul. Et cela dès la naissance, même si tant que le titulaire n'est pas adulte, celui qui en a la charge utilise son compte pour l'entretenir et veiller à son éducation.

 

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Le financement de la production

Aujourd'hui, pour se procurer des moyens de production, un entrepreneur a recours au crédit, en général par l'intermédiaire d'une banque commerciale. Avec une monnaie “qui ne peut pas rapporter”, il n’y a plus d’investisseurs privés vivant de l’intérêt tiré de telles avances, et c'est aux pouvoirs publics qu'il incombe de fournir les moyens de production.

Quelles différences cette transformation de la monnaie entraîne-t-elle ?

Il n’y en a pas au premier stade : dans les deux cas, que ce soit à son banquier ou au service économique compétent, l'entrepreneur doit chiffrer ses besoins et convaincre que son projet est sérieux en estimant le résultat qu'il en escompte.

Mais dans le premier cas, le banquier est seul juge, et son seul souci est de s'assurer que s'il avance la somme demandée, il a assez de chances d'être remboursé et d'avoir en plus les intérêts qu'il exige. Alors que dans le second cas, le service économique, parce qu'il est public et non plus intéressé à titre privé, va pouvoir prendre en considération d'autres critères, comme les effets sur l'environnement, le bruit, la santé, les déchets, la pollution, et la préservation du patrimoine commun, etc. On peut donc imaginer la création dans chaque commune de conseils chargés de publier les projets et d'amener le public intéressé à venir en débattre. On voit que dans la mesure où il ne s'agit plus seulement de faire du profit, il devient possible de réfléchir ensemble aux conditions dans lesquelles la production s'effectue. Cette consultation publique peut mener à débattre des modes, des méthodes et des rythmes de production, de leurs impacts, du choix des sites, des énergies, des matières premières, de la nature des déchets et de la façon dont ils sont éliminés, etc. Et même de ce que devient l'entreprise si elle échoue, afin d'éviter ces friches industrielles déplorables qu'on voit trop souvent aujourd'hui et dont personne n'assume la responsabilité.

Dans les deux cas encore, lorsque le projet est accepté, la somme allouée est inscrite au compte de l'entreprise, compte qui sera débité au fur et à mesure que l'entrepreneur s'en servira pour acheter ses matières premières et pour produire comme prévu.

 

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C'est ensuite que les choses changent.

Quand il s’agit d’un prêt en monnaie capitaliste, l'entrepreneur est réputé propriétaire des richesses produites et il faut qu’il trouve à les vendre car c'est avec l'argent de cette vente qu'il rembourse la somme prêtée, qu'il en paie les intérêts, qu'il acquitte des charges, des impôts et des taxes. Quand il réussit à tirer assez de sa vente pour que le solde soit positif, malgré, éventuellement la publicité qu'il paye aussi, il a un bénéfice. Sinon, c'est lui qui est le perdant.

Au contraire, si la somme lui a été allouée en monnaie distributive l'entrepreneur n'a pas à la rembourser, ni à payer des intérêts, ni de la publicité, ni des charges, ni des impôts, ni des taxes car il n'est pas propriétaire des richesses produites. Il s'est engagé par contrat à les livrer aux détaillants pour être mises en vente aux prix établis. Il rend donc un service public en produisant ce qu’il s’est engagé à produire.

Considérons maintenant le renouvellement des processus de production.

Avec la monnaie capitaliste, l'entrepreneur peut espérer accumuler assez de bénéfices pour pouvoir avancer une part de plus en plus importante de ses moyens de production, donc avoir de moins en moins besoin de prêts et, par conséquent, être de plus en plus libre de produire comme bon lui semble… à condition de pouvoir vendre de plus en plus. Quand elle a atteint une certaine taille, l'entreprise devient une affaire partagée entre des actionnaires qui sont en commun propriétaires des moyens de production et des richesses produites ; leur seul souci est donc sa rentabilité financière car l'entreprise est un placement, et toutes les questions telles que les méthodes de production, les conditions de travail et les pollutions engendrées ne sont, encore et toujours, considérées que dans l'optique de diminuer les coûts de production à seule fin d'augmenter d'autant le retour attendu des sommes investies. Même l'utilité des produits, voire les dangers qu'ils peuvent présenter, n'ont plus d'importance pourvu qu’une bonne “communication” publicitaire parvienne à séduire la clientèle ! Les clients, comme les employés, sont mis au service des investisseurs qui ont ainsi la main-mise sur la production.

La monnaie distributive permet de transformer cette logique, la relation entre producteurs et consommateurs ne reposant plus sur la soumission des uns aux autres, par intérêt. La compétition fait place à la coopération dont les conditions sont posées quand s'établit, par concertation, le contrat de production qui relie l'équipe des producteurs à la société dans laquelle ils vivent, et dont font aussi partie les clients pour lesquels ils s'engagent à produire.

Pendant la durée d'un contrat, le compte de l'entreprise est réalimenté automatiquement pour une production continue. À échéance, l'entrepreneur et son équipe sont amenés à présenter leur bilan afin que le public ait son mot à dire s'il y a demande de renouvellement, pour que certaines conditions puissent être, au besoin, modifiées.

 

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La participation citoyenne

Le service économique habilité à créer la monnaie nécessaire pour que les entreprises de production puissent fonctionner joue donc, avec la nouvelle monnaie, le rôle que jouent seuls les investisseurs et les actionnaires quand la monnaie est capitaliste.

En créant de la même façon la monnaie nécessaire à faire marcher les services publics, cette institution se substitue au fisc : la monnaie distributive supprime tout prélèvement d'impôts ou de taxes quelconques puisque ce n'est plus nécessaire. Ce qui ne signifie pas que tout est possible, puisque le flux de monnaie distributive est défini, donc limité, par celui de la production.

Par l'intermédiaire de cette monnaie c'est donc la population dans son ensemble qui investit dans ses entreprises et met son patrimoine à leur disposition, et c'est elle qui décide des grandes orientations concernant la production et la distribution des richesses ainsi produites.

La société s’engage ainsi dans une voie diamétralement opposée à l’idéologie libérale qui exalte les égoïsmes en prétendant que lorsque chacun n’agit qu’en fonction de son seul intérêt personnel, il en résulte le bonheur pour tous grâce au miracle accompli par la fameuse et mythique “main invisible” … !

L'organisation démocratique rendue possible

Les tâches à remplir dépendent d’abord des grandes orientations de la politique économique. En ce qui concerne la production des biens, deux positions extrêmes risquent peu d'être adoptées dans une économie démocratisée : ni l’idéologie aberrante de la croissance, cette course en avant d’une société de consommation qui détruit les ressources non renouvelables et compromet la vie sur la planète, ni le retour à l’âge des cavernes par un refus systématique de l’emploi de toute technologie.

La sagesse des nations portera vraisemblablement vers un juste milieu entre l'utilisation optimale du patrimoine commun de sciences et de réserves naturelles pour permettre au maximum l'épanouissement de chacun, et le souci de ne pas compromettre la possibilité pour les générations futures de faire encore mieux, en développant les connaissances.

Rappelons en outre que la monnaie distributive ne favorise pas la prolifération de gadgets inutiles : quand la vente n’est pas motivée par le profit du fabricant et du vendeur, personne n’a plus intérêt à pousser le gogo à les accumuler.

Pour ces raisons, et la mise au point de machines programmées ne cessant de se perfectionner, la production des biens matériels, surtout au stade final, demandera de moins en moins d’heures de travail humain. Les emplois nécessaires se situeront donc surtout dans la recherche et dans le développement de services.

 

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Comment se répartir ces tâches ?

La répartition actuelle est opérée par le marché : quiconque ne trouve pas une fortune inépuisable dans son berceau est contraint de vendre ses qualités personnelles et son énergie le plus cher possible sur le marché du travail, et sa vie en dépend. Ce système, on le constate, mène, dès que l’emploi devient rare, à la précarité et à l’exclusion pour une partie de plus en plus importante de la population. Parce qu’elle est basée sur l’égoïsme qu’elle encourage, cette pseudo-société est donc, là encore, un échec au point de vue humain. La monnaie distributive permet de refonder la société en la basant sur la solidarité, en remplaçant cette foire d’empoigne par un contrat à long terme entre la société et chacun de ses membres et qu'on peut ainsi résumer : la société garantit à tout citoyen un revenu décent pendant toute sa vie, celui-ci se sent obligé de contribuer, par son activité, dans la mesure de ses moyens et en fonction des nécessités, à faire que la société puisse garantir à tous ce niveau de vie suffisant.

S’appuyant sur un principe aussi clair, une démocratie moderne a les moyens, en définissant les modalités de son application, de laisser aux individus eux-mêmes le choix de leurs activités, pariant sur leur diversité et sur le fait qu’une tâche est d’autant mieux remplie qu’elle a été choisie et correspond donc aux aspirations et aux aptitudes de celui qui s’y engage.

La finalité de l’éducation, reflet de la société, en est radicalement transformée : il ne s’agit plus de former des employés disciplinés et des clients boulimiques, mais de futurs citoyens, capables de réfléchir, juger, critiquer et prendre des responsabilités, et, quel que soit le temps nécessaire pour cela, de les aider à révéler leurs talents, à trouver leur propre voie, puis de leur donner la formation dont ils ont besoin pour les développer, avec un maximum de culture générale, clé de leur autonomie de pensée. Conscient des besoins de la société qui lui a assuré une telle formation, un jeune deviendra citoyen à part entière en s’engageant dans l’activité de son choix. Il pourra pour cela s’associer à d’autres pour partager les tâches d’une entreprise agréée et dont les moyens seront par conséquent financés comme on l’a vu ci-dessus. Il faut admettre qu’un tel engagement puisse être pris pour une durée limitée, donc fasse l’objet d’un contrat “civique”, à l’issue duquel le citoyen aura la possibilité d’en demander le renouvellement ou de modifier son contrat, ou d’en proposer un autre, ou de prendre une année “sabbatique” pour convenance personnelle, ou pour suivre une nouvelle formation, éventuellement vers une activité différente.

Il est prévisible qu’au moins au début, l’opinion refusera l’idée que pleine liberté soit laissée à tous les individus et que tous les revenus soient égaux. Il appartiendra donc à chaque région de prévoir certains quotas, ou certaines normes, telles que des minima de services ou des maxima de vacances, annuels ou sur des périodes plus longues. N'entrons pas ici dans des détails, car il n'est pas question de figer quoi que ce soit. Notre propos n'est pas de présenter “un paquet tout ficelé” qui serait la panacée, mais de présenter ce qui paraît comme les clés d'un autre développement, d'une dynamique ouverte à toute évolution, débarrassée des dogmes et des impératifs qui sont aujourd'hui imposés alors qu'aucune éthique ne les justifie.

YH : il est à noter que les civilisations précolombiennes d'amériques centrale et du Sud ont, pendant plusieurs millénaires appliqué un système sans monnaie liquide (sauf éventuellement pour commercer avec "l'étranger") aucun, et sur des espaces immenses. Assez proche de ce système, les citoyens commandaient chaque mois leurs listes de besoins familiaux et professionnels, et chaque citoyen assurait sa tâche pour produire et fournir les besoins de tous, qui étaient regroupés en communautés et mis à disposition pour continuer à produire et vivre. Evidemment, une famille royale et des prêtres profitaient du système et dirigeaient, mais ce principe est assez facilement remplaçable par un gouvernement démocratique si on y réfléchit un peu... il est prouvé que la grande dynamique agricole des Incas par exemple, leur a permis d'améliorer leurs technicités et d'augmenter le nombre de personnes affectées à la recherche, astronomie, chimie, etc...

 

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Sources : http://www.france.attac.org/  et multiples références


Yves Herbo 23-10-2014, MAJ 31-03-2020

Un autre dossier regroupera les articles sur d'autres propositions d'organisation de la société et recherches sur l'Histoire montrant des exemples et possibilités adaptables au monde moderne...

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Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 8

Par Le 03/05/2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 8

 

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Deuxième partie

V b)
Liberation

« Qui dira la puissance incalculable de l'association lorsqu'elle se transforme en coopération… ?» Jacques Duboin (Libération)

On se souvient du surnom, TINA, attribué à Mrs Thatcher pour son refus d'envisager tout autre mesure que les réformes libérales qu'elle initia au début des années 1980 : quels que soient les arguments qui lui étaient présentés, elle répondait «There is no alternative», soit, en prenant les seules initiales, T.I.N.A. et en français «Il n'y a pas d'alternative». C'est ainsi que les chemins de fer britanniques, par exemple, furent privatisés et que les Anglais se demandent après chaque accident ferroviaire s'il n'existe vraiment pas de plus sûrs moyens de gérer les transports en commun que de faire passer le profit avant la sécurité… !

L'organisation économique des sociétés humaines n'a pourtant rien d'immuable. Les dénationalisations et le démantèlement de l'État, que l'idéologie néolibérale présente aujourd'hui comme la seule façon de garantir la prospérité, sont l'exact opposé des nationalisations et de l'élaboration de cet État-providence, c'est-à-dire redistributeur, qui furent préconisées pour organiser la paix à la fin de la seconde guerre mondiale !

Affirmer l'obligation d'organiser l'économie de telle ou telle façon, en vertu d'une loi qui serait immuable, n'est pas un argument, mais une méthode couramment employée par certains pouvoirs politiques pour imposer l'orientation qu'ils ont choisie, et empêcher toute discussion en coupant court à tout argument contraire. De sorte que l'opinion ne soit pas à même de peser le pour et le contre.

Deux obligations péremptoires sont ainsi affirmées. La première est la croissance : un simple ralentissement de croissance est une catastrophe économique. La seconde est la compétitivité, mot qui, dévoyé de son sens de “courir ensemble” désigne maintenant une rivalité de tous les instants qui serait inévitable.

N'étant pas spécialistes, laissons les économistes, les sociologues, les moralistes, les historiens débattre des fondements et des origines de ces impératifs idéologiques. (YH : fondamentalement, c'est avec l'idée préconcue (mais malheureusement réaliste) que la société actuelle créée (de par son système éducatif) des élites, et que seuls ceux-ci comprennent la réalité profonde des choses (Si vous écoutez un peu les affirmations de personnalités comme Mr Sarkozi par exemple (mais il n'y a pas que lui), il y a d'un côté une "élite" et de l'autre les "normaux" (on retrouve un autre type de manipulation de la part de Mr Macron avec ses idées de "méritocratie" : les "méritants" étant évidemment les mêmes élites, gros héritiers, etc...). Au lieu de modifier en conséquence le système éducatif de façon à non pas distinguer ceux qui s'en sortent le mieux intellectuellement (pour X raisons, dont financières) ou psychiquement, et ne garder que ces derniers pour "l'élite", mais au contraire détecter le plus tôt possible chez chacun ses talents particuliers (tout le monde en a et c'est les appliquer qui rend service, et à la société et à l'individu), qui ne sont pas obligatoirement dans les panels et choix de l'éducation actuelle. Le libéralisme sous-entend que seule cette petite élite peut comprendre réellement le système de fonctionnement de la société - à plusieurs niveaux - et peuvent donc créer de l'emploi, de la richesse, des affaires... Le libéralisme ne peut pas être "démocratisé" réellement et à la portée de tous les citoyens : il faudrait pour cela modifier complètement le système éducatif et faire accepter bien plus tôt aux parents les talents les plus potentiels de l'enfant. Je connais plusieurs professeurs de mathématiques qui m'ont dit qu'ils savaient dès l'âge de 10 ans si un enfant avait du potentiel question chiffres et logiques... bien sûr, même si l'enfant, avec beaucoup d'efforts (qu'il n'utilisera pas ailleurs) peut atteindre un niveau convenable, il ne donnera jamais le meilleur qu'il aurait pu donner de par ailleurs, et n'en sera pas plus heureux (et sûrement moins). Ces profs ne se sont jamais trompés d'après eux. Et puis, que se passerait-il si chaque citoyen créait sa propre entreprise ou affaire ? Des millions de marques ?, de la concurrence acharnée de blogs et services ? des millions de pubs dans les boîtes internet et physiques ? ça fait plutôt sourire mais c'est bien ce à quoi l'idéologie libérale "démocratisée" mène à l'extrême... sauf que ses théoriciens et exécuteurs (de "droite" comme de "gauche") ne font évidemment rien pour que le libéralisme devienne réellement "démocratique", en ne modifiant pas le système éducatif entre autres (plutôt en le privatisant !)...)

 

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Par contre, il n'est pas nécessaire d'être économiste pour constater le résultat. La croissance sans limites est insoutenable, ses conséquences sont déjà telles que c'est l'équilibre biologique de la planète qui est compromis. Ce que n'entrevoyaient que quelques esprits lucides il y a quelques décennies apparaît aujourd'hui à l'évidence : on ne peut plus continuer cette course aveugle. “Aucun arbre ne peut monter jusqu'au ciel” !

Quant à la compétitivité, elle débouche sur un profond déséquilibre social. Cette guerre économique permanente qui impose d'être le meilleur en n'importe quoi, déshérite les perdants trop peu combatifs … ou qui n'ont pas eu la chance de naître parmi les privilégiés. À force de favoriser “les meilleurs" au détriment de tous les autres, le formidable progrès des connaissances et de leurs applications technologiques a été mis au service d'une infime minorité, tandis que près de 840 millions d'êtres humains (YH : en 2003) (55) souffrent de malnutrition, n'ayant même pas un lopin de terre à cultiver de leurs mains pour survivre.

Les deux pièges de la monnaie capitaliste

Alors que les effets catastrophiques de ces impératifs de croissance et de compétitivité sont de plus en plus évidents, on continue pourtant à les prétendre incontournables. Et avec des arguments aussi creux que : “c'est dans la nature des choses” ou “c'est ainsi que les hommes fonctionnent”, sans percevoir à quel point ces deux pièges, dans lesquels notre civilisation se perd, sont contenus dans les mécanismes actuels de la monnaie, qui, pourtant, ne sont évidemment pas des lois de la nature. En effet :

L'obligation de croissance est contenue dans le mode de création de la monnaie : il faut qu'un investissement rapporte plus qu'il n'a coûté pour que puissent être payés les intérêts du crédit ou les “retours sur investissement”. 
• Le creusement du fossé entre les riches et les pauvres est contenu dans le choix des clients auxquels les crédits sont ouverts, parce qu'un organisme de crédit, pour éviter d'être mis en faillite, exige des garanties, une hypothèque, une assurance. On ne prête donc qu'aux riches et par l'effet “boule-de-neige” de la capitalisation, seuls les riches ont ainsi les moyens de s'enrichir.

Alors que l'opinion est en train, peu à peu, de prendre conscience des dangers de la croissance à tout prix et s'indigne de voir que cette exploitation des richesses ne réduit pas, bien au contraire, la misère en ce monde, force est de constater que les mécanismes monétaires sont tellement mal connus que leur relation avec ce productivisme et avec cet individualisme n'est généralement pas dénoncée. À croire qu'elle n'est même pas perçue.

Ce lien se manifeste pourtant. Il se manifeste par exemple par la réaction du public contre l'argent en cas de crise économique : on constate que c'est bien en créant leur propre monnaie que des minorités cherchent alors à survivre. Les expériences qui furent lancées pour réagir à la grande crise des années 1930, celles, par exemple, de la monnaie fondante de Gesell, ou les cercles WIR, de même que celles qui naissent un peu partout depuis le tournant libéral des années 1980, par exemple en Argentine depuis 2002, sont bien des manifestations de rejet de la monnaie officielle. Mais ces monnaies parallèles, parce qu'elles sont à usage local, restreint, marginal, ne peuvent, au mieux, qu'épargner, mais pour les seuls membres des associations qui les créent, certains des effets néfastes qu'ils constatent.

 

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Et, d'autre part, comment ne pas s'apercevoir qu'on retrouve partout l'argent comme mobile quand on déplore de grandes catastrophes humaines comme l'affaire du sang contaminé, ou des désastres écologiques comme les marées noires ou les gégazages en mer, quand on prend conscience des effets de la marchandisation des services publics et du brevetage du vivant, ou quand on découvre le pouvoir et le rôle des fonds de pension, de la spéculation monétaire et des paradis fiscaux sur les choix économiques, etc. ? L'argent est le dénominateur commun de tous ces comportements inhumains, il est bel et bien à l'origine commune de ces catastrophes qui n'ont rien de naturel.

Ceci devrait amener à comprendre que chercher à réparer, quand c'est possible, les effets de ces mécanismes, ne résout rien, puisqu'ils se renouvellent indéfiniment, voire s'amplifient, tant que demeure leur cause commune.

Supprimer cette cause n'est certainement pas simple, mais il faut prendre conscience que c'est devenu inévitable, que c'est la condition nécessaire pour donner à la société d'autres bases que celles qui sont en train de la détruire. Or cette reconstruction passe par une nouvelle transformation de la monnaie : pour qu'elle n'oblige plus la croissance, il faut que sa création n'impose plus paiement d'intérêts, et qu'elle tienne compte d'autres critères que la rentabilité financière pour qu'il soit possible de produire, dans le respect les Droits de l'Homme et de son environnement, des biens et des services accessibles à tous, sans exclusion. Aucun coup d'État ne devrait, cette fois, être nécessaire pour réaliser une telle transformation puisque, à l'inverse des précédentes, elle vise à faire passer l'intérêt général avant l'intérêt de quelques-uns. Mais il est urgent d'y réfléchir, et c'est dans ce but que nous formulons les trois propositions suivantes.

Première proposition : Revenir au droit régalien

À l'évidence, la monnaie immatérielle correspond à l'état actuel de la technologie, la monnaie-marchandise appartient au passé. Il serait donc absurde de vouloir refuser la monnaie virtuelle en rêvant au retour des louis d'or. L'informatique existe, elle est pratique, admettons donc, sans nous y attarder, que la monnaie de demain sera sous forme scripturale, comme elle l'est presque totalement aujourd'hui, les cartes à puce et les transactions transmises par internet allant encore se développer.

Mais il faut prendre conscience du danger que présente cette forme moderne de la monnaie du seul fait qu'elle est naturellement, matériellement, illimitée !

Sa création est si facile qu'avoir abandonné le droit de créer la monnaie à des entreprises privées ayant leur propre intérêt pour objectif, apparaît comme une véritable aberration, source évidente de multiples abus aux conséquences imprévisibles, incalculables. On a vu que lorsque des orfèvres signèrent plus de reçus qu'ils n'avaient d'or dans leurs caves, leur seule limite fut… la peur que leurs clients s'aperçoivent qu'ils avaient exagéré. Méthode peu efficace, puisque plusieurs paniques ont marqué l'Histoire. On se souvient aussi que lorsque trop de banquiers ont suivi l'exemple des orfèvres, c'est parce qu'ils se sont aperçus que cela leur faisait du tort que certains d'entre eux ont intrigué pour en obtenir le monopole. Et l'histoire des Banques centrales montre que c'est encore pour éviter des abus, des paniques ou des faillites qu'elles ont reçu un certain pouvoir, non pour fixer une limite à la masse monétaire, mais seulement pour tenter, par l’intermédiaire de leurs taux d’escompte, d'accélérer ou de ralentir la croissance de cette masse, espérant que ces variations auraient, à terme, une influence sur l'économie. Et depuis que ces taux n'obéissent plus qu’aux marchés, on ne compte plus le nombre de pays ruinés par des crises monétaires… On voit bien que le pouvoir politique ne doit pas se contenter d'imaginer des digues pour éviter des abus ou en colmater les conséquences, il lui appartient de déterminer la masse monétaire nécessaire à l'économie.

Ce n'est pas sans raison que le “droit de battre monnaie” était, par excellence, une des prérogatives du souverain et qu'il ait fait partie, sous la monarchie, des “droits régaliens”, avec ceux de lever l'impôt, de commander la police et l'armée, de rendre la justice, de déclarer une guerre ou d'en signer la fin. Pourquoi l'un de ces droits du Prince a-t-il fait exception quand le peuple a conquis la souveraineté ? On ne comprend pas que les démocraties aient abandonné à quelques nouveaux privilégiés l'un de ces droits essentiels qui décident de la vie d'une nation. Le droit de créer monnaie est trop important pour qu'il puisse être dissocié des autres attributs qui permettent de décider pour tous en leur nom. (parce que ce ne sont pas des démocraties !)

 

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Il doit être réintégré au pouvoir politique parce qu'une société évoluée, telle qu'on peut la concevoir au XXI ème siècle, doit être en mesure de décider des besoins qu'elle va satisfaire, en fonction des moyens dont elle peut disposer, en respectant les droits des êtres humains, vivants et à venir. Dans une telle perspective, le choix si essentiel de l'orientation générale de l'économie est une décision politique fondamentale qui ne peut donc pas être abandonnée à des intérêts privés.

Aujourd'hui, la société est au service de la finance, qui dicte sa politique aux gouvernements. Remettre aux pouvoirs publics la responsabilité de toute création monétaire, c'est renverser les rôles : les choix économiques deviennent alors des choix politiques et la finance leur est subordonnée.

Mais ceci ne suffit pas. Dans une vraie démocratie, confier l'économie au pouvoir politique serait la confier au peuple, mais toute société, même au XXIème siècle, n'est pas assurée d'être démocratique et de le rester. Pour remettre l'économie au service de tous et l’y maintenir, il faut des règles qui empêchent tout abus de la part des responsables du pouvoir d'émission, et pour cela, imposer à la masse monétaire une limite concrète, objective.

Deuxième proposition : Fixer objectivement la masse monétaire

Une telle limite naturelle résulte simplement de deux des aspects de la monnaie : elle est un droit de tirage sur les richesses produites et une reconnaissance de dette commune puisque la loi oblige à l'accepter en paiement. De ces deux faits découle la règle suivante : les représentants d'une population qui, en ayant le monopole de la création de sa monnaie, s'engagent en son nom, ne peuvent émettre que la masse monétaire équivalente aux richesses que cette population produit et met en vente.

La création monétaire étant ainsi un engagement à produire, toute nouvelle production entraîne automatiquement la création de son équivalent en monnaie. Et, inversement, lorsqu'un produit parvient à son consommateur, la monnaie qui lui sert à l'acheter a rempli son rôle et n'a plus ensuite de raison d'exister, elle est donc annulée au moment de la vente. En d'autres termes, la monnaie devient un flux parallèle et équivalent à celui des richesses produites afin d’être vendues. Il s'agit évidemment d'une équivalence de principe, qui donnera lieu, dans la pratique, à des ajustements par des calculs analogues à ceux que les ordinateurs boursiers font aujourd'hui pour afficher les cours de façon continue et permanente.

Mais il faut insister sur un autre aspect. Pour que cette équivalence soit à l'origine de la création monétaire, il faut que le prix d'un bien ou d'un service mis en vente soit évalué au moment où est pris l'engagement de sa production, et non plus après, quand il a déjà été produit. Ceci présente l'inconvénient de bouleverser les habitudes, et le réflexe sera probablement de croire, mais un peu vite, qu'il est question de supprimer le marché. Que tous ceux qui vantent sans cesse ses mérites irremplaçables se rassurent, il ne s'agit pas du tout de le supprimer, mais bien au contraire, de lui restituer ses vertus (56), c’est-à-dire de permettre que le prix de vente d'un bien ou d'un service résulte vraiment d'un débat entre producteurs-vendeurs et consommateurs-acheteurs

Or ce n'est que si cette évaluation démocratique a lieu en amont, donc avant qu'il soit trop tard, qu'il est possible de discuter des modes de production, de les encourager ou de les proscrire. 
Précisons, si besoin, que ces discussions sont destinées à définir des bases et non à fixer chaque prix, un à un, et qu'il faut prévoir des marges d'erreur et des aléas, par exemple pour la production agricole, qui donneront lieu aux ajustements mathématiques nécessaires évoqués ci-dessus. Et ajoutons que cela n'a rien d'utopique, comme le prouvent les Seikatsu, ces associations producteurs-consommateurs qui fonctionnent ainsi au Japon depuis déjà plus de 20 ans, ou bien les Community supported agriculture (CSA), ces associations de consommateurs (57) qui passent contrats avec des agriculteurs et qui achètent ainsi, avant la saison, une part de leur récolte fermière.

Par rapport à la situation actuelle, la monnaie conserve donc son rôle d'unité de compte et de moyen de paiement, même différé. Elle est un pouvoir d'achat qui ne sert qu'une fois car il est périmé quand il a servi, comme un titre de transport ou un timbre, tout en laissant à son titulaire la possibilité de l'utiliser pour n'importe quel achat de son choix. Par contre, cette monnaie réformée cesse d'être un facteur d'enrichissement et d'inégalité, donc de domination, dès lors qu'une ouverture de crédits n'implique plus versement d'intérêts.

Assainie sur de telles bases, la monnaie apparaît comme le moyen de répartir entre tous les consommateurs les biens et les services que produit l'économie d'une région. La logique de capitalisation, c'est-à-dire d'accumulation, fait place à une logique de répartition, de distribution.

 

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Cette réforme, bien plus simple et plus objective que celles qui ont jalonné l'Histoire, conduit à un retournement de situation : à la loi de la jungle financière qui règne aujourd'hui, elle substitue un contrôle social de la production, les décisions économico-financières sont enfin soumises à la réflexion et au débat politique, éclairés par des enquêtes objectivement menées.

