Moyen-age-18ème siècle

Regroupe les articles parlant de ces périodes.

Dans OVNI/UFO
Genes 1609

Un cas d’OANI au 17ème siècle - L’ovni de Gênes

Par Le 21/01/2024

Un cas d’OANI au 17ème siècle - L’ovni de Gênes

 

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En Août 1608, les habitants du Sud la France et du nord-ouest de l'Italie, de Marseille à Gênes, assistent à une véritable vague d’OVNIs, relatée dans une chronique d’époque intitulée “Discours des terribles et espouvantables signes apparus sur la mer de Gennes”.

Ce livret datant de 1608 est rédigé par un certain Pierre Ménier “portier de la porte saint-victor” à Paris. Il n'y est pas question de "soucoupe volante" ou "d'engins mystérieux" car les engins volants n'existaient pas du tout à l'époque et le terme n'avait pas encore été inventé. N'oublions pas que, par exemple, les indiens d'amérique appelaient "Cheval de fer" les premières locomotives à vapeur utilisées par les colons européens en amérique... ne jamais oublier que tout témoignage est lié non seulement aux perceptions des témoins, mais aussi à leurs connaissances et époques...

Ce document est une banale brochure comme on en a découvert beaucoup datées de ces périodes du XVIIe siècle, le récit fait tout de même 7 pages, et est écrit en provençal (dialecte français de dérivation néo-latine).

 

1608 original bibliothequenice

1875 original bibliothequenice2

Couverture et 1ère page. Ceci est probablement une réédition de 1875 par l'imprimeur Louis Perrin à Paris dont l'ornement en couverture est connu à cette époque

 

Voici ci-dessous la traduction en français moderne de tout le texte :

Earth nightlights 2012

Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire 1

Par Le 15/01/2024

Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire Part 1

Earth nightlights 2012

As this composite image of Earth at night suggests, our planet’s emitted light could serve as a biomarker for extraterrestrial intelligence. The image was assembled from data collected by the Suomi National Polar-orbiting Partnership satellite in April 2012 and October 2012. (NASA) - L'émission des lumières nocturnes de la Terre pourrait servir de biomarqueur pour une intelligence extraterrestre.

Reconstruire les civilisations lointaines et rencontrer des cultures étrangères extra-terrestres par Douglas A. Vakoch - NASA - (Extraits choisis traduits) :

" Le 8 Avril 1960, l'astronome Frank Drake a inauguré une nouvelle ère dans la recherche de civilisations au-delà de la Terre. En pointant le télescope de 85 pieds de l'Observatoire national d'astronomie (NRAO ) à Green Bank, en Virginie occidentale, vers deux étoiles semblables au Soleil dans un quartier de la galaxie, il a cherché la première preuve directe de l'intelligence extraterrestre. En fonctionnant sur une fréquence de 1420 mégahertz, il espérait que ce serait un lieu de rencontre universel, connu aussi par les astronomes sur d'autres mondes comme étant la fréquence d'émission de l'hydrogène, élément le plus répandu de l'univers.

Bien que cette expérience, que Drake a surnommé le Projet Ozma n'a pas confirmé l'existence de vie ailleurs que sur Terre, elle a inspiré le développement d'un nouveau domaine de la science : la recherche d'une intelligence extraterrestre (SETI). Depuis cette première expérience, capable d'écouter l'univers à une seule fréquence à la fois, la puissance et l'étendue des recherches SETI ont augmenté de façon spectaculaire. Comme mesure du développement de cette discipline et pour commémorer le 50e anniversaire du Projet Ozma, les astronomes de 15 pays sur 6 continents ont mené une série d'observations coordonnées appelée Projet Dorothy, nommé d'après le protagoniste de la série de livres de L. Frank Baum sur le monde enchanté de Oz. 1

Si un signal radio est détecté dans une expérience du SETI moderne, nous pourrions bien savoir que l'autre l'intelligence existe, mais on ne saura pas ce qu'ils disent. Les fluctuations rapides, riches en informations codées dans les signaux radio peuvent être aplanies lors de la collecte des signaux faibles sur des périodes de temps prolongées, augmentant les chances de détecter ces signaux, mais faisant perdre le contenu qu'ils portent dans le processus. Même si nous détectons une civilisation encerclant l'une de nos plus proches voisines stellaires, ses signaux auront parcouru des milliers de milliards de miles, atteignant la Terre après un voyage de nombreuses années. En utilisant une estimation plus sobre de la prévalence de la vie dans l'univers, nos plus proches interlocuteurs interstellaires peuvent être si éloignés de la Terre que leurs signaux prendraient des siècles ou des millénaires pour nous rejoindre. En outre, toute civilisation qui nous contacterait a surgi indépendamment de la vie sur la Terre, dans la zone habitable d'une étoile suffisamment stable pour permettre à ses habitants d'évoluer biologiquement, culturellement et technologiquement. Le chemin de l'évolution suivie par une intelligence extraterrestre s'écartera sans doute de manière significative de celui parcouru par l'homme au cours de notre histoire. Pour aller au-delà de la simple détection d'une telle intelligence, et pour avoir une chance réaliste de la comprendre, nous pouvons gagner beaucoup des leçons apprises par les chercheurs confrontés à des défis similaires sur la Terre.

Comme les archéologues qui reconstruisent des civilisations temporellement éloignées avec des données fragmentaires, les chercheurs de SETI devront reconstruire les civilisations lointaines séparées de nous par de vastes étendues de l'espace ainsi que par le temps. Et comme les anthropologues, qui tenteront de comprendre d'autres cultures malgré les différences de langue et de coutumes sociales, lorsque nous essayerons de décoder et interpréter les messages extraterrestres, nous serons tenus de comprendre l'état d'esprit d'une espèce qui est radicalement Autre. Historiquement, la plupart des scientifiques impliqués dans SETI en ont été les astronomes et les physiciens fondateurs. Comme SETI a grandi comme une science, des chercheurs des sciences sociales et humaines se sont impliqués dans la recherche, mettant souvent l'accent sur ​​la façon dont les humains peuvent réagir à la détection de la vie extraterrestre. Le présent volume examine les contributions de l'archéologie et de l'anthropologie à la recherche contemporaine du SETI, en s'appuyant sur un aperçu de chercheurs représentant un éventail de disciplines. Les autres sections de cette introduction donnent un aperçu chapitre par chapitre du livre dans son ensemble. Comme il sied à un volume publié dans la série Histoire de la NASA, cette collection met l'accent sur l'importance de comprendre le contexte historique des questions critiques de la recherche en cours de discussion dans les versions d'aujourd'hui.

Bernardoliver arecibo 1992

Bernard Oliver speaks at ceremonies marking the start of the HRMS program in Arecibo, Puerto Rico, on 12 October 1992, with (left to right) John Billingham, an unidentified Puerto Rican official, Oliver, and John Rummel. (Photo: Seth Shostak)

Les premières versions de certains des chapitres de ce livre ont d'abord été présentées à des colloques sur SETI organisé par l'éditeur et ont donné lieu à trois conférences annuelles de l'American Anthropological Association (AAA). La signification plus large de ces séances de AAA est qu'ils représentent les principaux domaines de la recherche SETI, jugés importants par la communauté scientifique établie des anthropologues et des archéologues aux Etats-Unis aujourd'hui. En effet, la recherche présentée dans ces sessions était suffisamment importante pour que pendant trois années consécutives, les colloques adressés au SETI ont été sélectionnés par cette profession pour de grandes conférences annuelles après un examen rigoureux et concurrentiel par les pairs qui ont rejetté une proportion importante de colloque proposés. 2

(...) Billingham et ses collègues ont construit les bases d'une recherche de sponsor-parrainage à la NASA, qui a débuté le 12 Octobre 1992, au 500e anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb dans le Nouveau monde. Mais tout juste un an après que ce projet ait été prévu se poursuivre pendant une décennie, le financement a été coupé et le projet arrêté. Comme le détaille l'historien Stephen J. Garber dans "Une histoire politique du programme SETI de la NASA," au chapitre 2 de ce volume, les raisons étaient politiques et non scientifiques. (...)

" Et, à l'automne 1993, le programme a pris fin. À une époque où les préoccupations sur le déficit du budget fédéral étaient primordiaux, SETI est devenu une cible naturelle, manquant de lobbyistes de l'industrie pour plaider pour lui au Congrès. Dans la même année, la NASA a également fait face à d'autres défis : le télescope spatial Hubble souffrait encore de son optique défectueuse, et le Programme de la Station Spatiale Internationale multimilliardaire avait encore besoin d'être financé. Malgré des mentions répétées de SETI par la National Academy of Sciences et le fort consensus parmi les scientifiques sur comment et où chercher les signaux provenant des extraterrestres, les réalités politiques ont prévalu et le financement de la NASA pour le projet a été éliminé. " (...)

(...) " Après que le Congrès ait éliminé le soutien fédéral pour le programme SETI, l'Institut SETI était en mesure de reprendre une partie des recherches ciblées pour la gestion des ressources humaines en 1994, en renouvelant bien l'effort pour une reprise du projet Phoenix. Des donateurs privés de Haut-profils de l'industrie informatique, comme Paul Allen, William Hewlett, Gordon Moore, Barney Oliver et David Packard, ainsi que de nombreuses autres personnes ont contribué avec des fonds, et la NASA a prêté du matériel à l'Institut SETI pour rendre le projet Phoenix possible.

Les scientifiques du Projet Phoenix ont commencé leurs observations en Février 1995 à l'aide du radiotélescope de Parkes en Australie. Deux campagnes de l'hémisphère Nord ont suivi, à l'aide du National Radio Astronomy Observatory et l'installation d'Arecibo à Puerto Rico. Les scientifiques de Phoenix ont ciblé des étoiles à proximité, semblables au Soleil et observé environ 800 étoiles, ainsi que des exoplanètes spécifiques découvertes après que le projet Phoenix ait commencé. Pour chaque étoile, près de deux millions de chaînes de données ont été analysées. Les scientifiques de Phoenix ont développé une technique de pointe de "suivi d'interférences en temps réel", en utilisant un second radiotélescope pour confirmer les signaux prometteurs. Le Projet Phoenix a conclu ses trois campagnes d'observations en Mars 2004.
En 2001, Paul Allen, cofondateur de Microsoft Corporation, a prévu 25 millions de dollars des fonds de démarrage pour ce qui est devenu connu sous le nom du Allen Telescope Array (ATA), un ensemble planifié de 350 paraboles de radioastronomie pour la recherche SETI. L'Institut SETI a ensuite soulevé 25 millions de dollars pour construire les 42 premières paraboles, qui ont commencé a être exploitées en 2007. L'ATA peut éventuellement être en mesure de rechercher des étoiles voisines environ 100 fois plus rapidement que le Projet Phoenix et pourrait élargir la couverture de recherche du projet Phoenix à 100 000 et peut-être jusqu'au plus grand nombre de 1.000.000 d'étoiles à proximité. Autre chose s'est produit pour les scientifiques de SETI au printemps 2011, lorsque des coupures budgétaires par la National Science Foundation (NSF) et l'État de la Californie les ont obligés à mettre en veilleuse l'équipement de l'ATA. Le coût annuel approximatif des opérations quotidiennes de l'ATA était de 1,5 millions de dollars en plus du 1 million $ attribué chaque année pour l'analyse et la recherche scientifique. La NSF a réduit son appui de 90 pour cent et l'État de Californie a également coupé le financement du Radio Astronomie Laboratoire de Berkeley, qui a collaboré avec l'Institut SETI dans la planification et le fonctionnement de la Loi antiterroriste de 2004 à la crise de 2011. Cette crise a été suivie par un autre retour du SETI en Décembre 2011, lorsque la Loi antiterroriste a été sortie de son hibernation. Grâce à une campagne de collecte de fonds, SETIStars.org qui a donné $ 200,000 et une collaboration séparée avec l'Armée de l'Air, l'Institut SETI était en mesure d'amener l'ATA en ligne. Les scientifiques peuvent désormais utiliser les capacités uniques de l'ATA pour analyser les dizaines de millions de longueurs d'onde émises par les plus de 1.200 exoplanètes récemment identifiées par la sonde Kepler, des dizaines qui pourraient potentiellement soutenir la vie.

Depuis l'annulation du Congrès, l'intérêt de la communauté scientifique et en général de public a augmenté considérablement sur la réalité de l'astrobiologie. Un épisode notable de 1996 a été celle de la "roche de Mars," une météorite découverte en Antarctique que les scientifiques à l'époque ont cru qu'elle pouvait contenir des microfossiles martiens (une possibilité qui reste non prouvée), et une réunion subséquente présidé par l'ex-vice-président Gore avec des experts nationaux sur les implications scientifiques et sociétaux de la Vie extraterrestre potentielle au cours des 15 dernières années, le nombre d'exoplanètes connues a augmenté considérablement d'une petite poignée à plus de 800 confirmées, avec plus de 1.200 exoplanètes potentiellement identifiées par l'équipe scientifique de l'engin spatial Kepler en Juillet 2013. Le programme originel de la NASA, composé de plusieurs grands télescopes spatiaux, a commencé à être préparé à la fin 1990. L'administrateur de la NASA Dan Goldin pense que d'une certaine façon, la biologie était l'avenir de l'espace, et il a encouragé les employés à étudier la biologie alors que peu avaient une formation biologique dans le milieu des années 1990. (...)

(...) Avec la fin de programme SETI de la NASA, les astronomes ont de plus en plus compté sur le financement privé pour les expériences de SETI. Comme le nombre et la variété des projets ont augmenté, ceux qui sont impliqués dans la recherche dans les sciences sociales se sont engagés dans un effort de planifier une réussite. Comme l'historien Steven J. Dick le précise dans son chapitre « Le rôle de l'anthropologie dans la SETI: une perspective historique », cet engagement a commencé sur une petite échelle, peu après que l'expérience du projet Ozma ait eu lieu. Depuis le début des années 1960, les anthropologues ont sporadiquement débattu de la pertinence de l'évolution humaine à la compréhension des civilisations extraterrestres, et ils ont tenté d'anticiper les impacts culturels si on détectait une intelligence extraterrestre. Les anthropologues ont contribué à ce dialogue à travers une variété de réunions, y compris un ensemble de conférences soviéto-américaine communes et des ateliers de la NASA sur l'évolution de l'intelligence et de la technologie, ainsi que l'impact sociétal de découvrir la vie au-delà de la Terre.

Parmi les résultats de ces collaborations avec la communauté SETI, les anthropologues ont participé aux discussions de l'équation de Drake, une heuristique qui estime le nombre de civilisations dans une galaxie émettant actuellement une preuve de leur existence. En particulier, les anthropologues ont tenté de quantifier la probabilité que l'intelligence et la technologie évolueront sur ​​des mondes porteurs de vie.

Par l'analyse de Steven J. Dick, si les scientifiques de SETI trouvent le type de signal artificiel qu'ils recherchent, nous pouvons être sûr qu'il provient d'une intelligence qui a beaucoup changé au cours de sa vie. Si l'intelligence extraterrestre est beaucoup plus ancienne que la civilisation humaine, un présupposé de la plupart des stratégies de recherche SETI, et aussi de l'avis de Dick, cela va inévitablement avoir une conséquence sur une évolution culturelle.

analogies archéologiques

Dans les scénarios SETI standards, où les humains et les extraterrestres sont séparés par des milliards de kilomètres, même un signal voyageant à la vitesse de la lumière peut prendre des siècles ou des millénaires pour atteindre ses destinataires. Ainsi, la communication interstellaire peut être une transmission unidirectionnelle de l'information, au lieu d'un échange de va-et -vient. Quand nous cherchons des analogies sur le fait de contacter des distances interstellaires, l'archéologie fournit des parallèles fascinants, étant donné que le succès de ses praticiens est identique à ce que les scientifiques du SETI sont, chargés de la reconstruction de civilisations perdues depuis longtemps à l'aide de preuves potentiellement fragmentaires. Dans " Un conte des deux analogues : apprendre à distance à partir de la Grèce antique et des Mayas et le problème du Déchiffrage de Radio Transmissions Extraterrestres ", l'anthropologue Ben Finney et l'historien Jerry Bentley suggèrent que nous pourrions obtenir des indices sur le décodage de messages extraterrestres en examinant les tentatives passées de décoder des langues mortes ici, sur Terre. Comme leur chapitre le montre, cependant, nous devons être prudents sur quels exemples à utiliser pour nos études de cas. Étant donné l'importance que cette analogie a joué dans les milieux SETI au fil des ans, et le fait que les leçons mises en évidence par Finney et le chapitre de Bentley sont également applicables à d'autres défis de la traduction et de déchiffrements traités ailleurs dans ce volume, un aperçu étendu de leur argument est au point.

Finney et Bentley commencent par noter une analogie souvent citée pour détecter un signal de message provenant de l'espace : la transmission de la connaissance de la Grèce antique à l'Europe médiévale. Pendant le Moyen Age, les savants européens avaient perdu un grand nombre d'œuvres grecques sur la philosophie, la littérature et la science. Heureusement, des copies de ces traités ont été conservées par les savants islamiques, notamment en Espagne et en Sicile. Ainsi, alors que l'Europe est entrée dans la Renaissance, les savants occidentaux ont pu récupérer ces grecs classiques des centres islamiques d'apprentissage, soit directement à partir des manuscrits originaux ou par des traductions arabes. Et au cours des décennies suivantes et des siècles, la " jeune " civilisation européenne a été en mesure d'apprendre plus de la civilisation grecque, même si les deux ont été séparées par de longues étendues de temps. L'analogie est une bonne chose pour le contact entre la Terre et les civilisations extraterrestres recherchées par SETI, parce que si nous réussissions à détecter des signaux riches en  information, ils peuvent provenir de civilisations mortes depuis longtemps. L'impact peut être encore plus édifiant pour nous que l'afflux de connaissances classiques l'était pour le début de l'Europe moderne. Cette récupération de la connaissance antique fournie aux Européens de la Renaissance avec d'autres façons de voir le monde, qui a conduit, à son tour, à de nouvelles synthèses de connaissances anciennes et le début des modernes. Si un jour nous détectons et décodons des messages de civilisations au-delà de la Terre, nous aurons des possibilités similaires pour juxtaposer les visions terrestres et celles d'ailleurs. Mais, Finney et Bentley nous avertissent, cela ne pourrait pas être aussi simple que ça. Bien que la comparaison grecque est instructive, comme toute analogie, cela ne dit pas toute l'histoire. Pour une compréhension plus nuancée, ils se tournent vers d'autres exemples de décodage d'écritures anciennes : les hiéroglyphes égyptiens et mayas. Considérant ici pour le premier cas, que la clé de décodage des hiéroglyphes égyptiens antiques a été trouvée dans une dalle maintenant connue comme la Pierre de Rosette, découverte en 1799 par l'armée de Napoléon lors d'une campagne militaire française en Egypte. Cette pierre contient le même texte écrit en trois langues. Parce que les linguistes européens du 19ème siècle pouvaient lire une de ces langues, ils ont été en mesure de comparer les trois inscriptions et ainsi déchiffrer le système d'écriture qu'ils avaient été incapables de décoder : les hiéroglyphes égyptiens. Ce qui peut être évident, c'est que si l'on reçoit un message des extraterrestres, nous ne pouvons pas compter sur eux pour fournir des traductions directes d'une de leurs langues maternelles dans n'importe quelle langue terrestre. Ce qui, disent Finney et Bentley, pourrait limiter ce que nous pouvons apprendre des extraterrestres. Nous pouvons être en mesure de comprendre des mathématiques de base et de l'astronomie, mais une fois que les extraterrestres commencent à décrire leurs cultures, la compréhension interstellaire peut en souffrir considérablement. Finney et Bentley soulignent que ces premiers succès dans le décryptage de pièces scientifiques d'un message extraterrestre pourraient en fait se tenir dans la façon de mieux comprendre des parties spécifiquement culturelles du message. Par analogie, ils notent que lorsque les chercheurs européens ont commencé à décoder les hiéroglyphes mayas, leurs premiers succès a été en reconnaissant le système de base de numérotation utilisé par les Mayas, ainsi que leurs systèmes de calendriers, qui étaient fondés sur les mouvements visibles de la Lune et du Soleil. En bref, les mathématiques et la science ont servi de base pour la communication, tout comme de nombreux scientifiques de SETI l'ont prédit, ce sera le cas aussi pour la communication interstellaire. (...)

(...) Les scientifiques de SETI peuvent apprendre une leçon importante de l'histoire du décodage des hiéroglyphes. Les hypothèses préliminaires sur la nature du message peuvent nous induire en erreur, surtout quand ces hypothèses nous aident à décoder les parties du message. S'il est vrai que certains personnages mayas font directement référence à des chiffres et des mois, la grande majorité ne le font pas. La clé pour décoder les hiéroglyphes, et peut-être aussi des messages d'extraterrestres, est de rester ouvert à de nouvelles possibilités, même si elles semblent contredire les succès initiaux. Le théoricien littéraire Richard Saint-Gelais est moins optimiste que Finney et Bentley pour que les techniques linguistiques utilisées pour décoder les textes anciens puissent être appliquées avec succès à des messages interstellaires.

(...) Le travail de Douglas Vakoch sur la construction interstellaire du message, qui met l'accent sur ​​la relation entre la langue et la culture, a beaucoup en commun avec l'anthropologie. Le linguistique Vakoch a également joué un rôle dans le ralliement de la communauté de l'anthropologie à l'étude de Signaux ETI. La session intitulée «Anthropologie, Archéologie et Interstellar Communication" lors de la réunion annuelle de 2004 de l'American Anthropological Association, 30 ans après la réunion précédente de l'AAA sur le sujet, démontre la possibilité d'un rôle plus important pour les anthropologues dans SETI. Ce rôle va du savant à la popularité; parmi les contributions anthropologiques les plus connues à SETI sont les romans de science-fiction de l'anthropologue Mary Doria Russell. Dans le sens le plus général, c'est l'évolution culturelle qui anime la relation entre SETI et l'anthropologie. Si, comme la plupart des partisans de SETI le croient, l'intelligence non humaine dans l'univers existe depuis des millions ou des milliards d'années, nous savons une seule chose de certaine : une évolution culturelle s'est produite. On peut spéculer exactement sur ce que le résultat aurait pu être. L'univers peut, par exemple, être postbiologique, plein d'intelligences artificielles, précisément parce que l'on doit prendre en compte l'évolution culturelle.

Dans “Beyond Linear B: The Meta-semiotic Challenge of Communication with Extraterrestrial Intelligence”, Saint-Gelais note que les scientifiques de SETI qui reçoivent un message d'une intelligence extra-terrestre devront faire face à une double tâche. Ils doivent d'abord reconnaître le signal comme un message et doivent ensuite déterminer ce que cela signifie, le tout sans avoir aucun arrangement préalable avec l'expéditeur sur les plages acceptables de formats ou de contenus. En analogie terrestre de ce projet, Saint-Gelais décrit le processus par lequel les textes anciens ont été déchiffrés. Initialement, le linguiste doit déterminer les éléments constitutifs d'une langue sur la base d'un échantillon limité, ses phonèmes (ou sons) et des mots qui portent un contenu sémantique. Cela doit être fait sans savoir, par exemple, le nombre de lettres que la langue inconnue contient et si les variations entre les caractères ressemblants sont dus aux différences qui se produisent lors de l'écriture dans la même lettre deux fois ou au fait qu'elles représentent bien deux lettres différentes. La percée dans le décodage des langues inconnues proviennent généralement par la découverte d'un texte bilingue où le même passage apparaît à la fois dans la langue inconnue et dans une langue connue du déchiffreur, comme dans le cas de la Pierre de Rosette. Même lorsque seuls des textes fragmentaires sont disponibles, une traducteur peut parfois identifier les noms propres à utiliser comme point de départ. Mais dans la communication interstellaire, nous n'aurions pas de textes bilingues et aucun noms propres reconnaissables par les deux civilisations.

(...) L'Archéologue Paul Wason est d'accord avec d'autres contributeurs de ce volume qu'il peut y avoir d'importants obstacles, peut-être insurmontables pour l'interprétation de la signification spécifique des messages des extraterrestres. Néanmoins, il affirme dans " Inférence Intelligence : Préhistoire et extraterrestre " que l'archéologie peut apporter une contribution significative en aidant à préciser quand un signal est en fait conçu comme un moyen de communication. Pour ce faire, cependant, cela exige une combinaison créative de différentes lignes de raisonnement. Wason observe que les archéologues utilisent parfois des « analogies ethnographiques », en s'appuyant sur une compréhension des cultures auxquelles les anthropologues modernes ont accès, afin qu'ils puissent faire des comparaisons sur des cultures passées pour laquelle nous n'avons pas un accès immédiat et complet. Ainsi, les outils de pierre trouvés sur les sites archéologiques en Europe ont pu être reconnus comme des outils plutôt que de simples roches formées naturellement, que quand ils ont été considérés comme apparentés aux outils de pierre utilisés par les Amérindiens contemporains. De même, Wason fait valoir, que les scientifiques de SETI peuvent mal identifier des signes d'intelligence extraterrestre. Le défi est donc de trouver une gamme assez large d'analogies pour que les scientifiques puissent en venir à reconnaître les manifestations de l'intelligence extraterrestre, même quand ils ressemblent à un phénomène naturel. Si nous avons ces analogies, soutient Wason, nous aurons également besoin d'avoir un " contexte intellectuel " qui nous permet d'identifier des signes d'intelligence. Ce n'est que lorsque les gens ont pris au sérieux la possibilité que des roches ébréchées pourraient être des outils préhistoriques qu'ils ont été prédisposés à les chercher. Jusque-là, cet élément de preuve de base pour la reconstitution de civilisations disparues a été tout simplement ignoré par les archéologues faisant des stages en Europe.

La difficulté de reconnaître l'imprévu, suggère Wason, peut apporter une solution au paradoxe de Fermi, qui demande : « Si l'intelligence extraterrestre existe, pourquoi ne l'avons-nous pas trouvée ? " Wason répond à cette question en faisant remarquer que nous avons été incapables de nous libérer suffisamment de nos idées préconçues pour reconnaître l'existence de l'intelligence extraterrestre. Si nous assemblons les variétés de données à partir de laquelle nous allons juger si nous avons pris contact avec une intelligence extraterrestre, Wason nous rappelle l'utilité de la méthode du « câblage » du raisonnement, à travers laquelle tout élément de preuve peut en lui-même être un raccourci, comme les brins d'un câble qui vont chacun sur une partie seulement de la longueur totale du câble. Néanmoins, en reconnaissant qu'une solide argumentation, comme un solide câble, peut être constituée d'éléments qui sont en elle-même ne suffisent pas à déterminer l'artificialité d'un signal, mais que lorsque l'interaction peut être puissante, nous pouvons être ouvert à la reconnaissance de l'intelligence où nous pourrions la manquer autrement. Aussi Wason reconnaît de nombreux problèmes de systèmes d'interprétation symboliques dans lesquels des "signes " sont liés dans une relation arbitraire pour les idées qu'ils signifient - il soutient également que nous pourrons peut-être avoir une idée générale de l'intention d'un message, même si nous ne pouvons pas deviner sa signification spécifique. En effet, il suggère que même notre capacité à détecter une planification peut être un trait d'évolution, qui peut être partagé par des êtres intelligents sur d'autres mondes, ce qui rend plausible que, même si nous ne pouvons pas comprendre ce que l'autre civilisation est en train de dire, des êtres intelligents peuvent avoir la capacité de reconnaître que quelqu'un dit quelque chose.

Anthropologie, Culture et Communication

Dans «L'anthropologie à distance: SETI et la production du savoir dans la rencontre avec un Autre Extraterrestre», l'anthropologue John Traphagan cherche un analogue de nos tentatives pour comprendre les civilisations extraterrestres dans les efforts occidentaux pour comprendre la culture japonaise. Comme indiqué plus haut, dans les scénarios SETI standards, le contact se produit sur ​​de vastes distances interstellaires, sur des échelles de temps de plusieurs décennies, des siècles, voire des millénaires. Contrairement au stéréotype des anthropologues qui rencontrent des membres d'autres cultures face-à-face pour l'apprentissage de leur langue dans le processus, l'anthropologue américaine Ruth Benedict, un interprète clé de la culture japonaise à l'Ouest, s'est largement fondée sur les données recueillies par d'autres pour les recherches qu'elle a été chargée de faire par le gouvernement des États-Unis au cours de la Seconde Guerre mondiale.  Dans l'impossibilité d'observer et d'interagir avec ses sujets comme les anthropologues traditionnellement le font, Ruth Benedict a analysé à la place les transcriptions des entretiens avec les Américains japonais dans des camps d'internement du sud-ouest américain. (...)

Est-ce que les rencontres entre les civilisations terrestres peuvent nous aider à réfléchir sur la prise de contact radio avec des civilisations extraterrestres ?

Les exemples couramment proposés de l'impact brutal de la technologie de puissants peuples d'invasion sur les populations autochtones ne s'appliquent pas directement puisque le contact radio serait seulement intellectuel. Il existe, cependant, un type de rencontre entre les civilisations terrestres qui se produit sans aucun contact physique et implique la transmission passive de la connaissance d'une civilisation à l'autre sans aucune possibilité d'une conversation réelle. Ici, sur la Terre de telles rencontres ont eu lieu à chaque fois que les chercheurs ont été en mesure de déchiffrer les textes anciens, ils-ont été écrits dans les livres, gravés sur la pierre ou de l'argile, ou peints sur ​​des poteries et renseignent sur des civilisations disparues qui les ont produites. Une telle rencontre a eu lieu à l'époque médiévale, où les savants d'Europe occidentale ont commencé à en apprendre davantage sur la philosophie grecque antique et la science de la traduction des textes. Etant donné que la connaissance acquise de ces textes est dite avoir stimulé l'évolution de l'Ouest et le développement de la science moderne, les théoriciens SETI ont proposé ce cas comme un analogue de la façon dont nous pourrions intellectuellement bénéficier de déchiffrer et étudier les transmissions radio émis par une civilisation extraterrestre avancée sans (ou avant) de tenter les deux sens d'une communication.

De la Grèce antique à l'Europe médiévale occidentale

Au cours de l'époque classique, la propagation de l'apprentissage du grec s'étend dans tout le bassin méditerranéen. Après l'effondrement de l'Empire romain au 5ème siècle de notre ère, l'étude de la philosophie grecque et leur science ont largement disparu en Europe occidentale, avec la compréhension de la langue grecque elle-même. La connaissance de la philosophie grecque classique et de leur science a été entièrement maintenue, toutefois, dans les mondes byzantins et arabes. Les savants grecs de l'Empire byzantin ont continué
a étudier des textes classiques, et jusqu'à la chute de l'empire en l'an 1453, ils ont maintenu une tradition vivante de commenter les savoirs classiques et en les adaptant aux besoins contemporains. Pendant ce temps, à partir du 7ème siècle après JC, les peuples arabes ont mêlé la pensée classique grecque avec les connaissances persanes et indiennes alors qu'ils envahissaient le nord, l'est et l'ouest, sous la bannière de l'Islam. Les Érudits musulmans ont converti les œuvres d'Aristote, de Platon, et d'autres savants grecs classiques en arabe, et au cours du demi-millénaire suivant ont cherché à concilier les valeurs islamiques avec les traditions séculaires de la philosophie grecque et leur science, ainsi que la médecine indienne et les mathématiques.

Au cours de la période médiévale, les chercheurs d'Europe occidentale ont ainsi pu se tourner vers l'Empire et des centres d'érudition islamique en Sicile et en Espagne byzantine pour récupérer la connaissance de l'apprentissage du grec classique, par exemple, le système éducatif islamique a joué un rôle important en apportant Aristote à l'attention des philosophes et des théologiens catholiques romains. Bien que les pensées néoplatoniciennes d'Ibn Sina, ou Avicenne (980-1037 AD), ont commandé le plus de respect dans le monde arabe, les œuvres de ces philosophes islamiques ont donné à Aristote l'inspiration d'avoir suggéré la possibilité d'une puissante synthèse entre la pensée analytique et la foi religieuse. Le plus influent était Ibn Rushd (AD 1126-1198), également connu sous le nom d'Averroès, qui produit de volumineux commentaires sur Aristote. Ibn Rushd a passé la plupart de sa carrière à Cordoue, Séville et Marrakech, où les érudits juifs se sont familiarisés avec son travail. Ils en ont discuté entre eux et largement contribué à le faire connaître parmi les érudits chrétiens, dont certains ont entrepris leurs propres traductions des textes de l'arabe au castillan.

Ayant ainsi pris conscience de la puissance explicative de la pensée d'Aristote, les philosophes et les théologiens chrétiens se sont engagés dans l'aventure remarquable de la scolastique, l'effort de synthétiser Aristote et la Chrétienté. La connaissance directe d'Aristote en Europe de l'Ouest est parvenue sous forme de beaucoup de grec à partir de sources islamiques. Les traductions latines d'Aristote de la Sicile et l'Espagne islamiques, faites surtout par des universitaires juifs, étaient moins que satisfaisantes car elles passaient original grec d'Aristote à la fois par les filtres arabe et latin. Ainsi, chaque fois que possible, les théologiens catholiques ont cherché à obtenir des traductions d'Aristote faites directement à partir de textes grecs ; Saint Thomas d'Aquin (1225-1274 AD), par exemple, a commandé beaucoup de ces œuvres. Beaucoup de ces traductions sont venus de l'Empire byzantin, tandis que d'autres sont venues de textes grecs conservés dans les bibliothèques de la Sicile islamique et l'Espagne. Néanmoins, les traductions de l'arabe sont restées en circulation jusqu'à la Renaissance où des Humanistes ont préparé des versions nouvelles de textes grecs lors des 15ème, 16ème, et 17ème siècles. Les Islamiques ont également stimulé l'intérêt de l'Europe occidentale dans la science grecque classique. En Sicile, l'Espagne et le Moyen-Orient, les Européens de l'Ouest ont appris à propos de la science et de la médecine islamiques, qui ont attiré en même temps les traditions grecques et indiennes. Ils ont demandé et acheté les traductions de Ptolémée, Galien, Hippocrate, et d'autres scientifiques classiques. Encore une fois, les savants juifs polyglottes et traducteurs de différentes écoles ont préparé nombre de ces traductions, travaillant à partir de textes originaux grecs lorsqu'il était disponible et sinon de traductions des originaux grecs en arabe. La compréhension de la science grecque classique qui a résulté de ces efforts a profondément influencé l'Europe occidentale du 12ème siècle jusqu'au 16ème siècle, époque à laquelle, cependant, Copernicus et Vésalius étaient sur ​​le point de lancer la science et la médecine de l'Europe occidentale sur de toutes nouvelles trajectoires qui allaient dépasser les études scolaires à partir des textes grecs classiques.

Est-ce que le rôle joué par cette transmission au carrefour de l'apprentissage du grec classique à l'Europe médiévale occidentale, en stimulant le développement de l'apprentissage et de la science, peut fournir une analogie utile pour penser à l'impact possible de textes transmis par des extraterrestres avancés dans la science et l'apprentissage moderne ? Au mieux, la réponse semble être de haute qualité peut-être. Pour établir les évidences, les anciens philosophes et scientifiques grecs; leurs successeurs et traducteurs arabes, byzantins, et juifs; et les chercheurs d'Europe occidentale qui ont reçu cette formation, étaient des cousins ​​culturels étroits de la même espèce biologique, qui pouvaient facilement apprendre les langues des autres et déchiffrer leurs systèmes respectifs d'écriture. En revanche, le fossé qui nous séparerait - sauf pour quelques extraordinaire convergences - de toutes transmissions radio tentées par des extraterrestres que l'on pourrait recevoir, serait certainement immense. Ceci suggère que si nous voulons employer des analogies terrestres pour l'étude de civilisations extraterrestres, nous devrions examiner les cas dans le monde où le fossé culturel / linguistique entre des savants morts depuis longtemps et d'autres plus tard, qui tentent de déchiffrer et d'apprendre des textes anciens sont significativement supérieurs que ceux entre les anciens auteurs grecs et les lecteurs médiévaux d'Europe occidentale.

Casser le code Maya

La saga des tentatives, par des chercheurs européens et américains, pour déchiffrer les inscriptions laissées par les anciens Mayas, puis pour entrer dans leur monde intellectuel, fournit un tel cas à considérer, parce que la rencontre culturelle entre les étudiants des 19e et 20e siècles sur les anciens Mayas et les Mayas eux-mêmes est à peu près la plus grande que l'on puisse trouver sur ce globe entre deux civilisations dans le passé et le présent. Les Mayas sont considérés comme les descendants des peuples du Nord de l'Asie, dont la colonisation des Amériques a commencé il y a environ 20.000 ans ou plus. Eh bien, après que ces émigrants se soient répandus de l'Alaska à la Terre de Feu, les hautes cultures basées sur l'agriculture intensive se sont développées dans les Andes, le long de la côte ouest de l'Amérique du Sud et dans la région méso-américaine du Mexique et d'Amérique centrale. Bien que certains aient supposé l'influence chinoise ou du sud-est asiatique sur les hautes cultures du Nouveau Monde, la plupart des chercheurs estiment qu'ils se sont développés indépendamment de ceux de l'Ancien Monde.

Les archéologues appellent la civilisation d'où proviennent la majorité des inscriptions mayas connues "classique Maya." elle a prospéré dans les basses terres du sud du Mexique, Guatemala, Belize, et l'ouest du Honduras d'environ + 250 à près de 900 de notre ère. Disséminés dans cette région se trouvent les vestiges de temples consistants, de pyramides, stèles et autres structures, de nombreux centres administratifs et cérémoniels architecturaux. Les sociétés qui ont construit et occupé ces centres sont généralement décrites comme des royaumes primitifs ou des Cités-États naissants, gouvernés par des rois divins et souvent en guerre les uns contre les autres. Le développement de la civilisation autochtone maya classique a pris fin vers le 9ème siècle. A ce moment, les uns après les autres, les royaumes mayas se sont effondrés, et leurs lieux centraux ont été abandonnés à la forêt tropicale. L'épuisement des sols tropicaux par les populations en plein essor de ces royaumes, un changement climatique, une révolte paysanne et une invasion provenant des montagnes du Mexique ont tous été proposés, seuls ou en combinaison, pour tenir compte de cet effondrement. Au cours de la période "post-classique" (+900 à +1500), les peuples mayas ont continué à vivre dans toute la région, mais sans les grands centres et la haute culture de l'époque classique, sauf dans le nord de la péninsule du Yucatan, où pendant 600 ans, une civilisation d'influence mexicaine a prospéré jusqu'au temps de la conquête espagnole.

Malgré la conquête espagnole et l'impact ultérieur de maladies importées, la colonisation directe et la répression culturelle, quelque trois millions de Maya vivent maintenant au Mexique et en Amérique centrale. La plupart d'entre eux parlent toujours les langues mayas et conservent, même à un niveau atténué, la plupart des structures des croyances, mais pas les scripts de leur ancêtres. Dans les années 1820, 1830 et 1840 les explorateurs de l'Europe et des États-Unis ont commencé à "découvrir, avec l'aide de guides Maya les centres cérémoniels longtemps abandonnés de l'époque classique, qui avaient alors été recouverts par les forêts tropicales depuis des siècles. Sculptées en relief sur les grandes stèles et sur ​​les murs et les linteaux de certains bâtiments, les explorateurs ont trouvé ce qui semblait être des inscriptions élaborées composées d'une longue série de hiéroglyphes. Ces inscriptions, ainsi que des symboles similaires peints sur couches de plâtre recouvertes de quelques inscriptions qui ont échappé à la destruction des ravages du temps et de prêtres espagnols zélés, et ceux peints sur les urnes en céramique archéologiques, constituent l'ensemble du corpus de documents textuels sur lesquels les chercheurs ont dû travailler pendant un siècle et demi. C'est seulement récemment, toutefois, que ces chercheurs ont réussi à casser le code Maya. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps ? Selon le maya Michael Coe, les chercheurs ont été induits en erreur par leur conviction que les hiéroglyphes (souvent appelés simplement «glyphes») avec lesquels les Mayas ont écrit étaient «idéographiques», dans le sens où chacun transférait une idée directement à l'esprit, sans égard à la parole. Ce même "mythe idéographique" a également gêné le déchiffrement de l'écriture hiéroglyphique égyptienne. Au 3ème siècle après JC, le philosophe néoplatonicien Plotin s'était émerveillé de voir comment les anciens Égyptiens pouvaient exprimer leurs pensées directement dans leurs hiéroglyphes apparemment pictographiques sans l'intervention des «lettres, des mots et des phrases." "Chaque signe distinct," il avait proclamé, " est en lui-même un morceau de la connaissance, une sagesse, un morceau de la réalité, immédiatement présent. " Ces mots, réédités à Florence, l'année où Colomb a atteint le Nouveau Monde, a enflammé l'imagination de la Renaissance sur la sagesse de l'Egypte ancienne, où les gens pouvaient exprimer leurs pensées sous forme de dessins sans l'intervention de l'écriture. Athanase Kircher, un jésuite allemand qui a enseigné les mathématiques et l'hébreu dans la Rome de la Renaissance, a largement admiré des «traductions» de hiéroglyphes égyptiens, qui, comme l'égyptologue Sir Alan Gardiner l'a dit, "dépassent toutes les bornes dans leur imagination folle." Sans une véritable clé des hiéroglyphes, Kircher pouvait arbitrairement leur attribuer un sens, pensait-il. Seulement jusqu'à ce que les années 1820 fassent que le brillant linguiste Jean-François Champollion puisse enfin montrer le chemin vers la traduction des hiéroglyphes égyptiens.

En utilisant la nouvellement découverte Pierre de Rosette sur laquelle, en 196 avant JC, le même message a été inscrit en hiéroglyphique égyptien, en égyptien démotique et en grec et avec ses compétences linguistiques considérables, il était capable de lire les hiéroglyphes comme une forme phonétiquement écrite d'une langue autrefois parlée, non pas comme une collection d'idéogrammes séparés de la parole. Ainsi, dans un ouvrage classique sur les ruines mayas découvertes récemment, John Lloyd Stephens écrit du grand centre Maya classique de Copan : " une chose que je crois, c'est que son histoire est gravée sur ses monuments. Aucun Champollion n'a encore apporté les énergies de son esprit curieux. Qui doit les lire ? "

L'abbé Brasseur de Bourbourg fait l'une des premières tentatives. Il avait découvert un manuscrit écrit au 16ème siècle par Diego de Landa, l'évêque du Yucatan, juste après sa conquête par l'Espagne. Dans ses pages, Brasseur pensait avoir trouvé une clé pour déchiffrer l'écriture Maya. De Landa avait redessiné les glyphes et transcrit en espagnol les noms des jours dans le calendrier de 260 jours Maya et les noms des mois pour leur 360 jours d'année solaire. En outre, il a enregistré, ou pensait qu'il le faisait, les symboles mayas pour chaque lettre de l'alphabet espagnol. Cependant, alors que Brasseur était sur ​​la bonne voie dans ses traductions calendaires, il était plus mal que bien quand il a interprété les glyphes noncalendricaux comme des lettres phonétiques d'un alphabet maya au lieu de ce qu'ils étaient apparemment : des tentatives faites par les guides Maya de de Landa pour trouver un symbole Maya qui, quand on lui parle, correspondait plus ou moins à la prononciation espagnole de chaque lettre de l'alphabet espagnol...

Considérant que Champollion avait été un expert linguiste et connaissait le copte, que la langue égyptienne moderne descend de l'ancienne Egypte, ni Brasseur, ni aucun des autres candidats à être épigraphistes qui l'ont suivi n'ont les compétences linguistiques requises et la connaissance des langues mayas comme un Champollion du Nouveau Monde. Beaucoup d'entre eux ont nié qu'il était nécessaire de connaître la linguistique ou toute langue maya parce qu'ils croyaient que les glyphes ne sont pas symboliques de la parole, mais étaient des idéogrammes purs, comme cela avait déjà été revendiqué pour les hiéroglyphes égyptiens. En 1950, Sir Eric Thompson a maintenu que les glyphes mayas non-numericaux/calendricaux, n'exprimaient pas une chose aussi banale que la langue, mais plutôt des concepts de "mythologie mystique symbolisée".

Sa reprise de telles absurdités néoplatoniciennes peut sembler risible, sauf pour le fait que son pouvoir et son influence parmi les "Mayanistes" de son époque lui ont permis de bloquer à lui seul pendant plusieurs décennies toutes les tentatives de lire le script Maya comme une forme écrite des langues parlées autrefois.

Deux ans après la déclaration de Thompson, cependant, Yuri Knorosov, un épigraphiste russe brillant à l'extérieur du cercle de mayanistes européens et américains de l'Ouest, a publié un document exceptionnel qui a ouvert la voie vers l'utilisation de l'analyse linguistique et la connaissance des langues mayas pour déchiffrer les inscriptions. Il a découvert que les principes de l'écriture maya étaient semblables à ceux qui opèrent dans d'autres systèmes hiéroglyphiques. Alors qu'ils semblaient pictographiques (et probablement ils l'étaient à l'origine), les glyphes sont apparus comme des signes ou des morphèmes (les plus petites unités significatives de la parole) phonétiques-syllabiques et pourraient être lues à l'aide des connaissances acquises à partir de l'étude de langues mayas survivantes. Depuis lors, une nouvelle génération de savants linguistes sur le maya, des historiens de l'art, archéologues et ethnographes, ainsi que des épigraphistes spécialisés - ont suivi l'exemple de Knorosov, ont commencé à lire les inscriptions avec une certaine facilité et à en apprendre davantage sur la politique mayas, les guerres, les pratiques religieuses, et d'autres facettes de cette culture fascinante.

Michael Coe, dont l'analyse a été suivie ici, souligne à quel point l'approche linguistique a procédé dans ce déchiffrement, comme cela a été à chaque autre scénario de déchiffrement d'une ancienne écriture. Il va même jusqu'à affirmer catégoriquement que "aucune écriture n'a jamais été cassée, ce qui est en fait actuellement traduit, c'est seulement le langage lui-même connu et compris." Coe propose comme un cas sur ce point les inscriptions des habitants étrusques du centre de l'Italie avant l'avènement de l'État romain. Il y a plus de 10.000 inscriptions funéraires écrites en étrusque dans un script similaire à celui du début des Grecs et, comme le Grec, finalement dérivé de l'écriture phénicienne. Mais personne n'a découvert une "pierre de Rosette" avec des textes parallèles en étrusque et en latin ou toute autre langage connu. Apparemment, les Romains n'ont jamais pris la peine de décrire et analyser la langue de leurs sujets étrusques. En conséquence, déclare Coe, "l'étrusque peut être lu, mais il n'a jamais été traduit."

Ceux qui pourraient objecter que l'écriture chinoise, avec ses dizaines de milliers de caractères, doit sûrement être idéographique doivent lire "la langue chinoise de John DeFrancis", dans lequel DeFrancis démystifie les caractères chinois, en démontrant que ces signes, malgré leur débuts pictographiques, ont évolué pour être principalement des symboles phonétiques sémantiques.

Discussion

Le cas Maya semble saper de fait les espoirs de traduire les messages que les scientifiques de SETI travaillent à détecter. Si nous avons été incapables de traduire d'anciennes écritures humaines sans une certaine connaissance de la langue parlée qu'elles représentent, quelles perspectives nous avons d'être en mesure de comprendre les transmissions radio provenant d'autres mondes pour lesquels nous disposons ni "Pierre de Rosette", ni aucune connaissance des langues qu'ils codent ?

Poupee momie nazca mario krawix0

Les Momies de Nazca, début de la vérité 2 ?

Par Le 09/11/2022

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Partie 2

 

Poupee momie nazca mario krawix0photo : Krawix

 

Suite de la Partie 1 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-momies-de-nazca-debut-de-la-verite.html

et de la partie 1.5 : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-momies-de-nazca-debut-de-la-verite-1-5.html

 

Comme ceux qui me suivent depuis des années le savent, j'ai été le tout premier en France à parler de cette affaire pour le moins... ténébreuse, avec un premier article paru le 06-10-2016, parlant à l'époque d'un certain "Krawix" qui se révèlera plus tard se nommer Paùl Roncero, un Péruvien qui montre à la télévision péruvienne plusieurs artefacts et momies étranges (un tout petit "corps" momifié d'une 15aine de centimètres avec un crane étrange, un crâne plus grand avec une même apparence étrange et une grande main à 3 doigts ensuite). S'en suivra en décembre 2016 une interview de l'historien et archéologue local français vivant au Pérou, Thierry Jamin, qui a été contacté par le même Krawix, qui était accompagné par un journaliste. Quelques mois plus tard, l'affaire sera reprise par BTLV (BobvousditTouteLaVérité) dans ses émissions WebTV et la chaine WebTV et site Nurea.

Cette première interview de Mr Jamin évoquera bien sûr les origines de ces artefacts, un huaquero (un pilleur de tombes) nommé "Mario" qui affirme avoir déjà trouvé une "main géante à trois doigts" dès 2005 et conte une histoire assez rocambolesque sur ses récentes découvertes (remontant tout de même à priori à 2015) dans un désert non identifié et une sorte de grotte/temple enterré, et des momies plus grandes font leur apparition, faisant de 20 cm à 100 cm environ et comportant toutes des crânes étranges et trois doigts, trois orteils, des vertèbres en nombre (différents selon les momies !), etc. Je supposais dans cette interview la possibilité de poupées (plusieurs civilisations des Amériques en ont fabriqué) et, de toute façon, j'allais dans le sens de Mr Jamin (y compris sur ses histoires d'OVNI dans la jungle ou autres) afin d'en savoir plus. Notez que j'avais déjà parlé de Mr Jamin car je suivais (par écrit) ses diverses recherches et expéditions qu'il effectuait au Pérou (y compris avec le découvreur d'une petite cité péruvienne en Amazonie), à la recherche de la légendaire Païtiti ou de la présence Inca en Amazonie depuis la fin des années 1990. Par la suite, "Mario" montrera ou parlera d'autres grandes momies de taille humaine, dont une "princesse" vendue très rapidement, jusqu'à "Maria" (un paléontologue français affirmant par la suite qu'il y avait de nettes traces de 5 doigts et orteils à l'origine sur les scans faits) et "WaWita" (un bébé qui sera écarté assez vite, au grand dam de Mr Maussan, dont les experts "ne voyaient rien de tel à l'origine" - voir ses conférences et wevtv, pour également des traces de coupures de doigts et orteils, à une date inconnue). La question demeure surtout sur les multiples momies de 50 à 100 cm, qui ne sont pas toutes vraiment semblables en nombres de côtes et en détails internes. Ceci ne va pas dans le sens de toute évidence d'une "espèce inconnue", évoquée parfois, tant au niveau "terestre" qu'extra-terrestre.

Crane poupee momie nasca mario krawix

Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Encore par la suite, j'apprenais que ni Krawix, ni Mr Jamin n'avaient été les premiers détenteurs de momies de ce type, puisque un groupe sectaire nommé « Gardiens de Atok Marka » ont montré des photos de momies et artefacts identiques et affirment en posséder près de 2000 depuis 2014-2015... la source étant probablement la même, ou ce groupe serait l'instigateur d'une vaste escroquerie à l'origine ? Relayée ou suplantée par l'autre secte reliée plus ou moins dans cette affaire, " Alfa y Omega " ?

Mais ce qui me poussera à continuer à m'intéresser à cette affaire est bien une concordance étonnante entre une possibilité ancienne émise par un réel paléontologue, Dale Russel, découvreur d'un petit dinosaure du type vélociraptor, le Troodon dans les années 1960 et qui émettra dans les années 1980 une idée sur une évolution de ce petit dinosaure au "gros" cerveau considéré comme le plus intelligent... une évolution en humanoïde-dino qui ressemble à s'y méprendre à nos momies aux trois doigts (beaucoup de dinosaures ayant trois doigts aux pattes), que j'ai aussi d'ailleurs utilisé dans l'une de mes fictions de 2013 (je suis aussi auteur de romans et nouvelles de Science-Fiction-Anticipation-Prospectives Fictions) :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur-5835.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur.html  - les rapports complets à ce jour

Vous pouvez découvrir un gros dossier concernant l'Historique de cette affaire dès ses débuts et mes recherches diverses de comparaisons et autres - que j'ai arrêté en fin 2018, considérant, à juste titre, qu'il n'y aurait rien de concret sur cette histoire tant qu'elle restera aux mains d'amateurs ou d'une université péruvienne sans aucun moyens financiers et sous influences... jusqu'à aujourd'hui, où une vraie scientifique européenne ait pu commencer à examiner dans un laboratoire européen certains échantillons dont la provenance d'origine est identique à tous les autres, c'est à dire Mario., via Krawix999 :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Poupee momie nazca mario krawix1Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Nous entrons donc dans le vif du sujet de cet article : les analyses de plusieurs échantillons de ce que j'ai appelé personnellement au début "Reliques du Pérou", notamment des échantillons de peau et de l'intérieur d'un crane et aussi d'une possible vertèbre d'un petit corps identique à ceux déjà vus chez Alien Project, faites par une biologiste reconnue qui est citée pour sa participation à plusieurs études. Je mets tout de suite ses références pour éliminer toute discussion :

https://www.researchgate.net/scientific-contributions/Francoise-Hubrecht-15701508

Et voici ci-dessous (et un peu ci-dessus) des photos des "momies" ou reliques ou artefacts-objets selon (une poupée fabriquée par exemple ne peut pas être une "momie" au sens propre du terme - les Chinchorros par exemple ont créé certaines des plus anciennes momies au monde, mais aussi quelques poupées...) analysées, ainsi que les photos d'analyses et les commentaires de la scientifique :

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Les Momies de Nazca, début de la vérité ? 1-5

Par Le 16/10/2022

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Partie 1.5

 

Poupee momie nazca mario krawix0photo : Krawix

 

Comme ceux qui me suivent depuis des années le savent, j'ai été le tout premier en France à parler de cette affaire pour le moins... ténébreuse, avec un premier article paru le 06-10-2016, parlant à l'époque d'un certain "Krawix" qui se révèlera plus tard se nommer Paùl Roncero, un Péruvien qui montre à la télévision péruvienne plusieurs artefacts étranges (un tout petit "corps" momifié d'une 15aine de centimètres avec un crane étrange, un crâne plus grand avec une même apparence étrange et une grande main à 3 doigts ensuite). S'en suivra en décembre 2016 une interview de l'historien et archéologue local français vivant au Pérou, Thierry Jamin, qui a été contacté par le même Krawix, qui était accompagné par un journaliste. Quelques mois plus tard, l'affaire sera reprise par BTLV (BobvousditTouteLaVérité) dans ses émissions WebTV et la chaine WebTV et site Nurea.

Suite de la Partie 1 en attendant la partie 2 : 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-momies-de-nazca-debut-de-la-verite.html

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Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Vous pouvez découvrir un gros dossier concernant l'Historique de cette affaire dès ses débuts (et conforme à l'historique de Alien Project - bien qu'il ne parle pas des Enfants de Anok par exemple - et mes recherches diverses de comparaisons et autres - que j'ai arrêté en fin 2018, considérant, à juste titre, qu'il n'y aurait rien de concret sur cette histoire tant qu'elle restera aux mains d'amateurs ou d'une université péruvienne sans aucun moyens financiers et sous influences... jusqu'à aujourd'hui, où une vraie scientifique européenne ait pu commencer à examiner dans un laboratoire européen certains échantillons dont la provenance d'origine est identique à tous les autres, c'est à dire Mario., via Krawix999, de façon indépendante par rapport à Alien Project ou Mr Maussan :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Poupee momie nazca mario krawix1Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Nous entrons donc dans le vif du sujet de cet article : des commentaires de la scientifique Françoise Hubrecht, biologiste reconnue, qui a procédé aux analyses de plusieurs échantillons de ce que j'ai appelé personnellement au début "Reliques du Pérou", notamment des échantillons de peau et de l'intérieur d'un crane et aussi d'une possible vertèbre d'un petit corps identique à ceux déjà vus chez Alien Project. Je mets tout de suite ses références pour éliminer toute discussion :

https://www.researchgate.net/scientific-contributions/Francoise-Hubrecht-15701508

Des commentaires scientifiques pour aider bien sûr aux recherches sur ces momies et/ou objets et aller dans la direction de la vérité, au sujet des analyses de Mr Olivier Sire, enseignant-chercheur en biophysique à l’université Bretagne Sud et également expert auprès de la cour d’appel de Rennes. Ces analyses, faites en juillet 2019 à l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme (UMR CNRS 6027) à Vannes (France) ont été faites sur des échantillons présentés dans son rapport téléchargeable sur le site de Alien Project dans sa chronologie ou au niveau des résultatshttps://www.the-alien-project.com/wp-content/uploads/2019/09/RapportNAZCA-Olivier-Sire-FR1.pdf

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Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Par Le 08/10/2022

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Partie 1

 

Poupee momie nazca mario krawix0photo : Krawix

 

Comme ceux qui me suivent depuis des années le savent, j'ai été le tout premier en France à parler de cette affaire pour le moins... ténébreuse, avec un premier article paru le 06-10-2016, parlant à l'époque d'un certain "Krawix" qui se révèlera plus tard se nommer Paùl Roncero, un Péruvien qui montre à la télévision péruvienne plusieurs artefacts étranges (un tout petit "corps" momifié d'une 15aine de centimètres avec un crane étrange, un crâne plus grand avec une même apparence étrange et une grande main à 3 doigts ensuite). S'en suivra en décembre 2016 une interview de l'historien et archéologue local français vivant au Pérou, Thierry Jamin, qui a été contacté par le même Krawix, qui était accompagné par un journaliste. Quelques mois plus tard, l'affaire sera reprise par BTLV (BobvousditTouteLaVérité) dans ses émissions WebTV et la chaine WebTV et site Nurea.

Cette première interview de Mr Jamin évoquera bien sûr les origines de ces artefacts, un huaquero (un pilleur de tombes) nommé "Mario" qui affirme avoir déjà trouvé une "main géante à trois doigts" dès 2005 et conte une histoire assez rocambolesque sur ses récentes découvertes (remontant tout de même à priori à 2015) dans un désert non identifié et une sorte de grotte/temple enterré, et des momies plus grandes font leur apparition, faisant de 20 cm à 100 cm environ et comportant toutes des crânes étranges et trois doigts, trois orteils, des vertèbres en nombre, etc. Je supposais dans cette interview la possibilité de poupées (plusieurs civilisations des Amériques en ont fabriqué) et, de toute façon, j'allais dans le sens de Mr Jamin (y compris sur ses histoires d'OVNI dans la jungle ou autres) afin d'en savoir plus. Notez que j'avais déjà parlé de Mr Jamin car je suivais (par écrit) ses diverses recherches et expéditions qu'il effectuait au Pérou (y compris avec le découvreur d'une petite cité péruvienne en Amazonie), à la recherche de la légendaire Païtiti ou de la présence Inca en Amazonie depuis la fin des années 1990.

 

Crane poupee momie nasca mario krawix

Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Encore par la suite, j'apprenais que ni Krawix, ni Mr Jamin n'avaient été les premiers détenteurs de momies de ce type, puisque un groupe sectaire nommé « Gardiens de Atok Marka » ont montré des photos de momies et artefacts identiques et affirment en posséder près de 2000 depuis 2014-2015... la source étant probablement la même, ou ce groupe serait l'instigateur d'une vaste escroquerie à l'origine ?

Mais ce qui me poussera à continuer à m'intéresser à cette affaire est bien une concordance étonnante entre une possibilité ancienne émise par un réel paléontologue, Dale Russel, découvreur d'un petit dinosaure du type vélociraptor, le Troodon dans les années 1960 et qui émettra dans les années 1980 une idée sur une évolution de ce petit dinosaure au "gros" cerveau considéré comme le plus intelligent... une évolution en humanoïde-dino qui ressemble à s'y méprendre à nos momies aux trois doigts (beaucoup de dinosaures ayant trois doigts aux pattes), que j'ai aussi d'ailleurs utilisé dans l'une de mes fictions de 2013 (je suis aussi auteur de romans et nouvelles de Science-Fiction-Anticipation-Prospectives Fictions) :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur-5835.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-rapports-de-naar-loor-l-observateur.html  - les rapports complets à ce jour

Vous pouvez découvrir un gros dossier concernant l'Historique de cette affaire dès ses débuts et mes recherches diverses de comparaisons et autres - que j'ai arrêté en fin 2018, considérant, à juste titre, qu'il n'y aurait rien de concret sur cette histoire tant qu'elle restera aux mains d'amateurs ou d'une université péruvienne sans aucun moyens financiers et sous influences... jusqu'à aujourd'hui, où une vraie scientifique européenne ait pu commencer à examiner dans un laboratoire européen certains échantillons dont la provenance d'origine est identique à tous les autres, c'est à dire Mario., via Krawix999 :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Poupee momie nazca mario krawix1Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Nous entrons donc dans le vif du sujet de cet article : les analyses de plusieurs échantillons de ce que j'ai appelé personnellement au début "Reliques du Pérou", notamment des échantillons de peau et de l'intérieur d'un crane et aussi d'une possible vertèbre d'un petit corps identique à ceux déjà vus chez Alien Project, faites par une biologiste reconnue qui est citée pour sa participation à plusieurs études. Je mets tout de suite ses références pour éliminer toute discussion :

https://www.researchgate.net/scientific-contributions/Francoise-Hubrecht-15701508

Et voici ci-dessous (et un peu ci-dessus) des photos des "momies" ou reliques ou artefacts-objets selon (une poupée fabriquée par exemple ne peut pas être une "momie" au sens propre du terme - les Chinchorros par exemple ont créé certaines des plus anciennes momies au monde, mais aussi quelques poupées...) analysées, ainsi que les photos d'analyses et les commentaires de la scientifique :

Terceira acores 7 decoupes antiques orientees soleil yherbo 730

Açores: des habitants au moins 700 ans avant leur découverte

Par Le 20/10/2021

Açores: des habitants au moins 700 ans avant leur découverte

 

Terceira acores 7 decoupes antiques orientees soleil yherbo 730

Terceira-Açores-7 découpes antiques orientées lever soleil - Crédit Yves Herbo

 

Une équipe internationale de chercheurs a trouvé des preuves que des personnes vivaient sur des îles de l'archipel des Açores environ 700 ans plus tôt que les preuves précédentes ne l'avaient montré. Dans leur article, publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences, le groupe décrit son étude des carottes de sédiments prélevées dans les lacs de certaines des îles de l'archipel.

En raison de l'absence d'autres preuves (YH : il y en a pourtant d'étudiées depuis au moins une décennie par des archéologues locaux et il y a même eu une conférence internationale déjà en 2013 !), les historiens pensent que les gens sont arrivés aux Açores pour la première fois en 1427, lorsque le marin portugais Diogo de Silves a débarqué sur l'île de Santa Maria. Peu de temps après, d'autres du Portugal sont arrivés et ont élu domicile dans l'archipel. Dans ce nouvel effort, les chercheurs ont trouvé des preuves que des humains vivaient sur certaines des îles des Açores environ 700 ans plus tôt. (YH : c'est un minimum car il y a de toute évidence des traces de mégalithisme, de probables traces de Phéniciens et Romains...)

Cherchant à en savoir plus sur l'histoire des Açores, les chercheurs ont commencé à collecter des échantillons de sédiments de plusieurs lacs des îles et à les étudier pour voir ce qu'ils pourraient révéler. Les échantillons de sédiments peuvent servir de preuves historiques parce que la matière dans l'air qui tombe à la surface d'un lac puis au fond du lac est recouverte de nouvelles couches de sédiments au fil du temps.

 

Lac peixinho sur l ile de pico acores

Les biomarqueurs du lac Peixinho sur l'île de Pico aux Açores suggèrent la présence d'élevage et d'agriculture sur brûlis dès 700 CE : IMAGEBROKER/ALAMY STOCK PHOTO - cliquer pour agrandir

 

L'analyse des carottes de sédiments a montré une augmentation du 5-bêta-stigmastérol dans une couche de carotte datée entre 700 CE et 850 CE, prélevée dans le lac Peixinho. Le composé se trouve généralement dans les excréments du bétail, tels que les vaches et les moutons, dont aucun ne vivait aux Açores avant l'arrivée de l'homme. Ils ont également constaté une augmentation des particules de charbon de bois (suggérant que de grands incendies avaient brûlé) ainsi qu'une baisse des pollens d'arbres indigènes. Les résultats suggèrent que quelqu'un avait brûlé la forêt pour fournir plus de terres pour le bétail. Les chercheurs ont trouvé des preuves similaires dans des carottes prélevées dans le lac Caldeirão, qui se trouve sur une île différente, bien qu'elles soient apparues environ un siècle plus tard. Et ils ont trouvé des preuves de ray-grass non indigène (plante fourragère de la famille de l'ivraie) dans les sédiments d'un lac sur une troisième île.

 

Lac caldeirao a l interieur de la caldeira effondree de l ile de corvo

Lac Caldeirão à l'intérieur de la caldeira effondrée de l'île de Corvo. Crédit : Santiago Giralt.

 

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L'île au Trésor du Capitaine William Kidd par Albert Fagioli

Par Le 08/10/2021

L'île au Trésor du Capitaine William Kidd par Albert Fagioli

 

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J'ai déjà eu plusieurs fois l'occasion de parler des recherches de Albert Fagioli, tant pour ses recherches historiques (Le testament du duc d'Enghien Le secret du fabuleux trésor de Marthille) que pour ses recherches dans de multiples églises, cathédrales et chateaux de cryptes cachées, en utilisant à la fois les archives historiques et ses indéniables dons, puisqu'il est considéré comme l'un des meilleurs radiesthésistes français. Rappelons brièvement que la radiesthésie est toujours considérée comme une pseudo-science par la grande majorité des scientifiques, mais que des progrès ont été effectués par le Docteur es Sciences en physique - mathématiques, Ingénieur E.S.C.I.L., Jacques Ravatin qui a travaillé en axiomatique quantique et en mathématiques, et a démontré via la radionique que les ondes de forme ne sont pas des "ondes" au sens de la physique classique mais un phénomène d'émergence dû aux formes à partir du concept de champ de cohérence. Pour Ravatin, la radiesthésie n'est pas un processus divinatoire mais une méthode d'exploration de l'existence dite « sans repères ». Une possible approche d'une perception du "quantique" ou d'une "nouvelle physique" utilisée par le cerveau humain à son insu ou non, mais qui pourrait démontrer aussi des latences du règne animal encore présents dans l'Homme, ce qui serait après tout assez logique...

Le nouveau livre d'Albert Fagioli vient de sortir ce mois après 7 années de recherches, et un an et demi de décalage dû à la pandémie mondiale. " L'île aux 20 coffres. Le trésor du capitaine Kidd enfin dévoilé. Enfin son second livre est sorti après presque 7 années de travail acharné. Depuis sa découverte de la vraie île au trésor du capitaine William Kidd en novembre 2014. Travail en radiesthésie et dans les archives du monde entier et dans de nombreux livres… Il dédicace ce livre à son père décédé en 1988 (il aurait été fier de son fils) et à sa mère. Sans oublier sa femme et son fils et toutes les personnes qui l’ont soutenue pendant toutes ces recherches."

 

Albertfaggioli lileautresor wkidd

https://editions-du-cordeau.com/index.php?id_product=85&id_product_attribute=0&rewrite=l-ile-au-tresor-du-captain-william-kidd-par-albert-fagioli&controller=product

Cliquer sur le lien ci-dessus pour commander le livre chez l'Editeur, le livre sera dispo aussi par la suite chez Decitre, Amazon, etc...

 

La description du livre " Le 23 mai 1701, le capitaine de marine William Kidd, convaincu de piraterie et de meurtre, est pendu sur le quai des exécutions à Londres. Dans les derniers jours de son procès, il avait proposé, sans succès, d’échanger sa vie sauve contre l’incroyable révélation du lieu où il a caché son fabuleux trésor de 100 000 Livres Sterlings. Plus de 10 millions en euros d’aujourd’hui.

Depuis trois siècle, l’histoire du trésor caché de Kidd enflamme les esprits des curieux et des aventuriers du monde entier. Les écrivains Robert-Louis Stevenson (« L’île au trésor ») et Edgar Allen Poe (« Le scarabée d’Or ») se sont emparés de la légende. Mais ce n’est pas une légende, car de nombreuses expéditions se sont lancées à la recherche du trésor mythique dans les Caraïbes, les îles de l’Atlantique et de mer de Chine.

Qui n’a rêvé de décrypter de vraies cartes au trésor ? C’est à ce voyage qu’Albert Fagioli vous convie. Il a mené un long travail de recherche personnelle, il a consulté des archives du monde entier, il a analysé les cartes anciennes, il a utilisé les techniques de l’archéologie sensorielle dont il est un des spécialistes français. Albert Fagioli a identifié, le premier, le lieu où est enfoui le fabuleux « trésor aux 20 coffres », dans une petite île au large de la Thaïlande. Des marques du capitaine ont été découvertes récemment sur des rochers de l’île. "

Le livre comporte plusieurs photos, ainsi qu'une post-face de... moi-même, Yves Herbo, car j'ai effectué également quelques recherches sur William Kidd et raconté en détail son Histoire dans un article qui a eu beaucoup de succès auprès de spécialistes (avec beaucoup de photos et vidéos) :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/le-tresor-du-capitaine-kidd-les-indices-se-multiplient.html

 

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Bristol manuscript fra 3

Des fragments anciens de la légende de Merlin découverts

Par Le 03/09/2021

Des fragments anciens de la légende de Merlin découverts

 

Bristol manuscript fra 3

Imagerie multispectrale des fragments à la bibliothèque centrale de Bristol avec Team Pigment. Crédit : Professeur Leah Tether

 

Des fragments manuscrits de Bristol de la célèbre légende de Merlin parmi les plus anciens du genre

 

Des fragments de manuscrits médiévaux découverts à Bristol qui racontent une partie de l'histoire de Merlin le magicien, l'un des personnages les plus célèbres de la légende arthurienne, ont été identifiés par des universitaires des universités de Bristol et de Durham comme certains des premiers exemples survivants de cette section de Le narrateur.

L'analyse a également révélé comment les documents écrits à la main se sont retrouvés à Bristol, des différences dans le texte des versions précédentes de l'histoire et en utilisant une technologie d'imagerie multispectrale, les chercheurs ont pu lire des sections endommagées du texte invisibles à l'œil nu. et pourrait même identifier le type d'encre qui a été utilisé.

Les sept fragments de parchemin ont été repérés par hasard au début de 2019 par Michael Richardson de la bibliothèque des collections spéciales de l'Université de Bristol. Ils ont été collés dans les reliures de quatre volumes de l'époque moderne, publiés entre 1494 et 1502 et conservés dans la collection de livres rares de la bibliothèque centrale de Bristol.

Les fragments contiennent un passage de la séquence de textes en vieux français connue sous le nom de cycle de la Vulgate ou cycle Lancelot-Grail, qui date du début du XIIIe siècle. Des parties de ce cycle ont peut-être été utilisées par Sir Thomas Malory (1415-1471) comme source pour son Le Morte Darthur (imprimé pour la première fois en 1485 par William Caxton) qui est lui-même le principal texte source de nombreux récits modernes de la légende arthurienne en Anglais.

Après la découverte, le professeur Leah Tether, président de l'International Arthurian Society (British Branch) du département d'anglais de Bristol, son mari, historien médiéval et spécialiste des manuscrits, le Dr Benjamin Pohl du département d'histoire de l'université et le Dr Laura Chuhan Campbell, spécialiste dans les histoires Old French Merlin de l'Université de Durham, a entrepris d'examiner et d'analyser les fragments en détail pour en savoir plus à leur sujet.

Leurs recherches et découvertes collaboratives, qui comprennent une transcription complète et une traduction en anglais du texte, ont été rassemblées dans un nouveau livre intitulé The Bristol Merlin: Revealing the Secrets of a Medieval Fragment, récemment publié par ARC Humanities Press avec une page entière images en couleur des fragments capturés par le photographe primé basé à Bristol, Don Hooper.

 

Bristol manuscript fra 2

Un gros plan du texte montrant les mains des deux scribes. Oui, c'est du vieux français. Crédit : Don Hooper - cliquer pour agrandir

 

Le professeur Tether a déclaré: " Nous avons pu dater le manuscrit dont les fragments ont été extraits de 1250-1275 grâce à une analyse paléographique (écriture manuscrite), et nous l'avons localisé dans le nord, peut-être le nord-est de la France grâce à une étude linguistique. Le texte lui-même (la Suite Vulgate du Merlin) a été écrit vers 1220-1225, ce qui place le manuscrit de Bristol à une génération de la paternité originale du récit. Nous avons également pu placer le manuscrit en Angleterre dès 1300-1350 grâce à une annotation dans une marge - encore une fois, nous avons pu dater l'écriture et l'identifier comme une main anglaise."

" La plupart des manuscrits du texte connus pour avoir été en Angleterre au Moyen Âge ont été composés après 1275, il s'agit donc d'un exemple particulièrement ancien, à la fois des manuscrits de la Suite Vulgate en général connus, mais surtout de ceux connus pour avoir trouvé leur chemin de la France vers l'Angleterre au Moyen Âge."

" Travailler avec le professeur Andy Beeby du département de chimie de l'Université de Durham a également changé la donne pour notre projet grâce au spectromètre mobile Raman développé par lui et son équipe, Team Pigment, en particulier pour l'étude des manuscrits. Nous avons capturé des images de sections endommagées et, grâce au traitement numérique, avons-nous pu lire certaines parties du texte plus clairement."

" Ce procédé nous a également permis d'établir, puisque le texte apparaissait sombre sous lumière infrarouge, que les deux scribes avaient en fait utilisé une encre à base de carbone - fabriquée à partir de suie et appelée " noir de fumée " - plutôt que le plus courant " fer à repasser " - l'encre de galle, fabriquée à partir de noix de galle, qui apparaîtraient claires sous un éclairage infrarouge. La raison du choix de l'encre des scribes peut avoir un lien avec les matériaux de fabrication d'encre particuliers disponibles près de leur atelier. "

En plus de découvrir des détails sur l'âge du manuscrit, l'équipe a également pu reconstituer comment les fragments se sont retrouvés dans les livres et comment les livres eux-mêmes ont trouvé leur chemin jusqu'à Bristol.

 

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Machu 1911h

Pérou: Machu Picchu plus ancien, chrono de l'Inca erronée

Par Le 11/08/2021

Pérou: Machu Picchu plus ancien, chronologie de l'Inca erronée

 

Machu 1911h

Machu-Picchu, 1911, Bingham devant un rocher recouvert de pétroglyphes

 

Historiquement parlant, l'essentiel de nos connaissances sur la civilisation inca nous parvient des écrits souvent contradictoires et orientés des conquistadors espagnols, en l'absence d'une écriture identifiée de la part de cette culture. En fait, il y avait bien un système, le quipu, qui est toujours l'objet d'études et d'attente d'autres découvertes, car il existe toujours un doute sur ses utilisations.

" En effet, si l'on en croit des hypothèses récentes, le quipu n'aurait pas été seulement un moyen de numération mais également un instrument d'écriture qui aurait permis de consigner les événements de l'empire. Au lieu d'employer des signes graphiques, les Incas se seraient servis d'un système binaire tridimensionnel que l'on peut rapprocher du langage des ordinateurs. Grâce à sept nœuds et 24 couleurs, ils auraient eu à leur disposition 1500 unités différentes d'informations ce qui est du même ordre de grandeur que le nombre de signes de l'écriture cunéiforme sumérienne et beaucoup plus que les quelques 800 hiéroglyphes égyptiennes. Malheureusement, jusqu'à présent aucun des quipu trouvé n'a encore permis de vérifier cette hypothèse. Il est vrai que les conquistadors ont détruit la plupart des témoignages de la civilisation inca, qu'ils jugeaient démoniaques, et cette pénurie de matériel ne facilite pas la tâche des chercheurs. La découverte d'une pierre de Rosette sud-américaine, à savoir un groupe de quipu accompagné de textes rédigés en espagnol, seraient évidemment d'un grand secours.

Guamàn Poma de Ayala, un chroniqueur indigène du 17 ème siècle, mentionne trois personnages distincts: l'administrateur provincial, le comptable-trésorier et le secrétaire de l'Inca. Sa relation suggère que les quipu de ces différents dignitaires n'étaient pas similaires. Celui du secrétaire de l'Inca aurait été teint et ceux des fonctionnaires subalternes auraient été de couleurs naturelles.  Ces dernières auraient été associées aux fonctions en relation directe avec la vie quotidienne. Au contraire, les couleurs plus vives, provenant des teintures, auraient été le symbole du caractère sacré, quasi divin, de l'Inca. "

Sources du texte ci-dessus: Le Musée chilien d'Art précolombien de Santiago 

Les Incas ne furent pas les seuls à utiliser un système de numération basé sur l'emploi des noeuds d'une cordelette. On retrouve cet usage chez plusieurs peuples: Polynésiens d'Hawaii, Indiens d'Amérique du Nord, peuplades d'Afrique et d'Extrême-Orient. Des cordelettes liées ensembles sont encore utilisées dans certains rites polynésiens et malaysiens. Les Indiens d'Amérique croyaient que des figures de cordes avaient été inventées par des hommes-araignées mythiques. De nombreuses peuplades primitives pratiquèrent des rites basés sur des cordes entremêlées; ces rites sont encore en vigueur chez certains aborigènes d'Australie. Dans les îles Ryukyu, les travailleurs d'Okinawa enregistraient, au moyen des nœuds d'une cordelette, les jours de travail et la paye correspondante. De la même manière, dans la ville de Shuri, les usuriers consignaient le montant de leurs prêts. Le classique nœud au mouchoir, qui rafraîchit notre mémoire, n'est au fond que la survivance d'une méthode d'enregistrement des données qui connut dans les siècles passés une diffusion quasi universelle. On la retrouve dans les grains des rosaires, tant chrétiens que musulmans, où est noté le nombre d'invocations ou de prières à réciter. Ceux des moines tibétains, avec 108 grains de couleurs diverses, quoique beaucoup plus complexes, remplissent le même rôle. Chacune des couleurs se rapporte à la divinité à laquelle s'adresse la prière: jaune pour le Bouddha, blanc pour les Bodhisattva, rouge pour le maître qui convertit le Tibet au bouddhisme... Dans quelques régions africaines, les femmes enregistrent encore aujourd'hui la durée de leur grossesse sur une cordelette, avec une série de nœuds, de telle manière que, en dénouant un nœud à chaque pleine lune, elles peuvent prédire avec exactitude le moment de leur accouchement. Toujours en Afrique, l'homme qui part en voyage laisse à son épouse une cordelette avec autant de noeuds que de jours d'absence. De la sorte, la femme, en défaisant un noeud chaque jour, connaît la date à laquelle son mari sera de retour. Le même système, comme le rapporte Hérodote, fut employé par le roi de Perse Darius Ier lorsque, au cours d'une opération militaire, il laissa une corde de 60 noeuds aux soldats de garde à un pont de grande importance stratégique. Ces soldats reçurent l'ordre de défaire un noeud chaque jour et d'abandonner la position lorsque tous les noeuds auraient été défaits, que le roi soit ou non revenu. En Europe le plus curieux système de numération à noeuds fut celui employé, jusqu'au début du 20ème siècle, par des meuniers allemands. Ceux-ci, pour indiquer la quantité et le type de farine contenue dans un sac, réalisaient une série de noeuds à la ficelle qui fermait le sac. Enfin, l'usage des quipu n'est pas sans rappeler celui des "bâtons de messagers" qui furent utilisés en Chine, en Australie aussi bien qu'en Europe, sans parler des énigmatiques rongorongo de l'Île de Pâques.

 

Caralquipu2

Le Quipu découvert à Caral-Supe

 

Le système de numération à noeuds le plus original et le plus élaboré n'en reste pas moins celui des Incas. Son importance historique fut énorme puisqu'il constitua la seule forme d'écriture des fonctionnaires de l'empire. Il servait à la fois au recensement des populations comme à l'inventaire des biens stockés dans les magasins et au relevé des ressources des provinces. Les "gardiens des noeuds", appelés camayocs, de chaque province de l'empire, tenaient à jour les cordelettes du quipu qui était ensuite envoyé au gouvernement central à Cuzco. Les quipu centralisés, qui constituaient les archives nationales de l'empire, étaient conservés avec le plus grand soin. Ce système compliqué supposait des connaissances que bien peu de gens possédaient. Aussi les personnes qui savaient "lire" et "écrire" les informations d'un quipu jouissaient-elles d'un grand prestige. La couleur des cordelettes indiquait la nature de l'objet enregistré et une série de noeuds en précisait la quantité selon un système de numérotation décimale où, suivant sa position, un noeud pouvait prendre différentes valeurs. Le zéro était noté par une position vide. Les unités étaient représentées par un noeud simple ou double. Les chiffres de 2 à 9 étaient représentés par des noeuds complexes dont la valeur dépendait du nombre de tours. A la corde principale était attaché un système arborescent de cordelettes colorées qui permettaient de tenir une comptabilité très élaborée. Les unités inférieures étaient toujours les plus éloignées de la cordelette maître et les unités supérieures toujours les plus proches de cette dernière. Sur la cordelette maître des noeuds totalisaient les comptes des cordelettes subordonnées.  

Voici quelques autres éléments qui complètent les informations ci-dessus. Des tribus quechua fondèrent, à partir de Cuzco, un vaste empire. L'Inca, descendant du dieu solaire, y exerçait un pouvoir absolu sur ses sujets. Atahualpa, le dernier souverain, avait coutume de dire qu'aucun oiseau ne volait, aucune feuille ne bougeait dans son empire hors de sa volonté. L'immense empire inca était centralisé et son gouvernement supposait l'existence de moyens de recensement pour recueillir les informations économiques, démographiques et militaires nécessaires à son administration ainsi que des moyens d'archivage destinés à garder trace des événements importants. 

Le quipu (noeud en quechua) répondait à ces exigences. Il constituait à la fois un système comptable et un système d'écriture qui permettait non seulement le comptage de toute chose mais également la narration des chroniques passées. Il était constitué d'une cordelette principale d'une trentaine de centimètres, voire plus longue, à laquelle étaient attachées des ficelles multicolores. De ces dernières partaient d'autres brins noués à des distances variables. Le nombre de noeuds et la combinaison des couleurs étaient interprétés par des initiés. Si l'on sait que la cordelette principale se lisait de droite à gauche, en suivant chaque ficelle qui en partait, le déchiffrage des quipu ne repose aujourd'hui que sur des hypothèses d'autant plus hasardeuses que ces quipu sont souvent incomplets. Tout au plus peut-on imaginer que la position et le nombre des noeuds fournissaient des informations quantitatives alors que les couleurs représentaient la nature des objets. Ce système permettait de tenir des comptes très précis des denrées, des armes, des impôts et même de recenser les sommes imposées aux peuples vaincus. Les événements historiques importants y étaient consignés. Sur la cordelette principale, un fil noir précisait par exemple les années écoulées et dotait le lecteur de renseignements événementiels. Un fil rouge, noué à la cordelette principale, représentait le règne d'un empereur; trois noeuds indiquaient la survenance d'événements importants au cours de la troisième année du règne. C'est par un quipu qu'Atahualpa fut prévenu de l'arrivée des Espagnols en 1532: les nombres d'hommes et d'armes y figuraient. Certains procédés scéniques et le souvenir des textes joués dans les théâtres incas nous sont parvenus par le truchement de ces cordelettes.

Le déchiffrement des quipu était imparti aux quipumayocs ou camayocs ("gardiens des nœuds"). Ces derniers jouissaient d'un statut privilégié: ils n'étaient pas assujettis à l'impôt. Il en existait plusieurs par village, chacun étant chargé d'une fonction particulière. L'apprentissage du quipu s'imposait aux jeunes nobles. La conquête espagnole, suivie de la mise à mort d'Atahualpa, en 1533, détruisit la civilisation inca et fit disparaître un grand nombre de quipu. Mais ceux-ci seraient encore employés dans quelques régions montagneuses de l'Équateur, du Pérou et de la Bolivie.

Notons que la civilisation inca est elle-même probablement héritière de l'une des plus anciennes cultures de l'Amérique Latine, la culture de Caral, puisqu'il a été découvert dans la plus ancienne cité des amériques à ce jour (Caral-Supe) non seulement le plus ancien quipu des amériques, mais aussi la plus ancienne représentation du dieu-bâton, que l'on retrouve d'ailleurs aussi chez toutes les cultures suivantes du Pérou (Chavin par exemple), jusqu'aux incas. On peut aussi noter que l'origine du quipu se situe en Asie et que ce dernier était donc déjà inventé bien avant les migrations asiatiques et australiennes vers les amériques, puisqu'on le retrouve à Caral dès 3000 ans avant JC...

 

Les archéologues ont utilisé une datation au radiocarbone avancée sur le site historique inca de Machu Picchu, révélant que le site a été fondé plus tôt qu'on ne le pensait auparavant.

Le professeur Richard Burger de l'Université de Yale a déclaré : " Le Machu Picchu est l'un des sites archéologiques les plus célèbres au monde, mais jusqu'à présent, les estimations de son antiquité et de la durée de son occupation étaient basées sur des récits historiques contradictoires écrits par des Espagnols dans la période qui a suivi la conquête espagnole."

Pour répondre à certaines de ces contradictions, une équipe multi-institutionnelle a mené une spectrométrie de masse par accélérateur (AMS) pour dater 26 sépultures découvertes dans les trois cimetières du Machu Picchu. La quantité de sépultures a été choisie pour refléter l'étendue de l'histoire professionnelle du site.

 

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Figure 1 : Situation du site (DOI: https://doi.org/10.15184/aqy.2021.99)

 

La datation AMS est une forme avancée de datation au radiocarbone qui permet de dater des squelettes avec seulement de petites quantités de matière organique, élargissant ainsi le pool de restes pouvant être examinés.

 

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Intrusions extraterrestres : découverte des théories de Nigel Kerner

Par Le 05/05/2021

Intrusions extraterrestres : découverte des théories de Nigel Kerner

 

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Les messies biomécaniques de Nigel Kerner

Nigel Kerner est sans doute l’un des auteurs et chercheurs les plus originaux sur le phénomène d’intrusion extraterrestre. Il possède une perspective unique et pénétrante sur le programme d’interception de l’humanité par les extraterrestres Gris qui se fonde sur une compréhension logique de nos bases existentielles respectives. Les Gris et nous. Nous et eux. Eux contre nous. Kerner a suggéré que la meilleure manière d’appréhender leurs comportements prédateurs uniques et bizarres est d’être capable de définir avec précision ce que nous sommes, ce qu’ils sont, comment ils sont « nés » et surtout où ils veulent en venir. Après avoir exploré ces questions, il examine avec un regard neuf et inquisiteur les témoignages d’intrusions extraterrestres collectés aux 4 coins du monde à la lumière des derniers développements scientifiques, particulièrement, la génétique et la physique quantique.

Kerner est, notons-le, le premier auteur à notre connaissance à avoir établi une connexion claire entre les Archontes des évangiles apocryphes de Nag Hammadi et les extraterrestres Gris. Il a établi cette relation dès 1997 dans son premier livre, « The Song of the Greys ». Et aujourd’hui, nombreux sont les auteurs qui font également ce lien pour étayer leurs propres théories.

Nous sommes à l’aube d’un drame aux proportions cosmiques dont les conséquences sont dramatiquement limpides et simples : nos sociétés modernes ont désespérément besoin d’une version modernisée d’un messie qui sera capable d’établir un pont entre la science, la technologie et l’intuition d’une réalité métaphysique sous jacente. Mais pour certains, cette fameuse intuition n’est rien d’autre qu’un renouvellement des vieilles superstitions. La sacralisation de tout ce qui semble nous dépasser est un réflexe qui est vieux comme le monde.

Nombreux sont les whistleblowers militaires et auteurs spécialisés dans la conspiration qui tentent d’interpréter le phénomène de l’intrusion des Gris et des extraterrestres en général comme des vecteurs messianiques qui offriraient enfin à l’humanité un rapport logique entre science et surnaturel. Et ce phénomène ne cesse d’inquiéter Nigel Kerner pour une raison capitale : les extraterrestres Gris sont avant tout des machines, des drones exploratoires dénués de conscience et d’empathie. Ce ne sont que des messies mécaniques, des robots biologiques programmés dans le seul et unique but de perpétuer leur espèce à n’importe quel prix, serait-ce au prix de l’humanité toute entière. Ils doivent lutter pied à pied contre les forces entropiques qui caractérisent cet univers de matière et empêcher que leurs lignées génétiques ne se dégradent, clonage après clonage. Ils ne possèdent pas d’âme et recherchent donc dans notre « âme » qui nous relie à la source créatrice de toute chose, cette qualité d’éternité qu’ils sont incapables de saisir et de comprendre puisque ce sont des machines. Leur quête est désespérée et donc éminemment dangereuse.

Dans cette seconde interview exclusive qu’il nous offre, Kerner approfondit toutes ces questions fondamentales et nous offre une perspective fascinante sur ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir.

L’interview

Karma one : Depuis la publication de votre livre en 1997, il y a plus de 11 ans, avez-vous rassemblé certains éléments supplémentaires démontrant que les Gris sont des drones prédateurs en pleine phase dégénérative ? Ou bien, au contraire, ne seraient-ils pas si négatifs que cela ? Avez-vous également noté l’existence d’autres entités extraterrestres prédatrices qui pourraient représenter un risque de manipulation pour notre conscience et notre culture (comme par exemple, les forces américaines qui ont représenté un risque pour les tribus natives de Nouvelle-Guinée pendant la seconde guerre mondiale ou encore l’inquisition espagnole à l’égard des amérindiens) ? Existe-t-il des indices suggérant que des espèces extraterrestres, autres que les Gris, pourraient se révéler positives pour le développement de la « conscience galactique » des êtres humains ?

Nigel Kerner : A mon sens, depuis que le livre « The Song of the Greys » a été publié, rien n’a vraiment changé dans la nature du phénomène d’enlèvements extraterrestres. Les Gris sont toujours les créatures qui sont les plus fréquemment observées par les abductés. Budd Hopkins que je considère comme un exemple d’enquêteur sincère et objectif a constamment maintenu un regard aussi précis que possible sur les abductions, constatant lui aussi que tous les cas sur lesquels il s’était penché impliquaient des Gris. Parfois, certains témoins ont rencontré des créatures humanoïdes extraterrestres de plus grande taille connue sous l’appellation de « type nordique ». Mais les Gris se sont montrés dans chacun des cas.

Nous parlons en réalité d’une affaire dont l’ampleur manifeste est confirmée par des dizaines de milliers de personnes de par le monde. Les conséquences que ces événements peuvent avoir non seulement sur les victimes mais aussi sur l’humanité dans son ensemble doivent êtres prises très au sérieux. Le fait que des extraterrestres de forme humanoïde de type nordique et plus rarement encore, des entités distinctes de type reptilien semblent accompagner les Gris implique qu’il existe une sorte d’accord entre ces différentes espèces extraterrestres, ce qui constitue un fait très intéressant à prendre en considération. Cependant, les récits plus rares, moins cohérents et donc épars à propos d’autres espèces de visiteurs extraterrestres n’ont pas le même impact ni la même signification que les rapports qui dénoncent de façon cohérente des événements répétés impliquant les Gris, donc toujours les mêmes types d’extraterrestres. La puissance de ce sujet des enlèvements par des extraterrestres Gris provient justement de la cohérence des témoignages. Pour cette raison, nous ne pouvons pas être aussi certains de l’authenticité des récits plus isolés relatifs à ces autres espèces.

Je n’ai aucun doute à propos de la nature négative et prédatrice du phénomène d’enlèvement extraterrestre. J’ai été très clair à ce sujet dans mon livre « The Song of the Greys » et je souligne cet aspect avec vigueur dans le nouveau livre à venir.

En 2003, Richard McNally, un professeur de psychologie de l’université d’Harvard a hypnotisé six femmes et cinq hommes qui ont affirmé avoir été victimes d’enlèvements extraterrestres. Sous hypnose, sept de ces dix témoins ont rapporté avoir fait l’objet d’une extraction de sperme ou d’ovaires en vue d’opérations d’hybridation. Ces personnes ont également fait état de rapports sexuels directs avec des extraterrestres. Leurs témoignages ont été retranscrits puis reformulés sur bande audio d’une voix neutre par les chercheurs. Les enlevés ont ensuite écouté ces cassettes et leurs réponses émotionnelles ont été enregistrées en surveillant leur rythme cardiaque ainsi que la sueur qui se dégageait de la paume de leurs mains. Le même type de procédure a été employé sur 8 personnes qui avaient fait l’objet d’expériences traumatisantes sans aucun rapport avec les enlèvements extraterrestres. On a pu observer que les réactions des enlevés « étaient d’une ampleur similaire, si pas plus importante que celles des personnes qui ne pouvaient plus se libérer de souvenirs d’abus sexuels, de violences au combat ou d’autres événements traumatisants ». Mc Nally affirma également la chose suivante : « Les gens qui croient sincèrement avoir été enlevés par des extraterrestres montrent des schémas de réponses émotionnelles et psychologiques liés à ces souvenirs qui, de façon surprenante, sont identiques aux réponses qui ont été enregistrées sur des gens concrètement traumatisés dans des situations de guerre ou dans des événements du même genre ». http://www.news.harvard.edu/gazette/2003/02.20/01-alien.htm

McNally ne croit pas en l’authenticité réelle et physique du phénomène d’enlèvement extraterrestre car il estime que ce type d’événement est trompeur par nature. Cependant, son opinion à cet égard n’est pas d’une importance fondamentale car les résultats de ses expériences servent en réalité à illustrer l’effet traumatique concret et objectivable des enlèvements extraterrestres aux yeux de ceux qui n’étaient pas convaincus de la réalité tangible du phénomène. Il est incontestable que toutes les procédures développées par les extraterrestres impliquent un élément coercitif dès le moment où démarre l’enlèvement. Les procédures médicales inquisitrices qui sont le plus souvent extrêmement douloureuses sont menées alors que la victime se trouve plongée dans un état de paralysie total qui est également observé à l’occasion des expériences de nature sexuelle qui sont perpétrées sur les enlevés. Si on perçoit le phénomène d’enlèvements extraterrestres dénoncés par des témoins de première main en termes de respect de la vie sous l’angle philosophique des traités généraux d’éthique conçus par l’espèce humaine, je suis alors entièrement convaincu que le phénomène extraterrestre n’est rien d’autre qu’un phénomène négatif et prédateur. Affirmer que les Gris sont délibérément cruels ou sadiques à notre égard impliquerait qu’ils soient alors capables de développer une sorte de codex moral ou éthique. S’il s’agit effectivement de machines biomécaniques programmées, ce que je suis enclin à croire, ces créatures se révèlent incapables de développer le moindre sens psycho émotionnel, la moindre empathie. Et cela semble bien être le cas si l’on tient compte de la majorité des récits des témoins. Je crois que le professeur Jacobs et moi-même sommes les auteurs les plus constants et les plus cohérents à cet égard puisque nous avons maintenu ces prémisses tout au long de nos recherches. J’ai vraiment cherché le plus loin et le plus objectivement du monde une raison qui me ferait changer d’avis et je dois bien avouer que je ne vois pas pourquoi mon opinion changerait si je veux rester rationnel.

Le comportement des Nordiques, des Reptiliens et des Gris suggère un manque total de conscience telle que nous sommes capable de la concevoir. Ils n’auraient en réalité fait que suivre simplement des sortes d’instructions qui leur ont été programmées, des instructions qui sont contenues dans un programme autonome qui a été conçu pour préserver à n’importe quel prix leurs intérêts ainsi que les intérêts de ceux qui les ont créés dans cet univers. Selon des récits d’enlevés, les humanoïdes extraterrestres de plus grande taille semblent surveiller et diriger ce que font les Gris de plus petite taille. Ils semblent donc surveiller leur comportement prédateur. Les êtres blonds aux yeux bleus qui sont souvent aperçus en compagnie des Gris sont du même type que les entités qui se sont fait connaître auprès des Nazis et sur lesquels Hitler aurait fondé sa vision pour dessiner « l’homme nouveau du futur » et donc, l’idéal SS. Selon certaines informations, un extraterrestre blond a été « exhibé » à plusieurs membres de la haute hiérarchie nazie incluant Heydrich et Himmler (ndlr : les deux chefs de la SS) qui s’étaient rassemblés en 1936 dans les grottes d’Externsteine. Je crois que c’est lors de cette rencontre que la soi disant « solution finale » de la question juive a été implantée dans l’esprit de ces Nazis allemands qui étaient eux-mêmes des parodies de vermine humaine. Il y avait, je crois, une raison à l’aspect sensationnaliste qui les aurait motivé à mener cette campagne d’extermination mais je pourrai en dire plus à ce sujet dans le second et le troisième livre de la trilogie sur laquelle je travaille.

Un autre aspect du phénomène extraterrestre gris que j’ai pu découvrir et tenter de comprendre dans mon nouveau livre se réfère à un certain type d’expérience de mort imminente ou NDE et qui ressemble étrangement à un enlèvement extraterrestre. Ceux qui ont vécu ce type d’expériences sont troublés parce qu’ils n’ont pas pu vivre les si belles expériences extatiques qui semblent caractériser les NDE. Ils se demandent pourquoi l’univers dans lequel ils se retrouvent est si métallique et solide alors qu’ils espéraient rencontrer ce monde étherique et éphémère auquel ils s’attendent. En étudiant ces expériences et en les examinant à la lumière de mes autres recherches, j’en suis arrivé à la conclusion que les Gris attendent en réalité l’arrivée de certains sujets expérimentaux humains au moment de leur mort physique. Je crois que les Gris sont capables de capturer l’âme de certains individus au moment où le champ énergétique de l’âme quitte le corps matériel à l’état de cadavre et entame son entrée dans l’univers inter-atomique, c’est-à-dire l’espace qui se trouve entre les atomes (qui correspond aux tunnels aperçus lors des expériences de mort imminente). A l’extrême limite du champ d’existence des atomes, ils sont en attente, prêts à faire usage de leur technologie qui est capable de magnifier les forces pour capturer les champs électro-spatiaux morphogénétiques individuels -à savoir des âmes- afin de les empêcher ensuite d’entrer dans le stade d’existence ultérieur qui se trouve au-delà de la matière physique, soit au-delà de l’univers des atomes.

Karma One : Ces dernières années, un nombre croissant d’auteurs et de témoins privilégiés militaires se sont manifestés avec des points de vue très contradictoires à propos du phénomène d’intrusion extraterrestre. Certains perçoivent ces entités comme dangereuses et prédatrices. D’autres les voient comme « neutres, professionnelles » (cfr Dean) et dénuées de compassion et d’émotions dans le sens où nous le percevons. Ils affirment que les extraterrestres nous considèrent comme une espèce parmi d’autres et agissent comme le feraient les propriétaires d’une réserve animalière en Afrique, ils nous surveillent et veillent à ce que les « animaux » ne soient pas trop nombreux et ne détruisent pas la réserve, c’est-à-dire la Terre.

D’autres encore, considèrent les extraterrestres, même les Gris, comme bénéfiques et même messianiques. De manière globale, ils les voient comme des êtres profondément bienveillants même si une petite minorité peut se comporter de manière diabolique. Cette partie est essentiellement représentée par le Dr. Steven Greer qui semble avoir développé un point de vue métaphysique à propos de l’intrusion extraterrestre. Greer semble penser que les extraterrestres sont bien plus avancés spirituellement et sont des « entités supérieures, interdimensionnelles et messianiques qui se révèleront à l’homme avec une message libérateur et qui nous sauveront même d’une possible apocalypse ». Que pensez-vous de ces mouvements et de ces différents points de vue ?

Nigel Kerner : Il est aisé et tentant pour beaucoup de percevoir une manifestation étrangère et extra-terrestre à cette planète comme une nouvelle force messianique qui se présente à eux tel un grand et merveilleux bienfait qui bénéficiera à tous. Mais je crois que cette vision est d’une folie extrême et totale.
La science perçoit en gros les religions conventionnelles comme un piètre héritage de l’époque médiévale, indispensable à notre confort. Elles incarnent la vision conventionnelle d’un principe divin, une sorte de secours, d’assistance spirituelle assez archaïque que nous nous serions inventés. Les religions traditionnelles ne seraient finalement rien d’autre qu’un simple vœu pieux qui renforce l’espoir, la morale et d’autres platitudes éthiques. Elles ne visent en outre que le contrôle social des masses populaires. Tout cela ne peut se comprendre qu’à la lumière de ce que les prêtres, le pouvoir et les auteurs de toutes les invectives religieuses ont réellement fait au cours des siècles. Ils ont menti, détourné, mal interprété et manipulé toute la ressource spirituelle qui se trouve autour de l’idée du divin depuis des millénaires et ils l’ont fait le plus souvent de façon délibérée. Ils ont conçu l’idée de « Dieu » autour de principes anthropocentriques qui ne sont que la glorification de l’idée d’un père de famille ou d’un seigneur régnant sur son domaine et sur ses serfs dans le seul but de s’auto-congratuler ou encore donner plus d’ampleur et d’emprise à leur propre autorité et leurs manières de vivre.

En ce qui me concerne, je n’étais pas prêt à accepter qu’il existait une domination spirituelle et extrasensorielle sur la matière et sur les diverses ressources présentes dans un univers matériel jusqu’à ce que je sois confronté à la réalité du phénomène ufologique. En constatant ce fait, j’ai commencé à comprendre la logique et la raison qui se trouvent derrière cet adage de Shakespeare : « il y a bien plus de choses sur la terre et dans les cieux auxquelles la philosophie n’a jamais osé rêver ». Cette phrase révèle une vérité indépassable. J’ai commencé à percevoir ce que les enseignants fondateurs de nos grands courants religieux avaient saisi, à savoir qu’il existe tout un monde qui se trouve au-delà des forces apparentes qui s’expriment dans l’univers de matière et donc au-delà des atomes. C’est un monde qui se révèle aussi réel et tangible que n’importe quel autre. Tout le contexte de cette constatation devient si clair pour moi qu’il peut même se définir de manière réaliste et terre à terre.

Ceux qui croient en un univers qui se base sur la pure matière, qui croient en tous ses produits dérivés et qui ont ainsi fondé toutes leurs échelles de valeurs et de perception des significations ultimes sont en réalité en grand danger de perdre toutes les références qu’ils ont d’eux-mêmes en les remplaçant par une référence matérialiste non vivante, en quelque sorte mécanique ou robotique, donc une référence morte. Vous ne pouvez comprendre et connaître une chose que si elle est prend sa référence au sein du « moi ». Sans cette référence liée à votre propre dimension vivante, vous êtes dans le nihilisme de Wittgenstein et de Nietzsche et par conséquent dans la démence indescriptible de l’esprit d’une machine, au cœur d’un esprit mécanique dénué d’âme. Vous êtes en fait un Gris. Il n’y a rien de plus terrifiant que cela et vous êtes incapable d’en faire l’expérience par vous-mêmes.

Dans son excellent article qui discute des implications éthiques du phénomène de l’enlèvement extraterrestre (http://www.ctlsoftware.co.uk/abductions.htm), Budd Hopkins souligne le fait que les extraterrestres ne semblent en aucune manière intervenir pour empêcher l’homme de faire l’expérience de la souffrance en ce bas monde. Hopkins suggère que Dieu semble également atteint par cette même indifférence. Cependant, selon moi, il y a une profonde et cruciale différence entre ces deux sources potentielles d’assistance à l’humanité.

Comme je l’ai dit, les extraterrestres ont eu la main bien plus qu’heureuse en intervenant dans nos affaires pour enlever et contrôler par la force des cibles humaines. Il semble donc que l’interventionnisme ne leur pose aucun problème lorsqu’ils ont envie d’être interventionnistes. Cependant, en ce qui concerne cet état central de perfection et de liberté infinie qui correspond à la définition du divin, le scénario devient totalement différent.

Pour ceux qui ont pu lire mon premier livre, je crois que notre existence qui se développe dans un univers physique imparfait n’est pas le résultat d’un Dieu créateur qui nous aurait placé délibérément dans un état d’imperfection (et qui pourrait alors assister au spectacle) pour en tirer du plaisir. Il s’agit plutôt de l’expression de la liberté parfaite qui s’est impliquée dans un état de perfection que je nomme « expression divine », dans le but de savoir et d’expérimenter toutes les choses, en ce compris la liberté de savoir ce que c’est de ne plus être parfaitement libre et donc ce que c’est d’être imparfait. C’est cela la liberté totale et parfaite, une chose, son contraire et tous les champs du possible. Nous sommes donc le produit de nos propres choix libres. Par conséquent, ce n’est pas tant que Dieu n’interviendra pas mais plutôt simplement le fait que l’expression de la Divinité ne peut intervenir par essence et ce, afin que tous les champs du possible s’expriment. La « lumière » infinie issue de la manifestation de la divinité ne peut s’exprimer dans l’univers que dans la mesure où nous le permettons puisque nous en sommes les relais, les vecteurs et donc, nous devons pour cela ouvrir en quelque sorte grandes les fenêtres de nos âmes. Notre volonté de faire cela est suprême, plus forte que tout. Une fois que nous agissons, nous incarnons d’une certaine manière cette lumière et agissons comme un agent de l’expression divine. Mais l’état d’expression divine en elle-même est un état d’implication qui, par définition, ne peut intervenir d’elle-même. Elle a besoin d’un agent.

Le Christ, Bouddha, Mohammed et tous les grands enseignants étaient des incarnations physiques de la lumière de l’état de divinité de telle manière que ces êtres furent capables de faire le choix d’aider leurs congénères, un choix qui leur était propre. Les Gris (en tant qu’expression mécanique), comme j’en ai déjà parlé, ont montré qu’ils étaient capables d’intervenir et qu’ils intervenaient en réalité que de manière négative et coercitive. De ce fait, la question que pose Hopkins s’adresse bien aux Gris : pourquoi n’interviennent-ils pas pour empêcher l’être humain de souffrir ? Pourquoi est-ce que, justement, leurs interventions génèrent-elles de la souffrance et de la douleur plutôt que de la soulager ?

Comme je l’ai déjà mentionné au préalable, il est totalement évident que les entités extraterrestres qui ont été aperçues dans ces témoignages n’ont éprouvé absolument aucun égard pour la détresse ou la douleur humaine. Cependant, les enlevés n’ont pas non plus parlé que leur ravisseur aurait fait montre de cruauté ou de plaisir sadique. A la place, les extraterrestres ont plutôt l’air de ne rien comprendre à la douleur qu’ils infligent à leurs victimes, ce qui représente à tout le moins un sérieux problème. Si ce sont bien des créatures robotiques comme je le crois, ce manque d’empathie prend tout son sens parce qu’il est impossible de programmer de la compassion et de la sympathie dans une machine. Ces « qualités » que sont l’empathie et la compassion sont les marques de fabrique de l’être connecté au « Godverse », c’est-à-dire à l’univers du Divin. L’être vivant naturel. S’ils sont nos messies et rédempteurs du futur, on peut alors se poser la question : vers quelle terre promise nous mènent ces entités ?

Karma One : Pensez-vous qu’il existe un risque de voir se développer une nouvelle religion dans le cadre du phénomène d’intrusion extraterrestre et qui se baserait sur un message apocalyptique de type biblique ou bien croyez-vous que ce risque est négligeable ? Dans ces temps de crises nombreuses (financière, climatique, matières premières et énergies, religions etc…), compte tenu de l’importance croissante de messages apocalyptiques et bibliques (2012, la venue de Nibiru, scénario de fin des temps), selon vous, les extraterrestres vont-ils vouloir jouer un rôle prépondérant dans ces scénarii ?

Nigel Kerner : Les religions semblent se former de manière spontanée à chaque fois que les êtres humains en expriment le besoin. L’apparente insécurité qui est la marque de fabrique particulière de notre vie quotidienne constitue l’ingrédient idéal pour obtenir de grands effets à partir de petites causes. On va alors tout faire pour concevoir une philosophie qui va nier les effets du deuxième principe de la thermodynamique et qui a pour conséquence la dégradation de notre corps à chaque seconde de notre vie qui passe. (NDLR : L’irréversibilité des phénomènes physiques induisent les effets de l’entropie d’un système. Un système obéit à la loi d’entropie dans la mesure où petit à petit s’instaure dans tout système physique de moins en moins d’ordre, de plus en plus de chaos mais également, de moins en moins d’énergie ou encore une énergie qui est de plus en plus gaspillée –la loi des retours diminués- jusqu’à aboutir à l’entropie maximale ; à savoir la mort. Dans un système physique clos, la seconde loi veut que l’entropie est constante ou augmente de manière irréversible et ne peut en aucun cas diminuer. L’entropie d’un système isolé ne peut pas diminuer, elle augmente ou elle reste constante si la transformation est réversible. Pour être plus clair, la mort physique est un système entropique irréversible. De même, lorsqu’un verre tombe à terre, il ne peut se reconstituer). Nous sommes sans cesse en quête d’une certitude qui nous permettra de mettre un terme à cette insécurité. Nous devons faire face sans cesse à cette insécurité qui provient de cette terrible et puissante force qui nous pourrit de l’intérieur. Nous avons besoin de savoir qu’il existe bel et bien quelque chose qui peut contrecarrer cette force entropique qui nous précipite vers le chaos et vers une lente détérioration. Quelque chose qui résiste à ce processus incontournable. Quelque chose qui peut changer la mort en vie, la perte en profit.

En considérant les choses dans leur ensemble, il y a en nous, en tant qu’être humain, une ancienne mémoire qui a encodé au plus profond de notre être les souvenirs d’une réalité, d’un temps, d’un endroit ou d’une situation où tout était possible et se présentait sous une forme merveilleuse et immédiatement disponible. La perte de cette réalité nous pousse à conserver intact dans notre mémoire l’espoir de notre transformation. Nous recherchons tous les signes qui permettent au souvenir que nous avons de cet espoir de demeurer vivant et nous construisons sur base de ces signes, une philosophie, un procédé ou un système de croyance qui pourraient transformer le désespoir en espoir. Ces signes, ces anomalies acquièrent leur forme la plus puissante lorsque quelque chose va à l’encontre du connu, des lieux communs et du système (NDLR : soit le phénomène des anomalies, des manifestations surnaturelles). Par exemple, on a créé de toutes pièces un Bouddha avec ce jeune garçon qui a été découvert en train de méditer pendant plusieurs semaines selon certains, pendant plusieurs mois selon d’autres, sous un arbre dans le Nord de l’Inde. Il méditait sans s’arrêter pour manger, boire ou faire ses besoins. On en a fait une sorte d’icône qui symbolisait les attentes les plus extrêmes parce que nous avons tous besoin et envie que toutes les choses soient merveilleusement belles, bonnes et idéales.

Les créatures mystérieuses ainsi que les vaisseaux spatiaux qui définissent le phénomène OVNI constitueront le candidat idéal pour une déification dans un monde qui a perdu toutes ses illusions avec les religions spiritualisées. L’Occident et ses populations euro-caucasiennes se sont sécularisés sur la base d’un système purement matérialiste fondé sur le monde de la science. De ce fait, l’Occident recherchera une réalité finale fondée en fin de compte sur l’atome et la matière. Ils vont déifier les Gris et les définiront comme étant de nouveaux « Messires » (NDLR : Cela se vérifie par exemple dans une conception très récente du Vatican selon laquelle la vie extraterrestre intelligente doit exister et nous est sans doute supérieure parce que cette vie a été conçue par essence en dehors du péché alors que les Ecritures nous apprennent que l’homme a été conçu, entaché par le péché originel !). Il s’agira d’une variante de messies non spirituels cette fois, qui nous amèneront de bonnes choses si et seulement si nous les comprenons et si nous leur donnons une chance de les comprendre. Ils inventeront toutes sortes de choses et d’événements et les traduiront dans des termes qui incarneront la vérité authentique, une vérité qui dépassera bien entendu ce que l’être humain est capable de comprendre.

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Dans mon nouveau livre (ndlr : à paraître en janvier 2010 chez l’éditeur Inner Traditions/Bear & Company), j’ai tenté d’analyser tous les indicateurs que l’on peut retrouver dans divers systèmes de croyance, qu’ils soient séculiers ou spirituels, et j’en suis arrivé à la conclusion simple, logique et incontournable que rien n’est plus éloigné de la vérité. Le phénomène Ovni est la plus grande menace à laquelle doit faire face tout être vivant naturel faisant partie de cet univers. Ce phénomène constitue la négation absolue et finale, la destruction de nos espèces et ce, grâce à une immense incompréhension et une déformation délibérée des messages spirituels et religieux de tous les grands enseignants et de ce qu’ils voulaient vraiment nous dire. Le livre consacre près de 600 pages et plus de 200.000 mots à n’expliquer que cela et je ne vais donc pas le faire dans cette réponse. Mais je crois que lorsque les esprits les plus aiguisés examinent tous les indices qui sont rassemblés, ils se rendront compte que ce que les chrétiens fondamentalistes ont désigné sous les termes d’extase, de « révélation » ou d’épiphanie n’est en réalité qu’un enlèvement ou encore la captation d’une âme. Ils verront que ces extraterrestres Gris dotés de quatre doigts sont mortellement dangereux car ils veulent s’emparer de cette planète et de ses dirigeants. Ces extraterrestres poursuivent un agenda : l’interception de milliards d’êtres humains d’un génotype spécifique appartenant à une humanité qui a été spécialement préparée sur le plan génétique, c’est-à-dire l’humanité européenne caucasienne dont les gènes ont été « travaillés » pour comporter un déficit en mélanine. Le but de cette opération glace le sang tant elle est effrayante. Derrière ces enlèvements et apparitions ciblées se dévoile un programme génocidaire fondé sur des marqueurs génétiques.

Dans mon esprit, il ne fait aucun doute que les Gris et leurs hybrides incarnent bel et bien « le Grand Prétendant », ce faux messie et ce faux dieu prophétisé dans le Livre de l’Apocalypse qui subjuguera tous les hommes grâce aux miracles qu’il montrera. Ce faux prophète a le pouvoir «de donner la vie à l’image de la Bête ». Il s’agit sans doute d’une référence aux procédures de clonage qui sont employées par les Gris. Des implants biologiques insérés sous la peau comme outils de surveillance et de localisation sont aujourd’hui déjà disponibles sur le marché. Ce genre de technologie peut incarner « la marque de la bête » que le faux prophète donne aux êtres humains et sans laquelle nous ne pouvons rien acheter ou vendre. L’un des ces implants a d’ailleurs été baptisé « Digital Angel » ou « ange digital », un titre qui semble trop ironique pour être vrai et pourtant, cet intitulé cache peut-être bien plus que de la simple ironie (NDLR : Le type d’implant « Digital Angel » a été étudié pour être employé dans le système bancaire et pourra être lu à distance par des machines). Peut-être que toutes ces technologies sont le produit d’authentiques « anges » robotiques et digitaux qui sont apparemment descendus des cieux. Pour paraphraser les termes des écritures, la Bible prophétise que « seuls ceux dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de la vie de l’agneau sacrifié lors de la fondation du monde » vénèreront le faux prophète. Ne serait-ce pas ces êtres humains qui ont été interceptés génétiquement de façon à ce qu’ils ne puissent plus être clairement en contact avec l’Univers du Divin qui existe en eux au-delà de l’établissement de ce monde de matière ?

Quelle que soit la vérité que pourraient éventuellement contenir l’une ou l’autre prophétie, nous devons admettre que celles qui annoncent la fin des temps n’ont jamais cessé d’apparaître au cours des siècles. Bien évidemment, aucune d’entre elle ne s’est avérée fondée. Par contre, d’autres types de prophéties qui se sont réalisées permettent d’illustrer la fragilité de notre condition en tant qu’espèce. Le simple fait que la prophétie de 2012 provient de multiples sources indépendantes les unes des autres peut suggérer qu’elle contient une vérité potentielle. Mais il existe aussi cette possibilité dont je parle dans mon nouveau livre selon laquelle les Gris pourraient employer leurs technologies pour par exemple contrôler la trajectoire d’un astéroïde de façon à ce qu’il frappe des parties du monde où l’on trouve des concentrations de populations qui ne font pas partie de leur groupe humain expérimental de prédilection (qui sont les Caucasiens) et qui pourraient par conséquent interférer avec les groupes qui font partie de leurs sélections.

Que cette prophétie se matérialise un jour ou non, elle nous place face à notre décès, tel un agent d’une mort soudaine, terme final de notre individualité consciente et physique. Nous ne sommes qu’à quelques battements de cœur d’un deuil, celui que nous devrons faire de toutes nos attentes, de tous nos espoirs. Alors, préférons-nous nous diriger vers la mort dans l’ignorance de notre destinée ? Ou bien, préférons-nous nous émerveiller devant ce qu’il adviendra de nos pensées, de l’ensemble de nos expériences? Il me semble que si nous pouvons avoir un regard avisé sur se cache derrière la matrice de la vie physique et ses illusions, alors comme tout doit de toute façon se terminer et déboucher sur quelque chose, nous disposerons d’une vision plus pénétrante et réaliste des problèmes auxquels nous serons de toute façon confrontés. Si sans aucun avertissement préalable, tel un de ces instants hasardeux que peut générer l’univers, un astéroïde capable d’anéantir une civilisation s’approchait de nous en surgissant par surprise derrière l’éclat du soleil, il est évident que ceux qui chérissent leur individualité pourraient en pâtir. La préscience de ces événements est-elle un prix si intéressant à payer ?

Il est crucial de comprendre que ce que les gens perçoivent comme étant l’Armageddon est par nature un événement qui ne devra pas se traduire par une fin du monde explosive et terrifiante mais plutôt par le commencement d’un nouveau jour glorieux de connaissance. Une nouvelle manière de percevoir la base entière de l’existence qui ne se fonde pas sur des concepts Nouvel-Âge ou encore sur les doctrines d’un pseudo âge d’or d’ignorance fondé sur les mêmes principes de « physicalité » que l’on avait développé lors des sombres périodes médiévales. Je crois que la science nous offre de toutes nouvelles perspectives grâce à sa manière de percevoir la matière. Ce nouveau regard sur la matière nous poussera à comprendre ce qui se cache derrière toutes les énigmes de la vie. La science nous montre la matière sous un nouvel angle, une matière fondée sur un monde atomique éphémère et en même temps profondément liée à l’expression abstraite, éternelle et psycho-spirituelle de l’Univers du Divin (le Godverse). Mes recherches qui se veulent aussi objectives et logiques que possible m’ont révélées qu’il existe une forme d’affirmation d’un résultat final et glorieux et à mon sens, ce résultat parfait est une certitude en dépit des effets entropiques qui prévalent dans un univers fondé sur la matière et les forces physiques comme le nôtre. (NDLR : En d’autres termes, notre réalité, celle d’un monde constitué d’atomes, de parties et donc marqué par l’entropie ne pourra jamais contaminer l’univers parfait de la source de toute chose, le Godverse vers lequel nous nous dirigeons avec certitude)

De nombreuses prophéties émanant des diverses cultures et religions de par le monde prédisent une nouvel aube, un recommencement pour l’humanité, « un nouveau ciel pour une nouvelle terre » tel qu’annoncé dans l’Apocalypse. Pour certaines raisons, seules les prophéties de type apocalyptique ont les faveurs du monde des médias et les visions positives sont simplement jetées à la corbeille. Je ne suis pas en train de dire que le phénomène extraterrestre pourrait amener l’émergence d’une meilleure situation, loin de là. A la place, je dis qu’il y a une Cause extérieure alternative dans cette affaire, une cause qui trouve son origine dans l’univers parfait du divin, le Godverse. Cette cause d’origine transcendante (Godverse) contrecarre automatiquement et implicitement tous les obstacles placés par les Gris sur la route de l’humanité au point que nous n’avons pas eu à choisir librement ce que les Gris nous ont fait. Nous les avons subis. (NDLR : Et donc, malgré leur présence, nous pouvons leur échapper parce que nous venons du Godverse, affirme avec insistance Kerner)
Jésus Christ, je le pense, était une forme de compensation. Son héritage en mots et en actes nous a fourni une forme d’antidote pour faire face aux diverses intrusions et interceptions des Gris et à leur influence pernicieuse. Cela est résumé au mieux dans la suggestion que Jésus fit à Judas de « penser avec le cœur » (NDLR : par opposition à la pensée mentale qui reconstruit la pensée et donc le discours sur base de la peur et des émotions qui en découlent). Dans mon nouveau livre, je suggère que le Christ a aussi laissé un autre héritage, biologique celui-là, une ligne de descendants libres de toute interception génétique et qui peut guérir l’humanité de toute pollution des Gris. Dans le livre, je met en évidence des preuves de cette assertion plutôt révolutionnaire et que j’ai trouvée dans le Testament de Judas, dans d’autres textes gnostiques mais aussi dans le livre canonique de l’Apocalypse (NDLR : dans le testament de Judas, le Christ évoque l’existence de deux sortes d’être humains, deux « générations » : ceux qui sont nés sous le joug des Archontes et ceux qui en sont libres. Le texte parle de « génération », ce qui n’est pas un hasard mais montre qu’il s’agit donc d’une sorte d’emprise des archontes dès la naissance. Il ne peut donc s’agir, en langage moderne, que d’une interception et une marque génétique héréditaire). Ce qui nous arrive du « Godverse » n’arrive par conséquent que par des moyens naturels et non par le biais de la technologie ou du voyage espace temps. Donc, les messies sont nés d’un utérus et ils n’arriveront pas ici en vaisseau spatial !

Karmaone : Pour comprendre le phénomène d’intrusion extraterrestre, il y a certes les témoignages de plus en plus nombreux des militaires et des victimes d’enlèvements. Mais pensez-vous aussi qu’une analyse en profondeur de notre patrimoine génétique ou de ses mutations successives puissent montrer que celui-ci a été manipulé par une force extraterrestre dans le cadre du développement de projets avancés d’ingénierie génétique, à l’instar de ce qui est décrit de façon imagée dans les tablettes sumériennes ? Quels sont les éléments objectifs qui démontreraient que ce projet a existé, qu’il est malveillant et que les conséquences en seraient une diminution du véritable potentiel de l’être humain ?

Nigel Kerner : Oui, il existe de fait des éléments montrant que le génome humain a fait l’objet d’une pareille interception. La répétition de trinucléotides (ou triplet du génome) en est un exemple évident. Les répétitions de trinucléotides se distinguent de l’ADN normal (ndlr : l’ADN est composé de 4 bases, soit Adénine(A), Guanine (G), Cytosine (C), Tymine). Il y a répétition de trinucléotides lorsque le même code « triple » se répète encore et encore comme par exemple la répétition CTG ; soit les trois mêmes bases Cytosine-Tymine-Guanine se répètent en une longue suite en CTG-CTG-CTG ou encore GGC-GGC-GGC). De la même manière, un clone se caractérise par la répétition de codes. Il se compose d’une cellule maîtresse qui se duplique elle-même à de multiples reprises jusqu’à former un corps complet. Je suggère que les répétitions de ces trinucléotides pourraient faire partie de leurs tentatives de nous convertir en leur format, en une expression génétique voisine de la leur. De manière très intéressante, le trinucléotide dans l’ADN peut générer une structure très inhabituelle qui permet à deux brins d’ADN enroulés en double hélice de glisser l’un contre l’autre, libérant les bouts de ces brins d’ADN avec lesquels l’enzyme générera des bases supplémentaires. Si c’était dans l’intention des extraterrestres de façonner notre ADN à leur propre usage et donc, pour y arriver, de réorganiser certaines parties du génome humain, ils devraient alors posséder une technologie qui leur permettrait de faire ce que l’on appelle l’épissage de l’ADN enzymatique (NDLR : Le décodage complet de l’ADN suit de nombreuses étapes : déroulement de l’ADN, lecture et transcription en ARN, épissage de l’ARN, traduction du code en protéine, maturation de la protéine…avant de donner lieu à l’assemblage correct des protéines dont la cellule peut avoir besoin. L’épissage est donc une des phases du décodage de l’ADN). Les maladies qui sont justement provoquées par les répétitions des trinucléotides semblent être de celles qui affectent particulièrement le système nerveux. Dans mes livres, j’ai suggéré le fait que nous « pensons » avec l’entièreté de notre système nerveux et pas seulement avec notre cerveau. Ces extraterrestres sont des entités de nature purement physique, me semble-t-il, et ils sont par conséquent incapables de détecter et de contrôler la nature non physique et immatérielle du processus de la pensée. De ce fait, ils ciblent peut être par ce moyen matériel (ndlr : celui de l’ADN) le système nerveux qui est supposé être le siège de la pensée. C’est peut être leur manière de tenter d’introduire leurs propres « signatures » dans les gènes qui codent le système nerveux de l’être humain de telle façon qu’ils puissent visualiser matériellement et génétiquement l’ingrédient manquant qui fait la différence entre eux et nous.

Il semble qu’il existe un niveau « limite » de trinucléotides qui provoquent mécaniquement et donc automatiquement l’apparition de la maladie. Il est probable qu’une fois que ces interceptions de notre ADN ont atteint un certain nombre, il n’est plus possible pour les séquences « naturelles » d’ADN de résister et elles sont alors dominées. Contrairement aux maladies génétiques classiques, dans le cadre de ces maladies générées par la répétition de trinucléotides, il ne s’agit pas d’un gène spécifique ou de plusieurs gènes spécifiques qui sont responsables de la pathologie mais c’est bien de la répétition même des codes qui provoquent l’affection. Je suggère que ces répétions empiètent sur les gènes qui sont l’expression naturelle de l’espèce humaine.

De nombreux enlevés rapportent que les extraterrestres prélèvent pour examen des spermatozoïdes ou des ovules. En fait, de nombreux examens médicaux de femmes qui affirment avoir été enlevées ont révélé que tous les ovules avaient mystérieusement disparu de leurs ovaires. Pour rappel, l’expansion des trinucléotides dans l’ADN apparaît justement dans les premiers stages du développement embryonnaire.

Suite ci-dessous:

Srahsrang bois pierrestaillees et tridentenbronze 600

Cambodge: les artefacts découverts il y a un an expliqués ?

Par Le 08/04/2021

Cambodge: les artefacts découverts il y a un an expliqués ?

 

Srahsrang bois pierrestaillees et tridentenbronze

 

En avril-mai 2020, des découvertes lors des fouilles du bassin d'eau Kandal Srah Srang, au pied d'Angkor Wat au Cambodge ont défrayé les chroniques. En effet, la fouille de ce petit temple régulièrement englouti par les fortes pluies, mais aussi victime de sècheresses récurentes comme en ce moment, ont révélé des surprises de taille : Tout d'abord, une grande tortue en pierre a été trouvée, avec des artefacts étranges comme les restes d'un trident en métal accompagné de nombreux petits cristaux, puis une plus petite tortue comportant une cavité couverte contenant des pierres précieuses, du fil de bronze, des dizaines de cristaux à nouveau et un tissu enveloppant un type de grain associé aux rituels religieux de Vishnu, une tête d'un fameux Naga et les restes d'une statue féminine sans tête ni bras ni jambes, donc difficile à identifier et dater et aussi un trident en métal intact.

Voici tout d'abord les rapports sur ces découvertes traduites : 

Des archéologues cambodgiens ont mis au jour une grande statue de tortue vieille de plusieurs siècles dans le complexe du temple d'Angkor.

 

Angkorvat tortue3

Une grande tortue de grès découverte la semaine dernière dans le complexe du temple d'Angkor Wat (avec l'aimable autorisation de l'Apsara Authority)

 

La tortue en pierre sculptée de 56 par 93 centimètres (22 par 37 pouces) qui daterait du 10ème siècle après JC a été découverte mercredi lors de fouilles sur ce qui était le site d'un petit temple qui avait été construit sur Srah Srang, l'un des sites d'Angkor qui comporte plusieurs réservoirs.

Les chercheurs ont identifié l'emplacement du temple et les ouvriers ont drainé l'eau pour permettre les fouilles, qui ont commencé le 16 mars 2020, a déclaré Mao Sokny, chef de l'équipe de fouille de l'Apsara Authority, une agence gouvernementale qui supervise le site archéologique d'Angkor.

La moitié inférieure de la tortue est restée enterrée jeudi pendant que des préparatifs étaient en cours pour la retirer sans l'endommager.

Angkor a été fortement influencée par la culture hindoue et, par conséquent, lorsqu'un temple ou une autre structure importante était construite, des objets sacrés étaient souvent enterrés dans le sol en dessous pour assurer la sécurité et la bonne fortune. Dans plusieurs cultures asiatiques, les tortues sont considérées comme des symboles de longévité et de prospérité.

Les fouilles ont également découvert d'autres artefacts rares, dont deux tridents métalliques et une tête sculptée d'un naga, une créature mythique.

Le complexe d'Angkor est la plus grande attraction touristique du Cambodge, ainsi qu'un site du patrimoine mondial de l'UNESCO et est inclus dans le drapeau cambodgien.

Mao Sokny a déclaré que les découvertes de tels artefacts aident les Cambodgiens à être fiers de leur héritage.

https://phys.org/news/2020-05-stone-turtle-unearthed-angkor-reservoir.html

 

Srah srang angkor camboya

Les archéologues ont découvert une grande tortue en pierre et plusieurs autres artefacts vieux de plusieurs siècles dans le réservoir de Srah Srang à Angkor, au Cambodge. ( Diego Delso via Wikimedia Commons sous CC BY-SA 3.0 )

 

La sculpture est l'un des rares artefacts récupérés dans le réservoir temporairement drainé de Srah Srang depuis le début des travaux à la mi-mars 2020.

Selon l'agence de presse chinoise Xinhua, les chercheurs ont trouvé la tortue de grès lors de la fouille du site d'un petit temple qui se trouvait autrefois sur une île artificielle au milieu du réservoir. Après que l'équipe ait déterminé l'emplacement du temple plus tôt cette année, les ouvriers ont suffisamment abaissé le niveau d'eau du réservoir pour permettre aux fouilles de commencer, a déclaré à l'AP Mao Sokny, un archéologue de l'Autorité d'Aspara, qui supervise le complexe du temple et .

La tortue mesure 23 pouces de large et 37 pouces de long, selon l'AP. Sa coquille est vierge à côté d'un carré gravé en son centre, a déclaré Chea Socheat, directeur du projet de fouille, et Pech Sotheary au Khmer Times.

« La tortue est connue comme l'un des avatars du dieu hindou Vishnu », dit Socheat. « Parfois, les tortues sont placées comme un objet votif dans les fondations d'un temple ou en son centre.»

De nombreux temples et structures d'Angkor, capitale de la civilisation khmère qui a existé entre le IXe et le XVe siècle après J.-C., étaient dédiés à des divinités hindoues dont Shiva et Vishnu, selon l'Encyclopedia BritannicaConstruite au 12ème siècle, Angkor Wat s'étend elle-même sur près de 400 acres près de ce qui est aujourd'hui la ville de Siĕmréab.

Socheat dit au Khmer Times que des évaluations préliminaires suggèrent que la grande tortue a été enterrée sous le temple pour assurer la sécurité et la prospérité du site. Il ajoute que c'était peut-être « une pierre précieuse… placée pour la célébration de toute cérémonie religieuse pendant cette période ».

Les fouilles de la semaine dernière se sont avérées particulièrement fructueuses pour Socheat et ses collègues: peu de temps avant la découverte de la tortue de pierre, l'équipe a déterré deux tridents métalliques, des cristaux et une sculpture d'une créature serpentine mythique connue sous le nom de naga. Vendredi, les archéologues ont trouvé une autre tortue plus petite et deux poissons sculptés, selon un communiqué de presse de l'Apsara Authority.

Comme Socheat le dit à Soth Koemsoeun au Phom Penh Post, les fouilles précédentes du temple de Neak Pean - qui est également situé sur une île artificielle au milieu d'un réservoir d'Angkor - ont donné une tortue plus petite qui ressemblait à celle qui venait d'être découverteCachés dans la sculpture se trouvaient des pierres précieuses, des fils de bronze et un tissu enveloppé dans un type de grain associé aux rituels religieux de Vishnu. (YH : cette découverte précédente n'a donc pas été faite exactement au même endroit).

Les anciens dirigeants d'Angkor se sont appuyés sur le système complexe d'ingénierie de l'eau de la ville pour accumuler et maintenir l'énergie via la riziculture, a écrit Joshua Rapp Learn pour le magazine Smithsonian en février 2020. Selon Richard Stone de National Geographic, la capitale impériale « est devenue une puissance médiévale grâce à un système sophistiqué de canaux et de réservoirs qui a permis à la ville de stocker de l’eau rare pendant les mois secs et de disperser l’eau en excès pendant la saison des pluies ».

 

Sitesrahsrang2

Apsara Authority

 

Aujourd'hui, ceux qui visitent Angkor pendant la saison sèche de la région peuvent apercevoir les vestiges du temple Srah Srang qui dépassent au-dessus de la ligne de flottaison du réservoir. Pendant la saison des pluies, le temple est «complètement avalé» par de fortes pluies, selon Xinhua.

La moitié supérieure de la plus grande tortue en pierre a été fouillée, mais les chercheurs prévoient de laisser sa moitié inférieure enterrée jusqu'à ce qu'ils puissent déterminer un moyen de soulever et de déplacer la relique en toute sécurité, rapporte l'AP.

« Bien que des études antérieures aient été menées sur le temple, il n'y a eu aucune recherche approfondie à ce sujet [montrant] l'endroit où divers objets ont été enterrés », a déclaré Socheat au Khmer Times. « Notre récente découverte peut aider à expliquer l'histoire du temple, y compris les cérémonies religieuses qui y étaient autrefois célébrées.»

https://www.smithsonianmag.com/smart-news/archaeologists-drain-angkor-reservoir-and-discover-stone-turtle-and-other-artifacts-180974849/

 

De son côté, en avril 2020, l'explorateur Praveen Mohan, rendu célèbre par ses vidéos Youtube de ses explorations et son apparition sur Historia "Ancient aliens", a eu l'idée, en ce qui concerne certains artefacts découverts d'un possible moyen de communication élaboré : une sorte de radio, inventée donc bien avant les nôtres, à base de cristaux de quartz, de fils de bronze et d'antennes (les tridents), tout comme les premières inventées dans les temps modernes. De mon côté, j'ai effectué des recherches sur les pratiques rituelles anciennes des Cambodgiens, et j'ai découvert quelques sources qui pourraient en fait éclaircir les choses d'une façon plus logique et en liaison avec ces rituels anciens :

Lire la suite ci-dessous et voir une vidéo prise pendant les découvertes :

Melusine lusignan vienne

Mélusine: affinités avec les déesses-mères de l’Asie Mineure?

Par Le 21/03/2021

Mélusine : quelles ressemblances avec les déesses-mères de l’Asie Mineure ?

 

Melusine lusignan vienne

Le sentier de Mélusine vous conduit sur les lieux de la rencontre entre Mélusine et Raymondin. Mélusine-Lusignan-Vienne

 

A la suite de sa proposition, voici un texte de l'auteure Lousiné Terteryan, qui constitue sa première contribution à une collaboration entre écrivains partageant des passions proches. Auteure du livre "La Plume magique" aux Editions Edilivre, un conte pour enfants et adultes restés jeunes dans leur tête, je partage les messages de ce conte qui sont, comme elle le dit dans son interview : " Il y a trois messages dans cette histoire : le premier, l’écologie , la Mère Nature, il faut l’aimer, la respecter et la protéger, le deuxième ne pas couper les liens entre son enfance et sa vie d’adulte, donc rester toujours un peu un enfant et enfin le troisième croire à la magie de la vie. "

https://www.edilivre.com/rencontre-avec-lousine-terteryan-auteur-de-la-plume-magique/

 

Laplumemagique

Si vous voulez acheter cet ouvrage : https://www.edilivre.com/la-plume-magique-lousine-terteryan.html/

 

 

Mélusine, un personnage féminin légendaire très ancien, pour les mythologues est la “mater lucina" romaine qui présidait aux naissances, ou une divinité celte, protectrice de la Font-de-Sé (fontaine de la soif). Il pourrait également s’agir de la Lyké des Grecs, de la Mélugina des Ligures ou de la Milouziena des Scythes, dont le peuple serait issu d’Héraclès et d'Echidna, elle-même a une queue de serpent et des ailes de chauve-souris. Pour les Gaulois, elle serait plutôt une sorte de Parque du nom de Mélicine (la tisseuse), d’où le thème de la destinée, très présent dans le mythe de Mélusine. (https://mythologies.blog4ever.com/melusine-ancienne-terra-mater)

Mais ce personnage semble être plus ancien car elle ressemble plutôt à celles de divinités mésopotamiennes telles qu’Ishtar (vénérée chez les Akkadiens, Babyloniens et Assyriens), Inanna (déesse sumérienne), Sémiramis (déesse assyrienne). Toutes ces déesses incarnaient la fécondité, l’amour et la beauté dans les panthéons respectifs.

Selon certains spécialistes Mélusine signifie “merveille" ou “brouillard de la mer”. Pour les Lusignan, on l’appelle “Mère Lusigne” (la mère des Lusignans), fondatrice de leur lignée. Dans le dictionnaire Littré, elle est appelée “Merlusigne”, ce qui pourrait faire penser à une connotation aquatique. (https://mythologies.blog4ever.com/melusine-ancienne-terra-mater)

Enfin, Mélusine possède des traits qui la rendent encore plus ancienne : elle possède des caractères de la déesse-mère remontant à la période du matriarcat.

Pour quelqu’un qui connais le folklore et la mythologie arménienne, Mélusine rappelle la légende de Sémiramis la fameuse reine bâtisseuse assyrienne, transmise dans “L’histoire d’Arménie” de Moïse de Khorène (historien arménien du Ve siècle).

Pour révéler les ressemblances entre Sémiramis et Mélusine, il suffit de connaître la légende d’Ara le Beau et de Sémiramis. Dans les légendes, issues de l’historiographie médiévale arménienne, Sémiramis est une reine assyrienne amoureuse d’Ara le Beau - le roi d’Arménie.

 

Jpg ara le beau et semiramis

couverture du livre (ARA AND SEMIRAMIS - Book 20 in the Baba Indaba Children's Stories – Anon E. Mouse)

 

Quelle est l’histoire de la légende d’Ara le Beau et de Sémiramis ?

 

Ara était un roi arménien et très beau. La rumeur de sa beauté parvint aux oreilles de la reine Sémiramis, femme de Ninos qui se met alors à le désirer en secret. Celle-ci profite de la mort de son mari pour le courtiser (selon une autre version, elle demande de son mari le règne pour une seule journée. Ce jour-là, elle ordonne qu’on exécute le roi).

Alors, Sémiramis envoie des messagers chargés de cadeaux pour faire venir Ara à Ninive auprès d'elle et en faire son époux. Mais Ara était fidèle à sa femme. Sémiramis, folle de rage qu'il repousse ses avances, déclare la guerre à Ara le Beau, tout en enjoignant à ses généraux de l'épargner.

Au cours de la bataille, Ara trouve la mort. Quand elle découvre son cadavre, elle ordonne de le mettre sur la terrasse de son palais. La reine Sémiramis avait une réputation de magicienne, elle ordonne aux dieux nommés aralez (créatures mythiques - chiens-ailés) de lécher ses blessures pour le ramener à la vie. Le cadavre commence à se putréfier, alors elle le fait enterrer en secret et monte une supercherie en déguisant un autre homme qu'elle désigne au peuple en disant : « Les dieux ont léché Ara, l'ont ramené à la vie ».

Il faut souligner que l’historien chrétien du Moyen Âge, Moïse de Khorène présente cette légende en tant qu’histoire vraie. C’est-à-dire, il rédige tout ce qui lui semble invraisemblable. La légende ne nous est pas parvenue dans sa forme initiale où Ara le Beau devrait revenir de l’au-delà, c’est-à-dire, renaître. (YH : selon d'autres mythographes, la reine assyrienne Sémiramis plaça le cadavre d'Ara le Beau sur une haute montagne afin que les Aralez viennent lécher ses blessures de guerres pour le guérir. En attendant sa résurrection, Sémiramis déguisa un homme qui lui ressemblait et l'habilla comme Ara).

 

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Nazareth jesus house

La maison d'enfance de Jésus découverte ?

Par Le 30/11/2020

La maison d'enfance de Jésus découverte ?

 

Nazareth jesus house

Une photo de la maison du 1er siècle où l'archéologue Ken Dark pense que Jésus-Christ a probablement vécu enfant, montrant l'un de ses murs taillés dans la roche. Photo K.R. Dark

 

Alors qu'il faisait une étude sur l'histoire de la ville en tant que centre de pèlerinage chrétien byzantin, le professeur Ken Dark, de l'Université de Reading, pendant qu'il étudiait le couvent des Sœurs de Nazareth, lui-même bâti sur une église de l'époque byzantine, pense avoir découvert la réalité de la maison d'enfance de Jésus de Nazareth, sous cette église byzantine.

Il a dit: " Je ne suis pas allé à Nazareth pour trouver la maison de Jésus, je faisais en fait une étude  sur l'histoire de la ville en tant que centre de pèlerinage chrétien byzantin. Personne n'aurait pu être plus surpris que moi ".

Le professeur Ken Dark a passé 14 ans à étudier les vestiges de l'habitation du Ier siècle sous un couvent moderne.

Il a dit que les ruines ont été suggérées pour la première fois comme la maison de Jésus, Marie et Joseph au 19ème siècle, cependant, l'idée a été rejetée par les archéologues dans les années 1930.

Le site est resté largement oublié depuis lors, jusqu'à ce que le professeur Dark lance un projet en 2006 pour réexaminer le site.

Il a expliqué: " Nous savons d'après des preuves écrites que cette église, à l'époque byzantine, aurait été construite sur le site de la maison de Jésus et de l'habitation conservée dans sa crypte.

" C'est presque certainement l'Église de la Nutrition, qui était dédiée à l'éducation du Christ et mentionnée dans le récit d'un pèlerin du 7ème siècle."

 

Nazareth byzantine church jesus house

L'entrée de la grotte d'une église du IVe siècle sur le site des Sœurs de Nazareth en Israël. L'église était énorme, richement décorée, et l'archéologue Ken Dark pense qu'il s'agissait probablement de la cathédrale byzantine de Nazareth, construite au sommet de la maison où Jésus-Christ a pu vivre enfant. Photo K.R. Dark

 

Le professeur Dark a déclaré que son travail a identifié la maison comme datant du 1er siècle et révèle que le bâtiment a été sculpté dans une colline rocheuse.

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Submerged prehistoric settlement black sea bulgaria copper age

Mer Noire: un site préhistorique submergé plus ancien de 1000 ans

Par Le 15/11/2020

Mer Noire: un site préhistorique submergé plus ancien de 1000 ans

 

Submerged prehistoric settlement black sea bulgaria copper age

Les matériaux archéologiques découverts en 2020 montrent que la colonie préhistorique submergée près de l'embouchure de la rivière Ropotamo dans le sud-est de la Bulgarie a en fait été installée il y a 6000 ans, durant le Chalcolithique. Photo: archéologue Kalin Dimitrov, via Radio Free Europe

 

Découverte par quelques traces dans les années 1970, cette colonie préhistorique submergée par les eaux de la Mer noire, avait été datée de l'âge du bronze, vers 3000 avant notre ère, mais la découverte et fouille d'une plus ancienne couche la repousse à 4000 avant JC, c'est à dire l'âge du cuivre du chalcolithique, donc ce site a maintenant 6000 ans. Cette nouvelle campagne de fouilles menée en septembre 2020 par une équipe archéologique internationale du projet MAP de la mer Noire et notamment l'archéologue Kalin Dimitrov du Centre Sozopol d'archéologie sous-marine, a également révélé que le niveau de la Mer Noire était plus bas de 5 mètres il y a 5000 ans.

