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Inondations, tsunamis, deluges : les geologues gagnent sur les egyptologues ?

Par Le 03/03/2015

Inondations, tsunamis, déluges : les géologues gagnent

 

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sur les égyptologues ?    - Update 03-2015

De plus en plus de géologues et d’études prouvent physiquement de mauvaises datations concernant notamment les plus anciens monuments Egyptiens. La principale excuse des Egyptologues actuels, descendants des découvreurs du 19ème siècle, est de ne pas avoir su adapter les découvertes réelles et physiques de la science à l’ancien modèle établi, donc de refuser d’adapter leur ancien modèle aussi. Ils ont appris pourtant que beaucoup de pharaons avaient tenté d'effacer toutes traces de leurs proches prédécesseurs (voir plus), réutilisé les pierres et/ou rebâti de nouveaux temples sur les anciens : comment ne peuvent-ils imaginer que ce ne soit pas la même chose pour les pyramides les plus abouties ? Tout indique en effet qu’elles ont-elles-mêmes été rénovées, et même construites sur d’anciennes cavités, temples et fondations plus anciens.

Quel événement pourrait faire que l'on ait retrouvé (en cherchant bien) des traces d'érosions marines et les traces d'animaux marins d'eaux de peu de profondeurs au-dessus des murs et pierres de certains Temples de Giza ?

Mauvaise datation de ces Temples ? Tsunami énorme atteignant et submergeant une grande partie de la Vallée du Nil ?, Ouragans et fortes pluies provoquant le même phénomène d’érosions et soulèvements d’eau de mer ? L'existence de ces blocs très agés et réutilisés, recouverts de sédiments anciens est évidente.

D'abord les preuves de ces traces de fortes érosions par de l'eau, ressacs, puis ensuite après assèchement, par le vent :

Beaucoup de découvertes incluent la réalité physique, sédimentaire et climatique, sociale d’une énorme inondation, équivalent au déluge mémorisé depuis des générations par l’Humanité, y compris en Egypte. :

Découverte 2010, Mme Antoine GIGAL:

Une preuve sérieuse prouvant que la mer à jadis recouvert le plateau de Giza est à l’étude parmi d’autres évidences d’une érosion due à une saturation d’eau sur le dessus du plateau. Un échinide, une sorte d’oursin, créature marine d’eau peu profonde pétrifiée depuis des temps plutôt « récents », vient d’être trouvé reposant sur le dessus d’un bloc de pierre du temple attenant à la pyramide de Mykhérinos et se situant sous l’ancienne zone intertidale. C’est une splendide découverte d’un chercheur égyptien...

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PREFACE:

« Je suis très fière de vous présenter un premier rapport sur la splendide découverte de Mr Shérif el Morsi. Pour plusieurs raisons: d’abord parce que ce n’est que le début d’une remise en question définitive de datations et de données erronées depuis longtemps et parce que c’est un travail très sérieux avec des preuves de plus en plus solides jour après jour, il est temps que la Science fasse passer son message! Je suis très heureuse aussi que ce soit une découverte égyptienne car les chercheurs et scientifiques égyptiens le méritent bien. Une autre raison plus personnelle est que depuis 20 ans maintenant j’ai également collecté des évidences d’érosion marine avec forte saturation d’eau sur le dessus du plateau de Giza. Ma propre théorie déjà publiée en 2007 en France est que le dernier grand Déluge ( et sans doute d’autres auparavant) a été jusqu’à recouvrir le plateau de Giza et que les très anciens égyptiens avec leur génie incomparable ont aménagé ce plateau depuis le début pour protéger leur population et leur science en dessous. » Mme Antoine GIGAL

Rapport de Mr Sherif El Morsi (+ sur gizaforhumanity.org)

« J’ai passé les 12 dernières années à faire de la recherche de terrain à Giza. Ma recherche a permis certaines découvertes importantes comme celle d’une zone d’habitation troglodyte du Néolithique sur l’escarpement Est de la Grande Pyramide, celle de la rampe mégalithique utilisée pour hisser les blocs de granit pour la chambre du roi jusqu’en haut de l’escarpement, et récemment les différents exemples d’érosion intense trouvés à divers niveaux d’élévation sur le plateau de Giza avec l’existence d’une ancienne ligne de rivage.

Je tiens à remercier Madame Antoine Gigal de son honorable invitation à afficher mon rapport ici en compagnie prestigieuse. Je suis les pas du géologue renommé : Dr Schoch et du grand auteur et journaliste Graham Hancock mais en élargissant leur théorie basée sur les marques d’érosion par l’eau trouvée sur le corps du sphinx. J’ai découvert que les larges traces d’érosion trouvées dans des élévations basses du plateau sont très différentes de celles trouvées à une élévation plus haute. Ces traces d’érosion sont dues à l’inondation de la partie nécropole. L’inondation à atteint jusqu’à 75m au dessus de notre niveau de mer créant une ligne de rivage dans l’enclos de Khéphren qui traverse jusqu’au temple de Mykhérinos.

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Cette ligne de rivage à un champ de marnage d’une amplitude de 2m montrant des fosses et entailles dues à l’eau de mer, aux mouvement mécanique des vagues et au retrait des marées. Aux niveaux les plus bas comme celui du Sphinx, du temple du Sphinx, des vingt premières rangées de pierre de la Grande Pyramide incluant les fosses à bateaux, nous voyons une érosion due à une saturation profonde par l’eau là où les blocs de pierre et les interstices des murs ont absorbé l’eau de mer. Comme les eaux se sont retirées et qu’un climat sec, ensoleillé et venteux pris place, ces blocs de pierre mégalithiques ont commencé à s’effriter créant une érosion Tafoni qui est due à une réaction chimique du sel endommageant le calcaire en le creusant. Pendant une montée catastrophique de la mer et le repli des eaux suivant, nous observons dans certaines zones comme les coins, les passages et les tranchées des marques dues à la force des eaux jaillissantes et des turbulences. Sur le sommet des blocs du temple nous avons des dépôts d’alluvions et de sédiments provenant des surfaces planes comme on en voit dans les fonds marins et les lagons, créant un effet de suintement spongieux à cause de l’eau se retirant et laissant ces dépôts. 

Atteignant le niveau maximum d’inondation qui est de 75 m au dessus du niveau de la mer, nous voyons un type différent d’érosion due à la mécanique des vagues et au retrait de la marée qui ont crée un ancien marnage de 2m. Cet ancien rivage s’étend depuis l’enclos de Chéphren jusqu’au temple de Mykhérinos vers le haut où les pentes de rochers creusés et les blocs du temple sont fortement errodés avec des entailles profondes et des larges trouées faites par le raz de marée. L’érosion est si importante que la plupart des blocs ont presque disparu perdant leur masse et sculptés en formes grotesques. Cette défiguration est due au choc des vagues, aux embruns et à l’habitat marin.

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Un bloc mégalithique du temple, à 75 m de hauteur au dessus du niveau de la mer actuel et faisant partie de l’ancienne ligne de rivage repose sur un marnage de 2m montrant une claire entaille de raz de marée. La perte critique de plus de la moitié de sa masse est due à la mécanique des vagues, à l’érosion maritime et à un habitat marin probable.

Pendant mes prises de vues de cet ancien rivage je trébuchai sur un deuxième niveau de blocs du temple. A ma surprise l’aspérité qui avait failli me faire tomber était un exosquelette pétrifié de ce qui semblait être un échinidé (oursin marin) qui est une créature des fonds marins peu profonds. La coïncidence d’avoir trouvé cette créature pétrifiée des fonds marins bas, reposant au sommet d’un bloc du temple qui est juste en dessous de l’ancienne zone de marnage est une bénédiction. C’est là sans doute la preuve que la nécropole actuelle de Giza à été innondée par une montée maritime. L’échinidé pétrifié et le bloc ravagé du temple sont ensembles et nous dépeignent fortement l’existence d’un ancien lagon au temple de Mykherinos pendant une haute mer ayant inondé la zone de la nécropole.

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Or comme le calcaire de Mokkatam est formé avec de minuscules fragments de coquillages de mer comme des numilites et des échinidés datant de l’Eocène il y a près de 30 millions d’années, des géologues et des archéologues essaye de discréditer cette découverte pensant que cette créature marine pétrifiée est sortie d’une inclusion dans le bloc de calcaire. Je n’approuve pas pour les raisons suivantes:

1) l’exosquelette de la créature marine pétrifiée est dans un excellent état jusqu’aux détails minuscules des perforations de la coque démontrant clairement qu’elle a existé à une date beaucoup plus récente comme le Pleistocene ou le début de l’Holocène.

2) Cette créature marine pétrifiée repose à plat dans sa position naturelle de repos sur la surface du bloc. 

3) Elle vit dans son environnement naturel qui est une zone de marnage dans un lagon avec un lit de sédiments

4) Ce n’est pas des minuscules fragments comme les fragments de coquillages composant les formations calcaire, mais un grand spécimen en conditions d’origine.

Nous pouvons voir les conditions d’origine et les détails des perforations minuscules de l’exosquelette ce qui indique que cette créature marine a pétrifiée depuis des temps relativement récents. Ce n’est pas un fossile datant de 30 millions d’années mais elle a été pétrifiée par les dépôts sédimentaires qui ont rempli son creux.

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Dans l’image suivante vous voyez clairement la créature marine reposant normalement sur la surface plate du bloc du second niveau du temple, dépassant de 6cm la surface. A l’arrière plan nous avons une autre perspective du 3ème niveau de blocs du temple qui font des murs gigantesques et qui font partie de la zone de marnage de 2m de hauteur qui s’étend jusqu’à l’enclos de Chéphren. Ces blocs sont fortement érodés avec leurs entailles a cause de l’érosion marine.

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Cet oursin ou créature marine à pétrifié est dans son habitat,  qui est un lagon peu profond ayant existé pendant l’inondation du temple de Mykhérinos. Ce raz de marée à du maintenir sans doute sa hauteur de 75 m au dessus de notre niveau de mer actuel plusieurs siècles à cause de la quantité de sédiments et de dépôts d’alluvions qui reposent au dessus des blocs du temple. Pour un échinidé atteindre la taille de 8cm de diamètre demande au moins 15 ans. L’érosion intense de la zone de marnage vue sur les blocs prend aussi des centaines d’années. Nous pouvons bien voir la brisure au sommet de la créature maritime pétrifiée …cette brisure est sans doute due à une descente brutale des eaux pendant laquelle l’ouverture a été remplie de sédiments et d’alluvions comme sur la surface des blocs du temple. La pétrification équivaut à une cimentation quand les sédiments durcissent avec le temps laissant l’organisme intact dans sa forme d’origine. Nous pouvons voir clairement les sédiments cimentés dans l’exosquelette pétrifié qui ont gardé la forme de l’épaisse coque de calcite qui semble avoir été pelée.

Credit texte et photos: Shérif El Morsi, 2010.

http://www.gigalresearch.com/decouverte-plateau-giza.php

Géologie et climatologie préhistorique :

"Pendant toute l'époque quaternaire, les contrées asiatiques et africaines parcourues par les vents alizées du N.-E., les recevaient chargés d'humidité. La Perse, la Mésopotamie, l'Arabie et le Sahara étaient de ce fait soumis à un régime de pluies très intenses qui ont créé des couches d'alluvions très puissantes. Quand, après la disparition des glaciers asiatiques, ces mêmes vents devinrent de plus en plus secs et froids ; ils apportèrent l'aridité et changèrent peu à peu en déserts ces régions si hospitalières, si bien arrosées auparavant et qui, depuis cette époque, sont devenues de plus en plus sèches.

"Cette époque préhistorique remarquable, si bien étudiée, nous laisse apercevoir une civilisation rudimentaire il est vrai, mais à laquelle on ne peut refuser une certaine valeur sociale. Elle nous apparaît avec une industrie ayant déjà ses spécialités ; on peut lui supposer des relations, des échanges qui ébauchèrent peut-être le commerce et, ce qui la caractérise surtout, ses manifestations artistiques si sincères, si admirables.

Subitement toute cette civilisation disparaît de nos régions, avec son milieu géographique, sa flore, sa faune, son climat. Elle est remplacée par une humanité nouvelle avec un climat nouveau, une flore et une faune nouvelle."

Paul Camus, Bulletin de la Société préhistorique française, 1909, vol6, N°8, pages 424-433

Que sait-on sur l’histoire géologique de la région et des régions environnantes ? :

Sur le Nord-Afrique, Egypte et Régions concernées, histoire géologique et climatique :

« Au début du Tertiaire (65 Millions d'années), Dinosaures et Ammonites ont disparu brutalement avec une partie de la biosphère ( 70 % ). Quelles en sont les causes ? Nous ne nous étendrons pas ici sur les hypothèses envisagées : dégradations génétiques, impacts climatiques, chutes de météorites, volcanisme généralisé. A l’Eocène (53 à 34 Ma), un énorme fleuve (Old Libyan River) traverse le Désert de l’Ouest en laissant des dépôts détritiques que l’on retrouve à Kharga, Dakhla, Qattara et Siwa. Dans les dépressions initiales se forment des dépôts de craies, calcaires blancs, marnes et argiles. Les phases marines forment d’épaisses barres calcaires stratifiées organisant un relief en gradins. Le dernier est représenté par des calcaires à Nummulites (Foraminifères en forme de pièce de monnaie ). Ce sont des dépôts de mers chaudes, peu profondes, communs à toute l’Egypte, ils constituent le matériau principal des pyramides.