Mais tant qu'un tel débat préalable ne permettra pas de considérer d'autres aspects que la rentabilité, les avertissements d'experts et les cris d'alerte contre les dangers du productivisme actuel pourront indéfiniment se multiplier, ils ne seront que vœux pieux. (voir l'Histoire 2007-2016)

En ce qui concerne le commerce international, si la monnaie d'un pays (58) est la manifestation comptable de ce que ses résidents s'engagent à y produire (en utilisant les connaissances humaines acquises pour faire fructifier les richesses du sol et du sous-sol), les relations commerciales entre deux régions ne sont plus que des contrats de troc entre leurs deux populations, les échanges internationaux de marchandises sont à somme nulle et il n'y a alors plus de dette financière internationale. Il va de soi que ces contrats peuvent inclure des délais, que leur équité et leur exécution peuvent être soumises à un contrôle supranational, etc. L'important est que cette transformation des bases du commerce extérieur permettrait aux populations de retrouver le droit de disposer d'elles-mêmes, celui d'assurer en priorité leur propre suffisance vitale, de “vivre au pays” et de s'y épanouir en développant leur culture.

Notre troisième proposition est inspirée par ce que nous avons observé à propos de la notion de valeur :

Troisième proposition : Séparer la gestion des biens de celle des gens

Nous avons rappelé que lorsque les économistes parlent de valeur, il s'agit de valeur d'échange et que celle-ci est, de fait, le prix de vente d'une marchandise. Outre que ce prix, tel qu'il est fixé aujourd'hui, ne résulte nullement d'un débat comme le prétend l'économie classique, mais plutôt de la loi du plus fort, financièrement parlant, cette façon de comparer à l'étalon unique qu'est la monnaie, ce qui est mesurable et ce qui ne l'est pas, conduit à considérer le travail humain comme une marchandise, une matière première parmi d'autres, et finalement l'être humain comme un objet remplaçable, ce qui va jusqu'à traiter des employés “comme des kleenex” en cas de “licenciement économique”, "licenciements de fausses faillites".

D'autre part, un tant soit peu de lucidité permet de prévoir que la production de demain sera de plus en plus une oeuvre collective et intellectuelle (59), qui fera de moins en moins appel à de la main d'oeuvre, mesurable (à la rigueur) en temps de travail, et de plus en plus à une participation humaine impondérable, liée à la personnalité, à la culture, à l'expérience, à l'imagination et à la créativité, qualités par essence non mesurables. De sorte que prétendre pouvoir estimer la participation individuelle afin de l'acheter à un “juste prix”, le “salaire”, devient une absurdité, voire une escroquerie.

Pour éviter pareille aberration, il faut séparer la gestion des gens de celle des biens. Ne plus mélanger dans une même comptabilité l'être et l'avoir, c'est ramener l'économie à sa place naturelle, celle de l'intendance. Cessons d'oublier que le rôle d'une entreprise de production est de transformer des matières premières pour mettre à la disposition des gens les objets dont ils ont besoin, et que ce n'est pas de fournir du travail, ce n'est pas de créer des emplois pour justifier des revenus. Le fait que la transformation de la matière nécessite une intervention humaine n'oblige pas à traiter “une ressource humaine” comme une matière première, et c'est en séparant la comptabilité des matières de celle des humains que cette distinction redeviendra possible et qu'on se rappellera que travail et emplois ne sont pas des buts, mais des moyens. Alors seulement le revenu reçu par un être humain ne sera plus le prix auquel il se vend à une entreprise. On ne parlera plus de salaire, de prix de la sueur, mais de revenus individuels, fondés sur les besoins personnels et dont le but sera de fournir à chacun les moyens de développer ses qualités propres pour exercer au mieux les activités par lesquelles il assume sa participation à la société. Alors cette contribution pourra parfaitement ne pas être mesurable et produire de la qualité, même pour le long terme. Même si cela implique que le revenu soit versé par l'ensemble de la société et pendant toute la vie, et non plus par les entreprises, à ceux qu'elles emploient, et seulement pendant la durée de cet emploi.

 

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Dans l'économie actuelle, la monnaie de profit est utilisée pour “marchandiser” le domaine de l'immatériel. En empiétant ce domaine de liberté, la finance le soumet au profit et en contrôle ou en réserve l'accès. L'Accord Général sur le Commerce des Services, l'AGCS, est en train d'installer cette appropriation de tout un patrimoine commun de l'humanité, fait de connaissances lentement élaborées au cours de l'Histoire. L'art et une certaine culture sont déjà standardisés, il ne sera bientôt plus possible aux agriculteurs de renouveler leurs récoltes, comme ils l'ont fait pendant tant de générations, sans acheter de nouvelles semences à Monsanto. À quand l'obligation d'acheter le droit d'avoir sa propre progéniture ?

La réforme que nous proposons permet de rendre impossible cette appropriation, en faisant de la monnaie l'instrument de la seule gestion du réel. De séparer ce qui est naturellement du domaine de l'économie, qui est mesurable et qui doit, dans certains cas, être “économisé” donc compté, d'avec ce qui est du domaine du non mesurable, de l’impondérable et l’immatériel, celui de la connaissance, de la culture, de l’information qu’on donne sans s’en défaire et dont l'usage, loin de devoir être limité s'il n'est pas utilisé pour nuire, doit pouvoir être diffusé sans compter, et par conséquent être gratuit.

Ces deux domaines ne sont évidemment pas indépendants, puisqu'il y a un lien entre eux, l'Homme, qui vit dans le domaine du réel et doit pouvoir s'épanouir librement dans le domaine de l'immatériel qui lui est propre. Mais dans la mesure où l'économie produit des biens et non pas des profits financiers, où la monnaie est un flux qui se consume en même temps que les biens produits, il devient possible de décider objectivement de l'économie. Alors les gens peuvent se grouper en un réseau de coopératives de toutes tailles et y prendre ensemble les décisions objectives qui les concernent directement, puisqu’il s’agit d’abord de décider de ce qu’ils veulent produire pour consommer et dans quelles conditions, ce qui définit en même temps leur activité et la masse monétaire totale dont ils disposent. Il leur appartient ensuite de faire, dans le budget ainsi fixé, la part destinée à payer les moyens matériels de leur production, celle qui est nécessaire à faire fonctionner les services publics et celle qui constitue leurs revenus personnels.

Les débats sont ainsi largement ouverts au public et portent sur des critères d’intérêt général. C’est donc une extension de la démocratie à l’économie qui est proposée, permettant à tout résident de participer, sinon toujours directement, au moins par délégation, à ces prises de décisions qui sont à la fois sociales et économiques.

(55) Lire René Passet, Mondialisation financière et terrorisme

(56) Alors même qu'au contraire, c'est la financiarisation de l'économie qui a eu pour conséquence de réserver les vertus du marché aux seuls professionnels des “Marchés” (Bourses des valeurs et autres marchés des changes ou des matières premières, etc.) et de les supprimer pour le reste du monde, qui se voit offrir des marchandises à des prix fixés au préalable par les vendeurs : c'est “à prendre ou à laisser”, on ne marchande pas...

(57) on peut citer la CSA modèle de Poughkeepsie, installée en zone pré-urbaine à une centaine de km au nord de New-York et en France le réseau Alliance paysans écologistes consommateurs qui regroupe des associations qui travaillent ensemble pour promouvoir le développement de produits d'agriculture écologique de qualité.

(58) ou d'une région, ou d'un groupe de régions dont les résidents décident de s'associer économiquement.

(59) lire à ce sujet les profondes analyses d'André Gorz, par exemple dans L'immatériel, connaissance, valeur et capital.

Sources : http://www.france.attac.org/ et multiples références

Yves Herbo/MPSA/2014

 

A suivre pour la dernière partie : Annexe et Bibliographie

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Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 7

Par Le 30/04/2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 7

 

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V)
Les monnaies parallèles

Par définition, tout moyen de paiement est une monnaie. Mais la monnaie nationale d'un pays étant la seule que tout ressortissant est tenu par la loi d'accepter en paiement, toute autre monnaie utilisée est une monnaie parallèle (44), quels que soient la raison pour laquelle elle a été créée, les modalités de sa création et de distribution, son unité de compte, l'extension de son usage et quelles que soient ses méthodes de contrôle.

Les bons d'achat et autres monnaies “affectées”

La plus répandue des monnaies parallèles, et de très loin, est constituée par les bons d'achat.

Ces monnaies affectées à un usage précis, et restreint, peuvent être créées sous forme de bons destinés par un gouvernement à une catégorie de population. Ce mode de distribution sélective introduit donc une discrimination entre les membres de la société et fait apparaître qu'elle est “à plusieurs vitesses”.

Ces bons peuvent être remis aux pauvres, c'est le cas des "Food stamps" aux États-Unis. Cette distribution, destinée à leur apporter un secours alimentaire, impose donc aux pauvres une démarche humiliante : ils doivent faire une demande d'aide et la justifier en faisant état de leur trop modestes revenus (ou d'absence de revenus) ; elle peut même être pernicieuse, par exemple Milton Friedman eut l'idée de distribuer des bons d'enseignement grâce auxquels l'État assure aux enfants des familles pauvres l'accès aux écoles les moins chères, donc un enseignement au rabais, et la sélection se fait sur les droits d'inscription, seules les familles riches pouvant payer les meilleures écoles. De tels bons permettent de privatiser l'école tout en proclamant que tous les enfants y ont accès.

Au contraire, des bons d'achat peuvent être distribués, en cas de pénurie, à des privilégiés pour leur réserver l'accès à certains produits devenus rares. Par exemple, des bons d'essence ont été émis en Italie, à l'intention des étrangers, à un prix plus bas que le prix à la pompe, quand celui-ci était particulièrement élevé. Il s'agissait d'attirer des touristes aisés.

Des sociétés spécialisées peuvent fabriquer et vendre un autre type de monnaies affectées, c'est le cas par exemple des tickets-restaurant. Ces sociétés en font l'avance aux employeurs qui versent une partie des salaires sous cette forme. Les employés qui les reçoivent ne peuvent donc pas dépenser leur salaire en se privant de nourriture. L'avantage pour les employeurs est double : d'une part, ils bénéficient de réductions fiscales et sociales quand ils les utilisent, et d'autre part, leurs employés ne peuvent pas se plaindre que leur salaire ne leur suffit pas pour se nourrir. Ces bons sont utilisés par 5 millions de salariés en France.

Internet permet maintenant l'utilisation de systèmes de points qui sont, de fait, des monnaies propres à certains sites dont les revenus proviennent d'une part des ressources publicitaires et d'autre part de la vente d'informations concernant les clients.

Mais les plus répandus des bons d'achat sont ceux que distribuent les commerçants à des clients qu'ils veulent attirer ou “fidéliser”. Pour “capter” le client (ou le duper ?), leur science du marketing leur fait inventer toutes formes de bons d'achat : chéques-cadeaux, tirages au sort, cartes de fidélité, avantages promis après plusieurs achats, etc. Presque toutes les enseignes de la grande distribution proposent des cartes de fidélité gratuites et tous les achats (ou seulement certains achats) donnent droit à des points qui s'ajoutent sur ces cartes et ouvrent ultérieurement un droit soit à des réductions, soit à des cadeaux, selon des barèmes qui varient avec la chaîne commerciale. Dans tous les cas il s'agit d'orienter la clientèle vers certains produits ou de la fidéliser à certaines marques ; il s'agit toujours de la pousser à l'achat, par exemple si les points acquis cessent d'être validés après un délai, fixé évidemment par la chaîne. Mais il peut arriver que le cadeau promis ne soit pas “disponible”…

Comme exemple de bons d'achat, examinons brièvement le cas des “miles” aériens, si répandus depuis peu qu'ils sont qualifiés de nouvelle monnaie mondiale (45). Créés en 1981 par la compagnie American Airlines, ces points sont portés sur des cartes personnelles de fidélité, offertes par des compagnies aériennes à leurs clients, et leur permettent d'obtenir des billets gratuits, proportionnellement aux distances parcourues sur leurs lignes. Par exemple, un vol Paris New-York en classe économique rapporte 7.280 miles (la distance parcourue exprimée en miles nautiques) et pour gagner ce même vol il faut avoir acquis sur sa carte 50.000 miles. Les compagnies aériennes ayant complètement intégré cet usage dans leur politique commerciale, elles vendent ces “miles” à leurs partenaires au sol (chaînes d'hôtel, loueurs de voitures, opérateurs téléphoniques, etc.) qui en distribuent, eux aussi, à leurs clients ; ceci permet d'évaluer le prix du stock actuel à quelque 765 milliards de dollars, soit plus que le montant total des pièces et des billets d'euros actuellement en circulation ! Autrement dit, ces miles constituent la deuxième monnaie mondiale en usage, après le dollar ! On a calculé que si cette création de monnaie parallèle continue à croître au même rythme, soit 20% par an depuis 1995, il dépassera le stock de billets verts (dollars américains) d'ici deux ans. (en 2003...)

 

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Epandage pour faire pleuvoir

Notons une particularité de cette monnaie mondiale : elle ne circule pas. Quand elle a servi une fois, elle est annulée.

Elle est tellement passée dans les moeurs aux États-Unis que des associations de consommateurs réclament le versement d'intérêt sur leurs miles, que le fisc songe à imposer ce complément de salaire dont bénéficient les salariés qui voyagent pour leurs entreprises (et qui sont souvent les mieux payés) et que dans certains procès en divorce les époux se partagent le compte de miles familial. Il y a même maintenant un marché noir de miles. Mais comme toute monnaie dont l'émission n'est pas confrontée avec une valeur physique, elle constitue une sorte de bombe à retardement : les compagnies ont beau faire des provisions sur les miles qu'elles émettent, pour anticiper ce que ces miles leur coûteront en billets gratuits, on a beau prévoir que la majorité des titulaires de bons n'en ont pas accumulé assez pour avoir droit à des billets gratuits, il n'empêche que le stock mondial de miles détenus sous cette forme par les quelque 89 millions de clients des compagnies aériennes était évalué par The Economist à 8.500 milliards en 2001. On peut calculer qu'il faudrait 23 ans pour vider toutes les cartes… et à condition de cesser d'en émettre !

L'usage des bons d'achat commerciaux, sous une forme ou sous une autre fausse le marché au moins de trois façons :

D'abord cette pratique neutralise la concurrence. Par exemple, un programme de miles aériens peut conférer à une compagnie une position dominante.

Ensuite cet usage brouille l'information sur les prix finalement payés : quel est le prix d'une minute de téléphone avec un portable qui fonctionne avec une carte qui vous fait tel et tel tarif dans certaines conditions et tel tarif tant telles autres ? Quel est le prix du litre d'essence quand tout achat de plus de 10 litres donne droit à un bon et que tant de bons donnent droit à un nettoyage gratuit et rien si le nombre de bons est insuffisant ? Et quel est le prix d'un vol payé par une société à tel de ses salariés qui va profiter de sa carte pour se payer un surclassement en classe affaires ? Plus grave : qui bénéficie des billets gratuits acquis grâce aux miles gagnés sur des billets professionnels payés par l'employeur ? Une telle question va encore plus loin quand l'employeur est l'État et le voyageur un député : deux députés allemands ont été poussés à la démission pour avoir utilisé ces miles gratuits pour des déplacements en famille.

Enfin l'usage de ces bons a un impact immatériel, voire moral : la clientèle devient une part du capital (immatériel) des entreprises et ces dernières calculent la valeur actuelle nette (VAN) d'un client par les profits qu'elles anticipent des achats qu'il fera s'il est ainsi fidélisé, par exemple, il est connu en “mercatique” qu'«augmenter de 5% le taux de fidélisation d'un client augmente sa VAN de 35 à 95 %»…

Les monnaies locales

Quand l'économie d'un pays est défaillante, la monnaie, que les économistes présentent comme un moyen d'échange, est perçue par ses habitants comme un frein à l'échange. Ce qui les conduit à chercher comment "s'en tirer” et ils réagissent au plan local, faute de pouvoir le faire à plus grande échelle. Dans pratiquement tous les cas, leur première initiative consiste à se passer de monnaie officielle (qui leur fait défaut) en inventant une monnaie privée, une monnaie parallèle qui leur est propre, qui n'est émise et contrôlée que par eux-mêmes, et qui n'a pas d'autre objectif que de leur permettre de vivre mieux, voire de survivre.

C’est donc en périodes de difficultés économiques que naissent des expériences de monnaies locales.

Un premier exemple est celui de la grande crise qui débuta par la chute de la Bourse de New York en 1929 et se prolongea par la Grande dépression jusqu'à la Seconde guerre mondiale.

Elle fut qualifiée de crise de surproduction ce qui, pour les économistes, ne signifie pas que tout le monde était pourvu de l’essentiel, mais que de grandes quantités de produits ne trouvaient pas d'acheteurs solvables, parce que les millions de chômeurs et leurs familles, qui en avaient grand besoin, n’avaient pas d’argent. C’était la première manifestation de ce que Jacques Duboin dénonça comme “la misère dans l'abondance” (46).

 

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 Jacques Duboin

 

La seconde a suivi la grande transformation néolibérale qui installa la dictature des marchés financiers sur l'économie.

L'après “grande crise”

Pour accélérer la consommation, Silvio Gesell imagina une monnaie fondante, c'est-à-dire des billets dont le pouvoir d'achat, s'il n'était pas dépensé au bout d'un certain temps, était systématiquement dévalué au rythme de 0,5% par mois, soit 6% l'an. Des expériences ont été entreprises, dont la première à Wörgel, un village montagnard d'Autriche, et la seconde en France, à Lignères-en-Berry, après la guerre. Toutes les deux se sont traduites par une remarquable relance de l'économie par la consommation et toutes deux ont reçu l'ordre de stopper sous prétexte que cette monnaie fondante était illégale.

Il n'est pas étonnant que la recrudescence du chômage dans les pays industrialisés ait suscité la réapparition de mouvements revendiquant une telle monnaie fondante pour relancer l'économie. Un système fonctionnant avec une telle monnaie a été expérimenté, par exemple, à Saint Quentin en Yvelines à partir du 1er janvier 1997.

*

Pour les fondateurs, en octobre 1934, du cercle économique WIR (Wirtshaft Ring Gesellschaft), cette même Grande Dépression était due à un manque d'approvisionnement en monnaie légale et il fallait éviter aux petites et moyennes entreprises d'en subir les conséquences. Il s'agit donc d’un système d'échange de marchandises entre entreprises, organisé dans un but lucratif par une sorte de chambre de compensation qui prélève une taxe sur chaque échange et se fait aussi payer ses services comme des informations, des facilités de crédit et même des activités de lobbying auprès des gouvernements afin de défendre les intérêts des entreprises adhérentes.
La monnaie de ce cercle de soutien mutuel ne peut être échangée qu'entre les entreprises qui en sont membres.

L'après “Trente Glorieuses”

Frappé par le nombre de personnes qui ne peuvent pas participer à la vie économique et sociale parce qu’ils manquent d’argent, Michael Linton crée avec quelques amis, en 1982, le premier système d’échanges locaux, en anglais Local Exchange Trading Systems (LETS) à Vancouver (Canada). Il sera imité d'abord en Australie, puis en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, etc. Il y a d'autant plus d'échanges dans un LETS qu'il a beaucoup d'adhérents, de sorte que l'enjeu est d'y attirer du monde.

 

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 Un denier sous l'Empire

 

En France, les SEL (système d'échanges local) se sont peu à peu éloignés du système des LETS, depuis la création du premier, qui eut lieu en Ariège en 1994. Ce sont des associations de personnes qui comptabilisent, à l'aide d'une unité de compte qui leur est propre, les transactions qu'elles font entre elles, transactions qui portent aussi bien sur des travaux ménagers, des réparations, des gardes d'enfants, la confection de plats cuisinés ou des cours de langue.

Offres et demandes sont recensées dans un catalogue auquel tous les membres d’un SEL ont accès. Il n'y a pas de billets en circulation, la comptabilité se fait dans une monnaie imaginaire, chaque SEL a la sienne, dont la valeur unitaire, parfois liée à la monnaie nationale mais le plus souvent au temps passé, fait l'objet d'un accord mutuel. Si Aurélie souhaite repeindre sa cuisine alors que Pierre offre de faire des travaux de peinture, elle lui confie le travail et ils conviennent entre eux qu'il y consacrera, par exemple, 10 heures. Si leur monnaie a pour unité de compte la minute, quand la cuisine sera repeinte, le SEL devra retrancher 600 unités du compte d’Aurélie et augmenter d’autant celui de Pierre. Il appartiendra alors à Aurélie de fournir un travail à un membre du SEL, pas forcément Pierre, et celui-ci aura droit à une aide de 10 heures de la part d’un membre du SEL. L'heure est comptabilisée sans tenir compte du niveau social ou professionnel de la personne qui rend le service. Rien ne garantit que le travail sera bien fait. Aucun recours n’est possible. Les membres sont invités à limiter leur endettement, mais un compte déficitaire n’est pas pénalisé d’un intérêt. Les comptes démarrent en général à zéro et les membres doivent limiter leur endettement à l'équivalent de -3.000 minutes, par exemple. Dans d'autres SEL, on offre d'emblée 5 heures au départ (300 unités) aux membres afin de leur éviter de démarrer sur un endettement.

Malgré l'existence de programmes informatiques adaptés, la comptabilisation des unités d'échange dans les SEL leur pose un problème vital car cette comptabilité s'avère très lourde et leurs responsables sont contraints à un travail répétitif. Or les travaux échangés dans un SEL sont par principe occasionnels, sinon il s'agirait de travail “au noir”. Le débat est de choisir entre convertir cette tâche en travail salarié, donc déclaré, ou inventer des systèmes moins lourds à gérer. Dans certains SEL, une grande partie des échanges n'est pas comptabilisée, et le système se dissout alors dans la bande de copains, mais perd aussi sa capacité d'accueillir régulièrement de nouveaux adhérents “en nombre", à la différence des SEL qui “comptent” dans les SEL leur pose un problème vital car cette comptabilité s'avère très lourde et leurs responsables sont contraints à un travail répétitif. Or les travaux échangés dans un SEL sont par principe occasionnels, sinon il s'agirait de travail “au noir”. Le débat est de choisir entre convertir cette tâche en travail salarié, donc déclaré, ou inventer des systèmes moins lourds à gérer. Dans certains SEL, une grande partie des échanges n'est pas comptabilisée, et le système se dissout alors dans la bande de copains, mais perd aussi sa capacité d'accueillir régulièrement de nouveaux adhérents “en nombre", à la différence des SEL qui “comptent”.

En 2003, en France, on estime à 350 le nombre de SEL et à 30.000 le nombre total de leurs membres, lesquels y trouveraient, non pas les moyens de vivre, mais le plus souvent un appoint, la possibilité d'acquérir un service auquel ils n’auraient pas accès sinon, et dont ils s’acquittent à la bonne franquette.

Le système des jardins d'échange universel (JEU) fonctionne à partir de carnets sur lesquels les membres notent leurs transactions, en binômes autonomes, ces carnets ne sont montrés qu'à la personne avec qui se fait l'échange, il n'y a aucun contrôle.

L'Ithaca-hour ou time-dollar est une monnaie locale née du refus des 30.000 habitants de la ville d'Ithaca (état de New-York) de se voir soumis aux effets de décisions prises de loin par de grands groupes ne se souciant guère de la survie des petites localités. Son but est donc de réorganiser localement l'économie marchande, de créer des emplois locaux et de faire circuler localement les revenus de sa population. Dans 30 villes des États-Unis, des communautés se sont formées pour bénéficier de ces time-dollars, monnaie non imposable qui permet d'avoir une aide d'une heure contre une heure passée à aider quelqu'un. Celui qui reçoit un service signe un certificat à celui qui le lui rend, l'ensemble de ces certificats est géré par une banque du temps (time bank) qui centralise les offres et les demandes de temps.

Sur le même principe, un groupe de femmes italiennes a créé à Bologne, en 1991, la première banque de temps italienne. Celle-ci comptabilise, en crédit ou en débit, les heures de femmes qui entendent valoriser leurs activités au quotidien, elle organise leurs emplois du temps en fonction des offres, des demandes et de leurs compétences. Ces banques du temps ont des liens très forts avec les administrations locales, qui sont même souvent à leur origine et qui leur fournissent au besoin finances et locaux.

Plus étendus sont les systèmes de troc en Amérique du Sud. En Argentine, dont les richesses naturelles sont immenses, les habitants se sont retrouvés, presque du jour au lendemain, sans pouvoir d'achat parce que leurs avoirs en monnaie nationale, sur leurs comptes en banque, leur ont été confisqués. Un très grand nombre d'entre eux ne survivent que grâce à ces systèmes de troc de biens, qu'ils avaient heureusement organisé avant la faillite. En 1995, à Bernal, une banlieue de Buenos Aires, des voisins échangent les surplus de leur potagers. Ils redécouvrent le troc. D’abord local, le système devient régional, puis national. En trois ans des milliers d’Argentins, victimes de la crise, et qui ne bénéficient ni d’assurance-chômage, ni d’allocations familiales, ni d’un équivalent du RMI, adhèrent à des clubs de troc où s’échangent des produits ou des services.

À la fois producteurs et consommateurs, les adhérents reçoivent de leur club un certain nombre de “creditos” (47), sorte de monnaie locale qui leur permet d’échanger les productions et services du club. Les échanges effectués en 1999 sont estimés à plus de 500 millions de dollars au total. Aujourd’hui, ces clubs s’appellent “noeuds” parce qu’ils se sont rassemblés en réseaux (Red de Trueque) étendus à toute l’Argentine et même à des pays voisins (Uruguay, Brésil, Nicaragua, Pérou, …). Ce ne sont pas des structures fermées : les gens peuvent passer d’un noeud à un autre. Ils sont de tailles diverses, de quelques dizaines d’adhérents à plus de mille. Au début, ils étaient issus de la classe moyenne, qui s'est muée en une classe de nouveaux pauvres. Avec l’extension de la crise, et pour en amortir sur eux les effets, ce serait plus de 6 millions d’Argentins qui, en 2002, auraient participé aux activités d’environ 8.000 noeuds.

Deux grands réseaux coexistent : le Réseau de troc solidaire (RTS) qui regroupe dix-sept provinces et le Réseau global de troc (RGT) qui compte le plus grand nombre d’adhérents.
Les pouvoirs publics ont dû tenir compte de l’importance de ces réseaux, si bien qu’en 2000 le troc a été déclaré d’intérêt national par le gouvernement. Qui plus est, de nombreuses municipalités acceptent maintenant que leurs administrés paient leurs impôts en créditos. Dans certaines villes des commerçants ou des fournisseurs de services classiques acceptent aussi des règlements en créditos. Leur principe est le suivant : au départ, un club émet un certain volume de monnaie “alternative” et la répartit équitablement entre ses membres, qui s'en servent pour faire des échanges entre eux. Si ces échanges se multiplient au point que les membres estiment qu'ils ont besoin de plus de monnaie, ils votent une augmentation, par exemple de 10 unités par membre.

Un contrôle attentif de cette inflation s'est avéré nécessaire, afin d'éviter que l'unité monétaire se trouve dévaluée. Les pouvoirs publics, en particulier ceux de la ville de Buenos Aires, ont accepté d'appuyer ce système à condition que sa monnaie ne soit pas convertible en monnaie officielle.
Mais on s'est aperçu que les participants avaient du mal à ne pas confondre la monnaie des “nodos” avec la monnaie traditionnelle et il faut insister sur la non-pertinence de la valeur numéraire dans le système d'échange, qui, en fait, correspond surtout à la valeur du travail. Enfin, pour éviter les inconvénients des contrefaçons, il est recommandé que les grands échanges interclubs se fassent en produits plutôt qu'à l'aide de monnaies différentes. On s'interroge sur l'intérêt de systèmes mixtes alliant paiement alternatif et paiement traditionnel.

La multiplication des monnaies locales ne va pas sans inconvénient : elle facilite la falsification massive des billets (48) par des réseaux mafieux, et émettre inconsidérément des créditos conduit à une inflation galopante comme celle que connaît l’économie classique.

 

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C’est ce qui se passe dans le RGT. Heloisa Primavera (49), qui travaille avec les réseaux depuis 1996, dénonce surtout une «falsification de principe» car l’inflation que connaît le RGT «est le résultat de la sur-émission de créditos dans ce réseau qui provoque une sur-liquidité sur le marché». Elle reproche au RGT de «détruire la dynamique économique et sociale du troc en inondant le pays de ses billets afin de créer un réseau national centralisé, à la monnaie incontournable. Le résultat est fâcheux : la monnaie est déconnectée de l’économie réelle. Comme un certain peso… La juste correspondance entre niveau de production et volume de créditos en circulation est rompue, le crédito perd alors de sa valeur et surtout la confiance des usagers»(50). C’est pourquoi elle mène campagne auprès des maires pour qu’ils n’acceptent pas n’importe quelle monnaie locale. Pour elle, l’urgence est de consolider le potentiel alternatif du troc «qui doit devenir le terrain d’une économie de l’abondance où le jeu n’est plus gagne/perd, comme dans le capitalisme, mais gagne/gagne, grâce à un partage efficace des richesses». «Le troc est pour la première fois, un chemin pour sortir les pauvres de l’exclusion sans faire la guerre, sans prendre les armes […] C’est un phénomène d’avant-garde et pas de régression». «Nous sommes à un point de sortie du paradigme de la rareté pour entrer dans celui de l’abondance. Il n’y a pas de rareté. Elle est artificielle»(51).