Ce site submergé près de l'embouchure de la rivière Ropotamo dans le sud-est de la Bulgariedans le district de Burgas, avait été daté de l'âge du bronze pendant les campagnes 2017 à 2019, mais la campagne de 2020 a révélé une autre Histoire. « Nos découvertes de cette année sont des matériaux de l'âge du cuivre de la colonie qui, à l'époque de son existence, était entièrement située sur la terre - puisqu'ils ont été trouvés dans une couche caractéristique de l'environnement terrestre », a déclaré  l'archéologue Kalin Dimitrov du Centre Sozopol d'archéologie sous-marine à l'édition bulgare de Radio Free Europe.

Les recherches archéologiques jusqu'à présent indiquent que la colonie préhistorique était habitée en permanence. Après son installation pendant le Chalcolithique il y a 6000 ans, elle était toujours habitée à l'âge du bronze. Et au 6ème siècle après JC, pendant l'âge du fer, la période de la Thrace antique et des colonies grecques antiques sur la côte bulgare actuelle de la mer Noire, le site disposait d'un port maritime.

En 2017, dans le cadre du projet MAP de la mer Noire, qui a produit un certain nombre de découvertes sensationnelles à partir des navires coulés dans la zone bulgare de la mer Noire, la recherche sur la colonie préhistorique à l'embouchure du fleuve Ropotamo avait été relancée en raison du fait que le site est très bien conservé et n'a pas été endommagé par les constructions modernes.

« À l' époque, nos recherches entre 2018 et 2020 ont montré que sous la couche du port il y avait des restes de constructions de l' âge du bronze, datant de la transition entre le 4 e et le 3 e millénaire avant notre ère, dès le début de l'âge du bronze sur la côte bulgare [de la mer Noire] », explique Dimitrov, qui a été l'archéologue principal dans l'effort de recherche.

L'expédition sous-marine de septembre 2020 a cependant démontré que la colonie remonte à ca. 4 000 ans avant notre ère, et qu'à l'époque c'était entièrement terrestre, hors d'eau, alors que 1000 ans plus tard, à l'âge du bronze donc, les habitants étaient obligés de vivre dans des nouvelles maisons sur pilotis. L'eau est donc montée très rapidement entre - 4000 et - 3000, et encore bien sûr depuis.

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Vineta gravurebois1881

Baltique : la cité perdue de Vineta

Par Le 17/08/2020

Baltique : la cité perdue de Vineta

 

Vineta karte abraham ortelius 02

J'ai déjà parlé de cette légende intéressante rattachée à la Mer Baltique, lors des articles et Page consacrés aux Anomalies (https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html) découvertes par une équipe de plongeurs suédois, qui sont situées effectivement au Nord-Ouest, vers l'antique pays de Misiko, c'est-à-dire vers l'endroit où a été située il y a très longtemps la légendaire cité de Vineta, engloutie selon le mythe dans la Mer Baltique... :

 

 
Oera linda amsterdam peo platon
 
 

Baltique et Atlantide l'Oera Linda Boek :

" La mémoire néerlandaise semble avoir gardé un souvenir très précis du déluge et de l'engloutissement de l'Atlantide. Le plan d'Amsterdam reproduit fidèlement celui de Poséidopolis, capitale atlante.

"Quand on avait traversé les trois ports extérieurs, on trouvait un mur circulaire commençant à la mer et partout distant de cinquante stades de la plus grande enceinte et de son port. Ce mur venait fermer au même point l'entrée du canal du côté de la mer." (Platon, Le Timée)

Rungholt fouilles plongee mini

Allemagne : L'engloutissement de la cité de Rungholt

Par Le 15/08/2020

Allemagne : L'engloutissement de la cité de Rungholt

 

Rungholt fouilles plongee mini

 

Comme plusieurs cités ou ports historiques ou légendaires, disparus ou engloutis au fil du temps, il y a longtemps eu des interrogations sur la réalité de l'existence de la cité de Rungholt, sur les côtes nord de l'Allemagne, en l'absence de traces matérielles étudiables. Un peu comme Vineta, dont je parle ici, il y avait des traces écrites et donc des "témoignages littéraires", mais aucun preuve réelle. En fait, on peut dire que, comme la ville de Troie - issue principalement à l'origine des poèmes (et fictions pour beaucoup) d'Homère sur la fameuse guerre qui y est décrite - la légende est devenue réalité, avec l'effective découverte d'artefacts et de preuves étudiées...

Mais, que s'est-il passé ? Que sait-on vraiment sur cette cité disparue, son ancienneté et histoire ? Et enfin, qu'a-t-on trouvé depuis sa citation dans des écrits du moyen-âge ?

Frise maps

Voici deux maps de la région en question. Celle de gauche montre la contrée a l'époque de la création de ces deux cartes, en 1651, avec les fonds marins visibles (à gauche) et à droite est une reconstitution des côtes avant leur submersion en 1362

Coronado expedition peinture 1898 remington mini

La légende des sept cités de Cibola

Par Le 07/08/2020

La légende des sept cités de Cibola

 

Coronado expedition peinture 1898 remington mini

 

En 1539, le frère Marcos de Niza, un prêtre franciscain, a raconté aux fonctionnaires coloniaux espagnols, à Mexico, qu'il avait vu la ville légendaire de Cibola dans ce qui est aujourd'hui le Nouveau-Mexique. C'était l'un des explorateurs espagnols, à moitié convertisseur religieux et aventurier, qui hantaient le Nouveau Monde pour le trésor amérindien et il avait entendu des contes persistants sur la richesse fantastique des soi-disantes Sept Cités de Cibola.

" Elle est située sur un tronçon nivelé du sommet d'une colline arrondie ", a dit le moine. " Elle semble être une très belle ville, la meilleure que j'ai vu dans ces régions. " Le prêtre a reconnu, cependant, qu'il avait seulement vu la ville à distance et n'y était pas entré, parce qu'il pensait que les habitants indiens Zuni le tueraient si il approchait.

Mais quand une grande et coûteuse expédition espagnole, partie en 1540, avec 340 Espagnols, 300 alliés indigènes et un millier d'esclaves indiens et africains, et est retournée dans la région en 1541, ils ont trouvé seulement un modeste village d'indiens qui n'était pas quelque chose ressemblant à ce que le prêtre avait décrit. L'expédition s'est avérée être une mésaventure ruineuse pour ceux qui s'y sont impliqués, y compris le célèbre conquistador Francisco Vazquez de Coronado, qui l'a dirigé.

" Presque tout le monde, y compris le leader, est retourné à Mexico massivement endetté ", dit l'auteur du Nouveau-Mexique Richard Flint, qui, avec son épouse, Shirley Cushing Flint, a écrit cinq livres sur Coronado. " Un certain nombre de ces personnes ne s'en sont jamais remis financièrement."

 

Coronado expedition

L'expédition de Coronado et de Hernando de Alarcón à travers l'Ouest américain (1540-1542) - Wikipedia.org

Qu'est-ce que le Frère a bien pu voir ?

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Dans Actualité
Albertminiature

Entretien avec Albert Fagioli, Radiesthésiste et chercheur

Par Le 02/06/2020

Entretien avec Albert Fagioli, Radiesthésiste et chercheur

 

Albertminiature

 

J'ai déjà parlé de lui à plusieurs reprises sur des sujets très précis, il était temps de présenter l'un des meilleurs radiesthésiste français, voir mondial, qui est aussi reconnu par nombre d'historiens par son essai historique sur sa recherche de 10 ans et découverte du trésor du Duc d'Enghien et évidemment par les chasseurs de trésors, y compris au-delà des frontières. Il parle de son expérience, la découverte de son don et ses nombreuses recherches et découvertes, de son mentor, un radiesthésiste local très reconnu, malheureusement disparu depuis, de ses projets en cours et futurs. Voici pour commencer les articles présents sur ce site parlant de certaines de ses recherches, dont nous parlons lors de cet entretien enregistré via Skype le 24 mai 2020 :

Nous parlons bien sûr en tout premier lieu de son ouvrage publié et des circonstances l'ayant amené à s'intéresser à ce fabuleux trésor et des découvertes qu'il fait avant les confirmations qui surviennent extraordinairement ensuite par la découverte d'un parchemin les prouvant parfaitement...

 

Testamentducenghien

www.editions-coprur.fr

http://albert-fagioli.blogg.org/11-le-testament-du-duc-d-enghien-c26554266

 

Nous parlons évidemment beaucoup de cette recherche importante commencée en 2014 par Albert Fagioli, puisque les détails et méthodes, découvertes faites font l'objet de son prochain livre, son projet principal en cours, qui devrait sortir d'ici la fin de l'année, c'est dans les objectifs de son éditeur logiquement :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/le-tresor-du-capitaine-kidd-les-indices-se-multiplient.html

Nous abordons plusieurs de ses nombreuses recherches, pas toutes car trop nombreuses, mais vous pouvez toutes les lire sur son site, dans le Grand Est évidemment, sa région, mais aussi un peu partout en France, comme à Carcassonne, Rennes Le Chateau, de nombreux châteaux, manoirs, églises, cathédrales et monastères et sur des sites connus dans le monde, il a obtenu beaucoup d'accès à ces sites grâce aux propriétaires, mairies, Eglise et a envoyé de nombreux rapports à la DRAC dépendant du Ministère de la culture et aux DRAC régionales  :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-legendes-de-saverne-deviennent-de-l-histoire.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/l-homme-spirituel/un-radiesthesiste-detecte-des-souterrains-et-une-salle-sous-carcassonne.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/retour-sur-gizeh-et-ses-souterrains.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouvert-il-y-a-11-ans-le-tunnel-de-teotihuacan-conserve-encore-des-secrets.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/mexique-teotihuacan-un-radiesthesiste-francais-avait-deja-trouve-le-tunnel-en-2015.html

 

Comme l'explique Albert Fagioli, il utilise plusieurs systèmes pour exercer son art : le dowser, système magnétique moderne et les traditionnelles baguettes de sourcier, ainsi que le non moins traditionnel pendule, sur plan d'abord, puis va affiner quand c'est possible sur place. Ses détections sur plans sont la plupart du temps confirmées sur place. Nombreux sont ceux qui ont tenté de vérifier la réalité des choses en ne lui parlant pas par exemple des sous-terrains ou cryptes déjà connus : ils les a toujours surpris en les trouvant sans problème, et en ajoutant toujours d'autres découvertes, cavités ou entrées d'autres souterrains par exemple. En 2016, la société Camexplo, située à Oberhausbergen, entreprise spécialisée dans la détection vidéo de canalisations et autres, disposant des capteurs et explorant avec des mini-robots, l'a testé sur 13 sous-terrains qu'elle connaissait. Albert Fagioli en a trouvé 12 sans problème, le 13ème à une mauvaise distance mais peu importante : il explique cette anomalie par la possible présence sous la route de matières métalliques perturbatrices. Des fouilles rapides ont pu être faites à quelques reprises, uniquement dans des propriétés privées voulant conserver une grande discrétion. Les DRACS et certaines mairies sont intéressées, mais les choses sont longues en matière de fouilles archéologiques comme on le sait. Malheureusement, comme on peut le voir dans certains des articles de Albert Fagioli, certains sites dans le Grand Est tombent en ruines, des chapelles s'effondrent et des traces disparaissent, des escaliers de 700 ans ne sont pas répertoriés et les mairies n'ont pas de moyens... Une intervention de l'INRAP serait nécessaire sur certains sites sur lesquels notre ami radiesthésiste a fait des découvertes, qui ne sont plus que des ruines...

A ma demande, Albert Fagioli a exercé ses capacités sur les Açores sur plan et m'a indiqué la probabilité de certaines cavités inconnues à certains endroits : j'espère que nous aurons l'occasion d'aller vérifier sur place donc quand ce sera possible...

Lire la suite et voir les deux vidéos de l'entretien avec Albert Fagioli ci-dessous :

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Création du Dossier Legendes d'Auvergne France

Par Le 11/04/2020

Création du Dossier Légendes d'Auvergne France

 

Toulxstecroix3

Voici un dossier regroupant des articles présentant des légendes des régions du Bourbonnais et de l'Auvergne... ce n'est pas pour rien, je suis arrivé dans ces contrées qui, comme la plupart des régions de France, recèlent encore de nombreuses légendes et contes nous provenant des lointains âges pour beaucoup, et dont la tradition orale se perd malheureusement de plus en plus. Les origines mégalithiques, puis celtes de notre ethnie bien répandue dans toute la France font que nos légendes, du Nord de la France à la Provence, possèdent toutes un tronc commun au niveau des mythes très anciens liés notamment aux menhirs, dolmens ou autres Pierres Levées que l'on découvre encore (bien que des milliers aient disparues au fil des âges) dans pratiquement toutes des régions françaises... c'est donc tout naturellement que je commence cette série d'articles par des légendes liées à ces Anciennes Pierres Sacrées, à l'aide d'ouvrages déjà anciens eux-mêmes, découverts dans des bibliothèques locales (comme celle de Dompierre-sur-Besbre par exemple pour ce début)...

Ces histoires et références sont issues en partie des archives du Chateau de la Garde, sis à la Celle-sous-Montaigut, où elles ont été découvertes par Octave-Louis Aubert en 1944 et décrites dans son ouvrage "Légendes traditionnelles du Bourbonnais - Tome 1" paru en 1946 et réédité en 1998 par la SEPEC. Ces archives sont pour la plupart médiévales mais contiennent des écrits et copies datant des romains et des gallo-romains, celtes...

D'après cet ouvrage, trois centres mégalithiques existaient encore dans le Bourbonnais à l'époque de sa rédaction. Le premier se situe au sud-est, dans le canton de Mayet-de-Montagne, aux abords du village de la Chabanne. Il s'agit des Pierres-Courtines, mais en fait tout l'environnement et ses appellations font appel aux souvenirs des cultes druidiques, que l'on parle du Bois-Noir ou des Monts de la Madeleine, où l'on trouve encore les pierres à bassins et des dolmens. Sur Saint-Nicolas-des-Biefs, le Ré-des-Dieux et le Ré-de-Mussi ont pour voisin le menhir de la Pierre du Charbonnier. Situé sur le hameau de Gaulourdier, cette Pierre Levée se nomme ainsi à cause de ses sombres reflets. Sur la commune de Lavoine, au village de Malichard, existe le Champ-des-Rocs, qui se nomme ainsi car rien n'y pousse : il est couvert de petits menhirs et de grosses pierres, que la légende affirme avoir été jetées ici par le dieu romain géant Tanaris Lithobole (lithos : pierre, bolos : lancer), à moins que ce ne soit par le géant Gargantua. Il y a plusieurs Pierres sur Saint-Clément, avec la Pierre du Barde, la Pierre Maligne, les Pierres Folles, la Palle ou PallusDes alignements (un peu comme à Carnac en Bretagne, sans être aussi importants, ont longtemps été visibles à côté du village de Cressanges, mais ont totalement disparu vers la moitié du 19ème siècle, malheureusement.

 

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Pierre Ginish, Bourbonnais

 

Ce dossier, important en place, ne peut évidemment se trouver que dans les pages dossiers, rubriques Ecrits, visibles dans le menu du haut de ce site, et dont voici le lien direct :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/dossier-legendes-d-auvergne-france.html

 

Yves Herbo, Sciences-Faits-Histoires, 11-04-2020

 

Dans Paranormal
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Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 6

Par Le 29/01/2020

Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 6 

MAJ épisodes Hors-série 11-2019 et 01-2020

 

Odhtv etrange 1

 

La 6ème saison du Tour de France de l'étrange recommence sous une autre forme. Le 06ème Tour de France de l'étrange ou le JT de la Haute-étrangeté vous partagera ainsi tous les 3 mois, les informations importantes de nos partenaires, l'interview de l'édition (les minutes de l'étrange), les conseils de Black et un dossier qui sera soit une réédition, soit un épisode du Tour de France de l'étrange des reporters d'odhtv.
 

Saison 4 sur votre site S.F.H. : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/tour-de-france-de-l-etrange-odhtv-saison-4.html

Saison 5 sur votre site S.F.H. : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/tour-de-france-de-l-etrange-odhtv-saison-5.html


 

Tour de France de l'étrange 6X01 : Shadows people

Dans cette édition, présentée par Gilles Thomas :- Description des JT de la Haute étrangeté
- Observation de dame blanche avec Yves Herbo
- Conseil de Black: Objet d'enquête n°2: Les thermomètres
- Dossier de l'édition: Shadow people et êtres encapuchonnés (avec Remy Fauchereau, New Eppon, le CRUN et des témoins)

Mustang nepal

Nepal, Mustang: une culture inconnue dans des grottes et tunnels

Par Le 14/01/2020

Nepal, Mustang: une culture inconnue à l'origine des grottes et tunnels

 

Mustang nepal

Archéologiquement parlant, l'ancien Royaume de Mustang était principalement retenu pour son Histoire riche du fait de sa position stratégique commerciale régionale entre la Chine, le Tibet, Népal et l'Inde avant son annexion par le Népal et les combats contre les intentions chinoises sur ce territoire. Avec au moins 10000 grottes, dont beaucoup artificielles et tunnels aménagés, le site principal était considéré comme ayant une ancienneté remontant jusqu'aux premiers bouddhistes. De belles découvertes majeures y ont en effet été effectuées au 20ème siècle, avec entre autres, récemment (2007),  des magnifiques fresques représentant la vie de Bouddha, dont les plus grandes mesurent jusqu’à 8 mètres de longueur :

 

Mustang nepal fresquemuraleboudha

Mais ce sont surtout un grand nombre de manuscrits, découverts dans ces mêmes grottes, et qui sont toujours examinés de nos jours, qui en font un grand attrait archéologique sur la période bouddhique. En effet, des dizaines de milliers de manuscrit calligraphiés étaient enfouis dans ces grottes oubliées. Des traités philosophiques à l’arbitrage des conflits, ces trésors témoignent que de grands sages s’y rendaient pour y réfléchir alors que les artistes occupaient les cavernes pour y peindre l’adoration de Bouddha et des grands yogis de l’histoire bouddhiste. Une autre supposition serait que ces manuscrits proviendrait d'un monastère bouddhiste détruit et que cette bibliothèque avait été sauvée dans ces grottes...

On sait au moins qu'il y a 750 ans, le Royaume de Mustang (aboli en 2008 !), carrefour commercial régional influençant la route de la soie, était très prospère. Les manuscrits en question ont été datés du 13ème siècle de notre ère. En 2007, des explorateurs des États-Unis, d'Italie et du Népal ont découvert d'anciens arts décoratifs et peintures bouddhistes, des manuscrits et des poteries dans les grottes de Mustang près de Lo Manthang, datant du 13e siècle. Une deuxième expédition en 2008 a découvert plusieurs squelettes humains de 600 ans (14ème siècle) et a récupéré des rames de manuscrits précieux, certains avec de petites peintures connues sous le nom d'illuminations, qui contiennent un mélange d'écrits du Bouddhisme et de Bon (Bon, également orthographié Bön, est une religion tibétaine qui s'identifie comme étant distincte du bouddhisme tibétain, bien qu'elle partage les mêmes enseignements et terminologies. Elle serait née au XIe siècle et a établi ses écritures principalement à partir de termas et de visions de tertöns tels que Loden Nyingpo. Bien que les termas de Bon contiennent des mythes de Bon qui existaient avant l'introduction du bouddhisme au Tibet, "en vérité," l'ancienne religion "était une nouvelle religion.". Les théologiens actuels du Bon expliquent, (pour maintenir leur inclusion dans la dominance bouddhiste ?) que leur religion plus ancienne est due aux prémices du bouddhisme, prévus et visualisés par la leur et leurs visionnaires.

 

 

Mustang nepal himalayaregion

Mais l'attribution de ces grottes aux seuls moines bouddhistes est remis en question dès le début des années 1990, avec des découvertes faites lors d'une fouille entre 1992 et 1997 par une équipe composée d'experts du DoA et d'une troupe de fouille basée en Allemagne. C'est dans le complexe de grottes de Mhebrak dans la vallée de Muktinath dans le Lower Mustang qu'ils ont découvert de nouveaux indices, qui pourraient potentiellement révéler une partie importante de l'histoire humaine remontant à 450 avant JC minimum

Cette équipe a donc étudié deux cadavres uniques retrouvés dans ce complexe de grottes, et ont déclaré que " les caractéristiques choquantes des cadavres les rapprochent de la découverte d'une culture particulière de l'ère préhistorique ".


Lire la suite ci-dessous :

Pakistan 5500ans

glozel-authentifie-cela-change-tout

Par Le 07/06/2019

GLOZEL : entre Atlantes et Gaulois ?

glozel-authentifie-cela-change-tout - Ecritures énigmatiques 3

MAJ 14-09-2018, up 06-2019

 

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Suite des Ecritures énigmatiques : Page 1, Page 2.

Glozel authentifié, car les dernières analyses prouvent qu'une partie des pièces sont authentiques (toutes n'ont jamais été analysées), même si une petite partie s'avère moderne, et qu'il a aussi été découvert une verrerie du moyen-âge, autre intérêt archéologique évident...

Une des pièces maîtresse trouvées à Glozel est une petite sculpture en ronde bosse, dite du "Chasseur ", ou du "Chaman" (ci-dessous). Tenant un épieu dans sa main droite, il est campé de ses deux pieds sur le ventre d'un animal expirant. La macrophotographie révèle autour du cou deux colliers, dont l'un est composé d’éléments sphériques, les fameux "hochets" ou "bolas" qui avaient tant intrigué le monde archéologique. L'homme est assurément ici dans une nudité rituelle, et le collier flottant, à symbole mammaire, une évocation au culte primordial, originel, de la Grande Déesse Mère. 

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Depuis plus de 90 ans, les objets trouvés dans une tranchée bouleversent le monde de la préhistoire.

Le lieu-dit de Glozel est à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Vichy, au bord de la D495 Cusset/Ferrières-sur-Sichon. Situé dans les montagnes du Bourbonnais chargées de légendes et haut lieu de l'histoire, Glozel est peut-être la clef qui ouvrira la porte du mystère des origines du monde ou du moins des origines de notre civilisation et du courant migratoire des hommes.

Le samedi 1er mars 1924, Emile Fradin, 17 ans, laboure en compagnie de son grand-père, Claude Fradin, un champ dit ‘Duranthon’ (dérivé de durant, signifiant endurant, endurci. Ajoutons que ‘duranger’ vient d'élan, de renne, animal qui existait sur le territoire français à une époque lointaine). Il s'agit d'une parcelle plus ou moins incultivée.

Tout à coup, une des deux vaches tirant la charrue trébuche et s'enfonce en partie dans la terre. En la dégageant, le grand-père et le petit-fils découvrent une cavité, dans laquelle ils distinguent un squelette et des poteries. Ces dernières sont extraites, puis cassées : ils espèrent découvrir un trésor ; ils n'y trouvent que de la terre. Claude Fradin se souvient que le précédent propriétaire du terrain avait trouvé, en creusant à proximité pour enterrer une bête, un vase décoréUn vase inscrit fut découvert par le métayer qui les avait précédé quand il voulut enfouir une de ses bêtes morte. A la fin des années 1880, des poteries furent détruites pendant le défrichage d'une parcelle de la ferme.

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Le lendemain, dimanche 2 mars 1924, Emile Fradin, le petit-fils, revient examiner les lieux et dégage la cavité qui se révèle être une fosse — d'environ trois mètres sur un — dont les parois sont de briques emboîtées les unes dans les autres, et le sol constitué de seize dalles d'argile. Quelques vases, des débris divers et une plaque d'argile portant des signes curieux forment le ‘mobilier’ de ce qui lui paraît être, à cause du squelette, une tombe.

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Plan de la fosse au niveau du dallage

  1. grosses pierres reposant sur les cailloux - "témoins"
  2. grandes briques du dallage
  3. murs latéraux
  4. terre à brique non agglomérée
  5. grande brique de dallage avec empreinte de main

(d'après un document établi par le Dr Antonin MORLET)

 

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Les jours suivants, d'autres découvertes s'ajoutent aux premières : trois tablettes avec des empreintes de mains, une aiguille en os et des galets comportant les mêmes étranges signes que sur la plaque d'argile. La nouvelle de la mise à jour de la sépulture franchit le hameau, parvient jusqu'au village voisin d’où le curé, le médecin et l'instituteur viennent constater sur place la découverte.

Du champ de labour au ‘Champ des Morts’

 

Une institutrice, Adrienne Picandet, vient aider aux fouilles. Plus tard, lorsque les polémiques se succéderont, elle témoignera que les toutes premières tablettes d'argile portaient bien des inscriptions ; quarante autres personnes signeront aussi une attestation.

Dès le 20 mars, Adrienne Picandet envoie un rapport à l'inspecteur de l'Académie de Moulins. En date du 15 août 1926, le Mercure de France publie une lettre de mademoiselle Picandet : « En outre de la superbe fosse que monsieur Emile Fradin avait fort bien conservée et dont les murs, recouverts d'un suintement de verre, resplendissaient au soleil, la collection comprenait déjà : deux empreintes de mains, la première brique à signes, deux tranchets, une petite hache, le tranchant d'une hache brisée, de nombreux débris de poteries et plusieurs morceaux de supports de creusets ».
Le docteur Antonin Morlet (1882 - 1965) apprend l'existence de Glozel. Il est passionné d'archéologie, auteur de plusieurs ouvrages et possesseur d'une importante collection d'objets gallo-romains recueillis dans la région. Pour couper court aux manœuvres de détournement et d'accaparement, le docteur Morlet loue aux Fradin le champ ‘Duranthon’ qu'on commence déjà à appeler le ‘Champ des morts’. Certains archéologues, éblouis par la richesse du site, veulent en être les découvreurs, à la place d'un jeune paysan qu'ils jugent inculte, et, dépités de ne pas s'en voir attribuer la découverte, en deviendront de farouches adversaires, allant jusqu'au mensonge et la diffamation.

Le docteur Morlet procédera à de nombreuses fouilles et restera un ardent défenseur du site et de la famille Fradin. Les plus grands experts - et rivaux - de l'époque, MM. Capitan, l'abbé Breuil, Peyrony, Camille Jullian, Salomon Reinach, Depéret viennent visiter le site.

Une authenticité reconnue

 

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Idoles phalliques bi-sexuées-Glozel

 

Depéret, doyen de la Faculté des sciences de Lyon, agrégé de géologie et vice-président de la Société géologique de France écrira : « Il ne saurait rester dans l'esprit d'un géologue aucun doute sur la situation parfaitement en place de ce précieux objet et nous pouvons vous donner à cet égard notre attestation la plus formelle (...) Le gisement de Glozel est un cimetière datant de l'extrême début du Néolithique. (...) La présence indiscutable, quoique sans doute très rare, d'un renne figuré à Glozel, s'ajoute à d'autres réminiscences magdaléniennes de l'outillage pour m'amener maintenant à admettre que le gisement de Glozel se rapproche du paléolithique final, avec lequel il s'apparente à la fois par la forme, par l'outillage et aussi par l'écriture ».

« Plus bas, écrit M. Depéret, dans l’argile jaune, tendre, qui contient à la  profondeur moyenne de 0 m. 60 à 0 m. 70 la couche archéologique, j’ai recueilli, dans  l’argile vierge de tout remaniement, entre autres objets, un beau fragment de tablette à  inscriptions alphabétiformes enserré dans une trame de racines et de radicelles d’arbustes  aujourd’hui disparus. Cette observation, continue-t-il, est, à mon avis, décisive et implique à  elle seule d’une manière irréfutable l’authenticité de la tablette et, par suite, de l’écriture  glozélienne. Pour penser autrement, il faudrait supposer qu’un faussaire aurait préparé le  terrain en y introduisant des objets il y a au moins vingt ans, temps nécessaire à la  croissance et au développement des racines qui entouraient la tablette. L’énoncé seul de cette hypothèse permet d’en saisir l’absurdité. […] ». Source :  Jean Piveteau, « A propos de Glozel » Revue de Paris, 1er mai 1928, pages 152-174.www.museedeglozel.com/Corpus/Piveteau.pdf

Joseph Loth (1847 - 1934), professeur au Collège de France depuis 1910, archéologue et spécialiste de l'histoire et de la langue celtique, recommande à Emile Fradin d'installer un petit musée, preuve qu'il croit à l'authenticité et à l'importance de ce qui a été découvert sur le site.
Nous n'entrerons pas dans la description de ce que fut la situation d'Emile Fradin en butte aux mesquineries, aux malversations, aux mensonges et tracasseries diverses occasionnées par les vanités, les égoïsmes et le refus de certaines instances ‘scientifiques’ de réviser non seulement leurs assertions (Emile Fradin fut accusé d'être un faussaire) mais de tenir compte des observations faites par leurs pairs, ou par eux-mêmes - car certains se contrediront -.
Procès en tous genres, même en diffamation, furent finalement gagnés par Emile Fradin, mais perturbèrent singulièrement sa vie, et nuisirent autant à la reconnaissance de son mérite de ‘découvreur’ qu'au fait que soient, à partir des mobiliers découverts à Glozel, envisagées différemment les sources de la connaissance européennes et occidentales.

L'exigence de la Vérité

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couteau-Glozel

Nous ne souhaitons pas, ici, entrer dans des polémiques toujours stériles. Cependant, nous ne pouvons ignorer les propos et l'attitude de ceux qui confondirent leurs intérêts avec ceux de la société qu'ils représentaient, et qui oublièrent ce à quoi leurs fonctions les obligeaient.

Tous les livres que nous avons consultés exposent la même ignominie de la part de scientifiques -vrais ou faux-. Preuve est faite, s'il en était nécessaire, de la faillibilité des hommes, fussent-ils couverts de diplômes, chargés de titres et de notoriété. Le vrai, le véritable scientifique n'oublie jamais la remise en question, démarche indispensable à l'approche de la vérité. L'examen de conscience n'est pas le monopole du domaine religieux. Peu d'hommes reconnaissent leurs erreurs, et publiquement. C'est pourtant là faire preuve de l'honnêteté à laquelle tous prétendent, et dont ils se réclament, face à leurs adversaires.

La science nous confirme constamment, par son évolution, la réalité d'une interdépendance des disciplines, en corollaire avec la réalité de l'univers, visible et invisible. Des hypothèses, certaines d'ailleurs du domaine du rêve -mais outre que le rêve n'est pas interdit, il peut se révéler prémonitoire- ont été proposées par des archéologues, des scientifiques, des dilettantes, hypothèses qui, même si elles n'ont pas été confirmées, même si elles ne correspondent pas aux thèses officielles, n'en sont pas moins dignes d'écoute.

L'oubli officiel est désormais tombé sur le site de Glozel, sur son inventeur -qui est aujourd'hui décédé- et sur les conclusions que l'on se doit d'en tirer. Ne subsistent que l'intérêt et la passion de quelques mordus d'archéologie qui exigent la vérité.

Un silence inexplicable

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Représentation animale sur ivoire: Renne blessé, flèche dans la gorge et le cœur

 

Pourquoi les instances responsables tiennent-elles à ne pas porter à la connaissance du public une découverte capitale ? La prudence se comprend, pourvu qu'elle ne s'accompagne pas d'immobilisme, et d'une certaine malhonnêteté intellectuelle.

Il est exact que les moyens d'investigations ont beaucoup évolué et qu'aujourd'hui nous pouvons dater avec une relative précision, ce qui n'était pas le cas dans les années 30. Des vieillissements peuvent être retardés ou accélérés selon le milieu dans lequel se trouvent les éléments à étudier. Les accidents géologiques aussi bien que climatiques interviennent dans des proportions pas toujours homologuées. La science doit être leçon d'humilité. Aucun homme, fut-il infiniment savant, ne peut prétendre tout savoir.

Il serait temps de reconsidérer le ‘cas Glozel’. Les fouilles qui y ont été effectuées depuis l'incident du 1er mars 1924, qu'elles aient été officielles ou non, révèlent des données qui bouleversent justement des certitudes trop souvent exprimées sans aucun esprit d'objectivité. Voici, brièvement résumé, ce qui a provoqué l'anathème jeté sur Glozel et son inventeur, puis déclenché la loi du silence :

— le renne n'était pas censé vivre sur le territoire français au Néolithique ; avec le recul des glaces, il était déjà remonté vers le Nord.

— L'écriture sous une forme alphabétique n'existait pas encore, au Paléolithique

— Les signes établis avec une volonté de coordination alphabétique provenaient du Moyen -Orient, et dataient du Néolithique.

Or, à Glozel, furent trouvés dans la même tranche de terrain des vestiges qui, selon certaines sommités fortes des acquis de la Science de l'époque, ne pouvaient cohabiter. Sur un galet étaient gravés un renne et une suite de signes s'apparentant à un alphabet. Des os, de l'ivoire, de la terre plus ou moins ouvrée présentaient un même art figuratif, et une écriture.

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tube en os, percé et gravé-Glozel

Comme s’il manquait encore quelque chose à notre perplexité, le Matin s’est chargé d’y ajouter : il a dépêché à Glozel deux de ses collaborateurs, MM. Pierre Guitet-Vauquelin et Clérisse. Ceux-ci ont réfléchi : « Si le ‘Champ des morts’ est réellement farci de débris préhistoriques, n'est-il pas vraisemblable qu'en fouillant ailleurs, dans les mêmes parages mais en un endroit que personne, jusqu'ici, n'a exploré, on trouve des vestiges analogues? ». Cet endroit vierge, ils l'ont soigneusement choisi, après quelques tâtonnements, au Sud et en contrebas du gisement classé, à quelques pieds au-dessus de la rivière. A défaut d'érudition préhistorique, ils avaient l'expérience des tranchées, qui leur avait appris à remuer la terre. Ils s'y sont employés courageusement, à la pioche, à la houe et au couteau. Au bout d'une heure, ils dégageaient de la couche archéologique un gros morceau de poterie de grès, puis de nombreux et menus fragments de brique et des morceaux de terre vitrifiée, puis, à 1 m. 35 du front de taille, par 60 centimètres de profondeur, au milieu d'une véritable chevelure de racines drues, un galet noirâtre, elliptique, portant trois signes glozéliens classiques : une barre inclinée, un V très ouvert et une échelle à trois échelons. Ce fut la récolte de la matinée.

Dans l'après-midi, pour écarter toute suspicion de fraude, -car ils étaient allés déjeuner dans l'intervalle-, ils ouvraient une nouvelle tranchée. Ils y déterraient bientôt un harpon cassé, de 6 centimètres de long. Une troisième tranchée leur livrait ensuite d'autres fragments de grès, une pointe en roche volcanique ayant dû servir d'outil à graver et un morceau d'os fossilisé, de 3 centimètres et demi, taillé en pointe. Sans préjuger de la valeur de ces différentes pièces, MM. Pierre Guitet-Vauquelin et Clérisse auraient ainsi fait la preuve, si vraiment leur expérience a été entourée de toutes les précautions de contrôle désirables pour qu'ils n'aient pas été eux-mêmes victimes de « truqueurs », que le sous-sol de Glozel recèle des « témoins » qui n'ont pu être ni fabriqués ni enfouis pour les besoins de la cause.

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Le lendemain, les deux fouilleurs se rendaient à un kilomètre et demi de Glozel, à la « goutte » Barnier -en langage local, on dénomme « gouttes » les vallonnements dont la région est semée- et pénétraient dans une grotte souterraine depuis longtemps obstruée à son orifice ; or, ils constataient qu’elle n’avait pas été envahie par la coulée de l’argile, ce qui infirmerait un des arguments invoqués contre l’ancienneté des deux tombes du « Champ des Morts ».

Des découvertes d'objets similaires furent effectuées aux alentours (à Moulin Piat, à 2,5 km au Sud; chez Guerrier, à 3 km sur la rive droite du Vareille; à Puyravel à 10 km en amont, sur la rive opposée).

A l'examen, certaines poteries révélaient une utilisation cultuelle, indice de l'évolution de ceux qui les avaient façonnées. La représentation animale gravée sur différents supports l'avait-elle été dans un but évocateur, votif, chamanique, ou n'était-ce que de l'art pour l'art ?

Personne, jusqu'à ce jour, n'est à même de dater cet ensemble avec cohérence. Le carbone 14 aussi bien que la thermoluminescence ne s'accordent sur les dates. En 1972, des techniciens du Commissariat à l'Énergie atomique ont analysé des tablettes et des objets en os : les tablettes dateraient de 700 avant J.-C. à 100 après J.-C. mais certains objets en os remonteraient à 17.000 av. J.-C. ! 17 millénaires d'écart, du paléolithique supérieur à la Guerre des Gaules dans le même ‘lot’ archéologique.

Seule certitude : il ne s'agit pas d'une supercherie, et Emile Fradin, inventeur du site, n'est pas le faussaire que certains, en mal d'explications, ont dénoncé.

Des mains de géants

 

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Une quinzaine d'empreintes de mains ont été découvertes à Glozel, toutes de la main droite. Deux ont été découvertes à l'intérieur des tombes (Fosse ovale et Tombe II), elles font en moyenne 35 cm de haut !

Ce qui n'a pas été souvent évoqué, c'est la dimension des mains, moulées dans la terre cuite. En appuyant fortement sa main dans de l'argile malléable, on agrandit l'empreinte de cette même main, mais le séchage entraîne une rétraction, si bien que l'empreinte garde une dimension proche de celle de l'original. Or, à Glozel, les mains sont grandes, très grandes, tout en restant proportionnées. Elles dépassent la norme d'une main d'homme du XXe siècle.

Idem pour l'épaisseur des os de la boîte crânienne retrouvée : épaisseur du double de celle d'un homme d'aujourd'hui. Quant à la boîte crânienne, elle est d'un volume supérieur à la moyenne de nos propres crânes. Peut-on parler de géants ou simplement d’une tribu d’hommes de grande taille, venus d’ailleurs, et qui se seraient retrouvés là, isolés, après un mystérieux exode ?

Les gravures, dans ce qu’elles représentent autant que dans leur technique de façonnage, correspondent, même si la facture en est inégale, à ce que l’on connaît du Paléolithique. Certains décors ressemblent à ce qui a été exécuté dans la péninsule ibérique, au Maroc ou aux Canaries, ainsi qu’aux abords de l’ancien bassin saharien. Que faut-il en déduire ? Une meilleure connaissance des Guanches, ce peuple disparu des Canaries lors de la conquête espagnole à l’époque de la Renaissance, aurait pu peut-être apporté des lumières sur l’énigme Glozel.

 

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Urne-Glozel

Notons au passage que tout ce qui aurait pu assurer un trait d’union entre les différentes histoires de l’Humanité a été délibérément détruit au cours des âges par les esprits forts du moment : la bibliothèque d’Alexandrie, les revêtements des pyramides, les ‘pages d’écriture’ de l’île de Pâques, tous les documents trouvés par les conquistadors, les témoignages païens d’Europe…Ainsi disparaît la mémoire des peuples, au profit de systèmes de pensées et d’actions provisoirement nouveaux…Au contraire des flots blancs du Léthée qui apportaient, à l’orée des Enfers, l’oubli aux âmes des morts, c’est dans un flot rouge dû à la cruauté des hommes que des Civilisations naissent puis disparaissent...

Un alphabet trait d’union

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« Or il y avait des géants sur la terre en ce temps-là ! » est-il écrit dans la Genèse, au chapitre IV, où est décrite la dépravation des hommes, cause du déluge. 
« Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient constitué un empire grand et merveilleux. Cet empire était maître de l'île tout entière et aussi de nombreuses autres îles et de parties de continent. De notre côté, il possédait la Libye jusqu'à l'Egypte et l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie (l'Italie occidentale) » écrit Platon, dans Timée, lorsqu'il décrit l'Atlantide.

L'archéologie a permis de découvrir dans le monde différents signes et alphabets. Ils appartiennent à des peuples différents, situés si loin les uns des autres qu'il paraît difficile de soupçonner des liens entre eux. Et pourtant ! Si l'alphabet de Glozel pouvait trouver son Champollion ! Si l'alphabet de Glozel pouvait être précisément daté ! Ce serait toute une partie de notre lointaine histoire, qui veut que notre civilisation soit née dans les larges plaines du Croissant fertile, de l'autre côté de la Méditerranée, qui serait remise en cause. Cet alphabet que certains ont daté du néolithique (8000 av. J.-C. donc antérieur aux ‘premiers’ alphabets phéniciens - 4000 av. J.-C.), que d'autres ont qualifié d'amulettes de sorciers gaulois...

Nous sommes toujours à la recherche de nos origines et de la Vérité. Il faut donc ne pas craindre d'aller à l'opposé des concepts, fussent-ils accrédités par la majorité des instances qui, trop souvent, s'arrogent des pouvoirs qu'ils ont usurpés. L'archéologie ‘officielle’ est au service des contribuables, des citoyens, et non l'inverse. Qu'importent les querelles de chapelles, d'écoles, qui, hélas, durent parfois plus longtemps que ceux qui les provoquent, les élèves se révélant aussi fanatiques et aussi aveugles que les maîtres. Les passions et les rivalités l'ont emporté sur la nécessaire sérénité. Des rapports ont été rédigés sur Glozel. Pourquoi ne sont-ils pas publiés ?

Du nom de Glozel

Dans la région du Centre, le C se traduit souvent phonétiquement en G. Ainsi, les prunes ‘reine-claude’ deviennent-elles des ‘reine-glaude’.

Pour trouver les origines du lieu-dit Glozel, on peut chercher les racines dans les termes suivants, empruntés au patois local ou régional :
— Gleizes : voisins.
— Glaus : Glouton (langue d'oc), glaïeul (langue d'oïl)
— Clos : enclos cultivé (langue d'oïl)
— Claussel : dérivé de Claus, l'équivalent d'une closerie (métairie dans le Midi et dans le Centre), tout comme Cloux, Clouzard, Clouzet... Cluseau, Cluzel, Clusot, Cluzeau ; Cluzel veut aussi dire caverne, enclos...

Si Claude, par déformation phonétique, se transforme en Glaude, voire en Claudel, il est curieux de constater que Glozel est à la fois une déformation du prénom du grand-père d'Emile Fradin, avec lequel il découvrit le site, l'équivalent de métairie - la famille en exploitait une - et le nom d'une terre dans laquelle se trouvent sinon des cavernes, du moins des cavités. Gérard Bourgue

En 1972, de nouveaux moyens de datation (carbone 14, thermolumines­cence) établissent le caractère préhistorique d'une partie des objets. Henri François, ingénieur au Commissariat à l'Energie Atomique, en visite à Glozel, fait des prélèvements et les envoie à 3 laboratoires étrangers pour datation, qui utiliseront la méthode de datation au carbone 14 pour les os gravés et la thermoluminescence pour les céramiques et la terre cuite.

Pour les trois laboratoires indépendants, les résultats seraient les suivants :

Ø       les ossements auraient entre 15 000 et 17 000 ans,

Ø       les céramiques auraient 5 000 ans,

Ø       les tablettes gravées auraient 2 500 ans.

Henri François écrira à Emile Fradin :
"...Seuls quelques attardés mal informés pourront encore prétendre que vous êtes un faussaire, les regroupements des mesures faites indépendamment dans chaque laboratoire sont parfaits et indiscutables..."

 

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pointe d'harpon trouvé en 1974 à + 2km de Glozel

Ce dernier n'a pas hésité à demander au Docteur Zimmerman de l'Université de Washington, attaché au Mc Donnel Center for the Space Science, de réaliser une investigation qu'il était le seul à pouvoir mener à bien. Le but était de déterminer si les céramiques de Glozel étaient bien des objets authentiques, et non des faux, fabriqués modernement. Basant sa démonstration sur une propriété particulière des grains de zircon, le Dr Zimmerman concluait ses résultats, en y indiquant: "Nous écartons donc toute possibilité pour que ces deux prélèvements de Glozel puissent être des céramiques modernes, irradiées artificiellement dans le but de les faire paraître anciennes. Et nous concluons qu 'elles ont vraiment été fabriquées dans 1 'antiquité". Une position qui venait conforter celles déjà émises auparavant, dont celle de l'Ingénieur géologue M.E. Buet, qui avait pu déterminer, en 1928, que les briques à inscriptions n'avaient été cuites qu'à une température comprise entre 600 et 700 degrés...

Les objets Glozéliens, actuellement 2500 pièces, ont été trouvés dans une couche archéologique unique, bien différenciée. Cette couche avait été signalée comme étant du Néolithique par le Doyen Charles Deperret. Le récent congrès international 14C et Archéologie - Lyon 1998 fait état, pour ce processus de néolithisation en Europe, d'une mise en place dans les derniers siècles du 7ème millénaire, et d'une généralisation dans la première moitié du 6ème.

Ce Champ des Morts a fait l'objet d'une investigation au magnétomètre à proton, réalisée en 1974, par Madame Lemercier, du Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble, qui a permis de conforter les précisions laissées par le Dr Antonin Morlet. Ce dernier fouilla ce lieu, seul avec Mr Fradin, pendant plus de 15 ans et y a laissé de nombreux endroits vierges, afin que les générations futures puissent compléter, par de nouvelles fouilles ou de nouvelles approches techniques, les informations déjà possédées.

La confrontation et la comparaison de la couverture aérienne et des résultats de Mme Lemercier permettent de retrouver trace des structures inviolées, au niveau du Champ des Morts, mais aussi dans les terrains avoisinant, au dessus et à gauche du terrain en venant du Musée.

En 1974, des céramiques ont été confiées au laboratoire d'Édimbourg pour essais de datation par thermoluminescence; ces expériences, reprises aux laboratoires de dosimétrie du CEA (Fontenay-aux-Roses et Gif-sur-Yvette) par H. François, G. Poutal et G. Valladas, ont donné des résultats peu significatifs en raison de nombreuses perturbations dues au comptage, à la nature et à la profondeur du sol d'enfouissement. Des objets identiques ont été datés de 700 av. J.-C. à 100 apr. J.-C., puis de 350 av. J.-C. au XVIIIe s. Les glozéliens mettent ces disparités sur la très forte radioactivité naturelle de la région.

 

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L’ alphabets comporte un très grand nombre de signes (111 signes distincts suivant Morlet), beaucoup plus que dans les autres alphabets anciens auxquels il ressemble. Cette écriture présente de grandes ressemblances avec:

a) des formes très anciennes de l'écriture phénicienne, mais aussi avec

b) un certain nombre d'inscriptions alphabétiformes retrouvées dans des sites magdaléniens, au Portugal, en Roumanie et en France.

La même année, une équipe du Centre de Recherche Nucléaire de Grenoble passe le site au magnétomètre, montrant qu'il existerait encore des objets enfouis.

En 1975, après un congrès d'archéométrie tenu à Oxford, la lumière est enfin faite sur l'authenticité du site. L'Etat reconnaît l'authenticité de Glozel, mais la communauté scientifique continue de douter.

En 1983, Jack Lang, alors ministre de la Culture, décide d'une nouvelle campagne de fouilles (jusqu'en 1990). « Elles ont été menées à plusieurs kilomètres du site principal et dans des milieux stériles ou perturbés, estime Jean-Claude Fradin, fils d'Émile. Nous attendons toujours un rapport définitif sur ces fouilles. 

M. Remy Chauvin, biologiste, "père spirituel des hérétiques en France" :
"...S'ils ne publient pas c'est qu'ils ont probablement trouvé des choses qui les ennuient, alors pourquoi ? 
De quoi a-t-on peur ? 
On a peur de contrarier quelques vieux professeurs, on a peur de démolir les théories en cours ?
Mais, est-ce que les théories scientifiques sont des monuments religieux ?
Qu'y a-t-il donc à Glozel qui soit responsable d'une telle levée de boucliers ?
Faisons donc des fouilles méthodiques et raisonnées à l'endroit où Emile Fradin les fit ! ...
"

M. Emile Fradin s'est vu proposé des sommes fabuleuses pour ses découvertes mais il n'a cédé aucun objet. Le 16 juin 1990, il reçut les Palmes Académiques.

Alignement de pierres dressées (re)découvert en 1993 à Glozel.

Ces blocs dépassaient les 1m60 pour certains à l'origine. Cet alignement Nord-Sud visant le Champs des Morts, mesurait une centaine de mètres de long et se terminait par un demi cercle de pierres (christianisées au XIX ème siècle par la confection d'un sanctuaire marial). On pouvait en dénombrer environ 80. Ces blocs de granit furent en partie arrachés en 1921 pour édifier la grange de la ferme. Aujourd'hui on peut encore en compter une cinquantaine. Emile trouva deux rondelles d'argile sous ces pierres lors de leur dégagement.

 

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En 1995, suite à la diffusion d'une émission télévisée, le résumé provisoire des recherches précédentes est enfin publié mais ne révèle rien, si ce n'est ce que l'on savait déjà, qu'il y a une grande disparité dans l'âge des objets de Glozel.

Plus de 3000 objets ont été retrouvés, des poteries, des tablettes gravées, des pierres polies, des bijoux en os, des têtes de flèches, des aiguilles, et il ne semble pas que les signes écrits aient été superposés à des gravures animalières antérieures.

Dans OVNI/UFO
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OVNIs dans la Chine ancienne

Par Le 27/05/2019

OVNIs dans la Chine ancienne

 

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On pense souvent que l’apparition des OVNI, notamment en Chine, date de l’époque contemporaine. Pourtant des peintures rupestres en Chine ont représenté ce qui semble être des chiffres avec le symbole « en forme de dôme ». Des peintures de la Renaissance ont montré des objets dans le ciel étrangement similaire à des soucoupes volantes.

Dans la Chine ancienne, il y a eu des histoires et des écrits relatant l’observation d’OVNI, en voici trois majeurs :

 

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Tout d’abord dans le Dong Tien Ji

Le Dong Tien Ji était un livre d’origine de la dynastie Tang. L’histoire raconte que sous la dynastie des Tang (618-907), un navire céleste, mesurant plus de cinquante pieds de long, a été retrouvé et placé dans le Hall de Ling De. Le navire avait un son métallique lorsqu’on frappait dessus, et était fait d’un matériau très dur qui résistait à la rouille. Li Deyu, le Premier ministre Tang, coupa sur un pied de long une mince baguette du navire et l’a sculpté comme une figurine d’un prêtre taoïste. La figurine Taoïste s’envola et revint. Dans les années de l’empereur Daoming, la figurine disparue et le navire s’envola.

Dans un chapitre du Meng Qi Bi Tan :

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Manuscript de Voynich : langage proto-roman

Par Le 17/05/2019

Manuscript de Voynich : un langage proto-roman ?

 

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UNIVERSITÉ DE BRISTOL - Un universitaire de l'Université de Bristol a réussi à déchiffrer le code d'un « texte parmi les plus mystérieux du monde », le manuscrit de Voynich.

C'est le Dr Gerard Cheshire, associé de recherche, utilisant une combinaison de pensée latérale et d'ingéniosité, qui a pu identifier le langage et le système d'écriture du document, dont la réputation est d'être impénétrable.

Dans son article révisé par les pairs, Le langage et le système d'écriture de MS408 (Voynich) Expliqué, publié dans la revue Romance Studies, Cheshire décrit comment il a déchiffré avec succès le codex du manuscrit tout en révélant le seul exemple connu de prototypage de Langue romane.

« J'ai vécu une série de moments" euréka " lors du déchiffrement du code, suivi d'un sentiment d'incrédulité et d'excitation lorsque j'ai réalisé l'ampleur de la réalisation, à la fois en termes de son importance linguistique et de révélations sur l'origine et le contenu du manuscrit.

« Ce qu’il révèle est encore plus étonnant que les mythes et les fantasmes qu’il a engendrés. Par exemple, le manuscrit a été compilé par des religieuses dominicaines comme source de référence pour Maria de Castille, reine d’Aragon, qui s’est avérée être la grande tante de Catherine d’Aragon :

Dans Paranormal
Petit trianon

France : quand des anglaises voient des spectres

Par Le 08/03/2019

France : quand des anglaises voient des spectres

 

The french pavilion in the gardens of the petit trianon and marie antoinette

Le petit pavillon du jardin français du Petit Trianon et Marie-Antoinette

Le petit Palais du Petit Trianon, situé dans le parc du château de Versailles, à une quinzaine de kilomètres de Paris, fut construit par le célèbre architecte Ange-Jacques Gabriel (qui fit aussi entre autres la Place de la Concorde et l'Ecole Militaire) pendant les an­nées 1760 pour le roi Louis XV, qui le destinait à sa favorite, Mme de Pompadour, qui décéda avant l'achèvement de son cadeau. Le Roi l'of­frit donc à sa nouvelle maîtresse, Madame du Barry. Par la suite, il devint l'une des résidences fa­vorites de l'infortunée Marie-Antoinette, l'épouse de Louis XVI exécutée pendant la Révolution française.

 

Petit trianonLe petit Trianon

Des années plus tard, le 10 août 1901, le Petit Trianon reçut la visite de deux touristes anglaises, Miss Charlotte Moberly, direc­trice d'un collège de jeunes filles d'Ox­ford, 55 ans, et Miss Eleanor Jourdain, son ad­jointe, 33 ans - deux femmes d'une grande intelligence jouissant d'une excellente ré­putation,  filles de ministres anglicans renommés, les deux dames n’étaient guère portées sur l’occultisme et le fantastique. Elles voulaient, disaient-elles, garder intacte la foi inculquée par leurs pères.. Pendant qu'elles parcouraient ses jardins, elles y virent des gens et des aménagements qui, sur le moment, leur parurent réels quoique étranges, mais qui, par la suite, se révélèrent ne pas appartenir du tout au début du XXe siècle. Après avoir parcouru les salles du château, elles décidèrent de visiter les deux Trianon. « Elles sortirent du château par le passage habituel qui, à droite de la Cour de Marbre, mène au parc ; elles traversèrent le parterre d’eau, descendirent les marches du bassin de Latone ; elles longèrent le tapis vert et, suivant l’allée transversale qui part du bassin d’Apollon, elles tournèrent ensuite à gauche, empruntant l’allée qui passe sous le petit pont, laissant sur leur droite l’ancien Corps de Garde et l’enclos des Glacières. Elles pénétrèrent ainsi dans le domaine de la Reine par une porte voisine de la Maison du Jardinier. » (Guide de Versailles mystérieux, p. 275) :

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L'Arbre de Vie : Symbole universel intemporel

Par Le 13/02/2019

L'Arbre de Vie : Symbole universel intemporel

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Le concept de L'Arbre de Vie a été utilisé dans différents domaines tels que la religion, la science, la mythologie, la philosophie, etc. La signification associée à la notion d'Arbre de Vie diffère selon les contextes. Dans différentes mythologies, théologies et philosophies à travers le monde, elle est utilisée comme un motif. Le concept d'Arbre de Vie est également utilisé en référence à l'évolution. Ce phénomène est aussi utilisé métaphoriquement dans l'explication de la notion d'origine commune.

La signification de l'Arbre de Vie est présentée de différentes façons en citant différentes sources de savoirs. Selon l'Encyclopedia Britannica, arbre de vie et l'arbre de la connaissance sont deux formes de l'arbre-monde / arbre-cosmique. L'Arbre de Vie relie les différentes formes de la vie / création, alors que l'Arbre de la Connaissance relie le ciel et le monde souterrain.

Importance dans différentes cultures :

Dans OVNI/UFO
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Ancient Aliens Saison 13

Par Le 13/11/2018

Ancient Aliens Saison 13

 

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Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6

Saison 7

Saison 8

Saison 9

Saison 10

Saison 11

Saison 12

Ancientaliensserie

 

Ancient Aliens S13E01 La Conspiration OVNI VOSTFR HD

Titre original : « The UFO Conspiracy » - En 2017, il est sorti publiquement que le ministère de la Défense américain a dépensé des millions sur des enquêtes à propos de rapports d'ovnis. (l'info est relayée en France dans de grands médias comme France-Info par exemple).

Ceci est la dernière révélation sur une série de projets gouvernementaux secrets sur les OVNI datant de dizaines d'années, mais beaucoup de leurs conclusions n'auront jamais été communiquées au public. Est-ce que la vérité sur la présence extraterrestre sur Terre pourrait faire partie d'une "conspiration OVNI " ? (YH : Notons que le terme "conspiration" n'est pas très adéquat dans le sens où le secret évident et nécessaire à tous les services de renseignements mondiaux fait parti de ces organismes depuis leur création ! D'autre part, l'Histoire humaine est bel et bien constituée à 80% de complots et secrets, il serait naïf de croire que ce ne soit pas le cas dans nos temps modernes. Le nombre "d'affaires" liées à la corruption, le pouvoir, la technologie de pointe et l'argent n'est de toute évidence que la pointe de l'icerberg à ce niveau).
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

Lire mon article à ce sujet ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovni-usa-des-millions-de-dans-une-etude-secrete-et-des-preuves.html

Partie 1


 

Partie 2


 

Ancient Aliens S13E02 Codes Interdits de Da Vinci - VOSTFR HD

Titre original : « Da Vinci's Forbidden Codes » - Des chercheurs affirment qu'il y a des messages cachés qui peuvent être trouvés dans les œuvres de Léonard de Vinci et d'autres arts à travers l'histoire, qui peuvent révéler une influence extraterrestre.
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx. Article en lien ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/leonard-de-vinci-aurait-decode-les-signes-megalithiques.html

 

 

Ancient Aliens S13E03 Un Protocole Extraterrestre - VOSTFR HD

Titre original : « The Alien Protocols » - En 2017, un étrange objet en forme de cigare est entré dans notre système solaire provenant probablement d'un autre système stellaire. Mais en voyageant dans une trajectoire si inhabituelle, cela a intrigué certains astronomes qui ont suggéré qu'il pourrait s'agir d'un engin extraterrestre (YH : une sonde comme nous le faisons nous-même). Cet événement a donc soulevé une question importante...

Aurions-nous besoin d'un plan protocolaire pour savoir comment agir a l'éventualité d'un contact officiel avec des êtres intelligents extraterrestres ?
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

 

Ancient Aliens S13E04 Les Trous Noirs de la Terre - VOSTFR HD

S13E04 - Titre original : « Earth's Black Holes » - Les trous noirs pourraient-ils exister non seulement dans l'espace, mais ici sur Terre ?

Et si oui, les trous noirs de la Terre pourraient-ils avoir causé des disparitions étranges et d'autres phénomènes inexplicables pendant des siècles ?
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

 

Ancient Aliens S13E05 Les Codes du Désert - VOSTFR HD

Titre original : « The Desert Codes » - Est-ce que de vieux dessins géants trouvés gravés dans le sol du désert pourraient faire partie d'un ancien code Extraterrestre ? Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx. Suite d'articles en lien : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-7.html

 

 

Ancient Aliens S13E06 La Zone 52 - VOSTFR HD

La notoriété de la zone 51 pourrait-elle servir de couverture à des expériences extraterrestres ultra-secrètes bien plus importantes qui auraient lieu à d'autres endroits ?
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

 

Ancient Aliens S13E07 Égypte : Station Terrienne VOSTFR HD

Titre original : « Earth Station Egypt » - L'Égypte a-t-elle accueilli les premiers visiteurs extraterrestres de la Terre?

Le théoricien des anciens astronautes Giorgio A. Tsoukalos, explore les dernières découvertes scientifiques dans certains des lieux les plus anciens du monde pour trouver des preuves que des extraterrestres ont visité l'Égypte dans un passé lointain.
Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

Partie 1


 

Partie 2


 

Ancient Aliens S13E08 Île des Géants - VOSTFR HD

Titre original : « Island Of The Giants » archéologie - Les anciennes ruines de la Sardaigne, en Italie, pourraient-elles donner des indices sur un passé extraterrestre ? Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx

 

Ancient Aliens S13E09 Les Enlevés - VOSTFR HD

Titre original : « The Taken » - Des millions de personnes à travers le monde ont prétendu avoir été enlevés par des extraterrestres. Ces récits extraordinaires sont-ils une forme d'illusion psychologique de masse ? Ou bien ces histoires pourraient-elles être vraies ? Traduction du synopsis original par : O-Pied-du-Sphinx. Suite d'articles en lien : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-enlevements-modernes-7.html

Dans OVNI/UFO
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Ancient Aliens Saison 12

Par Le 11/11/2018

Ancient Aliens Saison 12 (VOSTFR)

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

 

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6

Saison 7

Saison 8

Saison 9

Saison 10

Saison 11

 

S12E01 Les Chasseurs d'Extraterrestres - Alien Theory FR HD

Au 21e siècle, les universitaires, les scientifiques et les gouvernements mondiaux ont participé pour la première fois à la recherche de la vie intelligente au-delà de la Terre. Mais alors qu'un tel effort n'a jamais été rendu public avant, en réalité, la recherche de la preuve de la vie extraterrestre est en cours depuis des décennies.
À partir de 1947, une série d'observations inexpliquées et d'événements mystérieux ont forcé certains membres de haut niveau au sein du gouvernement américain à devenir officiellement des chasseurs d'extraterrestres. Les Projets Sign, Grudge et Bluebook étaient des programmes gouvernementaux pour la recherche d'observations d'OVNI – et selon certaines sources, des centaines d'événements signalés ne pouvaient pas être expliqués.
Les théoriciens des anciens astronautes suggèrent qu'il existe des preuves que des efforts similaires ont même été réalisés il y a des milliers d'années, en observant d'anciens observatoires astronomiques trouvés partout dans le monde et de nouvelles preuves que les Babyloniens suivaient les mouvements des planètes il y a plus de 2000 ans...

 

S12E02 Forgé Par Les Dieux - Alien Theory VOSTFR HD

Titre original : « Forged By The Gods » Des objets métalliques artificiels remontant à des centaines de milliers d'années. De nouvelles découvertes de métaux que l'on croyait être mythologiques. Des sphères métalliques mystérieuses défiant les lois de la physique.
Ces artefacts qui ne devraient pas être là (OOPart) pourraient être la preuve concrète que des extraterrestres ont visité la planète Terre il y a fort longtemps, laissant derrière eux les vestiges de leur technologie ? Les théoriciens des anciens astronautes Erich Von Daniken et Giorgio A. Tsoukalos se rendent en Roumanie pour examiner de plus près une ancienne pièce de monnaie en aluminium qui laisse les historiens pantois.
Et la journaliste d'enquête, Linda Moulton Howe, voyage à Jacksonville, en Floride, pour découvrir les secrets d'une étrange sphère métallique qui est tombée du ciel et a attiré l'attention de la marine américaine. Pourrait-on trouver un témoignage de notre passé extraterrestre dans ces objets métalliques mystérieux et anciens ? Source : O-Pied-du-Sphinx

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Ancient Aliens Saison 11

Par Le 09/11/2018

Ancient Aliens Saison 11

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6

Saison 7

Saison 8

Saison 9

Saison 10

Ancientaliensserie

 

S11E01 Les Pyramides de l'Antarctique - VOSTFR HD

L'Antarctique est le continent le plus éloigné et le moins exploré de la Terre. Il est caché dans certains endroits sous 5 kilomètres de glace, mais les récentes images satellites ont révélé ce qui semblent être les sommets de pyramides artificielles disséminées dans un paysage couvert de glace.
Mais comment est-ce possible ? Les théoriciens des anciens astronautes suggèrent qu'un Antarctique sans glace a pu être colonisé par des extraterrestres dans le passé lointain, jusqu'à ce qu'une catastrophe mondiale l'ait plongé dans l'ère glaciaire.
Y a-t-il une histoire plus vaste de ce continent comme le suggèrent les grands chercheurs ? Les scientifiques ont signalé d'étranges anomalies magnétiques rayonnant sous la glace, les nazis auraient fait des expéditions secrètes sur le continent à la recherche d'une civilisation perdue, et les dénonciateurs du gouvernement ont avancé avec des revendications d'observations étranges.
La vérité sur nos origines extraterrestres se trouve-t-elle cachée sous la glace de ce continent gelé ?

 

 

S11E02 Destination Mars - HD VOSTFR Alien Theory - Ancien Aliens

Dans 20 ans, nous allons envoyer les premiers colons sur la Planète Rouge. Les astronautes vont braver un voyage de six mois pour devenir les premiers extraterrestres de Mars - où ils sont censés vivre et mourir là et ne jamais revenir sur Terre.
Mais pourquoi avons-nous toujours eu une étrange fascination pour cette planète si particulière ? Les dernières recherches de la NASA ont révélé que non seulement il y a des preuves d'eau liquide sur la planète, mais que la vie sur Terre a été probablement semée sur Mars.
Les théoriciens des anciens astronautes suggèrent même que le développement de la vie sur Terre peut avoir des similitudes avec la façon dont les scientifiques planifient actuellement de maintenir les humains vivants sur la planète rouge
Les extraterrestres de Mars pourraient-ils avoir colonisé la Terre dans notre passé lointain ? Notre voyage sur Mars pourrait-il non seulement révéler les mystères de nos anciennes origines extraterrestres, mais aussi être la clé de la survie à long terme de l'espèce humaine ?

 

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Ancient Aliens Saison 10

Par Le 07/11/2018

Ancient Aliens Saison 10

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

Saison 1

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S10E01 Les Extraterrestres Avant Notre Ère - HD Alien Theory - Ancient Aliens

Grottes artificielles énormes ... Des structures inexpliquées ... Et des découvertes sous-marines qui remettent en question tout ce que nous savons du passé … Est-il possible qu'une civilisation avancée ait habitée la Terre il y a des milliers d'années? Et si oui, étaient-ils humains, ou venant d'ailleurs que ce monde ? Les archéologues modernes dévoilent constamment des artefacts et des sites qui défient la chronologie traditionnelle de l'histoire humaine.
Partout dans le monde, nous trouvons des monuments en pierre mégalithiques qui sont attribués à des ancêtres mystérieux, d'étranges figures humanoïdes datant de l'époque préhistorique et des témoignages d'anciens abris souterrains taillés dans des roches solides.
Serait-il possible qu'une culture sophistiquée existait sur Terre, des milliers et même des dizaines de milliers d'années plus tôt que nous ne le croyons? Les histoires d'une époque où les dieux et les êtres d'autre monde habitaient la planète pourraient-elles être plus que de la mythologie?

 

 

S10E02 Les secrets de la Nasa - Alien Theory HD Ancient Aliens

Lorsque l'ingénieur aéronautique allemand Wernher von Braun a rejoint les programmes militaires et spatiaux des États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, il est rapidement devenu l'un des principaux scientifiques crédités pour développer le missile balistique, le premier satellite américain et l'énorme fusée Saturn V qui a permis à l'homme d'atteindre le lune.
Les prévisions audacieuses de Von Braun selon lesquelles nous explorerions Mars et construirons une station spatiale sont devenues réalité. Mais comment est-ce que von Braun - dont les contemporains comprenaient des génies scientifiques tels que Nikola Tesla, Robert Oppenheimer et Albert Einstein - était si loin devant tout le monde quand il s'agissait d'arsenal de fusées ? A-t-il eu des informations secrètes recueillies par le parti nazi pendant la Seconde Guerre mondiale - ou l'accès à une technologie de pointe récupérée du prétendu accident d'OVNI à Roswell, au Nouveau-Mexique en 1947 ?
Ou est-il possible que le plus grand scientifique de fusée que le monde ait jamais connu trouva son inspiration non sur notre monde, mais un autre ?

 

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Ancient Aliens Saison 9

Par Le 05/11/2018

Ancient Aliens Saison 9

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

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S09E01 Les grottes secrètes - Alien Theory HD Ancient aliens

Les alentours les plus sombres de notre planète pourraient-ils contenir des informations importantes laissées par nos anciens ancêtres ?
Et dans les grottes mystérieuses de la Terre, pourrions-nous trouver des preuves de contact d'autre monde? Tout au long de l'histoire humaine, certaines grottes ont été considérées comme des lieux sacrés pour la rencontre spirituelle et l'illumination, tandis que d'autres ont été redoutés comme véritables portails du purgatoire.
Que se passe-t-il dans ces espaces souterrains qui ont le pouvoir d'influencer les religions à travers le monde? Certaines des cavernes les plus profondes de la Terre pourraient-elles être des conduits secrets vers des royaumes surnaturels?
A Charma, en Inde, les archéologues ont récemment découvert 10 000 ans d'art préhistorique de ce qui semble être des êtres extraterrestres. Ces peintures pourraient-elles être un enregistrement visuel de rencontres extraterrestres dans un passé lointain ?

 

 

S09E02 Les mystères du Sphinx - Alien Theory HD Ancient aliens

Le Grand Sphinx de Gizeh est la sculpture monolithique la plus grande et la plus étudiée de la Terre, et reste l'un des plus grands mystères de l'humanité. Cet ancien monolithe défie l'explication, prédatant de nos premières civilisations connues et pouvant même cacher les secrets de nos origines.
Alors que l'archéologie traditionnelle théorise que le Sphinx a été construit autour de 2500 av. J.-C., les preuves géologiques suggèrent qu'il est beaucoup plus ancien. Si cela est vrai, alors qui - ou quoi - a créé le Sphinx?
Les chercheurs proposent maintenant l'existence d'un second sphinx jumeau sur le plateau de Gizeh. Si oui, a-t-il été délibérément caché à l'humanité? Le visage du Sphinx est censé représenter le pharaon égyptien Khéfren, mais la taille et la proportion de la sculpture massive suggère que la tête a été modifiée. La statue aurait-elle représentée à l'origine un être d'autre monde qui est venu sur Terre il y a 10 000 ans, comme le proposent les théoriciens des Anciens Astronautes ?

 

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Ancient Aliens Saison 8

Par Le 03/11/2018

Ancient Aliens Saison 8 (incomplète)

 

Ancient aliens 1

 

Ancient Aliens ou Alien Theory est une série documentaire télévisée américaine exposant la théorie des anciens astronautes en examinant des textes vieux de plusieurs siècles, des hiéroglyphes, des ruines et des légendes qui sont présentés comme étant la preuve d’un contact entre l’être humain et des êtres venus d’autres planètes dans le passé. La série expose comment ce contact aurait pu avoir joué un rôle dans la culture humaine et son développement.

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l’archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l’a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d’Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux.

Erich von Däniken est d’ailleurs l’auteur de cette série, présentant dans le pilote sa théorie sur les extraterrestres. Il pense que des êtres venus d’un autre monde et ayant un niveau de civilisation avancé sont venus sur terre rencontrer les humains primitifs pour leur donner la connaissance du système solaire, les concepts de l’ingénierie et des mathématiques et ce qui est devenu le fondement des religions et cultures de l’humanité. Erich von Däniken prétend que des monuments anciens comme les lignes de Nazca, les pyramides de Gizeh et les statues Moaï de l’île de Pâques, attestent cette théorie.

La série dispose de 13 saisons pour l’instant. Même si c'est une théorie très discutée et discutable depuis de longues années, les dernières découvertes et remises en question réelles de données pourtant "sûres" dans le passé, accompagnées par de réelles preuves de modifications historiques influencées par la franc-maçonnerie et religions également, nous obligent à revoir mêmes d'anciennes données écartées à l'époque pour de faux motifs... la beauté des paysages et les intrigues de l'Histoire sont des piments supplémentaires à ces reportages. Mais ne pas oublier qu'il s'agit de théories, même si le nombre de données est impressionnant...

Saison 1

Saison 2

Saison 3

Saison 4

Saison 5

Saison 6

Saison 7

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S08E05 Les reptiliens - Alien Theory HD Ancient aliens

L'extraterrestre reptilien est un élément de la science-fiction, de H.P. Les récits de Lovecraft sur les Valusiens aux Cardassiens de Star Trek, aux Visiteurs de la série télévisée V.
Mais les anciens mythes sur les créatures reptiles pourraient-ils prouver qu'ils sont plus qu'une simple création de pop-culture?

On peut trouver des légendes d'êtres serpent sur tous les continents. La Bible, le Coran et les anciens textes appelés les codes de Nag Hammadi décrivent tous des entités reptiliennes interagissant avec les humains.

Au Mexique et en Amérique centrale, les gens adorèrent le dieu serpent en plumes appelé Kukulkan ou Quetzalcoatl. En Inde, les Nagas sont des demi-reptiles demi-humains qui vivent sous terre dans un endroit appelé Patala.

Et en Chine et au Japon, de nombreux empereurs prétendent être les descendants des dragons. Ces histoires pouvaient-elles représenter de véritables êtres reptiliens que les gens du monde entier ont rencontrés dans le passé antique ?

 

 

S08E06 L'ère technologique - Alien Theory HD Ancient aliens

Nikola Tesla, ingénieur et physicien américain d'origine serbe (1856-1943), est principalement reconnu pour ses travaux dans le domaine de l'électricité.
Mais il aurait également capté quelques signaux radio venant de l'espace. Ses recherches, pourraient-elles avoir ouvert la voie à de futures communications avec des extraterrestres ?

 

Paladrulacan1000 mini

France, la légende de la cité engloutie d'Ars

Par Le 27/10/2018

France, la légende de la cité engloutie d'Ars

 

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Entre légendes et réalités, la cité disparue d'Ars et le lac de Paladru ont fini par rejoindre l'Histoire sous différentes formes. Nous nous trouvons entre Lyon et Grenoble, en France, proches des premiers contreforts du massif préalpin de la Chartreuse, au cœur des Terres Froides orientales. Le cinquième lac d'origine glaciaire de France de par sa taille (392 hectares) a été créé par une dépression géologique d'origine glaciaire donc, à 492 mètres d'altitude. Il se place en onzième position des lacs d'origine naturels, glaciaires ou volcaniques dans notre contrée et a toujours fait, de mémoire d'homme, l'objet de mythes et légendes de part les vestiges très anciens qui y ont été découverts sur de longues périodes.

Paladrulacan1000 mini
Mais ce n'est que dans les années 1970 et des fouilles plus approfondies du fond du lac, que les légendes vont rejoindre l'Histoire, avec des découvertes archéologiques surprenantes et remarquables : celle de tout un village du néolithique, daté d'au moins 4.700 ans avant maintenant, mais aussi celle d'une petite citadelle datée de l'an 1000 après J.C ! Mais partons d'abord pour la légende de la cité d'Ars et ce qu'on en sait... :

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Açores, vestiges néolithiques et antiques dont des pyramides

Par Le 21/09/2018

Açores, vestiges néolithiques et antiques dont des pyramides

 

Pyramides madalena pico acores mini

Je continue encore sur ma lancée sur les découvertes archéologiques de la zone Atlantique médian au large de l'Europe et de l'Afrique de l'ouest. Après les Canaries donc, et les îles du Cap Vert, retour aux Açores dont j'ai déjà parlé ici... car d'autres découvertes ont eu lieu depuis ! (et voir aussi les nombreux liens connexes dans ces articles).

Et ces découvertes sont assez remarquables pour pouvoir en parler... d'autant plus qu'elles gênent l'archéologie officielle qui refuse de reconnaître que ses méthodes sont dépassées et souvent faussées par ses propres dogmes et mauvaises habitudes : l'obligation de corréler des monuments découverts avec des objets culturels découverts à proximité et de préférence de cultures déjà connues et identifiées... ce qui élimine logiquement toute découverte de nouvelles cultures inconnues (et donc gênantes dans les chronologies "déduites"), mais aussi d'autres possibilités pourtant toutes aussi logiques et plausibles (pillages ou imports d'objets culturels par d'autres cultures, envahissement d'une culture par une autre et réhabitation d'anciens lieux, etc... - fausses attributions donc de monuments à une culture données, par exemple...). Il est évident que ces méthodes font passer nos connaissances et découvertes à côté de réalités et vérités en contradiction avec celles que l'on veut maintenir à tout prix pour le soutien d'une certaine "civilisation à dominance occidentale", au détriment d'une civilisation entièrement "terrienne"...

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Auvergne, France, les mystérieux souterrains annulaires

Par Le 19/09/2018

Auvergne, France, les mystérieux souterrains annulaires

 

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Nous voici de retour dans la Montagne Bourbonnaise, il s'agit donc d'une suite aux précédents articles parlant de ces divers lieux étranges, sacrés, chargés d'Histoire et de Légendes, de mystères non élucidés pour beaucoup. Vous trouverez les liens vers ces articles en bas de celui-ci.

Encore un mystère non élucidé que ces étranges souterrains annulaires dont les premiers exemplaires semblent avoir été découverts au milieu du 19ème siècle, alors que d'autres l'ont encore été au cours du 20ème, et qu'il en resterait probablement encore à découvrir. On a longtemps pensé qu'ils étaient uniques et concentrés dans le Centre de la France, mais d'autres découvertes similaires, en Autriche et en République Tchèque, ont encore accentué le mystère les entourant. Et ce mystère est multiple si on épluche les diverses publications à leur sujet : on ne connaît pas leur but, la raison de leur existence, ni réellement par qui et quand ils ont été creusés. Car les quelques datations effectuées, (encore une fois avec un mauvais calibrage du carbone 14, réévalué récemment), sur de très rares tessons de poteries ou artefacts métalliques trouvés seulement dans quelques souterrains, s'étalent de la période gallo-romaine (ou même plusieurs siècles avant JC à un endroit !, j'en reparlerais) jusqu'à la Renaissance (1694) ! De toute façon, l'on sait depuis longtemps qu'un grand nombre de souterrains ont été utilisés et réutilisés au cours du temps (des souterrains du moyen-âge ont ainsi été encore utilisés pendant la guerre 1914-1918 !) : une datation raisonnable ne saurait donc être très fiable tant que la science n'a pas découvert le moyen de dater les gravures et usinages de la pierre... la présence de poteries ou artefacts ne témoignant bien souvent qu'une appropriation postérieure de lieux plus anciens, ce que les archéologues raisonnables et ouverts reconnaissent volontiers :

Lire la suite :

Grotte sainte baume

Légendes d'Auvergne, sur les traces de Marie-Magdeleine

Par Le 19/09/2018

Légendes d'Auvergne, sur les traces de Marie-Magdeleine

Grotte sainte baume

La grotte de Sainte-Baume transformée en église

 

Encore une petite incusion dans le monde des légendes d'Auvergne, Bourbonnais et Limousin, faisant suite à la série d'articles déjà mentionnée dans le dernier dont vous trouvez le lien ici : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/france-la-montagne-sacree-du-bourbonnais.html

Sur les traces de Marie-Magdeleine

L'Histoire écrite est très confuse au sujet de Marie de Magdala : il s'agirait d'une femme très riche, une Galiléenne malade que Jésus guérit et qui devient l'une des mécènes financières du groupe de Jésus, mais il s'agirait aussi de Marie de Béthanie, la sœur de Marthe et de Lazare, avide des paroles de Jésus, qui oint ses pieds de parfum et les essuie avec sa chevelure. Et enfin, c'est aussi une prostituée, "la pécheresse anonyme", qui lave elle aussi les pieds de Jésus... selon Jean, c'est à elle (Marie de Magdala) qu'apparaît en premier Jésus ressuscité le matin de Pâques. C'est également elle qui reçoit la mission d'annoncer la résurrection du Christ aux autres disciples, ce qui fait d'elle "l'Apôtre des Apôtres" (la 13eme apôtre selon certains). La phrase prêtée à Jésus au moment de sa rencontre avec Marie-Madeleine, "Ne me touche pas", ou "Ne me retiens pas", peut laisser supposer une relation privilégiée avec Jésus. On pourrait aussi supposer, avec le modernisme et les sciences, que Jésus était "ressuscité" sous la forme d'un hologramme, d'un fantôme ou d'une projection, d'où sa demande de ne pas être approché ou touché (car il n'est pas réellement là physiquement !)... Mais la dizaine de versets qui concerne Marie-Madeleine ne permet guère d'aller plus loin de toute façon la concernant... A partir du IIe siècle, apparaissent des évangiles dits apocryphes, "cachés", non reconnus par l'Eglise, comme celui de Marie-Madeleine, qui placent les femmes au premier plan. Dans l'évangile de Thomas, Marie-Madeleine fait ainsi partie des apôtres et embrasse Jésus sur la bouche. "La pécheresse repentie" devient très tôt une égérie des Eglises gnostiques, formant un couple sacré avec Jésus... A la fin du VIe siècle, le Pape Grégoire le Grand déclare que Marie de Magdala et ces deux autres femmes ou apparences n'en forment qu'une : la fidèle disciple, l'amie et la prostituée sont ainsi réunies afin de promouvoir une figure charismatique de repentance, brandie en exemple à la gent féminine !

Après "l'Histoire" très trafiquée par l'Eglise, mais la seule parvenue jusqu'à nous, voici la Tradition et la Légende...

Lazare, riche propriétaire terrien habitait avec ses sœurs Marthe et Marie-Madeleine en Palestine. Cette dernière, gravement malade, était atteinte de la lèpre. Ayant appris que Jésus était aux alentours, elle se précipita à un repas auquel participait le Christ. Elle répandit un parfum précieux sur les pieds du Christ qu'elle essuya avec ses cheveux et lui avoua ses péchés. Jésus lui pardonna et chassa d'elle sept démons. Fidèle au Christ, elle le suivra...

Après la crucifixion de Jésus, Marie-Madeleine acheta des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. C'est elle qui verra la première le Christ ressuscité qui lui dit : "Ne me touche pas car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu". C'est elle qui annonce la résurrection aux disciples, qui vont se répandre dans le monde.

La légende raconte ensuite comment Marie-Jacobé (soeur de la Sainte-Vierge), Marie-Salomé (la mère des apôtres Jacques et Jean), leur servante Sara, Lazare, Marthe, Marie-Madeleine et Maximin, tous chassés de Palestine sur une barque sans voile ni rame, abordèrent les plages provençales. Le débarquement des Saints en Provence se situe selon les hagiographes vers l'an 48 après J.C. 

Ils débarquèrent à un endroit qui deviendra les Saintes-Maries-De-La-Mer, et édifièrent un autel en terre pétrie pour y célébrer leurs mystères. Madeleine, sa sœur Marthe et son frère Lazare le Ressuscité atteignirent ensuite Marseille. Marthe s'en alla seule pour remonter le Rhône, tandis que son frère et sa sœur se cachaient dans la crypte de Saint-Victor où se retrouvèrent clandestinement les premiers chrétiens pendant un moment. Bientôt, Madeleine préféra la solitude de la contemplation amoureuse à la vie active de prédicateur que choisit Lazare. Elle gravit les pentes de ce grandiose massif de la Sainte-Baume qu'elle allait illustrer à jamais. Tout en haut du massif sacré de l'ancien peuple gaulois des Ligures s'ouvre une grotte particulière.

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Le site de la Grotte de Sainte-Baume



Elle est orientée au nord-ouest, ce qui signifie que le soleil n'y pénètre qu'avec répugnance. Elle est fort humide et, toute l'année, l'eau y dégoutte interminablement, sauf au-dessus d'un petit tertre qui reste sec. On la nommait l'Antre Pleureur et plus tard, on devait affirmer que les gouttes d'eau qui tombaient du rocher étaient des hommages aux larmes de Marie-Madeleine. C'est en effet dans cet abri précaire que la sainte se réfugia. Son accès étant réputé impossible aux humains, on dit que des anges portèrent Madeleine jusqu'à ce lieu si bien coupé du monde...

Quelque temps après son arrivée en ces lieux, Saint Victor, devenu ermite, s'établit dans un vallon voisin. Les deux saints ne tardèrent pas à se rencontrer et décidèrent d'unir leurs prières. Une profonde et sincère amitié s'établit entre eux, dans laquelle leurs cœurs s'unirent et se fondirent mutuellement. Cette dilection demeura longtemps pure de part et d'autre. Un jour, Victor se rendit compte qu'un désir concupiscent se mêlait à sa tendresse affectueuse. Il redouta de ne pouvoir résister à son appel et, pour ne pas y succomber, quitta son vallon de l'Allier et gagna les bords du Cher. Il y établit un oratoire autour duquel se groupèrent quelques maisons qui devinrent le village de Saint-Victor, dans le canton est de Montluçon.

Les vertus du pieux thaumaturge brillaient d'un tel éclat que de toute la région environnante on le venait visiter. Ces visites troublaient ses méditations et ce trouble s'ajoutait à celui de son âme, toujours en proie au souvenir très doux mais lancinant de la belle pécheresse devenue une sainte.

Sainte baume couvent

Monts de la Madeleine - Couvent de la Grotte de la Sainte-Baume

 

Afin de se soustraire à ses visiteurs de plus en plus nombreux et aussi à la pensée du péché qui l'assaillait sans cesse, il chercha un endroit désert où il serait à même de connaître une absolue solitude. Il le trouva au fond du vallon d'un petit affluent du Cher, où il édifia une cabane de branchages et de pierres.

Malgré ses prières, ses jeûnes, ses macérations, le beau visage de Marie-Magdeleine ne cessait de hanter son esprit. Il lui semblait qu'un charbon ardent, inextinguible, consumait son cœur. Il le comparait aux tisons sur lesquels il cuisait les légumes et les racines de ses repas. Bientôt, il vit dans ces mêmes tisons l'image du feu intérieur qui le dévorait et la pensée lui vint d'essayer de détruire celui-ci par un geste symbolique.

Il prit à son foyer un brandon en ignition et l'enterra profondément dans le sol, à peu de distance du seuil de sa maison. Il sentit alors que la paix descendait dans son âme, que la tentation s'en éloignait. Au feu qui le brûlait succédait en lui une fraîcheur de source. Et comme pour confirmer la douce sensation qu'il éprouvait, il vit une fontaine limpide jaillir à l'endroit où, la veille, il avait enfoncé son tison. Il bénit le Seigneur de l'avoir délivré et c'est dans le calme retrouvé qu'il s'endormit éternellement en lui, quelque temps après,

En souvenir de l'acte qui l'avait fait naître, la source fut appelée la fontaine de Tizon et donna son nom à un hameau établi sur ses bords. Elle devint un lieu de pèlerinage, car elle soulageait toutes les souffrances. Elle donnait aussi les joies intimes du cœur. Les amoureux s'y retrouvaient à l'heure où le soleil descend à l'horizon, dans la mélancolie des beaux soirs. Après avoir bu de son eau, il n'était pas rare qu'ils échangeassent des baisers dépourvus de toute innocence. Saint Victor éprouvait un gros chagrin de ces licences. Il demanda au Bon Dieu d'intervenir et, pour qu'elles cessent, de faire un exemple au besoin.

Un soir, deux amants débordant de passion se rendirent à la source. Ils s'étendirent sur l'herbe l'un à côté de l'autre et s'enivrèrent de caresses. Les étoiles voilèrent leurs regards. Tout à coup, la foudre éclata pour manifester la colère divine. Les deux coupables d'amour furent transformés en rochers.

On les voit toujours près du hameau de Tizon (Commune de Bellenave), au sommet de la paroi de la vallée où saint Victor avait son ermitage. Ils donnent l'impression de se pencher l'un vers l'autre, comme s'ils essayaient, dans un effort suprême, de vaincre l'inexorable destin qui les empêche d'unir leurs lèvres une dernière fois. On dit que, lorsque la lune éclaire la campagne, tous deux reprennent vie, quittent leur place et vont se promener dans le vallon. Ils ne peuvent se rejoindre, pas même se donner la main, forcés qu'ils sont de marcher chacun sur une rive différente du ruisseau. Personne cependant ne les a vus ou rencontrés. Des jeunes gens, cachés dans les environs immédiats, ont souvent passé la nuit pour les surprendre, mais, sachant qu'on les surveille, les amants de Tizon demeurent immuablement attachés à leur base rocheuse...

Madeleine vivait dans sa grotte depuis sept ans déjà, vivant de racines, lorsque Dieu, l'appelant par son nom, exprima le désir de lui voir formuler un vœu : regardant ses pauvres mains sales, elle demanda à Dieu un peu d'eau propre.
 

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La Grotte de la Sainte Baume aujourd'hui

Une source jaillit aussitôt du sol de la grotte. Madeleine s'y frotta les mains et les voyant redevenir roses et douces comme au temps de sa splendeur s'écria trop vite : "Oh les belles mains !" A ce cri, Dieu reconnut qu'elle n'était pas encore délivrée du mal qui l'avait souillée ; il renouvela sa pénitence pour vingt trois ans. La malheureuse éclata en sanglots : ainsi naquirent les rivières : le Latay, le Caramy, le Cauron et le Péruy, mais surtout l'Huveaune qui en allant par Aubagne retrouver la mer à la Madrague de Marseille, refit en sens inverse le chemin parcouru par la Sainte. Trente ans, enfin, furent accomplis ; les anges avertirent Madeleine que son heure était proche. Ils l'enlevèrent dans les airs et la déposèrent sur la voie Aurélienne, près de l'ermitage de Saint-Maximin. L'ermite lui donna la communion, reçut son dernier soupir, embauma son corps

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Basilique Saint-Maximin



Ses reliques furent ensuite perdues... En 1279, lors des fouilles menées par Charles de Salerne à Saint Maximin, on découvrit, avec trois autres, le sarcophage de Marie-Madeleine dans la crypte où il se trouve toujours et qui est ouverte au public. Ce sarcophage, est d'un marbre très fin extrait des carrières de Marmara. Il a malheureusement beaucoup souffert ; il a été martelé par les pèlerins, qui voulaient en ramener des petits morceaux comme reliques...

Sarcophage marie madeleine

Sur la façade du sarcophage sont sculptées cinq scènes de la Passion du Christ, séparées par des petites colonnes. Mais le plus intéressant, qui a été décrit dans de nombreux textes anciens, c'était la partie supérieure. C'est elle qui a le plus souffert des amateurs de reliques car elle représentait des scènes de la vie de Marie-Madeleine.

Le pape Boniface VIII et Charles II décidèrent la construction d'une basilique digne d'être un reliquaire pour la Sainte. La construction commença en 1295 ainsi que celle du couvent qui jouxte la basilique ; la garde de ces reliques fut alors confiée aux frères Prêcheurs, les Dominicains. Les ossements des saintes furent pieusement lavés dans du vin blanc et placés dans une châsse à double compartiment que l'on hissa jusqu'à la chapelle haute, dite de Saint-Michel.

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Basilique Saint-Maximin - Les Sarcophages des Maries
 

Sources : J.-J. Moret : Notes pour servir à l'histoire des paroisses du Bourbonnais.

http://www.montsmadeleine.fr/

En ce qui concerne les Monts de la Madeleine et tous ces mystères, voici une animation (en Flash) à cliquer montrant de belles photos les indiquant, et une carte précisant les lieux à visiter si vous êtes dans la région... :

http://www.montsmadeleine.fr/mystere.php

http://www.montsmadeleine.fr/mystere/carte-mysteres.pdf

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.com/, 11-05-2016

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Lucie, le fantôme du Château de Veauce en Allier

Par Le 19/09/2018

Lucie, le fantôme du Château de Veauce en Allier

280px veauce1Château de Veauce en Allier (Wikipedia)

 

Je continue en quelque sorte mon petit tour des Contes et Légendes d'Auvergne, Bourbonnais et Limousin, commencé avec cette série d'articles donc vous trouverez les liens tout en bas...

Cette histoire étrange se déroule au château de Veauce, qui se trouve à la limite de trois territoires du Centre de la France. Il a probablement été érigé en 808, à l'époque où Charlemagne délimitait les extrêmes du territoire d'Aquitaine, et pour le fils de ce dernier, Louis le Débonnaire. Ce chateau fort surveille en effet de son surplomb l'Auvergne à Ebreuil, le Berry avec Naves et la campagne bourbonienne. Le piton rocheux sur lequel il est implanté en fait un point stratégique facile à défendre à l'époque, avec sa domination du sud-est du Massif de la Bosse de tout l'ouest de la vallée de la Veauce.

Les premiers siècles du Fief sont perdus pour l'Histoire, tout ce que l'on sait, c'est que le Sire de Veauce possédait alors un vaste territoire sur lequel il rendait justice et prenait taxe. On sait également qu'en 1080, Aimon de Veauce fait don de l'église de St Loup de Veauce aux moines de l'abbaye bénédictine de St Léger d'Ebreuil. C'est une contrée du Bourbonnais qui a toujours été très peu peuplée. En 1990, Veauce ne comptait que trente-deux habitants...

Eglise de sainte croix de veauceEglise de Veauce

 

Le fief veaucien, connu au 11e siècle sous le nom de Velcia, dépend quelque temps de la couronne royale, jusqu'à ce que, en 1317, Philippe V le cède à son cousin Louis de Clermont, sire de Bourbon. En 1400, le roi Louis II de Bourbon en fait une baronie en faveur de Robert Dauphin, chevalier, seigneur de Royne et de Veauce. Après la mort de Charles de Bourbon, Connétable de France, en 1527, le château de Veauce releva directement de la Couronne à nouveau. 

En 1559, Guy de Daillon, seigneur et baron de Veauce, comte de Lude (en Anjou), chevalier des Ordres du roi, gouverneur du Poitou et général d'Anjou épouse Jacqueline de La Fayette, dame de Pont-Gibaud. A peine quelques mois plus tard, une jeune fille de 18 ans, prénommée Lucie, se présente au château. Lucie, issue d'une famille noble mais totalement désargentée est fort belle et le sait. C'est le seigneur des lieux, Guy de Daillon, qui l'accueille et il n'est apparemment pas insensible à la beauté, au charme, à l'innocence et à la grâce de la demoiselle, puisqu'il l'embauche immédiatement comme servante.

Il semble que le châtelain ait même succombé à ces charmes puisque l'histoire raconte qu'au retour de la chasse, il offrait ses plus beaux trophées à Lucie, qui était devenue sa maîtresse...

Evidemment, l'épouse légitime et délaissée se rendit compte de ce qu'il se passait et bien qu'il s'agissait d'un affront a son âge, à sa beauté que de mettre ainsi en évidence la jeunesse d'une fille jolie, peut-être, mais pauvre, elle ne pouvait en cette époque agir contre son seigneur directement. Elle prit donc son mal en patience et, jalouse, jura de se venger dès que l'occasion se présenterait... et elle savait que tôt ou tard, elle se présenterait car en ces temps-là, et pour justifier leurs privilèges, les seigneurs, chevaliers et autres nobles passaient une grande partie de leur existence à revêtir leur armure et à guerroyer à tout venant pour le compte de leur roi ou pour leur propre compte. Durant ces longues absences, c'était l'épouse légitime qui prenait le commandement et donc la responsabilité « de la maison », c'est-à-dire du château...

Souvent, ces femmes douces et soumises étaient transformées par leur nouvelle responsabilité, devenant de vrais mégères tyranniques pour tous ceux qui étaient à leur service...

Cela ne loupa pas car quelques mois plus tard à peine, Guy de Daillon dut revêtir son armure, enfourcher son destrier et partir en guerre. L'épouse devint le maître pour un temps assez long. La troupe de son mari venait à peine de disparaître au détour de la forêt que sa jalousie put enfin s'exprimer au grand jour, au désespoir de la pauvre Lucie...

Elle n'hésita pas car en ces temps-là, les barons de Veauce comme leurs congénères, avaient droit de basse, moyenne et haute justice sur leur peuple. La condamnation pouvait aller de quelques coups de bâton à la mort, sans formalité et en toute impunité. De plus, tout était prévu au château de Veauce : la prison était installée dans la tour dite Mal-Coiffée (nommée ainsi après que Richelieu la fit à moitié détruire sous Louis 13, bien plus tard), au saillant sud-est de la forteresse. Elle donne dans la cour d'honneur à l'arrière du corps du logis d'habitation du châtelain. Elle fut érigée en 1385 par Catherine de Veauce, veuve de Louis de Veauce, qui se ruina et mourut en guerroyant pour délivrer le roi Jean le Bon, prisonnier des Anglais.

Chateau veauce tourmalcoiffeeLa Tour Mal-Coiffée

 

La prison en elle-même comprenait trois geôles superposées. Dans la partie haute, on enfermait les prisonniers condamnés à des peines légères et que l'on faisait travailler dur. Au rez-de-chaussée, on enfermait les condamnés devant subir plusieurs années d'emprisonnement. Dans le sous-sol, on trouvait une troisième prison et de celle-ci, on n'avait pratiquement aucune chance d'en sortir un jour. Les condamnés étaient descendus dans ce cul de basse-fosse humide par une corde. La nourriture leur parvenait de la même façon, de façon très limitée...

La pauvre Lucie fut enfermée sur ordre de la baronne dans la geôle du premier étage, qu'elle avait fait totalement vider préalablement de ses prisonniers. Elle était isolée, car, selon le bon vouloir de sa tortionnaire, elle devait être solitaire et n'avoir d'autre visite que la sienne. Ainsi, cette femme en proie à une jalousie féroce et à la limite du sadisme, venait visiter sa prisonnière, la narguait et l'insultait copieusement.

La prison, bien sûr, n'était pas très isolée ni chauffée, et le froid de la nuit était succédé le jour par les vents ou l'humidité printaniers ou la chaleur sèche estivale. On lui donnait comme nourriture juste de quoi ne pas mourir et pareil pour l'eau. De plus, Lucie était rongée par la terreur et les menaces incessantes de sa moqueuse tortionnaire, qui la faisait souffrir tant physiquement que moralement...

Soumise à un tel traitement, la belle jeune fille ne fut rapidement plus que l'ombre d'elle-même et mourut dans les affres de la peur, de la faim et du désespoir au bout de quelques mois. D'après la légende, cela arriva par une nuit d'automne, alors que la pleine lune jouait à cache-cache avec de lourds et noirs nuages courant dans le ciel. Ce soir-là, les habitants du village virent, assure-t-on, une merveilleuse apparition rayonnante assise sur les créneaux de la tour Mal-Coiffée.
 

Ce fut la première apparition de la Dame Blanche de Veauce, mais pas la dernière, car sa charmante silhouette fantôme continue à hanter le château vers minuit, et plus particulièrement la salle des gardes de la tour de l'Horloge et le chemin de ronde, qui va de la tour de l'Horloge à la prison de la tour Mal-Coiffée.

L'histoire se termine là car personne n'a connu la réaction du Seigneur à son retour de guerre, ni ce que fit la baronne du cadavre de Lucie... on pensa dans le village que la baronne jeta en cette année 1560 le corps de la malheureuse dans les oubliettes de la Tour... 

Au fil des ans, des rumeurs ont parlé de ce fantôme. Certains ont assuré avoir aperçu cette blanche silhouette qui rappelle que, voici plus de quatre siècles se déroula, en ces lieux plutôt sinistres qu'est la Tout-prison Mal-Coiffée, un drame de la passion, de la jalousie et de la haine. Une jeune petite effrontée opportuniste avait chèrement payé sa croyance en l'amour miracle...

Veauce

Que dit l'Histoire au sujet de ce fantôme ? le baron Amable de Blich racontait, dans une lettre écrite au 17e siècle, avoir vue et entendue sangloter une silhouette lumineuse féminine. Le curé de la paroisse avait noté au 19e siècle qu'un valet d'écurie nommé Denis Vincent avait vu sa torche éteinte et il avait, dans le même temps, senti une force inconnue le flanquer contre un mur, avant d'observer le passage d'une silhouette lumineuse de femme.

En 1963, un psychiatre venu de Francfort était accompagné de son chien, dans la nuit, sur le chemin de ronde, peut-être pour se donner du courage. Il avait pour nom docteur Rudolph Schmidt. Son chien se mit à hurler à la mort et, sur le mur, il discerna une forme lumineuse. Il actionna un appareil photo. Il n'y eut rien sur la pellicule pourtant ultrasensible.

En 1967, un radiesthésiste écossais de Glasgow, nommé John MacCain, contait qu'il avait observé un étrange phénomène entre minuit et 1 heure du matin. Il avait apporté avec lui des souris hypersensibles. Soudain, elles manifestaient un affolement incompréhensible.

Plus tard, un habitant du Chili, attiré par les TV et les comptes rendus des journaux, débarqua à Veauce. Il prétendit avoir entendu des bruits qu'il qualifia de « toutes sortes de gémissements ». Un spécialiste des phénomènes électromagnétiques vint depuis Los Angeles. C'était en décembre 1971. Sur ses appareils, il enregistra, assura-t-il, le passage d'ondes non identifiées.

 

Plusieurs familles illustres se sont succédé de 1700 à 1970 dans le château : Chauvigny de Blot, Le Loup, Du Buysson, les Cadier de Veauce (une des plus anciennes familles du Bourbonnais, qui conservera le domaine jusqu'en 1970).


Alors un certain Éphraïm Tagori de la Tour, qui se donnera lui-même le titre de baron de Veauce, acheta le domaine en 1970, s'y installa, mais n'avait pas la fortune nécessaire pour entretenir les bâtiments et en aménager l'intérieur. Tagori de la Tour, né à Jérusalem, en Palestine, fit des études d'ingénieur et acquit un diplôme d'ingénieur de l'armement. Par la suite, il devint plutôt mercenaire-aventurier car on le retrouva général chez les Russes, participant à la bataille de Stalingrad puis officier dans l'armée anglaise. Juif, il participa aux côtés de Moshe Dayan à la guerre des Six-Jours. Comment se retrouva-t-il à Veauce et réussit-il a acheter le château à l'ancienne famille bourbonnaise ? C'est resté un mystère. Pour les habitants de cette petite bourgade, c'était un personnage hors du commun, surtout qu'avec son franc-parlé, il en rajoutait.


Dans les années 1980, le château de Veauce connut l'animation et la célébrité à cause ou grâce à Lucie. Le baron Tagori de la Tour avait alerté les médias et ceux-ci, friands de telles histoires, débarquèrent à Veauce. Tour à tour vinrent Antenne 2, TF1, FR3 et une multitude de journalistes parisiens et de province.
À cette période, s'efforçant de trouver de l'argent pour entretenir et assurer son statut, le baron organisait à la belle saison des visites du château et, dans les locaux, des expositions de peintures. Et le fantôme était au centre de la plupart des conversations. A tel point qu'à un moment donné, une fois par semaine, on allait sur le coup de 23 h 30 dans la tour Mal-Coiffée à la recherche de l'apparition de Lucie.

Un jour, un journaliste parisien, Jean-Yves Casgha, animateur sur France Inter de l'émission « Boulevard de l'étrange », et collaborant aussi à l'émission d'Anne Hoang sur TF1 intitulée « Contre-enquête » voulut en avoir le cœur net et tenter de démystifier l'histoire.

Il arriva au château avec deux équipes de reportage en août 1984. Dans la nuit du 8 au 9 août 1984, les techniciens placèrent douze micros tout au long du parcours suivi (à priori) par le fantôme. On y ajouta une caméra installée dans l'ancienne salle de garde. Dans l'obscurité la plus complète, chacun, à l'heure dite, se posta aux aguets, retenant son souffle.

L'attente ne fut pas très longue. Peu avant minuit, les témoins virent apparaître un point lumineux sur un mur du chemin de ronde. Cette lueur se mit à disparaître et à apparaître, jamais au même endroit, un peu plus loin, diminuant ou grandissant selon son déplacement. La lumière semblait sortir, jaillir de nulle part. Autrement dit, cette lumière n'avait pas de source, ni de rayonnement. Elle semblait sortir de nulle part et ne rien éclairer autour d'elleAu bout de vingt-cinq minutes, ce mystérieux phénomène s'est brusquement interrompu, la lumière s'est éteinte définitivement.

Les deux caméras avaient fonctionné. Le film n'enregistra rien, peut-être parce que le film n'était pas assez sensible à une aussi faible lumière. Quant aux appareils de photos, seules quatre pellicules furent très vaguement impressionnées - ce qui est déjà ça. Le développement et le tirage allaient cependant révéler une légère silhouette. Était-ce celle de Lucie ? On ne peut que le supposer. Les journalistes et techniciens, impressionnés, affirmèrent qu'ils détenaient l'une des premières preuves physiques qu'un phénomène fantomatique existait bien, que des milliers de témoignages de part le monde et depuis des siècles étaient enfin validés par un appareillage fiable...

Lucie10

La photo expertisée sans trucage du phénomène lumineux

Témoignage du journaliste :

" À la base, je souhaitais dresser le portrait du baron. Cependant, à la faveur de la première soirée tandis que je dînais avec mes collaborateurs, j'ai proposé d'annuler la chambre d'hôtel pour passer la nuit au château.

À l'issue du repas, dès la fin de notre discussion, les ingénieurs du son procèdent à l'installation de leur matériel. Ceux-ci disposent çà et là toute une série de microphones afin d'enregistrer d'éventuels bruits étranges…

Les ingénieurs sont accompagnés par deux personnes qui vont jouer un rôle de choix au cours de la nuit. Il s'agit d'un médium prétendument capable de communiquer avec les défunts et de sa petite-fille.

Dans un silence de mort, les douze coups de minuits retentissent dans la pénombre de la grande salle que l'on appelle la salle « des pendus », car c'est ici qu'en 1789, les révolutionnaires locaux ont pendu les propriétaires des lieux... Tout le monde est dans l'expectative…

Tout d'un coup, une forme pâle apparaît près de la fenêtre. Sa taille est celle d'une chouette. Cette silhouette est tout d'abord visible par intermittence puis plus longuement durant un quart d'heure.

La surprise est totale, les seuls bruits proviennent des techniciens qui chuchotent. Une journaliste présente sur les lieux perd son sang-froid et s'exclame: « Mais c'est impossible ! ». Suite à cela, dans un silence de mort, la forme pâle se dirige en direction du chemin des rondes puis disparait.

Les techniciens ont juste le temps de prendre quelques photographies. Après examen, une silhouette blanche et vaporeuse est visible sur l'une de ces photos.

Exactement au même moment, un son perçant et suraigu semble provenir d'une autre pièce. L'ingénieur du son en charge d'effectuer la synchronisation des micros l'entend très clairement dans son casque, peu avant que le micro ne s'éteigne définitivement !

Apeuré, il se joint alors à l'équipe, mais aucun d'entre eux n'a entendu ce bruit étrange. "

Mais évidemment, des sceptiques et des gens très conservateurs et effrayés par une telle possibilité firent selon leurs propres croyances : réussir à imiter et truquer un phénomène (naturel ou non) suffit à démontrer le fait qu'il s'agit d'une invention, création humaine et non un phénomène physique inconnu ou surnaturel... c'est un raisonnement évidemment faux et stupide en soit, mais ça marche aussi pour les crédules qu'il faut rassurer... l'argument principal fut que la nuit du 8 au 9 août 1984 était aussi une nuit de presque pleine Lune, la phase lunaire étant croissante au dernier quartier, et que c'était "probablement" un reflet lunaire à travers les meurtrières du chemin de ronde qui était la cause de cette lumière fantomatique... voilà une affirmation facile (sans vérifier la position lunaire ni l'heure du lever de la Lune, ni sa position éventuelle dans le ciel) qui suffit bien souvent aux sceptiques et zététiciens de tous poils (qui se font d'ailleurs pour certains de l'argent avec ces affirmations faciles !) pour repousser un tel phénomène ou un autre... et rassurer les crédules et en retardant ainsi parfois l'étude sérieux de certains phénomènes peu connus ou restant à découvrir, et ceci sans plus de matières scientifiques que les parapsycologues qu'ils mettent en doute, car ils utilisent en fait les mêmes méthodes...


Quant au baron, un homme peu impressionnable si l'on en juge par sa vie tourmentée de mercenaire, il vivait avec sa charmante femme, Denise, de quelque trente ans sa cadette, dans la partie opposée à la Tour. Ils étaient éloignés du chemin de ronde et de la Tour, parcours habituel du fantôme. II avait, selon ses dires, observé le phénomène au moins une centaine de fois. À chaque fois, il a essayé d'entrer en communication avec l'être qu'on suppose se manifester ainsi. Il a reconnu que, seul, dans le noir, dans ce château inhabité la nuit, il eut des frayeurs et, parfois, n'en menait pas large. Il y a tellement de bruits invraisemblables la nuit, venant de tous côtés, dans ces très vieilles demeures, que l'on peine à les identifier.

« J'ai, ajoutera-t-il, posé de loin des questions fort simples comme : Qui êtes-vous ? Que nous voulez-vous ? Une seule fois, j'ai cru, en 1972, entendre un long cri rauque paraissant venir de nulle part et qui m'a donné la chair de poule. J'ai pris mes jambes à mon cou. Jamais plus je n'ai tenté une semblable expérience et, de nuit, je n'ai plus remis les pieds sur le chemin de ronde. »

D'autres sont venus pour tenter de percer ce mystère, mais la curiosité s'estompa dans les années 1990, parce que le baron avait moins d'activité vu son grand âge. Ainsi, on parla beaucoup moins du fantôme.

Pour tous, c'était Lucie, même si les véritables historiens ne se hasardent pas sur son identité. Pour tous, c'est l'âme en peine de cette pauvre Lucie qui est supposée revenir hanter le château. Des gens du pays comme V. Richard, un chroniqueur local, vous racontent cette légende, et Lucie, ils l'ont baptisée la Dame blanche. Personne ne douta que ce fut son spectre que l'on pouvait supposer être sur la pellicule.

Pour beaucoup, ils ont précisé que cette « ombre lumineuse » laisse supposer des traits d'un visage qui, pour ceux de 1985, aurait eu une ressemblance avec celui de Fabiola, du célèbre tableau de Henner. Il semblerait aussi que sa longue silhouette, diaphane comme un halo de brume blanche, est protégée par une cape-pèlerine d'un brun foncé. Au 1er étage du château se trouve la Galerie des peintures et, parmi elles, "les mystères du Château de Veauce", toile de Marcel Hasquin, qui a pour thème la légende de Lucie...

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"les mystères du Château de Veauce", toile de Marcel Hasquin

 

Le baron est mort en 1998. Son épouse et leur fille demeurent à Versailles. Le baron s'y était ruiné, vendant tout son troupeau de bovins, pour remettre en état la tour et les toitures... Madame Elisabeth Mincer, propriétaire britannique actuelle, l'a acquis en 2002... elle affirme n'avoir jamais vu le fantôme, mais que plusieurs de ses invités l'ont effectivement apercus selon leurs dires...
 

Reportage au château de Veauce (Allier), hanté par le fantôme de Lucie, dont le parapsychologue, M Réant, montre la photo expertisée, décrit les apparitions et raconte l'assassinat. Interview du châtelain Ephraim Tagori de la Tour "il a l'impression de connaître Lucie depuis toujours". Une voisine de 85 ans et le cafetier et maire du village, Henri GUILLOT, expliquent les raisons de leur scepticisme. Arrivée d'une équipe de scientifiques, installation d'appareils de mesure, et interview de Rémy CHAUVIN sur les expériences de physique qu'ils vont effectuer durant la nuit.

Émission Midi 2 du 13-08-1985 Producteur ou co-producteur Antenne 2 Journaliste Patrick Hesters


 

L'émission Mystères sur le Château de Veauce et le fantôme de Lucie

 


 

 

Sources : INA, "Les Mystères de l'Allier" de Jean Débordes, Documystere.com, lamontagne.fr, TF1

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.com/  , 06-05-2016

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Légendes de la cité disparue de Taricum

Par Le 19/09/2018

Légendes de la cité disparue de Taricum, ou de la Fille du Roi Arthur...

 

Toulxstecroix3Sarcophage d'un premier chrétien, Toulx Sainte Croix (wikipedia)

 

Au cours des jours et des semaines à venir, vous lirez beaucoup d'articles présentant des légendes des régions du Bourbonnais et de l'Auvergne... ce n'est pas pour rien, je suis arrivé dans ces contrées qui, comme la plupart des régions de France, recèlent encore de nombreuses légendes et contes nous provenant des lointains âges pour beaucoup, et dont la tradition orale se perd malheureusement de plus en plus. Les origines celtiques de notre ethnie bien répandue dans toute la France font que nos légendes, du Nord de la France à la Provence, possèdent toutes un tronc commun au niveau des mythes très anciens liés notamment aux menhirs, dolmens ou autres Pierres Levées que l'on découvre encore (bien que des milliers aient disparues au fil des âges) dans pratiquement toutes des régions françaises... c'est donc tout naturellement que je commence cette série d'articles par des légendes liées à ces Anciennes Pierres Sacrées, à l'aide d'ouvrages déjà anciens eux-mêmes, découverts dans des bibliothèques locales (comme celle de Dompierre-sur-Besbre par exemple pour aujourd'hui)...

Ces histoires et références sont issues des archives du Chateau de la Garde, sis à la Celle-sous-Montaigut, où elles ont été découvertes par Octave-Louis Aubert en 1944 et décrites dans son ouvrage "Légendes traditionnelles du Bourbonnais - Tome 1" paru en 1946 et réédité en 1998 par la SEPEC.

D'après cet ouvrage, trois centres mégalithiques existaient encore dans le Bourbonnais à l'époque de sa rédaction. Le premier se situe au sud-est, dans le canton de Mayet-de-Montagne, aux abords du village de la Chabanne. Il s'agit des Pierres-Courtines, mais en fait tout l'environnement et ses appellations font appel aux souvenirs des cultes druidiques, que l'on parle du Bois-Noir ou des Monts de la Madeleine, où l'on trouve encore les pierres à bassins et des dolmens. Sur Saint-Nicolas-des-Biefs, le Ré-des-Dieux et le Ré-de-Mussi ont pour voisin le menhir de la Pierre du Charbonnier. Situé sur le hameau de Gaulourdier, cette Pierre Levée se nomme ainsi à cause de ses sombres reflets. Sur la commune de Lavoine, au village de Malichard, existe le Champ-des-Rocs, qui se nomme ainsi car rien n'y pousse : il est couvert de petits menhirs et de grosses pierres, que la légende affirme avoir été jetées ici par le dieu romain géant Tanaris Lithobole (lithos : pierre, bolos : lancer), à moins que ce ne soit par le géant Gargantua. Il y a plusieurs Pierres sur Saint-Clément, avec la Pierre du Barde, la Pierre Maligne, les Pierres Folles, la Palle ou Pallus. Des alignements (un peu comme à Carnac en Bretagne, sans être aussi importants, ont longtemps été visibles à côté du village de Cressanges, mais ont totalement disparu vers la moitié du 19ème siècle, malheureusement. Une légende tenace est reliée à la Pierre qui Danse, à Saint-Léon : elle serait une fée transformée en menhir, et des histoires racontent qu'elle tourne et danse à minuit, les soirs de pleine Lune...Seulement, même si de nombreux jeunes garçons et filles se sont cachés pour la surprendre, comme elle est toujours fée, elle sait qu'on la regarde et ne bouge pas tant que c'est le cas...

Sans que l'on en sache vraiment la raison, un gros dolmen est surnommé le Dolmen de la Femme, près d'Arfeuilles. Il y a aussi les monolithes de Hyds, sur la route de Saint-Pourçain-sur-Sioule, qui ne sont plus que des vestiges usés... la légende dit que le plus gros ne serait en fait qu'un caillou que Gargantua aurait retiré de son soulier, quand il traversait le pays à grandes enjambées pour se rendre au village cité. Pour finir avec ce premier groupe, nous trouvons encore les menhirs d'Estivareilles, qui ont été christianisés, et qui se nomment maintenant la Croix Brousseau et la Croix de la Grenouillère...

 

03 venas la croix de pierre menhir christianiseUn exemple de menhir christianisé à Venas

Les autres noms des lieux où se situent le deuxième groupe de monolithes ont incontestablement une étymologie celtique également : ils se trouvent tous deux en Combraille (Combe, vallée étroite et profonde). Avec l'un qui se dresse sur les flancs de la colline de Toul-Sainte-Croix (Creuse) ou plutôt Toulx (Vallon  dans sa racine celtique) et l'autre sur le sommet du Mont Burlot, avec les Pierres Jaumâtres qui regroupent la Pierre du Jugement, ou des Oracles, dénommée encore Teutatès, ou encore les Pierres Dep-Nell, ou "sans chef". Notons que la Pierre des Oracles ne tient sur son bloc de base que par miracle d'équilibre et que l'on assure qu'elle oscille et vibre lorsque le vent d'ouest (provenant de la Bretagne Armoricaine) souffle dans les forêts voisines...

Dep nell2Les Pierres Dep-Nell, George Sand s'est inspirée de ce lieu pour l'une de ses nouvelles trouvable dans "Légendes Rustiques"...

Le troisième groupe, qui n'est pas très très loin du second, se trouve sur les landes de la Tanière, entre le village de Fontanat et le hameau des Jarges, plus précisément à l'endroit où la route de Saint-Martinien à Treignat croise celle d'Archigniat : ce sont les Pierres-Giraud ou Girods. Et ces deux groupes proches l'un de l'autre font d'ailleurs l'objet d'une très ancienne légende liée à l'existence de deux très anciennes villes, qui y auraient existé il y a plus de vingt siècles. Ces monolithes sont dispercés sur de vastes étendues incultes et d'ailleurs incultivables tant il sont encombrés de cailloux et de pierres qui percent de partout les genêts, bruyères et herbes folles, et qui donnent l'impression d'une multitudes de pierres résultant d'une formidable explosion ayant disloqué les murailles d'anciennes et importantes cités. La première, dont les Romains s'emparèrent lors de la conquête des Gaules, reçut de ses envahisseurs le nom de Taricum, disent les uns, de Tullum, disent les autres. Ce qui est certain, c'est qu'on a retrouvé à cet endroit les substructions de camps établis par les occupants. De la seconde cité on ignore l'ancien nom.

Des légendes celtiques (ou en ayant l'âme) s'attachent à la disparition de ces deux villes. Un peu comme le furent Is ou Occismor chez les Armoricains, ces deux villes auraient été anéanties en punition de leur débauche, voire des crimes de leurs habitants. Mais au lieu d'être englouties par les flots de la mer, elles furent, comme Sodome et Gomorrhe, dévorées par le feu et englouties par la terre. D'ailleurs, tout comme Is et les autres "Atlantides" bretonnes, ces villes ne sont pas réellement mortes : elles continuent de subsister dans les profondeurs, avec leurs maisons, leurs temples ou leurs églises, leurs marchands et leurs habitants, en attendant le jour où elles reviendront à la lumière et reprendront le cours interrompu de leur existence...

D'autres récits font état de la possibilité que ces villes antiques aient en fait succombées sous les coups de barbares venus de l'est, bien avant l'ère chrétienne, lors des invasions, aux premiers siècle de l'Histoire. Une seule chose de certaine pour les spécialistes : les mégalithes de Toulx-Saintes-Croix et de Fontanat sont bien les vestiges d'anciens temples druidiques. Leur disposition évoque celle des cromlechs. Au milieu se voit la pierre des sacrifices, creusée de cavités à la forme du corps humain, de rigoles par lesquelles s'écoulait le sang et de bassins où les sacrificateurs déposaient les entrailles de la victime pour en tirer des oracles. L'enceinte de ces sanctuaires est délimitée par des Pierres Levées ou menhirs de hauteurs différentes, placés de distance en distance. Les pierres sur lesquelles s'accomplissaient les sacrifices sont plus élevées que les autres et dominent une grande étendue du pays. 

Sur place, on s'imagine sans peine une foule se pressant debout, tout autour, sur le flanc des collines, assistant aux assemblées culturelles des solstices et des équinoxes, à l'égorgement de l'homme, de la femme, ou de l'animal offert en holocauste aux manes de Teutatès, Père du monde ou encore de Belem, dieu du Soleil, et lançant vers le ciel des " évohés " d'acclamations triomphales... Les branches des chênes très nombreux à l'époque étendaient leurs rameaux verts et dentelés sur l'autel ou dolmen, d'où s'élevait la voix des duidesses, virginales sujettes de Tad, pour invoquer les dieux, avant de procéder avec leurs faucilles d'or à la coupe du gui...

Les noms des Pierres sont assez parlants en eux-mêmes, et sont parvenus jusqu'à nous : la Pierre du Plaid paraît indiquer que les druides rendaient devant elle leurs sentences de justice ; l'autre se nomme la Pierre de l'Oracle et ses oscillations, comme celles des rolers de Grande et de Petite Bretagne, fixaient les destinées humaines de l'époque. Même la vallée où coule un ruisseau qui descend de Fontanat vers la Majeure, est appelée le "vallon des tombeaux" : l'emplacement probable d'une ancienne nécropole celtique...

Mais revenons à cette mystérieuse cité disparue, nommée Taricum ou Tullum par les Romains de Jules César. Avant de vous conter la légende de cette ville, étroitement liée à celle de la fille du Roi Arthur (et oui !), je vais parler des vraies recherches archéologiques, étymologiques et géographiques qui ont été faites par J. F. Baraillon, ancien député de la Creuse, membre du Corp législatif, correspondant de l'Institut de France, de la Société galvanique de Paris, associé regnicole de la Société de médecine de la même ville, associé de celle de Bordeaux, membre non résident de l Académie celtique, etc, etc... dans son ouvrage paru en 1806 "Recherches sur plusieurs monuments céltiques et romains" (éditions Dentu à Paris).

Ainsi, pour Mr. Baraillon, la ville antique de Taricum est assimilable aux ruines de la ville de Toull (Toulx Sainte-Croix dans la Creuse)... qu'il étudie dans son ouvrage, dont voici un large extrait (mais rappelons que ce qui était encore visible en 1806 ne l'est plus probablement de nos jours, malheureusement... et aussi que le texte est en vieux français : il ne s'agit pas de fautes d'orthographe donc, mais d'une autre époque...) :

" Il existe dans le second arrondissement de la Creuse, une montagne appelée "de Toull" : elle domine sur une grande étendue de plaines et de coteaux du département , et même des départements environans, tels que le Puy-de-Dôme, l'Allier, le Cher : son élévation au-dessus du niveau de la mer est d'environ 670 mètres, d'après M. Delambré. C'est sur le sommet de cette montagne, qu'une immense quantité de pierres, les unes amoncelées, les autres éparses, fixent l'oeil du voyageur et provoquent nécessairement son attention, en excitant son étonnement.
Si on parcourt l'espace qu'elles couvrent, on s'aperçoit bientôt qu'elles suivent le contour de la montagne, qu'elles forment plusieurs enceintes circulaires, et que toutes ont été lancées du dedans au dehors.
Pour peu que l'on s'y connaisse, on demeure également convaincu qu'elles ont servi à des murailles, à des bâtimens. Toutes présentent un parement très uni : la plupart sont cependant d'une telle grosseur, que nos ouvriers refuseraient de les employer. Avec du travail et de la patience, on trouve, sous ces amas, les restes des murs dont ils ont fait partie. Ils excèdent souvent d'un quart de mètre la superficie du sol, et on peut aisément voir la forme, l'étendue, la structure des édifices. Ces murs ont, en général, un mètre et jusqu'à un mètre et quart d'épaisseur. Plusieurs, pour parler avec les ouvriers, sont tirés à la sible : c'est-à-dire que les pierres de chaque rang sont échantillonnées, d'égale hauteur et bien ajustées. Il en est qui forment les deux paremens, et rendent de la sorte l'ouvrage très-solide. Il est aussi des murailles à.pierres mêlées, où l'on ne distingue point les assises, ni l'existence d'aucun mortier. Il est constant que les interstices et les vides des pierres ne sont remplis, en certains bâtimens, que de terre végétale, en quelques autres de tuf, et en beaucoup d'argile non gâchée. Les constructeurs ne s'occupaient qu'à bien asseoir, à bien engraîner les moellons, si l'on peut parler ainsi, sans soupçonner combien le mortier, surtout d'une terre glaise très graveleuse, ajoute à la solidité...
Ce fait, je l'avoue, m'a paru d'autant plus extraordinaire, qu'ils connaissaient et savaient employer le mortier de chaux ; j'ai donc dû m'en assurer ; mais toutes mes recherches n'ont servi qu'à me convaincre qu'ils ne gâchaient pas la terre à maçonnerie. Peut-être pourrait-on penser, en considérant la haute antiquité des murs, que le tems a dénaturé le mortier, a détruit le liant, le gluten qui en unissait et soutenait toutes les parties.
Les édifices varient peu entre eux : les uns sont ronds, ainsi que l'énonce Strabon (1), en parlant de ceux des Gaulois ; les autres sont carrés. Il en existe aussi d'oblongs, même d'ovales à une extrémité, tandis qu'ils sont étroits et angulaires à l'autre. Quant aux matériaux de construction, il ne faut pas s'étonner si, dans une ville et un pays où les pierres abondent, on n'a pas bâti en bois, ainsi que l'assurent Vitruve et l'auteur ci-dessus cité (2). II faut nécessairement rapporter, ce qu'ils avancent à ce sujet, aux campagnes et aux parties de la Celtique moins bien favorisées. D'ailleurs Toull avoisine la Marche, et je ne doute pas que cette partie des Gaules ne fût autrefois, comme aujourd'hui, le pays des maçons. Il en existait bien évidemment, puisque César rencontrait chez chaque peuple, des villes populeuses, et bien fortifiées : Plutarque en fixe le nombre à 800. Le plus grand nombre des maisons n'allait pas au-delà de trois ou quatre mètres en oeuvre ; quelques-unes cependant en offrent jusqu'à six. C'était un grand luxe, sans doute, que de pareils abris, si on les compare aux cachettes souterraines dont on parlera dans la suite.

Nous avons découvert l'entrée de quelques-unes de ces maisons. De grosses et longues pierres debout, sans feuillures, sans traces de gonds, ni de crapaudines, formaient les montans des portes; d'autres, que l'on voit à côté, servaient sans doute de linteaux. L'impôt des fenêtres eût été très mal assis sur une pareille ville ; car on peut raisonnablement douter s'il en existait. Nos fouilles ne nous ont procuré que deux seuls assemblages qui formaient une sorte d’œil de bœuf d'un double décimètre, dans sa plus grande ouverture. Le marteau ne parait y avoir concouru que pour très peu : un bloc ayant une échancrure naturelle dans son milieu, fendu, ajusté par ses extrémités, semble en avoir fourni l'idée et fait tous les frais. Nous n'avons aperçu aucune trace de cheminée ; là, comme en certaines chaumières de la Suisse, de la Souabe, le feu se faisait au milieu de l'habitation, et la fumée s'échappait par le toit.
Mais, en parlant de toit, nous nous sommes assurés que les bâtimens n'étaient point couverts de tuiles. On n'en a jamais trouvé, et nous n'en avons nous-mêmes découvert quelques vestiges, à la suite de recherches très minutieuses et très suivies, que dans deux endroits que nous indiquerons : tandis que dans la ville romaine de Néris, également ruinée, et qui fait partie de ces recherches, on marche de toutes parts sur des débris de cette espèce. On peut donc assurer que les édifices étaient couverts de chaume, ainsi que le prononce César à l'égard des Gaulois, et Diodore de Sicile à l'égard des Bretons. Alors, cette toiture pouvait être très élevée, comme le dit Strabon (3), respectivement à celles des Romains qui étaient presque plates, ainsi que l'atteste l'espèce de tuiles dont ils se servaient. Tout porte à croire que les cases, car c'est le nom que méritent ces tristes demeures, étaient très basses, attendu leur construction, la fréquence des orages et l'impétuosité du vent qui désolent cette montagne. Elles étaient d'ailleurs contiguës, entassées sans ordre et très serrées. Les rues, dont on peut apercevoir quelques marques, avaient au plus trois ou quatre mètres de large. Un puits carré, presque comblé, qui se voit au midi, porte avec lui l'empreinte d'une très grande ancienneté. Son contour de granit est usé : il serait difficile d'en indiquer la profondeur.

On rencontre, au centre et au nord de la ville, deux bâtimens aussi remarquables par leurs formes que par leur construction. Celui du nord présente un carré au milieu d'un autre. L'enceinte extérieure du premier est de soixante-neuf mètres et demi, l'intérieur de dix-huit trois quarts. L'interstice vide entre les
deux carrés est d'environ sept mètres. Ici on a employé le mortier de chaux, et, à défaut de sable, de la pierre grossièrement écrasée. Cette pierre tendre est commune dans les environs, et très différente de celle qui a servi aux murailles. On ne trouve dans les décombres aucun reste de tuiles, de briques ou de carreaux : tout porte à croire qu'il n'a jamais été couvert. Celui du centre en comprenait plusieurs autres, dont le plus marquant était une tour ronde. Ce bâtiment, éloigné de 16o mètres du précédent, avait des murs de deux mètres d'épaisseur, construits avec des mortiers de différentes espèces. On y a trouvé d'anciennes armes, mais détruites par la rouille ; et une longue barre de fer, terminée en gond par l'un de ses bouts, du poids d'environ deux myriagrammes et demi. Le premier de ces édifices me rappelle le vestibule ou Porche de l'Autel, près de Pontrieux (Bretagne), dont parle Caylus (4). Il n'en diffère que par sa forme carrée, tandis que le porche de l'Autel est rond. Notre tour ayant été rasée près de terre, ne laisse apercevoir aucune de ses entrées ; nous ne pouvons donc prononcer ni sur le nombre de ses portes, ni sur sa hauteur. Cependant, si l'on en juge par l'étonnante quantité de ses débris, on pourra assurer qu'elle était très élevée et construite des plus grosses pierres. Ses murailles avaient deux mètres d'épaisseur. Elle était située sur le sommet de la montagne, et paraissait correspondre avec les Pierres Jomâtres et Dep-Nell. Je ne doute pas qu'elle ne servît tout à la fois de forteresse et de temple. Les temples des Celtes étaient tous très étroits, ceux qui sont parvenus jusqu'à nous le confirment. Diodore de Sicile en distingue évidemment de deux sortes : d'où il faut conclure qu'il existait chez les Gaulois des petits temples ouverts par le haut sacella, comme ceux de Lanleff (Bretagne) et de Toull, et d'autres plus considérables, delabra, où il existait un simulacre quelconque de la divinité.
Au surplus les temples des Celtes étaient assez fréquemment de forme carrée, et placés entre le midi et le nord. Tel est celui de Chambon.

Si l'on me demandait à quelle divinité le temple de Toull était consacré, je répondrais d'abord avec César (5) , « que la nation entière des Gaulois était très religieuse. » J'oserais même ajouter qu'une pareille ville, si elle existait sous les Romains, devait avoir sa divinité tutélaire, son dieu principal, pour parler avec Minutius Félix, sa dea Tulla ou tarica ; et je citerais en témoignage tant de divinités de cette espèce, dea Bibracte, dea Segusiadea Vocontiorum, dea Onvanha, Borvo et Mona, Andarte, Arduina, dea Segestadea Berecinthia, etc , etc. J'irais même jusqu'à dire, avec l'abbé Mongault (6) qu'elle a pu, ainsi que plusieurs autres, diviniser quelques-uns de ses chefs, de ses magistrats, de ses bienfaiteurs, et j'appuierais cette assertion sur des ruines, des monumens qui se voient dans un village très voisin, et sur le nom celtique de ce même village. En effet le mot bed-ïoun, bed-jun, annonce la présence de tombeaux, sans doute consacrés aux grands hommes de cette peuplade : mais comment les distinguer aujourd'hui entre plusieurs autres ? à moins de considérer comme tels les plus élevés, les plus marquans, ceux qui sont accompagnés d'un plus grand nombre d'inférieurs ; ceux surtout auxquels adhéraient les petits édifices dont on voit encore les ruines et les fondemens ; bedd, sépulcre, ïoun oujoun, du Dieu, du Seigneur. Le second bâtiment occupait le centre de la ville ; ville qui se trouve réduite aujourd'hui, à la suite de plusieurs accidens, à douze ou quinze chaumières. C'était là l'emplacement du château dont quelques bulles et d'anciens titres font mention. C'était sans doute aussi le séjour du prince dont il sera parlé.

Toull avait trois enceintes en amphithéâtre. Le rempart, qui circonscrivait la ville, avait douze cents mètres de circonférence ; il était éloigné de quarante du second, le second de quarante du troisième ; c'est-à-dire, eu égard à l'escarpement du terrain, qu'ils étaient respectivement à la portée du trait et de la fronde. On ne trouve aucune marque de bâtiment dans les interstices, si l'on en excepte celui dont il sera question plus bas. Le premier rempart, le plus interne, avait jusqu'à cinq mètres et demi d'épaisseur ; le second, que l'on peut appeler l'intermédiaire, n'en avait que trois. L'un et l'autre répondaient, par leurs constructions, aux habitations des citadins, qui étaient évidemment de deux sortes ; les unes avec mortier, et les autres sans mortier mais les pierres en étaient infiniment plus considérables. La troisième muraille, la plus extérieure, avait deux mètres de large ; elle différait peu de l'intermédiaire, et devait être peu élevée, si l'on en juge par la petite quantité de ses débris. Le tems a complètement comblé le fossé, si jamais il en a existé un aux pieds de ce dernier. C'est ici le lieu de se rappeler, en considérant ce rempart isolément, que telle était, selon César, la manière de se fortifier des Gaulois. C'est ainsi qu'ils se retranchèrent sous les murs d'Alise (Alesia). On aperçoit encore à Gergoie des murs construits en grosses pierres sèches, hauts de deux mètres, pour se couvrir et arrêter l'ennemi, au rapport de Pasumot (7).
On peut assurer que les derniers rangs de maçonnerie de chaque mur de circonférence étaient terminés par des pierres énormes par leur épaisseur, leur longueur et leur largeur : elles sont encore sur place, et paraissent y devoir rester long-tems. Nous devons ajouter que la montagne elle-même est minée et percée en plusieurs endroits. Je connais un de ses souterrains au nord, entre la seconde et la troisième enceinte, à quatre-vingt mètres environ du temple dont on a parlé, et qui paraît communiquer avec celui-ci. Des coups de masse de fer fortement appliqués sur des corps durs placés sur le sol, en font soupçonner beaucoup d'autres par le bruit et le frémissement qui en résultent (8). On a coutume de lui rapporter tous ceux que le hasard fait assez fréquemment découvrir dans les environs. L'on croit, en conséquence, que ceux de la Chom, de la Clusière, et même de la Garde y vont aboutir (9). Ces mines, ces souterrains confirment encore ce qu'a dit César du savoir des Gaulois en cette partie. Personne ne pouvait mieux en juger que ce vainqueur, auquel ils en avaient donné des preuves en différents siéges, notamment à celui de Bourges. Ces faits, une fois constatés, la tradition orale se trouve parfaitement d'accord avec eux, et le nom celtique de Toull devient très expressif. Ce mot, comme substantif, exprime un trou, un creux, une ouverture étroite, une profondeur ; comme adjectif, il signifie tout ce qui est percé.

Si l'on considère l'immense quantité de pierres que l'on a enlevées, peut-être depuis quatorze siècles, et que l'on enlève journellement pour bâtir ailleurs ; si l'on se représente la multitude incroyable de celles qui ont été successivement enfouies et que l'on enfouit chaque jour ; si l'on examine enfin ce nombre prodigieux de cases qui se pressent pour ainsi dire les unes sur les autres, partout où le cultivateur n'a pu surmonter la masse des décombres, on sera forcé de convenir de l'existence d'une ville infiniment populeuse, relativement à son étendue. Remarquez que celles de Gergoie, Gergovia, et d'Alise, aujourd'hui Bourg-Sainte-Reine, occupaient encore moins de terrain, si l'on s'en rapporte aux meilleures descriptions. Mais cette population ne se bornait pas à une si étroite enceinte. Tout le contour de la montagne de Toull, les vallons, les coteaux, les bois, les champs environnans ont été couverts de maisons. Elles sont absolument les mêmes que celles de l'intérieur, c'est-à-dire très étroites et affectant de préférence la forme ronde ou carrée. Nous ne hasarderons rien en assurant que le nombre des habitans hors la ville, égalait au moins, s'il ne surpassait pas, celui des citadins.
Les villages voisins, parmi lesquels plusieurs portent des noms celtiques, montrent des ruines et annoncent une nombreuse et ancienne population; on doit de préférence citer ici celui de la Mazère. Il existe sur le mont Chabrut ou Puy-Chabrut, à l'ouest de Toull, des traces de bâtimens, même un puits carré qui a dû être très profond. On voit sur le territoire de la Ronzire, au milieu de plusieurs mazures, une petite voûte, en forme de calotte, dont l'intérieur mériterait d'être fouillé ; ce pourrait être un antre de Mythras. De toutes parts, en un mot, dans un rayon assez étendu, dont Toull est le centre, ce sont des ruines et des ruines très anciennes.

(...) D'après cet exposé, je regrette de n'avoir point pénétré dans les souterrains, dans les antres les plus cachés de Toull; mais je n'y renonce pas. C'est là seulement où l'on pourra trouver des armures, des simulacres, des instrumens propres aux sacrifices et autres objets utiles à connaître, qui auront été soustraits à l'avidité du vainqueur, ainsi que cela se pratiquait partout dans l'extrême danger. La tradition orale encouragerait, à ces recherches si elle méritait quelque confiance. Quoiqu'il en soit, on peut augurer, en voyant de telles ruines, qu'aucun être animé n'a survécu au sac de cette ville : motif de plus pour croire à la possibilité de découvertes vraiment intéressantes.
L'épaisseur de la couche de terre végétale qui se remarque sur le plateau de Toull, et qui est souvent d'un demi-mètre, est encore une forte preuve d'une ancienne et nombreuse population. Il est en effet extraordinaire de trouver au sommet d'une montagne, surtout dans la Creuze, une telle couche et un sol aussi fertile, tandis que les vallons, qui cependant reçoivent toute la substance, tout l'engrais des terrains supérieurs, ne présentent rien de semblable. Il est , d'après cela, facile de concevoir les fatigues du cultivateur pour déblayer son champ, et d'où proviennent ces tas énormes de pierres que l'on rencontre à chaque pas, ou, pour mieux dire, qui se prolongent sans interruption et qui couvrent une si vaste étendue. 
Le lieu consacré aux inhumations, et qui est toujours le même, complète encore mieux cette preuve. Son principal aspect est au midi, son entrée au nord. Il est situé entre le second et le troisième rempart. Malgré une diminution de près de moitié, il est encore très étendu, et infiniment trop pour une commune qui ne compte qu'environ onze cents habitans (YH : en 1806, ce village est en train de mourir de nos jours, avec 280 habitants...).

Les fouilles y font découvrir quatre couches successives de tombeaux : parmi les deux premières, les plus profondes, on trouve quelques pierres du pays creusées en auge ; il s'est rencontré dans la suivante une pierre blanche, très étrangère au département, également creusée, mais dont la partie inférieure était beaucoup plus étroite que la supérieure ; dans cette troisième couche on lit sur quelques tombeaux les lettres initiales de dis superis, sur d'autres celles de diis manibus. On voit sur un très grand nombre une croix entre deux ascia. L'une de celles qui soutenait l'arbre de la liberté, présentait ces emblêmes. Ces derniers sont sûrement du 3e ou du 4e siècles; ils prouvent tout à la fois le passage du paganisme au christianisme, ainsi que la fusion des deux religions.
Il est bon de remarquer que les tombeaux les plus profonds en terre, ceux qui sont évidemment les plus anciens, répondent tous aux solstices ou au midi ; que l'ascia, sur lequel on a tant  disputé, est ici très reconnaissable : c'est la petite hache du charpentier, à manche court ; et enfin que les tombeaux de pierre blanche sont en général communs dans les plus anciennes églises et paraissent appartenir aux premiers Chrétiens. Au surplus, ce lieu bien suivi, bien examiné, pourrait fournir des découvertes et matière à beaucoup d'observations.
On rencontre dans le même enclos, ce que je n'ai encore vu nulle part, un amula romain à côté de plusieurs tombeaux. Les uns sont ronds, les autres légèrement aplatis sur deux faces. Tous sont plus ou moins avant dans la terre, ressortent d'un mètre ou environ, et présentent à leur extrémité supérieure une cavité oblongue, pour contenir l'eau lustrale ou préservative.
Il existait au milieu de cette enceinte un bâtiment qui, comme tous les temples gaulois, regardait le midi. L'entrée en était également au nord. Il paraît qu'une fontaine jaillissait à son extrémité opposée. Si les Celtes l'ont élevé, ce qui est fort douteux, il a pu sous les Romains être consacré aux dieux Mânes : quoi qu'il en soit, il a fini par être sous le vocable de St.-Martial. Il est de forme ovale ; ses murs épais d'environ quatre-vingt centimètres, ont été construits avec du mortier de terre, ce qui prouve qu'ils sont moins anciens que ceux de plusieurs des cases dont on a fait mention. Il est donc bien constaté que la population de Toull était considérable. Mais qu'elle pouvait être la cause d'une pareille réunion d'hommes ? dans un lieu naturellement ingrat et aride avant cette réunion, sous un ciel brumeux, froid, sujet à toutes les intempéries, où l'on devait nécessairement éprouver toutes sortes de privations ! je ne vois que deux intérêts capables de surmonter tant d'obstacles, de contrebalancer tant de sacrifices : la religion, la sûreté individuelle. La religion, ses monumens la proclament. La sûreté individuelle se manifeste dans le nombre des citoyens, dans la triple enceinte, dans les souterrains, dans les forteresses , et enfin dans l'élévation et l'escarpement de la montagne. Toull, ainsi qu'Alise et Gergovia, pouvait passer pour une des plus fortes villes des Gaules.
On avait multiplié les portes de ville pour faciliter la circulation des habitans. On en comptait six : savoir une au nord, de trois mètres de large, dont on voit encore les premières assises ; elle répondait à un certain nombre de marches dans l'intérieur, dont six subsistent encore. Une seconde regardait le sud-est et répondait à la croix que l'on nomme Jacques. Une troisième était placée entre celle-ci et celle du midi. Celle du midi et celle du sud-ouest se succédaient ensuite. Enfin celle de l'ouest étoit remarquable par la tour qui la défendait. Non loin de cette tour se voit encore une levée qui aboutissait à une autre qui paraissait régner tout autour de l'enceinte la plus interne. Ces levées ne s'aperçoivent qu'en ce seul endroit. Il partait de quatre de ces portes de ville, autant de chemins bien pavés d'environ trois mètres de large, qui se pratiquent encore dans toute l'étendue de la commune de Toull, c'est-à-dire, à plus d'une lieue de distance. Tous tendent évidemment à des villes très anciennes, dont les noms latins ont varié dans le cours des siècles ; savoir, à Ahun, Agedunum,  Acitodimum, Acedunum, Adedunum, Agidunum ; à Argenton, Argantomagus, Argentonium ; à Château-Meillant, Mediolanum, Castrum-Melanum ; à Chambon, Cambiovicus, Cambo, Cambonium, Campus Bonus.
Le chemin d'Ahun conduisait à Limoges, celui d'Argenton à Poitiers, celui de Château-Meillant à Bourges, celui de Chambon à Néris;et de là en se bifurquant à Autun et à Gergoie, Gergovia Arvernorum.
Maintenant à quelle époque rapporter le renversement de Toull ; à qui l'attribuer ? il a eu lieu, ce renversement, avant l'usage commun des verres à vitres : on sait qu'ils ne furent connus à Rome que dans le cours du premier siècle de l'ère vulgaire, ainsi qu'il résulte de deux passages, l'un de Pline le jeune, l'autre de Pline l'ancien (10), si on en excepte un seul endroit du château, il n'a encore été découvert nulle part des débris de cette espèce. Il a eu lieu ce renversement, lorsque les tuileries, les briqueteries étaient encore très rares, l'art du tuilier étant a peine connu ; car on ne rencontre des fragmens de tuiles et des carreaux entiers que sur deux emplacemens qui offrent des bâtimens ou le mortier a été employé, conséquemment beaucoup moins anciens que ceux dont les murs sont en pierres sèches. D'ailleurs les restes des édifices, des remparts, les ruines elles-mêmes, méritent un examen plus scrupuleux pour prononcer si les Romains se sont établis dans cette ville. On y trouve plusieurs objets qui appartiennent exclusivement au culte de cette nation, et ce culte fut long-tems le dominant dans les Gaules. D'autre part Toull n'a pu être compris dans la proscription de Vercingetorix, il réunissait tout pour une longue défense : on ne brûloit que les lieux qui n'en étaient pas susceptibles, et on ne trouve ici aucune marque d'incendie, on sait qu'elles sont ineffaçables. On ne peut donc en accuser les Romains qui furent souvent généreux envers les vaincus et qui embellissaient souvent au lieu de détruire. Quoi qu'il en soit, jamais saccagement ne fut plus complet : il faut croire que la fureur des assaillans égala la résistance des assiégés. On ne peut donc l'imputer qu'à la barbarie d'une horde sauvage. Je m'aperçois qu'avant de s'occuper de sa destruction, il aurait fallu parler de son existence ; mais rien ne l'atteste, elle est absolument ignorée, absolument inconnue. On ne la trouve que dans ses ruines, on ne la découvre que sous ses propres décombres.