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Il y a 40 Ma, à la fin de l’Eocène, la mer se retire après le dépôt de séries blanches, craies calcaires, formant de vastes plateaux riches en fossiles marins et lacustres, remarqués par Strabon. C’est la fin de la Tethys. Le désert de l’Ouest est l’objet d’une érosion intense et spectaculaire : roches et pitons sculptés, gorges et grottes façonnées par l’eau et le vent. Des changements géologiques et climatiques importants se produisent : formation du rift (couloir effondré) de la Mer Rouge et des Grands lacs africains. Ce rift s’élargira progressivement jusqu’aux temps actuels. L’emplacement du désert sera le siège de pluies et de circulations d’eaux creusant d’étroits canyons et disséquant les plateaux. Alors se forme le grand delta oligocène du Fayoum (de 33 à 23 Ma) et des bancs de graviers découverts au sommet des plateaux, vestiges d’écoulements fluviatiles. A l’Oligocène (34 à 23 Ma) on enregistre un refroidissement du climat avec de fortes chutes de pluie. La tectonique active se traduit par des failles, plissements et phases volcaniques. Les dépressions du Fayoum renfermaient de riches peuplements de Vertébrés : éléphants, crocodiles, etc...

Le Miocène (23 à 5,3 Ma) voit l’extension de la Méditerranée, maintenant bien formée (Mésogée), jusqu’au Caire, au Nord du Désert de l’Ouest et à la dépression de Qattara (découverte de Mastodons à Qattara et de baleines au Fayoum). Sous le poids des sédiments, le fond s’abaisse (phénomène de subsidence) comme dans les grands deltas du Nil et du Pô.

Or, la Méditerranée s’assèche il y a 6 Millions d’années (Messinien), isolée des grands océans. Les zones profondes sont recouvertes de sel et d’évaporites (halite, gypse). L’évaporation méditerranéenne est accompagnée d’un retrait du niveau de la mer (régression) jusqu’à - 1500 mètres, ne laissant que des lacs hypersalés. Cet abaissement du niveau de base déclenche une très brutale et «brève» érosion (1 Ma « seulement »). D’où le creusement de la vallée du Nil, des dépressions de Kharga et Dakhla, de chenaux ensuite enfouis sous les sables.

(YH : notons au passage qu'à cette période de la préhistoire, les premiers hominidés existaient déjà selon les récentes découvertes : vu l'assèchement constaté de la Méditerrannée, ces derniers n'ont eut aucun obstacle pratiquement pour se répandre à pied aussi bien vers l'Asie que l'Europe pendant au moins un millénaire).

Au Pliocène (3 Ma), se forme un réseau hydrographique avec des chenaux, méandres, vallées et gorges partiellement enfouis sous les sables éoliens du désert actuel, souvent inconnu et parfois repéré par les images satellites, images radar. La traversée aérienne du désert de l’Ouest nous montre des «chevelus hydrographiques» se recoupant et se prolongeant jusqu’au Quaternaire. Dans quel sens se sont écoulés ces réseaux fossiles ? Drainage transatlantique vers l’Ouest ? Drainage intérieur vers le Tchad ? ou drainage en direction d’un «Paléo - Nil» nubien ? En Egypte, de grands effondrements concernent le  rift  de la Mer Rouge, créent les golfes de Suez et d’Akaba, fossés profonds avec des dénivellations proches de 2000 m. Les escarpements actifs, de part et d’autre du rift en cours d’élargissement, sont garnis de terrains marins, fluvio-marins et continentaux souvent déformés. On y trouve des éléphants, girafes et crocodiles. Le climat demeure chaud et sec ; on observe la disparition de l’Old Libyan River.

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Alors, le vrai désert s’établit. Le Pliocène montre une activité tectonique remarquable: failles, effondrements, séismes et volcanisme actif le long des accidents du rift  de la Mer Rouge (filons et colonnes de lave du Sinaï ). A Baharia se forme un plissement à grand rayon de courbure. Dans les dépressions du Désert de l’Ouest, les sédiments lacustres montrent des gels de silice maintenant lithifiés.

• au Plio-Quaternaire (5,3 Ma à maintenant) s’ouvre le grand fossé (rift) de la Mer Rouge.

L’extension du Golfe d’Akaba se poursuit avec un rejet de failles normales. Il en serait de même pour les fossés de la partie orientale du Sinaï, de la Mer Morte, etc... Les séismes y sont actifs au Quaternaire ; on connaît le thermalisme le long de l’escarpement faillé à l’Est du Golfe de Suez (sources du Pharaon Maudit).

L’ère quaternaire comprend la période Pleistocène (de 2 Ma à 10 000 ans BP) et Holocène, de 10 000 BP à maintenant. Ensuite, le désert devient aride durant la majeure partie du Pléistocène (Quaternaire ancien de 2 Ma à 10 000 ans). En fait, on a observé le retour assez bref de périodes pluvieuses liées aux phases glaciaires - interglaciaires de l’Europe. Les périodes les plus sèches et des vents violents ont accumulé les grandes dunes de sable bordant des «playas», anciennes dépressions marquant des lacs et marécages abandonnés. On remarque le développement des dépressions (parfois sous le niveau marin actuel), occupées par des lacs, voire par des eaux d’origine marine, ce qu’il faut expliquer... Les périodes glaciaires de l’Europe sont partout accompagnées de retraits du niveau de la mer, de - 120 m à - 150 m, augmentant ainsi l’espace disponible. Les déserts acquièrent leur aspect actuel. Le véritable climat sec , très aride commence vers 10 000 Avant le Présent.  Dans les rifts d’Afrique ont été découverts les premiers fossiles attribuables à l’homme :  Homo habilis,  H. rudolfensis,  H. erectus, accompagnés de «choppers» en silex et en quartzites patinés par le désert. Les hommes du Paléolithique, au Fayoum, ont établi des campements lors des phases plutôt steppiques où le désert n’existait pas. Au Quaternaire ancien (Pléistocène), la mer se retire de la Basse Vallée du Nil. Le fleuve s’approfondit et creuse des terrasses rocheuses, par paliers, en s’enfonçant.

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5000 ans avant le présent (BP), au Néolithique, un retour des pluies amène la formation de lacs et d’une végétation compatible avec un peuplement humain (ateliers de taille, céramique, peintures) et une riche faune (girafes, hippopotames, gibier abondant, poissons). Puis le désert s’assèche à nouveau jusqu’à l’époque actuelle. Dès le Sub-Boréal (5000 BP à 2500 BP), le climat redevient sec. Alors, le lac du Fayoum et les plans d’eau des autres dépressions se réduisent, puis s’assèchent partiellement tandis que leurs rives se dépeuplent.

Ainsi commence l’extension de la mer de Sable (Great Sand Sea) entre Siwa et Baharia, la zone de tous les dangers : sécheresse absolue, isolement total, absence de pistes, dunes géantes où une armée aurait disparu lors d’une tempête de sable. En 524 BC, d’après Hérodote, le perse Cambyse, partant de Kharga, aurait envoyé une armée vers l’oasis de Siwa avec cinquante mille hommes à travers la Grande mer de Sable.

L’armée de Cambyse n’est jamais arrivée à destination... Aujourd’hui, cet immense désert de dunes est reconnu par les images des satellites mais l’exploration détaillée n’est point achevée et elle demeure toujours dangereuse. A titre de repères chronologiques, la pyramide de Sakhara (4800 BP ?) correspond à ce climat sec tandis que les pyramides de Chéops (4600 BP ?) sont contemporaines d’un stade plus humide. »

« Au Gebel Dist, des fouilles paléontologiques ont révélé un gisement de Dinosaures, tortues, mammifères, dont les plus vieux serpents géants (Simoliophis rochebrunei). »

"L’aridité actuelle du désert égyptien (moins de 5 mm de pluie par an) contraste avec les découvertes fréquentes de vestiges d’habitats compatibles avec des conditions d’humidité bien différentes (faunes de lacs et de marécages évoquant une steppe humide, animaux des peintures rupestres). Il est difficile de prolonger longtemps les prospections et les fouilles en des lieux quasi inconnus et dépourvus de voies de communication. Malgré ces inconvénients importants, les recherches ont montré plusieurs alternances de cycles climatiques secs ou humides. L’homme a dû s’adapter à ces variations climatiques.

Les témoins les plus anciens (Paléolithique) sont des éclats aménagés «choppers»ou des bifaces en silex, grès ferrugineux, quartz ou quartzites plus anciens que 300 000 ans, attribués à l’Homo erectus (Gilf Kébir, Grande mer des Sables, Vallée du Nil). Ensuite apparaît l’Homo sapiens ((-200 000 à) -150 000 ans). La technique de débitage levallois ( plan de frappe préparé ) se développe : grattoirs moustériens, pointes et concentration d’artefacts, présence d’ateliers de taille.

Au Paléolithique supérieur, vers ((-70 000) à -35 000 ans, se multiplient des pointes et lames, harpons et faucilles. On passe ensuite au Néolithique (pierre polie, poteries, élevage, cultures) où alternent les stades humides et arides. Les populations se concentrent dans la Vallée du Nil lorsque le désert devient trop inhospitalier. De 11 000 ans BP à 5 200 ans BP se développe une période plus humide : les «playas» se transforment en vrais lacs, les sources et les «wadis» deviennent actifs (Paléolithique supérieur, Epipaléolithique, Mésolithique, Néolithique).

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Les pluies de l’époque sont estimées à 500 mm/an, un déluge pour ces régions ! Le retour des phases arides (5200 BP) amène l’exode des populations vers le Soudan ou la Vallée du Nil. Dès 5200 BP, le «désert» se dépeuple, les lacs s’assèchent et se transforment en dépressions endoréïques (dépourvues de débouchés vers un réseau hydrographique normal, vers la mer). Les roches gravées anciennes (Paléolithique supérieur, Néolithique) sont authentifiées par une patine d’oxydes de fer très foncée, presque noire (hématite), demandant  plusieurs millénaires pour s’établir. D’autres incisions préhistoriques sont lissées par un polissage éolien sous lequel on discerne girafes, addax, autruches, oryx, mouflons et rhinocéros.

Dans le désert de Kharga, la grotte de Djara est un site préhistorique, lieu de passage des caravanes. Sous une immense dune (Abu Muhareck), une grotte perdue et oubliée depuis 120 ans a été redécouverte. Elle s’ouvre au ras du sol sous une croûte calcaire (calcréte). Elle montre beaucoup de concrétions (stalactites, draperies et piliers). A l’origine, cette cavité a été creusée par l’eau lors d’un climat humide, mais quand ? Sur une colonne de calcite on relève des gravures préhistoriques : bovidés, autruches, antilopes, estimées de 10 000 à 7000 BP.

L’énigme du verre libyque : Le «verre libyque» est représenté par des nodules ovoïdes de quelques cm pour leur grand axe, de couleur jaune dorée, ou orange-verdâtre, formés par de la silice amorphe et translucide (Grande mer des Sables, Farafra). Leur surface est polie par le vent du désert. Remarqués depuis 1846, ils ont été oubliés puis redécouverts par les militaires vers 1932, dans les espaces situés entre les dunes mobiles et seulement en des endroits bien définis, nulle part ailleurs...

Comment s’est formé le verre libyque ? On a pensé à l’effet d’une vitrification rapide à haute température sous l’influence d’un choc (météoritique ? frôlement d’une comète ?). On remarque, aux alentours, l’absence d’appareil volcanique. S’agit-il d’une formation sédimentaire née par la concentration d’eaux phréatiques sursaturées en silice ?

Ces verres précieux étaient connus des hommes préhistoriques (lames et pointes de flèches néolithiques) et des anciens égyptiens. Dans le trésor de Toutânkhamon, des bijoux sont confectionnés dans ce matériau (pendeloques, scarabées, pectoraux). Le verre libyque à été daté de 28-29 Ma (Oligocène), après la formation des grands impacts météoritiques du désert de l’Ouest. Les morceaux anguleux correspondent aux parties enfouies tandis que les surfaces externes ont été lissées. Leur analyse montre de minuscules bulles internes de cristobalite (une variété de quartz), ainsi que des traînées brunes fluidales. La teneur en silice est de 98%. Le reste est constitué par des oxydes de fer, alumine, titane. Pourquoi trouve-t-on ce verre à ces seuls endroits au monde ?

Les recherches les plus récentes ne confirment pas une origine sédimentaire à basse température (radiographie IR, disposition des tétraèdres de silice). Le zircon associé montre une transformation à une température supérieure à 1676° ; le verre a subi des chocs supérieurs à 20.000 bars comme le montre l’analyse des variétés cristallines de quartz. La teneur en iridium est plus élevée que celle des roches terrestres. Le fer, chrome, nickel et cobalt décelés montrent un taux différent de celui de la croûte terrestre mais plus proche de celui des météorites. Cependant, contrairement aux astroblèmes du désert de l’Ouest, aucun fragment de brèche d’impact n’a été trouvé ici. Le cratère initial a-t-il été détruit par l’érosion (300 m de grès ont en effet été enlevés) ou se trouve-t-il enfoui sous le sable ? »

Extraits de « TOURISME GÉOLOGIQUE EN EGYPTE : LES DÉSERTS, LES OASIS » par Jean Joseph Blanc :

http://www.rayonnementducnrs.com/bulletin/HS0206/textes.pdf

Le livre de Jean Faucouneau « Les peuples de la mer et leur histoire », en 2003, nous parle de la détection des traces d’un tsunami vers les côtes de l’Egypte, attribué à l’explosion de l’île de Théra. Cependant, ce tsunami est connu pour n’avoir touché qu’assez faiblement l’Egypte (que le Delta au niveau d’Alexandrie et les endroits de basses altitudes par rapport aux falaises qui protègent le pays, comme Tirynthe. A priori la datation de 1 620 ans avant JC est avancée par l’auteur pour la première explosion de Thera, et 1 250 ans avant JC pour le second effondrement. Ces deux tsunamis potentiels, bien que postérieurs à la construction des temples sur lequel des traces de sédiments d’eau de mer ont été relevées, ne peuvent concerner une submertion de la vallée du Nil raisonnablement : l’endroit éloigné de Théra, plus proche de la Grèce (beaucoup plus impactée par les tsunamis en question) et la puissance des explosions ne semble pas assez importante pour recouvrir les temples de la couche de sédiments constatés.