*

Bien d'autres monnaies locales ont été inventées, elles sont trop nombreuses pour être toutes citées, depuis le tabac et les cartes à jouer remplaçant la monnaie légale chez les colonisateurs aux Etats-Unis, jusqu'à celles qui foisonnent actuellement dans le monde entier. Par exemple «Au Brésil, la municipalité de Braga a décidé de payer ses employés en imprimant ses propres bank-notes. Baptisés “Bonus”, les billets peuvent servir à payer les impôts locaux et ils sont acceptés dans les magasins de la ville»(52). Ou bien «En Russie, dans la région de Novossibirsk, une entreprise imprime sa propre monnaie. Plus de 800.000 billets d’une valeur faciale d’un rouble ont été édités, puis distribués aux employés Cette émission a permis de payer trois mois de salaire en retard… Seuls trois magasins et une station-service, appartenant d’ailleurs à l’entreprise en question, pourront échanger des denrées contre ces billets, qui sont également acceptés par les autorités locales en paiement des impôts locaux, les municipalités payant alors leurs fonctionnaires avec ces billets»(53). Et aussi en Italie (Rete di economia locale), en Allemagne (Tauschring), au Japon, en Thaïlande (Thailand Community currency systems), en Nouvelle Guinée, en Indonésie etc.

*

Ces réseaux d'échanges recréent du lien social, et s'opposent ainsi, de fait, au système économique actuel qui exalte et développe l'individualisme du “chacun pour soi”, voire même le gratifie. Les gouvernements néolibéraux pourraient donc être tentés de voir dans leur développement le moyen de se débarrasser sur eux du problème de la survie des exclus de la compétition. Mais ils les guettent plutôt avec le piège du “travail au noir”, puisque les services échangés entre eux par les membres d'un réseau d'échanges ne donnent pas lieu à paiement d'impôts, et surtout parce que les professionnels de services marchands se plaignent qu'ils leur font concurrence et les considèrent comme des manques à gagner.

Un autre prétexte invoqué pour les condamner consiste à dire que les monnaies qu'ils créent sont illégales. Ce qui est rigoureusement vrai, mais alors pourquoi toutes les monnaies privées, toutes les autres monnaies parallèles, dont les plus nombreuses sont celles qu'émettent les chaînes commerciales, ne sont-elles pas interdites depuis longtemps en vertu de ce même argument ? Il paraît étonnant qu'aucun juriste n'ait été capable de dénoncer le déni de justice qui consiste à dire qu'une monnaie illégale est tolérable quand elle est à but exclusivement lucratif mais devient intolérable quand son seul objectif est de créer de la solidarité.

 

monnaie d'argent de la tribu des Eduens 

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Passer du local au global

Tous ces recours à des monnaies locales sont nés quasi spontanément, dans l’urgence :

un grave problème économique et social se révèle, alors des expériences sont lancées pour tenter de le surmonter localement, de façon immédiate et pragmatique. Mais même si leur conception n'a rien d’universel, s’agissant toujours d’accords ponctuels pour quelques heures d’un travail qui reste limité au domaine de l’artisanat, et même si la relance qu'ils permettent reste autocentrée, ces réseaux sont très efficaces sur le plan social : en rompant l’anonymat véhiculé par la monnaie capitaliste, ils créent des relations entre leurs membres alors que le marché, au contraire, développe l'égoïsme du “chacun pour soi”. Donc, quelle que soit la façon dont elle va évoluer, il est important que l'économie de demain adopte leur slogan : “le lien vaut mieux que le bien” et qu'elle s'organise pour encourager et développer au plan local ces “échanges de bons procédés”, qu'ils soient comptabilisés ou qu'ils ne le soient pas.

Mais l'économie de la société humaine ne se limite pas au niveau local. Non seulement il y a des services (transports, eau, énergie, soins médicaux lourds, recherche fondamentale, information, culture, entretien du patrimoine, etc., sans oublier la justice, car la vie en société nécessite un code qu'il faut pouvoir faire respecter sans que ceci tourne au règlement de compte…) qui doivent rester organisés à une échelle publique bien plus large, au minimum régionale. Voire nationale, comme la prise en charge d'une population qui vieillit. À l’échelle internationale, les SEL ne peuvent pas, par exemple, empêcher le commerce de la drogue, ni limiter le développement de la violence qu’engendre la misère créée par le système capitaliste. Et même en restant à petite échelle, on produit souvent bien mieux qu'individuellement quand on accepte de travailler en équipes pour que l'ensemble profite des compétences de tous, librement associés pour organiser intelligemment leur coopération. Toute une infrastructure est donc nécessaire, qui relève d'une organisation à plus large échelle, prenant en charge d'autres besoins que ceux qui se règlent par des échanges individuels, même multilatéraux.

Il est une autre raison, encore plus importante, qui fait qu'il y a urgence à avoir le courage d’innover, comme l'ont fait les SEL au plan local, mais en pensant et en agissant globalement pour toute la société. C'est que l'humanité se trouve plongée dans une véritable mutation ; héritiers de savoir-faire et de connaissances accumulées pendant des millénaires, nous savons aujourd'hui tout produire, et même le pire. Or c'est souvent le pire que produit l'économie actuelle, mise par les marchés au service d'une minorité qui se sent libre d'accaparer toutes les ressources. Et en outre elle produit n'importe comment. Il est donc urgent de réfléchir à une autre transformation de la monnaie qui orienterait les économies modernes de façon à assurer à l'humanité un avenir plus digne et plus sûr. Tel est bien le sens des conclusions qu’Héloïsa Primavera tire de sa propre expérience en Argentine quand elle met l’accent sur le fait que le capitalisme correspond à une économie de rareté mais se révèle incapable de partager les richesses alors que nous entrons dans une ère d’abondance.

C'est dans cette aspiration véritablement humaniste, car porteuse d'un projet pour l'ensemble de la société, que se situent les deux types de propositions suivants.

Le dividende social

Au début des années 1930, les propositions du Major écossais C.H.Douglas avaient une portée sociale nationale, sinon universelle. Mettant l'arbitraire de la création monétaire par les banques à l'origine du manque de pouvoir d'achat des populations pauvres, d'ailleurs condamnées au chômage par le machinisme, il fit remarquer que la véritable richesse d'un pays n'est pas celle qu'indique son système financier mais bien ses possibilités réelles de produire : ses terres, ses mines, ses routes et son savoir-faire. Ce patrimoine étant commun à tous les citoyens d'un pays, il estimait légitime que chacun d'eux en touche régulièrement le dividende, sous la forme d'une somme versée annuellement par un organisme national de crédit émettant pour cela une nouvelle monnaie. Encore appliqué en Alaska ce principe a valu à tous les habitants de cet État américain, homme, femme ou enfant, de recevoir en 2002 un dividende de 1.540 dollars gagé sur le pétrole du sous-sol.

Le projet SOL

Le projet d'une monnaie solidaire, le SOL, est conçu pour favoriser une société solidaire ayant l'humain et non plus le profit pour objectif.

Concrètement, un citoyen recevrait des SOL soit en achetant certains biens et services de l'économie sociale et solidaire (ESS : mutuelles, coopératives par exemple), soit en ayant un comportement civique en s'impliquant dans la vie sociale (alphabétisation par des bénévoles, par exemple). Ces SOL permettraient d'acheter des biens et services de l'ESS (commerce équitable, assurances ou même placements financiers), d'accéder à des biens collectifs (équipements sportifs d'une commune, par exemple) et culturels ou encore de soutenir des initiatives locales ou de grandes causes communautaires.

Cette initiative entre dans le cadre des nombreuses expérimentations actuelles dans la recherche d'une économie sociale et solidaire, analysées par Pantaleo Rizzo (54). Elle est la démonstration flagrante de la nécessité d'échapper aux impératifs du capitalisme qui domine aujourd'hui le monde, mais elle se heurte à ses propres limites s'il s'agit de s'accommoder de ce système et non pas de chercher comment le remplacer.

 

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(44) Jérôme Blanc, Les monnaies parallèles, unité et diversité du fait monétaire.

(45) Voir Le Monde du 20 août 2002, page 11.

(46) sous-titre de son livre “Kou, l'ahuri”, qui fut publié la première fois en 1934 et, 62 ans plus tard, tant la misère dans l'abondance qu'il décrivait était, hélas, encore d'actualité, il fut mis en scène au théâtre par Christine Delmotte en Belgique puis à Paris. Jacques Duboin, grand humaniste, a été amené lors de la grande crise de 1929, à expliquer la nature du changement de civilisation qui s’amorçait alors, et à conclure à la nécessité d’une économie de répartition qu’il définit ensuite sous le nom d’Économie Distributive.

(47) En fait, il existe plusieurs versions du crédito correspondant aux régions d’origine, mais ils circulent sans problème dans tout le pays.

(48) Certains creditos portent maintenant des filigranes et des numéros de série.

(49) Professeur d’administration publique à l’Université de Buenos Aires.

(50) dans Témoignage Chrétien, N° 3030, 3/10/2002.

(51) Heloisa Primavera, Rencontre internationale “Reconsidérons la richesse”, Paris, 1-2 /3/2002.

(52) Marianne, semaine 25-31/1/1999.

(53) Le Midi Libre, du 13/3/1999.

(54) P. Rizzo, L'économie sociale et solidaire face aux expérimentations monétaires. http://www.docstoc.com/docs/91268733/Pantaleo-RIZZO

Sources : http://www.france.attac.org/ et multiples références

Yves Herbo/MPSA/2014

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Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 6

Par Le 27/04/2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 6

Deuxième partie Part IV

 

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«Viens m'aider ! Celui qui fit comprendre à son semblable le sens de ces mots est le fondateur inconnu de toutes les sociétés humaines.»

Jacques Duboin (Libération)

IV b
Monnaie et société


Les conséquences d'une monnaie de dette.

Quel que soit l'aspect considéré, et contrairement à l'affirmation libérale selon laquelle la monnaie est neutre, la réalité montre que le fait d'utiliser des monnaies de dette non gagées sur une richesse manifeste et créées par des sociétés privées ayant leur seul profit pour objectif, est extrêmement lourd de conséquences, même si celles-ci ne sont généralement pas perçues comme telles :

Au plan national : un engagement commun.

On a vu plus haut que la loi (35) faisant obligation à tous les ressortissants d'une nation (ou d'un groupe de pays, tel que “l'Euroland" (36), d'accepter en paiement sa monnaie, celle-ci est devenue la reconnaissance d'une dette collective : elle engage tous les ressortissants de cette nation à fournir l'équivalent de la somme mentionnée à quiconque présente cette monnaie et qui a, de ce fait, un droit de tirage sur les biens et services mis en vente par cette nation.

La monnaie constitue donc un lien national (ou communautaire) entre les citoyens du pays (ou du groupe de pays) qui l'émet : ils sont unis, note Benjamin J. Cohen (37), par l'engagement commun que constitue leur monnaie comme ils sont unis, par exemple, par l'usage d'une langue nationale commune.

Alors une question se pose : qui peut prendre un tel engagement au nom d'un État ? Il nous semble évident que dans une démocratie ce ne peut être que les représentants élus du peuple, et c'est cette évidence qui fait que la plupart des gens croient, en toute bonne foi, faites-en l'expérience en interrogeant votre entourage, que ce sont les autorités publiques qui ont le monopole de la création de la monnaie et de son contrôle.

On a vu que le contrôle des gouvernements sur leur monnaie nationale s'est institué au début du XIXéme siècle et qu'il a eu son apogée au milieu du XXéme. Mais qu'au cours des années 1980, dans la foulée du fameux “tournant libéral” précédemment décrit, il a été abandonné.

Et les conséquences sont lourdes, sinon bien perçues : en abandonnant ce pouvoir, qui nous paraît pourtant légitime, les gouvernements ne se sont pas seulement privés de la possibilité pour l'État de recourir à la création monétaire pour faire face, en cas d'urgence, à des dépenses publiques nécessaires et imprévues. Ils ont aussi renoncé à un outil essentiel de gestion de l'économie, par la fiscalité (dont dépend la redistribution) et par l'intermédiaire des taux d'intérêt ou des taux de change : en créant plus de monnaie, l'État pouvait décider d'accepter l'inflation qui, en diminuant le poids des dettes, favorisait les débiteurs au détriment des prêteurs, ou, au contraire, en décidant de limiter la création monétaire, le gouvernement rassurait les créanciers. La dévaluation d'une monnaie était un avantage concurrentiel immédiat offert aux exportateurs du pays.

Enfin, le monopole public sur la monnaie renforce naturellement l'autorité du politique : il est évident que plus un gouvernement est capable d'assurer son monopole, moins sa politique est soumise à des influences étrangères. Or depuis que la libre circulation des capitaux a supprimé ces monopoles nationaux sur les monnaies, celles-ci peuvent être utilisées en dehors de leur territoire (entre autres, dans les paradis fiscaux) et elles s'offrent ainsi aux transactions et aux placements. Les gagnants sont les acteurs privés qui peuvent échapper aux contraintes de toute politique monétaire, et les perdants sont les gouvernements, donc ceux qui les ont élus

 

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Au plan international

Tant que la majorité des monnaies étaient convertibles en or, étalon universel de référence, les taux de change entre monnaies résultaient d'un simple calcul, purement mathématique, celui des rapports entre leurs poids respectifs d'or. Les transactions se réglaient dans n'importe quelle monnaie et seuls les soldes débiteurs entre pays étaient réglés par référence à l'or.

Depuis l'abandon de cette référence, les échanges commerciaux internationaux peuvent s'établir dans n'importe quelle monnaie ; le pays exportateur peut fixer son prix dans sa propre monnaie, le pays importateur peut exiger de payer avec sa monnaie nationale, ou, si l'acheteur et le vendeur le décident, ils peuvent utiliser la monnaie d'un pays non concerné par leur transaction.
En résumé : il n'y a pas de monnaie internationale, il n'y a plus de référence universelle définissant un taux de change entre monnaies, qui sont toutes des monnaies de dette dont la valeur fluctue en fonction des marchés.

Or nous avons vu que le fait d'utiliser, dans une transaction commerciale, une monnaie de dette introduit un délai et un risque pour le vendeur : celui-ci se retrouve, après avoir fourni sa marchandise, avec un titre de crédit qu'il va lui falloir ensuite faire accepter en paiement d'autres marchandises. Il est donc pour lui très important d'être payé dans une monnaie dont il pense qu'elle a et qu'elle va garder, ou mieux qu'elle va gagner du pouvoir d'achat. Une monnaie est dite forte parce que son pouvoir d'achat est en hausse : c'est la tendance qui est importante, plutôt que la valeur instantanée. De sorte qu’il se passe pour la valeur des monnaies ce qui se passe en Bourse pour la valeur des actions : un gros investisseur international peut agir sur les cours :

lorsqu'il mise sur une monnaie ou un titre en l'achetant en masse, la valeur de cette monnaie ou de ce titre monte et alors tout le monde en veut, et sa cote continue à monter. Et si brusquement, en sens inverse, un investisseur décide de se débarrasser d'un titre, ou de devises, ses semblables, comme les moutons de Panurge, pensent qu'il a des raisons de penser que ce titre va perdre de sa valeur, alors ils vendent aussi, et, effectivement, le titre baisse. Les cours des monnaies, comme ceux des actions, peuvent donc être amplifiés par la spéculation. Ainsi, depuis qu'elle obéit à l'idéologie libérale, l'économie mondiale, et avec elle les monnaies du monde, n'est pas pilotée dans l'intérêt général, mais vogue à la merci d'emballements ou de vents de panique dont il est impossible de prévoir l'amplitude et la portée.

 

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L'hégémonie pour le pays dont la monnaie est utilisée

Le commerce international a pris l’habitude d'utiliser le dollar pour les échanges extérieurs, au cours de la période 1933-1971 pendant laquelle cette monnaie est restée la seule à être théoriquement indexée à l'or. Cet usage fut conforté après la seconde guerre mondiale parce que l'économie des États-Unis était la première du monde, son industrie florissante était en pointe dans pratiquement tous les domaines, ses entreprises, qui, elles, n’avaient pas été bombardées, ont profité d'énormes marchés de reconstruction dans le monde entier.

Le déséquilibre de la balance des paiements des États-Unis avec l'échec de leur guerre contre le Vietnam a menacé ce rôle du dollar quand il était devenu évident que les banques américaines n’avaient pas en dépôt de quoi honorer de telles dettes. Mais à cette époque, aucune autre devise n’était parvenue à inspirer plus confiance que le dollar.

Depuis, l’Union européenne se construit au plan économique, la société Airbus en est un exemple : ses avions concurrencent ceux de l’Américain Boeing. Et pourtant Airbus, devenue EADS, établit encore ses prix en dollars, le comble est qu’elle se fait payer en dollars même lorsqu’elle vend ses produits en Europe. Il est vrai que la généralisation de l’usage de l’euro dans l’euroland est encore récente…

Une telle hégémonie se traduit par un formidable avantage : dès lors qu'il s’agit d’une monnaie scripturale (pour laquelle, nous l’avons vu, il n'existe pas de limite matérielle à sa création ex nihilo), et que tous les pays en demandent pour leur commerce extérieur, le pays qui l’émet peut en fabriquer à sa guise.

Les Etats-Uniens en profitent donc et, signant sans vergogne ces reconnaissances de dettes que personne ne leur ramène en demandant de les honorer, ils vivent depuis plusieurs décennies aux frais des autres populations, achetant le monde à crédit. Professeur d’économie politique de l’Université de Californie, Benjamin J. Cohen est bien placé pour l’expliquer : «Un pays dont la monnaie bénéficie d'un statut international finance ses déficits extérieurs en émettant sa propre monnaie: «Un pays dont la monnaie bénéficie d'un statut international finance ses déficits extérieurs en émettant sa propre monnaie (38)», en prenant les chiffres de 1999, il a estimé que ceci était équivalent à un prêt sans intérêt de 25 à 30 milliards de dollars par an consenti aux États-Unis par le reste du monde

Cette évaluation doit être depuis revue à la hausse, non seulement à cause du ralentissement de l’économie américaine, mais aussi parce que le budget fédéral, qui était excédentaire en 1999, a été mis en déficit par la politique de G.W. Bush (baisse des impôts de 637 milliards en 10 ans et énorme augmentation du budget militaire, qui atteint 400 milliards). On le prévoyait de plus de 300 milliards de dollars pour 2003 et de plus de 400 pour 2004 avant de prendre en compte les suppléments pour la guerre contre l'Irak. Ainsi le déficit commercial accumulé par les États-Unis est tel qu'ils doivent au reste du monde l'équivalent d'environ le quart de leur Produit intérieur brut (PIB). Pareille dette est impensable de la part de tout autre pays, qui serait, bien avant d'en arriver à de tels excès, sanctionné par la chute de sa devise… et l'intervention du FMI.

Exemple récent :
tous les comptes exprimés en Argentine en pesos y ont été brusquement amputés de plus du tiers de leur pouvoir d'achat exprimé en dollars.

Ce qui ne peut pas arriver aux comptes américains en dollars quand la référence est le dollar américain ! Donc aux États-Unis, personne n'épargne, ni l'État, ni les ménages, ni les entreprises et il y est devenu normal de vivre à crédit. La montée de leur niveau d'endettement a donc été foudroyante, triplant entre 1964 et 2002, jusqu'à atteindre près du tiers du PIB mondial (39).
La dette des ménages est passée de 200 à 7.200 milliards de dollars et celle des entreprises, avec leur frénésie de fusions et d'acquisitions financées par emprunts, est passée de 53 à 7.620 milliards (soit presque 7 fois le PIB). Un économiste américain a calculé (40) qu'entre 1995 et 2002, le déficit de leur balance commerciale avait permis aux États-unis de confisquer 96 % de la croissance mondiale.

 

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L'exploitation du risque

Le risque inhérent, comme nous l'avons vu, à la nature de la monnaie de dette est à l'origine d'une transformation de l'économie sinon à son dévoiement.

D'abord le risque a développé un commerce lucratif, celui des assurances. On peut juger du poids pris dans la société par les compagnies d'assurance en constatant la pression qu'elles exercent pour se voir confier la gestion des retraites (41). Certains scandales récents au Royaume-Uni et aux Etats-Unis ont montré les dangers de cette gestion privée.

Le risque est aussi à l'origine de nouveaux instruments financiers, basés sur la spéculation : marchés à terme, options, appels de marge, fonds de couverture, etc., qui sont appelés produits dérivés parce que ce sont des paris sur des variations de cours, ou d'indices, ou de taux d'intérêt. Ces nouveaux “produits” se sont mis à proliférer parce que dans tous les cas, que les cours montent ou bien qu'ils baissent, leur manipulation peut rapporter très gros… Toutes ces créations aboutissent soit à élargir la gamme de ce que les spéculateurs peuvent acheter et vendre, soit à utiliser l'effet multiplicateur du crédit pour permettre aux spéculateurs de payer à crédit (mais sans utiliser leurs fonds personnels) ce qu'ils espèrent revendre plus cher, en encaissant la différence.

Cette expansion augmente considérablement les dangers du système de crédit :
fragilisation de la monnaie, accroissement du nombre des rouages qui peuvent défaillir, et, si le système s'effondre, extension de la portée du désastre. Plus grand est cet "effet de levier", plus cette explosion prend de l'envergure
.

Et tout ceci se fait à très grande vitesse et entre initiés. Pour ces derniers, c'est une aubaine, mais le fait que les produits dérivés permettent de déplacer beaucoup d'argent d'un bout à l'autre de la planète «sans qu'aucun radar ne le signale» (42) fait courir des risques imprévisibles à tous ceux qui produisent les richesses réelles. D'où les multiples crises, krach, etc. qui ruinent brutalement des États. Par exemple, alors qu'un rapport de la Banque mondiale affirmait, en 1997, que la libéralisation des marchés se traduirait par un boom économique général y compris en Asie, ce fut la catastrophe des économies et des monnaies asiatiques qui commença dès l'année suivante : chute des indices boursiers : de 80% en Indonésie, de 74% en Malaisie, de 42% en Thaïlande, de 29% en Corée du sud, et effondrements de 73% de la roupie indonésienne, de 33% du won sud-coréen, et de 12% du baht thaïlandais, suivis par celui du ringgit malais, et qui précédèrent de peu celui du dollar de Singapour, après quoi ce fut le krach du marché boursier de Hongkong. Le yen était réputé sain parce que le Japon avait la plus grande réserve en devises du monde, mais le yen s'effondra aussi. De telles crises ne sont pas l'apanage des pays de l'est asiatique : la Russie eut la sienne en 1998, puis ce fut le tour du Brésil, et celle de l'Argentine fait des ravages depuis décembre 2001

Les pouvoirs de la monnaie

La monnaie nationale constitue un lien entre les citoyens en conciliant deux contraires qui sont nécessaires pour qu'une société existe et fonctionne : l'affirmation d'une autorité, celle qui émet la monnaie, et l'affirmation d'une liberté personnelle, celle de la façon de dépenser la monnaie dont on dispose.

L'autorité qui émet la monnaie a donc le pouvoir d'exiger des membres de la société, d'une part qu'ils croient en la valeur cette monnaie puisque celle-ci n'est plus gagée sur le réel, et d'autre part qu'ils reconnaissent le droit d'acheter leurs biens ou leurs productions à tous ceux qui disposent de cette monnaie, puisqu'elle a cours forcé.

Au-delà de ce pouvoir de l'autorité, on constate un véritable fétichisme lié à la monnaie et dont l'origine remonte peut-être à la fascination exercée par l'or des pièces utilisées pendant des millénaires.

Enfin l'argent est un vecteur de domination qui affiche les inégalités. Et il devient moyen d'accaparement, donc de violence, quand il est prêté contre intérêt.

Prêter : rendre service ou faire un placement ?

De tout temps, la plupart des religions ont prêché contre le prêt à intérêt, considéré sous son aspect moral : donner aux pauvres est une vertu, mais prêter un bien, ce n'est pas tout à fait le donner, c'est accepter de s'en priver momentanément, donc offrir un service. Or la société qui se dit “moderne” a détourné le mot service de son sens premier et tend à rendre payant tout service, même le plus banal. Tous les services qui étaient naturellement gratuits deviennent payants, au point que ce qui devient anormal, au contraire, est qu'un prêt soit gratuit.

Il convient cependant de distinguer entre :

— un prêt, pendant un certain laps de temps, qui est un service rendu contre paiement,
— un placement d'argent dont on n'a pas l'usage immédiat, il ne s'agit plus là de rendre service à quelqu'un dont on connaît le besoin, mais de faire “fructifier” son épargne
— une ouverture de crédits par une banque grâce à “l'effet multiplicateur”.
Dans le deuxième cas, l'argent est placé, en général par l'intermédiaire d'une banque, qui s'engage alors à verser un certain pourcentage sur les sommes qui lui sont confiées, pour une durée déterminée et dans ce but.

Dans le troisième cas, par contre, la banque encaisse l'avoir des clients dont elle gère les comptes et qu'elle ne rémunère pas. Ces dépôts lui permettent d'ouvrir des crédits, par jeux d'écriture et effet multiplicateur, et c'est elle qui perçoit des intérêts sur ces crédits ex nihilo. Or ces derniers empiètent sérieusement sur le pouvoir d'achat de l'emprunteur qui doit rembourser beaucoup plus qu'il ne lui a été prêté. Par exemple, s'il a emprunté au taux de 15%, il devra, en moins de 5 ans, rembourser le double de la somme qui lui a été créditée.

 

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Effet boule-de-neige du prêt à intérêt :

Le petit épargnant qui place ses économies sur un livret pour acheter plus tard sa voiture dépensera son épargne, augmentée d'intérêts, au moment de cet achat.

Il n'en est pas de même pour le gros épargnant, car son épargne lui rapporte de quoi vivre de ses rentes et même de placer toujours plus. Prenons un exemple chiffré pour voir l'importance de cet effet boule-de-neige qui est la nature-même du capitalisme. Imaginons que quelqu'un dispose d'un million d'euros et le place à 10%. Au bout d'un an, il reçoit 100.000 euros d'intérêts ce qui lui permet de vivre et d'augmenter son capital. Supposons qu'il dépense 40.000 euros pour vivre, il peut placer au bout d'un an 60.000 euros en plus de son premier capital et c'est 1.060.000 euros qui vont lui rapporter la seconde année.

S'il place toujours son capital à 10 % et vit sur ses intérêts, voici les chiffres :

capital au 1er janvier - dépenses annuelles - capital à placer en fin d'année

première année 1.000.000    40.000   1.060.000 
deuxième  1.166.000 42.400 1.123.600
troisième   1.235.960 44.944 1.191.016
quatrième  1.310.117 47.640 1.262.477
cinquième  1.388.725 50.498 1.338.227 
sixième  1.418.222  53.528  1.472.050
septième 1.560.374 56.740 1.503.634
huitième 1.653.997 60.144 1.593.852
neuvième 1.753.237 63.753 1.689.484
dixième  1.858.432 67.578 1.790.854
onzième  1.969.939 71.632 11.898.307
douzième   2.088.138

On voit que son capital aura doublé en une douzaine d'années, tout en lui permettant de vivre en augmentant son train de vie de 6% par an.

La dette dans le monde

Ce mécanisme des intérêts fait comprendre le problème de la dette du Tiers monde : les pays qu'on dit en développement et qui ont emprunté aux pays riches doivent en retour leur fournir beaucoup plus qu'ils n'ont reçu d'eux. Certains sont même obligés d'emprunter à nouveau pour payer l'intérêt dû pour des prêts précédents dont ils ont déjà remboursé le capital : c'est une spirale infernale, orchestrée par le FMI, dont nous avons évoqué le rôle.

Voici quelques chiffres éloquents sur la dette extérieure du Tiers monde :

En 1979, l'augmentation brutale des taux d'intérêt (passant de 5 à 20 %) oblige les pays du sud à emprunter à des taux usuraires pour payer les intérêts de leurs dettes précédentes. En trente ans environ, cette dette passe de 50 à 2.500 milliards de dollars, soit une multiplication par 50

À elle seule, l'Amérique latine, entre 1980 et 2000, a déboursé un supplément de 106 milliards de dollars sur ce qu'elle devait. De façon générale, au cours de ces 20 ans, les pays du sud ont transféré vers les pays du Nord 3.450 milliards de dollars, ce qui correspond à six fois la dette (567 milliards) qu'ils avaient en 1981.

En 1998, les 41 pays les plus endettés du Tiers monde ont versé aux pays riches du Nord 1,680 milliard de dollars de plus que ce qu'ils ont reçu.

En 1999, les pays en voie de développement ont dù verser 350 milliards de dollars pour le service de leur dette (remboursement + intérêts), en particulier l'État brésilien a dù payer 95 milliards de réals d'intérêts alors que son budget de santé publique n'était que de 19,5 milliards.

La dette des pays du Tiers monde (hors pays de l'Est) est aujourd'hui de 2.000 milliards de dollars (43). L'Afrique subsaharienne rembourse chaque année quatre fois plus qu'elle ne dépense pour la santé et l'éducation.

À quoi sert de donner au pauvre si les règles financières l'attachent à sa pauvreté ?