S'il était cependant permis de tirer quelqu'avantage de ce qui n'est peut-être qu'une erreur typographique, ou la faute d'un copiste ; je citerais Ptolomée. Dans une édition de sa Géographie, à Cologne, en 1507, copiée sur celle de Venise, on lit : " Hi omnes ab ortu solis habitant, Participant et post ligirim flu. Bituriges culi Et civitas taricum ".
En supposant que taricum se lise dans le manuscrit original, il faudra convenir que Toull existait encore du tems de ce géographe, c'est-à-dire, environ l'an 14 de l'ère vulgaire. Il est à observer, sans toutefois prononcer sur ce taricum, que la conjonction et, qui le précède, au lieu d'indiquer la capitale des Bituriges cubi, annonce précisément une ville qui en est très distincte, et civitas taricum. Si Ptolomée l'avait donné comme capitale de ce peuple, il aurait dit, comme partout ailleurs, quorum civitas taricum. On ne manquera pas de m'objecter que taricum ne répond pas au mot Toull ; je répondrai qu'il en est ainsi de tous les noms latins comparés aux celtiques. J'ajouterai que cette nomenclature, fatal présent des Romains, a tout obscurci, tout dénaturé, tout anéanti. Elle n'a pas moins nui à la géographie qu'à l'histoire. C'est à elle que nous devons ces erreurs sans nombre, cette confusion, ce cahos qui régnent dans tant d'écrits, cet oubli de tant de cités, cette ignorance de tant de pays et de tant de peuples que l'on cherche encore inutilement. Heureux ceux qui ont recouvert ou conservé leurs anciens noms !

Au reste, si taricum ne répond pas au celtique Toull, il convient mieux du moins au mot tour, dont le vulgaire se sert pour désigner le même endroit ; et si taricum n'est pas une faute, je ne douterais pas que le nom de tour en dérivât. Il est à observer que ce dernier est très expressif dans l'idiome populaire, puisque dans le fait les citadins habitaient dans des tours, tout ainsi que les Thyréniens dont parle Pelloutier...

(...) De son côté, Toull, ce qui est très-digne de remarque, trace lui-même sa ligne de démarcation du côté des Cambiovicenses (un peuple Gaulois), par les villages des Bordes, de Bordesoul, etc. etc. qui n'ont également aucun besoin d'interprétation. Tous ces noms sont celtiques, ou dérivent bien évidemment de cet idiome. Ainsi, tout m'autorise à croire que c'était ici un chef-lieu de cité: peut-être qu'en y réfléchissant bien, on y trouverait un de ces peuples noyés dans l'ancienne géographie, et que nous avons perdus dans la moderne. Je citerais les Insubres, les Ambivarïti, les Aulerci, les Branovices, les Datii, et tant d'autres qui nous sont inconnus, grace à la nomenclature romaine. Les Insubres gaulois, par exemple, pourraient y reconnaître leur Medialanum : car je ne doute aucunement que Château-Meillant qui, dans la carte de Peutinger est sur la route d'Argenton à Néris, ne fît partie et ne fût situé au centre de la cité toulloise. Autrement il serait impossible de concevoir l'origine de son nom ; or, il est bien certain qu'aucun nom propre n'est le produit du hasard.
Je conviens qu'il est difficile d'établir que Toull ait été une capitale, un chef-lieu de cité ; mais je suis loin de penser que les preuves en soient impossibles. J'en distingue de trois sortes : les apparentes, les conjecturales, celles qui résultent des faits ; je passerai rapidement sur chacune.
Parmi les apparentes, je compte celles qui proviennent du fait des auteurs ou des manuscrits : elles seraient très nombreuses si l'on pouvait s'y arrêter. Si l'on s'en rapportait, par exemple, à la carte que Samuel Clarke a mis en tête de ses Commentaires de César, qu'il a intitulés : Gallia uetus, et qui n'est autre que celle de Jean Jansson, on pourrait avancer, avec quelque vraisemblance, que Toull était ce gergovia boïorum, ce gergobina que l'on cherche si inutilement depuis tant de siècles. En effet, il se trouve sur cette carte, à l'extrême frontière des Leinovices, des Bituriges, et en deçà de l'Allier. Mais ce placement fronde ouvertement l'opinion de d'Anville et des hommes les plus instruits. Tous se réunissent pour fixer les Boïens entre l'Allier et la Loire. L'on attaque en outre l'exactitude des manuscrits et celle de César lui-même sur la géographie. Je pourrais multiplier ces exemples, mais ce serait sans utilité ; il est facile de concevoir le peu d'importance que j'y attache. L'impuissance où l'on est d'étendre le territoire des peuples Lemovices jusqu'à Toull, me fait déjà naître l'idée que Toull pourrait bien avoir été le chef-lieu d'une cité particulière. L'existence d'un prince dans cette ville, ajoute ensuite infiniment à mes conjectures et les rend probables. Il est vrai que cette existence n'est d'abord constatée que par la légende ; mais cette légende est elle-même fort ancienne. C'est elle d'ailleurs qui, la première, fait entendre le mot de Tullum. « Martialis igitur Lemovicum fines ingressus, Tullum venit, ubi hospitis Jilia à daemone liberata et loci principe vitae restituto, multos adjidem convertit, inde Agedununt se contulit. »
Ainsi , lorsque Martial apostolisait, c'est-à-dire vers le milieu du troisième siècle, sous l'empire de Dece et de Gratien, au rapport de Grégoire de Tours, il y avait un prince à Toull. On sait que chaque peuple des Gaules avait le sien ; César en cite plusieurs par leurs noms, et l'on voit Vercingetorix les réunir chaque matin en un conseil de guerre, principes earum civitatum, pour la défense d'Alise. La présence d'un prince prouve nécessairement celle d'un peuple ; car on ne peut supposer un chef sans commandement, et un commandement sans un certain nombre d'individus qui doivent obéir. Au surplus, d'après Diodore de Sicile, livre 5, traduction de l'abbé Terrasson, les Gaules étaient habitées de son tems, c'est-à-dire sous Auguste, par une infinité de nations plus ou moins populeuses, dont les plus fortes étaient de deux cent mille hommes, et les plus faibles d'environ cinquante mille.

Ce titre de prince, si cher et si familier aux Gaulois, devint très commun sous les derniers rois de France de la première et seconde race ; alors les ducs et les comtes des provinces s'emparèrent de la souveraineté, et se qualifièrent de princes, selon Loyseau. Les titres et documens des 10e et 11e siècles, prouvent encore la présence d'un prince à Toull : on en voit même quelques traces dans le 12e. Un sceau, que nous avons trouvé sous les ruines de l'ancien château, porte une fleur de lys sur l'écusson. On lit, tout autour, S : P : LOTET ; succèdent deux étoiles et une croix. Il pouvait appartenir au dernier prince,ou être celui du gouverneur du fort, lorsqu'il fut pris par les Anglais, sous Charles VI.
Enfin, le troisième genre de preuves, le plus incontestable, est celui qui résulte des faits : or, il est bien constant qu'il a existé une population nombreuse à Toull, qu'il fallait de très puissans motifs pour l'attirer et la fixer, que la forme d'un grand nombre d'habitations, la nature et la construction des murs de la seconde et de la troisième enceinte, l'assiette de la ville, ses souterrains, ses chemins ; que tout, en un mot, jusqu'à son nom propre, annonce une ville celtique de la plus haute antiquité.

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Sibérie : Deux momies d'un peuple inconnu près de l'Arctique

Par Le 09/09/2018

Sibérie : Deux momies d'une civilisation inconnue près de l'Arctique

 

Siberie mommie2017 mini

 

Enveloppés dans une sorte de cocon composé de barres de cuivre, de belle fourrure, de tissus et d'écorce de bouleau, les mommies d'un adulte et d'un petit bébé ont été découverts. Ces membres momifiés d'une civilisation inconnue ont été déterrés à partir d'une nécropole de permafrost au bord de l'Arctique. Ces découvertes sur le site de sépultures de Zeleniy Yar près de Salekhard ont le potentiel d'éclaircir les inconnus de l'exploration humaine précoce de l'extrême nord de la Russie...

 

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A cocoon with a mummy of an adult was covered with copper plates head to toe. Picture: Alexander Gusev

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Cités englouties, données compilées

Par Le 09/09/2018

Cités englouties, données compilées - MAJ 19-08-2014

 

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Dwarka, Inde

Comme on le sait avec de plus en plus de fiabilité et de précisions, l'être humain et ses civilisations ont connu dans le passé des bouleversements souvent catastrophiques, non seulement liés aux migrations de peuples envahissant les autres et guerres de territoires, mais le plus souvent liés aux bouleversements climatiques dus aux périodes glaciaires-interglaciaires et aux éruptions volcaniques, séismes et tsunamis (qui sont souvent des conséquences de précédents événements eux-mêmes). Tous ces bouleversements, souvent méconnus, sont découverts de nos jours et apportent un éclairage nouveau sur des disparitions de civilisations ou même d’ethnies humaines et races animales du passé. Un grand nombre de ces données réapparaissent d'endroits aujourd'hui sous les eaux et nous font comprendre et réaliser l'immensité réelle des territoires ainsi perdus et engloutis, et la probabilité que certains territoires aient bien été habités par des milliers, voir des millions d'individus à certaines périodes. L'un de ces énormes endroit disparu est bel et bien en train d'être redécouvert au nord de l'Europe avec la civilisation du Doggerland et ses probables annexes englouties vers l'Ecosse et la Scandinavie. Mes réflexions me font pour l'instant penser que les anomalies  récemment découvertes dans la Mer Baltique (attention, ce dossier a commencé en 2012 !) font bien partie de la même période que cette civilisation du néolithique du Doggerland et qu'il s'agit de territoires et paysages possiblement terraformés par l'homme...

Commençons donc déjà cette compilation de données avec celles déjà présentes sur ce site en ordre dispersées, je me propose de les réunir par océans/mers et par coordonnées des parallèles géographiques classiques (adaptable) - notez bien qu'il s'agit de cités ou ruines englouties par les eaux, mais aussi par la jungle parfois ou les boues volcaniques, les sables et également parfois dans des lacs ou fleuves, il est aussi question de vestiges sur des îles...

 

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carte mondiale des reliefs des fonds marins - 2015 ref : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/environnement-planete-terre/nouvelle-carte-des-reliefs-sous-marins.html

 

Retrouvez l'intégralité de ce dossier mis à jour, composé de liens d'articles documentés avec photos et/ou vidéos et cartes au niveau des PAGES ou via ce lien :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/cites-englouties-donnees-compilees.html​

 

Herbo Yves ©, Sciences, Faits, Histoireshttps://herboyves.blogspot.com/, 2012-2017

 

Osaka legende mini

Japon : Une fouille déterre une légende

Par Le 09/09/2018

Japon : Une fouille déterre une légende

 

Osaka legende mini

 

Une découverte archéologique au Japon, plus précisément à Osaka, est en train de sortir du néant les preuves de la réalité d'une très vieille légende liée à une impératrice japonaise et de ses relations mystérieuses avec un moine bouddhiste, le tout au 8ème siècle après J.C., les années 1400 du Japon de l'époque de Nara, qui avait son propre calendrier évidemment...

C'est dans un texte nommé Shoku Nihongi qu'apparaissent les seules références concernant la cité de Yuge-no-miya et le Temple de Yugedera.

 

Le Shoku Nihongi (続日本紀?, "Suite des Chroniques du Japon") est un texte d'histoire du Japon commandé officiellement par l'Empire japonais. Achevé en 797, c'est le deuxième de la série des Six Histoires Nationales, directement précédé du Nihon Shoki et suivi des Nihon Kōki. Fujiwara no Tsuginawa et Sugano no Mamichi en sont les principaux auteurs. C'est une des plus importantes sources d'information première sur l'époque de Nara du Japon.

L'ouvrage couvre la période de soixante-quinze ans s'étendant du début du règne de l'empereur Mommu en 697 jusqu'à la dixième année du règne de l'empereur Kōnin en 771, couvrant neuf règnes impériaux.

Le texte comprend quarante volumes. Il est entièrement écrit dans le style kanbun, une forme japonaise de chinois classique, comme il est accoutumé pour les textes officiels japonais de l'époque... Ces documents expliquent comment la reine Shōtoku, qui a régné de 764 à 770 pendant la période de Nara (710-784), avait commencé le vaste projet de construction de sa propre capitale mais est morte avant de pouvoir le compléter...

Mais, jusqu'à présent, cette cité de Yuge-no-miya, seconde capitale disparue du premier Empire japonais et le Temple de Yugedera n'étaient que des légendes sans preuves...

 

Osaka legende

Evidence of structures dating back more than 1,000 years at an archaeological site here points to the existence of a “second” capital that is known only through eighth-century chronicles. (Provided by the Yao municipal board of education)

Codexgrolier maya

Des anciens textes ou codex mystérieux

Par Le 19/04/2018

Des anciens textes ou codex mystérieux

 

Codexgrolier maya

 

Au fil du temps ont été découverts des textes, certains surnommés "codex", dont certains ont pu être déchiffrés et datés, authentifiés, d'autres non. Ces différents textes font évidemment l'objet de continuelles analyses précises car ils pourraient révéler des choses inconnues et importantes sur une ancienne culture méconnue. La plupart du temps écrits dans un écriture morte et rare, voir même indéchiffrée partiellement, voici quelques exemples de textes qui ont pu révéler juste une partie permettant de donner un sens à leur histoire, alors que d'autres continuent à complètement dérouter les archéologues et spécialistes des langues...

Papyrus pharaon senwosret i

Ce papyrus ancien de 1500 ans d'après les datations a été trouvé près de la pyramide du pharaon Senusret I (1971 à 1926 Avant J.-C.)

Crédit: Fonds Rogers, 1934 / Public Domain

Guanajuato mexico9 mini

Mexique : De nouveaux artefacts étranges trouvés vers Tarimoro ?

Par Le 14/04/2018

Mexique : De nouveaux artefacts étranges trouvés vers Tarimoro ?

 

Guanajuato mexico9 mini

Une nouvelle vidéo vient d'apparaître sur internet, en provenance du Mexique comme plusieurs autres, (voir à Veracruz et à Ojuelos de Jalisco par exemple - liens en bas), mais cette fois-ci dans une autre région encore, celle de Guanajuato, une petite région mexicaine située dans le centre du pays au nord-ouest de la capitale. Comme avec toutes ces vidéos et photos provenant de découvertes par des locaux et non des archéologues ou spécialistes, il convient d'être très prudent mais le nombre de ces nouvelles pièces, ainsi que de fortes similitudes avec des pièces (et déités) assimilées par l'archéologie officielle aux fabrications des Toltèques est encourageante quant à leur véracité. On se souviendra tout de même que les autres pièces, dont certaines assez proches artistiquement parlant ou question représentativité, ont été assimilées par certains aux Olmèques et/ou Mayas du côtés de Veracruz et aux Aztèques du côté de Ojuelos de Jalisco. Mais la réutilisation des outils et arts par les différentes civilisations se succédant dans des endroits somme toute assez peu éloignés sur la durée temporelle a toujours compliquée la tâche des archéologues au niveau identification et déductions...

La visualisation de cette petite vidéo (ci-dessous) semble indiquer que les objets ont été regroupés au domicile d'un collectionneur. On distingue au mur rapidement quelques photos montrant des ruines et éventuellement le lieu de la découverte. Une enquête rapide permet de constater que dans cette région (l'une des plus petites du Mexique) se trouve au moins 4 anciennes cités précolombiennes en ruines assez identifiées mais peu connues et gardant encore une bonne part de leurs mystères. Je profite donc de ce petit film, que vous pouvez découvrir ci-dessous, avec des images étonnantes d'artefacts semblant une nouvelle fois montrer des "petits gris" aux yeux et crânes proéminents, tri ou quadridactyles, accompagnés de "soucoupes" assez caractéristiques. Notons aussi que dans cette ville de Tarimoro, où ont été regroupés les artefacts, existe pas moins de 10 musées regroupant tant des objets précolombiens que datés de l'époque colombienne, sans oublier le fameux musée des momies qui date du 19ème siècle et illustre aussi plusieurs légendes locales :

Zonas arqueologicas guanajuato canada virgen

zonas arqueologicas guanajuato canada virgen : l'une des quatre cités antiques régionales

Maukallacta2

L'origine des Incas dévoilée par la génétique ?

Par Le 08/04/2018

L'origine des Incas dévoilée par la génétique ?

 

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La génétique des héritiers modernes des Incas jette une nouvelle lumière sur leurs origines et leurs lignages. La première étude sur les familles d'ascendance documentée de la noblesse Inca montre au moins deux groupes patrilinéaires et leurs origines liées au lac Titicaca et à la région du sud de Cusco. 

UNIVERSITÉ DE SAN MARTIN DE PORRES - Une équipe multinationale sud-américaine du Pérou, du Brésil et de la Bolivie dirigée par l'  Université de San Martin de Porres  à Lima, au Pérou, a publié la première étude génétique sur les descendants modernes des lignées impériales incas dans la revue  Molecular Génétique et génomique. Ce travail soutenu par des fonds du projet Genographic (Geno 2.0), montre de nouvelles perspectives sur les origines et les lignées Inca... :

 

Temples de maukallacta perou

Ruines des temples de Mauka llacta dans le district de Paccarictambo à environ 50 km au sud de Cusco, construits par les Incas en l'honneur de leurs ancêtres. Une des origines intermédiaires probables de la lignée inca dans le voyage vers Cusco. Crédits : Ricardo Fujita

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Retour sur le Mont Serpent de l'Ohio, USA

Par Le 13/02/2018

Retour sur le Mont Serpent de l'Ohio, USA

 

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J'en ai déjà parlé car ce grand Mont du Serpent de l'Ohio aux Etats-Unis, fait partie des structures créées par l'homme idéalement vues du ciel, en altitude : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/visibles-que-du-ciel-3.html

Une nouvelle publication scientifique, dans la Revue archéologique de Cambridge par James Duncan, Carol Diaz-Granados, Tod Frolking et Brad Lepper, qui est conservateur de l'archéologie à l'Ohio History Connection, propose une nouvelle théorie concernant les réels objectifs de cette immense structure culturelle amérindienne datée officiellement de l'an 1030 après J.C.

 

Serpent mound

Serpent Mound dans le comté d'Adams est la sculpture en terre la plus emblématique jamais créée par les ancêtres des Indiens de l'Amérique du Nord, mais maintenant elle ne peut être vue qu'à travers une sorte de filtre. Parce qu’il a été endommagé par les pillages et les labours, avant d'être sauvé et restauré à la fin des années 1880 par Frederic Putnam du Peabody Museum de l'Université HarvardEt les restaurations de Putnam ont été influencées par ce qu'il pensait sur ce que à quoi le monticule devrait ressembler...

 

Serpent mound terrassenonrestauree oeuf

En bas à gauche, devant "l’œuf", on voit sur cette ancienne photo la structure qui n'a jamais été restaurée...

 

Il a décidé que le monticule représentait un serpent avec un œuf dans ses mâchoires. Il croyait que cela démontrait un lien entre le Serpent Mound et diverses cultures de l'Ancien Monde. D'autres archéologues ont documenté des parties du monticule ignorées par Putnam, comme un terrassement en forme de wishbone qui s'enroulait autour de l'autre côté du soi-disant œuf. Evidemment, Putnam a estimé que ce terrassement n'avait aucun sens si le monticule représentait en fait un serpent et un œuf, donc il ne l'a pas restauré.

 

Greatserpentmound ohio

Bible crane capitaine kidd

Le Trésor du Capitaine Kidd : les indices se multiplient

Par Le 21/01/2018

Le Trésor du Capitaine Kidd : les indices se multiplient

 

Bible crane capitaine kidd

 

William Kidd, ou Capitaine Kidd, est né, selon la légende populaire, le 22 janvier 1645 à Greenock Écosse, fils d'un pasteur qui a connu un destin hors normes, même pour son époque. En fait, en 1695, Kidd témoigna sous serment dans l'affaire Jackson et Jacobs v. Noell devant la Haute Cour de l'Amirauté d'Angleterre. À l'audience, il a donné son âge de 41 ans, et son lieu de naissance comme Dundee ~ qui est soutenu par une inscription dans le registre des baptêmes de la paroisse de Dundee : il serait donc né en 1654... et son père n'était pas pasteur mais marin. Un indice est donné par une petite boîte de mer, qui a été découverte par les frères Palmer portant l'inscription "William Kidd - Leith". C'était peut-être la première boîte que Kidd avait emportée avec lui et dans laquelle il aurait gardé ses quelques effets personnels. Il a probablement rejoint son premier navire en tant que jeune matelot à la sortie de Leith, un petit port de la banlieue nord d'Edimbourg ~ sur la côte est de l'Écosse...  On ne connaît rien de son enfance et pas grand chose de ses premiers trente ans, sinon qu'il s'engage vers 1672 (vers ses 18 ans réels donc) dans la Marine Royale britannique lors de la troisième guerre contre la Hollande, qui ne durera que trois ans. Après, on le retrouve au Nouveau Monde, et son nom réapparaît dans des documents en 1689 : Comme membre d'un équipage privé dans les Caraïbes, il réussit à réquisitionner un navire français et l'embarqua fièrement dans le port de Nevis, alors colonie anglaise. Christopher Codrington, le gouverneur de l'île a rebaptisé le bateau "Blessed William" d'après le roi William III et a nommé Kidd en tant que capitaine. Pourquoi Kidd a été nommé Capitaine n'est pas très clair, peut-être juste pour récompenser quelqu'un de l'équipage. Quelle que soit la raison, William Kidd a eu son premier commandement, avec une nomination privée par le gouverneur pour défendre l'île contre les maraudeurs français. Kidd devait garder les marchandises dérobées aux Français pour payer ses services. Le capitaine Kidd était maintenant prêt et autorisé à piller.

En décembre 1689, le bienheureux William se joignit à une escadre de la Royal Navy dirigée par le capitaine Thomas Hewetson pour attaquer la plantation de canne à sucre française de Marie Galante. La ville a été saccagée et, à la fin du raid, Kidd avait rangé dans sa cale 2000 £ de butin. Son équipage a reçu la part habituelle et il était maintenant un homme riche selon les normes de son époque. Hewetson a écrit sur le raid dans son journal, et a dit de Kidd "était un homme puissant qui s'est battu aussi bien que n'importe quel homme que j'ai jamais vu" .

Peu de temps après ce succès, Kidd reçut l'ordre de rejoindre un autre escadron, mais cette fois pour attaquer des navires de guerre français dans une bataille navale - une mission bien plus dangereuse. Son équipage a refusé de rejoindre l'escadron. Ils ont soutenu qu'ils étaient payés à même le produit du pillage et du pillage et qu'ils n'auraient rien pour participer à une mission aussi dangereuse. Kidd les a confrontés et leur a rappelé qu'ils étaient employés par la Couronne en tant que corsaires et qu'ils devaient donc obéir loyalement à ses ordres. Comme le problème n'était toujours pas résolu, Kidd se rendit à terre à Nevis. Au milieu de la nuit, son équipage en colère, dirigé par un certain Robert Culliford, coupa le câble et vola le "Blessed William", ainsi que le butin de Kidd dans la cale. En colère et sans ressources, Kidd reçut un autre navire, un sloop nommé "Antiguaet l'équipage par le gouverneur pour rechercher et reprendre le "Blessed William". Mais on ignore s'il réussit cet exploit... 

En 1690, Kidd est soudainement arrivé à New York. À l'époque, New York était au milieu d'une rébellion. Le chef autoproclamé de la colonie, Jacob Leisler, avait refusé de reconnaître le nouveau gouverneur, le colonel Henry Sloughter. Kidd, après avoir évalué la situation, a accepté de se joindre au gouverneur et a offert de transporter des fusils et des munitions pour aider à réprimer la rébellion. Pour cette action, Kidd a reçu 150 £ et une mention élogieuse du gouverneur. Kidd était maintenant un New-Yorkais bien connu et respecté. Il a rencontré Sarah Bradley Cox Oort, l'épouse de John Oort, un riche propriétaire foncier et homme d'affaires de la ville. William et Sarah ont demandé une licence de mariage le 16 mai 1691, juste deux jours après que John Oort soit soudainement et mystérieusement mort. La cause exacte de la mort n'est pas connue, cependant la spéculation et la rumeur couraient, avec Kidd et Sarah soupçonnés d'être impliqués dans sa mort. Rien n'a pu être prouvé cependant, et ainsi William et Sarah, avec les deux filles de Sarah d'un mariage précédent, se sont installés dans une vie conjugale respectable. Kidd a noué une amitié étroite avec le colonel Benjamin Fletcher, le nouveau gouverneur colonial, qui devait être relevé de ses fonctions à cause de ses relations avec des pirates bien connus, dont Thomas Tew et Henry Every. Au cours des cinq années suivantes, Kidd a assumé et vécu la vie d'un homme d'affaires et d'un citoyen new-yorkais prospère. Il possédait de grandes propriétés surplombant l'Hudson et avait même un banc dans l'église Trinity. Pourquoi Kidd a quitté cette vie apparente de luxe pour revenir à une vie en mer est un grand mystère...

Le mariage lui a apporté une propriété considérable et il sera un marchand respectable, faisant le commerce entre le Royaume natal et le Nouveau Monde avec son propre bateau de commerce, l'Antigua... Quelle que soit la raison du désir de Kidd de retourner aux aventures, lorsqu'il rencontra Robert Livingston à New York, au début de 1695, un compatriote écossais et confident du roi Guillaume III, Kidd était prêt à accepter un nouveau défi. Le plan de Livingston consistait à approcher des bailleurs de fonds en Angleterre qui financeraient l'achat et l'équipement d'un navire approprié. La deuxième partie de son plan consistait à obtenir les services d'un corsaire chevronné et d'un capitaine de navire digne de confiance, ce qui correspond à la situation de Kidd. Ils (les bailleurs de fonds) récupéreraient leur investissement des profits réalisés à partir de butin pillés dans l'océan Indien. New York, Boston et le Rhode Island étaient inondés de «Gold Arabian» pillés et de précieux bijoux ramenés de l'océan Indien par des pirates américains, dont Thomas Tew. Livingston convainquit Kidd qu'il pourrait aussi profiter de cette occasion, mais sous la protection d'une commission royale. C'était une opportunité à laquelle Kidd a eu du mal à résister.

Plus tard cette année, Kidd a navigué en Angleterre à bord de son sloop "Antigua" pour rencontrer à nouveau Livingston, afin de mettre la touche finale à leur plan. Une fois à Londres, Livingston présenta Kidd à Richard Coote, comte de Bellomont ~ qui possédait des contacts de haut rang et, surtout, avait aussi l'oreille du roi. Son aventure était sur le point de commencer. Coote fait en fait chanter Kidd, qui doit accepter de toute façon les règles édictées par les nobles sous la menace de voir son navire saisi. Lord Bellomont met lui-même de sa poche 3000 livres et trouve pour affréter le navire quelques « hautes personnalités » dont le nom doit rester secret mais qui sont les mêmes qui fournissent le financement de la plupart des corsaires de l'époque : Sidney, comte de Romney et grand maître de l’artillerie, Edward Russel, comte d’Orford, premier lord de l’amirauté, Sir John Somers, garde du sceau, Charles Talbot, duc de Shrewsbury, secrétaire d’Etat. Bellomont, Livingston et Kidd ont signé le contrat d'engagement de l'entreprise en octobre 1695. Bellomont devait fournir 80% du coût de l'entreprise (qu'il a obtenu de ses quatre bailleurs de fonds secrets) pour un total de £ 6000. Les 20% restants (1500 £) devaient être investis par Livingston et KiddCe dernier prendra possession de l’Adventure Galley lancée à Deptford en décembre 1695. Le contrat de corsaire est adapté et élargi : " ...Donner et accorder le plein pouvoir et l'autorité au Capitaine William Kidd, Commandant du navire Adventure Galley ... pour appréhender, saisir et garder les-dits Thomas Tew, John Ireland, Tho Wake, et William Maze, et tous les autres Pirates, Libres-combattants et des marins, de n'importe laquelle nation, avec qui il devrait se trouver ou se rencontrer, sur les-dites côtes ou mers d'Amérique, ou dans d'autres mers ou parties, avec leurs navires et vaisseaux, et toutes ces marchandises, argent. Les marchandises et richesses doivent être trouvées à bord d'eux ". Les bénéfices devaient être divisés de sorte que les premiers 10% soient versés au Trésor du Roi en échange de la Commission Royale de Kidd, et du reste, 60% devaient aller aux bailleurs de fonds anonymes, 15% à Kidd et Livingston et 25% à l'équipage. Mais craignant pour ses propres intérêts au cas où Kidd échouerait et qu'il devrait rembourser les bailleurs de fond comme prévu, Livingston a persuadé Kidd de conclure un accord à trois avec un certain Blackham en lui vendant une partie de leurs actions (ils détenaient officiellement 15% d'entre elles) en échange de l'argent nécessaire. Dans un document extraordinaire, trouvé dans la Collection Gilder Lehrman et montré par Brian Riggs, chercheur, Livingston et Kidd concluent un accord séparé avec un marchand londonien dénommé Richard Blackham. Ils ont vendu un tiers de leurs actions à Blackham en échange d'argent, que Kidd et Livingston ont utilisé pour financer leur investissement requis (£ 1500) dans l'entreprise. Cet arrangement était très peu orthodoxe et a été conclu dans le secret complet, qui à l'époque, était inconnu du roi ou de l'amirauté ou des autres bailleurs de fonds secrets... C'est probablement cette accumulation de contrats secrets impliquant plusieurs nobles et personnalités politiques britanniques qui condamna à mort William Kidd plus tard, son silence étant primordial...

Document 1695 blackham kidd livingstondocument-1695-blackham-kidd-livingston.jpg (269.88 Ko) - le document secret impliquant Livingston, Blackham et Kidd sur le financement des 1500 livres manquantes... 

L’Adventure Galley est une galère mixte (à voile et à rame) à tirant d’eau réduit, armé de 34 canons et jaugeant 287 tonneaux. Kidd et un marchand londonien ont triés sur le volet plus de 70 marins anglais pour l'Adventure GalleyPresque tous les hommes qu'il a choisis étaient mariés avec des familles en Angleterre. Il prévoyait de se rendre à New York pour recruter 80 autres hommes avant d'entreprendre sa dangereuse mission dans l'océan Indien. Il part le 27 février 1696, mais à cause d'un manquement au salut respectueux envers un capitaine de la Royal Navy à quai sur la Tamise, un vaisseau de guerre britannique a saisi l'essentiel de son équipage. Alors, Kidd doit perdre du temps à Plymouth pour recruter les hommes manquant pour aller à New-York. Il n'arrive à New York qu'en juillet 1696. Cela mit gravement Kidd sous la pression du temps, car sa commission l'obligeait à retourner à Boston avec son butin le 20 mars 1697Il doit compléter son équipage car le navire a besoin de 150 hommes environ, mais ses engagements ne lui ont permis d'offrir aux parts d'équipage seulement le quart du butin (au lieu de la moitié habituelle) et il n'y aurait aucun salaire régulier; le voyage serait strictement «pas d'achat, pas de salaire», ou en argot marin, «pas de proie, pas de salaire». Kidd a été forcé de signer "l'écume pirate" du quai de New York, des flibustiers sans travail. Une fois sorti du port, il n'a eu aucune chance de trouver des bateaux de pirates rapidement. Le seul navire qu'ils croisent dans les Caraïbes leur tire bien dessus, mais quand il a capturé le navire, il s'est avéré être un navire hollandais, qui est en paix à nouveau avec les anglais. Son équipage - dirigé par le canonnier William Moore - a voté pour le prendre de toute façon, mais Kidd, les pistolets à la main, a changé d'avis... Et ses problèmes débutent assez rapidement lorsqu'il a du mal à couvrir les frais engendrés par des patrouilles qui ne rapportent pas toujours de quoi payer les hommes et le ravitaillement dans les ports. Sous la pression de ses hommes, il est contraint de plus en plus à attaquer tout ce qui n'est pas anglais, y compris les alliés de la Couronne, et à se transformer petit à petit en pirate, sans arborer obligatoirement le fameux pavillon noir d'ailleurs...

 

PortraitkiddWilliam Kidd

 

Le Capitaine Kidd s'enfonce alors de plus en plus dans la piraterie pure et dure, possiblement à cause d'enchaînement d'événements :

Sayhuite monolith mini

Pérou : questions sur le Monolithe Sayhuite

Par Le 17/12/2017

Pérou : questions sur le Monolithe Sayhuite

 

Sayhuite monolith mini

Sayhuite est un site archéologique précolombien situé à Abancay, une province de la région péruvienne du centre-sud d'Apurímac. Ce site a été daté de la période de l'Empire Inca mais il ne reste plus grand chose de l'époque des Incas car les conquérants espagnols ne trouvaient aucun intérêt à conserver quoique ce soit. On sait aussi que les Incas ont envahi la région vers le 15ème siècle après J.-C. et ont assimilé les peuples locaux, comme partout où se peuple conquérant s'est imposé, avant d'être lui-même conquis par les conquistadors... 

 

Sayhuite cuzcoPerou cuzco machu picchu

 

Sayhuite 4

Le site en question ne présente pas un très grand intérêt archéologique car peu de vestiges subsistent en surface, ou alors ils sont enterrés profondément et aucune fouille n'est envisageable sans traces d'une plus ancienne civilisation locale, bien que ce soit une possibilité citée par plusieurs chercheurs.

 

Les seuls intérêts locaux relevés par les chercheurs sont cette sculpture mystérieuse nommée Monolithe Sayhuite et, dans les environs, d'autres grands blocs gravés et sculptés de structures mystérieuses ayant subi des dégâts considérables et tout aussi inexpliqués...

Sur ce Monolithe Sayhuite se trouvent plus de 200 dessins soigneusement gravés en formes de reptiles, de félins, de crustacés et de grenouilles, qui sont entourés de terrasses, d'étangs, de rivières, de tunnels et de canaux d'irrigation. Le but exact et la signification derrière ces fonctionnalités reste un mystère. Nous allons donc montrer ces structures et parler des diverses hypothèses avancées pour expliquer ce monolithe en particulier et même les blocs environnant.

 

Sayhuite monolith

Le monolithe Sayhuite (Source: AgainErick / CC BY SA 3.0)

Preah vihear0 mini

Cambodge : Un message sur le Temple de Preah Vihear ?

Par Le 04/11/2017

Cambodge : Un message dans les sculptures du Temple de Preah Vihear ?

 

Preah vihear0 mini

 

Si on suit la description par l'UNESCO de ce temple très isolé de Preah Vihear, dédié à Shiva, il se trouve au bord d’un plateau qui domine la plaine du Cambodge et même au sommet d'une colline des Monts Dângrêk, à plus de 500 mètres d'altitude. Composé d'une série de sanctuaires reliés par un système de chaussées et d'escaliers s'étendant sur un axe nord-sud de 800 m, le temple daterait de la première moitié du XIe siècle, construit donc à l'apogée de l'Empire Khmer. Son histoire complexe remonte cependant au IXe siècle, époque à laquelle un ermitage a été fondé. Ce site est particulièrement bien préservé, essentiellement en raison de sa situation reculée. L'ensemble est exceptionnel pour son architecture, adaptée à la fois aux contraintes naturelles du site et aux fonctions religieuses du temple, ainsi que pour la qualité des ornementations de pierre sculptée. L'un des principaux problèmes au niveau de ce complexe religieux est qu'il se trouve sur une frontière mal définie entre la Thaïlande et le Cambodge... deux nations très liées historiquement (l'ex Siam, maintenant Thaïlande, ayant été dans le passé un puissant royaume ayant profité de la chute de l'Empire Khmer pour dominer toute la région...) et qu'il y a un conflit depuis 1953 au sujet de la province qui a pris le nom du Temple d'ailleurs. Notons que des conflits armés de frontières, avec tirs, ont encore eu lieu aux abords du Temple très récemment et que, décidément, ce Temple est toujours de nos jours très difficiles à visiter, ces abords étant considérés comme dangereux par les autorités cambodgiennes, alors que des troupes thaïlandaises n'en sont qu'à quelques centaines de mètres... De plus, il y aurait encore des endroits minés selon certaines zones. La situation est complexe car le Temple faisait partie d'un parc protégé thaïlandais, contenant plusieurs ruines datant de l'Empire Khmer, le Parc national Khao Phra Wihan, mais que la partie contenant le Temple en lui-même a été attribuée au Cambodge par la cour internationale de justice en 1962... ce qui n'empêche pas la Thaïlande de revendiquer les 4,6 km² de la zone régulièrement, et encore plus quand l'Unesco l'a inscrite au patrimoine mondial en 2008... Notons que des images, des gravures et des bas-reliefs ont été sculptés dans la falaise nommée Pha Mo I Daeng, à 500 m de la frontière et dans ce parc et que ceux-ci n'ont été découverts qu'en 1987 par Thahan Phran, une unité paramilitaire de soldats thaï qui protège la dite frontière...

 

Mo i daeng rock art

On peut noter la gravure d'un étrange animal au long cou, gravé au-dessus de personnages plus classiques, mais l'image étant incomplète et la paroi très abîmée, il n'est pas facile de conclure. Le dragon faisant partie des mythes khmers (et plus anciennes cultures), nous en avons peut-être ici une représentation... CC BY-SA 3.0 - File:Mo I Daeng rock art.JPG - Création : 3 mars 2005 - Pawyilee 

 

Preah (en khmer) ou phra (en thaï), signifie "sacré". Vihear (en khmer) ou viharn (en thaï), signifie "sanctuaire". Ces mots dérivent tous deux du sanskrit vihāra, mot qui est à l'origine des toponymes Bihar et probablement Boukhara. Et Prasat voulant dire Chateau/Temple en khmer, nous avons donc ici le Temple du Sanctuaire Sacré...

 

Preah vihear0

En ce qui concerne les datations de l'Ermitage au 9ème siècle (vers l'an 800 donc), elles ne reposent que sur des écrits gravés : " Les premières constructions sur le site sont attestées par des éléments gravés qui font état d’un ermitage bâti au début du IXe siècle depuis un lingam (le lingam est une pierre dressée, souvent d'apparence phallique, représentation classique de Shiva), rapporté de Vat Phou au Laos. À ce moment-là et dans les siècles qui suivront, le temple est dédié au dieu hindou Shiva. Les inscriptions attribuent la fondation de cet ermitage à l'un des fils de Jayavarman II, le prince Indrâyadha, agissant sur l'injonction de Shiva lui-même... (« Preah Vihear », Archéologia, n° 532,‎ au nord du Fou-nan, sur la rive droite du Mékong, l'actuel plateau de Korat (!), 

Ecole d'Art Graphique Pivaut de Nantes), mais qui précise bien que cela demande a être vérifié sur place par plusieurs personnes et même comparé à d'autres temples de la civilisation khmer. Il pense aussi que des mathématiciens (géométrie) peuvent aussi y trouver des choses intéressantes. Une civilisation très riche en arts et architectures et qui a duré donc des siècles, avec un immense empire englobant pendant des siècles les actuels Cambodge, Thaïlande, Laos et Vietnam...

Dans Paranormal
Bernadette soubirous mini

Mort : Conservation anormale de certains cadavres

Par Le 15/10/2017

Mort : Conservation anormale de certains cadavres

 

Bernadette soubirous mini

Bernadette Soubirous, intacte depuis 1879 (?)

Il y a tout de même controverses en ce qui concerne Bernadette Soubirous : si la première exhumation a bien prouvé sa très bonne conservation, les suivantes semblent moins évidentes : https://www.histoire-genealogie.com/Un-temoignage-sur-les-exhumations-de-Sainte-Bernadette-Soubirous-le-corps-etait-il-intact-ou-pas

 

Un titre certes très macabre, mais il s'agit bien de cela : La découverte au cours de l'Histoire et encore récemment de cadavres ensevelis depuis des siècles ou décennies et qui demeurent intacts, non momifiés mais souples et présentant encore l'apparence de la vie...

Les médecins sont parfaitement au courant, la définition légale de la mort a dû être récemment reconsidérée, et même à plusieurs reprises. En effet, les progrès de la médecine ont démontré que l'arrêt des battements du cœur ou la disparition du réflexe oculaire ne permettaient plus d'avoir une certitude absolue sur le décès d'un patient. Plusieurs personnes ont ainsi pu être réanimés, malgré l'absence totale de tout signe de vie. Les récents critères mondiaux adoptés incluent désormais un électro-encéphalogramme plat qui est supposé signifier la mort du système nerveux. En France, par exemple, encore plus récemment, la confirmation par angioscanner de la mort encéphalique est devenue une pratique courante en alternative à la pratique de l’électro-encéphalogramme. La disponibilité des scanners dédiés à l’urgence, l’évolution des connaissances et des techniques ont permis une évolution rapide des critères d’interprétation de ces examens. Cette décision est bien sûr liée au fait que les neurones, contrairement aux autres cellules du corps, sont très vite et définitivement détruits s'ils ne reçoivent pas d'oxygène, puisque les neurones ne se reproduisent pas...

Mais cette nouvelle définition de la mort est encore provisoire, qu'une approche, et soumise à progrès (oxygénation des neurones ?). Car entre le moment où un corps contient encore la vie et celui où commence le processus de décomposition s'étend une grande inconnue qui peut parfois durer... des siècles !

Certaines découvertes et preuves scientifiques sur l'état de conservation anormale de certains cadavres pose un important problème à la science moderne comme nous allons le voir...

Dalerussel dinosauroid mini

EBE - IS-BE - Les Gris et les théories des dinosauriens

Par Le 25/05/2017

EBE - IS-BE - Les Gris et les théories des dinosauriens

 

Dalerussel dinosauroid mini

 

Cet article a un but essentiellement informatif et ne prend pas position, comme la plupart des articles écrits sur ce blog d'ailleurs. Comme toujours, c'est au lecteur, en possession d'un maximum de données sur un sujet, d'utiliser son cerveau et à s'interroger sur les implications éventuelles.

Contrairement à ce que certains "ufologues" de mauvaise foi affirment parfois sur facebook ou même à la télévision, ce ne sont pas des films ou des séries télévisées qui ont inventé ces fameux personnages, comme "E.T. the Extra-Terrestrial" (1982) ou vus dans "Rencontres du 3ème type" (1978), de Mr Spielberg ou dans "Stargate" (1997) par exemple pour la télévision, mais bel et bien des témoignages (y compris des témoignages de militaires de l'armée américaine), dès les années 1947-1960 (les témoignages du couple Hill dans les années 1960 en est un des exemples), bien avant donc toutes ces productions "fictives"... qui ne sont donc pas si fictives que cela au niveau des personnages...

 

Rencontre3eme type

Extrait de "Rencontres du 3ème Type" de Spielberg (1978 - 11 ans après le témoignage des Hill et d'autres témoins...)

Belize jademaya mini

Belize : Un écrit maya historique découvert sur un mystérieux bijou en jade

Par Le 02/03/2017

Belize : Un écrit maya historique découvert sur un mystérieux bijou en jade

 

Belize jademaya mini

 

Cela a été une énorme surprise pour l'archéologue Geoffrey Braswell de l'Université de Californie de San Diego de découvrir un tel bijou précieux à Nim Li Punit, dans le sud de Belize. " C'était comme trouver le diamant Hope à Peoria au lieu de New York ", a déclaré Braswell, qui a dirigé la fouille qui a découvert un grand morceau de jade sculpté, ayant appartenu à un ancien roi Maya. " Nous nous attendons à quelque chose comme ça dans l'une des grandes villes du monde Maya. Au lieu de cela, il était ici, loin du centre," a-t-il dit.

Baltic ano capture

Anomalies dans la Baltique: les news printemps 2016

Par Le 08/05/2016

Anomalies dans la Baltique: les news du printemps 2016

 

Baltic ano capture

La page originale est longue à charger, et pour cause... beaucoup d'images et de vidéos !... je publierai donc maintenant les news sous formes de billets moins gros en taille et si vous voulez revoir l'intégralité de cette passionnante aventure, patientez pour le chargement de cette page ! : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

MAJ du 08-05-2016 : Une très longue pause donc depuis les dernières nouvelles hivernales de février 2015, celles du printemps de mai 2015 et la dernière de l'été 2015. Tout simplement parce que, malgré le succès de la série télévisée incluant un reportage sur l'anomalie de la Baltique et les interviews filmées des protagonistes (documentaire dans "The Unexplained Files Saison 2​02" que vous avez pu voir dans un autre article (en vf) avant qu'il soit enlevé par Dailymotion à la demande de la chaîne l'ayant diffusé (mais pas assez rediffusé !))... bien que ces documentaires sont en train de faire le tour du monde et des diverses chaînes de beaucoup de pays, les choses se sont vite tassées et il n'y a pas vraiment eu de suite positive à tout ceci, omit une possibilité ouverte avec... la Russie. Je vais en parler tout de suite, car cela provient d'une intervention de Denis Asberg sur Facebook. Vous vous souvenez de la possible découverte de l'épave d'un ancien sous-marin russe en 2015 ? Et bien les choses semblent se concrétiser car le 19 avril 2016 s'est tenue une première réunion d'expertise au Ministère des Affaires Etrangères de Suède, avec l'équipe Océan X et les Russes, au sujet de l'enquête sur le sous-marin russe.

 

Scan baltique a40miles nautiques de anomalie

 

 

Dennis Asberg: https://www.facebook.com/dennisaasberg
Peter Lindberg: https://www.facebook.com/Peter_Lindberg
Facebook: https://www.facebook.com/groups/Oceanx

The first dive, with Ocean X team & Ixplorer on the newly found WW1 Russian submarine "the SOM (catfish)", which sank in 1916 in the Baltic Sea, after a collision with a Swedish vessel. - La première plongée de l'équipe Océan X sur le sous-marin russe de la 1ère guerre mondiale "The SOM (Poisson-chat)", qui a sombré dans la Mer Baltique après une collision avec un navire suédois...
Photo: Stefan Hogeborn, Ocean X Team.
© Copyright 2015 Ocean X team.
http://www.oceanxteam.com

 

Baltique sous marinrusse1

Le 19 Avril 2016 a eu lieu au département des Affaires étrangères de la Suède une première série de consultations d'experts sur l'étude du sous-marin russe "Som" ( "Poisson-Chat") qui a coulé dans les eaux territoriales suédoises au cours de la Première Guerre mondiale.

Le côté russe était représenté lors des négociations par une délégation de la Société géographique russe avec le directeur du Centre Sergey Fokin pour les recherches sous-marines de pointe. Le côté suédois était représenté par le ministère des Affaires étrangères, le Ministère de la Justice, la Garde côtière et l'entreprise de plongée sous-marine "Ocean X Team".

Au cours de la discussion, ils ont confirmé l'intérêt d'une enquête d'une nature intergouvernementale des deux parties au sujet du sous-marin "Som" en raison de sa grande importance humanitaire et pour la mémoire de l'Etat russe et de l'Histoire russo-suédoise.

En attendant une décision du conseil d'administration du comté de Stockholm, qui est habilité à accorder des droits exclusifs pour récupérer les objets sous-marins abandonnés, il a été discuté lors de ces préliminaires des questions de niveau concernant l'enquête sur l'objet. Entre autres choses, c'était à propos de l'identification finale du sous-marin et l'évaluation de sa condition physique actuelle pour toute récupération et d'autres mesures.

À la suite de ces discussions, les parties ont convenu d'un échange tripartite entre la Société géographique russe, la Garde côtière et la société "Ocean X Team" des informations techniques sur les résultats de l'enquête sous-marine de l'été 2015.

Les parties ont convenu qu'ils devraient préparer des propositions pour un plan de travail conjoint pour la prochaine réunion de consultation, qui est prévue pour la seconde moitié du mois de mai 2016.

https://www.facebook.com/RusEmbassySweden/ 20-04-2016

" Nous avons déjà identifié le sous-marin, mais la partie russe veut faire sa propre détermination pour veiller à ce que ce soit vraiment le sous-marin "Som" ", a déclaré Dennis Åsberg. Selon lui, l'expédition est susceptible d'avoir lieu en mai. Ensuite , il sera décidé quand et comment la mise en œuvre effective de l'opération de sauvetage devrait être menée. Un processus qui a fait ses preuves pour être long. " Notre objectif commun est de sauver le sous-marin, mais quand cela se produira, il est actuellement incapable de répondre. De nombreuses parties sont impliquées dans le processus, ce qui est la raison pour laquelle il a fallu attendre si longtemps ", a déclaré Dennis Åsberg. " Comme il a été précédemment dit au public, l'équipe Ocean X va faire partie de la récupération du sous-marin. Avant d'être transporté vers la Russie, l'idée est que l'épave sera transportée sur une barge au port de Norrtälje. On ne sait pas quand et si cela se produira. Il y a un grand intérêt pour ce trésor historique. Notre objectif est qu'il peut être récupéré cet été " dit -il.

 

Sous marin oceanx

autre sourcehttp://norrteljetidning.se/nyheter/nyheter/1.3784379-nytt-steg-infor-bargning-av-ubat-malet-ar-nu-i-sommar-?fb_action_ids=10154131162019932&fb_action_types=og.recommends

 

 

Toujours un certain manque de chance, il semble que les négociations tournent mal pour l'équipe Océan X d'après le dernier message de l'équipe sur son site en date du 05-05-2016

" 05/05/2016 - Au sujet de la décision du bureau administratif du comté de ne pas notifier sa décision à Ocean X Équipe AB de "droits exclusifs pour sauver" le sous-marin existant "Som".

La raison de la décision pour l'Équipe Ocean X appliquée pour les droits exclusifs de récupération est de protéger les intérêts de la société dans sa trouvaille (car selon la loi suédoise, le découvreur d'un objet marin abandonné en devient le propriétaire...). L'objectif a toujours été que le sous-marin et son équipage soit récupéré puis remis aux autorités russes. Ocean X Team n'a en aucune manière l'intention de demander de l'argent au gouvernement russe. Le financement de la reprise se fera avec l'aide des intérêts privés russes et devrait déjà être fixé avant de commencer toute récupération.

Ocean X Équipe AB a engagé la société américaine de sauvetage "Resolve Marine" et "Nicholas Sloane" (chef de sauvetage de la Costa Concordia) en tant que leaders du sauvetage. Ils produiront les plans de récupération définitifs et répondront au soulèvement du sous-marin au plus haut niveau professionnel.

Ocean X Équipe AB avec son partenaire Ixplorer a recherché le contact avec les autorités russes quelques jours après la découverte du sous-marin, et l'a fait à plusieurs reprises par la suite, sans recevoir de réponse. Ocean X Team a également signalé la découverte aux autorités suédoises et sérieusement exécuté les mesures requises en vertu de la pratique actuelle (des découvertes marines).

À l'heure actuelle, étant donné les déclarations de la partie russe que le sous-marin sera récupéré afin d'être mis en place dans un musée en Russie (sur lequel toutes les parties sont d'accord), mais que cela doit être sous les auspices russes. Au lieu d'accueillir un partenariat avec Ocean X équipe et Ixplorer, ce que nous avons constamment cherché avec les autorités russes, apparait maintenant du côté russe plutôt une intention de se battre pour le droit de récupérer le sous-marin. Un contrat avec le gouvernement russe vaut plus d'argent pour la personne qui reçoit la mission que si l'opération de sauvetage était financée par des intérêts privés. Nous supposons également que le purement politique vaut beaucoup plus pour obtenir de mener à bien le sauvetage d'un tel élément historiquement intéressant que le sous-marin "Som".

Les arguments d'Ocean X Team se référant à assurer sa position de trouveurs et «propriétaire» du sous-marin est dans les documents comme suit :

La découverte a été Immédiatement annoncée au ministère russe de la Défense et à l'ambassade à Stockholm à ce sujet. En vertu du droit suédois, le futur propriétaire d'un objet ou des biens perdus, doit le communiquer directement, et il n'a pas affirmé sa participation dans les trois mois à se prononcer découvreur.

La loi sur les objets (sjöfynd) et les biens perdus parle des biens abandonnés et qu'un volontaire pour ces produits peut faire valoir ses droits de propriété sur eux. Dans ce cas, le sous-marin "Som" git intacte au même endroit depuis 100 ans. Ni l'ancien Empire russe, ni l'Union soviétique ou la Fédération de Russie au cours de ces 100 ans ont affirmé "leur" droit au sous-marin de quelque façon que ce soit. Sa position (200 mètres) a été connue dans les archives russes depuis 1916, mais il n'y a pas eu de tentatives précédentes pour localiser et sauver le sous-marin de faites. Si 100 ans ne peuvent être considérées comme un abandon, comment cela se traduit lorsque la définition est «abandonné» ?

La Fédération de Russie est responsable de l'ancien État soviétique, mais pas de l'Empire russe. C'est une question très complexe, mais qui a été décidée dans la Douma (24 Décembre 2004 № 5871p-P12).

Plusieurs arguments ont été mentionnés dans l'avis du conseil d'administration concernant la demande de l'Equipe Ocean X pour "les droits exclusifs pour le sauvetage."

Le propos de Ocean X Team n'est en aucun cas d'être reconnu pour avoir des droits ou la propriété du sous-marin, qui sera remis aux autorités russes lorsque la récupération sera terminée.

Nous souhaitons toujours que les autorités russes reconnaissent l'équipe Ocean X et Ixplorer en tant que leaders du processus de récupération, et de collaborer à travers les frontières au lieu de, actuellement, saper et verrouiller.

La Documentation sur le sujet peut être obtenue sur demande par courriel. "


 

On continue les news avec un rappel sur une petite vidéo tournée par l'équipe en novembre 2015 pour dire que... l'aventure continuait pour Océan X et qu'ils ne baissaient pas les bras, malgré le manque de subventions et de vraies découvertes récentes... l'équipe est équipée maintenant d'un rover sous-marin de haute performance :

 


 

Un article est paru sur le site internet anglais de The Mirror le 26-04-2016, affirmant que l'anomalie de la Baltique désoriante toujours les experts 5 ans après : http://www.mirror.co.uk/news/world-news/alien-spacecraft-91m-under-baltic-7836362

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On y voit une vidéo et des illustrations tirées des sonars et scans de l'époque et on peut y lire que pour : " Kyle Kingman (géologue de la mer) c'est très certainement un paléosol, que Tom Flodén (géologue de la mer) pense que ce pourrait être un nodule de Manganèse d'une taille énorme, que pour Andreas Olsson (archéologue de la mer) c'était tout à fait certainement une chose faite par l'homme vu ce qu'il a vu des films du sonar "blueview" et des vidéos et que tous les autres scientifiques ont des différentes théories... "

Baltic sea2

sonofmabarker


 

En 2014, il avait été dit que le disque dur d'un ordinateur portable, contenant la mosaïque complète de scans "blueview" de l'anomalie et plusieurs photos et films inédits, avait été malheureusement abîmé... ce disque dur est actuellement en mode restauration par des professionnels et quelques images ont déjà pu être récupérées. Elles sont de mauvaises qualités mais des connaisseurs les améliorent comme ils peuvent, en voici quelques-unes, avec l'originale en premier et la version améliorée (par notre ami Christophe Guégan de la page francophone) en-dessous :

Anomalie1

Anomalie1 net

ici un endroit où la structure de l'anomalie ressemble à une coulée de magma fondu... mais on rappelle qu'il n'y a pas de volcan (à priori) dans la Baltique ou le Golfe de Botnie...

 

Anomalie2

Anomalie2 net

Il s'agit ici de l'endroit visible où l'anomalie se sépare nettement de son "socle" sur laquelle elle repose...

Anomalie3Anomalie3 net

Un endroit de l'anomalie comportant une structure physique différente du reste...

A1 black molten stuff nyA1 black molten stuff ny 2

On note tout de même que, physiquement, certaines structures de l'anomalie ne semblent pas inhabituelles dans cette région soumise à la pression de la glace durant des millénaires (ce qui est indéniable mais n'enlève pas obligatoirement le caractère unique ou intéressant de l'anomalie : comment se présenterait par exemple un objet naturel (pierre, argile, quartz ou même ambre), amélioré ou sculpté, récolté ou "miné" par l'homme préhistorique, après le passage de la glace dessus ?...) :

Ferromanganese oxihydrateCeci est un exemple de ce qui est trouvable dans le Golfe de Botnie, il s'agit ici d'un petit dépôt d'oxihydrate de ferromanganèse ayant subit la pression de l'érosion glaciaire est étant altéré physiquement. C'est pour cela que certains scientifiques pensent que l'anomalie pourrait être le plus grand de cette sorte de dépôt de matière altérée et relativement rare de part le monde.

 

A suivre...

http://www.oceanxteam.com/ MAJ au 08-05-2016

http://thebalticanomaly.se/timeline/

Visitez la page du groupe de l'équipe francophone sur Facebook

Ce qui a été trouvé et dévoilé officiellement : http://thebalticanomaly.se/disclosed-material/

Les faits mis à jour par le site officiel de Océan X au 22-08-2014http://thebalticanomaly.se/current-facts/

Nouvelle page officielle Ocean X = https://www.facebook.com/OceanXteam

A suivre, Yves Herbo traductions, commentaires S,F,H, - 2011-  MAJ 08-05-2016

FAIR USE NOTICE: These pages/video may contain copyrighted (© ) material the use of which has not always been specifically authorized by the copyright owner. Such material is made available to advance understanding of ecological, POLITICAL, HUMAN RIGHTS, economic, DEMOCRACY, scientific, MORAL, ETHICAL, and SOCIAL JUSTICE ISSUES, etc. It is believed that this constitutes a 'fair use' of any such copyrighted material as provided for in section 107 of the US Copyright Law. In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior general interest in receiving similar information for research and educational.

Sur cette page à part, lien ci-dessous, vous trouverez toutes les photos originales des scanners et sonars fournies par l'équipe, ainsi que plusieurs travaux et analyses photos de fans ou de spécialistes essayant d'aider à la compréhension des anomalies. Vous y trouverez aussi les travaux de MaxitsMax qui s'est manifesté ici pour montrer son travail, ainsi que les miens et beaucoup d'autres. J'y ajouterai des données sur d'autres théories (constructions anciennes, Atlantide, etc...) par la suite.

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/recherches-et-theories-sfh-sur-les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

Cet article fait référence à la découverte récente du SS Astrid par l'équipe Océan X :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/l-epave-du-s-s-astrid-a-ete-retrouvee-dans-les-eaux-internationales.html

Autres liens (plus ou moins) en rapport : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-chef-des-plongeurs-d-ocean-x.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-importante-dans-la-baltique.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-projet-suedois-sur-les-ghost-rockets.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/actualite/special-baltique.html

 

Yves Herbo et traductions - Sciences et Fictions et Histoires, http://herboyves.blogspot.com/ -  MAJ 08-05-2016

Dans Paranormal
Cirque de navacelles syndicat mixte grand site navacelles 300x224

Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 5

Par Le 18/04/2016

Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 5 - MAJ. Ep. 19 et 20

Odhtv 1

La 5ème saison du Tour de France de l'étrange recommence ce mois de mars 2015. L'édition 2015 vous propose un grand tour de la France mystérieuse, insolite, paranormale et mythologique tout au long de l'été. Gilles Thomas va vous partager différentes légendes, témoignages d'apparition étrange, curiosités géologiques et ectoplasmiques.

Saison 4 sur votre site : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/paranormal/tour-de-france-de-l-etrange-odhtv-saison-4.html


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X01 : Mystères des Alpes-maritimes

Le premier épisode est sur les légendes des Alpes-maritimes et sur les faits étrange au col de Vence avec la participation de Mirko.D du SEPO et Serge.T des ICDV.

ColdevenceLe Col de Vence

Avec aussi un article présent sur votre sitehttp://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/paranormal/le-col-de-vence-l-un-des-hauts-lieux-du-paranormal-francais.html


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X02 : Le Triangle du Dragon

Le 2ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et observations d'ovnis dans le triangle du dragon en France avec la participation de Joël Mesnard et Jean-Charles.H webmaster du site UfoCryptozoo.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X03 : Mystères des Causses

Le 3ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et observations d'ovnis dans les zones karstique en France avec la participation de Joël Mesnard et Gildas Bourdais.

Geol 5

La formation géologique du Cirque de Navacelles et l'ancien méandre de la Vis...

YH : Le cirque de Navacelles,  "lo roc del cayla" (ou le Rocher de la Vierge, ou l'huitre), le Château du Diable, la Vis, le Pont du Diable, Saint-Guilhem le Désert..., des endroits du Larzac ou des gorges de l'Hérault que je suis allé visiter plusieurs fois il y a quelques années et dans lesquels j'ai ressenti une forme de magnétisme ou "d'empreintes" du passé qui ont éveillé ma curiosité et attrait. Une belle région et de bien beaux paysages aussi...

Chateau du diable

Bien que les Anglais n'en soient pas à l'origine, mais bien quelques seigneurs de villages, et servant de refuges aux villageois de l'époque, il existe encore quelques "Châteaux des Anglais" construits dès le 11ème siècle et creusés dans des falaises, dont le "Château du Diable", habité par des pillards pendant la longue guerre de 100 ans contre les Anglais, les derniers souvenirs les concernant, d'où leur nom ayant peu de correspondances historiques... ces châteaux n'ont jamais été visitables à cause de la dangerosité d'accès et des ruines...

Bouzies chateau des anglais 0


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X04 : Le Razès insolite - 100 ans de la mort de l'abbé Boudet

Le 4ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur le Razès étrange, de Rennes les bains à Rennes le château et sur la commémoration d'Henri Boudet à l'occasion du centième anniversaire de sa mort (30 mars 2015) organisé par l'association Oeil du sphinx, ARTBS et le cercle du 17 janvier.
Avec la participation d'Yves Echaroux, Geneviève Béduneau et Kris Darkis.


http://www.renneslesbains.org/
http://www.atelier-empreinte.fr/
http://www.oeildusphinx.com/ods.html
http://www.oeildusphinx.com/newsARTBS.html
http://1340hd.free.fr/intro.html


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X05 : Pyrénées étrange 2

Le 5ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et observations d'ovnis dans les Pyrénées avec la participation de Jacques Mirtain, ufologue.

Au sujet d'une légende citée dans ce reportage, voici un lien vers un épisode complet de l'émission Chasseurs de Fantômes qui en parle :

https://www.youtube.com/watch?v=QKkeJLCe40I


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X06 : Légendes de la Garonne au Poitou

Le 6ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes de la garonne au poitou.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X07 : Morbihan étrange

Le 7ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes du Morbihan.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X08 : Légendes du Finistère

Le 8ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes du Finistère.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X09 : Mystères des Côtes d'Armor

Le 9ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange est sur les légendes et les mégalithes des Côtes d'Armor.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X10 : Légendes d'Ille et Vilaine

Le 10ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les légendes et les mégalithes du département Ille et vilaine.

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X11 : Etres étranges aux Pays de la Loire - témoignage

Le 11ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les témoignages de Jack et Yann sur des apparitions d'êtres étranges dans les départements du Maine et Loire et de la Sarthe.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X12 : Mystères de Paris aux Ardennes

Le 12ème épisode du 5ème tour de france de l'étrange, est sur les mystères de Paris aux Ardennes avec les interventions d'Yves Herbo du site Sciences, Fictions, Histoires.com et Joël Mesnard, ufologue et ancien directeur de LDLN. (le magazine Lumières Dans La Nuit)

Yves Herbo : Personne n'est obligé de me croire bien sûr, peu importe d'ailleurs car je ne vend pas mes souvenirs, mais après avoir fait demi-tour avec mon ami et avoir quitté cette cour, repassé cette lourde porte sous une voûte en arcade, tout est redevenu "normal" (si la "normalité" existe réellement d'ailleurs !) et le brouillard s'est dissipé en nous dirigeant vers la Seine... J'ai tenté par la suite de retrouver cette petite rue et cette fameuse porte, mais en vain, tant sur plan que sur place, je ne l'ai jamais retrouvée ni revue... (ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas existé ou n'existe pas).


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X13 : Haute étrangeté en Lorraine 2

Avec la participation de Manu et Olivier S.

 

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X14 : L'Yonne étrange 3​

Avec la participation de Rémy et Simone Fauchereau.​

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X15 : Légendes de la Nièvre à l'Allier​

 

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X16 : Rhône-Alpes étrange

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X17 : Légendes de la Lozère au Tarn

 


 

Tour de France de l'étrange 2015-2016 5X18 :  Mystères du Languedoc-Roussillon

avec l'intervention de Bernard Dupi de l'association Ovni Languedoc

 


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X19 :  Mystères de Provence 5

avec l'intervention de Michel Langard, Bernard Hugues, Ghislain Sanchez, Mirko.D et Marilyne.


 

Tour de France de l'étrange 2015 5X20 :  Dernier épisode de la saison 5 : Actualités et bilan

Le dernier épisode du 5ème tour de france de l'étrange vous est présenté par Gilles.T

Au programme:
- Les conseils de Black: Détecteur EMF
- Les actualités du Col de vence avec Marilyne et Mirko.D
- Conclusion du tour de france de l'étrange 2015 avec Gaëtan.B d'UFOwallonia

 


 

Fin de la Saison

Relayé par Sciences, Fictions, Histoires/Paranormal

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Yves Herbo Relai, Sciences, F, Histoires, 27-03-2015, 03-04-2015, 05-04-2015, 16-06-2015, 08-07-2015, 11-08-2015, 23-08-2015, 30-08-2015, 03-09-2015, 06-11-2015, 05-02-2016, 15-02-2016, 01-03-2016, 18-04-2016

Dans Paranormal
Odhtv 1

Tour d'Europe de l'étrange ODHTV

Par Le 11/03/2016

Tour d'Europe de l'étrange ODHTV - MAJ ép. 2 et 3

 

Odhtv 1

Le Tour d'Europe de l'étrange vous propose quelques reportages tournés dans l'Europe mystérieuse, insolite, paranormale et mythologique. Gilles Thomas va vous partager différentes légendes, témoignages d'apparition étrange, curiosités géologiques et ectoplasmiques.

 


 

Tour d'Europe de l'étrange 1X01 : Mystères en Vallée Hutoise (Belgique)

Co-production: UFOWallonia et ODH Tv
Réalisée par: Gilles.T
Présentée par: Gaëtan.B

 

 


 

Tour d'Europe de l'étrange 1X02 : Ovnis en vallée hutoise (Belgique)​

Co-production: UFOWallonia et ODH Tv
Réalisée par: Gilles.T
Présentée par: Gaëtan.B

 


 

Tour d'Europe de l'étrange 1X03 : Mystères en Toscane (Italie)
 

Réalisée par: Gilles.T
 

 


 

A Suivre...

Relayé par Sciences, Fictions, Histoires/Paranormal

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Yves Herbo Relai, Sciences, Fictions, Histoires.com, 26-10-2015, 11-03-2016

Lac svetloiar russie5

La cité engloutie de Kitej découverte en Russie ?

Par Le 08/03/2016

La cité engloutie de Kitej découverte en Russie ?

Lac svetloiar russie5lac Svetloïar

 

Même la majorité des scientifiques sont d'accord sur ce fait : toutes les légendes et mythes ont une part de vérité, une origine bien fondée... et cela pourrait être encore confirmé en ce qui concerne une très vieille légende liée à la cité engloutie de Kitej, ou Kitezh, Kitège, également surnommée l'Atlantide russe.

La légende : D'après les traditions orales, cette histoire remonte au moyen-âge russe et plus précisément au 12e siècle, puisqu'il est dit que c'est Iouri II Vladimirski, (né en 1189), grand prince de Vladimir, qui fut le premier à bâtir la ville de Maly Kitej (la petite Kitej) sur la Volga (aujourd'hui Krasny Kholm). Plus tard, le prince traversa les rivières Ouzola, Sanda, et Kerjenets et trouva un lieu magnifique sur les rives du lac Svetloïar, où il décida de bâtir la ville de Bolchoï Kitej (grande Kitej)...

Mikhail nesterov ville de kitejimage : dans l'ouvrage de Mikhail Nesterov "ville de kitej"

 

Puis vint le moment des invasions des Mongols. Après avoir conquis plusieurs territoires russes, le Khan Batu (ou Baty) entendit parler de Kitej, de sa cathédrale et des dômes de ses six églises, et ordonna à son armée de s'y rendre. Les Mongols capturèrent rapidement Maly Kitej, forçant Iouri à battre en retraite dans les bois aux alentours de Bolchoï Kitej. L'un des prisonniers des Mongols parla de chemins secrets qui mèneraient au lac Svetloïar. L'armée suivit ses instructions et pénétra rapidement dans la forêt pour trouver les murs de la cité. Mais, à la surprise des Mongols, la ville n'avait aucune fortification. Les citoyens n'avaient jamais eu l'intention de se défendre par les armes et commencèrent à prier avec ferveur, demandant à Dieu de pardonner leurs péchés. En voyant cela, les Mongols pressèrent leur attaque, mais furent stoppés net par les événements. Soudainement, ils virent des fontaines d'eau surgir du sol tout autour d'eux. Les attaquants reculèrent en catastrophe et regardèrent la ville être submergée par les flots. La dernière chose qu'ils aperçurent fut le dôme brillant de la cathédrale avec la croix à son sommet. Ensuite, il n'y eut plus que des vagues sur le lac qui avait doublé son volume...

Cette légende donna naissance à un nombre incroyable de rumeurs, pour la plupart prétendant que la cité aurait survécu, cachée, jusqu'à nos jours (tout à fait comme les légendes celtiques d'Ys ou de Taricum !). Il est dit que seuls ceux qui sont purs de cœur et d'âme pourront trouver le chemin pour se rendre à Kitej (nommé ironiquement Батыева тропа, le chemin de Batu). Il est aussi dit que par temps calme, on peut parfois entendre le son des cloches et des chants sous les eaux du lac Svetloïar. Plusieurs personnes disent que les individus les plus pieux peuvent aujourd'hui voir les feux de processions religieuses (nommées крестный ход) et les toits des bâtiments affleurant à la surface du lac. C'est pourquoi le lac Svetloïar est parfois appelé l'Atlantide russe...

Lac svetloiar russie6

Source photo : PhotoXpress

 

Ce lac, presque parfaitement de forme ovale et rempli d'eau claire et froide, ne ressemble à rien d'autre dans le paysage des forêts au-delà de la rivière Volga. Les scientifiques n'étaient même pas d'accord sur la façon dont le lac a été formé; certains géologues croyaient que Svetloyar avait été créé par un tremblement de terre, tandis que d'autres soutenaient que le lac se trouvait dans le cratère d'une météorite préhistorique. En fait, une récente étude des géologues a prouvé que le lac se trouvait très précisément à l'intersection de deux failles géologiques, et qu'il n'était donc pas impossible que les soldats mongols aient réellement vu en temps réel sa création, qui a pu intervenir en quelques minutes, suite à un mouvement de terrain. En fait, ses parois rondes font bien sûr penser aux trous identiques qui se forment subitement en d'autres endroits du globe, suite à des micro-séismes qui transforment le calcaire ou le sable en matière friable ou quasi-liquide, poussière...

Par contre la première mention écrite de cette légende est plus récente car la première mention de cette ville sacrée remonte aux années 1780, même si la mention fait aussi référence à une vieille légende datant des invasions mongoles. La mort du prince Georgy Vsevolodovich sous les murs de Kitège a été décrit dans le Kitezh Chronicle, qui a été créé par les Ancients-Croyants dans les années 1780. Selon le Chronicle, la ville a été fondée par le prince Georgy. Le livre mentionne aussi un Kitezh Maliy (Small Kitezh) sur les rives de la rivière Volga, mais note que les deux villes ont été détruites pendant les invasions mongolesLa Chronique ne mentionne pas la disparition de la ville dans le lac - juste qu'elle a disparu après qu'elle ait été détruite et tous ses habitants tués.

Lac svetloiar russie1

Le lac et le village proche - Photo satellite de Google Earth

 

Géographie : Le lac est situé près du village Vladimirskoïé du district Voskressénski, dans le bassin de la rivière Liunda (affluent de la Vetlouga), à 130 km de Nijni Novgorod. Entre Sémenov et Vladimirskoïé circule un autobus (deux fois par jour). Près du lac, il y a un parking.

Lac svetloiar russie2

Le lac et la rivière proche (en haut et à droite) - Photo satellite de Google Earth


La superficie du lac est de 12 ha environ, sa longueur est de 210 m et sa largeur est de 175, la profondeur atteint 36 m, ainsi, c`est le lac le plus profond de la région. L`eau de ce lac énigmatique peut pendant des années se conserver dans un récipient sans perdre sa pureté, ni transparence ni fraîcheur.

Lac svetloiar russie3

Le lac, on distingue en transparence les bords qui s'enfoncent dans l'eau, des arbres engloutis - Photo satellite de Google Earth

 

Culture : Ce lac a été mentionné par beaucoup d’écrivains: V.Korolenko, A.Melnikov-Pétcherski, M.Prichvine, le compositeur N.Rimski-Korsakov a créé l’opéra “Légende de Kitej, ville invisible et de la jeune fille Févronia”. Le lac a été peint par beaucoup d’artistes: K.Korovine, A.Vasnetsov, N.Rérikh, I.Glazounov. Le lac Svétloïar a fait l'objet de nombreuses études scientifiques également.

Archéologieen 1843, l'historien amateur de Nizhni Novgorod, Stepan Meledin, qui vient aussi d'une famille de conservateurs, a publié dans la revue "Moskvityanin" un essai : "Kitezh Svetloyarsky sur le lac", qui résume toutes les légendes des "Chroniqueurs", assaisonnées de leur juste part d'imagination. Fait intéressant, un archéologue amateur se cachant derrière le pseudonyme de AI, en 1915, dans la revue "Historical Journal" a littéralement anticipé le lieu des futures découvertes de la ville en affirmant : " Il y a trente ans, sur la colline, pouvait être vu dans un seul endroit des traces de fondations de certains bâtiments. Une partie des pierres a été chapardée par les villageois de Vladimir (le village d'à côté), et les fondations restantes sont restées dans la terre et le sous-bois, il serait bien que des archéologues creusent là pour résoudre le problème de l'ancienneté des fondations : elles peuvent être les restes de la réelle Kitezh, détruite il y a longtemps par les Mongols ".

En 1968, des scientifiques dirigés par des archéologues de renom, Mark Barinov et Tatiana Makarova ont commencé la recherche de la cité perdue et ont examiné tous les coins des rives du lac; des plongeurs ont même exploré la topographie du fond du lac. YHJ'ai retrouvé un document qui date de cette époque : qu'en dit précisément Mark M. Barinov à l'issue de ces recherches ? : " In the autumn of 1968, we set out for Lake Svetloyar. The archaeologists in our group explored the lake shore for traces of the city; scuba divers examined the lake basin and studied the bottom; geologists, hydrologists and other specialists determined the age and source of the lake; and folklore experts probed the recesses of local folk memory, collating everything that people knew about Kitezh, the lake and the events of the past. This first expedition revealed that Lake Svetloyar is relatively young and was formed as a result of three land cave-ins, one of which dated back precisely to the time of Batu Khan's invasion. Our scuba divers discovered tree trunks on the bottom that had once been part of the forest, thus definitely confirming that the lake had been formed as a result of a natural catastrophe, but thick silt prevented them from searching for traces of a sunken city. Radioactive carbon analysis substantiated the dating of the cave-in. The following year we returned with a sonic-geolocator, an instrument specially designed by a Leningrad scientist, which not only measures the depth of water down to the bed of a sea or lake, but' also identifies the nature of underlying geological layers. In an ordinary fishing boat we carefully quartered the lake to plot a sonic cross-section of the bottom. In the northern part of the lake we discovered an oval-shaped formation which seemed to suggest the presence of some kind of enclosed structure. Another year passed and, in 1970, five test borings in the indicated area pierced ten metres of silt to bring up pieces of wood which bore tracesof human activity. Did we find Kitezh? This question can only be answered after a further expedition by underwater archaeologists using powerful modern equipment. ". 

Traduction : " À l'automne de 1968, nous partîmes pour le Lac Svetloyar. Les archéologues de notre groupe ont exploré les rives du lac pour trouver des traces de la ville (YH : mais pas les collines apparemment); des plongeurs examinèrent le bassin du lac et ont étudié le fond; des géologues, hydrologues et autres spécialistes ont déterminé l'âge et source du lac; et les experts en folklore ont sondé les profondeurs de mémoire populaire des locaux, pour collationner tout ce que les gens connaissaient de Kitezh, le lac et les événements du passé.
Cette première expédition a révélé que le Lac Svetloyar est relativement jeune et a été formé à la suite de trois effondrements de terres, qui datent précisément du moment de l'invasion de Batu. Nos plongeurs ont découvert des troncs d'arbres sur le fond qui avaient autrefois fait partie de la forêt, pouvant ainsi certainement confirmer que le lac avait
été formé à la suite d'une catastrophe naturelle, mais la vase épaisse les empêchait de chercher des traces d'une ville engloutie. L'analyse de la radioactivité du carbone a étayé la datation de la grotte submergée.
L'année suivante, nous sommes revenus avec un "sonic-géolocalisateur", un instrument spécialement conçu par un scientifique de Leningrad, qui mesure non seulement la profondeur de l'eau vers le lit d'un mer ou d'un lac, mais " identifie aussi la nature des couches géologiques sous-jacentes."
Dans un bateau de pêche ordinaire, nous délimitons soigneusement le lac entièrement pour tracer une section transversale du fond avec l'appareil sonique. Dans la partie nord du lac, nous avons découvert une formation de forme ovale qui semblait indiquer la présence d'une sorte de structure fermée.
Une autre année a passé et, en 1970cinq forages d'essai dans la zone indiquée ont percé dix mètres de limon pour faire apparaître des morceaux de bois qui portaient des traces d'activité humaine.
Avons-nous trouvé Kitezh ? Cette question ne pourra pas avoir de réponse avant une nouvelle expédition par l'archéologie sous-marine utilisant un puissant equipement moderne. " (qui n'eut jamais lieu, les tensions entre russes et reste du monde s'agravant après les événements de 1968 et suites).

Source Unesco doc 1972http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000782/078276eo.pdf  Page 6.

En conséquence, les scientifiques, depuis de nombreuses années, ont estimé que Kitezh n'a jamais existé en dehors de la légende. Mais, vers 2006-2007, l'expédition archéologique Vetluzhsky a décidé de tenter un autre regard. Elle a commencé une enquête sur Krestovozdvizhensky Hill, où une ancienne chapelle n'avait pas été suffisamment examinée par les expéditions précédentes.

Lac svetloiar russie7

" Nous avons lu les rapports des précédentes expéditions, et nous avons pensé que quelque chose n'avait pas été dit sur ce lieu ", dit Evgeny Chetvertakov, chef de l'expédition archéologique Vetluzhsky. " Je voulais tout revérifier par moi-même."

La première expédition sur le terrain ne put avoir lieu avant l'été 2011, mais elle mena à une découverte inattendue : sur la pente d'une colline, les archéologues ont trouvé des traces d'une ancienne colonie. Et, directement sur le chemin d'une procession religieuse qui a lieu tous les ans, de la rive du lac à l'église, les scientifiques ont trouvé des tessons de poterie traditionnelle russe. Et derrière le Temple, les restes de l'ancienne colonie qui avait séjourné là.

Des milliers de tessons de poterie, des fragments de couteaux de fer, des morceaux de harnais, une meule et une tinderbox (une boite à ustenciles pour faire du feu dans l'antiquité-moyen-âge) est pratiquement tout ce qui reste de la colonie, qui a vécu jusqu'il y a six siècles au moins, sur les rives du lac Svetloyar. Mais il y a autre chose - les restes de cabanes en rondins, trouvés à une profondeur d'un demi-mètre sous la surface du lac.

"Il y avait un temple païen ici  " dit Alexander Bazunov, l'un des archéologues de l'équipe, " dans lequel des sacrifices ont probablement eut lieu "

Lac svetloiar russie4

" Très probablement, ce ne fut pas réellement une ville, mais un odnodvorka - une maison avec dépendances exterieures qui abritait 10-15 personnes ", a déclaré Evgeny Chetvertakov. " Peut-être, en réalité, que ce site était plus grand, mais qu'une partie de celui-ci a été emmené par les glissements de terrain dans le lac Svetloyar, ce qui a formé la base des légendes sur la disparition mystérieuse de la ville de Kitezh."

lls croient que la taille du village qu'ils ont découvert ne reflète en rien les véritables frontières de l'ancienne colonie. Ils pensent que Krestovozdvizhensky Hill était toujours sujette à des glissements de terrain, dont un a absorbé l'ancienne ville russe, donnant naissance à une belle légende.

" En outre, nous pouvons dire avec confiance que ce site a été abandonné par les habitants pour une raison inconnue ", a déclaré Chetvertakov. " Peut-être qu'ils l'ont laissé en relation avec le déclin économique de la principauté de Nizhny Novgorod peu après que Nizhny Novgorod ait été dévastée en 1408 par les troupes de la Horde du Khan YedigeiEnsuite, des nouveaux colons sont venus ici et ont trouvé les restes de la ville abandonnée. Ainsi, la légende de la ville miraculeuse de Kitezh reposant au cœur des forêts, au-delà de la rivière Volga, pourrait être née et a été transmise de génération en génération.

Première publication dans le magazine Ogonyok.

De nos jours, Svétloïar est un monument naturel et un endroit protégé. Le lac est un lieu saint vénéré par les orthodoxes. Mais il n'attire pas seulement les pèlerins, il est apprécié de ceux qui s’intéressent aux énigmes historiques et à la nature. Le lac a ses attraits pour le tourisme historique, écologique, botanique et ethnique.

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Beaucoup de gens arrivent aux bords du Svétloïar pour fêter la Saint-Jean (du 6 au 7 juillet). On vous invite aussi à devenir spectateurs ou participants des rites anciens et processions. Source photo: ITAR-TASS


Au bord du lac existe une chapelle dédiée à l’icône de La Sainte-Vierge de Kazan, on peut y voir une pierre avec l’empreinte du pied de la Sainte-Vierge. Au village proche de Vladimirskoïé vous pouvez aussi visiter l’église en bois du XVIIIe siècle, qui a été dédiée à l’icône de La Sainte-Vierge de Vladimir, ainsi que le musée de l’histoire et des beaux arts “Kitej”, dans le centre ethno-culturel pour enfants. Depuis 1999, le lac Svétloïar est une réserve protégée.

Cette vidéo d'une chaîne de télévision russe de 2011 montre les fouilles, les chercheurs sont interviewés. Kitej nahodka veut dire : " Kitej trouvée ". Vetluzhsky archaeological expedition Museum of Nizhny Novgorod State University named. NI Lobachevsky found near Lake Svetloyar remains of the medieval Russian settlement, dating back to pre-XIV — early XV centuries. In addition to numerous pottery shards Russian ceramics found fragments of medieval knives, flint and kresalnoe fragment of a millstone for grinding grain.

 

Sources : http://www.kommersant.ru/doc/1951210

http://rbth.com/articles/2012/07/04/discovering_the_russian_atlantis_16089.html

expédition archéologique Vetluzhsky (district de) : enquête sur cette mission archéologique, autres citations dans les médias et références : http://en.rusmybb.5bb.ru/viewtopic.php?id=38&p=2

http://benedante.blogspot.fr/2012/07/svetloyar-lake-and-myth-of-sunken-city.html

http://fr.tourismnn.ru/maintour/cultinter/voskr_district/svetloyar

https://fr.sputniknews.com/photos/201110181022284049-kitej-l-atlantide-russe/

http://survincity.com/2011/02/kitezh-was-a-place-of-prayer-cheremis-pagan/

http://www.scatoday.net/node/23026

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kitej

http://unesdoc.unesco.org/images/0007/000782/078276eo.pdf  (Page 6)

Conclusion : les chercheurs ont trouvés des traces d'occupations sédentaires sur les collines entourant le lac, avec de probables traces d'effondrements de ces collines dans le passé, dans le lac. D'autres chercheurs ont trouvés des traces de ces effondrements jusqu'au fond du lac, avec de possibles structures humaines englouties au fond. Cette légende de plusieurs siècle semble donc bien se confirmer historiquement sur plusieurs aspects, et non les moindre... il manque certainement des moyens plus importants pour percer le mystère qui se cache probablement sous les vases de ce lac profond...

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoireshttps://herboyves.blogspot.fr/, 08-03-2016

 

280px kensington runestone flom 1910

Les pages des anomalies scientifiques - 4

Par Le 04/11/2015

Les pages des anomalies scientifiques - 4

 

280px kensington runestone flom 1910La pierre runique de Kensington

 

Cette nouvelle rubrique qui devrait comporter plusieurs pages (qui seront regroupées par la suite et après leur publication) va recenser certaines petites publications ou nouvelles brèves du passé sur des découvertes annoncées discrètement par certains professionnels ou scientifiques. Cela vient évidemment en complément du déjà large travail de compilation de données lisibles sur ce site. Ces annonces sont en principes toutes référencées et réelles et elles concernent toutes des "anomalies" par rapport aux normes, dogmes ou "establishment" scientifiques ou historiques. Il y a rarement des illustrations ou photos et l'annonce est parfois très brève. On se rapproche en quelque sorte un peu du "Livre des Damnés" de Charles Fort, mais plus récent et c'est voulu car ces données existent, même si elles ne sont pas très connues et explorées elles-mêmes... Je n'ai pas trouvé d'ordre préférentiel pour l'instant, un classement par continent ou par genre (archéologie, ovni, astronomie, etc...) par exemple pourrait être fait par la suite. Vous allez comprendre très vite de quoi il s'agit, je met le texte original quand dispo et la traduction française en-dessous :

Voici la page 1 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-1.html

Voici la page 2 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-2.html

Voici la page 3 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-3.html


 

A Stone Face From Ungava

September 1976. Lac Guerard, Ungava, Canada. A stone face was found on the lake shore by caribou hunters. The back of the sculpture was covered with moss and stained underneath with age; the front was well-weathered. It was a crude sandstone carving -- almost a doodle in stone -- but the facial features were unmistakably Norse. Stylistically, the face resembled nothing carved by Eskimos or the local Indians. The apparent antiquity of the stone and the strongly Nordic features suggest past Norse exploration of this desolate tundra near Hudson Bay.

(Lee, Thomas E.; "Who Is This Man?" Archaeological Journal of Canada, 17: 45, 1979.)

Comment. Once into Hudson Bay, why not on to Minnesota (and the Kensington Stone), then down the Mississippi to Oklahoma where Viking signs are claimed?

 

Un visage de pierre à Ungava

Septembre 1976. Lac Guerard, Ungava, Canada. Un visage de pierre a été trouvé sur la rive du lac par des chasseurs de caribous. Le dos de la sculpture s'est couvert de mousse et coloré par dessous avec le temps; l'avant a pu bien résister. C'était une sculpture en grès brut - presque un gribouillage dans la pierre - mais les traits du visage étaient indéniablement nordiques. Stylistiquement, le visage ne ressemblait à rien de sculpté par des Esquimaux ou des Indiens locaux. L'ancienneté apparente de la pierre et les traits fortement nordiques suggèrent que dans le passé, une exploration nordique (Vikings) de cette toundra désolée près de la baie d'Hudson a eu lieu.

(Lee, Thomas E .; "Qui est cet homme ?" Journal archéologique du Canada, 17, 45, 1979.)

Commentaire: Une fois dans la baie d'Hudson, puis pourquoi pas dans le Minnesota (et la pierre de Kensington), puis vers le bas du Mississippi en Oklahoma, où des traces des Viking sont réclamés ?

 


 

La pierre runique de Kensington

En 1898, un immigrant suédois a trouvé une pierre sur sa ferme près du petit village de Kensington, au Minnesota. La pierre, un petit bloc de grès, de la grauwacke, était enserrée dans les racines d’un jeune tremble. Sur deux de ses côtés se trouvait une inscription runique en suédois racontant comment 8 Suédois [Goths] et 22 Norvégiens avaient été victimes d’une catastrophe lors d’un voyage d’exploration à 14 jours à l’ouest du Vinland. Alors que des hommes étaient partis à la pêche, 10 autres avaient été tués. Cette tragédie date de 1362.

Pierredekensington

Olof Öhman, un fermier d'origine américano-suédoise, déclare en 1898 avoir trouvé la pierre alors qu'il débarrassait sa terre d'arbres et de troncs afin de pouvoir la labourer. Elle a été trouvée sur un monticule ou un côté de colline, couchée face contre terre et enchevêtrée dans les racines d'un arbre supposé être âgé d'au moins une dizaine d'années. Aux dires de plusieurs témoins, quelques-unes de ces racines étaient aplaties et épousaient la forme de la pierre. Le fils d'Öhman, âgé d'une dizaine d'années, a alors remarqué des inscriptions et le fermier déclara qu'ils pensaient avoir trouvé un almanach indien. L'artefact a des dimensions de 76 × 41 × 15 cm et pèse environ 90 kg.Les preuves archéologiques d'établissements vikings au Canada ne devant apparaître que 50 ans plus tard, l'idée de vikings errant à travers le Minnesota à cette époque semble alors impossible aux yeux de la plupart des universitaires du 19ème siècle... :

Rocher didacus mini

Les légendes de Saverne deviennent de l'Histoire ?

Par Le 16/09/2015

Les légendes de Saverne deviennent de l'Histoire sous peu ?

 

Rocher didacus miniLe Rocher de Didacus enfin identifié

 

La France, comme la plupart des anciennes nations d'Europe et de l'Ancien Monde, est l'un des domaines privilégiés des mythes et légendes provenant des plus anciennes préhistoires et antiquités du monde. Et la région Alsace-Lorraine-Moselle est loin de démentir ce fait. Ainsi, il existe par exemple à Saverne, dans les Vosges, plusieurs légendes datant du moyen-âge qui pourraient bien avoir sous peu une confirmation historique, passant ainsi de pures légendes et "racontars" à une vérité historique bien palpable.

Il existe plusieurs légendes locales dans cette très ancienne petite ville située près d'un col important permettant de traverser facilement les Vosges, puisqu'intermédiaire entre la plaine d'Alsace et le plateau lorrain, donc l'Europe Centrale plus loin vers l'Est. Nous savons par exemple grâce aux fouilles archéologiques, que, à cause du réseau très précurseur de distribution du sel de la vallée de la Seille, le passage fut protégé dès l'Age du Fer (au minimum) par des systèmes de défense, installés par des peuplades peu connues, que les Médiomatriques ("Ceux au milieu des eaux-mères", la tribu gallo-belge des Mediomatrici) reprirent et développèrent encore par la suite... 

En l'an 27 Avant JC, Agrippa y fait construire une grande voie romaine qui rejoint donc les voies de Metz (ex Divodurum), Treves et Strasbourg, avec un grand relai au sommet du col et un autre à Saverne (anciennement Tres Tabernae ou Tabernis), qui deviendra donc un bourg puis une ville fortifiée par la suite...

Mais c'est au 19ème siècle seulement que les sciences de l'Histoire et de l'Archéologie se penchent sur l'endroit et les écrits laissés, mais aussi les histoires locales racontées depuis des siècles au coin des cheminées, lors des longs hivers continentaux. C'est à une figure locale de Saverne que l'on doit la création du premier musée Archéologique de la région en 1858 et l'une des premières "Histoire de Saverne" (en français bien que, depuis la débâcle de 1870, la région soit devenue prussienne...), Dagobert Fischer (1808-1879), qui rassembla les monuments découverts dans une chapelle de l'église paroissiale, et en établit un catalogue qu'il édita en 1872.

Dans son Histoire de Saverne parue en 1871, Dagobert Fischer parle bien sûr du fait important qui nous dit que la ville fut la capitale administrative de l'évêché de Strasbourg de 1417 à la Révolution, via le Château des Rohan, ancienne résidence de l'évêque de Strasbourg. Le bâtiment fut reconstruit à partir de 1779 par l'architecte Nicolas Salins de Montfort, Mgr Louis-René Edouard de Rohan-Guéméné étant évêque de Strasbourg.

Mais dans ce livre, il est fait mention également des traditions et légendes racontées par les Savernois, dans lesquelles il est raconté qu'il y a très longtemps, un souterrain partait de ce palais episcopal des Rohan en plein centre-ville vers le deuxième château de la cité, sis dans les hauteurs, le château du Haut-Barr, une forteresse où l’évêque et les dignitaires pouvaient aller se réfugier en cas de conflit. Et précisément, il est aussi fait mention que, dans ce souterrain, un trésor aurait été caché pendant les guerres de religions. Un trésor connu sous la forme d'une statue de Jésus en or massif et de ses 12 apôtres en argent massif... le tout grandeur nature...

Chateau haut barr

Le château du Haut Barr : La légende des souterrains et salles souterraines. (dessin Nicolas Mengus)

 

La légende stipule que l'entrée secrète de ce souterrain n'était connue que de l’évêque seul, et que celui-ci ne transmettait le secret à son successeur que sous forme d'un pli cacheté, que ce dernier devait détruire après en avoir pris connaissance. Or, il arriva qu'un évêque mourut de mort subite, sans avoir eu le temps de transmettre le secret de l'entrée du souterrain, et le secret fut perdu définitivement...

Inutile de vous dire que de nombreuses fouilles et recherches furent (à priori) entreprises par l'Eglise, mais en vain. L'Histoire en est resté là jusqu'à maintenant... jusqu'à ce que Albert Fagioli, un radiesthésiste de Metz dont j'ai déjà parlé sur ce site et que j'ai au téléphone d'ailleurs de temps en temps, puisque nous avons sympathisé, n'entreprenne de faire ses proches recherches, avec son talent et son appareil de détection appelé un dowser...

C’est sur la demande d’une entreprise strasbourgeoise spécialisée dans l’exploration de galerie souterraine et en partenariat avec elle qu'il s'est penché sur ces légendes liées au château du Haut Barr et principalement à la légende du souterrain médiéval qui relie ce château à la ville de Saverne. 

Comme toujours pour ses travaux de recherches, Mr Fagioli commence par chercher sur plans avec l'aide d'un pendule puis sur place avec ses baguettes de sourcier et surtout son appareillage plus moderne, un dowser. Mais sur place, il a la surprise de détecter non pas un souterrain, mais tout un réseau de galeries situées à environ dix mètres de profondeur et partant (ou arrivant) au Château du Haut-Barr. Celles-ci quittent ce château pour cheminer dans différentes directions. Elles traversent notamment plusieurs villages comme Haegen, Otterswiller, Marmoutier et au plus loin arrive dans le village de Friedolsheim.

Il a également identifié un souterrain en face de la D102. Il chemine parallèlement à cette route et se dirige vers la ville de Saverne. C’est certainement celui qui acheminait à l’époque l’eau du flanc de la montagne aux fontaines de cette ville. (Certainement un Aqueduc d’époque Gallo-Romaine).

Sous pont du diable haut barr1

Une salle secrète sous le rocher où se trouvait la Chapelle romane, après le Pont du Diable

" Ce que je peux affirmer, c’est que ces souterrains transitent selon mes repérages par des salles circulaires qui ont pour certaines un accès par des églises du 12éme siècles dans les villages concernés. Pour certaines salles, comme l’église Abbatiale de Marmoutier j’ai confirmé la présence d’une grande salle souterraine rectangulaire d’environ 11.90m par 7.40m. Pour l’église d’Oterswiller, une salle rectangulaire d’environ 7.20m par 5.40m…L’église de Notre Dame de la Nativité de Saverne, une dimension non définie car aucune autorisation n’a été donnée à ce jour. 

De plus, un des souterrains passe directement sous un rocher caractéristique en pleine forêt et il est fort probable qu’il s’agisse du fameux rocher du père DIDACUS… 

Les recherches ci-dessous ont été réalisées à l’extérieur du château du Haut Barr car nous n’avons pas reçu pour l’instant l’autorisation d’y accéder. Ce que je peux dire c’est qu’il y a une salle particulièrement intéressante sous le château. Je l’ai localisé, elle se situe approximativement à 15m de profondeur et aurait une circonférence de 7m. "

Une première preuve de la réalité des légendes locales : la découverte du Rocher du Père Didacus :

 

Rocher didacus1Le Lit de Didacus ou le Rocher de Didacus. (Albert Fagioli)

Voici où le Révérend Père Didacus faisait sa sieste, à l'abrit de la pluie et du soleil, avant de monter au Haut Barr ou de redescendre à Saverne. Mais, que dit la légende, d'après ce livre : " Notice historique sur le Château du Haut Barr près de Saverne " par Dagobert Fischer, nouvelle édition revue et augmentée par Léon Bachmeyer, Saverne : Imprimerie-Librairie A. Mosbach Anc. A. Fuschs 1927. "

Dans cette notice historique on peut lire :

" En l'an 1636, pendant la Guerre des Suédois, le 25 août, décéda le très Rév. Père Didacus, récollet à Saverne et pendant quarante ans religieux au couvent de cette ville; et ce prêtre monta de temps en temps au Haut Barr par un chemin caché pour y dire la messe. " 

Il s'agit du Père Didacus SCHOTTMULLER, inscrit en 1604 dans le registre de la Confrérie de Saint Michel à Saint Jean des Choux. Il était donc pendant 32 ans à Saverne. Le peu de sûreté des chemins pendant le siège de Saverne en 1636 et la maladie empêchaient le Révérend Père de porter aux soldats qui étaient en garnison au château les consolations de la religion. On grava alors sur un rocher qui borde le sentier qu'il prenait ordinairement pour se rendre à la forteresse, l'inscription suivante :

" Pourquoi, O Didacus, refuses-tu de porter le Saint Viatique à ton frère malade qui t'attendait dans le Château du Haut-Barr ? S'il est fatiguant et pénible de gravir le sentier escarpé de la montagne, songe que le chemin qui mène au Royaume des Cieux est au moins tout aussi pénible." 

Cette inscription fut rencontrée encore en 1670 par François Feigenthal, directeur des Bâtiments de l'Evêché lors de la Restauration de la conduite d'eau de la source du Haut Barr.

On peut lire aussi dans ce livre : " De la grosse Tour du château de Saverne à la pierre consacrée au Père Didacus il y a juste une lieue." 

Précisément, il y a juste une lieue de la zone de l'église de Notre Dame de la Nativité de Saverne ou de l'ancien Château de Saverne à ce Rocher dans les bois de Haegen et qui se trouve juste à côté de la source de Haegen.

Une lieue avant 1674 = 3248 mètres / https://fr.wikipedia.org/wiki/Lieue 

" Le Capucin ne put que répéter la déclaration que lui avait faite le moribond; il ajouta que la voûte ou le souterrain en question se trouvait près du rocher qu'on appelle le Lit ou le Sépulcre du Père Didacus et que ce rocher devait être connu par tout le monde

"....En suivant ce souterrain, on passe devant un rocher, où le Révérend Père Didacus, ci-devant récollet à Saverne et chapelain du Château du Haut-Barr, a gravé lui-même son nom avec un millésime et qu'on appelle actuellement le tombeau du R. P. Didacus. A partir de là le souterrain se prolonge vers le village de Haegen et monte au Château de Géroldseck (1), dans la cour inférieure duquel il a une issue...

(1) Le texte porte Wangenbourg; il est vrai que les nobles de Wangen étaient alors Co-propriétaires de Géroldseck ; ils en avaient adopté le nom qu'ils avaient ajouté à leur nom patronymique.

 

Rocher didacus

Mr Fagioli à la place du Père Didacus, 379 ans après sa mort. Des enfants du village connaissent très bien ce rocher, ainsi que les adultes...Mais il ne portait pas de nom spécifique...Aujourd'hui il a retrouvé son NOM...Le ROCHER DE DIDACUS..

 

" Nous sommes tombés par hasard sur ce Rocher... C'est en suivant le souterrain qui vient de Haegen (lors de nos relevées GPS tous les dix à vingt mètres) en quittant la route de Haegen à Saverne. Tout à coup nous nous sommes retrouvées face à ce rocher. Celui-ci nous empêcha de continuer notre avancée car il se trouvait juste en plein milieu du souterrain qui arrive de Haegen. La surprise c'est que de l'autre côté celui-ci n'avait plus la même direction et bifurquait par la gauche en prenant la direction du rocher du Haut-Barr (Du Rocher du Markfels).

Rocher souterrain

Il semble que ce gros rocher pourrait cacher une entrée ou indiquer un croisement de souterrains comme semble l'indiquer les tracés repérés grâce aux appareils... 

Aujourd'hui nous avons confirmés la présence de nombreux souterrains (un grand réseau de souterrains) depuis le Haut-Barr. Nous avons retranscrit ces souterrains sur Google Maps Marker et on peut voir que ceux-ci ne sont pas toujours rectilignes. Tous nos rapports ont été transmis à la DRAC de Strasbourg ainsi qu'aux communes concernées.

Il reste encore quelques tracés à suivre dont le souterrain vers Thal Marmoutier / Marmoutier et celui d'Otterswiller vers Friedolsheim. (Les relevés GPS sont pris tous les dix à vingt mètres.) "

Les recherches dans les églises :

 

Crypte eglise otterswiller

La crypte de l'église Saint-Michel d'Otterswiller et le souterrain du Haut-Barr. (CAMEXPLO/ Laurent GLADY/ Albert FAGIOLI/ Vincent SCHMITD)

Intervention dans le village d'Otterswiller suite à la demande de CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI pour une localisation d'anciennes galeries et salles souterraines. Autorisation de la part de Mr le maire d'Otterswiller, Mr CREMMEL, reçue le 10 juin, date de l'intervention le 11 juin.

Matériel utilisé : Le Dowser, manipulé par Mr Fagioli.

En présence de Messieurs :

Vincent SCHMITD / Un particulier.

Le secrétaire de Mairie de Otterswiller.

Une rencontre a eu lieu en fin d'après-midi avec Mr le maire, Joseph CREMMEL.

Détail de l'intervention : La spécialité de la société CAMEXPLO est l'inspection technique d'anciennes galeries à l'aide de caméras spécifiques ou de robots d'explorations. Depuis peu il accompagne Mr Fagioli dans ses recherches non destructives pour localiser des anciens souterrains et salles souterraines. C'est ainsi que ses recherches sur le ban de Saverne, de Haegen, Marmoutier, d'Otterswiller l'on amené à identifier ce qui pourrait être un vaste réseau potentiellement très ancien. L'origine du départ se situerait au niveau du château du Haut-Barr, près de Saverne en Alsace.

En vert, une zone possible pour une intervention après autorisation du propriétaire. En rouge, la crypte rectangulaire et les deux passages de souterrains.

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg et à la Mairie d'Otterswiller.

Pour une validation scientifique, on pourra passer un radar de sol sur ces zones bien précises suivie par un micro-forage et inspection avec caméra fibre optique.

 

Crypte eglise nativite saverne

La crypte de l'église de Notre Dame de la Nativité à Saverne et le souterrain du Haut-Barr. ( Albert FAGIOLI )

Voici le travail à distance qui a été fait par Mr Fagioli. Ces souterrains et cette salle souterraine n'ont pas été confirmés sur le terrain car aucune autorisation n’a été accordée à Messieurs Glady et Fagioli. On peut voir qu'il devrait y avoir une crypte dans la nef de l'église et deux départs de souterrains depuis celle-ci.

- Un vers le Sud Est, pas trés long. (Certainement celui dont on parle dans les archives qui va à la Porte de Strasbourg de l'époque.)
- Un vers le Nord-Ouest, pas très long également. Et à un moment il se replie sur lui-même pour prendre la direction du village de Haegen et monter au Haut-Barr.

Pour le moment on ne peut pas dire les dimensions de cette crypte, si elle est circulaire ou rectangulaire, tant que l’on n’a pas procédé à une localisation sur place avec le Dowser.

Seul info que Mr Fagioli peut donner : C'est que le départ de souterrain qui part vers le Haut Barr démarre à une grande profondeur car il passe en dessous de la rivière. A l'endroit où il démarre il se trouve à plus de trente mètres de profondeur. (On peut déjà voir le grand dénivelé entre les bâtiments de l'église et la grande place devant le château des Rohan, qui se trouve en pleins travaux en ce moment.

" Dommage que l'on n'ait pas eu d'autorisation pour suivre le souterrain du Haut-Barr dans Saverne, car on aurait pu découvrir où se situe cette fameuse Tour Carré dans Saverne... Certainement près de l'église et de l'ancien château de Saverne de l'époque. Comme je viens de découvrir, 379 ans après, le fameux Rocher dit de Didacus.

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg. (Aucun rapport pour la Mairie de Saverne).

 

Chapelle st denis marmoutier

La crypte de la chapelle Saint-Denis de Marmoutier et le souterrain du Haut-Barr. (CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI / Vincent SCHMITD)

Intervention dans le village de Marmoutier suite à la demande de CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI pour une localisation d'anciennes galeries et salles souterraines. Autorisation de la part de Mr le Maire de Marmoutier, Mr WEIL Jean Claude, reçue le 8 juillet, date de l'intervention le 9 juillet.

Matériel utilisé : Le Dowser, manipulé par Mr Fagioli.

En présence de Messieurs :

Mr Vincent SCHMIDT : Un particulier.
Mr Jean-Claude WEIL : Maire de Marmoutier.
Mr Pierre MORGENTHALER, Mr Jean-Louis MULLER, Mr Aimé DANGELSER de la commune de Marmoutier.
Ainsi que le curé du village Mr Florent FRITZ.

Une réunion a eu lieu en fin d'après-midi avec un petit verre de l'amitié.

Détail de l'intervention : La spécialité de la société CAMEXPLO est l'inspection technique d'anciennes galeries à l'aide de caméras spécifiques ou de robots d'explorations. Depuis peu il accompagne Mr Fagioli dans ses recherches non destructives pour localiser des anciens souterrains et salles souterraines. C'est ainsi que ses recherches sur le ban de Saverne, de Haegen, Marmoutier, d'Otterswiller l'on amené à identifier ce qui pourrait être un vaste réseau potentiellement très ancien. L'origine du départ se situerait au niveau du château du Haut-Barr, près de Saverne en Alsace.

- Une crypte circulaire d'environ 5.80m avec un petit tronçon de souterrain et un possible accès depuis la chapelle. Le souterrain de gauche provient du Haut-Barr en passant par Haegen et Thal Marmoutier. Le souterrain qui part vers le Nord arrive sur la gauche de l'église Abbatiale de Marmoutier, dans une petite cave, avec également une petite crypte. (Aucun lien avec la crypte qui se trouve dans l'église Abbatiale de Marmoutier)

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg et à la Mairie Marmoutier.

Pour une validation scientifique, on pourra passer un radar de sol sur ces zones bien précises suivie par un micro-forage et inspection avec caméra fibre optique.

 

Eglise marmoutier

La crypte de l'église de l'Abbatiale de Marmoutier. (CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI / Vincent SCHMIDT)

Intervention dans le village de Marmoutier suite à la demande de CAMEXPLO / Laurent GLADY / Albert FAGIOLI pour une localisation d'anciennes galeries et salles souterraines. Autorisation de la part de Mr le Maire de Marmoutier, Mr WEIL Jean Claude, reçue le 8 juillet, date de l'intervention le 9 juillet.

Matériel utilisé : Le Dowser, manipulé par Mr Fagioli.

En présence de Messieurs :

Mr Vincent SCHMIDT : Un particulier.
Mr Jean-Claude WEIL : Maire de Marmoutier.
Mr Pierre MORGENTHALER, Mr Jean-Louis MULLER, Mr Aimé DANGELSER de la commune de Marmoutier.
Ainsi que le curé du village Mr Florent FRITZ.

Une réunion a eu lieu en fin d'après-midi avec un petit verre de l'amitié.

Détail de l'intervention : La spécialité de la société CAMEXPLO est l'inspection technique d'anciennes galeries à l'aide de caméras spécifiques ou de robots d'explorations. Depuis peu il accompagne Mr Fagioli dans ses recherches non destructives pour localiser des anciens souterrains et salles souterraines. C'est ainsi que ses recherches sur le ban de Saverne, de Haegen, Marmoutier, d'Otterswiller l'on amené à identifier ce qui pourrait être un vaste réseau potentiellement très ancien. L'origine du départ se situerait au niveau du château du Haut-Barr, près de Saverne en Alsace.

Une grande crypte rectangulaire d'environ 11.90m par 7.40m avec un petit tronçon de souterrain et un possible accès dans le transept Nord. Cette crypte n'a aucune liaison avec le souterrain qui provient du Haut-Barr. Seule la chapelle Saint Denis de Marmoutier fait partie du réseau souterrain du Haut-Barr. Cette grande crypte devait être la salle de réunion des Moines de l'Abbatiale de Marmoutier. Elle rappelle la salle souterraine que Mr Fagioli avait localisé dans l'Abbaye d'Alet-les-Bains dans l'Aude en 2003: Voir sur son blog : 
http://albert-fagioli.blogg.org/alet-les-bains-c26554366

Un rapport a été envoyé à la DRAC de Strasbourg, les Bâtiment de France à Strasbourg et à la Mairie de Marmoutier.

Pour une validation scientifique, on pourra passer un radar de sol sur ces zones bien précises suivie par un micro-forage et inspection avec caméra fibre optique.

Une série de forages est prévue d'ici la fin de l'année, avec aussi un forage prévu dans une propriété identifiée de Haegen, avec autorisation, se situant juste au-dessus d'un des souterrains...

 

Chateau haut barr la chapelle detruite

La Chapelle du Haut Barr à l'époque ROMANE.(Nicolas Mengus)

Apparemment cela pourrait bien confirmer encore une fois la légende du Haut Barr qui disait que la crypte se trouvait sous la chapelle du Haut Barr. Et on peut voir sur ce dessin (authentique ou pas) l'emplacement de la chapelle primitive du Haut Barr. Apparemment elle semble bien se trouver sur le Rocher du Markfels, juste après le Pont du Diable...

 

Sources : http://archeographe.net/Deux-enceintes-romaines

http://archeographe.net/Le-Musee-Archeologique-de-Saverne

http://albert-fagioli.blogg.org/le-chateau-du-haut-barr-c26861522

Fagioli Albert : Vous souhaitez nous soutenir, merci de m’écrire à l’adresse ci-dessous :

par Mail : indiana.57@aliceadsl.fr 

Je suis l’auteur d’un essai historique « Le testament du Duc d’Enghien ou le secret du fabuleux trésor de Marthille » aux Editions COPRUR à Strasbourg, avril 2008. Et vous pouvez voir sur mon blog l’une de mes dernières découvertes concernant l’île au trésor du capitaine William Kidd en Thaïlande. Cela sera certainement le sujet de mon second livre. Et une expédition devrait être prévue sur KO WANG NOK….
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YH : je te souhaite bonne réussite dans tes recherches l'ami, et d'obtenir toute l'aide nécessaire à tes projets...

 

Yves Herbo relai, Sciences, Faits, Histoires, 16-09-2015

Dans OVNI/UFO
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Le Triangle des Bermudes Part 3 : de 1950 à 1975

Par Le 05/09/2015

Le Triangle des Bermudes Part 3 : de 1950 à 1975 - 2013 - up 09-2015

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Epave du Sapona, échoué dans les années 30, suite à une tempête sur l'îlot Cat Key, au large de Bimini, Bahamas. Encore visible de nos jours.

Suite des Partie 1  et Partie 2

 

Enlevé par les O.V.N.I. ou détruit par une explosion ?

 

Dès le mois de mars 1950, un C124 Globe-master, se dirigeant vers l'Irlande, se perd au nord du triangle.

«Encore une victime des O.V.N.I. ! » s'exclament en chœur les ufologues.

Non, répond le New York Times, qui affirme que l'avion a été victime d'une explosion.

Un correspondant, dépêché à Londres par le quotidien new-yorkais, écrit à ce sujet le 24 mars 1950 :

«Un officier de l'armée de l'Air des Etats-Unis à l'aéroport de Shannon, a déclaré, de bonne heure aujourd'hui, que le pilote d'un avion de recherche avait aperçu des signaux lumineux et une épave quelque part sur la route de l'Atlan­tique suivie par un gros C 124 des forces améri­caines, cet appareil disparu depuis vingt-quatre heures avec cinquante-trois personnes à bord.

»Les nombreux avions qui avaient sillonné quelque 800 miles d'océan à la recherche de cet appareil ont été dépêchés vers l'endroit, situé à environ 450 miles directement à l'ouest de l'Irlande...

»Tôt hier, on avait eu pour la dernière fois des nouvelles de cet avion de transport géant, alors qu'il effectuait un vol ordinaire des Etats-Unis vers la Grande-Bretagne...

»Le pilote d'un Superfort B 29 a communiqué par radio l'encourageante nouvelle au sujet des signaux lumineux de l'épave... Il a également déclaré avoir aperçu ce qu'il croyait être un radeau de sauvetage.

»Un officier de la R.A.F. souligne que la mer était houleuse et qu'il y avait de grands vents dans cette région. Des avertissements de tempête ont été affichés le long de la côte anglaise.

» Le major Horace A. Stephenson, commandant de la mission américaine de sauvetage à l'aéro­port de Shannon, en Irlande, a déclaré aux reporters... «Je crains que les navires ne mettent un certain temps — peut-être des heures — à se rendre là-bas...» Il attendait le retour du B 29 «pour vérifier si l'aviateur a vraiment vu ce qu'il dit avoir vu.»

» II a ajouté que le pilote pouvait s'être trompé, à cause de l'obscurité. C'est à minuit 45 samedi, heure de Londres, que, d'après le pilote, ces objets ont été aperçus... vingt-quatre heures après les dernières nouvelles du gros avion.

»0n a signalé d'autres épaves et d'autres signaux lumineux à soixante miles du premier endroit», dit encore le major Stephenson.

»ll entendait ainsi que les seconds objets se trouvaient à soixante miles plus près de l'Irlande, a-t-il précisé.

» L'avion de transport... avait décollé jeudi de la base aérienne de Limestone, Maine, et avait fait le plein à Gander, Terre-Neuve.

»0n a assuré les reporters que les survivants seraient amenés à Shannon...

» L'avion avait envoyé son message réglemen­taire vendredi à une heure du matin... indiquant sa position, 800 miles au sud-ouest de l'Irlande, et ajoutant qu'il comptait atterrir à 6 heures du matin à la base aérienne des Etats-Unis à Milden-hall, Angleterre.»

 

De catastrophes en catastrophes...

Trois mois après l'affaire du Globemaster, un cargo de 356 pieds, le Sandra, ayant appareillé de Savannah en Géorgie à destination de Puerto-Cabello au Venezuela et transportant une cargai­son d'insecticide, met le cap au sud vers le détroit de Floride, passe au large de Saint Augustine par beau temps. Après quoi, il disparaît quelque part dans le détroit de Floride entre Jacksonville et Miami.

Le même mois, le 9 juin, un avion transportant des missionnaires de la New Tribes Mission de Chico, en Californie, fait une escale de 24 heures à Miami avant de repartir pour le Venezuela. Après un arrêt à Kingston, à la Jamaïque, pour faire le plein, il reprend son vol en direction de Maracaïbo où il ne parviendra jamais.

 

L'année suivante, dans le courant de la nuit du 3 au 4 octobre 1951, le cuirassé brésilien Sâo Paulo, destiné à la casse, disparaît avec huit hommes à bord.

Cinq mois plus tard, le 2 février 1952, un British York volant en direction de la Jamaïque et ayant à bord 33 personnes et six hommes d'équipage, se perd dans la zone nord du triangle.

Un an plus tard, jour pour jour, le 2 février 1953, un avion de transport de troupes britannique part pour la Jamaïque. L'avion envoie un S.O.S. en cours de vol, sans toutefois donner sa position ni les raisons de son appel. Après deux semaines de recherches, vaines, on a conclu que l'avion s'était perdu «pour une cause indéterminée».

 

Vaines recherches pour retrouver le «Super Constellation»

Le 30 octobre 1954, un Super Constellation de l'U.S. Navy transportant 42 personnes dispa­raît au nord-ouest des Bermudes après avoir décollé par beau temps de la base aéronavale de Patuxent River, dans le Maryland, pour rallier les Açores.

Dès le 1er novembre, le New York Times relate les circonstances du drame et s'interroge sur ses causes :

«La Marine a annoncé hier soir qu'un de ses quadrimoteurs Super Constellation a disparu avec quarante-deux personnes à bord pendant un vol transatlantique ; elle ajoute qu'on le « présume perdu». Tous les avions et navires disponibles sont engagés dans de vastes opérations de recherches et de sauvetage sur un parcours de 120 miles de largeur depuis la côte du New Jersey jusqu'aux Açores...

» L'avion avait décollé à 21 heures 39, ... em­portant avec lui quarante-deux membres d'équi­page et passagers, dont quatre femmes et cinq enfants. Il se dirigeait vers Lages, aux Açores, pour ensuite se rendre à Port-Lyautey, en Afrique, mais il est tombé quelque part en route.

»Dans son dernier message, à 23 heures samedi, l'appareil donnait sa position. Il se trouvait alors à plus de 350 miles au large de la côte du Maryland.

» Les recherches ont commencé à une heure du matin, hier, après que l'avion eut omis par deux fois d'établir les contacts qu'il devait faire à heures fixes avec le sol.

» Se sont joints aux opérations avions et navires de toute la côte orientale, des Bermudes aux Açores, et même de la Méditerranée... Les condi­tions de recherche hier étaient généralement favorables...

»Des avions et des vaisseaux équipés d'appa­reils de radar spéciaux pour les opérations noc­turnes ont accéléré les recherches après la nuit tombée.

«Selon les autorités de la Marine, l'avion avait à son bord cinq radeaux de sauvetage d'une capacité de vingt personnes chacun, 102 gilets de sauvetage, quatre-vingt-dix combi­naisons, un appareil de radio d'urgence et un pistolet de signalisation muni de douze projectiles.»

 

Le mystère du «Southern Districts»

Le 2 décembre 1954, un navire américain, le Southern Districts, chargé de soufre, quitte Port Sulphur au Texas à destination de Bucksport dans le Maine, avec un équipage de 23 hommes. Il contournera donc la Floride.

Dès le 7 décembre, la Garde côtière, sans nou­velle du Southern Districts, entreprend des re­cherches qui demeurent vaines. Le 15 décembre, le New York Times rapporte le témoignage de Mr Collins, un marin qui a eu l'occasion de naviguer à bord de ce bateau:

« Un marin a déclaré aujourd'hui, à l'enquête de la Garde côtière... que le vaisseau n'était «rien qu'un vieux sac de rouille». «C'est le premier bateau dans lequel j'aie jamais eu peur de voya­ger», a ajouté le marin... Mr Collins, qui avait navigué trois fois à bord de ce bâtiment et qui l'avait laissé une semaine avant le voyage fati­dique, a déclaré aussi que, lors d'un précédent voyage, «la cargaison était toujours humide. Un certain nombre de gars m'ont averti, à Houston, de ne pas embarquer»...

» Le vaisseau gémissait et grinçait à chaque fois que la mer était haute... » Mr Collins a poursuivi en disant que le navire devait se rendre en Nouvelle-Ecosse après avoir fait escale dans le port du Maine... « Jen'iraisjamaisen Nouvelle-Ecosse sur ce bateau-là; je sais ce que c'est que la mer là-bas», a-t-il ajouté.»

Le mauvais temps ainsi que l'état déplorable du bâtiment semblent donc avoir été, selon toute vraisemblance, à l'origine du naufrage du Southern Districts. Néanmoins, certains ufologues affirment que le navire a été, com­me bien d'autres, prélevé par les O.V.N.I. et ramené dans une de leurs bases secrètes, à titre d'échantillon.

 

Une masse compacte et étrange au-dessus de l'océan

L'aventure survenue deux ans plus tard au Yamacraw paraît confirmer l'étonnante hypo­thèse des soucoupistes.

Le Yamacraw, ancien dragueur de mines pendant la Seconde Guerre mondiale et recon­verti en bateau de sauvetage, se trouve, le 8 août 1956, dans la mer des Sargasses au nord-est des Bahamas, à plus de 800 kilomètres de Jacksonville.

A 1 heure 30 du matin, l'opérateur radar signale une terre à 45 kilomètres.

- Impossible, répond l'enseigne de vaisseau, Francis J. Flynn. La seule terre qui se trouve sur notre route est la République dominicaine et elle est à plus de 1200 kilomètres !

- C'est peut-être une île volcanique ?

- Peu probable, rétorque Flynn.

Vers 3 heures 30, le Yamacraw atteint enfin la «terre» détectée par le radar. C'est une masse gazeuse étrange, compacte et énorme dont la base se situe à 90 centimètres au-dessus de l'eau.

Le commandant Strauc ordonne alors de braquer le projecteur sur la «chose» qui se révèle d'une couleur gris-brun. Mais la visibilité n'ex­cède pas un mètre.

Malgré cela, le navire pénètre à l'intérieur de la masse ; ce n'est pas du brouillard, ni un nuage, car l'on ne ressent aucune impression d'humidité.

Après quelques instants passés à l'intérieur de cette « chose », les marins se mettent à tousser, les chaudières s'étouffent et perdent de la pression, la vitesse du navire diminue.

Au moment où le commandant va donner l'ordre de faire demi-tour, après bien des diffi­cultés, le Yamacraw émerge de l'énorme masse.

Qu'était-ce donc? Un phénomène naturel peu connu ou bien comme l'affirme l'ufologue Kenneth Wright, «le poste d'observation d'une base secrète de soucoupes géantes située près de là»?

 

«Un énorme chou-fleur à la surface de l'eau»

Cette «chose» a-t-elle par ailleurs un rapport avec une masse sombre qui apparut dans le ciel des Bahamas à la fin de l'année 1957 ?

Cette année-là, durant la semaine précédant Noël, un bateau de pêche de onze mètres, équipé d'un moteur diesel, se rend aux Bahamas. Brusquement, les lumières s'éteignent à bord du navire, la radio devient muette, le compas se dérègle. Pendant plusieurs heures, le navire est immobilisé. «Nous avions nettement le senti­ment que le bateau était paralysé par une force mystérieuse et inconnue», dira plus tard le capitaine.

A un moment, les marins, médusés, aperçoi­vent une gigantesque masse, aux contours irré­guliers, évoluer lentement au milieu des nuages. Puis trois «lumières», surgies de l'horizon, pénètrent à une vitesse foudroyante dans la masse qui s'évanouit instantanément. C'est alors que tout redevient normal: le bateau peut repartir, les lumières et la radio se remet­tent à fonctionner et le compas retrouve sa stabi­lité habituelle.

 

Ces masses étranges, au-dessus de l'océan, ont également été aperçues par des aviateurs.

Le 11 avril 1963, Robert Durand vole au-des­sus de la fosse de Porto Rico, l'un des fossés les plus abrupts de l'océan, quand, soudain, il voit l'eau se soulever et former une éminence arrondie évoquant un «énorme chou-fleur à la surface de l'eau», comme lors d'une explo­sion nucléaire.

S'agit-il, là encore, d'un phénomène lié à l'exis­tence d'une base secrète d'O.V.N.I.?

Kenneth Wright, pour sa part, en est persuadé.

 

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Le navire «Sulphur Queen» happé par les O.V.N.I.?

C'est également en 1963 que l'on déplore de nouvelles disparitions dans le triangle maudit.

Dans les premiers jours de février 1963, le Marine Sulphur Queen, long de 160 mètres, qui se dirigeait vers Norfolk en Virginie, disparaît, sans émettre le moindre message de détresse, avec son équipage composé de 39 hommes. Le drame a lieu dans le détroit de Floride, très près de l'endroit où, neuf ans auparavant, le Southern Districts avait sombré.

« Les recherches, constate la Commission d'en­quête dans son rapport, débutèrent... à 0800, heure normale de l'Est... Du 8 au 13 février 1963, des avions de la Garde côtière, de la Marine et de l'armée de l'Air effectuèrent 83 sorties, volèrent pendant un total de 499,6 heures et couvrirent 348400 milles carrés, sans résultat... Grâce au système de localisation des navires marchands de l'Atlantique, service de la Garde côtière... on put identifier 42 vaisseaux susceptibles d'avoir vu le Marine Sulphur Queen les 4 et 5 février. Le personnel de la Garde côtière vérifia auprès de chacun d'eux. Les résultats furent négatifs. Cer­tains appels téléphoniques purent faire croire que le navire se trouvait à Cuba ou à Porto Rico. D'autres services fédéraux vérifièrent ces alléga­tions, encore sans résultat.

»La compagnie d'exploitation du navire n'in­forma pas à temps la Garde côtière de l'ab­sence de communications avec lui... Elle pré­suma que le fait de n'avoir reçu ni le message de 48 heures ni celui de 24 heures avant l'ar­rivée du navire s'expliquait par la mauvaise température... A cause de tout le temps perdu, les recherches commencèrent plus tard qu'il n'aurait fallu...

»Le 20 février, un navire de la Marine améri­caine, destiné à la récupération des torpilles d'exercice et qui naviguait à 12 miles au sud-ouest de Key West Floride, aperçut et recueillit une sirène et un gilet de sauvetage marqués au nom du navire. La seconde phase des recherches commença alors (...)

» La   Marine   effectua   une   recherche   sous-marine... en se basant sur une probabilité de 80 pour cent de retrouver la carcasse du navire. Pendant cette période, on trouva d'autres débris et on les identifia comme provenant du Marine Sulphur Queen. Le 14 mars 1963... on abandonna les recherches.»

Le rapport retient quatre hypothèses pouvant expliquer ce naufrage:

«A. Une explosion peut s'être produite dans les réservoirs de la cargaison;

»B. La poutre-navire peut avoir cédé; le vais­seau se serait alors rompu en deux;

»C. Le vaisseau peut avoir chaviré sous l'effet d'un roulis synchrone;

»D. Une explosion de vapeur peut s'être pro­duite à la suite d'une inondation des espaces vides.

» Mais, au terme de ces longues investigations, la commission reconnaît que «la perte du navire serait intervenue très rapidement sans laisser le temps d'envoyer de message...»

Le Marine Sulphur Queen a-t-il lui aussi été happé par des O.V.N.I.?

 

Encore une disparition inexplicable

La même année, le 18 août, les annales de l'aviation font état du premier cas de dis­parition d'avion à réaction dans le triangle des Bermudes.

Ce jour-là, deux quadrimoteurs KC 135 Stato-tankers décollent de la base de Homestead, en Floride, au sud de Miami, pour accomplir une mission de ravitaillement en carburant, en vol.

Après avoir donné leur position à 300 miles au sud-est des Bermudes, les deux avions ne répon­dent plus aux appels de la tour de contrôle. Les recherches s'organisent rapidement et l'on retrouve, peu après, des débris d'avions à environ 260 miles au sud-ouest des Bermudes. Les enquê­teurs concluent logiquement à une collision entre les deux appareils, comme l'explique, le 30 août, le Miami Herald :

«Des débris éparpillés, recueillis jeudi sur l'Atlantique par des chercheurs, donnent lieu de croire à une collision entre les deux KC 135 disparus. On n'a pas retrouvé de survivants, ce qui fait craindre de plus en plus pour le sort des équipages.

» Trois radeaux de sauvetage vides et un casque d'aviateur portant le nom d'un des 11 hommes d'équipage flottaient sur l'océan.

»Le cargo Azalea City a ramassé ces objets, à peu près à mi-chemin entre Nassau et les Bermudes.

» Entre le casque et les radeaux, on a découvert aussi une combinaison jaune en caoutchouc et des morceaux de panneaux d'avion. L'armée de l'Air déclare que 50 avions et 36 navires inten­sifieront les recherches pendant toute la nuit pour retrouver les survivants.

»Le casque portait le nom de «Gardner». Or, le capitaine Gerald Gardner est au nombre des disparus.

» Les autorités de l'armée de l'Air, au Penta­gone, pensent que les deux avions ont dû entrer en collision pendant qu'ils faisaient route vers Homestead, alors qu'ils participaient à une mis­sion de ravitaillement normale mais secrète au-dessus de l'océan.»

Quelques jours plus tard, l'enquête rebondit : on a découvert d'autres épaves à 160 miles de distance. Or, les deux avions volaient à proximité l'un de l'autre et il est impossible que les courants aient pu ainsi séparer les débris.

Mais ces débris appartiennent-ils bien aux deux appareils ? Selon les autorités, il n'en est rien :

«Les recherches entreprises pour tenter de retrouver les survivants possibles de deux avions ravitailleurs disparus se sont concentrées samedi sur une superficie de dix miles carrés, à environ 260 miles au sud-ouest des Bermudes.

«Vendredi, on avait repéré un autre endroit où gisaient des débris. C'était à 160 miles de là. Cependant, les chercheurs ont précisé samedi qu'il n'y avait rien là de l'un ou de l'autre avion: « Seulement des algues, des morceaux de bois à la dérive et une vieille bouée», a déclaré le major Fred Brent, du service aérien de sauvetage de la base d'Orlando.»

 

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«Les avions qui tombent dans le sud des Bahamas ne laissent jamais de traces»

Deux ans plus tard, le 5 juin 1965, un autre avion s'évanouit à son tour dans le triangle des Bermudes.

Ce jour-là, un C 119 en mission de routine décolle de la même base de Homestead, en Floride, pour se rendre à la Grande île Turque (Grand Turk Island). En cours de vol, il donne sa position à la tour de contrôle, et indique qu'il compte atterrir à l'heure prévue. Depuis plus rien !

Le MiamiHerald publie, à ce sujet le 8 juin 1965, un article révélateur :

«L'appareil de l'aviation militaire et ses dix hommes d'équipage dont on est sans nouvelles se trouvaient à seulement 45 minutes des Baha­mas quand ils ont disparu mystérieusement...

«L'appareil n'était qu'à environ 100 miles de l'aéroport de la Grande île Turque, des Bahamas, au moment du dernier contact qu'on a eu avec lui. Le gros bi-moteur volait alors à proximité de l'île Crooked. Il était 11 heures du soir.

» Un porte-parole de la Garde côtière de Miami prétend qu'il n'avait donné «aucun signe de difficulté». «On n'a eu aucune nouvelle de lui depuis lors», a-t-il ajouté.

«Peut-être a-t-il éprouvé quelque problème de manœuvre et s'est-il détourné de sa course ; peut-être aussi a-t-il passé sa cible...»

«Lundi, des recherches ont été effectuées sur une immense superficie, les 100 000 miles carrés qui forment ce que les vieux pilotes appellent le Triangle des Bermudes...

» C'est dans cette immense étendue d'eau que des centaines d'avions, de navires et de sous-marins sont allés par le fond pendant la Seconde Guerre mondiale... Depuis lors, un certain nombre d'avions ont mystérieusement disparu là-bas.

«Comme c'est étrange ! disait un aviateur chevronné de Homestead, qui avait aussi bien l'expérience du temps de guerre que celle du temps de paix, les avions qui tombent dans le sud des Bahamas ne laissent jamais de traces. »

C'est le cas pour le C119 ; pas une seule épave, pas un seul signe de vie, et aucune lumière la nuit, bien que sept avions aient sillonné la région dimanche soir.»

 

Une force inconnue enlève un bateau

L'année suivante, l'aventure vécue par Don Henry apporte, elle aussi, de l'eau au moulin des ufologues et des soucoupistes.

Le 3 avril 1966, le capitaine Don Henry, pro­priétaire d'une compagnie de sauvetage en mer à Miami, la Sea Phantom exploration company, quitte Porto Rico en remorquant un vieux bateau qu'on lui a confié et qu'il doit ramener à Fort Lauderdale.

Au moment où son remorqueur, le Goods News, pénètre dans la Langue de l'Océan, après avoir dépassé les îles Exumas, au sud-est de Nassau, capitale des Bahamas, des cris reten­tissent soudain sur le pont. Le capitaine se précipite :

- Qu'est-ce qui se passe, nom de Dieu? hurle-t-il.

Il remarque tout de suite que la rosé des vents de son compas tourne à une vitesse incroyable. Tous les autres appareils du navire semblent être pris de la même frénésie.

C'est alors que les marins assistent à un spectacle absolument inouï : le vieux bateau remorqué par le Good News semble s'éloigner, soumis à une force surnaturelle : Cette force, «le tirait, le volait, le dérobait», dira plus tard Don Henry.

Les efforts conjugués des marins du Good News ne parviendront pas à arracher sa proie à la force inconnue...

 

Les disparitions se succèdent et... se ressemblent

Dans les années suivantes, les disparitions se poursuivent à un rythme soutenu.

Le mois de janvier 1967 paraît, à cet égard, très fertile. Le 11 janvier, un avion-cargo Chase Yc 122, transportant quatre personnes de Palm Beach à la Grande Bahamas, s'évanouit au nord-ouest de Bimini, aux Bahamas.

Le  même jour,  notent les ufologues,  Philip Quigley disparaît à bord de son petit avion entre Cozumel et le Honduras ; mais nous leur ferons remarquer que la zone survolée, les côtes sud du golfe du Mexique, est fort éloignée du triangle des Bermudes. Le 14, un mono-moteur Beech-craft Bonanza décolle de Key Largo, au sud de la Floride. On ne le reverra jamais. Le 20, un bimoteur Piper Apache, parti de l'aéroport inter­national de San Juan de Porto Rico, met le cap sur l'île Saint-Thomas, dans les îles Vierges, à l'est de Porto Rico. L'avion n'atteindra jamais sa destination.

Le 25 décembre de cette funeste année, à environ un mile de la côte de Miami, un bateau Witchcraft stoppe au voisinage de la bouée n° 7 afin que ses passagers contemplent les lumières de la ville. Il ne donnera plus jamais signe de vie.

 

Même les sous-marins n'échappent pas à la malédiction du triangle

L'année 1968 est marquée par la disparition — très rare dans les annales maritimes mo­dernes — d'un sous-marin nucléaire américain, le Scorpion.

Le 28 mai, le Scorpion, ayant 99 hommes à son bord, ne se présente pas à son port d'attache, Norfolk, en Virginie. Il a adressé son dernier mes­sage le 21 mai alors qu'il se trouvait à 250 miles à l'ouest des Açores, donc sur la frange nord du triangle des Bermudes.

Le 5 juin, il est considéré officiellement comme perdu. Quelques mois plus tard, un bâtiment de la Marine américaine, le Mizar, repère son épave à 460 miles des Açores (donc plus près encore du triangle), à une profondeur de plus de 300 mètres. Même s'il ne s'agit pas d'une disparition traditionnelle, conforme à la légende des Bermudes et exactement dans leur triangle, il n'en demeure pas moins que la cause de la perte du Scorpion demeure inexplicable.

Les conclusions de l'enquête officielle, révélées partiellement par l'Arizona Republic le 1er février 1969, résument les différentes thèses en présence :

«... La Marine annonce qu'une cour d'enquête de sept membres s'est déclarée incapable d'expli­quer la perte du Scorpion, qui a sombré en mai dernier...

» Jusqu'à présent, la seule preuve de la tragédie consiste en des photographies sous-marines prises par le navire de recherche Mizar.

Dans la partie non secrète des conclusions dévoilées hier, la Marine élimine deux causes possibles : 1°que le submersible ait donné contre une montagne ou un rocher sous-marin: 2° qu'il soit arrivé quelque chose au système de réaction-propulsion nucléaire.

»La Marine affirme qu'il n'y a pas d'élévations sous-marines dans la région et conclut, après l'audition d'un expert, que l'hypothèse d'un accident nucléaire peut être «écartée».

» La cour est également d'avis que la « perte du Scorpion n'est pas imputable au fait que l'exécu­tion de son programme de sécurité sous-marine n'était pas achevée».

» Aucune preuve de sabotage ou de quelque autre crime n'a été présentée à la cour.

» Aucune preuve non plus n'a trait à une colli­sion possible avec un autre sous-marin ou avec un navire, car «aucun navire américain n'a fait rapport d'une telle collision, et il en va de même pour les navires des autres pays».

Partout dans le rapport, la Marine souligne que le Scorpion avait un équipage expérimenté et sûr de lui, et qu'un tel équipage aurait rapidement réagi dans une situation d'urgence.

«S'il y avait eu une voie d'eau, un équipage aussi expérimenté et aguerri que celui du Scor­pion aurait normalement remédié vivement au problème», dit le rapport.

«Les photographies n'indiquent pas que la perte du submersible résulte de l'explosion d'une de ses propres torpilles», lit-on encore, «mais la cour étudie cette possibilité.»

 

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Passage dans une autre dimension ?

Toujours en 1968, le Times de Londres organise une course en solitaire, sans escale, autour du monde.

Dix hommes partent d'Angleterre dans l'espoir de gagner les 13 500 livres de récompense et la gloire.

Le 31 octobre 1968, Donald Crowhurst, un des dix concurrents, part à bord de son trimaran de 41 pieds, le Teignmouth Electron. Le 23 juin 1969, il envoie un message à sa femme pour lui dire qu'il est encalminé à environ 700 miles au sud-ouest des Açores, à l'entrée nord-est du triangle.

Quinze jours plus tard, à la même position, le navire-poste royal Picardy croise le Teignmouth Electron mais Donald Crowhurst n'est plus à bord.

Pendant les douze jours qui suivent l'étrange découverte, on ne trouve pas moins de quatre autres yachts déserts dans ces mêmes parages de l'Atlantique.

 

Un an plus tard, un homme seul dans son avion, fait une fantastique expérience.

Au cours de l'automne 1969, Ted Jones, à bord de son avion-école T 6 amélioré, puissant mono-moteur biplace à aile basse de la Seconde Guerre mondiale, décolle de Bimini, dans les Bahamas, en direction de Miami : 45 miles à survoler.

Jones met le cap plein ouest. A proximité de la côte de Floride, il rencontre un banc de nuages très étendu. Lorsqu'il en émerge, le pilote cons­tate qu'il n'est pas au-dessus de la Floride comme il le croyait, mais qu'il est revenu à Bimini. Or, il n'a pas modifié son cap.

Jones et son T 6 seraient-ils passés dans une «autre dimension» comme l'affirment certains ufologues ?

 

Une litanie angoissante

Si l'année 1970 ne semble avoir été marquée que par une seule disparition dans les parages, celle du Milton latrides ayant appareillé de La Nouvelle-Orléans à destination de Capetown avec un chargement d'huile végétale et de soude caustique en avril), en revanche l'année suivante présente un palmarès impressionnant.

Le 26 juillet 1971, un avion faisant route de Curaçao vers La Barbade s'évanouit littéralement, dans le triangle des Bermudes.

Le 10 septembre, un chasseur à réaction F 4 Phantom II décolle de la base aérienne de Homestead. On n'aura plus jamais de ses nouvelles.

Le 11 octobre, le Caribe, navire de 338 pieds, disparaît dans la mer des Antilles. On ne retrou­vera ni épave ni survivants.

Neuf jours plus tard, le 21 octobre, un avion-cargo quadrimoteur Super Constellation chargé de quartiers de bœuf congelés, ayant trois hommes à bord, vole au-dessus du Discoverer, navire de recherches océanographiques. L'équipage du bateau voit soudain le Constellation s'abattre en vrille dans la mer.

Pendant la période de Noël, un cabin-cruiser de 53 pieds, l'lxtapa, rentre de Cozumel au Mexique à Marathon, dans les Keys, au sud de la Floride. Il n'y parviendra jamais.

 

Encore une masse étrange au-dessus de l'océan

L'année suivante, de nouveaux incidents, sem­blables à ceux de 1953 et 1966, déconcertent les enquêteurs officiels.

En effet, à la suite d'apparitions inhabituelles dans le ciel, les appareils électriques présentent des défaillances surprenantes.

Un soir de septembre 1972, entre Featherbed Banks et Matheson Hammock, dans Biscayne Bay, en Floride, le barreur du Nightmare, bateau à moteur diesel, remarque que le compas est affecté d'une déviation de 90° par rapport à l'alignement des phares de sa destination, Coconut Grove.

Les lumières de bord baissent d'intensité, puis s'éteignent : il est impossible au bateau de gagner sa destination.

Les passagers aperçoivent tout à coup une grande forme sombre entre le bâtiment et Matheson Hammock, à un mile ou deux à l'ouest. Ils distinguent une «lueur mouvante qui pénètre dans la zone d'ombre, y reste un moment sus­pendue et disparaît».

Après quoi la rosé des vents du compas revient à la normale, la génératrice recharge les batteries et le navire reprend sa route.

Le même scénario se reproduit, six semaines plus tard, cette fois à bord d'un avion.

Le 15 novembre, un bimoteur Beechcraft décolle de Georgetown, île Gréât Exuma, aux Bahamas, avec neuf personnes à bord.

Dix minutes environ après le décollage, alors que l'appareil survole la Langue de l'Océan, au nord-ouest des îles Exumas, tous les instruments alimentés par l'électricité — compas, radio, lumières et même les contrôles hydrauliques — cessent brusquement de fonctionner et toutes les batteries se vident totalement.

Le pilote met alors le cap sur l'île Andros où il atterrit. Le lendemain, l'appareil décolle à nou­veau et parvient à Fort Lauderdale sans incident.

Dans OVNI/UFO
Epave du sapona mini

Le Triangle des Bermudes Part 2 : de 1900 à 1950

Par Le 04/09/2015

Le Triangle des Bermudes Part 2 : de 1900 à 1950 - 2012 - up 09-2015

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Epave du Sapona, échoué dans les années 30, suite à une tempête sur l'îlot Cat Key, au large de Bimini, Bahamas. Encore visible de nos jours.

Suite de la Partie 1

On aurait pu penser qu’avec les progrès techniques, l’endroit allait rejoindre la moyenne mondiale en terme de naufrages ou disparitions, mais il n’en a rien été, au contraire : aussi bien les navires à vapeur que les avions et les sous-marins, malgré leurs moteurs plus puissants et leurs équipements de plus en plus sophistiqués continuent a essuyer de lourdes pertes comme en témoignent les nombreux drames qui se multiplient.

 

L'un des premiers navires qui fit parler de lui au début du 20ième siècle fut le Freya, qui fit notamment l'objet d'un article dans la célèbre revue Nature publié le 25 avril 1907. Ce navire n'est pas en principe rattaché au Triangle des Bermudes puisqu'il a été en fait retrouvé, plus de vingt jours après sa disparition, de l'autre côté, dans le Pacifique, assez loin de la région en question... néanmoins il demeure plusieurs zones d'ombre sur sa trajectoire pour rejoindre le Pacifique, et un évènement survenu à cette même période pourrait laisser penser que le bateau ait été victime d'un séisme suivi d'un petit tsunami l'ayant entraîné au large...

 

Ce que l'on sait : le 3 octobre 1902, un trois-mâts allemand, le Freya, appareille à Manzanilla, petit port situé sur la côte méridionale de Cuba pour se diriger à Punta Arenas au Chili. Dans la mesure où le Canal de Panama n'est pas encore fini à l'époque, il est donc sensé faire le tour de l'Amérique du Sud pour remonter dans le Pacifique sur le Chili. Le problème est qu'il n'est jamais arrivé à destination et sera retrouvé 20 jours après la signalisation de sa disparition (dates inconnues), mais probablement dans le Pacifique si on suit l'article de Nature de 1907 :

" ...Un autre grand tremblement de terre s'est ajouté à ceux qui trahissent depuis peu un accroissement de l'acti­vité sismique et volcanique le long des côtes américaines du Pacifique. Les tremblements du fond marin sont fréquents dans cette région. Les navires en ressentent les contrecoups, même quand ces secousses passent inaperçues sur la côte. Une fois au moins un navire semble avoir fait naufrage à cause d'un phénomène de ce genre. Le cas est remarquable. Le 23 octobre 1902, un petit trois-mâts allemand, le Freya, fut retrouvé, vingt jours après son appareillage, partiellement démâté. Entre-temps, on n'avait eu de nouvelles ni du capitaine, ni de l'équipage. Rien ne pouvait expliquer l'état du navire, mais un petit calendrier, dans la cabine du capitaine, indiquait que la catastrophe avait dû se produire le 4 octobre, peu après que le navire eut gagné le large, comme l'ancre trouvée encore ballante à la proue sem­blerait le démontrer. Les bulletins météorolo­giques montrent que du 3 au 5 octobre, les vents étaient légers. Par ailleurs, de forts tremblements de terre secouèrent la région les 4 et 5 octobre. L'un d'eux causa probablement des avaries au Freya, que l'équipage a dû alors abandonner. " (Nature 25-04-1907).