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Tsunami historique

Mais, l’histoire peu révéler d’autres tsunamis potentiels, sans compter la mention du fameux déluge dans la mémoire humaine, voir la formation d’énormes cyclones, dus on le sait aux élévations de températures des eaux, déplaçant de grandes quantité d’eaux de la Mer Rouge ou de la Méditerranée… :

Citons le premier texte découvert parlant de déluge, qui nous provient des sumériens :

« C’est vers 1700 avant notre ère, dans l'Épopée d'Atrahasis ou "Poème de Supersage", repris vers 1200 avant notre ère dans la version assyro-babylonienne "standard" de l'Épopée de Gilgamesh dont l'origine sumerienne remonte, elle, à 2700 avant notre ère (?), qu'apparaît, avec plus de détails que dans les autres versions, l’épisode d’un homme nommé Ziusudra selon les sources sumériennes, Atrahasis dit "Le Supersage" ou Uta-Napishtim à Babylone ou à Ninive (Mésopotamie antique, Irak moderne). Cet homme fit le récit à Gilgamesh de la colère des grands dieux, qui avaient voulu dépeupler la Terre parce que les hommes, de plus en plus nombreux, faisaient un vacarme étourdissant qui empêchait les dieux de se reposer ; les instigateurs en étaient Anu, Ninurta, Ennugi et Enlil le dieu suprême. Cependant, le dieu Ea des eaux souterraines, protecteur des humains, les avait trahis en prévenant en songe son ami Atrahasis, en lui enjoignant de construire une arche étanchée au bitume et d'embarquer avec lui des spécimens de tous les êtres vivants. À peine l'écoutille avait-elle été fermée que Nergal arrachait les étais des vannes célestes, et que Ninurta se précipitait pour faire déborder les barrages d'en-haut. Adad étendit dans le ciel son silence-de-mort, réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumineux !

Les dieux Anunnaki enflammèrent la Terre tout entière ! Les flots couvrirent même le sommet des montagnes ! Six jours et sept nuits durant, bourrasques, pluies battantes, tonnerre, éclairs et ouragans brisèrent la Terre comme une jarre ! Les dieux eux-mêmes étaient épouvantés : prenant la fuite, ils escaladèrent jusqu'au ciel d'Anu où, tels des chiens, ils demeuraient pelotonnés. Le septième jour, la mer se calma et s'immobilisa, et l'arche accosta au mont Nishir. Atrahasis prit une colombe et la lâcha ; la colombe s'en fut, mais elle revint. Plus tard, il prit une hirondelle et la lâcha ; l'hirondelle s'en fut, mais elle revint. Enfin, il prit un corbeau et le lâcha ; le corbeau s'en fut, mais ayant trouvé le retrait des eaux, il picora, croassa, s'ébroua, et ne revint pas.

Alors, Atrahasis dispersa aux quatre-vents tous les spécimens des êtres-vivants qui se trouvaient encore dans l'arche, et fit un sacrifice : disposant le repas sur le faîte de la montagne, il plaça de chaque côté sept vases-rituels à boire et, en retrait, versa dans le brûle-parfum, cymbo, cèdre et myrte. Les dieux, humant la bonne odeur, s'attroupèrent comme des mouches autour du sacrificateur.

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Dans OVNI/UFO
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OVNIs : Des traces physiques sur des témoins - Partie 2

Par Le 01/03/2015

OVNIs : Des traces physiques sur des témoins - Partie 2

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Salem-Massachussetts-USA 16-07-1952

 

PARTIE 1 : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-des-traces-physiques-sur-des-temoins-partie-1.html

L'Histoire est en grande partie constituée des textes trouvés et accumulés le long des âges, comparés entre eux et théorisés pour reconstituer, à l'aide des datations écrites et des preuves archéologiques, un déroulement cohérent de l'évolution des civilisations. Il s'agit donc de témoignages écrits (toujours soumis à l'appréciation propre de celui qui écrit et de sa classe sociale), de travaux réels de compilations de bases de données de témoignages (ce que sont les almanachs ou études d'historiens antiques ou non) et de traces de produits manufacturés des époques concernées. L'étude des écrits Grecs notamment nous prouvent qu'à une époque (assez courte !), les idées et expressions ont été totalement libres et que les échanges contradictoires et l'élaboration de certaines règles "démocratiques" ont été inventées (ou réinventées) à cette période. Notez que je dis "réinventées" parce que les "scientifiques reconnus" ont aussi beaucoup trop tendance à affirmer sans preuves que leurs découvertes "est la première de quelque chose"...

Tout comme quand un scientifique affirme que sa découverte prouve par exemple que l'Homo Sapiens est apparu à telle date, alors que d'autres découvertes peuvent contredire son affirmation. On cite le Temple de Gobleki Tepe en Turquie "comme la première apparition de l'architecture humaine vers 10.000 ans avant JC" (voir 12.000 à 13.000 ans avant JC maintenant), sans reconnaître qu'il ne s'agit en fait que de la plus ancienne découverte à ce jour, mais qu'il en existe probablement d'autres, plus anciennes... Il faudrait que cette réalité soit clairement écrite dans tout ce qui se rapporte à l'Histoire : rien n'est figé, surtout sur tout ce qui s'est déroulé avant la Renaissance (à mon avis), et les historiens devraient plus souvent parler au conditionnel qu'autre chose pour les époques précédentes (sauf quelques recoupements très cohérents, mais tous issus d'une certaine classe sociale de leur époque : ceux qui savaient lire et écrire...). Il devrait être aussi écrit sur chaque manuel scolaire de la matière "Histoire", que cette matière peut être manipulée assez facilement vu le peu de documentations sur certaines périodes, vu la possession du savoir et aussi de la technique d'écriture par une même "élite" de son époque (souvent religieuse ou Noble), de l'influence de concepts "noble-religieux" évidentes dans une majorité de textes, donc de sectes, etc...

Après des témoignages importants de blessures occasionnées par des rencontres liées aux OVNIs, (VOIR PARTIE 1, lien ci-dessus), nous allons aborder quelques cas plus graves puisqu'ils ont entraîné le décès du témoin direct. Tout comme des écrits historiques antiques ou du moyen-age se recoupant par de multiples témoignages, ceux-ci sont également appuyés par des preuves physiques (des examens médicaux officiels notamment).

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Barra da Tijuca-Brasil 07-05-1952

Commençons par le cas le plus célèbre car étayé par de nombreux témoignages, examens médicaux et traces physiques sur le corps du maleureux João Prestes Filho, Brésilien de 40 ans qui a péri en 1946 suite a une rencontre imprévue :

"A Aragariguama, petit bourg tranquille de l'Etat de São Paulo, un phénomène curieux alimente les conversations de ses habitants : pendant la nuit, des lumières étranges évoluent dans le ciel en décrivant par bonds des trajectoires irrégulières, au-dessus des monts et des bois de la région...

En 1946, le jour de Mardi-gras, João Prestes Filho et son ami  Salvador dos Santos quittent tôt le matin le village pour une partie de pêche. Avant de partir, João a demandé à sa femme, qui devait emmener leurs fils aux divertissements du Carnaval, de laisser une des fenêtres de la maison entrebaillée pour lui permettre de rentrer. 

C'est vers 19 heures que les deux pêcheurs regagnent le village. Une heure plus tard, Prestes, l'air terrorisé, fait irruption dans la maison de sa soeur Maria et explique, en bredouillant, que lorsqu'il a tenté d'ouvrir la fenêtre de sa maison, un faisceau de lumière, venu d'on ne sait où, l'a atteint.

La soeur de João appelle immédiatement les voisins. Parmi les personnes accourures, il y a Aracy Gomide, inspecteur fiscal de la préfecture de São Roque. Gomide, qui possède des connaissances médicales pratiques, a l'habitude de soigner les maladies bénignes de ses voisins. Principal témoin, celui-ci précisera plus tard que les yeux, les paupières et les sourcils de João, que ce dernier disait avoir protégés avec les mains, semblaient parfaitement normaux. De même, toujours selon Gomide, les parties couvertes par les vêtements ne présentaient aucune trace de brûlure.

Peu de temps après, sur les parties touchées par la mystérieuse lumière, la peau commence à se rider comme si elle était restée plusieurs heures dans de l'eau bouillante. Puis les chairs apparaissent et semblent se décoller des os. La pointe du nez commence à se désagréger, les dents inférieures sont mises à nu. Sur les pieds et les mains décharnés, les ongles ont totalement disparu. Seuls, le palais et la langue ne paraissent pas touchés, car João parle normalement. Chose incroyable : à aucun moment João ne ressent la moindre douleur.

Plusieurs livres racontant cette histoire disent qu'en l'espace de deux heures, le corps de João s'est désagrégé, le nez et les oreilles se détachant et roulant au sol. Reprenons plutôt les témoignages des plus proches de l'affaire :

Voici celui du fils de feu Roque Prestes, le frère de João, Luis Prestes qui témoigne des paroles de son père :

" Récemment, peu de temps avant son décès, mon père se rappela la tragique mort de son frère, survenue durant l'année 1946. J'étais jeune à l'époque - 9 ans - mais je me souviens bien de ce qui est arrivé à mon oncle Joao. C'était lors du week-end de carnaval, et Joao, qui répugnait à aller à ce genre de festivités, décida de pêcher et partit avec sa charrette. Il vivait à Araçariguama, un petit village localisé à 7 km de Sao Roque, une communauté tranquille et isolée. Ma tante alla à la fête avec ses enfants et laissa le repas de Joao à la maison. J'étais à Araçariguama, quand j'appris que mon oncle était à l'agonie. Il était dans une maison proche de celle où je me trouvais. Je voulais le voir, mais cela m'était interdit. J'étais trop jeune et l'état physique de Joao aurait pu me choquer. Mon père le vit, et Joao lui dit que tandis qu'il retournait chez lui, quelque chose ressemblant à une "torche ardente" entra dans la pièce dans laquelle il se trouvait après qu'il eut ouvert la fenêtre. Il tomba à terre et sentait que son corps était en feu. S'enveloppant dans une couverture, il fit plus de deux kilomètres dans le village. Mon père m'expliqua que Joao était brûlé partout au-dessus de la ceinture, sauf au niveau de ses cheveux. Je réussit à voir mon oncle quand ils le sortirent de la maison, le mettant dans un camion pour l'emmener à Santana de Pamaiba, où se trouvait l'hôpital le plus proche. Je me souviens que le drap le couvrant était noirci, peut-être par les brûlures sur son corps. Joao mourut peu de temps avant d'arriver à l'hôpital."

 "Un certain nombre de livres publiés en anglais, en japonais et même en russe affirmèrent que Joao Prestes mourut de façon horrible, avec des morceaux de son corps, comme les oreilles ou des parties de son visage, qui fondaient. Est-ce vrai ?" demandai je. "Non. Selon mon père, qui l'a escorté jusqu'à l'hôpital, son apparence était vraiment affreuse, mais pas de manière aussi extrême. Il avait de sérieuses brûlures sur tout le corps. Sa chair était noircie mais ne présentait aucune blessure." répondit notre interlocuteur. Cette indication contredisait l'histoire apparue dans de nombreux livres et articles à propos de ce cas. "Mon père était policier à Santana de Parnaiba. Il réclama toute l'assistance qu'il pouvait obtenir de la part de l'unité médico-légale, mais je ne connais pas les résultats de l'enquête. Aucune trace de brûlure ne fut trouvée dans la pièce où se trouvait Joao quand le feu apparut. Il n'avait aucun ennemi et ne connaissait personne ayant intérêt à le tuer. Même à l'article de la mort, il répétait qu'une lumière l'avait attaqué et qu'elle venait d'un autre monde."

 "Avant cela, les habitants voyaient constamment des boules de feu connues sous le nom de "assombraçoes" (fantômes) à Araçariguama et dans sa proximité. Certains croyaient qu'elles venaient de la mine d'or, qui est maintenant fermée. D'autres choses étranges arrivèrent. Feu mon père me raconta qu'en 1922 il vit un lobisomem (un loup-garou) avec mon grand-père et mon oncle. Mon oncle lui lança une pierre et apparemment, le toucha à la main. Le lendemain, un voisin portait un bandage à sa main. D'autres gens racontaient des histoires similaires.", nous informa Luis Prestes.