 

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Taux d'intérêt et taux d'inflation

L'inflation, par contre, allège la dette. Prenons l'exemple d'un prêt de dix millions à 10%.
Contracté aujourd'hui, cela signifie qu'il faudra rembourser en un peu plus de sept ans, 20 millions. Mais si d'ici là la monnaie a été dévaluée de 5%, ces 20 millions à payer auront, dans sept ans, un pouvoir d'achat équivalant à celui d'un peu moins de 14 millions d'aujourd'hui.

Celui qui fait crédit est favorisé par l'élévation des taux d'intérêt.
Celui qui est obligé d'emprunter est favorisé quand le taux d'inflation augmente.

Au cours des Trente glorieuses, le taux d'inflation était très élevé, il a dépassé les 15%, ce qui a favorisé de gros investissements et permis à tous ceux qui bénéficiaient alors de gros revenus de se constituer un patrimoine. Ensuite, le mot d'ordre a été de “juguler” l'inflation, ce qui a permis de maintenir la valeur de ces patrimoines. La politique imposée par le traité de Maastricht à la Banque Centrale Européenne, en lui donnant pour seule directive d'empêcher que l'inflation des prix dépasse 2%, va dans ce sens : elle protège les détenteurs de capitaux au détriment de tous ceux qui sont amenés à emprunter. Quand les taux d'intérêts des prêts sont supérieurs au taux d'inflation des prix, les intérêts des "bancassurances” sont assurés et le nombre de ménages surendettés augmente.

(35) “cours forcé ” et “cours légal” de la monnaie nationale. 

(36) ensemble des pays européens ayant adopté l'euro.

(37) Benjamin J. Cohen est Professeur d'économie politique de l'Université de Californie

(38) dans le numéro hors série sur la monnaie, N°45 de la revue Alternatives économiques, (3 ème trimestre 2000).

(39) Voir, par exemple, les chiffres rappelés par Frédéric Clairmont dans Le Monde Diplomatique d'avril 2003.

(40) Voir Monde du 20/11/2003.

(41) Nous l'avons compris en étudiant le problème des retraites. Lire à ce sujet le N°989, intitulé “Retraites, l'intox pour les fonds de pension”, et les numéros 1008, 1017, 1022, 1026, 1028, 1032 du mensuel La Grande Relève, BP 108, 78115 Le Vésinet, cedex.

(42) R. Hahnel, “La panique aux commandes.

(43) Tribunal des Peuples, Porto Alegre, Attac info 312, du 8 mars 2002.

Sources : http://www.france.attac.org/ et multiples références

 

Yves Herbo/MPSA/2014

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Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 5

Par Le 25/04/2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 5

 

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IV)


1 : Les grandes théories monétaires


Ce qui frappe quand on se plonge dans la littérature consacrée à la monnaie, c'est le nombre de grandes théories qui y sont assénées avec une parfaite assurance alors même qu'elles se contredisent. On ne peut absolument pas prétendre que ce domaine soit une science, on a plutôt l'impression que les économistes sont vis-à-vis de la monnaie dans la situation de l'apprenti sorcier : leur instrument leur échappe.

Pour nous y retrouver, nous avons fait confiance à la synthèse qu'a présentée Jean-Marie Harribey (29) dans une université d'été sur ces questions (30), puis nous nous sommes demandé ce qu'il reste des théories monétaires classique, keynésienne et marxiste quand elles sont confrontées à la réalité actuelle.

Les conceptions classique et néoclassique.

Ces deux conceptions, qui sont à la base du libéralisme, ont une position commune sur la monnaie, fondée sur quatre idées :

• 1. la monnaie, simple intermédiaire, ne fait que dissimuler qu'en fait ce sont toujours des marchandises qui s'échangent entre elles. 
• 2. toute variation de la quantité de monnaie en circulation entraîne une variation proportionnelle de tous les prix. 
Ce credo du monétarisme, qui est la base de la théorie quantitative de la monnaie, repose lui-même sur trois hypothèses : a) la vitesse de circulation de la monnaie est constante, b) le volume des transactions est constant et c) l'équilibre du marché assure le plein emploi de toutes les capacités de production (donc il n'y a pas de chômage). (hum...)

Il n'est pas nécessaire d'être un économiste diplômé pour constater à quel point ces hypothèses sont peu réalistes.

• 3. par conséquent toute variation de la masse monétaire n'a aucune influence sur la production ou sur l'emploi, elle est donc dite neutre par rapport à l'activité économique réelle. 
Ce qui n'a pas empêché l'économiste Milton Friedman d'en tirer une conclusion paradoxale mais qui fait loi depuis le traité de Maastricht sur la Banque Centrale européenne : bien que la variation de la masse monétaire soit "sans effet" sur l'économie, la politique monétaire doit consister à limiter l'émission, parce que celle-ci risque d'entraîner l'inflation… (elle a donc bien une influence).

L'actualité ne manque pourtant pas d'exemples du rôle de la monnaie sur l'économie : entre 1994 et 1999 dix pays en voie de développement connurent au moins une crise financière de grande ampleur. De tels “accidents”, qui mirent leurs banques en faillite, annulèrent les gains économiques accumulés au cours de plusieurs années de réformes douloureuses et provoquèrent même souvent de graves troubles sociaux (31). Le cas de la crise Argentine depuis décembre 2001 est peut-être le plus éloquent sur les méfaits de ces dogmes imposant des préceptes, ceux du consensus de Washington que nous avons rappelés ci-dessus à propos du FMI, sur la discipline fiscale, les taux de change compétitifs etc., malgré l'évidence du désastre de leurs conséquences.

Remarquons que l'affirmation de la neutralité de la monnaie vis-à-vis de l'économie a d'autant plus de chances d'être crue par le public qu'au contraire des transactions simples (achats et ventes par des particuliers) qui sont faciles à identifier, les vastes mouvements monétaires qui font vraiment bouger les marchés, sont des transactions complexes effectuées sur ordinateur et élaborées dans le secret des tours d'ivoire des sociétés financières et autres fonds spéculatifs.

Elles ne sont accessibles qu'aux initiés du “monde souterrain de la finance (32)", lequel s'ingénie à les rendre secrètes.

• 4. autre conséquence du fait que tout échange n'est, sous le voile de la monnaie, qu'échange entre marchandises, la loi des débouchés de J-B Say selon laquelle «tout offre de marchandise crée sa propre demande». Autrement dit, le montant des revenus distribués par la production est équivalent à la valeur de cette production et l'équilibre général de tous les marchés, affirmé par Léon Walras, se rétablit automatiquement (?) par la flexibilité des prix.

Cette loi des débouchés a été critiquée, par exemple par Jacques Duboin (33) : «la loi des débouchés se résume simplement dans la constatation que les produits achètent les produits, ou, pour mieux dire, que les marchandises se servent mutuellement de débouchés. C'est peu discutable, puisqu'on s'en est aperçu dès le temps reculé où l'on pratiquait le troc, marchandise contre marchandise… Mais Jean-Baptiste Say en tire cette conséquence imprévue, à savoir que la surproduction ne peut exister que dans une partie seulement de l'économie, et qu'il est facile d'y porter remède en augmentant la production dans les autres secteurs afin que les articles surproduits trouvent immédiatement un débouché. D'où il conclut que la crainte d'un engorgement général des marchés est pure chimère. En foi de quoi il faut toujours produire davantage, ce qui est le vrai moyen d'en terminer avec ce qu'on appelle improprement les crises économiques, car il ne s'en produira jamais si l'on sacrifie au dieu de la “productivité”. Ce refrain est entonné aujourd'hui par tous les libéraux impénitents, car la loi des débouchés garantit, non seulement l'éternité au régime capitaliste, mais l'amélioration progressive de la condition de tous les êtres humains. Il n'y a qu'à produire davantage»…

En effet, cette façon de voir écarte d'office certains problèmes majeurs : d'abord la misère, qui est le lot de tous ceux qui n'ayant accès à aucun pouvoir d'achat sont écartés du marché, ensuite les retombées du productivisme, qui dans cette idéologie apparaît comme la panacée, et enfin les conséquences de la croissance, supposée sans dégâts et sans limites. (mais qui détruisent obligatoirement les ressources non ou peu renouvelables rapidement (dont animaux et végétaux, denrées rares et détruisent la planète en final (pollution, épuisement des sols)...

Ce sont pourtant ces dogmes sur lesquels ont été fondées les institutions européennes…

Karl Marx.

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La monnaie est pour K. Marx un porte-valeur, lié à la marchandise. Car ce n'est pas l'utilité d'un bien qui intéresse le capitaliste, donc pas sa valeur d'usage, mais sa valeur d'échange, parce qu'elle est susceptible de grossir le capital, une fois la marchandise vendue. La monnaie étant ainsi liée à la marchandise, et étant acceptée comme équivalent général de toutes les marchandises, il faut la considérer elle-même comme une marchandise. Ainsi Marx s'accorde avec les classiques pour donner à la monnaie le rôle d'instrument d'échange, sans incertitude.

Selon J-M Harribey, l'apport le plus novateur et le plus fécond de Marx en ce domaine est d'avoir montré le rôle que joue la monnaie dans l'accumulation du capital : il part de l'idée que la monnaie n'a pas la même signification quand elle sert à acheter du pain ou du travail humain. Dans le premier cas, elle est seulement un pouvoir d'achat. Dans le second, elle est un droit d'appropriation sur la capacité du salarié de créer de la valeur, et en cela, elle fonctionne comme un capital : elle dissimule donc un rapport social d'aliénation du travail. En effet, le travail acheté au salarié produit un fruit, et celui-ci devient la propriété de celui qui a payé le salaire. Si ce dernier parvient à vendre ce fruit plus cher qu'il n'a dépensé, c'est lui qui perçoit la plus-value, donc ce profit semble né de son capital alors qu'il vient du travail du salarié. De plus, en matérialisant la valeur créée par le travail, la monnaie réduit celui-ci à un acte vénal, elle le vide de son caractère créatifEnfin, si le salaire suffit à peine au travailleur pour vivre, celui-ci est obligé de revenir travailler, donc d'enrichir l'employeur. Détenir plus ou moins de monnaie distingue celui qui détient un capital du pauvre bougre (terme de Bourdieu) qui n'a que sa force de travail.

Ainsi la plus-value est la source de toutes les sortes de profits, y compris les intérêts perçus par les créanciers, car ce n'est pas le sur-travail qui intéresse le capitaliste (contrairement au seigneur exigeant le travail de ses serfs), ni les marchandises produites, c'est leur valeur monétaire, c'est-à-dire la plus-value quand elle est transformée, par la vente, en valeur monétaire. Et c'est ainsi que les rapports sociaux, dans le système capitaliste, débouchent sur la marchandisation, la réduction de tous les actes humains à un acte marchand, la réduction de toute valeur humaine à une valeur marchande.

John Maynard Keynes.

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Au cours des années 1930Keynes constate que les préceptes libéraux sont impuissants à agir contre la montée du chômage. Il pense que c'est une erreur de ne pas tenir compte de l'incertitude qui pèse sur toute décision économique : on ne connaît pas l'avenir et celui-ci dépend aussi des décisions des autres. Il en déduit quatre idées :

1. la monnaie est une forme de richesse plus liquide que toute autre : elle est immédiatement disponible, contrairement à un bien mobilier, un terrain, une machine, etc. Elle peut donc être conservée de façon passive (thésaurisée) et offre à son détenteur un choix d'anticipations. Notons que cette qualité suppose que la monnaie ne se déprécie pas

2. la préférence pour la liquidité qu'offre la monnaie dépend du taux d'intérêt auquel elle peut être placée : si ce taux est faible, on préfère la liquidité, d'autant qu'on peut supposer qu'il va remonter. Comme on n'est sûr de rien, cette disponibilité est une garantie, et on peut considérer l'intérêt comme une prime de renoncement à la liquidité. 
On voit que la monnaie, parce qu'elle constitue l'actif le plus liquide de tous, donne à son détenteur la possibilité de spéculer. La monnaie source d'instabilité et d'incertitude est un moyen de spéculation.

Pour Keynes, tout “agent économique” (vous, moi, une entreprise, etc.) a deux décisions à prendre quant à l'utilisation de ce qu'il reçoit : a) quelle part va-t-il consommer, b) quelle forme va-t-il choisir pour ce qu'il épargne. Lorsque le taux d'intérêt baisse, les gens pariant qu'il va remonter, ne placent pas leur argent : il y a demande de spéculation. Et ce taux varie en fonction des décisions de la Banque centrale.

3. à l'opposé de la vision classique d'une sphère monétaire complètement séparée de la sphère de l'économie réelle ou productive, Keynes pense que la monnaie est active, qu'elle joue un rôle sur la production et sur l'emploi, il réfute donc la théorie quantitative de la monnaie, qui ne serait vérifiée que si tous les facteurs de productions étaient employés (aucun chômage) et s'il n'était donc plus possible d'augmenter la production. Il en déduit que lorsque l'économie souffre de sous-emploi, les autorités monétaires peuvent accroître la masse monétaire en circulation en baissant le taux d'intérêt, ce qui aura un double effet : rendre plus rentables des projets d'investissements, qui, par un effet multiplicateur, augmenteront le revenu global. 
Notons que la solution de Keynes pour mettre fin au chômage est l'augmentation de la production. C'est un point de vue purement économique, en ce sens qu'il n'envisage aucune limite à cette croissance, aucun obstacle, d'ordre écologique par exemple (ou humanistes). On ne se demandait pas, à son époque, si le développement était “soutenable”…

4. Enfin, comme il constate que l'incertitude qu'il a soulignée au départ ne débouche pas sur le chaos général, Keynes en déduit que la stabilité est due à une sorte d'accord implicite : un certain mimétisme conduit bien chacun des agents économiques à adopter l'attitude du plus grand nombre, mais des conventions en sens inverses jouent en permanence, de sorte que c'est la stabilité qui l'emporte. 

Pour résumer cette théorieJ-M Harribey conclut en suivant P.Combemale (34) que selon Keynes, l'action budgétaire de l'État (et la politique de l'autorité monétaire) d'un côté, et la détention de la monnaie de l'autre, constituent des sortes de “digues” qui protègent de l'incertitude radicale mais sans toutefois l'éliminer.

*

Comparant ces divers points de vue, J-M Harribey a souligné que c'est Marx qui a dénoncé le premier le processus capitaliste qui réduit l'être humain à une marchandise dont l'utilisation doit procurer un profit au capital. Cette marchandisation s'étend aujourd'hui à tous les domaines, ce dont témoigne la convoitise des grandes entreprises capitalistes sur l'ensemble des richesses, d'abord les richesses naturelles (la terre, puis l'eau, le pétrole et le gaz, bientôt l'air…?), puis le génome des espèces (brevetage sur le vivant), sur la science, sur la santé, sur l'éducation, etc. Le prétexte invoqué est que les mécanismes du marché seraient les seuls en mesure de satisfaire tous les besoins humains, sans la moindre aliénation de leurs libertés. C'est oublier que le marché ne s'intéresse qu'aux besoins solvables, c'est-à-dire à ceux des seuls humains qui arrivent à se procurer de l'argent, de quelque façon que ce soit. (C'est l'une des raisons pour lesquelles les mafias, la pègre, qui détournent et réinjectent une bonne partie de l'économie, sont devenues si importantes et même protégées par les institutions économiques (achetées elles-mêmes) depuis l'entre deux-guerres et la grosse crise économique de 1929, devenant un acteur incontournable du système !)...

 

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Keynes et Marx ont en commun d'avoir montré le rôle de la monnaie dans l'économie capitaliste en soulignant que, sans création monétaire l'accumulation serait impossible : en effet, d'un point de vue macroéconomique, au cours d'une période donnée, le capital ne pourrait pas récupérer, en vendant la production, plus que les avances faites (salaires et autres moyens de production). Pour réaliser un profit cumulable, à l'échelle globale, il faut que soit mise en circulation une quantité de monnaie supérieure à ce qui correspond à ces avances de production, et c'est cette création monétaire qui permet aux propriétaires des moyens de production de transformer en capital la plus-value produite par le travail. Ainsi, par le crédit, le système bancaire anticipe le profit monétaire et permet au capital de se l'approprier au moment de la vente des produits. 

Comme le souligne J-M Harribey, l'analyse de Marx éclaire la spéculation financière en montrant que le capital tire des profits de deux façons. D'une part, les actionnaires s'approprient la plus-value du travail des salariés et d'autre part, ils peuvent tirer une plus-value purement financière en revendant leurs actions plus cher qu'ils ne les ont payées, et ceci dans trois cas :

— si les profits de l'entreprise ont augmenté son capital, 

— si les acheteurs anticipent des profits à venir,

— et grâce à la croyance répandue que la tendance à la hausse des cours financiers se poursuivra longtemps.

Ce dernier cas est purement spéculatif : le gonflement correspondant de la bulle financière ne représente en effet aucune richesse réelle puisqu'il suffit que tous les boursicoteurs cherchent à vendre simultanément les mêmes actions pour que leur cours s'effondre. Mais tant que la bulle enfle, tant que les cours montent, les actionnaires voient grossir leur capital à un rythme qui est même devenu très supérieur à l'accroissement de la production réelle. Il ne s'agit évidemment pas d'un miracle, mais de la manifestation de l'optimisme des capitalistes, par exemple à la perspective de “restructurations” (licenciements, délocalisations, flexibilité et précarité accrues) qui leur font escompter une compression des coûts salariaux, donc plus de profits, ils parient donc que les cours vont monter : l'exploitation capitaliste est tapie derrière la spéculation boursière.

Ceci montre du même coup pourquoi vendre est un impératif pour le capital, et que, par conséquent, le capitalisme implique une société de consommation où l'art de vendre est une qualité suprême, au mépris, le cas échéant, des droits de l'homme ou de l'environnement, dès lors que ces droits sont susceptibles de rendre la vente moins profitable.

Concluons qu'il est vain de chercher à réparer les effets de la course au profit, par exemple sur l’environnement. Autant vouloir remplir le tonneau sans fond des Danaïdes, car tant que perdureront les motivations de cette course, d’autres effets semblables se multiplieront. Si on veut que l'environnement soit respecté, et si on souhaite d'autres aspirations à la société humaine, tel que le souci de ne pas léser les générations futures en épuisant les ressources non renouvelables de la planète, il faut oser inventer un système économique qui place en tête des motivations d'autres considérations que l'obsession de rentabilité, de rapport, de retour sur investissement, etc.

(29) Maître de conférences en sciences économiques à l'Université Montesquieu-Bordeaux IV.

(30) à l'Université d'été d'Attac, en Arles et en août 2001.

(31) Lire à ce sujet l'article de M. Naïm dans Le Monde Diplomatique de mars 2000.

(32) Lire à ce sujet l'article d'I.Warde dans Le Monde Diplomatique de novembre 2001.

(33) Jacques Duboin, L'économie politique de l'abondance, éd. OCIA, (1945).

(34) Introduction à Keynes, éd.La découverte.

Sources : http://www.france.attac.org/ et multiples références

 

Yves Herbo/MPSA/2014

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Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 4

Par Le 21/04/2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 4

 

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III )

De l'échange à la vente - La valeur  - Les fonctions de la monnaie


De l'échange à la vente

Pour comprendre comment a évolué l'échange économique, revenons aux trois façons d'échanger des biens ou des services. Soit on les échange directement, immédiatement, sans monnaie, soit on se sert d'une monnaie-marchandise comme bien intermédiaire, soit on utilise la monnaie de crédit actuelle.

*

L'échange direct, sans monnaie, est la façon la plus simple d'échanger biens ou services : Alice donne des carottes à Brigitte et Brigitte donne des pommes à Alice, elles se mettent d'accord sur les quantités pour estimer que l'échange est équitable. Dès que cet échange a eu lieu, les deux parties sont quittes. Alice peut manger ses pommes et Brigitte, ses carottes. Un tel échange direct entre personnes qui se connaissent et qui ont justement, par hasard, de quoi échanger, ne peut pas s'appliquer à l'ensemble des économies depuis que la production y a cessé d'être artisanale.

Il ne reste possible qu'à deux niveaux extrêmes.

— Soit entre individus qui se connaissent assez pour se faire confiance, il s'agit alors d'échanges de services entre amis, ou entre proches qui s’entre aident. 
C'est un peu cet “échange de bons procédés” que les systèmes d'échanges locaux (SEL) organisent : leur objectif est de créer des relations d'échange entre personnes qui vivent à proximité mais qui, au départ, ne se connaissent pas. Elles n'ont donc aucune garantie que l'échange sera équitable, d'où la nécessité d'établir une véritable comptabilité des échanges, tout en laissant une totale initiative aux membres du SEL. Ce qui n'est pas simple.

— Soit entre pays, mais il s'agit alors de contrats d'échanges, impliquant une préparation, des négociations, des clauses et des modalités établies par les deux parties conformément à une juridiction au niveau international… qui pourraient être organisés par une Organisation Mondiale des Échanges pour en assurer l'équité.

*

Le second procédé consiste à utiliser l'intermédiaire d'une monnaie-marchandise. 
Dans un premier temps, Alice donne des carottes à Brigitte, qui, n'ayant pas les pommes que cherche Alice, lui donne en contre-partie un autre bien ayant une valeur marchande dont elles estiment toutes les deux que sa valeur est équivalente à celle des carottes fournies par Alice.

Après ce premier temps, Brigitte peut manger les carottes. Par contre, Alice s'est séparée de ses carottes et se retrouve avec un objet dont elle n'a pas forcément l'usage, mais dont elle a l'assurance de pouvoir l’échanger plus tard, en sens inverse, contre, par exemple, les pommes de valeur équivalente dont elle a besoin. Quand elle aura trouvé à faire ce second échange, mais alors seulement, elle aussi sera quitte et pourra manger ses pommes.

Il y a donc un laps de temps pendant lequel celui qui a reçu la monnaie-marchandise à la place de ce qu'il cherchait n'est pas vraiment quitte parce qu'il faut qu'il trouve ensuite à l'échanger contre la marchandise dont il a besoin. Pendant ce temps, il peut perdre sa monnaie, se la faire voler, le prix des pommes peut augmenter, il peut y avoir pénurie de pommes ou seulement baisse de la valeur de l'objet intermédiaire, par exemple s'il est devenu plus abondant, etc.

L'intervention d'une monnaie-marchandise retarde le moment où les deux parties qui échangent sont quittes. Mais en attendant elles possèdent toutes les deux un bien qui garde une valeur réelle, même si elle peut varier.

Ce type d'échange a disparu en même temps que la monnaie-marchandise.

*

Le troisième cas comporte l'utilisation d'un reçu : Christian vend des pommes à Denise, qui n'a pas en contre-partie une marchandise de valeur équivalente. Elle remet à Christian un reçu par lequel elle s'engage à lui régler sa dette plus tard : Denise reste débitrice, Christian reste créditeur, ils ne sont pas quittes.

Bien que Christian ait fourni sa part, la vente continue à le concerner aussi longtemps que Denise n'aura pas produit la marchandise équivalant au reçu. Il peut avoir besoin de ce que sa débitrice lui doit. Quelle garantie a-t-il que Denise tiendra son engagement ? Elle peut être empêchée de le tenir par un accident, mourir ou perdre son emploi, et elle peut être malhonnête et disparaître sans avoir réglé sa dette. Et quelle garantie a Christian que quelqu'un acceptera d'accorder de la valeur à ce morceau de papier qui n'a aucune valeur propre ? Et s'il trouve quelqu'un qui l'accepte, est-ce que ce sera bien contre l'équivalent de ce qu'il a fourni ?

Au retard introduit par la monnaie-marchandise la monnaie de crédit, par son absence de tout lien avec une richesse concrète clairement définie, non seulement ajoute un risque, car la question se pose de savoir ce que vaut cet engagement à payer, mais en plus elle modifie doublement la nature de la transaction. D'une part, l'un des termes de l'échange a changé de nature, il s'est dématérialisé et pas l'autre. D'autre part, les deux échangeurs jouent maintenant des rôles différents, l'un, le vendeur, cède à l'autre un bien réel (ou un service) dont la valeur est ainsi concrétisée, alors qu'il ne reçoit de l'acheteur ni marchandise utilisable, ni service équivalent, donc incontestable : le vendeur est payé par une promesse symbolique, dont l'utilisation ensuite pour une opération en sens inverse reste aléatoire.

 

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Le bien (ou le service) ne va plus que dans un seul sens, du producteur vers le consommateur. En sens inverse c'est un symbole qui est transféré. Il n'y a plus échange mais vente et achat.

*

En fait d'échange, on ne rencontre plus dans nos économies, que cet achat-vente à l'aide de la monnaie de crédit qui est aujourd'hui en circulation : le métal des pièces est sans valeur, les billets n'ont jamais eu de valeur intrinsèque et la monnaie scripturale est faite par jeux d'écriture.

Le système actuel est donc une généralisation de la vente avec monnaie de crédit. Il y a généralisation du débiteur : tous les ressortissants du pays sont débiteurs, puisque la loi les oblige à accepter la monnaie nationale en paiement et qu'ils sont ainsi tenus d’honorer cette dette collective. Il y a généralisation du créditeur : quiconque possède de cette monnaie-reconnaissance de dette est créditeur de la nation puisqu’il a une créance sur elle.

Nous reviendrons plus loin sur les conséquences de ce système.

La valeur.

La valeur est une notion très générale, puisqu’elle va de la désignation d'un caractère abstrait quand il s’agit d’une valeur morale, celle d'un acte courageux par exemple, ou du talent manifesté par un artiste, jusqu'à une mesure aussi concrète que le prix du kilo de terre. Il faudrait au moins distinguer la valeur d'usage de la valeur d'échange.

La valeur d'usage d'un bien est très personnelle puisqu'elle relève de l'appréciation de celui qui est susceptible de l'utiliser et, comme l'a montré Ricardo, chaque homme a «un étalon personnel pour apprécier la valeur de ses jouissances» (27). Celle-ci dépend donc aussi de son environnement et de ses moyens personnels. Il en résulte qu'il n'est pas possible de définir une mesure de la valeur d'usage.

La conséquence est énorme au plan humain… car lorsque marchants, commerçants et économistes emploient le mot valeur, sans préciser, et c’est courant, chacun de nous a tendance, instinctivement, à penser à la valeur d’usage pour lui-même. Alors que c’est toujours de la valeur d'échange d’un bien qu’il s’agit. Et depuis que l'échange entre marchandises a disparu, cette valeur est devenue, de fait, le prix auquel un objet ou un service peut être vendu. Donc quand on entend parler de valeur en économie, il faut traduire par prix du marché.

… Et se demander comment ce prix est établi. Car la réalité est fort loin de la théorie classique du marché selon laquelle le prix serait la manifestation d'un équilibre établi en toute connaissance de cause par la confrontation de l'offre et de la demande venant d'agents économiques parfaitement informés et agissant de façon toujours rationnelle. En réalité, les prix sont affichés par le vendeur, et il n'y a que très rarement débat : quand un client éventuel tente de lui faire modifier son prix, on parle de marchandage et non plus de marché. La confrontation entre offre et demande ne se produit que sur les marchés des capitaux (à la Bourse des titres mobiliers ou à celle des matières premières) où le comportement des acteurs qui fixent les cours est celui des moutons de Panurge : se fiant à leurs impressions personnelles, ils cherchent à anticiper sur ce qu'ils appellent la tendance, à seule fin de profiter, en pariant à la hausse ou à la baisse, sur ce que va être, à leur avis, le comportement des autres. On ne saurait trouver témoignage plus compétent pour décrire cette attitude que celui du Directeur de la Fed (la Banque centrale desÉtats-Unis) : Alan Greenspan évoque «l'exubérance irrationnelle des marchés» !

De sorte que l'utilité générale, la finalité éthique, la qualité humaine et tous autres aspects sociaux sont des considérations qui n'entrent pas dans les préoccupations de ceux qui fixent la “valeur” économique d'une entreprise ou d'un bien.

N'est-il pas temps de réfléchir à la façon de fixer le prix de vente d'un bien plus sérieusement que les boursicoteurs… ?

(27) L'Anglais David Ricardo (1772-1823), un des premiers théoriciens de l'économie classique, est àl'origine de la “loi” de la rente foncière, et fut le premier à affirmer que le travail humain est la source de toute valeur.

 

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Les fonctions de la monnaie.

Dans quelle mesure peut-on encore admettre ce que tout manuel d'économie énonce comme étant les trois fonctions de la monnaie ?

*

La première de ces fonctions est d'être étalon de valeur et unité de compte parce que la monnaie est interchangeable contre un bien, quel qu'il soit. On dit pour cette raison que la monnaie est un “équivalent général” ce qui conduit à ne pas voir l'uniformisation, la perte d'identité que cela implique quand on sait que cette expression un “bien, quel qu'il soit” inclut le temps de travail humain.

En effet, et quel que soit son nom, franc, grain de sel, euro ou unité de valeur (“UV”), l'unité de compte est, par définition, le moyen de tout ramener à une référence commune de valeur. Cela mène à l'absurde car c'est prétendre mesurer “à la même aune” des biens aussi peu comparables qu'un dessin de Léonard de Vinci et plusieurs tonnes de riz.

Il faudrait, au moins, distinguer ce qui est mesurable, quantifiable, de ce qui ne l'est pas. Une tonne de riz vaut sans doute mille fois plus qu'un seul kilo de ce riz, mais la qualité d'une peinture ou celle d'un logiciel de traitement de texte ne se compare pas à celle d'une pâtisserie. 
Ces qualités ne sont pas mesurables et il n'est pas possible de les comparer de façon objective. Même avec des grandeurs de même nature !