Vous remarquerez de grosses incohérences sur ce cas : comment, s'il est bien parti de Cuba le 03-10-1902, le Freya aurait-il pu se retrouver dans le Pacifique, victime de séismes survenus les 4 et 5 dans le Pacifique, et retrouvé 20 jours après seulement dans le Pacifique ? Je rappelle : pas de Canal de Panama à l'époque... donc soit le Freya n'est pas parti de Cuba, soit il n'a pas été retrouvé dans le Pacifique mais bien dans l'Atlantique (pas de preuves concrètes là-dessus non plus !)...

 

Vague géante

Un phénomène marque les esprits le 29 août 1916, dans la bordure sud du Triangle, entre Cuba et Porto Rico. Deux navires de combat américain, le cuirassé Memphis et la canonnière Castine mouillent dans le port d'Hispaniola (ancien nom de l'île de Saint-Domingue-partagée entre Haiti et la République Dominicaine). Ce jour-là était ordinaire, avec un beau temps, un beau ciel bleu sans nuages, pas de vent et une mer d'huile. Mais en début d'après-midi, le Capitaine Kenneth Bennet de la Castine et le Capitaine Edward K. Beach, commandant du Memphis s'aperçoivent que leurs bateaux gitent et tanguent anormalement et que cela augmente de minute en minute. Par prudence, ils donnent l'ordre de mettre les chaudières sous pression et de prendre le large, mais les mouvements désordonnés des navires retardent les manoeuvres : les hommes d'équipage, ballotés d'une paroi à l'autre, ont du mal a effectuer convenablement leur tâche.

D'après les observations météorologiques de la journée, la mer est toujours calme... mais tout à coup, sans que rien ne laisse présager un phénomène si violent, des vagues gigantesques, comme "des murailles liquides", s'approchent à toute vitesse de la rade et déferlent sur les navires.

La Castine réussit à lever l'ancre à temps et à gagner la haute mer, mais la canonnière y rencontre autant de problèmes qu'à proximité du rivage. Là, les vagues ne déferlent plus mais, hautes et raides, elles sub­mergent tout : des marins passent par-dessus bord et la Castine subit des dommages matériels énormes.

Pendant ce temps, un drame se joue à bord du Memphis. Le cuirassé, ses chaudières détériorées en panne, ne peut quitter la rade. Les mécaniciens sont ébouillantés par les jets de vapeurs qui s'échappent des tuyaux brisés dans la salle des machines, ou précipités dans les chaudières et brûlés vifs. Des objets tombent de partout et il est impossible d'organiser une mise à la mer de chaloupes. Soudain, l'ancre est arrachée et le bateau est précipité sur les récifs pendant qu'à terre, des secours s'organisent pour tenter de sauver l'équipage. Un peu avant 17 heures, le gros cuirassé s'échoue sur le fond de corail, à trente mètres des rochers, les sauveteurs se précipitent et réussissent à évacuer l'équipage, morts, blessés et survivants juste à temps avant qu'une dernière vague monstrueuse fracasse le Memphis sur les rochers. Ce dernier n'est plus qu'une épave à la dérive.

Les océanologues s'interrogent encore sur l'ori­gine et la nature de ces vagues géantes qui cau­sèrent la perte d'un des plus grands navires de guerre de l'époque, orgueil de la flotte améri­caine. Probablement des grandes lames de fond consécutives à un séisme sous-marin, non détecté à l'époque. Mais, après ce dramatique nau­frage, le vaisseau devient le théâtre d'événements étranges.

Lorsque la mer se calme, quelques mem­bres de l'équipage se rendent à bord pour récupérer des vivres et du matériel, du moins ce qu'il en reste.

Dans un entrepont inférieur, s'élèvent soudain des gémissements difficiles à localiser et qui semblent provenir de multiples côtés à la fois. Les matelots se regardent, apeurés, mais concluent vite, avec soulagement, que ce ne sont que les craquements du navire ballotté par les flots.

Ils continuent leurs investigations et pénètrent alors dans un autre compartiment où une ombre insolite les attend. Ils avancent, la lampe braquée en avant, et se trouvent face à un spectre au visage morne et gris qui les regarde un instant avant de faire demi-tour.

Terrorisés, les hommes du Memphis s'enfuient à toutes jambes. Lorsqu'ils racontent leur étrange aventure, leurs camarades, incrédules, se mo­quent d'eux. Pourtant, deux autres spectres seront «rencontrés» par d'autres matelots. L'un de ceux-ci précisera même que « les fantômes res­semblaient à Teschak et Dugan, morts pendant la catastrophe».

 

Worley, le capitaine fou du «Cyclops»

Peu de temps avant la fin de la Première Guerre mondiale, la marine américaine perd un autre grand navire, le ravitailleur Cyclops.

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En janvier 1918, le Cyclops quitte Norfolk avec une cargaison de charbon, du courrier et du ravi­taillement pour la flotte de guerre américaine mouillée au large de la côte orientale de l'Amé­rique du Sud. Le navire est commandé par le capitaine de frégate George W. Worley.

D'après différents témoignages de marins, le capitaine Worley ne paraît pas jouir d'un excellent équilibre : il arpente le pont de son navire «le cigare au coin de la bouche, couvert de ses seuls sous-vêtements, et coiffé de son chapeau melon ».

Pendant la traversée, raconte Conrad Nervig, un enseigne de vaisseau qui a quitté le Cyclops peu de temps avant le naufrage, « il arriva des quantités de choses insolites sur la route de l'Amérique du Sud: d'abord, en quittant les chantiers navals de Norfolk, le Cyclops faillit entrer en collision avec le Survey qui partait à la chasse aux sous-marins en Méditerranée; la sou­pape de sécurité d'une chaudière sauta...; puis le navire dépassa le port de Rio (...) Puis il y eut le pauvre matelot noyé après avoir été assommé par une des hélices (...) »

Le 28 janvier, le Cyclops atteint Rio où Worley, selon les ordres reçus, fait monter à bord cinq condamnés à mort qu'il doit rapatrier. Puis il fait décharger le ravitaillement apporté à la flotte américaine.

Une semaine plus tard, le 3 février, le capitaine Worley fait charger une nouvelle cargaison (onze mille tonnes de manganèse) et remonte jusqu'à Bahia qu'il atteint le 21 février.

Le lendemain, le Cyclops prend le chemin du retour, à destination de Norfolk.

 

Mystérieuse escale à l'île de la Barbade

Malgré l'ordre de rallier Norfolk directement, le Cyclops, pour des raisons inconnues, fait escale à la Barbade, l'île la plus orientale des Antilles. Le 3 mars, il parvient à Bridgetown, située à l'ex­trémité occidentale de l'île, mais le petit port ne peut recevoir un navire de ce tonnage et Worley fait jeter l'ancre à un mille au large.

Le consul des Etats-Unis à la Barbade, Brockholst Livingston, se rend à bord du ravitailleur où le capitaine lui demande de l'argent, du charbon et du ravitaillement pour pouvoir gagner ... les Bermudes.

Le lendemain, le Cyclops met cap au sud et pénètre dans le triangle des Bermudes. Le 5 mars, le paquebot britannique Vestris, de la Lampert and Holt Unes, entre en contact radio avec le Cyclops qui semble poursuivre sa route dans d'excellentes conditions.

C'est la dernière fois que l'on entend parler du Cyclops qui disparaîtra avec 309 personnes à son bord.

 

La marine est fort inquiète

Le retard du plus grand ravitailleur de l'U.S. Navy n'est signalé officiellement que six semai­nes plus tard par le ministère de la Marine qui déclare:

« On ne trouve aucune raison satisfaisante pour expliquer le retard du Cyclops, puisque le navire n'a pas communiqué par radio et n'a laissé aucune trace depuis qu'il a quitté le port des Indes occidentales. Le temps, dans la région, n'a pas été mauvais et n'aurait guère pu créer de difficultés au Cyclops. Un sous-marin ou quelque autre assaillant pourrait l'avoir coulé, mais aucun rapport n'indique une présence ennemie dans la région...

» On a appris qu'un des deux moteurs du Cyclops avait eu une avarie et que le vaisseau naviguait à vitesse réduite à l'aide du second, adapté à cette fin. Mais même si ses moteurs avaient été complètement hors d'usage, on pouvait tout de même utiliser la radio.

» Les recherches se poursuivent mais la Marine 

se déclare fort inquiète pour la sécurité de ce navire.»

Selon les ordres du ministère, des instructions sont données à tous les bâtiments de ratisser le secteur fatidique, comme l'atteste cet article du Virginian Pilot en date du 16 avril 1918:

«Washington, 15 avril... Les autorités se refusent à croire que le grand ravitailleur de 19.000 tonnes et les 309 personnes à son bord pourraient avoir disparu sans laisser un seul vestige. Elles ont par conséquent donné l'ordre à tous les navires partis à sa recherche de passer au peigne fin la route du Cyclops et de visiter chacune des nombreuses îles qui parsèment cette région de l'océan.

» Les autorités de la Marine avouent franche­ment qu'aucune des hypothèses avancées jus­qu'ici pour expliquer la disparition du Cyclops... ne résiste à l'analyse. Une explosion qui se serait produite à l'intérieur du navire aurait pu détruire en un instant ses sources de pouvoir moteur et de T.S.F., mais il y aurait eu des épaves flottant encore pour marquer le lieu du naufrage.

» Un ouragan soudain, chose peu rare dans ces parages, aurait désemparé et englouti le navire, mais là encore, fait-on remarquer, la catastrophe aurait laissé quelques vestiges.»

 

Le capitaine Worley a-t-il trahi les U.S.A.?

Après bien des efforts, les recherches sont abandonnées dans le courant du mois de mai.

Le service de renseignement de la Marine retient plusieurs hypothèses. En premier lieu, l'équipage mutiné se serait rendu maître du navire qu'il aurait emmené loin des routes com­merciales. Oh envisage ensuite la possibilité de trahisons, d'une part du capitaine Worley, d'ori­gine allemande, qui aurait livré son bâtiment à l'ennemi, d'autre part d'un passager, le consul général des U.S.A. à Rio de Janeiro, connu pour ses sympathies envers l'Allemagne. Le Cyclops aurait peut-être été torpillé et sa cargaison, très inflammable, aurait explosé. Enfin, dernière hypothèse, le Cyclops aurait sombré à la suite de tensions provoquées par le tangage.

L'étonnant télégramme, adressé par le consul américain à la Barbade, Livingston, au départe­ment d'Etat américain, n'apporte pas d'éclair­cissement au mystère de la disparition du ravitail­leur.

En voici le texte :

«Secrétaire d'Etat

Washington 17 avril, 14 heures.

«Référence message confidentiel du départe­ment daté du 15, commandant Cyclops déclarait avoir besoin 600 tonnes charbon pour atteindre Bermudes. Moteurs très mauvais état. Fonds insuffisants et demanda paiement par moi, pro­cédure inhabituelle. Ai appris qu'il a chargé ici une tonne de viande fraîche, une tonne de farine, plusieurs tonnes de légumes, le tout payé 775 dol­lars. Ai appris de différentes sources ce qui suit. Il avait assez de charbon, de qualité paraît-il infé­rieure; il en a pris probablement plus de 1500 ton­nes. Le commandant est appelé par beaucoup le «damné Hollandais», apparemment mal vu par les autres officiers. Rumeurs de troubles pendant le voyage jusqu'ici ; des hommes arrêtés, un autre exécuté; également complot de prisonniers. Consul général des Etats-Unis Gottschalk parmi les passagers. 231 hommes d'équipage plus offi­ciers et passagers. Ci-joint noms des membres de l'équipage, liste passagers et officiers incomplète. 

Nombreux noms germaniques. Nombreux mes­sages télégraphiques ou sans fil adressés au commandant ou au navire, arrivés ici au port. Tous les télégrammes pour la Barbade transmis au bureau principal Saint Thomas. Suggère les examiner de près. Sans avoir aucune preuve for­melle, crains pire que naufrage, bien que peut-être influencé par antipathie instinctive pour le commandant.

Livingston, consul.»

La réception de ce message ne fait que rendre l'affaire plus obscure pour le ministère de la Marine. Cette disparition du Cyclops ne sera jamais éclaircie et reste l'une des énigmes les plus déconcertantes des annales maritimes.

 

Le cimetière des marins

Trois ans environ après, le triangle des Bermudes défraie à nouveau la chronique avec l'affaire du Carroll A. Deering.

Le 31 janvier 1921, par un matin froid et gris, cette goélette à cinq mâts est retrouvée échouée sur les Diamond Shoals, à 90 miles du cap Fear, au large de la Caroline du Nord, face aux Bermudes. A part deux chats épargnés par l'océan en furie qui avait balayé le pont, le navire était complète­ment désert.

La presse ne tarde pas à s'emparer de l'affaire. Le 5 février, un correspondant dépêché sur les lieux par son journal, le Virginian Pilot, livre aux lecteurs les premiers éléments de son enquête.

« On a appris de façon sûre que la goélette aban­donnée toutes voiles dehors... est le Carroll A. Deering... On a pu monter à bord... et, après une inspection rapide, on s'est rendu compte que le navire était irrécupérable. L'action incessante des vagues avait déchiré ses coutures et la désinté­gration par l'eau avait affaibli sa cale au point qu'on ne saurait songer à la réparer...

» A son départ pour l'Amérique du Sud, en sep­tembre dernier, il était sous les ordres du capitaine Merritt, l'un de ses propriétaires, l'autre étant G.G. Deering, qui avait baptisé le navire du nom de son fils. Après quelques jours, Merritt tomba malade et dut revenir...

» Le capitaine Wormwell, un vieux loup de mer de 66 ans, qui avait pris sa retraite trois ans auparavant, le remplaça. Il fit l'aller avec succès et, au retour, il se rendit jusqu'aux Diamond Shoals, autant que l'on puisse voir, où il fit naufrage. Comment le navire a-t-il pu être abandonné, toutes voiles hissées et sans être apparemment endommagé, c'est encore un mystère. On n'a pas de nouvelles du capitaine Wormwell ni d'aucun autre membre de l'équipage.

» Certains ont cru à une mutinerie, mais cette conjecture ne tient pour ainsi dire pas. Les hauts-fonds de cet endroit sont connus depuis long­temps comme «le cimetière des marins». Quel­ques-uns pensent qu'un terrible vent s'est levé quand le Deering passait au large et que l'équi­page, connaissant par tradition sa dangereuse situation, aurait été pris de panique et aurait tenté de gagner le rivage dans les canots. De deux choses l'une, en ce cas : la tempête qui, on le sait, avait cours, aurait fait chavirer les canots ou bien un autre navire aurait pris les naufragés à bord.»

 

Un mystérieux message dans une bouteille

Durant tout le mois de février 1921, les autorités maritimes américaines mènent une enquête serrée pour découvrir les raisons de ce drame. Des recherches sont entreprises au large de la Caroline du Nord pour retrouver les marins disparus. Mais là, nulle trace: le triangle maudit semble avoir englouti tout l'équipage.

Les choses en restent là, quand brusquement l'affaire rebondit en juin 1921, quelques mois après la tragique découverte du Carroll A. Deering.

Dans un article retentissant publié en première page du New York Times, le 21 juin 1921, le grand quotidien américain évoque le drame du Deering et se demande s'il ne doit pas être relié à certaines autres disparitions. Sans formuler une accusation précise et directe contre l'Union soviétique, le New York Times laisse cependant entendre que les pirates sont peut-être des «sympathisants soviétiques».

Voici le texte de cet important article:

«L'équipage du navire américain a disparu et des preuves apparemment concluantes démon­trent que ces hommes ont été faits prisonniers par un autre vaisseau, puis amenés on ne sait où, si toutefois on ne les a pas assassinés.

»Un deuxième navire américain est depuis longtemps en retard et l'on est sans nouvelles de deux autres bateaux américains dans des circons­tances qui donnent à penser que leur disparition est liée de quelque façon à la capture de l'équi­page du premier navire mentionné ci-haut.

»Le gouvernement des Etats-Unis a entrepris d'éclaircir ces mystères qui, de l'avis des auto­rités, indiquent une recrudescence de la pira­terie d'antan au large de la côte de l'Atlantique ou bien donnent lieu de croire que ces navires auraient été capturés pour le bénéfice de la Russie soviétique.

»Les autorités accordent qu'il n'est pas facile, de nos jours, de croire à des actes de piraterie perpétrés dans les eaux territoriales des Etats-Unis ou à proximité, mais les indices sont tels qu'on ne peut faire autrement que de soupçonner pareille chose.

»Le département d'Etat... le département du Trésor, par le truchement de la Garde côtière... la Marine... le département du Commerce... (et) le département de la Justice... travaillent sur ces affaires en se basant sur l'hypothèse d'une rela­tion entre ces mystérieux incidents.

»ll y a plusieurs mois, la goélette à cinq mâts Carroll A. Deering de Portland, Maine, a été trou­vée abandonnée aux Diamond Shoals, Caroline du Nord, toutes voiles hissées et déserte... Tout indiquait qu'on l'avait abandonnée en hâte et sans motif imaginable, car le navire était en bon état et avait des réserves de nourriture. Un repas allait même être servi. Cependant, ses canots avaient disparu.»

Et voici que, un peu plus tard, une bouteille roula jusqu'à la rive. Elle contenait un message... qui se lisait comme suit:

«Un navire-citerne ou un sous-marin fonction­nant au mazout nous a abordés et a mis notre équipage aux fers. Avertissez le siège social de la compagnie tout de suite».

«Le Deering avait un équipage de douze hommes, y compris le capitaine. On n'en a pas retrouvé trace... On a comparé l'écriture du mes­sage avec celle de l'officier de bord et les experts en calligraphie s'accordent à dire que la note est bien de lui.

»Le steamer d'acier Hewitt, de Portland, Maine,... manque également à l'appel. Il était peut-être au large des Diamond Shoals vers le temps où le Deering s'est échoué, et les auto­rités sont d'avis qu'il navigue encore et qu'il est intact.

»Un  porte-parole du département du Commerce a déclaré aujourd'hui que deux autres steamers américains ont disparu dans des cir­constances qui, selon les autorités... indiquent qu'ils n'ont pas sombré. Les milieux officiels, on l'admet ouvertement, soupçonnent que ces na­vires ont été victimes soit de pirates, soit de sym­pathisants soviétiques. On n'a pu s'assurer des noms de ces navires et les autorités sont restées très vagues sur les détails de ces disparitions.»

 

Pirates soviétiques ou mauvais temps?

Deux jours après la publication de cet article, les services de la police new-yorkaise semblent confirmer la thèse d'une action soviétique et révè­lent qu'effectivement des ouvriers russes des Etats-Unis et du Canada ont, un an auparavant, résolu que certains de leurs membres s'embau­cheraient à bord de steamers, se mutineraient, puis dirigeraient ces bâtiments vers des ports soviétiques.

Mais cette hypothèse, qui concorde avec certai­nes pratiques soviétiques, à l'époque et plus tard, ne tarde pas à faire long feu. Il semble bien que seul le mauvais temps ait provoqué cet effroyable drame ; c'est du moins ce qu'affirment les respon­sables du bureau météorologique américain.

«Les autorités du bureau météorologique ont exprimé ce soir l'hypothèse qu'une partie des quelque douze navires réputés disparus mysté­rieusement dans l'Atlantique Nord auraient trou­vé leur perte au cours des tempêtes particulièrement violentes qui se sont abattues sur la région dans les premières semaines de février 1921.

» Des relevés montrent qu'une tempête, durant laquelle les vents ont atteint une vitesse de 90 miles à l'heure, a balayé des routes de l'Atlantique Nord vers le 6 février sur une distance 1000 miles. Cette tempête a duré trois jours. De nou­veau, le 15, une tempête s'est élevée au milieu de l'océan et a fait rage pendant 72 heures.

» La disparition de l'équipage entier de la goé­lette Carroll A. Deering..., s'explique peut-être par le fait que, ayant tenté de s'échapper dans les canots, il aurait ainsi couru à sa perte...

»Un certain nombre de navires... ont subi les tempêtes de février et ont pu gagner les ports, mais non sans avaries.»

 

«Danger comme un poignard»

Quatre ans après l'affaire du Deering, une nouvelle tragédie «bermudienne» frappe cette fois un navire japonais, le Raifuku Maru.

Selon Charles Hocking, auteur du Dictionary of disasters at Sea (1) (Le Dictionnaire des drames de la mer), le «vaisseau japonais Raifuku Maru quitta Boston le 18 avril 1925, à destination de Ham­bourg, avec une cargaison de blé. Peu après, il dut faire face à une très grosse mer et, le lendemain matin, il était en détresse. Il lança un S.O.S. qui fut capté par le Homeric, paquebot de 34 356 tonnes, sous les ordres du capitaine Roberts, à 70 miles de là. Ensuite, il y eut un autre message, qui disait que tous les canots de sauvetage étaient en mor­ceaux. Enfin, un dernier message disait: «Som­mes maintenant en grand danger. Venez vite.»

«Le Homeric capta ce message juste avant d'apercevoir l'épave. Le paquebot fonçait vers l'endroit indiqué à travers une mer houleuse, à une vitesse de 20 nœuds. L'endroit est à 41° 43' de latitude nord et 61° 39' de longitude ouest, soit à 400 miles à l'est de Boston et 700 miles directe­ment au nord des Bermudes [sur la frange nord du triangle]. Il trouva le cargo incliné à 30 degrés et passablement désemparé. Il approcha aussi près que possible de celui-ci dans l'espoir de recueillir les survivants, mais les 48 membres de l'équipage s'étaient tous noyés, car la mer était démontée.»

Les enquêteurs chargés de l'affaire n'ont pas manqué d'être extrêmement intrigués par le texte du premier message adressé par le navire japo­nais: «Danger comme un poignard (...) Nous ne pouvons échapper

Bien des années après la catastrophe, les auteurs qui se sont penchés sur le naufrage du Raifuku Maru ont envisagé deux hypothèses: les uns affirment que le vaisseau a été enlevé par des O.V.N.I., tandis que d'autres pensent simplement qu'un cyclone l'aurait envoyé par le fond.

La première hypothèse paraît, il faut le recon­naître, quelque peu invraisemblable.

Les engins extra-terrestres sont généralement décrits, on l'a vu, sous forme de soucoupes, de dômes, de cigares mais jamais de poignard ! Ce­pendant, les partisans de cette théorie soutien­nent que les messages du Raifuku Maru laissent entendre que l'équipage a été frappé de stupeur: « Danger comme un poignard... Nous ne pouvons échapper... Venez vite!» Cela ne rappelle-t-il pas, disent les défenseurs de cette hypothèse, l'im­pression de paralysie, d'hébétude, de terreur res­sentie par les nombreux témoins qui ont vu des O.V.N.I.?

 

L'appel au secours d'un homme effrayé

La deuxième hypothèse, bien que plus vrai­semblable, se heurte, elle aussi, à quelques difficultés.

Si les météorologistes ne s'accordent pas sur la capacité de destruction d'un cyclone, tous admet­tent cependant qu'une tornade en mer peut oc­casionner bien des dégâts et entraîner parfois de véritables catastrophes. Mais qu'est devenue l'épave du cargo japonais? A-t-elle été complète­ment pulvérisée?

Et comment expliquer le message du Raifuku Marul ? Certains suggèrent que l'équipage japo­nais, n'ayant jamais essuyé de tornade, a été frappé par sa ressemblance avec un coup de poignard. C'est peu plausible car tout marin est capable de décrire en termes simples et précis un cyclone, une tornade, une tempête, un raz de marée, ou n'importe quel phénomène physique naturel. (YH : les japonais connaissent très bien le même phénomène appelé typhon chez eux...)

On peut donc supposer que le radio s'est trouvé face à quelque chose d'anormal, qu'aucun terme technique ne pouvait décrire. Mais qu'a-t-il ren­contré? Qu'a-t-il vu? Qu'a-t-il ressenti? Son mes­sage est l'appel au secours d'un homme effrayé, mais par quoi? L'énigme reste entière...

YH : Pour régler les problèmes d'assurances, les enquêteurs ont conclu, sans autre preuve que leurs déductions, que le message était à l'origine " Now very danger. Come Quick ! (Danger imminent. Venez vite !) " mais que des interférences éléctriques auraient fait croire à " « Danger poignard. Venez vite ! »...

 

(1) Ce dictionnaire a été établi à partir des archives de la Lloyd's, la célèbre compagnie d'assurances londonienne qui en dirigea la publication.

 

La liste des cargos, des bateaux de pêche ou de plaisance, des steamers disparus dans le triangle des Bermudes ne fait que s'allonger avec le temps qui passe.

Souvent ces bateaux s'évanouissent en mer, sans le moindre indice, la moindre épave, comme  l'Esperanza de Larrinaga, un bâtiment britanni­que; le Monte San Michèle, un navire italien; le Cabello, un bateau brésilien; l'Ottawa, un tanker anglais; le Streisund, le Florino et le Svartskog, tous trois battant pavillon norvégien.

 

Citons encore le Copotaxi, parti de Charleston pour La Havane le 29 novembre 1925 avec une cargaison de charbon. Il ne parviendra jamais à destination et toutes les recherches entreprises pour le retrouver demeureront vaines.

L'année suivante, le 13 mars 1926, le cargo Suduffco quitte Port Newark, dans le New-Jersey, à destination de Los Angeles. Il passera donc dans le triangle des Bermudes. A son bord, un équi­page de 29 hommes et une cargaison diversifiée de 4000 tonnes dont un gros chargement de tuyaux d'acier. Le cargo sera attendu en vain à Los Angeles et personne n'entendra plus jamais parler de lui. Le 08 avril 1926, un dirigeant de la société Transmarine corporation, propriétaire du bâtiment, affirme que le Suduffco a été «comme avalé par un gigantesque monstre marin». Et il ajoute : «Tout ce qu'on sait, c'est qu'il a disparu au sud du New Jersey, dans le triangle des Ber­mudes».

 

Drame à Islamorada

La terrible malédiction qui semble régner dans ce triangle ne s'exerce pas seulement sur les ba­teaux : les îles qui s'y trouvent ne sont pas épargnées.

Le 5 septembre 1935, la petite île de Islamorada, qui fait partie de l'archipel des Keys prolongeant au sud la Floride, est le théâtre d'un drame affreux.

Pour les habitants de l'île, rassemblés dans les cafés autour de la gare, c'est un jour de fête.

Karl Sudor, un des rares pêcheurs à être en mer ce jour-là, remarque vers midi que le vent se lève. Il regagne la terre à grand-peine, car les rafales augmentent de minute en minute, annonçant un terrible ouragan.

Aussitôt, à Miami, les services des chemins de fer organisent l'évacuation des insulaires mena­cés. Un train de secours, appelé « le chemin de fer de la mer», est envoyé à travers les vingt-neuf îles reliées entre elles par des ponts ou des viaducs en pierre.

A Islamorada, la tempête est à son paroxysme et les mille habitants de l'île, massés sur les quais de la gare, se cramponnent aux rails ou s'accrochent aux poteaux télégraphiques, pour ne pas être emportés. Des dizaines de mal­heureux sont décapités à l'arrivée du train; affolés, les survivants se ruent dans les wa­gons; à ce moment une vague monstrueuse, venue de la mer déchaînée, balaie tout sur son passage.

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Le Triangle des Bermudes part 1 : des origines au 19ème siècle

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Il s'agit d'une zone maritime dont les pointes seraient au sud à Porto Rico, à l'Ouest aux Bahamas et Floride et au nord sur les Bermudes, et incluant une partie de la mer des Sargasses.

C'est précisément à cet endroit qu'est recensé le plus fort pourcentage de pertes inexpliquées de navires et d'avions, aussi bien par les compagnies d'assurance que par les autorités. Il semble aussi que des manifestations paranormales soient également liées depuis des siècles à l'endroit...

Des apparitions surnaturelles, des légendes tenaces font que beaucoup croient aux pouvoirs maléfiques du triangle, comme auparavant puisque la mer des Sargasses était surnommée "la mer des bateaux perdus", le "cimetière des bateaux perdus" ou encore "la mer de la peur"... de nombreuses légendes de marins parlent d'une vaste nécropole maritime où s'entremêlent les carcasses de cargos à vapeur, de yachts, de voiliers, baleiniers, paquebots, navires pirates et galions espagnols remplis d'or. Selon certains, on y trouverait même des carcasses de drakkars Vikings, des galères arabes, des trirèmes romaines, des bateaux phéniciens et peut-être même les grands navires de l'Atlantide !

 

Mais tout d'abord, cette nouvelle toute fraiche du 28 mars 2012Wikistrike annonçait Deux pyramides de verre géantes immergées découvertes dans le Triangle des Bermudes 
Ces structures étranges pyramides sous-marines à une profondeur de deux mille mètres ont été identifiées à l'aide d'un sonar selon l'océanographe Dr. Meyer Verlag. Des études d'autres structures comme Yonaguni trouvées dans les temps modernes au Japon ont permis aux scientifiques de déterminer que les deux pyramides géantes, ressemblant à du verre épais, seraient plus grandes que la pyramide de Kheops en Egypte. 

Récemment, des scientifiques américains et français ainsi que d'autres pays menant des études dans les zones du fond marin du Triangle des Bermudes, prétendent avoir trouvé une pyramide debout sur le fond marin jusque là inconnue. La longueur de la base de cette pyramide atteindrait 300 mètres et 200 mètres de hauteur, la distance de la pointe de la pyramide se trouve à environ 100 mètres en-dessous du niveau des mers. Les résultats préliminaires montrent que cette structure serait faite de verre ou un verre de type cristal car il est entièrement lisse et partiellement translucide. 

 

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Le sommet de la pyramide présenterait deux trous de grande envergure, de l'eau de mer s'y déplace  à grande vitesse à travers le deuxième trou. Les vagues s'y engouffrant roulent en formant un vortex géant entraînant un afflux massif des vagues et de brume à la surface de la merCette découverte interroge les scientifiques si elle peut avoir un effet sur les bateaux de passage et d'avions disparus dans cette zone.

Dans sa conférence de presse dans les Bahamas, le scientifique a donné un rapport avec les coordonnées exactes des pyramides, ainsi que des cartes et… une photo ! (ci-dessus). De plus, l'océanographe a déclaré que la technologie est inconnue de la science moderne...

Traduit de BeforeItsNews   Tout le monde est évidemment dans l'attente des analyses des documents remis...

 

18-05-1991-pyramids.jpgjournal du 18-05-1991 mentionnant la même chose... 

MAJ = c'est très certainement un fake dans la mesure où cette annonce d'un Verlag Meyer inconnu date du 18-05-1991 ! voir ce lien :

http://weeklyworldnews.com/archive/ chercher le journal du 18-05-1991...  

 

carte-triangle.jpg Les différentes versions du Triangle suivant les auteurs...

 

Christophe Colomb, le 1er au triangle

Le premier navigateur connu à s'être engagé dans ces parages dangereux, Christophe Colomb va donner naissance, bien involontairement, au mythe du triangle des Bermudes et de la mer des Sargasses.

S'embarquant à la fin du XVesiècle pour découvrir les terres de l'ouest, l'aventurier ne sait que bien peu de choses de cette partie du globe. Il ne sait probablement pas que la mer des Sargasses, qui appartient à l'Atlantique Nord, s'étend du tren­tième au soixante-dixième degré de longitude ouest et du vingtième au trente-cinquième degré de latitude nord, ce qui représente presque la superficie des U.S.A.

La mer des Sargasses doit son nom aux algues qui la recouvrent sur une bonne épaisseur1, ce qui contribue à faire régner une atmosphère de mystère en ces lieux, encore accentuée par l'absence de vent et de nuages.

Au XVe siècle, pour les navires à voile, le manque de vent signifie l'immobilité. Les navires sont bloqués des mois durant, prisonniers de la mer des Sar­gasses : les vivres et l'eau douce finissent par manquer, les marins meurent de faim et de soif, et le bateau pourrit sur place dans son cercueil d'algues. Selon d'autres rumeurs, les tarets2 dévorent la coque et l'équipage périt noyé quand le navire coule.

 

Christophe Colomb a-t-il vu un OVNI ?

Tout commence dans la soirée du 13 septem­bre 1492 quand Christophe Colomb remarque que l'aiguille de son compas dévie de six degrés au nord-ouest par rapport à l'étoile polaire. Surpris par ce phénomène étrange, il surveille l'aiguille pendant plusieurs jours.

Après mûre réflexion, il conclut que l'aiguille du compas peut pointer vers une direction autre que celle de l'étoile polaire. Et il a raison! La science moderne a, en effet, découvert qu'un compas maritime n'indique ni l'étoile polaire, ni le pôle nord, mais le pôle magnétique qui se situe près de l'île du Prince de Galles, à mi-chemin entre la baie d'Hudson et le pôle Nord.

Voici le premier «mystère» éclairci. Mais la suite de son voyage réserve encore des surprises au navigateur. Le 15 septembre 1492, il voit une immense traînée de feu qui crève le ciel et dis­paraît dans l'océan. La description de ce phéno­mène consignée dans le livre de bord concorde parfaitement, selon nos savants actuels, avec celle d'une météorite. Mais les marins du XVe siècle ne connaissaient à priori pas cette notion astronomique (bien que des dizaines de météorites tombent chaque année depuis des siècles...). Et il serait compréhensible que les marins aient cru à un prodige selon les scientifiques...

Dernier fait étrange rapporté par Christophe Colomb : le 11 octobre, il aperçoit une lueur verdâtre qui bouge par intermittence à proximité de la côte orientale des Bahamas. On s'interroge de nos jours sur cette lumière et les hypothèses émises se contredisent. C'est une torche que quelqu'un promène sur le rivage, affirment certains. C'est un banc de poissons lumineux, répondent les autres. C'est un engin spatial extra­terrestre rétorquent les ufologues.

 

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Les Bermudes

 

Des vents insolites, cause de la disparition de l'«Eldorado»

Dix ans plus tard, le triangle des Bermudes fait ses premières victimes.

Le 1er juillet 1502, Collomb sillonnant la mer des Caraïbes s'aperçoit que les vents viennent de l'ouest et non de l'est comme cela serait normal en cette saison. Persuadé que ces vents insolites annoncent une fantastique tempête, il fait immé­diatement prévenir la flotte du gouverneur Bobadilla3 (comprenant l'EIdorado et vingt-six autres bâtiments), qui s'apprête à appareiller pour l'Espagne. Mais Bobadilla rit du sage conseil de Christophe Colomb et parvient à convaincre le commandant de sa flotte que ces vents d'ouest lui feront gagner du temps.

Et c'est le départ. Trois jours plus tard, le 4 juillet 1502, la flotte disparaît, balayée par une formi­dable tempête. On retrouve, par la suite, dix épaves sur les récifs et le long des plages de Porto Rico et d'Hispaniola, mais dix-sept navires, dont l'EIdorado, demeurent introuvables, engloutis dans le triangle des Bermudes.

 

Les îles du Diable

Un siècle plus tard, en juillet 1607, le Sea Venture, bâtiment anglais, part vers les Amé­riques, avec à son bord une partie des premiers Anglais qui s'apprêtent à coloniser le Nouveau-Monde4. En cours de route, il s'échoue sur des récifs appelés alors les «îles du Diable» et situés non loin des Bermudes.

De terribles légendes circulent en effet à propos de ces îles. Habitées, dit-on, par des monstres cruels et de sauvages antropophages, elles ont une réputation sinistre, et les rescapés du Sea Venture sont terrorisés à l'idée de s'y réfugier. Cependant, contraints par les circonstances, ils gagnent la terre ferme par petits groupes, se demandant quels événements horribles les atten­dent durant la nuit. Mais rien ne se passe et, au petit matin, les naufragés partent en reconnais­sance. Stupéfaits, ils constatent que les «îles du Diable» sont, en fait, un paradis terrestre et déci­dent de s'y installer.

Ils envoient alors quelques hommes prévenir les colons de Virginie qu'ils sont sains et saufs. Le premier septembre, sous le commandement du premier maître Harry Ravens, ces hommes mon­tent dans une chaloupe qui prend la mer et... disparaît à jamais...

 

Le pirate sans tête

Au sud de ces «îles du Diable» se trouve l'île Mona, hantée, paraît-il, par les spectres de tous ceux qui y ont trouvé une mort violente.

Occupée successivement par les Indiens, les Espagnols, les pirates, les Français, d'autres pirates, les Allemands, à nouveau les Espagnols, puis les Portoricains, elle a été souvent le théâtre de combats cruels et garde l'empreinte de ces événements tragiques.

Les pêcheurs portoricains racontent que Bar­ber, un pirate, a kidnappé une jeune femme noble, Dofia Gêna et plusieurs jeunes femmes. 

La flotte anglaise parvient à localiser son repaire et, ignorant la présence des jeunes femmes, le bombarde. La baraque des prison­nières, atteinte par les projectiles, s'enflamme et les malheureuses périssent brûlées vives.

Depuis lors, par les nuits de grand vent, on les entend pleurer et gémir.

 

Une autre légende est colportée par les habi­tants de l'île: celle, particulièrement horrible, du pirate sans tête!

Barthélémy le Portugais est un pirate qui, sur ses vieux jours, s'est retiré à l'île Mona. Bien que ses exploits aux dépens des galions espagnols aient pris fin depuis de bien nom­breuses années, une récompense est toujours offerte par l'Espagne à celui qui le capturera, mort ou vif.

Un pauvre pêcheur connaît le secret du Portu­gais. Désirant obtenir la récompense, il se rend à l'île Mona dans l'espoir de tuer le vieux pirate. Mais Barthélémy, méfiant et sachant sa tête mise à prix, évite de se créer des habitudes. Sauf que, tous les matins, il se rend à la même source pour y prendre l'eau dont il a besoin. C'est là que le pêcheur s'embusque. Au moment où Barthélémy se penche vers l'eau, il surgit derrière lui et lui coupe la tête d'un coup de sabre.

Triomphant, il porte son macabre colis aux autorités espagnoles. Mais, après tant d'an­nées, celles-ci ne sont pas tout à fait sûres de reconnaître les traits du vieux loup de mer et demandent à voir le cadavre marqué des cicatrices qui permettront, sans conteste, de l'identifier.

Le pêcheur, décidé coûte que coûte à toucher sa récompense, retourne alors à l'île Mona chercher le corps où il l'a laissé, près de la source. Mais, ô consternation! la dépouille a disparu...

Après des heures de vaines recherches, le malheureux pêcheur va raconter sa mésaventure aux autorités:

-   Pas de récompense sans corps! lui répond-on.

A quelque temps de là, le mauvais temps surprend notre homme en mer avec d'autres pêcheurs et tous se voient contraints par les élé­ments à passer la nuit à l'île Mona.

Au cours de la veillée, le vieux pêcheur raconte à ses compagnons comment il a failli toucher la récompense pour la capture de Barthélémy.

Soudain, un cri atroce résonne : -   Caigo o no caigo ? (Je comprends ou je ne comprends pas?)

Le premier instant de frayeur passé, quelques hommes se précipitent dans la direction d'où est venu le hurlement et s'arrêtent net, pétrifiés d'horreur : le corps du pirate Barthélémy, debout à l'entrée d'une caverne, tient d'une main sa tête et de l'autre son sabre d'abordage.

Et il réapparaît ainsi, terrifiant, chaque fois que la tempête balaie les Bermudes!

 

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Les Bermudes

 

Le fantôme du «Santisimo Barbastro»

La légende du pirate sans tête date, selon certains, du XVIIIe siècle.

C'est précisément à cette époque qu'un bou­canier, Le Golif, vit une bien étrange aventure. Ce pirate a établi sa base à l'île Tortuga, l'île de la Tortue, située au large de la côte nord de Haïti, donc dans le triangle des Bermudes.

Un jour, sans trop de difficultés, il s'empare d'un galion espagnol, le Santisimo Barbastro, dont les gréements, déchirés lors d'une tempête, pendent lamentablement et dont l'équipage, décimé par une épidémie de fièvre jaune, est réduit de plus de moitié.

Le capitaine, Don Alonso de Bruscar, explique à Le Golif qu'une femme est responsable de cet état de choses. Déjà un peu étonné, Le Golif sursaute quand l'Espagnol lui précise que cette femme est... un fantôme!

- Avant d'être placé sous mon commande­ment, raconte Don Alonso, le Santisimo Barbastro était dirigé par un jeune capitaine, Don Francisco de Benalcézar y Morôn, qui fut décapité par un boulet au cours d'un combat contre les Anglais.

» Sa jeune veuve, Dona Irena, donne naissance à un fils qu'elle allaite et qu'elle confie, dès son sevrage, à une amie, puis se donne la mort.

» Comme les autorités religieuses ont refusé d'ensevelir une suicidée en terre chrétienne, depuis lors elle hante le bateau où son époux a été tué et chacune de ses apparitions annonce un événement funeste.

« Après la première «venue» de Dona Irena, continue le capitaine espagnol, quatre marins ont été emportés par une lame. Après la seconde, la fièvre jaune a frappé presque tous les matelots et beaucoup en sont morts. Quand le spectre réap­paraît une troisième fois, une forte tempête se déchaîne et provoque la disparition de plusieurs membres de l'équipage. Enfin, hier, j'ai, moi-même, vu Dona Irena et, aujourd'hui, vous captu­rez mon navire ! »

A la fin du récit de Don Alonso, Le Golif hausse les épaules et se dirige vers l'échelle qui conduit au pont principal.

Brusquement, il voit une jeune femme très belle et très élégante. Le corsaire rebrousse chemin et se précipite auprès de Don Alonso.

- Je viens de la voir sur le pont ! s'exclame-t-il. C'est Dona Irena ! C'est elle, j'en suis sûr!

- Alors, attendez-vous au  pire,  répond  Don Alonso. Un nouveau malheur ne manquera pas de s'abattre bientôt sur le bateau.

Effectivement, le lendemain, Le Golif doit faire évacuer en toute hâte le Santisimo Barbastro qui, sans aucune avarie apparente, sombre dans une mer parfaitement lisse. Impuissant à sauver le bâtiment, Le Golif lui jette un dernier regard et... voit Dona Irena abandonner le navire en perdition et marcher sur l'eau en direction de l'Espagne...

 

Les corsaires de la lune

Au siècle suivant, la disparition de Theodosia Burr, fille du vice-président des U.S.A. Aaron Burr, attire de nouveau l'attention sur le triangle des Bermudes.

Après la mort de son fils, Theodosia part faire un voyage en mer pour tenter d'oublier son chagrin. Elle s'embarque sur le Patriot, com­mandé par le capitaine Overstock.

Le 1er janvier 1813, le Patriot est aperçu, pour la dernière fois, dans la partie nord du triangle des Bermudes.

Les journalistes ne tardent pas à s'emparer de l'affaire. On croit d'abord à un enlèvement. Mais aucune demande de rançon ne parvenant au vice-président des Etats-Unis, on rejette cette hypothèse.

On envisage aussitôt une autre possibilité: pourquoi le Patriot n'aurait-il pas été victime des «corsaires de la lune»?

C'est ainsi que l'on dénomme les naufrageurs, généralement d'anciens pirates, qui attirent la nuit les navires contre les récifs et les pillent.

 

Des robes de soie noire ressemblant à des vêtements de deuil

Le témoignage du Dr William G. Pool semble confirmer cette supposition.

Au cours de l'été 1869, le médecin a soigné Mme Mann qui vit près du cap Nags Head, sur les Outer Banks de Caroline du Nord, et dont le premier mari, Joe Tillett, était un naufrageur. Dans la modeste cabane de la malade, le Dr Pool remarque le portrait d'une jeune femme de vingt-cinq ans aux yeux noisette et aux cheveux bruns, portrait qui lui paraît être celui de Theodosia.

Voici ce que rapporte le médecin:

«Après le traitement, la malade me remercia. Il y avait des mois qu'elle ne s'était sentie aussi bien. Je lui demandai si le portrait était le sien dans sa jeunesse. Elle sourit et m'expliqua qu'elle avait été mariée deux fois, et deux fois veuve. Son premier mari, Joe Tillett, partageait son temps entre les deux métiers de pêcheur et de naufrageur. Comme cadeau de mariage, il lui avait offert divers objets provenant de l'épave d'un navire échoué, parmi lesquels ce portrait. Il ne restait personne à bord, sinon un petit chien marron. Bien qu'il ne portât aucune trace de violences, le bateau paraissait avoir été pillé. Tout ce que la malade se rappelait, c'était que l'événement s'était passé l'hiver, pendant la guerre de 1812. Le portrait était accroché au mur d'une cabine du bateau, où Joe avait également trouvé plusieurs robes de soie noire ressemblant à des vêtements de deuil. Pour autant que Mme Mann s'en souvînt, le bateau était un schooner à la coque noire, qui avait probablement été capturé par des pirates avant de s'échouer.»

Mme Mann étant trop pauvre pour régler les honoraires du médecin, elle lui donne en paie­ment le portrait de la jeune femme que le Dr Pool montre à Mme Drake, parente des Burr. Cette dernière reconnaît formellement Theodosia Burr.

Pour les autorités, l'affaire est classée: le Patriot a été victime de naufrageurs et Theodosia Burr tuée au cours de l'action.

 

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La mer est traître, même pour les vieux marins

Dix ans après l'affaire Theodosia Burr, celle du Patriot, c'est le Grampus, patrouilleur de l'U.S. Navy, commandé par le lieutenant H. Gregory, qui disparaît sans laisser de traces dans le fameux triangle.

La disparition est d'autant plus surprenante et mystérieuse que Gregory est un excellent marin, et même un vieux loup de mer. Il écume la région depuis des lustres et en connaît les moindres écueils. Depuis plus de vingt ans, en effet, il ne cesse de patrouiller avec son bateau dans les Caraïbes et le golfe du Mexique.

En 1822, il capture sept schooners pirates au large de Sugar Key, dans le détroit de Floride. En 1825, il arraisonne un «sloop» pirate recherché depuis un an. En 1830, il arrête la barque Fenix qui se livrait au trafic d'esclaves et sauve ainsi d'une vie de misère plus de trois cents Noirs. En 1836, il soutient les forces terrestres engagées en Floride contre les Indiens Séminoles et débarque un détachement de «marines» dans la baie de Tampa pour défendre les colons. En 1843, après de longs mois passés dans les eaux antillaises, il est rappelé à Charlestown.

Le Grampus prend le chemin du retour. Il croise, le 3 mars 1843, le Madison, au large de Saint Augustine, au nord de la Floride. C'est la dernière fois qu'on le verra : le Grampus disparaît à jamais. On ne retrouvera ni survivant, ni victime, ni épave...

 

Vaisseaux fantômes

Outre les navires qui sombrent corps et biens, le triangle des Bermudes recèle bien d'autres mystères, comme ces vaisseaux fantômes retrou­vés toutes voiles tendues, intacts... mais vides.

 

Tel est le cas du Rosalie.

En 1840, l'équipage et les passagers d'un bâti­ment français de fort tonnage, le Rosalie, retrouvé sur la route maritime de La Havane, semblent s'être volatilisés.

Voici ce que dit le Times à ce sujet:

«Le Times, Londres, 6 novembre 1840.

Navire déserté. Une lettre en provenance de Nassau, dans les Bahamas, et datée du 27 août, raconte ce qui suit: « Quelque chose de singulier est arrivé ces derniers jours. Un de nos petits caboteurs a rencontré un gros navire français, parti de Hambourg à destination de La Havane, et qui était complètement abandonné. La majeure partie de ses voiles était hissée. Le bâtiment ne paraissait nullement endommagé. Sa cargaison, composée de vins, de fruits, de soieries, etc., était d'une très grande valeur et en parfait état. Les papiers du capitaine se trouvaient en sûreté et au bon endroit. Les sondages donnèrent trois pieds d'eau dans la cale, mais on ne trouva aucune voie d'eau. Il n'y avait aucune créature vivante à bord, excepté un chat, quelques vo­lailles, ainsi que plusieurs serins à demi morts de faim. Les cabines des officiers et des passagers étaient meublées avec élégance et tout indiquait qu'on venait juste de les quitter. Dans l'une d'elles, on trouva plusieurs articles de toilette, ainsi qu'une certaine quantité de vêtements fémi­nins, hâtivement laissés de côté, mais il n'y avait pas âme qui vive à bord. Le vaisseau, qu'on avait dû quitter seulement quelques heures aupara­vant, contenait plusieurs ballots de marchandises destinées à des commerçants de La Havane. Ce navire, nommé le Rosalie, est très spacieux et sa construction récente. On n'a eu aucune nouvelle de l'équipage.»

 

Le «Sea-Bird» disparaît sans avoir livré son secret

Dix ans plus tard, en 1850, des pêcheurs d'Easron Beach, près de Newport, Rhode Island, en face des Bermudes, aperçoivent un bateau qui, toutes voiles déployées, pavillons au vent, se dirige, sans dévier sa route, droit vers un banc de sable de la côte. La catastrophe paraît inévitable. Mais le bâtiment s'échoue en douceur et sans aucun dommage.

Les pêcheurs .s'en approchent et constatent qu'il s'agit du Sea-Bird, attendu à Newport... mais au port!

Quelques hommes montent à bord et se regardent, déconcertés : tout est désert, et cepen­dant le café bout sur les fourneaux, le déjeuner est prêt, le livre de bord est à jour et une légère odeur de tabac flotte encore dans le poste d'équipage.

Le seul être vivant qu'ils découvrent, assis tran­quillement sur le pont, est un roquet !

Que s'est-il donc passé? Une mutinerie, tout comme une attaque de pirates, aurait laissé des traces de violence, des cadavres, du sang, des blessés...

Or, rien ne laisse supposer un tel drame sur ce bateau parfaitement en ordre. Dans ces condi­tions, qu'est devenu l'équipage? Comment le navire a-t-il pu mettre le cap sur Newport sans aucune présence humaine à bord?

Pendant quelques jours, le Sea-Bird est laissé sur place, solidement échoué sur son banc de sable. Puis, par une nuit de tempête, il se dégage et reprend la mer pour disparaître à jamais dans le triangle des Bermudes en emportant son secret...

 

L'étrange affaire de la «Mary Céleste»

Vingt-deux ans plus tard, en 1872, éclate l'affaire de la Mary Céleste, qui est certainement l'une des plus grandes énigmes de la mer, celle qui a fait couler le plus d'encre. On a raconté tant d'histoires, avancé tant d'hypothèses sur cette disparition qu'il est pratiquement impossible, aujourd'hui, de faire le partage entre le vrai et le faux.

Le 4 décembre 1872, le navire britannique Dei Gratia croise au nord des Açores un brick américain de cent trois pieds de long, la Mary Céleste.

La course désordonnée de cette dernière sur­prend le commandant Moorehouse qui envoie quelques matelots voir ce qui se passe à bord. La Mary Céleste est abandonnée: le capitaine Briggs, sa femme, sa fille et les huit hommes de l'équi­page ont disparu. Par contre, la table est prête pour le petit déjeuner. Perplexe, le capitaine Moorehouse ramène la Mary Céleste à Gibraltar où une enquête est ouverte.

En premier lieu, les enquêteurs remarquent, de chaque côté du bateau, à cinquante centi­mètres au-dessus du niveau de flottaison, des rainures bizarres.

On pense alors à un abordage, mais cette suggestion est écartée pour deux raisons: les rainures semblent provoquées par un outil à main et, d'autre part, on ne relève a priori aucune trace de violence.

Par la suite, les enquêteurs découvrent un autre indice: sur le pont du navire, de même que sur une épée trouvée à bord, il y a des taches rouge-brun qui ressemblent à des taches de sang. Ces taches sont immédiatement analysées en labo­ratoire. Le très ambigu rapport des examens conclut que «dans l'état actuel de nos connais­sances scientifiques, il n'y a de sang ni dans les taches trouvées sur le pont de la Mary Céleste, ni dans celles trouvées sur la lame de l'épée».

L'enquête piétine. Le gouvernement américain prend position sur ce qui est devenu l'affaire numéro un du pays. Le secrétaire au Trésor, William A. Richard, affirme dans une lettre ouverte publiée en première page du New York Times, le 25 mars 1873 :

«Les circonstances de l'affaire sont très sus­pectes et donnent à penser que le maître du navire, sa femme et son enfant, et peut-être le second, auraient été assassinés par l'équipage, rendu furieux sous l'effet de l'ivresse et qui aurait évidemment eu accès à l'alcool faisant partie de la cargaison.

»0n croit que l'équipage abandonna le bâti­ment entre le 25 novembre et le 5 décembre et qu'il périt en mer, à moins que, chose plus pro­bable, il se soit échappé à bord de quelque vaisseau en route pour l'Amérique du Nord ou du Sud, ou encore pour les îles des Indes occi­dentales.»

 

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Conan Doyle au secours des enquêteurs

En désespoir de cause, on fait appel au roman­cier Conan Doyle, le futur père de Sherlock Holmes, qui propose une solution.

Selon lui, le cuisinier, pris de folie soudaine, a empoisonné d'abord le capitaine Briggs, puis Mme et Melle Briggs et enfin, un à un, les membres de l'équipage, avant de se jeter à la mer.

L'hypothèse de Conan Doyle ne résiste pas à l'analyse : d'une part les marins se seraient méfiés après les premiers décès et d'autre part l'hypo­thèse n'explique ni la présence des rainures ni celle des taches.

Que s'est-il donc réellement passé à bord de la Mary Ce/este ? Après des investigations longues et ardues, les enquêteurs présentent enfin leurs conclusions. D'après eux, les membres de l'équi­page, devenus déments à la suite d'une intoxi­cation alimentaire, auraient assassiné le capitaine et sa famille avant de se jeter à l'eau. Mais là encore, comment expliquer les taches et la rainure?

 

Les curieuses révélations d'un médium américain

Un siècle plus tard, l'énigme de la Mary Ce/este exerce toujours une étrange fascination non seulement sur ceux que passionnent les drames de la mer, mais aussi sur les hermétistes et ésotéristes en tous genres.

Une association américaine de spirites et de voyants organisera, en 1969, à San Diego, en Californie, une séance au cours de laquelle un médium fait de curieuses révélations sur la fin tragique de la Mary Ce/este.

Voici, rapportée par la revue Point de Vue-Images du Monde (n° 1076) la déclaration faite par ce médium en état de transe:

«Je suis Mme Briggs, la femme du capitaine de la Mary Ce/este. Chaque jour, à bord, pour rompre la monotonie du voyage, je jouais du piano. Quand le brick eut dépassé les Açores, des phénomènes étranges commencèrent à se pro­duire; chaque fois que je jouais, une musique lointaine semblait répondre à la mienne.

»Cela venait de la mer, comme s'il existait un écho marin, comparable à celui qu'on entend parfois en montagne. Tout l'équipage l'entendit et se mit à scruter les flots avec une crainte visible. Certains hommes, pris de panique, me deman­dèrent de ne plus jouer.

»ll y eut même un début de mutinerie, que mon mari calma péniblement. Il avait beaucoup lu et pensait que notre zone de navigation devait être celle de l'ancienne Atlantide.

»Un jour, en scrutant les fonds, il vit s'animer une sorte de prairie flottante, recouverte de végé­taux ne semblant pas être des algues. Une autre fois, surexcité, il m'emmena sur le pont pour me montrer ce qui ressemblait à des ruines de maisons, à des colonnades brisées, en marbre. Je crus évidemment à un mirage.

«Dans la nuit qui suivit, des chocs insolites ébranlèrent la coque. L'aube se levait à peine que notre homme de vigie hurlait, tandis que le bateau s'immobilisait. Il était échoué sur une terre inconnue.

» Mon mari cria : «Voyez, c'est l'Atlantide mira­culeusement remontée des eaux!»

»Dans un élan d'exaltation, nous avons tous quitté le bord.

»La végétation était extraordinaire. Nous allions à la découverte en chantant et, tout à coup, alors que nous arrivions à proximité de ce qui semblait être un temple en ruine, le sol se déroba sous nos pieds, par un mouvement géologique inverse de celui qui avait fait surgir la terre de l'eau.

»La Mary Céleste, libérée, poursuivit aussitôt sa route, seule, vide. Nous avons tous péri dans la catastrophe.»

 

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Angoisse pour l'«Atalanta»

Huit ans après ces événements, en 1880, le maléfique triangle des Bermudes fait de nouvelles victimes.

En janvier, le vaisseau de la Royal Navy Atalanta appareille des Bermudes à destination de l'Angle­terre avec deux cent quatre-vingt-dix officiers et cadets de la marine. Les mois passent et le navire-école n'arrive toujours pas à Portsmouth. Le 13 avril 1880, le Times de Londres rend public le retard de VAtalanta :

«Soixante-douze jours se sont écoulés depuis que l'Atalanta, navire-école, a quitté les Bermudes pour revenir à Portsmouth. Il n'a pas donné de ses nouvelles depuis et l'on craint que des vents puissants ne l'aient avarié et détourné de sa course. Bien que l'Amirauté, il y a un certain temps, ait ordonné au Wye de se rendre aux Açores... pour rechercher le navire, leurs Seigneu­ries ont depuis jugé opportun de donner ordre à toute l'escadre de la Manche (cinq vaisseaux) de... croiser d'abord jusqu'aux Açores, puis vers Bantry Bay (Irlande), en vue de recueillir des renseignements sur le navire disparu. Les vais­seaux se déploieront à distance de signalisation les uns des autres, de manière à explorer une large étendue d'océan.»

L'inquiétude grandit, surtout dans les familles des marins. On redoute le pire et le Times se fait l'écho de cette angoisse:

«Bien que l'absence de renseignements favo­rise au plus haut point rumeurs et spéculations, le public fera bien de considérer un peu plus longtemps le navire comme simplement man­quant. S'il avait coulé pendant une tempête, brûlé, ou heurté un iceberg, comme on l'a prétendu, on peut aisément présumer qu'il ne serait pas disparu sans avoir laissé tout au moins quelques épaves flottantes, pour raconter à leur manière le désastre... L'hypothèse qui prévalait était la sui­vante: le bâtiment aurait été démâté, il aurait été entraîné impuissant loin de sa route et, par conséquent, en dehors du parcours des stea­mers...

»Les récifs de corail aux alentours des Ber­mudes présentent des dangers extraordinaires... jusqu'à plus de dix milles de la terre ferme à certains endroits... Ces récifs ferment les îles sur trois côtés... et rendent les arrivées et départs extrêmement périlleux. Si l'Atalanta s'était brisé sur cette côte... son épave n'aurait en aucune façon gagné le rivage; au contraire, elle aurait selon toute probabilité, dérivé vers le large, poussée vers l'est par le Gulf Stream.»

 

Qu'est devenu l'«Atalanta»?

Quatre jours plus tard, le 20 avril 1880, l'hypo­thèse d'une issue fatale pour l'Atalanta semble se confirmer selon le Times:

«La canonnière Avon, de la station navale du Chili, est arrivée au havre de Portsmouth hier. Les marins racontent qu'ils ont aperçu aux Açores 

d'immenses quantités d'épaves flottant ça et là...

La mer en était remplie. Il y avait une foule de navires démâtés dans le port de Payai et pendant les cinq jours que l'Avon a passé là, la mer y amenait continuellement des débris. Rien, cepen­dant, ne semblait indiquer qu'un navire eût coulé ou se fût brisé.

«...Quelques officiers de l'Avon ne tiennent pas pour impossible que l'Atalanta ait donné contre un iceberg, mais ils rejettent l'idée qu'il ait pu chavirer.»

Au début du mois de juin, on est toujours sans nouvelles de l'Atalanta. Malgré les multiples recherches entreprises par la marine anglaise, le navire-école demeure introuvable.

Pour les autorités maritimes, l'affaire est clas­sée le 10 juin 1880 :

«Le comptable général de la Marine a reçu de l'Amirauté des instructions à l'effet de mettre à jour les livres de l'Atalanta a la date du 4 de ce mois (juin). Le nom du navire-école sera immé­diatement rayé des listes de la Marine... Les veuves des officiers recevront les rentes spéciales auxquelles elles ont droit par suite du décès de leurs maris noyés alors qu'ils étaient en service. »

 

vaisseau.jpg

Baltic ano capture

Anomalies dans la Baltique: les news estivales 2015

Par Le 23/07/2015

Anomalies dans la Baltique: les news estivales 2015​

Baltic ano capture

La page originale est longue à charger, et pour cause... beaucoup d'images et de vidéos !... je publierai donc maintenant les news sous formes de billets moins gros en taille et si vous voulez revoir l'intégralité de cette passionnante aventure, patientez pour le chargement de cette page ! : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

MAJ du 23-07-2015 : Une pause de deux mois donc depuis les dernières nouvelles hivernales de février 2015 et celles du printemps de mai 2015. Après avoir révélé l'emplacement exact des anomalies en mai, l'équipe, avec son nouveau bateau et son nouvel équipement, se lance à la recherche de son premier rêve : le trésor du tsar de Russie (dont des fameux œufs de Fabergé) qui aurait été évacué en catastrophe devant la menace bolchevik du début du 20ème siècle sur un navire qui aurait coulé dans la Mer Baltique... mais aussi un trésor fait de très vieilles bouteilles de cognac et de liqueur qui vieillissent très bien et valent maintenant une véritable fortune... ce genre de découvertes leur permettrait de faire d'autres recherches "à pertes" sur les anomalies de la Baltique et d'éclaircir une bonne fois pour toute leur mystère...

Pour cela, l'équipe a décidé de se lancer un défi et de réaliser (avec un sponsor) une sorte de télé-réalité en 6 épisodes dans laquelle leur propre vie serait en jeu... " New international reality TV series. The Ocean X team are a group of treasure hunters and in this 6 part series we see how a discovery of valuable liquor from a WW1 shipwreck could make the crew millionaires...as well as lose their lives. ". " Nouvelle série internationale de télé-réalité. L'équipe de océanX est un groupe de chasseurs de trésors et dans cette série en 6 parties, nous voyons comment une découverte de liqueur précieuse repêchée d'un naufrage de la première guerre mondiale pourrait faire de l'équipage des millionnaires... ou bien leur faire perdre leur vie " .Voici pour lancer cette nouvelle campagne trois vidéos promotionnelles, des trailers en quelque sorte, qui viennent de sortir, en juillet 2015, et dont la presse internet s'est fait le relais. J'en avais déjà parlé en mai 2015 lors de la dernière mise à jour, mais il semble bien que cela se concrétise bien. " 3 Videos was leaked today, all 3 are trailers from an upcoming documentary about the Ocean X Team, Their Daily durings treasure hunting and their search for the Baltic Sea Anomaly " - " 3 vidéos ont été divulguées aujourd'hui, toutes les 3 sont des trailers d'un prochain documentaire sur l'équipe océanX, sur leur quotidien de chasse au trésor et durant leurs recherches sur l'Anomalie de la mer Baltique ". Vous pouvez mettre des sous-titres et les traduire automatiquement dans votre langue :

Tout d'abord, quelques nouvelles de l'équipe dans une petite vidéo mise en ligne le 07 juin 2015 :

1er trailer " The Trailer about the new documentary about Ocean x team " :

2ème trailer :

3ème trailer :

Source : http://beforeitsnews.com/beyond-science/2015/07/3-secret-trailers-leaked-about-ocean-x-team-the-team-that-found-the-baltic-sea-anomaly-2449516.html

Ocean X Team returns to the Baltic Anomaly during 2015 ? A TV series that is produced about the Ocean X Team has opened for a possibility to return to the Anomaly. The team hopes they can gather better side scan images of both anomalies. The goal is also to shoot more video films and to get close up sonar Mosaics. " -  " L'équipe espère qu'ils peuvent obtenir de meilleures images de scan de toutes les anomalies. Le but serait aussi de filmer plus de vidéos et de créer une mosaïque de scans plus rapprochés. " source : http://www.oceanxteam.com/

Pour mémoire, de nouvelles photos inédites tirées de celles de 2012 n'ont été diffusées qu'en février 2015 et ont été regroupées dans cette vidéo :

The Masterdiver and underwater photographer Stefan Hogeborn Member of Ocean X Team that discovered the Baltic sea anomaly, Released some new pictures not seen before. Note all pictures are from 2012, some of them have been shared on facebook but not all of them.

Ocean X facebookgroup

PS (30/07/2015) : aux toutes dernières nouvelles, l'équipe Océan X viendrait tout juste de découvrir l'épave d'un mini sous-marin russe (20 mètres) qui aurait coulé vers 1916 près de la côte suédoise... J'en reparlerai donc lors d'un prochain article quand nous en saurons plus...


 

A suivre...

http://www.oceanxteam.com/ MAJ au 26-06-2015

http://thebalticanomaly.se/timeline/

Visitez la page du groupe de l'équipe francophone sur Facebook

Ce qui a été trouvé et dévoilé officiellement : http://thebalticanomaly.se/disclosed-material/

Les faits mis à jour par le site officiel de Océan X au 22-08-2014http://thebalticanomaly.se/current-facts/

Nouvelle page officielle Ocean X = https://www.facebook.com/OceanXteam

A suivre, Yves Herbo traductions, commentaires S,F,H, - 2011-  MAJ 23-07-2015

FAIR USE NOTICE: These pages/video may contain copyrighted (© ) material the use of which has not always been specifically authorized by the copyright owner. Such material is made available to advance understanding of ecological, POLITICAL, HUMAN RIGHTS, economic, DEMOCRACY, scientific, MORAL, ETHICAL, and SOCIAL JUSTICE ISSUES, etc. It is believed that this constitutes a 'fair use' of any such copyrighted material as provided for in section 107 of the US Copyright Law. In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior general interest in receiving similar information for research and educational.

Sur cette page à part, lien ci-dessous, vous trouverez toutes les photos originales des scanners et sonars fournies par l'équipe, ainsi que plusieurs travaux et analyses photos de fans ou de spécialistes essayant d'aider à la compréhension des anomalies. Vous y trouverez aussi les travaux de MaxitsMax qui s'est manifesté ici pour montrer son travail, ainsi que les miens et beaucoup d'autres. J'y ajouterai des données sur d'autres théories (constructions anciennes, Atlantide, etc...) par la suite.

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/recherches-et-theories-sfh-sur-les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

Cet article fait référence à la découverte récente du SS Astrid par l'équipe Océan X :

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/l-epave-du-s-s-astrid-a-ete-retrouvee-dans-les-eaux-internationales.html

Autres liens (plus ou moins) en rapport : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-chef-des-plongeurs-d-ocean-x.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-importante-dans-la-baltique.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-projet-suedois-sur-les-ghost-rockets.html

http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/actualite/special-baltique.html

 

Yves Herbo - S,F,H -  MAJ 23, 30-07-2015

Oeildebel

USA : des reliques et des structures " mal placées " - Part 3

Par Le 01/06/2015

USA : des reliques et des structures " mal placées " - Partie 3

 

Oeildebel

gravure celtique de "l'oeil de Bel" trouvée en Nouvelle Angleterre, USA

 

Il y a des structures archéologiques, des reliques ou des artefacts qui ont été découverts un peu partout dans le monde, mais qui ne correspondent pas à leur environnement "normal", géographique ou temporel. Qualifiés de "ooparts" ou "d'impossibilités historiques", ces structures et objets font l'objet d'articles et de recherches continuelles, et évidemment aussi de controverses passionnées et passionnantes d'ailleurs. Certains de ces objets sont même parfois détruits ou disparaissent, accidentellement ou non (par exemple, les premiers fossiles de "l'Homme de Pekin", qui prouvaient selon certains scientifiques chinois que Homo Sapiens était plus ancien que ce que les occidentaux affirmaient et... ne provenait pas d'Afrique mais d'Asie, ont coulé avec le navire américain qui les transportait, lors de leur évacuation pendant la seconde guerre mondiale...).

J'ai déjà parlé sur ce blog de très nombreux artefacts ou structures "pas de leur temps" ou "non en accord avec les populations locales connues et leurs restes" (les piles de Bagdad, la machine d'Anticythère et certaines constructions mégalithiques, voir "cyclopéennes", en sont les plus flagrants exemples). Je me penche aujourd'hui sur des structures découvertes dans ce qu'on appellait encore assez récemment (ou tout au moins on sait encore de quoi on parle quand on cite cette appellation) le "nouveau monde", et en particulier l'Amérique du Nord. En effet, s'il y a des objets anciens qu'on ne s'attendrait pas y a trouver, c'est bien sur ce "nouveau monde" découvert officiellement seulement au 16ème siècle (et même fin du 15ème pour ceux qui y sont probablement allés discrètement avant Colomb, n'y change pas grand chose)...

Après avoir parlé des étranges murs de Rockwall et de Chatata, considérées ici comme les parties 1 et 2, je continue naturellement par l'un des endroits les plus connus aux Etats-Unis car il a fait l'objet de reportages divers ("America Unearthed" notamment) et il a toujours été très controversé. Jusqu'à preuve du contraire, il s'agit pour moi d'une construction "maintenant" assez moderne et, en tout cas, tellement modifiée et réaménagée qu'on ne peut malheureusement plus prouver grand chose sur son ancienneté (relative aux natifs indiens, aux Vikings ou autres Phéniciens et Celtes cités...). Il s'agit du "Stonehenge Américain", ou encore de "Mystery Hill" situé vers Salem, dans le New-Hampshire. Que peut-on lire à son sujet ?

72mysteryhill

https://mikenh.wordpress.com/2009/10/22/marker-72-mystery-hill/

" Mystery Hill or America’s Stonehenge
Located on a hilltop in North Salem, New Hampshire, is perhaps America’s biggest unexplained ancient structures. The area consists of a series of stone chambers, walls, secret underground passages and strange inscriptions. Over the years, the structures have been nicknamed America’s Stonehenge even though there are no standing stones like the ones in England. Instead, the area is built by stacked stones in conjunction with natural rockformations. In total, there are 22 structures over 20 acres of land. Unfortunately, researchers have no idea who built the structures or even when they were built. Some theories which have been proposed range from a group of Irish monks, the Knights Templar, or a group of Viking explorers being responsible for the construction of these ancient structures but so far, there is no conclusive evidence pointing in any one direction. Researchers have estimated the construction of these structures at anywhere from 4000 to 500 years old with most opinions falling in the 500 to 1000 year old range.  "

Pict0387http://www.theskyscrapers.org/content1486

Lire la suite ci-dessous :

Pyx halo mini

Les pages des anomalies scientifiques - 3

Par Le 29/05/2015

Les pages des anomalies scientifiques - 3

Pyx halo mini

Cette nouvelle rubrique qui devrait comporter plusieurs pages (qui seront regroupées par la suite et après leur publication) va recenser certaines petites publications ou nouvelles brèves du passé sur des découvertes annoncées discrètement par certains professionnels ou scientifiques. Cela vient évidemment en complément du déjà large travail de compilation de données lisibles sur ce site. Ces annonces sont en principes toutes référencées et réelles et elles concernent toutes des "anomalies" par rapport aux normes, dogmes ou "establishment" scientifiques ou historiques. Il y a rarement des illustrations ou photos et l'annonce est parfois très brève. On se rapproche en quelque sorte un peu du "Livre des Damnés" de Charles Fort, mais plus récent et c'est voulu car ces données existent, même si elles ne sont pas très connues et explorées elles-mêmes... Je n'ai pas trouvé d'ordre préférentiel pour l'instant, un classement par continent par exemple pourrait être fait par la suite. Vous allez comprendre très vite de quoi il s'agit, je met le texte original quand dispo et la traduction française en-dessous :

Voici la page 1 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-1.html

Voici la page 2 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-2.html


 

Halos And Unknown Natural Radioactivity

R.V. Gentry is well known for his studies of giant halos in minerals, particularly micas from Madagascar. Recently, intense debate seems to have determined that these Madagascar giant halos are not due to naturally occurring superheavy elements. But what did cause them? In this article, Gentry, et al present data for giant halos in Swedish biotite. No conclusion is given as to their possible origin, but it is noted that some of these giant halos have bleached circles around their centers. These circles seem related to the enigmatic dwarf halos known and unexplained for more than 50 years.

(Gentry, R.V., et al; "Implications on Unknown Radioactivity of Giant and Dwarf Haloes in Scandanavian Rocks," Nature, 274:457, 1978.)

Comment. The "halo" problem is not as trivial as it may seem because anomalous radioactivity, presumably with a very short half-life, should not be present in billion-year-old rocks such as the Madagascar micas. One implication: geological dating is all wrong!

Halos et radioactivité naturelle inconnue

Pyx haloRadiation damage haloes around zircon inclusions in pyroxene (160X magnification). Author's collection.

R.V. Gentry est bien connu pour ses études sur les halos géants dans les minéraux, en particulier les micas de Madagascar. Récemment, un débat intense semble avoir déterminé que ces halos géants de Madagascar ne sont pas dus à un événement naturel lié à des éléments super-lourds (uranium). Mais qu'est-ce qui a pu les causer ? Dans cet article, Gentry et autres présentent des données pour les halos géants dans la biotite suédoise. Aucune conclusion n'est donnée quant à leur origine possible, mais il est à noter que certains de ces halos géants ont blanchi leurs cercles autour de leurs centres. Ces cercles semblent liés aux halos nains énigmatiques connus et inexpliqués depuis plus de 50 ans.

(Gentry, RV, et al; "Implications on Unknown Radioactivity of Giant and Dwarf Haloes in Scandanavian Rocks," Nature, 274: 457, 1978.)

Commentaire : Le problème "halo" est moins trivial que cela puisse paraître, car une anomalie en radioactivité, sans doute avec une demi-vie très courte, ne devrait pas être présente dans des roches de milliards d'années comme les micas du Madagascar. Une implication : les datations géologiques sont toutes fausses !

Po218

Concentric haloes in biotite mica considered by Gentry to be caused by polonium isotope decay (Gentry, 1992)

Yves Herbo : Notons tout de même que Gentry était assez nettement du bord des "créationnistes" et que c'était aussi un scientifique physicien reconnu et publié... qui a conclu de sa vie d'étude des minéraux et de la radioactivité (ou plutôt des impuretés radioactives créant les halos dans les minéraux)... que la Terre était bien plus jeune que ce que les "autres" (géologues) disaient !   Une autre théorie assume que des guerres nucléaires se seraient produites il y a des milliers, voir des millions d'années, expliquant certaines choses, y compris une certaine évolution vers le gigantisme préhistorique... 

http://www.talkorigins.org/faqs/po-halos/gentry.html


 

The Pecked Cross Symbol In Ancient America

Twenty-nine instances of the so-called "pecked cross" have been collected by the authors of the present article. Usually consisting of two concentric circles centered on orthogonal axes, this cross design is found carved on rocks and in the floors of ceremonial buildings throughout Mesoamerica. Such a motif would ordinarily not evoke much comment, but here the figure is formed from many small, evenly spaced depressions so arranged as to hint at larger meanings. For example, many pecked crosses have 260 depressions, suggesting a calendric interpretation (i.e., the 260-day Mesoamerican cycle). On some occasions the cross arms are astronomically oriented. In addition, the holes may have been used to hold pieces in ritual games similar to patolli. The pecked crosses are widespread and were apparently quite significant to the ancient Mesoamericans. Perhaps, the authors suggest, the figures had a composite astronomical, calendric, and ritual purpose. This would be consistent with the Mesoamerican cosmological belief that everything is interlinked and that the works of man must be, too.

(Aveni, Anthony F., et al; "The Pecked Cross Symbol in Ancient Mesoamerica," Science, 202:267, 1978.)

Croix piquees usa

La Croix piquetées Symbole de l'Amérique ancienne :

Baltic robot image 2012

Anomalies dans la Baltique: les news printanières 2015

Par Le 08/05/2015

Anomalies dans la Baltique: les news printanières 2015

 

Baltic robot image 2012

Cette image prise par le ROV de l'intérieur d'une des failles ou couloirs de l'Anomalie 1 montre-t-elle une gravure préhistorique ?

La page originale est longue à charger, et pour cause... beaucoup d'images et de vidéos !... je publierai donc maintenant les news sous formes de billets moins gros en taille et si vous voulez revoir l'intégralité de cette passionnante aventure, patientez pour le chargement de cette page ! : https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

MAJ du 08-05-2015 : Une plus courte pause donc depuis les dernières nouvelles hivernales de février et le passage au-dessus des deux anomalies en été, mi-août 2014. Il semble bien que les coordonnées exactes des anomalies aient été dévoilées il y a quelques jours, ce qui fait donc l'objet de cette mise à jour ! :

Baltineanomaliea1

Autre bonne nouvelle apparemment : une série télévisée pourrait permettre (financièrement) une nouvelle expédition sur les anomalies cette année 2015 : " Ocean X Team returns to the Baltic Anomaly during 2015 ? A TV series that is produced about the Ocean X Team has opened for a possibility to return to the Anomaly. The team hopes they can gather better side scan images of both anomalies. The goal is also to shoot more video films and to get close up sonar Mosaics. " -  " L'équipe espère qu'ils peuvent obtenir de meilleures images de scan de toutes les anomalies. Le but serait aussi de filmer plus de vidéos et de créer une mosaïque de scans plus rapprochés. " source : http://www.oceanxteam.com/

Je suppose que la diffusion et la vente du documentaire sur Océan X Team à la série The Unexplained Files n'y sont pas étrangers... tant mieux ! Voir ce documentaire qui est en train de faire le tour du monde ci-dessous en deuxième partie (en VO sur Youtube - la VF ayant été censurée par Discovery Channel sur Dailymotion !) :

The Unexplained Files - S02E05 - Le squelette alien péruvien et l'OVNI de la Mer Baltique

 

S02E05 - Titre original : « Peruvian Alien Skull and Baltic Sea Ufo » Au Pérou, les médecins sont perplexes devant un petit squelette ; est-ce un chaînon manquant dans l'évolution humaine ou la preuve d'un contact extra-terrestre ? - Anomalie de la Mer Baltique : Des chercheurs d'épaves trouvent un disque énorme de deux fois la taille d'un terrain de football sur le fond marin... enquête au fond de l'eau et aussi sur les ovnis suédois...

ici aussi, en VO : http://www.mojvideo.com/video-the-unexplained-files-peruvian-alien-skull-and-baltic-sea-ufo/943914cfff734b0b53df


 

En mars 2015, l'équipe est tout de même partie plonger quelque part dans la Baltique et voici une petite vidéo postée le 12-03 sur youtube. Cela ressemble à l'anomalie1, des mesures sont faites apparemment et il y a l'apparence d'une sorte de poignée ou de petit cercle qui se brise quand l'un des plongeurs tente de tirer dessus. Des échantillons sont aussi prélevés et un message est laissé sur le sable recouvrant la roche... :


 

Le 21 avril 2015, l'équipe nous informe que le robot (un ROV V8 Sii) acheté est prêt et nous le montre : " ROV ready for duty - Ocean X Team AB has acquired a V8 Sii ROV (manufactured by Ocean Modules AB) to be used at Ocean X Team’s expeditions.  http://www.subx.se

En fait, on apprend le même jour que l'équipe a fait une nouvelle découverte lors de cette plongée du 16 avril 2015 :

" News ! An interesting finding in an old mine.
A film from our findings in a mine in Dalarna – Sweden 2015-04-16.
The mine is 240 deep, And we found 16 cars, motorcycles, boats and barrels. and there is much more to find. We are now waiting for the authorities to give us the green light for salvage. "
News channels
TV4: https://www.tv4.se/nyheterna/klipp/dumpade-bilar-hittade-i-gruva-i-dalarna-3172312
Expressen: http://www.expressen.se/nyheter/16-bilar-gomde-sig-pa-gruvhalets-botten/
Aftonbladet: http://www.aftonbladet.se/nyheter/article20661976.ab
DN-DAGENS NYHETER : http://www.dn.se/nyheter/sverige/16-bilvrak-hittade-i-medeltida-gruva/?fb_ref=Default

DT: http://www.dt.se/dalarna/sater/stor-fara-for-miljon-i-silvberg

Vous avez bien lu : une ancienne mine profonde de 240 mètres (en fait, d'après la vidéo, entre 48 et 200 mètres) de profondeur, un vieux trou de mine (cette mine date de 1400 après JC à peu près) donc situé vers la ville de Silvberg Säter à Dalarna en Suède et qui a été depuis longtemps inondé par les eaux, dans lequel 16 voitures et beaucoup d'autres choses se sont cachés au fond du trou. ils y ont trouvé 16 voitures, des motos, des bateaux et des containers et il y a encore plus à découvrir.

" - Il y a eu des rumeurs selon lesquelles des hommes ont jeté des cadavres et tout ce qu'il y a là. Nous avons pensé que ce pourrait être passionnant ! " dit Dennis Åsberg.
Il fait partie maintenant d'Ocean Explorer et a accès à un robot sous-marin qui peut descendre et aller à des profondeurs que les plongeurs humains ne peuvent pas atteindre.
Leurs travaux sur une émission de télé-réalité a décidé Dennis et ses collègues à explorer le trou de l'exploitation minière en Dalécarlie.
- Cela a commencé comme une chose amusante. Il y avait tellement de légendes à ce sujet, donc nous avons voulu vérifier. Nous sommes dans la chasse aux trésors, fondamentalement, explique Dennis Åsberg.
Et l'équipe a trouvé plus qu'elle ne pouvait imaginer. " On était sur un retour sur 50 années ".
En fait, 16 voitures, un bateau avec remorque et une moto étaient entre 55 et 200 mètres de profondeur.
- L'une des voitures était un modèle de 50 ans. Ceux qui les ont cachés, pensaient qu'il y avait suffisamment de chances pour qu'elles ne soient jamais retrouvées. Désolé messieurs ! dit Dennis Åsberg.
Maintenant, ils négocient avec la municipalité et la police au sujet de l'opération de sauvetage. Dès que tous sont d'accord, ils proposeront une collaboration avec la société de sauvetage pour ramasser toutes les vieilleries.
- La police sera impliquée dedans, car il peut y avoir des gens là-bas. C'est très dangereux, explique Dennis Åsberg.
Lorsque des épaves de voitures sont occupées, cela provoque plus d'histoires à venir à la surface avec...
Certaines des conclusions peuvent avoir des conséquences vraiment graves, dit Dennis Åberg.
- Nous avons trouvé des barils, là-bas. Des barils. Nous ne savons pas ce que c'est, alors nous devons donc être prudents, dit Dennis Åsberg. " (traduit par Yves Herbo de l'expressen - lien au-dessus)

Ils attendent maintenant un feu vert de la part des autorités suédoises pour sauvegarder ce qui peut l'être. Ils supposent que ceux qui s'en sont débarassés ici devaient probablement être confiants sur le fait qu'ils n'y seraient jamais trouvés... voleurs de véhicules, criminels ou escroqueries à l'assurance : seule une longue enquête pourra peut-être un jour le découvrir... 

Quoiqu'il en soit, leur submersible robotisé est prêt pour les missions, ils peuvent rapidement se mobiliser pour des missions de façon indépendante de la plate-forme ou d'un emplacement dans le Nord...

 


 

Peterlof anomaly2Peter Löf a encore travaillé sur l'anomalie 2 d'après les données fournies par les échos de scans et a déterminé les profondeurs entre les couches visibles. Tous ses travaux sont maintenant visibles sur la page Facebook de l'entreprise B.I.R.D., merci à lui :

https://www.facebook.com/groups/BirdOfficial/

 


 

Il faut patienter un peu pour que l'image (énorme) apparaisse, mais après vous pouvez vous y déplacer, zoomer, etc... du bon travail sur cette ligne de scans des fonds marins du golf de Bothnie... les anomalies se trouvent à peu près dans le tiers de la ligne vers le bas (ligne entière qui fait plusieurs kilomètres - image de 1920x 80.000 pixels) :

http://www.gigapan.com/gigapans/225f6954d50885478c9ce73ee10373b1

 


 

A suivre...

http://www.oceanxteam.com/ MAJ au 05-05-2015

http://thebalticanomaly.se/timeline/

Visitez la page du groupe de l'équipe francophone sur Facebook

Ce qui a été trouvé et dévoilé officiellement : http://thebalticanomaly.se/disclosed-material/

Les faits mis à jour par le site officiel de Océan X au 22-08-2014http://thebalticanomaly.se/current-facts/

Nouvelle page officielle Ocean X = https://www.facebook.com/OceanXteam

A suivre, Yves Herbo traductions, commentaires S,F,H, - 2011-  MAJ 08-05-2015

FAIR USE NOTICE: These pages/video may contain copyrighted (© ) material the use of which has not always been specifically authorized by the copyright owner. Such material is made available to advance understanding of ecological, POLITICAL, HUMAN RIGHTS, economic, DEMOCRACY, scientific, MORAL, ETHICAL, and SOCIAL JUSTICE ISSUES, etc. It is believed that this constitutes a 'fair use' of any such copyrighted material as provided for in section 107 of the US Copyright Law. In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior general interest in receiving similar information for research and educational.

Sur cette page à part, lien ci-dessous, vous trouverez toutes les photos originales des scanners et sonars fournies par l'équipe, ainsi que plusieurs travaux et analyses photos de fans ou de spécialistes essayant d'aider à la compréhension des anomalies. Vous y trouverez aussi les travaux de MaxitsMax qui s'est manifesté ici pour montrer son travail, ainsi que les miens et beaucoup d'autres. J'y ajouterai des données sur d'autres théories (constructions anciennes, Atlantide, etc...) par la suite.

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/recherches-et-theories-sfh-sur-les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

Cet article fait référence à la découverte récente du SS Astrid par l'équipe Océan X :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-epave-du-s-s-astrid-a-ete-retrouvee-dans-les-eaux-internationales.html

Autres liens (plus ou moins) en rapport : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-chef-des-plongeurs-d-ocean-x.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-importante-dans-la-baltique.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-projet-suedois-sur-les-ghost-rockets.html

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Yves Herbo - S,F,H -  MAJ 08-05-2015

 

Dans OVNI/UFO
Sicile 1702 ovni 18eme siecle

Globe de feu au-dessus de la frégate de Forbin

Par Le 05/05/2015

Globe de feu au-dessus de la frégate de Forbin - début 18ème siècle

sicile-1702.jpg

Golfe de Noto (Sicile), Janvier 1702

par Jacques Costagliola

Le célèbre marin français Forbin, chef d’escadre des armées navales de Louis XIV, rapporte dans ses mémoires, l’observation qu’il fit, âgé de 45 ans, capitaine de vaisseau commandant la frégate Galatée, une nuit de janvier 1702, de ce qu’on appelait alors globe de feu volant et que l’on confondait plus ou moins avec la foudre en boule, les comètes, les météorites, et qui ressemblent bougrement aux ovnis sphéroïdes hyper lumineux d’aujourd’hui. Notons qu’il semble que ce soit la première observation d’un tel phénomène rapportée par un témoin bien identifié. (YH : pas vraiment : Christophe Colomb lui-même a consigné dans son journal de bord avoir vu le même type de phénomène étrange dans le ciel, aux abords des Caraïbes et en plein dans le futur Triangle des Bermudes : 1492, 11 OCTOBRE 22:00 : On apprends dans "la Vie et les Voyages de Christophe Colomb" : " Christopher Columbus et Pedro Gutierrez, sur le pont de la Santa Maria, observèrent "une lumière brillante à une grande distance". Elle disparaissait et réapparaissait dans la nuit, se déplaçant de haut en bas, "dans des rayons soudains et intermittents". Elle fut vue quatre heures avant que la terre Américaine ne fut vue, et Colomb l'avait interprêté comme un signe qui annonçaient que la terre était proche.")

Mais que dit Forbin ? :

" Nous reçumes l’ordre, le sieur Clairon et moi, de monter, moi, une frégate de seize canons et lui, une de huit, et de partir incessament de Toulon pour aller croiser dans le golfe Adriatique (intercepter les renforts envoyés de Croatie vers Trieste et Fiume au prince Eugène en Lombardie. Les frégates Galatée (commandant Claude de Forbin) et Gentille (Cléron de Kerdreux) ont été armées à Toulon le 23.12.1701). Je partis donc avec ma conserve pour aller selon mes instructions mouiller à Brindes dans le royaume de Naples à l’entrée de la mer Adriatique… Le mauvais temps qui, depuis mon départ ne me quitta plus, me sépara assez tôt du sieur Clairon. Les vents étoient si contraires que je fus trois semaines depuis Toulon jusqu’à la hauteur de la Sardaigne. Enfin, ne pouvant résister à la mer qui étoit fort grosse, je fus contraint de relâcher à Cagliari… De Cagliari, je continuai ma route, le vent contraire m’ayant repris vers le cap Passaro, sur les côtes de Sicile, je fus obligé de trouver un asyle et d’y mouiller. On vint m’avertir pendant la nuit qu’il paroissoit un nouveau soleil dans le ciel. Je montai sur le pont, et je vis effectivement un grand feu qui brûloit en l’air et qui éclairoit assez pour pouvoir lire une lettre. Quoique le vent fût très-violent, ce météore ne branloit point ; il brûla environ pendant deux heures (YH : un météore n'a jamais été observé aussi longtemps, ils vont trop vite), et disparut en s’éteignant peu à peu. Les pilotes, les matelots et tout l’équipage, effrayés, le regardèrent comme la marque infaillible d’une tempête dont nous étions menacés. Il ne fut jamais possible de les tirer de là ; j’eus beau leur dire que ce feu ne pouvoit être formé que par des exhalaisons du mont Gibel, dont nous étions fort près, il n’y eut jamais moyen de les persuader, et ils ne revinrent de leur terreur que lorsque nous fûmes devant Brindes où nous arrivâmes sans que notre navigation eût été troublée autrement que par le vent contraire, contre lequel nous eûmes toujours à lutter.

…Je fis voile vers Duras, port de mer appartenant au Grand Seigneur. J’y trouvai le sieur Clairon qui commandoit ma conserve.

…Il (l’ambassadeur de France à Venise) s’en retourna en riant bien fort de la panique que ma seule chaloupe avait répandu dans Venise. Il est vrai qu’on me craignoit si fort dans ce pays, que j’y étais passé en proverbe et que le souhait ordinaire que les patrons allant en mer s’entrefaisoient les uns les autres étoit de dire, après s’être recommandé à Saint-Marc : ‘Iddio ci guardi della bollina (1) e del cavaglier di Forbino. (2)".

(1) Bollina est une espèce de météore que les matelots regardent comme le présage d’une tempête prochaine. (Note de Forbin) Dieu vous garde de la bolline et du chevalier de Forbin. Bollina semble différent de bolina (bouline) et de bollino (tiquet).

(2) (Mémoires du comte de Forbin, chef d’escadre, chevalier de l’ordre militaire de Saint Louis, à Amsterdam, François Girardi, imprimeur, 1730, 1748, T.II, p.50 & 140

Résumons les éléments qui pourraient être ovniens :

Un soir de tempête de janvier 1702, Forbin met sa frégate à l’abri relatif du golfe de Noto. En pleine nuit l’officier de quart fait réveiller le commandant : un deuxième soleil est apparu ! Il monte sur le pont et constate qu’un globe de feu stationne au-dessus de la frégate, insensible aux rafales de vent et de pluie, éclairant assez pour lire une lettre, s’y maintient deux heures, et finalement se dissipe peu à peu sur place. Il ne donne ni la taille apparente, ni l’altitude, mais on peut inférer de la comparaison de l’homme de quart que ce globe avait la taille de la lune et, de cette grandeur et du temps épouvantable, une hauteur du phénomène inférieure à celle des nuages. L’équipage est paniqué par ce phénomène dont ils ont entendu dire qu’il présageait la colère du ciel, qu’ils subissaient déjà. Forbin les rassure en parlant d’exhalaisons du mont Gibel, qui est à 50 km à l’intérieur des terres et culmine péniblement à 900 m. Il aurait pu aussi bien invoquer une éruption de l’Etna à 150 km dans le nord, dont les vomissements n’ont pas pour habitude de stationner dans le ciel. Exhalaisons est l’ancêtre du gaz des marais d’Hynek, invoqué en urgence deux siècles et demi plus tard dans des circonstances proches.

De ce phénomène, appelé bollina par les pêcheurs de l’Adriatique, Forbin écrit encore quelques pages plus loin qu’ils en font une incantation avant de prendre la mer. Je n’ai pas trouvé Bollina dans le dictionnaire mais seulement Bollino : tiquet, timbre, crampon et Bolina : bouline ou cordage d’une voile destiné à soulager une voile qui fatigue, et punition à coups de boulines. Est-ce un autre mot ou une faute d’orthographe de Forbin ? Comme il en fait une à Cléron. Je penche pour un dérivé de boule.

Il ne peut s’agir d’une météorite, ni d’un ballon, qui ne viendra au jour qu’en 1780. Le diagnostic différentiel est facile, la station de deux heures élimine tout météore solide, et aucun objet aérien artificiel créé par l’homme n’existait en 1702. On pourrait invoquer la lune, ce serait faire injure à des officiers de marine, et elle ne fait pas du sur place ni n’éclaire comme le soleil, ou une aurore boréale, qui ne donne pas à ces latitudes une image proche et n’éclaire jamais comme en plein jour. Reste le globe de feu volant de nature et d’origine inconnue (Le Roy), forme dix huitième siècle de l’ovni. De plus, il semble que, tant les marins français qu’italiens connaissaient ce type de météore et le craignaient comme annonciateur de catastrophe. Cette observation parlante par son auteur et les termes précis qu’il emploie, qui sont ceux d’aujourd’hui, n’a jamais été citée. C’est aussi la première fois (YH : l'une des premières fois) qu’on tient le témoignage direct d’un Ancien, de plus marin habitué à scruter la mer et le ciel ! D’autant plus crédible qu’il croyait, comme les savants de l’époque, qu’il s’agissait d’un phénomène naturel qu’on finirait par comprendre un jour.

Jacques Costagliola

http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_archeo/Forbin.htm

http://investigationsoanisetoceanographiee.wordpress.com/

Yves Herbo Relai, S,F,H, 05-2012 - up 05-2015

Carte mapmonde pirireis

Les Cartes Impossibles

Par Le 12/04/2015

Les Cartes Impossibles

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Lors de la réfection du musée du palais Topkapi Sarayi d'Istanbul en 1929, le directeur des musées nationaux turcs, M. Halil Edem mit la main sur la fameuse carte en peau de gazelle de Piri Reis, peinte en 1513.

Cette carte représente l'Océan Atlantique avec une partie des côtes américaines, africaines et de l'Antarctique.

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Piri Reis a écrit sur sa carte, en notes et dans son "Bahriye" :

"Personne n'a au temps actuel une carte comme celle-là ( 1 ) ".
"Ces cartes ont été dressées selon les données de chartes, des portulans de quatre Portugais qui montrent le Sind, le Hind et la Chine et d'une carte dessinée par Christophe Colomb. Elles sont aussi justes pour la navigation sur les sept mers que les cartes de nos pays."
Il dit avoir compilé sa carte à partir de vingt autres ( 2 ) provenant de la Grande Bibliothèque d'Alexandrie et datant au moins du IVe siècle av. J.C. .

Au premier coup d'oeil cette carte peut paraître inexacte, si l'on est habitué aux cartes Mercator, mais pas si l'on est familier des projections stéréographiques polaires ( plus précisément c'est une projection cordiforme ). Cette carte faisait sans doute partie d'un ensemble qui constituait une mappemonde comme celle-ci :

map-piri.gif

piri-redraw.gif pirimap.jpg

La carte de Piri Reis a fait l'objet de nombreuses études par :

  • L'ingénieur américain A. Mallery.
  • M. Walters du Bureau d'Hydrographie de l'U.S. Navy.
  • Le professeur D. Lineham directeur de l'observatoire de Weston et chef des services sismologiques de l'année géophysique.
  • Le professeur C. H. Hapgood du Keene College, New Hampshire, USA, auteur de la théorie sur le glissement de l'écorce terrestre.
  • Le professeur R.Strachan, du Massachusetts Institute of Technology.
  • Le Lt-Colonel H.Z.Ohlmeyer, Cdt du 8e escadron de reconnaissance technique de l'US Air Force.

 

Il ressort de ces études que cette carte est impossible, hors de son temps, compte tenu des connaissances de l'époque pour de nombreuses raisons :

  • L'île de Marajo à l'embouchure de l'Amazone n'a été découverte qu'en 1543.
  • Les îles Malouines seront découvertes en 1592
  • Les Andes sont représentées, elles ne sont pas encore connues. 
  • Le Lama, mammifère typique de l'Amérique du sud, est peint sur les Andes, il a été identifié en 1598 par les Espagnols. 
  • Les grandes îles au-dessus de l'équateur, inconnues, correspondent aux haut-plateaux sous-marins des îlots St Pierre et St Paul, sur la Grande Dorsale Atlantique ( dont personne ne soupçonnait l'existence ). 
  • On y voit les côtes de l'Antarctique qui ne sera découvert qu'en 1818 soit 300 ans plus tard. 
  • L'Amérique du sud est reliée à l'Antarctique par un isthme qui a disparu il y a 10 000 ans. 

Enfin l'élément le plus troublant, celui qui soulève le plus de questions :
Les rivages de l'Antarctique que l'on peut voir sont ceux de la Terre de la Reine Maud sans aucune glace ! 
Nous avons eu la confirmation de ce tracé en 1949 après les relevés sismiques d'une expédition anglo-suédoise.

Or, même s'il existe encore quelques scientifiques qui continuent à prétendre que la calotte entière est vieille de plusieurs millions d'années, d'autres admettent la possibilité que cette partie de l'Antarctique ait pu être dégagée de ses glaces pendant environ 9 000 ans, jusqu'à il y a au moins 6 000 ans !

1 : En fait il se trompait, il existait d'autres cartes, (voir ci-dessous).

2 : L'équipe du Pr Hapgood a reconstitué les différents morceaux, pas toujours à la même échelle ( par exemple l'Amazone est placé deux fois ) et pas toujours bien orientés ( par exemple les Caraïbes ) ni bien placés dans l'ensemble ( par exemple une portion du Chili placée au hasard ). Ce qui est pardonnable puisque ces terres étaient inconnues.

3 : Cette hypothèse fort probable, repose sur les datations effectuées par l'Institut Carnegie de Washington des carottages de la mer de Ross ramenés par l'expédition de Byrd en 1949. La banquise à cet endroit est maintenant épaisse de plusieurs centaines de mètres.

excellent article de Marc ANGEE, toujours d'actualité (voir lien en bas).

    Il existe d'autres cartes impossibles :

    Celles de Ptolémée, datant du IIe siècle et retrouvées au XVe siècle, montrent le Groenland non entièrement recouvert de glace et des glaciers en Suède tels qu'ils étaient il y a 10 000 ans.

    Song dynasty map

    Le Yu Ji Tu, ou Carte de la Voie de Yu Gong, sculptée dans la pierre en 1137, localisée dans la Forêt de stèles à Xi'an (Chine). Cette carte de moins d'un mètre carré environ présente une échelle de 100 li pour chaque rectangle gradué. Les côtes et rivières chinoises sont clairement définies et localisées avec précision sur la carte.

    Celle gravée sur un pilier en 1137, en Chine (ci-dessus), tracée selon une grille faisant appel à la trigonométrie sphérique ( technique utilisée dans les autres cartes occidentales citées ci-après ).

    Divers portulans, notamment celui de Dulcert (1339), d'une précision de notre temps, sur la Méditerranée et l'Europe de l'Irlande à la Russie.
    Les latitudes y sont parfaitement exactes et l'erreur maximale des longitudes est inférieure au demi-degré.

    Celle d'Ibn Ben Zara (1487) montre l'Europe du nord et son glacier tel qu'il était il y a 12 000 ans et la Méditerranée dont le niveau correspond à celui qui existait à la dernière période glacière. Là encore la précision des longitudes est étonnante.

    Carte enricus martellus 1489

    Fleuves d'Amérique sur la carte d'Enricus Martellus en 1489 !!!
    - cartes publiées par Paul Gallez

    1 - RIO ORINOCO <> 2 - RIO AMAZONAS <> 3 - RIO TOCANTINS <> 4 - RIO SAN FRANCISCO <> 5 -RIO PARANÁ
    6 - RIO PARAGUAY <> 7 - RIO NEGRO <> 8 - RIO COLORADO <> 9 - RIO CANANEA

    Celle du portugais De Carneiro (1502) qui représente toutes les côtes d'Afrique avec une grille utilisant également la trigonométrie sphérique..

    Celle d'Andrea Benincasa (1508) sur la mer Baltique avec ses glaciers disparus depuis 10 000 ans.

    Celle de Jorge Reinel (1510) qui montre l'Océan Indien avec une étonnante précision des longitudes.

    Celle d'Oronteus Finæus (1531) décrit l'Antarctique avec une très grande précision et dégagé d'une grande partie de sa calotte glacière, soit tel qu'il était il y a au moins 6 000 ans. ( 3 ) Outre les côtes dépourvues de glace, les fleuves, les chaînes montagneuses intérieures découvertes assez récemment, elle indique également le pôle sud !

    fine.gif

    Celle de Zeno (1380 recopiée en 1558) montre le Groenland sans glaces, avec ses montagnes et des îles inconnues (?).

    zeno.gif

    Celle d'un autre turc, Hadji Ahmed (1559), représente l'Amérique avec une précision qui ne sera égalée que deux siècles plus tard ; elle montre également une terre entre la Sibérie et l'Alaska, là où se trouve le Détroit de Behring, cet isthme a disparu il y a environ 10 000 ans.

    Mercator lui-même, dans son Atlas de 1569, montre l'Antarctique avec des éléments encore plus précis que ceux d'Oronte Fine.
    Un détail amusant : sa description de l'Antarctique est plus précise que celle de l'Amérique du sud et de l'Afrique du sud, pourtant élaborée à partir des rapports de ses contemporains, et jugée plus fiable !

    mercator.gif

    Selon toute vraisemblance, les cartes originales entreposées à la Grande Bibliothèque d'Alexandrie ont été copiées, compilées et sans doute transférées dans les cités les plus rayonnantes comme Constantinople qui fut reprise par les Vénitiens ( grands navigateurs ) en 1204, puis diffusées d'une manière très confidentielle. Ces portulans avaient non seulement une très grande valeur marchande mais ils étaient également du plus haut intérêt sur le plan militaire et commercial.

    Tous ces éléments semblent donc bien démontrer qu'il a existé, il y a au moins 6 000 ans, une civilisation inconnue possédant :

    Une connaissance des mathématiques extrêmement sophistiquée :
    Trigonométrie sphérique.
    Translation trigonométrique.
    Projection cordiforme.
    Conversion de coordonnées polaires et rectangulaires...

    Une parfaite connaissance de la rotondité de la Terre.

    Des instruments de mesure très précis permettant de mesurer notamment la longitude avec une finesse atteinte seulement à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

    Des moyens de navigation qui nous sont inconnus, des navires robustes, ou bien... certains experts affirment que la précision des tracés n'a pu être obtenue qu'à l'aide de relevés aériens... (voir prochainement les artefacts "d'avions" trouvés...)

    C'est seulement à cette époque que l'homme serait sorti de ses grottes et aurait commencé à se "civiliser" au Moyen-Orient (coïncidence ? ). Or il semble bien que l'ensemble de la planète ait été cartographié.

    De plus, il faut souligner le fait que ce ne sont pas seulement des cartes côtières, car on y trouve également les chaînes montagneuses à l'intérieur des continents avec leurs altitudes ! En plus d'être de fameux marins, ils devaient également être de sacrés explorateurs...

    (Sources : Wikipedia, http://www.ldi5.com/archeo/map.phphttp://www.ldi5.com/archeo/barthe1.php)

    Yves Herbo, S,F,H, 01/2012, reup 04-2015

    Capetown antwerp

    Les pages des anomalies scientifiques - 2

    Par Le 04/04/2015

    Les pages des anomalies scientifiques - 2

    Pacifique sud fondvolcanicpeuprofondPacifique Sud : un fond marin volcanique à seulement 600 mètres de la surface ?

    Cette nouvelle rubrique qui devrait comporter plusieurs pages (qui seront regroupées par la suite et après leur publication) va recenser certaines petites publications ou nouvelles brèves du passé sur des découvertes annoncées discrètement par certains professionnels ou scientifiques. Cela vient évidemment en complément du déjà large travail de compilation de données lisibles sur ce site. Ces annonces sont en principes toutes référencées et réelles et elles concernent toutes des "anomalies" par rapport aux normes, dogmes ou "establishment" scientifiques ou historiques. Il y a rarement des illustrations ou photos et l'annonce est parfois très brève. On se rapproche en quelque sorte un peu du "Livre des Damnés" de Charles Fort, mais plus récent et c'est voulu car ces données existent, même si elles ne sont pas très connues et explorées elles-mêmes... Je n'ai pas trouvé d'ordre préférentiel pour l'instant, un classement par continent par exemple pourrait être fait par la suite. Vous allez comprendre très vite de quoi il s'agit, je met le texte original quand dispo et la traduction française en-dessous :

    Voici la page 1 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/les-pages-des-anomalies-scientifiques-1.html


     

    " Stone Alignments In Subsaharan Africa "

    NamoratungaNamoratunga : de très vieux piliers de pierre polie

    Megalithic sites are found everywhere; many were apparently used for calendar reckoning. Although numerous megalithic circles and other arrangements are known in Africa, particularly Ethiopia, astronomy does not seem to have been a primary objective of African sites. Now, however, a stone alignment in northwestern Kenya called Namoratunga has been found with unmistakable astronomical overtones. At Namoratunga, 19 large basalt pillars are arranged in rows forming a suggestive pattern. Since the site is dated at approximately 300 B.C., archeologists have taken sightings on seven prominent stars as they would have appeared during this period. (The azimuths of some of these stars had changed by as much as 12° in 2,200 years.) The stars chosen are those employed by Eastern Cushites, the present inhabitants of the region, in calculating their rather sophisticated calendar. Pairs and frequently triads of these pillars line up very accurately (to less than 1°) with the seven key stars. The people occupying this part of Kenya about 300 B.C., therefore, probably possessed detailed astronomical information.

    (Lynch, B.M., and Robbins, L.H.; "Namoratunga: The First Archaeoastronomical Evidence in Sub-Saharan Africa," Science, 200:766, 1978.)

    Comment. This astronomical sophistication is consistent with the celestial knowledge of the Dogon tribe...

    NamoratungaBasalt pillar alignment at Namoratunga II

    " Alignements de pierre en Afrique subsaharienne "

    Des sites mégalithiques se trouvent partout ; beaucoup ont été apparemment utilisés pour le calcul de calendriers. Bien que de nombreux cercles mégalithiques et autres arrangements soient connus en Afrique, notamment l'Ethiopie, l'astronomie ne semble pas avoir été un objectif principal des sites africains. Maintenant, cependant, un alignement de pierre dans le nord-ouest du Kenya, appelé Namoratunga, a été trouvé, possédant des accents astronomiques indubitables. Au Namoratunga, 19 grands piliers de basalte sont disposés en rangées formant un motif suggestif. Depuis, le site a été daté à environ 300 avant JC, les archéologues ont calculé les observations sur les sept étoiles de premier plan pour voir comment elles sont apparues au cours de cette période. (Les azimuts de certaines de ces étoiles ont changé d'autant que 12 ° en 2.200 années.) Les étoiles choisies sont celles employées par les Cushites de l'Est, les habitants actuels de la région, dans le calcul de leur calendrier assez sophistiqué. Les paires et fréquemment les triades de ces piliers s'alignent très précisément (à moins de 1 °) avec les sept étoiles principales. Les personnes occupant cette partie du Kenya, il y a environ 300 avant JC, donc, possédaient probablement des informations astronomiques détaillées.

    (Lynch, BM, et Robbins, LH; "Namoratunga: La première preuve archaeoastronomicale en Afrique sub-saharienne," Science, 200: 766, 1978.)

    Commentaire. Cette sophistication astronomique est compatible avec la connaissance céleste de la tribu Dogon...

    Wheelernamora sitephoto

    http://www.as.utexas.edu/~wheel/africa/namoratunga.htm

    http://streamafrica.com/culture/namoratunga-like-nabta-playa/


     

    " Does man survive death? "

    In this remarkable paper, published in one of the most important medical/psychological journals, the author surveys the history of research into the survival of bodily death. He identifies three historical periods that mirror the scientific thinking of their times. At one point, research waned as many investigators believed that living individuals with paranormal powers were responsible for all the evidence. Now, however, research again proceeds on a broad front; even though hampered by most scientists' outspoken disbelief in the whole business.

    The important types of evidence reviewed include the speaking of languages not normally learned, out-of-the-body experiences, and reincarnation memories. [Subjects that 99% of the scientific community would dismiss without examination. Ed.] The author, a professor of psychiatry, feels that this contempt is unwarranted and that most scientists are simply not aware of the vast amount of high quality data available. The long, well-documented paper concludes with the assertion that the data acquired so far do not actually compel the conclusion that life exists after death but that it certainly infers it strongly.

    (Stevenson, Ian; "Research into the Evidence of Man's Survival after Death," Journal of Nervous and Mental Disease, 185:152, 1977.) " Est-ce que l'homme survit à la mort ? " :

    Petrospheres europe moyen orient

    Les pages des anomalies scientifiques - 1

    Par Le 26/03/2015

    Les pages des anomalies scientifiques - 1

    Petrospheres europe moyen orient

    petrosphères-Europe-Moyen-Orient

    Cette nouvelle rubrique qui devrait comporter plusieurs pages (qui seront regroupées par la suite et après leur publication) va recenser certaines petites publications ou nouvelles brèves du passé sur des découvertes annoncées discrètement par certains professionnels ou scientifiques. Cela vient évidemment en complément du déjà large travail de compilation de données lisibles sur ce site. Ces annonces sont en principes toutes référencées et réelles et elles concernent toutes des "anomalies" par rapport aux normes, dogmes ou "establishment" scientifiques ou historiques. Il y a rarement des illustrations ou photos et l'annonce est parfois très brève. On se rapproche en quelque sorte un peu du "Livre des Damnés" de Charles Fort, mais plus récent et c'est voulu car ces données existent, même si elles ne sont pas très connues et explorées elles-mêmes... Je n'ai pas trouvé d'ordre préférentiel pour l'instant, un classement par continent par exemple pourrait être fait par la suite. Vous allez comprendre très vite de quoi il s'agit, je met le texte original quand dispo et la traduction française en-dessous :


     

    Ancient Iberian Jars Recovered Off Maine Coast

    While skindiving in the Bay of Castine in 1971, Norman Bakeman discovered two peculiar ceramic storage jars in 12 meters of water. These jars were recovered and have since been compared to Portugese "anforetas" used during the Roman period for the storage of wine, oil, honey, etc. A similar anforeta as also been recovered in Jonesboro, Maine. The clay paste and grit of the Maine jars closely resemble those used in Iberia almost 2,000 years ago. The possibility that these containers might be Spanish olive jars circa 1800 is also discussed.

    (Whittall, James P., II; "Anforetas Recovered in Maine," Early Sites Research Society, Bulletin, 5:1, 1977.) "

    " Alors qu'il faisait de la plongée sous-marine dans la baie de Castine, Maine, USA, en 1971, Norman Bakeman a découvert deux jarres en céramique particulières sous 12 mètres d'eau. Ces pots ont été récupérés et ont depuis été comparés à des "anforetas portugaises" utilisées pendant la période romaine, pour le stockage de vin, d'huile, miel, etc. Une anforeta similaire a également été récupérée à Jonesboro, dans le Maine. La pâte d'argile et de sable des pots du Maine ressemblent beaucoup à ceux utilisés dans la péninsule ibérique il y a près de 2000 ans. La possibilité que ces conteneurs puissent être des bocaux d'olives espagnoles vers 1800 est aussi discutée... "

    Anforetas maine 1971Anforetas romaines, Maine, USA

    (Whittall, James P., II; "Anforetas Récupéré dans le Maine," Early Research Society Sites, Bulletin, 5: 1, 1977.)


     

    " First writing may have been three-dimensional

    Archeologists have long been puzzled by large numbers of small, fired-clay objects found in the Middle East. Denise Schmandt-Besserat, University of Texas at Austin, believes that these small geometrical shapes (cones, spheres, disks, etc.) were actually symbols used in commerce to indicate numbers and types of commodities (sheep, oil, etc.). Generally less than an inch in size, the clay objects were apparently sealed in hollow clay spheres to make bills of lading as early as 8,500 B.C. This is 5,000 years before two-dimensional clay tablets were introduced for writing.

    These clay symbols might be related to the painted pebbles and small carved stone balls found in Europe.

    (Anonymous; "From Reckoning to Writing," Scientific American, p. 58, August 1977.)

    " Les premiers écrits pourraient avoir été en trois dimensions

    Les archéologues ont longtemps été intrigués par un grand nombre de petits objets d'argile cuite trouvés au Moyen-Orient. Denise Schmandt-Besserat, de l'Université du Texas à Austin, estime que ces petites formes géométriques (cônes, sphères, disques, etc.) étaient en fait des symboles utilisés dans le commerce pour indiquer le nombre et les types de produits (mouton, huile, etc.). De généralement moins d'un pouce en taille (2.5 cm), les objets en argile ont apparemment été scellés dans des sphères creuses en argile pour faire office d'étiquettes de stockage ou de fret (bills of lading) dès 8.500 Avant JC. C'est 5.000 années avant que les tablettes d'argile en deux dimensions soient inventées pour l'écriture... Ces symboles d'argile pourraient être liés à des galets peints et des petites boules de pierre sculptées trouvées en Europe.

    Ecriture3d logos 8500bcdes logos d'argile de 8.500 ans...

    Petrosphere ecosse

    This Carved Stone Ball (Petrosphere) was found at Jock's Thorn farm in Kilmaurs, East Ayrshire, Scotland. (Ecosse)

    (Anonymous; "From Reckoning to Writing," Scientific American, p. 58, August 1977.- Denise Schmandt-Besserat, de l'Université du Texas à Austin)


     

    " The Stone Enigmas Of New England

    Beginning with the maze of walls, courtyards, and chambers that characterize New Hampshire's Mystery Hill site, M.F. Doran and B.H. Kunnecke review the various types of anomalous stone structures found in northeastern North America. Three major classes are recognized:

    Covered passageways up to 25 feet in length and analogous to Cornish fogous.
    Beehive chambers, such as the 10-foot-high chamber at Upton, Massachusetts.
    Dolmen-like constructions, as exemplified by the 60-ton "balancing boulder at North Salem, New York. Termed a "glacial erratic" by most, the North Salem stone seems distinctly unlike most erratics and more like some European dolmens.
    Noting that radiocarbon dates from Mystery Hill go back to more than 1,000 B.C., Doran and Kunnecke feels that these stone enigmas should receive professional attention in the context of world distributions of blood groups and other evidence of early, frequent transoceanic contacts.

    (Doran, Michael F., and Kunnecke, Bernd H.; "The Stone Enigmas of New England," Anthropological Journal of Canada, 15:17, No. 2: January 1978) "

    " Les énigmatiques pierres de la Nouvelle-Angleterre

    En commençant par le dédale de murs, de cours, et de chambres qui caractérisent le site "Mystère Hill" du New Hampshire, MF Doran et B.H. Künnecke passent en revue les différents types de structures de pierre anormales trouvées dans l'Amérique du Nord-Est. Trois grands types sont reconnus :

    - des passages couverts jusqu'à 25 pieds de longueur et analogue à Cornish fogous. (YH : des galeries recouvertes)
    - des chambres en alcove, comme la salle de 10 pieds (+3 mètres) de haut à Upton, Massachusetts.
    - des constructions ressemblant à des Dolmens, comme en témoignent les 60 tonnes du rochers en équilibre à North Salem, New York. Qualifiée de " erratique glaciaire " par la plupart, la pierre de Salem Nord semble nettement contraire à la plupart des blocs erratiques et plus comme certains dolmens européens.
    Notant que les datations au radiocarbone de "Mystery Hill" remontent à plus de 1000 Avant JC, Doran et Künnecke estiment que ces énigmes de pierre devraient recevoir une attention professionnelle dans le cadre de migrations mondiales de groupes sanguins et d'autres évidences antiques, de contacts fréquents transocéaniques.

    Mysteryhill newhampshire

    (Doran, Michael F., et Künnecke, Bernd H .; "Les Enigmatiques pierres de la Nouvelle-Angleterre," Anthropological Journal du Canada, 15h17, n ° 2: Janvier 1978)

    Note de Yves Herbo : cette découverte est toujours à l'étude de nos jours, même si des tentatives pour cacher certains faits ont eu lieu depuis les années 1970, des chercheurs se battent toujours pour que la vérité se fasse sur cet endroit, l'un des plus mystérieux du continent nord-américain :

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-tumulus-prehistoriques-de-5000-ans-etudies-en-nouvelle-angleterre-usa.html


     

    " Giant Ball Lightning

    June 8, 1977, Fishguard, Dyfed, West Wales. A brilliant, yellow green, trans-parent ball, the size of a bus with a fuzzy outline, floated down a hillside. Slowly rotating, it seemed to bounce off projections on the ground. It flickered out after 3 seconds.

    (Jones, Ian; "Giant Ball Lightning," Journal of Meteorology U.K., 2:271, 1977.)

    " Foudre Géante en Boule (YH : ou OVNI/apparition autre dimension/machine temporelle... ?)

    8 juin 1977, Fishguard, Dyfed, Galles de l'Ouest. Une boule transparente, vert-jaune brillante, de la taille d'un bus avec un contour flou, flotta sur une colline. Tournant lentement, elle a semblé rebondir sur des aspérités sur le sol. Elle s'éteignit après 3 secondes.

    (Jones, Ian; "Foudre Géante en Boule" Journal de la météorologie du Royaume-Uni, 2: 271, 1977.)


     

    " Ghostly White Disk And Light Beam In Sky

    June 22, 1976. 2113 GMT, position 24°N, 09'W. Officers aboard the s.s. Osaka Bay observed a pale orange glow coming from a cumulus bank to the west. At 2115, a ghostly white disk appeared above the cloud bank and began expanding. Ten minutes later, the disk had grown to the point where the lower edge touched the horizon and the upper edge reached an elevation of 24° 30'. As the disk sank below the horizon a searchlight-like beam emerged from the clouds. The disk disappeared completely by 2140, but the light beam remained another five minutes.

    (Moore, R.; "Unidentified Phenomenon," Marine Observer, 47:66, 1977.) "

    " Un disque blanc fantomatique et un faisceau lumineux dans le ciel "

    " 22 juin 1976. 21h13 GMT, position 24 ° N, 09°O. Des officiers à bord du S.S. Osaka Bay ont observé une lueur orange pâle provenant d'un banc de cumulus à l'ouest. A 21h15, un disque blanc fantomatique est apparu au-dessus du banc de nuages et a commencé à s'élargir. Dix minutes plus tard, le disque avait grandi au point où le bord inférieur touchait l'horizon et le bord supérieur atteignait une altitude de 24 ° 30 '. Pendant que le disque coulait sous l'horizon, un faisceau de projecteur a comme émergé des nuages. Le disque a complètement disparu vers 21h40, mais le faisceau lumineux est resté cinq minutes encore. "

    (Moore, R .; "Phénomène non identifié», Marine Observer, 47:66, 1977.)

    (Yves Herbo : il semble improbable que des officiers de marine confondent un coucher de soleil ou des rayons de ce dernier passant à travers des nuages... alors, qu'était-ce ?)


     

    " Stone Circles In Saudi Arabia

    Enigmatic circular stone formations reminiscent of those in Europe are found on remote hilltops and valleys throughout Saudi Arabia. The rings are 5 to 100 meters in diameter and are surrounded by stone walls a foot or two tall. Some of the rings have "tails" that stretch out for hundreds of meters. From the air, the patterns have a striking resemblance to designs etched in Peru's Nazca plateau. Little is known about the circles and virtually nothing about their purpose.

    (Anonymous; "Saudis Seek Experts to Solve a Desert Mystery," Kayhan International, p. 7, January 1, 1978.)

    " Des cercles mégalithiques en Arabie Saoudite "

    " Des énigmatiques formations circulaires en pierre qui rappellent celles de l'Europe se trouvent sur des collines et des vallées reculées à travers l'Arabie Saoudite. Les anneaux ont de 5 à 100 mètres de diamètre et sont entourés par des murs en pierre d'un pied ou deux (30 à 60 cm) de hauteur. Certains des anneaux ont des «queues» qui s'étendent sur des centaines de mètres. Du ciel, les modèles ont une ressemblance frappante avec des dessins gravés dans le plateau de Nazca au Pérou. On connaît peu ces cercles et pratiquement rien sur leur but.

    (Anonyme;. "Les Saoudiens recherchent des experts pour résoudre un mystère du désert," Kayhan International, p 7 1 Janvier, 1978.)

    (Yves Herbo : j'ai parlé de ces découvertes encore assez récemment : cet article prouve que leur découverte date de plusieurs décennies ! - le plateau de Nasca au Pérou aurait-t-il vraiment un rapport avec le Moyen-Orient ? on a trouvé aussi un énorme cercle et des structures en Syrie : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-cercles-et-le-tumulus-de-rogem-hiri-en-syrie.html)


     

    " Scientifically Acceptable Fossil Footprints "

    " Mary Leakey has announced the discovery of fossil footprints made by prehuman ancestors more than 3.5 million years ago at Laetolil, 25 miles southwest of Olduvai Gorge in Tanzania. The hominoid had apparently walked across slightly moist sand, and the prints were soon filled with volcanic ash. The prints were made by feet shorter and wider than those of modern humans; but the big toe definitely points forward and is not splayed as in apes. "

    (Anonymous; "Footprints in the Sands of Time," New Scientist, 77:483, 1978.)

    " Des empreintes fossiles scientifiquement acceptables "

    " Mary Leakey a annoncé la découverte d'empreintes fossiles faites par des ancêtres pré-humains il y a plus de 3,5 millions années au Laetolil, à 25 miles au sud-ouest de la gorge d'Olduvai en Tanzanie. L'humanoïde a apparemment marché dans le sable légèrement humide, et les traces ont été rapidement remplies de cendres volcaniques. Les empreintes ont été faites par des pieds courts et plus larges que ceux de l'homme moderne, mais le gros orteil pointe définitivement vers l'avant et n'est pas vers le côté comme ceux des singes ".

    (Anonyme, "Empreintes de pas dans les Sables du Temps," New Scientist, 77: 483, 1978.)


     

    " Radio Signals From The Stars "

    " Curious signals have been picked up from 12 stars by the 300-foot radio telescope at Green Bank, WV. The signals took the form of strong bursts at a wavelength of 21 cm, one of the wave-lengths characteristic of the hydrogen molecule. Unfortunately, the signals were so short that their information content, if any, could not be recorded. Since the bursts were not repeated (except for a second burst from Barnard's Star), some natural phenomenon may be at work rather than intelligent communicators, who would presumably be more persistent. The peculiar signals, which have never been recorded before, were discovered as part of Project Ozma II, in which radio astronomers have been listening to 21-cm radio waves from hundreds of nearby stars.

    (Anonymous; "Possible Messages from Space Reported," Baltimore Sun, January 29, 1978.) "

    " Des signaux radio des étoiles "

    De curieux signaux ont été enregistrés à partir de 12 étoiles par le radiotélescope de 300 pieds de Green Bank, Virginie-Occidentale. Les signaux ont pris la forme de salves fortes sur une longueur d'onde de 21 cm, une des caractéristiques des longueurs d'onde de la molécule d'hydrogène. Malheureusement, les signaux étaient si courts que le contenu de leur information, le cas échéant, pourrait ne pas être enregistré. Depuis, les rafales ne se sont pas répétées (sauf pour une seconde salve de l'étoile de Barnard), un phénomène naturel peut être au travail plutôt que des communicateurs intelligents, qui seraient sans doute plus persistants (?). Les signaux particuliers, qui n'ont jamais été enregistrés auparavant, ont été découverts dans le cadre du Projet Ozma II, durant lequel les radioastronomes ont écouté les ondes radio de 21 cm à partir de centaines d'étoiles à proximité.

    (Anonyme, "Messages possibles de l'espace enregistrés," Baltimore Sun, 29 Janvier 1978.)


     

    "Marsh gas or the planet venus ? "

    " October 16, 1976. Aboard the m.t. Farnelia, Barents Sea fishing grounds. Observers, Skipper H. Powdrell and Mr. G. Christmas, Radio Officer.

    "At 2307 GMT while I was visiting the wheelhouse, the Skipper pointed out to me an object flying across the sky. It had already been in view for some five minutes or more and was first observed on a bearing of 140°T heading due North. I first sighted it on a bearing of 050°T.
    "Observation was constantly kept by myself and the Skipper with the aid of binoculars from the time I first sighted the object. It could be described as being a brilliant light travelling at a very high altitude, leaving a bright Vshaped trail of rays which could be likened to the sun's rays as they would appear from behind a cloud. However, they were very much smaller due to the height and were also horizontal. The object followed a course from south to north to be astern of us at 2308. It then commenced to come back along its course while losing altitude. I would point out here that there was no visual evidence of the object actually turning back but rather as though it had been put into reverse.

    "The appearance and shape of the object was now changed, becoming totally circular in shape, still losing height and coming closer. The outer edge of the circle I would describe as glowing and within that was another circular object, more intense, and within that was a brilliant pulsating white light as when the object was first sighted. The object reached its closest point to us by 2317 on a bearing of 040°T.

    "The object stayed in this position for approx. two minutes and then vanished within the outer glow, this glow finally fading from our sight also. At 2320 nothing was left to be seen of either the object or the glow.

    "I have tried to reproduce what the Skipper and I saw in sketch form. The object was also seen by several other vessels who were fishing in the area with us. The night was fine with a small amount of low cloud, a quarter moon and an average number of stars. Position of ship: 69° 56'N, 33° 46'E."

    (Powdrell, H.; "UFO," Marine Observer, 47:177, 1977.)

    " Gaz des marais ou la planète Vénus ? "

    16 octobre 1976. À proximité du M.T. Farnelia, lieux de pêche en mer de Barents. Les observateurs, le skipper H. Powdrell et M. G. Noël, agent de Radio.

    "A 23h07 GMT alors que je visitais la timonerie, le Skipper m'a fait remarquer un objet volant dans le ciel. Il avait déjà été en vu pendant environ cinq minutes ou plus et a d'abord été observé sur un relèvement à 140 ° T cap plein nord en premier. je l'ai aperçu sur un relèvement à 050 ° T.

    "L'observation a été constamment faite par moi-même et le Skipper à l'aide de jumelles à partir du moment où j'ai d'abord aperçu l'objet. Il pourrait être décrit comme étant une lumière brillante se déplaçant à une très haute altitude, laissant une traînée lumineuse en forme de V et des rayons qui pourraient être comparés aux rayons du soleil, comme s'ils apparaîtraient par derrière un nuage. Cependant, ils étaient beaucoup plus petits en raison de la hauteur et étaient également horizontaux. L'objet a suivi une trajectoire du sud au nord pour être derrière nous à 23h08. Il a ensuite commencé à revenir sur son parcours tout en perdant de l'altitude. J'aimerais souligner ici qu'il n'y avait aucune preuve visuelle que l'objet ait fait un demi-tour, mais plutôt comme si il avait été mis en marche arrière."

    "L'apparition et la forme de l'objet ont changé, devenant totalement de forme circulaire, en perdant encore de l'altitude et en se rapprochant. Je décrirais le bord extérieur du cercle comme incandescent et avec un autre objet qui était circulaire, plus intense et, avec une lumière blanche pulsante brillante, comme quand l'objet a été aperçu la première fois. L'objet a atteint son point le plus proche de nous vers 23h17 sur un relèvement de 040 ° T."

    "L'objet est resté dans cette position pendant environ deux minutes puis a disparut dans une luminosité externe, cette lueur a finalement disparue de notre vue également. A 23h20, rien n'était plus visible, que ce soit l'objet ou la lueur.

    «J'ai essayé de reproduire ce que le Skipper et ce que j'ai vu sous forme de croquis. L'objet a également été vu par plusieurs autres navires qui pêchaient dans la zone avec nous. La nuit était très belle avec une petite quantité de nuages ​​bas, un quartier de lune et un nombre moyen d'étoiles sur la position du navire:. 69 ° 56'N, 33 ° 46'E ".

    (Powdrell, H .; "OVNI», Marine Observer, 47: 177, 1977.)

    Ufo marins merdebarents


     

    " Extraterrestrial Influences On Chemical And Biological Systems "

    Conventional science shows little interest in the subject indicated by the title, except for some work that is done on circadian rhythms. However, readers of the journals Cycles and the Journal of Interdisciplinary Cycle Research are treated regularly to a wide variety of purported correlations of biological systems with solar and other extraterres-trial influences. The present paper suggests that extraterrestrial forces influence the earth's weather which, in turn controls physiological processes. The physiological processes studied include blood precipitation rate and blood hemoglobin values. Also mentioned are Piccardi's precipitation-rate experiments that seem to show a highly variable behavior of simple chemical systems that bear no obvious relationship to weather conditions. Tromp concludes from these data that unknown forces, probably extraterrestrial in nature, act upon the earth and its inhabitants.

    (Tromp, Solco W.; "Study of Possibly Extraterrestrial Influences on Colloidal Systems and Living Processes on Earth," Cycles, 28:34, 1977.)

    " Influences extraterrestres sur les systèmes chimiques et biologiques "

    " La science conventionnelle montre peu d'intérêt pour le sujet indiqué par le titre, sauf pour certains travaux qui se font sur les rythmes circadiens. Toutefois, les lecteurs des revues Cycles et la Revue de recherche interdisciplinaire de Cycles sont informés régulièrement sur une grande variété de corrélations prétendues des systèmes biologiques avec des influences solaires et d'autres raisons extraterrestres. Le présent document suggère que des forces extraterrestres influencent la météo de la terre qui, à son tour, contrôle des processus physiologiques. Les processus physiologiques étudiés comprennent le taux de précipitation du sang et les valeurs d'hémoglobine dans le sang. Sont également mentionnées les expériences de précipitations aux taux de Piccardi qui semblent montrer un comportement très variable des systèmes chimiques simples qui n'ont aucun rapport évident avec les conditions météorologiques. Tromp conclut de ces données que des forces inconnues, probablement de nature extraterrestre, agissent sur la Terre et ses habitants. "

    (Tromp, Solco W .; "étude des influences extraterrestres éventuelles sur les systèmes colloïdaux et les processus vivants sur Terre," Cycles, 28:34, 1977.)


     

    A suivre pour d'autres pages...

     

    Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires, 26-03-2015

     

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    La Parallèle Mystérieuse

    Par Le 12/03/2015

    La Parallèle Mystérieuse - MAJ 12-03-2015

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    La géométrie est l'une des plus anciennes sciences de l'humanité, base des mathématiques modernes et de l'orientation, de l'architecture. Il est logique qu'une extraordinaire coïncidence soit apparue à l'esprit de mathématiciens, lorsque la multiplication des ruines très anciennes de la planète, découvertes le long d'un axe nommé "latitude 30° nord" faisant le tour de la planète, est devenue trop évidente. Cet axe pourrait aussi être surnommé "l'Equateur de la civilisation" et on peut considérer que l'espace entre 25° et 45° degrés nord est concerné, tout autour du globe, l'influence la plus visible étant sur le 35ème...

    Mais il y a-t-il d'autres découvertes que ces alignements suspects d'apparitions de civilisations diverses étalées dans le temps, qui pourraient accentuer la probabilité d'un plan d'ensemble, d'une volonté organisée et d'une connaissance cachée de cet état de fait ? Je vais tâcher de réunir ici les nombreuses preuves qui y contribuent effectivement, faisant de cet axe mystérieux une indéniable intervention non humaine, étalée dans l'espace et le temps.

    Tout d'abord, l'une des dernières références, et un gros travail historique amenant à ces conclusions apparaissent dans ce documentaire extrêmement intéressant, et qui sert donc de base à la réflexion La Révélation des Pyramides (qui fait un peu suite à bien d'autres documents sur le même sujet) :

    (la version Dailymotion va peut-être rester plus longtemps ! ) : Bon, la vidéo est sans arrêt supprimée sur youtube mais beaucoup de monde la possède maintenant sur son disque dur et peut la voir à volonté... la version anglaise mal sous-titrée est visible partout par contre... mais la longue interview ci-dessous permet de se faire une bonne idée de quoi il s'agit. MAJ ci-dessous et en bas : film et conférence ajoutés.

     

    MAJ 04-12-2012 : La version anglaise sous-titrée en français a été enlevée pour cette raison : 

    "Petite mise au point avec le fameux documentaire ''La Révélation des Pyramides" il y a un faux en anglais sous-titré français qui traîne sur internet, il n'a jamais eu d'autorisation des réalisateurs et d'ailleurs une des personne de la production bloque la diffusion du vrai pour la sortie en DVD etc... ça prouve bien que ce doc dérange au plus haut point, pour cette raison là je vous conseille fortement d'écouter l'interview des réalisateurs qui expliquent tout ce qu'il faut absolument savoir à propos du doc, une émission en OR chez Bob vous dit toute la vérité, n'oubliez pas qu'il est question d'horloge avec la grande pyramide de Kéops, tout les 13 000 ans doit se passer quelque chose. Faites vous votre propre opinion avec cette émission et le doc pour ceux qui n'ont toujours pas compris qu'il était un des plus important de l'histoire de l'humanité !"  https://www.youtube.com/watch?v=1vdySv0YnG4

    Les Rencontres des Sciences et de l'Inexpliqué en compagnie de Jacques Grimault, auteur du film "La Révélation des Pyramides" :

     
    Puis les premiers éléments que je peux immédiatement y ajouter. D'autres feront l'objet de Mises à Jour :
     

    LES GROTTES ÉNIGMATIQUES DE HUASHAN

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    Les grottes énigmatiques de Huashan se situent dans la banlieue est de la ville de Tunxi, province chinoise de l'Anhui, à 30º de latitude Nord, appelée « parallèle mystérieuse » où on trouve plusieurs miracles du monde tels que les pyramides d' Egypte, le triangle des Bermudes, l'arche de Noé et le mont Huangshan de Chine. Situées entre 29º39' et 29º47' de latitude Nord, les grottes se situent près du mont Huangshan, chef-d'œuvre de la nature. Les deux se font ressortir l'un l'autre. Dès leur découverte en 2000, les grottes millénaires ont attiré de nombreux visiteurs chinois et étrangers, tous en admiration devant cette merveille de la Chine et du monde.

    Différentes des autres grottes connues en Chine, les grottes de Huashan ne sont pas naturelles, mais artificielles. Il s'agit d'un immense ensemble de palais souterrains en forme singulière, creusés jadis par les hommes. Actuellement, on a découvert 36 grottes qui se répartissent dans les montagnes ou au sous-sol, à 5 km du bord sud du fleuve Xin'an en aval, dans le territoire de Tunxi. Elles se cachent dans les arbres touffus et les herbes denses. Il est donc très difficile de les découvrir. Rien d'étonnant à ce que les vieux cueilleurs de plantes médicinales et les vieux gardiens de forêt locaux ne les aient jamais trouvées.

    Lire la suite ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/la-mysterieuse-chine-du-neolithique.html

    La Pierre du Monde

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    " Ces trois autres objets très mystérieux font partie des découvertes de La Mana, il s'agit d'une grosse pierre gravée, d'un plateau décoré de statuettes étranges et d'un service complet à liquide. Ils comportent tous des incrustations à caractères fortement magnétiques (surtout le service) et luminescents à l'ultraviolet, y compris "la Pierre du Monde" incrustée de quartz. Sur ce service est gravé un système de nombres proche de celui des Mayas, mais pas tout à fait :

     

    Toutes les timbales sont de tailles légèrement différentes, mais leur contenu rempli parfaitement le broc, qui est lui-même très étrange : la constellation d'Orion y est inserrée de quartz luminescent et l'intérieur est fortement magnétisé, alors que l'extérieur non ! La méthode de fabrication est ici complètement inconnue à ce niveau car c'est impossible d'après les géologues : s'il y a des particules magnétiques dans la pierre, elles ne peuvent être que réparties partout, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, puisqu'il ne s'agit que d'un seul bloc ! Et pourtant il suffit d'approcher un aimant ou une boussole de l'intérieur de l'objet pour voir ses effets... c'est peut-être la mixture que contenait ces récipients qui était magnétique après tout pensent certains savants... mais de quoi s'agissait-il donc ?

    Un plateau en jade (ou autre chose de proche) très étrange accompagnait ce service également en jade : incrusté également de la constellation d'Orion, identique à celle du broc, deux personnages étranges regardent le ciel et attendent. La constellation sur le plateau et les yeux des personnages brillent fortement à l'ultraviolet.

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    "La Pierre du Monde" a été également trouvée ensevelie au fond d'un sous-terrain antique par des chercheurs d'or et permet de se poser d'étonnantes questions sur les connaissances de l'homme qui l'a gravée il y a plusieurs millénaires : les deux Amériques, l'Europe, le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie y sont parfaitement reconnaissables. On y voit même les traces au sud-est de l'Asie d'une grande péninsule, que l'on sait avoir existé il y a encore 12000 ans, formant avec les actuelles Philippines et Malaisie un ancien continent englouti (peut-être Mu, qui aurait étendu son empire du Japon à l'Australie en allant jusqu'à l'ïle de Pâques qui était à l'époque une montagne surplombant une île grande comme Madagascar au large de l'Amérique du Sud d'après cette carte et peut-être l'Amérique du Sud, d'où la probable provenance océanienne de certaines peuplades naviguant très tôt, peut-être même avant ceux qui sont passés par le Nord à pied via le Détroit de Béring glacé). L'Atlantide serait représentée par le grand cercle au large de la Floride, du côté des Bermudes, là où de violents phénomènes magnétiques, gazeux (poches de méthane sortant du sous-sol) et biologiques (le tapis végétal d'algues des Sargasses est réputé pour son épaisseur et infranchissabilité) protège peut-être un grand secret... Quoiqu'il en soit, elle est incrustée d'une ligne de quartz qui semble dessiner une ligne équatoriale, sauf que sur cette ligne apparaît un "croissant" (fertile ?) plus épais avec au centre un oeil luminescent. Cet oeil se trouve au Moyen-Orient, entre la Mésopotamie et l'Arabie Saoudite. La ligne continue et fait le tour de la pierre, mais s'incurve subitement vers le Nord, alors qu'une plus légère semble vouloir continuer la "ligne équatoriale". Cet endroit où la ligne s'incurve au-dessus de l'Amérique du Sud est précisément l'endroit où la Pierre du Monde à été trouvée !

    monde-pierre3.jpgmonde-pierre4.jpgmonde-pierre5.jpgmonde-pierre8Atlantide.jpg

    Lire l'article (et sa suite) complète ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/beaucoup-d-artefacts-etranges-trouves-en-equateur.html

    et ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/

     

    Les disparitions et le 35° parallèle

    Des personnes qui disparaissent brutalement, sans explications, surtout sans raisons personnelles, de fuite ou de crainte… Ces disparitions, qui se font parfois en présence de témoins, défient notre entendement et toutes les logiques de nos connaissances modernes et scientifiques.
    Des dossiers refermés sur des familles entières dont on n’a plus jamais eu de nouvelles… Crimes crapuleux, intérêt majeur, accident, amnésie, crainte de la justice ou autres ?
    Ils, elles, sont ainsi des centaines à rejoindre les grandes énigmes inexpliquées. Pour la France, seule, les services judiciaires estiment à plusieurs dizaines le nombre des disparitions sur lesquelles la justice et les services de recherche français ne peuvent apporter le plus petit éclairage ou le moindre début de piste ou d’hypothèse.

    L’homme qui disparaissait :

    James B. Warson est buveur, certes, mais il est aussi un excellent sportif. Ce 3 septembre 1873, il court, suite à un pari stupide, afin de couvrir 60 km sans s’arrêter. Ils sont trois, dont un photographe, à le suivre dans une carriole attelée. James avance à une bonne allure, sans fatigue apparente… Derrière lui, ses amis l’encouragent. Tout à coup, il semble tituber, trébucher et tomber en avant, dans un grand cri. Il n’arrivera jamais à terre…Il disparaîtra d’un seul coup, comme on supprime une image dans un film. On ne le retrouvera pas et ses amis ne s’en remettront jamais vraiment.

    A trop chercher…on disparaît aussi :

    Ambrose Bierce est écrivain et journaliste. Il relate ce fait, ainsi que d’autres, car il s’est spécialisé dans les disparitions étranges et s’acharne contre les autorités incapables d’avancer une hypothèse. Il enquêtera sans relâche…et disparaîtra, à son tour, sans laisser de traces, ni d’écrits, en 1913 ! fait surprenant, un autre Ambrose Small, subira le même sort, et un Ambrose Fonton, puis un Ambrose Marton… Ce qui fera dire au français Charles Fart que, pour lui, c’est le nom d’Ambrose qui est visé, plus que l’individu.

    Le sort de l’Archiduc d’Autriche :

    Jean Orth des Absbourg disparu en mer à bord de la Santa Margharita
    Il s’agit d’un superbe trois-mâts : La ‘Santa Margharita’. Le navire est parfaitement entretenu et dispose d’un équipage sévèrement sélectionné. Les officiers qui en assurent le commandement, sont tous chevronnés et de toute confiance. Les conditions météorologiques sont excellentes. Le trajet est une croisière d’agrément qui doit se dérouler de Buenos Aires à Valparaiso. Le principal passager n’est autre que l’ex Archiduc d’Autriche, Jean Orth…On imagine les soins et les assurances qui entouraient ce voyage.
    Le navire disparaîtra, avec J. Orth et les neufs membres d’équipage, sans que cette énigme ne puisse jamais être éclaircie !
    Ajoutons, pour le lecteur intéressé, qu’il est très possible que l’Archiduc ait eu des connaissances des dessous de l’affaire de Rennes-le Château…

    Il ne reste que la voix :

    Ambrose Bierce relatait encore un fait incroyable, celui de la disparition de C.Ashmore.
    Nous sommes en hiver. Il neige et Ashmore doit sortir chercher de l’eau. Il part et ne revient jamais. Ne le voyant pas revenir, deux personnes partent à sa rencontre et suivent ses pas dans la neige. Visiblement, Ashmore est allé jusqu’au puits, puis il a fait demi-tour. Mais sur le trajet de retour, les traces de pas s’arrêtent nets…. Et plus rien ! Il n’y a pas d’arbre auquel il aurait pu grimper, ni traces d’animaux ou autres aux alentours. Personne ne reverra Asmore. Il avait 16 ans. Un seul détail fera froid au dos des enquêteurs : ils entendront la voix du disparu jusqu’au printemps…puis ce sera le silence !

    L’horreur du 35° parallèle :

    Et nous pourrions aller ainsi au fil des centaines d’exemples de disparitions toujours énigmatiques et insolubles.
    Sur ce sujet, l’affaire du 35° parallèle est toujours d’actualité, hélas. Une brève chronologie : déjà en 1872, la « Dei Gratia », navire anglais, croise le brigantin la « Marie Céleste ». Ce dernier vogue toutes voiles déployées… mais il est entièrement vide de tout occupant, et ce depuis peu, car des fourneaux de la cuisine de bord sont encore chauds et des tasses de thé sont encore fumantes. Rien, plus rien des douze passagers et membres d’équipages…sauf le chat du cuisinier !
    Ainsi, sera inauguré l’interminable liste des disparitions dans les alentours du 35° parallèle…Une horreur !