 "Emiliano Prestes, le frère de Joao, vécut également quelque chose d'effrayant. Quelques mois après la tragique mort de son frère, Emiliano marchait dans une forêt d'Agua Podre - la même dans laquelle apparu le lobisomem en 1922 et la lumière qui brûla Joao. Une lumière ardente parut devant lui. Emiliano, terrifié, courut jusqu'à la bordure d'un canyon quand la chose tomba sur lui. Tout ce qu'il put faire fut de s'agenouiller et de prier pour sa vie. Il me dit qu'il ressentit une chaleur intense, mais par chance, la lumière partit et disparut." Le compte-rendu de Luis augmente le nombre de phénomènes mystérieux dans la région. La lumière ardente ou boule de feu fut vue en de nombreuses occasions par le père de Luis. L'objet effraya des chevaux et cavaliers tandis qu'il rentrait dans leurs humbles demeures la nuit. "Les lumières furent observées le plus souvent entre 3 et 4 heures du matin, et sont 3 à 4 fois plus grandes que la Lune. Les gens sentaient leur chaleur à distance, et elles étaient capables de se mouvoir à une vitesse surprenante. Mon père cessa d'aller à des fêtes la nuit à cause de ces lumières.", se rappelle Luis.

 Les informations obtenues jetaient une lumière nouvelle sur le cas de Joao Prestes, et nous en étions satisfaits. Nous pensions ne rien pouvoir ajouter à tout cela. Mais juste avant la fin de notre entretien, Luis nous donna un indice intéressant : l'existence du dernier témoin à avoir vu l'agonie de Joao. "C'est un vieux gentleman, mais encore lucide et fort. Il vit proche de chez moi à Sao Roque. Voici son adresse." Nous nous dirigeâmes immédiatement vers la résidence de Virgilio Francisco Alves. Sa fille nous avertit qu'il travaillait dans les champs devant la maison, nettoyant la végétation à la faux. Après quelque temps, Vergilio apparut. A notre surprise, il produisit sa carte d'identité prouvant qu'il avait bien 92 ans.

Assis sur un sofa usé, Virgilio nous expliqua qu'il était le cousin de Joao Prestes. "Je suis né et j'ai grandi à Araçariguarna. J'ai commencé à travailler à la mine d'or de Morro Velho à l'âge de 15 ou 16 ans. Il y avait un ingénieur anglais qui ne pouvait écrire mon nom et m'appelait garoto de ouro (golden boy). Je vais vous dire ce que je sais de l'horrible mort de Joao Prestes. Cela s'est passé durant le week-end de carnaval en 1946. Il était parti pêcher sur la rivière Tieté, avec sa charrette, tandis que sa femme et ses enfants allaient aux festivités. C'était la saison sèche et il ne pleuvait pas. Quand il revint, il mit son cheval dans l'écurie et le nourrit. Il mit les poissons dans une marmite et fit chauffer de l'eau au feu de bois pour prendre un bain. Alors qu'il changeait ses vêtements, une espèce de faisceau de lumière jaune apparut dans la pièce. Il sentit son corps brûler, ainsi que sa barbe. Paniqué, incapable de bouger ses mains, Joao ouvrit la porte avec ses dents et courut dans la rue pieds nus, étant donné qu'il ne portait jamais de chaussures. Il arriva en hurlant chez sa soeur Maria, proche de l'église d'Araçariguama. Il se laissa tomber sur un lit et raconta qu'il avait été brûlé. Le chef de la police, Joao Malaquias, vint immédiatement. On lui dit qu'il n'y avait personne à blâmer pour ce qui était arrivé, car l'attaquant n'était pas de ce monde. Un orage, avec une averse torrentielle, suivit ..."

 "Quoiqu'il en soit, atterrés par ce spectacle atroce, les voisins chargent João sur une charette qui doit l'emmener à l'hôpital le plus proche. Mais il ne l'atteindra pas : il meurt en cours de route, six heures après l'agression du faisceau de lumière. Un certificat de décès, signé par les témoins, est dressé. Et sur ce certificat, une mention unique qui ne reflète guère la mort effroyable de João : " Mort par brûlures généralisées ".

Les services de police locaux, alertés par les témoins, effectuent quelques recherches qui se révèlent négatives : aucune trace ne put être relevée, ni sur les lieux de l'agression, ni à l'intérieur de la maison où rien n'avait disparu. Pendant plusieurs jours, après les sombres évènements du Mardi-Gras, les habitants de Aragariguama voient encore les mystérieuses lumières se livrer à des évolutions désordonnées dans le ciel..."

Sources: "OVNIs et Extra-Terrestres" Tome 3 Yves Naudhttp://www.forum-ovni-ufologie.com/t6011-l-incroyable-saga-de-joao-prestes#ixzz1kajQhpiy

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Barra da Tijuca-Brasil 07-05-1952

Un autre témoignage provient d'un riche fermier brésilien de l'Etat de Goias. Cet homme, qui a gardé secrète la mort d'un de ses employés pendant un an, a finalement accepté d'apporter son témoignage indirect, sous la condition que son anonymat soit strictement respecté. voici le récit de M. A.S.M.

" Les faits se sont produits le 13 août 1967. Je suis arrivé à la ferme trois jours après les événements et je ne savais rien. A la descente de mon avion particulier, mon employé Inacio de Souza m'attendait et il me dit qu'il était souffrant. Comme c'était un homme fort et qu'il ne s'était jamais alité, je me suis rendu le lendemain à son appartement et, en le voyant couché, je lui ai dit avec énergie :

" Qu'avez-vous mon garçon ?" Alors il me répondit : " Patron, j'ai tué un homme ! "

Je suis resté pantois et je lui ai demandé : " Mais comment as-tu pu faire cela ?"

"Pressé de questions, Inacio finit par raconter à son patron sa terrible aventure. Le 13 août 1967, Inacio et sa femme revenaient chez eux, dans la ferme de Santa Maria, entre Crixas et Pilar de Goias, dans l'Etat de Goias. En arrivant près de la maison, rapporte Inacio, nous vîmes un étrange objet ayant la forme d'une cuvette dont l'ouverture serait tournée vers le bas. L'objet avait 35 mètres de diamètre (...), entre l'appareil et la maison, se trouvaient trois inconnus."

" J'ai pensé que c'étaient des gens qui venaient nous rendre visite, mais j'étais un peu effrayé du genre d'avion qu'ils avaient. C'étaient des personnes de même apparence que nous, sauf qu'ils paraissaient chauves. Ils étaient en train de jouer, de folâtrer comme des enfants, mais en silence. Quand ils nous aperçurent, ils me désignèrent du doigt et se mirent à courir dans notre direction. J'ai crié à ma femme de rentrer en courant à la maison. Comme j'avais avec moi une carabine, j'ai tiré sur celui qui était le plus proche. A ce moment est sortie de sous l'avion, comme d'une lanterne, une lumière verte qui m'a atteint à la poitrine du côté gauche. Je suis tombé à terre. Ma femme a couru vers moi, en prenant l'arme, mais les hommes étaient déjà rentrés dans l'avion qui s'est élevé en vol vertical, à grande vitesse, et en faisant un bruit semblable à celui des abeilles. "

Le lendemain, le fermier se décide à examiner les lieux dans l'espoir de trouver d'éventuelles taches de sang laissées par l'homme que la balle tirée par Inacio a pu atteindre. Aucune trace n'apparaît. Pourtant Inacio a précisé : " J'ai bien visé la tête ". Et A.S.M. sait que son employé n'a jamais manqué un tir à 60 mètres de distance : Inacio, cela est connu, est un excellent tireur. Le fermier poursuit ses révélations :

" Les premier et second jours, Inacio a souffert de nausées, de fourmillements et d'un engourdissement de tout le corps, et ces jours-là ses mains tremblaient. Je me suis décidé à l'emmener à Goiania (à 180 km de la capitale Brasilia) pour lui faire subir un examen complet et je lui ai recommandé de garder le silence sur l’événement. A Goiania, le médecin, sans savoir ce qu'il avait, constata l'existence d'une brûlure circulaire de 15 centimètres de diamètre environ sur la partie gauche du tronc, presque à l'épaule. Pour soigner la brûlure, il décida d'appliquer le remède appelé Unguento picrato de Butesin. En ce qui concernait les autres symptômes, il diagnostiqua comme origine une cause végétale, il pensa qu'Inacio avait pu manger quelque mauvaise herbe."

" Je me suis décidé à relater au médecin ce qui était arrivé. Surpris, il demanda à Inacio : " Quelqu'un d'autre a-t-il vu ces hommes ? " Inacio répondit : " Ma femme ". Alors le médecin me prit à part et me demanda si j'avais jamais parlé à Inacio des "OANI" (Objet Aérien Non Identifié). Je lui dis que non. Il se décida alors de demander à Inacio s'il avait jamais vu en quelque autre occasion ce type d'avion ou si quelqu'un lui en avait déjà parlé. Inacio répondit : " Non, monsieur, je n'en ai jamais vu ni entendu parler ". Le médecin prescrivit alors à Inacio qu'il se fasse admettre en clinique et demande à subir un examen complet des matières fécales, de l'urine et du sang."

" Quatre jours après avoir été mis en observation, poursuit A.S.M., Inacio fut renvoyé chez lui. Surpris qu'on ne l'eût pas gardé en traitement plus longtemps, j'allai voir le médecin. Celui-ci me dit alors que le cas d'Inacio était fatal, que les examens avaient montré qu'il était atteint de leucémie, le cancer du sang, et qu'il ne lui restait que 60 jours de vie, au maximum. Il me dit encore : " Et le monsieur (le malade) m'a suggéré d'oublier tout ce qui lui était arrivé... il sera entendu qu'il n'a rien vu. Il a un nom à préserver et tout cela ne ferait que créer une panique. Quant à moi, je n'ai rien entendu et je ne sais rien. J'ai une réputation et, pour moi, son cas est un cas de leucémie. "

La femme d'Inacio a relaté au fermier les derniers instants du mourant. D'après son récit, il présentait sur tout le corps des taches d'une couleur jaune blanchâtre, de la dimension d'un ongle, et il ressentait des douleurs atroces. Il maigrissait à vue d’œil, au point qu'avant de mourir il n'avait plus que la peau et les os. Sa femme se souvient de ses dernières recommandations qui revenaient comme un leitmotiv : brûler le lit, le matelas et toute la literie après son décès. Sa mort survint le 11 octobre 1967, et, selon son vœu, toutes ses affaires personnelles furent brûlées.

Voici un rapport établi par le professeur Felipe Machado Carrion, qui a expliqué de façon extrêmement précise les effets mortels de radiations ionisantes, en date du 30 janvier 1969, à Porto Alegre :

"Inacio de Souza présentait les symptômes classiques de la leucémie d'origine radioactive, de laquelle il est mort dans les 60 jours prévus par le médecin. A partir du moment où il a reçu le faisceau lumineux vert, sa santé a été ébranlée et il a commencé à présenter tous les symptômes caractéristiques de l'exposition à des radiations mortelles.Qu'elles proviennent de tubes à rayons X, de fluoroscopes, de cyclotrons, d'isotopes radioactifs ou de toutes autres sources, les radiations ionisantes (rayons Alpha, Bêta, Gamma, flux de neutrons, rayons cosmiques ou autres) produisent des effets identiques sur les cellules et les organes.Il n'existe pas de conséquences qui soient particulières à un type donné de radiation, bien qu'il y ait des différences, par exemple en ce qui concerne la dose nécessaire pour faire apparaître un résultat déterminé, les conditions restant identiques, telles que le fait d'être atteint sur tout le corps, le temps d'exposition, etc. Les particules lourdes, telles que les rayons Alpha, ont de plus grandes possibilités que les particules plus légères de briser les éléments des tissus vivants. (...)"

" La partie du corps humain sur laquelle apparaissent les premiers indices physiques résultant d'une dose d'irradiation est la peau, où l'on observe une irritation semblable à celle causée par une brûlure. Dans le cas d'Inacio, une brûlure était nettement visible dans la région atteinte par le rayon lumineux. (...) La leucémie d'origine radioactive peut aussi bien résulter de petites doses d'irradiation répétées durant des mois ou des années, que d'une simple et unique exposition à haute dose. La leucémie est très fréquente chez des personnes qui ont été exposées à des radiations ionisantes excessives. Tous les symptômes présentés par Inacio de Souza étaient ceux d'une leucémie causée par une forte dose de radiations."

"OVNIs et Extra-Terrestres" Tome 3 Yves Naud 

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Barra da Tijuca-Brasil 07-05-1952

Thomas Francis Mantell Junior naît à Franklin (Kentucky) le vendredi 30 juin 1922. Il fait ses études au lycée de garçon de Louisville, après quoi il entre rapidement dans l'AAF le mardi 16 juin 1942, et sort diplômé de l'Ecole d'Aviation le jour de ses 21 ans, le mercredi 30 juin 1943.

Pendant la 2nde guerre mondiale, il est affecté à 440èmeGroupe de Transport de Troupes, dans le 96ème Escadron de Transport de la 9ème Air Force. Il participe à l'invasion de la Normandie par les forces alliées (il reçoit la Croix de Distinction en Vol et la Médaille de l'Air w/3OLCs pour héroisme) et à de nombreuses autres opérations européennes durant la guerre.

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Après avoir quitté le service actif en janvier 1947, il revient à Louisville et rejoint Garde Nationale Aérienne du Kentucky, toute nouvellement réorganisée. Le capitaine Mantell y est chef de vol "C" dans le 165ème escadron de chasseurs le 16 février 1947.

Reconnaissance fatale

 

Le mercredi 7 janvier 1948, un objet énorme, rond et lumineux est aperçu en début d'après-midi au-dessus de Madisonville (Kentucky) par des dizaines (milliers selon d'autres sources) de témoins. Les autorités, inquiètes de sa présence dans les environs de Fort Knox (la réserve d'or des Etats-Unis), donnent l'alarme à 13:30.