Un étalon, par définition, est universel et invariable. Comment peut-on employer pour la monnaie le terme d'étalon de valeur alors que même quand l'étalon monétaire était défini par une masse d'or, il n'a jamais cessé de varier, et de façon officielle ? Alors, à plus forte raison, comment l'admettre depuis qu'il n'existe plus du tout de référence réelle et que la valeur d'échange nos euros actuels, par exemple, varie à chaque instant ? Pour mesurer une richesse, il faut la comparer à une richesse de même nature, comme pour mesurer une longueur, il faut une longueur universellement reconnue et le mètre a été défini pour cela. Imagine-t-on mesurer les longueurs avec un mètre élastique ?

Compte tenu de ce que nous avons rappelé sur l'évolution de l'échange, il serait donc plus correct de dire que la première fonction de la monnaie est d'être, non pas un étalon de valeur, mais un moyen de paiement.

Et si l'on voulait cesser de mélanger l'être et l'avoir, c'est-à-dire distinguer les biens matériels et tout ce qui est impondérable, il faudrait que l'économie cessât de vouloir tout rapporter à la monnaie, mais seulement ce qui est mesurable.

*

Nous avons vu qu'en perdant toute valeur intrinsèque et toute référence à une richesse réelle et disponible, la monnaie a fait disparaître des économies modernes l'échange de biens ou de services. Donc, contrairement à une expression très courante, nous ne sommes plus, à proprement parler, dans une économie d'échanges. Les manuels d'économie énoncent pourtant que la seconde fonction de la monnaie est d'être un intermédiaire des échanges et ils ajoutent que cet instrument d'échange est «admis partout et par tout le monde, en toutes circonstances dans nos économies monétaires [ce qui suppose] qu'il existe un consensus social et la croyance que l'on peut obtenir à tout moment n'importe quel bien en échange de monnaie (28)». Confiance… ou bien obligation quand l'État impose le cours forcé et le cours légal d'une monnaie nationale sans valeur de référence ?

*

La troisième fonction de la monnaie serait d'être une réserve de valeur. Ce qui suppose que la monnaie a une valeur, pour pouvoir la garder en réserve. Alors que, depuis qu'elle a cessé d'en avoir, elle a évidemment cessé du même coup d'en être une réserve

Il est évident que pour toutes les personnes qui ne disposent que de faibles revenus, la monnaie ne constitue pas une réserve de valeur puisqu'elle est vite et entièrement dépensée ! 

Quant à celles qui gagnent plus qu'elles ne dépensent, elles s'empressent de “placer” leur argent… justement pour éviter qu'il ne perde sa valeur !

De ces trois fonctions classiques, on peut conclure que seule la première subsiste, mais à condition d'être énoncée en disant que la monnaie est un pouvoir d'achat et que dans le système actuel, il varie constamment.

Des deux autres, nous avons retenu que lorsque l'économie n'est plus faite d'échanges individuels, une monnaie reste nécessaire pour permettre le transferts des biens entre les producteurs et les consommateurs, pour en assurer la gestion, éviter les gâchis, adapter la production aux besoins, etc. et aussi pour permettre de différer le moment d'opérer un achat, pourvu que la valeur nominale de la monnaie soit garantie pendant ce délai.

*

Mais la monnaie actuelle a, de fait, d'autres fonctions, alors que les manuels classiques ne les énoncent généralement pas…:

L'une de ces autres fonctions de la monnaie “moderne” est celle de “fructifier” : en ouvrant un crédit à un de ses clients, la banque offre au titulaire du prêt le moyen d'échanger sur les marchés financiers son titre de crédit contre un capital financier, par exemple contre un titre de propriété en actions ou bien contre des obligations, susceptibles de lui rapporter régulièrement un revenu. On voit donc que la monnaie de dette actuelle a la capacité de produire une rente, donc qu'elle a pour fonction supplémentaire d'être un facteur d'enrichissement.

Il faudra se demander qui fait les frais de cette rente.

Mais ce n'est pas tout. Puisqu'“on ne prête qu'aux riches”, cette fonction d'enrichissement ne joue qu'en faveur des (déjà) riches, ceux qui peuvent offrir une “garantie” à l'organisme de crédit, notre monnaie a donc aussi une fonction de renforcement des inégalités.

*

Concluons que la monnaie actuelle, capitaliste et moderne, est :

• pour les faibles revenus, seulement une monnaie de consommation,

• pour les hauts revenus, en plus, un moyen de s’enrichir sans rien fournir. 

(28) Voir l'introduction du livre de D. Plihon “La monnaie et ses mécanismes”.

Sources : http://www.france.attac.org/ et multiples références

 

Yves Herbo/MPSA/2014

Dans OVNI/UFO
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Men In Black dans les Niagara Falls

Par Le 20/04/2012

Men In Black dans les Niagara Falls

 

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Presqu'un titre de film, mais une histoire très étrange est arrivée à un directeur d'hôtel et à son agent de sécurité, témoins le 14-10-2008, puis vers la fin du même mois, d'un gros OVNI en forme de triangle. Ils sont employés dans un hotel du côté des Niagara Falls, dans l'Ontario mais n'étaient pas en service quand l'hotel a reçu la visite de deux personnages étranges venus à leur recherche, quelques jours après leurs témoignages dans la presse. Ils ont été reçu par une  employée de l'hôtel et c'est elle qui en a ensuite parlé à l'intéressé. Les deux étranges visiteurs ont été décrits ainsi par les employés de l'hotel : tout à fait identiques du point de vue vêtements noirs, chapeaux noirs, visages, taille et silhouette. De vrais jumeaux avec une peau très pâle et surtout des yeux identiques très bleus et "hypnotiques", aucun cheveu apparent sous le chapeau.

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Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 3

Par Le 17/04/2012

Incursion dans un domaine trop réservé : la monnaie - Part 3

 

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II) suite

Liquidités et agrégats, un autre monde

La monnaie scripturale s'étant considérablement développée, on distingue maintenant les moyens de paiement courants, que tout le monde utilise au quotidien, et tout ce qui permet de constituer un capital financier, par exemple les actions d'une société cotée en Bourse ou un livret d'épargne. Ce qui a conduit à la définition des agrégats monétaires, liés à la liquidité, c'est-à-dire à la disponibilité des moyens de paiement.

L'agrégat le plus "liquide”, appelé M1, ou ensemble de la monnaie circulante, regroupe tous les moyens de paiement immédiatement disponibles, c'est-à-dire la monnaie fiduciaire et les comptes à vue.

Le second agrégat, M2, est constitué de M1 auquel on ajoute tout le crédit à court terme, c'est-à-dire les sommes déposées sur des livrets ou sur des comptes à terme et disponibles en moins de deux ans. Une somme donnée peut passer d'un agrégat à l'autre, par exemple un dépôt de billets déposé au guichet pour être mis sur un livret passe de M1 à M2. Et si, étant dans M2, la banque le prête, elle le met sur un compte de dépôt et il repasse dans M1.

Pour former l'agrégat M3, on ajoute à M2 d'autres titres de créance et des titres du marché monétaire, qui sont de purs crédits.

L'endettement intérieur total regroupe tous les crédits, que ce soit sous forme de prêts bancaires ou d'émission de titres, et qu'il s'agisse de crédits aux entreprises, aux administrations publiques ou aux particuliers.

Quelques chiffres font comprendre que la monnaie circulante, celle qu'on manipule tous les jours, et à laquelle on pense quand il s'agit de monnaie, n'est en réalité presque plus rien en comparaison de tous ces crédits dont dépend l'économie, c'est-à-dire par rapport à l'ensemble des moyens de paiements : en 1999, l'agrégat M1 était évalué, en France, à 358 milliards d'euros alors que l'endettement intérieur total était près de six fois plus grand, presque 2.100 milliards d'euros, … soit plus d'une fois et demie le produit intérieur brut du pays !

Les moyens de paiement qui servent aux transactions sur les marchés financiers sont donc d'un montant bien plus considérable que la seule monnaie circulante. D'autant que ces transactions portent sur toutes sortes de titres négociables, non seulement les obligations émises par des entreprises pour financer leurs investissements, et qui sont du crédit, mais aussi sur les actions qui sont des titres de propriété. Nous y reviendrons.

Il y a ainsi beaucoup plus d’argent qui est dû aux banques que celui qui est en circulation. Il est évident que la dette ne peut jamais être complètement remboursée : si tous ceux (particuliers, industriels, commerçants ou État) qui ont un crédit dans une banque décidaient de rembourser leur banque, non seulement tout l’argent disponible serait nécessaire et il n’y en aurait donc plus du tout en circulation, mais, en plus, cela serait loin de suffire, il en manquerait encore beaucoup plus. Or, comment rembourser quand on n’a pas l’argent nécessaire ? — En empruntant à une banque, à qui il faudra payer des intérêts, etcC’est un cercle vicieux, une spirale ouverte vers l’infini.

Le système bancaire, un garde-fous ?

La Banque de France a été chargée d'apporter un certain sérieux à cette organisation.

Nous avons évoqué le fait qu'elle est l'Institut d'émission de la monnaie légale, c'est-à-dire que c'est elle qui commande la fabrication des pièces et des billets. C’est par paiements aux guichets des banques commerciales que ces “espèces” entrent en circulation : lorsque ces banques manquent de “cash” pour leurs clients, ou bien elles se procurent des “liquidités” déjà en circulation en “se refinançant” auprès d’institutions financières privées (le marché interbancaire), sinon elles s’adressent à la Banque centrale. Celle-ci joue alors pour elles le rôle de “prêteur en dernier recours” en leur fournissant de la monnaie centrale en échange de titres de créances qu'elles avaient “en pension” et qui sont dits alors “réescomptés”. La monnaie centrale ainsi créée en contre-partie de titres de créance est dite monnaie de crédit de premier niveau.

D’autre part c’est la Banque centrale qui tient des comptes courants de toutes les banques commerciales (qu'on dit secondaires pour les distinguer dans cette hiérarchie) y compris celui du Trésor public. Elle est donc “la banque des banques” dont elle exige qu'elles lui déposent des réserves obligatoires en monnaie fiduciaire, qu'elle porte sur leurs comptes et qu'elle inscrit à son passif. Ces réserves, dont le montant dépend de la taille de chaque banque, c'est-à-dire des crédits que cette banque émet, ont été, à l'origine, instituées pour obliger les banques à se garantir en cas de demandes massives de monnaie légale de la part de leurs clients.

Cette fonction est le moyen qui a été trouvé de permettre à la Banque centrale d'exercer une pression sur la création monétaire ex nihilo par les banques secondaires et autres institutions financières. Mais remarquons bien qu'il ne s'agit que d'une pression indirecte, la variation du taux de réserves ne permettant à la Banque centrale que d'encourager ou de freiner la création de monnaie par les banques commerciales.

Et y regardant de plus près, on découvre qu'il existe deux types de taux d'intérêts, suivant celui qui prête et celui qui emprunte.

Quand ce sont les clients qui prêtent aux banques (comptes courants, livrets d'épargne, plans d'épargne-logement), il s'agit de taux créditeurs. Pour attirer l'épargne populaire, ces taux sont garantis et souvent réglementés, mais ils sont peu élevés ou même nuls dans le cas des comptes courants traditionnels. La marge de manoeuvre des banques sur ces taux créditeurs est donc faible.

Mais quand au contraire ce sont les intermédiaires financiers qui ouvrent des crédits à leurs clients, ils leur appliquent des taux dits débiteurs, et bien que l'argent, dit-on, n'ait pas d'odeur, ces taux sont fixés cette fois “à la tête du client”, ils dépendent de la “qualité de l'emprunteur”, c'est-à-dire de ses capacités de paiement. En fait il existe un taux débiteur de référence, dit taux de base, qui est lié aux taux directeurs, ceux du refinancement des banques auprès de la Banque centrale. Ce taux de base est le même pour tous mais il ne correspond qu'à ce qui est demandé aux emprunteurs “de première catégorie”, ceux dont leur banque juge qu'ils “ont les reins solides”. Pour les autres clients, les banques appliquent une marge au-delà du taux de base, marge d'autant plus grande que le client est jugé moins sûr. Et en plus de ces taux d'intérêts débiteurs, les banques font en général payer à leurs clients des frais divers, frais de commission, frais de gestion de dossiers, etc., qui sont rarement affichés, et qui peuvent beaucoup varier d'une banque à l'autre. Ces taux libres peuvent être très élevés; on dit simplement qu'un intermédiaire financier prend un taux “usuraire” quand, commissions comprises, il dépasse de 33 % du taux moyen tel qu'estimé par des enquêtes !

 

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La démocratie confisquée

Jusqu'au début des années 1980, l'essentiel du financement de l'économie était ainsi assuré par des crédits octroyés par les banques et les institutions financières. Or celles-ci appartenaient en majeure partie au secteur public. En France, en 1984, les banques nationalisées
contrôlaient 87% des dépôts à vue et 76% des crédits distribués. C'est ce qu'on a appelé "l'économie d'endettement administré".

Ce régime, au cours des "Trente glorieuses", a permis de créer un environnement adapté aux besoins de l'économie en favorisant la croissance rapide des investissements productifs. Pouvant octroyer à certains secteurs des financements privilégiés, grâce à des prêts à taux bonifiés, inférieurs aux cours du marché, la politique avait un peu de pouvoir sur l'économie. Bien qu'abandonnée aux banques depuis longtemps, la création monétaire était, en majeure partie et de façon indirecte, régulée par la Banque centrale, qui assurait ainsi “l'encadrement du crédit”. Et l'État conservait, par cet intermédiaire, un "certain" contrôle sur l'activité financière du pays.

Et puis, patatras, en quelques années, tout ceci a été bouleversé, au nom d'une idéologie qui s'est imposée à toutes les économies dites “développées, les unes après les autres :

Au milieu des années 80, sous la pression des Think Tanks (20) inspirés des économistes tels que ceux de l'école de Chicago, dans le sillage du monétariste Milton Friedman, ou de Friedrich von Hayek, ce régime a fait place au régime "d'économie de marchés financiers libéralisés".

(20) Lire à ce sujet Les évangélistes du marché, par Keith Dixon.

Dès 1985 la part des crédits à taux administrés a été progressivement réduite.En 1987 c'est l'encadrement du crédit qui a été supprimé. Et en 1989 ce fut le tour du contrôle des changes.

Parallèlement, à partir de 1986, les banques nationalisées et les principales institutions financières ont été privatisées. (YH : historiquement, c'est bien la "gauche" qui a fait le travail que la "droite" n'avait pu faire avant avec le président Valery Giscard d'Estaing, bien que le mouvement ait été enclanché par les modifications de lois du président Pompidou...)

À la même époque a été créé le “marché unique des capitaux”, ce qui signifie que toutes les transactions, qu'elles soient au comptant, à court ou à long terme, sont maintenant accessibles à tous les agents économiques, qu'ils soient ou non financiers, qu'ils soient nationaux ou étrangers.

Le grand, le super-, l’hyper-marché des capitaux

Cette création du marché “unique” des capitaux fût l’explosion d’un marché… multiple, qui consacra la mainmise de la finance sur l’économie, mainmise d’autant plus totale que même l’État fut soumis à ce marché par la loi de 1993 (voir ci-dessus “quand l’État est contraint d’emprunter au privé").

Énumérons, sans insister, ses multiples facettes.

Citons d’abord le marché interbancaire qui permet aux banques de s’arranger entre elles, les unes pouvant avoir des liquidités disponibles dont les autres ont besoin. Il revient à la Banque centrale d’en fixer ce qu’on appelle les taux directeurs : le taux “de refinancement du marché interbancaire”, qui y sert de référence, et les deux taux dits “de facilité”, les taux plafond et plancher entre lesquels les taux d’intérêt peuvent évoluer. En fait, ces taux varient au jour le jour, de sorte que ce n’est pas la politique monétaire qui les impose au marché interbancaire, mais la loi de l’offre et de la demande, c’est-à-dire la loi du marché.

Le marché dont le public entend le plus souvent parler est le marché financier, c’est-à-dire la Bourse. Deux sortes de titres (ou “valeurs mobilières”) s’y achètent et s’y vendent : les actions des entreprises “cotées” et les obligations.

Acheter des actions d’une entreprise c’est acheter une fraction de son capital. Cela comporte évidemment un risque : si l’entreprise prospère, sa cote, ou plutôt la cote de ses actions, monte et il est possible de réaliser une plus-value si on réussit à les vendre plus cher qu’on les a achetées. Il peut même arriver, si les bénéfices sont très élevés, que l’assemblée générale des actionnaires décide d’en verser une fraction (un dividende) à tous les actionnaires. Mais rien n’est garanti et l’entreprise peut voir ses actions baisser, par exemple si un bruit qui court permet de penser qu’elle rencontre des difficultés. En échange de ce risque qu’ils partagent ainsi, les actionnaires ont le droit de participer à l’élection du Conseil d’administration de l’entreprise qui en désigne le patron et est censé le contrôler. Mais tout ceci se passe en général entre “gros” actionnaires, initiés, et les petits ne font pas le poids (une exception récente fera date : les petits actionnaires d’Eurotunnel viennent de réussir à s’entendre pour changer la direction, dont le comportement s’était révélé vraiment catastrophique).

En achetant les obligations émises par une entreprise, il ne s’agit plus d’en devenir copropriétaire, mais de lui prêter de l’argent. En effet, quand une entreprise a besoin d’un crédit et qu’elle ne souhaite pas le demander à une banque, elle émet des obligations en s’engageant sur la durée et le taux d’intérêt de cet emprunt. Ainsi assuré d’une rémunération et d’un remboursement à date fixée, l’acheteur de ces titres de dettes prend beaucoup moins de risque qu’en achetant une action et il n’a, par conséquent, aucun droit d’intervention dans la politique interne de l’entreprise.

Les marchés financiers servent ainsi à pomper l’épargne vers les grandes entreprises. Et cette pompe marche si fort qu’en 2003 elle avait pompé dans le monde la bagatelle de 19.554 milliards de dollars (à comparer avec le PIB mondial qui était de l’ordre de 30.000 milliards).

L’explosion des marchés financiers s’est aussi manifestée par la naissance d’un nouveau commerce, celui des contrats qui se négocient sur le marché des produits dérivés et qui servent aux entreprises à se protéger contre toutes sortes de risques financiers, tels que la variation des taux d’intérêt, la fluctuation des cours des monnaies et même le pris des matières premières.

Pour tous ces “produits financiers”, on distingue le marché du neuf du marché de l’occasion. C’est sur le premier, dit aussi marché primaire, que les nouveaux titres mobiliers sont offerts au public, alors que sur le marché secondaire sont négociés les titres émis antérieurement et revendus (éventuellement par des spéculateurs professionnels).

Depuis 1991, le marché bousier national est aussi organisé en compartiments : il y a le premier marché, l’officiel, où les valeurs sont déterminées au jour le jour, le second marché, créé en 1983, destiné aux PME (petites et moyennes entreprises), le nouveau marché, ouvert en 1996, orienté vers le financement des “jeunes pousses” technologiques, et le marché hors-cote concernant les entreprises qui ne sont pas encore ou ne sont plus cotées au marché officiel.

Citons pour finir le marché hypothécaire, qui facilite le financement de l’immobilier en donnant aux établissements de crédit la possibilité de vendre leurs créances hypothécaires. Ce marché a donné lieu à une innovation aux Etats-Unis, appelée la titrisation des créances. En gros, disons qu’elle permet aux prêteurs (banques et autres organismes de crédit) de se refinancer en vendant leurs créances à des investisseurs non bancaires et donc de gérer plus sûrement les risques liés à ces prêts.

Le but affiché de toutes ces transformations, qui constituent ce qui s'appelle une révolution, était de faciliter la confrontation mondiale de toutes les offres et demandes de capitaux, sous quelque forme que ce soit. De ne plus réserver aux banques le choix d'investir pour qu'il soit désormais exercé par “la main invisible du marché” sous prétexte qu'un tel marché à l'échelle planétaire était la clé du développement et de la prospérité, que les pays pauvres allaient avoir ainsi accès à celle des pays riches. C'était la fin de la pauvreté…

Or la réalité est à l'opposé de ces promesses : ce sont les grandes entreprises des pays riches qui ont profité de ce type de développement, au détriment des populations pauvres. Parce que le fonctionnement de cette “main” est une fable, comme l'explique un témoin, J.E.Stiglitz, et on
peut lui faire confiance puisqu'il fut chargé de la politique du développement en tant que Vice-président de la Banque mondiale, en 1997-1999.

Voici ce qu'en dit cet expert, Professeur dans cinq universités prestigieuses (Yale, Oxford, Stanford, Princeton et Columbia) : «La fameuse “main
invisible”, régulatrice du marché ? Elle est invisible parce qu'elle n'existe pas. Le marché ne se régule pas de lui-même. La “théorie du ruissellement”, chère à Reagan, pour qui l'enrichissement des riches “ruisselle” toujours sur les pauvres ? C'est tout simplement faux.» (21)

 

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La monnaie est devenue… capital (e)

En 1999, presque toutes les banques, en France comme dans tous les pays industrialisés, étaient revenues au secteur privé, et les marchés des capitaux avaient pris, dans le pilotage de l'économie, une part croissante par rapport aux financements bancaires. Qu’on se rassure, les banques n’y ont rien perdu, elles ont tout simplement élargi leurs activités pour participer autrement à l'économie mondiale, en y jouant un rôle supplémentaire grâce aux marchés financiers. Par exemple, qu’il s’agisse de la mise en vente de nouvelles actions lors d’une introduction en Bourse ou d’une augmentation de capital, ou d’une émission d’obligations, les sociétés sont obligées de passer par l’intermédiaire d’une banque, à qui elles doivent alors, bien entendu, verser une commission correspondante. Ce qui ne signifie pas que les banques ont renoncé pour autant à leur privilège d'ouvrir des crédits ex nihilo. En ce domaine, le taux de couverture (22), en leur fixant une limite, est en quelque sorte une bride sur leur cou. Les banques admettent que cette réserve obligatoire soit pour elles une garantie contre la faillite, mais si la bride est trop serrée, elles craignent de voir leurs clients investisseurs aller chercher ailleurs, c’est-à-dire sur les marchés financiers, leurs financements. On voit donc que les investissements, c’est-à-dire le dynamisme de l’économie, dépendent encore plus de ce taux depuis le grand tournant vers “l’économie de marchés financiers libéralisés”. De plus, les grandes banques américaines ont établi des systèmes d’évaluation de leurs risques, ce qui leur permet de déterminer elles-mêmes leur taux de réserve ce qui n’est évidemment pas sans conséquence sur la concurrence entre banques. Et c’est ainsi que l’ère du “ratio Cooke” (c = 0,8) vient de se terminer par un accord conclu à Bâle le 11 mai 2003 : le ratio “Bâle II” ne sera pas universel, il sera plus souple. Et s’il aidera, comme le dit un Professeur à Dauphine (ancien PDG de Paribas) “les meilleurs investissements” en faisant “payer les risques un à un”, il augmentera encore la marge de manoeuvre des géantes américaines. (YH  : prouvé de nos jours (2014) : Goldman Saks et JP Morgan par exemple, même avec quelques déboires... tiennent le monde entre leurs mains !)

Même sans comprendre le sens et la portée de toutes ces réformes, le grand public peut constater dans les bulletins quotidiens d'information, et depuis plusieurs années, que les mouvements de la Bourse ont la vedette, et même en général avant ceux du football, ce qui n'est pas peu dire ! On voit qu'il s'agit d'inciter le commun des mortels à jouer son avenir à la Bourse, de le persuader que rien ne vaut le marché pour lui faire gagner la fortune dont il faut qu'il rêve.

Ces bouleversements financiers ont effectivement laissé aux capitaux la bride sur le cou et l'économie a ainsi été mise à leur service. Mais les  bienfaits annoncés de cette manne se répandant sur les pays dits en voie de développement ne sont pas au rendez-vous. Les mouvements altermondialistes demandent un moratoire pendant lequel il serait possible de faire le point sur ces retombées. Ce moratoire est toujours refusé, et pendant ce temps, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) constate que 840 millions de personnes souffrent toujours de malnutrition, dans un monde qui n'a jamais tant produit… (en 2003). - 1 milliard en 2010...

Du crédit “à l'ancienne” au crédit “moderne”

Toutes ces transformations témoignent donc d'un changement radical dans les habitudes monétaires. Mais ce changement est insidieux parce que la grande majorité de la population continue à ne voir dans la monnaie qu'une valeur servant à acheter des biens économiques réels, et éventuellement une réserve pour différer ses achats. Effectivement, et nous y reviendrons, il n'y a plus d'échanges de marchandises, l'échange économique est devenu la vente-achat d'un bien ou d'un service contre de la monnaie, dont la nature est différente. Parmi ces transactions, les plus nombreuses, au quotidien, sont d'un montant relativement peu élevé, de sorte que le public ne voit de monnaie que la monnaie circulante. Il n'est pas conscient que la monnaie est devenue un symbole que les experts appellent la contrepartie du capital financier. Or ce symbole cache un pouvoir immense sur l'économie réelle, et il est un outil de décision utilisé pourtant de façon irrationnelle, car on sait bien que sur LE marché, devenu unique, la motivation rappelle plutôt celle
de joueurs au casino que celle de responsables de l'avenir du monde.

Sans que soient changés les mécanismes de la création monétaire, les attributions des banques ont donc été élargies, diversifiées et étendues à d'autres organismes financiers, également privés, et agissant magistralement sur l'économie en général, mais toujours avec pour seul objectif leur propre intérêt. Et le capitalisme a pu déployer son imagination, inventer de nouveaux marchés sur lesquels il est maintenant possible de faire fortune ou de se ruiner en vendant ou en achetant du risque, des options, etc. La spéculation est un art, réservé aux initiés, dont le menu peuple peut faire les frais, mais il ne peut pas le savoir.

Ainsi, pendant des millénaires, des Assyriens jusqu'à la Dame de Fer, soit, en gros, de 2.000 ans avant à 2.000 ans après J-C, le crédit a correspondu au délai entre le choix d'un achat et son paiement ; mais, comme l'exprime F. Rachline (23), «au départ comme à l'arrivée, indépendamment de la durée du crédit, une matière fait le poids», soulignant par ces termes le fait que les opérations bancaires sont toujours restées liées à des activités commerciales ou agricoles, qu'elles n'aboutissaient alors jamais à un commerce autonome, purement spéculatif, comme c'est le cas maintenant. Ce “crédit à l'ancienne” vient de faire place à un crédit pur qui «n'est fondé sur rien d'autre que sur lui-même», une avance comme une tête de pont qui serait lancée par-dessus un fleuve dont l'autre rive, si elle existe, est invisible.

Du franc à l'euro

Le principe de concurrence ayant été placé au coeur de la construction de la Communauté européenne, il était fatal que, dès sa création, l'euro soit placé sous un seul “contrôle”, celui du Marché. La création de l'euro n'a donc pas non plus changé l'essentiel du mode de création monétaire. Pire, le contrôle public tend un peu plus à disparaître. La Banque centrale européenne (BCE) décide maintenant du taux d'escompte de l'euro, mais elle n'est pas plus dirigée par des élus que ne l'était la Banque de France et il est moins possible que jamais de maîtriser l'évolution de la masse monétaire. Son Président est tenu à une complète indépendance vis-à-vis des gouvernements, il ne doit pas obéir à leurs directives, il n'a même pas à leur rendre compte.
Un seul objectif lui a été imposé par le traité de Maastricht : éviter que l'inflation dépasse environ 2% par an… pour ne pas pénaliser les investisseurs.

Tout se passe donc comme si les financiers, et les “économistes” à leur service, constituaient un monde à part, une espèce d'État international exerçant sa politique propreCet État a une organisation qui lui est propre et il gère ses affaires de façon autonome (24). En Europe, par exemple, son gouvernement est le directoire de la BCE, il établit ses lois financières, il a ses préfets, ce sont les banques centrales nationales, ses grands électeurs, ce sont les Ministres des finances des États, et ses administrés sont les opérateurs financiers.

Notons toutefois une nuance entre le rôle attribué à la BCE et celui de son homologue états-unien, la FED. En Europe, le traité de Maastricht impose respectivement et indépendamment à la BCE de veiller sur l'inflation et aux gouvernements de limiter leur déficit, quelles que soient les circonstances. Alors qu'aux États-Unis, les relations entre la FED et l'administration sont plus souples, c'est ce qui a permis au président G.W.Bush de diminuer les impôts tout en augmentant ses dépenses militaires pour atteindre le record de déficit déjà évoqué. Ainsi l'Europe copie sa révolution néolibérale sur les États-Unis, mais en y ajoutant une rigueur, sur ce point, qui entrave a priori sa compétitivité face à sa plus grande rivale !

 

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«Votre argent m'intéresse !»

Ce développement sans précédent de la finance internationale a bouleversé l'économie mondiale. Alors qu'avant «la fonction du système financier international était d'assurer le financement du commerce mondial et des balances de paiement, les flux financiers internationaux ont connu une progression explosive, sans commune mesure avec les besoins de l'économie mondiale» (25). En 1998, par exemple, 1.600 milliards de dollars, soit l'équivalent du PIB annuel de la France, ont transité, chaque jour, par les marchés des changes. Ces opérations financières sont en moyenne 50 fois plus importantes que celles qui sont liées au commerce des biens et services.