    L’hécatombe de juillet 1969 :

    Ce mois de juillet 1969 s’illustrera par une succession de découvertes maritimes toutes plus énigmatiques les unes que les autres.
    4 juillet… le « Cotopaxi » est découvert vide navigant en gouvernail automatique. Même jour, le « Red Sun », le « Calliana » et le « San Pedro » seront trouvés sans occupants. Ils ne présentent aucune avarie et la météo est idéale…On ne retrouvera aucun débris, aucun message, pas de corps. Les embarcations de secours et les gilets de sauvetage sont en place.
    6 juillet…le « Vagabond » de William Wallin est vide. La « Rosa » vide… le « Nelson » vide de 14 membres d’équipage… trois navires de pêche avec leurs filets dérivants, vides tous les trois…
    8, 12 et 15 juillet, 16 embarcations découvertes dérivantes.
    Ainsi le mois de juillet 1969 se terminera avec plus de 140 découvertes de navires vides et dérivants… Pas un seul rescapé !
    Tout cela se passe au large des Açores, à 35° de latitude Nord !

    Le long de la planisphère :

    Ce bilan est catastrophique et énigmatique pour une petite partie maritime du 35° parallèle. Mais ce dernier se poursuit aussi sur les terres. Impossible de tout relater ici, nous nous contenterons d’une brève et inquiétante énumération : séismes, cataclysmes atmosphériques et autres catastrophes dites « naturelles ». On serait tenté de sourire à ce mot, incongru ici, s ‘il n’y avait à la clé des milliers de morts.
    Les Açores, le Japon, la Martinique, les Calabres, San Francisco, Lisbonne, Naples, Smyrne, les îles Ioniennes, Skopje, Agadir, Orléans ville, pour ne citer que ces seuls grands lieux où se déroulèrent des raz de marées d’apocalypse (le Pakistan Oriental en fera les frais). De plus chaque année on enregistre des centaines de disparitions inexpliquées sur cette ligne du 35° parallèle.

    Les étranges meurtres du 35° :

    Tuer est encore faire disparaître ou supprimer, ce qui dans l’absolu de l’épouvante revient au même, sauf que l’on connaît la tragique destinée des victimes et le lieu des crimes.
    - Los Angeles, 35° parallèle… les massacres innombrables, plus celui de Sharon Tate et de ses amis.
    - La Californie, San Francisco, encore Los Angeles…les points de concertation d’un nombre incalculable de sectes meurtrières… sur le 35°.
    - Les grands mouvements guerriers secouant la planète naissent souvent sur les limites de ce parallèle : les frontières sino-indiennes et soviétiques…le Tibet, Viêt-Nam, Afrique du Nord, plus près dans le temps, Iran, Irak, Corée…
    Des milliers de morts et de disparus ! ! !

    La Dame au sang bleu :

    En France, les cas de disparitions inexpliquées sont nombreux. Là encore, nous ne disposons pas de la place nécessaire pour les parcourir. Retenons seulement celui-ci qui nous semble le plus énigmatique.
    Dreuil-les-Amiens, 1932. Un accident de voiture important. De l’amas de ferrailles deux témoins sortent une jeune femme inconsciente et la conduisent eux-mêmes dans une clinique d’Amiens où elle sera admise en urgence. Le médecin de garde prélève du sang de la victime pour en déterminer le groupe afin de pouvoir la perfuser. Il sera surpris de la teinte bleuâtre de ce sang et , plus encore, lorsqu’à l’analyse ce sang apparaîtra de composition …inconnu !
    La jeune femme, toujours inconsciente, reçoit les soins d’urgence puis est conduite dans une chambre au service de réanimation. Malgré la présence d’une infirmière, au matin il n’y avait plus personne dans le lit, où seuls se devinaient les plis froissés des draps. Pendant la nuit, cette clinique était fermée et les portes verrouillées de l’intérieur. Les fenêtres du rez de chaussé, où se trouvait la chambre de la patiente, était en plus défendues par un barreaudage.
    Les services de gendarmerie furent alertés mais jamais la « dame au sang bleu » ne fut retrouvée. Sur les lieux de l’accident, on retrouvera les traces du choc mais rien non plus de la voiture. Ce fut un des cas les plus énigmatiques de disparition en France.

    Un force surpuissante :

    Il faut pourtant conclure ce sujet insoluble…
    Daniel Réju aurait dit à ce propos, et il est tout à fait plausible qu’il ait raison : « Finalement, existe-t-il dans l’Univers une force surpuissante, inconnue de notre conscient, celle qui est à l’origine de toute existence et de toute vie ? Par le biais des manifestations « paranormales » ne chercherait-elle pas à prouver son existence, choquant notre compréhension, démolissant notre entendement, brisant notre cartésianisme et nos étroites structures mentales… ».
    Mais alors, quelles sont les critères de choix géographiques occasionnant tous ces évènements dramatiques ? ? ?

    Source : http://www.france-secret.com/disparitions_art.htm

    Ces événements [disparitions] sur le 35 ° parallèle ont-ils un lien avec les faits étranges comme celui-ci raconté par Pierre Bellemare

    Depuis 17 ans, Carole et Philippe Josserand informaticiens de leur état, cherchent à comprendre le phénomène stupéfiant dont ils ont été témoins. Un phénomène traumatisant qui leur a fait garder le silence durant toutes ces années par discrétion et besoin de tranquilité. 

    Au cours d'une recherche d'appartement en Provence, Carole et Philippe, carte d'un syndicat d'initiative en main, se retrouvent dans une région boisée traversée par de petites routes, qu'ils parcourent avec sérénité. Ils nous expliquent donc d'abord, tout leur cheminement. 

    La visite de la région continue sous forme d'une agréable promenade...Mais écoutons les protagonistes : 

    " A un moment, vers deux heures de l'après midi, après avoir arrêté la voiture, sur le bord d'un chemin, le sac à pique-nique en bandoulière, on s'est éloigné d'environ deux cent mètres, de la voiture en continuant sur un chemin qui est devenu de plus en plus étroit et là, sans transition, la forêt a disparue progressivement et on s'est retrouvé dans un village. 

    C'est exactement cela, on avançait lentement et d'un coup, on s'est retrouvé marchant dans le village. Forcément nous fûmes très étonnés et le mot est encore faible. On ne se souvenait pas d'y être entré, ni même de l'avoir vu de loin. On sait que ça parait invraisemblable ce qu'on raconte, mais c'est comme cela, on a eu beau repasser le film dans notre tête depuis 17 ans, on n'a pas trouvé d'explication. 

    Nous marchions dans la rue pavée d'un village sans trottoir, il y avait de maisons avec des façades qui se rapprochaient au niveau des étages supérieurs des façades avec des colombages pas de fenêtres, une sorte de village touristique, mais sans personne. 

    C'était très effrayant. 

    Je me suis retourné, dit Philippe, vers Carole, elle était toute pâle, je lui ai demandé si cela allait. Elle m'a répondu "Je n'aime pas cet endroit". 

    Je lui ai pris le bras elle tremblait. J'ai senti, dit-elle, comme un malaise, une impression de malheur. Je sens encore cette sensation de froid jusque dans mon ventre . Moi aussi j'avais froid, j'ai regardé par terre et on a vu, dans le milieu des pavés, qu'il coulait un filet d'eau, qui était gelé, et cela en plein mois de Juin. Une mince pellicule de glace en formation. C'était incroyable. Je peux vous dire que l'on ne s'est pas attardé. On a remonté le col de nos blousons plutôt légers et on calquait des dents et on s'est mis à courir. On n'a pas croisé une seule personne dans ce village, où il y avait des virages partout. C'était surréaliste. 

    A un moment donné, on a croisé une chapelle comportant une porte massive avec des mosaïques dessus . Elle était véritablement belle. Mais on n'a pas eu le temps de s'arrêter et on a continué. Puis on s'est retrouvé dans la forêt. On n'a pas vu la transition. On est passé du village à la forêt, sans rien comprendre. Donc, on a eu dès lors chaud. Très chaud. On s'est arrêté pour souffler un peu. Il faisait encore clair, et là on s'est rendu compte que l'on était perdu. Impossible de savoir où était la voiture. On a avancé en spirale et à un moment donné, on a retrouvé une route et là, sans vous mentir, on a tiré à pile ou face et on est parti à gauche. Quelle chance au bout de deux ou trois kilomètres, on est retombé sur la voiture. On a sorti tout de suite la carte routière et on a regadé dessus. Il n'y avait aucune existence de ce village. " 

    Après nous être renseigné il y avait effectivement un village autrefois mais : 

    " Un village qui avait disparu depuis trois siècles et dans lequel ces deux promeneurs s’étaient engouffré par une sorte de passage aussi, ayant moi même vécu un fait analogue http://www.era-new.net/article-34029139.html , je me pose la question suivante ; si ces deux promeneurs ou moi-même avions ramassé ne serait-ce qu'une fleur ou champignon, qu'aurait-il advenu de nous ? aurions-nous pu emporter quelque chose d'un autre temps voire d'une autre dimennsion ?
    Michel Fiore:.  Source : http://www.era-new.net/article-35052487.html


    Tiré de l'Express celui-ci : ( titre de l'article : Comment l'Italie contrôlait la vallée d'Uzbin en Afghanistan? ) :

    "Il est probable que des potentats locaux en ont profité pour s'en mettre dans la poche", glisse un bon connaisseur de l'Afghanistan. Ils font aussi quelques promesses. Dans la vallée de Tizin, dans le sud du district de Surobi, par exemple, un secteur moins difficile que celui d'Uzbin, les villageois réclament la réalisation d'une pompe hydraulique. "Les Français la fabriqueront", laissent-ils entendre...

    Mais lorsque la France prend le commandement du district de Surobi, en août 2008, les Afghans constatent le changement. "On a senti que les responsables locaux étaient un peu déçus, car nous n'avions ni la même approche, ni les mêmes moyens", souligne un gradé français.

    C'est alors la deuxième fois que Paris contrôle la zone. Pourtant, sa connaissance du secteur est limitée. Entre 2006 et 2007, en effet, les soldats n'avaient guère été plus loin que les Italiens. ", On n'avait dépassé le 35e parallèle qu'une seule fois raconte un militaire. Au-delà, on savait que c'était pourri."

    Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/comment-l-italie-controlait-la-vallee-d-uzbin-en-afghanistan_794782.html

    Pèlerinages et 35ème parallèle : 

    L'énigme des voies de pèlerinage n'est pas seulement contenue dans un mouvement irrésistible de foi... Il en est de même pour le mystère du 35ème parallèle, le long duquel s'agglutinent des accidents inexplicables, les catastrophes les plus insensées et les plus meurtrières! Remarquons simplement que ce trait imaginaire est celui longeant la plus importante ligne de faille du globe terrestre!
    Vaste sujet sur lequel il est impossible de conclure en quelques mots bien minces vis-à-vis des faits. Sur ce propos Daniel Réju affirmait avec sagesse et lucidité: "Si la théorie des courants telluriques n'est pas mythique, ceux-ci se trouvent donc là avec plus d'intensité qu'ailleurs. On peut alors se poser une question: les courants telluriques n'agissent-ils pas, non seulement sur les individus, mais aussi sur les sociétés et les nations et par là-même, n'influencent-ils pas sur le destin du monde?" Et si cette hypothèse était une vérité formidable?.. Alors simplement ceci expliquerait radicalement cela!...

    Source : http://www.france-secret.com/tellurisme_art.htm

    MAJ : 22-01-2013

    Mystérieuses disparitions au fil des siècles 

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    Depuis quelques quelques siècles,on a dénombré plusieurs cas de disparitions subites, sans la moindre explication. Ce fut le cas par exemple d'un groupe de 4 000 hommes envoyés pour combattre contre les troupes de Philippe V, en 1707. Cette armée n'a jamais passé les Pyrénées et la bataille n'a jamais eu lieu. On partit à leur recherche, mais rien strictement rien n'a été retrouvé, ni corps, ni armes, rien. Au Vietnam, à Saïgon, c'est une troupe de 650 soldats qui s'est vaporisée dans la nature. Pourtant une seconde troupe les suivait à deux kilomètres d'intervalle et n'a remarqué rien de singulier à l'itinéraire.

    L'un des cas les plus connus de disparition mystérieuse demeure cependant le bataillon de Norfolk en 1915. Les 267 hommes qui le composait étaient chargés de couvrir les positions françaises et anglaises contre les Allemands au niveau des Dardanelles (Turquie) lors de la Première Guerre Mondiale.

    Alors qu'ils s'enfonçaient dans la vallée, une autre compagnie de soldats qui les observaient, furent témoins de leur étrange disparition.

    Ils virent descendre sur leurs camarades un épais nuage. Lorsque celui-ci se leva, le régiment avait disparu au fond d'une rivière asséchée. Malgré les nombreux rapports et plusieurs témoins on ne sait toujours pas, ce qui s'est réellement passé ce jour là.

    Un autre cas similaire a eu lieu en Chine, beaucoup moins connue, mais tout aussi spectaculaire.
    Bien qu'il soit difficilement vérifiable, il s'est déroulé en 1937 alors que le Japon a déjà envahis une bonne partie de la Chine et que ses armées avancent vers la capitale chinoise, le colonel chinois Li Fu Si, bien décidé à résister devant l’occupant plaça deux bataillons de soldats le long du Yang Tsé. Le lendemain matin, un des bataillon composé de 3000 hommes avait complètement disparu, sans qu’aucune des sentinelles placées le long du fleuve n’aperçoivent le moindre mouvement de troupes.

    Le lendemain matin, il s’aperçoit que tous ont disparu, sauf une centaine, installés à l’écart près d’un pont. Les archives Japonaises confirmèrent qu’aucune bataille n’avait eu lieu ce jour précis, et qu’aucun homme n'avait été fait prisonnier. Que s’est-il réellement passé dans toutes ces étranges disparitions ? Les officiers ont ils cachés une désertion massive, ou bien étions dans certains cas, en présence d’un phénomène paranormal ?

    Source : http://paranormalnews.fr/index.php/dossiers/disparitions/autres-disparitions

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    Les liens sont ici évidents pour moi et en rapport direct avec cette parallèle mystérieuse et millénaire, il en existe probablement d'autres (les implications politico-économiques de ce "couloir" spécial sont aussi évidentes historiquement). Si vous avez des liens en rapport direct avec mention de cet axe ou de nouvelles découvertes à proximité de cet axe non mentionnées, merci de me les envoyer pour réunir ces informations. Autre chose : pour moi il est évident que la comparaison avec les parallèles actuelles sont fausses : je me réfère plus à la Pierre du Monde qui révèle un tout autre axe, même si le 35° parallèle y est inclus souvent... ou alors, cet axe se déplace aussi lui-même dans le temps.

    Autre trouvaille peut-être en corrélation : les plus importants lieux où se trouvent des cheminées hydrothermales sous-marines (qui amènent la vie des profondeurs de la Terre suivant plusieurs scientifiques), les cheminées noires ou blanches, se trouvent justement entre le 25ème et le 45ème parallèle Nord :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_hydrothermal#Localisation_des_syst.C3.A8mes_hydrothermaux

    MAJ : 22-01-2013 :

    Mystérieuse disparition : Le bataillon de Norfolk

    norfolk-1915.jpg


    L’un des cas les plus mystérieux de disparition s’est produit au cours de la Première Guerre mondiale. Cette énigme est d’autant plus étrange qu’elle concerne un bataillon entier de soldats.
    En effet, le bataillon du Royal Norfolk Regiment s’est évanouit en pleine campagne des Dardanelles en août 1915.
    Dans son livre Disparitions mystérieuses paru en 1973, Patrice Gaston cite d’autres cas de groupes de militaires qui, apparemment, se sont évanouis en pleine guerre sans laisser la moindre trace.

    Entre mars et décembre 1915, l’Angleterre et la France tentent de se rendre maîtresses des Dardanelles, point stratégique contrôlant les communications entre la Méditerranée et les ports russes de la mer Noire. Mais les armées de l’Empire ottoman, commandées par les Allemands, tiennent le corps expéditionnaire occidental en échec. Les pertes sont si importantes (46 000 morts) que les Alliés abandonnent finalement la partie en décembre 1915.

    L’histoire de la disparition des Norfolk est connue par le récit des soldats du Commonwealth qui ont assisté à l’évènement.
    Le 21 août 1915, au cours de l’attaque de la presqu’île de Gallipoli, 22 soldats néo-zélandais d’une compagnie du génie voient le 4e régiment de Norfolk, qui compte 267 hommes, se porter au secours du corps d’armée ANZAC (Australia and New Zealand Army Corps) en train d’attaquer la cote 60, au sud de la baie de Suyla.

    Alors qu’ils se trouvent dans le lit d’un cours d’eau asséché, les soldats du Norfolk entrent dans un étrange nuage. Au moment où tous les hommes ont disparu derrière le rideau de brume, le nuage s’élève doucement puis s’éloigne dans le ciel, contre le vent, et échappe bientôt aux regards des observateurs.
    Plus un seul soldat n’est alors visible dans la petite vallée, et la Turquie affirme n’avoir jamais capturé aucun soldat du régiment concerné.

    Analyse du témoignage

    norfol.jpg

    Ce récit repose sur un témoignage fait 50 ans après les faits. Rédigé lors d’une rencontre commémorative des ANZAC par trois des soldats néo-zélandais, ce témoignage se présente sous forme d’un appel à déposer, destiné aux éventuelles personnes encore vivantes qui auraient assisté au phénomène.

    Cependant, le témoignage comporte plusieurs contradictions.

    Ainsi, le 4e Norfolk évoqué par les témoins n’est pas un régiment mais un bataillon. Celui-ci a d’ailleurs terminé la campagne des Dardanelles.
    En revanche, c’est le 5e Norfolk, autre bataillon du même régiment, qui a été effectivement porté disparu au cours d’une attaque.
    Cette dernière a eu lieu, non le 21 août comme le mentionne le document, mais le 12 d’après les archives militaires anglaises, et à 5 kilomètres de la position supposée des soldats néo-zélandais.

    Par contre, il existe un autre document qui évoque un épisode similaire et écrit peu après la campagne. Cette fois-ci, on ne peut y relever aucune contradiction. Ce témoignage très frais paraît nettement plus fiable.

    norfolk-gallipoli.jpg

    Rapport final de la commission des Dardanelles

    Le rapport effectué juste après la campagne « Final of the Dardanelles Commission » a été publié en 1917.
    Selon ce document, une « étrange brume » reflétant les rayons du soleil a recouvert la baie et la plaine de Suyla le 21 août 1915.
    Ce « nuage » peut sembler étrange mais c’est un phénomène météorologique courant dans la région.
    Le rapport cite également ce même jour l’attaque de la fameuse cote 60 par 3 000 hommes des ANZAC.

    Il existe donc des similitudes entre le document officiel et le témoignage tardif des trois soldats néo-zélandais. Le témoignage semble mélanger deux évènements. Il est vrai que sur le Rapport Final, les deux faits sont relatés sur deux pages en face l’une de l’autre.
    Cette disposition a-t-elle pu influencer les témoins ?

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    Il faut rajouter à cela que, du 5e Norfolk porté disparu, 122 cadavres membres de ce bataillon, ont été retrouvés dès le 23 septembre 1919.
    Il faut souligner également que 27 000 des 34 000 hommes tués, Anglais et ANZAC, n’ont jamais connu de sépulture.
    On peut donc supposer que les corps des 145 hommes manquants du 5e Norfolk gisaient sur un champ de bataille. La chaleur qui régnait en ce mois d’août 1915 dans la région constitue un facteur de putréfaction accéléré.

    Enfin, rappelons que le rapport officiel parle d’une brume de très grande superficie et non d’un nuage de 250 mètres de long posé au sol, selon la description des témoins.

    D'autres disparitions de troupes étranges :

    En 1707, au cours de la guerre de la Succession d’Espagne, 4 000 hommes de l’archiduc Charles de Habsbourg engagés contre les armées de Philippe V se mettent en route un matin vers le col des Pyrénées. Nul ne sait, en dépit des recherches, ce qu’ils sont devenus. Ils ont disparu avec armes et bagages.

    En 1858, lors de l’attaque des Français contre le royaume vietnamien, 650 zouaves du corps expéditionnaire avancent vers Saigon dont ils ne sont plus éloignés que de 20 km.
    Ils sont suivis à 2 Km par un autre groupe de soldats. Soudain, ils s’évanouissent sans que personne ne puisse dire ce qui leur est arrivé.

    En décembre 1937, le Japon a déjà envahi une bonne partie de la Chine, et ses armées avancent vers Nankin, la capitale chinoise.
    Le colonel Li Fu Sien décide d’opposer une ultime résistance. Il poste 3 000 hommes le long du Yang-Tsé.
    Le lendemain matin, il s’aperçoit que tous ont disparu, sauf une centaine, installés à l’écart près d’un pont.
    Ni ceux-ci, ni aucune sentinelle n’ont vu les 3 000 hommes abandonner leur poste, et les archives japonaises ne mentionnent aucune capture.

    Source : http://www.dinosoria.com/dardanelles_norfolk.htm - V.B (20.09.2005)

    Yves Herbo : Vous constaterez que cette enquête n'est pas complète et ne cite que brièvement les témoignages et pas leur totalité, et que nous n'avons pas non plus le rapport final ! De plus, les conclusions sont assez contradictoires et nettement "de parti pris" sceptique dans le sens négatif sans réel apport prouvable lui-même. Ainsi, la phrase "Ce « nuage » peut sembler étrange mais c’est un phénomène météorologique courant dans la région." n'apparaît pas dans le rapport final, mais a été ajoutée ici pour en conforter l'idée... qui donc dans cette région pourrait bien témoigner qu'il s'agit d'un phénomène courant ?... et même de ses réelles dimensions ? Si les soldats ont été vus au fond de la vallée avant de disparaître dans le nuage, n'est-ce pas contradictoire avec un nuage de si grande dimension ? Autre énorme contradiction : " 122 cadavres membres de ce bataillon, ont été retrouvés dès le 23 septembre 1919. " et "La chaleur qui régnait en ce mois d’août 1915 dans la région constitue un facteur de putréfaction accéléré." : mais où est expliqué le fait et comment ces 122 cadavres n'aient pas subi la putréfaction totale et disparition (mêmes des os ?) des 145 autres en quatre ans ?

    Une autre enquête basée également sur des auteurs, mais, à part des citations de livres d'autres auteurs, on n'y trouve pas non plus de correspondances ou de références réelles en ce qui concerne les déclarations officielles (et des copie-photos de ces documents) et leur propre confusion possible (ou voulue) sur deux cas proches dans le temps, néanmoins, ce cas semble assez douteux pour ne pas être retenu...

    http://www.ovni-expert.com/?p=40  + http://www.dark-stories.com/disparition_bataillon_norfolk.htm

    Les disparus du phare


    Depuis décembre 1899 où il a été édifié sur l’île rocheuse de Eilean Mor, au large des côtes écossaises, le phare a semblé maudit. Dans l’année qui a suivi sa mise en service, trois gardiens ont péri, un quatrième a fait une chute mortelle et plusieurs sont devenus fous.
    Puis, le 15 décembre 1900, le phare s’est éteint.

    Quatre gardiens se relayaient par équipe de trois. Alors qu’il s’approchait en bateau pour rejoindre son poste, Joseph Moore fut frappé par le silence oppressant qui régnait aux alentours. Personne pour l’accueillir, pas de drapeau flottant au vent.

    A l’intérieur du phare, tout lui avait semblé normal. Des plats de nourriture intacte étaient encore sur la table, une chaise gisait à terre et deux cirés manquaient au portemanteau.

    L’île venait d’essuyer une violente tempête. D’énormes vagues avaient tordues les rampes de

    Dans OVNI/UFO
    Gobeklitepe2

    OVNI et Aliens : un phénomène très ancien

    Par Le 05/03/2015

    OVNI et Aliens : un phénomène très ancien

     

    Gobeklitepe2 mini

    Gobleki Tepe et ses mystérieuses gravures

    Depuis toujours, l'homme a observé le ciel et son environnement, répertoriant, analysant et essayant de comprendre ce qu'il voyait. On retrouve un peu partout dans le monde des représentations assez étranges dans des peintures ou gravures rupestres datant de - 50 000 ans (certains disent - 80 000 ans) et jusqu'à nos jours (des tribus en Afrique du Sud entre autres continuent ces antiques traditions). Il y en a des milliers et la plupart représentent la faune animale de l'endroit, des symboles et signes non compris à ce jour, et aussi parfois des représentations de l'homme lui-même ou ne choses vues et non comprises à l'époque. Parmi ces dessins ou gravures, certains sont très étranges et semblent témoigner d'un événement important ou surprenant à l'époque. La plupart des spécialistes, en l'absence de données supplémentaires, ne cherchent pas trop d'explications et rangent automatiquement ces "curiosités" dans la large palette religieuse, se prononçant arbitrairement pour des représentations de "dieux" ou de sorciers...

    Bien sûr, beaucoup d'ufologues ou de spécialistes du paranormal classent plutôt ces représentations comme des témoignages bien réels de phénomènes ou apparitions étranges répertoriées par l'Homme de l'époque... Voici un (petit) aperçu de quelques photos de ces gravures pariétales dans des roches, en extérieur ou dans des grottes, trouvées dans le monde entier.

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    Un peu plus tard, la civilisation de Sumer nous délivre des tablettes en argile où apparaissent plusieurs histoires, légendes et témoignages concernant son origine et développement à l'aide de "visiteurs" appelés "dieux" ou "annunakis". Plusieurs gravures, statuettes et objets explicitent également ces légendes, comme ces statuettes représentant ces annunakis ou ce sceau montrant l'un de leurs engins volants :

    statuettes-sumer-annunakis.jpgannunaki-sceau-sumerien.jpg

    Les civilisations de l'Indus, d'Inde et de Chine, puis plus tard des civilisations égyptienne et d'Amérique du Sud nous délivrent sensiblement le même témoignage dans leurs premiers textes de visites et interventions extérieures, agrémentés même de guerres et de descriptions très détaillées d'armes puissantes, d'engins volants...

    L'un des plus ancien reportage et enquête sur un phénomène OVNI date du 15ème siècle Avant JC. Nous trouvons ce récit dans un papyrus de l'Egypte anciennes faisant partie des Annales de Thoutmès III (1504-1450 AV JC), l'un des plus grands rois égyptiens et l'un des plus grand conquérants de l'Antiquité. En vingt années de campagnes militaires, il porta les frontières de son pays jusqu'à l'Euphrate et jusqu'à Napata en Nubie (Soudan actuel). Sous son règne affluèrent dans la vallée du Nil les riches tributs de toutes les nations vaincues.

    Ce fut au cours de l'une de ces campagnes que le pharaon Thoutmès assista à l'étrange événement relaté dans le papyrus Tulli. Découvert par Alberto Tulli, ancien directeur de la section d’égyptologie du musée du Vatican à Rome, le papyrus en question fut légué à sa mort à l'un de ses frères, Mgr Gustavo Tulli, prêtre au palais de Latran et conservateur des archives du Vatican. Lorsque celui-ci décéda à son tour, ses biens furent répartis dans sa famille et on perdit la trace du manuscrit égyptien. Fort heureusement, il fut traduit avant sa disparition par le prince Boris de Racheviltz, égyptologue renommé et correspondant à Bolzano de la Fortean Society, la célèbre académie internationale fondée par Charles Fort.

    "En l'année 22, au 3ème mois de l'hiver, à la sixième heure du jour... les scribes de la Maison de la Vie virent que c'était un cercle de feu qui apparaissait dans le ciel... Il n'avait pas de tête et son haleine avait une odeur fétide. Son corps était long d'une perche et large d'une perche. Il n'avait pas de voix. Comme il jetait la confusion dans leurs cœurs, ils se prosternèrent à plat ventre... ils se présentèrent à Pharaon... pour le lui raconter. Sa Majesté ordonna... Ainsi tout est écrit dans les rouleaux de papyrus de la Maison de la Vie. Sa Majesté méditait et songeait à cet événement. Or, au bout de quelques jours, ces choses devinrent encore plus nombreuses dans les cieux. Elles brillaient dans le ciel, plus que le Soleil, et s'étendaient aux bornes des quatre soutiens du ciel... Puissante était la position des cercles de feu. L'armée de Pharaon les considérait, Sa Majesté se tenant au milieu. C'était après souper. Alors ces cercles de feu montèrent plus haut dans le ciel, vers le sud. Des poissons et des volatiles tombèrent du ciel. Une merveille jamais observée depuis la fondation de la nation. Et Pharaon fit apporter de l'encens qu'il brûla afin d'attirer la paix sur le foyer... Et ces événements furent inscrits sur l'ordre de Pharaon dans les annales de la Maison de la Vie... afin qu'ils ne soient jamais oubliés."

    Plus tard, à Rome, de nombreux auteurs ont mentionné des phénomènes semblables. D'abord Cicéron qui, dans De Divinatione, parle du "temps où l'on vit deux soleils (...), le Soleil de la nuit, de grands bruits dans le ciel et le ciel qui semblait exploser et les stupéfiantes sphères qui y apparurent". Pline l'Ancien fait de son côté allusion, dans le chapitre 33 du 2ème tome de son Histoire naturelle, "au soleil nocturne qui apparut la nuit dans le ciel et qu'on vit sous le consulat de S. Cecilius et de G. Papirius, et dans d'autres occasions". Le célèbre naturaliste latin note que ce "soleil" faisait la nuit aussi claire que le jour, et note des faits encore plus sensationnels : "des barres brillantes apparaissent dans le ciel, semblables à celles qu'on vit après la défaite de la flotte qui coûta aux Lacédémoniens leur suprématie en Grèce ; une étincelle détachée d'une étoile augmente de volume en se rapprochant de la Terre et, après avoir atteint la taille de la Lune, diffuse une faible clarté pour se retirer ensuite dans le ciel sous la forme d'une torche. Ce phénomène s'est passé sous le consulat de G. Octavius et de C. Siribonius et il eut pour témoins de proconsul Sclanius et ses amis ; on voit aussi des étoiles "aller dans toutes directions sans qu'on sente le moindre vent se lever".

    Sous le consulat de Valerius et de G. Martius, une plaque de feu ronde traverse le ciel au coucher du soleil, de l'occident à l'orient, en laissant des traînées d'étincelles." Sénèque écrit dans ses Questions naturelles : " On discute pour savoir si on doit considérer comme de la même sorte les barres tonnantes et les météores tonnants dont l'apparition est assez rare ; et ces boules de feu qui se rencontrent et qui dépassent parfois la taille du Soleil (...) et ce ciel enflammé dont l'histoire fait souvent mention ; et cette lumière parfois si puissante qu'on la confond avec celle des astres, et quelquefois si faible qu'on peut la prendre pour un incendie lointain." - La plupart des historiens prennent ici les romains pour des imbéciles en argumentant qu'il s'agissait de météores, comètes et pluis d'étoiles filantes... ce sont eux les imbéciles car ils devraient savoir que ces phénomènes naturels sont parfaitement connus et identifiés depuis plus longtemps que les Romains et que leurs auteurs ont bien spécifié qu'il s'agissait de phénomènes atypiques et non correspondant aux comètes et météores (de par ailleurs très bien décrits et identifiés dans d'autres ouvrages de la même période).

    Petit historique des apparitions mentionnées dans les textes anciens ou plus modernes (il en existe en fait des dizaines d'autres) :

    an 60 après JC : Ecosse : Le roi Domnall Mac Murchada a été le témoin du passage d'un objet lumineux de grande taille. Cet objet sera souvent vu dans la région.

    an 840 : Lyon, France : L'évêque de Lyon Agobard rapporte qu'après avoir été intrigué par le lynchage de 3 hommes et d'une femme, des villageois lui dirent qu'ils avaient été vus descendant d'un "vaisseau de nuage"...

    an 919 : Hongrie : Apparition de multiples objets lumineux dans le ciel durant plusieurs semaines.

    927 : Reims, France : De nombreux objets sont vus au-dessus de la ville. Les habitants crurent que c'était un signe de l'apocalypse...

    966 : Mer du Japon : Un équipage de marchands signale avoir été réveillé par un cylindre lumineux traversant le ciel à vive allure.

    1015 : Tokyo : Les rues sont illuminées par 2 objets lumineux. Quelques minutes après, plusieurs petits objets blancs se dissocient des 2 principaux. L'observation dua une heure.

    1027 : Egypte : Des marchands sur le nil ont vu passer un grand bâton de feu au-dessus des maisons du Caire.

    1254 : Abbaye de St Alban, France : L'édifice a été survolé par un objet lumineux, décrit comme un "bateau".

    1411 : Arras, France : Un bâton d'acier a été vu dans le ciel pendant une heure et quart rapporte Jacques Declerc dans ses mémoires.

    1492 : Bahamas : Lors de son voyage, Christophe Colomb note dans son journal de bord que lui et son équipage ont observé une grande "bougie" rose traversant le ciel.

    1520 : Erfurt, Allemagne : Des paysans ainsi que des aristocrates voient 3 étranges objets dans le ciel. Le plus petit tournant autour du plus grand.

    1527 : France : Un cigare volant a été vu traversant le pays par de nombreux témoins.

    1590 : Italie : En pleine journée, des moines sont effrayés par le passage de plusieurs disques dans le ciel.

    1590 : Ecosse : Des paysans racontent avoir observé un objet tubulaire immobile dans le ciel durant quelques minutes.

    1644 : Océan Indien : Dans le livre de bord d'un navire marchand espagnol, il est noté une observation d'objets lumineux dans le ciel qui ont survolé plusieurs fois le bateau.

    1644 : Boston, USA : 2 objets sont aperçus dans le ciel de la ville.

    1663 : Russie : Le fermier Lievko Fiedorov du village de Mys rapporte que durant la messe, un son effroyable se fit entendre. Les gens quittèrent l'église et virent une énorme boule de feu sortant des nuages se dirigeant vers le lac puis remonta vers les nuages. Une heure plus tard, la boule de feu revint et plongea dans le lac, entraînant avec elle une barque de pêcheurs. Tous les poissons du lac furent tués.

    1686 : Leipzig, Allemagne : A 1h30, l'astronome Gottfried Kirch écrit dans son journal qu'il a vu une sphère de feu traversant le ciel pendant 7 minutes.

    1731 : Florence, Italie : D'étranges points lumineux dansent dans le ciel durant la nuit.

    1752 : Augermanland, Suède : Un vaisseau cylindrique suivi de petites boules lumineuses traversent le ciel du village.

    1755 : Lisbonne, Portugal : D'énormes sphères traversent le ciel et s'arrêtent. L'une d'entre elles part dans la direction opposée, suivie peu après par les autres.

    1760 : Sole, Suisse : Un astronome observe le vol d'un grand vaisseau, entouré d'un cercle lumineux.

    1800 : Louisiane, USA : Un objet lumineux survole la ville de Baton-Rouge.

    1809 : Londres, Royaume-Uni : L'astronome John Staveley témoigne dans une revue scientifique de son observation d'étranges lumières s'arrêtant puis repartant à travers les nuages.

    1820 : Embrun, France : Durant une éclipse de Lune, de nombreux observateurs purent voir d'étranges objets se déplaçant en ligne droite.

    1834 : Chutes du Niagara, Canada : Un objet carré reste en vol stationnaire au-dessus des chutes.

    1836 : Cherbourg, France : Des témoins ont vu le vol d'un disque tournant au-dessus de la ville qui se dirigeait vers la mer.

    1845 : Naples, Italie : Volant en formation, de nombreux disques traversent la ville.

    1845 : Londres, Royaume-Uni : de nombreux Londoniens ont vu un vaisseau rouge grimper à travers les nuages.

    1845 : Atlantique : Un bateau assiste à la sortie de l'eau de 3 grands objets de forme circulaire. Ils seront aperçus au-dessus de la côte un peu plus tard.

    1856 : France : Plusieurs observations dans toute le pays.

    1860 : Louisiane, USA : Lors d'un dîner, les convives ont pu observer un objet lumineux de couleur rouge dans le ciel.

    1861 : Chili : Des témoins observent un objet volant émettant un son sourd.

    1870 : Atlantique : Le Capitaine Banner, commandant le navire marchand Lady of the Lake, assiste pendant 30 minutes au vol d'un étrange disque métallique.

    1871 : Meudon, France : L'observatoire de Meudon déclare avoir vu de nombreux objets lumineux dans la nuit. L'un d'eux se serait dirigé vers le sol et aurait atterrit.

    1874 : Mexique : Gigantesque cigare volant observé au-dessus de Oaxaca.

    1877 : Pays de Galle : Une formation d'objets survola la côte. 8 objets en configuration triangulaire.

    1877 : Vence, France : des sphères lumineuses sortant des nuages et se déplaçant lentement vers le nord ont été vues pendant 1 heure.

    1879 : Golfe persique : A 21h40 et pendant 35 minutes, 2 disques lumineux frôlent la surface de l'eau devant le bateau Vultur.

    1883 : Mexique : L'astronome José Bonilla photographie une formation de 20 disques en plein jour.

    1883 : Marseille, France : Nombreuses observations de disques dans le ciel de la ville.

    1885 : Turquie : Observation à 21h30 d'un objet allongé et très lumineux. Le lendemain, deuxième apparition survolant des villages.

    1887 : Atlantique Nord : Une sphère lumineuse passe sous un bateau, émerge de l'eau et monte à grande vitesse vers le ciel.

    1893 : France : Plusieurs observations dans tout le pays.

    1897 : USA : Vague américaine, plusieurs dizaines de témoignages et témoins, photos, tout au long de l'année.

    1898 : Lille, France : Pendant 10 minutes, les Lillois ont pu voir une boule rouge au-dessus de la ville, en pleine journée.

    Autres données et photos, peintures, livres anciens ici : http://secretebase.free.fr/ovni/histoire/art/art.htm

    (sources : "OVNI et Extra-terrestres" de Yves Naud, "Dossier Brûlant" N°1 4ème trim. 1998)

    Update : Autres articles liés sur ce site :

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-historique-minimal.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/un-cas-d-ovni-aux-etats-unis-des-1639.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-dans-l-histoire-les-16-et-17ieme-siecles.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/globe-de-feu-au-dessus-de-la-fregate-de-forbin.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/un-cas-d-oani-au-17eme-siecle-l-ovni-de-genes.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-dans-la-chine-ancienne.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/oani-et-contact-au-japon-en-1803.html

    Yves Herbo 11/2011 - update 03-2015

    Baltic robot image 2012

    Anomalies dans la Baltique: les news hivernales

    Par Le 16/02/2015

    Anomalies dans la Baltique: les news hivernales

    Baltic robot image 2012

    Cette image prise par le ROV de l'intérieur d'une des failles ou couloirs de l'Anomalie 1 montre-t-elle une gravure préhistorique ?

    La page originale est longue à charger, et pour cause... beaucoup d'images et de vidéos !... je publierai donc maintenant les news sous formes de billets moins gros en taille et si vous voulez revoir l'intégralité de cette passionnante aventure, patientez pour le chargement de cette page ! : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

    MAJ du 16-02-2015 : Une longue pause donc depuis les dernières nouvelles d'automne et le passage au-dessus des deux anomalies en été, mi-août 2014. Il y a quelques nouvelles informations puisque l'équipe Océan X a pu se procurer du matériel plus récent et plus en conformité avec les techniques d'aujourd'hui. Peter Lindberg a donné quelques nouvelles en janvier, dont vous trouverez le texte traduit ci-dessous. Il y a eu aussi un avis plus détaillé d'un scientifique, un paléontologue qui a confirmé certaines choses du passé sur la mer Baltique et la présence de beaucoup de paléosols engloutis (des terres sédimentales préhistoriques vieilles de plusieurs milliers ou millions d'années qui se sont durcies avec le temps et ont été englouties par la montée des eaux), dont certaines portent encore les traces d'activités animales, mais aussi humaines, car l'homme préhistorique a habité ces régions avant, pendant et après la dernière glaciation (tant néandertal que l'homme moderne à priori). Il pense pour sa part que les anomalies pourraient bien être des exemples très bien conservés de ces sols préhistoriques engloutis, d'où leur intérêt exceptionnels pour la science s'ils sont vraiment bien conservés (et on a vu que la Baltique, y compris le Golfe de Bothnie, est un domaine et des eaux qui conserve fort bien ce qui y a été englouti). A ce sujet, nous relevons qu'il avait été trouvé, au sommet de l'anomalie 1, un cercle de pierre, qui avait été soupçonné être les traces d'un antique foyer... ce pourrait donc bien être le cas... Ce scientifique a d'ailleurs fourni une carte du relief connu de la Baltique en ce qui concerne ces paléoterres, et j'avais déjà fait mention dans d'autres articles de ces recherches toujours en cours. Les anomalies du Golf de Botnie pourraient donc bien rejoindre la liste de ces terres préhistoriques conservées sous les eaux qui font l'objet de fouilles archéologiques...

    Peter Lindberg donne des nouvelles en janvier 2015 : " Une brève mise à jour concernant l'anomalie ; 2014 ne nous a permis aucune visite réelle sur les anomalies. Nous sommes passés une fois sur la zone et on avait le sonar à balayage latéral Klein 3900 dans l'eau à ce moment. Le temps était généralement loin d'être optimal pour la numérisation, la mer démontée donc après le passage sur l'A2, où nous avons obtenu une bonne image, nous sommes passés à droite de l'A1, ce qui a entraîné une mauvaise image. Cela pourrait être difficile de comprendre, si vous n'êtes pas là quand c'est une mer rugueuse, que vous ne pouvez pas simplement tourner le bateau pour un nouveau passage au-dessus d'un objet intéressant. Même si nous ne coulerions probablement pas le bateau, cela ressemblerait à un champ de bataille à l'intérieur par la suite et les gens se seraient réfugiés sur leurs couchettes, si on essayait de se retourner contre la mer. C'est pourquoi nous venons plusieurs fois pour obtenir une chance lors d'un passage sur un objet intéressant, des anomalies ou des épaves. De toute façon, nous visons à être capables de faire une visite (sur les anomalies) cette année. Ce ne pourra toutefois pas être une expédition scientifique, ce que je suppose que chacun d'entre nous espérait. Pour être plus précis, nous serons en mesure de faire les mêmes choses que nous avons faites en 2012. Ce n'est pas à coup sûr encore, mais puisque nous sommes impliqués dans un nouveau projet de TV, cela pourrait nous en donner l'occasion. "

    Question matériel, l'équipe a officiellement fait cette annonce sur son site " OXT a maintenant acheté le meilleur système de robot sous-marin ROV du monde. Et nous sommes l'un des rares qui a le câble de fibre optique de 2952 feet (900 mètres) pour le ROV. C'est un gros investissement pour nous, mais cela augmente désormais les occasions pour nous de parvenir à trouver des épaves nouvelles intéressantes et d'autres choses. Mais également d'être en mesure d'offrir nos services aux autres, qui en ont besoin, pour un meilleur équipement et nos connaissances. "

    D'ailleurs, en ce qui concerne les documentaires télévisés, je vous signale que des images du documentaire d'Océan X ont été vendues puisqu'elles apparaissent dans ce très récent documentaire, faisant partie d'une série actuellement diffusée dans plusieurs pays du monde (et qui va l'être pendant quelques années un peu partout), voici la version originale en attendant une version française... j'ai commencé à diffuser la saison 1... et les débuts de la saison 2  en français :

    The Unexplained Files - S02E02 - Peruvian Alien Skull - Baltic Sea UFO en VO

    "Au Pérou, un tout petit squelette continue de défier toutes les explications médicales et analyses de l'ADN. Est-ce un chaînon manquant de l'évolution humaine ? Ou est-ce la preuve d'une présence extra-terrestre sur la Terre dans les temps anciens ?  Des chercheurs d'épaves trouvent un étrange disque de la taille d'un terrain de football sur le fond de la Mer Baltique..."

    « Pour avoir une chance de comprendre l'anomalie de la mer Baltique, vous devez d'abord comprendre son contexte sur place et dans le temps. »

    Kingman est un géologue marin professionnel et géophysicien et possède une maîtrise en océanographie et en génie géophysique. Il a beaucoup travaillé tout au long de la mer du Nord et a travaillé également un peu dans la mer Baltique. Il a également travaillé avec les groupes qui étudient les différentes parties de la mer Baltique, y compris dans le domaine qui met l'accent sur les paléoenvironnements et la paléoarchéologie. Il est aussi fortement impliqué dans le domaine de l'archéologie marine, mais ne possède pas les documents d'identification d'un archéologue marin (diplômes). (par Laura Funke pour l'anglais de l'allemand)

    Kingman : " Voici une brève description de l'anomalie de la mer Baltique pour aller avec mon précédent post sur le sujet : pour avoir une chance de comprendre l'anomalie de la mer Baltique, vous devez d'abord comprendre son contexte sur place et dans le temps. Nous allons reconstruire l'histoire géologique « récente » de l'emplacement de l'anomalie. Durant le début du Pléistocène moyen, le site était bien au-dessus du niveau de la mer d'environ 20 à 40 mètres. N'oubliez pas que le niveau de la mer a chuté à environ 120 m. sous le niveau actuel durant le dernier maximum glaciaire. A cette époque, le site était couvert par l'inlandsis scandinave, qui a atteint aussi loin au sud que Varsovie et a presque atteint Hambourg. Le Danemark était entièrement recouvert de glace. Vers - 15,000 ans, il y a la nappe glaciaire qui était en situation de pleine retraite et vous êtes maintenant dans un environnement côtier peri-glaciaire. C'était un endroit vraiment intéressant et le temps devait être et était certainement un instant privilégié pour les humains et les hominidés. La plupart du bassin de la mer Baltique est devenu un grand lac d'eau douce, appelé Ancylus. L'inlandsis étant en retrait, les terres environnantes auraient changé entièrement en raison de la hausse globale du niveau de la mer mais aussi localement en raison de la glacio-isostasie (les terres s'élèvent aussi à cause de la disparition du poids des glaces - élévation entre 9 mm/an à 1 mm/an ; Ekman, 1996). La terre a été littéralement en élévation et en chute en raison de la modification des forces de pression de la glace et du relâchement sur la croûte. Cette déformation laisse sa marque sous forme de failles de courtes longueurs relativement peu profondes et des fractures dans la roche, ainsi qu'un changement des taux de sédimentation et des surfaces partout dans le bassin Baltique, qui va bientôt être complété. La complexité du secteur, combiné avec les seuils dynamiques entre la mer du Nord et les bassins de la Baltique ouverte auraient causé des variations dramatiques dans la salinité et le volume des échanges d'eau entre la mer et le bassin (d'eau douce) sur le site de l'anomalie. Pour mettre cela en perspective, la zone située au nord de la Finlande méridionale-Stockholm n'a jamais été sous l'eau, alors que juste au sud, il y a eu de très complexes fluctuantes histoires glaciaire/interglaciaires, avec beaucoup de variations dans les taux et sortes de sédimentation (Björck, 1995).

    La clé de l'anomalie de la mer Baltique est maintenant au-devant de la scène. Elle a été prise dans une lutte de survie entre le Lac Ancylus d'eau douce et saumâtre et la mer marine qui montait rapidement en raison de la transgression marine globale (les nappes de glace fondant à l'échelle mondiale sur des terres = élévation du niveau de la mer). Entre - 8000 à -10, 000 ans avant le présent, la zone a été complètement inondée par l'eau de mer et le niveau de la mer était encore à un autre 70-80m, ou alors elle est montée avant d'arriver à son niveau actuel (YH : c'est peu clair mais les niveaux de la mer et aussi du sol n'étant pas stables, le tout bougeant sur des siècles, il est difficile de mettre des distances et altitudes précises !)

    Donc ce que nous avons finalement comme Anomalie est une fonctionnalité sédimentaire qui a vécu plusieurs batailles difficiles et a gagné. Elle fut probablement déposée dans un milieu lacustre (Lac) d'énergie basse ou moyenne, qui est devenu le bord du lac lorsque le soulèvement s'est produit. L'anomalie a été maintenant exposée puis chimiquement modifiée et cuite pour devenir un rock dur. Ce faisant, elle s'est aussi déformée et craquelée, donnant la caractéristique des fractures et des angles droits. Et une fois de plus, elle est devenue immergée, cette fois par une solution saumâtre qui a ajouté à l'altération chimique, tout en éliminant les sédiments mous et meubles l'entourant. Des blocs de glace (icebergs) ont été répandus partout dans la mer Baltique, ainsi que dans toute la mer du Nord et l'Atlantique Nord, en raison de l'éclatement du massif inlandsis d'antan. Ceci explique les belles rives de rivières accompagnées de rochers arrondis que vous trouverez autour du site de l'anomalie et ailleurs. La plupart seront soit du basalte ou du granit de toute sorte.

    En conclusion, je maintiens que l'anomalie est un paléosol submergé. Elle n'est pas terriblement rare puisque d'autres sites baltes connus existent et sont actuellement à l'étude. Cependant, elle est certainement un site intéressant et devrait être étudiée davantage, tant pour son histoire géologique, mais aussi pour sa contribution à l'anthropologie puisque que l'anomalie a été brièvement exposée à l'air libre. C'était un endroit incroyablement intéressant et important, et de l'époque de l'homme préhistorique et devrait être étudié dans ce sens, avec l'anomalie maintenue dans son contexte, sans parti pris. Une fois de plus, veuillez vous reporter à mon avis antérieur et les commentaires sur le sujet. En outre, il y a ici un papier décent pour en savoir plus sur le sujet du contexte glaciaire et interglaciaire de la zone " : 

    par Svante BjörckThe late quaternary development of the baltic seakompendiumthe-late-quaternary-development-of-the-baltic-seakompendium.pdf (1.37 Mo) - un document très important et illustré de cartes explicatives sur la préhistoire de la région et donc des anomalies...

    Baltique reliefs

    Voici une carte des reliefs de la Mer Baltique et du Golf de Bothnie en haut. On constate au niveau du Golf qu'il y a bien, en son centre et suivant la ligne de frontière internationale comme indiquée par l'équipe, des profondeurs de 80 mètres et plus (endroits en bleu sombre) qui suivent cette ligne. Les anomalies doivent donc se trouver quelque part sur cette ligne bleu sombre.

    GolfbotniereliefLe Golfe de Bothnie agrandi par mes soins, on distingue bien cette ligne sombre, peut-être le lit d'une ancienne rivière, qui va du sud vers le nord géographique, mais qui fait partie en tout cas des endroits les plus profonds du Golfe...

    D'autre part, Peter Löf a sorti une grande carte réunissant tous les scans du sonar de 2011 en replaçant bien les anomalies dans leur contexte.

    Maps2011sonarscansNous avons ici un mix entre la ligne de scan du sonar de 2011 et l'écho de la région au multibeam (multidirectionnel 3D GPS)

    Il faut patienter un peu pour que l'image (énorme) apparaisse, mais après vous pouvez vous y déplacer, zoomer, etc... du bon travail sur cette ligne de scans des fonds marins du golf de Bothnie... les anomalies se trouvent à peu près dans le tiers de la ligne vers le bas (ligne entière qui fait plusieurs kilomètres - image de 1920x 80.000 pixels) :

    http://www.gigapan.com/gigapans/225f6954d50885478c9ce73ee10373b1

    A suivre...

    http://www.oceanxteam.com/ MAJ au 09-02-2015

    http://thebalticanomaly.se/timeline/

    Les faits mis à jour par l'équipe francophone sur Facebook au 07-03-2013maj-7-3-13.txtmaj-7-3-13.txt

    Ce qui a été trouvé et dévoilé officiellement : http://thebalticanomaly.se/disclosed-material/

    Les faits mis à jour par le site officiel de Océan X au 22-08-2014http://thebalticanomaly.se/current-facts/

    Nouvelle page officielle Ocean X = https://www.facebook.com/OceanXteam

    A suivre, Yves Herbo traductions, commentaires SFH - 2011-  MAJ 16-02-2015

    FAIR USE NOTICE: These pages/video may contain copyrighted (© ) material the use of which has not always been specifically authorized by the copyright owner. Such material is made available to advance understanding of ecological, POLITICAL, HUMAN RIGHTS, economic, DEMOCRACY, scientific, MORAL, ETHICAL, and SOCIAL JUSTICE ISSUES, etc. It is believed that this constitutes a 'fair use' of any such copyrighted material as provided for in section 107 of the US Copyright Law. In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior general interest in receiving similar information for research and educational.

    Sur cette page à part, lien ci-dessous, vous trouverez toutes les photos originales des scanners et sonars fournies par l'équipe, ainsi que plusieurs travaux et analyses photos de fans ou de spécialistes essayant d'aider à la compréhension des anomalies. Vous y trouverez aussi les travaux de MaxitsMax qui s'est manifesté ici pour montrer son travail, ainsi que les miens et beaucoup d'autres. J'y ajouterai des données sur d'autres théories (constructions anciennes, Atlantide, etc...) par la suite.

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/recherches-et-theories-sfh-sur-les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

    Cet article fait référence à la découverte récente du SS Astrid par l'équipe Océan X :

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/l-epave-du-s-s-astrid-a-ete-retrouvee-dans-les-eaux-internationales.html

    Autres liens (plus ou moins) en rapport : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-chef-des-plongeurs-d-ocean-x.html

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-importante-dans-la-baltique.html

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-projet-suedois-sur-les-ghost-rockets.html

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/actualite/special-baltique.html

    Yves Herbo - S,F,H -  MAJ 16-02-2015

    Petroglyph la palma el cementerio wikipedia en mini

    Canaries : les Guanches : des Atlantes, des Cro-Magnons Aryens ou des Vikings ?

    Par Le 01/02/2015

    Canaries et les Guanches : des Atlantes, des Cro-Magnons Aryens ou des Celtes ?

     

    Petroglyph la palma el cementerio wikipedia en mini

    Très ancienne gravure sur roche aux Canaries - datations impossibles

     

    Ce n'est pas la première fois que je vous parle des îles Canaries et de ses mystérieux habitants originaux, les Guanches, mais des recherches supplémentaires (et toujours en cours) sont évidemment toujours nécessaires, tant qu'une avancée significative vers la solution aux énigmes n'est pas établie, si elle peut être établie un jour, d'ailleurs...

    Cet article est donc dans le prolongement de ces autres chapitres concernant cette quête particulière sur des îles ou cités englouties et de leurs peuples (ayant survécus ou non) :

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-mysterieuses-canaries.html

    LIENS complémentaires : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-anciennes-cites-englouties-modifient-l-histoire-humaine.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-secrets-de-la-legendaire-cite-perdue-d-heracleion.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-atlantide-de-platon-debuts-de-preuves-par-des-geologues-japonais.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/actualite/mer-du-nord-un-yellowstone-inconsidere.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-empire-de-mu-identifie.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-mystere-atlit-yam-10-000-ans-sous-les-mers.html


    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/iles-ou-continents-engloutis.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-ile-de-brasil-engloutie-decouverte.html

    https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-archipel-du-cap-vert-une-ancienne-colonie-atlante.html

    Ces nouvelles recherches dans les bibliothèques et sur internet m'ont menées à nouveau du côté des Canaries, et même sur la trace des nazis, suite à certains passages de livres en parlant et de photos historiques disponibles dans certaines vieilles archives.

    Ainsi, un peu comme Indiana Jones dans sa quête de l'Arche Perdue, il s'avère que les idéologues nazis étaient également convaincus que les Canaries étaient non seulement des vestiges de l'antique Atlantide, mais que les natifs de ces îles étaient des survivants des grands atlantes. Les premiers directeurs de l'Académie des Sciences Nazies, Ahnenerbe, avaient tendance à exacerber la droiture et valeur des aborigènes can-aryens, qui avaient résistés tant de temps aux conquistatores espagnols, et même défait l'armée espagnole lors d'une bataille. Aussi, dès 1939, ils organisèrent une expédition aux Canaries, menée par le Docteur Huth, un universitaire expert en religions qui parlait sept langues, dont l'hébreu. Huth, comme H. Pringle, avait lu tout ce qui était disponible sur la préhistoire des Canaries et en avait conclu que les natifs canariens étaient : " membres d'une lignée pure et non polluée par la Race Nordique, qui avaient bien préservés les anciennes pratiques Aryennes jusqu'au 15ème siècle "...

    Tout aussi convaincu de ça était son accompagnateur nazi, l'archéologue Docteur Fischer, président de l'université de Berlin, et le premier chercheur à avoir discuté et démontré les lois de Mendel dans le croisement des races, avec Wolffel et l'autre spécialiste des races, le Docteur Schwidesky, assurant qu'étudier les restes des Guanches feraient parti des meilleures recherches aux Canaries pour Ahnenerbe.

    Canaries nazisalaspalmas

    Ils voulaient prouver que les canariens d'origine étaient des purs cro-magnons, comme les Aryens, et qu'il s'agissaient de beaux hommes et femmes, du type nordique, et réaffirmeraient ce qu'ils disaient sur les temps anciens. Ils disaient " regardez, cette jeune fille des Canaries ressemblait à n'importe quelle fille d'une ville comme à Baden, de Westphalie ou Hesse. Ces allemands ont en fait fondé l'Ecole d'Archéologie à l'Université de La Laguna, où ils sont restés longtemps, avec les fonds donnés par Himmler, et ont écrits de nombreux articles pendant la guerre sur " la Psychologie Raciale ", publiés dans le journal de l'Ahnenerbe...

    Le plus intéressant est que ces nazis sont rejoints par le philologiste Dominik Wölfel, autrichien, qui est tout de même l'auteur de "Monumenta Lingae Canariae", la meilleure étude à ce jour du langage des arboricoles canariens, écrite dès 1933, et qui enregistre la découverte de Runes Nordiques dans le ravin de Guayadeque à Grand Canarie. Ces scientifiques allemand connaissent probablement la saga islandaise, la Eyrbyggiasaga, qui raconte l'histoire d'un marin d'une île nordique dont le bateau est transporté jusqu'aux Canaries par une énorme tempête et qui se retrouve, vers l'an 1000, comme chef aborigène à Grand Canarie...

    Grandecanarie epeenordiquetrouvee

     

    Lire la suite ci-dessous :

    Gloria olivae

    Le Manuscrit de Voynich et les travaux de Grzegorz Ostrowski

    Par Le 13/01/2015

    Le Manuscrit de Voynich et les travaux de Grzegorz Ostrowski - MAJ au 13-01-2015

    Gloria olivae

    Grzegorz Ostrowski est un chercheur polonais ayant une grande sensibilité littéraire, et qui a publié en 2004 le livre " Gloria Olivae " via la maison d'édition "Novae Res" - http://novaeres.pl/ . Cet éditeur possède son propre réseau de distribution en utilisant la librairie - "Zaczytani.pl". Des commandes spécifiques peuvent être faites par d'autres librairies en ligne, mais vous pouvez probablement les réaliser à travers ce site -  https://zaczytani.pl/ksiazka/gloria_olivae,druk

    Son livre est en quelque sorte une anticipation, une vision de l'Evangile de Judas, puisqu'il a été publié en 2004, alors que l'Evangile en question n'a été pleinement révélé et publié qu'en 2006 (et même 2008 pour une version plus complète), bien que découvert (et aussitôt enfermé dans un coffre-fort) en 1978... L'Evangile de Judas ou « Codex Tchacos » est un texte commun, écrit en copte, un texte gnostique. Cet apocryphe décrit les derniers jours et les heures avant la capture de Jésus. La valeur la plus importante de ce texte est l'information que Judas n'a pas vraiment trahi Jésus, mais il semble bien que ce soit à sa propre demande. En fait, cela modifie considérablement notre vision du martyre du Christ.

    " Le texte de l'évangile a été publié le six avril 2006 et j'ai terminé la rédaction de ce livre, exactement le vingt-deux juillet 2004. La question se pose, comment réellement est venue à mon esprit la pensée de la trahison et de la déception, quand j'ai trouvé la réponse non seulement de cela, mais un certain nombre d'autres questions qui restent à ce jour dans l'obscurité du secret. Avec Gloria olivae découvrez les secrets de l'homme de Neandertal, de la Genèse, de l'arche de Noé, le judaïsme, l'islam, le christianisme, le bouddhisme, la Grande Muraille de Chine, les pyramides d'Egypte, la franc-maçonnerie, l'alchimie, la Rose-Croix et la Kabbale... " - Grzegorz Ostrowski

    Yves Herbo : notez bien tout de même que, évidemment, la majorité des spécialistes ne sont pas d'accord pour prendre les affirmations de ce texte à la lettre (bien qu'ils en prennent d'autres d'une telle façon !) et s'appuient sur le fait que ce texte (authentifié par l'évèque Irénée de Lyon lui-même, qui le cite dès le II° siècle après JC) est bien attribué à la secte chrétienne gnostique des Caïnites, et aussi par des tests scientifiques au carbone 14 (ce texte a été retrouvé dans le désert égyptien près de Al Minya...)

    Déjà étonnant par cette anticipation de ce que contenait les textes de cet apocryphe révélés deux ans après la sortie de son livre "prémonitoire" (mais c'est bien le propre de l'anticipation, forme du genre "science-fiction" littéraire, que de prévoire et anticiper les réalités futures, voir Jules Verne et tant qu'autres Asimov ou Clarke !), l'auteur s'attaque maintenant au mystère du manuscrit de Voynich et de ses propres visions, qui le rapprochent peut-être d'un certain Nostradamus... Grzegorz Ostrowski m'a envoyé plusieurs messages ces dernières semaines, m'invitant à une collaboration sur ses recherches et présentation de ses textes en français et, pourquoi pas, une publication française avec son soutien...

    Voilà son site : http://gloriaolivae.pl/?cat=7&paged=3

    Rappellons brièvement ce qu'est le Manuscrit de Voynich : Le manuscrit Voynich apparaît le 19 août 1666, lorsque le recteur de l'Université de Prague, Joannes Marcus Marci, l'envoie au célèbre jésuite Athanase Kircher qui était entre autres choses spécialiste de cryptographie. Il se présente comme un octavo de 15 cm sur 27, la couverture manque et selon la pagination, vingt-huit pages sont perdues. Le texte est enluminé de bleu, de jaune, de rouge, de brun et de vert. Les dessins représentent des femmes nues de petite taille, des diagrammes (astronomiques ?) et environ quatre cents plantes imaginaires. Son contenu n'a pour l'instant pas été déchiffré. 

    Devant l'énorme travail de Grzegorz Ostrowski (et les efforts de traductions a effectuer du polonais (ou de l'anglais traduit du polonais), je vais publier ici, petit à petit, les pages traduites en français par moi-même en présentant les interprétations de l'auteur sur les pages du manuscrit de Voynich.

    Manuscrit de Voynich (de 1R à 19R)

    " Tout d'abord, une petite introduction.

    Faire face à un domaine aussi complexe et difficile qu'est le décryptage ou le décodage de ce que l'auteur voulait dire, en plus des connaissances encyclopédiques et le traitement scientifique du sujet, il est également nécessaire d'avoir une capacité intuitive de combiner des faits et de tirer des conclusions à partir de ces faits. En ce qui concerne le manuscrit de Voynich, le fait est que la grande majorité des chercheurs se sont concentrés à essayer de déchiffrer le texte du code. Grand respect pour eux. Selon moi, le texte est intentionnellement utilisé comme un leurre visant à encourager les lecteurs à une recherche infructueuse sur le code du manuscrit en tant que tel. Délibérément dispersé comme les siècles du puzzle de NostradamusMes recherches ont porté plus sur la signification symbolique de l'illustration. Pour quelqu'un qui a seulement un regard scientifique sur la question du chiffrement, du cryptage, tout ce que cela suggère peut sembler trop peu fiable, non falsifiable, cachable. Par conséquent, s'il vous plaît, soyez patient - une plus grande quantité d'illustrations confirme ma théorie qui parle de ce sujet : Le Manuscrit, à savoir la partie des plantes est, selon moi, un recueil de connaissances sur l'évolution de la vie sur Terre - de son aspect cosmologique, à travers l'évolution de l'Homme (Théorie de Darwin), de la préhistoire à l'histoire contemporaine. Dans cette section à venir, l'auteur herboriste a chiffré tous les événements importants de notre histoire commune avec une telle précision que beaucoup de manuels de l'histoire en auraient envié la précision. Non seulement cela, mais les illustrations des manuscrits chiffrés décrivent des événements tout à fait modernes, comme nous le verrons dans l'avenir ! Quand on arrive aux images d'autres parties telles que : l'astronomie, ou la biologie, elles ont toutes aussi leur propre signification symbolique, mais il y aura plus à dire sur cela à une autre occasion.

    Avec une mise au point. Lors de l'examen de la signification symbolique des illustrations du manuscrit de Voynich (en particulier dans la section herboriste-botanique), on doit prendre en compte les divers éléments-clés de la plante : les racines, tiges, feuilles et fleurs. L'ensemble de ces parties de la plante sont codés. Sur quoi ? À propos de ce qui se trouve ci-dessous. En développant le thème utilisé par les illustrations originales du Manuscrit de Voynich, dont certains droits d'auteur (?) est à l'Université de Yale - Beinecke Rare Book &amp; Manuscript Library "  http://www.bibliotecapleyades.net/ciencia/esp_ciencia_manuscrito07a.htm - également ici

    manuscrito003

    1R  (R=recto  V=verso)

    1R - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(3).jpg

    Les lettres commençant le deuxième et troisième paragraphe de la première page du Manuscrit de Voynich: grandes et tout à fait inhabituelles dans la forme, dans leurs idées, se rapportent à la nature cyclique de l'univers - le Big Bang et colapse.

    manuscrito004

    1V

    1V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(4).jpg

    Il y a environ entre 4,5 et 5.000.000.000 d'années un nuage de gaz et de poussières a formé le système solaire avec un Soleil central (plus de 99 pour cent du poids du système) et les autres planètes, y compris la Terre.

    Il y a environ 4,2 milliards années - à la suite du refroidissement, la croûte terrestre s'est formée.

    Racine: noueuse, tordue, de nombreuses barres et droites, de courtes racines et sa forme ressemblant à des griffes ou des crocs. Feuilles : de couleur (vert et rouge). Fleur : une - au sommet , ronde et noire.

    Racine : symbolise les débuts dynamiques et turbulents du système solaire, en particulier - la Terre. Feuilles : la formation de la croûte de la Terre. Feuilles rouges, probablement référence à la lave rouge et le vert, la formation de la croûte de lave. Fleur : fleur de fruits - elle est le résultat formé par la lave en se refroidissant et forme la croûte.

    manuscrito005

    2R

    2Rhttp://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(5).jpg

    Il y a environ 3,5 milliards années - création des premières bactéries organismes -. Les cyanobactéries - l'un des organismes les plus anciens, qui émettent de l'oxygène par photosynthèse, ce qui crée l'absorbeur d'UV, l'ozone.

    Racine: sombre, tordue. Les Feuilles vertes, de forme triangulaire. Fleurs: couleur de la lumière, moelleuses, constituées de nombreux petits flocons.

    Racine: sa forme torsadée et de couleur foncée "emprunte l'identité" des premières bactéries à qui nous devons la présence d'atomes d'oxygène dans l'atmosphère. Feuillage: vert est l'oxygène qui donne la vie. Fleurs: sa couleur imite parfaitement la structure de plumes comme les nuages, ​​généralement irréguliers.

    manuscrito006

    2V

    2V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(6).jpg

    Il y a environ un milliard d'années - a créé les premiers organismes unicellulaires (eucaryotes). (YH : attention, de récentes découvertes font qu'une première tentative d'une telle vie s'est produite plutôt vers -2 milliards d'années, avec même peut-être de multiples cellules...)

    Racine: la tige de cette plante pousse directement sur le sol (la racine n'est pas visible). Feuille: une, en relation avec les autres feuilles du manuscrit, proportionnellement grande, voire dominante, écrasant l'illustration entière. Fleur: pétales plutôt délicat de lilas et blanc.

    Racine: plutôt l'absence de celle-ci, illustré par le fait que celles-ci sont en effet les premiers organismes découlant  «de rien», comme dans le plan général des cellules incluses dans tous les organismes suivants. Symptomatique et unique en son symbolisme est le substrat à partir duquel pousse la vigne à «cellule unique» - il ressemble à un grain de sable. Sur la gauche, un seul - protozoaires, droit - fusionne la structure multicellulaire. Feuille: son immensité - Cela symbolise la domination, la façon dont elle est, forme d'organisation de la vie sur Terre. Fleur: tous les organismes multicellulaires ont pris leurs origines des cellules eucaryotes. Cette fleur est l'essence même de l'évolution - le règne animal.

    manuscrito007

    3R

    3Rhttp://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(7).jpg

    Il y a environ 900 a 700.000.000 années - les premiers organismes multicellulaires. (YH : peut-être pas les premiers, mais qui ont duré, survécu...)

    Racine: assez solide, de nombreuses ramifications. Feuilles: leur nombre est également inhabituel - il y en a "infiniment" beaucoup, multicolore: rouge, blanc, vert. Fleur: non.

    Racine: nombreuses ramifications, informe du fait qu'il est déjà bien implanté - sa sève vitale tire de la spécialisation de l'évolution des premiers eucaryotes. Lettre: symbolise la multitude  et la diversité des espèces, comme les plantes et les animaux (Euglena) - le corps appartient à la fois au monde végétal et animal, amibe, Volvox, etc. Fleur: pour des raisons évidentes, l'illustration n'en a pas. Chaque plante ou faune représentatives est composé de cellules - les blocs de construction de base de tous les organismes.

    manuscrito008

    3V

    3V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(8).jpg

    Près de 700 - 600 millions d'années - les premiers invertébrés.

    Racine: une longue, composée comme avec des segments. Feuilles: insolites accrochées. Fleur: deux couleur foncée, taille inégale, lourde, gonflée. La forme de la fleur au milieu d'une coupe de fruits ou de légumes, la limite.

    Racine: symbolise les différentes étapes de l'évolution et est constamment en cours d'exécution pour des plantes et des animaux. Feuilles: une explosion chaotique et incontrôlable comme l'apparition et la disparition de diverses formes étranges de la vie. Fleur:. Cette information est le fait que les victimes de prédateurs (et eux-mêmes aussi), "appliquent" une manœuvre de protection - l'armure de chitine, par exemple Anopmalacaris - Le géant d'une longueur d'environ un mètre.

    manuscrito009

    4R

    4R  - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(9).jpg

    500 millions d'années - les premiers vertébrés.

    Racine: ramifiée. Feuilles:. de Nombreuses petites colorées - feuilles vertes et rouges  fleurs: la plupart des branches sont surmontées d'une fleur.

    Racine: largement ramifié, symbolise la famille des chordés, ancêtres de tous les vertébrés. Feuilles: le nombre de branches et de feuilles fournis est la quantité de ces types et espèces de vertébrés actuellement connus de nous. Fleur: les "efforts" de l'évolution des chordés (root) ne vont pas se perdre - souvent traduit par: (poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères).

    manuscrito010

    4V

    4V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(10).jpg

    400 millions d'années - dans le sillage des plantes, les vertébrés "sortis" au propre comme au figuré hors de l'eau.

    250 millions d'années - est anéanti 80-90 pour cent des espèces (extinctions du Permien).

    Racine: une forme étrange - de nombreuses branches dans la partie supérieure du bulbe. Feuilles: petites, crochues, comme des guirlandes ramifiées. Fleur: couleur sombre qui montrent à nouveau les feuilles - en particulier des ramifiées.

    Racine: sa créé beaucoup. Tout d'abord, la forme classique - une évolution pacifique dans un environnement familier, puis un changement soudain - la sortie des vertébrés à la surface. Feuilles: Cette première étape assez difficile à adapter au nouvel environnement des vertébrés. La forme des feuilles - première juste accrochée (eau), plus tard ramifiées fleur: sa couleur "funèbre" symbolise la catastrophe du Permien - la destruction de plus de quatre-vingts pour cent des espèces vivantes sur notre planète. Au-dessus ramifié en guirlande, feuille unique informe de la réussite de la décision des vertébrés hors de l'eau, ainsi que la destruction n'était heureusement pas totale - la Vie aura sa poursuite.

    manuscrito011

    5R

    5R - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(11).jpg

    Il y a 220.000.000 années - le début du règne des dinosaures.

    Racine: ramifiée, petite, plutôt hagarde - sans couleur claire (transparente). Feuilles: arrondies, leur forme pompeuse donne à la plante une sensation incroyable. Fleur: par rapport aux énormes feuilles, étonnamment modeste.

    Racine: complètement incolore - pour ressembler à la perte du Permien, dont seules quelques espèces de reptiles ont survécu. Comme les Lagosuchus. Feuilles: Cette période de domination des dinosaures qui ont dominé tout l'environnement: eau, terre, air. Fleur: symbolise certainement une légère possibilité de cerveaux reptiliens. Fleur Peak - l'associer semble même bon, assez modeste, par rapport à la taille des dinosaures, organe.

    manuscrito012

    5V

    5V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(12).jpg

    65 millions d'années - un résultat d'un impact de météorite sur la Terre - l'anéantissement des dinosaures (tous les grands animaux en train de mourir). Suivi par le développement de reptiles  qui avaient la possibilité de creuser des terriers - ont survécu à l'accident. Plus tard - une croissance explosive dans le règne des mammifères sur Terre.

    Racine: ramifiée, légèrement en forme de bulbe. Feuilles: plutôt petite, irrégulières sur les bords, régulièrement espacées sur toutes les branches, la plupart du vert, certaines décolorées. Fleur: Il y en a plusieurs, à différents niveaux - brindilles, belle couleur rouge, certaines sèches.

    Racine: sa forme bulbeuse est en corrélation avec la 4V racine - ce sont les informations au sujet des reptiles qui ont survécu à la destruction de l'impact des météorites, leurs ancêtres étaient  dans les jours avant le règne des dinosaures. Plus précisément, c'est un thérapsides - le Permien les avait décimé par la catastrophe. Feuilles: leur placement sur ​​cette plante symbolique illustre toute la généalogie de l'émergence et l'expansion des mammifères. Fleurs: les groupes de mammifères ont évolué - les monotrèmes (les fleurs fanées), marsupiaux, placentaires.

    manuscrito013

    6R

    6R - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(13).jpg

    Entre 65 millions d'années et environ 30 - développement des herbivores et carnivores.

    Racine: incolore, tordue. Feuilles: quelques-unes d'entre elles sont très découpées. Fleurs: aussi étrange que les feuilles - comme si coupées aux extrémités, avec des «boutons».

    Racine: tortueuses et incolores, symbolise le début de l'occupation de niches évolutives des mammifères abandonnés dans l'écosystème par l'immense domination des reptiles.  Feuilles: flore, la faune et en particulier (mammifères) en utilisant les conditions appropriées pour le développement, a pris la place de dinosaures et aussi de ces terribles lézards de la première espèce de mammifère qui étaient plutôt de mauvais exemplaires : Brontotherium, Entelodon, Hyaeodon. fleur: un exemple de ce que ces mammifères "primaires" produisent - ont rapidement évolué et rapidement disparu.

    manuscrito014

    6V

    6V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(14).jpg

    Il y a de 30 à environ 7.000.000 d'années - la formation d'une majorité des plantes et des animaux connus.

    Racine: échangée avec la 6R, également incolore. Feuilles: plus étoilées et ramifiées. Fleur: sphériques, petits pétales dentelés.

    Racine: Indique que la majorité des espèces contemporaines de plantes et d'animaux étaient la seule forme de la production et à la hauteur des autres membres de l'écosystème. Feuille: étoilées ramifiées forme leurs promesses sur le fait que ces espèces vont se propager - par exemple. Cranioceras, Alticamelus, Dinoyus , etc. fleur: Certaines des espèces vont se répandre, mais pas toutes, certaines très particulière comme. Platybelodon ne le feront pas.

    manuscrito015

    7R

    7Rhttp://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(15).jpg

    Il y a environ 12 millions d'années - l'émergence des premiers hominidés - les primates humains.

    Racine: importante, fourchue. Feuilles: vous ne pouvez pas en voir. Fleur: une géante, se répandant radialement.

    Racine: sa forme comme une crête de montagne indique clairement que les primates, en effet, sont le summum de l'évolution depuis le début des eucaryotes. Feuilles: l'auteur n'en a délibérément pas pris en compte, indique que la croissance rapide de cette "usine" de primates à l'homme rationnel, a été créée presque instantanément (si l'on considère les étapes précédentes). Fleur: l'idée des parties les plus spectaculaires de la plante, il n'y en a probablement nulle autre pareille - les primates dominent l'écosystème tout entier, étaient à la tête du règne animal.

    manuscrito016

    7V

    7V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(16).jpg

    7 millions d'années à Environ 5 l'apparition de l'homme. (YH : 9 à 7 ?)

    Racine: plutôt petites. Feuilles: beaucoup de lobes de rayonnement, au-dessus du déjà plutôt classique - deux. Il est à noter que certaines des feuilles sont rouges, comme mûres, brûlées de soleil. Fleur: très modeste, rien, juste pour développer de petits beignets.

    Racine: les origines de l'homme en tant qu'espèce, en raison d'un certain nombre de risques, étaient plutôt faibles. Feuilles: la systématique des primates du genre Homo est très similaire à la distribution des feuilles de la plante. Beaucoup de feuilles sont flétries - elles symbolisent les branches mortes de l'arbre généalogique comme symbolique de l'homme. Les deux lobes situent plus probablement Neandertal et l'homme moderne (YH : et la 3ème race, le Denisovien ?). Fleur: un homme sage fabriquant ces beignets, se développe bientôt.

    manuscrito017

    8R

    8R - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(17).jpg

    Entre (YH : environ 400.000 ans et 120 mille ans) - l'émergence de l'homme moderne.

    Racine: mince, tordue. Feuille: une autour de la tige. Fleur: très grande forme et la couleur de la feuille, comme une grande flèche.

    Racine: symbolise la genèse mouvante de l'homme moderne. Feuilles:les feuilles déterminent presque parfaitement le temps d'un moment symbolique pour un temps de vecteur, quand il y a environ 43 mille années l'Homo Sapiens ou le Cro-Magnon a commencé les pages de l'histoire. Fleur: la forme de la feuille correspond à l'idéogramme de la plante entière - il y a environ 11,5 mille années, à la fin de l'ère de la dernière période glaciaire s'est produit l'explosion de la population (kwiato vert-feuille).

    manuscrito018

    8V

    8V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(18).jpg

    Environ 15-12.000 années - la migration préhistorique de l'homme moderne - le "pont" de Béring.

    Racine: forme plutôt inhabituelle. Feuille: au bas de deux plus grandes, au début de la diminution de la taille de la plante - sont de plus en plus petites et plus nombreuses. Fleur: petites fleurs à deux tons: bleu et rouge.

    Racine: association avec le haut, dans la glace, a certainement une raison. La fin de la dernière grande glaciation. Feuille: encore une fois, si vous traitez la tige comme un vecteur de temps de l'histoire, le nombre croissant de feuilles symbolise la propagation de l'homme moderne dans les Amériques. Fleur: preuve couronnante que les "premiers Américains sont" des fleurs bleues et rouges - les couleurs du drapeau incontestablement des Etats-Unis (Le drapeau Star-Spangled).

    manuscrito019

    9R

    9 R - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(19).jpg

    Environ 11,5 mille années - la fin de la dernière glaciation.

    Racine: solide, jambe tordue, la partie supérieure comme si coupée. Feuilles: nombreuses, plutôt laides, tordues, de plus en plus sur de nombreuses tiges séparées, croissance de la racine. Fleur: pétales tachetées de perles ou de petites graines.

    Racine: la fin de l'ère de glace - au sommet d'une décapitation brutale. Feuilles: le réchauffement climatique, ainsi que l'expansion rapide de l'homme ont causé l'extinction de nombreuses espèces d'animaux géants. (Mammouth, Smilodon, Titanotylopus) Feuilles tordues aussi étranges que celles de la fin du règne des dinosaures - 6R. Fleur: comme une graine - l'extermination de certaines espèces est aussi le début d'autres mieux adaptées.

    manuscrito020

     

    9V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(20).jpg

    Environ 10 mille années - chasseurs-cueilleurs, la naissance de l'agriculture.

    Racine: une petite, bien ramifiée. Feuillage: au bas de la plante de forme plus classique aux extrémités supérieures plus petites, Split. Fleur: quelques petites couleur bleuâtre. Racine: bien formée, prouve que l'homme qui a vécu à cette époque, était déjà bien préparé physiquement et mentalement pour l'utilisation des terres pour le défi de l'environnement. Feuilles: symbolisent le métabolisme humain dans un collecteur d'agriculteur - (chasseur-cueilleur, plus petite, en forme de fermier en espace clos). Fleur: pour le travail - des rendements décents, grâce auquel l'homme n'est plus resté à la merci de la nature, et peuvent vivrent sans obstacles.

    manuscrito021

     

    10R - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(21).jpg

    Autour de 4000 avant JC - le développement de la communauté urbaine de Mésopotamie.

    Racine: deux graines placées en face l'une de l'autre (gauche et droite), qui développent une tige. Feuilles: grandes, mais au sommet de la tige, plusieurs petites. Fleur: un grand  flocon suspendu, du bleuâtre «vieilli» comme un tournesol à maturité. Racine: sa forme peut être associée avec le système sexuel de la femme, et la confirmation de ce qu'était le manuscrit, ce dessin a la forme et la surface du même nom, l'une des premières civilisations - Mésopotamie - la Mésopotamie (le Tigre et l'Euphrate). Feuillage: leur forme et la disposition sur la tige se rapportent aux cultures les plus anciennes (Hassan, Samarra, Halaf - VI millénaire avant JC, etc. Plusieurs lobes plus petits sont probablement la période d'Uruk, les ancien sumériens, etc. fleur: si tristement suspendue symbolise le déclin, la fin de cette grande civilisation (lors de la période la plus splendide). Le symbolisme de la pendaison du "tournesol", il y a encore une des informations -. sur la modification du culte du Dieu Soleil pour adorer le Dieu Lune - appelé la Grande Tombe, arbre de la mort.

    manuscrito022

     

    10V - http://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(22).jpg

    Autour de 3000 avant JC - les débuts de la civilisation de l'Egypte ancienne.

    Racine: bien formée, de nombreuses branches. Feuillage: vert, au fond d'une seule plante, augmentant encore par paires. Fleur: Deux petites de couleur bleuâtre, pendant vers le bas. Racine: sa ramification robuste indique que cette plante, et sans doute il faut se rappeler que c'est une civilisation créée sur le Nil, a une bonne base pour leur existence. feuillage: bas - Seul «avocat» pour la période de pré-dynasties. En suivant dans la liste les paires s'allongent une fois après l'unification de la Haute et de la Basse Egypte, qui est la période de l'Ancien, Moyen et Nouvel Empire. En outre, les feuilles tombantes peuvent être associées à l'idéogramme égyptien Shou et Tefnout des lions, et donc on n'est pas loin de la dualité (Yin-Yang), qui mène à la nature cyclique de l'univers. Fleur: Deux fleurs pendantes informent de la chute finale de cette grande civilisation. Le même arrangement de fleurs est probablement l'idéogramme de la dualité à nouveau.

     

    Voynich manuscript 23

    11R - https://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(23).jpg

    Le tournant du deuxième et du premier millénaire avant JC - le judaïsme, Jérusalem.

    Racine: Trois racines entrelacées avec les autres, chacune «entrant» et «marchant» sur son chemin.  Dans la partie supérieure, il y a comme une coupe. Feuilles: deux feuilles pendent, et fusionnent également avec un énorme bouquet. Fleurs: grande et l'impression d'une belle et dense floraison. Racine: tout d'abord associée à la menorah - un symbole de la religion du judaïsme. Les racines sont coupées  au sommet et suggèrent beaucoup de discussions sur le sort dramatique des représentants de la religion - qui a duré près de deux mille ans, la diaspora. Deuxièmement, trois «entrant» et se «rejoignant» dans la racine du lieu - symbolisent les trois principales religions monothéistes: le judaïsme, le christianisme et l'islam, des religions qui, de manière parfois très spectaculaire, ont leurs destins entremêlés dans une ville (le point) - Jérusalem. Feuilles: suspendues sous un bouquet de fleurs et brisant effectivement le symbolisme conventionnel des éléments individuels des plantes précédentes (racines, feuilles, fleurs). Cette fois, les deux lobes sont les derniers - les symboles d'accords définitifs. Ceci est un aperçu de l'avenir proche. Fleur: alors cette chose est Jérusalem, ce bouquet symbolise toute l'histoire dramatique de cette ville sur plusieurs millénaires. Les feuilles poussent directement à partir de la tradition de la «première» religion.

     

    Voynich manuscript 24

    11V https://commons.wikimedia.org/wiki/Voynich_manuscript#mediaviewer/File:Voynich_Manuscript_(24).jpg

    Le tournant du siècle - le christianisme. Rome.

    Racine: Une belle ramification, en forme de pieuvre, avec ceci que ce n'est que la moitié de ses jambes, qui montre alternativement exactement une autre (jambe) qui est coupée. Feuille: différentes couleurs: vert, orange, rouge, brun, formant une forme d'enchevêtrement énorme ressemblant à une tiare - la couronne papale composée de trois couronnes. Fleur: le fait qui convainc incontestablement est son couronnement en diadème - sous la forme d'une croix. Racine: Les branches symbolisent comment étaient les origines dramatiques de la religion. Deux tiges sortant d'une racine - c'est des informations sur le schisme entre l'orthodoxie et le catholicisme romain. Feuilles:

    Satellite aral

    Mer d'Aral : un nouveau désert, des tombes de géants

    Par Le 16/12/2014

    Mer d'Aral : un nouveau désert, des tombes de géants

    Satellite aral

    La disparition progressive mais irréversible de la Mer d'Aral serait due selon certains hydrologues à l'assèchement de ses affluents, le Syr-Daria et l’Amou-Daria (détournés pour irriguer des plantations !), alors que celle de sa voisine plus au sud, la Mer Caspienne, un important changement de débit de la Volga. Seulement, des découvertes archéologiques récentes, sur le fond asséché de la Mer Aral, semble révéler que ce n'est pas la première fois que la Mer d'Aral disparaît... et réapparaît !

    En effet, c'est toute une ville antique, ou tout au moins ses vestiges, qui auraient été retrouvés, ainsi que des restes humains, enterrés sur ce qui était encore il y a 40 ans le fond de la Mer Aral... pire, selon des études très sérieuses, cela serait la quatrième fois que la Mer s'assèche presque complètement avant de revenir...

    L'historien Z. Bouniatov, dans l'un de ses ouvrages, décrit en effet déjà une campagne de conquête du Chah de Khorezm sur le fond asséché de la Mer au... 12ème siècle ! En fait, il y décrit que ces hommes ont parcouru ce territoire à l'époque, qui était alors une steppe parcourue de routes commerciales et où s'élevaient alors quelques cités florissantes et où les habitants y cultivaient du blé, du mil et des légumes...

    Lorsque la mer s'est assez brutalement retirée à des dizaines de kilomètres des ports, il y a maintenant 45 ans, personne ne connaissait ou se souvenait de cette histoire, et la population a paniqué en voyant tout ces bateaux échoués... depuis, le climat s'est modifié et une quarantaine d'espèces animales ont disparu. Durant les vingt dernières années, l'Aral a perdu 640 km cubes d'eau, faisant émerger 2,6 millions d'hectares de terres désertes, nommées maintenant Aralkoumami.

    Aralboats

    En fait, au début des années 1960, les économistes soviétiques, surtout soucieux de rentabilité, décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Pour irriguer les cultures, ils font détourner les deux fleuves. Non seulement la mer d’Aral n’est plus alimentée mais les deux fleuves sont également à sec... Des tonnes de défoliants déversés de manière anarchique sur les cultures ont achevé la catastrophe. Au fil des années, les produits chimiques balayés par le vent se sont dispersés dans les villages environnants. L’ancien port prospère de Mouinak est devenu une ville empoisonnée. La vie y est devenue impossible à cause de la pollution de l’eau et de l’air. La population qui habitait près de la mer a dû fuir ces lieux pestilentiels où la mortalité infantile est de 118 pour 1 000. Un taux comparable à celui du Bangladesh... Il reste sur les 48 000 habitants de Mouinak, 20 000 personnes environ qui sont toutes atteintes de maladies graves : tuberculose, affection du sang, cancers …

    D'après les constatations, le vent assez fort par moment y soulève chaque année 100 millions de tonnes de poussières salées et toxiques qui vont se déposer jusque sur les glaciers du Tian Shan, du Pamir et de l’Altaï... à tel point que l'ONU a financé un programme important qui a pu redonner de l'eau à la partie nord de l'ancienne mer, appelée maintenant la "Petite Mer d'Aral", et a tenter l'implantation d'arbustes locaux (des saxaouls) sur le reste du désert, pour empêcher les poussières. Malheureusement, les problèmes financiers généraux ont interrompu longtemps ce programme, qui n'a pu reprendre en partie que récemment...

    Aral 08

    Du coup, des études plus sérieuses ont été menées pour connaître les raisons exactes de ces disparitions et retours d'eaux apparemment historiques...

    Un scientifique russe a un moment donné cru déceler un lien entre la récente hausse du niveau de la mer Caspienne et le brusque rétrécissement de la mer d’Aral. Il pense que ces deux mers sont séparées par des roches sédimentaires poreuses comportant de nombreuses fissures, failles et canaux. Cette “digue” fragile aurait longtemps maintenu les eaux de l’Aral à près de 70 mètres au-dessus de celles de la mer Caspienne. Un infime mouvement tectonique aurait alors suffi à rendre le système perméable, et la “digue” aurait cédé. Mais la montée de la Caspienne ne s'est pas maintenue.

    L’académicien russe N. Chilo a une autre vision des choses. Pour lui, le fond de ces deux mers serait constitué de sédiments très friables que le moindre mouvement tectonique ferait gonfler ou comprimerait comme une éponge. Selon les époques, l’eau serait ainsi absorbée ou rejetée par la roche...

    Aral 04

    Archéologie :

    Mer d'Aral, des géants ! En plus des écrits historiques de L'historien Z. Bouniatov, une découverte capitale a été faite lors de la mise en œuvre du projet pour sauver la Mer d’Aral : une implantation, datant du XIVème siècle après J.-C., couvrant un site funéraire qui pourrait remonter au IXème siècle après J.-C., dans un endroit qui, une dizaine d’années auparavant, était encore recouvert d’eau.

    Concernant les tombes, elles contiennent les dépouilles d’anciens guerriers. L’une des caractéristiques surprenantes de ces squelettes est leur taille : plus de 2 mètres – d’autant plus surprenante que la taille moyenne des ethnies de la région est bien en-deçà de cette taille. Les anthropologues et les archéologues font des recherches pour trouver l’origine de ces mystérieux guerriers. (citation regard-est.com)

    Kazakhstan : Le mystère de la Mer d’Aral...

    Par Céline GAUDIN (Bureau de relations du Kazakhstan avec la Presse Européenne)

    Une découverte archéologique dans la partie sud de la Mer d’Aral asséchée n’est pas seulement un mystère en soi, mais pourrait être la preuve d’un cycle climatique ayant affecté la Mer depuis des siècles.

    Une découverte capitale a été faite lors de la mise en œuvre du projet pour sauver la Mer d’Aral : une implantation, datant du XIVème siècle après J.-C., couvrant un site funéraire qui pourrait remonter au IXème siècle après J.-C., dans un endroit qui, une dizaine d’années auparavant, était encore recouvert d’eau.

    Le site est daté très précisément du XIVème siècle alors que les objets quotidiens trouvés sur le site, fragments de céramique, sont décorés d’ornements similaires à ceux du Mausolée Khoja Ahmad Yasawi (construit au temps de Tamerlan, et récemment ajouté par l’Unesco à la prestigieuse liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité). Ces céramiques sont remarquablement bien conservées et les couleurs vives ont survécu au temps et aux éléments. Le site a livré suffisamment d’indices pour permettre à la délégation kazakh en charge des fouilles de reconstruire une maquette assez précise du site.

    Concernant les tombes, elles contiennent les dépouilles d’anciens guerriers. L’une des caractéristiques surprenantes de ces squelettes est leur taille : plus de 2 mètres – d’autant plus surprenante que la taille moyenne des ethnies de la région est bien en-deçà de cette taille. Les anthropologues et les archéologues ont encore des explications à proposer pour trouver l’origine de ces mystérieux guerriers.

    En soi, cette découverte est capitale d’un point de vue archéologique, mais ce qui la rend encore plus remarquable est que le site en lui-même était recouvert par la mer une dizaine d’années auparavant. Il ne ‘agit pas de remettre en question le fait que le retrait actuel de la Mer d’Aral soit causée par le système soviétique d’irrigation, néanmoins la découverte pose l’hypothèse d’un cycle climatique sur la Mer d’Aral : en effet, le sol sur lequel l’implantation est construite est constitué de plusieurs strates de sel et de terre alternées, suggérant par là même que la zone a connu plusieurs phases de retrait et de retour de la mer.

    « Cette nouvelle découverte semble indiquer qu’il y a eu des périodes de sécheresse et des périodes de « remplissage » de la Mer d’Aral, et que ces dernières observent un cycle » explique Serikbaï Nurgisaev, Akim (Gouverneur) de la Région de Kyzyl-Orda (Région de la Mer d‘Aral Nord). Tandis que les travaux sont en cours pour remettre de l’eau dans la Mer d’Aral, que va-t-il advenir de ce site archéologique ? Premièrement, les efforts pour élever le niveau de la Mer sont pour le moment restreints à la partie Nord de la Mer, autrement dit le site n’est pas en danger à court ou moyen terme. (cf carte) Toutefois, lorsque la Mer d’Aral Nord aura atteint un niveau de 44 mètres (son niveau est de 40 aujourd’hui) l’excès d’eau sera reversé dans la partie sud. Si les efforts pour sauver la Mer d’Aral Nord sont un succès, l’Ouzbékistan pourrait entreprendre un projet similaire sur son territoire.

    Or si la Mer d’Aral Sud recommence à se remplir, la nécessité de préserver un tel site se fera sentir. Des projets ont déjà été conçus afin de rééditer – bien qu’à plus petite échelle – l’incroyable défi technique de la migration des deux temples d’Abu Simbel (Egypte) dans les années 60. Il avait s’agit alors de les sauver des eaux montantes, dues au barrage de Aswan. Toutefois, le site kazakh n’est pas encore directement menacé d’inondation.

    Cette découverte est capitale afin de comprendre plus avant la région en terme historique et écologique. Bien que de nombreux travaux soient à venir afin de jeter toute la lumière sur l’origine de ces mystérieux guerriers et les fluctuations de taille de la Mer, cette découverte archéologique est l’une des plus importantes des dernières années dans la région.

    Ruins

    La cité antique d'Itil, sur la Mer Caspienne :

    Historiquement, İtil était la capitale de la Khazarie entre le VIIIe siècle et le Xe siècle. La ville était décrite comme étant située sur le delta de la Volga juste au niveau de la Mer Caspienne.

    Itil ruines1

    Après la défaite des Khazars lors de la seconde guerre arabo-khazare, Itil devient la capitale de la Khazarie. L'empire Khazar n'ayant pas laissé de sources écrites, on connait son nom par des sources arabes qui l'appellent Khamlij au IXe siècle et Itil au Xe.

    À son apogée, la ville était un centre commercial important et était divisée en trois quartiers : sur la rive ouest de la Volga, entre les deux cours de la Volga dans le delta et sur la rive est de la Volga. La partie ouest de la ville abritait le centre administratif de la ville, le tribunal et une imposante garnison. La partie est, construite ultérieurement servait de centre commercial de la ville, avec de nombreuses boutiques et des bains publics. Les palais du Khagan et du Khagan Bek trônaient sur une île située entre les deux jambes de la Volga. L'île était connectée à une des deux autres parties de la ville par un pont. Selon certaines sources arabes, la partie Ouest de la ville portait le nom d'Itil alors que la partie Est celui de Khazaran.

    Itil ruines2

    Itil était une ville où cohabitaient de nombreuses confessions : le khagan était juif comme la grande majorité des Khazars, mais il y avait aussi des chrétiens, des chamanistes et des païens. L'importance commerciale de la ville attirait des marchands de nationalités diverses. Toutes les confessions avaient leur lieux de culte et sept juges étaient nommés pour résoudre les querelles entre les habitants (deux chrétiens, deux juifs, deux musulmans et un païen).

    Sviatoslav Ier de Kiev pille et détruit Itil en 968 ou 969. Ibn Hawqal et al-Muqaddasi font mention d'Itil après 969, ce qui semble indiquer que la ville aurait été reconstruite. Al-Biruni (au début des années 1000) rapporte qu'Itil était encore en ruine et ne parle pas de la ville de Saqsin qui sera construite ultérieurement dans la région. Il est possible que la nouvelle Itil ait été détruite au milieu de XIe siècle.

    Pendant très longtemps, aucune recherche archéologique n'a pu trouver les restes d'Itil, une des hypothèses étant que la montée de la Mer Caspienne a détruit les restes de la ville. Toutefois, depuis 2003, l'archéologue russe Dmitri Vassiliev, de l'Université d'Astrakhan, mène une série d'excavations près du village de Samosdelka (Самосделка), situé à 40 kilomètres au sud d'Astrakhan, dans le delta de la Volga et, en septembre 2008, son équipe a confirmé avoir retrouvé là les ruines d'Itil.

    On note que, de toute façon, cette région Caspienne-Aral est habitée par l'homme depuis des temps immémoriaux... des datations de traces humaines dans certaines grottes remontent à 29.000 ans avant notre ère minimum... même les nomades connus comme ceux de la région Marlik nous ont laissé des témoignages de leur raffinement mystérieux, qui ne correspond d'ailleurs pas du tout à leur statut de chamans nomades, comme par exemple cette coupe en électrum (88% à 89% d'or et le reste en argent) gravée de sphinx, ou lions avec ailes, estimée de l'époque du 2ème millénaire avant JC ! :

    Caspienne coupe lionsailesAncienne collection Yegotiel Saidnian - nécropole de Cheragh-Ali Tepe - Estimation : 500 000 - 600 000 € (!)

    Sources : http://www.dinosoria.com/mer_aral.htm, Wikipedia.fr, http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=13&PHPSESSID=a37252510eacbf7f9416b54c4f2af10e

    Notons aussi que nous sommes proches géographiquement de mon article sur la civilisation de l'Oxus... et voici un autre lien intéressant en parlant :

    Sarazm relation

    http://www.ambafrance-tj.org/La-cooperation-archeologique

    Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 16-12-2014

    Baltic robot image 2012

    Anomalies dans la Baltique: les news d'automne

    Par Le 23/11/2014

    Anomalies dans la Baltique: les news d'automne

    Baltic robot image 2012

    La page originale est longue à charger, et pour cause... beaucoup d'images et de vidéos !... je publierai donc maintenant les news sous formes de billets moins gros en taille et si vous voulez revoir l'intégralité de cette passionnante aventure, patientez pour le chargement de cette page ! : http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

    MAJ du 05-09-2014 : L'équipe a donc au moins pu faire un passage au-dessus des deux anomalies cet été, mi-août, avec leur nouveau matériel de sonar multidirectionnel Klein 3900 :

    Ano scan08 2014faoût 2014 - Ano1 - juste au-dessus

    Ano scan08 2014eLa façon dont ça s'assemble par rapport au précédent scan

    Ano scan08 2014cLa ligne complète

    Ano scanirUne comparaison avec le précédent scan d'un endroit repéré à cause de cet "IR" apparent

    Ano 2 christophegegan1Ano 2 par Christophe Gegan

    Ano 2zoomhr peterlofAno 2zoommpevrard1

    Ano2 par Peter Loff, par MP EvrardAno 2zoommpevrard2Ano 2 par MP Evrard, une certaine apparence d'une épave ou de l'empreinte sédimentée d'une épave... Il y a aussi une petite animation comparant cette image avec celle de l'ancien scan ici.

    Ano 2 video1Une image capturée de l'une des vidéos tournée lors de la plongée sur l'anomalie 2 cet été (visible ici)

    Ano 2 video2Pour moi, cette image pourrait montrer les... Ano 2 video5cutzoom...débris d'un navire très ancien...

    Ano 2 video3

    Ano 2 video6Ano 2 video7Ano 2zoom

    Autre info publiée récemment : le chiffre de 140.000 ans estimé pour la pierre basaltique analysée en début d'année avec une première méthode est faux d'après d'autres analyses en cours... Nous sommes donc en attente à nouveaux de données intéressantes, la patience de certains porte déjà quelques fruits.

    MAJ 23-11-2014 : les films pris en 2012 ont été examinés image par image et un tri de plusieurs centaines d'entre elles a été fait récemment. Toutes ces images ont été prises par le petit robot envoyé à cette profondeur de 80 mètres et l'une d'entre elle, relativement nette, a attiré l'attention des internautes qui suivent encore cette découverte (dont on ne sait d'ailleurs toujours pas vraiment s'il s'agit d'une découverte autre qu'une géologie intéressante !). Sur cette image, on distingue des formes gravées qui ne semblent pas pouvoir être faites par la nature. Le robot était très près de cette paroi - l'une des fissures-corridors visibles sur l'Anomalie 1 - et on y distingue assez nettement la silhouette d'un cheval à droite et certains pensent reconnaître la silhouette d'un homme tenant un arc ou une arbalète à gauche, alors que d'autres y voient aussi une carte de constellations... C'est la première fois, en dehors de curieuses lignes très droites et aussi d'alignements de trous horizontaux apparemment réguliers, que l'on distingue assez nettement "quelque chose" qui ressemble à une intervention humaine sur les images ramenées par le robot. Mais il pourrait peut-être aussi s'agir de bugs de l'image lors de son traitement selon des commentaires... En tout cas, il est toujours question pour l'équipe suédoise d'envoyer leur tout nouveau robot et le nouveau matériel fourni grâce aux sponsors de cette année (Volvo entre autres qui devrait apparaître dans les prochains documentaires prévus) sur les anomalies cet hiver si les conditions météo le permettent bien sûr... Jetez un oeil à cette image pour  voir de quoi je parle, c'est un bras mécanique du robot que l'on voit au premier plan (mais attention aux bugs d'images ou même au fake-canular sur cette seule image !):

    Baltic robot image 2012

    A suivre...

    http://thebalticanomaly.se/timeline/

    Les faits mis à jour par l'équipe francophone sur Facebook au 07-03-2013maj-7-3-13.txtmaj-7-3-13.txt

    Ce qui a été trouvé et dévoilé officiellement : http://thebalticanomaly.se/disclosed-material/

    Les faits mis à jour par le site officiel de Océan X au 22-08-2014http://thebalticanomaly.se/current-facts/

    Nouvelle page officielle Ocean X = https://www.facebook.com/OceanXteam

    A suivre, Yves Herbo traductions, commentaires SFH - 2011-  MAJ 23-11-2014

    FAIR USE NOTICE: These pages/video may contain copyrighted (© ) material the use of which has not always been specifically authorized by the copyright owner. Such material is made available to advance understanding of ecological, POLITICAL, HUMAN RIGHTS, economic, DEMOCRACY, scientific, MORAL, ETHICAL, and SOCIAL JUSTICE ISSUES, etc. It is believed that this constitutes a 'fair use' of any such copyrighted material as provided for in section 107 of the US Copyright Law. In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior general interest in receiving similar information for research and educational.

    Sur cette page à part, lien ci-dessous, vous trouverez toutes les photos originales des scanners et sonars fournies par l'équipe, ainsi que plusieurs travaux et analyses photos de fans ou de spécialistes essayant d'aider à la compréhension des anomalies. Vous y trouverez aussi les travaux de MaxitsMax qui s'est manifesté ici pour montrer son travail, ainsi que les miens et beaucoup d'autres. J'y ajouterai des données sur d'autres théories (constructions anciennes, Atlantide, etc...) par la suite.

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/recherches-et-theories-sfh-sur-les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

    Cet article fait référence à la découverte récente du SS Astrid par l'équipe Océan X :

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/l-epave-du-s-s-astrid-a-ete-retrouvee-dans-les-eaux-internationales.html

    Autres liens (plus ou moins) en rapport : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-chef-des-plongeurs-d-ocean-x.html

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-importante-dans-la-baltique.html

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-le-projet-suedois-sur-les-ghost-rockets.html

    Yves Herbo - S,F,H -  MAJ 23-11-2014

    lakeissykkul.jpg

    Les Mystères du Kirghizistan et du Lac Issyk

    Par Le 17/11/2014

    Les Mystères du Kirghistan et du Lac Issyk - MAJ

    ancient-petroglyphs-carved-on-stones-and-clouds-with-blue-sky-in-saimaly-tash-kyrgyzstan-andrei-kartashov.jpg

    État d'Asie centrale, le Kirghizistan est entouré au nord par le Kazakhstan, à l'est par la Chine, au sud par le Tadjikistan et à l'ouest par l'Ouzbékistan.

    Le territoire de ce petit pays enclavé (199 000 km2 tout de même pour 5,5 millions d'habitants), d'une altitude moyenne supérieure à 3 000 m, est presque entièrement montagneux. Le climat est plus humide vers l'ouest (750 mm par an) et sec dans les petites dépressions de l'est (300 mm par an). Les forêts (15 % du territoire) sont présentes surtout à l'ouest et laissent place vers l'est à la végétation de climat sec.

    L'histoire de ce pays, comme beaucoup de cette région d'Asie Centrale, est assez mal connue : on sait que toutes ces régions ont été parcourues par les nomades mongoles, turcs, et de vieilles tribus et peuples disparus ou intégrés comme les Saces et les Sythes, mais ce sont les Kirghiz, un peuple turc, qui est le plus anciennement connu des annales historiques. Mentionnés dès le 7ème siècle dans le cours supérieur de l'Ienisseï, les éleveurs transhumants kirghiz apparaissent dans le massif du Tian Shan à partir du 16e s. et sont soumis à la grande horde kazakhe puis, de 1820 à 1864, au khanat de Kokand. C'est à cette époque qu'ils se convertissent à l'islam. À la suite de l’annexion du khanat à l'empire tsariste en 1876, des révoltes politiques et sociales éclatent entre les Kirghiz et la nouvelle administration coloniale, poussant de nombreux clans à émigrer en Chine... pourtant, on sait que le peuplement est très ancien et se compte en millénaires, en attestent de nombreux pétroglyphes préhistoriques sur des roches. Les archéologues se concentrent donc plutôt sur des périodes du moyen-age et la paléontologie ou des spécialistes des périodes plus anciennes sont inexistants :

    ancient-rock-carving-petroglyphs-in-kyrgyz-mountains-andrei-kartashov.jpg

    ancient-petroglyphs-carved-on-stones-and-clouds-with-blue-sky-in-saimaly-tash-kyrgyzstan.jpgPhotos (c) Andrei Kartashov

    Le lac Issyk-Koul est le deuxième plus grand lac de montagne dans le monde (le premier est le grand lac Titicaca en Amérique du Sud.) En outre, le lac Issyk-Koul a une caractéristique intéressante: il ne gèle jamais, même si elle est si élevé au-dessus de niveau de la mer. Le lac est riche en ressources minérales, donnant ainsi à l'eau de propriétés curatives d'Issyk-Kul. Pendant quelques études archéologiques récentes du fond du lac ont été trouvées les ruines d'une ancienne ville de commerce. Les dernières plongées archéologiques dans les profondeurs du lac ont montré les ruines de l'ancienne ville de commerce Chigu, construit vers le début du IIe siècle av. JC.

    Chacun sait que le Lac Titicaca, le lac de montagne le plus grand du monde, a abrité l'une des plus anciennes civilisations du patrimoine mondial, en amérique latine. Est-il vraiment surprenant que le second lac en grandeur et hauteur recèle également ses propres mystères ?

    " Bichkek, 8 décembre 2006 - La découverte sur le fond du lac alpin Issyk-Kul (Kirghizistan) d'une civilisation ayant existé voici 2 500 ans figure parmi les sensations archéologiques de l'année qui touche à sa fin.

    Cette découverte est le fruit de recherches persévérantes effectuées par l'expédition archéologique internationale "Issyk-Kul" de l'Université slave Kirghizo-russe, dirigée par le vice-président de l'Académie des sciences du Kirghizistan, Vladimir Ploskikh. "

    Notre succès aurait été impossible sans la participation des plongeurs de la Confédération russe d'activité sous-marine", a-t-il déclaré au terme de l'expédition. Le chercheur a souligné que les résultats obtenus cette année étaient particuliers en ceci qu'ils permettent d'affirmer qu'en des temps très lointains les rives du lac Issyk-Kul étaient habitées non pas par des nomades, mais par une civilisation évoluée de type sédentaire. " Nous avons travaillé à une profondeur allant de 5 à 10 mètres le long du littoral septentrional du lac. Nous avons découvert sous l'eau des murailles longues d'environ un demi-kilomètre, indiquant la présence d'une grande ville couvrant une superficie de plusieurs kilomètres carrés, ce qui à l'époque était colossal, a raconté Nikolaï Loukachov, le chef de l'équipe de plongeurs russes. Ces murs ont été montés au moyen de pierres enduites d'une couche de chaux. Nous n'avons pas encore réussi à tracer le contour de la cité, mais il a été fixé approximativement sur une carte car les murs se sont partiellement effondrés".

    kirghizistan.jpg

    Les chercheurs ont précisé les cartes et les schémas des colonies englouties, de certains édifices. Ils ont aussi réuni tous les objets présentant un intérêt historique. Selon Nikolaï Loukachov, les plongeurs ont découvert sur le fond du lac des kourganes (tumulus funéraires) dans lesquels les Scythes étaient enterrés. Ils ont trouvé aussi des objets remarquablement conservés de la période scythe, dont des hachettes et des pointes de bronze, ainsi que des poignards. " La chance nous a souri puisque nous avons découvert un atelier de transformation du minerai, des débris de bronze, divers moulages, toute une pyramide de broyeuses à minerai, ainsi qu'une broche en or circulaire d'un poids de 70 grammes", a souligné Nikolaï Loukachov. On estime que cet ornement en or rappelle de par sa forme les premiers "roubles" russes qui aux temps jadis avaient fait office d'argent.
    Nikolaï Loukachov a raconté aussi que non loin de la cité de villégiature de Tcholpon-Ata, dans le fond littoral, les plongeurs avaient remarqué d'étranges cercles herbacés de 15-20 mètres de diamètre. Pour le moment il est impossible de dire exactement ce dont il s'agit. Selon l'historienne Svétlana Loukachova, chercheuse à l'Académie des sciences de Russie, ces "prairies" circulaires pourraient avoir poussé sur des vestiges d'animaux, peut-être sur l'emplacement d'un caravansérail ayant une écurie.

    Issyk-Kul est un lac perpétuel à l'eau légèrement salée. Il se trouve dans les montagnes du Tian Chan à 1608 mètres d'altitude. Sa profondeur au centre est de 700 mètres. Au fil de l'histoire le niveau de l'eau du lac a évolué sous l'effet de facteurs naturels, tantôt montant, tantôt baissant. Certains secteurs du littoral se sont à plusieurs reprises affaissés du fait de secousses tectoniques, engloutissant des colonies humaines.
    Le lac Issyk-Kul est réputé pour la pureté de son eau. Elle a toujours été considérée comme de l'eau bénite, cependant les autochtones ne s'y baignaient jamais, effrayés par les histoires évoquant la présence d'un monstre qui hantait ses abysses. Selon la légende, il emportait sous l'eau tous ceux qui se risquaient à se baigner. Cette croyance explique peut-être pourquoi depuis des siècles les chercheurs de trésors sous-marins ont évité ce lieu.

    issyk-kul.jpg

    C'est au XIXe siècle que des chercheurs russes ont commencé à explorer le littoral et le fond du lac Issyk-Kul. L'un d'entre eux était Nikolaï Prjevalski. Conformément à ses dernières volontés, il a été inhumé en bordure du lac. Les historiens et les archéologues s'intéressaient surtout au légendaire palais du Grand Timour (Tamerlan) qui se dressait, comme le racontent les chroniques, sur la rive de l'Issyk-Kul avant de disparaître mystérieusement.

    Ils avaient cherché aussi le monastère des Frères arméniens, lui aussi jadis englouti, et même trouvé de nombreuses croix de pierre (elle se trouvent actuellement au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg). Svetlana Loukachova a expliqué que dans l'antiquité sur ce territoire centrasiatique les groupes ethniques se succédaient tous les deux siècles. A l'époque du christianisme primaire un groupe migratoire arménien s'y était installé. La chose avait été apprise après la mise au jour d'un vieux cimetière dans les environs de Bichkek. Dans une tombe on avait trouvé une inscription en langue arménienne faisant état de l'existence d'un presbytère. Par conséquent il y avait des religieux, un évêque. Le Catalogue géographique catalan édité en 1380 confirme l'existence d'un monastère arménien. On y trouve une carte du monde, de l'Asie et, ce qui est étonnant, un dessin très juste de la configuration allongée du lac Issyk-Kul et son emplacement exact. Un monastère est schématiquement dessiné près du lac. En langue catalane il est écrit que l'endroit s'appelle "Issykul", que le monastère des Frères arméniens est implanté sur sa rive et qu'à l'intérieur il y a les reliques de l'apôtre et évangéliste Saint-Mathieu. Maintenant, on n'a toujours pas élucidé comment ces renseignements avaient pu parvenir aux Espagnols.

    Selon une légende, le corps de l'évangéliste Mathieu décédé en terre éthiopienne aurait été placé dans une châsse d'argent. "Conformément à la "tradition divine", les reliques du saint auraient pu être partagées et réparties aux quatre coins du monde, et c'est ainsi qu'elles seraient parvenues au monastère arménien d'Issyk-Kul. Seulement il est parfaitement possible que la châsse dans son intégralité soit aussi arrivée dans ce monastère, estime Svétlana Loukachova. Mais la chose ne sera démontrée que lorsque la fameuse châsse sera retrouvée. Les recherches sous-marines effectuées permettent cet espoir".

    Le matériel archéologique mis au jour cette saison par l'expédition russo-kirghize est minutieusement étudié. " Des signes précis indiquent que dans la ville que nous avons découverte il y avait de très riches demeures. Cela est confirmé par des débris de vaisselles et de carreaux précieux. Il se pourrait que l'une de ces constructions soit le fameux palais de Timour", estime Nikolaï Loukachov.
    © CAUCAZ.COM | Dépêche publiée le 08/12/2006 | Par RIA Novosti (Tatiana Sinitsyna)"

    lakeissykkul.jpg" L‘origine du lac

    Les savants n‘ont prouvé aucune des hypothèses concernant l‘origine du lac Issyk Kul mais ils ont démontré l‘existence sous le lac d‘une ancienne ville moyenâgeuse, laquelle fut noyée par les eaux de l‘« Issyk Kul » à cause d‘un tremblement de terre. C‘était une grande ville qui fut édifiée aux environs du Vème siècle avant J.C. et elle a cessé d‘exister au XVIème siècle. Ce fait concorde avec les monnaies qui ont été trouvées dans le lac du temps des recherches scientifiques.

    Depuis longtemps, l‘« Issyk Kul » présente un grand intérêt pour les savants, les historiens et les chercheurs de trésors. Les premières recherches sur l‘origine du lac « Issyk Kul » ont été réalisées à l‘époque de la Russie tsariste (quand le Kirghizstan appartenait à l‘Empire Russe) par le célèbre géographe et savant russe P. P. Semenov-Tyan-Chanski. Ce dernier commença à s‘intéresser à « Issyk Kul » après un voyage à Venise où il avait vu une carte Catalane datant de 1375. Une ville du nom de « ISSYK KUL » avait été marquée sur cette carte près du lac. Elle était située au Nord du lac. Il était indiqué sur la carte que dans cette ville se trouvait aussi le cloître nestorien -1 des « Frères arméniens ». P. P. Semenov-Tian-Chanski se rendit à « Issyk Kul » en 1857. Il apprit par des habitants qu‘il existait des constructions sous les eaux du lac. Le savant vérifia les récits de ces habitants au cours d‘une excursion dans la partie orientale du lac entre les embouchures des fleuves « Dgergalan » et « Tup » qui se jettent dans l‘« Issyk Kul ». Il vit des briques et des constructions sous-marines. Ce n‘était pas difficile car les eaux de l‘« Issyk Kul » sont extrêmement claires et il est possible de voir à de grandes profondeurs. Il s‘agissait de « la ville de la Vallée Rouge » établie sur la route des caravanes qui provenaient de Chine. La ville était en quelque sorte le point de repos des voyageurs et des marchands.

    Vladimir Ploskikh œ docteur en sciences historiques, le chef du département d‘histoire et de science des cultures de l‘Université slave Kirghizo-Russe, vice-président de l‘Académie des sciences de la République Kirghize.
    Vladimir Ploskikh avec un groupe de plongeurs autonome venu de la Russie ont fait des recherches durant l‘été 2006.

    Au cours des recherches sous-marines, il a été découvert des objets en bronze (des poignards, des embouts de lances et des flèches, des faucilles, des appareils d‘attelage, des cruches en terre) et des restes de production d‘une forge. Tous les trésors retrouvés datent du 2ème siècle avant J.C. C‘est la période de la culture des Saka (ou Saces) - 2. Un lingot d‘or de forme allongée et pesant 70 grammes a également été découvert. Une supposition est qu‘à cette époque l‘or servait comme valeur d‘échange dans cette ville. La plupart de ces objets sont conservés au musée de l‘Université slave. Quant au lingot, il a été placé au musée d‘argent de la Banque Nationale de la République Kirghize.

    artefacts-decouverts.jpgArtéfacts découverts

    A la recherche des reliques de Saint-Mathieu…

    Les expéditions du savant Ploskikh en 2006 ont permis de faire plusieurs découvertes intéressantes. En particulier, elles ont mises à jour un cloître nestorien des « Frères arméniens ». Nous avons déjà cité en passant l‘existence de ce cloître. L‘équipe de recherche possédait une seule source d‘information: la carte de 1375 réalisée par Avraam Crescus, maître dans l‘art de la création des cartes géographiques. Avraam Crescus a noté sur la carte l‘emplacement d‘un cloître où auraient été placées les reliques de l‘apôtre Saint-Mathieu.

    Les recherches ont donné des résultats : sur la côte orientale, à l‘endroit « Ak-Bulun », a été trouvé un édifice de catacombes. Dans ce bâtiment se trouve de petites chambres-cellules. Les scientifiques ont prouvé qu‘il s‘agissait d‘un dépôt dissimulé où étaient gardés des objets ayant un symbole chrétien notamment des croix en bronze. On peut affirmer qu‘il s‘agit d‘un dépôt dissimulé car de l‘autre côté du golfe de Tup existait une ville moyenâgeuse (présence de vestiges de constructions à cet endroit) et l‘on suppose d‘après la position du bâtiment principal que l‘édifice trouvé servait de dépôt de reliques et de monnaies. La châsse de l‘apôtre Saint-Mathieu n‘a pas été découverte mais Vladimir Ploskikh confirme que les recherches vont continuer cette année pour la trouver.

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    La légende du trésor de l‘état des Karakhanides - 3

    " Les espions ont apporté une nouvelle effrayante : les mille cavaliers de l‘armée de Tchinguiz Khan - 4 se sont élancés sur la capitale de l‘état des Karakhanides : la ville de Balasagun. Dans le minaret « Burana » - 5, les patrouilleurs veillent. La ville tremble. La colonie nestorienne - une petite poche de christianisme dans le monde musulman - située à côté de la ville, s‘inquiète de la possible attaque des soldats de Tchinguiz Khan. Elle décide de préparer une caravane avec tous les trésors de la colonie. Environ 200 dromadaires sont équipés et à l‘image d‘une caravane marchande elle s‘élance vers le Sud-Ouest, dans la profondeur des montagnes « Tien- Chan ».

    Tandis que la capitale de l‘état des Karakhanides se rend sans bataille, la caravane passe la gorge «Kegeti» puis par la vallée de « Kochkor », elle descend jusqu‘à l‘Issyk Kul. Elle avance lentement au nord du lac. C‘est presque le point de jonction des rivages du nord et du sud, le long du fleuve « Tup », quand la nouvelle de la poursuite de Tchinguiz Khan arrive. Les moines apprennent qu‘on leur tend une embuscade. Ils n‘ont pas le choix. Ils prennent la décision de cacher les trésors. Ils remontent jusqu‘à la source du fleuve « Curmenti ». Là, ils trouvent un endroit dissimulé et cachent l‘or. Puis, au-dessus des trésors, les moines placent des dalles de pierre et les recouvrent de terre. Les témoins -guides, rabatteurs de dromadaires -sont tués. Tout est fait pour que les soldats de Tchinguiz Khan ne trouvent jamais les trésors. Les moines jurent de ne jamais dévoiler aux conquérants sauvages l‘emplacement des trésors et des reliques chrétiennes et encore moins de dire où se situe la pierre qu‘ils ont placé en reconnaissance…

    De la légende à la réalité

    L‘histoire du trésor des moines nestoriens a refait surface au XXème siècle lorsqu‘un vieux prêtre a dit en mourant à son camarade que le trésor existait et lui a donné une carte. Mais c‘était au temps de la Révolution de 1917 quand beaucoup de gens sous la menace de la persécution du pouvoir soviétique ont quitté le Kirghizstan. Parmi ces gens était Uspenski , le camarade du vieux prêtre. Pourtant Uspenski est revenu en Kirghizie en 1919 dès qu‘il a reçu la permission du pouvoir soviétique. Après le retour à « Issyk Kul », Uspenski a commencé à travailler à la recherche du trésor : il a cherché le lieu, la cave et la pierre. Enfin, en 1927, 14 personnes se sont mises aux fouilles. Sous une couche de terre, elles ont trouvé des amas d'os puis encore de la terre et…enfin elles ont vu les fameuses dalles de pierre qu‘avait décrit le prêtre en mourant…. Au cours de ces fouilles, les chercheurs ont trouvé deux marteaux : l‘un en or, l‘autre en argent. Avant le début du travail sur les dalles, les personnes chargées de la fouille décidèrent de se reposer et pendant ce temps un éboulement de la roche s‘est produit.

    Les travaux ont dû être arrêtés. Le marteau d‘or fut remis en état mais les pouvoirs avaient interdit de continuer les travaux.
    D‘autres efforts ont été entrepris depuis pour trouver le trésor mais des obstacles ont toujours entravés les recherches : c‘est la direction du fleuve qui a changé et inondé la cave, ce sont les pouvoirs qui ne donnent pas l‘autorisation de travailler ou encore les moyens nécessaires.


    « Issyk Kul » renferme beaucoup d‘énigmes. Si vous venez ici, il est certain que vous entendrez d‘autres légendes sur l‘origine du lac comme la légende des deux vents qui vivent à l‘« Issyk Kul » : Oulan et Santach qui étaient jadis deux garçons, deux frères, tombés amoureux d‘une même fille et qui se sont battus sous les yeux de cette fille, laquelle a pleuré si fort que ses larmes ont donné naissance au lac actuel. Et maintenant quand ces deux vents se rencontrent, « Issyk Kul » est secoué par la tempête…
    Il existe aussi plusieurs monuments historiques aux alentours d‘« Issyk Kul » comme les pétroglyphes - 6 de Tcholpon-Ata ou les tertres funéraires des régents.
    Mais ce qui est essentiel, c‘est que vous aurez beaucoup d‘impressions et d‘énergie à « Issyk Kul » parce que c‘est un endroit très particulier... "

    1 Nestorien : Relatif au nestorianisme, doctrine chrétienne défendue par Nestorius et soutenant que deux personnes, l‘une divine, l‘autre humaine coexistaient en Jésus-Christ. Nestorius fut patriarche de Constantinople de 428 à 431. Il fut condamné comme hérétique par le Concile d‘Ephèse en 431 mais le nestorianisme gagna la Perse et l‘Eglise d‘Orient, dite nestorienne s‘étendit en Asie Centrale et jusqu‘en Chine comptant des millions de fidèles à son apogée au XIIème siècle.
    2 Saces : Les Saces (ou Saka ou Scythes) désignent généralement un ensemble de peuples nomades vivant sur une vaste étendue allant de l‘Ukraine à l‘Altaï et qui auraient vécu entre le VIIème et le IIIème siècle avant Jésus-Christ.

    3 Karakhanides : Dynastie de Transoxiane d‘origine turque qui régna entre 840 et 1212 en Asie centrale. La Transoxiane est l‘ancien nom d‘une partie de l‘Asie centrale située au-delà du fleuve Oxus, l‘actuel Amou-Daria et comprenant le nord du Kirghizstan.

    4 Tchinguiz Khan : Nom désignant Gengis Khan, premier dirigeant (Khan) mongol et empereur de l‘Empire mongol. Il soumit l‘Empire des Karakhanides au XIIIème .

    5 Minaret de Burana ou Tour de Burana: La Tour de Burana est situé à 8 km de la ville de Tokmok, elle-même localisée à 80 km à l‘Est de Bichkek. Il s‘agit du vestige d‘un minaret datant du XIème siècle et qui mesurait à l‘origine 45 m de haut. Suite à l‘effondrement de son sommet au cours d‘un tremblement de terre, il ne mesure plus que 25 m. Au nord-ouest de la Tour, un monticule représente tout ce qui reste de la citadelle de Balasagun fondée par les Sogdiens et devenue au XIème siècle la capitale des Karakhanides.

    6 Pétroglyphes : Dessins symboliques gravés sur la pierre (surface rocheuse à l‘état naturel). Vient du latin petros pour pierre et du grec glyphein pour gravure.

    civilisation-antique-kirghizstan.pdf civilisation-antique-kirghizstan.pdf

    issyk-kul-kirghizstan.pdf issyk-kul-kirghizstan.pdf

    http://www.larevuefranco-kirghize.com/culture-ki.php

    2008 : Semionov - Tianshansky entrepris une recherche incessante mais vaine du sanctuaire. Selon toutes les apparences, le monastère a été englouti par les eaux. Les hydrologues n'ont pas à ce jour suffisamment étudié le lac immense avec ses changements réguliers de son niveau d'eau. Certains changements sont graduels, d'autres soudains et désastreux car ils sont causés par des tremblements de terre et des torrents d'eau des lacs plus hauts dans les montagnes. Une décrue, tôt ou tard, et les gens reviennent à la rive - seulement pour devenir les victimes d'autres inondations 500-700 ans plus tard...

    Tout au long des années de leur partenariat, les archéologues russes et kirghizes ont découvert et examiné plus de dix grandes agglomérations urbaines et rurales inondées d'âges divers. Leur ample découverte a généreusement ajouté aux idées actuelles sur la vie quotidienne à l'époque, il y a longtemps.

    Certains artefacts sont superbes. Un chaudron rituel de bronze de 2500 ans a été retrouvé sur le fond du lac. La subtilité de son artisanat est incroyable. Une telle excellente qualité de joindre les détails ensembles ne peut être actuellement obtenue que par métallurgie dans un gaz inerte . Comment les gens antiques ont pu atteindre leur perfection high-tech ? Également d'une superbe finition sont des miroirs en bronze, harnais de chevaux de fête et de nombreux autres objets . Des articles identifiés comme les plus anciennes pièces existantes de la planète ont également été trouvé sous l'eau avec des anneaux de fil d'or utilisés pour les petits échanges et une grande pièce d'or hexaédrique.

    Côte à côte avec les colonies se trouvent des vestiges de complexes rituels des temps immémoriaux, les logements et les dépendances de la maison. Plus tard, des expéditions devront les étudier.

    Les informations recueillies nous permettent de supposer que les populations locales avaient un système socio-économique jusque-là inconnu pour les historiens. Comme un mélange de la vie nomade et sédentaire, ils ont soit peu à peu évolué vers quelque chose de différent ou - plus probablement - ont été détruits par l'une des nombreuses inondations locales . Les légendes confirment cette dernière hypothèse.

    Nikolai Lukashov, un membre de la Confédération russe des Sports Sous-Marins, a pris part à l'expédition Issyk Kul.

    Article de : http://en.rian.ru/analysis/20071227/94372640.html

    La légende de la création de Issyk Kul

    Dans la légende pré-islamique, le roi des Ossounes avait des oreilles d'âne. Il se cachait, et ordonnait de tuer chacun de ses coiffeurs pour cacher son secret. Un coiffeur a crié le secret dans un puits, mais il ne l'a pas bien recouvert après. L'eau du puits est passée et a inondé le royaume. Le royaume est aujourd'hui sous les eaux du lac Issyk-Koul. C'est ainsi que le lac a été formé, c'est ce que la légende dit. D'autres légendes disent que quatre villes noyées se trouvent au fond du lac, en fait, les découvertes archéologiques importantes ont été effectuées dans les eaux peu profondes du lac pour l'instant. "

    Un reportage sur le lac Issyk :

    Des OVNIs dans le Lac Issyk ? :

    " Le chercheur Paul Stonehill écrit qu'il existe de nombreux rapports soviétiques concernant des rencontres avec des objets étranges sous la mer. Durant l'été de 1982, Mark Shteynberg et le lieutenant-colonel Gennady Zverev dirigeant les entraînements périodiques des plongeurs de reconnaissance (hommes-grenouilles) des régions militaires du Turkestan et de Centre Asie. Les entraînements avaient lieux au lac Issyk-Kul, un lac profond dans la région des Ala-Taou Transiliens [NDT : 42°30'N par 77°30'E, près de la frontière chinoise]. Le général-major V. Demyanko, commandant le Service des Plongeurs Militaires des Forces du Génie du Ministère de la Défense, rendit à des officiers une visite impromptue. Il venait les informer d'un événement extraordinaire qui s'était produit en Sibérie. Des hommes-grenouilles avaient été confrontés à des nageurs sous-marins semblables à des hommes mais de grande taille (environ 3 mètres de haut) ! Ces nageurs, malgré l'eau glacée, étaient vêtus de combinaisons collantes argentées. Par 50 mètres de fond, ces êtres ne portaient pas d'appareils respiratoires, mais des casques sphériques masquant leurs têtes. Alertés par ces rencontres, le commandant militaire local décida de capturer une de ces créatures. Dans cette intention, un groupe spécial de plongeurs poursuivit un des étranges nageurs. Lorsqu'ils tentèrent de la coiffer avec un filet, le groupe entier fut projeté par une force puissante hors des eaux profondes vers la surface.

    Les hommes-grenouilles étaient en danger de mort, parce qu'ils leur auraient fallu observer des paliers de décompression. Tous les membres de cette malheureuse expédition furent atteints d'embolie gazeuse. Le seul traitement envisageable était de les placer en caisson de décompression. Malheureusement le seul disponible à proximité ne pouvait contenir que deux personnes. On en serra cependant quatre dans le caisson, les trois autres périrent et les quatre devinrent des invalides. Le général-major s'était précipité à Issyk-Kul pour prévenir contre toute semblable initiative casse-cou. Bien que le lac Issyk-Kul soit moins profond que le lac Baïkal, des créatures mystérieuses se trouvaient dans les deux.

    Peu de temps plus tard, les militaires du Turkménistan reçurent un ordre du commandant en chef des Forces Terrestres. Il s'agissait d'une analyse détaillée des événements du lac Baïkal. Les documents contenaient des rapports des Forces du Génie, énumérant les apparitions de créatures sous-marines dans de nombreux lacs, de disques géants et de sphères rentrant et sortant des lacs, de lumières puissantes provenantdes fonds, etc. Les documents étaient classés très secrets et avaient pour objet "d'éviter les rencontres inutiles". Mark Shteynberg était en service près du lac Sarez, dans les monts Pamir. Ce lac a une profondeur d'environ un kilomètre et demi. Des radars sophistiqués ont suivi les satellites US SDI depuis cette région. Ces radars repéraient régulièrement des objets discoïdes qui plongeaient et disparaissaient dans le lac Sarez, puis refaisaient surface et décollaient.

    Les dossiers du Centre Russe de Recherches Ufologiques contiennent des rapports similaires émanant d'officiers de marine et d'agents de renseignements. L'information la plus intéressante sera publiée dans le nouveau livre des co-auteurs Paul Stonehill & Philip Mantle. Les dossiers secrets de la marine soviétique contiennent énormément d'informations précieuses sur des observations d'OVNIs ; les chercheurs soviétiques étaient extrêmement consciencieux. M. Krapiva assista à des conférences données par des sous-mariniers soviétiques , ceux-ci firent état de repérage au sonar d'objets sous-marins se déplaçant à très haute vitesse. Les techniciens en hydroacoustique "entendaient" d'étrange "cibles" à grande profondeur. Leurs sous-marins étaient en fait suivis par d'autres "sous-marins". Les poursuivants modifiaient à volonté leurs vitesses et celles-ci étaient de très loin supérieures à tout ce que pouvait atteindre n'importe quel autre vaisseau au monde. Le lieutenant-colonel Oleg Sokolov informa ses étudiants que, dans les années 1960, tandis qu'il était en service comme navigateur à bord de son sous-marin, il avait observé, par son périscope, un objet étrange sortir de l'eau et décoller. Le professeur Korsakov de l'Université d'Odessa, rapporta que, dans les années 1950, des officiers soviétiques de la base navale de Sevastopol avaient observé et photographié, en mer Noire, un OVNI qui s'élevait de derrière un croiseur de bataille. "

    http://www.onnouscachetout.com/themes/extra/ovnis_russie.php + https://investigationsoanisetoceanographiee.wordpress.com/2013/09/09/observations-militaires-classifiees-dextraneens-et-dovnis-2/


    UFO .Russie. secret area . Issyk.2013 by androbate

    MAJ 2014 : " Russian archaeologists are conducting an underwater expidition in search of the remains of an ancient civilization at the bottom of the lake Issyk Kul in Kyrgyzstan, Nikolay Lukashov, the president of the Russian Confederation of Underwater Activities, told RIA Novosti Monday.

    MOSCOW, August 25 (RIA Novosti) - Russian archaeologists are conducting an underwater expidition in search of the remains of an ancient civilization at the bottom of the lake Issyk Kul in Kyrgyzstan, Nikolay Lukashov, the president of the Russian Confederation of Underwater Activities, told RIA Novosti Monday.

    “During the expedition, which is led by Professor Vladimir Ploskikh from the Kyrgyz Academy of Sciences, Kyrgyz and Russian scientists plan to explore underwater archaeological sites to test the hypothesis of the ancient, so-called Andronovo culture, located in the area that is now flooded by the waters of Issyk Kul,” Lukashov said.

    According to Lukashov, underwater archeologists are to continue their studies of a settlement that was discovered at the bottom of the lake during the last expedition. Radiocarbon dating has shown the flooded settlement existed for over 3,000 years. Scientists also plan to resume their search for a medieval monastery, which, according to the Catalan Atlas of 1375, is the resting place of apostle and evangelist Matthew.

    This year marks 30 years of cooperation between the Russian Confederation of Underwater Activities and Kyrgyz historians. The first joint exploration of Issyk Kul was conducted in 1984 under Stanislav Prapor. Well-known divers, historians and athletes took part in the examination of the lake.

    Issyk Kul is one of the largest and deepest lakes in the world, with a top length of 182 kilometers and depth of 668 metres. The lake is located in the northern Tian Shan mountains of eastern Kyrgyzstan. " - http://sputniknews.com/society/20140825/192311108/Russian-Archaeologists-Search-for-Remains-of-Ancient.html

    Traduction Yves Herbo : " Les archéologues russes mènent une expédition sous-marine à la recherche des vestiges d'une ancienne civilisation au fond du lac Issyk Kul au Kirghizistan, a déclaré Nikolay Lukashov, le président de la Confédération de Russie des activités subaquatiques, à RIA Novosti lundi. (toujours le même depuis des années)

    MOSCOU, Août-25 2014 (RIA Novosti) - " Lors de l'expédition, qui est dirigée par le professeur Vladimir Ploskikh de l'Académie kirghize des sciences, les scientifiques kirghizes et russes envisagent d'étudier des sites archéologiques sous-marins pour tester l'hypothèse de l'ancienne culture dite Andronovo, située dans la région qui est maintenant inondée par les eaux du lac Issyk Kul », a déclaré Lukashov.

    Selon Lukashov, les archéologues sous-marins vont poursuivre leurs études d'un site qui a été découvert au fond du lac au cours de la dernière expédition. La datation au radiocarbone a montré que le site inondé existait depuis plus de 3.000 années. Les chercheurs envisagent également de reprendre leur recherche d'un monastère médiéval, qui, selon l'Atlas catalan de 1375, est le lieu de repos de l'apôtre et évangéliste Matthieu.

    Cette année marque 30 ans de coopération entre la Confédération russe des Activités Subaquatiques et les historiens kirghizes. La première exploration conjointe sur Issyk Kul a été menée en 1984 sous Stanislav Prapor. Des plongeurs très connus, des historiens et des athlètes ont pris part à l'exploration du lac.

    Issyk Kul est l'un des plus grands et des plus profonds lacs du monde, avec une longueur supérieure à 182 km et une profondeur de 668 mètres. Le lac est situé dans le nord des montagnes du Tian Shan de l'Est du Kirghizistan. "

    Merci à Cyclopaedia.net d'avoir référencé cet article !

    Yves Herbo-Sciences,F, Histoires, 11-2013, 17-11-2014

    Earth nightlights 2012

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire 5

    Par Le 07/11/2014

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire Part 5

     

    Pulsarx

    Partie 1 ici

    Partie 2 ici

    Partie 3 ici

    Partie 4 ici

    Reconstruire les civilisations lointaines et rencontrer des cultures étrangères extra-terrestres par Douglas A. Vakoch - NASA - (Extraits choisis traduits) : Partie 5

    Chapitre 8

    Anthropologie à distance
    SETI et la production de connaissances dans la rencontre avec un Extraterrestre Différent
    par John W. Traphagan

    Pendant une bonne partie de son histoire, l'anthropologie a explicitement porté son regard intellectuel sur la compréhension des autres, apparemment "Etrangers" (alien), dont les langues, les croyances, les modes de vie et les structures sociales ont été considérés comme éloignés des sociétés de l'industrie de l'Ouest - l'Angleterre, la France, l'Allemagne et les États-Unis, où la discipline s'est développée. Dans les années de l'invention de l'anthropologie, les ethnographes n'ont pas eu normalement la capacité d'être en contact direct avec les autres personnes qui ont fait l'objet de leurs études. En effet, les premiers anthropologues "fauteuil" du 19ème siècle, tels que James Frazer, EB Tylor, et Lewis Henry Morgan (bien que Morgan effectuera aussi une certaine collecte directe de données chez les Iroquois en plus du fauteuil comme variété de la recherche), ont travaillé dans des conditions pas tout à fait différentes de ceux des chercheurs du SETI aujourd'hui; les limitations de la technologie (en particulier les transports et technologies de communications) ont considérablement limité les types d'interaction accessibles aux chercheurs en sciences sociales, intéressés à communiquer et à comprendre un autre (être) lointain. La communication a été lente, nécessitant des semaines ou des mois pour les anthropologues aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, pour demander et recevoir des informations de personnes (souvent des missionnaires religieux) vivant dans des endroits éloignés alors. Lorsque les données ont été finalement reçues, telles que les données de parenté recueillies par Morgan au milieu du 19e siècle de nombreuses parties du monde, l'interprétation était fondée en grande partie sur les cadres théoriques et les hypothèses qui avaient décidément une teinte spécifiquement occidentale, le darwinisme social et l'évolution culturelle d'une variété de Spenceristes, avec leurs fondements théologicaux ouvertement associés à des progrès. Ces cadres et hypothèses étaient difficiles à tester en utilisant les méthodes de contact direct et l'observation participante qui deviendront plus tard la fondation de la recherche ethnographique.

    Bien que le style de l'anthropologie fauteuil du 19ème siècle a été remplacé par une enquête ethnographique au début du 20e siècle, les instances de l'anthropologie à distance ont continué à se produire, avec la tentative la plus notable étant celle de Ruth Benedict de développer une compréhension de l'apparence - aux yeux américains - des extrêmement étrangers japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, menée sous les auspices du gouvernement américain et publiée en 1946 comme le Chrysanthème et le Sabre.

    Dans ce chapitre, j'explore une voie par laquelle l'anthropologie et, plus particulièrement, la sous-discipline de l'anthropologie culturelle ou sociale peut contribuer à la recherche SETI. Michael AG Michaud a noté que les sciences sociales sont un domaine de la recherche intellectuelle qui n'a pas été suffisamment exploité en référence à SETI. Ici, je voudrais suggérer que l'un des moyens les plus puissants des sciences sociales en général et de l'anthropologie en particulier, peuvent contribuer à SETI est par l'analogie, en utilisant une analyse de sa propre histoire de l'anthropologie du contact comme un cadre de réflexion sur le contact potentiel avec une civilisation extraterrestre. Bien qu'il soit extrêmement important de concevoir un modèle et le type de contenu du message interstellaire que nous pourrions construire, il est tout aussi important de considérer le contexte de l'interprétation dans lequel un tel message sera transmis et interprété, ainsi que la façon dont toute réponse pourrait être interprétée par les scientifiques et les autres sur la planète Terre. Plutôt qu'un simple un acte de découverte, le premier contact avec toute intelligence extraterrestre permettra également de créer un nouveau contexte dans lequel la connaissance est générée et comprise. Le contexte de premier contact sera formé sur la base de données très limitées et, inévitablement, interprétées à travers le prisme de nos propres cultures et des cadres théoriques qui sont en vogue parmi les intellectuels et autres au contact à ce moment.

    D'abord pour expliquer ce point, je vais considérer le type de «l'anthropologie à une distance" évidente au début et, dans une moindre mesure, à un âge moyen de la discipline, en se concentrant sur le travail de Ruth Benedict pendant la Seconde Guerre mondiale comme un exemple de la façon dont l'interaction complexe entre les hypothèses, les données et les interprétations erronées peuvent parvenir à établir une connaissance reconnue et la compréhension d'une civilisation extraterrestre. Le point central de ce chapitre est que le Japon, en tant que culture et civilisation, n'a pas été simplement révélé par Benedict; c'était à bien des égards créé à partir de cette interaction, au moins autant que le point de vue américain est concerné (et, bien que pas particulièrement pertinent dans cet article, dans une certaine mesure, le point de vue japonais aussi). Je ferai valoir que le premier contact et interaction ultérieure entre les extraterrestres et les humains (y compris les chercheurs de SETI, des politiciens, des universitaires à l'extérieur du SETI, et le grand public) impliquera une production similaire de la connaissance de l'autre étranger. La conscience de ce risque et la capacité de penser par réflexe sur notre propre rôle dans la construction d'une culture étrangère, en particulier lorsque de grandes distances et des retards sont insurmontables avec la technologie actuelle, sont d'une importance fondamentale pour réduire le risque de malentendus et de mauvaises interprétations.

    Ruth Benedict et l'invention de la culture japonaise

    L'anthropologue Marvin Harris a noté que les débuts de l'anthropologie se trouvent dans l'inspiration des sciences naturelles et de la méthode scientifique. Lors de la fondation de l'anthropologie il y a eu une hypothèse disant que les processus socioculturels sont régis par des «principes légitimes» qui peuvent être compris en termes de causalité et qui sont détectables par un observateur. Les premières formulations sur la culture sont nées de la recherche de chercheurs qui ont vu des cultures distinctes comme des entités relativement bornées, et ils ont postulé la culture comme largement déterministe, façonnant fondamentalement les comportements et les habitudes des personnes habitant un contexte particulier. Beaucoup de travail récent tend à voir la culture comme fluide avec des limites très perméables (si on peut vraiment penser en termes de frontières sur tout), le conceptualise comme un processus d'invention dans lequel notamment les «cultures» découlent d'une dialectique intersubjective entre l'individu et son environnement social, l'anthropologue n'est pas éloigné de ce processus, mais, au contraire, peut prendre une part active dans l'invention d'une culture particulière, comprise comme une catégorie d'analyse ainsi que dans un encadrement populaire d'un groupe social particulier par la traduction, l'interprétation et en écrivant sur ce qu'il observe, ainsi que par l'interaction quotidienne associée à l'activité de terrain.