13:45, l'objet est signalé à la verticale de la base aérienne de Godmann, à quelques km du but supposé. Pourtant, une fois au-dessus des pistes, il s'arrête : tous les militaires le voient osciller lentement en passant régulièrement du rouge au blanc.

Pendant ce temps Mantell est à la tête d'un convoi de 4 P-51D Mustangs parti de Marietta (Georgie) pour la base deStandiford (Kentucky). Entre , l'escadrille de Mantell est à gauche de l'événement. Alors qu'ils s'approchent de Godman Field, Mantell bascule sur le canal "B" pour contacter la base de Standiford, mais est repéré par la tour voisine de Godman. Le colonel Guy F. Hix, commandant de la base, a décidé de contacter les pilotes, et le sergent Quinton Blackwell, opérateur de la tour, contacte la formation :

Blackwell : Tour de Godman appelant le vol de 4 vaisseaux en direction du Nord au-dessus du terrain de Godman. Vous me recevez ? A vous. (Pause) Tour de Godman appelant le vol de 4 vaisseaux en direction du Nord au-dessus du terrain de Godman. Vous me recevez ? A vous.

— Roger, tour de Godman. Ici la Garde Nationale 869, chef de vol de la formation. A vous.

Blackwell : Garde Nationale 869 depuis la tour de Godman. Nous avons un objet ici au Sud de Godman que nous ne pouvons pas identifier, et nous voudrions savoir si vous avez assez de carburant ; et si vous pourriez donc aller voir pour nous si vous le voulez bien.

— Roger, j'ai le carburant et je vais aller regarder pour vous si vous me donner la bonne direction et toute information que vous avez pour localiser l'objet.

Un des aviateurs de Mantell, le lieutenant Bob Hendricks, remarque que Mantell est en train de parler, et bascule alors du canal "C" (sur lequel l'escadron était) au canal "B" pour entendre la tour dire Venez au-dessus du terrain en direction 330° et nous essaierons de vous guider.

— Reçu, je vous appelerait quand je l'authentifierai, répond Mantell.

Bob Hendricks, pressé d'arriver à Standiford, demander à Mantell s'il peut partir, ce à quoi l'autorise Mantell. Il est alors 14:55 (14:40 d'après l'heure de Hendricks, apparemment en retard) quand Hendricks décroche.

Mantell entâme une spirale sur sa droite et faire une ascension à grande puissance à 180 ISP, revenant sur sa route. Le lieutenant Al Clements et son copilote le lieutenant Hammond doivent monter la puissance jusqu'à 2700 tours/mn juste pour rester à niveau, bien que ne sachant pas de quoi il s'agit. Il atteignent 14 000 pieds lorsque Mantell sort de sa spirale et prend une direction Sud-Ouest de 220°, maintenant la puissance d'ascension.

Mantell signale à Godman :

— Je suis à 15000 pieds. J'ai l'objet en vue au-dessus et devant moi, et il semble se déplacer à environ la moitié de ma vitesse ou approximativement 180 miles/h. Je monte jusqu'aux 20 000.

— Pouvez-vous, euh, nous donner une description de l'objet ? A vous.

La tour de Godman capte cette dernière communication, enregistrée à  :Juste devant moi et légèrement au-dessus, et se déplace maintenant à ma vitesse environ ou plus. J'essaie de me rapprocher pour avoir une meilleure vision.

A 22 500 pieds Clements dit à Mantell qu'ils sont trop haut. Son copilote commence déjà à être étourdi. A 23 000 pieds Clements rappelle Mantell pour lui dire que lui et Hammond décrochent. La réponse de Mantell n'est pas déchiffrable. La dernière vision de Clements est Mantell en train de monter à haute puissance directement vers le Soleil.

A terre, le colonel Hix suit l'incroyable ascension à la jumelle. Il voit l'ovni. Il a la forme d'un parapluie. Sa taille apparente atteint celle de la moitié de la Lune. Il est complètement blanc, sauf une bande colorée qui semble tourner. A la tour de contrôle, la radio grésille encore : c'est Clements qui annonce que l'objet vient de disparaître dans les nuages après une accélération effarante. Il arrêtent la poursuite, sauf Mantell qui n'est pas encore à 6000 m.

Crash

 

Un homme au sol, Glenn T. Mayes, est attiré à sa fenêtre par les bruits alternés bizarres d'un moteur d'avion. Selon ce dernier, l'avion de Mantell fait 3 cercles lents, puis part dans une chute de puissance, tournant lentement. Il explose à la mi-chemin du sol. La même histoire est aussi relatée par Mrs. Carey Phillips, qui le vit de sa fenêtre s'écraser à 250 yards de sa ferme, à quelques miles au sud-ouest de Franklin.

La police encadre le périmètre et l'employée de la morgue du comté, Harry Booker, examine le corps de Mantell. Il note que la montre au poignet de Mantell s'est arrêtée à .

La mort de Mantell soulève un émoi considérable dans tous les Etats-Unis. C'est en outre le 1er crash de la Garde Nationale Aérienne du Kentucky.

Enquête de l'USAF

Le capitaine Richard Tyler, chargé de l'enquête et meilleur ami de Mantell, décolle à  dans un C-47 depuis Standiford pour Franklin, avec une équipe de mécaniciens et spécialistes entraînés. L'appareil de Mantell est trouvé configuré pour une ascension maximale. Le verrou de son habitacle est toujours en place.

Tyler conclut dans un rapport préliminaire :

Mon opinion personnelle sur l'accident est que Mantell, un pilote agressif, a tenté de poursuivre l'objet aussi longtemps que possible, même s'il a réalisé le danger de son manque d'oxygène. A environ 25 000 pieds je pense qu'il est mort d'anoxie et que l'avion a continué à monter jusqu'à près de 30 000 pieds où il a fait 3 lents cercles et est tombé en perte de puissance, tournant lentement sur la gauche avec le couple moteur. Je pense qu'il a atteint la compressibilité à environ 15 000 pieds et que l'aile gauche à explosé, des parties commençant à tomber sur près de 1 mile dans une direction nord-sud, éparpillant les morceaux les plus légers le plus loin. Je pense que le pilote est mort d'anoxie lorsqu'il a commencé à redescendre. Lorsque l'aile gauche est partie l'aile droite a commencé à agir comme un aileron ou un gouvernail pour le fuselage et a guidé celui-ci vers le bas, parallèlement au sol.

...J'étais l'ami le plus proche de Mantell ...Son intérêt pour le vol ne pourrait être dépassé. Il adorait le P-51, pensait en être le maître et volait... pas imprudemment mais comme un pilote de chasse agressif. Je pense réellement que s'il a pensé avoir une chance de rattraper l'objet il l'a probablement poursuivit conscient de sa mort. Je pense qu'il a vu quelque chose de plus qu'une étoile ou un ballon... et il était d'une intelligence au-dessus de la moyenne. Il connaissait l'avion et les dangers de l'anoxie. Si une force extérieure n'a pas causé sa mort, je pense qu'il est mort trop rapidement pour changer sa ligne de vol. 

Vénus

Si l'USAF envisage que Mantell se soit tué en poursuivant soit un ballon-sonde, elle préférera cependant avancer l'explication de la planète Vénus, ce qui lui vaudra le ridicule. Venus était visible ce jour-là dans, seulement 6 fois plus lumineuse que le ciel du Sud où elle se trouvait. A l’œil nu elle était à peine visible. Cependant comme l'objet observé était venu du Sud de Godman, Vénus pouvait faire un bon candidat. Cependant le témoignage du lieutenant Clements confirme que Mantell et lui-même, vers la fin de leur vol, approchaient l'objet depuis l'Est, et qu'ils se dirigeaient plein Ouest en direction du Soleil. Venus aurait alors été un petit point pâle sur leur gauche.

Le lendemain paraît un communiqué de presse Clinton Co. Airfield, Ohio :

PUBLIC INFORMATION OFFICE 
ALL WEATHER Flying Center 
Clinton County Army Air Field 
WILMINTON, OHIO 8 Janvier 1948 
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COPIE
(PIECE JOINTE 1)
DIFFUSION IMMEDIATE

WILMINGTON (Ohio) 8 Janvier -- Un phénomène céleste, décrit par les observateurs de la base aérienne du comté de Clinton comme ayant l'apparence d'un cône rouge enflammé suivi d'une traînée gazeuse brumeuse verte, est apparu dans les cieux du Sud-Ouest de Wilminton la nuit dernière entre .

Le Sgt./S Gale F. Walter et le Cpl. James Hudson, opérateurs de tour de contrôle sur la base aérienne, ont d'abord vu le phénomène à  et observé ses manœuvres dans le ciel jusqu'à  lorsqu'il aurait disparu sur l'horizon. Le phénomène céleste était accroché suspendu dans les airs par intervalles puis a gagné de l'altitude à ce qui a semblé être des accélérations terribles de vitesse. La lumière intense du phénomène céleste perçait à travers une couche épaisse de nuages passant par intermittence sur la zone et obscurcissant d'autres phénomènes célestes.

Le sergent-major Irvin H. Lewis, le Sgt/S John P. Haag, le Sg. Harold E. Olvis et le Sgt./TLeroy Ziegler, 4 membres de l'équipe d'alerte, ont rejoint les opérateurs de la tour de contrôle dans l'observation des phénomènes célestes durant 35 mn environ. 

Le 20 Janvier, avis confidentiel du Cpl. Hudson :

PAGE II

STATE OF OHIO )
)
COUNTY OF CLINTON)

Devant moi, l'autorité sous-signée pour administrer les serments de ce type, apparaît personnellement James H. Hudson, Cpl, ASN 13220873 qui, étant d'abord dûment assermenté par moi, dépose et déclare ;

L'information suivante provient du Plan 62:

L'observation fut faite dans le Kentucky sur les lieux du crash du P-51 avec un télescope 8" :

  1. Altitude, 4 miles. 
  2. Largeur, 43 feet. 
  3. Hauteur de l'objet, 100 pieds. 
  4. Vitesse à ce moment, 10 miles/h 
  5. Forme, Cone. 
  6. Couleur, rouge avec queue verte. 

Cette observation fut faite à Godman Field (Kentucky), avec un théodolite :

1854 CST : Elévation, 2.4 Azimut 254.6

1856 CST : Elévation, 2.0 Azimut 253.9

1902 CST : Elévation, 1.2 Azimut 253.0

1906 CST : Disparu.

Ce qui suit est mon opinion : L'objet n'était pas une comète ou une étoile, mais était fait de la main de l'homme. Ce n'était pas un ballon, une comète, une étoile, ou un appareil d'un type quelconque. La lumière ne venait pas des feux de position d'un appareil. L'objet paraissait dans son ensemble entouré d'un gaz brûlant ou de quelque chose qui lui donnait une lumière.

-- schémas --

Further the deponent sayeth not,
//signé//
JAMES H. HUDSON, Cpl
13220873

Juré et souscrit devant moi ce 20ème jour de janvier 1948
//signé//
GEORGE W. HOHANNESS
Capitaine, USAF

La presse grand public se fait bien sûr écho de l'incident ("Flier Dies Chasing a 'Flying Saucer'", The New York Times, 9 janvier 1948).

Diverses personnes vont se faire l'écho de la tragique fin de Mantell : George Hunt Williamson déclare que les derniers mots de Mantell étaient : Il y a des fenêtres et je peux voir des gens dedans ! (Captain, 1954, 4), puis George Adamski (1955) dont un des contact, "Ramu de Mars", parle d'un accident que nous avons regretté... Les membres de l'équipage avaient remarqué que le capitaine Mantell montait vers eux et savaient que son intérêt était sincère, non bélligérant. Ils étaient pleinement conscients de la puissance émanant de leur vaisseau et pensaient qu'elle stopperait son approche sans le blesser. Mais alors qu'ils se rapprochait, l'aile de son avion coupa cette puissance, permettant à une succion d'avion lieu qui tira l'avion entier dedans, provoquant une désintégration immédiate de l'avion et de son corps. Egalement Angelucci, Orfeo en 1955, dont un des visiteurs de l'espace déclare que Mantell entreprit de rattraper et capturer un des disques contrôlés à distance.

Le ballon sonde

La théorie du ballon sonde sera développée plus tard, notamment par Edward J. Ruppelt, qui révèlera que pratiquement aucun des 7 témoins situés dans la tour de contrôle ne s'étaient accordés, non seulement sur la description de l'objet (cornet de glace avec le sommet rouge est la description qui sera reprise par le communiqué de l'USAF comme commune de l'ensemble des observateurs, mais il y eut également rond et blanc, énorme et argenté ou métallique, petit objet blanc, 1/4 de la taille de la pleine Lune<, 1/10ème de la taille de la pleine Lune) mais aussi sur les messages de Mantell (un seul déclara que Mantell qualifia l'ovni de métallique et de taille énorme). Rupplet indiqua également qu'un des aviateurs ne vit jamais rien (il envoya un message radio : Bon sang qu'est-ce que l'on cherche ? Lorsque l'autre atterrit, il décrivit l'objet comme ressemblant à une réflexion de la canopée).