La finance internationale a dérivé du financement de l'économie pour suivre maintenant sa propre logique, comme le dénonce René Passet : «Quand le banquier nous fait savoir, dans une publicité qui eut son heure de gloire, que notre argent "l'intéresse", c'est bien de notre argent qu'il s'agit, mais c'est lui qui en retire puissance et influence. On peut en dire autant de toutes les institutions qui concentrent nos moyens de paiement : banques et sociétés de courtage, fonds de pension gérant l'épargne par laquelle les salariés entendent financer leur future retraite, hedge funds ou fonds de performance, constitués à des fins purement spéculatives, mutual funds, fonctionnant comme nos SICAV. Ces institutions concentrent une "puissance de feu" redoutable, très supérieure à celle des états» (26). Les institutions financières (banques, assurances, fonds de placement et autres fonds de pension) n'ont pour objectif que la recherche du meilleur rendement, passant d'une monnaie à l'autre, d'euros en dollars, de dollars en yens, d'une action à l'autre, d'une obligation à une autre. Et c'est pour mettre ces mouvements financiers à l'abri des fiscalités nationales, protégeant ainsi la criminalité financière, qu'ont été créés les paradis fiscaux.

Anonymat de l'argent et secret bancaire permettent le blanchiment et le placement lucratif de l'argent, propre ou sale (celui de la drogue, des armes, des mafias, etc.), de sorte que les entreprises et les terroristes utilisent les mêmes moyens pour faire prospérer leurs finances.

La taxe proposée par le libéral Tobin pour remettre un peu de régulation ne pénaliserait que les transferts spéculatifs sur le marché des changes et non pas ceux qui sont nécessités par les échanges du commerce international, car les premiers se distinguent des seconds par leur fréquence : «Le long terme, dit un de ces spéculateurs, c'est pour moi dix minutes !»

Évolution du FMI : protéger les investisseurs, pas les populations.

En 1944 à Bretton Woods, quand fut créé le Fonds monétaire international (FMI) pour réguler le marché monétaire international, le droit des particuliers et des entreprises à investir leurscapitaux à l'étranger avait été limité par la plupart des pays, dont les États-Unis, pour éviter que la
spéculation nuise aux relations commerciales. Mais les gestionnaires de capitaux ont fait pression sur les gouvernements républicains soutenus par un électorat fortuné (Reagan, puis Bush), pour que soient levées de telles barrières. Après quoi c'est l'administration démocrate (Clinton) qui a saisi cette initiative républicaine pour financer ses campagnes électorales ; et la charte du FMI fut amendée… Elle est alors devenue, aux dires des plus modérés, le manager du système de crédit, ayant pour objectif, à court terme d'assister les créditeurs internationaux, et, à long terme, d'augmenter le rendement de leurs capitaux. Par contre, le FMI n'est pas concerné par la dette intérieure, par exemple celle du consommateur états-unien, qui en moyenne, à la fin de 2002, devait 40 % de son revenu.

Ceci nous amène au problème de la Dette du Tiers monde. En effet, que se passe-t-il quand l'économie d'un pays, en général du Tiers monde, est malade et que ses entreprises locales sont amenées à emprunter à l'étranger ? — Le FMI intervient car «en dehors d'un accord conditionné avec le FMI, il n'y a pas de prêt international possible» et il oblige les gouvernements des pays emprunteurs à prendre, sous le nom de "pactes d'ajustement structurel" (PAS) les mesures nécessaires pour assurer le plus vite possible le remboursement des créditeurs internationaux, c'est-à-dire pour maintenir le cours de la devise locale. Ces mesures, qui impliquent privatisations, austérité pour limiter les importations et faciliter les exportations, réduction des dépenses publiques et interruption des investissements productifs, ce qui entraîne une aggravation du chômage et la baisse de la production, donc des revenus, etc. forment ce qu'on appelle le consensus de Washington. Elles sont dans la logique du système de crédit, même si elles sont désastreuses pour les populations. Parce que le FMI n'a pas été conçu pour venir en aide aux habitants des pays en difficulté, mais pour éviter aux prêteurs internationaux d'être lésés, c'est-à-dire de ne pas être remboursés intégralement et avec intérêt.

Les investisseurs invoquent ce risque pour exiger des intérêts d'autant plus élevés qu'il paraît possible que le pays emprunteur ne soit pas en mesure de les rembourser. Mais le comble est que ce n'est pas eux qui assument ce risque, parce que si, malgré les PAS, un pays ne peut pas payer, c'est le FMI qui paie, et aux frais des contribuables !

(21) Joseph E. Stiglitz, dans Quand le capitalisme perd la tête, éd Fayard, 2003

(22) Voir ci-dessus “la création ex nihilo par les banques

(23) François Rachline, «Que l'argent soit. Capitalisme et alchimie de l'avenir».

(24) On trouvera des précisions sur l'organisation de la BCE dans l'ouvrage La Banque centrale européenne, par Francesco Papadia et Carlo Santini. Mais ce petit livre, publié par Banqueéditeur et rédigé par deux banquiers, le premier de la Banque centrale européenne, le second de la Banque d'Italie, est surtout une défense, sans la moindre critique, des directives données à la BCE par le traité de Maastricht. Pour l'analyse et la critique, lire L'euro sans l'Europe, manière de voir N°61, janvier-février 2002, éd le Monde diplomatique.

(25) D.Plihon, Le nouveau capitalisme.

(26) Dans René Passet, Eloge du mondialisme. Chapitre I, Les véritables maîtres du monde, pages 31-32.

 

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Premières conclusions

À ce stade de notre étude, nous pouvons conclure qu'au moins deux idées fausses sont très répandues. D'abord on raisonne le plus souvent comme s'il existait une quantité d'argent fixée et qu'il faudrait “faire avec”. Alors qu’en fait, une telle contrainte ne s'exerce plus que sur l'État. Il semble également que beaucoup de gens soient persuadés que c'est le gouvernement d'un pays qui décide de la masse de sa monnaie en circulation, alors que ce sont au contraire des banques d'intérêt privé qui émettent la monnaie scripturale, qui en tirent profit et ont, en plus, le pouvoir de choisir les bénéficiaires de cette manne.

Nous avons compris que depuis qu'elle peut être créée très facilement, par de simples jeux d'écritures, la monnaie-symbole a perdu la garantie que constituait son lien avec une richesse matérialisée. L'évolution, d'abord progressive, insidieuse, mais qui s'est accélérée au cours des dernières décennies, fait qu'on constate aujourd'hui (écrit en 2003 et inchangé depuis...) :

• que la création monétaire échappe à toute décision politique, qu'elle n’a pas l'intérêt général pour objectif et qu'elle augmente les inégalités;

que ce mode de création ne permet pas, par exemple, de financer une entreprise d'utilité publique mais non "rentable", parce qu'elle ne pourrait pas rembourser, ni, à plus forte raison, payer les intérêts liés à la création bancaire. On peut citer mille exemples de conséquences dramatiques de la nécessité de rentabilité de tout financement. Par exemple, la recherche fondamentale : il n'y a que l'État qui puisse financer une recherche scientifique fondamentale, qui ne débouche pas immédiatement ou même jamais, sur une application marchande et rentable. Dans le cas particulier de la médecine, des laboratoires pharmaceutiques privés, de plus en plus gros, financent la recherche de médicaments dits “porteurs”, attendus par une clientèle riche, et ils en exigent l'exclusivité du marché par des brevets ; par contre, la recherche concernant les maladies dites “orphelines”, parce que rares, est abandonnée, la clientèle potentielle n'étant pas suffisante pour attirer l'investissement ! On rencontre en permanence des situations analogues dans tous les domaines : une commune, ou une région, se trouve en face d'un besoin manifeste, par exemple la construction d'un pont, d'une crèche ou d'une route, pour lesquels existent les compétences, les architectes, les ouvriers disponibles, et tous les matériaux et les machines nécessaires. Ne manque que le crédit. La construction ne peut pas se faire parce que les besoins humains ne commandent pas la création monétaire et que les pouvoirs publics sont soumis à ces contraintes ;

que ce mode de création monétaire ne pèse pas seulement de cette façon directe sur la société dans tous les domaines publics : il oblige toute entreprise qui a besoin de crédits à rembourser plus qu’elle n’a emprunté. Cette obligation oriente les choix des entreprises qui sont ainsi amenées soit à compenser cette augmentation de leurs coûts par des “économies” faites sur les conditions de travail ou à négliger “par économie” certaines précautions jugées trop coûteuses, soit à adapter leurs prix de vente pour pouvoir payer les intérêts de leurs emprunts, auquel cas ce sont les clients qui paient ces intérêts, et donc qui versent une rente au système bancaire.

Impossibilité de financer des entreprises non rentables, obligation de croissance des bénéfices, nécessité de réduire les coûts, ce mode de création monétaire pèse sur la société dans tous les domaines : santé, conditions de travail, environnement, connaissance, évolution, culture…

Ce qui devrait amener l'opinion à poser quelques questions :

• D'où vient ce choix du mode de création monétaire ?
— Nul débat politique n'est à son origine.

• A-t-il été spontané ?
— L'histoire a montré, en plusieurs circonstances (dont, en France, deux coups d'État napoléoniens) la pression exercée sur le pouvoir en place pour imposer les privilèges dont les banques jouissent encore.

 Ce choix est-il immuable ?

— Rien ne l'est, et surtout pas la monnaie, elle a changé tout au long de son histoire… (YH : et il y a même eu, il y a seulement 450 ans encore, des civilisations entières qui s'en passaient, sans faire non plus de troc...)

Sources : http://www.france.attac.org/ et multiples références

Yves Herbo 04-2012

Un gigantesque centre d’espionnage en construction

Par Le 23/03/2012

Un gigantesque centre d'espionnage en construction

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Dans la petite ville de Bluffdale, au creux d’une vallée reculée de l’Utah, cœur du pays mormon américain, la National Security Agency (NSA) construit actuellement le plus grand centre de collecte et d’analyse de données des Etats-Unis, auquel le magazine Wired consacre sa couverture cette semaine.

Ce centre puissamment gardé devrait être opérationnel en septembre 2013. La NSA a consacré 2 milliards d’euros au chantier, qui doit permettre d’abriter quatre halls à serveurs de 2 300 mètres carrés chacun, plus 8 hectares de bâtiments destinés au support technique et à l’administration du site. L’ensemble sera complètement autosuffisant. Des réservoirs d’essence seront capable d’alimenter des générateurs de secours trois jours durant ; des installations de pompage d’eau pourront produire 6,4 millions de litres d’eau par jour, un système d’égouts et d’air conditionné aidera à maintenir ces serveurs à une température raisonnable. L’électricité sera fournie par une station autonome de 65 mégawatts, pour un coût total énergétique de 40 million de dollars par an (30 millions d’euros), selon une estimation publiée par Wired.

L’objectif de cette Babel du renseignement est de capter, décoder et analyser des données issues de communications classiques (courriels, conversations téléphoniques, recherches sur Google), de tous types de données personnelles (factures de parking, itinéraires de voyages, achats en librairies…) et de données issues du « Web profond », non directement accessible (informations financières, transactions boursières, accords commerciaux, communications militaires et diplomatiques étrangères, documents légaux, informations personnelles confidentielles…).

En 2005, le New York Times avait déjà révélé que la NSA s’était lancée sans mandat juridique dans un vaste programme d’écoute des communications sur le sol américain, depuis l’échec cuisant du 11 septembre. L’institution, créée comme un outil du ministère de la défense après le désastre de Pearl Harbor, avait entrepris une profonde refonte de son travail, dont ce centre est un aboutissement. « Même s’il y a peu de preuves que la NSA soit aujourd’hui plus efficace — après tout, malgré de nombreuses opportunités, elle a raté la tentative d’attaque du « terroriste en caleçon » en vol pour Détroit en 2009, et l’attentat à la voiture piégée de Times Square en 2010 — il n’y a pas de doute sur le fait qu’elle est devenue l’agence de renseignement la plus vaste, la plus secrète et potentiellement intrusive jamais créée, » écrit Wired.

Le centre de données de l’Utah puise ses sources en se branchant directement sur les « prises » des compagnies de télécommunications (un système déjà exposé par le New York Times en 2005) en surveillant les stations terrestres du réseau AT&T, de gigantesques paraboles qui gèrent les communications entre Etats-Unis, l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie et la zone Pacifique.

Pour décoder les données protégées ainsi collecter, la NSA travaille avec un superordinateur, situé dans le « bâtiment 5 300″ du centre de Bluffdale, appelé sobrement « Zone de recherche multiprogrammes ». Des responsables de la NSA ayant participé à la création du site déclarent à Wired que l’équipe en charge du décryptage a récemment réussi « une percée » technologique, mais qu’elle a besoin de plus de capacité de traitement pour la mettre en action. C’est dans l’Utah qu’elle prévoit de le faire.

La NSA souhaiterait mettre en route un ordinateur capable de coordonner la collecte, la lecture et le classement de ces milliards de données à travers le monde d’ici 2018. Selon l’un des responsables anonymes cités par Wired : « Tout le monde est une cible ; toute personne qui communique est une cible. »

(Sources : Big Browser  - Etat du Monde)

03-2012

Economie : memoires d'un piege-3

Par Le 09/03/2012

Economie : mémoires d'un piege-3

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Des confirmations historiques, des aveux (de culpabilité et d'impuissance) des politiques et économistes... il suffit de lire la presse entre les lignes pour s'en rendre compte... 2012, c'est peut-être aussi (enfin !) la révélation d'un système qui a trop (mal) duré... 

FED : Fraude Extrêmement Dangereuse... la BCE, c'est pire

 

 
Cette vidéo est à diffuser à vos contacts sceptiques sur la situation financière mondiale en mode "autodestruction".
 
 
Pour les nouveaux lecteurs de ce blog encore sceptiques sur l'effondrement inévitable de notre système économique. Cette vidéo pédagogique vous offre une base de connaissance sur la création monétaire.
 
 
Vous découvrirez le fonctionnement de la FED (machine à dette perpétuelle américaine).
 
 
Sachez que la BCE (Réserve Fédérale Européenne) utilise le même procédé, et plutôt que d'échanger son papier sans valeur réelle avec du papier d’État sans valeur réelle (bons du Trésor), elle le prête aux banques commerciales qui, elles-mêmes le prêtent aux États surendettés en achetant des bons du Trésor...

Ce mode opératoire de création monétaire est l’œuvre d'une entreprise criminelle hautement organisé qui a été dénoncé par les présidents Abraham Lincoln, John Fitzgerald Kennedy et aujourd'hui par le candidat, Ron Paul...
 
Pauvres européens, ce procédé est encore plus dangereux que la FED...
 
Bienvenue hors de la matrice et sur ce blog... J'espère pour vous que le réveil ne sera pas trop difficile... 

 

 

Source : http://gold-up.blogspot.com/2012/03/video-fed-fraude-extremement-dangereuse.html

 

«L'État et les banques, les dessous d'un hold-up historique» par Myret Zaki et Etienne Chouard

La Fonderie Kugler présente deux conférences de décembre 2011 en partenariat avec le journal bimensuel La Cité (http://www.lacite.info/) - (http://www.usinekugler.ch/)

Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe du magazine Bilan, «L'État, otage du secteur financier»

Étienne Chouard, professeur d'Économie-Gestion à Marseille, chercheur indépendant, «Enjeux pour le peuple du contrôle public de l'État et de la banque». Pour y accéder directement : http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&list=UUuqKwvlBmW_Z...

Modération par Fabio Lo Verso de La Cité

 



En complément à la conférence de Myret Zaki, un article qui revient sur les convives du dîner du 8 février 2010 :

http://blogs.mediapart.fr/blog/netmamou/030112/un-diner-de-malfrats-pour-mett...

Un autre article sur les agences de notations : Qui se cache derrière Standard & Poor's : http://www.abadinte.com/2011/12/qui-se-cache-derrire-standard-poors/

En complément à la conférence d'Etienne Chouard, une analyse qui questionne l'importance de la "loi de 1973" : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/12/29/la-loi-pompidou-giscard-rothsc...

La réponse point par point d'Etienne Chouard : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2011/12/30/178-analyse-...

Transcription écrite de la conférence réalisée par le blog creersamonnaie / (merci à eux:) http://creersamonnaie.over-blog.com/article-crise-financiere-grecque-origine-...

03-2012

Crises en séries : retour sur 2009

Par Le 07/01/2012

Crises en séries : retour sur 2009

Début 2012 : Toutes les prévisions et avertissements émis depuis le début des années 2000 se concrétisent effectivement... Si vous avez le courage (mais aussi si vous voulez vérifier par vous-mêmes la complicité évidente de TOUTE la classe politique et même les raisons de ces crises fabriquées de toutes pièces historiquement...), ce film de plus de deux heures (qui regroupe toute une série) de 2009 commentant et expliquant les tenants et aboutissements des données des années précédentes nous mène assez facilement à notre actualité d'aujourd'hui et celle à venir : car contrairement à ce que l'on veut vous faire croire, tout est bien prévu depuis longtemps, et ce ne sont pas les Gouvernements qui décident, aussi bien dans leurs pays respectifs que mondialement...

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Les banquiers mondiaux préparent l’Apocalypse

vendredi 13 novembre 2009

(Source : Denissto)

La reprise actuelle est un leurre : que les marchés décident de rebondir une dernière fois jusqu’en début 2010 ou de s’effondrer maintenant ne dépendra en rien de la pseudo reprise que vendent les ânes a listes et experts de tout poil... les banquiers cosmopolites préparent une magnifique crise en 2010 pour ruiner les classes moyennes de tout l’occident, et imposer leur "nouvel ordre mondial". Les ingrédients sont mis en place et la trappe s’ouvrira quand ils décideront. c’est a la face du monde et publiquement qu’ils envoient paître les élus ! les républiques, les démocraties ne sont plus que des ploutocraties........le peuple n’en a cure , il ne réclame que des jeux et du pain... Denissto

sources alternatives : http://www.dailymotion.com/relevance/search/FALL+OF+THE+REPUBLIC

 


Watch FALL OF THE REPUBLIC version integrale sous-titree in Activism & Non-Profit | View More Free Videos Online at Veoh.com

D'autres preuves récentes ? facile ! :

Un ancien de Lehman Brothers aux commandes de l'économie espagnole

 

LEMONDE.FR avec AFP | 21.12.11 | 20h43   •  Mis à jour le 22.12.11 | 14h19

"Le conservateur Mariano Rajoy, nouveau chef du gouvernement espagnol, a nommé mercredi 21 décembre Luis de Guindos, ancien président de la banque Lehman Brothers pour l'Espagne et le Portugal, au poste de ministre de l'économie.


Agé de 51 ans, l'ancien secrétaire d'Etat à l'économie (2002-2004) occupera, au sein du nouveau gouvernement de droite, un poste-clé, chargé de mener un programme économique exigeant, mêlant austérité et réformes, afin de redresser un pays menacé de récession et frappé par un chômage record. Principal objectif : rassurer les marchés financiers, toujours sceptiques face à la santé financière de l'Espagne qui ne parvient pas à s'extirper de la crise de la dette.

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Le nouveau ministre de l'économie a déjà fait part de son point de vue sur la future réforme du secteur bancaire espagnol : "La moitié du système financier a besoin d'une deuxième vague de restructuration", a-t-il dit, plaidant aussi pour la création d'une "bad bank", qui regrouperait les mauvais actifs immobiliers des banques dans une structure gérée par l'Etat."

Autrement dit : des banquiers américains (dont Lehman Brothers) ont volontairement déplacé leurs problèmes financiers sur d'autres banques et Etats, provoquant volontairement une crise majeure, et ceux qui en sont les victimes donnent des postes clés aux mêmes banquiers pour les aider à enfoncer encore plus le clou sur le dos de la majorité et continuer... mais bien sûr c'est normal et personne ne dit rien... de plus, vous remarquerez que c'est exactement ce qui est prévu et dit en 2009 qui est appliqué en 2011/2012 : les Etats (la France va faire de même avec Dexia) va utiliser l'argent de ses concitoyens, arraché à coups de taxes "sociales" et autres, pour transférer la totalité des "problèmes" des banquiers privés dans des banques gérées par le "public" et nationalisées... 

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Les banques et les agences de notation sont les dictateurs de l'Occident


Spécialiste du Moyen-Orient, Robert Fisk file la comparaison entre le "printemps arabe" et le mouvement des "indignés". Il s'en prend violemment aux banquiers et aux agences de notation qui agissent en propriétaires des pays et des peuples, aidés par des gouvernements veules et des journalistes soumis. Un point de vue roboratif.

(Extraits) :

"Ecrivant depuis cette région [le Moyen-Orient] qui produit plus de clichés au centimètre carré que n'importe quelle autre, je devrais peut-être y réfléchir à deux fois avant de déclarer que je n'ai jamais lu autant de foutaises, autant de débilités absolues que ce que j'ai pu voir au sujet de la crise financière mondiale.

Et puis non, je ne m'abstiendrai pas. J'ai le sentiment que le journalisme censé traiter de l'effondrement du capitalisme a atteint de nouveaux tréfonds que même le Moyen-Orient ne peut surpasser en termes de soumission sans frein à ces institutions et à ces "spécialistes" de Harvard qui ont justement contribué à déclencher tout ce désastre criminel."

(...) "Ce qui a poussé les Arabes à descendre par dizaines de milliers, puis par millions dans les rues des capitales du Moyen-Orient, c'est une dignité revendiquée, ainsi que le refus d'admettre que les dictateurs locaux et leurs familles étaient de fait les propriétaires de leurs pays. Les Moubarak, Ben Ali et autres Kadhafi, les rois et émirs du Golfe (et de Jordanie) et les Assad s'imaginaient tous qu'ils jouissaient de l'usufruit de l'ensemble de leurs nations. L'Egypte appartenait à Moubarak Inc., la Tunisie à Ben Ali & Cie (et à la famille Traboulsi), la Libye à Kadhafi & Fils, et ainsi de suite. Les martyrs arabes contre la dictature sont morts pour prouver que ces pays appartenaient à leurs peuples.

Et c'est là que réside le vrai parallèle avec l'Occident. Les mouvements de protestation visent effectivement le monde des affaires – une cause tout à fait juste – et les "gouvernements". En revanche, ce qu'ils ont découvert, un peu tard, certes, c'est que depuis des décennies, ils ont foi dans une démocratie frauduleuse : ils votent sagement pour des partis politiques, qui confient ensuite leur mandat démocratique et le pouvoir du peuple aux banques, aux cambistes en produits dérivés et aux agences de notation, qui peuvent tous compter sur une coterie répugnante et malhonnête de "spécialistes" venus des meilleures universités et des "cabinets de consultants" des Etats-Unis, lesquels entretiennent la fiction qui veut que l'on soit confronté à une crise de la mondialisation plutôt qu'à une énorme arnaque pour flouer les électeurs.

Les banques et les agences de notation sont devenues les dictateurs de l'Ouest. Comme les Moubarak et les Ben Ali, elles croyaient – et continuent de croire – qu'elles étaient les propriétaires de leurs pays. Les élections qui leur donnent le pouvoir sont aujourd'hui aussi factices – à cause de la couardise et de la collusion des gouvernements – que celles auxquelles les Arabes ont été obligés de participer décennie après décennie afin de sacrer leurs propres propriétaires nationaux. Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland sont désormais les Moubarak et les Ben Ali des Etats-Unis et du Royaume-Uni, chacun engloutissant la richesse du peuple sous forme de primes et de bonus bidons offerts à leurs patrons sans pitié, animés d'une cupidité infiniment supérieure à ce que pouvaient imaginer leurs frères en dictature arabes, pourtant rapaces."

(...) " Je n'ai pas attendu Inside Job, de Charles Ferguson [ce documentaire sorti en 2010 revient sur les origines et les responsabilités de la crise financière de 2008], diffusé au début du mois sur BBC2 – même si ça m'a aidé – pour savoir que les agences de notation et les banques américaines sont interchangeables, que leur personnel passe sans heurt des agences aux banques et au gouvernement des Etats-Unis. Les gars des agences (presque toujours des gars, d'ailleurs) qui ont attribué un triple A aux prêts hypothécaires à risque et aux produits dérivés aux Etats-Unis ont désormais entrepris de dépecer – par le biais de leur influence délétère sur les marchés – les nations d'Europe en menaçant de dégrader, voire de supprimer, ces mêmes notes qu'ils avaient attribuées si généreusement à des délinquants avant le krach aux Etats-Unis. D'ordinaire, je considère que la retenue suffit généralement à l'emporter dans une discussion. Mais là, foin de sous-entendus, qui sont ces créatures dont les agences de notation font aujourd'hui plus peur aux Français que Rommel en 1940 ?

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Pourquoi mes camarades journalistes ne me le disent-ils pas ? Comment se fait-il que la BBC et CNN – oh mon Dieu, et même Al-Jazira – traitent ces bandes de criminels comme d'inébranlables institutions du pouvoir ? Pourquoi n'y a-t-il aucune enquête – Inside Job a ouvert la voie – sur ces magouilleurs scandaleux ?"

Les Arabes, au moins, ont commencé à se débarrasser de ces absurdités. Mais que les manifestants de Wall Street fassent de même, et ils se transforment en "anarchistes", en "terroristes" sociaux des rues des Etats-Unis qui osent exiger que les Bernanke [président de la Fed] et les Geithner [ministre des Finances américain] passent devant les tribunaux comme Hosni Moubarak. Nous, en Occident – nos gouvernements –, avons créé nos dictateurs. Mais contrairement aux Arabes, nous ne pouvons pas y toucher.

Début décembre, Enda Kenny, le taoiseach [Premier ministre] irlandais, a solennellement déclaré à ses concitoyens qu'ils n'étaient pas responsables de la crise dans laquelle ils se retrouvaient. Ce qu'ils savaient déjà, bien sûr. Ce qu'il ne leur a pas dit, c'est qui en était à l'origine. Ne serait-il pas temps que lui et ses collègues Premiers ministres de l'Union européenne nous le disent ? Et nos journalistes aussi ? "

http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/26/les-banques-et-les-agences-de-notation-sont-les-dictateurs-de-l-occident

http://www.economieetsociete.com/Beaucoup-de-promesses-quelques-prouesses-bref-c-est-bientot-2012_a991.html

Il est évident que cette année 2012 est une année-charnière dans ce plan orchestré depuis longtemps. Comme les banquiers comptent évidemment sur une augmentation des taxes et prix pour que les Etats et public puissent rembourser les dettes créées par les manipulations des mêmes banquiers, tous les gouvernements (et partis politiques "traditionnels") sont au garde-à-vous pour aider cette mafia financière grâce aux plans de rigueurs... mieux : ces mêmes-banquiers sont nommés ou se retrouvent sur des listes électorales pour participer activement à cette escroquerie évidente... et dans tous les pays...

Yves Herbo 01/2012

Economie : memoires d'un piege-2

Par Le 20/12/2011

Economie : memoires d'un piege-2

La politique monétaire de la Fed expliquée (VOSTFR) par matbeeno

Tout d'abord une petite video très amusante mais qui explique assez bien certaines choses...

Rappel : il y a un an... :

"Un investisseur respecté compare la dette des USA à une fraude pyramidale"

(Source : afp) 10 et 11/2010

"WASHINGTON - Le directeur général du fonds obligataire américain Pimco, Bill Gross, l’un des plus grands créanciers privés de l’Etat fédéral, a comparé mercredi la dette publique des Etats-Unis à une gigantesque fraude pyramidale.

Dans sa lettre mensuelle sur les perspectives d’investissement, M. Gross a comparé cette dette à l’escroquerie inventée par l’Italo-Américain Charles Ponzi, condamné en 1920 après avoir leurré des investisseurs avec des rendements qu’il payait grâce à l’arrivée d’autres investisseurs. Le financier new-yorkais Bernard Madoff a été condamné en juin 2009 à 150 ans de prison pour avoir mené une escroquerie de ce type pendant plusieurs décennies.

"La dette publique, en réalité, a toujours eu des ressemblances avec une escroquerie à la Ponzi. A ceci près que les Etats-Unis ont, parfois, remboursé leur dette nationale, mais il y a toujours eu ce postulat que tant qu’on pouvait trouver des créanciers pour rembourser les emprunts anciens, et en acheter de nouveaux, le jeu pourrait continuer indéfiniment", a-t-il affirmé.

"Maintenant, toutefois, la croissance étant mise en doute, il semble que la Fed a poussé la logique de Charles Ponzi un peu plus loin", a-t-il poursuivi, en référence au nouveau programme d’achats de titres de dette publique que s’apprête à lancer la banque centrale américaine. "La Fed, dans les faits, est en train de dire aux marchés de ne pas s’inquiéter de nos déficits budgétaires, et qu’elle sera l’acheteur de premier et peut-être de dernier ressort", a interprété M. Gross.

"Je vous le demande : y a-t-il jamais eu de chaîne de Ponzi plus éhontée ? Non, jamais. Celle-là est tellement unique qu’elle exige un nom nouveau. Je l’appelle la chaîne de Sammy, en l’honneur de l’Oncle Sam et des hommes politiques (ainsi que des citoyens) qui nous ont conduit à ce moment critique de l’Histoire", a-t-il écrit.