    Nulle part, peut-être, se trouve la question la plus évidente de l'anthropologue lui-même comme instrument de recherche que dans les études que Ruth Benedict a mené pendant la Seconde Guerre mondiale sur la culture japonaise. Pour commencer, le travail de Benedict est, si ce n'est pas exactement de l'anthropologie dans un fauteuil, une expression des derniers jours dit «l'anthropologie à distance». Comme la plupart des anthropologues et autres chercheurs qui travaillent sur le Japon le savent, Benedict a reçu une commande au début des années 1940 par le gouvernement des Etats-Unis pour fournir un rapport qui pourrait expliquer le comportement japonais et pourrait donc être utilisé pour prédire les réponses de l'ennemi au cours de ce qui était, en 1944, l'Invasion anticipée du Japon. En d'autres termes, son travail consistait à être un guide explicatif du projet d'ingénierie sociale qui allait devenir l'occupation du Japon.

    Considérablement moins connu du grand public, et même auprès de certains chercheurs ayant des intérêts dans la culture japonaise, est de savoir comment la recherche de Benedict a été faite. Tout d'abord, Benedict n'a pas procédé à une étude de la culture ou de la société japonaise à travers des méthodes ethnographiques traditionnelles de l'observation participante; à la place, en raison de la guerre, elle a été forcée de se tourner vers ce qui semblait être la meilleure chose - les Américains d'origine japonaise qui ont été internés dans des camps d'internement dans le désert du sud-ouest. Évidemment, avec le recul, ceci devrait soulever des drapeaux rouges sur l'étude de Benedict. Comme Eiko Ikegami l'a récemment souligné, les sujets de recherche de Benedict, face à une figure d'autorité représentant le même gouvernement qui les avait enlevés de leurs maisons et les avait emprisonnés dans les camps, étaient «passifs et prudents dans leurs réponses à ses questions." Intéressante, cette question n'a pas été abordée par la plupart des chercheurs qui ont examiné le livre de Benedict; quelques-uns ont noté le problème, mais en général, il a été négligé ou ignoré. C'est seulement récemment que la discussion ouverte a résulté sur la façon dont la recherche de Benedict contient des conclusions erronées en partie parce que les conditions de sa collecte de données ont été limitées par son incapacité à établir un contact direct avec des personnes dans un contexte culturel japonais.

    Pour mes fins ici, il est important de ne pas entrer dans les détails sur les erreurs d'interprétation et empiriques qui existent dans le chrysanthème et le sabre. Ryang note de nombreux problèmes et démontre que le développement de Benedict sur des données linguistiques du japonais n'est pas pris en charge soit par des données sociologiques ou historiques. Elle a tendance à choisir des mots de ses informateurs et de la littérature sans contexte avec les termes ou la compréhension de la façon dont ils sont utilisés par la conception japonaise, mais dans son travail, ces termes ont tendance à devenir des mots-clés pour représenter et comprendre la culture et le comportement japonais. Plus important que les erreurs spécifiques à la recherche de Benedict est le fait qu'elle adopte une approche totalisante pour représenter le Japon : des mots spécifiques, des idées ou des concepts évidents dans des sources telles que la littérature japonaise sont utilisés pour expliquer largement, souvent en un seul coup de pinceau, tout ou la plupart des éléments du comportement japonais. Dans le cadre de cette approche il y a une conséquence du cadre théorique que Benedict utilise, ainsi qu'un manque général de données empiriques détaillées sur le Japon, sur lequel fonder ses conclusions.

    Alors les défauts de l'étude sont importants, un point plus saillant est que le chrysanthème et le sabre devient, comme le note Ryang, " paradigmatique, joue un rôle crucial dans les discours de l'après-guerre des sciences sociales sur le Japon " à la fois entre les études japonaises et les non-japonaises, en effet, si complète a été l'hypothèse que Benedict avait présentée avec précision la culture japonaise qu'il a été rarement noté que sa recherche n'avait pas porté sur des Japonais. Les attitudes à l'égard du Le chrysanthème et le sabre au moment de sa publication sont résumées dans une revue de 1947 écrite par John Embree, lui-même anthropologue bien connu du Japon, dans lequel il déclare : "Le Dr. Benedict, avec les mots doux d'un esprit rusé, entraîne le lecteur dans la forêt du Japon et avant qu'il le sache, elle l'a ensorcelée en lui faisant croire qu'il comprend et connaît chaque racine et branche de la culture japonaise".

    Quand j'ai lu ce commentaire, je pensais que c'était peut-être sarcastique, mais tout au long de l'examen, seule la critique du livre de Benedict par Embree montre ses réelles préoccupations sur son incapacité à reconnaître que le Japon est une vieille culture tandis que les Etats-Unis en est une nouvelle, faisant elle-même plutôt une observation douteuse depuis que le Japon a subi une transformation sociale radicale dans la deuxième moitié du 19e siècle. Il poursuit en déclarant, « Le frontalier et le nomade sont plus susceptibles d'être des fanfarons individualistes que le paysan lié à un village qui doit faire face à son même voisin jour après jour... Un homme d'une ancienne culture paysanne comme les Japonais est susceptible d'être plus méticuleux dans son étiquette et le sens du devoir de réciprocité. » De l'avis de Embree, Benedict  nous a permis de gagner l'entrée dans une presque impénétrable " forêt " culturelle très différente de la nôtre, car c'était une société «paysanne» sur la base de l'organisation sociale du village (je ne suis pas tout à fait sûr de savoir où Tokyo et Osaka entrent dans cette forêt) par opposition à l'organisation sociale américaine individualistique urbaine. Et elle l'a fait tout en traitant avec des limitations considérables, qui étaient inévitables au moment de sa recherche.

    Intéressant encore, dans un autre commentaire, où il compare le livre de Benedict à un livre par Andrew W. Lind sur les communautés japonaises à Hawai'i, Embree prend pour accordé l'idée que Benedict n'a, en fait, qu'explicité les modèles culturels japonais et les comportements par le biais de son étude. En effet, Benedict, en identifiant bien clairement son travail de terrain local, représente en fin de compte son travail comme si il était sur le japonais plutôt que sur le peuple japonais-américain et ses valeurs culturelles, et, ainsi qu'il ressort de l'examen de Embree et ceux des autres Chercheurs de l'époque, cette représentation a été largement incontestée, bien que John Morris dans sa revue de 1947, souligne que « dans des circonstances normales, aucun ne songerait à écrire un livre sérieux sans passer d'abord un temps considérable à observer de première main le comportement réel des personnes concernées ". Morris met rapidement ce problème de côté et salue le chrysanthème et le sabre comme « le livre contemporain le plus important jamais encore écrit sur le Japon. Ici, pour la première fois, est une tentative sérieuse pour expliquer pourquoi les Japonais se comportent comme ils le font. "

    Ces exemples démontrent clairement que le chrysanthème et le sabre est devenu, comme il est indiqué ci-dessus, la pierre angulaire de l'ethnographie, et non ethnographique, le corpus de l'érudition occidentale sur le Japon, malgré son manque de données empiriques fiables. Les contemporains de Benedict ont en grande partie pris son travail à la valeur nominale et ont accepté comme une donnée l'idée qu'elle avait réalisé une étude de la culture japonaise. Les problèmes inhérents à avoir à faire de l' "anthropologie à distance " ont été négligés par les collègues de Benedict et par beaucoup de ceux qui se sont intéressés à la culture japonaise; au lieu d'être remis en question, son livre a façonné les grandes questions qui se posent et les études produites par les "Japanologistes", plus particulièrement l'accent sur la psyché japonaise ou de la personnalité (ego) qui a dominé la recherche sur le Japon dans les années 1990 et continue à présent. Depuis les années 1980, les anthropologues ont commencé à se déplacer loin de la construction de Benedict sur la culture japonaise, mais son travail a été cité des centaines de fois et continu à être cité, en particulier dans les études psychologiques interculturelles, non pas comme un livre sur les Américains d'origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi un livre sur les Japonais et leur essence culturelle.

    Essentiellement, la publication du chrysanthème et le sabre a lancé un processus par lequel le concept occidental de la culture japonaise a été inventé. Le travail de Benedict a identifié ce qui pourrait être considéré comme directement ou indirectement les éléments de base et les valeurs fondamentales associées à la culture japonaise et la psyché japonaise pour les années à venir, et une grande partie de la recherche produite pendant cette période a supporté les conclusions de Benedict. Comme les gens lisaient et ont suivi son travail pendant d'autres recherches, l'analyse, et la publication, sur un sens de la culture japonaise et du comportement japonais étant précise et complètement représentée dans les idées basiques formulées par Benedict ont prévalu dans les communautés de chercheurs travaillant dans des domaines tels que la psychologie culturelles croisée et la communication interculturelle, ainsi que dans la communauté plus large de non chercheurs qui étaient tout simplement intéressés par le Japon. En bref, la "prise à distance" de Benedict sur le Japon est devenu le Japon lui-même, pour beaucoup, et peut-être la majorité des Américains dans la plus grande partie de la deuxième moitié du 20e siècle. Cette influence ne peut pas être surestimée: le travail de Benedict était au centre de l'approche du gouvernement américain pour la réorganisation et l'ingénierie de la société japonaise après la guerre et a été largement lu par un public Américain intéressé à comprendre l'ennemi qu'ils venaient de conquérir et donc le pays qu'ils occupaient maintenant.

    Biensûr, ce qui a été créé n'était pas une véritable compréhension du Japon, si une telle compréhension de toute culture est effectivement possible. Plutôt, ce qui a été créé est une notion de la culture japonaise qui reflète les valeurs et les orientations psychologiques, en mettant l'accent sur le concept de la honte qui semblait important pour Benedict. En effet, le livre est une application des théories qu'elle a développé dans un ouvrage antérieur, les modes de culture, dans laquelle elle avait l'habitude d'idiomes psychologiques (mais pas freudiens dans leur nature) comme un moyen de créer des configurations ou des catégories de types culturels qui, à leur tour, ont été imprimées dans les esprits de ceux qui vivent dans un milieu culturel particulier. En d'autres termes, la compréhension de Benedict sur la façon dont la culture fonctionne et comment la culture doit être considérée comme une conséquence directe du contexte académique, avec son intérêt dans la psychologie, dans laquelle elle a été formée à Columbia dans les années 1920, et qui a continué à être importante à concentrer dans sa carrière développée.

    Conséquences de l'anthropologie à distance pour SETI

    Cette incursion dans l'histoire de l'anthropologie a une incidence directe sur la façon dont nous pourrions penser à une rencontre avec une civilisation technologique extraterrestre. Les conditions de guerre en vertu de laquelle Benedict a mené ses recherches ont éliminé la possibilité de faire une vraie ethnographie sous la forme de l'observation participante et sur le terrain à long terme. En effet, peu de données qu'elle a invoqué ont été effectivement perçus par elle; à la place, elle a emprunté des données collationnées par l'anthropologue psychologique Geoffrey Gorer sur des Américains d'origine japonaise internés dans les camps de relocalisation pendant la guerre ainsi que les données recueillies par un autre anthropologue psychologique, Weston La Barre, bien qu'elle recueille certaines données d'entrevues de ses proches.

    Comme noté ci-dessus, étant donné le manque de données empiriques et les ressources scientifiques limitées disponibles sur la culture japonaise et leur comportement, ainsi que sa tendance générale à souligner (orienté psychologiquement) une théorie sur les données, Benedict a essentiellement pris le peu qu'elle avait et a travaillé dans le théorique cadre qu'elle avait développé dans son livre précédent, les modes de culture, qui catégorisait les cultures amérindiennes sur la base de traits de personnalité associés à un groupe particulier de personnes. L'étude de Benedict du Japon, de loin, a mis en mouvement une conceptualisation du Japon et du peuple japonais qui a influencé la recherche et l'élaboration des politiques liées à la société jusqu'à nos jours. Et une grande partie de ce qu'elle a écrit est avéré être une représentation / explication très simpliste de la culture japonaise ou fondamentalement inexact; mais son travail continue d'être encore influent.

    Si nous nous tournons vers un peu de spéculation au sujet de notre rencontre initiale avec une intelligence extraterrestre, il est difficile d'imaginer qu'un processus analogue se produise. Les premiers scientifiques à rencontrer un signal d'une intelligence extraterrestre seraient susceptibles de recevoir une quantité limitée de données. Si nous capturons simplement un signal qui ne vise pas directement à attirer l'attention d'une civilisation étrangère (comme la nôtre), alors il peut être extrêmement difficile de développer une idée claire de ce que nous regardons. Ce n'est pas simplement une question de traduction; même si nous pouvons trouver des significations spécifiques à des constructions linguistiques qui correspondent à quelque chose dans notre propre langue, nous n'aurons pas de cadre culturel pour interpréter la façon dont ces significations sont applicables à une société étrangère. Même les mathématiques, le langage de la science, ne sont pas sans leurs propres difficultés en termes d’interprétation. Dans le cas de Benedict, qui savait qu'elle avait affaire à une autre société humaine qui avait les mêmes structures de base (bien que différentes dans leurs manifestations) que la société américaine - les systèmes liés à la religion, la parenté, le gouvernement, etc., un manque de données suffisantes et une tendance inhérente à adapter une culture étrangère dans un cadre qui fait sens pour un esprit américain ont entraîné une vision de la culture japonaise le long de lignes particulières qui ont eu beaucoup de flux.

    Les choses font que, sans une compréhension d'une culture extraterrestre, l'une dérivant de données pures rigoureusement analysées - nous interpréterons ce que nous trouvons en termes de valeurs, de structures et de modèles de comportement associés à notre propre culture (cela-même est une idée problématique car il n'y a pas qu'une culture humaine sur Terre). À certains égards, nous avons déjà commencé ce processus dans notre tentative raisonnable de penser sur la nature des ETI - la notion d'une asymétrie de l'âge entre les ETI et nous-mêmes est basée sur l'hypothèse que le taux du progrès sur Terre devrait être assez standard ailleurs. Toutefois, étant donné les différences qui existent entre les cultures humaines en termes de comment nous percevons interprétons et classons notre environnement, il est raisonnable de penser qu'une société véritablement étrangère consisterait en des êtres qui font ces choses de façon contraires à celles de l'homme. Peut-être que ces différences, lorsqu'elles sont combinées avec une biologie distincte, conduisent à des taux de développement beaucoup plus rapides, ou beaucoup plus lents, que cela n'a été le cas sur Terre. La capacité de «faire» la culture d'une manière relativement uniforme entre les êtres humains, même avec toutes les différences que nous trouvons dans comment la culture est faite spécifiquement, est fortement tributaire d'un ensemble commun sur les organes des sens. Les études neurologiques ont montré que des expériences différentes et des formes de stimulation au cours du processus de développement façonnent les connexions entre les neurones et influent donc sur la construction des réseaux de neurones qui sont à la base du comportement humain et de la pensée. A quoi une "culture" ressemble lorsqu'elle est appliquée à un être avec des organes différents des sens et, éventuellement, un environnement naturel et social très différent du nôtre ?

    Si le premier message que nous rencontrons se trouve être une tentative délibérée de la part d'une civilisation extraterrestre de contacter une autre espèce intelligente, alors il est raisonnable de penser qu'un tel message sera limité dans le contenu. Douglas Vakoch note que les peu de messages que les humains ont déjà envoyés dans l'espace ont été plutôt limités, et un peu déformés, en termes de représentation de notre propre civilisation, montrant principalement les côtés lumineux de l'humanité et en ignorant les problèmes sociaux tels que la guerre et la pauvreté. Même si les extraterrestres tentent de se représenter d'une manière objective eux-mêmes, tout message intentionnel que nous recevrons aura presque certainement des qualités subjectives et représentera une civilisation extraterrestre d'une manière qui va influencer la façon dont nous construisons une compréhension de leurs messages et, au-delà, de leur civilisation.

    En regardant le type de communication reçu, nous, les humains, serons plus incroyants de pouvoir recevoir un message et simplement le prenons à sa valeur nominale sans spéculer sur la nature de ceux qui l'ont envoyé. Benedict, comme les anthropologues de fauteuil avant elle, était une interprète qualifiée et théoricienne de la culture et du comportement, mais avec les conditions de sa recherche sur le Japon et son manque de compréhension de la langue japonaise, il était difficile pour elle de se faire une image précise de la culture et des personnes sur lesquelles elle a écrit. En outre, ses intérêts subjectifs dans un cadre théorique particulier ont influencé sa gestion des données qu'elle a pu obtenir et l'ont amenée à organiser sa compréhension du Japon d'une manière qui corresponde à ses hypothèses sur la façon dont fonctionnent les cultures. Cela est compréhensible, surtout quand on a affaire à des données limitées. Toutefois, ce processus ne sera pas limité à quelques chercheurs et décideurs, et progressivement libéré au public.

    Au lieu de cela, comme Seth Shostak le souligne, lorsque le contact se produira, la connaissance de l'événement deviendra rapidement évidente à un large public, probablement bien avant que les scientifiques du SETI soient même certains que le signal est vraiment venu d'un contact d'une intelligence extraterrestre intelligence. Cela deviendra largement connu et réfléchi par les experts des médias bien avant que les anthropologues et autres scientifiques, dont l'expertise est l'interprétation de différentes cultures, soient en mesure de comprendre et d'analyser le contenu qui pourrait exister dans un signal. En bref, l'invention d'une culture étrangère commencera presque à l'instant où le contact est fait.

    Si jamais nous recevons un message d'une intelligence extraterrestre, nous serons confrontés au même problème que Benedict et les anthropologues antérieures du travail à distance ont rencontré : des données limitées. En outre, nous allons faire face au problème d'un décalage dans le temps, mais pas un décalage de plusieurs mois vécus par les anthropologues en fauteuil du 19ème siècle. Au lieu de cela, nous allons faire face à des décalages d'années, de décennies, de siècles ou de millénaires entre le message et la réponse. Si nous pensons à l'étude du Japon, qui a été si fortement influencée par le travail de Benedict, même si l'accès à de nouvelles données a été facilement disponible au cours des 60 dernières années, il est facile d'imaginer comment de longues périodes avec peu ou pas de données pourraient conduire les humains à créer une image d'une civilisation extraterrestre basée en grande partie sur nos propres théories et expectations sur la façon dont la culture et le comportement agissent. Michaud note que les scientifiques "ne doivent pas laisser la croyance ou la préférence triompher sur des preuves", mais dans le cas des extraterrestres, ce sera un défi difficile. En effet, la grande majorité de ce que nous allons "connaître" des ET, si le contact se produit, sera nos propres inventions fondées sur des données très limitées et qui seront ensuite élaborées au cours des longues périodes d'attente entre les contacts. (p141)

    Dracula story real vampires daughter and tomb found in naples3

    Et encore Dracula !

    Par Le 14/10/2014

    Et encore Dracula !

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    Vlad III (né entre 1430/31 et 1436 - décédé vers novembre ou décembre 1476)

    Décidément, c'est une année où le Prince des vampires, Dracula, fait à nouveau parler de lui... mais pas au cinéma ni dans la littérature ! Non, pas du tout, ce sont des archéologues très sérieux qui affirment avoir fait de nouvelles découvertes sur le personnage bien réel qui a inspiré Bram Stoker, qui a créé Dracula dans la littérature il y a plus de 100 ans maintenant... Ce personnage était un vrai Prince, mais aussi également un vrai monstre puisque son surnom, Vlad III l'Empaleur, fils de Dracul, n'est pas usurpé du tout selon les textes historiques contant ses méfaits...

    Après avoir éventuellement trouvé son tombeau à Naples, en Italie, (http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/moyen-age-18eme-siecle/le-tombeau-de-dracula-trouve-a-naples.html), c'est maintenant en Turquie que sa prison de jeunesse aurait été découverte... le prince Roumain, ainsi que son petit frère d'ailleurs, auraient-ils été retenus en otages dans les geôles du château de Tokat, dans le nord de la Turquie ? :

    " C'est un souterrain secret qui a été découvert et qui mènerait donc à deux donjons constitués de cellules, où les fils de Vlad II auraient été enfermés. Cette découverte a été réalisée à l’occasion d’une opération de restauration programmée sur une période de 10 semaines. Selon İbrahim Çetin, membre de l’équipe en charge du projet, la structure recèle des passages secrets inconnus jusqu'ici. Plusieurs galeries ont en effet été identifiées dont une menant à une ancienne citadelle et une aux bains romains situés à proximité. Le constat des experts fait état quant à lui d’un labyrinthe sinueux composé de donjons secrets construits "comme une prison". Cette partie du château contient ainsi de nombreuses cellules cachées et c'est dans l'une d'entre elles que Vlad l'Empaleur aurait été enfermé. Pour en savoir plus et percer les secrets des tunnels, les archéologues entendent poursuivre les recherches.

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    Une détention qui a certainement marqué

    Avec son frère Radu, Vlad a été pris en otage par le sultan Ottoman Mourad II, lors d’une réunion diplomatique en 1442. Les deux prisonniers ont été libérés après la mort de leur père et de leur frère aîné Mircea en 1447. Lors de leur détention, ils ont pu profiter des privilèges d'otage princier pour notamment étudier ou correspondre. Certains historiens pensent que c’est durant cette époque que Vlad a assisté à des pratiques d’empalements, un supplice qu’il reproduira plus tard durant son régime de la terreur. "

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    Plusieurs galeries ont en effet été identifiées dont une menant à une ancienne citadelle et une aux bains romains situés à proximité. Le constat des experts fait état quant à lui d’un labyrinthe sinueux composé de donjons secrets construits "comme une prison". Cette partie du château contient ainsi de nombreuses cellules cachées et c'est dans l'une d'entre elles que Vlad Tepes aurait été enfermé. "Il est difficile d'estimer dans quelle pièce Dracula a été emprisonné, mais il était ici", affirme İbrahim Çetin cité par le Hurriyet Daily News. Pour en savoir plus et percer les secrets des tunnels, les archéologues entendent poursuivre les recherches. Une détention qui a certainement marqué Avec son frère Radu, Vlad a été pris en otage par le sultan Ottoman Mourad II, lors d’une réunion diplomatique en 1442. Les deux prisonniers ont été libérés après la mort de leur père et de leur frère aîné Mircea en 1447. Lors de leur détention, ils ont pu profiter des privilèges d'otage princier pour notamment étudier ou correspondre. Certains historiens pensent que c’est durant cette époque que Vlad a assisté à des pratiques d’empalements, un supplice qu’il reproduira plus tard durant son régime de la terreur.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/dracula/la-prison-de-dracula-retrouvee-parmi-les-vestiges-d-un-chateau-en-turquie_art33584.html
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    L'Histoire :

    En 1442, le prince Vlad II de Valachie (qui fait maintenant partie de l'actuelle Roumanie) s'est lancé dans une mission diplomatique dans le cœur de l'Empire ottoman. C'était un acte de foi pour Vlad II, qui avait promis de défendre le christianisme en Europe de l'Est contre les Ottomans, 11 ans plus tôt, quand il avait rejoint la communauté des chevaliers connus comme l'Ordre du Dragon. Maintenant, cependant, l'homme à qui il a été donné le nom de famille Dracul (qui signifie "dragon" en roumain) par ses compagnons chevaliers avait besoin de l'aide du sultan ottoman Murad II, pour lutter contre un rival du territoire voisin de la Transylvanie, et il se déplaça pour faire son plaidoyer en personne, avec ses deux princes, l'un de 7 ans, Radu et l'autre de 11 ans, Vlad III, également connu sous le nom patronymique de "Dracula" ("fils de Dracul" en roumain).

    Vlad II a finalement reçu le soutien militaire qu'il recherchait des Ottomans, mais cela avait un prix. En plus d'un tribut annuel, le souverain valaque a dû laisser ses deux fils derrière, prisonniers politiques, afin de s'assurer de sa loyauté. Les garçons auraient été pris en otage dans une grande citadelle pittoresque, au sommet d'un précipice rocheux trônant sur la ville de Tokat, qui avait été conquise par les Turcs seldjoukides à la fin du 12ème siècle et incorporés dans l'Empire ottoman en 1392. Au cours de ses cinq années de captivité dans la forteresse, la rage couvait à l'intérieur du jeune Vlad III et sa haine des Ottomans a été entretenue... Après sa libération, et sa succession éventuelle au trône valaque, la vengeance du prince contre l'Empire Ottoman se serait déclenchée d'une telle façon brutale que, des siècles plus tard, il est connu simplement comme Vlad l'Empaleur et donc l'inspiration d'une vie réelle pour une histoire d'horreur classique...

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    Maintenant, selon le journal turc Hurriyet Daily News, les archéologues travaillant sur la restauration du château de Tokat dans le nord de la Turquie ont découvert deux donjons où les Ottomans auraient maintenu Vlad l'Empaleur en otage. Les donjons à l'intérieur de l'ancienne forteresse ont été "construits comme une prison", a déclaré l'archéologue Ibrahim Cetin au journal turc. "Il est difficile d'estimer dans quelle pièce Dracula a été maintenu," a admis Cetin, "mais il était ici."

    En plus des deux donjons qui retenaient Dracula, les archéologues ont également mis au jour un abri militaire et un tunnel secret qui aurait été utilisé pour accéder à un bain romain à proximité. "Le château est complètement entouré par des tunnels secrets", a déclaré Cetin. "C'est très mystérieux."

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    Ce qui n'est pas aussi mystérieux, est ce qui est arrivé au Transylvanien Vlad III après sa libération du château de Tokat, à l'époque, son père et son frère aîné Mircea ont été brutalement tués en 1447, il est monté sur le trône en 1456 et a maintenu sa loi barbare par la torture, la mutilation et l'assassinat de masse. Les victimes ont été éventrées, décapitées et dépecées ou bouillies vivantes.

    En 1462, il était en guerre contre les Ottomans. Avec l'ennemi envahisseur avec une force trois fois la taille de la sienne, Vlad III se cacha dans les forêts roumaines et s'est appuyé sur des tactiques de guérilla sauvages. Ses forces ont empoisonné les puits, brûlé les récoltes et payés des hommes malades pour infiltrer les rangs ottomans et leur donner leur peste. C'est un massacre horrible, cependant, qui a conduit à son surnom posthume, quand il a ordonné que 20.000 Ottomans vaincus soient empalés sur des pieux en bois hors de la ville de Targoviste. Quand le sultan Mehmed II, horrifié, est arrivé sur la forêt pour voir les morts laissés dehors, dévorés par les corbeaux, il se retira à Constantinople...

    Les forces hongroises ont capturé Vlad l'Empaleur plus tard cette année, et il a été emprisonné pour la deuxième fois de sa vie. La plupart des historiens croient que sa captivité a eu lieu plus tard en Roumanie et a duré plus d'une décennie, bien que l'emplacement exact et cette longueur ont été contestés. Vlad l'Empaleur a repris le trône de Valachie après la mort de son jeune frère Radu en 1475, mais c'était un règne de courte durée car il est censé avoir été tué dans une bataille contre les Ottomans en 1476... sans certitude absolue d'ailleurs !

    Sources : http://www.history.com/news/draculas-dungeon-unearthed-in-turkey

    http://www.maxisciences.com/dracula/la-prison-de-dracula-retrouvee-parmi-les-vestiges-d-un-chateau-en-turquie_art33584.html

    http://webtv.hurriyet.com.tr/2/68593/0/kont-dracula-tokat-ta-esir-tutuldu?startVideo=2


     

    Autre découverte très intéressante en Turquie le 14-10-2014 :

    Seyitomer mound in the western province of kutahyaLe tumulus Seyitömer dans la province occidentale de Kütahya en Turquie offre des indices sur les gens qui vivaient au début du Bronze, du Bronze moyen , les périodes Achaemeni, hellénistique et romaine. AA photo


    Les peintures murales d'animaux et des formes humaines, ainsi que des dessins géométriques, ont été trouvés par des chercheurs du département d'archéologie de l'Université Dumlupınar dans le tumulus Seyitömer, datés de 5.000 ans.

    Avec une histoire qui remonte au troisième millénaire avant JC, le monticule dans la province occidentale de Kütahya offre des indices sur les gens qui vivaient au début du Bronze, du Bronze moyen, et des ères Achaemeni, hellénistique et romaine.

    Seyitomer mound

    Le Professeur Fikret Özbay dit qu'ils ont trouvé un nouvel espace en forme de poire, enfermé dans la terre, au cours des fouilles récentes, ajoutant que c'était la première fois qu'ils avaient rencontré une telle structure.

    " Il y a des peintures murales dans le côté large de ces structures de différentes formes. Depuis qu'ils ont été faits sur du plâtre il y a 5000 ans, il n'était pas possible de les protéger aussi bien. Un colorant rouge a été utilisé dans ces tableaux et ils sont composés de silhouettes humaines et d'animaux et des formes géométriques. Ces peintures sont généralement vues dans des lieux d'habitations dans les zones de fouilles en Anatolie. Mais c'est la première fois que nous en avons vus dans un tumulus. Ces nouveaux espaces ont été recouverts d'acacias et de bois », a déclaré Özbay. Özbay a déclaré que l'existence d'une très grande mine de charbon a également été découverte au-dessous du monticule. Les fouilles de la butte Seyitömer se sont poursuivies depuis 2006.

    Seyitomer moundb

    Source : https://www.avrupagazete.com/kultur-sanat/165259-kutahya-da-5-bin-yillik-duvar-resmi.html

     

    Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 14-10-2014

    Dans Sciences
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    Histoires de la Science : Un Pulsar Russe ou des aliens ?

    Par Le 11/10/2014

    Histoires de la Science : Un Pulsar Russe ou des aliens ?

     

    Pulsarx

     

    Un vieil article de journal retrouvé récemment m'incite à compléter celui rédigé il y a quelques jours. Le précédant concernait les découvertes historiques britanniques, américaines et françaises des années 1960 à nos jours, celui-ci concerne des déclarations, non-moins officielles, de la part des scientifiques russes du début des années 1970. Ils ne parlent pas de pulsars de leur côté (terme d'ailleurs conservé mais inexact scientifiquement) mais juste d'ondes radio répétitives, provenant possiblement d'ailleurs pour eux de la haute atmosphère terrestre (stratosphère)... ou de civilisations extra-terrestres... (possibilité mentionnée par les britanniques en 1967 mais abandonnée déjà depuis par les occidentaux, il faut le signaler)... La qualité de ce document n'est pas très bonne, je vous en ai donc fait une recopie ici (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

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    " Une civilisation très avancée émet, d'une planète inconnue des signaux captés en U.R.S.S. " annoncent les savants soviétiques.

    Moscou. - Des signaux qui pourraient provenir d'une autre planète où existerait " une civilisation technique très développée " ont été captés par les savants soviétiques, d'abord à Gorki, sur la Volga, puis dans d'autres villes de l'U.R.S.S., annonce l'agence Tass.

    Selon les spécialistes soviétiques, ces signaux ne proviennent pas des satellites artificiels de la Terre actuellement en orbite. Il s'agit de signaux radios émis à intervalles réguliers, pendant quelques minutes, et répétés plusieurs fois par jour. Ils n'avaient jamais été détectés jusqu'à présent.

    Le professeur Samuel Kaplan, de l'université de Gorki, a séclaré, à ce sujet, qu'il est encore trop tôt pour dire avec certitude si ces impulsions radio sont d'origine naturelle ou artificielle.

    " Il est possible, a-t-il précisé, qu'elles proviennent des couches supérieures de l'atmosphère. Mais il n'est également pas exclu qu'elles soient envoyées par une civilisation extraterrestre techniquement très développée. Pour le moment, une seule chose est sûre. Ces signaux ne sont pas ceux des satellites lancés à partir de la Terre. "

    Le professeur Kaplan a indiqué que plus de trente savants sociétiques travaillent sérieusement à la détection de signaux radio qui seraient émis par des civilisations extraterrestres et que les signaux captés seront étudiés pendant plusieurs années (un programme SETI russe donc dans les années 70 (YH)). " Nous nous trouvons maintenant au début de la voie qui, sans nul doute, nous conduira à d'importantes découvertes dans le domaine de l'astrophysique ", a-t-il ajouté.

    Depuis 1970, précise l'agence Tass, les recherches sur les ondes radio venant du cosmos s'effectuent en U.R.S.S., sous la direction de l'astrophysicien Vsevolod Troitski. Les observations portent sur des longueurs d'ondes de l'ordre de un et dix centimètres. Pour isoler les signaux cosmiques des diverses perturbations locales, les observations s'effectuent simultanément de quatre points très éloignés les uns des autres.

    Source : Le Parisien, hiver 1973-1974

    Pour compléter encore un peu plus ce sujet, voici deux articles publiés sur le site News Of Tomorrow, site auquel j'ai contribué un an et demi avant sa brutale disparition, et dont l'un des principaux membres m'avait envoyé un DVD sauvegardant tout son contenu. J'en profite pour lui rendre hommage ici et le remercier pour son travail et amitié. Je n'avais encore jamais reposté l'un des articles de ce DVD de sauvegardes de données (des données diverses allant de la politique pure et dure au paranormal et à l'écologie), bien que j'en possède les droits via ce don de l'administrateur, en voici deux d'un coup ! :

    Des étoiles à neutrons frôlent la masse limite

    vendredi 18 janvier 2008

    On s’y était habitué : les étoiles à neutrons ont en général une masse de l'ordre de celle de Chandrasekhar, soit 1,44 fois celle du Soleil. Mais d'après les radioastronomes utilisant le radiotélescope d'Arecibo, elles peuvent être plus lourdes. Un candidat pesant 2,7 masses solaires a même été découvert. Les probabilités de formation des trous noirs en sont changées...

    Les étoiles à neutrons sont des objets fascinants dont l'existence a été prédite en 1933 par Zwicky et Baade et dont la première description théorique détaillée a été donnée en 1939 par Oppenheimer et Volkkoff. Point final de l'évolution de certaines étoiles, un tel astre présente un diamètre de quelques dizaines de kilomètres tout au plus et ressemble à un gigantesque noyau d'atome.

    Tout est extrême dans ces objets, à commencer par la densité, le champ de gravitation et le champ magnétique. Presque toute la physique est nécessaire pour comprendre les propriétés d'une étoile à neutrons, la relativité générale bien sûr mais aussi la magnétohydrodynamique, la théorie de la superfluidité et celle de la supraconductivité.

    Ce sont aussi de formidables laboratoires de physique nucléaire et de physique des particules élémentaires. En effet, les conditions de pressions et de températures qui règnent en leur centre sont telles que l'on pense que la formation d'un plasma de quarks et de gluons libres y est sans doute possible, et peut-être même l'apparition de ce qu'on appelle la matière étrange. En tous cas, les propriétés des étoiles à neutrons, à commencer par leur masse, posent des contraintes sur l'équation d'état de la matière nucléaire. Cette équation est l'analogue de celle bien connue de Van der Walls pour un gaz réel sauf qu'ici ce sont les nucléons échangeant des mésons qui sont considérés, au lieu des atomes et des molécules d'un gaz.

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    Schéma de la structure possible de l’intérieur d’une étoile à neutrons. Crédit : Coleman Miller.

     

    Il a fallu attendre la découverte des pulsars en 1967 par Jocelyn Bell et leur interprétation en tant qu’étoiles à neutrons en 1971 par Giacconi pour que ces objets soient acceptés par la communauté des astrophysiciens. On connaît maintenant beaucoup de pulsars et l'un d'entre eux, membre d'un système binaire, est célèbre. Il s'agit de PSR B1913+16, découvert grâce au radiotélescope d'Arecibo qui a permis à Hulse et Taylor, à partir de 1974, d'accumuler suffisamment de données pour démontrer l'existence des ondes gravitationnelles.

    Une étoile à neutrons presque à la limite d'Oppenheimer-Volkoff ?

    C'est toujours avec l'aide du radio télescope d'Arecibo que Paulo Freire et ses collègues ont fait récemment la découverte de pulsars dont la masse dépasse probablement 1,7 masse solaire et atteindrait même 2,7 pour l'un d'entre eux. C'est une surprise car si la masse maximale d'une étoile à neutrons, la fameuse limite d'Oppenheimer-Volkoff, est de l'ordre de 2 à 3 masses solaires environ, la plupart des étoiles à neutrons découvertes jusqu'à présent ont une masse très proche de celle de Chandrasekhar, c’est-à-dire 1,44 masse solaire.

    Cela a plusieurs conséquences importantes. D'abord, l'une des formes possibles de l'équation d'état de la matière nucléaire, la forme dite douce, semble désormais presque exclue. Enfin, si des étoiles à neutrons peuvent exister sur un plus large intervalle de valeur de masse que ne le laissaient supposer les observations, alors il doit en exister un peu plus qu'on ne le pense. Mais on doit alors s’attendre à trouver un peu moins de trous noirs d'origine stellaire. (source)

    Des chercheurs découvrent une étoile à neutrons - Jekyll-Hyde
    dimanche 24 février 2008

    Des chercheurs de la NASA et de l’Université McGill ont découvert un pulsar d’apparence normale qui s’est violemment transformé en magnétar, métamorphose stellaire jamais observée auparavant.

    M. Fotis Gavrill, titulaire d’un PhD de McGill, qui travaille maintenant au centre spatial Goddard de la NASA à Greenbelt (Maryland), a découvert de fortes émissions de rayons X du pulsar du rémanent de la supernova Kes 75, en collaboration avec Mme Victoria Kaspi, responsable du groupe de recherche sur les pulsars de l’Université McGill, Maggie Livingstone, étudiante diplômée et depuis peu, Mme Majorie Gonzalez, titulaire d’un PhD de McGill qui travaille maintenant à l’Université de la Colombie-Britannique. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Science du 21 février 2008.

    Les pulsars et les magnétars appartiennent à la même catégorie de petits objets stellaires ultra denses, appelés étoiles à neutrons, aperçus lorsque de grosses étoiles s’éteignent et explosent comme des supernovae. Les pulsars, de loin le type le plus courant, ont une rotation très rapide et de fortes émissions d’ondes radioélectriques. Ces ondes sont tellement courantes que lorsqu’elles ont été détectées pour la première fois dans les années 1960, les chercheurs ont envisagé la possibilité qu’il s’agisse de signaux provenant d’une civilisation extraterrestre. En revanche, les magnétars sont des étoiles à neutrons à rotation lente qui puisent leur énergie de champs magnétiques extrêmement puissants, les plus forts de l’Univers. Il existe plus de 1 800 pulsars connus dans notre galaxie uniquement, mais les magnétars sont beaucoup plus rares aux dires des chercheurs.

    "Les magnétars sont en fait des objets très exotiques, explique Victoria Kaspi, titulaire de la Chaire Lorne Trottier en astrophysique et cosmologie de McGill et de la Chaire de recherche du Canada en astrophysique d’observation, leur existence n’a été établie qu’au cours des 10 dernières années et nous n’en connaissons qu’une poignée dans la galaxie. Leurs émissions de rayons X et gamma sont incroyablement puissantes et ils peuvent avoir des éruptions parfois plus importantes que l’ensemble des autres sources de rayons X cosmiques du ciel."

    Cette découverte, fondée sur des données des satellites Rossi X-ray Timing Explorer (RXTE) et Chandra X-ray Observatory de la NASA, est le maillon manquant cherché depuis si longtemps entre deux types d’étoiles à neutrons, affirment les chercheurs. Jusqu’à présent, on connaissait mal la relation évolutive entre les pulsars et les magnétars. On ne savait pas vraiment si les magnétars sont simplement une catégorie rare de pulsars, ou si certains d’entre eux ou tous passent dans leur cycle de vie normal par une phase où ils sont des magnétars. "Les chercheurs sont depuis longtemps en quête d’objets de transition, explique Maggie Livingstone, nous avons particulièrement été attentifs aux pulsars caractérisés par un champ magnétique intense."

    "Cette source se transforme peut-être en magnétar, ajoute Victoria Kaspi, ou elle présente peut-être simplement à l’occasion des caractéristiques propres aux magnétars, nous ne sommes sûrs de rien pour le moment et nous avons hâte d’en savoir davantage." - (source)

    Sources : Le Parisien - Hiver 1973-1974

    Techno-Science 2008

     

    Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 11-10-2014

    Dans Sciences
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    Histoires de la Science : les Pulsars

    Par Le 10/10/2014

    Histoires de la Science : les Pulsars - MAJ 10-10-2014

     

    Pulsarx

    Dès 1933, l’Allemand Walter Baade et le Suisse Fritz Zwicky envisagent théoriquement l'existence d'étoiles à neutrons, mais ils se font plutôt moquer par la communauté scientifique et leurs théories ne sont pas prises au sérieux, sont en marge...

    Tout change lorsque, en 1967, les astrophysiciens anglais Jocelyn Bell et Anthony Hewish, qui étudiaient l’effet du milieu interplanétaire sur la propagation des ondes radio, découvrent tout à fait par hasard une source, PSR 1919+21, qui émettait des impulsions radio de façon très, trop régulière. Assez rapidement, d’autres radioastronomes, se basant sur les mêmes fréquences, mirent en évidence l’existence de très nombreuses sources identiques. Toutes ces sources se caractérisaient par des pulsations très rapides, de périodes comprises entre quelques millisecondes et quelques secondes, et surtout ayant une régularité extrême, ces périodes étant stables avec une précision relative du millième de milliardième.

    1969, les scientifiques envisagent encore toutes les possibilités, y compris la présence de plusieurs civilisations extra-terrestres avancées dont les activités industrielles nous parviendraient sous forme de pulsions très régulières, rythmées. Les théories liées au Temps et au Rythme n'y sont pas étrangères d'ailleurs. Voici quelques archives de l'époque en ma possession ("Le Nouveau Planète" N°11 - Octobre 1969) :

    Oreillenancy 69

    Oreillenancy 69b

    Oreillenancy 69c

    Oreilleusa1969

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    Les spéculations et interrogations ont continué à diviser la communauté des astrophysiciens, alors que les études des pulsars découverts en grand nombre permettaient d'affiner de très nombreuses disciplines de l'astrophysique, allant de tests sur la relativité générale et de la physique de la matière condensée, jusqu'à l'étude de la structure de la Voie lactée et des supernovas. Après une multitude de spéculations donc, il fut admis (sans certitude absolue d'ailleurs) que le seul objet naturel possiblement responsable d'un tel signal était une étoile à neutrons en rotation rapide. Ces objets n'avaient pas encore à l'époque été observés, mais leur existence comme produit d'une explosion d'une étoile massive en fin de vie (supernova) ne faisait guère de doute. La découverte du pulsar PSR B0531+21 au sein de la Nébuleuse du Crabe (M1), résultat de la supernova historique SN 1054, décrite par les astronomes d'extrême-Orient du moyen-âge (Chine, Japon) acheva de parfaire l'identification entre pulsars et étoiles à neutrons.

    Crabpulsar

    Image composite visible/rayon X du pulsar du Crabe, né de la supernova historique SN 1054, montrant le gaz environnant la nébuleuse agité par le champ magnétique et le rayonnement du pulsar. Image NASA.

    L'étude d'un pulsar binaire, PSR B1913+16, a pour la première fois permis de mettre en évidence la réalité du rayonnement gravitationnel prédit par la relativité générale, en 1974.

    Il possédait la propriété remarquable de posséder comme compagnon une autre étoile à neutrons, formant avec lui un système binaire en orbite extrêmement serrée, au point que la gravitation universelle ne permet pas d'expliquer les détails de l'orbite du pulsar, révélée par les modulations des temps d'arrivée de l'émission pulsée de ces objets. La précision élevée des mesures a permis aux astronomes de calculer la perte d'énergie orbitale de ce système, que l'on attribue à l'émission d'ondes gravitationnelles. Un système encore plus remarquable fut découvert en 2004, le pulsar double PSR J0737-3039. Ce système est composé de deux étoiles à neutrons, qui sont toutes deux vues comme des pulsars. Ils forment le système avec une étoile à neutron le plus serré connu à ce jour, avec une période orbitale d'environ deux heures. Encore plus remarquable, l'inclinaison de ce système est très basse (le système est quasiment vu dans son plan orbital), au point qu'un phénomène d'éclipse se produit pendant quelques dizaines de secondes lors de la révolution du système. Cette éclipse n'est pas due au masquage du pulsar d'arrière-plan par la surface de celui d'avant-plan, mais au fait que les pulsars sont entourés d'une région fortement magnétisée et siège de phénomènes électromagnétiques complexes, la magnétosphère. Cette magnétosphère est susceptible d'empêcher la propagation du rayonnement issu du pulsar d'arrière-plan, offrant l'opportunité unique d'étudier la structure de la magnétosphère de ces objets.

    Dans les années 1980, on découvrit les pulsars milliseconde, qui, comme leur nom l'indique, possèdent des périodes de quelques millisecondes (typiquement entre 2 et 5). Depuis 1982, le pulsar PSR B1937+21 possédait la fréquence de rotation la plus élevée. Sa fréquence de rotation s'élevait à 642 Hz. Au cours du mois de janvier 2006, une publication a fait état de la détection d'un pulsar baptisé PSR J1748-2446ad (ou Ter5ad pour faire plus court, le pulsar étant situé au sein de l'amas globulaire Terzan 5) et dont la fréquence de rotation s'élève à 716 Hz.

    Explications, suppositions : Les impulsions observées sont produites par un rayonnement issu de l'étoile à neutrons en rotation. Du fait que le rayonnement n'est pas isotrope, la rotation de l'étoile provoque une modulation temporelle de celui-ci. L'interprétation en est que les processus de rayonnement sont liés au champ magnétique de l'étoile à neutrons, et que l'axe du champ magnétique n'est pas aligné avec son axe de rotation. Ainsi, le rayonnement, dont il semble vraisemblablement qu'il soit centré sur les pôles magnétiques de l'étoile, est émis à un instant donné sous forme de deux faisceaux dans des directions opposées. Ces deux faisceaux balaient l'espace du fait de la rotation de l'étoile à neutron en décrivant un cône d'une certaine épaisseur.

    La mise en évidence la plus convaincante du scénario ci-dessus provient de ce que l'étoile à neutrons se comporte ainsi comme un dipôle magnétique en rotation. Une telle configuration est amenée à perdre de l'énergie du fait de sa rotation, aussi la période des signaux du pulsar doit-elle s'allonger avec le temps. Ce phénomène de ralentissement des pulsars est en effet observé de façon quasi systématique dans ces objets. De façon plus précise, il est possible de prédire la forme exacte du ralentissement observé des pulsars. D'une part, il est possible de comparer l'âge déduit de l'observation du ralentissement avec l'âge réel du pulsar quand celui-ci est connu (comme pour le pulsar du Crabe), d'autre part, la loi d'évolution temporelle de la période de rotation du pulsar doit dépendre d'un paramètre appelé indice de freinage dont la valeur attendue est 3. Cet indice est malheureusement assez difficile à mesurer (il ne peut être mis en évidence en quelques années que sur des pulsars jeunes), mais la valeur trouvée est souvent relativement proche de 3, quoique presque systématiquement inférieure à cette valeur. La raison de cet écart n'est pas bien connue à l'heure actuelle.

    Les pulsars peuvent être vus comme des horloges naturelles extraordinairement stables, dont la stabilité à long terme est comparable à celle des meilleures horloges atomiques terrestres. 

    Pour rappel, une étoile à neutrons est un corps d'une masse comprise entre 1,44 et 2 à 3 masses solaires dont le diamètre est de l'ordre de dix à vingt kilomètres. Il s'agit donc d'un astre excessivement compact. Dans une telle étoile, constituée, comme son nom le suggère, d'une grande proportion de neutrons plaqués les uns contre les autres. Ainsi la masse volumique moyenne peut-elle atteindre dans une étoile à neutrons quelque chose comme cent millions de tonnes par centimètre cube.

    Pour parvenir à une telle situation, il a fallu que la gravitation puisse vaincre toutes les autres forces à l'intérieur d'une étoile. On peut donc s'attendre à ce qu'une étoile à neutrons ne se forme qu'après l'extinction des réactions nucléaires dont l'énergie contrebalance le poids qu'exerce l'étoile sur elle-même. Il est par ailleurs nécessaire qu'une masse suffisante soit présente. Aussi le principal mécanisme de formation des étoiles à neutrons est-il l'implosion finale sous son propre poids du coeur d'une étoile, dont l'enveloppe, de son côté, explose pour donner lieu à une supernova. On peut également imaginer, selon un modèle proposé en 1976 notamment par Evry Schatzman, de l'Observatoire de Meudon, que certaines naines blanches accompagnées d'une étoile à l'enveloppe dilatée, puissent capturer chez leur voisine la matière nécessaire à leur implosion.

    Le plus célèbre des pulsars a une petite histoire.

    Les Chinois ont observé l’explosion d’une supernova le 4 juillet 1054, et l’ont notée dans leurs chroniques. Ils ont correctement mentionné la position de l’étoile dans le ciel, nous permettant aujourd’hui de voir l’endroit où elle se trouvait. On y observe une nébuleuse, nommée Nébuleuse du Crabe. C’est un nuage de gaz de forme globalement circulaire, mais montrant de nombreux filaments qui lui donnent un aspect évoquant, de loin, les pattes d’un crabe. On dispose de photos de cette nébuleuse depuis le début du XXme siècle, et les variations d’aspect montrent qu’elle est en expansion. La vitesse d’expansion, déterminée par effet Doppler, nous permet de calculer à quel moment a eu lieu l’explosion, et on trouve une date tout à fait compatible avec celle indiquée par les Chinois. La concordance ne laisse aucun doute, il s’agit bien des restes de la supernova. Au centre de la nébuleuse, on a pu trouver une petite étoile de magnitude 15.

    Crabe pulsar anim

    Plus récemment, on a observé un pulsar, nommé PSR 0531+21, dont la position correspond à celle de l’étoile. Ceci amène l’idée qu’un pulsar puisse être associé à une supernova.

    Le phénomène a été observé ailleurs, et les indiens de Chaco Canion, en Amérique du sud, ont laissé une peinture rupestre le représentant. On y voit une main, un croissant de lune, et une grosse étoile. Les doigts montrent la direction dans laquelle se trouvaient les deux astres, le calcul de la position de la lune au moment du phénomène le montre.

    Sur la pierre horizontale en-dessous, on distingue facilement trois cercles concentriques, et beaucoup moins bien des vagues issues du plus grand cercle et dirigées vers la droite. Cette représentation est interprétée comme une figuration de la comète de Halley, qui était visible dans le ciel à peu près à la même époque.

    Supernovachacocanion

    Chaco Canion, en Amérique du sud

    Pour expliquer des variations d’intensité aussi rapides, il fallait admettre un objet extrêmement petit, bien plus petit qu’une planète. Tout modèle devra accepter cette propriété.
    - maintenant, qu’en est-il de la masse ? On a observé des pulsars en orbite avec des étoiles, permettant de mesurer cette masse. Le résultat est simple : les pulsars ont des masses semblables à celles des étoiles du bas de la Séquence Principale : un peu au-dessus de la masse du Soleil.
    On a donc trouvé des objets de masses stellaires, et de dimensions astéroïdales. Les théoriciens se sont vus obligés de considérer des objets compacts.

    Les objets compacts proviennent de la contraction d’une étoile. Les étoiles tournent sur elle-mêmes, à une vitesse de l’ordre d’un tour par jour. Lorsque le rayon diminue, la rotation s’accélère, comme celle de la patineuse qui ramène les bras le long du corps. Au moment de l’effondrement du cœur d’une supernova, pour former une étoile à neutrons, le diamètre de l’étoile passe d’une valeur d’ordre stellaire (106 km) à 10 km seulement, soit un facteur 105. La rotation s’accélère dans la même proportion, de l’ordre de 100.000 fois plus rapide. Une rotation de l’ordre du jour, soit de 24 × 60 × 60 secondes = 86.400 secondes, divisée par 100.000, donne justement une nouvelle période de l’ordre de la seconde. La vitesse de rotation ainsi calculée est en accord avec la fréquence des émissions radio des pulsars. Ces caractéristiques sont celles des hypothétiques étoiles à neutrons.

    Des étoiles à neutrons en rotation très rapide, qui émettraient un rayonnement radio localisé à leur surface, expliqueraient donc les observations. L’émission se fait comme celle d’un phare, et si l’observateur se trouve dans le bon plan, il voit le faisceau à chaque tour, sous forme d’un éclair. Il reste à expliquer le curieux rayonnement radio, avec le pic d’émission. Autour du pulsar se trouve une atmosphère portée à haute température, donc ionisée. Les électrons libres, pris dans le champ magnétique, sont accélérés à des vitesses relativistes. En se déplaçant dans le champ magnétique, ils spiralent et produisent un rayonnement synchrotron radio. C’est ce rayonnement que nous recevons sur Terre, à la condition que le jet soit orienté vers nous. Le jet, en tournant, se comporte comme un phare, dont le faisceau balaye l’espace. Si la Terre se trouve dans ce cône, le pulsar est détectable. Dans le cas contraire, il sera invisible. Etant donné l’angle d’ouverture du faisceau (qui n’est pas filiforme), on a calculé que 3 % des pulsars se trouvent dans une position favorable à l’observation.

    Revenons à l’effondrement de l’étoile. Elle possède un champ magnétique assez fort, un peu comme le Soleil. En se contractant, son champ magnétique est amplifié comme le carré du rayon. Il atteint des valeurs extraordinaires de 1010 à 1012 gauss (108 T). Le champ magnétique produit par la compression du champ intial suffit donc pour expliquer le rayonnement d’un pulsar. Ce champ magnétique représente une énergie colossale. Une particule chargée (proton ou électron) est accélérée par cette énergie. Or une particule chargée qui se déplace dans un champ magnétique (le long d’une ligne de champ) décrit non pas une droite, mais une hélice autour de la ligne. Le rayon de l’hélice est d’autant plus petit que le champ est intense. Pour tourner, la particule doit être accélérée. Et toute accélération d’une particule chargée produit un rayonnement. En l’occurence, ce rayonnement est un rayonnement synchrotron, du nom de l’accélérateur de particules qui a permi de l’observer pour la première fois. 

    Pulsar

    un pulsar

    Pulsars doubles

    On a observé un pulsar double (les deux composantes sont des pulsars). Par exemple PSR 1913+16 présente une période orbitale de 7 h 45 mn, et ses composantes ont des périodes radio de 1,616 s et 0,059 s. Ces couples sont difficilement observables, puisque les deux composantes doivent envoyer leurs faisceaux vers la Terre, ce qui est assez rare.

    Ce couple est exceptionnel ! Il est constitué de deux objets en orbite elliptique très serrée, la période orbitale étant de 7,75 heures. Au plus près, les deux objets se rapprochent à 770.000 km ! C’est deux fois la distance Terre-Lune... Au plus loin, ils sont à 3.400.000 km. La vitesse variable des objets sur l’orbite entraîne une variation de l’espacement entre les pulses. Le calcul de ces variations permet de retrouver les paramètres orbitaux. On en déduit que la vitesse orbitale au plus près est de 300 km/s.

    Les deux corps ont une masse de l’ordre de celle du Soleil. Ce sont donc des objets compacts (sinon ils se heurteraient). La Relativité, qui explique l’avance du périhélie de Mercure, prévoit une avance bien plus importante dans le cas de ce pulsar. En une journée, l’orbite tourne autant que celle de Mercure en un siècle ! Cette avance est observée.

    De plus, une révolution aussi serrée devrait produire des ondes gravitationnelles. Prédites par la Relativité Générale, elles n’ont jamais été observées. Mais le pulsar double montre une diminution de sa période de révolution : en 12 ans, elle a diminué d’une seconde. D’où vient cette diminution ? Elle s’explique par une perte d’énergie, qui doit être rayonnée. Ceci est en excellent accord avec les ondes gravitationnelles prévues par la Relativité Générale, qui déforment l’espace-temps. C’est la première vérification, indirecte, de l’existence de ces ondes. Des vérifications directes sont en cours, à l’aide en particulier de l’instrument VIRGO en cours d’installation près de Pise.

    Pulsars en X

    Les étoiles naissent très souvent par couples. Les deux membres d’un couple n’ont pas forcément la même masse, et donc n’évoluent pas à la même vitesse. La plus massive termine sa Séquence Principale la première, et parfois évolue en étoile à neutrons. Si l’axe magnétique passe par la Terre dans la rotation de l’étoile, elle apparaîtra comme un pulsar.

    L’autre membre du couple évolue plus tard, devenant géante rouge. A ce stade, il rempli son lobe de Roche, et la matière qui se trouve à sa surface ne lui est plus vraiment liée gravitationnellement. Elle se déverse alors sur l’étoile à neutrons (ou le pulsar). Le champ magnétique d’une étoile à neutrons étant très fort, canalise cette matière et la dirige vers les pôles magnétiques. Etant fortement comprimée par les lignes de champ magnétique, la matière en chute sur l’étoile à neutrons se chauffe tellement qu’elle émet des rayons X.

    Les pulsars qui sont dans une telle configuration nous apparaissent donc comme pulsars X, visibles dans cette gamme d’ondes.

    Pulsars X anormaux

    Certains pulsars X présentent des caractéristiques étranges, en particulier leur champ magnétique est beaucoup plus intense que la normale, atteignant 1010 teslas. Ils sont nommés AXP (Anomalous X-ray Pulsar). On en connait à peine une dizaine, ce qui représente une très faible proportion de pulsars.

    Ce sont des objets jeunes, comme en attestent les restes de supernovæ qui les entourent, et qui n’ont pas eu le temps de se dissiper.

    Outre leur très fort champ magnétique, leur période est anormalement longue en rapport avec leur âge, de l’ordre de 6 à 12 secondes : la décélération due à l’émission dans les ondes radio et X ne suffit pas à expliquer une rotation si lente. De plus, le ralentissement, qu’on peut mesurer très précisément, est beaucoup plus rapide que pour les autres pulsars. Ces caractéristiques rapprochent les AXP des magnétars, qui ont été étudiées à propos des sursauts gamma. Les magnétars sont des étoiles à neutrons très magnétisées, dont le champ a été amplifié lors de l’effondrement par des ondes de choc. Ces magnétars ont parfois leur axe magnétique passant par la Terre, ce qui en fait des pulsars.

    Etoiles étranges

    Lorsqu’une étoile à neutrons dépasse la masse limite de 3 masses solaires, la pression quantique des neutrons ne peut plus supporter la gravité. On envisage donc que l’astre s’effondre en trou noir.

    Mais Edward Witten a envisagé une possibilité théorique, déduite du modèle standard des particules élémentaires. Les protons et neutrons qui constituent la matière ordinaire sont des assemblages de quarks, réunis par l’interaction forte, ou force de couleur. Un proton est constitué de deux quarks up et d’un quark down (uud), alors qu’un neutron est un assemblage de deux quarks down et d’un quark up (udd). Ce sont les deux quarks les plus légers. On sait que la force de couleur est d’autant plus forte que la distance qui sépare les particules est plus grande. A très courte distance, elle devient pratiquement insensible, c’est ce que l’on appelle liberté asymptotique.

    Dans les conditions de pression, et de température, qui règnent à l’intérieur d’une étoile à neutrons, si elle s’effondre, on envisage que les neutrons eux-même soient détruits, l’énergie disponible séparant les quarks constituant. Ceci expliquerait la présence de quarks up et down uniquement. Mais la collaboration G 0, groupe de chercheurs en physique, a mené des expériences qui ont montré que le proton, bien que constitué de deux up et un down, contient également des quarks virtuels étranges. Ceux-ci sont produits par les mouvements des quarks up et down dans le proton : lorsque deux quarks s’éloignent, l’énergie de rappel augmente. Quand elle atteint l’énergie suffisante, une paire s s/ est créée. Elle s’anihile très rapidement, mais entre-temps elle a pu modifier transitoirement les propriétés du proton. Les expériences ont mis en évidence cette influence sur les propriétés des protons (leur moment magnétique en particulier). Ce qui est valable pour le proton doit l’être pour le neutron, expliquant la présence de quarks étranges dans ces étoiles, et justifiant leur nom.

    Lorsqu’une étoile étrange est formée, la force qui réunit ses quarks constituants est l’interaction forte entre quarks, et non plus la gravité. Ceci parce que la gravité est beaucoup moins intense que l’interaction forte.

    L’étoile tout entière serait alors devenue une particule, de nature baryonique. Cette transformation s’accompagne d’une diminution du rayon de l’étoile, et d’une augmentation de la densité. Cette dernière atteindrait 2 1015 g cm-3, et le rayon serait inférieur à 10 km.

    Deux pulsars, considérés comme étoiles à neutrons, paraissent plus froids et plus petits que le voudrait leur type. Ce pourait être des étoiles étranges, mais rien ne permet de l’affirmer aujourd’hui. Il faudra attendre pour savoir si cette possibilité théorique a une réalité. Si c’était le cas, on apprendrait beaucoup sur la physique des particules.

    RX J1856.6-3754 est une étoile visible dont la distance est bornée par l’existance d’un nuage situé derrière elle, et de distance connue. Si les mesures sont exactes, son diamètre serait de 10 km seulement, deux fois trop petit pour que l’objet soit une étoile à neutrons. Il faudrait admettre que ce soit une étoile étrange. Des recherches seront nécesaires encore avant d’en arriver là...

    Voici une courte vidéo expliquant brièvement et de façon simplifié ce qu'est un pulsar (d'après les théories actuelles, qui sont toujours incomplètes, il ne faut pas l'oublier). Cet objet stellaire si massif et dense tournant plusieurs fois par secondes sur lui-même.

    Sources : Le Nouveau Planète N°11 - 10-1969

    http://astronomia.fr/4eme_partie/pulsars.php

    http://www.cosmovisions.com/pu.htm

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pulsar

    http://xn--80aqafcrtq.cc/fr/?p=464561

    http://www.lesperseides.com/modules/news/article.php?storyid=107

    MAJ 10-10-2014 : juste après cet article juste éducatif, une nouvelle découverte scientifique sur un pulsar inédit remet encore en question les théories scientifiques... c'est curieux, j'ai souvent remarqué que mes articles anticipent de peu (de quelques jours à quelques mois) de nouvelles découvertes concernées par le même sujet ! (notons que dans l'histoire, ce qui était "à coup sûr" un trou noir... n'en est pas un du tout !!! ) :

    http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13234

    Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 08-10, 10-10-2014

    Dans Paranormal
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    Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 4

    Par Le 12/09/2014

    Tour de France de l'étrange ODHTV Saison 4 - MAJ 12-09-14 - FIN Saison

    ODHTV logo

    La 4ème saison du Tour de France de l'étrange commence avec ce reportage. L'édition 2014 vous propose un grand tour de la France mystérieuse, insolite, paranormale et mythologique tout au long de l'été. Des Alpes-maritimes à l'Aude, l'équipe d'ODHTV avec Gilles Thomas va vous partager différentes légendes, témoignages d'apparition étrange, curiosités géologiques et ectoplasmiques.


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X01 : Fantômes et esprit sur les alpes-maritimes avec Frank Black

    http://legendesetparanormal.free.fr/i...

     


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X02 :  Légendes de Canjuers

    La Provence, le Var et des légendes


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X03 : Drack de la Ciotat

    Légendes marines à la Ciotat - La cité engloutie


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X04 : Dragons d'Albion


     

    MAJ 06-07-2014

    Tour de France de l'étrange 2014 4X05 : Mystères en Provence avec René Voarino et Fabien L.

    Histoires paranormales vraies à Rognac, Martigues et au Col de Vence.


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X06 : Lou Drapé

    La Camargue avec Aigues-Mortes et la légende de Lou Drapé


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X07 : Tarasque en Catalogne

    Les sorcières du pays Catalan - les dragons et la grotte qui tue


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X08 : Vallée de Bethmale

    Légendes des Pyrénées - le lac et vallée du mal

     


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X09 : Légendes de Comminges

    Des légendes en pays Gascon...


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X10 : L'étrange Barousse

    Visite de la vallée de Barousse 


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X11 : Le templier de Comminges

    La richesse historique de Comminges et des pyrénées centrales


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X12 : Reptile du Gazost

    Une légende liée à la cryptozoologie dans le Roussillon


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X13 : Miracles à Bétharram

    Entre Pau et Lourdes, des apparitions maritales...


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X14 : Le Béarn étrange

    Sur le plateau du Gers se trouvent beaucoup de menhirs et tumulus, des nécropoles préhistoriques ont été identifiées comme datant de 3000 ans avant JC... il y est question aussi de sorcières et d'apocalypse...


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X15 :  Les esprits Basques

    Le Panthéon du pays Basque et ses anciens dieux ou des lutins et laminecks...


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X16 : Drac de Villefranque

    Du Chateau de Montanet, les Pyrénées Atlantique, Villefranque et ses légendes de dragon


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X17 : Prodige de Bayonne

    Retour sur le prodige de Bayonne : au moyen-âge, un signe lumineux en forme de croix est visible par des milliers d'habitants... aujourd'hui, ce serait un ovni ou un drone, mais à l'époque qu'était-ce ? L'interprétation à l'époque a été évidemment, Dieu...


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X18 : Akelarre de Zugarramurdi

    En Espagne Basque, au musée des sorcières de 1670 à Zugarramurdi

    http://www.zugarramurdi.es/
    http://www.turismo.navarra.es/fre/org


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X19 : L'étrange Gironde

    Avec la participation de Serge Le Guyader - les légendes et les fantômes, des phénomènes paranormaux


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X20 : Légendes de Dordogne

    Les grottes préhistoriques, les chamans et la légende de la Dame Blanche, le château de l'Herm


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X21 : Légendes de Charente

    Le Dolmen de Ronsenac, la Fontaine légendaire, Montguyon et l'Allée couverte de la Pierre Folle, les Pierres Closes de Charrat...


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X22 : Mystères du Centre (avec Yann et Jack)

    Une étrange histoire d'entité alien ou pas avec Yann et Jack nous conte ses expériences de poltergeist dans une maison hantée.


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X23 : Paris l'étrange 4

    A Versailles, dans les jardins du Château, Gilles Thomas nous parle des fantômes du Petit Trianon, puis du Diable Vert des Catacombes de Paris...


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X24 : L'Yonne étrange 2

    avec la participation de Rémy Fauchereau qui nous conte deux histoires de "Dames Blanches", Gilles Thomas raconte un rapport du moyen-âge mentionnant une pluie rouge sur Sens et Gina D. nous raconte une expérience étrange qui lui est arrivée.
    http://isps-lesite.e-monsite.com/
     


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X25 : Haute étrangeté en Lorraine

    avec la participation de Raoul Robé qui nous parle d'apparitions mariales ou de "Dames Blanches", ou encore d'aliens.

    http://cnegu.info/


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X26 :  Légendes d'Alsace 2  

    Avec la participation de Christian Morgenthaler qui raconte l'histoire des Carosses Célestes. L'émission nous parle également de l'apparition mariale de Schauenberg et de la Pierre du Diable.

    http://www.spica.org/


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X27 : Histoires du Jura

    L'émission parle surtout des légendes autour de Belfort et notamment du Pas du Diable, du dolmen du Jura appelé la Pierre aux mariages, de la Dame Blanche de la Motte de César, des légendes du hérisson, de la Vouivre, avec des témoignages décrivant des ovnis lumineux pour finir...


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X28 : Le Morvan étrange 2

    L'émission débute devant le Temple de Janus en Saone et Loire avec la participation de Sylvain Matisse qui nous parle des fouilles archéologiques en cours. La Pyramide de Couhard au champs des Urnes, un cimetière antique, est aussi montrée et discutée.

    http://paranormalalaune.wordpress.com/


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X29 : Ovni sur le Vercors

    Un tour d'horizon historique des apparitions d'ovnis dans le Vercors, avec la participation de l'ufologue Joël Mesnard.


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X30 : Mystères de Provence 2

    Retour en provence et ses légendes, à commencer par celle de Notre Dame de Ganagobie et ses mosaiques...


     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X31 : L'Hérault étrange 2

    De Palavas-les-flots avec un retour sur St Martin de Londres, un endroit où se trouvent beaucoup de mégalithes, dolmens, et un témoignage intéressant sur l'observation d'un OVNI en forme de cigare (1969) et un autre sur une rencontre rapprochée dans la même région en 1977.


     

     

    Tour de France de l'étrange 2014 4X32 : Curiosité de Lauriole et conclusion

    C'est de l'intérieur d'un dolmen minervois, entre l'Herault et l'Aude, que Gilles Thomas nous parle de la légende du dolmen du Vieil Homme, puis de la Curiosité de Lauriole, un endroit constitué d'une illusion d'optique (probablement) qui fait croire qu'une route monte alors qu'elle descend...


     

     

    Tour de France de l'étrange 2015 (Annonce)

    Je vous annonce qu'à partir du mois de Mars 2015, le 5ème Tour de France de l’Étrange sera disponible sur ODH Tv...

    En partenariat avec Sciences, Fictions, Histoires/Paranormal

    La page Facebook ODH Tv à liker et partager : http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...

    Lien vers la Saison 5 : http://www.sciences-fictions-histoires.com/blog/paranormal/tour-de-france-de-l-etrange-odhtv-saison-5.html

     

    Yves Herbo Relai, Sciences, F, Histoires, 28-06, 06-07, 10, 19, 26-07, 02-08, 08-09, 10-09, 12-09-2014

    Earth nightlights 2012

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire 4

    Par Le 16/08/2014

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire Part 4

     

    Sumerian king list 2

    Partie 1 ici

    Partie 2 ici

    Partie 3 ici

    Reconstruire les civilisations lointaines et rencontrer des cultures étrangères extra-terrestres par Douglas A. Vakoch - NASA - (Extraits choisis traduits) : Partie 4

    Inférencement de l'Intelligence
    Préhistorique et extraterrestre
    par Paul K. Wason

    (YH : L'inférence est une opération logique de déduction qui consiste, à partir d'indices présents dans le texte, à rendre explicite une information qui n'est qu'évoquée)

    introduction

    Si différents qu'ils peuvent l'être dans d'autres aspects - sources de données, outils de recherche, formation universitaire - ce que les domaines de l'archéologie et de la Recherche d'une intelligence extraterrestre (SETI) ont en commun est au cœur de leurs entreprises respectives : l'étude de l'intelligence des êtres sans avoir l'avantage d'une observation de première main (YH : en temps réel). L'analyse archéologique est réalisée sans contact direct avec les êtres vivants, avec peu ou pas de communications écrites pour faciliter l'étude; et elle est accomplie en construisant des arguments de transition qui couvrent de grandes distances de temps, d'espace, de cultures, et, dans le cas de nos ancêtres hominidés, de biologie. Alors que nous pouvons imaginer d'autres types de contact avec une intelligence extraterrestre, ces fonctions de base mais importantes de l'archéologie s'appliquent probablement à SETI, trop, du moins pour le moment. Je ne peux pas deviner si l'une des idées acquises grâce à l'étude et pratique de l'archéologie peut s'avérer utile pour les chercheurs qui cherchent une évidence de l'intelligence extraterrestre. Les différences entre les deux entreprises peuvent tout simplement submerger ce qu'elles ont en commun. Mais je crois qu'il y a des connexions au moins analogiques. En particulier, dans la mesure où certaines approches en archéologie découvrent des preuves de l'intelligence comme un phénomène en soi, et non réservé à l'humanité en particulier, une partie de cette discipline pourrait être transférable au SETI. Découvrir des traces d'activité humaine dans le passé est bien sûr le principal objectif de base de l'archéologie, mais cela signifie souvent de déduire une intelligence ou certains aspects de celle-ci, comme l'organisation, le but, la conception, le choix, l'expression du sens, ou la capacité de communiquer. Les travaux archéologiques peuvent aider à révéler l'un ou l'autre de ces aspects de l'intelligence et, peut-être, pas seulement de l'organisation humaine, mais sur l'agencement lui-même. Il peut donc y avoir l'espoir d'une généralisation, et ces approches peuvent fournir une base pour l'élaboration d'approches analogiques au SETI.

    Dans les sections suivantes, j'offre une série d'aperçus archéologiques qui illustrent quelques-unes des avenues les plus prometteuses à explorer et un peu des problèmes auxquels ils peuvent être confrontés. On pourrait penser qu'il serait plus utile si je devais proposer à la place une sorte de clé d'identification de l'intelligence, peut-être un ensemble de 10 signes infaillibles de l'activité humaine. Si oui ou non cela est encore possible, la création d'une telle clé ou ensemble serait certainement plus difficile qu'il n'y paraît au premier abord. Les archéologues, en fait, n'identifient pas souvent les critères qu'ils utilisent pour démontrer l'intelligence ou ce qui les a mené à une autre conclusion sur l'activité humaine, sauf dans des discussions très précises sur les matériaux à portée de main. Quand on observe de vastes domaines comme les sites archéologiques, nos yeux sont naturellement attirés par des cercles et des lignes droites, des formations (ou du moins celles de forme différente du terrain de base) de forme régulière. En regardant les rochers, les os, ou d'autres matériaux qui sont potentiellement des artefacts, nous cherchons des symétries, régularités, la preuve de l'utilisation d'outils plutôt que de dents, et ainsi de suite. Mais nous ne pouvons pas utiliser la présence de ces caractéristiques comme une clé généralisée pour déduire l'activité humaine. On ne peut pas, par exemple, dire quelque chose d'aussi simple comme quoi des structures circulaires doivent être d'origine humaine (ou faite par un agent intelligent). Et même si les généralisations de ce genre sont possibles, il n'est pas clair qu'elles pourraient être transférées pour une utilisation dans le monde de l'astronomie, où des cercles, des symétries, et des régularités abondent. Pour ce chapitre, mes exemples sont à un niveau plus large et plus dans la manière de «leçons apprises» que de conseils normatifs. Tout d'abord, je considère brièvement un exemple dans lequel l'archéologie peut sembler avoir échoué dans ses propres termes. Ce n'est pas très réconfortant pour ceux d'entre nous qui veulent utiliser l'archéologie au service du SETI. Mais je suggère aussi un moyen d'en sortir. Ma deuxième vignette considère la question tout aussi troublante de l'analogie ethnographique. Les preuves du contraire, nonobstant, je crois que l'archéologie ne peut pas se faire du tout sans analogies à des groupes humains vivants connus. Cette notion, aussi, semble rendre la pertinence des approches archéologiques au SETI d'une très grande étendue en effet, mais, encore une fois, je ne pense pas que cela soit impossible. Les aperçus suivants, qui explorent l'importance des contextes intellectuels et physiques, les attentes d'un argument scientifique solide, et les implications du symbolisme pour comprendre la communication, pourront peut-être aider à terminer sur une note plus optimiste.

    Lorsque les méthodes archéologiques ne semblent pas fonctionner, même lorsque l'on étudie des êtres humains

    L'Archéologie commence avec certains avantages par rapport à la recherche d'une intelligence extraterrestre. Ses praticiens ont maintenant un siècle et demi d'expérience à déduire l'activité passée, les pensées et les intentions d'influences intelligentes. Bien que les archéologues ne peuvent pas observer ces êtres intelligents "dans l'action», ils ont une abondance de vestiges matériels et les contextes de leur ancienne utilisation. Et de toute évidence, ils savent déjà beaucoup de choses sur ces êtres tout à fait indépendamment des travaux archéologiques eux-mêmes.  Mais même ainsi, l'archéologie n'a pas toujours réussi dans ses efforts. Pire encore, il n'est pas toujours possible de savoir si les chercheurs sont encore sur la bonne voie. Pensez à l'art de la grotte paléolithique de l'Europe du Sud que les chercheurs étudient depuis plus d'un siècle. Beaucoup de théories ont été proposées concernant tout ce que ces peintures sont (ce qu'elles veulent dire, pourquoi elles ont été peintes, et ainsi de suite), mais il n'y a pas d'accords à ce stade, ce qui soulève la question suivante : Quel espoir avons-nous de communiquer avec des extraterrestres si nous avons tant de mal à comprendre l'imagerie symbolique produite en Europe, il y a 12.000 ans par les membres de notre propre espèce ? C'est une question valable, certainement. Mais pour plusieurs raisons, la situation est loin d'être aussi sombre que ça. Tout d'abord, si nous n'avons pas pu résoudre toutes les énigmes, nous avons fait des progrès; il n'y a guère eu qu'un siècle d'efforts sans comprendre. Certes, il y a certaines choses sur lesquelles nous ne pourrons jamais en apprendre davantage sur l'art rupestre du paléolithique. Je suis entièrement d'accord avec Clifford Geertz, qui caractérise l'art comme une " affaire locale". On n'a qu'à penser à La Cène de Léonard de Vinci. Comme le fait remarquer David Lewis-Williams, cette peinture a assez peu à voir avec un groupe d'hommes qui souffrent de la faim, alors quelle chance quelqu'un de peu familier avec le christianisme aurait de savoir ce que c'est vraiment ? Alors que Geertz tient un point important, peut-être qu'il ne le fait pas s'appliquer à tout ce que nous pouvons souhaiter savoir. Pourquoi s'arrêter au «local», après tout ? Pourquoi ne pas prétendre, comme on le fait parfois, également avec raison, que l'art est «personnel» et qu'on ne peut jamais comprendre l'art de quelqu'un d'autre ou la réponse de quelqu'un d'autre sur l'art ? Pourquoi ne pas admettre, d'ailleurs, que l'artiste lui-même ne peut pas vraiment "comprendre" ce qu'il a créé, l'art étant une affaire quelque peu intuitive ? Sûrement, il y a une certaine vérité dans chacun de ces points de vue. Mais alors il y a certaines choses que, en tant qu'individu, je ne reconnaîtrai jamais comme une œuvre d'art, cette limitation ne signifie pas que je ne peux rien savoir au sujet de ça, ou que ce que je sais à ce sujet est en quelque sorte moins vrai (que ce que je pensais) pour devenir incomplet.

    La même chose peut être dite pour des initiés aux connaissances culturelles au niveau local : il y a certaines choses extérieures qu'ils ne connaîtront jamais, mais ce fait ne signifie pas qu'on ne peut jamais rien apprendre d'une autre culture. Certes, l'espèce de tout ou rien que je formulerai sur la Dernière Cène par exemple est un peu trompeur. Un spectateur, oui, manquerait beaucoup si il ou elle ne savait rien à propos de la théologie chrétienne, mais on n'a pas besoin de cette connaissance «locale» pour réaliser qu'il y a beaucoup plus de choses dans cette scène peinte que la satisfaction de la faim. Donc, ma deuxième et peut-être plus importante raison d'être optimiste quant à la capacité de l'homme à comprendre les communications interculturelles cosmiques, c'est que nos frustrations avec l'art paléolithique ont pour la plupart été concernées par la difficulté de comprendre le contenu du message, ce qui est communiqué. Personne ne nie que ces peintures sont l'œuvre d'agissements humains, produites par une activité utile et portant un sens. Nous pouvons en déduire l'existence d'intelligences, et nous pouvons apprendre beaucoup sur elles simplement en regardant ces œuvres d'art, même sans savoir ce que les images "signifient" dans le sens de ce que leurs créateurs ont essayé d'exprimer en elles, ou la compréhension de la cosmologie derrière cette activité symbolique sophistiquée, cette dernière étant peut-être vraiment les "connaissances locales."

    L'analogie ethnographique : Connaissance des Chemins des Créatures Intelligentes.

    L'Analogie ethnographique utilise ce que nous savons déjà sur la culture matérielle humaine pour interpréter ce que nous découvrons dans des contextes archéologiques. Le plus précieux pour les préhistoriens ont été les analogies avec les moyens des peuples traditionnels à travers le monde, que nous connaissons à travers le champ de l'ethnographie (d'où le nom), mais bien sûr, les archéologues appliquent les analogies au moins autant sur ce qu'ils se pensent et font, même si ils ne savent pas toujours qu'ils le font. L'Analogie ethnographique était en fait une clé pour les débuts du champ d'études, en premier lieu, et la reconnaissance de l'antiquité de l'Homme par les Européens. Pendant des centaines d'années, les Européens semblent avoir été inconscients de l'existence d'outils de pierre. On peut supposer que beaucoup de gens les ont vus. Au moins, il est difficile pour moi de croire qu'aucune des haches de pierre, des pointes de lances ou de flèches n'aient été déterrées dans les champs labourés, des cours d'eau à sec, ou des versants érodés. Mais, comme William Stiebing l'observe, il n'est pas fait mention d'entre eux avant le 16ème siècle. Les gens apparemment "ne les remarquent pas. Pour eux, de telles choses étaient tellement beaucoup plus proches de rochers. "

    Des écrits du 16ème siècle indiquent que les gens ont remarqué des anomalies, par exemple, que les roches qui nous reconnaissons maintenant comme des outils de pierre, étaient sensiblement différentes des autres dans le paysage. Ces objets ont été largement appelés flèches de fée ou elfe-shot ou, par ceux qui sont moins doués pour préciser une cause en termes d'organisation mentale, de la foudre. Dans son ouvrage classique L'idée sur la Préhistoire (The Idea of Prehistory), Glyn Daniel cite une explication offerte par Ulisse Aldrovandi au milieu du 16ème siècle. Aldrovandi décrit les objets que nous aimerions maintenant étiqueter comme des outils de pierre par " en raison d'un mélange d'un certain expiration du tonnerre et de la foudre avec la matière métallique, principalement dans les nuages ​​sombres, qui est coagulé par l'humidité circulaire fusionnante et conglutinée en une masse (comme la farine avec de l'eau) puis durcie par la chaleur, comme une brique ". (“due to an admixture of a certain exhalation of thunder and lightning with metallic matter, chiefly in dark clouds, which is coagulated by the circumfused moisture and conglutinated into a mass (like flour with water) and subsequently indurated by heat, like a brick.”) Et " ces paroles assez surprenantes », comme Daniel le dit," ont été écrites par un homme qui a été décrit comme le plus grand zoologiste de la Renaissance. " Je ne peux pas m'empêcher de citer un exemple de plus dans lequel l'utilisation d'un tel jargon semble inversement proportionné à l'information utile transmise; un homme nommé Tollius, environ dans la même période de temps a clamé que : " les haches de silex ont été « générées dans le ciel par une expiration fulgurante conglomérée dans un nuage par l'humeur l'enveloppant. " (“claimed chopped flints to be ‘generated in the sky by a fulgurous exhalation conglobed in a cloud by the circumposed humour.’”)

    Même si ces choses étaient réfléchies, d'autres chercheurs proposaient que ces objets étaient des outils anciens. Le raisonnement que ces proto-archéologues ont offerts à l'appui de ce point de vue se révèle être très important - une analogie avec des outils semblables utilisés par les Amérindiens. Une fois que la connexion a été établie, il n'est pas surprenant que ce point de vue soit rapidement devenu le standard. L'analogie ethnographique a sauvé la mise dans ce cas, comme elle le fait souvent, et dans le processus, a représenté une étape importante vers ce qui allait devenir le domaine universitaire de la préhistoire.

    En un sens, ce n'est pas de bonnes nouvelles pour SETI qu'il faudrait absolument des analogies avec des activités connues de cultures spécifiques pour interpréter correctement ces roches comme étant des produits d'une activité intelligente humaine. Mais je suggère que ce n'est que la moitié de l'histoire. Si l'on creuse un peu plus, nous voyons que même ceux qui ne les reconnaissent pas comme des outils ont fait comprendre que quelque chose sur les roches était nécessaire à expliquer. Rétrospectivement, les gens ordinaires superstitieux qui les nommaient des elfe-shots ou des flèches de fées étaient, dans une drôle de façon, plus perspicaces et plus proches de la vérité de base que ceux qui concoctaient des explications naturalistes ou mécanistes. Car ils ont reconnu le point le plus important, à savoir que ces éléments sont en effet les produits intentionnels d'êtres, des activités motivées.

    Comment les gens reconnaissent l'intentionnalité et l'activité délibérée ?. Comme indiqué précédemment, la littérature archéologique semble avoir largement négligé cette question. Une part de cette négligence peut être due au fait que l'archéologie a souvent essayé de suivre le modèle de la science sociale sur la recherche, dont les visées dépassent le cadre des tendances et de la causalité externe. Jusqu'à ces dernières années, l'archéologie a sous-évalué sérieusement l'intention (agency), pour accorder plus d'attention aux grandes forces culturelles et écologiques que sur l'initiative individuelle. Une autre raison pour laquelle les archéologues peuvent travailler si dur, souvent avec succès, pour reconnaître une action intelligente et un comportement téléologique tout en portant si peu d'attention au «comment» nous faisons effectivement des inférences sur les activités intelligentes, est peut-être que c'est en fait assez difficile. Au fond, ce n'est pas vraiment un problème archéologique mais une question de réflexion. Dans la dernière section, je vous propose quelques réflexions dans ce sens, ainsi que des suggestions pour la recherche future, fondée sur la science cognitive récente. Mais il semble clair, à la fois pour ceux qui ont parlé de elf-shots et ceux de l'archéologie contemporaine, que nous sommes souvent tout à fait capables de reconnaître les produits de l'intelligence, même si nous ne pouvons pas exprimer clairement ce que nous utilisons comme preuves. Quant aux sceptiques, ils étaient sur ​​la mauvaise voie entièrement, même si leur motivation était assez raisonnable puisque c'était sur les fées qu'ils étaient sceptiques. Même ainsi, leur réponse est utile. Ceux qui ont tenté d'expliquer que les outils de pierre étaient les choses formées dans les nuages ​​par divers processus aux noms intimidant ont clairement compris qu'il y avait quelque chose de spécial à leur sujet dans leur besoin d'explications. Ils n'ont tout simplement pas pu se permettre de l'attribuer à une intelligence. Si j'avais vécu à cette époque, j'aurais peut-être été dans ce groupe, mais seulement parce que le problème a été formulé de manière à limiter les options à une action mécanique sans vie ou des fées. Cela n'est pas facile de voir ce que vous ne cherchez pas, ou de savoir ce que vous ne savez pas, et les forces et les faiblesses de l'analogie ethnographique passent sur cette énigme. L'Ethnographie élargit notre vision de ce qui est humainement possible, ou du moins ce qui a été tenté par d'autres humains, mais ne peut pas élargir notre vision beaucoup plus loin que cela. Il est assez probable que, même au paléolithique, il y avait des formes sociales qui ne sont pas représentées parmi les peuples ethnographiquement connus aujourd'hui, alors quid d'une planète lointaine ? Comme on l'a souvent dit, si nous dépendons trop lourdement de ​​l'analogie ethnographique, nous réduisons nos chances de découvrir la vraie gamme de formes que la société humaine a choisie.

    Contexte intellectuel

    Comme la plupart des aspects de la culture, notre culture intellectuelle - le contexte intellectuel dans lequel notre vision du monde est formée - nous libère pour explorer de nouvelles idées de manière disciplinée et créative. Dans le même temps, elle limite notre recherche en limitant ce que nous sommes prédisposés à croire qu'il est possible d'exister. Un exemple de la façon dont le contexte intellectuel peut affecter notre approche et le succès avec l'interprétation archéologique se trouve dans le prochain épisode de cette brève histoire de la supposition des outils de pierre. Bien que l'idée qu'ils étaient des outils - par analogie avec ceux des Amérindiens - est devenu acceptée, les chercheurs tout d'abord n'ont pas apprécié leur grand âge. Leur vraie nature, pour ainsi dire, ne pouvait pas être reconnue, puisque l'existence d'une origine paléolithique, tout simplement ne correspondait pas à ce que tout le monde "savait" être vrai. Comment ce point pourrait être pertinent pour SETI ?

    Tout d'abord, et plutôt générique, ce contexte intellectuel a la même pertinence pour SETI que comme pour toute autre science : il peut être libérateur ou limiteur, mais des percées majeures dans les problèmes difficiles viennent souvent quand ce contexte est transcendé, quand quelqu'un pense à l'impensable auparavant. Ce lien reconnaît le principe souvent répété de Thomas Kuhn, que les données à l'appui des théories scientifiques sont des «charges à théories», décrites et interprétées à la lumière des attentes théoriques. Même notre choix de ce qui compte comme données - en fait, même ce que nous sommes en mesure de «voir» sur les myriades de bits d'informations qui viennent à notre rencontre dans toute expérience - est interprété en fonction de nos hypothèses sur ce que nous nous attendons à voir. Mais ce biais inévitable ne garantit pas la vision décourageante de constater que même les conclusions scientifiques sont toutes relatives, comme Imre Lakatos l'affirmait. Nous ne sommes pas coincés sans espoir dans notre web des hypothèses, et le moyen d'en sortir est d'être poussé par des données inexplicables pour repenser les hypothèses théoriques. Ce «penser l'impensable» est sans aucun doute difficile, mais il est possible.

    Second, et un peu plus précisément, l'importance du contexte intellectuel de notre capacité à voir ce que nous ne cherchons pas devrait proposer une solution possible pour le paradoxe de Fermi. Peut-être que comme ces beaux savants du 18ème siècle qui avaient des preuves innombrables de l'activité humaine préhistorique mais ne pouvaient pas l'imaginer, nous aussi, nous avons des preuves de l'intelligence extraterrestre, mais que personne ne peut les reconnaître. Maintenant, je me rends compte que ce sont des mots dangereux. " Est-ce que ce gars ne savait pas que Men in Black est une fiction ? " Vous pouvez vous demander, ou « Veut-il que nous prenions des histoires d'enlèvements et d'anciens astronautes au sérieux ? " Toutes les demandes pour savoir si je suis au courant concernant la preuve de "aliens" - y compris les sortes de choses que les gens aiment parler une fois qu'ils apprennent que je suis un archéologue - assez pour faire différentes affirmations selon laquelle les aliens sont parmi nous, ou y ont été dans le passé. Ils ne proposent pas de sources inexploitées de l'information. Et ils me semblent être de parfaits exemples d'avoir été pris dans un courant intellectuel actuel, un contexte actuel d'une certaine sorte de toute façon.

    L'attribution des lignes de Nazca au Pérou aux aliens a autant à voir avec les préjugés culturels que l'attribution des objets anciens à des elfes ou des fées, parce que cela était quelque chose de plus facile que d'imaginer des hommes préhistoriques vivant ici avant nous. Mais que pourrait-on découvrir si nous pouvions sortir de notre contexte intellectuel ? C'est une question que les chercheurs du SETI doivent se demander en permanence, se demandant, par exemple, si même quelque chose d'aussi simple que le réglage sur une fréquence radio différente pourrait être la clé pour découvrir des données sur les ETI qui nous ont tous entouré depuis longtemps. Peut-être que ce n'est pas la technologie qui définit toutes nos limites.

    Contexte Physique

    Ce qui est devenue une marée dans l'appréciation scientifique européenne d'une humanité préhistorique a été le contexte physique : en particulier, les outils trouvés dans des sédiments non perturbés et en association claire avec des restes de mammifères éteints. Cette découverte, avec une prise de conscience croissante de l'âge de la Terre, a donné un large renfort et le déplacement du contexte, peut-être même quelque chose comme une révolution intellectuelle dans le contexte intellectuel de l'Europe. Pierre Teilhard de Chardin, l'un des découvreurs de l'Homme de Pékin, a exprimé magnifiquement la capacité de concevoir l'ancienneté de l'humanité comme « une conquête étonnamment récente de l'esprit moderne » :
    " Aujourd'hui, nous sourions quand nous pensons aux sensations fortes et aux triomphes expérimentés par nos grands prédécesseurs quand, en 1864, ils ont d'abord observé, sur un fragment de défense de mammouth, le témoignage d'un contour sculpté d'un mammouth lui-même défini, la plus propre signature de l'homme, que l'homme ... avait connu et chassé les fabuleux et (pour le scientifique de la période) fabuleusement antiques animaux. "

    Le Contexte Physique demeure central dans toute recherche archéologique à plusieurs niveaux. Tout travail au jour le jour dépend aussi du contexte créé par les connaissances actuelles. Les contextes dans ce sens inondent nos maigres données de toutes sortes d'associations et d'autres conclusions qui jaillissent d'eux-mêmes de l'intérieur d'une image de l'activité humaine. Les archéologues ne lisent pas les données «brutes» - presque tout ce que nous pourrions vouloir dire sur une découverte est une conclusion interprétative. Quand je tombe sur une autre pierre cassée dans mon jardin en Pennsylvanie et détermine qu'il s'agit d'une pointe de projectile, je reçois un message du passé qui est riche et profond et facile à lire. Mon esprit est rempli avec des images de maisons longues dans des bois, des villages avec de la fumée de cuisson qui s'élève paresseusement dans le ciel bleu, par des petits groupes de personnes travaillant sur différentes tâches, un groupe d'hommes qui reviennent de chasse avec deux cerfs, les enfants et les chiens jouant tout autour. L'outil ne me dit pas tout cela par lui-même, mais parce qu'il est dans un contexte. Si j'avais trouvé un outil, peut-être vaguement similaire en apparence, dans un jardin en Inde, le contexte des associations serait assez différent. De même, dans l'étude de l'évolution humaine, beaucoup peut être dit à propos d'un primate et sur son mode de vie à partir de quelque chose d'aussi petit qu'une dent, puisque les «parties» d'un organisme sont bien plus cernées avec certitude que les «parties» d'une culture.

    Pour prendre un autre exemple, ce que nous acceptons comme des conclusions peuvent dépendre du contexte plus large de ce qui est déjà connu. Les débats se poursuivent sur ​​la nature anthropique de découvertes. Par exemple, le site Calico Hills en Californie est donné par Ruth Simpson comme étant vieux de quelque 250 000 ans ou plus. Cette estimation est loin de la ligne de tout ce que nous savons sur le peuplement de l'Amérique du Nord ou du Sud. Aucune datation entreprise remontant à il y a 12000 années plus tôt n'avait été acceptée jusqu'en 2000, quand Thomas Dillehay a démontré de façon concluante que le site de Monte Verde au sud du Chili est d'au moins 15.000 ans (et peut-être beaucoup plus vieux). Cette date, aussi, pourrait bien changer - après tout, un archéologue ne peut presque jamais dire: " C'est le plus ancien," mais seulement " C'est la preuve la plus ancienne découverte pour l'instant " Il est, cependant, très peu probable (pour une foule de raisons non reliées au site Calico Hills en lui-même), que des humains aient vécu dans le Nouveau Monde un quart de million d'années plus tôt. Un raisonnement similaire apparaît pour le Meadowcroft Rockshelter dans le sud-ouest de la Pennsylvanie. Certaines des datations au radiocarbone sont revenues avec environ 19.000 ans d'âge. Cette datation est également hors de la ligne avec les estimations précédentes, mais pas de façon aussi spectaculaire, surtout maintenant que la longue barrière de l'année 12000 a diminué. Dans le cas de Calico Hills, la datation de Simpson est solide, mais cela pourrait ne pas être un site du tout, puisque des outils de pierre ont été retrouvés, mais qu'il n'est pas tout à fait clair que ce soient des outils. Ils sont plutôt susceptibles d'être des "geofacts," des roches naturellement brisées qui imitent l'apparence des objets. Comme pour Meadowcroft, il s'agit d'un site archéologique paléoindien complexe, mais il est toujours difficile d'accepter une date d'il y a 18 000 années. À l'heure actuelle, l'explication la plus probable est que l'échantillon de carbone ait été contaminé par le charbon naturel, donnant aux matériaux une apparence d'un plus grand âge. Parce que la couche stratigraphique de la datatation ne semble pas contrairement être beaucoup plus âgée que les autres couches, cette théorie est tout à fait plausible. D'autre part, l'excavation a été réalisée avec un soin exceptionnel par un archéologue (James Adovasio) qui a bien compris ce qui était en jeu. Pour le dire autrement, ce site pourrait être tout aussi vieux qu'il y paraît, et le problème se situe plutôt avec notre context intellectuel.

    SETI est également mené par un web de connaissances empiriques liées entre elles et en vertu d'un ensemble d'attentes intellectuelles, un contexte qui rend quelques idées plus ou moins plausibles. Aussi évidente que cette circonstance puisse paraître, la date indiquée, de cette façon, a eu un effet significatif sur la recherche. Nous avons vu ce phénomène en exobiologie, une ligne d'étude qui a été rendue plus intéressante par les découvertes récentes des extrêmophiles sur Terre. Je dirais alors que, contrairement à l'opinion de ceux qui considèrent SETI avec intérêt de l'extérieur, le «succès» de l'entreprise SETI n'est pas vraiment une question de "tout ou rien". Même la preuve solide d'une vie simple au-delà de la Terre rendra l'existence de la vie intelligente un peu plus plausible, tout comme une grande partie de la manière dont la connaissance existante du peuplement du Nouveau Monde progresse rend les dates proposées sur certains sites plus ou moins plausibles.

    (...) Certaines spéculations qui peuvent sembler plausibles étant donné un type de preuve ne vont pas fonctionner lorsque l'ensemble du paquet est réuni. Pour prendre un exemple parlant, les archéologues comptent souvent très largement sur ​​des études de la céramique. Marion H. (Harry) Tschopik a tracé la continuité de la céramique andine aymara de la région de Puno sur plus de cinq siècles, et ce qu'il a découvert était tout à fait surprenant :

    " Si les données fournies par la tradition céramique aymara étaient prises isolément et par cela même seraient notre seule preuve d'un changement (ce qui bien sûr n'est pas le cas), l'ère Inca dans la région de Puno serait passée pratiquement non enregistrée, et le contact espagnol serait apparu avoir été léger ou fugace. En gros, les céramiques Aymara ont été modifiées dans une bien moindre mesure que les autres, et ont plus des aspects de base de la culture aymara ".

    Cette compréhension du processus de raisonnement est, à certains égards précieuse pour tout domaine d'études avec de grandes lacunes dans les données, et elle est donc très pertinente pour une éventuelle détection du signal SETI. Pour prévenir toute confusion inextricable quand nous recevrons un message d'au-delà de la Terre - en effet, même pour nous aider à avoir l'espoir de reconnaître une communication lorsque nous en voyons une - nous avons besoin de consulter chaque brin de preuve et utiliser n'importe quel type de raisonnements disponibles pour le comprendre. (...)

    L'importance du symbolisme

    Bien que je n'ai, sans hésitation apparente, seulement fait que de longues pages d'incursions dans l'histoire intellectuelle et la philosophie des sciences, deux régions à l'extérieur de mon expertise, je dois préfacer cette section en disant que l'étude de la représentation symbolique, les habiletés cognitives concernées, et les approches de la compréhension sont des zones dont la contribution potentielle à la conclusion de l'intelligence n'a d'égal que l'immensité et la complexité de la littérature sur ces sujets. Pourtant, ils ne peuvent être évités si l'on considère cette étude de topic. Le symbolisme est important dans l'inférence archéologique de l'intelligence - si ce n'est que pour la raison évidente que la production de symboles exige de l'intelligence. Un problème - et c'est peut-être à l'origine des inquiétudes au sujet de la compréhension de toute communication - est que les symboles peuvent, et le font souvent, avoir une relation arbitraire (ou au moins une convention plutôt qu'un concept) avec ce qu'ils symbolisent. Bien que cette relation est arbitraire, elle n'est pas nécessairement aléatoire. En effet, quand il s'agit de la forme de la langue, le symbolisme est extraordinairement systématique. Donc, l'arbitraire ou la nature conventionnelle de la connexion ne signifie pas que nous ne pourrons jamais comprendre ce qui est dit à travers des symboles. Comme l'a suggéré l'étude de l'art rupestre, si nous pouvons reconnaître quelque chose comme le produit d'un comportement symbolique, nous avons appris beaucoup de choses déjà sans avoir la moindre idée de ce que signifient les symboles : nous savons qu'il y a une mesure de haut niveau d'une activité individuelle intelligente, que cette personne essayait de communiquer, et que cet individu est donc un être social.

    Considérons le déchiffrement des langues anciennes écrites dans les scripts comme les hiéroglyphes égyptiens (ou plus récemment, mayas). Il pourrait sembler que le symbolisme et la communication des idées couramment exprimées en symboles complexes serait la pire façon possible d'aller sur la construction de messages pour des intelligences non nées sur Terre. Mais ce piège n'est pas facile d'éviter. Nous pouvons envoyer des messages exprimant des mathématiques pures, ou peut-être la connaissance scientifique, mais ces concepts doivent être communiqués dans un milieu qui, par nécessité, doit être symbolique. (L'envoi de photos est une autre façon de faire, mais cela n'assume que certains points communs sensoriels.) Mais cela pourrait faire une différence si les symboles sont d'une forme systématique (comme un langage), car autrement les problèmes résultant de leur relation arbitraire à leur référents seront multipliés. Alors que les mathématiques ne sont pas une grammaire en tant que telles, les concepts et leurs représentations symboliques sont assurément systématiquement liés, même s'ils ne le sont pas de la même manière que les langages «naturels». D'autre part, c'est peu probablement facile, en tout cas. L'écrit, par exemple, a l'avantage de représenter un ensemble très systématique de symboles. Pourtant, il est en effet un système de symboles représentant un autre système de symboles (la langue elle-même), qui représente les idées. Kathryn Denning souligne ailleurs dans ce livre qu'une forme ancienne de l'écriture n'a jamais été déchiffrée sans une certaine connaissance de la langue dans laquelle elle a été écrite. Ce fait est important, et un peu décourageant, à la lumière de la probabilité que des messages interstellaires seront également composés d'au moins deux couches de symbolisme. Encore une fois, pour reconnaître quelque chose comme une communication symbolique, nous n'avons pas besoin de comprendre réellement le contenu, et on peut donc ne pas avoir besoin de passer à travers ces deux couches. Mais du point de vue de ceux qui construisent les messages, ce problème peut être plus important, en supposant que nous voulons être compris, si possible, et non pas seulement reconnus comme intelligents. Compte tenu de cette difficulté inhérente aux messages communiqués par écrit ou d'autres systèmes de symboles, il se peut que des messages avec une seule couche de symbolisme pourrait être plus faciles à comprendre. Les humains utilisent souvent des symboles pour exprimer des idées qui ne peuvent être articulées verbalement ou mathématiquement. En archéologie, la preuve de l'activité symbolique, le travail artistique en particulier, sont généralement plus liés à des activités religieuses ou spirituelles qu'à des questions générales à propos de la pensée du passé et les intelligences.

    Nous pouvons apprendre beaucoup du fait du comportement du symbolisme, comme on l'a déjà fait, et aussi de sa nature et ses caractéristiques, même sans être en mesure de déchiffrer ce qui est exprimé. Et tandis que des idées concernant des questions esthétiques, morales, religieuses, et poétiques semblent être celles où les cultures humaines varient le plus, en fait, il y a souvent une communauté importante (d'idées). Je sais que cela semble contre-intuitif pour la plupart d'entre nous, surtout pour des gens comme moi, qui ne semblent pouvoir jamais atteindre le niveau de la poésie, ou aux personnes qui pensent à la religion en termes de querelles sur les doctrines plutôt qu'en termes de sa connexion à l'humain au sens spirituel. Mais le point est facile à illustrer : nous ne savons pas ce que les artistes de Lascaux ou d'Altamira disaient spécifiquement, mais quand on voit leur travail, nous «sentons» quelque chose, souvent décrit comme l'esprit humain universel partagé tout au long des millénaires. Mais il est tout aussi concevable que ce soit l'esprit d'êtres intelligents raisonnés, un esprit, peut-être, partageable sur encore plus de périodes de temps et d'espace. Je m'empresse d'ajouter que je ne suis pas troublé sentimentalement par la connaissance, comme c'est commun dans le discours populaire. Je veux dire quelque chose de plus, comme les suivantes : la création de messages tels que des ETI pourraient les reconnaître par notre utilisation de symboles et donc notre intelligence, devrait être possible. La transmission de connaissances avec objectifs spécifiés à travers la langue écrite vaut certainement la peine d'être essayée, mais si notre expérience dans le décryptage de manuscrits antiques est une indication, cela ne sera pas facile d'être un homme intelligent là-bas pour passer à travers les deux couches de symbolisme du contenu du message. Communiquer comme les artistes symbolistes de Lascaux l'ont fait, avec une seule couche de symboles, ne sera pas obtenu à travers un corps concret de données spécifiques, mais cela pourrait transmettre des renseignements utiles à propos de nous, peut-être plus qu'un riche langage fondant un message qui ne peut pas être lu. Les anthropologues et les archéologues sont en grande partie d'accord sur le fait que la religion est un universel humain.

    Ainsi, il y a un argument possible pour désigner la religion comme un sujet de communication interstellaire. Sur des parties de la planète où les exposants du monde universitaire contemporain vivent, la religion est considérée comme une aberration rare, ou peut-être comme une étape précoce de l'évolution. Mais sur la Terre dans son ensemble, ce n'est pas vrai; ce serait en effet une erreur de grandes proportions de le penser. Les personnes religieuses ne sont pas rares, même dans les rangs des scientifiques sophistiqués. Comme tous les autres aspects de la culture, la religion vient en plusieurs saveurs; mais cette variété ne signifie pas qu'il n'y a pas de base commune pour les religions ou qu'il n'y a pas de référent extérieur à l'auto-suggestion humaine. Ces conclusions ne suivent pas plus logiquement que ce qui est fait quand la même idée est appliquée à un autre domaine de la culture humaine, comme la nourriture. Le fait que les humains mangent souvent de radicalement différentes choses ne contredit pas le fait que manger est universel, et encore moins l'existence de sources alimentaires en dehors de nos corps.

    Dans son introduction divertissante à l'astrobiologie, Partage l'Univers: Perspectives sur la vie extraterrestre, (Sharing the Universe: Perspectives on Extraterrestrial Life,) Seth Shostak soulève le point important de savoir si ou non les aliens ont une religion dépend de ce que la religion est : s'il s'agit d'un outil de survie utile, il aura probablement évolué sur d'autres mondes; mais si, comme la musique, c'est surtout un contingent de sous-produits d'autres capacités évoluées, ça peut être unique à l'homme et non une caractéristique universelle de la vie intelligente. Shostak ajoute alors: " Bien sûr, s'ils le sont (religieux), il y a peu de chances que les spécificités de la foi ET imitent la nôtre, pas plus que son apparence ressemblera à la nôtre." Je suis enclin à penser le contraire (y compris sur la musique). Si la religion est essentiellement un mécanisme de survie pour l'homme, ce serait une fonctionnalité très dépendante de la psychologie humaine, et donc son évolution ailleurs semble peu plausible. La religion est susceptible d'être répandue dans tout l'univers que si elle se réfère à une réalité au-delà des particularités du cerveau d'Homo sapiens. Et si c'est le cas, alors il peut bien y avoir des caractéristiques communes où qu'ils se trouvent. Si la religion et la spiritualité vraiment se réfèrent à quelque chose en dehors de notre cerveau, un Dieu créateur, par exemple, alors il pourrait bien exister le cas qu'un ETI aurait une sorte de spiritualité ou de religion, et qu'elle pourrait même être reconnaissable en tant que telle. J'ai défini la religion par ailleurs comme la réponse culturelle humaine au surnaturel, réel ou perçu.

    La mienne n'est qu'une seule des centaines de définitions offertes, mais il est utile de rappeler que la religion est vraiment un phénomène humain - une caractéristique des cultures humaines - et elle varie autant que nos cultures. Mais ma définition ne réduit pas la religion à rien, mais une bonne culture dès le début; elle laisse ouverte la possibilité que la religion se réfère à des aspects importants de la réalité qui ne sont pas aussi facilement reconnus par d'autres formes culturelles de connaissances. Peut-être que ce que nous devrions chercher est un endroit où la nature humaine croise une réalité plus profonde (et donc ne représenterait pas la nature humaine seule). S'il y a un Dieu créateur, alors cet être pourrait constituer un lien entre nous et l'ETI, via nos religions respectives, malgré la probabilité de vastes différences entre nous à bien des égards. De même, si il y a des significations réelles et des objectifs à l'univers - l'amour, la quête, le but, ou quel que soit, voilà, ce sont aussi des connexions possibles. Comme la religion, tous les exemples auxquels je peux penser sont contestés. Je crois que la musique ou les mathématiques pouvaient réussir s'il y a une réalité fondamentale, par exemple, de l'harmonie, comme pourrait l'être les mathématiques si, comme George Ellis et d'autres chercheurs le suggèrent, les maths existent objectivement, pas seulement dans le cerveau humain, et si on le découvre plutôt qu'on l'invente. La nature de ces caractéristiques de la réalité semble contester un point sur l'existence de Dieu; et s'il arrive que la musique ou les mathématiques soient une invention arbitraire de l'esprit humain, alors ça ne peut pas servir de connexion avec des êtres extraterrestres.

    Conclusions et prochaines étapes

    Pour revenir à une question cruciale, comment, précisément, nous reconnaissons une intention intelligente et un but ? Rappelons que les archéologues trouvent régulièrement des objets avec des fonctions inconnues, mais ces chercheurs n'ont pas de problème en convenant que les articles sont le produit de l'activité humaine. Dans ce cas, la déduction n'est clairement pas de connaître la fonction mais de connaître la démonstration de l'action humaine. Assez souvent, nous nous disputons sans cesse sur les fonctions d'un objet, jamais la question n'a été sur le produit de l'activité humaine. Il doit y avoir une autre caractéristique de ces outils, qui nous dit que ce morceau de pierre est une roche naturellement fracturée et que l'autre est un outil. Avons-nous besoin de l'analogie ethnographique pour prendre cette décision ? Est-ce que notre conclusion repose sur ce que nous savons à propos de l'homme, y compris un aperçu implicite obtenu par le chercheur, étant en fait l'une de ces créatures - ou est-elle basée sur une reconnaissance plus profonde de l'intelligence ou de l'objet ou de l'organisme ? Comme pour la question du elfe-shot, je pense que c'est souvent la dernière probabilité.

    Dans son livre fascinant intitulé Pourquoi devrait-on croire en Dieu ? (Why Would Anyone Believe in God?), Justin Barrett passe en revue la littérature sur ce que les psychologues cognitifs aiment à appeler le dispositif de détection de l'organisme humain. Les élèves de la cognition nous donnent des raisons de croire que les humains sont sensibles à des choses qui ont une source personnelle. Être à l'affût de l'indice, pour ainsi dire, est souvent un processus inconscient, ce qui peut expliquer notre difficulté à clarifier exactement pourquoi nous pensons que quelque chose est un indice. Au cours de ma formation en archéologie, on m'a souvent dit, en effet, «juste travailler avec les matériaux et vous finirez par voir." Et même si j'aurais préféré une clé d'identification simple, cela s'est avéré être un bon conseil. Il est tout à fait raisonnable - du point de vue de la sélection naturelle et du bon sens - que nos esprits seraient à même de travailler de cette façon.

    Albertfagioli

    Un radiesthésiste détecte des souterrains et une salle sous Carcassonne

    Par Le 05/08/2014

    Un radiesthésiste détecte des souterrains et une salle sous Carcassonne - MAJ 05-08-2014

     

    Albertfagioli

    Albert Fagioli

     

    Le radiesthésiste Albert Fagioli est actuellement dans la Cité de Carcassonne, en France, pour y vérifier in situ les découvertes qu'il a faites en travaillant chez lui, sur des cartes du monument.

    Grâce à un appareil en métal, le Dowser (sorte de baguette de sourcier des temps modernes), M. Fagioli a repéré sur plan une quinzaine de souterrains, qui pour la plupart entrent et sortent de la Cité. Mais il a également mis en évidence une galerie en sous-sol qui va de la tour du Tréseau à la porte Saint-Nazaire.

     

    Devant la tour du treseau

    Devant la Tour du Treseau, Carcassonne

    Une pièce souterraine :

    Earth nightlights 2012

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire 3

    Par Le 28/07/2014

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire Part 3

     

    Sumerian king list 2

    Partie 1 ici

    Partie 2 ici

    Reconstruire les civilisations lointaines et rencontrer des cultures étrangères extra-terrestres par Douglas A. Vakoch - NASA - (Extraits choisis traduits) : Partie 3

    Apprendre à lire
    Perspectives archéologiques et anthropologiques du déchiffrement d'un message Interstellaire par Kathryn E. Denning

    introduction

    " Les rêveries humaines sur des Autres (existant) dans des pays lointains, des temps lointains, et sur ​​d'autres mondes pré-datent les disciplines académiques par des milliers d'années. Les emplacements peuvent être différents, mais les questions au cœur du sujet - Qu'est-ce que les autres savent de leurs mondes ? Que font-ils là ? Comment pouvons-nous en apprendre davantage sur eux ? - sont les mêmes. Il n'est pas surprenant, donc, que l'anthropologie, l'archéologie et le SETI partagent certaines questions fondamentales. Il n'est pas surprenant que les anthropologues / archéologues et scientifiques du SETI comprendront et répondront à ces questions fondamentales différemment, compte tenu de leurs convergences et divergences d'orientations. Ces divergences disciplinaires offrent un espace pour des discussions interdisciplinaires très intéressantes. Mon objectif principal dans ce document se situe sur l'une des nombreuses intersections de l'anthropologie, de l'archéologie, et du SETI : les messages Interstellaires.

    Je cherche à mettre en évidence quelques hypothèses sur la déchiffrabilité et le déchiffrement des messages qui apparaissent dans la littérature SETI et qui ont tendance à être contredits par l'anthropologie et l'archéologie. Ces contradictions découlent de différences dans l'utilisation d'analogies sur Terre, dans les cadres concernant la signification linguistique, et dans les orientations épistémologiques. Je soutiens que par l'extraction de différentes traditions disciplinaires, nous pouvons renforcer les bases conceptuelles pour le déchiffrement d'un message interstellaire.

    Au moment de cet écriture, il n'y a pas eu de signaux intelligents confirmés d'origine extraterrestre, mais là encore, la science du SETI est une entreprise récente. Au cours des dernières décennies, un ensemble impressionnant de travaux scientifiques sur l'astrobiologie et sur ​​le SETI a émergé; une communauté de plus en plus de scientifiques a commencé rationnellement et minutieusement à travailler sur diverses possibilités, créer et tester des hypothèses. Beaucoup de scientifiques sont activement engagés dans les recherches, et de l'équipement nouveau et puissant est en cours d'élaboration. Et comme un chercheur du SETI l'a dit : " puisque le pouvoir de recherches du [SETI] continue d'augmenter, il en va de même de la probabilité de découvrir une civilisation extraterrestre ". Un autre scientifique du SETI a récemment calculé que, en raison de l'amélioration très rapide de la technologie de recherche, les astronomes détectent des signaux en une seule génération, ou jamais. C'est-à-dire, s'il y a quelqu'un "là-bas" pour nous à trouver, nous allons probablement le savoir avant 2030. Et que nous trouvions des voisins ou pas, de toute façon, le résultat sera significatif. Ceux qui sont directement impliqués dans la recherche sont en plein développement et occupés à mettre en œuvre de nouvelles technologies pour balayer le ciel et analyser des données. Leur tâche globale semble claire : la recherche sur beaucoup de terrains, aussi complètement et efficacement que possible. Mais y a-t-il quelque chose que d'autres chercheurs peuvent utilement faire sur Terre dans l'attente d'un signal qui peut ou ne peut pas venir ? En particulier, ce qui pourrait faire contribuer les anthropologues et archéologues ?

    Bien que rares en comparaison avec celles des sciences physiques et biologiques, les contributions au SETI des sciences sociales ont été constantes. Les sociologues et les scientifiques du SETI ont abordé une multitude de sujets sociaux liés au SETI, y compris les effets sociaux de la recherche, des corrélats psychologiques sur les croyances envers les ETI, l'impact social d'un événement de détection, les utilisations du SETI dans l'éducation, la caractérisation du long vécu des sociétés, ce que les gens veulent apprendre des ETI, les décisions politiques mondiales sur l'opportunité de répondre à un message, et la formulation de protocoles post-détection.

    De même, des anthropologues et des archéologues ont également été impliqués dans la discussion, depuis l'émergence des efforts modernes de la science du SETI. L'équation de Drake, souvent désignée comme la pierre angulaire du SETI moderne, est formulée de telle manière que la durée de vie moyenne estimée des civilisations avancées affecte fortement le nombre estimé de civilisations qui pourraient envoyer des communications interstellaires. Et, en effet, c'est sur la question des durées de vie des civilisations que les anthropologues et archéologues ont contribué aux débats formels du SETI dès 1971. Récemment, des anthropologues et des archéologues ont travaillé sur des sujets du SETI liés à une évaluation des voies possibles d'évolution de l'intelligence; l'examen des précédents historiques de contacts entre les civilisations; de simulations de contact; et, dans ce volume, l'examen des défis du déchiffrement de la composition d'un message interstellaire.

    Mais il y a plus à faire, comme Ben Finney le soutient dans son argumentation pour plus de conciliation entre les scientifiques du SETI et les scientifiques sociaux. Tout le travail accompli à ce jour dans les domaines des sciences sociales se révélera une préparation cruciale si un événement de détection se produit, quand une cascade de défis suivront rapidement et que des expertises multidisciplinaires seront nécessaires. Mais même si un événement de détection SETI ne se produit jamais, cette recherche nous fera bénéficier toujours de l'amélioration de notre compréhension de la façon dont nous nous représentons et comment nous mesurons les limites de notre connaissance de soi. C'est, sans doute, le projet ultime sur l'abstraction des principes sur la langue, la symbolisation, la cognition et l'intelligibilité; sur les civilisations et ce qui les fait se développer comme elles le font; et sur ​​l'évolution de la technologie. Il y a une autre raison pour que les anthropologues et les archéologues ajoutent leurs voix à des discussions sur le SETI, qui est tout simplement que leurs sujets sont souvent invoqués comme des exemples de résultats SETI potentiels. Les discussions SETI s'appuient fortement sur ​​les analogies de la Terre pour les prédictions des effets de contact et les défis de la compréhension de radicalement différents types de communication. Les spécialistes dans les cultures de la Terre, passées et présentes, peuvent contribuer de façon significative à ces discussions par le déballage de ces analogies et la détermination de la meilleure façon de les utiliser.

    Utiliser des analogies de la Terre efficacement

    Les chercheurs de SETI spéculent beaucoup. Après tout, il n'existe pas encore de preuve acceptée de l'intelligence extraterrestre. Par conséquent, il n'est pas surprenant que, comme pour de nombreux sujets passionnants pour lesquels des données sont actuellement insuffisantes et dont les implications sont de trop grande envergure, il y ait de diverses et parfois véhémentes pensées opposées entre les scientifiques sur de nombreuses questions SETI, y compris la probabilité d'être contacté par d'autres intelligences extraterrestres, ce qu'ils pourraient être, et sur la sagesse de l'envoi de messages. Cette série d'arguments et affirmations interstellaires est d'un intérêt considérable, car elles n'ont aucune conséquence sur les données ou leur interprétation. Au contraire, beaucoup de la diversité dans le discours scientifique au SETI amène, je crois, des formes alternatives de raisonnement, et aussi des différentes analogies basées sur la Terre (humains et autres), que les chercheurs du SETI utilisent dans la construction de leurs modèles conceptuels des ETI. Ces analogies influentes et les processus de raisonnement variés comprennent un substrat fascinant et important du SETI. Le problème avec les analogies, c'est qu'elles sont très convaincantes, intrinsèquement limitées, et facilement débordées. Ils constituent donc une source importante d'erreurs dans la compréhension culturelle. Par exemple, les gens pensent souvent que les Autres sont très semblables à eux-mêmes. Cette attitude peut être appelée de l’ethnocentrisme, ou elle peut être interprétée comme une analogie de soi-même et de sa propre culture, ce qui prouve qu'elle a été poussée trop loin. Un problème connexe est l'exemple unique exotique, généralisé afin que tous les autres soient compris comme étant essentiellement le même. L'Anthropologie propose la théorie, les méthodes, et une foule de données inter-culturelles qui peuvent nous aider à éviter ces erreurs. Elle met l'accent sur la diversité de la culture et de l'expérience humaine, tout en cherchant à la rendre compréhensible. En conséquence, par rapport au SETI, les analogies de la Terre sont mieux utilisées dans les variables d'environnement, comme illustrations de la diversité des comportements des êtres intelligents. Les Analogies simples sont rhétoriquement utiles pour illustrer le point, par exemple, que le contact pourrait avoir des conséquences imprévues et potentiellement désastreuses, comme il l'a fait lorsque Christophe Colomb est arrivé dans les Amériques - mais des ensembles d'analogies ont le pouvoir de nous dire quelque chose que nous ne savons ou suspectons pas déjà - par exemple - des modèles distillés à partir de la gamme complète des phénomènes de contact qui ont été observés dans l'histoire humaine.

    Utiliser des variables d'environnement nous donne la possibilité de trouver des principes communs dans les comparaisons interculturelles, par déduction, plutôt que d'assumer toutes les cultures soient essentiellement similaires, basé sur l'induction de cas commentés. Mes variables ci-dessous sont générées en partie par cette distinction entre l'induction à partir d'un seul cas et la déduction basse à partir de plusieurs cas, et en partie par le principe anthropologique que la culture est sans cesse variable et que nous faisons des hypothèses sur les mondes cognitifs des autres à nos risques et périls.

    La Déchiffrabilité des messages interstellaires

    Que faire si télescopes du SETI captent effectivement un signal à partir d'un système d'étoile lointain ? Pouvons-nous le comprendre ? Faut-il y répondre ? Si c'est le cas, que devons-nous dire, et comment ? Faut-il aller de l'avant et les appeler sans attendre qu'ils appellent en premier ?

    Pendant de nombreuses années, l'accent mis par SETI a été la mise sur écoute, connu comme le " SETI passif ", plutôt que sur la transmission, connu sous le nom de  " SETI Actif ", bien que certains messages ont déjà été envoyés dans l'espace. Le sujet de savoir si d'autres communications doivent être envoyées partout a été beaucoup discuté au cours des dernières années au sein de la communauté SETI, mais la diffusion a continué, et les approches sur le problème du contenu du message et le codage porteur, ce qu'il faut dire et comment le dire - ont considérablement évoluées. Les discussions sur la forme et le contenu des messages interstellaires, entrants et sortants, ont une longue histoire, qui remonte au moins au début des années 1800. Ces dialogues sont en cours, avec un peu de travail interdisciplinaire très intéressant sur ​​les enjeux de la création de messages que les ETI pourraient trouver intelligible.

    Beaucoup ont fait valoir que nous ne devons pas trop nous soucier de coder de manière optimale nos messages aux ETI ou sur le sujet de décoder leurs messages hypothétiques vers nous. Si, comme il est communément admis dans les cercles SETI, les civilisations extraterrestres se révèlent considérablement plus âgées et plus avancées que nous, alors peut-être qu'elles seront assez aimable pour construire leurs messages de façon à ce que nous puissions les comprendre (comme dans le livre d'or de Carl Sagan, Contact), et peut-être qu'ils n'auront aucune difficulté à comprendre ce que nous disons, mais seulement ce que nous disons. Par exemple, Brian McConnell conjecture : « Comme il s'agit d'une hypothèse raisonnable qu'une civilisation capable de recevoir un message interstellaire soit probablement très intelligente, il est aussi raisonnable de supposer que, étant donné qu'ils ont eu assez de temps pour comprendre des documents [alphanumériques], ils seront en mesure d'apprendre le sens de beaucoup de mots de notre vocabulaire ". Seth Shostak a de même affirmé que nous ne devons pas mettre l'accent sur des messages courts et simples, puisque « tout extraterrestre ingénieur décent serait capable de décoder nos signaux de télévision, et qu'il y trouvera probablement plus d'informations que sur de simples pictogrammes ". Certes, ces affirmations pourraient être vraies, mais le point de vue anthropologique suggère qu'elles ne sont pas nécessairement vraies, ou même susceptibles d'être vraies, compte tenu de l'enracinement culturel de la langue et des images. Par exemple, le mot chien n'a pas de connexion nécessaire à un chien, et tout le monde n'interprète pas une image de la même manière.

    Ainsi, il est également possible que les signaux entrants et sortants peuvent être totalement incompréhensibles à leurs destinataires respectifs. Mais il semble illogique de reconnaître ceci sans faire un effort; cela équivaudrait à ignorer le protocole et ne pas répondre au téléphone cosmique, en disant qu'il suffit de l'avoir simplement entendu sonner. Incontestablement, dans le cadre de SETI, il serait utile de reconnaître un signal artificiel et voir les modèles en lui, même sans comprendre le contenu. Il y a une vérité semblable à l'archéologie, comme Paul Wason l'a souligné, car il y a beaucoup de choses que nous pouvons apprendre du comportement symbolique sans nécessairement être capable de déchiffrer sa signification spécifique. Toutefois, c'est quelque chose comme un prix de consolation.

    Je prends donc la position que les tâches entrelacées de la composition de messages interstellaires intelligibles et le déchiffrement de ces messages ne sont ni sans importance ni impossible, en d'autres termes, je considère ces défis dignes d'attention. Je considère le défi du déchiffrement primaire, car si nous pouvons effectivement isoler ce qui fait qu'un message est déchiffrable, alors nous pouvons composer des messages avec ces propriétés anticryptographiques à l'esprit. Dans la définition de ce qui fait un message déchiffrable, nous avons recours à plusieurs domaines d'études, y compris la cryptologie et l'archaeologie. En cryptologie, de manière générale, le texte original est appelé en clair (plaintext), qui est ensuite crypté via une KeyText pour créer un cryptotext. Chacun des deux sur ces trois révélera le troisième. En obtenant un cryptotext, on procédera ensuite à des méthodes de cryptanalyse standards, qui " ont leurs racines dans les propriétés inhérente de la langue ". La séquence habituelle d'attaque avec les cryptotexts est la " détermination de la langue utilisée, le système de chiffrement général, la clé spécifique, et le texte en clair ". La cryptanalyse est essentiellement une distillation de la méthode scientifique classique, mais, comme toute méthode, elle a ses limites. Ainsi, il y a des systèmes de chiffrement qui sont parfaitement sécurisés, c'est à dire qui donnent des messages indéchiffrables. Dans le domaine de la cryptanalyse, la déchiffrabilité exige que le cryptotext fournissent des informations sur le texte en clair - tels que des fragments d'information indirects, sans la keytext.

    En archéologie, nous avons un large éventail de scénarios, avec une variété énorme de systèmes d'écriture, des langues, des symboles, et moyens de communication, de sorte que le répertoire méthodologique est d'une largeur correspondante. Les archéologues, cependant, s'accordent à dire que pour être déchiffrable, une inscription doit inclure au moins une langue connue ou les noms de personnages historiques.

    Bien que les méthodes de cryptologie et archéologiques seraient sans nulle doute utile pour déchiffrer un message interstellaire, nous ne pouvons pas supposer que ces seuls outils seraient suffisants pour accomplir la tâche. Des ordinateurs puissants aideraient, mais même l'intelligence artificielle de l'avenir pourrait être contestée par des langues complètement inconnues et des systèmes symboliques, qui pourraient ne pas succomber à une force brutale et méthodologique de calcul. Une stratégie plus globale pour déchiffrer les messages interstellaires pourrait commencer par une compilation des stratégies et des scénarios de résolution des problèmes que nous avons déjà rencontrés sur Terre, avec un examen attentif des cadres disciplinaires au sein desquels ils sont situés.

    Différents points de vue disciplinaires sur la redondance et la révélation de la connaissance

    Douglas Vakoch a constaté une prévisible autant que fascinante polarisation sur le sujet des messages interstellaires : les mathématiciens et les physiciens sont souvent convaincus que les problèmes de décodage et d'encodage optimaux peuvent être résolus et proposent de nouvelles façons de le faire, alors que les scientifiques sociaux et les chercheurs en sciences humaines ont tendance à critiquer ces approches et font état que les problèmes sont fondamentalement insolubles. Philosophiquement parlant, c'est un signe certain de quelque chose de fascinant et demande une exploration. Pourquoi de tels différents avis ? Un exemple peut aider à localiser l'origine de ces divergences et proposer des pistes intéressantes à explorer davantage.

    Jean Heidmann, un penseur éminent du SETI et un astronome très accompli à l'Observatoire de Paris jusqu'à sa mort en 2000, a suggéré de transmettre l'Encyclopedia Britannica dans l'espace, affichant peu d'intérêt pour la déchiffrabilité. Les pages de l'Encyclopédie, dit Heidmann, sont les suivantes :
    " essentiellement une chaîne linéaire de signes typographiques (le texte) et un ensemble de tableaux bidimensionnels de pixels (les illustrations) dont le codage est élémentaire. La codification alphabétique peut être déchiffrée en utilisant seulement quelques pages, ainsi que les structures grammaticales. Les illustrations sont évidemment aussi déchiffrable par des extraterrestres en utilisant les informations bidimensionnelles de leur propre environnement. Le couplage entre le texte et les illustrations fournissent facilement des informations proches de "ad infinitum". "

    L'optimisme de Heidmann est enviable. Mais sa déclaration est fascinante pour moi, car elle semble si clairement et certainement fausse d'un point de vue anthropologique, étant donné que la lecture de textes et l'interprétation des images ne sont pas encore universellement humaines. Pourtant, Heidmann était évidemment un penseur très sophistiqué dans son domaine, et beaucoup ont partagé son avis.

    Son argument a récemment été étendu par Shostak, qui préconise l'envoi du contenu des serveurs de Google dans l'espace, car ils comprennent assez d'information redondante pour assurer leur déchiffrabilité. Vakoch suggère que l'optimisme des scientifiques sur cette question de la capacité du déchiffrement " reflète bien la continuité des réalisations de la science et de la technologie dans le monde contemporain », bien que cette confiance pourrait être tempérée, depuis que les hypothèses fondamentales doivent être périodiquement réévaluées. Mais ce point de vue de la déchiffrabilité est-il simplement le résultat de l'optimisme des scientifiques de notre époque sur des progrès scientifiques très rapides ? Ou est-ce plutôt le reflet de la tendance chez les scientifiques du SETI, notée ci-dessus, à croire que tout ETI avec lequel nous échangerions des signaux sera beaucoup plus avancé technologiquement que nous le sommes ? Inversement, est-ce que le scepticisme des chercheurs en sciences humaines et sociales résultent d'un manque d'appréciation des arguments mathématiques concernant l'âge probable des ETI ou d'une sous-estimation des progrès récents en informatique, des techniques de cryptographie et du traitement du signal, et la puissance de déduction logique ?

    Peut-être. Mais je soupçonne qu'il y a d'autres facteurs à l'œuvre ici. La différence d'opinion reflète aussi la diversité épistémologique - des différences dans la façon dont nous croyons que nous pouvons connaître le monde. Où se trouvent les connaissances ? Comment est-elle obtenue ? Est-ce seulement découvert dans le monde, ou est-ce créé par l'esprit ? Une reprise des "Guerres de la science" et beaucoup de philosophie occidentale pourraient être utiles ici en décrivant les points de vue divergents sur ces questions, mais dans un souci de concision, je vais tout simplement faire valoir mon point de vue qu'aucune connaissance n'est identique. Certaines connaissances sont mieux découvertes depuis qu'elles sont fabriquées; certaines sont mieux fabriquées depuis qu'elles ont été découvertes. Nous ne traitons pas avec le même genre de connaissances tout le temps. Toutes les connaissances ne peuvent être déduites par la logique pure et la puissance de calcul. Quelques connaissances, comme le sens d'une image ou la relation d'un mot à une chose, sont culturelles et arbitraires. Cette variable est cruciale pour envisager que n'importe quelles sortes de méthodes soient appropriées à une situation donnée.

    Les points de vue de Heidmann, et peut-être quelques autres comme il le semble, sont au moins en partie nés de la confiance que la redondance inhérente à la langue écrite et la redondance du couplage du texte avec des images sont suffisantes pour assurer la capacité de déchiffrer. Cette idée peut provenir du travail de Claude Shannon sur la théorie de l'information, que sa recherche a influencé non seulement les chercheurs de SETI mais aussi les cryptologues. (...)

    Il est parfaitement vrai que la redondance aide à la reconnaissance d'un signal comme une langue ou un code, et cette reconnaissance est cruciale pour SETI. Cependant, la méthode de Shannon ne fournit qu'une mesure quantitative de la complexité d'une langue ou du système de signalisation, pas une traduction. Et alors qu'il est évident dans la cryptologie que la redondance aide à déchiffrer un texte, la tâche du déchiffrement / cryptanalyse est de dégager, à partir d'un texte codé, un texte d'origine n'ayant pas moins de sens. Pour obtenir un sens au texte, nous avons besoin de comprendre la langue. En d'autres termes, la fonction principale de la redondance est de réduire le bruit ou permettre la correction dans le cas d'une transmission imparfaite; elle améliore le rapport du bruit sur le signal, mais ne prévoit pas la conversion du signal en information. Et, comme le note Richard Saint-Gelais, la conversion d'un signal en information soulève des questions sémiotiques qui ne peuvent pas être contournées par la méthode.

    D'une manière générale, cette observation suggère que la matière et signaux de SETI - tant entrant ou sortant - occupe une intersection difficile, où les paradigmes, les méthodes et les disciplines se rencontrent. Il se peut que des exemples concrets de la Terre peuvent nous aider à assembler le puzzle par les problèmes théoriques du déchiffrement.

    Analogies de l'anthropologie et de l'archéologie:
    La Pierre de Rosette et les mathématiques

    Le processus archéologique est lui-même une illustration utile sur la question de l'interprétation. En contraste avec le modèle classique de la découverte scientifique, "lire le livre de la nature," la découverte d'informations qui existe indépendamment de l'observateur, l'archéologie est maintenant considérée par beaucoup pour illustrer un autre type de processus de raisonnement. L'interprétation commence "au bord de la truelle"; l'archéologue est une partie intégrante de la découverte. Les restes matériels, les signes de vies passées n'ont pas de signification intrinsèque sans un esprit vivant agissant sur ​​eux. L'encyclopédie de l'ancien monde ne peut pas simplement être lu ou traduit. Elle a besoin de coautheurs modernes.

    Dans un sens plus concret, l'enregistrement archéologique est utile comme une collection de signaux mal compris, où le problème est de combler l'écart entre le symbole et la signification. Beaucoup ont fait cette connecion, notant que l'archéologie ainsi que la cryptologie pourraient fournir des informations utiles sur la façon de déchiffrer un message entrant des ETI et la meilleure façon de coder un message sortant aux ETI. Le cas de la pierre de Rosette, par exemple, est souvent invoqué dans la littérature SETI.

    Carl Sagan a fait valoir que les mathématiques, la physique et la chimie pourraient constituer une Pierre de Rosette cosmique : " Nous croyons qu'il y a un langage commun à toutes les civilisations techniques, peu importe la façon dont elles sont différentes, qui doit exister. Ce langage commun est la science et les mathématiques. Les lois de la nature sont les mêmes partout". Après Sagan, de nombreux chercheurs de SETI ont proposé que nous devrions utiliser les mathématiques ou les constantes physiques de base pour la communication avec les ETI. Puisque nous n'aurons pas de noms ou d'événements historiques en commun, un principe ou un bien universel devront servir de «bilingue virtuelle» ou de «berceau». L'examen de ce sujet a été animé.

    Comme Vakoch l'observe : La position dominante parmi les astronomes et les physiciens, c'est que la transmission d'informations entre deux civilisations sera relativement simple parce que les deux espèces partagent des conceptions de base des mathématiques et des sciences. Les chercheurs en droits et des sciences sociales soutiennent généralement le contraire : que les mathématiques et la science telles que nous les connaissons peuvent être spécifiques à l'homme, et qu'il peut être impossible de développer des systèmes de communication entre les espèces.

    Fidèle à lui en tant que sociologue, même si c'est plein d'espoir, je dois noter que même si les lois de la nature sont les mêmes partout, comme Sagan le croit, et même si toutes les civilisations techniques comprennent certaines d'entre elles, ces circonstances ne peuvent pas assurer toutes les conditions secondaires qui seraient nécessaires pour une communication réussie. Même si deux formes d'intelligence ont exprimé le même principe scientifique unique, compris par chacun d'eux exactement de la même manière, ce qui ne semble guère imaginable, il y aurait beaucoup de chance et d'inférence impliqués dans la création de ce point de départ. Et, bien sûr, puisque le langage a un contexte culturel, donc pas de maths. Ainsi, il existe un potentiel incommensurable problème, peut-être que la notion des mathématiques universelles est, comme dans les mots de l'historien WH McNeill, plutôt chauvinistique.

    Je ne pense pas, cependant, qu'un point de vue anthropologique nous oblige à abandonner la question qu'il y a. Au contraire, l'anthropologie peut offrir des analogies de la Terre utiles, en particulier, celles des ethnomathematiques. L'astronomie moderne et la physique utilisent les mathématiques occidentales, mais d'autres systèmes mathématiques ont existé sur la Terre, avec de très différentes façons de comprendre et d'exprimer le monde. Le fait qu'aucun de ces systèmes n'ont produit la technologie moderne, comme des radiotélescopes, ne signifie pas nécessairement qu'ils ne pouvaient pas le faire; que l'échec pourrait être aussi facilement en raison de contingences historiques et des interruptions dans leur développement, comme à quelque chose d'inhérent dans leurs systèmes eux-mêmes. Jusqu'à ce qu'un chercheur qualifié s'engage sur le projet de considérer si oui ou non, par exemple, les mathématiques mayas pourraient éventuellement avoir produit une compréhension du rayonnement électromagnétique ou de la géométrie de pointe, ce point est discutable. Dans le même temps, l'apprentissage tout simplement sur ​​de radicalement différentes formes des mathématiques sur Terre élargirait la gamme des analogies que les chercheurs de SETI pouraient puiser, et pourraient donc être utiles. Cela démontrerait les diverses possibilités de représentation mathématique. (...)

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    Déchiffrements archéologiques

    De constater que la Pierre de Rosette n'est pas une analogie simple ne veut pas dire que nous ne pouvons pas apprendre quoi que ce soit de l'utilisation de déchiffrements archéologiques. C'est-à-dire, c'est plutôt que l'analogie générale entre les déchiffrements archéologiques et des messages interstellaires potentiels devrait être explorée plus pleinement. Par exemple, nous savons que le déchiffrement réussi dans l'archéologie a requis des copies exactes des écritures, une langue familière, des noms propres de personnages historiques connus des cultures voisines, qui ont laissé des dossiers interprétables et des inscriptions bilingues ou multilingues. (...)

    Toute connexion entre un signe et ce qu'il signifie est une question de convention. Est-ce qu'un signe représente un son parlé ? Est-ce que cela représente une chose physique qui lui ressemble ? Est-ce que cela représente une idée ? Est-ce que cela représente parfois l'un et tantôt l'autre ? Résoudre ces problèmes a exigé des chercheurs à abandonner les concepts fondamentaux sur les alphabets et les images. Beaucoup d'anciens textes n'ont pas encore été déchiffrés, comme l'écriture de l'Indus, le script Rongorongo, le linéaire A, l'élamite linéaire, le Jurchen, le Khitan, et certains scripts mésoaméricains. Parfois, un élément d'information est manquant, telles que la langue y étant représentée. Parfois, il ne suffit pas d'un script pour faire beaucoup avec lui. Les meilleures méthodes dans le monde ne peuvent pas combler les lacunes de certains. Cette situation est une leçon d'humilité, mais pas de quoi désespérer. Cela signifie simplement que nous avons encore du travail à faire pour trouver des informations qui peuvent combler ces lacunes. Mais parfois, notre approche peut être insuffisante; le problème peut être une supposition non identifiée, que nous n'avons pas encore examiné. Par exemple, dans le cas de l'écriture de l'Indus, nous avons 4.000 textes avec beaucoup de redondance, mais la quantité d'information n'a pas permis aux linguistes ou cryptologistes de la déchiffrer. Des analyses récentes suggèrent que l'ensemble de l'encadrement sur l'écriture de l'Indus a été incorrect, ce qui pourrait expliquer pourquoi aucune des nombreuses tentatives de déchiffrement (plus de 100 publiées depuis les années 1800) n'a rencontré beaucoup d'acceptation. Le problème, tel que suggéré par Steve Farmer et d'autres, pourrait être que les symboles de l'Indus ne soient pas un script du tout; C'est peut-être qu'il n'y a pas de corrélation directe entre les symboles de l'Indus et un language. Les symboles étaient clairement significatifs, mais pas nécessairement de la même manière que, par exemple, les inscriptions hiéroglyphiques ou cunéiformes qui ont été déchiffrées. Il pourrait s'agir d'un cas de discordance entre les signes et les hypothèses de leurs observateurs d'aujourd'hui, sur les types de signification et les méthodes modernes d'accès à la signification.

    Des cas frustrants tels que l'écriture de l'Indus sont tout aussi instructifs que les classiques, les déchiffrements avec succès de hiéroglyphes, du linéaire B, ou du cunéiforme. Si nous choisissons une seule de ces analogies pour informer nos projections d'un projet de déchiffrement interstellaire, nous nous limitons indûment. Dans une discussion à ce sujet, Ben Finney et Jerry Bentley soutiennent élégamment que lorsque l'on considère l'impact potentiel des émissions radio ET sur la société humaine, nous "devrions explorer le large éventail de l'expérience humaine à travers le monde et ne pas nous focaliser uniquement sur ​​les cas connus qui apparaissent renforcer nos espoirs les plus sérieux. ". (...)

    Je suis d'accord avec leur intention, qui est de ne pas déclarer que le déchiffrement d'un message interstellaire est impossible, mais d'insister pour qu'il ne peut pas être simple. Et je soutien leur suggestion de regarder les déchiffrements difficiles. Mais plus loin, je dirais que nous devrions nous concentrer non seulement sur ​​les succès du déchiffrement, mais aussi sur les échecs.

    SETI commence à la maison

    Il a été dit que "SETI commence à la maison," et je conclue. En examinant la composition d'un message interstellaire et son déchiffrement, pourquoi ne pas faire le meilleur usage possible de toutes les données terrestres et des méthodes que nous avons ? Il existe de nombreux domaines dans lesquels l'anthropologie et l'archéologie peuvent contribuer à la reflexion SETI ; nous partageons les tâches fondamentales d'apprendre sans prendre pour acquis et développer des méthodes par lesquelles nous pouvons comprendre un esprit très différent. Les cultures de la Terre, utilisées de façon appropriées, peuvent fournir des analogies utiles pour élargir notre réflexion sur les ETI. Et peut-être qu'en tenant compte de nos énigmes non résolues locales, nous permettra de construire les meilleures stratégies possibles pour la lecture du courrier interstellaire. " - Kathryn E. Denning

    (notes et références dans le fichier pdf joint)

    Chapitre 7 et suite à venir.

    Archaeology anthropology and interstellar communication taggedarchaeology-anthropology-and-interstellar-communication.pdf (1.58 Mo-vo)

    Extraits choisis et traduits du chapitre 6 par Yves Herbo.

    Traductions à suivre Partie 4 sous peu

    Yves Herbo Traductions, Sciences, F, Histoires, 28-07-2014

    Earth nightlights 2012

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire 2

    Par Le 25/07/2014

    Archéologie, Anthropologie et Communication Interstellaire Part 2

    Lineaire bLinéaire B - Crète

    Partie 1 ici

    Reconstruire les civilisations lointaines et rencontrer des cultures étrangères extra-terrestres par Douglas A. Vakoch - NASA - (Extraits choisis traduits) : Partie 2

    Au-delà de Linéaire B - Le défi de la communication métasémiotique avec une intelligence Extraterrestre

    Par Richard Saint-Gelais - Chapitre 5

    Perspectives sémiotique sur SETI

    La Communication, comme nous le savons tous, est une entreprise délicate entre les êtres humains. Donc, il y a des raisons de douter que ce serait une chose facile à travers l'univers. Dans cet essai, je vais essayer de décrire un ensemble de problèmes théoriques qui pourraient affecter la communication avec des intelligences extraterrestres. Je vais aussi essayer de cartographier les principales difficultés qui se posent lorsque l'on regarde le phénomène (ou plus exactement l'hypothèse) de communication entre ce qui sera, selon toute vraisemblance, des espèces profondément différentes. Ces difficultés sont souvent exprimées en termes d'épistémique et d'incompatibilité sensorielle entre des interlocuteurs interstellaires qui appartiennent à des espèces et des cultures si différentes que le terrain d'entente nécessaire à la communication pourrait être vraiment très faible. Nous ne savons pas si les extraterrestres vont percevoir et concevoir leur réalité de façon similaire à la nôtre, en utilisant les mêmes catégories cognitives, ou même si ils vont communiquer par les voies visuelles et acoustiques.