Ruppelt apprit dans le cadre du projet Blue Book plus tard qu'un énorme ballon  Lire la suite 0 commentaire

Dans OVNI/UFO
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OVNIs : Des traces physiques sur des témoins - Partie 1

Par Le 28/02/2015

OVNIs : Des traces physiques sur des témoins - Partie 1

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Amarantina-Bresil-2006

Nous regrouperons sous cette sous-rubrique les témoignages et études assez nombreux faisant état de traces physiques, parfois de cas psychosomatiques, constatés scientifiquement et les reliant aux phénomènes OVNI. Preuves supplémentaires et études qui montrent que certaines approches scientifiques, y compris la médecine, sont possibles et fonctionnent avec le phénomène OVNI. Yves Herbo

"Très souvent, écrit en substance James M. McCampbell dans son ouvrage "Ufology" (http://www.nicap.org/ufology/ufology.htm), ceux qui ont rencontré des humanoïdes ou ceux qui se sont approchés des soucoupes volantes ont souffert, après leur aventure, de troubles physiologiques ou psychosomatiques dûment constatés par les enquêteurs et les médecins."

Ingénieur, physicien spécialisé dans la technologie nucléaire, telle que la mise au point de réacteurs pour sous-marins et pour centrales électriques, McCampbell s'est acquis une réputation de premier plan parmi ses pairs : il figure en effet en bonne place dans le who's who in Atoms, le gotha des personnalités dans le domaine atomique. (YH : de l'époque bien sûr (1973)). Sa méthode d'approche ne manque pas d'originalité. Alors que la plupart des chercheurs essaient, face aux témoignages relatifs aux OVNI, de faire la part du vrai et du faux, l'ingénieur américain part du principe que les témoins ne mentent pas. "Un zèle excessif dans le passage au crible des témoignages, explique-t-il, a probablement privé les chercheurs et le public de quelques informations de valeur. Une approche différente a été prise ici. La confiance est accordée, non pas tellement aux détails d'un rapport individuel, mais aux corrélations entre de nombreux rapports indépendants."

Aux yeux de McCampbell, les affabulations ou les erreurs de certains témoins ne doivent pas décourager l'homme de science dans sa recherche de la vérité. Il justifie sa méthode en ces termes : " Il est tout à fait approprié pour un chercheur de recourir à toute hypothèse qui lui semble pouvoir aider à clarifier un problème complexe (...) Si la recherche sombre dans la confusion, alors l'hypothèse est jugée inutile et une autre doit être adoptée. En revanche, si l'hypothèse apporte un certain ordre là où régnait le chaos, elle est estimée méritoire. En écartant la confusion et en éclairant un sujet complexe, une hypothèse gagne le droit à la crédibilité jusqu'à ce qu'une autre se révèle accomplir un meilleur travail. Il a été prit comme un fait que l'un ou l'autre phénomène inexpliqué était responsable de la production des rapports d'OVNI (...) Tout rapport individuel est nécessairement fragmentaire, mais les points omis ne seront pas les mêmes dans tous les récits. On peut s'attendre à ce qu'une description complète émerge si on assemble les données de nombreuses observations. A cause du nombre énorme de rapports et de leurs provenances de diverses cultures de par le monde, l'inclusion accidentelle de quelques supercheries et erreurs d'interprétation ne distordrait pas fortement les résultats finaux."

Un point retient particulièrement l'attention du physicien : beaucoup de témoins semblent avoir été "figés", "immobilisés", incapables de faire un mouvement. L'auteur explique ce phénomène de paralysie en faisant appel aux "micro-ondes électromagnétiques".

OVNI : preuves physiques sur des témoins :

Mais la paralysie n'est pas, loin de là, l'unique symptôme observé chez plusieurs témoins d'OVNI. Nous allons ci-dessous découvrir plusieurs récits de rencontres étranges ayant des conséquences inattendues :

Le premier témoin - que nous appellerons JM - est de garde, le 10 août 1959, dans le service des ambulanciers de l’hôpital de Perpignan, France. Peu avant la fin de son tour de garde, un appel d'urgence l'oblige à se rendre auprès d'une victime d'accident de la route. L'épouse du blessé, accourue sur les lieux, manifeste le désir de voir celui-ci ramené chez lui à Rouen, avant que ne survienne l'issue fatale qui lui a été annoncée.

JM quitte donc Perpignan en ambulance Citroën DS pour Rouen, à 18h15, en compagnie de son jeune frère, du mourant et de son épouse. En cours de route, il s'arrête à plusieurs reprises pour régler le débit de sérum et d'oxygène. Hélas ! Tous ces soins se révèlent inutiles. A deux heures du matin, l'ambulancier ne peut que constater le décès du blessé. Grâce à une tolérance particulière dans de tels cas, JM poursuit sa route. Après un arrêt d'environ une heure à Paris, il emprunte la RN13 bis en direction de Rouen. Mais laissons à JM le soin de raconter son aventure :

" Une ligne droite à trois voies matérialisées s'ouvrit devant moi, raconte JM. Je roulais à 145 km/h environ, dans le couloir de droite. Près de moi, mon jeune frère sommeillait sur son siège, étendu en couchette. Ma passagère, le regard vide, contemplait la dépouille de son mari. 

" Je fixait attentivement la route lorsque mon attention fut attirée par un sifflement strident. C'est alors que mon regard se porta vers une sorte de sphère incandescente, brillant comme du mercure, qui se déplaçait à l'horizon, perpendiculairement à mon véhicule. L'objet décrivit un cercle et vint face à moi, survolant la route à une altitude d'environ 400 mètres. Avec curiosité, je regardais cette chose inconnue en essayant de définir à quel arsenal elle pouvait appartenir. Soudain, une autre Citroën DS se présenta face à moi à environ  1800 mètres. Le mystérieux objet céleste parut ralentir sa vitesse et s'immobilisa en point fixe, entre les deux véhicules. Pendant de courtes secondes, je pus me rendre compte qu'il s'agissait d'un engin sphérique surmonté d'un dôme autour duquel un anneau tournait à grande vitesse, dégageant une intense lumière blanche. Le tout ressemblait à la planète Saturne en miniature.

"Quittant l'engin des yeux, je constatai que la voiture qui arrivait en face de moi s'était engagée sur la voie centrale, alors que la portion de route située à sa droite était totalement vide. Elle me fonçait dessus en zigzaguant." JM actionne alors le klaxon de son ambulance tout en faisant des appels de phares. Ses manoeuvres dangereuses continuèrent, poursuit-il, en parlant du conducteur de l'autre voiture. Sa DS zigzaguait de plus belle. Tout me laissait supposer qu'il n'était plus maître de son véhicule. Avec stupeur, je vis que chacune de mes tentatives d'échapper à la collision était contrée par un acte réflexe du conducteur de la voiture folle. En une fraction de seconde, je compris que la voiture qui m'arrivait dessus était télécommandée. Je rétrogradait pour ralentir tout en donnant un violent coup de volant qui amena l'ambulance dans le couloir central. L'autre voiture s'engagea instantanément sur la même voie. Je repris de la vitesse tout en me déportant totalement à droite. Mon adversaire une fois encore apparut devant mon capot !

"Enfin, dans un réflexe désespéré, je lançais la voiture dans le couloir central, espérant qu'à la dernière seconde le "chauffeur fou" parviendrait à me croiser à droite. Ce que je vis me glaça d'effroi. Le véhicule qui arrivait à quelques mètres de moi n'avait pas de conducteur ! Le choc fut terrible car la collision eut lieu de plein fouet. Je roulais à 140 km/h et l'enquête de gendarmerie établit que mon adversaire atteignait, lui, les 160 km/h.

" Avec le recul du temps, je comprends maintenant, explique JM, que le chauffeur de l'autre DS, qui fut décapité dans l'accident, était déjà mort et couché sur son siège, lorsque nos voitures se télescopèrent. Dès que je repris connaissance, plusieurs jours après ce drame, j'eus la certitude que l'engin spatial inconnu qui nous avait survolés quelques minutes avant le télescopage n'était pas étranger à cette catastrophe. Malgré mes tentatives désespérées et la très grande maîtrise dont je fis preuve, j'ai la conviction d'avoir été irrésistiblement attiré vers le véhicule qui me faisait face, comme mon adversaire avait dû l'être par l'ambulance. Incontestablement, nous avons tous deux été pris dans des faisceaux magnétiques dirigés par des pilotes de l'espace. "

JM formule donc un commencement d'explication au jeu diabolique dont lui-même et le malheureux conducteur de l'autre DS ont été à la fois les victimes et les instruments : les deux véhicules auraient été téléguidés. Cependant, aucune des personnes à qui le témoin raconte son aventure ne semble prendre au sérieux l'hypothèse d'une intervention de forces extra-terrestres et, à sa sortie de l'hopital, JM décide de mener une enquête personnelle. Il apprend que le chauffeur de l'autre DS ne se servait de son véhicule que pour se rendre à son travail. Il ne s'agit donc pas d'un spécialiste de la conduite automobile et, en conséquence, rien ne peut expliquer ses réflexes extraordinaires. Par ailleurs, cet homme était un homme corpulent de un mètre quatre-vingts, ancien boxeur, et sa présence au volant ne pouvait passer inaperçue

Contrairement aux gendarmes de Louviers qui concluent hâtivement à un suicide, la famille de la victime écarte énergiquement cette thèse. Cet ensemble de données ne fait que renforcer la conviction de JM : c'est bien une voiture folle qui l'a heurté le 11 août, à 5h25 du matin, sur la route de Paris à Rouen. En outre, un fait demeure rationnellement inexplicable et peut confirmer l'hypothèse du témoin : 5 bouteilles d'oxygène qui étaient à l'intérieur de l'ambulance et qui contenaient chacune 700 litres de gaz se sont entrechoquées, certaines ayant même été éjectées sous la violence du choc, sans qu'aucune n'ait éclaté. De même, un manomètre a laissé échapper, sans causer de dommage, un énorme volume de gaz.

Que faut-il penser de l'accident dont JM a été victime ? Son caractère peu banal suffit-il à justifier la possibilité d'une intervention extra-terrestre ? Nous ne bénéficions, ne l'oublions pas, pour appuyer cette thèse, que d'un certain nombre de faits troublants et de la seule conviction du témoin lui-même...

Par la suite, il devint évident que JM voulut tirer parti de sa nouvelle notoriété dans le milieu ufologique, car il ajouta avoir été contacté plus tard par ces êtres, qui l'avaient évidemment choisi, lui, pour préparer leur arrivée vers la fin des années 90 sur Terre pour sauver la population d'une prochaine destruction de la planète... il affirma que 2 millions de Terriens étaient déjà programmés sans qu'ils le sachent toujours, en préparation des événements à venir...

Fort heureusement, tous les témoins n'ont pas eu à subir les conséquences dramatiques de l'accident survenu à JM : fractures des deux fémurs et du bassin, éclatement de la vésicule biliaire, du foie et de la rate. Cependant, les troubles observés sur Luce Fontaine sont tout de même inquiétants. Cultivateur dans la plaine des Cafres, près de Saint-Denis de la Réunion, marié à une institutrice et père de quatre enfants, Luce Fontaine est, de l'avis de son entourage, un homme modeste, pondéré et digne de foi.

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Dessin d'après description de Luce Fontaine

" Le 31 juillet 1968, à 9 heures du matin, raconte-t-il, je me trouvais au kilomètre 21 dans une petite clairière au centre d'un bois d'acacias. Courbé vers le sol, je ramassais ce matin-là de l'herbe pour mes lapins, quand j'ai brusquement aperçu dans la clairière une sorte de cabine ovale à 25 mètres de moi, comme suspendue à 4 ou 5 mètres du sol. Ses extrémités étaient bleu foncé, le centre était plus clair, plus transparent, un peu comme le pare-brise d'une 404. Au-dessus et au-dessous, il y avait comme "deux pieds de verre en métal brillant".

" Au centre de la cabine se tenaient "deux individus", le dos tourné vers moi. Celui de gauche a tourné la tête sur lui-même et m'a donc fait face. Il était debout, petit, 90 cm environ, enveloppé des pieds à la tête dans une sorte de combinaison comme les bonshommes Michelin. Celui de droite a simplement tourné la tête vers moi, mais j'ai quand même eu le temps d'entrevoir son visage, en partie masqué par une sorte de casque. Tous les deux m'ont ensuite tourné le dos et il y a eu un éclair aussi violent que celui de l'arc électrique d'un appareil de soudure. Tout est devenu blanc autour de moi, une forte chaleur s'est dégagée, puis comme un souffle et quelques secondes plus tard il n'y avait plus rien.

" Je me suis alors approché de l'endroit où se tenait l'engin ; il n'y avait aucune trace. Cet objet mesurait 4 ou 5 mètres de diamètre et 2.50 mètres de haut environ. Il était de couleur bleutée, blanc sur les parties supérieures et inférieures. J'ai raconté tout cela à ma femme et aux gendarmes, tous m'ont cru tout de suite."

Effectivement, tant la gendarmerie que le Service de la Protection Civile ont pris cette aventure au sérieux. Des enquêteurs se sont rendus sur les lieux de l'apparition de l'engin, munis d'instruments de détection de radioactivité. Les recherches ne sont pas demeurées vaines. En effet, les enquêtes officielles ont relevé une radioactivité anormale dans un rayon de 5 à 6 mètres autour du lieu présumé de l'atterrissage. Bien plus, les vêtements du témoin, examinés eux aussi, ont révélé la présence de traces similaires, du moins sur les côtés se trouvant du côté de l'appareil. " Huit points de radioactivité ont retenu notre attention, a déclaré le capitaine Legros, chef du Service de la protection civile. Sur des touffes d'herbe, sur des galets, nous avons détecté jusqu'à 60 millièmes de Röntgen." (Aujourd’hui encore, aucune explication n’a été fournie publiquement.)