M. Gross, un investisseur qui aurait beaucoup à perdre si le monde venait à douter de la capacité des Etats-Unis à rembourser leur dette, critique régulièrement la classe politique américaine, incapable selon lui de montrer du sérieux dans la réduction du déficit budgétaire.

De nombreuses voix se sont élevées aux Etats-Unis et ailleurs depuis plusieurs semaines pour tenter de dissuader la Fed d’injecter de nouvelles liquidités dans le système financier américain, de peur que cette création monétaire ne nuise à la stabilité de l’économie mondiale.

Les critiques envers la Fed d'une autre "voix respectée dans la communauté financière", selon la chaîne d'information financière CNBC, le président du fonds GMO Jeremy Grantham, attiraient également l'attention.

Dans une lettre trimestrielle aux investisseurs, il a comparé la politique monétaire des Etats-Unis à un film d'horreur "incroyablement terrifiant".

"Coller à une politique de taux bas, employer l'assouplissement quantitatif [politique de création monétaire pour stimuler l'activité, ndlr], doper délibérément les prix des actifs, ignorer les conséquences de l'éclatement des bulles spéculatives, et montrer un refus total d'apprendre de ses erreurs, a fait de la politique de la Fed une contribution largement négative à la fabrication d'une économie saine, stable, avec un emploi solide", a-t-il avancé.

Dans une note illustrée d'une fausse affiche de film d'horreur intitulé "Le Retour de la Fed Vivante" en allusion au célèbre "Retour des morts-vivants", M. Grantham a rappelé qu'il critiquait la Fed depuis 15 ans, plaidant pour que sa mission se concentre uniquement sur la stabilité des prix et du système financier, en délaissant la lutte contre le chômage..."

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Le pied de nez des banques centrales

jeudi 4 novembre 2010

(Source : Forum Monétaire de Genève)

La Fed a finalement décidé de créer ex nihilo 600 milliards de dollars US de dette supplémentaire pour acheter les obligations d'Etat US et autres actifs toxiques encore détenus par les banques US. Ce qui a eu des effets contradictoires sur les marchés en faisant baisser les métaux précieux, les obligations d'Etat US et le dollar US contre l'euro (sans toutefois que le double top à 1,4160 sur l'euro/dollar US ait été cassé en cloture) mais pas contre le yen japonais ou le franc suisse, tout en faisant légèrement monter les actions US mais fortement monter les actions chinoises (sur lesquelles nous avons des positions à la hausse). La hausse des-dites actions chinoises étant logique puisque l'essentiel de cette nouvelle liquidité ira s'investir finalement non pas aux USA mais en Asie. Un pied de nez aux électeurs US qui viennent de se prononcer pour la diminution de la dette publique US. Pendant ce temps, la BCE, elle-aussi, achète les obligations irlandaises et autres, un autre pied de nez aux gouvernements européens cette fois-ci, qui ont décidé la diminution de leurs déficits publics. Sans compter que la Banque d'Angleterre fait la même chose avec les dettes anglaises. Autrement dit, les banques centrales font ce qu'elles veulent, sans tenir compte de la volonté des populations ou des gouvernements.

Tout cela se terminera mal. D'autant que ces achats de dettes au moyen de la planche à billets n'empêcheront pas les défauts de paiement étatiques à venir, ni les économies occidentales de rester pour la plupart d'entre elles en récession. A court terme, la situation européenne (Suisse et Allemagne exceptées) est plus grave que l'Américaine. Parce que l'administration Obama est désormais hors d'état de nuire, ce qui stoppera tout nouveau dérapage de la politique budgétaire US même si la politique monétaire US reste encore hors de tout contrôle, et parce que le Quantitative Easing européen finira par déraper dans l'inconnu, puisque plusieurs Etats du Club Med ou “PIIGS” de la zone euro sont loin d'avoir atteint le pire de leur dérive budgétaire comme de leur endettement, sans parler des banques européennes qui devront un jour provisionner les mauvaises dettes publiques qu'elles détiennent à leur valeur réelle qui lentement mais surement se rapproche de zéro.

Il faut attendre quelques jours pour voir comment les marchés vont réagir et tirer quelques conclusions opératives de la pagaille actuelle, d'autant que la guerre des monnaies pourrait avoir été relancée à quelques jours de la réunion du G20 qui promet d'être plus tendue que jamais parce que les pays émergents submergés par les liquidités occidentales nouvellement créées n'entendent pas en subir les conséquences en terme de surévaluation artificielle de leurs monnaies et autres actifs. Contrairement aux déclarations lénifiantes du FMI et du G20, c'est le chacun pour soi qui prévaut et la guerre des monnaies se terminera en guerre commerciale. L'on pourra alors remercier Bernanke et Trichet d'en avoir été les initiateurs. Et d'avoir fini par couler l'amorce de stabilisation économique mondiale, qui est à mettre au crédit des efforts des pays émergents que l'on remercie en les étouffant un peu plus.

 

Les secrets de la Réserve Fédérale, institut d'émission monétaire des États-Unis

 

morganrockefeller.jpgJ.P. Morgan et J.D. Rockefeller vers 1910

Contrairement à une croyance générale, l'institut d'émission des Etats-Unis est, en fait, une machine à fabriquer de l'argent détenue par un cartel bancaire privé, qui gagne d'autant plus que les taux sont élevés. Mine de rien, il imprime des dollars à bon marché et les revend plus cher.

L'institut d'émission des Etats-Unis, appelé aussi « Réserve fédérale » ou « FED », revient constamment en point de mire lorsque le monde financier international se demande, anxieux, s'il va modifier son taux directeur ou non.

L'abréviation FED se rapporte au « Board of Governors of the Federal Reserve System », c'est-à-dire à la conférence des gouverneurs du « Federal Reserve System » érigé il y a 93 ans.

Il s'agit non pas d'une ­banque centrale traditionnelle, mais de la réunion de cinq banques privées régionales tout d'abord, de douze banques actuellement, disséminées aux Etats-Unis, habilitée chacune à porter le nom de Federal Reserve Bank, un petit nombre d'initiés seulement sachant à qui elles appartiennent.

Un seul point est certain : elles n'appartiennent pas à l'Etat. Néanmoins, elles exercent les fonctions d'un institut d'émission de l'Etat.

Elles prennent leurs décisions au sein du Federal Reserve Board, dont le président les représente à l'extérieur et dont les séances ont lieu à Washington dans leur propre et imposant monument historique. La plus importante de ces banques privées est la Federal Reserve Bank of New York, qui contrôle l'énorme place financière de cette ville.

Privilèges d'une machine à fabriquer de l'argen

Ce cartel de banques privées dispose de privilèges incroyables, dont trois doivent être soulignés :

- En imprimant des dollars, la FED convertit à moindres frais du papier sans valeur en dollars et prête ceux-ci aux Etats-Unis ainsi qu'à d'autres Etats et à d'autres ­banques contre reconnaissances de dettes.

Au cours de son histoire, le cartel a donc créé des milliards de créances à partir du néant et encaissé des intérêts en permanence, ce qui lui assure un profit annuel atteignant des milliards.

Ainsi, aucun gouvernement américain ne doit se faire des soucis à propos du déficit budgétaire, tant que ces messieurs en complet sont à ses côtés et - tel est le cas du financement des guerres durant la présidence de Bush - mettent en branle la planche à billets en cas de besoin. 

- Le privilège des intérêts permet à la FED de fixer elle-même les taux et il est évident qu'elle a le plus grand intérêt à encaisser les plus hauts intérêts possibles. Les taux at­teignent donc un niveau souvent particulièrement élevé et occasionnent périodiquement des crises - ce qui est le cas actuellement [2007] et donne l'occasion à la FED d'intervenir ultérieurement comme sauveur.
 

Les intérêts opèrent en permanence une ponction sur le pouvoir d'achat des citoyens américains en faveur des banquiers de la FED, par les intérêts des crédits comme par les impôts transformés en intérêts dus à la FED en raison de l'énorme service de la dette publique.

Modifiant constamment les taux d'intérêt, la FED change les conditions cadres de la plus grande économie du globe et de la plus importante bourse des actions, celle de Wall Street, qui, principale bourse du monde, diffuse des signaux en direction des autres bourses.

- Pour être en mesure de résoudre les crises bancaires, la FED gère les réserves monétaires de ses banques membres (rémunérées à raison de 6% par année), qu'elle remet à disposition du système bancaire lors de l'éclatement d'une de ces crises.

Actuellement [2007], la FED s'efforce de prévenir, en fournissant à maintes reprises des liquidités aux banques, une crise financière mondiale causée par le krach du système de financement immobilier américain. Comme de nombreuses banques améri­caines de crédit hypothécaire ont sagement lié leurs crédits à des papiers-valeurs et transmis ainsi leurs problèmes à des banques européennes, celles-ci ont commencé aussi à vaciller.

Mais c'est la FED et son ancien président, Alan Greenspan, qui ont provoqué cette crise. En abaissant rapidement et dramatiquement les taux d'intérêt - après avoir porté le taux directeur jusqu'au niveau exorbitant de 6% -, et avoir approvisionné l'économie américaine excessivement en liquidités, Greenspan avait tenté, à partir du 3 janvier 2001, d'enrayer la plus forte chute boursière depuis 50 ans.

Au 25 juin 2003, le taux directeur était tombé à son niveau minimal de 1%, ce qui avait permis aux banques d'octroyer des crédits aux taux extrêmement bas et ce qui avait fait tomber de nombreuses familles dans le « piège du crédit », les incitant à acheter des logements à crédit, à des conditions auxquelles elles ne pouvaient faire face qu'à des taux bas.

Crise provoquée par la FED

A la fin du cycle des taux d'intérêt, Greenspan avait provoqué une situation qui avait déclenché une avalanche.

En effet, la FED a majoré douze fois de 0,25% son taux directeur, du 30 juin 2004 au 29 juin 2006, le portant alors à 5,25%. Il dépasse ainsi de 525% le taux fixé il y a quatre ans !

Les taux fixés pour les crédits hypothécaires sont montés en conséquence et ont atteint un niveau que toujours davantage de familles ne peuvent pas supporter. Comme la propension à épargner est actuellement négative aux Etats-Unis, que la plus grande partie de la population doit recourir au crédit et que les carnets ­d'épargne ne jouent guère de rôle, la crise s'accentue.

Vu que, depuis l'année précédente, toujours davantage de bailleurs de fonds hypothécaires sont - tout comme leurs clients - en retard dans leurs paiements à d'autres banques, le système bancaire est en crise, celle-ci ayant atteint un point culminant en août 2007, lorsque la FED et la Banque centrale ­européenne (BCE) n'ont pu stabiliser le système que par plusieurs injections de liquidités.

La crise des liquidités bancaires s'est immédiatement répercutée sur la bourse, qui réagit généralement de manière sensible aux variations de taux de la FED. En effet, la hausse des taux rend les titres à intérêt fixe plus attrayants que les actions, freine l'économie, est donc un poison pour la bourse et abaisse les cours des actions. Ainsi a commencé septembre 2007...

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Les motifs des banques de la FED

Pour comprendre la manière d'agir et les motifs de la FED, qui paraissent parfois curieux, il faut jeter un coup d'oil sur l'histoire de l'institut d'émission.

La proposition d'établir une banque centrale est due au banquier allemand Paul Warburg.

La crise financière et bancaire déclenchée en automne 1907 par la faillite de Knickerbocker Trust Co. et la situation menaçante de Trust Company of America a mis en péril 243 banques, car aucune institution n'était en mesure de mettre temporairement des fonds à leur disposition pour surmonter leurs difficultés de paiement.

Dans un discours prononcé peu de mois auparavant à la Chambre de commerce de New York, le banquier John Pierpont Morgan avait prévu par hasard cette crise et appelé à fonder une ­banque centrale. La crise se prêtait à merveille au soutien de cette revendication. Par la suite, Morgan a joué un rôle essentiel, à l'arrière-plan, dans la réalisation du projet.

Initialement copropriétaire de la banque Warburg de Hambourg, Paul Warburg avait épousé en 1893, lors d'un séjour aux Etats-Unis, la fille de Salomon Loeb, de la banque new-yorkaise Kuhn, Loeb & Co., qui a fait de lui et de son frère Felix des partenaires de la banque (fusionnée en 1977 avec ­Lehman Brothers).

Pourvu généreusement par la Banque ­Kuhn Loeb d'un salaire annuel de 5 millions de dollars, Paul Warburg s'est occupé uniquement, pendant les six ans qui ont suivi la crise bancaire, d'une « réforme bancaire » tendant à ériger une banque centrale d'après le modèle de la Banque d'Angleterre, laquelle appartenait alors à des banquiers privés.

Ce faisant, il a été soutenu par le sénateur Nelson D. Aldrich, beau-père du premier héritier milliardaire américain, John D. Rocke­feller junior, connu comme porte-parole du banquier J.P. Morgan au Congrès des Etats-Unis.

Conspiration au yacht-club de Jekyll Island

En novembre 1910 finalement, un groupe de personnes triées sur le volet s'est rassemblé, sous prétexte d'une excursion de chasse, dans un wagon de chemin de fer aux jalousies fermées du yacht-club que possédait le banquier J.P. Morgan à Jekyll Island, en Géorgie.

Lors de cette réunion secrète, taxée ultérieurement de conjuration, Paul Warburg, représentant de Kuhn Loeb et d'autres banques ainsi que deux banquiers de J.P. Morgan, représentant aussi les intérêts du groupe Rothschild, et deux du groupe Rockefeller ont décidé d'aider le sénateur Aldrich à rédiger en neuf jours un projet de loi que le Républicain vaniteux entendait présenter en son nom au Congrès.

Il s'agissait non pas d'une banque centrale, mais seule­ment d'une société privée nationale de réserve dont plusieurs comptoirs devaient être disséminés aux Etats-Unis et dans lesquels des banques affiliées volontairement de­vaient déposer des réserves monétaires de crise.

En raison de ses relations bien connues avec le centre financier et boursier de Wall Street, Aldrich a échoué, la majorité méfiante des députés voyant à juste titre dans son projet un plan tendant à assurer à un cercle restreint de banquiers puissants et liés les uns aux autres une position dominante et, partant, la possibilité de réaliser des profits énormes dans l'économie américaine.

Les requins de Wall Street ne se sont évidemment pas découragés et ont profité des élections présidentielles de 1912 pour faire élire le candidat démocrate ­Woodrow Wilson, qu'ils ont soutenu massivement sur le plan financier.

Pendant la lutte électorale, il s'est fait passer pour un adversaire du « Wall Street Money Trust » et a promis au peuple un système monétaire exempt de main-mise des banquiers internationaux de Wall Street. En fait, la conception de la banque centrale a été élaborée par le groupe­ment qui semblait avoir perdu la partie.

En tout cas, les Schiff, Warburg, Kahn, Rockefeller et Morgan avaient misé sur le bon cheval.

Sous le titre de « Federal Reserve Act » qui dissimule sa portée et qui prétendument réduit à néant le projet de banque centrale formulé par Wall Street, ils ont déversé le 23 décembre 1913 sur des députés démocrates des mieux disposés et avec le soutien du président Wilson, un projet de loi très peu modifié et ont requis l'approbation du Congrès alors que de nombreux députés non informés prenaient déjà leurs vacances de Noël et que très peu avaient lu le texte du projet.

Le plus grand cartel du monde

Les rares députés qui ont perçu la nature de ce jeu pervers n'ont guère pu se faire entendre. Avec sagesse, le conservateur ­Henry Cabot Lodge senior a prévu « une inflation énorme de moyens de paiement » et que « la monnaie d'or serait noyée dans un flux de papier-monnaie non échangeable ».

Après le vote, Charles A. Lindbergh senior, le père du célèbre aviateur, a déclaré au Congrès : « Cette loi établit le cartel le plus important au monde [.] et légalise ainsi le gouvernement invi­sible de la puissance financière [.]. Il s'agit du projet de loi Aldrich déguisé [.]. La nouvelle loi provoquera de l'inflation tant que le cartel le souhaitera [.]. »

Lindbergh avait raison, comme le prouve le « privilège du dollar ». Avant l'établissement du Système fédéral de réserve, des banques privées avaient déjà imprimé des billets. Dans les années soixante du XIXe siècle, il y avait encore 8000 sortes de billets, émises par des « State Banks » privées avec l'autorisation de l'Etat. A partir de 1880, 2000 banques pourraient avoir encore émis leurs propres billets. Depuis 1914, le chiffre s'est limité à la douzaine de banques privilégiées.

Quand le président Abraham Lincoln a eu besoin d'argent, en 1861, pour financer la guerre civile et que les crédits des ­banques Rothschild, financiers traditionnels des guerres, lui sont devenus trop chers, il a éludé le privilège des banques privées et fait imprimer un billet d'Etat, le « Greenback ». Il ne devait pas survivre longtemps à cette démarche téméraire. En 1865, il a été assassiné par un tireur isolé, abattu lui-même lors de sa fuite...

Le successeur de Lincoln, Andrew Johnson, a suspendu l'impression de billets pour des raisons inexplicables.

Le prochain président qui a voulu redonner à l'Etat le monopole de l'impression de billets a été John F. Kennedy.

Tentative de Kennedy de priver la FED de son pouvoir

Peu de mois avant son assassinat, John F. ­Kennedy a été semoncé par son père Joseph dans le salon ovale de la Maison Blanche. « Si tu le fais, ils te tueront ! »

Mais le président ne s'est pas laissé dissuader. Le 4 juin 1963, il a signé l'acte exécutif numéro 111 110, abrogeant ainsi l'acte exécutif 10289, remettant la production de billets de banque dans les mains de l'Etat et privant en grande partie de son pouvoir le cartel des banques privées.

Après que quelque 4 milliards de dollars en petites coupures nommées « United States Notes » eurent déjà été mises en circulation et alors que l'imprimerie de l'Etat s'apprêtait à livrer des coupures plus importantes, Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963, soit 100 ans après Lincoln, par un tireur isolé abattu lui-même plus tard.

Son successeur s'appelait Lyndon B. Johnson. Lui aussi a suspendu l'impression de billets pour des raisons inexplicables. Les douze banques fédérales de réserve ont retiré immédiatement les billets Kennedy de la circulation et les ont échangés contre leurs propres reconnaissances de dette.

Grâce à son monopole de production illimitée d'argent, le cartel bancaire du Système fédéral de réserve dispose d'une énorme machine à fabriquer de l'argent, qui lui permet de gagner énormément.

Qui se cache derrière ce système est un secret bien gardé. Car il faut distinguer entre les banques proprié­taires et les simples banques membres, qui déposent des réserves monétaires pour, le cas échéant, être sauvées par la suite.

Il y a quelques années, la Federal Reserve Bank of New York a publié les noms de ces banques membres, qui n'ont par ailleurs aucun droits. La rémunération annuelle de leurs dépôts se chiffre à 6%. Mais le niveau de leurs parts est tenu secret comme les noms des propriétaires des banques fédérales de réserve, initialement trois, aujourd'hui quatorze.

Critique après le krach de 1929

Paul Warburg a refusé la présidence du Federal Reserve Board en 1910, alors que ce juif allemand à l'accent prononcé, juste avant le début de la guerre contre l'Allemagne, venait d'acquérir la nationalité des Etats-Unis. Toute­fois, il devint membre du Conseil d'administration et du puissant Council on Foreign Relations, qui passe encore aujourd'hui pour le berceau des politiciens américains et des banquiers de la FED.

Les efforts qu'il a déployés pendant de longues années pour fonder l'institut d'émission américain lui ont valu non seulement de l'argent et des honneurs dans la haute finance, mais aussi la pire expérience de sa vie. En 1928, il a exigé sans succès une limitation de la circulation monétaire afin de freiner la spéculation boursière qui rappelait la ruée vers l'or. Mais ceux qui étaient disposés à l'entendre sont restés rares ; on le nommait la Cassandre de Wall Street.

Après le krach d'octobre 1929, il devint la cible de ceux qui avaient perdu leur patrimoine. Des rumeurs, des brochures et des articles de presse l'ont décrit, lui qui avait tenté d'entraver les catastrophes financières, comme « l'auteur non américain » de la panique boursière d'alors. On a pu lire que « Paul Warburg avait prêté avec sa bande de l'argent au Système fédéral de réserve afin de mettre en mains juives les finances américaines et d'exploiter l'Amérique jusqu'à son épuisement. » De telles légendes se sont poursuivies jusqu'à la Seconde Guerre mondiale...

Aigri par ces attaques, il est décédé en 1932. En 1936-1937, les cours des actions ont baissé de 50%, en 1948 de 16%, en 1953 de 13%, en 1956 de 13%, en 1957 de 19%, en 1960 de 17%, en 1966 de 25% et en 1970 de 25%. Ont suivi le krach ­d'octobre 1987, les chutes de cours de 1990, 1992 et de 1998 ainsi que, finalement, la forte baisse d'avril 2000 à mars 2003 et la crise actuelle qui a commencé en août/septembre 2007 et dont les effets sont incertains. (YH : malgré de nouveaux mensonges (électoraux pour certains) sur une "nette" reprise en 2009, on voit ce que ça donne à fin 2011... ).

Aujourd'hui, on répand le bruit - mais ne le confirme pas - que le groupe bancaire Rocke­feller détient 22% des actions de la Federal Reserve Bank of New York et 53% de tout le Système fédéral de réserve. Principal acquéreur de bons du Trésor des Etats-Unis, la Banque du Japon possèderait 8% de ces actions. On attribue 66% aux banques purement américaines et 26% aux vieilles ­banques européennes (dont 10% aux banques Rothschild).

Source : « International » III/2007 [revue trimestrielle autrichienne de politique internationale]

(Traduction Horizons et débats, N°1/2, 14 janvier 2008)

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Ce qui suit est une interview de Ron Supinski, Directeur des relations médiatiques pour la Reserve Fédérale (FED) de San-Francisco, extrait du Livre jaune N°7.

Journaliste : M. Supinski, mon pays contrôle-t-il le Federal Reserve System ?
M. Supinski : Nous sommes un bureau qui représente le gouvernement.

J. : Ce n’est pas ma question. Est-ce-que mon pays contrôle ce système ?
S. : C’est un bureau du gouvernement qui a été créé par le Congrès.

J. : Le Federal Reserve System est-il une entreprise ?
S. :Oui.

J. : Mon gouvernement tient-il un inventaire des actes du Federal Reserve System ?
S. : Non, ce sont les banques associées qui le font.

J. : Les banques associées sont-elles des sociétés privées ?
S. :Oui.

J. : Les billets de la Federal Reserve Bank sont-ils nantis ?
S. : Oui, par les biens de la Federal Reserve Bank, mais principalement par le pouvoir du Congrès de répartir les impôts sur les citoyens.

J. : Vous disiez - par le pouvoir d’encaisser les impôts - c’est ce qui garantit les billets de la Federal Reserve Bank ?
S. : Oui.

J. : A combien s’élève la totalité des biens de la Federal Reserve Bank ?

S. : La San Francisco Bank possède 36 milliards $ d’actifs.

J. : En quoi consistent ces actifs ?
S. : De l’or de la Federal Reserve Bank, et des garanties d’Etat.

J. : Quel est le taux d’une once d’or dans ses livres ?
S. : Je n’ai pas l’information, mais la San Francisco Bank possède 1.6 milliards $ en or.

J. : Voulez-vous dire que la Federal Reserve Bank de San Francisco possède 1.6 milliards $ en or, en tant que banque, le solde de cette fortune sont les garanties d’État ?

S. : Oui.

J. : Où la Federal Reserve se procure-t-elle les billets ?
S. : Ils sont autorisés par le Trésor.

J. : Combien la Federal Reserve paie-t-elle un billet de 10 $ ?

S. : De 50 à 70 cents.

J. : Combien payez-vous un billet de 100.000 $ ?
S. : Le même montant, de 50 à 70 cents.

J. : 50 cents pour 100.000 $, c’est un profit énorme.
S. : Oui.

J. : La Federal Reserve Bank paie 20,60 $ pour une valeur nominative de 1.000 $, c’est-à-dire un peu plus de 2 cents pour une facture de 100.000 $, est-ce correct ?
S. : C’est bien cela.

J. : La Federal Reserve Bank n’utilise-t-elle pas les billets qu’elle paie 2 cents l’unité pour racheter les obligations d’État au gouvernement.

S. : Oui, mais c’est aussi plus que cela.

J. : Dans l’ensemble, c’est ce qui se produit.
S. : Oui, dans l’ensemble c’est vrai.

J. : Combien de billets de la Federal Reserve Bank sont-ils en circulation ?
S. : II y en a pour 263 milliards $, mais nous ne pouvons rendre compte que pour un faible pourcentage.

J. : Où sont passés les autres billets ?
S. : Enterrés sous les matelas des gens, et l’argent de la drogue.

J. : Depuis que les dettes sont payables en billets de la Federal Reserve Bank, comment pourrait-on rembourser 4.000 milliards $ de dettes publiques avec la totalité des billets en circulation ?
S. : Je ne sais pas.

J. : Si le gouvernement fédéral récoltait chaque billet en circulation, serait-il mathématiquement possible de rembourser ces 4.000 milliards $ ?
S. : Non.

J. : Est-ce correct si je dis que pour 1 $ de dépôt dans I’une banque affiliée, 8 $ pourraient être prêtés, avec assez de marge politique ?
S. : A peu près 7 $.

J. : Corrigez-moi si je me trompe, mais ce seraient 7 $ de la Federal Reserve Bank qui n’ont jamais été mis en circulation. Mais je dirais, par manque de vocabulaire, créés à partir de rien, les crédits et les 2 cents de valeur numéraire n’ont jamais été payés. En d’autres termes, les billets de la Federal Reserve Bank n’étaient pas réellement imprimés et créés, seulement générés comme entrée comptable et prêtés avec intérêt. Est-ce correct ?
S. : Oui.

J. : Est-ce la raison pour laquelle il n’y a que 263 milliards $ en circulation ?

S. : C’est en partie la raison.

J. : Est-ce que j’interprète bien quand je dis que la loi qui a été votée en 1913 a transféré le pouvoir de frapper la monnaie du Congrès à une société privée. Et mon pays emprunte maintenant ce qui devrait être notre argent à la Federal Reserve Bank, plus les intérêts. Est-ce correct - les dettes ne pourront jamais être remboursées - sous le régime monétaire que nous avons  ?
S. : Dans le fond, oui.

J. : Je sens là un piège, pas vous ?

S. : Désolé, je ne peux pas répondre à cette question, je travaille ici.

J. : Les comptes de la Federal Reserve Bank ont-ils été vérifiés ?
S. : Ils sont vérifiés.

J. : Pourquoi y-a-t-il une résolution (No 1486) pour une vérification complète des livres par la GAO, et pourquoi la Federal Reserve Bank fait-elle de la résistance ?

S. : Je ne sais pas.

J. : La Federal Reserve Bank régule-t-elle la valeur de ses billets, et les taux d’intérêt ?
S. : Oui.

J. : Expliquez-nous comment le système de la Federal Reserve Bank peut être constitutionnel, si seul le Congrès a le pouvoir constitutionnel de frapper la monnaie, de la diffuser et de réguler sa valeur (Article 1, section 1 et 8) ? II n’est écrit nulle part dans la Constitution que le Congrès a le droit de transférer un pouvoir constitutionnel à une société privée, ou bien  ?

S. : Je ne suis pas un expert en droit constitutionnel, mais je peux vous conseiller notre département juridique.

J. : Je peux vous le confirmer, j’ai lu la Constitution. Elle ne permet pas le transfert d’un pouvoir à une société privée. N’est-il pas spécifié que tous les pouvoirs appartiennent à l’État et aux citoyens, pas à une personne privée ? Est-ce valable pour une entreprise privée ?
S. : Je ne pense pas, mais nous avons été créés par l’Assemblée constituante.

J. : Etes-vous d’accord avec moi si je vous dis que c’est notre pays et que ce devrait être notre argent, comme le dit la Constitution ?
S. : Je comprends ce que vous dites.

J. : Pourquoi devrions-nous emprunter notre argent à une société privée qui nous demande en plus des intérêts ? N’est-ce pas la raison pour laquelle nous avons fait une révolution, devenir un peuple souverain avec des droits propres ?
S. : (ne veut pas répondre).

J. : Est-ce-que ce sujet a été contrôlé par la Cour constitutionnelle ?
S. : Je crois qu’il y a une jurisprudence à ce sujet.

J. : Y a-t-il eu des cas devant la Cour suprême ?
S. : Je pense que oui, mais je ne suis pas sûr.

J. : La Cour suprême n’a-t-elle pas confirmé à l’unanimité dans le A.L.A. (Schlechter Poultry Corp. vs US, et Carter vs. Carter Coal Co.) par décret que la corporation est une délégation anticonstitutionnelle du pouvoir législatif ? C’est une délégation législative sous sa forme la plus choquante ; en soi, ce n’est pas une délégation envers un groupe, une corporation ou une société officielle, qui régule de façon désintéressée sans doute ce qui est commun, et de façon intéressée les affaires privées d’une personne. (Carter vs. Carter Coal Co.)
S. : Je ne sais pas, mais allez donc voir notre département juridique.

J. : Le système monétaire actuel n’est-il pas un château de cartes qui DOIT s’écrouler, parce que les dettes ne pourront jamais être remboursées ?

S. : II semble que oui. Je peux vous dire que vous connaissez bien le sujet et que vous voyez clair. Cependant, nous avons une solution.