    Je dois dire d'emblée que ma position est similaire au scepticisme épistémique que je viens de mentionner. Mais mon point de vue sera légèrement différent de ça, mais pas incompatible avec la perspective épistémique. Je vais appliquer les théories et les méthodes d'analyses sémiotiques au problème de la communication interstellaire, en mettant l'accent sur ​​les signes, le langage, le sens et l'interprétation. Une facile mais simpliste conception de la communication se définit comme la production d'une émission suivie d'une phase de réception, un codage puis un décodage d'un sens donné à travers un message qui est considéré comme un véhicule pour ce contenu. Mais la compréhension d'un message n'est pas d'extraire quelque chose de physiquement présent dans les signes. Elle implique, au contraire, l'intégration de ces signes dans un cadre d'interprétation qui permet au destinataire de leur donner des significations, un sens que le bénéficiaire doit élaborer, pas extraire. Prenez, par exemple, un signe très simple et fréquent qui consiste en deux triangles équilatéraux placés la base à la base et pointant dans des directions opposées, l'une à gauche, l'autre à droite; Ces deux triangles sont parfois séparés par une ligne verticale. Comme des expériences répétées avec les étudiants de premier cycle me l'ont montré, une reproduction de ce signe sur le tableau noir ne rencontre que perplexité jusqu'à ce que je leur offre l'indice "suppose que c'est quelque chose que vous voyez dans un ascenseur", fournissant une interprétation du contexte, qui leur permet de reconnaître les triangles comme le symbole conventionnel pour ouvrir les portes.

    Une partie importante du contexte d'interprétation est la connaissance de la langue à laquelle appartiennent les signes. Les Sémioticiens ont insisté que le sens dépend du code ou système utilisé pour interpréter le signe. Par exemple, un trait vertical peut signifier, entre autres, le numéro un (lorsqu'ils sont interprétés dans le cadre du système de notation arithmétique), le pronom à la première personne (lorsqu'il est pris comme un mot anglais), le torse d'un homme ou d'une femme (lorsqu'elles sont considérées comme partie d'une figure synonyme), ou l'idée de la verticalité. Dans un modèle «bottom-up» (ascendant) de l'interprétation, ce traitement de signes individuels est une première étape, suivie par des opérations plus complexes nécessitant une compétence syntaxique, c'est à dire, une connaissance pratique des règles régissant les combinaisons de signes. Comme toute étude d'un écrit en langue étrangère, cependant, comprendre une phrase n'est pas simplement une question d'ajouter les définitions du dictionnaire pour les mots individuels dans cette phrase. Cela appelle à une compréhension des interrelations entre ces mots et de la fonction de chacun dans la structure de la phrase. Ce qui rend cette opération assez complexe, c'est qu'elle n'est pas aussi linéaire que le modèle bottom-up le suggère: les interprètes ne traitent pas les significations isolées avant de chercher comment les coordonner dans une signification globale; une hypothèse tacite sur le modèle syntaxique global guide déjà l'identification de la signification et la fonction des mots. Donc, il y a une oscillation constante entre la base et les opérations de haut en bas, dans laquelle des inférences sur un schéma global et abstrait (dans une phrase, un texte ou récit), guident les attentes et la reconnaissance des éléments successifs qui composent cette structure. Par exemple, le mot loupe français peut être soit un nom (qui signifie "la loupe") ou une forme du verbe louper familier (qui signifie «manquer»). Mais le lecteur d'une phrase dans laquelle le mot loupe apparaît rarement, se demande laquelle de ces significations est-ce. Mais le lecteur d'une phrase dans laquelle le mot loupe apparaît rarement se demande laquelle de ces significations est invoquée : le contexte syntaxique, et ce qu'il déduit de lui, le conduit à reconnaître la signification correcte instantanément. Sherlock Holmes examine le sol avec Une loupe: "Sherlock Holmes a examiné le sol avec une loupe"; Il loupe tous ses Examens : "il échoue à tous ses examens."

    Les conséquences que ces considérations ont pour la communication interstellaire sont tout à fait évidentes. Cette communication, si elle est couronnée de succès, doit surmonter les difficultés inhérentes à un échange où l'expéditeur et le destinataire ne partagent pas un langage commun; ce dernier ne peut se prévaloir d'une compétence linguistique déjà établies avec laquelle travailler sur le sens du message, mais doit plutôt commencer avec le message lui-même et essayer d'en déduire, par conjecture, les règles lexicales et syntaxiques qui lui confèrent une signification. Du point de vue de l'expéditeur, le défi est de concevoir un message qui comprendra, en quelque sorte, le contexte d'interprétation nécessaires pour lui donner un sens. En d'autres termes, l'expéditeur doit, apparemment, produire ce paradoxe sémiotique: un message d'auto-interprétation.

    La difficulté est encore plus grande parce que, avant même que les bénéficiaires ne s'attaquent aux subtilités de l'interprétation, ils doivent identifier le message comme un phénomène sémiotique (plutôt que naturel). Normalement, dans un contexte culturel commun, cette identification ne nécessite pas la pensée consciente. Par exemple, chaque langue sélectionne un réseau de motifs phonétiques ou graphèmes qui comptent comme des signes afin que les utilisateurs de cette langue savent non seulement où chercher, mais la façon de reconnaître facilement les signes articulés quand ils les voient (ou entendent) entre eux. Par exemple, l'alphabet turc fait une distinction entre les I pointés et sans point, fait le traitement de chacun de ces caractères en tant qu'unité linguistique significative. En anglais, si une telle distinction est titulaire d'une variable, cela semble être que le résultat d'une négligence de la part de l'écrivain. Donc, un signe ne doit pas seulement être correctement interprété, mais doit aussi être reconnu comme un signe en premier lieu. Lorsque l'expéditeur et le destinataire partagent un contexte interprétatif (modes de perception, type et la structure de la langue, des présupposés culturels, et ainsi de suite), ce contexte fonctionne comme un repère implicite, comme une sorte de méta-signe signifiant : c'est un signe. C'est précisément cette confiance sémiotique qui devient problématique avec la communication interstellaire, dans lequel l'expéditeur et le destinataire sont obligés de remettre en question les hypothèses invisibles qui relient la production et la réception des signes. Plus précisément, il confronte l'expéditeur avec le défi de concevoir des messages qui incluent ce qui est normalement des messages externes : un signe qui agit comme un indice (c'est un signe) et, dans une certaine mesure, en code (il doit être interprété de cette façon) sur l'ensemble du message. La création d'un tel message n'est pas une mince tâche. Elle implique la conception de messages munis de dispositifs d'auto-interprétation, des signes qui ne nécessitent pas un système d'interprétation externe afin d'être correctement identifiés et interprétés. On peut donc dire que la communication avec les intelligences extraterrestres implique, en soi, une forme d'altruisme, un altruisme qui n'est pas nécessairement exprimé au niveau du contenu mais s'incarne dans les mesures prises par l'expéditeur pour faciliter la tâche du destinataire, en essayant à la fois de voir le message du point de vue d'un autre être hypothétique et d'imaginer les obstacles auxquels ce destinataire pourrait avoir à faire face. C'est une discrète, quoique puissante forme de collaboration, qui va au-delà de l'expression de valeurs altruistes ou du partage de l'information, parce que c'est la configuration du message plutôt que son contenu qui anticipe les difficultés potentielles à la fin de l'émission et essaie de les atténuer...

    Décrypter d'Ancient Scripts

    La question, bien sûr, est : dans quelle mesure est-ce possible ? Une comparaison avec l'inverse, une situation de non coopération - le déchiffrement de messages codés ou d'inscriptions écrites en langues éteintes - peuvent apporter un regard neuf sur les problèmes invoqués.

    À première vue, les difficultés rencontrées dans le déchiffrement de messages codés ou écritures anciennes suggèrent une vision plutôt pessimiste du défi de la communication interstellaire, car si elle a des spécialistes depuis de nombreuses années pour résoudre l'énigme de systèmes d'écriture conçus par des êtres humains (sans, dans le dernier cas, toute intention de cacher le sens des paroles), il semble irréaliste d'imaginer que nos messages puissent être facilement compris par des êtres dont la culture, l'histoire, et même la biologie diffèrent considérablement de la nôtre. Comment pouvons-nous être sûrs que certains interprètes bien intentionnés n'interpréteront pas de mauvaise façon notre message qui leur est destiné ?

    Sur le plan sémiotique, la similitude entre les trois types de situations est évidente. Décrypter des inscriptions dans des langues inconnues ou des messages en codes secrets implique à faire face à des chaînes de signes, sans avoir aucune connaissance préalable des règles de codage, de sorte que la reconnaissance de ces règles devient l'une des finalités (à la place des moyens, comme c'est généralement le cas) du processus de l'interprétation. Le déchiffreur des langues inconnues tente d'établir la valeur phonétique et / ou sémantique des symboles. Le décrypteur de messages secrets cherche à identifier le principe régissant le remplacement et / ou la permutation de lettres. Donc, les deux activités peuvent être comparées à la réception d'un message interstellaire et pour tenter d'interpréter sans avoir une idée préalable des règles de codage, le cas échéant, concernant la production des signaux.

    J'utilise le mot signal au lieu de signe car à un stade précoce de l'interprétation, les déchiffreurs doivent encore identifier les unités sémiotiques pertinentes. Ils sont confrontés à des signaux-parlant, des manifestations matérielles d'un certain type (gravures sur des tablettes d'argile, micro-ondes d'une certaine fréquence) qui pourraient être des signes. Un signe est plus abstrait dans la nature : il s'agit d'une configuration sémiotique qui est relativement indépendante des signaux concrets qui l'incarnent, parce qu'il est défini par un nombre limité de caractéristiques pertinentes, tandis que le signal qui se manifeste présente un complément et, du point de vue du code, avec des caractéristiques inutiles. Le mot s'il vous plaît (please) peut être crié ou chuchoté; il peut être prononcé avec un accent d'Oxford ou un accent français; c'est toujours le même mot, le même signe linguistique. Pour quelqu'un qui ne connaît pas le code, cependant, rien dans l'énoncé n'indique si la caractéristique pertinente ici n'est pas justement le chuchotement. Pouvoir reconnaître un signe donné d'après son signal est l'un des exploits qui sont accomplis automatiquement et inconsciemment par ceux qui maîtrisent le code mais qui deviennent incertains et difficiles pour ceux qui ne l'ont pas. C'est précisément le cas lorsque les premières analyses sont efféctuées vers la compréhension d'une langue inconnue, comme John Chadwick le montre dans ce passage de "Le déchiffrement du linéaire B" :

    (E. L. Bennett) Sa contribution exceptionnelle [pour le déchiffrement du linéaire B] est la mise en place du signary (exemple minoen); la reconnaissance des formes variantes et la distinction de signes distincts. Seulement ceux qui ont essayé peuvent parler de la difficulté de la tâche. Il est assez facile pour nous de reconnaître la même lettre de notre alphabet même écrite par une demi-douzaine de personnes, malgré l'utilisation de formes variantes. Mais si vous ne savez pas quel est le nombre possible de lettres, ni le son des mots qu'ils définissent, il est impossible d'être sûr que certaines des rares unités sont des lettres séparées ou de simples variantes.

    À première vue, les réalisations remarquables de Champollion, de Georg Friedrich Grotefend, et d'autres semblent contredire la thèse selon laquelle la compréhension des signes dépend de leur familiarité préalable avec le code sous-jacent d'une langue. Ces hommes n'étaient pas en mesure de déchiffrer les hiéroglyphes et cunéiformes jusqu'ici illisibles ? Sans sous-estimer leurs exploits, il faut noter qu'ils ont, en fait, commencé avec quelques connaissances et hypothèses (éventuellement valides). Tout d'abord, ils savaient qu'ils avaient affaire à des artefacts humains, des signes faits par des êtres humains qui ont partagé avec eux un large éventail de notions et de catégories anthropologiques et culturelles. Certaines de ces caractéristiques communes peuvent rester tout à fait inaperçues aussi longtemps que nous baignons dans une culture donnée ou un contexte sémiotique. Prenons, par exemple, les types de systèmes d'écriture que les cultures humaines ont développé. Il est possible de déterminer, à partir du nombre de caractères différents que possède une langue, le type de système d'écriture qu'il soutien. S'il n'y a que entre 20 et 40 caractères, c'est un système alphabétique; si il y a environ 100 caractères, nous avons un système syllabique dans lequel chaque symbole traduit une syllabe (par exemple, ta, te, ti, à). Les systèmes idéographiques ont besoin de beaucoup plus de 100 caractères : le Mandarin, par exemple, en a au moins 60 000. Il est donc possible, à condition que suffisamment d'inscriptions aient été trouvées, d'identifier le type de système d'écriture avant même qu'il soit déchiffré. C'est un bel exemple de ce que Charles Sanders Peirce appelle un enlèvement, un raisonnement qui prend un fait surprenant et extrapole une estimation plus ou moins audacieuce. Mais cette supposition est indéniablement informée du fait que nous, les humains, ont utilisé ces trois types de systèmes d'écriture. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que tous les systèmes d'écritures dans l'univers suivent ces systèmes, tout simplement parce que l'appareil phonologique des êtres extraterrestres peut être tout à fait différent du nôtre; leurs langues peuvent avoir des unités plus ou moins phonétiques par rapport aux nôtres ou peuvent reposer sur une base physiologique sans rapport avec son articulation. Il n'est pas du tout certain que les civilisations extraterrestres utilisent des systèmes alphabétiques de notation; nous ne pouvons assumer, à supposer même qu'ils utilisent des alphabets, que leurs signaries comprennent un nombre similaire d'unités que les nôtres. Une autre aide cruciale pour les décrypteurs de langues humaines éteintes vient du lien que le déchiffreur peut obtenir à partir de documents bilingues (par exemple, la Pierre de Rosette) et / ou des noms propres (identifiables des rois et des pays, par exemple). Puisque nous ne pouvons pas utiliser la méthode bilingue (il faudrait connaître une langue extraterrestre déjà) et les noms propres seraient méconnaissables, la comparaison resterait imparfaite. Mais nous pouvons tirer plus d'encouragements des cas où le déchiffrement a été réussi, même si aucune inscriptions bilingues n'ont pu être trouvés et dont la langue et les caractères étaient inconnus. Le plus célèbre d'entre eux est le cas du linéaire B, un système d'écriture trouvé sur des tablettes d'argile sur l'île de Crète, déchiffré par Michael Ventris dans les années 1950, sur la base d'un important travail visionnaire que Alice Kober avait fait avant lui. Ventris a utilisé une méthode purement formelle, regroupant ensemble les mots ayant le même début et puis d'en déduire, ou plutôt enlever, à quelles variations grammaticales les différentes terminaisons correspondaient (par exemple, le sexe, le chiffre, etc.). Finalement, il a produit une grille sur laquelle la valeur phonétique de chaque signe a été enregistré. Cette grille a conduit à la découverte inattendue de Ventris, que les symboles linéaire B traduisaient une forme très ancienne de Grec. Cette conclusion de l'histoire sape un promettant abord sur une comparaison entre les écritures anciennes et une communication extraterrestre. Ventris ne savait pas à l'avance quelle langue était «derrière» le linéaire B, mais bien sûr, il ne pouvait le reconnaître, car il était différent du grec classique, quand il le "perçu", il l'a dit lorsque suffisamment de preuves ont été accumulées pour révéler le lien. Nous ne pouvons pas, bien sûr, s'attendre à une telle reconnaissance à travers des distances inter-stellaires.

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    Les Trois catégories de signes de Peirce

    Ma discussion sur les langues inconnues a jusqu'ici porté sur une seule catégorie de signes, à savoir, les signes conventionnels. Il semble donc approprié d'examiner une vision plus globale, comme celle qui est proposée à la fin du 19ème siècle par Charles Sanders Peirce, qui est maintenant considéré, avec le linguiste suisse Ferdinand de Saussure, comme l'un des deux «pères fondateurs» de la sémiotique. Le modèle de Peirce englobe un plus grand éventail de signes que celui de Saussure, qui est essentiellement préoccupé par les signes verbaux et ne peut donc pas tenir compte des images, des traces, et ainsi de suite. La généralité de la classification de Peirce est donc plus adaptée aux situations dans lesquelles nous pouvons présumer que n'importe quel genre de signes que nos " correspondants extraterrestres " enverront ou s'attendront à recevoir, ou n'importe quel genre de conception, ils pourraient entretenir en matière de communication significative.

    Peirce distingue trois types de signes : indice, icône, et symbole. Un indice est un signe qui a un lien de causalité, ou au moins un "contact" avec son objet. Par exemple, une empreinte dans la neige est un indice du pied qui l'a fait et, par extension, de la présence de quelqu'un qui marche dans une certaine direction. (Un interprète expérimenté d'empreintes de pas - un chasseur ou un détective, par exemple - peut déterminer plusieurs caractéristiques, telles que le poids approximatif de l'animal ou de la personne responsable d'une trace donnée.) Un exemple de la faible relation, le contact, serait une flèche dans un panneau de signalisation : la direction de la flèche est un indice de la partie de l'espace vers laquelle il pointe.

    La seconde catégorie de signes est celui de l'icône. Il est diversement défini comme un signe ayant une relation de similitude avec l'objet qu'il représente, ou l'affichage, le partage de certaines (mais pas toutes) des propriétés de l'objet. La définition du "partage des propriétés" d'icônes suggère que le bénéficiaire (lecteur) pourrait, en observant un signe iconique, arriver à des conclusions concernant les caractéristiques de l'objet représenté. En revanche, la définition de «similitude» conduit à une vision moins optimiste : la similitude repose sur une forme de convention, et nous ne pouvons pas savoir si les bénéficiaires partagent une de nos habitudes et ses principes picturaux. Nos images peuvent très bien sembler transparentes pour nous tout en apparaissant opaques pour les autres, y compris, comme nous le savons, les êtres humains d'autres cultures et époques.

    Nous arrivons enfin à la troisième catégorie de Peirce, symbole. Les symboles sont des signes qui renvoient à leur objet par l'intermédiaire d'une convention (ou, comme le dit Peirce, une loi). Ceux-ci sont souvent appelés «signes arbitraires», tels que ceux de la langue (le mot chien n'a pas de lien de causalité avec l'animal ainsi nommé, et ne ressemble pas à un chien). Il est essentiel de noter que c'est le code, le système arbitraire de la loi, qui donne aux symboles leur statut et leur importance.

    Revenons un instant sur les deux que j'ai de l'alphabet turc. Sur la rencontre de son premier I non pointé, un touriste en Turquie pourrait le prendre pour une erreur d'impression ou, dans les cas de manuscrits, l'attribuer à de la hâte de la part de l'écrivain. L'ignorance du touriste de cette caractéristique du système d'écriture ferait que l'absence du point semble être un accident, pas une partie intégrante d'un système d'écriture. Mais si le même touristique trébuche encore et encore sur les apparitions de cette curieuse lettre, il va évidemment cesser de la considérer comme une erreur; la régularité même de cette forme serait alors une marque non seulement intentionnelle, mais comme un élément susceptible d'être un système. Comme écriture, seuls des êtres vivants peuvent créer des symboles, ils ne s'expriment pas par eux-mêmes exclusivement (rougir, par exemple, est un indice). D'ailleurs, un signe agissant comme un symbole peut fonctionner simultanément comme un autre type de signe. Nous venons de voir que la représentation picturale est en partie subordonnée à des conventions, les images que les êtres humains dessinent, peignent, etc, sont tous les deux des icônes et des symboles. Voici un autre exemple. Si j'écris " Je serai là à 5 heures " sur un morceau de papier et laisse le papier sur une table, cela signifie, même pour quelqu'un qui ne comprend pas le français, qu'un être humain a été dans cette pièce. Le morceau de papier et ses marques écrites agissent ainsi également comme un indice. Un autre exemple serait les hiéroglyphes : le signe pour couper ressemble à une lame, c'est une icône; mais le lien entre cette image d'un objet et l'action de la coupe implique une convention, il est donc aussi un symbole. Maintenant, que les icônes et les symboles semblent être d'une importance réelle pour nous ici, pour les données que nous aimerions communiquer (des choses telles que la position de la Terre dans la galaxie ou des formules mathématiques), cela exigerait des icônes ou des symboles ou, plus vraisemblablement, les deux.

    Nous ne devrions pas compter sur des indices trop rapidement, cependant, puisque la première tâche est de concevoir des signaux qui parviendront à une chance optimale d'être perçus comme des messages intentionnels. Donc, le but est de veiller à ce que nos signaux soient considérés en plus comme des indices et non pas un phénomène naturel, mais bien plutôt une volonté de communiquer. Un artefact tel que la sonde Voyager ne peut pas être pris pour un phénomène naturel, mais dans le cas d'un rayonnement électromagnétique, une telle erreur ne peut pas être exclue; aussi l'émetteur de celui-ci doit s'assurer que la configuration du message réduit le risque d'un tel malentendu de base. Je ne pense pas qu'une approche purement négative pourrait fonctionner ici : nous pouvons éviter toute configuration qui pourrait être confondue avec un "bruit" interstellaire, mais cela ne peux pas garantir que les configurations restantes ne ressembleraient pas à des phénomènes électromagnétiques qui nous sont inconnus. Il doit donc y avoir une sorte de repère métasémiotique, certaines "marques" qui "disent" que c'est clairement un message. La difficulté réside dans le codage de ce marqueur métasémiotique d'une façon qui assure la reconnaissance et le décodage correct. Il est clair que ce repère métasémiotique ne peut consister en symboles (au sens du mot de Peirce) : étant classiques et donc interprétables que par ceux qui connaissent l'ensemble adéquat des règles, les symboles exigeraient de la part des bénéficiaires une connaissance que nous ne pouvons pas supposer.

    Disque de phaestos

    Non déchiffré

    Affichage et spécifié

    À ce stade, une comparaison avec la cryptologie peut encore être utile. À première vue, cette situation est bien différente puisque l'expéditeur-espion, doit envoyer un message que son destinataire pourra déchiffrer, mais qui, pour d'autres destinataires, restera inintelligible (par exemple, un texte constitué d'un enchevêtrement de lettres) ou semblera apporter une signification inoffensive ou ne pourra même pas ressembler à un message. Mais cette différence évidente couvre une similitude au moins évidente. Bien sûr, notre espion ne peut pas masquer le statut sémiotique de son message en ajoutant simplement un en-tête qui dit : "Ce n'est pas un message" ou "C'est juste une simple lettre que je vous écris pour un ami à moi", tout comme l'expéditeur d'un message interstellaire, à l'inverse, ne peut pas simplement déclarer que ce qui suit est un message significatif. Les deux types de messages doivent transmettre ces affirmations métasémiotiques mais ne peuvent en aucune façon les énoncer. Cette exigence peut être liée à une vieille distinction dans les études littéraires, qui existe entre «montrer» et «dire» : un bon écrivain conçoit des façons de montrer les choses, par exemple les sentiments de ses personnages, alors que le débutant ou l'écrivain maladroit le dira clairement. Pour donner un exemple simple : le romancier émoussé affirmera que le personnage manque d'empathie, au lieu de le mettre, comme un écrivain plus habile pourrait probablement le faire, dans des situations fictives où le personnage peut faire preuve d'empathie, mais ne le fait pas. Nous pouvons voir le lien entre la projection de Percy Lubbock et la notion de Peirce de l'indice: le mode "montrant" de la narration consiste à donner des indices, au lieu de déclarations directes, sur ce que l'auteur veut transmettre.

    Ce que dans la littérature n'est qu'une question de goût (et de réputation littéraire) devient, dans le monde des espions et celui de la communication interstellaire, tout à fait crucial. Nous ne pouvons pas dire aux extraterrestres que nos signaux ne sont pas du bruit interstellaire; nous devons trouver des façons de le montrer. En d'autres termes, la configuration du message doit amener ses destinataires à la conclusion que le message a été envoyé délibérément. Nous ne pouvons pas leur dire comment interpréter correctement les signaux, mais nous devons leur montrer comment, d'une manière ou une autre. Cela ne peut pas être fait par un méta-message externe, un dispositif d'encadrement (règles) du "comment faire", mais doit être effectué par le message principal lui-même. En d'autres termes, le message doit incarner à nouveau à son tour le type métasémiotique. Revenons au problème de l'espion. Ses messages secrets, pour être efficaces, doivent être difficile à déchiffrer; ce pourrait être assuré par l'utilisation d'une substitution alphabétique et / ou un système de permutation avec pour résultat une séquence de lettres sans signification. Dans certains cas, comme nous l'avons vu, ils doivent même dissimuler le fait qu'ils dissimulent quelque chose. Une " chaîne de lettres ", disant PSTVO CABDF, pourrait atteindre le premier objectif, mais pas la deuxième. Il est intéressant de noter ici que, lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, les États-Unis ont imposé une interdiction sur tous les jeux d'échecs postaux et de mots croisés pour la raison évidente que le chiffrage de messages pourraient facilement paraître comme des échanges innocents dans un tel contexte. Mais il convient de souligner que les employés du Bureau de la censure du gouvernement avaient été familiarisés avec les règles des échecs, ils auraient immédiatement repéré une séquence bidon de mouvements qu'un message codé aurait inévitablement affiché. (Je me souviens d'un roman d'espionnage de mes années d'adolescence, Langelot et l'avion détourné, qui s'est appuyé sur cet écart.). (...)

    (...) Cette discussion sur les symboles, les icônes et les indices ne conduit pas inévitablement à la conclusion que les messages interstellaires doivent inclure uniquement des types de signes plus facile à interpréter. Nous devons nous rappeler que le message ne se compose pas d'un signe isolé, mais de (parfois complexes) combinaisons de signes, qui peuvent contribuer à leur élucidation réciproque. C'est précisément l'idée derrière la proposition de Vakoch d'une séquence d'images, dont chacune peu contenir six domaines distincts : l'un pour l'image; quatre pour les parties différentes du discours (noms, verbes, adjectifs et adverbes); et l'autre pour l'interrelation entre deux trames successives (un méta-signe, alors). Ici, nous avons une combinaison d'icônes (la forme d'un corps humain, ou des parties de celui-ci) et des symboles : des Noms communs pour ce qui est montré dans l'image, des adjectifs pour les propriétés de cet objet (par exemple, haut, bas, etc ), des verbes d'actions effectuées par le caractère entre deux trames successives, et des adverbes pour les caractéristiques de cette action (rapide, lent). Au début, il peut sembler douteux que le bénéficiaire pourrait établir une corrélation entre un symbole donné et ce qu'il est destiné à désigner, ou même que ce destinataire peut l'identifier comme un symbole et non comme faisant partie de l'image.

    Ce qui peut aider de façon décisive ce destinataire final est l'interprétation mutuelle que des parties du message proviennent d'un autre (mais une interprétation qui doit encore être sous-entendue, c'est-à-dire interprétée comme telle) et le jeu systématique de la répétition et de la variation entre les images, qui donnera aux destinataires la possibilité de faire des conjectures et enlèvements, que les images suivantes peuvent confirmer ou infirmer, dans ce dernier cas en appuyant pour que les bénéficiaires lecteurs révisent leurs hypothèses précédentes.

    Considérant que Vakoch souligne la structure narratologique de la séquence (la très simple histoire d'un caractère anthropomorphique qui soulève et abaisse un bras, la fermeture et l'ouverture d'un œil), je tiens à souligner son aspect interactif, le fait que non seulement elle sollicite (comme tout message amenant interprétations), mais offre également un jeu d'essais et d'erreurs dans lequel les conjectures, les perplexités, et même des erreurs peuvent contribuer à une compréhension. Aussi progressif et provisoire qu'un message comme celui que Vakoch a conçu, il devrait être soumis à plusieurs interprètes humains qui ne connaissent pas son sens. Ce test donnerait aux concepteurs une idée, bien qu'approximative, de la "décryptabilité" de leur message, mais il donnerait aussi (et plus fondamentalement, je crois) une petite idée des différents chemins inattendus et interprétations qui peuvent être explorés en essayant d'en faire sens.

    Les indices involontaires

    Admettre que le cadre du processus doit être confié (à la fois) au destinataire et au concepteur des messages qui prennent en compte la nature interactive de l'interprétation sont, à mon avis, les clés pour résoudre les difficultés décrites dans cet article. Nous ne pouvons pas dicter, contrôler, ou même imaginer les conditions présupposées et les résultats de l'interprétation de nos messages vers des extraterrestres. Mais nous pouvons offrir aux destinataires la possibilité d'essayer (choisir) différentes stratégies, même si cela implique un risque que les chemins qu'ils vont suivre ne sont pas ceux que nous aurions attendus ou choisis pour eux. Ce que nous savons de l'interprétation montre que cette incapacité à contrôler la réception est toujours le cas de toute façon, et que ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose. Une conception largement répandue de la communication repose sur la prévision du succès de la réception d'un message, qui est un message qui récupère le sens que son expéditeur avait pour but de transmettre à travers lui. Mais l'histoire du déchiffrement des langues inconnues montre que les choses ne sont jamais si simples, et que les moyens détournés de lecture conduisent parfois à des découvertes inattendues.

    Lineairebetautres

    Dans son livre sur les langues éteintes, Johannes Friedrich souligne que la direction dans laquelle un script doit être lu peut parfois être déduite de l'espace vide à la fin de la dernière ligne d'une inscription. Ici nous avons un indice, un signe causé par son objet : la direction de la rédaction est concrètement responsable de quel côté la dernière ligne est vide. Mais ce n'est pas un signe très remarquable qu'il ne nécessite pas un raisonnement abductif (d'enlèvement). Aussi étrange que cela puisse paraître, je vois dans ce petit exemple des raisons d'espérer en ce qui concerne la communication interstellaire. Nous avons tendance à conceptualiser la communication avec des intelligences extraterrestres en termes de transmission réussie dans le sens voulu. Mais la production et la réception de signes ne peuvent pas être limités à un plan intentionnel. Une caractéristique importante de la plupart des indices est leur nature involontaire. Cela s'applique non seulement en des signes naturels, tels que la fumée, mais aussi dans les productions conscientes des signes, qui comprennent toujours un aspect indiciel provenant d'ailleurs de ce que l'expéditeur a voulu dire. Le touriste est confronté à une anomalie, comme nous l'avons vu, qui peut le mener à conclure à tort que c'est une erreur; mais cette hypothèse devient de moins en moins plausible lorsqu'il ou elle rencontre plus d'anomalies. Pour moi, la répétition devient un indice de la nature régulière de ce signe, même si cette indication n'a jamais traversé l'esprit des auteurs des textes. Cet exemple montre une fois de plus le rôle central de l'interprétation. L'insistance de Peirce sur le rôle de l'interprétant implique qu'un signe, dès qu'il est reconnu comme tel (ce qui est déjà le résultat d'une interprétation), est soumis à un processus d'interprétations sans fin et souvent inattendues. Ce sera certainement le cas si, par hasard, nos signaux sont reçus par des êtres intelligents, quelles que soient leur physiologie ou leur culture. Nous pouvons compter, jusqu'à un certain point, sur l'ingéniosité des bénéficiaires. Bien qu'ils ne peuvent pas comprendre les choses particulières que nous voulons communiquer, ils peuvent au moins reconnaître et interpréter, peut-être même de manière fructueuse, certains indices laissés tout à fait involontairement. Le scribe sumérien qui a laissé une partie de la ligne vide ne pouvait pas imaginer qu'il quittait un signe qui serait lu et utilisé plusieurs siècles plus tard par un archéologue. La situation de SETI n'est pas vraiment très différente. De l'expérience des décrypteurs de langues éteintes, il semble que l'envoi du plus grand nombre et de différents messages que possible est la meilleure stratégie, celle qui offre le plus de chance au destinataire. Le contenu de nos messages peut être beaucoup moins important que le nombre et la variété des messages que nous envoyons, mais seulement parce qu'ils donneront aux bénéficiaires plus de possibilités de comparer et tester leurs enlèvements sur les messages passés contre de nouveaux exemples. En l'absence de commentaires, c'est peut-être le meilleur plan d'action pour une élaboration de nos "messages dans une bouteille interstellaire."

    Chapitre 6 et suite à venir.

    Archaeology anthropology and interstellar communication taggedarchaeology-anthropology-and-interstellar-communication.pdf (1.58 Mo-vo)

    Extraits choisis et traduits du chapitre 5 par Yves Herbo.

    Traductions à suivre Partie 3 sous peu

    Yves Herbo Traductions, Sciences, Fictions, Histoires, 25-07-2014

    Dans Actualité

    Soutien au projet Une librairie dans un village

    Par Le 06/07/2014

    Soutien au projet Une librairie dans un village

    Librairie-Odyssee logo

    “ Il était une fois une passionnée de.......... plein de choses (livres, histoire, archéologie...) qui rêvait d'ouvrir une librairie ”

    N'ayant aucun moyen financier pour appuyer ce projet ambitieux un peu saboté (comme souvent) par les banquiers qui ne voient pas plus loin que leurs propres intérêts sans faire le moindre effort, je me suis proposé de le publier pour le faire connaître un peu plus largement avec un lien direct sur la page concernée. Voilà chose faire, avec un extrait des motivations du projet, que je vous conseille de lire entièrement sur le lien donné plus bas avant d'y participer si vous le souhaitez et pouvez bien sûr. Je précise que je n'ai aucune relation avec l'auteure du projet qui s'est fait connaître elle-même via les réseaux sociaux, il s'agit juste de solidarité. YH

    " la Tour d'Aigues c'est : un château, quelques commerces de proximité, beaucoup de touristes, une salle de spectacle, des animations culturelles mais......... pas de librairie. Je suis une passionnée d'histoire, archéologie, de mystères et d'inexpliqué. J'adore partager avec les autres. J'étais libraire en ligne depuis 2009, j'ai décidé de faire d'Odyssee une réalité. Mon arrivée à la Tour d'Aigues m'a donné envie de me poser et de créer un espace culturel qui assouvirait aussi mon éternel besoin de partage. Le montage du projet a débuté en février 2013, je ne vais pas détailler les (mauvaises) surprises, les mésaventures de la création d'entreprise, elles sont légion. "

    " A ce jour, j'ai un accord de principe pour un prêt bancaire de 25 000 euros, un stock de départ de 12 000 euros pour un besoin de financement total de 42 000€.
    La librairie qui doit être implantée dans le village ne sera pas seulement un lieu où l'on passe payer son livre pour repartir aussitôt. C'est un lieu à vocation culturelle avant tout. Des tables pour travailler, des sièges pour lire, une terrasse pour se détendre avec un bouquin à feuilleter et un café, des conférences, des signatures d'auteurs et au delà des animations (journées médiévales, accueil des enfants pour une aide aux devoirs ou une thématique...), Odyssee est un concept de librairie indépendante unique : plus besoin de faire plusieurs magasins pour trouver les ouvrages de parasciences qui doivent être commandés la plupart du temps. "

    " J'ai le local, j'ai une partie des fonds, il manque 5 000 € pour compléter le financement. "

    " La tour d'aigues est un village qui bouge, beaucoup d'associations culturelles y cohabitent, beaucoup d'animations y sont organisées autour du château mais aussi et surtout autour du livre ou de l'imaginaire. Mais étonnamment il n'y a pas de librairie alors que la population est en demande d'un tel lieu. Il y a 11 autres villages autour de La Tour.

    La création d'emploi dans le cadre du projet est inévitable, d'abord parce que renseigner les clients sur les ouvrages, servir les boisson, gérer les animations, les chiffres, les stocks ne se fera pas longtemps avec moi seule en lice. J'ai déjà prévu la création d'un poste vers le début de l'année 2015, suivi certainement d'un emploi supplémentaire six mois après.

    J'ai aussi prévu d'organiser et/de participer aux animations culturelles organisées par les associations de la région.
    Faire découvrir des auteurs régionaux, permettre aux habitants de la communauté des communes du pays d'aigues d'avoir à leur disposition une librairie sérieuse et proche d'eux. "

    Tassia Bernard

    Lien pour soutenir le projet " Une librairie dans un village "

    Yves Herbo Relai, S, F, H, 06-07-2014

    Dracula story real vampires daughter and tomb found in naples3

    Le tombeau de Dracula trouvé à Naples ?

    Par Le 21/06/2014

    Le tombeau de Dracula trouvé à Naples ?

    Dracula story real vampires daughter and tomb found in naples3

    Vlad III (né entre 1430/31 et 1436 - décédé vers novembre ou décembre 1476)

    Un journal italien a affirmé que la tombe de Dracula - le leader roumain brutal lié aux films de vampires modernes - a été trouvé dans le centre de Naples.

    Dracula story real vampires daughter and tomb found in naples1

     

    Le comte Dracula a gagné en notoriété en tant que vampire assoiffé de sang en 1897 dans le roman de Bram Stoker, des centaines d'années après la mort du leader roumain Vlad III fils de Dracul.

    La nature cruelle de la vie réelle de Dracula était également bien connue au 15ème siècle, quand "Vlad l'Empaleur" a puni ses ennemis en les empalant vivants sur des pieux. Plus de 500 ans après la mort de Dracula, un rapport par un groupe d'universitaires dans Il Gazzettino a revendiqué mardi qu'ils pensaient avoir découvert le mystère derrière son lieu de sépulture.

    Deux des universitaires, qui se nomment les frères Giandomenico et Raffaello Glinni, auraient relié Dracula-Vlad à un tombeau situé dans le coeur de la ville de Naples, avec l'aide de Nicola Barbatelli, directeur du Musée des populations antiques de l'Italie (Museo delle Genti Antiche).

    Dracula story real vampires daughter and tomb found in naples stone5

    Lorsqu'il a été contacté par The Local, Barbatelli n'était pas immédiatement disponible pour commenter...

    Dracula story real vampires daughter and tomb found in naples stone4

    À partir de documents historiques, le groupe aurait lié "Vlad l'Empaleur" à un cloître situé sur la Piazza Santa Maria La Nova, sur le bord du quartier historique de Naples, a indiqué le journal.

    Sources : http://angeloxg1.wordpress.com/2014/06/11/tomba_dracula/   + http://ufothetruthisoutthere.blogspot.pt/2014/06/draculas-tomb-found-in-naples.html

     

    Yves Herbo Traductions, Sciences, Faits, Histoires, 21-06-2014

    Dans OVNI/UFO
    boston-1639-oani.jpg

    Un cas d'OVNI aux Etats-Unis dès 1639 !

    Par Le 18/06/2014

    Un cas d'OVNI aux Etats-Unis dès 1639 !

     

    boston-1639-oani.jpg

     

    D’après le site internet américains “Phantoms and Monsters”, le premier cas d’observation d’ovni aux Etats-Unis d’Amérique se serait déroulé en Mars 1639. C’est en consultant d’anciens ouvrages que les enquêteurs du site auraient découvert ce cas ufologique historique.

    En 1639, les Etats-Unis d’Amérique n’existait pas encore, l’observation s’est déroulée dans la colonie du Massachusetts faisant partie des 13 Colonies de l’Empire Britannique.
     

    Ce cas d’ovni a été publié dans le Journal du gouverneur de la colonie du Massachusetts, John Winthrop, 1630-1649 (John Harvard Library).

    « Une nuit au mois de mars 1638 ou 1639, James et deux compagnons montent à bord d’un petit bateau et partent pour un voyage sur la rivière Charles à Boston dans la Colonie du Massachusetts.

    Les trois hommes se déplacent en aval lorsqu’une énorme lumière vive qui vole dans le ciel, vient les éclairer.

    La luminosité de cette lueur oscillait. Pendant deux ou trois heures, la lumière non identifiée a effectué des va-et-vient dans le ciel.

     

    map-1639-usa-est.png

     

    Lorsque la lumière a enfin disparu, les hommes ont remarqué avec consternation qu’ils avaient navigué d’une certaine manière contre la marée et ils étaient revenus sans qu’ils ne s’en rendent comptes vers l’endroit où ils avaient commencé leur voyage.

    Le Gouverneur Winthrop a noté que, « des plongeurs et d’autres personnes dignes de foi ont vu la même lumière » !

    Le Gouverneur Winthrop semble avoir été très intrigué par l’accident, il a consacré au moins deux notes distinctes à ce sujet dans l’index de son histoire.

    La première donne simplement un compte-rendu de la sobriété et la piété du témoin principal James Everell (« un homme de bonne réputation, avec une activité sur les biens immobiliers ») et l’autre note spécule sur les possibles origines de l’observation: “ influences démoniaques ou lumières fantômes ? ”.

    Le témoin affirme également que leur petit bateau a été repoussé à contre-courant sur une distance d’un mille et sans qu’il ne s’en rende compte, ce qui pourrait être un phénomène de « temps manquant » ?

    Sources:

    http://www.assoc-amazon.com/e/ir?t=phantomsandmonsters-20&l=as2&o=1&a=0674484258

    http://www.worldufophotos.org/

    https://investigationsoanisetoceanographiee.wordpress.com/2012/09/02/usa-premier-cas-dovnioani-en-1639/

     

    MAJ 18-06-2014 : Compléments avec des photos datant de bien avant les ordinateurs :

     

    Mountwashingtonufo

    MOUNT WASHINGTON – 1870

    1920 usa ufo

    1920 - USA

    Ufo april 1929 ward colorado usa

    APRIL, 1929 – WARD, COLORADO, USA
    Taken at the Ward sawmill. Man in the picture, who died a few years later, said there was a “terrible thunderous bellow” and then a large object rose up in the near distance and flew off.

    1937 vancouver bc canada ufo

    1937 – VANCOUVER

    Yves Herbo, S,F,H 09-2012-18-06-2014

    Sona pyramids mini

    Roumanie, entre archéologie et légendes

    Par Le 08/06/2014

    Roumanie, entre archéologie et légendes

     

    Sona pyramids mini

     

    Roumanie : Mystérieuses églises rupestres et pyramides soulevées par des Géants...

    Plusieurs photos ci-dessous (Alunis) ont été prises par et son trouvables ici : http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

     

    Roumanie buzau3

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

    Situé dans le village de Nucu, tout en haut des montagnes de Buzau, il y a plus de 15 sites de grottes qui s'étendent sur une surface de plus de 3 kilomètres carrés, ce qui a donné à cette région le surnom de "Athos" de la Roumanie. Certaines grottes sont très anciennes et formées géologiquement, d'autres sont sculptées ou gravées dans la pierre. Un Ermitage est situé à la frontière d'un canyon d'environ 10 mètres. Les signes de la première colonie de la zone datent de l'âge du fer et de l'âge du bronze.

    Roumanie grottejoseph

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

    En fait, comme on le sait, les âges du bronze et du fer sont assez élastiques suivant les régions du monde. En ce qui concerne le cuivre, on le date de 9.000 ans avant maintenant car c’est en Anatolie qu’il faut chercher les premiers objets en cuivre fondu au VIIe millénaire av. J.‑C.. Le plus ancien foyer métallurgique européen se trouve dans les Balkans vers 3500 av. J.-C. pour s’étendre à l’ensemble de la péninsule euro-asiatique vers 2000 av. J.-C. Pourtant, on sait qu'en Mésopotamie, le cuivre était déjà travaillé 11.000 ans avant maintenant (CSA – Discovery Guides, A Brief History of Copper". Csa.com. lire en ligne [archive], consulté le 12 septembre 2008.) et l'or 7.000 ans avant maintenant. La découverte de l'homme du néolithique Otzi dans les Alpes et de sa hache en cuivre et de la forte présence d'arsenic nous l'a fait apparaître comme un chaudronnier (ou un Chaman vu ses tatouages et la présence de beaucoup d'herbes de soins) et semble démontrer que l'usage du cuivre était assez répandu déjà... il ne manquait donc que de fortes températures pour créer le bronze, un alliage du cuivre et de l'étain, tous deux donc déjà largement connus et utilisés séparément...

    Roumanie buzau

    Probablement vers les années 300 de notre ère, les premiers missionnaires chrétiens sont arrivés sur le territoire roumain en provenance du Moyen-Orient pour vivre ici. Jusqu'au 19 e siècle, des ermites et des moines ont vécu dans ces grottes, comme des lieux de vie et pour prier, loin de la vie quotidienne. Il est dit que de célèbres seigneurs de guerre roumains ou des princesses sont venus ici pour se confesser et se laver de leurs péchés.

    Roumanie buzau2

    L'une des grottes appartenait au moine Dionisie, qui, selon la légende, a fait un chemin dans sa cellule aussi compliqué que possible, parce qu'il aimait être seul. Cet endroit ne ressemble à aucun autre destination touristique en Roumanie. Il n'est pas fait pour cent autobus, même les voitures tous-terrains ne peuvent accéder à certaines zones.

    Roumanie buzau1

    On dénombre une trentaine de cavités sur le col Crucea Spătarului que l'ont peut atteindre après 1 à 2 heures de marche. En partant de Alunis, prendre le chemin de droite avant l'église et après les potagers descendre dans un verger de pommiers. La pente est raide pour se diriger en direction de la falaise d'en face où se situe la première grotte. Les habitants de ce village sont appelés les "Mosnenii", les gardiens des "cachés". Ces colonnes colossales n'étaient accessibles que par les habitués de cette forêt voilée par les brouillards.

    Roumanie grottePestera Lui Losif

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

    Tous ces sites sont à une altitude relativement élevée et il est probable qu'ils servaient de refuge ou de retraite lors des cérémonies. La majorité de ces sites sont orientés vers le soleil levant. Les peintures rouges que l'ont aperçoit dans certains lieux ont vraisemblablement été faites par des peuples de chasseurs-cueilleurs. L'endroit n'est pas bien signalé et il est préférable de se faire accompagner par un villageois. Car à part, celle dans le village d'Alunis qui est la plus accessible, les autres nécessitent de repérage. Alexander Odobescu est allé à leur rencontre en 1981.

    Roumanie grottePestera Lui Losif2

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

    L'ermitage (schitul) rupestre d'Alunis, mi-roche, mi-bois fut selon la légende sculpté par deux bergers "Vlad" et "Simon" qui faisait paître leur troupeau. Un des bergers pendant son sommeil entendit une voix qui lui demanda instamment de creuser dans la roche pour retrouver l'icône de la bienheureuse vierge Marie. Il s'executa et la trouva en effet. A la suite de cela, il construisit avec l'aide des villageois une annexe en bois. Les noms des bergers sont annotés dans la pierre de l'autel, sur la gauche. Trois autres cellules furent creusés pour les moines.

    Roumanie paysage

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

    Des inscriptions cyrilliques qui proviennent de ses origines (Constantin le Philosophe) en tant que temple ne sont pas encore déchiffrées.

    Roumanie grottededionisie4

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

    Sur la colline, au dessus, se trouve Alunis Zboiu. Grande galerie creusée également dans la pierre avec un puits dont les autochtones se servent depuis les invasions barbares.

    Roumanie grottealunis

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

    Alunis veut dire noisette, en roumain. Tataricum signifie "Etablissement habité par des géants"

    Roumanie grottededionisie

    http://pasperdus.canalblog.com/archives/2009/10/26/15320661.html

     

    Voir la suite ci-dessous :

    Borth forest6000 4500engloutie

    Les Royaumes engloutis du Pays de Galles resurgissent ?

    Par Le 24/02/2014

    Les Royaumes engloutis du Pays de Galles resurgissent ?

     

    Borth forest6000 4500engloutie

    Le défilé de tempêtes (qui va d'ailleurs reprendre un peu dès ce lundi soir et pour toute cette 9ième semaine de l'année encore) qui a ravagé récemment toutes les côtes de l'ouest de l'Europe a malheureusement fait de nombreux dégâts et victimes (malgré les alertes multiples) mais il a aussi refait surgir, un peu comme le médium Cayce l'avait annoncé au début du 20ième siècle, des traces de notre lointain passé. C'est un peu une répétition moins violente mais plus longue sur la durée du tsunami indonésien qui avait libéré des Temples antiques sur des plages du sud-est asiatique. Après avoir découvert de très anciennes empreintes de pieds humains préhistoriques, ce sont maintenant les restes figés de toute une forêt préhistorique qui ont refait surface (provisoirement) au Pays de Galles.

     

    Cardiganbay

    C'est dans la baie de Cardigan que cela se passe, sur la côte ouest galloise, où les tempêtes et courants engendrés ont déplacé des milliers de tonnes de sables et boues sur les faibles profondeurs et plages. A la place, les habitués ont pu admirer des douzaines de souches d'arbres fossilisées, des chênes, des bouleaux, des pins datés de plus de 4.500 ans. Il s'agirait, rapportent le Guardian et le Daily Mail, de la forêt préhistorique de Borth, où s'enracine la légende de "l'Atlantide galloise", le royaume englouti de Cantre'r Gwaelod, submergé après qu'une fée l'ait délaissé.

    Borthforet

    Les arbres seraient morts il y a plus de 4 500 ans pour les derniers, au moment de la montée des eaux, mais auraient été préservés grâce à la constitution d'une couche de tourbe très alcaline où, privées d'oxygènes, les petites bêtes qui se chargent normalement de décomposer les arbres morts n'ont pas survécu, et n'ont donc pas pu faire disparaître ces souches.

    Mais cette "découverte" n'en est pas vraiment une, contrairement aux empreintes préhistoriques humaines précédentes, estimées datées de 800.000 à 1 million d'années (la boue solidifiée en roche l'attestant à priori) :

    " L'emplacement de la forêt immergée de Borth est un secret bien connu. Il s'étend de façon intermittente sur deux à trois miles le long de la rive entre Ynys-las et Borth et se trouve à mi-chemin entre les marées hautes et basses. Ce qui la rend secrète, c'est qu'elle est normalement cachée sous une couche de sable et n'est exposée que dans certaines circonstances.

    Dans les rares occasions où elle est entièrement exposée, une étendue aplatie de tourbe contenant les restes de nombreux arbres couchés est révélée. Le Pin (Pinus), l'aulne (Alnus), le chêne (Quercus) et le bouleau (Betula) ont tous été identifiés. Les systèmes racinaires des arbres de grande taille sont généralement répartis horizontalement, mais certains poussent également vers le bas. Ceci est typique des arbres qui poussent dans les marais, où la nappe des hautes eaux baigne toutes les racines des arbres, à l'exception de l'aulne dans les couches de surface aérées de la tourbe. "

    Le pollen a été analysé à différentes profondeurs et cela semble montrer une séquence de développement typique d'une succession de lits de roseaux qui ont soulevé des tourbières de sphaigne, mais qui avait été interrompu au stade de marais.

    Parce que les couches supérieures de la tourbe ont été perdues à cause de l'action des vagues, il n'existe aucune preuve pour indiquer quels événements ont provoqué la submersion de la forêt mais la radio datation au carbone suggère que les arbres sont morts il y a entre 4500 et 6000 ans. La longue séquence de développement de la tourbe de forêt immergée indique une période de temps d'absence totale de l'influence maritime, pendant laquelle l'argile sous-jacente s'est déposée.

    On peut voir ici qu'une intéressante étude (avec cartes) a été faite en 1938 :  submergedforestatborth.pdf

    et elle démontre que cette terre a été longtemps protégée de la montée des eaux par des barrières de terres plus élevées tout autour, tout en restant un marais, mais qu'une probable rupture d'un de ces barrages (naturels ou pas !) a provoqué son engloutissement rapide, le nombre de souches couchées par endroit semble le prouver.

    Mais que dit la légende ? (extrait) :

    " Si Gwion-Taliesin-Merlin apparaît bien comme primordial et « antédiluvien», le thème de l’éruption de la source de vie et d’omniscience se trouve réduit dans le Hanes Taliesin à un détail apparemment mineur: le poison qui constitue le reste de la mixture de Cyrridwen après l’éjection des trois gouttes d’omniscience fait exploser le chaudron où il bouillait et transforme en eau mortelle la rivière qu’il rejoint, tout comme l’éruption de la Seaghais crée une rivière fatale pour Eithne Bóinn :

    « Le chaudron se brisa lorsque les trois précieuses gouttes s’en échappèrent car, hormis ces trois gouttes, le liquide était un poison qui fit périr les chevaux de Gwyddno Garanhir lorsqu’il se répandit dans la rivière en contrebas (121-124). »

    Le thème de l’eschatologie diluvienne – l’ennoiement d’un microcosme valant fin du monde – par éruption de la source cosmique n’est cependant pas bien loin de l’histoire de Gwion-Taliesin : Gwyddno Garanhir, le maître des chevaux tués par la rivière empoisonnée et le propriétaire aussi de la senne dans laquelle le petit Taliesin est pêché comme un saumon, est en effet une figure fameuse du légendaire gallois : il est le roi du royaume englouti (125)

    La légende de son engloutissement est ancienne puisque sa première évocation se trouve déjà dans le fameux Livre Noir de Carmarthen :

    « Seithennin 126, lève-toi et sors
    Et regarde la fureur de la mer :
    Elle a recouvert Maes Gwyddno 127.

    Que soit maudite la fille
    Qui l’a libérée après le repas du soir,
    La source de l’échanson de la mer terrible.

    Que soit maudite la fille
    Qui l’a libérée après la bataille,
    La source de l’échanson de la mer sauvage.

    La plainte de Mererid 128, depuis le haut de la ville,
    Monte jusqu’à Dieu.
    Il est normal qu’une longue expiation paie la débauche.

    Ce jour, la plainte de Mererid, depuis le haut de la ville,
    Monte jusqu’à Dieu.
    Il est normal qu’on se repente après la débauche.

    La plainte de Mererid m’épouvante ce soir
    Et je ne peux guère me réjouir.
    Il est normal qu’après la gloire vienne la chute.

    La plainte de Mererid s’élève [du dos] d’un fort [cheval] bai 129.
    C’est Dieu le miséricordieux qui a amené ce [châtiment].
    Il est normal que l’excès soit suivi du manque.

    La plainte de Mererid me fait sortir
    De chez moi.
    Il est normal qu’après la gloire on meure en exil.

    La tombe de Seithennin 130 à l’esprit faible
    Se trouve entre Caer Genedr et le rivage,
    De la mer. Il fut un chef glorieux 131. »

    Que Gwyddno ait été le roi du pays avant son engloutissement est confirmé par plusieurs allusions dans la vieille poésie – ainsi Guto’r Glyn rappelle

    « La lamentation de Gwyddno Garanhir
    Quand Dieu fit rouler la mer sur sa terre 132 –, »

    et à partir du seizième siècle il apparaît que la légende est bien connue et bien située, le plus souvent au large de la péninsule de Lleyn :

    « A whole cantred or hundred called Cantre’r Gwaelod, stretching itself west and south about 12 miles in length […] hath been overwhelmed by the sea and drowned, and still a great stone wall, made as a fence against the sea, may be clearly seen […] and is called Sarn Badric  133. »

    Les versions populaires qui sont relevées à partir du dix-septième siècle donnent comme causes de l’ennoiement les perversions vicieuses organisées par Mererid et le coma éthylique de Seithennin, incapable de fermer les digues devant la marée montante.

    Deux fragments mythologiques laissent néanmoins entrevoir des traits moins anecdotiques.

    Le premier est l’évocation d’un duel perdu par Gwyddno face à l’un des rois des dieux, Gwynn ab Nudd, qui l’aurait épargné 134… or le duel des dieux entre le représentant de la lumière et de la vie (Gwynn ab Nudd, Pwyll, Lleu…) et celui de l’obscurité (Gwyddno, Gwythyr ab Greidiol, l’adversaire anonyme d’Arawn, le voleur anonyme vaincu par Lleu…) aux calendes de mai, se terminant ainsi par la victoire de premier ou par un match nul qui conserve l’alternance nuit et jour, hiver et été, mort et vie… jusqu’à la fin des temps est un mythème récurrent 135. La défaite de Gwyddno le réduirait donc à un règne dans l’Autre Monde.

    Le second attribue à Gwyddno la propriété de l’un des treize trésors de la Grande- Bretagne : un récipient alimentaire inexhaustible, c’est-à-dire l’un des attributs majeurs du roi de l’Autre Monde 136 :

    « la manne de Gwyddno Garanhir : si on y met la nourriture d’un seul homme, il s’y trouve de quoi en nourrir cent quand on la rouvre 137 ; »

    « la manne de Gwyddno Garanhir : même si le monde entier passait devant par groupes de trois fois neuf hommes, chacun y trouverait à volonté toute la nourriture qu’il voudrait 138. »

    Fins de mondes

    La submersion du royaume serait donc à comprendre comme une eschatologie microcosmique le renvoyant à l’Autre Monde: de fait, le fond de l’océan constitue l’une des situations traditionnelles de l’Autre monde, tout comme l’horizon ou le dessous de la Terre, toutes localisations «réelles» et concevables mais totalement inaccessibles aux vivants 139.

    Il existe cent autres versions de ce mythème d’une inondation cataclysmique ennoyant un microcosme, le plus souvent à la suite d’une éruption de la source cosmique.

    • Au Pays de Galles, une triade conservée, en latin, par la Cronica de Wallia de treizième siècle, énumère ainsi

    « Les royaumes que la mer a détruits.

    Celui de Teithi Hen ab Gwynnan 140, roi de Caerrhihog qui est appelé depuis lors Ynys Teithi Hen et qui se trouvait entre Anglesey et l’Irlande. Aucun homme ni aucun animal domestique n’échappa, sauf Teithi Hen lui-même sur son cheval. Et après cela, il resta transi de frayeurs pour tout le reste de sa vie.

    Le deuxième royaume est celui d’Helig ab Glannog 141. Il se trouvait entre Cardigan et Bardsey et s’étendait jusqu’à Saint David. Cette terre était bonne, fertile et plaine, et elle s’appelait Maes Maichgen. Elle allait de l’estuaire jusqu’à Lleyn et jusqu’à Aberdovey.

    La mer a détruit un troisième royaume : le royaume de Rhedfoe 142 ab Rheged 143.

    Et Robin Gwyndaf évoque aussi la légende du lac de Llangors qui aurait noyé la méchante princesse Syfaddan et son royaume, dans lequel chantent encore ses oiseaux merveilleux qui ressemblent fort aux oiseaux de l’Autre Monde traditionnellement attribués à la déesse Rhiannon 144.

    121 T. Jones, « The Story of Myrddin and the Five Dreams of Gwendydd in the Chronicle of Elis Gruffyd », Etudes Celtiques, VIII, 1958-1959, p. 320-321 ; P. K. Ford, « The Death of Merlin in the Chronicle of Elis Gruffydd », Viator, VII, 1976, p. 379-390. Sur Caer Sidia, ou mieux Caer Sidi, comme désignation de l’Autre Monde : C. Sterckx, Les dieux protéens des Celtes et des Indo-Européens, op. cit., p. 48.

    122 Pour une étude plus complète de la figure de Taliesin et de ses parallèles : C. Sterckx, Les dieux protéens des Celtes et des Indo-Européens, op. cit.

    123 Tout comme les dieux irlandais sont appelés collectivement Tuatha Dé Danann « Lignages de la déesse Dana », les dieux gallois sont appelés Plant Dôn « Enfants de Dôn », et les deux théonymes sont évidemment identiques. Sur Taliesin fils de Dôn et sa mère : C. Sterckx, Taranis, Sucellos et quelques autres, Bruxelles, 2005, p. 121-134.

    124 Hanes Taliesin in P. K. Ford, « A Fragment of the Hanes Taliesin by Llewelyn Siôn », art. cit., p. 454. Pour une tentative d’identification de cette rivière : F.J. North, Sunken Cities, Cardiff, 1957, p. 177-178.

    125 Tegid Moel l’époux de Cyrridwen, semble être lui aussi le roi d’un royaume englouti qui serait devenu le Llyn Tegid « le lac de Tegid », l’actuel lac Bala, à la suite de l’éruption d’une source dont le gardien négligent aurait un soir oublié de replacer la bonde (R. Gwyndaf, Chwedlau gwerin Cymru, op. cit., p. 51 ; P. C. Bartrum, A Welsh Classical Dictionary, op. cit., p. 603-604).

    126 Ce nom, dérivé d’un latin Septentinus, désigne clairement ici l’un des responsables de la catastrophe mais rien ne transpire de la nature de sa faute, si ce n’est qu’il est dit d’esprit faible (synhuit vann) à la fin du poème. L’idée qu’il s’agissait du gardien des digues et qu’il s’était enivré n’apparaît que tardivement d’après les textes très suspects d’E. Williams « Iolo Morganwg » : P. C. Bartrum, A Welsh Classical Dictionary, op. cit., p. 346‑348.

    127 « Le Pays de Gwyddno » : le nom du royaume avant qu’il ne soit englouti et appelé Cantre’r Gwaelod « le Canton au Fond [de la mer] ».

    128 Mererid serait le nom de la fille coupable de la catastrophe. Son nom, forme galloise du prénom Marguerite « Perle », pourrait peut-être n’être qu’une lectio facilior pour un plus ancien mereddig « stupide » : (J. Loth, « La légende de Maes Gwyddneu dans le Livre Noir de Carmarthen », Revue Celtique, XXIV, 1903, p. 354 ; H. Le Bihan, « Beuziñ Maez Gouesnoù », Hor Yezh 223, 2000, p. 13). Il n’est pas impossible non plus qu’il fasse allusion à une métamorphose en sirène après la submersion du pays : cf. infra.

    129 Sur le sens de ce vers, généralement compris comme « la plainte de Mererid à cause des vins forts », d’où l’idée d’une débauche d’ivrognerie : R. Bromwich, « Cantre’r Gwaelod and Ker-Is », in C. Fox, B. Dickins (ed.), The Early Cultures of North-West Europe, Cambridge, 1950, p. 223.

    130 Cette dernière strophe fait partie des Englynion y beddau (6 in A. O. H. Jarman, E. D. Jones, Llyfr Du Caerfyrddin,Cardiff, 1982, p. 36 ; cf. T. Jones, « The Black Book of Carmarthen “Stanzas of the Grave” », Proceedings of the British Academy, LIII, 1967, p. 118-120).

    131 Boddi Maes Gwyddno in A. O. H. Jarman, E. D. Jones, Llyfr Du Caerfyrddin, op. cit., p. 80-81. Pour la traduction, cf. R. Bromwich, « Cantre’r Gwaelod and Ker-Is. Fox », art. cit. ; L. Fleuriot, « Le thème de la ville engloutie », in L. Fleuriot et al., Récits et poèmes celtiques, Paris, 1981, p. 234 ; H. Le Bihan, « Beuziñ Maez Gouesnoù », art. cit.

    132 I. Williams, Ll. Wiliams, Gwaith Guto’r Glyn, Cardiff, 1939, p. 31.

    133 Robert Vaughn, cité par F. J. North, Sunken Cities, op. cit., p.153-154.

    134 Ymddiddan rhwng Gwyddno Garanhir a Gwyn ab Nudd in A. O. H. Jarman, E. D. Jones, Llyfr Du Caerfyrddin, op. cit., p. 71-73. Sur Gwynn ab Nudd : B. F. Roberts, « Gwynn ab Nudd », Llên Cymru,XIII, 1980-1981, p. 283-289 ; P. C. Bartrum, A Welsh Classical Dictionary, op. cit., p. 351-353.

    135 Cf. N. Stalmans, Les affrontements des calendes d’été dans les légendes celtiques, Bruxelles, 1995.

    136 Il ne fait guère de doute que cette corbeille inexhaustible de Gwyddno se confond avec sa senne merveilleuse qui, « une fois par an » – en fait lors d’une césure temporelle qui vaut pour le non-temps de l’Autre Monde – offre pareillement une surabondance merveilleuse. Manne et senne rejoignent ainsi le chaudron du dieu « jupitérien » (Irlandais Eochaidh Ollathair, Gaulois Sucellos… : cf. C. Sterckx, Taranis, Sucellos et quelques autres, op. cit.) qui bout inexhaustiblement le banquet de l’Autre Monde. Remarquablement, la senne de Gwyddno ramène sa pêche miraculeuse – et aussi le petit Taliesin et son omniscience ! – du bouillonnement créé par le reflux dans l’embouchure de la Conwy, équivalent vénédotien de la Serven démétienne.

    137 Tri thlws ar ddeg Ynys Prydain 2 in R. Bromwich, Trioedd Ynys Prydein, op. cit., p. 258.

    138 Mal y cafas Culhwch Olwen in R. Bromwich, D. S. Evans, Culhwch ac Olwen, op. cit., p. 23. Nous suivons la traduction de P.-Y. Lambert, Les quatre branches du Mabinogi et autres contes gallois du Moyen Âge, op. cit., p. 144, si ce n’est que nous rendons le mot mwys par « manne » et non pas par « plat ».

    139 Cf. D. E. Edel, « Antipoden, ankers en een wereld-onder-het-water », in A. M. J. Van Buuren et al., Tussentijds. Bundel studies aangeboden aan W.P. Gerritsen ter gelegenheid van zijn vijftigste verjaardag, Utrecht, 1985, p. 101-114 et 339-342 ; G. Hily, L’Autre Monde ou la source de vie,Bruxelles, 2003.

    140 Cf. P. C. Bartrum, A Welsh Classical Dictionary, op. cit., p. 608.

    141 Helig ab Glannog est connu comme le père de plusieurs saints et l’ancêtre de deux clans de Vénédotie. Sa légende semble n’être qu’une autre version de celle du Cantre’r Gwaelod (F. J. North, Sunken Cities, op. cit. ; P. C. Bartrum, A Welsh Classical Dictionary, op. cit., p. 362-363).

    142 Rhedfoe est totalement inconnu par ailleurs : P. C. Bartrum, A Welsh Classical Dictionary, op. cit., p. 552.

    143 T. Jones, « Triawdd lladin ar y gorlifiadau », Bulletin of the Board of Celtic Studies, XII, 1947-1949, p. 79-83.

    144 R. Gwyndaf, Chwedlau gwerin Cymru, op. cit., p. 73.

    Extraits de : http://abpo.revues.org/352?lang=fr

    " Le Mythe gallois de la submersion de la "CANTRE'R GWAELOD"

    Une légende galloise nous parle d'une grande inondation à partir d'une source: celle de la "Centrêve" de Gwaelod (les cent villages du Bas-Pays), une belle contrée censée reposer au fond de la baie de Cardigan. Aujourd'hui on raconte qu'elle était protégée par un système de digues et d'écluses placées sous la responsabilité d'un potentat local, Seithenhin, lequel, étant un jour pris de boisson, oublia de fermer les écluses et provoqua ainsi l'inondation de son fertile royaume.

    Mais ceci n'est pas ce que dit l'ancienne légende qui donne à Gwaelod le nom de "Maes Gwyddno" (Plaine de Gwyddno) ! Plus précisément, un poème sur "Maes Gwyddno" est intitulé en 1801 dans la "Myvyrian Archaiology": "GWYDDNEU AI CANT pan ddaeth y mor tros Gantrev y Gwaelawd", ce qui signifie sans doute: "GWYDDNO CHANTE alors que la mer vient inonder Cantre'r Gwaelod".

    Galles2

    Les localisations possibles de Maes Gwyddno

    Il y est question d'une FONTAINE et on y incrimine une FEMME nommée Mererid (Marguerite), peut-être détournée de son devoir par le même Seithenhin. Ce court poème est tiré du Livre noir de Carmarthen, rédigé vers 1250. A en juger par l'archaïsme de la langue, il pourrait remonter au 9ème siècle. Il est composé de 9 tercets, dont l'un est repris de la collection des "poèmes allitératifs des Tombeaux".

    Une autre légende galloise situe une histoire similaire au nord de la Principauté: la submersion de "Tyno Helig" ou "Llys Helig" (le creux de Helig) sur la côte nord du Carnarvonshire. Helig fils de Glannoc était un prince méchant à qui une voix mystérieuse annonça une calamité qui aurait lieu du vivant de ses petits-enfants, de ses arrière-petits-enfants et de leurs enfants. Ce serait la vengeance du Ciel pour son impiété. Il se rassura, croyant que cela ne se produirait pas de son vivant. Mais un jour que les quatre générations assistaient à une fête à son palais, un serviteur s'aperçut que l'eau faisait irruption dans la maison. Il n'eut le temps d'avertir qu'un harpiste. Tous les autres avaient sombré dans l'ivresse et furent noyés.
    Les deux histoires ont sans doute "déteint" l'une sur l'autre: le manuscrit "Halliwell" donne à Helig le titre de "Seigneur de Cantre'r Gwaelod".

    On rencontre de telles histoires de formation de lacs en Irlande. C'est celle de Liban et du surgissement des "Loughs" Ree et Neagh qui se rapproche le plus des fictions galloises. En particulier le "Lebor Gadda" fourmille d'histoires de lacs qui sortent du sol : c'est bien le signe qu'on a là un thème commun à toutes les nations celtes. Si parfois l'accent est mis sur la méchanceté des habitants de la région submergée, comme dans la légende d'Ys, il faut y voir un trait secondaire qui tire son origine des récits bibliques. "

    " "Seithenhin"=Saturninus (?). Ce nom apparaît sous la forme "Teithi-Hen" dans le conte "Culhwch" des Mabinogion: "Teithi-le-Vieux, fils de Gwynnan (la mer submergea son royaume; il échappa de justesse et se rendit chez Arthur; aucune garde ne tenait à son couteau; c'est pourquoi il fut malade et faible tant qu'il vécut; puis il mourut)." Cette longue déchéance est annoncée dans le présent poème.

    Son rôle ici n'est pas très clair. A-t-il provoqué par son inconduite la transgression commise par Marguerite, comme il est dit plus loin, à propos du mot "traha"?
    Ce qui est sûr, c'est que la tradition populaire a fait de lui le coupable dans la tragédie de la submersion et ignore tout de Marguerite, la femme fatale.

    Dans une version tardive qui remonte au début du 17ème siècle, c'était l'un des deux princes chargés de surveiller les digues du polder one. Un jour, pris de boisson, il négligea les devoirs de sa tâche et laissa les eaux inonder la plaine, noyant tout le monde à l'exception du légendaire roi Gwyddno Garanhir (aux longues jambes), né vers 520 après J-C. C'est peut-être à l'influence des Pays-Bas que son royaume doit d'être décrit comme une plaine protégée par une levée de terre, la chaussée de Saint-Patrick, "Sarn Badrig", pourvue d'écluses que l'on ouvrait à marée basse pour évacuer l'eau des champs. Sa capitale était "Caer Wyddno" (le Fort de Gwyddno). Le roi et certains de ses courtisans parvinrent à s'échapper mais durent désormais quitter ce plat pays pour mener une existence plus chiche dans les collines et vallées du Pays de Galles. La tradition fait aussi de Gwyddno un poète et la "Myvyrian Archaiology" lui attribue trois poèmes dont celui que l'on vient de lire.

    "Maes Gwyddneu": on n'a pas la preuve qu'au 12ème siècle, cette expression qui signifie la "Campagne de Gwyddno" s'appliquait à une terre inondée dans la baie de Cardigan. C'est ainsi que le philologue à l'université de Cambridge, Hector Munro Chadwick (1870, 1947), dans son ouvrage posthume "Early Scotland" (1949), suggérait que le royaume de Gwyddno avait pu désigner à l'origine la côte nord de la baie de Solway ou les alentours de la baie de Wigtown, hypothèses corroborées par plusieurs documents anciens qui associent Gwyddno aux "Gwyr y Gogledd" (Bretons du Nord).

    Il est vrai aussi que la tradition ancienne relie Gwyddno non seulement à la baie de Cardigan où une formation rocheuse naturelle est appelée "Caer Wyddno", que le nom complet de Borth, ce port situé entre Aberystwyth et Aberdovey, est "Porth Wyddno yng Ngheredigion" et que l'on trouve un lieu-dit "Blaen Wyddno" entre Narberth et Carmarthen, mais aussi au littoral de Galles du Nord entre Bangor et Llandudno. Une tradition plus récente fournit des détails précis quant à la surface couverte par la Centrêve de Gwaelod dont la limite au nord-ouest était constituée par la chaussée sous-marine (naturelle à priori) appelée "Sarn Badrig" (chaussée de Saint Patrick)... Un poète anonyme du 18ème siècle vantait l'opulence de ses 16 villages dont le plus grand était "Mansua" !

    Bien que le mouvement de relèvement du niveau de la mer ait cessé avant l'âge de fer (1300 avant J-C), des restes de forêts submergées et les alignements de gros galets, dont on vient de parler et qui bordaient les lits d'anciennes rivières, prouvent bien qu'il a affecté ce littoral.

    Cette tradition devait exister dès le 11ème siècle, car (dans la mesure où il ne s'agit pas d'une glose ajoutée plus tard au texte original) cette montée des eaux est évoquée dans le conte des Mabinogion intitulé "Branwen": lorsque Bran le Béni traversa la mer pour se rendre en Irlande, "du fait que celle-ci était alors moins profonde, il la passa à pied. A l'époque il n'y avait que deux rivières à franchir, Lli et Archan, et ce n'est que plus tard que le détroit s'élargit et que la mer submergea le royaume".

    Toutes les légendes ici, beau travail : http://chrsouchon.free.fr/kerizf.htm

    " Le dernier maximum glaciaire

    Les spécialistes des paléoclimats situent le dernier maximum glaciaire entre –25000 et –17000 ans. C'est donc à cette époque que s'est constituée la fameuse terrasse sous-marine de –110 mètres, profondeur maximale (pour le Quaternaire). Ce niveau –110 mètres a été retrouvé dans le monde entier (à quelques mètres près selon les régions). L'océan s'y est maintenu pendant plusieurs milliers d'années, comme le montre l'étude minutieuse du talus continental. C'est la grande époque du Pléniglaciaire, contemporain du Paléolithique supérieur, avec ses civilisations bien connues : le Moustérien, d'abord, puis l'Aurignacien, le Gravettien et le Solutréen.

    Les masses glaciaires sont alors énormes, atteignant un volume total de près de 75 000 000 km³ contre 26 000 000 km³ de nos jours, soit quasiment trois fois moins. Cela signifie que les deux tiers des glaciers ont disparu depuis, et que parallèlement la remontée globale du niveau marin ait été de 110 mètres.

    Cette étude du Delta du Mississippi et des terrasses du Texas prouve qu'il y a eu 5 glaciations entre le Pliocène et l'Holocène et que, localement, l'eau est descendue à - 140 mètres au moins lors d'une des plus fortes glaciations (y compris locale), tout en considérant que la dernière glaciation (qui a "creusée" le lit des anciennes) a été l'une de ces plus puissantes 5 dernières glaciations qui ont eu lieu entre environ 2,6 millions d'années à 12 000 ans avant maintenant.

    Mais n'oublions pas que l'on a, jusqu'à présent, enregistré de nombreuses autres glaciations (et des périodes beaucoup plus froides et chaudes encore que les maximas du quaternaire récent). En fait, la toute première glaciation semble avoir été enregistrée il y a entre 2.9 et 2.8 milliards d'années (la glaciation de Pongola) et on pense même que la Terre a été entièrement gelée, comme une boule de neige, il y a entre 2.4 et 2.25 milliards d'années, mais également entre - 735 et - 705 millions d'années avant maintenant. Il est étonnant aussi de constater que, entre -564 et -550 millions ou -534 et -505 millions suivant les versions, la Terre bascule sur son axe  à cause d'un épisode de bouleversement inertiel. L'axe de rotation de la Terre bascule de 90° en 15 millions d'années par "dérive du pole par échange inertriel" ("IITPW" = Inertial interchange true polar wander). Cet énorme événement se produit pile pour provoquer une explosion de la biodiversité, celle du cambrien dont nous sommes issus. D'autres traces de vies naturelles précédentes ont été relevées, mais aucune n'a survécu aux précédentes catastrophes ou climats.

    Le dernier dégel

    Réchauffement et montée des eaux

    C'est entre –17000 et –15000 qu'eut lieu un premier réchauffement (dit réchauffement solutréen) et une première fonte des glaces les plus exposées. Parallèlement, quasi automatiquement, démarra une remontée du niveau de la mer, lente mais inexorable, qui grignota le talus continental jusque-là préservé des effets mécaniques de l'érosion marine. Ce fut aussi le début de l'exode pour les tribus qui vivaient paisiblement au bord de la mer, où ils trouvaient facilement leur nourriture grâce à la pêche de poissons et de petits crustacés.

    C'est en –13500, alors que le niveau marin était à –80 mètres (il avait déjà progressé de 30 mètres par rapport au niveau plancher), que se produisit une première débâcle, dite débâcle atlantique ou Déluge de Lascaux. La déglaciation s'accéléra soudainement avec l'éclatement définitif de la calotte glaciaire qui recouvrait tout le nord de l'Europe et qui bloquait surtout toute circulation maritime dans la mer du Nord que nous connaissons. Les glaciologues pensent que le plus gros de la débâcle eut lieu en moins d'un siècle, suite à une série de cataclysmes en chaîne (l'un alimentant le suivant). Le niveau de la mer augmenta alors de près de 20 mètres en quelques années seulement, ce qui est fantastique. Ce très remarquable exemple peut être médité et transposé à l'époque future, si le glacier antarctique subit un sort analogue. Près de 20 mètres en quelques années, on voit d'ici le résultat : toutes les villes côtières disparaissent sous les flots !

    Une géographie sans cesse remaniée

    Après ce paroxysme étonnant par sa rapidité et son intensité jamais revue depuis, la montée des eaux se ralentit. Le seuil de –68 mètres (appelé seuil des Dardanelles et qui séparait le lac de Marmara et la mer Égée) fut atteint en –11700. C'est alors que cette mer trouva provisoirement un exutoire naturel vers le nord-est, mais elle se trouva ensuite bloquée au seuil du Bosphore infranchissable avec son altitude de 38 mètres. L'ancien lac de Marmara doubla alors de surface, devenant une mer salée entourée de rives dévastées.

    Il se produisit alors une longue période de stabilisation autour du niveau –55 mètres qui dura près de 3000 ans (entre –11000 et –8000). Ce seuil est très identifiable sur tous les talus continentaux et il est même considéré comme un repère clé par les océanographes. Cette période d'accalmie, venant après plusieurs millénaires de tracas et d'insécurité permanente, fut mise à profit par les populations pour se fixer et se sédentariser puisque la superficie de leurs terres n'était plus constamment remise en cause par des modifications géographiques.

    Il ne faut pas perdre de vue que la géographie avait été très sérieusement chamboulée, avec en particulier, en Méditerranée, l'ouverture de nouveaux passages maritimes importants (cruciaux mêmes pour les déplacements), notamment le détroit de Messine (entre l'Italie et la Sicile avec la formation des fameux Charybde, le tourbillon, et Scylla, le rocher) et les Bouches de Bonifacio (entre la Corse et la Sardaigne jusque-là soudées).

    Avec la fin de la stabilisation à –55 mètres se termina le Tardiglaciaire, c'est-à-dire la deuxième grande phase de la déglaciation, qui a vu parallèlement l'éclosion de la civilisation magdalénienne et l'essor du Mésolithique. Ce fut l'entrée dans le Postglaciaire ou Holocène.

    A partir de –8000, la mer recommença à monter lentement sur la Terre entière, et donc partout les transgressions marines entraînèrent des conséquences catastrophiques, notamment au niveau des dunes côtières qui furent souvent désintégrées. Cela tint en partie à une substantielle augmentation de la température (+ 4° en une dizaine de siècles) qui contribua à faire fondre, en plusieurs étapes, le grand glacier rescapé du maximum glaciaire qui occupait encore la Scandinavie et la Baltique. Cette fonte allait entraîner plus tard, en –6700, une véritable débâcle qui elle-même allait être la cause du seul déluge de très grande envergure dont on a gardé la trace.

    Comme l'expliquent André et Denise Capart :

    « Nous ne pouvons pas ignorer l'histoire de la mer Baltique, car c'est sous ces lointains horizons que s'élabore le déséquilibre des masses glaciaires qui provoquera le seul déluge de la préhistoire dont les hommes ont gardé et transmis le récit circonstancié. Nous pensons, bien entendu, au déluge de Noé. »

    Dès –7300, les océans atteignirent le fameuse cote de –38 mètres, celle du seuil du Bosphore. Cela signifie qu'à partir de cette époque, 600 ans avant le Déluge, la mer Egée, qui avait déjà envahi le lac de Marmara à partir de –11700, commença d'envahir progressivement le lac d'eau douce de la mer Noire, la salinisant petit à petit. Partout ce fut la débâcle, notamment dans la Manche dans laquelle l'Atlantique se fraya un passage de plus en plus large et sépara définitivement la France et l'Angleterre, jusque-là riverains d'un grand fleuve Seine qui se jetait alors dans l'Atlantique.

    La bipartition de –6700

    C'est la période de la plus grande catastrophe terrestre recensée depuis 10 000 ans, loin devant les catastrophes cosmiques dont nous parlerons au chapitre suivant. C'est celle que les glaciologues appellent la bipartition associée à la grande débâcle du glacier scandinave. Pour la première fois depuis longtemps, les eaux froides de la mer du Nord rejoignent les eaux salées de l'Atlantique au large des Pays-Bas, pays entre tous menacé par l'océan, suite à un gigantesque raz-de-marée parti des côtes de Norvège. Celui-ci est associé à la débâcle de la partie occidentale du glacier scandinave, qui représentait le quart de la masse totale et dont on a estimé le volume à 200 000 km³. C'est un nouveau passage ouvert d'une façon irréversible qui change tout l'environnement géographique, mais aussi culturel de la région.

    Signalons en passant un fait géophysique et historique très mal connu jusqu'à maintenant : l'ouverture du passage Manche/mer du Nord est contemporaine du Déluge de Noé, qui a eu lieu à l'autre extrémité de l'Europe. Les deux sont datés de –6700.

    Plus à l'est, c'est la grandiose catastrophe dont nous allons parler en détail dans la section suivante : l'eau du glacier scandinave après avoir traversé une bonne partie de l'Europe, en suivant le cours des grands fleuves (le Dniepr principalement et dans une moindre mesure la Volga et le Don), et envahi la mer Noire ouverte au sud depuis peu, va se déverser pendant une année au moins dans la mer Egée qui s'en trouvera bouleversée.

    Il faut savoir d'abord que le Bosphore a servi plusieurs fois de moyen de communication aquatique, d'exutoire, entre la mer Noire et celle de Marmara au cours du Quaternaire, au gré des glaciations et des déglaciations. On peut dire que le chemin était déjà tout tracé ! L'épisode de –6700 avait donc déjà eu plusieurs précédents, mais alors les hommes n'étaient pas encore là pour en attester.

    Le Déluge revisité par les glaciologues et les hydrologues

    Dans leur livre, André et Denise Capart, sûrs de leurs preuves et de leurs arguments que certains qualifieront de révolutionnaires, et qui racontent très en détail ce cataclysme, énigme millénaire pour les humains qui ne se contentent pas de la pseudo-vérité biblique, précisent :

    « Nous allons devoir entraîner le lecteur loin de l'horizon traditionnel des pays bibliques pour qu'il puisse réaliser à quel point les différentes phases du déluge de Noé n'ont pu se dérouler que sur les bords de la mer Noire, à l'exclusion de tout autre point du globe. Le récit de la Genèse sera alors non seulement situé dans le temps et dans l'espace de manière irrécusable, mais chacun des épisodes deviendra plus crédible à la lumière des nouvelles découvertes de la science. »

    Il faut constater que cette hypothèse colle admirablement avec les données scientifiques et qu'il revenait à des glaciologues et des hydrologues de résoudre ce mystère plusieurs fois millénaire : « Le Déluge a-t-il vraiment eu lieu ? et si oui, quand ? » Nous allons voir maintenant le déroulement des différentes phases du cataclysme et ses répercussions humaines, qui ont été si importantes que 8700 ans après nous nous en faisons encore l'écho. Avec ce progrès immense de pouvoir croire que le scénario actuellement retenu est assez proche de la réalité des faits.

    Un glacier scandinave de plus en plus instable

    Le Déluge ne fut qu'un épisode particulièrement spectaculaire d'un processus physique beaucoup plus global et qui démarra bien avant –6700. Depuis plus de 1000 ans, le glacier scandinave, dernier rescapé de la période glaciaire, se désagrégeait progressivement en liaison avec le réchauffement de la température. La base même du gigantesque glacier se réchauffait, ce qui permit la formation de poches d'eau de plus en plus nombreuses et volumineuses au contact du substrat rocheux qui servait d'assise et de point de fixation.

    Lire la suite ci-dessous :

    Dans Actualité
    Mag3

    Sortie complète des 3 volumes Anomalies dans la Baltique

    Par Le 23/12/2013

    Sortie complète des 3 volumes Anomalies dans la Baltique

    En plus du suivi des recherches et explorations sur ces anomalies dans la Mer Baltique visible dans ce gros article commencé en 2011, voilà la possibilité de le lire gratuitement et un peu plus confortablement sous forme de magazines redimensionables.  :

    La suite des aventures des explorateurs d'Ocean X en 2014 donc, à la fois sur ce site dans l'article, et en magazine sur Calaméo par la suite.

    http://www.sciences-fictions-histoires.com/pages/ecrits/les-anomalies-de-la-mer-baltique.html

    Yves Herbo-SFH-12-2013

    Halley1

    Un morceau de la comète Halley a pu percuter la Terre en 536, amenant la Peste Noire

    Par Le 19/12/2013

    Un morceau de la comète Halley a pu percuter la Terre en 536, amenant la Peste Noire

    Cette photographie de la comète de Halley a été prise le 13 Janvier 1986 par James W. Young, astronome résident de Table Mountain Observatoire du JPL dans les montagnes de San Bernardino, à l'aide du télescope de réflexion de 24 pouces. 
    Credit: NASA/JPL

    Il semblerait que les Anciens avaient de bonnes raisons de voir les comètes comme des précurseurs de malheur...

    Un morceau de la célèbre comète de Halley a probablement percuté la Terre en l'an 536, l'explosion a créé tellement de poussière dans l'atmosphère que la planète s'est refroidie considérablement, suggère une nouvelle étude. Ce changement climatique dramatique est lié à la sécheresse et la famine dans le monde, ce qui peut avoir eu par conséquence que l'humanité ait été plus sensible aux «pestes de Justinien» dans les années 541-542 - la première apparition enregistrée de la peste noire en Europe.

    Les nouveaux résultats proviennent d'une analyse de la glace du Groenland qui a été établi entre l'an 533 et 540. Les carottes de glace ont enregistré de grandes quantités de poussières atmosphériques au cours de cette période de sept ans, pas toutes originaires de la Terre.

    " J'ai tout ce matériel extraterrestre dans ma carotte de glace ", a déclaré le responsable de l'étude de Dallas Abbott, du Lamont-Doherty Earth Observatory de l'Université de Columbia, à LiveScience la semaine dernière lors de la réunion annuelle de l'American Geophysical Union.

    Certaines caractéristiques, telles que des niveaux élevés d'étain, ont identifié une comète comme l'origine de la poussière alien, dit Abbott. Et la poussière a été déposée au cours du printemps dans l'hémisphère Nord, ce qui suggère que cela venait de la pluie de météores Eta Aquarid - le matériau déversé par la comète de Halley lorsque la Terre est passée à travers chaque année en Avril-Mai.

    La poussière Eta Aquarid peut être responsable d'une période de léger refroidissement en 533, a dit Abbott, mais cela ne suffit pas à expliquer l'événement mondial de la gradation de 536-537, au cours de laquelle la planète peut avoir refroidi jusqu'à 5,4 degrés Fahrenheit ( 3 degrés Celsius ). Pour cela, quelque chose de plus dramatique est nécessaire.

    La carotte de glace enregistre la preuve d'une éruption volcanique en 536, mais elle n'était presque certainement pas assez grande pour changer le climat de façon spectaculaire, dit Abbott.

    " Il y avait, je pense, un petit effet volcanique ", dit-elle. " Mais je pense que la chose importante est que quelque chose a frappé l'océan . "

    Elle et ses collègues ont trouvé des preuves indirectes d'un tel impact. Les carottes de glace du Groenland contiennent des fossiles de minuscules organismes marins tropicaux - en particulier, certaines espèces de diatomées et silicoflagellées.

    Un impact extraterrestre dans l'océan tropical est susceptible d'avoir fustigé ces petits organismes à de basse latitude jusqu'au frisquet Groenland, ont dit les chercheurs. Et Abbott croit que l'objet responsable était probablement un morceau de la comète de Halley.

    Halley passe dans le ciel de la Terre une fois tous les 76 ans ou plus. Elle est apparue dans le ciel de la Terre en l'an 530 et a été étonnamment lumineuse à l'époque, a dit Abbott. (En fait, les observations de la comète de Halley remontent très loin, la recherche suggérant que les anciens Grecs ont vu les stries de la comète dans leur ciel en 466 avant JC)

    " Sur les deux brillantes apparitions de la comète de Halley, l'une d'eux est en 530 ", a déclaré Abbott. " Les comètes sont normalement des boules de neige sales, mais quand elles sont brisées ou qu'elles versent beaucoup de débris, alors la couche externe de poussières sombres s'en va, et la comète devient plus brillante. "

    On ne sait pas exactement où le morceau de comète supposé a frappé la Terre ou comment il était grand, a-t-elle ajouté. Cependant, une étude de 2004 a estimé qu'un fragment de comète de seulement 2000 pieds (600 mètres) de large pourrait avoir causé l'événement de refroidissement de 536-537, si elle a explosé dans l'atmosphère et que la poussière constituante a été répartie uniformément dans le monde entier...

    Source : http://www.space.com/24005-halleys-comet-linked-to-ancient-famine.html

    YH : Autrement dit, il faut se méfier beaucoup des retombées de la comète ISON, qui a déversé la majorité de sa matière entre le Soleil et toutes les planètes internes à priori... les traversées d'orbites peuvent durer des années et l'épaisseur des nuages de poussières et matières (dimensions inconnues) peuvent varier aussi avec le temps, ainsi que les orbites... si les débris n'ont pas trop dévié de la trajectoire initiale, les premières retombées pourraient avoir lieu très bientôt et jusqu'à mi-janvier 2014 à priori.

    Yves Herbo Traductions-SFH-12-2013

    Dans OVNI/UFO
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    OVNIs : Historique minimal

    Par Le 17/10/2013

    OVNIs : Historique minimal

     

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    Cet article porte le titre de "Historique Minimal" car cet extrait pris sur le site Astrosurf " Le Défi des OVNI " © LOMBRY, 2000 est un résumé assez objectif et à connaître sur l'historique réel de l'existence du phénomène (que beaucoup de contemporains tentent de réserver à leur seule époque ou générations) sur la durée, et en tout cas bien plus tôt que ce qu'on entend encore et toujours par erreur (non, ce n'est pas en 1947 que la 1ère soucoupe volante a été vue et non, ce n'est même pas la bonne date du terme soucoupe volante...c'est le 25 janvier 1878 : voir ci-dessous). Minimal car c'est le minimal que devrait en dire au moins tous les spécialistes honnêtes ou connaissant le sujet, ou tentant de le connaître. Comme tous les sujets liés aux services spéciaux, aux armées et aux gouvernements, aux consortium de hautes-technologies et fabricants associés, c'est un sujet compliqué et où il faut tenter en permanence de voir les diverses possibilités (multiples selon les cas) et implications, exactement comme si vous deviez suivre un détective habitué aux méandres de la surveillance et du renseignement et du contre-renseignement, voir les diversions pour les cas trop explicites, les vrais-faux affichés et le secret absolu cernés par le mensonge mêlé de vérité.

    Sinon, voici un historique beaucoup plus détaillé pour les 16 et 17ème siècles, qui ne correspond pas à un résumé plus facile à retenir donc mais à un développement : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-dans-l-histoire-les-16-et-17ieme-siecles.html

     

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    " Historique 6

    " Les OVNI font partie du décor de l'humanité depuis la préhistoire et l'apparition de l'art pariétal. Mais suffit-il d'interpréter une peinture rupestre ou une statue en fonction de ses émotions pour affirmer qu'il s'agit de la représentation d'êtres extraterrestres ? Bien sûr que non. Et pourtant. Les ufologues idéalistes voient par exemple dans les fameuses peintures des grottes du Sahara ou de Valcamonica en Italie du nord, des figures humaines portant des casques hermétiques hérissés d'antennes. Pour le paléo ethnologue Jean-Loïc Lequellec 7 il s'agirait plutôt de la symbolisation d'un masque "calebasse". Ailleurs, dans les grottes d'Altamira ou en Ardèche les hommes préhistoriques ont dessiné des objets possédant une sorte de "train d'atterrissage". Lequellec ou Anati y voit des symboles initiatiques.

     

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    Un recensement de gravures préhistoriques dans des grottes - symboles ou simples témoignages ?

     

    Scientifiquement parlant, de nombreux témoignages ont été recueillis depuis l'Antiquité mais ils ne reposent sur aucune donnée fiable. Les comptes-rendus sont allégoriques, fragmentaires et manquent souvent de crédibilité. Tous les auteurs citent toutefois l'observation d'objets brillants en vol ou sur le sol. Citons les "chars volants" et les "dragons de feu" de la Chine impériale, les "buissons ardents" du Proche-Orient ou le projectile "flamboyant, brûlant d'un feu sans fumée" dans le Drona Parva indien. Plus récemment, nous pouvons lire les descriptions de "chérubins s'élevant de terre, accompagnés de roues" chez le prophète Ezéchiel 8 (-593 ACN) ou la poursuite de l'armée d'Alexandre le Grand (-329 ACN) par deux objets volants. Tite-Live, Pline l'Ancien ou Cicéron rapportent des manifestations d'OVNI tout aussi énigmatiques. D'autres soi-disant preuves sont reproduites sur des fresques médiévales ou de la Renaissance. On y voit des objets dans le ciel, renfermant quelquefois une silhouette. Enfin de nombreux "experts" ont reconnus des "extraterrestres" dans des statuettes japonaises, de l'île de Pâques, du Pérou, d'Egypte ou d'Australie. Tous ces indices n'ont encore une fois qu'une valeur anecdotique et chacun sait qu'une oeuvre d'art, comme un texte sacré, peuvent être interprétés par chacun de plusieurs façons.

    Nous reviendrons sur ces thèmes et leurs interprétations en temps utile, mais il déjà aisé de comprendre que beaucoup de ces phénomènes s'expliquent aujourd'hui de façon naturelle. Nous pouvons toutefois citer quelques événements historiques qui ont marqué la mémoire des hommes, au point de figurer dans les comptes-rendus scientifiques.

    En 1561 par exemple les habitants de Nuremberg observèrent des objets cylindriques et des sphères en évolution au-dessus de leur ville tandis que le même événement se reproduisit à Bâle en 1566.

    • Le 20 mai 1646 au-dessus de Londresd’étranges signes sont apparus dans le ciel et des sons indésirables ”. L’événement fut remarqué par “ divers civils honnêtes, sobres et de bon crédit ” écrivit T. Forcet cette année là. Les témoins ont vu des hommes dans le ciel faisant des efforts, s’acharnant et tirant ensembles, l’un d’eux tenant un glaive. Plus tard “ entre Newmarket et Thetford ont vit un pilier de nuages descendre sur la terre, la garde d’épée dirigée vers le bas ”. Le phénomène dura environ une heure et demi.
    • De 1762 à 1870 de nombreuses observations ont été consignées. Quelques unes décrivent des lumières mystérieuses dans le ciel ou des objets arrondis observés de jour. Il est important de relater ces observations car à cette époque il n’existait pas de télégraphe, ni de téléphone ou de radio pour rapidement propager ces nouvelles.
    • De 1870 au tournant du siècle, une série de notifications font état de la présence d’objets en vol. En Angleterre, le Times rapporta l’observation d’une forme elliptique suivie d’une sorte de queue qui s’étendait sur quelque 30” d’arc et qui traversa le limbe de la Lune. La même année l'astronome français Trouvelot de l'Observatoire de Paris observa dans le ciel des objets qui ressemblaient à ceux de Bâle et de Nuremberg et qui " se déplaçaient comme un disque tombant dans l'eau ". Le 1er août 1871, un grand objet circulaire fut observé au-dessus de Marcinelles, en France. Il se déplaçait lentement dans le ciel, apparemment à haute altitude et fut visible environ 15 minutes.
    • C’est le 25 janvier 1878 que pour la première fois on compara un OVNI avec une soucoupe volante. John Martin, fermier habitant près de Denison, Texas, rapporta dans le Daily News avoir observé le mardi matin un objet sombre dans le ciel qui se rapprochait de lui : “ Sa forme particulière et sa vitesse d’approche ont attiré mon attention. L’objet est passé presque au-dessus de moi à une altitude respectable et avait la dimension d’une grande soucoupe. Il ressemblait à un ballon. Il est ensuite parti si rapidement que je l’ai vite perdu de vue dans le ciel ”.
    • Le 22 mars 1880, plusieurs objets brillamment lumineux furent observés à Kattenau en Allemagne. Observé juste avant le lever du Soleil, ils ont été décrits comme venant de l’horizon et se déplaçant d’est en ouest. Cette observation a été publiée dans la magazine Nature 9.
    • En 1885 le magazine français L’Astronomie publia la première photographie d’un OVNI. Elle avait été prise le 12 août 1883 à l’Observatoire de Zacatecas au Mexique par Jose Bonnila. Alors qu’il observait la surface solaire au télescope, il vit plus de 300 objets traverser le disque du Soleil. Equipé de plaques photographiques humides il prit plusieurs photographies du phénomène au 1/100e de seconde. Malgré les bruits les plus divers, il semblerait toutefois que Bonnila ait observé une formation d’oies sauvages. La même année, M. Mavrogordato observa en Turquie de curieux objets évoluant à basse altitude. L'un d'eux ressemblait à un disque dont la taille apparente valait 4 à 5 fois celle de la Lune.

    Lire la suite ci-dessous :

    Dans Sciences
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    Alien Theory : La Technologie au service du temps

    Par Le 06/10/2013

    Alien Theory : La Technologie au service du Temps

    oopart-mayas19.jpgArtéfact Maya

    La théorie sur des interventions extra-terrestres dans le passé de l'Humanité (et continuellement depuis) est ici décrite et argumenté à l'aide de certaines technologies découvertes chez nos lointains ancêtres (certaines supposées ou faisant partie des possibilités non écartables sans préjugés). On y parle surtout d'une partie des découvertes sur les connaissances des propriétés de l'acoustique que connaissaient nos ancêtres, mais aussi de mythes et légendes et de traces réelles trouvées en corrélation. C'est une version française complète avec des chercheurs internationaux connus. Comme toujours, c'est à vous de bien vous rappeler qu'il s'agit de théories argumentées mais rien de plus, hormis l'accumulation de preuves, d'artéfacts proposant plusieurs explications ou considérés comme "hors contextes"... :

    L'épisode raconte l'histoire que les anciens avaient une technologie de pointe qui leur avait été donnée par les visiteurs extraterrestres, grâce à laquelle ils ont construit divers bâtiments comme les pyramides et les différents sites archéologiques, ainsi que diverses armes avancées.

    Yves Herbo-SFH-10-2013

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    La mystérieuse Pierre d'Inga, Brésil

    Par Le 02/10/2013

    La mystérieuse Pierre d'Inga, Brésil

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    Vers la petite cité d'Inga, dans l'État de Paraíba dans le Nord-Est du Brésil se trouve une énorme excroissance de basalte allongée, longue de 24 mètres et dont trois mètres dépassent du sol, qui sont entièrement gravés de glyphes, de symboles et signes non déchiffrés pour la plupart jusqu'à présent. Autant il s'y trouvent des éléments reconnaissables, comme des animaux, des fruits, des formes humaines, des étoiles et constellations, autant on y découvre de très anciens symboles néolithiques visibles en Asie, Europe ou Afrique, ainsi que des signes géométriques. La constellation d'Orion serait visible à gauche de la Pierre d'après certains.

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    La Pierre est protégée par les habitants locaux, mais il est toujours possible d'y poser les mains et certains anciens graffitis sont maintenant à peine visibles. Les nombreux archéologues qui ont visité la Pierre sont tous d'accord pour lui accorder un âge inestimable, sans qu'il soit possible de savoir les dates des premières inscriptions, les archéologues estiment que les toutes dernières gravures datent du 18ième siècle et que les premières pourraient dater de l'arrivée de l'être humain dans la région... difficile à dater avec certitude.

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    Quelques images du petit musée local, où se trouvent plusieurs artéfacts préhistoriques

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    https://www.facebook.com/pro.wagnercosta/media_set?set=a.629651983752379.1073741840.100001227487903&type=1

    http://www.lemonde.fr/voyage/video/2011/11/25/la-pierre-inga-mystere-prehistorique-du-nordeste_1609511_3546.html

    " La pierre d’Inga (Pedra do Inga en portugais) est situé dans le milieu de la rivière Ingá près la petite ville de Ingá, dans le nord-est du Brésil. La pierre d’Inga est aussi appelé Itacoatiara ne Inga. Le mot signifie la Pierre Itacoatiara de l'Inca dans le langage Tupi des indigènes qui vivaient dans cette région. Son origine est inconnue et a donné lieu à de nombreuses propositions : les inscriptions seraient l’oeuvre d’extra-terrestres, ou bien elle serait le fait de mystificateurs. Actuellement elle est l’objet d’étude de nombreux scientifiques tant brésiliens qu’internationaux. Son autre particularité est que cette pierre émet un son métallique comme celui d’une cloche… "

    http://www.paranormalnews.fr/20111203839/info/lactualite-archeologique/la-mysterieuse-pierre-ingaau-nord-est-du-bresil

    Yves Herbo-SFH-10-2013

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    Une Cité engloutie dans la Baie de Willapa, Washington ?

    Par Le 29/09/2013

    Une Cité engloutie dans la Baie de Willapa, Washington ?

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    Une alerte a été lancée sur les plateformes sociales récemment, concernant des découvertes de ruines englouties au large de Willapa Bay, Etat de Washington. Mais les choses sont beaucoup plus compliquées, suite à enquête sur le sujet, que ce que peut imaginer les chercheurs en ne regardant que des cartes satellitaires... Commençons par les photos et les suppositions des chercheurs.

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    " Découverte d'une ville Préhistorique à Willapa Bay, Washington - Mise à jour : 28-09-2013

    Google Earth est utilisé par des archéologues amateurs et professionnels, mais la plupart des découvertes les plus étonnantes le sont par de soi-disant chercheurs dans leur fauteuil, qui utilisent les archives des satellites pour faire quelques trouvailles magnifiques.

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    Je souhaite publier ces images de cette découverte sous-marine, et fournir librement les coordonnées, afin que chacun puisse aller chercher ces ruines sur leur propre écran. Cette image unique est la preuve qu'une civilisation technologiquement avancée a vécu aux État-Unis avant ou pendant la dernière période glaciaire (environ 10.000 ans) et a peut-être possédé une science à cet endroit qui rivalisait avec la nôtre. En outre, les recherches et philosophie de " Earth Ancients " (le groupe de chercheurs faisant cette annonce) sont basées sur une culture centrée sur la Terre - et sans intervention étrangère (pensez à Ancient Aliens.) Ma conviction est que l'humanité a connu de nombreux cycles de développement, et atteint des sommets dans la science. Plus tard, ils ont été détruits par des cataclysmes ou à travers des pratiques régressives, pour redémarrer.

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    Dans ces images, nous pouvons chercher des techniques sophistiquées de construction, une immense plate-forme, (peut-être pour les avions, noter également l'escalier) et les structures de nombre de formations artificielles (par l'homme) qui sont dispersées dans toute la région. Ces images sont tout simplement hallucinantes, et sont situées au large des côtes de l'État de Washington, Etats-Unis. - Cliff - Earth Ancients (source) "

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    " Voici quelques photos améliorées de la structure sous-marine dans la baie de Willapa, Washington (Etat). Notez la configuration de certaines constructions, peut-être destinées à soutenir quelque chose de lourd. - Coord. 46°40'40.14" N 123°55'10.69" W

    Yves Herbo : il y a indéniablement des structures artificielles, et la visualisation d'un endroit plutôt chaotique, bourré de failles et d'effondrements. Question datations, il ne peut être certain pour l'instant que ces structures étaient bien à l'air libre avant ou pendant la dernière glaciation et que ce soit la montée des eaux qui les aient englouties. Tout semble affirmer au contraire qu'un grand nombre de séismes et de tsunami aient ravagé cette région à plusieurs reprises dans le temps. Donc ces pans de falaises énormes engloutis ont pu l'être plus récemment que 10.000 ans (ou  moins !). :

    http://www.dailyastorian.com/free/mysteries-of-the-tsunami-revealed/article_80f5214a-37d1-11e1-bf6e-0019bb2963f4.html

    " En tant que géologue pour le United States Geological Survey , Brian Atwater résout des mystères.

    Il ramasse des indices - le nombre d'anneaux autour d'un cèdre rouge de l'Ouest, les couches de sable le long des rives de la rivière Columbia, des fissures remplies de sable exposées à marée basse - et tente de les faire entrer dans la science des tremblements de terre et des tsunamis.

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    SUE CODY — The Daily Astorian - Brian Atwater shows samples of trees that tell the story of tsunamis and earthquakes from the Willapa Bay area of Washington at the Columbia Forum Wednesday held at the Seafood Center in Astoria.


    Puis il regarde d'autres preuves et en trouve, dans les écrits amateurs d'un paysan japonais en 1700 et dans les documents en langue espagnole produits en même temps.

    A quelle conclusion mènent ces indices ?

    Que dans la région du Nord-Ouest de l'Amérique du Nord, un séisme à Cascadia a eu lieu et a provoqué un tsunami au Japon le 26 janvier 1700.

    Le co-auteur du livre « Le Tsunami orphelin de 1700 », Atwater a examiné les mystères des tremblements de terre au cours du Columbia Forum ce mercredi soir (NDT : c'était en janvier 2012).

    Alors que seuls quelques vestiges restent de l'énorme séisme de magnitude 9 vieux de 300 ans, ses effets sont encore reflétés dans les cartes modernes produites par les géologues aujourd'hui, a noté Atwater, qui prévoit un plan d'évacuation de Warrenton pour un tsunami sur un écran.

    " Un étrange mélange de boue (sédiments), d'arbres et des documents japonais - ils vont tous dans le sens de la fabrication de ces cartes ", a déclaré Atwater .

    Le tsunami a été appelé « orphelin » parce qu'il a déferlé sur certaines régions du Japon sans un tremblement de terre à proximité. Le tremblement de terre «mère» a eu lieu en Amérique du Nord, mais, jusqu'à ce que les scientifiques aient commencé la recherche d'indices sur la côte nord, personne ne connaissait le tremblement de terre parce que personne n'a écrit à ce sujet ici à ce moment.

    Cependant, de nombreux enregistrements de l'accident ont été trouvés au Japon et au Chili, où les inondations auraient pu se produire.

    " A 6 Heure du matin », écrit le paysan japonais. « L'eau devient élevée. Une Marée haute ou quelque chose qui veut entrer. Sept fois (plus haute) que la voie. Les vieux et jeunes sortent du sanctuaire pour s'échapper. L'ensemble du village a été détruit. Que pouvait-être une telle chose ( tsunami) ? "

    L'écrivain était perplexe sur le tsunami, a noté Atwater, car un tremblement de terre n'a pas eu lieu préalablement. « C'est arrivé sur notre front avant », a-t-il dit.

    Les scientifiques ont commencé à réunir les pièces du puzzle ensembles au milieu des années 1980, après l'examen des « arbres témoins " enregistrés à partir de Willapa Bay. Les racines des arbres avaient été debout sur un terrain qui a chuté pendant le tremblement de terre en 1700 et avait été recouvertes par la boue après que le tsunami ait déferlé sur eux.

    Atwater fit pousser des boutures de ces arbres, qu'il appelait des " horloges " historiques parce que les anneaux disent quand les arbres sont morts.

    Depuis lors, les scientifiques ont recherché des indices sur d'autres tremblements de terre et des tsunamis qui ont eu lieu dans le Nord-Ouest. Avec la collecte du sable lavé par les vagues du tsunami, avec l'observation des couches de terre le long de la côte qui avaient chuté de jusqu'à trois pieds (1 mètre env.) et la trouvaille de diatomées (algues minuscules) transportées dans des tsunamis, les géologues ont déterminé que les grands tremblements de terre qui se produisent le long de la faille de subduction des Cascadian à environ 50 à 75 miles (80 km à 121 km) des côtes se produisent, en moyenne, environ tous les 500 ans. Il est prouvé, cependant, que les incidents peuvent être plus proches de 300 à 350 ans d'intervalle, dit Atwater.

    Le tremblement de terre de 1700 était apparemment le dernier séisme de magnitude 9 dans la région, et qu'il a eu lieu il y a 312 ans.

    Les enseignements tirés du mystère du tsunami orphelin de 1700 a incité les scientifiques du Japon à se poser plus de questions sur une ligne de faille connue le long de leurs côtes. Mais avant que les derniers résultats aient pu être publiés, un séisme de magnitude 9 est survenu le 11 Mars 2011...

    Plus de 20.000 personnes sont mortes dans cette catastrophe, mais un plus grand nombre de personnes vivant dans de petits endroits le long de la côte ont été engloutis par le tsunami ", a déclaré Atwater.

    Au cours d'une période de questions-réponses qui a suivi sa présentation, on a demandé à Atwater si le Japon aurait eu le temps de se préparer pour le dernier tremblement de terre si les conclusions avaient été publiées plus tôt.

    Atwater a dit qu'il n'en était pas sûr. Alors que les Japonais ont connu des tremblements de terre massifs précédemment, y compris celui qui s'est produit en 869, et les ont préparé dans une certaine mesure, ils pourraient ne pas avoir compris à quel point les tremblements de terre secouaient la côte. La force puissante du tsunami et sa longue portée peuvent également n'avoir pas été comprise, a-t-il dit.

    " Il y aurait également eu des forces politiques et économiques pour y faire face », a déclaré l'archéologue.

    Les séismes et les tsunamis qui ont récemment eu lieu dans l'océan Indien, en Alaska, au Chili et à Haïti ne sont pas nécessairement des précurseurs à un tremblement de terre (massif) sur les côtes du Pacifique (US), dit Atwater. Mais alors, on ne sait pas vraiment, a-t-il ajouté. Des mystères existent encore, qui attendent d'être résolus. « La terre est très compliquée, et nous ne comprenons pas ", a déclaré Atwater. "

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    Source : http://www.dailyastorian.com/free/mysteries-of-the-tsunami-revealed/article_80f5214a-37d1-11e1-bf6e-0019bb2963f4.html

    Yves Herbo : Autrement dit, ces structures peuvent provenir d'un très ancien séisme-tsunami datant de milliers d'années... comme de constructions indiennes existant encore en 1700, lors du dernier gros séisme ravageur... seules des analyses d'échantillons prélevés sur place pourraient dire quand cet endroit était à l'air libre la dernière fois... mais il y a bien quelque chose, de toute façon, d'archéologiquement très intéressant à cet endroit...

    Yves Herbo Traductions-SFH-09-2013

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    Le Sun Dagger des Anasazi

    Par Le 24/08/2013

    Le Sun Dagger des Anasazi

     

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    Chaco Canyon : (Le «Sun Dagger»). Sur une hauteur de près de 400 pieds (122 mètres) au-dessus du sol du désert, dans une section isolée de l'ancien territoire Anasazi nommée Chaco Canyon, se dresse une imposante structure naturelle appelée Fajada Butte. Le long d'une étroite corniche près du sommet de la butte se trouve un site amérindien sacré dont on a donné le nom de Sun Dagger car il y a un millier d'années il révélait les changements de saisons aux astronomes Anasazi.

    Après que le canyon soit abandonné pour des raisons inconnues il y a 700 ans, le secret de la "Dague du Soleil" est resté caché à l'exception de quelques-uns. En 1977, il était par inadvertance «redécouvert» alors qu'il était connu ou soupçonné d'y inclure de l'art rupestre et que des pétroglyphes sur la butte ont été étudiés et catalogués.

    Lire la suite ci-dessous :

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    Archéologie : des découvertes qui ne modifient pourtant pas les livres scolaires

    Par Le 10/08/2013

    Archéologie : des découvertes qui ne modifient pourtant pas les livres scolaires

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    Inédit : des bijoux Romains trouvés dans une tombe japonaise du Vème siècle

    Des bijoux en verre soupçonnés d'avoir été réalisés par des artisans romains ont été trouvés dans une tombe ancienne au Japon, ont annoncé des chercheurs vendredi, c'est un signe que l'influence de l'Empire a atteint le bord de l'Asie.

    Des tests ont révélé que trois perles de verre découvertes dans un tumulus du cinquième siècle "Utsukushi" à Nagaoka, près de Kyoto, ont probablement été faites quelque part entre le premier et le quatrième siècle, dit l'Institut national de recherche pour les biens culturels de Nara.

    L'institut, soutenu par le gouvernement, a récemment fini d'analyser les composantes des perles de verre, mesurant 5 mm de diamètre, avec de minuscules fragments de dorure attachés.

    Il a constaté que les perles jaunes lumineuses ont été faites avec du natron, un produit chimique utilisé pour faire fondre la glace par des artisans de l'Empire qui a succédé à la République romaine en 27 avant JC et qui a finalement terminé par la chute de Constantinople en 1453.

    Les perles, qui ont un trou au milieu, ont été faites avec une technique de couches multiples - une méthode relativement sophistiqué dans lequel les artisans ont entassés des couches de verre en sandwich, avec souvent une feuille d'or entre les deux.

    " Elles sont l'un des plus anciens produits en verre multicouches trouvés au Japon, et des accessoires très rares que l'on croit avoir été faits dans l'Empire romain et envoyés au Japon ", a déclaré Tomomi Tamura, chercheuse à l'institut.

    L'Empire romain s'est concentré autour de la mer Méditerranée et s'est étendu vers le nord pour occuper l'Angleterre d'aujourd'hui. La découverte au Japon, à quelque 10 000 kilomètres de l'Italie, peuvent jeter un peu de lumière sur la façon de mesurer quelle influence il a atteint, dit Tamura.

    " Cela conduira également à d'autres études sur la façon dont elles pourraient avoir fait tout le chemin vers le Japon, " dit-elle. - AFP

    perleromaineaujapon.jpgAFP

    http://mg.co.za/article/

    Les Vikings découvrent l'Amérique et le Canada vers 985 Après JC. Ce n'est pas Christophe Colomb mais Bjarni HERJOLFSSON qui l'a fait...

    erikson.jpgSource: Ottawa Researchers/Nelson Thomson Learning

    Les Vikings sont les premiers Européens à découvrir l’Amérique et le Canada. Bien avant Christophe Colomb ou Jacques Cartier. Cela s’est passé en l’an 1000 et celui qui a découvert le Canada s’appelait Leif le Veinard.

    Tout se passe à l’époque médiévale. En Europe, c’est la période des châteaux et des chevaliers. Plus au nord, il y a les Normands. Les Normands sont des gens qui habitent dans les pays actuels de la Suède, la Norvège et le Danemark. Dans ces pays, la population est très grande et les terres pour faire pousser des fruits, des légumes et des céréales ne sont pas très bonnes. Plusieurs hommes vont tenter de trouver de nouveaux territoires pour vivre. Ces hommes, les Vikings, vont aller explorer vers l’ouest.

    Les Vikings étaient de bons marins. Ils étaient de bons pêcheurs aussi. Ils étaient habitués de voyager sur la mer. Leurs navires étaient solides et rapides. Ils mesuraient environ 15 mètres de longueur et 5 mètres de largeur. A l’avant du bateau, il y avait une tête de dragon sculptée dans du bois. Sur les côtés, il y avait des boucliers pour protéger les marins contre les attaques ennemies. Ces navires avaient une grande voile carrée pour avancer dans le vent. Quand il n’y avait pas de vent, les marins utilisaient les rames.

    C’est ainsi que plusieurs Normands vont aller vivre en Islande, une île dans le nord de l’océan Atlantique. Les Vikings découvrent l’Islande vers 860, et entre 870 et 930, des milliers de colons vont aller s’y installer. En 930, il y avait environ 30 000 habitants en Islande.

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    Autour des années 980, Eric le Roux découvre le Groenland. Le Groenland se trouve à l’ouest de l’Islande. Plusieurs colons vont aller vivre au Groenland avec Eric le Roux. La population va s’élever jusqu’à 3000 habitants. Un fait intéressant est que le Groenland ne se trouvait qu’à 800 km de la côte du Labrador.

    Au milieu de l'année 985 ou 986, une flottille islandaise conduite par ÉRIK LE ROUGE part coloniser le Sud-Ouest du Groenland. Vers la fin de l'été, le commerçant BJARNI HERJOLFSSON fait voile tardivement pour la rejoindre, mais le vent l'emporte loin de sa course. Il longe la côte vers le nord jusqu'à la latitude du Sud du Groenland puis, tourne à l'est pour terminer le voyage prévu, devenant le premier Européen à atteindre l'Amérique continentale de façon attestée. La première côte aperçue était probablement celle de Terre-Neuve, qu'il longe vers le nord, au moins jusqu'à l'extrémité du Labrador. Les terres les plus méridionales qu'il découvre sont boisées. Vers le tournant du siècle, son fils aîné, LEIFR EIRIKSSON, décide d'exploiter la découverte de Bjarni. Reprenant la route de celui-ci en sens inverse, Leifr explore trois régions distinctes. Au nord est situé le Helluland, pays des dalles, où on ne trouve que glaciers, montagnes et rochers. Il s'agit sans doute du territoire allant des monts Torngat à l'île de Baffin. Plus au sud se trouve le Markland, pays des bois, probablement une grande région autour de Hamilton Inlet dans le centre du Labrador. Au sud se trouve le Vinland. C'est là que Leifr installe son camp principal, d'où il entreprend l'exploration systématique des régions avoisinantes. C'est au cours de ses expéditions qu'il tombe sur des vignes sauvages enroulées autour de grands arbres. Enchanté, il appelle la région Vinland, pays du vin, et rapporte du vin et du bois de construction au Groenland.

    Il y aura d'autres expéditions après le voyage de Leifr, toutes conduites par des membres de sa famille. La première le sera par son frère Thorvald, qui sera tué lors d'une escarmouche avec des autochtones; la seconde, par son frère Thorstein qui, ballotté par la tempête, n'atteindra jamais la terre. Une troisième expédition se fera sous le commandement de Thorfinnr KARLSEFNI, époux de Gudrid, veuve de Thorstein. Elle sera grandement embellie et exagérée dans la version donnée par la Saga d'Érik le Rouge de la série des sagas du Vinland. La dernière expédition connue se déroule sous la conduite de Freydis, soeur de Leifr, en association avec deux commerçants islandais. Cette équipée finit de façon désastreuse et brutale lorsque Freydis ordonne à ses hommes de tuer ses partenaires islandais et leur équipage.

    Bien que la Saga d'Érik le Rouge ait été déformée et qu'elle incorpore des éléments de la Saga des Groenlandais, les deux sagas se complètent quant aux détails des différentes expéditions. Le camp principal s'appelait Straumfjord, qui signifie « fjord où il y a du courant » et était situé dans la partie nord du Vinland, probablement dans le détroit de Belle-Isle, à la baie des Épaves à la pointe nord de Terre-Neuve (voir ANSE AUX MEADOWS, L'). Hop, qui signifie lagune, était un autre camp, utilisé seulement l'été. Il était situé dans le Sud du Vinland. C'est là que les raisins et le bon bois étaient récoltés pour être expédiés au Groenland. C'est là aussi que les Vikings se heurtent aux autochtones. Les combats violents qui les opposent convainquent les Vikings de partir. Ils passaient l'hiver à Straumfjord. L'été, ils faisaient de la reconnaissance et exploitaient les ressources devant être envoyées au Groenland. Un troisième endroit, qui n'est que mentionné dans la Saga des Groenlandais, est Leifsbuxir ou camp de Leifr. Ce territoire comprend des parties de Hop et de Straumfjord, mais est essentiellement synonyme de Straumfjord.

    vinland.jpgViking Site Replica
    © Parks Canada

    Les expéditions vikings au Vinland n'ont duré que quelques années, probablement parce la colonie naissante du Groenland, ne comptant que quelques centaines de personnes, n'avait pas besoin de territoires supplémentaires. Les ressources du Vinland étaient trop éloignées pour être utiles. Vinland était aussi loin du Groenland que la Norvège, et les mêmes produits étaient disponibles en Europe où on trouvait aussi d'autres produits de première nécessité comme le fer, les céréales, le sel et les épices. Cependant, la connaissance du Nouveau Monde s'est perpétuée parmi les Vikings du Groenland qui se rendaient occasionnellement au Markland (Labrador) pour se procurer du bois.

    Un deuxième site viking a été mis au jour au Canada

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    On ne connaissait jusque que là que le site viking de l'Anse-aux-Meadows, découvert dans les années 60. L'archéologie viking en Amérique du Nord accueille maintenant un deuxième site dont l'origine a été confirmée lors d'une conférence début octobre 2012. Des preuves d'échanges entre les Scandinaves et les Amérindiens ont également été présentées. C’est pas parce qu’il n’y avait pas de monastère à piller là-bas que les Vikings ne sont pas allés explorer le Nouveau-Monde plusieurs siècles avant Christophe Colomb. Lors de la conférence by land or by sea: changing worlds, qui s’est tenue au Canada début octobre, l’archéologue Patricia Sutherland a annoncé avoir trouvé un second site viking sur le territoire canadien. Situé sur l’île polaire de Baffin, le site archéologique est étudié depuis 1999.

    Là-bas, les archéologues ont retrouvé dans les restes d’un bâtiment vieux de plusieurs siècles des pierres à aiguiser qui portent des traces de bronze. Or, les Vikings maitrisaient la métallurgie de cet alliage, mais pas les Amérindiens de la région. Ils ont également retrouvé des cordelettes, les premiers éléments à leur avoir mis la puce à l’oreille, fabriquées par un procédé de tissage totalement inconnu des locaux. " Alors que les preuves de Patricia Sutherland étaient déjà convainquantes, explique au National Geographic son collègue James Tuck, elles sont maintenant indiscutables." Les chercheurs ont également retrouvé des traces de fourrure de rats européens, un os de baleine taillé à la manière des Vikings du Groenland et des pierres maçonnées à l’européenne. A plus grande échelle et sans trace d’habitations, divers artéfacts comme des pierres à aiguiser ont été retrouvés sur quatre sites d’une zone de 1.600 kilomètres de long. Ces pierres ont montré la présence de traces de bronze, de cuivre et de fer forgé. Elles ont donc bien appartenu à un moment donné à des Vikings. Les archéologues en concluent que ces derniers ont dû procéder à des échanges avec les Amérindiens de l’époque, le peuple de Dorset. A la recherche de morses et de renards Les Vikings, en plus de leur curiosité et de leur goût pour l’aventure, se seraient en effet intéressés à cette région car divers produits nordiques, comme l’ivoire de morses et les fourrures de renards, étaient très prisés en Europe. Les Vikings auraient ainsi mis en place un système de troc avec les chasseurs de la culture de Dorset afin d‘échanger du bois et des métaux contre des défenses et des peaux de bêtes. Mais la question de savoir si oui ou non les Vikings ont bien atteint le nouveau monde a longtemps fait débat. Les textes islandais indiquaient qu’ils étaient allés suffisamment à l’ouest du Groenland, un temps colonisé par les Vikings, pour avoir à priori pu atteindre des îles aujourd’hui canadiennes. L’existence de fausses preuves comme la fameuse carte trafiquée du Vinland a pu semer le trouble, mais un premier site archéologique a finalement été découvert dans les années 60 au lieu-dit l’Anse-aux-Meadows, sur l’île de Terre-Neuve. Les datations nous indiquent que l’avant-poste devait être utilisé entre 989 et 1020, selon les chercheurs. On sait donc à présent qu’ils n’étaient pas les seuls nordiques à avoir fait ce grand voyage.

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/viking/un-deuxieme-site-viking-a-ete-mis-au-jour-au-canada_art27189.html

    Yves Herbo-SFH-08-2013

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    Guatemala : découverte d'une frise maya vieille de 1.400 ans

    Par Le 08/08/2013

    Guatemala : découverte d'une frise maya vieille de 1.400 ans

    frisemaya.jpgPhoto non datée fournie par le Projet archéologique de Holmul montrant l'archéologue Anya Shetler travaillant sur une frise maya dans le centre précolombien de Holmul, à 600 km au nord de Guatemala © 2013 AFP | Holmul Archeological Project

    Les recherches de l'archéologue Francisco Estrada-Belli ont abouti en juillet. Soutenu par son équipe, il a découvert une frise maya "extraordinaire" dans un centre archéologique du nord du Guatemala. Une découverte qui permet de révèler des informations historiques.

    En juillet dernier, les recherches de l'archéologue Francisco Estrada-Belli et de son équipe ont permis de découvrir une "grande œuvre d'art". "C'est une découverte qui n'arrive qu'une seule fois dans la vie d'un archéologue" a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

    frise-guatemala-francescoestradabelli.jpg

    Professeur d'anthropologie à l'Université de Boston, Francisco Estrada-Belli, qui présente ses découvertes sur sa page Facebook, avait constitué une véritable équipe de recherche. La découverte a eu lieu sur une pyramide du centre précolombien de Holmul, dans le département guatémaltèque de Peten, près de la frontière mexicaine.

    Représentant des divinités et des personnages portant des ornements de plumes et de jade, la pièce a été découverte dans un centre archéologique, selon Francisco Estrada-Belli. Il précise que l'œuvre est la frise maya "la plus spectaculaire qu'on ait jamais vue à ce jour".

    frise-guatemala-francescoestradabelli-2.jpgAFP

    De nouveaux "noms" de dieux mayas

    Il a également décrit son trésor :"La frise en stuc s'étend sur huit mètres de large et deux mètres de haut sur la partie supérieure de l'édifice rectangulaire". Cette composition, une "grande oeuvre d'art" selon l'archéologue, représente des divinités et des personnages portant des ornements de plumes et de jade. Elle comporte exactement "trois personnages principaux revêtus de riches atours de plumes de quetzal (l'oiseau national du Guatemala) et de jade, assis au sommet de collines personnifiées sous la forme de monstres". Selon ce spécialiste, la pièce représente les portraits de dieux et de gouvernants divinisés "et donne leurs noms". L'œuvre révèle donc des informations sur une phase très importante de l'histoire, une période allant de 250 à 900 de notre ère.

    Par Laura Damase - France-Info

    frise-guatemala-francescoestradabelli-2afp.jpgAFP

    YH : Regardez attentivement la silhouette et ce que fait la silhouette représentée à droite.  Il s'agit pour moi de la représentation d'un éléphant poussant une sorte de char avec de grosses roues (il reste même l'empreinte de quelque chose reliant les "roues" ou des grosses pierres arrondies. A gauche il s'agit éventuellement d'un temple en cours de construction... Il reste des traces d'objets ou tissus (?) suspendus à la paroi (trous et traces visibles) et ayant disparu. Il pourrait s'agir en tout cas d'une preuve primordiale de l'existence de quelques éléphants (importés ? survivants d'une longue migration d'Asie par le Nord ?) qui auraient aidé les premières civilisations amérindiennes à bâtir leurs mégalithes et temples...

    frise-guatemala-francescoestradabelli-2afp2.jpgfrise-guatemala-francescoestradabelli-2afp2a-1.jpg

    L'un des plus grands souverains Grâce aux inscriptions inscrites au-dessous des personnages, les archéologues ont compris qu’ils représentaient le commanditaire de la pyramide, "Ajwosaj Chan K'inich", un souverain de Naranjo, un puissant royaume au sud de Holmul. Il aurait fait construire le bâtiment dans les années 590. De plus, la frise permet de mieux comprendre la région et l'époque classique de la civilisation maya, une phase très importante de l'histoire précolombienne.

    "Ajwosaj était l'un des plus grands souverains de Naranjo. La nouvelle inscription fournit un premier aperçu de la remarquable étendue de l'autorité politique et religieuse de Naranjo. Elle révèle aussi comment un nouvel ordre a littéralement été imprimé sur un paysage plus large de dieux et d'ancêtres", a expliqué Alex Tokovinine, épigraphiste maya de l'Université Harvard. Mais ce n’est pas tout.

    Un mystérieux homme

    Les scientifiques ont également retrouvé 28 récipients en céramique et le corps d'un homme accompagné d’un masque funéraire en bois. D'après la description faite, les canines et les incisives du défunt ont été percées puis remplies par des perles faites en jade. Ces éléments ainsi que le nombre de céramiques retrouvé laissent à penser qu’il s’agissait d'un haut dignitaire. Mais les archéologues doivent encore le confirmer en trouvant de nouveaux indices notamment sur l'époque à laquelle a vécu le défunt. L'équipe prévoit de retourner sur le site en 2014 pour le fouiller davantage et aussi le protéger des pilleurs. (en espérant qu'il ne sera pas trop tard !)

    En savoir plus: http://www.maxisciences.com/maya/decouverte-d-une-imposante-frise-maya-vieille-de-1-400-ans_art30475.html

    L'un des plus grands souverains Grâce aux inscriptions inscrites au-dessous des personnages, les archéologues ont compris qu’ils représentaient le commanditaire de la pyramide, "Ajwosaj Chan K'inich", un souverain de Naranjo, un puissant royaume au sud de Holmul. Il aurait fait construire le bâtiment dans les années 590. De plus, la frise permet de mieux comprendre la région et l'époque classique de la civilisation maya, une phase très importante de l'histoire précolombienne. "Ajwosaj était l'un des plus grands souverains de Naranjo. La nouvelle inscription fournit un premier aperçu de la remarquable étendue de l'autorité politique et religieuse de Naranjo. Elle révèle aussi comment un nouvel ordre a littéralement été imprimé sur un paysage plus large de dieux et d'ancêtres", a expliqué Alex Tokovinine, épigraphiste maya de l'Université Harvard. Mais ce n’est pas tout. Un mystérieux homme Les scientifiques ont également retrouvé 28 récipients en céramique et le corps d'un homme accompagné d’un masque funéraire en bois. D'après la description faite, les canines et les incisives du défunt ont été percées puis remplies par des perles faites en jade. Ces éléments ainsi que le nombre de céramiques retrouvé laissent à penser qu’il s’agissait d'un haut dignitaire. Mais les archéologues doivent encore le confirmer en trouvant de nouveaux indices notamment sur l'époque à laquelle a vécu le défunt. L'équipe prévoit de retourner sur le site en 2014 pour le fouiller davantage et aussi le protéger des pilleurs.

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    Copyright © Gentside Découvertes
    L'un des plus grands souverains Grâce aux inscriptions inscrites au-dessous des personnages, les archéologues ont compris qu’ils représentaient le commanditaire de la pyramide, "Ajwosaj Chan K'inich", un souverain de Naranjo, un puissant royaume au sud de Holmul. Il aurait fait construire le bâtiment dans les années 590. De plus, la frise permet de mieux comprendre la région et l'époque classique de la civilisation maya, une phase très importante de l'histoire précolombienne. "Ajwosaj était l'un des plus grands souverains de Naranjo. La nouvelle inscription fournit un premier aperçu de la remarquable étendue de l'autorité politique et religieuse de Naranjo. Elle révèle aussi comment un nouvel ordre a littéralement été imprimé sur un paysage plus large de dieux et d'ancêtres", a expliqué Alex Tokovinine, épigraphiste maya de l'Université Harvard. Mais ce n’est pas tout. Un mystérieux homme Les scientifiques ont également retrouvé 28 récipients en céramique et le corps d'un homme accompagné d’un masque funéraire en bois. D'après la description faite, les canines et les incisives du défunt ont été percées puis remplies par des perles faites en jade. Ces éléments ainsi que le nombre de céramiques retrouvé laissent à penser qu’il s’agissait d'un haut dignitaire. Mais les archéologues doivent encore le confirmer en trouvant de nouveaux indices notamment sur l'époque à laquelle a vécu le défunt. L'équipe prévoit de retourner sur le site en 2014 pour le fouiller davantage et aussi le protéger des pilleurs.

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    Yves Herbo-SFH-08-2013

    panama-statuette-or-elcano-mini.jpg

    Découverte d'une culture inconnue à Panama

    Par Le 04/08/2013

    Découverte d'une culture inconnue à Panama

    panama-statuette-or-elcano-mini.jpgUne maquette de char antique en Amerique centrale ?

    Les fouilles dans un cimetière vieux de plus de mille ans ont mis au jour les tombes de puissants guerriers parés d’or. Cette découverte, l’une des plus fructueuses réalisées en Amérique depuis plusieurs décennies, offre un aperçu d’une culture méconnue.

    Dans un champ d’herbes hautes brûlées par le soleil, au centre du Panama, l’or semblait jaillir du sol ; l’archéologue Julia Mayo avait attendu ce moment si longtemps… Mais, ce jour-là, elle était complètement bouleversée.

    Déterminée à exhumer de nouveaux vestiges de la culture ancienne qu’elle étudiait depuis son doctorat, Julia Mayo avait réalisé, en 2005, avec son équipe, ses premiers relevés géophysiques sur un site appelé El Cano. Ces derniers lui avaient permis d’identifier un cercle de sépultures tombées depuis longtemps dans l’oubli.

    En 2010, l’équipe y a creusé une fosse de près de 5 m et découvert la dépouille d’un chef de guerre couvert d’or – deux plastrons bosselés, quatre brassards, un bracelet de clochettes, une ceinture de perles creuses en or aussi grosses que des olives, plus de 2 000 minuscules sphères disposées comme si elles étaient jadis cousues sur une écharpe cérémonielle et des centaines de perles tubulaires dessinant un motif en zigzag sur l’un des mollets du dignitaire.

    panama-elcano.jpg© David Coventry

    À elles seule, cette trouvaille aurait pu être celle de toute une vie, mais ce n’était qu’un début. Julia Mayo venait de tomber sur un vrai filon. L’équipe est revenue l’an dernier pendant la saison sèche et a mis au jour une deuxième sépulture, aussi riche que la première.

    Arborant deux disques en or sur la poitrine, deux sur le dos, quatre brassards et une émeraude translucide, le défunt était assurément un autre chef important. Près de lui gisait un bébé, paré d’or de la même façon – probablement son fils.

    panama-chef-elcano.jpg

    Cette vue d’artiste représentant un chef s’est inspirée d’ornements retrouvés dans une tombe et d’écrits laissés par des conquérants espagnols. © John Jude Palencar

    Les deux corps reposaient sur une couche de squelettes humains entremêlés, sans doute des esclaves ou des captifs de guerre sacrifiés. Des tests au carbone 14 ont permis de dater les sépultures d’environ 900 APRES J.-C. – époque où la civilisation maya, à quelque 1 290 km au nord-ouest, commençait à péricliter.

    Julia avait à peine eu le temps de classer ses nouvelles découvertes que son équipe mettait au jour d’autres objets en or. Miroitant depuis la paroi de la fosse, ces derniers marquaient les extrémités de quatre autres tombes.

    Examinant le site, elle n’en croyait pas ses yeux. « J’étais à la fois fascinée et inquiète, se souvient-elle. Les pluies avaient déjà commencé et une course contre la montre était engagée pour récupérer l’ensemble du trésor avant que la rivière voisine n’inonde le site. »

    Par ailleurs, elle savait que des pillards ne manqueraient pas d’affluer si la nouvelle des découvertes parvenait à leurs oreilles.

    panama-statuette-or-elcano.jpgDes pendentifs en forme d’animaux paraient le défunt. Provenant du site voisin de Sitio Conte, le pendentif d’un chef, en or et orné d’une émeraude, représente une créature imaginaire. © David Coventry (YH : on ne peut s'empêcher de s'étonner sur l'apparent mécanisme et roues dentées situés à l'arrière de la "créature imaginaire" - une affirmation d'ailleurs pas très scientifique si on y réfléchit un peu..., ainsi que de l'apparence bien circulaire et en forme de roues des pattes arrières de "l'animal" : pourrait-on imaginer la maquette d'une sorte de véhicule si on repose l'animal su son "arrière train" et donc quatre "roues" ? - cette figurine me fait penser à un char antique, en fait...)

    Ce n’était pas la première mine d’or archéologique découverte au Panama. À moins de 3 km de l’endroit où Julia travaille, les fouilles de Sitio Conte – du nom des propriétaires du site – ont révélé l’une des plus spectaculaires collections d’objets ouvragés du continent américain.

    Ce filon a été mis au jour au début des années 1900, quand une rivière enflée par les pluies coupa à travers un pré où broutait du bétail. Plastrons en or, pendentifs et autres objets précieux jaillissaient pêle-mêle des tombes, avant de dévaler en cascade au bord de la rivière.

    Attirées par la nouvelle de la découverte de cet ancien cimetière, des équipes de Harvard, puis de l’université de Pennsylvanie, firent l’une après l’autre le voyage de New York à Panama, gagnant Sitio Conte à cheval, en char à bœufs et en pirogue.

    En quatre saisons de fouille, les équipes ont ouvert plus de quatre-vingt-dix tombes, dont un grand nombre renfermaient plusieurs corps parés d’or, ainsi que des objets réalisés par des artisans prodigieusement doués : céramiques aux motifs complexes, os de baleine, sculptés et rehaussés d’or, colliers de dents de requin, ornements en agate et serpentine polies.

    panama-map-site-elcano.jpg

    Carte de localisation du site archéologique d’El Cano au Panama. © Illustration du NGM

    En 1937, Samuel Lothrop, un archéologue de Harvard, avait identifié le peuple de Sitio Conte comme l’une des populations indigènes rencontrées par les Espagnols, lorsque ces derniers avaient envahi le Panama, au début du XVIe siècle.

    Au fur et à mesure de leur progression à travers le pays, les conquistadors tenaient des chroniques détaillées de leur expédition. À Sitio Conte, ils croisèrent de petites communautés belliqueuses qui rivalisent entre elles. Et dont les chefs se paraient d’or durant les combats pour afficher leur rang.

    La culture de Sitio Conte est en fait beaucoup plus ancienne que ne le croyait Lothrop. Les spécialistes pensent aujourd’hui que les tombes de ces chefs guerriers datent d’une période approximativement comprise entre le VIIIe et le Xe siècle.

    Si les objets ouvragés semblaient correspondre aux descriptions laissées par les conquistadors, ceci était dû au fait que certains aspects de la culture étaient restés inchangés jusqu’au début du XVIe siècle.

    En avril 1940, estimant avoir trouvé assez d’objets précieux pour leurs musées, les archéologues du site de Sitio Conte étaient rentrés aux Etats-Unis. D’autres avaient continué à fouiller le sous-sol des verts pâturages du Panama, mais sans y réaliser de découvertes notables.

    Dans l’ensemble, cette partie de l’Amérique centrale est dépourvue des attraits qui ont attiré des générations de scientifiques vers le pays maya, plus au nord – ni architecture notable, ni dynastiques historiques, ni traces de réalisations intellectuelles comme un calendrier.

    Un alignement de monolithes se dresse à quelques centaines de mètres de la rivière qui coule le long du cimetière de Sitio Conte, en travers du champ d’El Cano. En 1925, les pierres attirèrent là un aventurier américain, Hyatt Verrill.

    el-cano-monoliths.jpg

    Ce dernier réalisa plusieurs excavations rudimentaires aux abords immédiats du site, exhumant trois squelettes d’hommes du peuple. D’autres fouilles menées, dans les années 1970 et 1980, révélèrent plusieurs tombes de petite taille, mais pas de trésor.

    Malgré ces résultats peu prometteurs, Julia Mayo restait optimiste. Chercheuse associée au Smithsonian Tropical Research Institue à Panama, elle avait étudié le rapport de Lothtrop sur Sitio Conte.

    Elle savait qu’il avait trouvé à la fois des monolithes et des tombes et pensait qu’il pouvait y avoir un lien entre les deux types de trouvailles. Si elle voyait juste, d’autres sépultures de chefs guerriers de la même culture ne demandaient qu’à être découvertes dans le sous-sol d’El Cano. Il suffisait juste savoir où chercher.

    Son premier relevé lui permit de détecter les traces d’un cercle légèrement surélevé d’environ 80 m de diamètre. Espérant qu’il s’agissait de l’enceinte d’un cimetière, elle commença à creuser en plein milieu… et décrocha le gros lot !

    panama-human-headed-pendant-elcano.jpg

    Photograph by David Coventry - Ornaments excavated from the site include a human-headed pendant about five inches tall. - Artifact courtesy National Heritage Office (DNPH), National Institute of Culture (INAC), Panama; Photographed at Smithsonian Tropical Research Institute - www.davidcoventry.com

    Les objets ouvragés qu’elle mit alors au jour confirmèrent que les descriptions de la région faites par les Espagnols étaient généralement fiables et que Sitio Conte n’était pas une exception dans un désert archéologique.

    Chargés d’analyser les divers matériaux exhumés par l’équipe de Julia Mayo, les spécialistes de la Smithsonian Institution ont déjà fait une découverte majeure. Les impuretés naturelles trouvées dans l’or indiquent que le métal a été extrait et façonné dans la région.

    Ce constat met définitivement fin au débat sur l’éventuelle importation des trésors du Panama depuis des régions situées plus au sud, où les civilisations auraient été plus anciennes et plus avancées.

    Les peuples de la région de Sitio Conte vivaient peut-être dans de simples huttes, mais ils étaient assez riches pour subvenir aux besoins de maîtres artisans et assez raffinés pour apprécier l’art dans ses plus hautes expressions.

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    Une rivière serpente à travers des champs de canne à sucre, non loin d’El Cano. Peut-être considérées comme sacrées dans un lointain passé, les rives du cours d’eau pourraient abriter bien d’autres sépultures restant à découvrir. © David Coventry

    Pendant la saison de fouilles, tout en déjeunant sous la véranda ombragée du petit musée d’El Cano, Julia Mayo et son équipe contemplent les centaines d’hectares de canne à sucre qui s’étendent devant eux.

    Julia pense que toutes ces terres présentent un terrain prodigieusement fertile pour l’archéologie. À quelques kilomètres en amont, elle a relevé des traces d’un autre cimetière. Si celui-ci se révèle aussi riche qu’El Cano et Sitio Conte, cette région pourrait être la Vallée des Rois du Panama. Mais en Égypte, la plupart des tombes ont été pillées. Ici, elles devraient réserver encore bien des surprises.

    A. R. Williams - http://www.nationalgeographic.fr/4615-el-canon-la-derniere-grande-decouverte-archeologique-dune-culture-amerindienne-meconnue/

    Un artéfact très intéressant également, trouvé sur la côte ouest du Mexique :

    west-coast-mexico-300-bc-200ad-colimaculture6-5cmwide-4-5cmtall-quartzite-ex-lynnlangdoncollection.jpg

    West Coast Mexico. 300 BC. - 200 AD. Colima Culture, Pre-Columbian. 6.5 cm wide - 4.5 cm tall. Material- Quartzite. Ex. Lynn Langdon collection.

    panama-statuette-or-elcano-droite.jpg

    palenque2.jpg La dalle sculptée placée sur le tombeau de Palenque au Mexique, lourde de plusieurs tonnes mesure environ 3,80 m sur 2,20

    Si les conquistadors ont trouvés quelques-uns de ces chars tout en or, inutile de dire qu'ils n'en ont même pas parlé (des chars à roues ne sont pas une surprise pour les espagnols du 16ème siècle !) mais se sont empressés de tout fondre (comme la majorité des choses précieuses qu'ils ont trouvé) pour envoyer des lingots d'or en Espagne...)... d'ailleurs si vous lisez tous les écrits espagnols de l'époque, AUCUN n'est surpris par les énormes constructions découvertes et AUCUN ne mentionne l'inexistence de la roue chez les peuples locaux... on n'en parle pas du tout en fait avant le 19ème siècle... pourquoi ? Parce qu'ils en ont trouvé en fait, mais ont tout fondu comme ils ont fondu tout le métal (y compris le fer et bronze) trouvé sur les temples et objets, et que cette banalité n'a pas été mentionnée, c'est tout... il est très possible que l'usage des chars attelés n'aient été que la prérogative des empereurs ou grands chefs : très peu de chars donc, réservés qu'aux cérémonies. Une autre hypothèse retenue (avec des traces visibles) serait que les peuples anciens amérindiens connaissaient et possédaient quelques éléphants (des gravures retrouvées) et les utilisaient donc... il est vrai que certaines statuettes (y compris celle ci-dessus) semble comporter se qui ressemble à une petite trompe et qu'une présence très ancienne d'éléphants (non prouvée encore hormis des gravures) pourrait aussi expliquer beaucoup de choses question constructions et transports de pierres... quoi qu'il en soit, les archéologues ont probablement jugé un peu trop vite l'absence totale de la roue chez ces peuples (d'autant plus que des jouets et maquettes AVEC roues ont été trouvés !)...