De tels taux sont certes faibles, mais aucune explication rationnelle ne peut justifier leur existence dans l'endroit où ils ont été relevés. Par ailleurs, il faut préciser que les opérations de détection ont été menées plus de dix jours après les événements et pendant la période des pluies tropicales qui n'ont pas manqué de laver abondamment le terrain, contribuant, sans aucun doute, à diminuer très sensiblement le taux de radioactivité.

La conclusion des enquêteurs apparaît d'elle-même : Luce Fontaine a assisté à un phénomène totalement anormal. Cependant, le point qui nous concerne plus précisément est celui de l'effet physiologique provoqué par la mystérieuse apparition. Le témoin a en effet, durant les huit jours qui ont suivi l'observation, été pris d'abondants saignements de nez qui n'ont pas manqué d'inquiéter le praticien consulté à cette occasion. Des analyses de sang n'ont pas révélé de troubles graves.

La Réunion est d'ailleurs un endroit assez privilégié en ce qui concerne les OVNI liés à l'Océan. On peut aussi mentionner une célèbre affaire survenue en 1975, trop proche de celle de Luce Fontaine pour être retenue pour certains, celle de Antoine Séverin :

Voici le procès-verbal de synthèse rédigé par brigade de la Gendarmerie Nationale de Petite-Ile, compagnie de Saint-Pierre, le 3 mars 1975. Ce document est apparu dans la littérature ufologique il y a longtemps.

Le 15 février 1975 à 10 heures, au bureau de notre brigade, se présente Mme S[-] Marie, sans profession, domiciliée à Petite-Ile dans la Réunion. Cette personne porte à notre connaissance que le 14 février 1975, vers 13 heures, son fils Antoine âgé de vingt et un ans a été fortement commotionné par un rayon lumineux provenant d'une boule brillante aperçue sur le piton du Calvaire à Petite-Île. L'intéressé a regagné sa demeure à pied en empruntant le chemin du cratère qui passe près du cimetière. Notre informatrice précise que son fils lui a déclaré avoir vu trois petits bonshommes descendre de l'engin bizarre qui ne touchait pas le sol, les avoir observés puis avoir été projeté à terre par un puissant éclair parti de la partie supérieure de la soucoupe laquelle s'est ensuite élevée en sifflant très fort. Mme S[-] ajoute qu'après lui avoir fait le récit dont il a été témoin, son garçon, très bouleversé et choqué, a perdu l'usage de la parole et que de ce fait le docteur en médecine T[-] de Petite-Île a été appelé au chevet du patient vers 19 heures.

Sur notre demande, Mme S[-] affirme que son fils Antoine, parfaitement équilibré, n'a jamais été soigné pour maladie mentale. Elle ne croit pas à une hallucination. Nous prenons alors contact avec le docteur T[-] Ce praticien nous déclare verbalement que S[-] Antoine victime d'un choc émotionnel important est sous l'effet d'une crise pithiatique. Qu'il jouit de toutes ses facultés mentales, qu'il n'est pas atteint de blessures et ne porte pas de brûlures. L'intéressé est placé sous contrôle médical et un repos de quarante-huit heures lui est imposé. Sous la direction du maréchal des logis P[-], chef de poste, tout le personnel de la brigade participe à l'enquête administrative.

Mesures prises
Au reçu de ces informations, à 10 h 15 le 15 février 1975, nous rendons compte des faits au commandant de la compagnie de gendarmerie à Saint-Pierre. Suivant les instructions de cet officier, nous procédons au recueil de renseignements complémentaires permettant de concrétiser l'affaire et de localiser si possible le lieu de l'apparition de l'objet volant non identifié. Un message établi à 14 heures le 15 février 1975, est adressé à notre commandant de compagnie et ce message fait état de nos premières investigations et constatations.

Etat des lieux et constatations
Selon les dires de Mme S[-] Marie, l'endroit où l'objet a été observé se situe sur le piton Calvaire, territoire de la commune de Petite-Île à la Réunion, à 300 mètres à l'ouest de l'agglomération. Ce piton, couvert sur ses versants de bois de filaos, comporte un plateau cultivé, traversé nord-sud par le chemin du cratère qui dessert quelques cases dissimulées dans la verdure. Compte tenu de l'imprécision du lieu et en raison du relief parfois rocailleux et broussailleux au sol, l'exploration du piton s'avère difficile. Nous ne découvrons aucune trace ou indice laissés éventuellement par le passage d'un objet volant non identifié.

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Antoine Severin à l'endroit de l'apparition-Reunion-1975


Enquête
Le 15 février 1975 à 10 h 30, les gendarmes C[-] et C[-] se transportent au domicile de M. S[-] Maximin où se trouve son fils Antoine. Ils s'entretiennent quelques minutes avec l'observateur, celui-ci est alité. Ils constatent que l'intéressé est dans un état de prostration incontestable, ses yeux grands ouverts fixent l'inconnu. Sa mère présente, lui annonce la visite des enquêteurs, il tressaille. Aux questions qui lui sont posées, S[-] ne peut répondre de vive voix. Avec beaucoup d'acharnement par gestes, il décrit avec ses mains une forme ronde et allongée qui brille. Pour expliquer ce fait, il porte plusieurs fois ses mains horizontalement vers ses yeux.

Il montre ensuite quatre doigts de sa main indiquant ainsi qu'il y avait quatre passagers vêtus de blanc et désigne pour cela le drap de son lit. Sa main se maintient à environ un mètre du plancher indiquant la taille des sujets. Des explications muettes, il apparaît que trois personnages équipés d'antennes étaient au sol groupés près d'une échelle à trois marches, le quatrième se trouvait dans la sphère ou coupole. De sa position allongée, S[-] Antoine fait une esquisse de l'engin qu'il a aperçu. Il termine sa démonstration en portant d'abord ses mains aux oreilles, puis au front et ensuite aux yeux. Sa face est grimaçante, il peut alors émettre un sifflement aigu, de très bas en crescendo tout en faisant tourbillonner l'index de sa main droite pointée vers le plafond, expliquant alors que l'engin s'élevait et disparaissait.

Au préalable en décrivant les trois sujets, S[-] Antoine a élevé verticalement les deux index à 20 centimètres au-dessus de sa tête précisant qu'ils étaient équipés de courtes antennes et que celles du troisième ont bougé. A l'issue de l'entretien, S[-] Antoine, très agité, ne s'aperçoit plus de la présence des deux militaires dans la pièce.

Le 16 février 1975 à 9 heures, le lieutenant-colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la Réunion, informé la veille des faits par notre commandant de compagnie nous ordonne d'effectuer une enquête, de rédiger un questionnaire OVNI et de procéder à diverses vérifications, notamment auprès des services de la tour de contrôle de l'aéroport de Gillot Saint-Denis, afin de connaître si des avions ou hélicoptères étaient en vol
le 14 février 1975 entre 12 heures et 14 heures. Les instructions émanant de cette haute autorité sont exécutées dans le courant de la matinée du 16 février 1975. Aucun aéronef n'a survolé le département de la Réunion aux dates et heures indiquées. A noter que le 14 février 1975, à 13 heures, heure de l'apparition de l'OVNI, le temps était clair, le ciel dégagé, le soleil non voilé se trouvait pratiquement au zénith, il n'y avait pas de vent, aucune précipitation de pluie n'a eu lieu depuis le 10 février 1975. Le 16 février 1975 à 15 heures, S[-] Antoine est toujours dans un état second, il n'a pas retrouvé l'usage de la parole et de plus sa vue s'est considérablement affaiblie. Il peut faire quelques pas et toujours par gestes tente quelques explications concernant l'OVNI. Nous comprenons alors que cet engin ne touche pas le sol au moment de l'observation et s'est stabilisé à environ 1,50 mètre de la surface.

S[-] Antoine explique que s'approchant du lieu de l'apparition, il a été attiré par des sons "bip-bip" qu'il peut prononcer une douzaine de fois. Il a cherché à savoir d'où venaient ces bruits et a ainsi découvert la soucoupe au fond d'un champ, sur sa droite à une distance de 15 à 20 mètres. S[-] saute à pieds joints pour nous faire comprendre la démarche de trois petits bonshommes se déplaçant sur la terre. Ceux-ci ont rejoint la passerelle qui s'est escamotée sous l'engin. Il explique avoir été renversé par une décharge lumineuse au moment où le troisième sujet qui lui a fait face a actionné ses antennes, les deux autres étant de profil.

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En 1976, un gendarme se retrouve stoppé à St Denis par un nuage étrange. Photo de l'endroit-Réunion

S[-] s'est alors enfui en retroussant son pantalon. Le dialogue avec l'observateur s'avère fastidieux, notamment lorsque nous lui demandons de situer l'endroit de l'apparition. Nous remarquons alors qu'il ouvre plusieurs fois ses mains, sans en comprendre la signification. Un membre de sa famille nous apporte alors un dictionnaire franco-anglais, sur la page de garde vierge, S[-] a tracé au crayon l'objet qu'il a observé mais aussi une sorte de plan des lieux, lequel trop imprécis s'avère inexploitable par nos soins. Le dessin esquissé sur le Larousse, le 14 février 1975, peu après l'observation, est semblable à celui exécuté le 16 février 1975. L'objet volant non identifié a la forme d'un chapeau, type coiffure de la police montée canadienne. Deux hublots rectangulaires apparaissent à la partie supérieure; sous la soucoupe se trouve inclinée une courte échelle comportant trois marches.

Le 17 février 1975 à 8 heures, toujours très agité, encore dépourvu de la parole et de la vue, S[-] Antoine voudrait nous amener sur les lieux de l'observation mais, accompagné d'hommes armés. L'intéressé veut prouver sa bonne foi, mais ce transport est différé en raison du handicap physique du témoin. Avant tout, ce jeune homme doit être remis en confiance. Au début, son histoire a provoqué une certaine hilarité dans son village, puis il a fallu se rendre à l'évidence que les dires de S[-] Antoine pouvaient être pris au sérieux. Les renseignements complémentaires recueillis à son sujet indiquent qu'il est parfaitement équilibré. Plusieurs personnes entendues verbalement, semblent être convaincues de l'existence des soucoupes volantes, ou ne rejettent pas catégoriquement la possibilité de telles apparitions. Le même jour à 9 heures, nous contactons le responsable de la station météorologique de Gillot. il est porté à notre connaissance que dans le département de la Réunion, il n'est pas procédé au lâcher de ballons sondes. En outre, le président de l'aéro-club du Sud nous indique qu'aucun avion n'a décollé de la piste de Pierrefond Saint-Pierre le 14 février 1975 durant la journée.

A 11 h 45, nous rendons compte de la progression de l'enquête à notre chef de corps à Saint-Denis et l'informons de ce que le commandant L[-], directeur de la protection civile, doit se déplacer à Petite-Île. L'officier supérieur de la gendarmerie nous signale qu'il se rendra à Petite-Île le 18 février 1975, à 9 h 30.

A 18 heures, le 17 février 1975, téléphoniquement, le docteur H[-], remplaçant de son confrère T[-] nous dit avoir examiné S[-] Antoine dans la journée et que son diagnostic n'est pas alarmant. Le patient est difficile à questionner et peut rester dans l'état d'anxiété actuel, dû à un fort choc émotionnel, de trois jours à trois mois. L'état général est bon, le plus grand repos lui est conseillé sinon l'intéressé devra être confié à un psychiatre. Les autorités annoncées arrivent à Petite-Île le 18 février 1975 à 9 h 30 et sont conduites auprès de S[-] Antoine. L'intéressé alité, a la tête enfouie dans des coussins et serviettes de toilette. Au bout de quelques minutes et malgré une mise en condition précaire, S[-] Antoine se soumet sans difficulté à l'interrogatoire du lieutenant-colonel commandant le groupement de la gendarmerie.

Les gestes précisant l'OVNI et ceux de l'équipage sont les mêmes que ceux enregistrés les jours précédents. Parallèlement le commandant L[-], muni d'un appareil Geiger procède à une détection de radioactivité sur la personne et les vêtements de l'observateur. Le résultat est négatif. S[-] Antoine, plein de bonne volonté, veut conduire les personnes intéressées sur le plateau du Piton-Calvaire, mais doit y renoncer en raison de sa cécité. C'est alors qu'il nous fait comprendre qu'une voisine, Mme F[-] Albert, présente lors du récit initial, serait en mesure de nous emmener dans le champ de maïs où il a aperçu l'OVNI. Cette personne nous rejoint rapidement et nous dit avoir remarqué trois trous dans le sol. Elle nous guide à l'endroit indiqué, qui se situe non loin de son domicile près du chemin cratère, soit dans le périmètre englobant le plan dressé par le témoin quelques heures après l'observation.

En l'absence du témoin principal, nous nous fions aux dires de Mme F[-]. Cette personne se dirige dans un champ d'une superficie de 13 ares environ, propriété de Mme O[-]. Le sol est dénudé, mais quelques souches de maïs subsistent. Dans l'angle nord-ouest, Mme F[-], accompagnée de ses deux filles retrouve finalement l'emplacement des trois trous qu'elle dit avoir remarqués au début de la matinée du 15 février 1975. Ils sont espacés d'un mètre et disposés en triangle isocèle.