J. : Quelle est cette solution ?
S. : La carte de débit.

J. : Parlez-vous de I’EFT Act (Electronic Funds Transfer) ? N’est-ce pas inquiétant quand on connaît la capacité des ordinateurs ? II donnera à l’État et à ses délégations, la Federal Reserve Bank inclue, des informations comme : "Vous étiez à la pompe à essence à 2H30, vous avez acheté pour 10 $ d’essence sans plomb à 1,41 $ le gallon. Puis vous avez été au supermarché à 2H58, vous avez acheté du pain, de la viande et du lait pour 12,32 $, et à 3H30 vous êtes allé à la pharmacie où vous avez acheté des médicaments pour 5,62 $". En d’autres termes, vous sauriez quand et où nous allons, combien a payé le grossiste et combien de bénéfice il a fait. Avec ce système EFT vous sauriez tout sur nous. N’est-ce pas inquiétant ?

S. : Oui, c’est surprenant.

J. : Je sens un piège énorme qui a roulé notre Constitution dans la farine. Ne payons-nous pas une contribution énorme sous forme d’impôts sur le revenu à un consortium privé de banques ?
S. : Je n’appelle pas cela une contribution, ce sont des intérêts.

J. : Les banques en question ne sont-elles pas assermentées pour défendre la Constitution vis-à-vis d’ennemis de l’intérieur ou de l’extérieur ? La Federal Reserve Bank n’est-elle pas un ennemi de l’intérieur dans ce cas précis ?

S. : Je ne dirais pas cela.

J. : Nos fonctionnaires de la Federal Reserve Bank sont coupables de favoritisme personnel, ils détruisent notre Constitution, ce qui est une trahison. La peine de mort n’est-elle pas le châtiment pour une trahison ?
S. : Je pense que oui.

J. : Merci pour les informations et le temps que vous nous avez accordés, si je pouvais je vous dirais d’entreprendre les démarches nécessaires pour vous protéger vous et votre famille, et retirer votre argent des banques, avant que le système ne s’effondre. Moi je le ferai.

S. : La situation n’est pas bonne.

J. : Puisse Dieu être miséricordieux pour les esprits qui sont derrière ces actions anticonstitutionnelles et criminelles que l’on appelle Federal Reserve Bank. Si les masses toutes puissantes se réveillaient et comprenaient ce tour de passe-passe, elles ne le prendraient pas pour un grain de sable. C’était un plaisir de parler avec vous et je vous remercie pour votre disponibilité. J’espère que vous suivrez mon conseil avant que tout ne s’effondre.
S. : Malheureusement, cela ne se présente pas bien.

J. : Passez une bonne journée et merci encore.

S. : Merci pour votre appel.

Source : « International » III/2007 [revue trimestrielle autrichienne de politique internationale]

(Traduction Horizons et débats, N°1/2, 14 janvier 2008)

(Source : Aleth/NewsOfTomorrow)

YH : Notez bien que tout ce qui est dit ci-dessus est toujours valable en ce moment même...

Yves Herbo-Mémoires d'un Piège-12-2011

Le procureur italien antimafia Pietro Grasso parle d'une autre guerre...

Par Le 17/11/2011

Les étonnantes confidences du "Monsieur antimafia" italien...

pietro-grasso.jpg
"Il s'appelle Pietro Grasso, c'est le procureur national antimafia en Italie, le symbole de la lutte contre la "pieuvre". Il est à Paris pour un sommet européen contre le crime organisé et il dresse dans le Figaro un état des lieux plutôt saisissant... La France dit-il est plus que jamais une cible de la mafia. Pas seulement de la mafia italienne, mais aussi des pieuvres chinoises, russes ou nigériannes.

Car pour la mafia aussi, l'heure est à la mondialisation : exemple avec une récente affaire qui mettait en scène des Italiens en liaison avec la guérilla des Farc en Colombie pour importer de la cocaïne échangée contre des armes obtenues par des Basques espagnols auprès de trafiquants d'Europe de l'Est... C'est "Mafia du Monde" ou "Mafia sans Frontières"."

(Les principaux bénéficiaires des amènagements économiques effectués depuis les années 1920 (déjà internationalisation de la mafia italienne+américaine liées, corruption des hommes d'Etats, abandon de la souveraineté des USA sur sa monnaie à la création de la Federal Reserve aux mains de banquiers privés à cette époque) sont effectivement les mafias mondiales qui, en utilisant simplement le blanchiement d'argent à grande échelle, réinjectent dans le système des sommes colossales qui n'ont aucune provenance mais des destinataires "soupoudrés" astucieusement. Ces centaines de milliards annuels, destinés à l'origine à la croissance et au système, sont donc détournés complètement de leur objet à des fins individuelles et destabilisent en permanence, et depuis des dizaines d'années, le dit-système. Il ne peut y avoir aucun doute sur la longueur d'une assez grande complicité du système financier et du système gestionnaire (Hommes d'Etats, banquiers...) envers ce "lavage" d'argent sale. Par exemple, la récente libéralisation des jeux de hasard en France par le gouvernement Sarkozy-Fillon contente au plus haut point la mafia... nulle doute qu'il y a dû y avoir de l'argent "propre" qui a changé de poche... ).

"Pietro Grasso parle dans le Figaro de ces groupes mafieux étrangers comme de véritables multinationales du crime. Elles n'ont pas de raison sociale, pas d'enseigne, mais un capital évalué à quelque 500 milliards d'euros, de quoi renflouer la Grèce et même plus... 

Selon le procureur italien, ces mafias étrangères investissent actuellement des sommes folles en France, la France transformée en lessiveuse géante pour blanchir l'argent sale, spécialement dans les jeux, les paris sportifs et les casinos."

(D'où la récente libéralisation des jeux de hasard en France pour aider la mafia russe notamment (qui subventionne des partis politiques ?))

"Pour ces mafias, la France, c'est aussi un gigantesque entrepôt, comme une plate-forme pour le supermarché du crime, une zone de stockage rapide et de transit pour la cocaïne et les drogues de synthèse venues de Pologne ou des Pays-Bas.

Dans cet incroyable état des lieux, le Monsieur "antimafia" italien évoque aussi les mafieux russes et chinois qui débarquent avec des valises de cash pour s'acheter le sud de la France... Car comme des managers avisés, ces mafieux ne s'intéressent qu'aux marchés les plus juteux, donc l'immobilier par exemple dans le Midi."

(Au niveau de l'Immobilier, il est remarque qu'en France la législation d'une grande partie de ses lois et pratiques datent encore de Napoleon, et que les dernières réformes sont essentiellement bénéficiaires aux propriétaires ou organismes de gestion, agences. Au détriment bien sûr des locataires ou acheteurs mais dans l'interêt aussi des mafias qui agissent via des corruptions d'hommes de loi et de législateurs).

"Ces messieurs du crime ont leurs petits trucs : la coupure la plus prisée des trafiquants, c'est le billet de 500 euros, qui permet de transporter jusqu'à 20 000 euros dans un paquet de cigarettes, ou jusqu'à 6 millions dans une simple malette."

(Une solution à la crise ? Ne gardons que la carte bancaire, plus d'argent liquide... toutes les transactions sans enregistrées obligatoirement quelque part et la mafia comme les banksters (et corrompus) sont nettement plus embêtés pour blanchir... Montons une banque mondiale pour gérer tout ça, avec un conseil ELU au suffrage universel et un turn-over de contrôleurs formés pour (pas de carrière dans ces postes : des citoyens doivent être formés en permanence pour assurer un changement très régulier du personnel pour éviter la corruption. Mais soyons réalistes, un tel système économique, tout comme le capitalisme ou le communisme, doit être mondial... )

"Et dans ce monde impitoyable, une consigne stricte : le sang ne doit jamais couler en France. Pas par bonté d'âme, mais pour ne surtout pas se faire repérer. Les meilleures affaires sont les affaires sans histoires." (France-Info)

Commentaires entre parenthèses par Yves Herbo. Sources : Le Figaro, France-Info

Interview d'un trader indépendant britannique logique...

Par Le 01/10/2011

 Interview d'un trader indépendant britannique logique...
 
Wall strett 1929
 
Vidéo apparemment censurée...
C'était une intervention télévisée censée apporter le point de vue des traders en pleine crise financière. Une interview faite des centaines de fois par les médias de tous les pays. Mais lors de son apparition sur les antennes de la BBC lundi, Alessio Rastani, présenté comme un "trader londonien indépendant", a laissé ses interlocuteurs bouches bées. Sans fioritures et avec une honnêteté déconcertante, voire effrayante, il a calmement expliqué en trois minutes que son but était "de faire de l'argent" dans "des marchés dirigés par la peur", qu'il "rêvait de cette récession depuis trois ans" et que les véritables dirigeants de la planète ne sont pas "les gouvernement, mais Goldman Sachs". Ses paroles :
 
"Les marchés sont dirigés par la peur (…) L'argent, les fonds d'investissement, les institutions, ils ne croient pas du tout à ce plan de sauvetage [de la zone euro]. Ils savent que le marché est carbonisé, qu'il est fini. Il ne s'intéressent pas à l'euro (…) Ça ne va pas marcher.
"Je suis un trader. Quand je vois une opportunité pour faire de l'argent, j'y vais. Comme la plupart des traders, je ne me sens ni concerné par la situation économique, ni sur les façons de la résoudre. Notre job, c'est d'en tirer de l'argent. Personnellement, ça fait trois ans que je rêve de cet instant. Je vais vous faire une confession. Je vais au lit tous les soirs et je rêve d'une nouvelle récession.
"Les gens ne se souviennent pas que la récession des années 1930 ne se résumait pas à un krach boursier. Certaines personnes étaient prêtes à se faire de l'argent sur ce krach. Et tout le monde peut faire cela, ce n'est pas réservé à une élite. Quand le marché s'effondrera, quand l'euro s'effondrera, vous pourrez gagner énormément d'argent si vous savez quoi faire.
 
"Cette crise économique est un cancer. Si vous attendez, elle ne fera que s’agrandir. Mon conseil : préparez-vous (…) les gouvernements ne dirigent pas la planète. Goldman Sachs dirige la planète. Goldman Sachs n'en a rien à faire de ce plan de sauvetage. En moins de douze mois, les économies de millions de personnes vont disparaître. Et ce n'est que le début."
 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'honnêteté brutale de son passage télévisé n'est pas passée inaperçue. Comme le signale Arrêts sur images, la presse britannique a rebondi sur cet entretien quelque peu surréaliste.
 
The Independent titre sur "le trader qui lève le voile sur ce que pense vraiment la City" (…) Le tabloïd Daily Express lui fait dire : "Je souhaite la récession… elle va me rendre riche." A la fin de son article, The Independent remarque que si les déclarations de Rastani ont été largement relayées sur Twitter, sa sombre prédiction sur l'avenir de l'euro et sur la crise économique n'a "mystérieusement pas intéressé les marchés financiers" : les actions des banques françaises ont grimpé de 10 % en une journée, après des semaines de dégringolade.
Les marchés, qui sursautent pourtant après n'importe quelle rumeur en ce moment, ne prendraient-ils pas au sérieux les vérités brutales d'un trader à une heure de grande écoute sur le service public britannique ? Ou bien Alessio Rastani s'est-il tout simplement moqué de tout le monde en tenant le discours caricatural par excellence d'un trader ?
Sur le Web, le travail de décryptage sur les réseaux sociaux aboutit rapidement à une question : et si Rastani n'était, en effet, qu'un plaisantin qui a roulé tout le monde dans la farine ? "Arrêts sur images" rapporte les trouvailles du Guardian, qui relaie lui-même l'idée que le trader serait en réalité un membre des Yes Men, groupe d'activistes qui tourne en dérision multinationales, hommes politiques et organisations internationales en mettant en scène de faux événements. Une fausse interview de trader au plus fort de la crise financière est, après tout, un scénario qui colle à la méthode des Yes Men.
Le quotidien irlandais The Journal ressort pour l'occasion la vidéo d'un des cofondateurs des Yes Men, Andy Bichlbaum,  se faisant passer pour un porte-parole de Dow Chemical sous le nom de Jude Finisterra"Certains lecteurs ont noté que Finisterra ressemble beaucoup à Rastani, et qu'ils ont tous deux des tons de voix proches", note le site du quotidien.
Mais "si Rastani est bien un personnage de fiction, les Yes Men ont vraiment beaucoup travaillé dessus, ajoute l'article. Son compte Twitter est actif depuis deux ans, et son site a été enregistré en février 2010". Entre-temps, son site n'est plus en ligne.
Sa page Facebook semble également bien réelle, photos personnelles à l'appui. Les commentaires qui s'y accumulent depuis la diffusion de la vidéo alternent entre le respect — "Un homme qui dit tout haut ce que des milliers pensent…" —, le dégoût — "Alessio, tu symbolises tout ce qui ne va pas sur cette planète" —, et le déconcertant — "Alessio Rastani n'est pas un canular, si tu pensais vraiment qu'il s'agissait d'un canular. Le canular c'est qu'il ne s'agit pas d'un canular".
A l'heure actuelle, les Yes Men n'ont pas réagi à ces rumeurs, et la BBC assure avoir"mené une enquête" et n'avoir trouvé "aucune preuve qui suggère que l'interview d'Alessio Rastani était une farce".
Et l'homme en question, après avoir été temporairement injoignable, a répondu à plusieurs médias dans la journée de mardi pour confirmer qu'il s'appelait bien Alessio Rastani, qu'il était bien trader indépendant, et qu'il pensait tout ce qu'il avait dit. AForbes il confie : "Je crois que cela a été surmédiatisé. Je ne comprends pas pourquoi je suis au centre de tant d'attention (…) Je pensais que tout le monde savait déjà ce que j'ai dit (…) Les gens ont pensé que j'étais heureux à l'idée de me faire de l'argent sur la misère des gens. C'est probablement l'impression qu'ils ont eu en regardant la vidéo (…) Ce que j'essayais de dire, c'est, bon, tout le monde devrait être prêt. J'essayais d'être le mec bien."
Au Guardian, il dit suivre les répercussions de son apparition télévisée sur Twitter (à suivre sur #rastani) et refuse de faire tout commentaire avant d'avoir consulté "une tierce personne". Interrogé sur son appartenance aux Yes Men, il répond uniquement : "Ah, les théories de conspiration…"
Vous pouvez vous rendre sur la source pour trouver d'autres liens et voir les commentaires. Quoiqu'il en soit, les questions que se posent les médias, dont le Monde, à ce sujet paraissent bien stupides pour ceux qui connaissent les dessous de la finance : ce genre de discours EST très commun à la majorité des traders et c'est même basé sur ce qu'on leur apprend pour faire leurs classes... IL EST EVIDENT qu'aucun gouvernement élu de cette planète ne possède réellement du pouvoir de décision en matière financière... Tout à été fait pour le leur enlever il y a déjà des dizaines d'années, et ils ont même signé des deux mains pour ça... 
 
 
D'ailleurs, on le voit tous les jours : les Etats prennent des "mesures", se réunissent... et octroient de nouveaux "prêts" pour allonger un peu plus les dettes... fuite en avant donc en "rêvant" que l'argent prêté (à taux énormes) soit un jour remboursé... par des Etats qui s'endetteront de plus en plus pour payer les intérêts, et qu'il faudra à nouveau aider car n'importe comment un tel remboursement est matériellement impossible, même sur 100 ans ou 1000 ans...
 
 
Il est aussi évident que ce ne sont pas les mesures que la majorité des humains de ce monde souhaiteraient voir prises : ce qu'ils veulent, c'est une réelle remise en cause du système capitaliste et bancaire, puis "libéral" (mais ce n'est qu'une étiquette) tel qu'il existe aujourd'hui...
 
Ainsi, mais ça c'est mon avis bien sûr, il est anormal que dans des démocraties où le peuple est censé avoir le pouvoir (je sais, c'est une illusion), certains individus, au nom de la "liberté d'entreprendre", réussissent à obtenir plus d'argent qu'eux et leur famille puissent avoir besoin pour toute leur vie. J'insiste sur ce point : le rôle de l'Etat est de défendre d'abord les intérêts de la collectivité, pas de l'individu. Chose qui a été détournée par plusieurs lois, principalement commerciales et financières.
 
 
Je dis qu'il faut établir une limite haute pour tout individu/famille du point de vue financier, au nom de l'égalité et de la liberté justement. Ainsi, je suis pour que, tout comme il existe des minima sociaux (et partout dans le monde) un revenu maximum mensuel soit appliqué à l'individu/famille. Un revenu établi pour apporter un confort maximum, d'accord, mais ce revenu doit être l'objectif de tout état : il doit tout mettre en oeuvre pour que chacun y ait un jour accès. A cette date, je citerai le chiffre maximum de 5000 € net par mois pour TRES BIEN vivre partout dans le monde pour un individu et je dirai donc que toutes les sommes dépassant ce chiffre par individu doit être utilisé pour la collectivité et faire en sorte que chacun atteigne ce chiffre. En attendant, le rôle de l'Etat devrait être de TOUT faire pour que le revenu minimum de ses citoyens soit de 2500 € net (et c'est parfaitement possible quand on voit certains budgets qui ne sont pas là où il faut).
 
Il est anormal qu'au nom de la liberté d'entreprendre individuelle (si chère aux américains endoctrinés), la liberté et l'égalité collective soit lésée : c'était bien là l'objectif (réalisé) du capitalisme et accentué par le "libéralisme", et les successions de crises financières du système capitaliste prouvent qu'il n'a jamais été fonctionnel ni stable : c'était une erreur (ou plutôt le résultat de manipulations d'individus qui ont réussi contre l’intérêt collectif, que les descendants de ces derniers continuent d'ailleurs d'exploiter, puisqu'on retrouve quand même les mêmes familles depuis + 200 ans parmi les actionnaires des grands groupes financiers mondiaux).
 
 
Il est impératif que les Etats reprennent le système financier de leur propre état, qu'ils ont vendus à des intérêts privés (très tôt aux USA, en 1974 en France par Pompidou, De Gaulle avait pu empêcher ça... jusqu'en 1968) en main. 
Il est anormal, au nom d'une vraie démocratie, que la plupart des Etats, comme la France, ne puissent faire quoique ce soit sans l'intermédiaire de banques privées, aussi bien pour sortir de la monnaie que pour emprunter... 
 
Il est également anormal que les organismes chargés de la surveillance des même marchés financiers soient des organismes privés et même parfois inféodés à des individus financièrement impliqués. (Goldman SachsMorgan Stanley, Standard & Poor’s...).
 
Ce type de contrôle doit être fait de façon tout à fait indépendante et ne pouvoir subir aucune pression, aussi bien de la part des gouvernements (qui sont toujours provisoires) que des groupes financiers (qui le sont beaucoup moins), ce qui n'est pas le cas actuellement. 
 
 
Mais beaucoup de monde voudrait que les choses changent, surtout du point de vue financier, mais sans vouloir changer leur propre comportement et adhésion au système. C'est encore une illusion car ce système fonctionne précisément parce qu’il a été "implanté" dans l'Humanité au bon moment et par les gens qu'il "fallait" (je ne vais pas ici refaire l'Histoire de l'invention de la banque privée et du "papier-monnaie", puis de la "monnaie virtuelle" !), malheureusement.
 
 
Là, je sais que certains diront que n'importe comment, le système précédent était pire, que ce système a tout de même tenu un bon moment, même s'il n'a jamais été stable réellement tout au long de son existence. Mes grands-parents, mes parents et moi-même sommes témoins d'un nombre très élevé de "crises" financières du système (ayant ou non entraîné des guerres ou des infamies), comme chacun peu le réaliser soi-même. Ce système fonctionne surtout parce que tous les Etats du monde s'y sont inféodés (y compris les soi-disant pays "communistes" qui ne le sont pas restés en fait très longtemps économiquement ^^) et ont axé une grande partie de l'éducation publique et commerciale (car c'est aussi une éducation) pour que les habitudes et le mode de pensée des peuples, transmis par lui-même via sa famille, impliquent l'adhésion nécessaire au système (pour y survivre).
 
 
En fait, la question serait déjà de comprendre le comportement des gens vis-à-vis du papier-monnaie (et des cours boursiers inclus dans le deal), et leur compréhension. Ainsi, j'ai encore vu récemment une personne, dans un commentaire, se moquer de certaines associations qui remettent un peu partout dans le monde des systèmes de trocs, en affirmant qu'on n'allait pas revenir au troc vu qu'il y avait l'argent... Cet homme n'a manifestement pas compris que l'argent, C'EST aussi du troc... le troc étant un moyen d'échange ou de transaction. On a remplacé une grande partie du métal-monnaie par du papier-monnaie par exemple, et aussi de la monnaie virtuelle, n'existant que par des lignes informatiques codées. On aurait pu prendre des boutons de culottes en pierre pour épargner des arbres... l'important, c'est juste la valeur qu'on lui donne ^^
 
En fait, il m'est déjà arrivé de ne pas voir d'argent liquide du tout pendant plusieurs semaines : ma carte bancaire suffisait toujours, pas vous ? Ça m'a amené à une réflexion amusante en entendant les discours enflammés de l'UMP et du FN sur l'insécurité... et leur hypocrisie évidente...
Selon eux, la jeunesse délinquante est en augmentation, l'immigration est dangereuse et les cités hors de contrôle et il faut sévir bien sûr.
 
 
Georges clemenceauGeorge Clemenceau
 
 
 
1) Toutes les études sérieuses prouvent qu'il y a plus de sécurité au début du 21° siècle qu'au début du 20°... il suffit de revoir les discours de Clemenceau sur l'insécurité de l'époque (et la création des Brigades avec tractions avant) pour voir que ceux du FN ou de l'UMP en sont inspirés... 
2) Qui a créé ces cités-dortoirs-mouroirs ? La plus grande partie ont été construites par les Gaullistes (ancêtres de l'UMP) pour loger les victimes des gâchis colonialistes, puis par des "relances" de l'économie du bâtiment dans les années 70 par les gouvernements "centristes" !
3) Comment se fait-il que ces "champions" de l'insécurité ne proposent pas le seul moyen d'augmenter ENORMEMENT la sécurité publique ?
 
Après tout, réfléchissez : les délinquants, tout comme d'ailleurs les voleurs de banque ou les trafiquants de drogues ne veulent qu'une chose : de l'argent LIQUIDE... (qui sera aussi "blanchi" par des banques complaisantes ou complices).
 
Comment se fait-il que personne n'ait pensé à tout simplement supprimer l'argent liquide, depuis l'invention de la carte à puce ? Ah, parce que ça dérange de sortir sa carte plutôt que 1 euro du porte-monnaie ? Ah, parce que c'est un droit constitutionnel d'avoir plusieurs choix de paiement ? (droit hypocrite vu que tous les choix de paiement restent dans le domaine des banques, que ce soit chèque (qui sont de plus en plus refusés dans la plus parfaite illégalité par les commerçants), espèces ou virtuel via la carte ^^). Ah, parce qu'on a mis pas mal d'années à les habituer à se servir des billets... c'est pas pour rien...
Surtout parce que les intérêts financiers liés à la "monnaie" font partie du système et que celui-ci passe bien avant l'insécurité, y compris pour les "penseurs" de l'UMP et du FN...
 
Bon, je dis ça car c'est une réalité si on y réfléchi un peu, mais le système bancaire, tel qu'il est actuellement, aux mains de quelques individus qui s'entendent très bien, n'apporte pas la garantie suffisante pour un système entièrement virtuel, ACTUELLEMENT. Mais je le sais, pour en avoir moi-même discuté avec des ingénieurs de Thalès impliqués dans cette activité il y a déjà quelques années, la suite du système a déjà été commandée par des organismes liés aux banques : des systèmes d'implants cutanés, contenant les données bancaires et autres (y compris pour voter en temps réel) ont été mis au point dans plusieurs pays du monde (y compris la France), et il y a même eu un communiqué de presse de l'AFP à l'époque (milieu des années 90)...
 
Les Chinois seront d'ailleurs les premiers à faire le test en réel (volontaires ou non ?) puisque un milliard d'implants auraient été commandés par leur gouvernement (avec des lecteurs d'implants).
 
Je serai à la limite moi-même d'accord avec ce système entièrement virtuel (avant les implants, il y a les cartes bancaires, puis les bracelets ou puces "collables" (mais jugés peu fiables car + soumis aux pertes et vols que la carte), et seulement si ce système était contrôlé par une banque UNIQUE et MONDIALE, détenue par des experts formés pour et ELUS démocratiquement : le pouvoir financier est le pouvoir le plus important et doit donc être soumis au suffrage, et surtout pas remis à des intérêts privés. Toutes les banques privées doivent être nationalisées et regroupées en une seule entité, d'abord par Etats, puis mondialement...
 
 
Oui, je le dis simplement, et tout le prouve : la libre entreprise est un danger quand l’intérêt individuel supplante l'intérêt collectif, ce qui est toujours le cas vu l'éducation sur l'argent donnée par la société elle-même. Ça donne des Bill Gates qui tuent leurs concurrences pour créer des monopoles, provoquant des milliers de chômeurs en Europe dans les années 80, ça donne des traders et des banksters a qui on n'a appris qu'à gagner de l'argent par tous les moyens... Conclusion : il faut faire machine arrière et limiter beaucoup plus les possibilités (et l'intérêt) d'un seul individu a accumuler argent et pouvoir, et là je parle aussi évidemment au niveau des actionnaires d'entreprises. Ce n'est pas parce qu'un individu créé de l'emploi, de l'argent ou de la richesse qu'il doit être privilégié puis même autorisé à exploiter les autres : question changement de mentalité : la seule bonne réponse serait qu'il soit heureux de son action envers le genre humain et ne pas en attendre obligatoirement quelque chose... mais la société n'apprend pas ce genre de chose, évidemment, c'est plutôt le contraire...
 
 
Certains disent (y compris des banquiers) que le système est parti en cercle vicieux il y a déjà longtemps et que les Etats l'empêchent de s'écrouler depuis des années, régulièrement, en se ruinant petit à petit, au grand bonheur de certains trésoriers privés... d'autres disent que le moment est peut-être bien choisi pour faire s'écrouler l'édifice volontairement (c'est ce qu'il se passe en fait), afin d'une prise du pouvoir financier mondial par un seul organisme (le FMI ?) et le changement prévu (avec les implants et la disparition des monnaies réelles = le système des monnaies peu continuer à fonctionner pareillement avec des monnaies virtuelles) pourra se faire facilement après un crash mondial...
 
 
C'est à priori le futur de l'Humanité en ce qui concerne ses habitudes de consommateurs...
 
Wall strett 1929
 
La foule s'amasse devant la Bourse de New-York, 1929.
 
Une autre réflexion en lisant un article historique sur la grande crise économique des années 1928 à 1934 : que c'est-il passé quand toutes les banques ont fermé à l'époque, que tous les gens ne pouvaient plus toucher à leurs économies ou mêmes salaires pendant plusieurs jours ? Quelques pillages bien sûr et émeutes dans les villes... mais ailleurs ? Rien du tout : les gens ont continué a travailler et à aller se servir dans les commerces... :
Plus d'argent ? En attendant que ça revienne, la majorité des gens ont continué a agir comme d'habitude : les commerçants ont ouvert des "ardoises" aux clients, les fournisseurs ont ouvert des "ardoises" aux commerçants et tout à continué ! Mais alors finalement, si l'argent n'était pas revenu assez rapidement, qu'auraient-ils fait ? Peut-être se serait-il aperçu tout simplement que le système peut fonctionner sans argent du tout : il suffit de continuer à travailler, de produire, de cultiver et puis d'aller chercher gratuitement sa nourriture grâce à d'autres qui ont tout simplement aussi fait leur travail : c'était en fait la réalité de certaines peuplades avant l'invention de l'argent : travail pour la communauté et gains pour la communauté réparti à l'égalité... Le problème étant bien sûr qu'il y a toujours un humain pour penser qu'il mérite mieux ou plus ou est mieux que les autres, plus fort, plus intelligent, etc... c'est cet être humain qu'il faut rééduquer (y compris s'il a raison d'ailleurs sur ses capacités) et non encourager comme le système le fait actuellement...
 
Il faudrait tout de même un sacré changement de mentalité pour que les gens acceptent de produire pour le bien commun, sans contrepartie autre que d'avoir logement, santé, nourriture et vacances assurés (pas d'argent). Et pourtant, je serai pour personnellement. Après tout, c'est juste une question de comportement et d'habitude : a l'heure actuelle, les gens travaillent (ou pas car j'en connais beaucoup qui ont un emploi mais ne "font" rien !) et gagnent de l'argent en échange, pour qu'ils puissent payer logements, etc... les Etats se désengagent donc de leur lutte constitutionnelle sur l'égalité en acceptant (encourageant même) les inégalités salariales diverses et en créant même des "classes" avec des niveaux de salaires ou de possessions inégales (méritées ou non, ce n'est pas la question).
 
 
Des références intéressantes sur le sujet des implants bancaires :
 
http://www.jp-petit.org/BIG%20BROTHER/puces.htm

http://gbilderberg.blogspot.com/ (descendez jusqu'à la partie implants-assez instructif comme archives)
 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14079 (rapport sur la réunion du Groupe Bilderberg de 2009)

ou de la crise économique de 1928/1934 (et la bidouille "New Deal" de Roosevelt) :