    Yves Herbo-SFH-08-2013

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    L'épave du Griffon découverte ?

    Par Le 18/06/2013

    L'épave du Griffon découverte ?

    Le directeur du Centre d'archéologie sous-marine français pense que le Griffin a été trouvé

    griffin-shipwreck.jpgDavid J. Ruck, Associated Press - Ap

    Fairport, Michigan (AP) - Les allées et venues du bateau de commerce de pêche de Larry Barbeau ne crée pas beaucoup de remous habituellement dans cette région avancée du lac Michigan  balayée par les vents, mais au cours des derniers jours, son téléphone sonnait chaque minute quand il est rentré chez lui. Le bateau de Barbeau de 46 pieds est le centre névralgique en mer pour une expédition cherchant la tombe sous-marine du Griffin, ou Griffon, le premier navire de conception européenne à traverser les Grands Lacs supérieurs. Construit sur ordre du légendaire explorateur français René Robert Cavelier de la Salle, et avec l'aval du Roi Louis XIV, il se hasarda de Niagara Falls au lac Michigan Green Bay, mais a disparu lors de son retour en 1679.

    griffin.jpgThe Griffin, Le Griffon

    Des plongeurs ont creusé ce week-end une fosse à la base d'une poutre en bois qui s'élève à près de 11 pieds (3.35 m) du fond du lac, estimant qu'elle pourrait être une section du navire, le reste probablement enseveli dans la boue. Ils ont augmenté le rythme lundi avec un équipement plus puissant après un week-end de sondage qui a montré que tout ce qui est enfoui est plus profond que ce que les lectures du sonar indiquaient.

    Des experts américains et français insistent sur le fait qu'il est trop tôt pour dire si il y a un naufrage - et encore moins le Griffin. Mais l'aventure est construite sur l'idée de résoudre un puzzle maritime qui est vieux de plus de trois siècles.

    « Quand nous aurons fini pour la journée, il y aura des appels de tout le monde ou ils viendront à la maison pour demander, « Qu'avez-vous trouvé ? Qu'avez-vous vu ? Pouvez-vous me dire quelque chose ? Barbeau a dit dans une interview dimanche à bord de son navire, le Viking, qu'il détient l'équipement d'expédition nécessaire, y compris les « câbles ombilicaux » qui fournissent l'oxygène aux plongeurs. " Les gens sont vraiment intéressés et ils sont excités de voir ce que c'est. "

    Ses voisins ne sont pas les seuls curieux. L'équipe de l'expédition d'environ 40 membres est composé d'archéologues, d'historiens, des pilotes de bateaux, des plongeurs, une équipe de sauvetage sous-marine et d'aides assorties. Quand ils ne sont pas sur l'eau, ils restent dans des chalets et des tentes au bord du lac, dans le village autonome de Fairport, dans l'un des coins les plus reculés de la péninsule supérieure du Michigan.

    Quelques-uns sont des parents ou des amis de longue date du chef de mission, Steve Libert, qui a demandé l' expédition depuis trois décennies. Tout en recherchant le Griffin depuis longtemps, Libert a rencontré Mike Behrens, un métalier du Milwaukee dont le grand père avait cherché le lac de cette légende où on dit que des contrebandiers ont perdu des coffres d'or pendant la guerre civile.

    « J'étais venu ici un an pour assister à ce que Steve faisait, et j'ai demandé si je pouvais plonger avec lui », a déclaré Behrens, 54 ans. « Je fait ça depuis. ... Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi bon sur la recherche que lui, et est un gars très éthique. S'il dit que c'est le Griffin, je le crois absolument. "

    D'autres sont venus à bord, plus récemment, dont trois archéologues de France qui sont arrivés ce week-end. La main d'oeuvre pour les travaux d'excavation est gérée par une équipe de trois hommes de Great Lakes Diving and Salvage, une société du Michigan qui traite habituellement avec des tâches banales : réparations de pompes ou raclage des moulures zébrées des tubes d'admission.

    « Nous sommes fondamentalement des concierges sous-marins», a déclaré Tom Gouin, vice-président des opérations. Le Griffin, dit-il, est « comme un travail avec du jeu pour nous. Nous aimons."

    L'équipe a dû ajuster sa stratégie, puisque l'excavation se révèle être un challenge plus important que prévu. Des sonars des années passées avaient suggéré qu'un objet semblable à la taille réputée du Griffin reposait sous 2 pieds (61 cm) du fond du lac. Mais les plongeurs professionnels ont trouvé vendredi un fond recouvert par une épaisse couche de coquillages invasifs,  de la taille d'un ongle.

    Après avoir fait un tunnel à travers les petites moules, les plongeurs ont commencé à aspirer le gravier et du sédiment, sans jamais attrapper quelque chose de solide. Le dimanche soir, le trou avait atteint environ 8 mètres sous le lit du lac mais il n'était pas clair de voir jusqu'où la poutre en bois se prolongéait ou ce qui pourrait y être attaché, a déclaré Ken Vrana, le manager.

    griffinornot.jpgDavid J. Ruck, Associated Press - Ap

    " Mais en étant plus exposé, l'objet apparaissait de plus en plus susceptible de faire partie d'un navire ", a déclaré Michel L'Hour, directeur du Département des recherches archéologiques sous-marine français. " Nous n'avons jamais vu un morceau de bois debout comme celui-ci, dit-il. « Donc, il est impossible d'imaginer qu'il en soit autrement, on peut donc s'attendre à ce que il y ait une coque ". Les archéologues Rob Reedy de Morehead City, Caroline du Nord, et Misty Jackson de Leslie, Michigan, s'asseoient dans le Viking et tamisent le matériau qui se trouvait dans les sédiments, recherchent des artefacts, des axes de canons en bronze ou des couteaux - « rien d'artificiel » qui permettrait d'identifier un navire, dit Reedy. Jusqu'à présent, le seul candidat a été une plaque de bois noircie d'environ 15 cm de long, avec des caractéristiques suggérant qu'elle aurait été façonnée par des mains humaines. Son origine reste inconnue. "

    Sources : AP + http://absolutemichigan.com/michigan/the-griffin/http://www.usatoday.com/story/news/nation/2013/06/17/remote-mich-village-abuzz-over-french-shipwreck-search/2431441/

    Traduction Yves Herbo-SFH-06-2013

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    OVNIs : ODHTV interviews édition 7

    Par Le 31/05/2013

    OVNIs : ODHTV interviews édition 7

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    La 7ème édition d'ODH Interview vous est présentée par Gilles Thomas.

    L'invité est Gilles Durand, Bibliothécaire, participe au GEPA et au CEPI de 1972 à 1982. En 1981, il fonde avec Michel Coste l'AIHPI, dont les buts sont la vérification et la recherche de possibles observations de nature ufologique pour la période "pré-arnoldienne" (avant 1947). Il édite « Des Siècles de Lumières », bulletin de l'AIHPI encarté dans l'Annuaire du CIGU.
    Il est également cofondateur du SCEAU en 1990, dont il devient le secrétaire général, poste qu'il assume depuis cette date. Il est corédacteur du « Bulletin du SCEAU ».

    En 1993, il collabore à l'ouvrage collectif dirigé par Thierry Pinvidic OVNI -- Vers une anthropologie d'un mythe contemporain (Heimdal).

    Il vous parle dans l'interview de son catalogue de cas anciens « Histocat » qui rassemble 600 cas d'ovnis "pré-arnoldiens" de l'Antiquité à avril 1947 et de sa collection de coupures de presse de plus de 6000 articles.

    Site du SCEAU:
    http://www.sceau-archives-ovni.org/

    Relayé par Yves Herbo-SFH-05-2013

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    La cité légendaire Ciudad Blanca découverte ?

    Par Le 24/05/2013

    La cité légendaire Ciudad Blanca découverte ?

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    Une récente recherche de l'American Geophysical Union, utilisant une nouvelle technologie appelée télédétection par laser, résumée sous le nom Lidar, a apporté des résultats tout à fait excomptés. Il s'agissait de modéliser plusieurs régions recouvertes de jungles repérées au Honduras qui présentait des dispositions géologiques intéressantes. Steven Elkins et Bill Benenson ont eu l'idée de rechercher la cité perdue de Ciudad Blanca à la suite de récents éléments suggérant que des villes très développées avaient existé dans cette forêt tropicale.

    Le nom de Ciudad Blanca signifie ville blanche et c'est dès 1526 que le conquistador Cortez cite son existence dans une lettre adressée au roi Charles VSes récits font état d'une grande ville prospère remplie d'ornements en or.

    D'après la légende aztèque, la ville était le berceau de leur dieu serpent à plumes, Quetzalcoatl.

    Les archéologues et les historiens recherchent cette ville depuis l'époque de la lettre de Cortez... sans succès.

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    La méthode utilisée avec le Lidar consiste à cartographier la région à l'aide d'un avion volant à basse altitude les zones à analyser. Le Lidar permet de produire des cartes mesurant des élévations de seulement 10 centimètres. Il suffit ensuite d'enlever la végétation par modélisation 3D et, comme désiré, des structures artificielles ont été rapidement repérées par Bill Carter de l'Université de Houston, Texas.

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    Exemple de modélisation numérique des élévations de terrain relevées par le Lidar dans la région de Mosquitia. On aperçoit un ensemble de monticules et des fondations après avoir enlevé la végétation dans l'image du dessus. Source photos : UTL

    Selon Stephen Leisz de l'American Geophysical Union, " nous utilisons le Lidar pour repérer les structures humaines en recherchant des formes et des rectangles linéaires. La nature ne fonctionne pas avec des lignes droites."

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    Christopher Fisher, professeur au Colorado State University qui a dirigé la recherche, a adopté une approche prudente : " nous ne pourrons jamais dire s'il s'agit de Ciudad Blanca, ou même si la ville légendaire a jamais existé, mais nous pouvons clairement voir dans les données qu'il y avait une région densément peuplée avec un environnement modifié par l'homme ".

    Une partie de leur travail a été filmée et devrait faire l'objet d'un documentaire. Les premiers résultats ont été présentés au American Geophysical Union Meeting of the Americas à Cancun le 15 mai 2013.

    Sources : Itech Post : "Lost City Of Gold Found In Honduras ?"

    http://www.nationalturk.com/en/lost-gold-city-legendary-el-dorado-in-central-america-undercovered-latin-america-news-37780

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    Yves Herbo-SFH-05-2013

     

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    Un réseau de souterrains préhistoriques sous l'Europe ?

    Par Le 28/04/2013

    Un réseau de souterrains préhistoriques sous l'Europe ?

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    Certains endroits pas plus larges que 70 cm

    Un livre sur les autoroutes anciennes nous livre que l'homme de l'âge de pierre a créé un vaste réseau de tunnels souterrains qui sillonnent l'Europe de l'Ecosse à la Turquie.

    L'archéologue allemand Heinrich Kusch dit que les preuves des tunnels ont été trouvé sous des centaines de villages néolithiques sur tout le continent.

    Dans son livre "Portes secrètes pour un monde ancien", il fait valoir le fait que, si autant de tunnels ont survécu après 12.000 ans, le réseau de tunnels d'origine doit avoir été énorme.

    « En Bavière, en Allemagne seulement, nous avons trouvé 700 mètres de ces réseaux de tunnels souterrains. En Styrie, en Autriche, nous avons trouvé 350 metres, dit-il.

    « Partout en Europe, il y avait des milliers d'entre eux - du nord de l'Ecosse jusqu'à la Méditerranée.

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    La plupart ne sont pas beaucoup plus grande que les trous de ver grands - à peu près de 70 centimètres - juste assez large pour permettre à une personne de se faufiler le long, mais rien d'autre.

    « Ils sont entrecoupés de recoins, à certains endroits, ils sont plus grands et il y a des sièges, ou des stockages, des chambres et des salles.

    « Ils n'ont pas tous un lien visible mais pris ensemble, c'est un immense réseau souterrain."

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    Des preuves de tunnels datant de l'âge de pierre  ont été trouvé sous des centaines de sites néolithiques dans toute l'Europe

    Certains experts estiment que le réseau était un moyen de protéger l'homme contre les prédateurs tandis que d'autres croient que quelques-uns des tunnels liés ont été utilisés comme les autoroutes le sont aujourd'hui, et permettaient aux gens de voyager en toute sécurité quel que soit les guerres ou la violence ou même  le temps au-dehors.

    Les notes nous disent que les tunnels étaient souvent bouchés aux entrées, peut-être parce que l'Eglise avait peur de l'héritage païen que les tunnels auraient pu représenter, et voulait nier leur influence.

    Dans certains cas, des écrits ont été découverts se référant à des tunnels considérés comme une passerelle vers un monde souterrain. 

    Source : Reporter Daily Mail - http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2022322/The-massive-European-network-Stone-Age-tunnels-weaves-Scotland-Turkey.html + http://www.spiegel.de/international/zeitgeist/hideouts-or-sacred-spaces-experts-baffled-by-mysterious-underground-chambers-a-775348-2.html

    De nombreux tunnels souterrains mystérieux en Europe

    De nombreux tunnels souterrains mystérieux sont cachés sous les champs et les forêts de l'Europe, ont découvert les spécialistes. Une très petite partie d'entre eux a été explorée. Apparemment, il s'agit d'un réseau de passages et de grottes sous les pays européens.

    Les scientifiques ont établi que ces passages sont tous d'origine artificielle et ont été creusés (pour beaucoup) du Xème au XIIIème siècle, mais les scientifiques sont toujours en train de réfléchir à leur fonction. Il est impossible de supposer que ces passages ont été creusés pour assurer la communication entre les fiefs, car la plupart d'entre eux finissent par des impasses.

    Plus de 1 000 passages ont déjà été explorés en Allemagne et en Autriche, et les archéologues croient qu'il ne s'agit que de 10 % de l'ensemble du réseau existant. Certains sont très courts à peine 20 à 25 m, mais il y a aussi de longs passages, qui font plus de 100 mètres. Dans certains endroits, ces passages ont des portes et des verrous.

    Les historiens sont perplexes sur la fonction de ces installations souterraines étranges. Il s'agirait peut-être de refuges secrets pendant les guerres, des cachettes contre les voleurs, ou alors des temples secrets, où les païens pouvaient continuer à prier pour les dieux antiques.

    Source : Voix de la Russie + http://openyoureyes.over-blog.ch/article-la-grotte-des-reves-perdus-docu-vf-104133762.html

    La Grotte des rêves perdus

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    C’est une grotte immense, protégée du monde depuis 20 000 ans parce que le plafond de son entrée s’est effondré. Un sanctuaire incrusté de cristaux et rempli de restes pétrifiés de mammifères géants de la période glaciaire. Pourtant, ce n’est pas le seul trésor que ce lieu unique au monde avait à nous offrir.

    En 1994, au sud de la France, les scientifiques qui ont découvert la grotte sont tombés, ébahis, face à des centaines de peintures rupestres, des oeuvres d’art spectaculaires réalisées il y a plus de 30 000 ans.
    Presque deux fois plus vieilles que les peintures rupestres les plus anciennes découvertes jusqu’alors. Ces dessins, ces oeuvres, ces témoignages exceptionnels ont été créés à l’époque où les hommes de Neandertal parcouraient encore la terre, en un temps où les ours des cavernes, les mammouths et les lions étaient les espèces dominantes sur notre continent.

    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/08/grotte-chauvet-sous-le-film-la-science.html

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    Depuis, seules quelques très rares personnes ont été autorisées à pénétrer dans la grotte, et ses chefs-d'oeuvres sont restés à l’abri des regards. Jusqu’à ce que Werner Herzog obtienne l’autorisation d’y réaliser un documentaire d’exception. Avec ses caméras 3D, Herzog a capté toute la beauté de ces merveilles dans l’un des sites les plus grandioses qui soit. Dans un saisissant voyage visuel, Herzog nous entraîne à à la rencontre de nos très lointains ancêtres, à la découverte de la naissance de l’art, de la symbolique puissante des lieux et des étranges personnes qui vivent aujourd’hui dans les environs.


    LA GROTTE DES REVES PERDUS EN 3D - Bande-annonce VF by CoteCine


    La Grotte des rêves perdus Extrait 1 by ToutLeCine.com


    La Grotte des rêves perdus Extrait 2 by ToutLeCine.com


    La Grotte des Rêves Perdus - Extrait n°4 by metropolitan filmexport

    La grotte Chauvet, l'art des origines Film réalisé par Pierre Oscar Lévy et produit par Ardèche Images Productions et Aune Productions. La grotte Chauvet (Ardèche), sanctuaire paléolithique de l'art pariétal, contient les vestiges artistiques les plus anciens connus au monde. Leur âge est de 36.000 années soit deux fois plus vieux que les peintures de la grotte de Lascaux. Aussi, la grotte Chauvet possède environ 1000 dessins, gravures et peintures, dont 425 représentations pariétales animales. Les rares visiteurs peuvent y voir des mammouths, des rhinocéros laineux, des lions et ours des cavernes...etc, dont l'identification et l'esthétisme ont bouleversé les connaissances sur l'origine de l'art.


    La grotte Chauvet, l'art des origines by Grand Projet La Grotte Chauvet Pont-d'Arc

    Un brin de spéléologie verticale et aquatique à la grotte de la Castelette dans le massif de la Sainte Baume. 54 minutes.


    SPELEOLOGIE A LA SAINTE BAUME : Grotte de la Castelette by rpg13

     

    A Guangzhou, en Chine, un trou s'est subitement creusé dans le sol lundi, engloutissant, sans faire de victimes, plusieurs bâtiments qui se trouvaient là. Les géologues appellent ce phénomène une doline : l'affaissement brutal d'un terrain sur une surface de plusieurs mètres de diamètre généralement dû à l'érosion causée par les eaux souterraines. Les accidents de ce type sont fréquents en Chine où les travaux d'aménagement se succèdent sans toujours respecter les normes de construction. :


    En Chine, plusieurs bâtiments engloutis dans les souterrains de Guangzhou by Le Monde.fr

    Conseiller municipal et passionné de patrimoine, Michel Lefort nous conte l'histoire des anciennes caves et des souterrains de La Ferté-Gaucher (77)


    Les anciennes caves et les souterrains de La Ferté-Gaucher (77) sortent de l'oubli by Le Pays Briard

     

    Une équipe de jeune chercheurs partent à la recherche du trésor de l'abbé Saunière. Le monde souterrain de Rennes le Chateau N°2 sortie le 17 janvier 2006, fait suite au premier volet plus amateur datant de 2004. Grottes, cavernes,  la fameuse borne ALCOR de Pierre Plantard, filmée pour la première foi !!! Film documentaire pour initiés, les autres nous prendrons pour des fous je pense...


    Le monde souterrain de Rennes le Chateau N°2 by Esobook

     

    SFH-04-2013

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    Les Dogons et le Mystère de Sirius

    Par Le 24/04/2013

    Les Dogons et le Mystère de Sirius

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    Sirius (Nasa)

    Les grands prêtres des Dogons, une tribu africaine du Mali, connaissaient l’existence de certaines étoiles, notamment Sirius, bien avant qu’elles ne soient détectées par nos télescopes modernes.

    En 1950, deux anthropologues français, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen, déclarèrent que Sirius B, bien qu’absolument invisible à l’œil nu, était depuis des siècles la clé de voûte céleste de la cosmologie des Dogons.

    Il y a environ 300 000 Dogons qui vivent sur un plateau rocailleux du Mali. On ne sait pas grand-chose de leur passé à part qu’ils sont arrivés sur le plateau de Bandiagara entre le XIIIe et XVIe siècle de notre ère.

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    Maisons à flancs des rochers. By El Rabbit

    Encore aujourd’hui, les Dogons vivent paisiblement dans leurs villages de pisés dressés face à la plaine du Niger. Au pied de ces falaises escarpées, ce peuple vit au rythme des saisons, chacune étant honorée de danses rituelles.

    Les Dogons pourraient être un peuple bien ordinaire si leur cosmogonie n’était pas si surprenante.

    La vie des Dogons est imprégnée des mythes venus du fond des âges. Leur dieu créateur, Amma, a lancé des boulettes de terre dans l’espace, où elles se sont transformées en étoiles.
    Amma a ensuite modelé deux poteries blanches symbolisant le Soleil et la Lune.

    Selon leur mythologie, Amma a tiré la Terre d’un boudin d’argile. Huit nommo, des petits génies aux yeux rouges et au corps vert sont nés de cette argile. Ils ont donné naissance à huit familles qui sont devenues les huit tribus du peuple Dogon.

    Ces mythes deviennent intéressants quand les Dogons affirment que les huit nommo viennent de Sirius. De plus, les Grands prêtres savent depuis fort longtemps que Sirius est accompagnée d’une autre étoile, baptisée par les astronomes Sirius B.

    Ce qui est extraordinaire c’est que depuis plusieurs siècles, toute la cosmogonie des Dogons est commandée par Sirius B.
    Or, cette étoile n’a été découverte qu’en 1836 et identifiée comme une naine blanche qu’en 1915.

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    Danses Dogon By El Rabbit

    Le savoir des Dogons

    En 1931, deux ethno-anthropologues français partent s’installer dans ce qui était alors le Soudan français pour y étudier les Dogons. Pendant 20 ans, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen vont partager la vie des Dogons.

    Après plusieurs années, les Dogons ont parfaitement accepté les deux français. En 1946, ils acceptent de leur expliquer leur cosmogonie.

    Les sages de la tribu tracent alors sur le sol à l’aide de bâtons la voûte céleste telle qu’ils se la représentent. Médusé, Griaule voit apparaître la constellation du Grand Chien et, gravitant autour, une étoile plus petite ainsi qu’un autre corps. Cette étoile, confièrent-il au scientifique, met 50 ans pour faire le tour de Sirius. Pour fêter cet évènement, tous les 50 ans, ils célèbrent la fête de "Sigui", afin de régénérer le monde.

    Pour figurer cette petite étoile, les Dogons ont choisi l’objet le plus petit dont ils disposent : la graine de la variété fonio du millet, céréale qui constitue leur principale nourriture. Dans leur langue, « Po Tolo (Sirius B) est de taille minuscule mais très lourde.

    On sait depuis 1920 que les naines blanches, des étoiles en train de mourir, bien que petites, ont une incroyable densité.

    Quand les deux scientifiques ont demandé aux prêtres d’où ils tenaient ces connaissances, ils ont été formels :

    « Des créatures amphibies ont atterri sur la Terre il y a fort longtemps. Elles ont transmis ce savoir à quelques initiés. Ces créatures, les nommo, sont les Guides de l’Univers, les pères du genre humain. »

    Les Dogons dessinent un peu partout des figures qui évoquent l’arrivée des nommo sur Terre. Ils sont d’ailleurs très précis quant à l’atterrissage de l’arche. Cette dernière s’est posée au nord-est du pays dogon, près de l’endroit d’où les Dogons sont partis pour venir s’installer sur les plateaux.

    Il est évident que, comme dans tous les mythes, les symboles sont omniprésents, ce qui ne rend pas facile l’interprétation de chaque élément.

    Ce qui est certain, c’est que les connaissances des Dogons en astronomie dépassent largement leurs capacités d’observation ou de calcul.

    Peu après, Griaule découvrit que les Dogons avaient bien d’autres connaissances en astronomie. Ils savaient, par exemple, que Jupiter a quatre satellites principaux. Ils savaient que Saturne a des anneaux, que la Terre tourne autour du Soleil et que les étoiles sont des corps en mouvement perpétuel.

    Ils savaient également que la Lune est une planète morte. Depuis des générations, les prêtres enseignent que la Voie Lactée est animée d’un mouvement en spirale, auquel participe notre système solaire.

    Un autre fait étrange, ils affirment que Sirius serait accompagnée, non pas d’une étoile mais de deux étoiles. Nous savons que Sirius B existe mais, à ce jour, aucune Sirius C n’a été détectée.

    Si un jour, on découvre cette deuxième étoile, invisible à l’œil nu, le savoir des Dogons serait spectaculairement confirmé.

    La grande question qui se pose depuis maintenant 1976, année de la parution de l’ouvrage de Robert Temple « Le Mystère de Sirius », est :

    De qui les Dogons tiennent-ils leur savoir ?

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    Village Dogon By John Spooner

    L’hypothèse d’extraterrestres souhaitant partager leur savoir avec les Dogons ne semble pas très sérieuse.

    Bien sur, la description que font les prêtres depuis plusieurs centaines d’années de l’arrivée de cette « arche » est assez troublante. « En descendant, l’arche a fait retentir un bruit terrible, qui a fait trembler les pierres » Robert Temple ajoute qu’ils font également allusion aux immenses colonnes de poussière qui s’élevaient dans le ciel.

    Les Dogons se sont transmis cette légende oralement de génération en génération et ils s’expriment sous une forme mythique et symbolique. Il est donc difficile d’en faire une interprétation rationnelle.

    Suite à la parution du livre de Robert Temple qui montre beaucoup d’audace dans ses conclusions, les prises de position se sont succédées. Si ce scientifique croit à l’hypothèse extraterrestre, ce n’est bien sûr pas le cas de tous ses confrères.

    Pour certains, ce savoir s’expliquerait d’une manière très simple. Les Dogons ont été soumis à l’école laïque dès 1907 par les Français. Leurs connaissances proviendraient donc tout simplement de notre propre civilisation.

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    Cet argument, très rationnel, ne tient malheureusement pas l’analyse. En effet, le savoir des Dogons est très ancien et se transmettait bien avant le début de la colonisation. De plus, il est très peu probable que les instituteurs enseignaient l’astronomie et encore moins les raisons anormales du pouvoir d’attraction de Sirius B.

    L’autre hypothèse est déjà beaucoup plus plausible. On sait que dès la plus haute Antiquité, les peuples proches-orientaux se passionnaient pour l’astronomie.

    Les Dogons n’étaient pas une tribu isolée. Leurs villages bordent les grandes routes commerciales qui reliaient autrefois l’Afrique occidentale à l’ancienne Egypte. Ils sont établis au sud de Tombouctou, siège d’une université qui, il y a 400 ans, était l’un des grands centres intellectuels de l’Islam...

    Des échanges culturels ont donc forcément eu lieu. Il est donc possible que par l’intermédiaire des Egyptiens, une partie des connaissances des peuples de la Mésopotamie et même de Grèce soit parvenue jusqu’aux Dogons.

    On constate d’ailleurs que Sirius apparaît souvent dans les mythologies antiques. Cela n’a rien d’étonnant car après tout, c’est l’étoile la plus brillante de notre ciel. Les Egyptiens connaissaient bien cette étoile car elle était liée aux premières inondations du Nil.

    ll y a-t-il eu mélange des différents mythes ?

    Et qu’en est-il de Sirius B, qui elle, est invisible à l’œil nu ? Certains avancent l’hypothèse que dans des temps plus reculés, cette naine blanche brillait suffisamment pour être vue et étudiée avec des instruments rudimentaires.

    Effectivement, de nombreuses civilisations aujourd’hui disparues, avaient de bonnes connaissances en astronomie.

    Cette dernière hypothèse n’explique pas tout mais apporte des éléments sérieux à ce dossier. Si un jour, il s’avérait que Sirius C existe bien alors il nous faudrait envisager d’autres hypothèses.

    http://www.dinosoria.com/dogons.htm

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    Yves Herbo : certains astronomes cherchent une ou plusieurs exoplanètes dans les environs de Sirius de nos jours, ce qui ne serait pas étonnant étant donné les nombreuses découvertes de planètes, y compris autour de l'étoile la plus proche, Proxima du Centuri... 

    Mais que dire de cette troi­sième étoile Sirus C que les Dogons affirment connaître ?

    Ils la nomme " Emma Ya " ou "Sorgo" ou encore "L’étoile des femmes" et ils disent que cette étoile a une période de révo­lution de 32 ans autour de Sinus A, sur une orbite ellip­tique très excen­trique et qui est, (et cela est plutôt remar­quable comme prè­cision), per­pen­di­cu­laire à celle de Sirus B.

    Les Dogons, qui ont des­sinés ces orbites sur leur objets pré­cieux sans doute pour mieux les visua­liser, affirment surtout que Emma ya, possède plu­sieurs pla­nètes en orbite autour d’elle et que c’est de l’une de ces pla­nètes, que seraient venus leurs ancêtres, il y a très long­temps à bord du NOMOvaisseau inter-stellaire dont la forme et le com­por­tement res­semble beaucoup à ceux de la fusée lunaire Apollo.

    En ce qui concerne les recherches des astro­phy­si­ciens sur cette étoile Sirius C, en 1991 dans la revue "Astronomy & Astro­phisics", les astro­nomes, Jean Marc Bonnet-Bidaud et Cécile Gry nous disent qu’ils en soup­çonnent l’existence par suite de la consta­tation d’un chan­gement de couleur du système, à travers les ages, et pensent que cet hypo­thé­tique troi­sième com­pagnon de Sirius pourrait bien avoir une orbite très aplatie comme une comète et après analyse grâce à un coro­no­graphe occultant la lumière aveu­glante de Sirius A Ils ont sélec­tionné deux d’entre ces corps voya­geurs sans arriver encore à déter­miner lequel de ces astres montre le même mou­vement propre que Sirius.

    Dès les années 1920 une demi-douzaine d’astronomes rap­por­tèrent l’observation d’une 3ème étoile très faible sus­cep­tible d’appartenir au système , mais aucune confir­mation n’a pu émerger jusqu’alors. Les der­niers travaux menés par les astro­nomes jean-Louis Duvent et Daniel Benest de l’observatoire de Nice qui uti­li­sèrent des simu­la­tions numé­riques d’ordinateurs, semblent ren­forcer l’hypothèse de l’existence du 3ème corps d’une masse très faible, de 0,5 fois au plus la masse solaire et de magnitude appa­rente de 5 à 10 fois plus faible que Sirius A. Voir la Revue CIEL ET ESPACE d’Août1995, Article d’Olivier FEVRE "L’énigme de Sirius" et voir aussi l’article " Les étoiles du sacrifice" de Serge Jodra" dans le n° 331 de la même revue de Mai 1996.

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    Ce que le prêtre Ogotemmeli a divulgué a Griaule en 1947

    114 sys­tèmes solaires aux pla­nètes plates et cir­cu­laires, l’ensemble a été crée par le dieu Amma.

    2. Ainsi le dieu lanca "des bou­lettes de terre" pour en former les étoiles.

    3. La terre fut crée en dernier afin de pouvoir s’accoupler avec elle et ainsi un élément unique fut engendré : le chacal. Par la suite il engendra des jumeaux dont l’apparence était celle de l’Homme et du serpent dont l’eau jouait un élément essentiel. de couleur verte, le corps lisse et couvert de poils de même couleur : leurs yeux avaient la forme des yeux humains mais étaient de couleur rouge, leur langue était fourchue, le torse iden­tique au rose humain, le bas du corps adoptait la forme du serpent : les bras étaient souples, sans arti­cu­lation et terminés par des mains palmées. Tous deux s’appellent Nommo : chacun est à la fois mas­culins et féminins et leur essence divine leur fit rejoindre leur père au ciel. Où celui-ci leur transmit son savoir.

    4. Ainsi les nommo sont fils du ciel et de la terre et com­men­cèrent par vêtir la terre : Ils appor­tèrent du ciel des fibres qui n’existaient qu’au pays d’Amma et, avec leurs doigts, en torsadèrent dix poi­gnées pour qu’elles forment des sortes d’hélices sym­bo­lisant l’eau, le serpent et les spi­rales du soleil et de la lune. Ils en pla­cèrent cinq devant la Terre et cinq der­rière. Il est à noter que cette jupe de fibres ondu­lantes fait actuel­lement partie du costume des dan­seurs des masques.

    5. Dieu modela une matrice en glaise humide et la posa sur la Terre : puis du ciel, il lança sur la matrice une bou­lette de terre. II modela ensuite un sexe mas­culin et agit de même. De la fusion de ces deux sexes naquirent un homme et une femme. Comme ils ne vou­laient pas que la règle des nais­sances doubles dis­pa­raisse, l’expérience du chacal unique étant regret­table, les Nommo des­si­nèrent sur le sol deux sil­houettes repré­sentant une âme femelle et une âme mâle. L’homme créé par Dieu se coucha sur les deux âmes et les absorba. La femme fit de même. Ainsi. chaque individu fut doté d’une double appar­te­nance. Chez l’homme, la féminité se situe dans le prépuce et chez la femme, la mas­cu­linité siège dans le clitoris.

    6. Les Nommo déci­dèrent la cir­con­cision de l’homme. Au moment de l’opération. le prépuce se trans­forma en un animal bizarre, ni serpent, ni insecte, mais " dans la chasse des ser­pents ", et appelé nay : il res­semble à un lézard noir et blanc appelé plus tard lézard-soleil. En Dogon, nay veut également dire " quatre ", qui est le symbole de la féminité.

    7. Attiré par une pré­mo­nition, l’aîné des huit ancêtres, s’enfonça dans la four­mi­lière, les pieds devant, en laissant au bord du trou la cale­basse qu’il portait sur sa tê te. Aujourd’hui encore. la cale­basse est, pour les Dogon, la der­nière trace char­nelle du mort et elle fait partie des objets funé­raires. L’aîné des ancêtres devint pur esprit dans l’eau de la matrice : il reçut la parole et monta au ciel. Les sept autres le sui­virent dans l’ordre de leur nais­sance. Tous reçurent le même ensei­gnement, sauf le sep­tième, le chiffre sept é tant le chiffre de la per­fection, car il est l’addition de trois. Chiffre mas­culin. et quatre. chiffre féminin.

    8. Jupiter et de son halo.

    9. Saturne et de ses satellites de Vénus.

    10. Sirius et de ses satellites.

    Ainsi, nous voila en pré­sence d’une tribu du Mali à la tra­dition orale bien bien curieuse et surtout dont les propos sont vérifiés par les décou­vertes scien­ti­fiques. Faut il penser que les Nommos ont bien été des êtres réels, dans tous les cas le mys­tères restent ouverts…Que la recherche continue..

    Source : http://www.projet22.com/archeologie/civilisation/article/le-mystere-des-dogons


    Les Dogons et le Mystère de Sirius - Robert Temple by Epistemea

    Le mythe dogon by www.vodeo.tv

     


    Culture of the Dogon on Display by NewsLook (vo EN)

     

    SFH-04-2013

    Dans Sciences
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    Le mystérieux manuscrit Voynich

    Par Le 26/03/2013

    Le mystérieux manuscrit Voynich

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    Le manuscrit Voynich apparaît le 19 août 1666, lorsque le recteur de l'Université de Prague, Joannes Marcus Marci, l'envoie au célèbre jésuite Athanase Kircher qui était entre autres choses spécialiste de cryptographie. Il se présente comme un octavo de 15 cm sur 27, la couverture manque et selon la pagination, vingt-huit pages sont perdues. Le texte est enluminé de bleu, de jaune, de rouge, de brun et de vert. Les dessins représentent des femmes nues de petite taille, des diagrammes (astronomiques ?) et environ quatre cents plantes imaginaires.

    http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/mystere/voynich.html

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    " Le manuscrit de Voynich est un livre ancien écrit à l'aide d'un alphabet inconnu, et dont le sujet reste également un mystère. Son contenu n'a pour l'instant pas été déchiffré. Selon les estimations les plus couramment admises, il aurait été écrit entre 1450 et 1520.

    Le livre tire son nom d'un de ses anciens propriétaires, Wilfrid M. Voynich, qui l'acquit en 1912 auprès des Jésuites de Frascati, une ville près de Rome. En 1962, Hans Kraus fait une description du manuscrit sur son catalogue de vente.

    Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Beinecke de l’université Yale. D'après les travaux récents de Gordon Rugg, il pourrait s'agir d'une supercherie. Le mystère demeure entier quant à la nature exacte de ce manuscrit puisque les thèses les plus diverses s'affrontent.

    L'intégralité du manuscrit a été publiée pour la première fois par un éditeur français, Jean-Claude Gawsewitch, en octobre 2005, afin que le grand public puisse enfin avoir accès tant au mystérieux texte qu'aux énigmatiques images. "

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrit_de_Voynich

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    " la plupart des chercheurs croient que le VMS est un texte crypté. Comme le chercheur américain Newbold a confondu la syllabe "an" avec la syllabe "mi", il a lu de travers "michiton oladabas multos te tccr cerc portas" et en avait conclu que c'était une phrase latine "michi dabas multas portas" à laquelle il donnait la signification : "tu m'as donné beaucoup de portes". C'est pourquoi Newbold était sûr que le texte était crypté. "

    http://perso.orange.fr/initial.bipedalism/26b.htm#2b

    Une nouvelle interprétation plus originale fait abstraction des dessins de plantes et autres problèmes de cryptologie et prend comme piste une langue ancienne sans caractère de ponctuation et faisant référence a un passé révolu de l'histoire humaine ; celui ou les dieux visitaient la terre et repartaient.; cette idée très Von Daniken ou Sitchin dans l'essence est appuyée par des indices intéressants en particulier :

    Révélations sur le manuscrit de Voynich

    par Erhard LANDMANN
    Traduction de François de SARRE

    Le 17 décembre 2005 paraissait dans la "Frankfurter Allgemeine Zeitung", ainsi que dans d'autres journaux, un article sur ce qu'on appelle le Manuscrit de Voynich. Bien que je m'occupe d'études comparées des langues depuis 40 ans, et depuis 30 ans des écritures hiéroglyphiques en particulier, et que j'aie consacré tout un livre à leur déchiffrement ( "Weltbilderschütterung - die richtige Entzifferung der Hieroglyphenschriften" = Bouleversement dans l'image du monde - le vrai déchiffrement des écritures hiéroglyphiques ), je n'avais alors pas encore entendu parler du Manuscrit de Voynich. Pour moi il était clair - c'est ce que je montre dans mon livre - que nos égyptologues et autres archéologues, spécialistes des Assyriens ou des Mayas, n'ont jamais su lire le moindre mot de façon correcte sur les inscriptions et représentations anciennes. Bien évidemment un tel livre, publié voici 14 ans déjà, a été complètement ignoré des médias. On ne lui a guère prêté attention.

    Comme l'article dans la Frankfurter Allgemeine avait été écrit de façon présomptueuse et négligée par un journaliste qui n'y connaissait rien ( titre : "Enfin un remède efficace contre la migraine" ), et que j'avais encore bien des sujets d'études en cours à traiter, j'avais alors pensé que ce vieux manuscrit n'était vraiment pas si intéressant que cela, et je l'oubliai. Mais peu de jours plus tard, je reçus une carte de vœux de Noël d'un monsieur du Baden-Würtemberg, que je ne connaissais pas alors, et qui venait juste d'acquérir mon livre. Il en avait été très enthousiasmé et avait joint à son envoi la copie d'une page extraite du Manuscrit de Voynich, publiée par un autre journal que celui de Francfort. Je n'avais à l'époque pas de connexion Internet, mais pouvais me brancher sur le net pendant trois heures, une fois par semaine dans un club de seniors. C'est ce que je fis dans les semaines qui suivirent, et je pus enfin m'occuper du Manuscrit de Voynich. D'après ce que je savais, il était écrit dans une langue inconnue au moyen d'une écriture également inconnue.

    La plupart des gens en Allemagne ont chez eux un "Duden" ( l'équivalent du "Larousse" français ), ce qui leur permet de vérifier la bonne orthographe d'un mot. Ce Monsieur Duden fut l'un des premiers à vouloir donner à chaque mot une orthographe fixe et définitive. Toute personne qui s'occupe d'inscriptions anciennes sait qu'il n'y avait alors pas d'orthographe réglementée. Un mot, comme "aufsteigen" ( monter ) en allemand, pouvait s'écrire au sein d'un même texte : "ufstic", "uff stig", "ufsteic", "up stic", "ufstich", ou même d'autres variantes. Comme on le voit, il n'y avait également pas de frontières bien définies aux mots. C'est extrêmement important de faire ici cette remarque. Les mots pouvaient être découpés de manière différente ! C'est quelque chose qu'oublient tous nos chercheurs de l'Antiquité, les spécialistes des langues anciennes, les archéologues sans bonnes connaissances linguistiques, pourtant déchiffreurs autoproclamés.

    Cette réalité d'une lecture faisant intervenir des parties de mots de part et d'autre de l'espace entre eux, avec une lettre qui doit se lire avec le mot qui suit, ou un groupe de lettres qui concerne le mot d'avant, caractérise non seulement le Manuscrit de Voynich, mais également tous les textes mayas, aztèques, voire les textes latins - et c'est d'une extrême importance.

    Cela fait 20 ans que je lis ces textes en débordant d'un mot sur l'autre, et ce que je découvre, ce sont invariablement des textes en vieil allemand, ou plus précisément en "E li diutic spraha", c'est-à-dire dans la langue elidiutique, celle du dieu E li.

    Un manuscrit viennois du Mondsee affirme déjà que cette langue elidiutique, qui s'est au mieux préservée en ( vieil ) allemand, dans les langues mayas et aztèques, dans l'ancienne langue de l'île de Pâques et des Maoris, ainsi que dans d'autres langages "exotiques", fut non seulement la langue-mère sur Terre, mais également celle de l'Univers tout entier. C'est cette langue de Dieu et du Cosmos que l'on cherche maintenant de façon délibérée à éradiquer par le déferlement de pseudo-anglicismes et d'un anglais dévoyé issu du charabia américain.

    L'Internet déborde littéralement d'articles sur le Manuscrit de Voynich ( VMS ). C'est là que se mêlent dans une cohue joyeuse les véritables scientifiques et les pseudo-scientifiques, les cryptoanalystes, les doux-dingues religieux et bien sûr tout l'éventail des chercheurs ésotériques, sans oublier les sceptiques qui sont toujours là pour manifester du scepticisme. Ces gens qui se croient obliger de douter de tout sont bien ce qu'il y a de plus bête au monde. Ils essayent par tous les moyens de nier phénomènes et la réalité des choses, et ils n'en discutent même plus sous des arguments fallacieux ou imbéciles.

    Pour les sceptiques, le VMS n'est naturellement qu'une blague, une imposture, ou ce qu'on appelle un "hoax", car c'est d'après eux sans doute du pseudo-anglais. A côté de ceux-ci, on trouve ceux qui recopient tout sans esprit critique, comme il y en a beaucoup dans les cercles de linguistes et dans les sciences humaines. On attribue sans fondement le VMS au savant anglais Roger Bacon, et c'est ce que croient jusqu'à maintenant une majorité d'auteurs, même s'ils savent que l'Américain Currier avait établi que 7 à 8 scribes s'étaient succédés dans la rédaction de l'ouvrage. Je ne sais pas s'il y en avait vraiment eu autant, en tout cas ils ont été plusieurs.

    On a supposé toutes les langues possibles, même certaines qui n'ont jamais existé. Cela va du mongol au nabatéen. Par exemple, on pensait lire ( du fait d'un mauvais ordre des lettres ) le mot "oladabas", on l'a comparé à "olazabal" et l'on a tenu le VMS pour catalan. Mais "olazabel" est du basque, donc on a parié ensuite sur l'occitan et le provençal.

    Mais la plupart des chercheurs croient que le VMS est un texte crypté. Comme le chercheur américain Newbold a confondu la syllabe "an" avec la syllabe "mi", il a lu de travers "michiton oladabas multos te tccr cerc portas" et en avait conclu que c'était une phrase latine "michi dabas multas portas" à laquelle il donnait la signification : "tu m'as donné beaucoup de portes". C'est pourquoi Newbold était sûr que le texte était crypté.

    Tous les programmes possibles d'ordinateur, les recherches statistiques et mathématiques, les lois de Zipf, les méthodes cryptologiques des services secrets, ont été mis en œuvre. Mais à quoi servent la meilleure méthode, l'ordinateur le plus puissant, le programme le plus raffiné, quand on on utilise des données absurdes ? Déjà quand je travaillais dans les années 70, au début de l'ère informatique, chez un fabricant d'ordinateurs, on disait : « Si l'on rentre quelque chose d'absurde, il en sort également de l'absurde ». C'est comme si vous recherchez un œuf de Pâques que personne n'a caché. Essayez de décrypter un texte qui n'a pas été crypté ! Comme la lecture d'un texte se résume à un problème de langue, je ne peux l'aborder qu'en recherchant des solutions linguistiques, et en donnant des réponses linguistiques en conséquence. J'ai également entendu dire que la National Security Agency ( NSA ), autrement dit le puissant "Big Brother" qui écoute nos communications téléphoniques à travers le monde et qui prépare les actions de la CIA, avait essayé depuis sa fondation à la fin de la 2ème guerre mondiale, de déchiffrer le VMS. Mais elle a échoué, malgré ses puissants moyens technologiques et financiers, dans cette tâche relativement simple. Cela m'a bien tranquillisé. Même ces gens ne sont pas tout-puissants. Et de toute façon pas très intelligents !

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    Après que j'eus lu une douzaine d'articles la plupart du temps assez absurdes sur le VMS, en 7 ou 8 langues, pour me faire une idée globale, je trouvai enfin sur l'un de ceux-ci les adresses Internet qui allaient me permettre de consulter le manuscrit lui-même. Quand j'eus fait des copies et que je les parcouru, j'éclatais presque de rires. L'écriture "inconnue" dans une langue "inconnue" était rédigée dans un alphabet "latin" assez normal complété par quelques caractères vieux-allemands. Ainsi la lettre "h" en liaison avec le "t" dans "th" s'écrivait toujours de façon latine, alors que quand elle était seule ou avec un "ch", c'était comme en vieil-allemand. Bien sûr, j'avoue que l'écriture est très "cochonne" et tarabiscotée, comme si cela avait été fait à la hâte. C'est effectivement très difficile à lire.

    De plus, c'est parsemé de ligatures. Ce sont des ensembles de lettres liées, comme en sténographie. La plupart des articles en anglais sur le VMS parlent de "gallows", c'est-à-dire de potences. Par chance, 95 % ou plus de ces ligatures sont toujours les deux mêmes : "qot" et "pot", en allemand "Gott" ( dieu ) et "Bote" ( messager ), en vieil-allemand : "poto", "boto", "podo" et "bodo". Mais cela ne signifie pas toujours ces deux mots, mais selon les lettres qui précèdent ou qui suivent, la combinaison des lettres "q", "o" et "t", ou "p", "o" et "t". Il faut remarquer que ces lettres peuvent appartenir à deux mots différents qui se suivent, car le Manuscrit de Voynich doit se lire de façon continue, c'est-à-dire que la fin d'un mot peut se rattacher au suivant. On a fait des tentatives de reconstitution de "l'alphabet Voynich", mais la plupart ne mettent dans l'ordre que 4, 6 ou 8 lettres de façon exacte.

    Ce qui m'a tout de suite frappé, c'est une lettre que je connaissais des anciennes écritures mayas, comme dans les "Annales de Cakquiquel". Elle ressemble au chiffre 4 et se prononce comme "g, k, q". Les gens qui ont fait des statistiques sur les lettres du VMS ont remarqué que cette lettre revient 1296 fois sur quelques pages seulement. La plupart du temps, c'est la première lettre d'un mot. Quelle est l'explication linguistique de cela ? Ils s'étonnaient aussi de ce que le même mot pouvait être répété deux fois, voire trois ou quatre fois de suite. Quelle en est l'explication ? Même si l'on attribue le manuscrit à l'Anglais Bacon, on s'étonne de ce qu'il n'y a dans le VMS que peu de mots d'une ou deux lettres, qui sont si fréquents dans la langue anglaise, comme I, a, at, am, be, of, it, me , my, to, etc.

    Pourquoi donc les mêmes mots peuvent-ils se suivre dans un texte ? Par exemple, quand il y a des signes de ponctuation entre eux. Quand la phrase précédente finit avec un mot, et que la suivante continue avec le même mot.

    Comme dans la plupart des écritures anciennes, le VMS n'a pas de signes de ponctuation. C'est pourquoi les mêmes mots peuvent se trouver à la suite. Comme explique-t-on la fréquence des lettres "g, q, k-" en début de mot ? Je disais déjà plus haut que les textes anciens ne connaissaient pas de règles orthographiques fixées, avant que Monsieur Duden n'institue cette pratique. Les rédacteurs du VMS ont cependant essayé quelque chose de similaire. Pas comme Duden qui attribuait à chaque corps de mot une seule orthographe, mais en introduisant une forme fixe et rigide pour le début des mots. Prenons comme exemple le mot "gah", "gaho" = vite, qui peut s'écrire "gah, gach, gaho, gacho, cah, caho, cach, chach". Tous les mots commencent soit par une voyelle ( a, e, i, o , u ) soit par le son "g, k, q" qui vaut aussi pour "c" et "ch". On peut remarquer qu'en vieil-allemand la lettre "c" se prononce aussi "s" ou "ch". Devant un "t", le "c" donne le son "st".

    Ainsi nous avons dans le VMS seulement des mots qui commencent par a, e, i, o, u, gh ( le son "k" ), g, c ou ch. Le son "ch" est une forme vieille-allemande et ressemble au chiffre 8. Les exceptions sont les ligatures et la combinaison de lettres "th", quand elle est au début d'un paragraphe ou d'une ligne. Newbold a donc tort quand il lit le mot "michiton". Dans le Manuscrit Voynich, il n'y a aucun mot qui commence par un "m". La seule exception est constituée par les noms de mois qui apparaissent sur certaines pages.

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    La dernière page du VMS forme quelque chose à part. Cette page est sans conteste l'œuvre d'un rédacteur qui signe ici son unique contribution, ce n'est pas la peine d'être un expert en écritures pour l'affirmer. Ce rédacteur utilise des caractères qui n'apparaissent nulle part ailleurs dans le manuscrit. On trouve par exemple le "s" long du vieil-allemand, le "g" n'est pas celui du reste du manuscrit à la forme de 4 ( une fois seulement ) et le son "k" n'est pas orthographié "qh" mais "q", le "h" a une forme spéciale, le "f" est un "p" avec une barre transversale en dessous, comme en cyrillique, et on a un "b" au lieu du "p" dans "bach" ( "en arrière" ) comme presque partout dans le reste du manuscrit.

    On coupe donc chaque mot de façon à ce qu'il commence avec l'une des lettres que nous venons de nommer. La phrase qui suit, que j'ai reconstituée, contient tous les indices qui montrent comment il faut lire le manuscrit de Voynich. "Ohne Wort ging er fort an den Orte dort im Norden" [ "sans dire un mot il s'en alla vers le lieu au nord" ]. Dans le VMS, cette phrase s'écrirait ainsi : "Ohn ew ort gin gerf ort and en ort ed ort imn ort en".

    Il y a cependant 5 ou 6 endroits dans le manuscrit où cette règle semble avoir été transgressée, mais cela doit provenir de l'écriture rapide et bâclée, on a laissé plus d'espace dans le mot.

    Avant que j'en vienne à étudier des parties du contenu du VMS, je dois mettre quelque chose au point. L'Internet est rempli d'exposés écrits par des ésotériques de droite et des idéologistes, qui traitent des disques volants des nazis et de leurs contacts supposés avec des extraterrestres venus du système solaire d'Aldébaran. Cela a fait réagir par contrecoup les idéologistes de gauche qui de manière basique rejettent toute allusion à des extraterrestres, et dénigrent ces gens comme "ésotériques de droite" ou "néonazis".

    Je ne me suis pas préoccupé de ces exposés. Comme le contenu du VMS ( ainsi que beaucoup de textes anciens des Mayas, Aztèques, Maoris, Pascuans, et des documents latins ) oblige de parler de l'origine des ancêtres de l'humanité venus du cosmos, des extraterrestres et d'Aldébaran, je crains qu'il n'y ait quelques recoupements ou méprises ( malentendus ), mais c'est par hasard. L'auteur de cet article est issu d'une famille qui a eu maille à partir avec les socialistes bruns comme plus tard avec les socialistes rouges. Son père est mort à cause des nazis, et toute sa famille a par la suite dû fuir devant les communistes et quitter la zone orientale de l'Allemagne. C'est pourquoi l'auteur est contre toute idéologie. Il est un expert indépendant en linguistique, ne se sent responsable que de la recherche de la vérité et de ses propres investigations : rien qu'à cause de cela, il s'élève contre toute forme d'ésotérisme. C'est pourquoi l'auteur considèrera tout reproche d'une appartenance ou d'un lien avec des ésotériques de droite, de gauche ou religieux, comme une attaque personnelle diffamatoire, et éventuellement il procédera à une action en justice.

    La première surprise a été que les nombreuses représentations de plantes ( 56 pages doubles ) et les ustensiles "pharmaceutiques" présents sur les illustrations d'autres pages, n'ont rien à voir avec le texte du VMS. Comme je savais que souvent dans les textes anciens les illustrations contiennent de l'écriture, je m'aperçus tout de suite qu'une écriture ancienne avait été effacée, noircie ou qu'on avait réécrit dessus, soit par les rédacteurs du VMS, ou bien plus tard.

    La raison possible : Sans doute le VMS a-t-il été écrit par plusieurs personnes en grande hâte, et dans la peur d'être découvert. Comme dans l'urgence ( et par souci d'économie ) ces gens n'avaient pas à leur disposition un parchemin vierge, ils ont réutilisé les pages d'un autre volume, ou de plusieurs livres, et ont surajouté des lignes écrites dans les illustrations. En certains endroits, on peut encore reconnaître des lettres.

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    Mais aussi les rédacteurs du VMS ont utilisé de l'écriture dans leurs dessins. Les coiffures des femmes sont constituées de mots écrits, mais cependant dans la plupart des cas ce n'est plus lisible. Notamment à la page f 80 v, sur la femme du haut : on peut lire distinctement "Urana" ( en allemand, "Urahnin", aïeule originelle ) en retournant la feuille. A la page f 73 v, on reconnaît également le mot "wib" ( "Weib", femme ) sur la figure située à 12 heures, cercle extérieur, à gauche, et ce même mot "…wib", les premières lettres étant illisibles, sur la représentation féminine à 3 heures ( position sur un cadran de montre ).

    A l'évidence, les rédacteurs du VMS ont disposé de moyens optiques qui leur permettaient d'écrire très petit. Ainsi, les nombreuses étoiles que l'on voit dessinées dans le VMS se composent de mots écrits tellement petits que même avec une loupe nous ne pouvons pas les lire. Chaque étoile contient donc, en elle-même, selon la façon dont elle a été dessinée ( avec 6, 7, 8 ou 9 pointes, parfois arrondies ) du texte et son nom. Dieu merci, j'ai quand même trouvé 2 noms qui étaient encore lisibles. Je reviendrai là-dessus.

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    Malheureusement, je n'ai que de mauvaises copies en noir et blanc, et je ne dispose pas des instruments d'optique appropriés. Mais il y a de l'espoir que d'autres personnes qui ont le VMS sur des feuilles qui peuvent être projetées sur un écran, ou qui disposent de la technologie nécessaire, puissent lire les noms qui se trouvent dans les étoiles, dans les coiffures des femmes, dans les récipients, vases et tonnelets représentés dans le VMS.

    Le manuscrit de Voynich comporte des pages avec des représentations de femmes qui tiennent des étoiles dans leurs mains. Sur chacune de ces pages, il est écrit l'un de nos noms de mois. D'après ce qu'on dit habituellement, le mois de Juillet - et le calendrier julien - ont été appelés ainsi d'après Jules César, le mois d'Août d'après l'empereur Auguste ; quant à Septembre, Octobre, Novembre et Décembre, ce sont les chiffres latins pour 7, 8, 9 et 10, parce que l'année commençait en Mars, et ainsi Septembre était le 7ème mois, et ainsi de suite jusqu'à Décembre qui était le 10ème mois. Cependant je savais que le calendrier julien n'avait rien à voir avec César, mais qu'il avait été nommé ainsi d'après les "ancêtres ( de l'humanité ) venus du Jul". Dans le texte maya "Chilam Balam de Chumayel", le Jul est indiqué comme la description d'une position dans l'univers ( "181. Yuul at S. Dik 92 n hele" ), et hele est le mot hollandais ou bas-allemand pour dire "cosmos", "univers". Dans les pays scandinaves, Noël s'appelle aujourd'hui encore "Jul". Mais on ne sait plus que c'est la fête de l'arrivée des "ancêtres venus du Jul".

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    Revenons aux noms des mois. On a beaucoup d'indices qui laissent penser que l'année commençait originellement non pas en Mars, mais en Avril. Dans ce cas, le mois de Septembre n'était évidemment pas le 7ème, mais le 6ème mois, et Décembre non pas le 10ème, mais le 9ème mois. D'autre part, si les mois avaient été nommés d'après les chiffres romains, ils auraient dû s'appeler septem, octo, novem, decem, ou septem mensis, et ainsi de suite.

    Par ailleurs dans le VMS, le mois d'Octobre s'écrit "octembre". D'où vient donc ce "ber" ? Dans tout ce qu'on appelle la langue latine, il n'y a pas de mot "ber". Une petite recherche sur les anciens noms de mois a donné que les noms de mois étaient écrits autrefois en plusieurs tronçons: "Sept em ber", "Oct em ber" ( une forme "oct im ber" est attestée dans des textes en moyen-latin du Moyen-Age ), "nov em ber", "dec em ber", et même Février était "fe ber" ou "phe ber", ou encore "phe ber wah", "phe ber uari".

    Dans certains dictionnaires, comme en hongrois, on trouve encore aujourd'hui "Feber" pour Février. Brièvement, nos noms de mois ont été nommés d'après des planètes de la Grande Ourse, en vieil-allemand : "ber" = ours. C'est pourquoi l'on peut lire sur la dernière page du VMS : « por ea ber Ramen fut zi, fer qan chito, no ea bach qum, E coch q [ ui ]c tet, tar te veg por cach g [ i ] ng. ( suivent quelques mots illisibles sur ma copie ) - vix qah cag mat [-] iag or or cticy ra E cheh ub ren fon im gasmic ho". En allemand moderne, cela se transcrit : "Hoch zur Galaxie Bär strebte die Fut( arche ), der Fährkahn ( ge ) tut nun zurück in die Galaxie kommen, quick tat der ( Gott ) E ziehen, da den Weg in die Höhe ging er schnell. [... - ...] zum ( Sternbild ) Fisch, schnell jagte der mächtige Sachse( ngott E ) ins Ur( all ), ins Ur( all ) steigt der Strahl des ( Gottes ) E, schnell rennt er auf, von ihm hoch geschmissen ». En français : « En haut dans la galaxie de l'Ours, l'arche Fut cherche à atteindre, le vaisseau retourne dans la galaxie, le ( dieu ) E la tire vite, parce que le chemin vers le haut il va vite. […-…] vers ( la constellation ) Poisson, s'en allait vite le puissant ( dieu E ) saxon, dans le ( cosmos ) originel monte le rayon du ( dieu ) E, vite il monte, jeté par lui vers le haut ».

    Pour comprendre ce texte, il va falloir quelques explications sur les mots, car le vocabulaire vieux-allemand transmis est très limité. Qui sait donc que "ea" veut dire "galaxie" ? La "via lact ea", que l'on traduit par "voie lactée", se lit littéralement "voie de la galaxie lactée". "E" ou "E li", parfois appelé seulement "li" dans le VMS, est le dieu saxon, le "E li" ou "E loh im" ( le Dieu "E dans le feu flambant" ) de la Bible chrétienne. En aucun cas "yahwe" ne veut dire Dieu, mais il s'agit du vieux-allemand "ah weh", "oh weh", l'équivalent de "hélas" en français. Quant à "ra", cela signifie "rayon" ( en vieil-allemand, également "strala" ).

    Ainsi les extraterrestres, et aussi déjà nos ancêtres, voyagent ou voyageaient au moyen de rayons. Rien à voir avec notre technique primitive de la fusée, qui coûte des sommes faramineuses et qui occasionne de nombreuses pannes. Dans la Bible chrétienne Vulgata et dans bien des textes "latins", il y a "heb ra ea", en allemand moderne "hebt der Strahl in die Galaxie" : le vaisseau cosmique, "le rayon qui fait monter dans la Galaxie".

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    Ce "heb ra ea" n'est donc pas du tout un peuple du nom de "Hébreux" qui n'a jamais existé. "Israhel" est en allemand "der Strahl aus dem Hel", c'est-à-dire : "le rayon qui vient du cosmos", et ne se réfère pas à un état historique, et "Israeli" est "der Strahl des ( Gottes ) E li", c'est-à-dire : "le rayon du ( dieu ) E li". Au moment où j'écris ces lignes, une guerre est menée contre l'État d'Israël qui n'existait pas dans l'Histoire ancienne. On voit ici les répercutions ( conséquences ) importantes et dangereuses issues d'une interprétation totalement défaillante des sciences des langues et des sciences humaines, et de puissantes pseudo-religions, qui ne savent pas - ou ne veulent pas - lire et traduire correctement leurs propres livres saints.

    La constellation de la Grande Ourse s'appelle "boréale" dans les textes anciens, ce qu'on traduit par "nordique", mais qui se lit "bor ea lis", c'est-à-dire la "haute galaxie du ( dieu ) E li". C'est la résidence d' E li, le dieu des Saxons et des Angles. On en a tiré "anges". Dans la langue hongroise actuelle, "homme" se dit toujours "ember", en allemand "im Bären", c'est-à-dire "dans l'ours" ( à sa maison ) ; de même "hombre" en espagnol, le "home im Bären", le "chez soi dans l'ours". Il s'agit bien sûr de la constellation de la Grande Ourse.

    Le lieu d'origine effectif des premiers ancêtres de l'humanité qui sont arrivés sur Terre est le cosmos, Ur( all ) en allemand, qu'on trouve sous la forme de "or" dans le VMS et dans d'autres textes, ou parfois les deux formes en alternance, "ur" et "or". L'Ur comprend les constellations actuelles du Taureau, du Bélier, du Triangle jusqu'aux Poissons. L'Ur se retrouve dans "taurus", qui ne signifie pas "taureau", mais c'est en vieil-allemand "ta ur us", ce qui veut dire : "là, venant de l'Ur". Dans la langue allemande actuelle, il y a toujours le mot "Ursprung" qui signifie "origine", "provenance". Le "Sprung" ( saut ) depuis l'Ur( all ) ( espace ) vers la Terre était ainsi la signification d'Ursprung. Et c'est ce qui est montré dans le Manuscrit de Voynich. A la page f 68 r 3, il y a les représentations des Pléiades et de l'étoile Aldébaran. Partant des Pléiades, il y a une ligne incurvée ( constituée par de toutes petites lettres qu'on ne peut plus lire ) qui va vers notre système solaire, représenté sous la forme d'un visage de soleil. A côté de cette ligne de liaison, on peut lire en grandes lettres : "ot ea coe" = "vers la galaxie d'ot".

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    Les insulaires de l'île de Pâques et les Maoris considèrent les Pléiades comme la région natale de leurs ancêtres. Ils parlent de "Mata riki", le "puissant empire", les "puissants seigneurs" ( en vieil-allemand, "rihhi", "ricki" ou "rike" signifient aussi bien "empire" que "seigneurs" ). En outre, les Maoris parlent aussi, ce qui est très étonnant, de "A ot ea roa", pour désigner aussi bien le pays de leurs ancêtres que celui où ils vivent maintenant. Ils racontent également : « Ces étoiles ( les Pléiades ) sont au début de tout, pour nous les Maoris. Toutes nos histoires ont pour origine cette partie du ciel ».

    Il nous faut préciser ce qu'est la galaxie "ot, od, odd, odi, oti ou oth" ( dans le VMS, c'est presque toujours oth ou ot ). En allemand, il y a le mot "Kleinod" qui veut dire "joyau", quelque chose de précieux et d'irremplaçable. La vieille langue avait "othil" ( le "saint ot" ) dans le sens de "terre natale" et "richesse". Actuellement "Heimat" veut dire "terre natale", mais les formes plus anciennes faisaient allusion à la galaxie d'ot : "heimoti", "heimuoti", "heimuot", "heimuote". Les chercheurs ésotériques de droite ont fait d'othil une rune. Qui a assisté à ma conférence sur mon livre "Weltbildererschütterung" ( Bouleversement dans l'image du monde ) sait qu'il n'y avait pas de runes. Les runes sont des espaces intercalés entre les lettres "latines" qui ont été sculptées dans la pierre ou taillées dans le bois. Dans les textes "latins", on trouve "clen odi um" et "all odi um", ou "all od io". "God Odin" ou "God oddin" n'est pas un dieu germanique ou scandinave, mais cela veut dire : "God ( dieu ) dans ( la galaxie ) od, odd ou oth". C'est ce que veut dire le nom "Theoderich", qui se décompose en "the od E rich", c'est-à-dire "od est l'empire du dieu E li".

    On peut lire bien distinctement sur le dessin de l'étoile Aldébaran dans le VMS les lettres "AN". Et â côté : un "M" et un "i". On reconnaît ici le nom de "Mani" qui serait celui du plus vieil ancêtre de l'humanité. Dans la Bible chrétienne ( chez Isaï et Matthieu ), il y a deux passages qui annoncent la venue de Jésus. On y retrouve "E Manu hel", ce qui veut dire : le dieu "Manu qui vient du cosmos".

    Plus haut j'ai indiqué que la fête de Noël s'appelle "fête du Jul" en Scandinavie, la fête de l'arrivée des ancêtres qui venaient du Jul, et du grand aïeul Mani qui venait du cosmos. En ce qui concerne le nom d'Aldébaran : "beran" veut dire en vieil-allemand "engendrer, enfanter", "alde" est "vieux", mais aussi "haut". Aldébaran signifie donc : "là-haut où les anciens sont nés". On peut aussi considérer "alde" en 2 mots : "al" = "Univers", et "de" = "là", qui indique l'origine. On a donc : "nés là dans le cosmos". Dans les deux cas, les ancêtres sont venus de là-haut. On pense que les noms d'étoiles sont en arabe, en fait l'arabe est une sorte de vieil-allemand ( voir mon livre "Weltbilderschütterung" ). On a ainsi "Aldabaran", et aussi "Hadl al hajm" qui veulent dire "la terre natale ( heim en allemand ) dans le cosmos" ( pour ceux qui en doutent encore ).

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    A la page f 107 v, il y a encore un nom d'étoile lisible, la douzième en haut. On peut lire "hamal". Dans l'ancienne langue allemande, "hamal, hamul" signifie "mouton" ( d'où le nom de la constellation du Bélier ). Mais "hamal" peut aussi vouloir dire "ham im al", ce qui s'écrit en allemand moderne "heim im all", et veut dire : "pays natal dans le cosmos". Dans leurs textes anciens, les Basques parlent aussi du "hamalau". Le terme "au, aue, owi, awa, awi" ne se rapporte pas seulement à "Au" ou "Aue" ( prairie ) en allemand moderne, mais veut dire aussi "île". Actuellement, les Basques utilisent ce mot "hamalau" pour dire quatorze, mais il y a eu confusion avec un autre mot, comme chez d'autres peuples. En fait, "hamalau" signifie "l'île ( habitée ) dans le cosmos" d'où sont venus les ancêtres.

    Pour finir, venons-en à la langue hongroise. Dans celle-ci, "odavalo" ou "odvaloan" ont le sens de "qui est à sa place". L'homme appartient donc à "l'od au dans le cosmos", c'est-à-dire "l'ancêtre qui est à sa place dans l'od av". On a aussi "odanyul", c'est-à-dire "l'ancêtre od qui vient du Jul".

    Dans la Bible, le livre de Samuel ne concerne pas un prophète, mais c'est "Samen ( en allemand moderne, "graine" ) du hell", donc "la graine de l'humanité dans le cosmos". Celui qu'on croit être le père des Sémites, Sem, est un mot qu'il faut rapprocher de l'allemand "Samen", "graine". Les Sémites ne descendent pas d'un "Sem".

    A la page f 80 v du VMS, on a la représentation d'une femme avec un objet singulier dans la main tendue. Sur la pointe de l'objet, on découvre une écriture minuscule. Dans la coiffure de la femme ( si on la met à l'envers ), on peut lire "Urana" ou "Uranu". Nous avons ainsi, à côté de l'ancêtre premier "Mani" également une femme, notre aïeule à tous, qui correspond à "Mariana", comme on l'appelle dans les écrits vieux-allemands. A partir de "Mariana", en laissant de côté les deux dernières lettres "na", l'Eglise catholique en a fait "Maria", la Vierge-Marie. Dans les textes latins, celle-ci s'appelle "di ana", Diane. Les Romains en ont fait la déesse de la chasse. Par ailleurs, les Frisons appellent leur mère primordiale "Freya", et les Mayas parlent de "sac quib", ce que l'on peut interpréter comme "Sachsenweib", en français : "femme saxonne".

    A la page f 82 r, on voit la même femme représentée sur la gauche ( avec un autre mot, malheureusement illisible dans sa coiffure ). Avec la main, elle montre sur sa droite. Juste au dessus, il y a le mot "othil" qui signifie "la sainte galaxie d'Ot" ( en allemand, "heil" = "saint" ). Sur la même page, on voit deux étoiles reliées par une ligne, et un vaisseau spatial en forme de croix, avec quelque chose qui en sort. Dans l'objet volant, on a "Uruekan", c'est-à-dire "le vaisseau ( "Kahn", en allemand ) du ( dieu ) E". Le mot "Urkan", "Hurakan", est présent dans les textes anciens, du Tibet jusqu'à chez les Mayas. En espagnol, "hurakan" signifie toujours "ouragan", "Orkan" en allemand. Ce mot provient de "Urkahn", c'est-à-dire le vaisseau spatial originel, le vaisseau spatial du dieu des Saxons, "E li".

    C'est ainsi que nous arrivons aux désignations pour les vaisseaux spatiaux, telles qu'on les trouve dans le VMS et dans d'autres textes anciens. J'ai déjà évoqué un peu plus haut la "Fut( arche )", ou "futur", la "Fut qui vient du cosmos". Les ésotéristes de droite ont naturellement refait une rune à partir de "Futharch". En Argentine, dans la province de Chubut, il y a une ville qui s'appelle "Futulaufquen", un lac "Futulaufquen", et puis une ville, un lac et un fleuve qui ont pour nom "Futaleufu", et encore un lac "Huichulafquen". Voici des noms géographiques à consonance bien allemande : "Fut geht ins All" ou la "Fut des All( gottes ) E ( geht ) uf" et "Weg ins All aufgehen". Le peuple d'origine qui vivait là-bas ( aujourd'hui il a disparu ) s'appelait "Alacalufe", en vieil-allemand "ceux qui vont et viennent dans le cosmos", parce que leurs ancêtres allaient et venaient ( "lufe" ) à travers l'univers.

    A la page f 83 v du VMS, il y a une remarquable illustration. On y voit deux objets en forme de citrouille, desquels quelque chose jaillit. A côté de chacun d'entre eux, une femme flotte dans un récipient qui ressemble à un tuyau d'écoulement, duquel des "gaz d'échappement" sortent. Dans l'engin de gauche, on peut lire des lettres. Même avec beaucoup d'imagination, il serait difficile pour celui qui voit ce dessin de penser qu'il puisse s'agir de quelque chose en rapport avec les voyages spatiaux. Moi aussi je m'en abstiendrais, s'il n'y avait à côté un mot qu'on peut lire : "vet". Si l'on se rapporte à l'étymologie, on a : "vet, veth, pet, fet, phet, phed, prophet"…

    En vieil-allemand, "phet, phed, phedem" veut dire "citrouille, melon, concombre". Si l'on se penche sur des rapports sérieux concernant des gens qui ont vu des OVNIs, on remarque que les témoins disent constamment que ceux-ci ressemblaient à des melons, à des ballons de football américain. Dans les textes anciens, "prophet, prophète" vient de "frophet" ( "fro" = seigneur, dieu, comme dans l'allemand moderne "Fronleichnam", Saint-Sacrement ), le "phet du dieu".

    Un prophète est donc un engin spatial en forme de courge ou de citrouille. Les prophètes ne sont donc pas des voyants ou des envoyés, on peut donc tout oublier ce qui a trait à des prophéties. Les musulmans traduisent "prophète" par "ras sul", en allemand "soll rasen", ce qui se rapporte à la locomotion rapide de l'engin spatial.

    Dans un livre à paraître, je traiterai en profondeur le sujet des traductions tout à fait fausses que l'on fait du Coran ou de la Bible ( si je trouve un éditeur et si l'on ne m'abat pas auparavant ).

    Mais revenons encore une fois sur le mot "ra" qui signifie "rayon" dans le Manuscrit de Voynich et dans d'autres textes anciens. Pourquoi l'île de Pâques s'appelle-t-elle "Ra pan ui" ? On a : "ui" qui veut dire "saint", "pan" qui est la "voie". Cela donne donc "la sainte voie du rayon" ( qui vient du cosmos ), sur lequel les ancêtres voyageaient.

    Voici peu de temps, il y a eu une querelle juridique entre l'auteur du "Da Vinci Code" et deux autres écrivains, à cause d'un prétendu vol d'idées sur le Saint-Graal. Le pauvre juge a dû faire le pour ou le contre de préjudices atteignant plusieurs millions de dollars. C'est typique d'une société qui perd complètement la tête. Quand je me suis penché sur l'étymologie du mot "Graal", j'ai trouvé : "Sangraal", en vieil allemand: "sang ra ( aus dem ) all", "le rayon descendait du cosmos". Il n'y a jamais eu de Saint-Graal, c'est encore l'une des fâcheuses inventions du Moyen-âge.

    Les ancêtres de l'humanité ( et leurs ennemis, ceux qui ont assujetti l'humanité depuis 1000 ans, qui ont inventé l'esclavage, la propriété et les impôts, que les politiciens de gauche apprécient encore tant ) sont venus du cosmos et ont apporté avec eux la plupart des animaux. Aujourd'hui, les créationnistes se disputent avec les darwinistes sur le sujet des origines de l'homme. D'un côté on a une absurdité pseudoreligieuse, de l'autre une absurdité pseudoscientifique. D'un côté on a les tenants d'une "création", qui n'existe même pas dans les livres religieux, de l'autre les défenseurs d'une "évolution", comme elle n'a jamais eu lieu sur la Terre. En fait, nous n'en savons rien !

    Peut-être y a-t-il eu quelque part dans le cosmos une évolution ( totalement différente de ce qu'enseignait Darwin ), peut-être y a-t-il eu une création dans l'univers ( totalement différente de ce que racontent les pseudosectes, qui ne savent même pas d'où vient le mot "religion", mais qui se prennent pour les grandes religions, les découvreurs d'une conception tout à fait fausse de "dieu", avec un symbolisme vide de sens et des rites absurdes ). Si nous laissons nos sciences naturelles exactes greffer une science des langues et une science humaine totalement ratées, si nous continuons à considérer comme de la science les idioties de Darwin, Marx et Freud, et si nous laissons des pseudoreligions, qui ne savent même pas lire de façon correcte un seul mot de leurs livres religieux ( ou qui ne le veulent pas, sinon ce serait leur fin ), fomenter des conflits entre elles, et les considérer comme des partenaires et des faiseurs d'opinion en politique et en culture, si des politiciens continuent à faire des révérences devant n'importe quel "dignitaire" religieux, eh bien, cette humanité ne va pas survivre, ou bien souffrir encore 1000 ans du manque de liberté.

    NdT : voir aussi dans Pour la Science n°323 ( sept. 2004 ) l'article sur "Le mystère du manuscrit de Voynich", par Gordon Rugg. Extrait :

    " Plusieurs chercheurs, comme Jorge Stolfi de l'Université de Campinas au Brésil, se sont demandé si le manuscrit de Voynich a été construit à l'aide de tableaux de production aléatoire de texte. Les cases de ces tableaux comprennent des syllabes, que l'utilisateur sélectionne, par exemple en jetant des dés, et combine de façon à former un mot. Cette technique pourrait engendrer certaines des régularités observées dans les mots voyniches. La première colonne du tableau pourrait contenir des syllabes constituant un préfixe tel que qo, qui n'apparaît qu'en début de mot, la seconde colonne, des infixes - syllabes apparaissant au milieu des mots - comme chek, et la troisième colonne des suffixes, tels que y. En choisissant séquentiellement une syllabe dans chaque colonne, on produit des mots possédant la structure caractéristique du voyniche. Des cases vides permettent de produire des mots dépourvus de préfixe, d'infixe ou de suffixe.

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    Certaines propriétés du voyniche ne sont cependant pas aussi simples à reproduire. Des caractères courants pris individuellement peuvent n'être que rarement associés à d'autres. Les caractères transcrits en a, e et l, ainsi que la combinaison al, sont fréquents, mais la syllabe el est très rare. Cet effet ne peut être produit en mélangeant de façon aléatoire des caractères contenus dans un tableau.

    Le tirage aléatoire est cependant la notion clé. Ce concept n'a été précisé que longtemps après la réalisation du manuscrit, de sorte que dans une construction aléatoire médiévale, la combinaison des syllabes a probablement été effectuée autrement. Les mots formés ne seraient alors pas strictement aléatoires au sens statistique. Certaines caractéristiques du voyniche sont peut-être ainsi la marque d'un ancien système de codage.

    Nous avons essayé de produire un document contrefait pour voir quels effets apparaîtraient. Quelle technique utiliser ? La réponse dépend de la date de création du manuscrit. Il est illustré dans le style du XVe siècle, et il existe un consensus sur le fait qu'il est antérieur à 1500. Pour autant, les oeuvres artistiques imitent souvent le style d'une période antérieure, innocemment ou pour faire paraître le document plus ancien. Le style ne permet pas de dater précisément le manuscrit. J'ai donc cherché une technique en vigueur durant une période plus large, entre 1470 et 1608.

    La grille de Cardan, introduite par le mathématicien italien Girolamo Cardano en 1550, est une possibilité prometteuse. C'est une sorte de carte à trous. Lorsqu'on la superpose sur un texte apparemment anodin créé à l'aide d'une copie de la même carte, les fenêtres révèlent les mots du message caché. J'ai pensé qu'à l'inverse cette même grille de Cardan à trois fenêtres permet de sélectionner des groupes de préfixes, infixes et suffixes dans un tableau pour fabriquer des mots de style voyniche.

    Un code, mais pas de message

    Une page type du manuscrit de Voynich contient entre 10 et 40 lignes, chacune comptant 8 à 12 mots. En utilisant le modèle du voyniche à trois syllabes, un seul tableau de 36 colonnes et 40 lignes contient assez de syllabes pour produire une page entière du manuscrit avec une seule grille. La première colonne donne la liste des préfixes, la seconde celle des infixes et la troisième celle des suffixes. Les colonnes suivantes répètent ce motif. On aligne la grille sur le coin supérieur gauche du tableau pour créer le premier mot, puis on la déplace de trois colonnes vers la droite pour former le mot suivant. On peut aussi déplacer la grille d'une ligne vers le bas ou d'une colonne vers la droite. En plaçant successivement la grille sur différentes parties du tableau, on crée des centaines de mots voyniches. Le même tableau peut ensuite être utilisé avec une autre grille pour former les mots de la page suivante. Avec trois tableaux et une dizaine de grilles, j'ai produit en peu de temps environ 2 000 mots.

    Cette méthode permet de reproduire aisément les caractéristiques du voyniche. On peut s'assurer que certains caractères ne se côtoient jamais en concevant soigneusement les tableaux et les grilles. Si les fenêtres de la grille sont sur des lignes différentes, les syllabes de cases adjacentes horizontalement ne seront jamais accolées, même si elles sont très courantes individuellement. La distribution binomiale des longueurs des mots est obtenue en mélangeant des syllabes courtes, moyennes et longues dans le tableau. En voyniche, les premiers mots d'une ligne ont tendance à être plus longs que les derniers. Il suffit pour reproduire cette propriété de placer les syllabes longues dans la partie gauche du tableau. Mes essais suggèrent qu'une personne aurait pu produire le manuscrit de Voynich en seulement trois ou quatre mois à l'aide de la méthode de la grille de Cardan.

    Pour déterminer si le manuscrit n'est qu'un fatras insensé ou s'il recèle un message crypté, j'ai imaginé deux façons d'employer les grilles et les tables pour coder un texte en clair. La première est de convertir les caractères du texte en clair en infixes qui sont ensuite insérés entre des préfixes et des suffixes ayant un sens à l'aide de la grille de Cardan. Une seconde technique possible est d'assigner un nombre qui spécifie l'emplacement de la grille de Cardan sur le tableau à chaque caractère du texte en clair. Cependant, ces techniques aboutissent à des écritures beaucoup moins répétitives que le voyniche. Ce résultat suggère que, si la grille de Cardan a effectivement été employée pour rédiger le manuscrit de Voynich, l'auteur a sans doute transcrit des suites de mots incohérentes plutôt qu'un texte sensé.

    Ces travaux ne démontrent pas que le manuscrit est un canular, mais ils montrent que sa réalisation était possible à l'époque. Le fait que l'érudit élisabéthain John Dee et son associé Edward Kelley se sont rendus à la cour de Rodolphe II dans les années 1580 renforce cette hypothèse. Kelley était un faussaire notoire, un mystique et un alchimiste familier des grilles de Cardan. Certains experts du manuscrit de Voynich le suspectent depuis longtemps d'en être l'auteur.

    Avec une de mes étudiantes, Laura Aylward, nous cherchons actuellement à reproduire des caractéristiques statistiques plus complexes par la technique des grilles de Cardan. Pour ce faire, nous tentons d'automatiser la méthode, afin de produire de grandes quantités de texte. Peut-être parviendrons-nous ainsi à percer le secret plusieurs fois centenaire du plus mystérieux des manuscrits médiévaux. "

    - G. Rugg, The Voynich manuscript : an elegant hoax? in Cryptologia, vol.28, n°1, janvier

    Dans OVNI/UFO
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    OVNIs dans l'Histoire : les 16 et 17ième siècles

    Par Le 17/03/2013

    OVNIs dans l'Histoire : les 16 et 17ième siècles

     

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    Gravure sur bois de Hans Glasser. Nuremberg 1561 - Collection Wickiana, Zurich Bibliothèque Centrale.

     

    Hollande ( 1528 )
    En 1528, Wolffart raconte que, durant le siège de la ville d'Utrecht, en Hollande, " on vit dans le ciel un signe étrange et cruel " - la forme d'une croix bourguignonne, juste au-dessus de la cité, " de couleur jaune et horrible à contempler ".

    Le 14 avril 1561 a lieu au-dessus de Nuremberg en Allemagne une des plus grandes observations collectives d’ovnis recensées à ce jour. Les commentaires écrits mais surtout la gravure sur bois de Hans Glasser (photo ci-dessus) permettent un témoignage très vivant de l'évènement, assez proche de certains témoignages d'observations récentes. Le ciel semblait rempli d'objets cylindriques desquels des disques et des globes rouge, noir, orange et blanc bleu ont émergé. Des croix et des tubes ressemblant à des canons apparurent après quoi ils commencèrent à combattre.

    Ce qui fut décrit ne peut être appelé qu'une guerre dans les cieux, avec une grande variété d'engins allant de sphères à des fers de lance, des cylindres, des croix. Le ciel était empli de machines se battant. Les comètes et autres étaient très bien identifiées et cartographiées à cette période, il est donc hautement improbable que ce dont le peuple fut témoin soit un simple phénomène céleste comme une «pluie de météorites», comme certains le suggérèrent. Ce qui est décrit sont, plutôt des objets physiques et des formes détaillées en «bataille» pendant plus d'une heure. La bataille fut telle que le gagnant fut perçu aussi. Des ovnis sphéroïdes ont été vus sortant de vaisseaux-mères «ravitailleurs».

    Cette même année l’Allemagne est parcourue par une multitude d’objets de types similaires. Ces observations sont alors interprétées comme des prodiges surnaturels, des anges. Les témoins parlent de combats dans le ciel.

    Quelques années plus tard on assiste à la même catégorie d’événements, cette fois-ci à Bâle en Suisse.

     

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    Le 7 aout 1566, les citoyens assistent a un formidable spectacle aérien. Visible depuis la place de Munster, les témoignages sont innombrables. Des documents écrits sont établis ainsi que des gravures et des dessins. Les plus connues sont ceux consignés dans la gazette de la ville :

    « Le 7 aout, à l’heure du lever du soleil, on a vu dans l’air beaucoup de grosses boules noires qui se dirigeaient à grande vitesse vers le soleil, puis qui firent demi-tour, s’entrechoquant les unes les autres comme si elles menaient un combat, un grand nombre d’entre elles devinrent rouges et ardentes, par la suite elles se consumèrent et s’éteignirent ». Le document est signé Samuel Coccius, étudiant en écritures sacrées, il était accompagné d’une gravure. C’est cette gravure qui décrit peut être le mieux l'observation dont les habitants de Bale sont témoins. Il s’agit de véritables poursuites dans le ciel, l’auteur parle de « combats ». Notons que des phénomènes analogues s’étaient produits les 17 et 18 juillet de la même année.

    Tübingen - Allemagne ( 5 décembre 1577 )
    Dans ses Histoires Prodigieuses (1594), Pierre Boaistuau raconte une histoire qui se produisit à 7 h 00 du matin le 5 décembre 1577, à quelques kilomètres de Tübingen ( Allemagne ). Les gens du pays purent voir des nuages " de feu ", étrangement colorés, qui semblaient se rassembler autour du soleil. " Hors de ces nuages (sortaient) des reflets ressemblant à des chapeaux larges, longs et hauts et la Terre se révéla elle-même jaune et sanglante, et semblaient de différentes couleurs, rouge, bleu, vert, mais principalement noir ".

    France ( 13 février 1606 )
    C'est une " colonne de feu " qui est observée encore dans le sud-est de la France.

    Kyoto - Japon ( mai 1606 )
    Des boules de feu avaient survolé en permanence la ville de Kyoto et un soir une roue rouge était même venue tournoyer et planer au-dessus du château de Nijo.

    Lire la suite ci-dessous :

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    Découvertes archéologiques au Yucatan avec Google Earth

    Par Le 16/03/2013

    Découvertes archéologiques au Yucatan avec Google Earth

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    Une image du site de la possible cité engloutie du Yucatan. C'est une partie seulement du site.

    La chercheuse Angela Micol a déjà trouvé et montré des traces certaines d'oeuvres anciennes via des images satellites, et elle nous fait découvrir ici ses recherches sur un site situé au Nord de Campeche, dans une réserve protégée et donc non fouillée dénommée Parc Natural de Flamenco Mexicain de Celestin, aka the Celestun Biosphere Reserve du Yucatan, Mexique, et qui, comme chacun le sait est la région d'origine des Mayas (issus d'une culture provenant du nord du Mexique, ou venus par les mers éventuellement, ou survivants d'un cataclysme oublié au large...).

    " Bien que non alignée comme une ville moderne typique, je suis presque convaincue maintenant que ce que j'ai trouvé sur les rivages de la péninsule du Yucatan sont des constructions, des secteurs d'activité enfouis reliés par des lignes ou des routes. C'est ma théorie et cet album photo contient la preuve par l'intermédiaire de l'imagerie satellitaire pour soutenir ma thèse. Ce qui est nécessaire maintenant est une expédition sur ce site pour confirmer que les secteurs circulaires sont en effet des sites avec des constructions enfouies. Regardez les légendes avec les images dans cet album pour voir des preuves pour une possible ville perdue trouvée sur la péninsule du Yucatan. " :

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    En dernières photos : Des zones circulaires élevées avec un cercle rouge montrant que la végétation a une couleur différente et révélant de possibles ruines à l'intérieur des structures circulaires. Cette théorie a été développée et vérifiée par l'archéologue de la NASA Tom Sever qui a statué que la végétation est typicalement différente autour des ruines de pierres et que c'est bien le cas ici. Les images de ruines en médaillon sont des exemples possibles de ce qu'il s'y trouve, mais seulement des exemples. Une étude doit être lancée localement.

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    Peninsule Yucatan : lines are approximately 8 feet wide leading to large, raised circular features. All lines lead to these mysterious, circular features. The largest in this picture is over 1,000 feet wide. Is this a large mound or settlement site ?

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    " This site continues for 50 miles along the Yucatan coast line and appears to have been wiped out by water as many of the "road" features are filled in with water. I do not believe them to be canals but that is a possibility. Many of the linear features lead into the sea, but most of the lines lead to the large circular, raised mound areas. The large, green mound area in this image that the line leads to is over 1/4 of a mile wide. The scale is large, massive. What was once in these green areas? Elevation of these mounds varies from 20-60 feet in height. Multispectral infrared imagery of this area reveals a large habitation or agricultural site yet it has remained undocumented from the research I have conducted. " Trad. : " Ce site continu sur 50 miles (80,47 km) suivant la ligne de côte du Yucatan et semble avoir été effacé par l'eau alors que plusieurs caractéristiques de « routes » sont reliées à l'eau. Je ne pense pas qu'ils pourraient être des canaux mais c'est une possibilité. Plusieurs des caractéristiques linéaires mènent dans la mer, mais la plupart des lignes mènent aux grands secteurs circulaires et relevés comme des monticules. Le grand secteur vert de monticules dans cette image auquel la ligne mène a plus de 1/4 de mile (400 mètres env.) de large. L'échelle est grande, massive. Qu'y avait-il dans le passé dans ces espaces verts ? L'altitude de ces monticules varie de 20-60 pieds (6 à 18 mètres) de hauteur. Les images infrarouges multispectrales de ce secteur indiquent une grande habitation ou un site agricole, pourtant elles sont demeurées non documentées dans la recherche que j'ai conduite. "

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    Une image du site de la possible cité engloutie du Yucatan. C'est une partie seulement du site.

    Source : https://www.facebook.com/pages/Earth-Ancients/208845839237411

    Pour suivre les données mises à jour : https://www.facebook.com/pages/Google-Earth-Anomalies/100928109973908

    Yves Herbo - SFH 03-2013

    Dans Paranormal
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    Le Peuple des Sidhe

    Par Le 02/03/2013

    Le Peuple des Sidhe

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    La plupart des récits de la tradition celtique présentent les fées non comme un ensemble disparate d'entités isolées et de puissances individuelles intervenant de façon accidentelle ou arbitraire dans le destin des hommes, mais bien comme les représentants d'une race à part, d'un peuple qui possède ses propres coutumes, qui livre ses propres guerres et, surtout, qui règne sur son propre monde. Ce peuple, qui regroupe en son sein différentes tribus, différents royaumes, est connu sous le nom de peuple Sidhe, terme gaélique désignant à l'origine un tertre ou une colline : dans l'imaginaire celte, les tertres et les collines marquaient souvent les frontières visibles du monde invisible et les croyances populaires situaient volontiers les demeures et les palais des fées sous la surface des collines. A quoi ressemblent donc les Sidhe ? Dans la plupart des textes qui les décrivent, ils sont présentés comme des êtres à l'apparence humaine, mais particulièrement beaux, vigoureux et brillants, parés de dons prodigieux et éternellement jeunes... Certains d'entre eux, toutefois, sont particulièrement laids,
    ou étrangement difformes, voire franchement monstrueux : dans un cas comme dans l'autre, l'ordinaire n'a pas cours, et les extrêmes constituent la norme.

    Et qu'en est-il de l'organisation sociale de cette gent des collines ? Le plus souvent, les Sidhe vivent à la manière des tribus celtes, avec des guerriers, des bardes, des artisans, des rois et des reines, et présentent en quelque sorte une version idéalisée de la société celtique, parfois agrémentée de quelques étrangetés typiquement féeriques... En revanche, les Sidhe néfastes et malveillants tendent à vivre selon des coutumes qui ne sont en réalité que de grossières transgressions ou inversions des grandes lois communes au monde celtique : l'illusion remplace la vérité, la fausseté se substitue à l'honneur et les règles sacrées de l'hospitalité sont détournées à l'encontre des invités, retenus contre leur gré ou contraints de se plier à des coutumes infamantes par "respect" pour leurs hôtes.

    Seelie et Unseelie

    A l'instar des paysages de cet Autre Monde qui est le leur, la société des Sidhe est bâtie sur ce qu'on pourrait appeler une dualité des extrêmes : d'un côté, des êtres "brillants", dispensateurs de dons et d'inspiration, vivant dans un monde d'enchantements et de prodiges; de l'autre, des créatures "ténébreuses", parodiant et bafouant les lois humaines, porteuses de mauvais sort et semeuses de discorde. Si certains sidhe adoptent volontiers l'un ou l'autre comportement de façon capricieuse et imprévisible, la plupart d'entre eux relèvent clairement de l'un ou l'autre aspect. La tradition gaélique écossaise concrétise un peu plus cette bipartition en nommant précisément ces deux factions : d'un côté, la cour brillante des Seelie, de l'autre, la meute ténébreuse des Unseelie. Il est amusant de constater que ces deux termes, manifestement contraires, n'ont, en eux-mêmes, aucune signification propre, le mot seelie n'étant que la transcription de sidhe : seelie pourrait donc se traduire en français par fée ou faé et unseelie par un terme comme "infaé".

    La Légende de Thomas le Rimailleur

    Dans certains cas, un séjour chez les fées peut même avoir des conséquences globalement positives pour l'invité-captif, comme dans l'histoire de Thomas le Rimailleur (Thomas the Rhymer). Selon la légende, Thomas était un poète écossais qui fut enlevé par les fées et revint de l'Autre Monde doté du don de prophétie, un don qui, dans la grande tradition du pays de Féerie, peut parfois être source de bien des tourments. Ici, la Légende se confond avec l'Histoire, puisque Thomas le Rimailleur a bel et bien existé : né Thomas de Learmouth, ce noble écossais du XIIIème siècle composa de nombreuses prédictions sous forme de poèmes, souvent énigmatiques. Certaines de ces prophéties se révélèrent exactes, notamment celle concernant la mort du roi d'Ecosse Alexandre III et les graves troubles qui s'ensuivirent pour le royaume. Cette véracité lui valut le surnom de "True Thomas", c'est à dire Thomas le Véridique. Fallait-il être devin pour prophétiser de tels événements ? Une prédiction, une fois établie et rendue, ne constitue-t-elle pas, pour ceux qui y accordent foi, le plus impérieux des commandements ? Il ne nous appartient guère de trancher... Quittons donc les rivages de l'Histoire pour rejoindre à nouveau l'autre bord, celui de la Légende : selon certains récits, Thomas le Véridique ne serait pas mort mais aurait rejoint l'Autre Monde, où il serait devenu le barde attitré de la Reine des Fées...

    Charmes et Enchantements

    Enchanteurs par nature, les sidhe pratiquent une forme de magie particulière, le glamour. Avant d'examiner de plus près les caractéristiques de cet art typiquement féerique, attardons-nous quelques instants sur la définition du mot lui-même... A l'origine, le terme glamour désigne, en anglais, une forme de magie destinée à embellir la réalité : le glamour peut ainsi donner à une poignée de feuilles mortes l'apparence d'une bourse remplie de pièces d'or, ou faire passer la plus humble des masures pour le plus majestueux des palais. Ce type de magie remplit donc une double fonction : abuser et séduire, tromper et attirer, en un mot, charmer au moyen d'artifices secrets, définition qui s'applique également au sens moderne, beaucoup plus restreint, de ce mot. On pourrait donc traduire glamour par "charme" ou "enchantement", deux mots qui appartiennent eux aussi à ce double registre de la magie et de la séduction; signalons également que le mot français prestige désignait lui aussi autrefois des artifices magiques destinés à leurrer ou à fasciner.

    L'étymologie du mot glamour est encore plus tortueuse que sa définition, puisqu'il est issu du mot français... grammaire ! Autrefois, le terme grammaire ne désignait pas uniquement le modus operandi d'une langue, mais pouvait s'étendre à n'importe quel domaine de connaissance jugé extrêmement abstrait, complexe ou ésotérique : le mot a ainsi donné naissance à grimoire, terme désignant un ouvrage savant empli de connaissances vaguement mystérieuses; puis, le sens de grimoire s'est peu à peu limité au seul champ de la magie; c'est chargé de cette signification que le mot est passé en Grande Bretagne, après la conquête de l'Ile par les Normands francophones. Là, il s'est peu à peu déformé et son sens est progressivement passé de "livre de magie" à "magie". Dans certains vieux textes anglais parlant de magie et de féerie, on rencontre parfois des termes comme gremayre, qui attestent de cette improbable évolution linguistique, digne des sortilèges les plus étranges de l'Autre Monde.

    Il serait tentant de ne voir dans le glamour qu'un art magique constituant à travestir l'apparence des choses, ou à créer des illusions de toutes pièces, mais cette forme de magie typiquement féerique entretient des rapports beaucoup plus subtils avec les notions de réel et d'imaginaire. Dans son acception la plus générale, le terme glamour désigne non seulement la technique magique proprement dite que la "matière première" que cette technique permet de manipuler, cette fameuse "étoffe dont sont faits les rêves" (Shakespeare, La Tempête), cette substance qui imprègne chaque être, chaque lieu, chaque objet issu de l'Autre Monde, où tout est plus beau, plus fort, plus vif... plus vrai, serait-on tenté d'ajouter. Comme on le voit, l'art de tisser le glamour consiste moins à créer des illusions qu'à évoquer au sein de notre monde un peu de l'éclat et de la splendeur de l'Autre...

    Les Fées et la Foi

    Si les croyances concernant les sidhe trouvent leurs racines dans le paganisme celtique, la chrétienté médiévale, loin de nier l'existence des fées, chercha souvent à les intégrer de manière plus ou moins heureuse au sein de la cosmogonie biblique. Cette démarche syncrétique, peu prisée des autorités ecclésiastiques romaines, fut en revanche une des grands caractéristiques des diverses églises celtiques, notamment au Pays de Galles, en Bretagne armoricaine, en Ecosse et, bien évidemment, en Irlande : le récit pathétique du retour d'Oisin et de son trépas témoigne ainsi de la volonté des hommes d'Irlande d'établir un passage, une transition harmonieuse entre leur nouvelle foi et les traditions de leurs ancêtres, de concilier en une seule histoire mythique le souvenir des héros et des fées de jadis, et les enseignements de la religion chrétienne. Il est intéressant de noter qu'à partir du moment où la religion et la morale chrétiennes s'en mêlent, les frontières entre les différentes espèces d'êtres féeriques ont tendance à s'estomper et tous, qu'ils soient beaux ou laids, fascinants ou effrayants, brillants ou ténébreux, se trouvent jetés dans le même sac et frappés du même anathème : pour la plupart des gens d'église du moyen-âge, fées, elfes et autres "hafelins" (littéralement "demi-hommes") ne sont que des démons déguisés, des esprits infernaux dont le seul but est de perdre les hommes, de les éloigner de la seule vraie foi en les soumettant à diverses
    tentations.

    Certains théologiens firent toutefois preuve d'une plus grande imagination et virent la confirmation de l'existence d'une race féerique à part dans l'allusion que fait le Livre de la Genèse aux Nephilim, ces mystérieux "faiseurs de prodiges" qui arpentaient la Terre lorsque celle-ci était encore jeune. Selon une théorie fort répandue dans les traditions celtique et germanique christianisées, les êtres féeriques seraient en fait des anges exilés sur terre par Dieu : dans la grande révolte déclenchée par Lucifer avant la Chute, ces anges n'auraient pris parti ni pour Dieu ni pour le futur souverain de l'Enfer. Dieu aurait donc banni dans le monde des hommes ces anges coupables d'être restés neutres, qui ne pouvaient décemment demeurer au Paradis, mais qui ne méritaient pas pour autant d'être jetés dans l'Abîme. Selon d'autres sources, le royaume de Féerie verserait un tribut régulier aux Puissances de l'Enfer, afin de conserver son indépendance et de rester à l'écart de la grande lutte entre les forces du Bien et du Mal. Il est intéressant de noter que, même aux yeux de ces théoriciens pourtant chrétiens, sidhe, elfes et consorts ne sont ni bons ni mauvais, mais incarnent un compromis pour le moins inhabituel dans un système de croyance et de pensée pourtant strictement codifié : le véritable
    caractère des fées demeure un mystère, même pour ceux qui prétendent expliciter le monde, de sa création à sa fin.

    Les Sidhe et les Mortels

    Seelie ou unseelie, les sidhe semblent en tous les cas éprouver une vive curiosité à l'égard des mortels et vont parfois jusqu'à inviter quelque promeneur solitaire ou voyageur égaré à les rejoindre dans leurs réjouissances. Dans la plupart des cas, ces réjouissances prennent la forme d'une grande ronde joyeuse ou d'un banquet où l'on sert des mets délicieux. Rappelons-nous au passage que la danse et la bonne chère sont deux symboles traditionnels des plaisirs de la chair : l'appel des fées est donc une invitation au plaisir et à l'abandon. Comme il est évidemment fort difficile de refuser quoi que ce soit à des êtres aussi séduisants, le mortel ne tarde pas à rentrer dans la danse ou à rejoindre la fête, ce qui va évidemment entraîner de fâcheuses conséquences, comme chaque fois qu'un interdit se trouve transgressé ou que la frontière entre les deux mondes est franchie...

    Lorsqu’il entre dans la ronde des fées, le mortel se trouve emporté par une farandole de plus en plus frénétique et étourdissante : dans certains récits, le malheureux est ainsi condamné à "danser jusqu'à la fin des temps"; dans d'autres, il parvient à quitter la danse, ou bien s'en trouve éjecté par malice, à moins que le lever du jour ne provoque la disparition des danseurs faés : le malheureux mortel constate alors qu'il a vieilli de plusieurs années en quelques heures, sans même avoir connu une vie d'abondance et de félicité, comme Oisin en Tir Na n’Og. La signification cachée de cette ronde des fées est aisée à déceler : l'homme qui cède aux plaisirs vit sa vie comme une grande farandole, comme un tourbillon, sans voir le temps passer, et se réveille un jour, vieux, seul, au terme d'une existence qui ne lui a rien appris, rien apporté. Dans d'autres cas, le danseur est finalement changé en pierre : plusieurs cercles de pierres levées, en Grande Bretagne et en Bretagne armoricaine, sont liés à des histoires de danseurs pétrifiés victimes de la malice des sidhe ou des korrigans.

    Dans le cas du banquet des fées, l'expérience vécue par l'invité mortel est plus élaborée, riche de sensations diverses et de plaisirs variés : les plats, la boisson, la musique, la beauté des convives, tous ces éléments font de ce festin féerique un moment magique et inoubliable. Mais on ne goûte pas impunément les mets et les breuvages de l'Autre Monde : un des premiers conseils que l'on donnait jadis aux enfants et aux voyageurs était de ne jamais accepter quoi que ce soit, et tout particulièrement à manger ou à boire, qui soit offert par une fée ou par un être de même nature. On retrouve à nouveau l'éternel principe de l'interdit : en acceptant un cadeau offert par une fée, en goûtant un plat préparé dans l'Autre Monde, le mortel imprudent se laisse en quelque sorte contaminer par la magie des fées... Ceux qui cèdent à la tentation subiront bien souvent le même réveil brutal, le même douloureux retour à la réalité que le danseur de la ronde des fées... Ils ne verront plus le temps passer et, lorsqu'ils prendront congé de leur hôte, ils trouveront un monde méconnaissable, où de nombreuses années se sont écoulées durant l'espace d'un soir à la cour des fées.

    Dans certains récits, le convive égaré se voit épargner le châtiment de son propre vieillissement accéléré, mais l'expérience qu'il a vécue et le fait qu'il ne soit plus tout à fait de son temps le laissent à jamais marqué et le placent à l'écart des autres hommes. Comme ceux qui ont aimé passionnément une fée et que leur amante a quitté pour rejoindre l'Autre Monde, il restera à jamais "sous le charme" (au sens magique du terme), "fae-struck" comme disent les Anglais, soit littéralement "frappé par les fées" : il a pris un "coup de féerie" comme on peut prendre un coup de soleil ou un coup de lune...

    Ce thème de l'enlèvement déguisé en invitation n'est pas l'apanage des seuls unseelie, loin s'en faut. Ce constat permet de confirmer, si besoin était, que la division seelie/unseelie ne correspond pas, répétons-le, à une division bien/mal : peut-être la différence entre seelie et unseelie est-elle à chercher du côté de l'intention et des conséquences de l'invitation dans l'Autre Monde. Les seelie inviteront le mortel dans leur ronde ou à leur banquet en dépit des fâcheuses conséquences que cela peut entraîner pour lui, tandis que les unseelie agiront dans le but délibéré de provoquer ces fâcheuses conséquences. Comme toujours chez les fées, les nuances sont subtiles et les frontières fragiles...

    De Prestigieux Ancêtres

    Même s'ils semblent vivre en dehors du temps, les Sidhe préservent, comme tous les peuples, la mémoire de leurs origines. Dans la mythologie irlandaise, les Sidhe sont les descendants des Tuatha dé Danan (littéralement "la tribu ou les gens de Dana", Danu étant l'un des noms de la grande déesse mère des Celtes), une race d'êtres divins eux-mêmes originaires des lointaines "Iles de l'Ouest", souvent identifiées avec la terre enchantée de Tir Na Nog. L'arrivée des Tuatha dé Danan en Irlande et les batailles épiques qu'ils y livrèrent contre d'autres races légendaires, comme les monstrueux géants Formoire ou la mystérieuse tribu des Fir Bolg, sont relatées dans le Lebor Gabala (Livre des Invasions, ou des Conquêtes), qui regroupe les grands mythes fondateurs de la culture celtique irlandaise. Immortels, les Tuatha excellaient dans les arts de la guerre et de la magie et comptaient dans leurs rangs les plus grands bardes, médecins et artisans que l'Irlande ait jamais connus.

    Le plus fameux d'entre eux fut certainement Lugh, le "dieu brillant". A la différence de la plupart des Tuatha, son culte s'étendait bien au-delà de l'Irlande, dans tout le monde celtique, comme le prouvent les innombrables lieux auxquels il a laissé son nom (un des plus célèbres étant la ville de Lyon, alias Lugdunum). Voici une de ses plus célèbres descriptions, tirée du Cycle d'Ulster, qui conte les exploits du héros irlandais Cuchulainn : "Un homme haut et bien fait. Ses cheveux sont épais et courts taillés sur sa tête, blonds et bouclés par derrière. Un manteau vert l'enveloppe. Une broche de blanc argent tient le manteau sur sa poitrine. Sur sa peau blanche, il porte une tunique de soie, digne d'un roi, entretissée d'or vermeil, et tombant aux genoux. Il a une grande épée à un seul tranchant dans un poing, un écu noir à bordures de bronze argenté, une pique à cinq barbes à l'autre poing, deux javelines fourchues au côté. C'est merveille, en vérité, de voir les tours d'adresse, de force et de prouesse qu'il fait. " Lorsqu'il l'aperçoit, le héros Cuchulainn (qui est en fait le propre fils de Lugh, mais n'a jamais eu l'occasion de le rencontrer) ne le reconnaît pas en tant qu'individu, mais l'identifie immédiatement pour ce qu'il est : un guerrier sidhe, venu de l'Autre Monde.

    Le héros explique ainsi à l'un de ses compagnons : " C'est un des miens, qui du Pays des Fées vient m'apporter aide et pitié..."

    Ce passage prouve, si besoin était, qu'il n'existait pas dans l'imaginaire gaélique traditionnel de distinction clairement établie entre les dieux et les fées : ainsi Lugh est-il présenté dans le même récit à la fois comme un "dieu" et comme un "jeune guerrier du pays des Fées" : Lugh constitue le modèle idéal du peuple des Sidhe : d'une beauté prodigieuse, à la fois combattant, poète, chasseur et magicien, il est le dieu brillant, dans tous les sens du terme. Champion infaillible, paré de tous les dons, doté de toutes les qualités et maître de tous les arts, Lugh
    appartient à la catégorie des dieux et des héros solaires, ce qui n'empêche pas son mythe de receler quelques zones d'ombres... Ainsi, il est intéressant de noter que, bien qu'étant le champion de ce peuple, Lugh n'est pas un "pur" Tuatha dé Danan : sa mère, en effet, n'est autre que la fille du roi des Formoire, race ennemie des Tuatha traditionnellement rattachée à la nuit et au monde souterrain...

    Peut-être faut-il voir dans le double héritage de Lugh une des racines mythiques du caractère changeant souvent attribué aux Sidhe, enfants de l'ombre et de la lumière, à la fois fascinants et inquiétants, capables des plus grands prodiges, mais porteurs d'une "part étrange", inconnaissable et donc dangereuse...

    Les Trésors des Tuatha dé Danan

    En plus de leurs prodigieux pouvoirs, les Tuatha dé Danan avaient en leur possession de puissants objets magiques : ainsi, la redoutable épée de leur roi Nuada à la Main d'Argent, la lance infaillible de Lugh ou la harpe d'or du dieu Dagda, dont la musique envoûtante pouvait provoquer la joie, le chagrin ou le sommeil... Mais le plus précieux trésor des Tuatha dé Danan était sans nul doute le chaudron d'abondance, qui permettait non seulement de nourrir une infinité de convives, mais aussi de ramener à la vie les guerriers morts au combat. De nombreux érudits ont vu dans ce chaudron de fertilité et de résurrection un archétype archaïque et païen de ce mystérieux Graal que les Chevaliers de la Table Ronde recherchèrent avec tant d'ardeur : nous verrons plus loin que cet exemple n'est pas isolé, et que de nombreux trésors mythiques originellement liés aux ancêtres des fées ont survécu dans les romans de chevalerie sous forme d'objets enchantés offerts aux valeureux héros par de belles et mystérieuses damoiselles...

    Les Peuples Ennemis

    Les Tuatha dé Danan possédaient également de nombreux ennemis. Les trois principales races légendaires qu'ils combattirent furent les Fomoriens, les Fir Bolg et les Milésiens.
    Les Fomoriens (ou Formoiré, Fomori, Fomorach etc) étaient des géants malfaisants et difformes, issus du fond des mers et des profondeurs de la terre : leur chef, le terrible Balor, pouvait foudroyer ses ennemis d'un seul regard de son oeil unique. De l'apparence des Fir Bolg, les légendes ne disent pas grand chose : certaines sources tardives font d'eux un peuple de géants brutaux et stupides, très proches des anciens trolls des mythes scandinaves. Leur nom reste un mystère : "hommes-ventre" ou "hommes-foudre"... à moins qu'il ne s'agisse plus prosaïquement de la tribu celte des Belges, largement répandue dans les Iles Britanniques. Quant aux Milésiens, ou Fils de Mil, les légendes font d'eux les ancêtres des Irlandais actuels. Ce sont eux, de simples mortels, qui vaincront les Tuatha et les forceront à s'exiler définitivement dans l'Autre Monde.

    Des Dieux aux Fées

    En cédant la place aux hommes, les Tuatha dé Danan vont perdre leur essence divine, ainsi qu'une grande partie de leur puissance magique pour devenir les sidhe, le peuple caché des tertres, réfugié dans les profondeurs des forêts, des lacs, des collines creuses, des galeries souterraines... et de l'inconscient collectif. Comme il est inconcevable d'oublier ceux qui furent autrefois les rois du monde, les hommes continueront à respecter leur mémoire, à entretenir les lieux qui leur sont liés et à perpétuer leurs légendes. Il est intéressant de noter que cette perte de souveraineté divine, cette acceptation du règne des simples mortels, se manifeste physiquement par une érosion de la taille supposée des êtres mythiques : décrits comme des "géants" lorsqu'ils régnaient sur le monde, les Tuatha dé Danan vont, en devenant les sidhe, être réduits à une échelle plus humaine, au propre comme au figuré. Nous nous trouvons face à un étrange processus de dégénérescence des peuples imaginaires, où le pouvoir magique, la taille physique et la place occupée dans les croyances humaines semblent n'être qu'une seule et même donnée. Ce processus va continuer durant tout le moyen-âge ainsi qu'à l'époque moderne, sous l'influence de la religion chrétienne d'abord, puis du rationalisme scientifique, qui réduisent toujours plus la place que l'homme peut accorder aux êtres féeriques dans sa vision du monde. Peu à peu, l'héritage des sidhe s'érode, lui aussi : les terribles sortilèges de jadis se muent en simples mauvais tours, les fées deviennent des créatures fluettes ou courtaudes, et le peuple caché va devenir le petit peuple, sans doute parce qu'une taille de miniature paraît la seule explication rationnellement explicable au fait que les fées soient, par nature, "invisible à l'oeil humain", à l'instar des insectes (...) ou de la fée Clochette (...).

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    L'Héritage des Sidhe

    Cela dit, l'héritage mythique des Tuatha dé Danan et de leurs descendants les Sidhe n'est pas entièrement perdu, et se perpétue notamment à travers les dons fabuleux et les prodigieux exploits que la tradition celtique attribue à nombre de ses héros, à commencer par les Fiana, ces intrépides cavaliers qui accompagnèrent le légendaire héros irlandais Finn dans ses quêtes, ses chasses et ses batailles ; mais on trouve également des traces de cet héritage sidhe dans nombre de textes rattachés à l'immense Matière de Bretagne, c'est à dire au cycle du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde. Ainsi, le conte gallois médiéval Kulhwch et Olwen nous présente cette étonnante description des compagnons du Roi Arthur, dépeint ici sous les traits assez archaïques d'un chef de guerre en quête d'aventures périlleuses :

    "(...) Morvan fils de Tegid - personne n'osa le toucher de son arme à la bataille de Camlan tellement il était laid, tout le monde croyait que c'était un démon venu à la rescousse, il était couvert de poils semblables à ceux d'un cerf (...) Scilti Pieds Légers, lorsqu'il marchait à bonne allure pour une mission de son seigneur, ne cherchait pas le meilleur chemin par où passer, mais s'il rencontrait des bois, il marchait sur la cime des arbres, et s'il rencontrait des collines, il marchait sur l'extrémité des roseaux, et jamais une fois dans sa vie il ne fit plier un roseau sous son pied (...) Drem fils de Dremidyt qui voyait de Kelliwig en Cornouailles (c'est à dire la pointe sud-ouest de l'Angleterre) jusqu'à Penn Blathaon chez les Pictes (c'est à dire en Ecosse) le moucheron se lever avec le soleil (...)" 

    Le texte évoque ensuite un guerrier capable d'enjamber les montagnes, un autre dont le pied frappant le sol provoque autant d'étincelles qu'une forge, un autre encore capable d'aspirer toute l'eau d'une baie abritant trois cents navires... Pour le lecteur moderne, ces attributs fantastiques relèvent avant tout de l'hyperbole ou de l'exagération poétique, mais il faut rappeler ici que les conteurs d'autrefois ne distinguaient pas comme nous le faisons aujourd'hui l'irrationnel du rationnel, le légendaire de l'historique, ou le réel du merveilleux : en dotant les guerriers d'Arthur de dons aussi outrageusement fantastiques, les conteurs qui perpétuèrent l'histoire de Kuhlwch et Olwen cherchaient avant tout à ancrer leur récit dans un temps primordial, le temps du mythe, lorsque les limites entre les hommes et les dieux, ou entre ce monde et l'autre, n'étaient pas aussi nettement établies.

    Sur la Piste des Pictes

    Les sidhe ne sont-ils que pure légende ? Selon certains anthropologues, la tradition celtique concernant le peuple des fées, tout particulièrement sous son aspect de « petit peuple des forêts et des collines », aurait une origine tout à fait réelle, en la personne des Pictes, un peuple d'origine préceltique qui régnait sur la Calédonie avant que les Scots venus d'Irlande n'en fassent l'Ecosse.

    Nous ignorons beaucoup de choses sur ces Pictes, à commencer par le nom qu'ils se donnaient eux mêmes, le mot "picte" étant issu du latin "pictus", c'est à dire "homme peint" : les Pictes avaient en effet l'habitude de combattre nus, le corps couvert de peintures à vocation rituelle. En dépit d'un mode de vie apparemment très primitif (ou peut-être en vertu de ce mode de vie), les Pictes furent les seuls "barbares" à tenir tête aux légions de Rome : l'immense Mur d'Hadrien, qui marque traditionnellement la frontière entre l'Angleterre et l'Ecosse et traversait jadis l'île de Bretagne d'est en ouest, ne fut édifié que pour repousser leurs assauts dévastateurs. A cette époque, on les rencontre aussi dans des régions reculées d'Irlande, où on les connaît sous le nom de Cruithni. Les érudits qui postulent un possible rapport entre les hommes peints et le petit peuple des légendes basent leur théorie sur un certain nombre de faits et de conjectures...

    Tout d'abord, il est important de préciser que les membres de ce peuple n'étaient vraisemblablement pas des Celtes, et qu'ils étaient très certainement issus d'une vague plus ancienne de peuplement de l'Europe, à l'instar des Basques, dont ils sont peut-être les lointains cousins. D'un point de vue ethnique et culturel, ils étaient donc des étrangers complets pour les Celtes comme pour les Romains. Les Pictes étaient probablement d'assez petite taille, du moins comparés aux Celtes, et avaient apparemment les cheveux sombres et la peau assez brune, autant de traits susceptibles de renforcer leur étrangeté et leur côté "sauvage" aux yeux de leurs voisins et ennemis. "Homme brun" (brown man) est d'ailleurs un titre fréquemment attribué aux esprits de la nature dans le folklore britannique.

    Avant l'arrivée massive des Celtes en Grande Bretagne, les Pictes étaient manifestement présents sur toute l'île, comme semblent l'attester certaines traces archéologiques. Repoussés toujours plus au nord par le flux migratoire celte, les "hommes peints" auraient été contraints de se retirer dans les terres les plus reculées de l'île, à l'écart (et à l'abri) de ses nouveaux maîtres. Cette "perte de souveraineté" et ce grand exode "en dehors du monde" pourraient donc être à l'origine des croyances selon lesquelles les "hommes" (les Celtes) auraient succédé à l'ancien peuple ("the Old Folk", les Pictes) après avoir conquis ses terres; celui-ci se serait ensuite retiré à la lisière du monde, dans les forêts et autres lieux sauvages...

    Chaque Peuple son Monde

    Dans les mythologies germanique et scandinave, l'Homme partage la possession de l'univers avec plusieurs races d'êtres mythiques, à commencer par les dieux, répartis en deux tribus bien distinctes : les Ases (d'où sont issus les divinités les plus connues, comme Odin/Wotan ou Thor/Donar) et les Vanes (lignée plus ancienne de dieux déchus, vaincus par les précédents mais toujours détenteurs de précieux secrets et de puissants sortilèges). Les principaux peuples surnaturels sont les Géants, les Trolls, les Nains et les Elfes. Chaque espèce
    habite un monde qui lui est propre : Asgard pour les Ases, Vanaheim pour les Vanes, Jotunheim pour les Géants, Niflheim pour les Nains, Alfheim pour les Elfes...

    Quant au monde des hommes, il se nomme Midgard ("la terre du milieu") : tous ces différents mondes sont organisés autour du grand Arbre Yggdrasil, véritable axis mundi garant de l'équilibre cosmique. A première vue, nous nous trouvons donc en présence d'une mythologie organisée, apparemment plus structurée que le grand chaos brumeux des mythes celtes... à première vue seulement, car, en ce qui concerne les Elfes et les autres races surnaturelles "mineures", les légendes germaniques présentent elles aussi leur lot de mystères et de contradictions...

    Les Puissances de la Nature

    Les elfes nordiques sont étroitement liés au dieu Freyr et à la déesse Freya, deux divinités sur lesquelles il convient de s'arrêter quelques instants, l'examen de leur caractère et de leurs attributions respectives constituant probablement le meilleur résumé des spécificités primordiales du peuple elfique. Tout d'abord, il est important de noter que Freyr et Freya ne sont pas mari et femme, mais frère et soeur, comme le montrent leurs noms presque identiques : il n'est donc pas interdit de penser que Freyr et Freya représentent les deux moitiés, l'une mâle et l'autre femelle, du même principe mythique, principe qui serait inévitablement lié à l'essence même du peuple des elfes. Or, Freyr et Freya n'appartiennent pas à la tribu dominante des dieux, celle des Ases, traditionnellement liés au ciel, à la guerre et à la force, mais à la race des dieux vaincus, celle des Vanes, que les mythes associent étroitement à la terre, à la nature et à la magie, à l'instar des Tuatha dé Danan : elfes nordiques et sidhe celtiques occupent donc bel et bien la même niche mythologique au sein de leurs traditions respectives.
    L'examen des attributs spécifiques de chacune des deux divinités confirme ce parallélisme. Freyr, lié au soleil et à la fertilité, était souvent surnommé "le brillant", comme Lugh; Freya, elle, était la déesse ambivalente de l'amour et du désir, régnant sur les sentiments les plus nobles comme sur les passions les plus folles : on retrouve ici l'idée d'êtres ni bons ni mauvais, mais reflétant par leur tempérament variable ou cyclique le caractère changeant et capricieux de la Nature, dont ils sont la vivante incarnation.

    Extraits de "Aux Origines de la Féerie" de Olivier Legrand (2004)

    SFH 03-2013

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    Un trésor Inca bientôt découvert sous Machu-Picchu ?

    Par Le 24/01/2013

    Un trésor Inca bientôt découvert sous Machu-Picchu ? - MAJ ajout vidéo sur la recherche

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    MACHU PICCHU: Découverte d'une porte secrète, d'un tunnel et d'une cavité !

    Après la recherche des traces de la mystérieuse cité de Païtiti pendant près de 15 ans, Thierry Jamin confirme l'existence d'un trésor archéologique inviolé sous Machu-Picchu, l'une des plus célèbres cités d'aigle refuges de la fin de l'Empire Inca.

    Afin de confirmer l'existence de cavités dans le sous-sol de l'édifice, en Décembre 2011 Thierry Jamin et son équipe soumettent une demande officielle au Ministère de la Culture à Lima, afin d'effectuer un relevé géophysique à l'aide d'instruments à ondes électromagnétiques. Cette licence a été accordée quelques mois plus tard.

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    Analyse du sous-sol à sur le site de Machu Picchu

    Réalisée entre le 9 et 12 Avril 2012, l'étude électromagnétique confirme la présence de plusieurs salles souterraines !

    Juste derrière cette fameuse entrée, un escalier a également été découvert. Les deux voies principales semblent conduire à des chambres spécifiques.

     

     
    Le clip sur la découverte a enfin été mis en ligne au printemps 2013 et il semble que des autorisations ont été données récemment. http://www.jungledoc.com/video/incamazonia_FR.swf
     

     

    Les différentes techniques utilisées par les chercheurs ont permis de mettre en évidence la présence de matériel archéologique important, y compris des dépôts de métal et une grande quantité d'or et d'argent !

    Cette découverte a été rendue possible grâce au témoignage d'un ingénieur français qui vit à Barcelone, en Espagne, David Crespy. En 2010, alors qu'il visitait la cité perdue, il avait remarqué la présence d'un étrange «refuge» situé au coeur de la cité, au pied de l'un des bâtiments principaux.
    Pour lui, il n'y avait pas de doute à ce sujet, il y voyait une "porte", une entrée scellée par les Incas.

    En Août 2011David Crespy tombe par hasard sur un article sur Thierry Jamin et son travail dans le Figaro magazine (L'Eldorado et la cité perdue des Incas). Immédiatement, il décide de contacter le chercheur français. 

    Thierry Jamin - David Crespy. Rapidement, il veut confirmer les faits à l'origine de l'histoire.
    Accompagné par des archéologues de l'Office régional de la Culture de Cusco, il a pu visiter le site à plusieurs reprises.

    Ses résultats préliminaires sont sans équivoques: il s'agit bien d'une entrée, bloquée par les Incas à un moment indéterminé de l'Histoire.
    Elle est étrangement similaire à celle d'un site funéraire, tels que ceux  que Thierry Jamin et ses compagnons trouvent souvent dans les vallées de Lacco et Chunchusmayo.

    Thierry Jamin est en train de préparer la prochaine étape : l'ouverture de l'entrée scellée par les Incas il y a plus de cinq siècles.

    Le 22 mai 2012, il a officiellement déposé une demande d'autorisation auprès des autorités péruviennes qui permettrait à son équipe de procéder à l'ouverture des chambres funéraires.

    Ce projet, "Machu Picchu 2012", est maintenant étendu à une période de six mois. A la clé, un trésor archéologique extraordinaire et quelques nouvelles révélations sur l'histoire oubliée de l'empire Inca.

    Bientôt, vous verrez le Machu Picchu avec un autre regard...

    Machu-Picchu en 3D

    Sources : Heritage Daily: "A French-Peruvian-Spanish Team Discovers a Chamber in Machu Picchu" - http://decouvertes-archeologiques.blogspot.fr/2013/01/ -  http://blog.granpaititi.com/

    http://www.jungledoc.com/video/incamazonia_FR.swf

    Yves Herbo SFH 01-2013

    Dans Sciences
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    Un sursaut gamma aurait épargné la Terre au huitième siècle

    Par Le 23/01/2013

    Un sursaut gamma aurait épargné la Terre au huitième siècle

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    Une vue d'artiste montrant une bulle de lumière d'un sursaut gamma. Le flash est ici émis par un magnétar. © Nasa

    De l’an 774 à 775, un flux de rayons cosmiques a frappé la Terre, provoquant une augmentation spectaculaire du taux de carbone 14 dans l'atmosphère. Révélé en 2012 par l’étude des cernes de cèdres du Japon, l’évènement demeurait inexpliqué. On pense aujourd’hui qu’il pourrait résulter d’un sursaut gamma court survenu dans la Voie lactée, mais heureusement suffisamment loin pour épargner la vie sur Terre.

    En 2012, un groupe de chercheurs japonais avait annoncé dans une publication du journal Nature qu’une augmentation anormalement élevée de la quantité de carbone 14 s’était produite dans l’atmosphère de la Terre de l’an 774 à 775. Ce curieux évènement n’avait alors pas d’explication.

    On ne pouvait l'imputer à une augmentation de l’activité solaire, car l'ampleur de cet apport de carbone 14 est trop grande. La source ne pouvait pas non plus être l’explosion d’une supernova dans la Voie lactée, même si un tel évènement aurait pourtant pu rendre compte de ce brusque accroissement. Dans ce cas, en effet, les astronomes japonais et chinois auraient certainement noté l’apparition d’une nouvelle étoile particulièrement brillante sur la voûte céleste, et l’auraient indiquée dans leurs archives. C’est précisément ce qui est arrivé en juillet 1054 avec la supernova à l’origine de la nébuleuse du Crabe et du pulsar qu’elle abrite.

    Une collision d'astres compacts

    Actuellement, deux chercheurs de l'Institut d'astrophysique de l'université allemande d'Iéna proposent une explication dans un article publié sur Arxiv. Selon eux, la brusque augmentation des rayons cosmiques qui ont frappé la Terre au VIIIe siècle n’aurait pas été le fait de noyaux atomiques mais de photons gamma. La Terre aurait donc été touchée par le rayonnement d'un sursaut gamma court. Ce phénomène dure quelques secondes et n’est pas associé à une explosion d’étoile : il est donc invisible sur la voûte céleste. Par ailleurs, il ne s’agirait pas de n’importe quel sursaut gamma...

    Pour avoir laissé des traces aussi importantes sur Terre, ce sursaut devrait s’être produit au sein de la Voie lactée. On ne parle donc pas ici des sursauts gamma surpuissants qui se sont produits à des distances cosmologiques et voilà des milliards d’années. On peut aussi éliminer l’hypothèse de la colère d’un magnétar, comme les deux astrophysiciens l’ont fait. Cette source gamma, relativement faible, n’aurait pu causer évènement survenu au VIIIe siècle qu’en étant si proche de la Terre qu’on l’aurait forcément détecté.

    Cette vidéo présente les sursauts gamma et un des modèles utilisés pour les expliquer. Il s'agit d'une collision d'étoiles à neutrons simulée sur ordinateur. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle avec deux barres horizontales en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître, si ce n'est pas déjà le cas. En passant simplement la souris sur le rectangle, vous devriez voir l'expression « Traduire les sous-titres ». Cliquez pour faire apparaître le menu du choix de la langue, choisissez « français », puis cliquez sur « OK ». © SpaceRip, YouTube

    Dernière hypothèse : la collision d’astres compacts. Les chercheurs Valeri Hambaryan et Ralph Neuhäuser n’envisagent pas la collision de deux trous noirs, mais plutôt celle de deux étoiles à neutrons (qui aurait éventuellement donné un trou noir) ou encore la collision d’une étoile à neutrons et d’un trou noir. Toutefois, une autre hypothèse ne peut être écartée : la collision de deux naines blanches sans qu’une supernova SN Ia n’en résulte.

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    Ces images, extraites de la vidéo ci-dessus, montrent la fusion de deux étoiles à neutrons simulée à l'aide d'un supercalculateur. Les lignes blanches et vertes représentent des champs magnétiques et les couleurs allant vers le rouge des densités de matière de plus en plus faibles. Les étoiles à neutrons en orbite l’une autour de l’autre s’approchent rapidement, perdant de l'énergie en émettant des ondes gravitationnelles. Elles fusionnent après environ trois orbites en moins de 8 millisecondes. La fusion amplifie et tord les lignes de champ magnétique qui deviennent très torturées et un trou noir (black hole) peut éventuellement finir par se former. Les lignes de champ magnétique deviennent finalement plus organisées en adoptant une structure qui rappelle les lignes de courant d’un jet de matière, ce qui produit de courtes bouffées de rayons gamma. © Nasa

    Une extinction massive qui n'est pas arrivée

    Si les deux chercheurs ont raison, on ne peut s’empêcher d’avoir froid dans le dos. En effet, c’est peut-être aussi un sursaut gamma proche de la Terre qui est à l’origine d'une extinction importante, celle de l'Ordovicien supérieur, il y a 445 millions d’années. On peut facilement imaginer qu’il aurait suffi que la collision des astres compacts de 774-775 se soit produite un peu plus près pour que le sort de l’humanité en soit dramatiquement changé.

    La catastrophe cosmique se serait produite à plus de 3.000 années-lumière du Système solaire. Comme le dit Ralph Neuhäuser, « si le sursaut gamma avait été plus proche, il aurait causé d'importants dégâts à la biosphère. Mais même à des milliers d'années-lumière, un évènement similaire sèmerait aujourd'hui le chaos dans les systèmes électroniques très sensibles dont dépendent les sociétés avancées ». Les astrophysiciens pensent toutefois que la collision aurait eu lieu à moins de 12.000 années-lumière du Soleil.

    Source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/un-sursaut-gamma-aurait-epargne-la-terre-au-huitieme-siecle_44176/#xtor=RSS-8

    Yves Herbo : Un article très intéressant qui nous démontre que notre planète et même système solaire interagit effectivement avec des objets qui sont à des distances faramineuses... Il y-a-t-il des signes précurseurs à de tels évènements extrêmements rapides ? Les changements et réchauffements climatiques constatés sur plusieurs planètes du système solaire (la fameuse tache rouge de Jupiter, observée identique pendant des centaines d'année s'est considérablement modifiée à la fin du 20ème siècle, idem pour Saturne et Mars où il est constaté un réchauffement inédit sur la longueur des observations, le réchauffement même de la Terre, en seraient-ils les premiers signes ? 12000 années-lumière, d'accord, mais à quelle vitesse voyage ce sursaut gamma, la vitesse des photons (lumière) maxi à priori ou moins ? Si une collision de ce type a eu lieu dans leur exemple a 12000 années-lumière (donc visible 12000 ans plus tard par nous si ces ondes gammas voyagent à la même vitesse que les photons) et a été ressentie vers 774-775 de notre ère, il est donc logique de réaliser qu'une telle autre collision ait possiblement déjà eut lieu dans une période plus proche physiquement ou temporellement, sans que nous puissions le savoir (tant que les photons ne nous ont pas atteints pour en voir l'image). Il ne faut pas oublier que nous ne voyons qu'un lointain passé de la réalité qui nous entoure aujourd'hui au niveau galactique : les télescopes et yeux humains peuvent remonter dans le passé lointain au niveau de l'univers, mais ni dans le passé proche (même l'image réelle du soleil met 8 minutes à nous parvenir : nous voyons son passé), ni dans le présent, ni dans le futur... il ne peut qu'extrapoler.

    SFH 01-2013

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    Le Magazine Top Secret N°64 est sorti

    Par Le 02/12/2012

    Le Magazine Top Secret N°64 est sorti

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    Sommaire du N°64 en vidéo :


    Et Sommaire en texte : News de l'Insolite - Le pouvoir des médiums, Un texte de Daniel Castille - Courrier des lecteurs - Truman Bethurum, "Le capitaine de la soucoupe était une femme"...Un texte de Ludovic Bonin - OVNI : Les preuves d’un COVER-UP, Une enquête exclusive de Pierre Fleming - Maître Philippe, Le thaumaturge de Lyon, Un texte de Pascal Cazottes - Sur la route avec... Dominique Moret, Une interview de La rédaction - La révélation des pyramides, Par l’informateur du film "La Révélation des Pyramides" - Planificateurs invisibles. Voyageurs du temps et réplication de l’ADN, Un texte de La rédaction - Le code subliminal des Illuminati 666 et 21/12, Un texte de Xavier Daniel - News des publications - Revue de presse...

    Nous rappelons que le magazine TOP SECRET est ouvert à tous les chercheurs et ne prétend pas imposer sa vérité. La rédaction invite simplement ses lecteurs à se poser les questions qu’elle se pose, sans chercher à les conduire vers un postulat qu’elle aurait arrêté à l’avance.

    TOP SECRET, édité par Eden Edition, organe de presse réellement indépendant, se veut un instantané de la recherche dans le domaine des énigmes et des mystères en tous genres, et donc un incitateur aux questionnements.

    Dépêchez-vous de découvrir ce numéro pendant qu’il est encore facile de le trouver.

    Si votre commerçant habituel ne connaît pas encore le magazine, vous pouvez lui demander de le commander aux NMPP avec la référence suivante : M 01857. Il devrait alors le recevoir au bout de 48 heures. Pour en savoir plus, voyez « Nos amis libraires ».

    Relayé par SFH 12-2012

    Candisukuh java pyramide

    Indonésie-Malaisie-Philippines : les mystères cachés vont-ils finir par réapparaître ?

    Par Le 30/11/2012

    Indonésie-Malaisie-Philippines : les mystères cachés vont-ils finir par réapparaître ?

     

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    Ces trois Etats ou fédérations d'états sont constitués en grande partie de centaines d'îles habitées ou non. Situées dans les anciennes régions des "pirates" malais (qui existent en partie toujours d'ailleurs !) et dans des zones interdites à cause des conflits locaux sanglants... Cela n'empêchent pas les mystères d'y exister et de commencer à apparaître :

     

    De plus en plus d'artefacts préhistoriques ont été découverts dans les îles de l 'Indonésie

     

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    Jakarta (ANTARA) - De plus en plus d'artefacts préhistoriques ont été découverts dans les îles de l 'Indonésie, de Sumatra à la Papouasie au fil des ans, attestant de très profondes racines de l' art de la civilisation du pays.

    La découverte de restes fossiles d'Erectus Pithécanthrope ou «homme de Java", l'hominidé disparu sur l'île de Java, en Indonésie, prouve que la zone était déjà habitée depuis au moins deux millions à 500.000 ans.

    Les restes fossiles comprenant calotte et fémur découvert par Eugène Dubois, un anatomiste néerlandais et géologue, début des années 1890, ont été les premiers fossiles connus de l'espèce Homo erectus.L'Indonésie n'a développé de nombreux royaumes bien organisés que beaucoup plus tard. Construits par les indigènes Rajas qui ont embrassé les religions hindouistes et bouddhistes. La période des Royaumes bouddhistes et hindoux a duré de l'histoire ancienne jusqu'au 15ème siècle :

     
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    Afghanistan: une mine de cuivre enterre une ville du IVe siècle

    Par Le 24/11/2012

    Afghanistan : une mine de cuivre enterre une ville du IVe siècle...

     

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    MES AINAK (Afghanistan) (AFP) - Trésors archéologiques témoignant d'un riche passé ou énorme potentiel économique pour un futur incertain : à Mes Ainak, le gouvernement afghan a tranché, privilégiant les dollars de la mine de cuivre à une ville bouddhiste du IVe siècle vouée à disparaître.

    Le choix était évident dans un pays ravagé par plus de trente années de guerre, en quête désespérée de devises. En 2007, l'entreprise chinoise MCC obtient la concession pour 30 ans de ce gisement de 11,5 millions de tonnes de minerai, situé à 50 kilomètres au sud de Kaboul, dans la province instable du Logar.

    En échange, la société doit financer des fouilles préalables, sur un site connu pour abriter des merveilles archéologiques. Il y a un peu plus de 17 siècles, une communauté religieuse bouddhiste s'était installée à proximité de la mine, déjà pour profiter de son cuivre.

    MCC prévoit de dépenser au total près de 30 millions de dollars pour ces fouilles d'ici la mi-2013, selon Philippe Marquis, directeur de la Dafa (Délégation archéologique française en Afghanistan), qui les supervise. Une cinquantaine d'archéologues et 550 ouvriers s'activent.

     

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    Et les résultats sont saisissants.

    Mes Ainak, d'une superficie de quatre kilomètres carrés, regorge de petits villages, progressivement arrachés à la terre qui les recouvrait. Partout, des habitations, statues de Bouddha, temples ou autre caserne ont été dégagés, leurs larges murs encore en bon état. A l'horizon, somptueuses, mille collines se dessinent.

    " C'est encore plus important que Pompéi. Plus vaste ", s'enthousiasme Roberta Marziani, une archéologue italienne. "Plus d'un millier de statues ont été retrouvées", opine Philippe Marquis, qui remarque toutefois que ce total " n'est pas exceptionnel à l'échelle de l'Afghanistan ", dont le patrimoine est particulièrement riche, mais négligé.

    Le chantier archéologique sera achevé fin 2013. La ville du IVe siècle reconstituée par informatique. Et la plupart de ses vestiges progressivement détruits par l'exploitation minière...

     

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    " On fait de notre mieux pour sauvegarder le passé et profiter des mines de cuivre. On a besoin de développer l'économie du pays. On n'a pas d'autre choix ", s'excuse Mossadeq Khalili, vice-ministre de la Culture.

    Car Mes Ainak, c'est 320 à 350 millions de dollars annuellement pour l'Etat afghan et plus d'un milliard en revenus indirects, notamment via les 2 à 3.000 employés du site et les 20 à 25.000 bénéficiaires indirects, escompte le Dr Abdul Aziz Ariab, directeur du projet au ministère des Mines.

    Une manne providentielle dans un pays exsangue, qui mise sur son sous-sol riche en minéraux - un sondage américain a évalué les potentialités minières afghanes à mille milliards de dollars - pour faciliter sa transition économique et politique. (YH : d'où les tentatives de main-mise russes, US et Chine à suivre ?...)

    Mais la sécurité doit être assurée pour attirer les investisseurs. Et ce n'est pas le cas à deux ans du départ de l'essentiel des troupes de l'Otan qui portent à bout de bras le fragile gouvernement de Kaboul.

    Des dizaines de démineurs sont mobilisés chaque jour pour sécuriser la dizaine de kilomètres du chemin terreux qui mènent à Mes Ainak.

    Malgré une base de 2.000 policiers sur le site, qu'entoure un fin grillage vert - et troué -, des roquettes ont plu sur le camp chinois cet été, précipitant le départ des expatriés de MCC. Sur 300 salariés chinois, 10% à peine sont restés sur place, estime un observateur.

    Au point que certains craignent un départ de MCC, ce que rejette Jawad Omar, porte-parole du ministère des Mines, pour qui " 70% des effectifs chinois sont revenus en Afghanistan ". L'entreprise n'a pu être jointe par l'AFP.

    Sur le terrain, le chantier minier n'avance plus. Plusieurs foreuses se dressent, immobiles, au même endroit depuis des mois. La construction d'une ligne de chemin de fer et d'une centrale électrique, deux éléments promis par MCC et essentiels pour l'exploitation, est au point mort.

    " On assiste à un grand jeu de poker menteur dans le cadre d'un partage des richesses naturelles mondiales. Ici, il consiste à prendre une option sur une mine qu'on exploite ou qu'on se garde pour plus tard ", une fois la sécurité assurée, analyse un expert occidental.

    En ce sens, " les Chinois sont en train de négocier avec tout le monde pour s'assurer que tout marchera bien " à terme, affirme-t-il, sous-entendant que les talibans, forcément intéressés par les ressources minières s'ils retournent au pouvoir, ont été consultés.

    Guerre, insurrection, développement, partage international de matières premières : autant de thèmes faisant passer les jolis bouddhas de Mes Ainak pour quantité négligeable. Philippe Marquis n'est pas dupe: " Nous sommes au milieu de quelque chose qui nous dépasse complètement "....

    Source : http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/afghanistan-une-mine-de-cuivre-enterre-des-bouddhas_1188332.html

     

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    Une peinture sur roche découverte et des bijoux, un temple : http://flic.kr/p/aF4e5r +  http://flic.kr/p/aF849E + http://flic.kr/p/aF751h

     

    Relayé par Yves Herbo SFH 11-2012

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    Bulgarie : des squelettes de vampires potentiels découverts

    Par Le 05/06/2012

    Bulgarie : des squelettes de vampires potentiels découverts

     

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    Deux squelettes du Moyen-Âge, percés de morceaux de fer pour ne pas se transformer en vampires, ont été découverts récemment sur la Mer Noire.

    Une histoire à se faire un sang d'encre. Deux squelettes du Moyen-Âge, percés de morceaux de fer pour ne pas se transformer en vampires, ont été découverts récemment dans la ville bulgare de Sozopol, sur la Mer Noire.

    Selon le directeur de l'Institut historique national, cette technique était courante à l'époque. "Ces deux squelettes percés de morceaux en fer illustrent une pratique qui s'est maintenue dans certains villages bulgares jusqu'à la première décennie du XXe siècle", a déclaré à l'AFP Bojidar Dimitrov.

    En effet, selon une croyance païenne, les morts qui, de leur vivant, étaient considérés comme "méchants" étaient percés au coeur, le soir de leur enterrement, avec un bâton en bois ou en fer. Ils étaient ainsi cloués à leur cercueil et empêchés d'en sortir à minuit, transformés en vampires, a-t-il expliqué.

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    Pour Bojidar Dimitrov, une centaine de tels squelettes ont déjà été retrouvés en Bulgarie au fil des années. L'archéologue Petar Balabanov, qui avait découvert en 2004 six squelettes du IVe siècle "immobilisés" avec des clous, sur le site archéologique voisin de Debelt (est), a déclaré que cette pratique avait existé aussi dans d'autres pays balkaniques, notamment en Serbie.

    La légende de vampires la plus connue des Balkans est celle du comte roumain Vlad, qui empalait ses adversaires avant de boire de leur sang, et qui a inspiré le personnage de Dracula.

    Source : http://infosciences.fr/bulgarie-des-squelettes-de-vampires-potentiels-decouverts.html

    A l'été 2007, une équipe d'archéologues découvre en Irlande une série de tombes d'un genre inhabituel qui datent du Moyen-Âge. Deux des squelettes plongent notamment les chercheurs dans une grande perplexité : ils ont été enterrés avec des pierres dans la bouche. Christopher Read et Catriona McKenzie, deux archéologues, sont chargés de percer le mystère de cette singulière découverte. Ils supposent aujourd'hui que les morts en question étaient considérés par leurs contemporains comme des " revenants ", des individus qui se seraient échappés du royaume des morts pour tourmenter les vivants.

    Autres infos : http://www.vampirisme.com/encyclopedie/dcouverte-d-un-squelette-de-vampire-venise/

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    SFH 06-2012