Ils n'ont pas de forme bien précise en raison de la friabilité de la terre et se confondent avec d'autres cavités ayant la même grosseur semblables à de petits bols profonds de 2 à 3 centimètres, très évasés. Ces creux répartis sur une grande surface du terrain semblent avoir été occasionnés par des oiseaux cherchant de la nourriture. La recherche d'autres indices s'avère d'autant plus compliquée que le sol a été largement foulé par des pas humains, plus particulièrement durant les journées des 15 et 16 février 1975. Le contrôle de la radioactivité effectué à cet endroit par le commandant L[-] est négatif.

Le 19 février 1975 à 22 h 45, au bureau de notre brigade, sommes avisés par M. S[-] Maximin que son fils Antoine a retrouvé, dans la soirée, l'usage de la parole et a retrouvé la vue. L'observateur désire que sa déposition soit rapidement enregistrée car il craint de ne pouvoir rester lucide très longtemps. A cet effet, l'audition de l'intéressé est recueillie à 23 h 50. Pendant près d'une heure, le gendarme enquêteur doit écouter le déroulement des faits vécus par S[-] Antoine le 14 février 1975 vers 13 heures. Il ne se souvient pas être resté six jours dans un état comateux et réalise péniblement cette vérité apportée par les siens. Au cours du récit qui reflète parfaitement les explications fournies par gestes, S[-] Antoine a des coupures. C'est-à-dire que pendant quelques secondes il retombe dans un état second. Lorsqu'il reprend ses esprits son corps tressaille. Il dit alors avoir été en communication avec l'objet, il veut nous conduire sur les lieux de l'observation. En raison de la nuit complète et de l'état de fatigue de l'intéressé, ce transport est reporté au début de la matinée du 20 février 1975.

Nous mentionnons qu'au début de notre entretien, S[-] Antoine porte à notre connaissance que deux jours avant l'apparition, il avait déjà entendu, dans un rêve, les sons "bip-bip" et que cela l'avait intrigué et énervé. Cet élément précurseur des faits est vraisemblable car un habitant de la commune de Petite-Île avait remarqué les 12 et 13 février 1975, l'attitude peu communicative de l'intéressé qui travaillait dans le magasin de son employeur, M. Gabriel A[-] L'observateur précise que l'échelle à trois marches en forme de porte ne touchait pas complètement le sol, que le premier personnage, genre nain Michelin, portait un instrument brillant et le second une sorte de sachet ou cornet également étincelant. Il ne les a pas vus en action de prélèvement d'échantillons de terre. Il a remarqué qu'ils se déplaçaient plus facilement sur l'échelle au contact du métal que sur le sol où leur démarche était gauche.

A 8 h 30, le 20 février 1975, S[-] Antoine, fermement décidé à nous montrer le lieu de l'apparition de l'OVNI, prend place dans la jeep de la brigade de Petite-Île conduite par le gendarme C[-] M. S[-] Maximin est présent, il accompagne son fils sur le chemin de terre aboutissant au sentier qui conduit aux habitations des S[-] et tape sur l'épaule du chauffeur, lui indiquant ainsi le champ de maïs déjà prospecté par les enquêteurs le 18 février 1975. S[-] Antoine fait quelques pas dans le champ, son regard dirigé vers le fond de la parcelle près du bois de filaos, il s'arrête subitement, porte les mains à ses oreilles en appuyant très fort, puis il vacille s'écroulant sur le sol.

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Dessin d'après Luce fontaine-Reunion

Son pouls retentit faiblement, ses mains sont froides, ses yeux se révulsent. il est immédiatement ramené chez lui et ne reprend partiellement ses esprits que trente minutes plus tard. Il explique alors qu'une force inexplicable l'empêche d'avancer en direction du lieu précis où il a observé l'objet volant non identifié. Sur prescription du docteur L[-], S[-] Antoine doit être examiné par un psychiatre à l'hôpital Saint-Paul. L'intéressé accepte ce contrôle mais veut être accompagné par sa mère. A 8 h 55, le lieutenant-colonel commandant le groupement de gendarmerie de la Réunion est mis au courant des évolutions de l'enquête et plus particulièrement du comportement physiologique de l'observateur. Le même jour nous apprenons que S[-] Antoine, examiné à l'hôpital psychiatrique de Saint-Paul, a regagné son domicile dans le courant de la matinée.

Un deuxième contrôle de la radioactivité est effectué le 20 février 1975 sur la personne de S[-] Antoine, soit six jours après l'apparition supposée de l'engin non identifié. Le commandant L[-] n'a pas décelé de présence de radioactivité.

Au cours de l'enquête, plusieurs personnes ont été entendues notamment l'employeur, la fiancée, les compagnons de l'observateur ainsi que le maire de la commune de Petite-Île. Unanimement, elles dépeignent S[-] Antoine comme un garçon sérieux, honnête, sobre et jouissant de l'estime générale. L'audition de Mme S[-] Marie confirme sa déposition verbale du 15 février 1975 ayant motivé l'ouverture d'une enquête. Celle de Mme F[-] Marie précise que l'intéressée a été témoin d'un deuxième malaise survenu à S[-] Antoine le 22 février 1975 alors qu'il s'approchait du lieu où il avait observé la soucoupe volante. Malaise analogue à celui du 20 février mais d'une durée de deux heures. Dans divers témoignages, tant verbaux qu'écrits, il est précisé que S[-] Antoine n'est pas passionné de télévision (il n'en possède pas), ni de lectures à caractère scientifique ou humoristique traitant des soucoupes volantes ou autres phénomènes extra-terrestres.
 
Enfin le 24 février 1975 à 16 h 30, au cours d'une interview officielle accordée à un journaliste de Saint-Denis de la Réunion, S[-] Antoine accepte de se rendre sur le terrain du Piton-Calvaire. Aucune objection n'est formulée par les membres de sa famille. Arrivés à destination, c'est-à-dire dans le champ décrit plus haut, l'observateur, dès qu'il foule le sol, est victime d'une syncope inexplicable. Comme les deux fois précédentes il est possédé, semble-t-il, par la vision initiale, qui l'a profondément choqué. L'observateur agite ses mains parallèlement au sol, ses yeux se révulsent, son pouls ralentit et les extrémités des membres refroidissent. Ramené à sa demeure, il reprend ses esprits trente minutes plus tard.

Entendu à nouveau le 25 février 1975, S[-] Antoine ne peut expliquer ses pertes de connaissance chaque fois qu'il se rend sur place. Il entend encore les sons "bip bip", l'obligeant à se boucher les oreilles. Il affirme n'avoir jamais entendu parler d'une soucoupe volante aperçue en 1968 dans la plaine des Cafres (île de la Réunion) et déclare ne pas lire ou feuilleter des revues de science fiction.

De l'enquête effectuée, il ressort que S[-] Antoine, de bonne conduite et moralité, normalement équilibré, n'est pas un simulateur. Les personnes entendues ne croient pas à une hallucination de l'observateur et ses dires sont pris au sérieux. D'ailleurs deux personnes dignes de foi ont été témoins de l'observation d'un objet volant non identifié dans le ciel réunionnais. Il s'agit de M. P[-] Guy, déjà entendu, qui a aperçu

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Suivi archeologie 2

Par Le 27/02/2015

Suivi archéologie 2 - Update 02-2015

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Une découverte surprenante a été récemment faite par des archéologues israéliens lors d'une fouille à Jérusalem. Ils ont trouvé trois gravures en forme de V, mesurant chacune 50 cm, à l'intérieur d'un dédale de pièces creusées à même le roc.

«Ces marques sont vraiment étranges, vraiment intrigantes, a expliqué Eli Shukron, l'un des responsables de la fouille. Je n'ai jamais vu de marques comme celles-là.»

"Selon un article de l'AFP, les archéologues sont à ce point surpris par cette découverte qu'ils ne sont pas en mesure d'avancer une hypothèse sur l'origine ou la fonction de ces gravures vieilles d'au moins 2800 ans
L'équipe d'archéologues a consulté quelques autres experts afin de percer le mystère, mais sans succès, les gravures demeurent toujours énigmatiques. Cette absence d'explication est inusité dans le monde de l'archéologie puisque les chercheurs arrivent habituellement à développer une théorie au sujet de la nature d'une trouvaille inattendue. (YH : théories misant sur le mythe quand il n'y a pas d'explications !)


Cette découverte a eu lieu pendant l'excavation des fortifications qui entourent la seule source d'eau de la Cité de David, le plus vieux quartier de Jérusalem. Les archéologues s'attendent à découvrir une autre marque du genre au cours de leurs recherches. Ils ont en leur possession une carte ancienne produite lors d'une expédition menée sur ce site au début du siècle dernier. Sur l'un des couloirs souterrains, un V y est dessiné."

Les archéologues doivent faire appel à d'autres compétences pour étudier ce qu'ils découvrent, c'est évident... par exemple, ils devraient savoir que le V dans la kabbale vaut 6 : nous avons donc là peut-être un "666" connu... mais est-ce bien des V en fait ? Car aucun n'est gravé de la même façon si on regarde bien. Des gravures au sol ou des encoches dans ce dernier pour soutenir un objet encastré dedans et qui a disparu ? Une étude des particules contenues dans ces rayures pourraient peut-être permettre de voir si un objet ou autre y a été introduit...

 Update : Où en est cet archéologue très impliqué aujourd'hui ? :

" Dans le deuxième livre de Samuel, il est écrit que le roi David s'empara de Jérusalem, alors sous contrôle Jébuséens, en utilisant une conduite d'eau souterraine, un puits, pour pénétrer les défenses de la ville.

Aujourd'hui, un archéologue israélien croit qu'il a découvert ce tunnel d'eau, ainsi que la citadelle légendaire du roi David, a rapporté Associated Press.

L'Archéologue biblique Eli Shukron, anciennement avec l'Autorité des Antiquités d'Israël, a déclaré à l'AP que sa fouille a découvert un puits étroit où l'eau coulait et où ceux qui vivaient à Jérusalem vennaient puiser de l'eau. Le tracé du tunnel conduit jusqu'à l'enceinte de la ville, au point où il croit que les forces de David ont eu accès à Jérusalem.

Archaeologist eli shukron ap puits

(AP/Sebastian Scheiner)

Shukron a déclaré à l'AP que dans son estimation, aucune autre structure dans la région ne correspond à la citadelle que David a capturé dans sa conquête.

L'AP a rapporté : La fouille de Shukron, qui a débuté en 1995, a révélé une fortification massive de pierres de cinq tonnes empilées sur 21 pieds (6 mètres) de large. Des tessons de poterie mis au jour ont aidé les murs de fortification à être datés à 3.800 années. Ce sont les plus grands murs trouvés dans la région d'avant l'époque du roi Hérode, le constructeur ambitieux qui a élargi le complexe du Second Temple juif à Jérusalem il y a près de 2100 années.

Archaeologist eli shukron ap

(AP/Sebastian Scheiner)

La fortification, construite 800 années avant que le roi David ne s'empare du Jérusalem des Jébuséens - est soupçonnée avoir protégé l'accès à l'eau de la ville.

Shukron a dit que ses conclusions correspondent à des indices dans le récit biblique sur la conquête de David de la ville à partir de cet emplacement particulier.

" C'est la citadelle du roi David, c'est la citadelle de Sion, et c'est ce que le roi David a pris aux Jébuséens ", dit Shukron. " L'ensemble du site, nous pouvons le comparer à la Bible parfaitement."

Mais un autre archéologue qui a été autorisé à travailler avec Shukron, a dit que plus de tessons de poterie de l'époque du règne du roi David, lors du 10ème siècle avant JC, auraient dû être trouvés sur le site, afin de placer la trouvaille plus définitivement à cette époque.

" La connexion entre l'archéologie et la Bible est devenue très, très problématique ces dernières années ", a déclaré l'archéologue Ronny Reich.

Shukron dit qu'il a trouvé deux morceaux de poterie datés proches de ce moment-là, qu'il croit être dus à leur utilisation continue dans le secteur et que les anciennes pièces de poterie auraient été autorisées à sortir (ailleurs) dans les années intermédiaires.

" Je connais chaque petite chose dans la ville de David. Je ne vois pas dans aucun autre lieu une énorme fortification comme cela ", a déclaré Shukron.

Doron Spielman, vice-président de la Fondation à but non lucratif Elad, qui supervise le parc archéologique de la Cité de David, dit à l'AP, " Nous ouvrons la Bible et nous voyons comment l'archéologie et la Bible se réunissent en ce lieu. "

Shukron a fait des fouilles dans la Cité de David - qui est située à Jérusalem-Est - pendant deux décennies. Alors qu'Israël considère Jérusalem comme une ville unie qui est sa capitale, les Palestiniens de Jérusalem-Est la revendiquent comme leur future capitale. Pratiquement tous les lieux saints, y compris l'Eglise du Saint-Sépulcre, le Mur occidental et le Mont du Temple, sont situés dans la vieille ville, qui est dans la partie orientale de la ville...

Un outilutilise pour le secondtemple peut etre chisel tazpit

Archaeologist Eli Shukron believes this chisel was used during construction of the Second Temple. The ruler below shows its length in centimeters. (Photo: Clara Amit, Israel Antiquities Authority via Tazpit News Agency)

Shukron était dans les nouvelles du mois dernier après avoir déclaré qu'il croyait avoir trouvé un ciseau utilisé dans la construction du Second Temple, une découverte que les médias israéliens ont décrits comme «extraordinaire» et «étonnante»...

Source : http://www.theblaze.com/stories/2014/05/06/israeli-archaeologist-believes-hes-found-a-biblical-site-linked-to-king-david/

Septembre 2014, le découvreur explique sa trouvaille

UNE ÉCRITURE CUNÉIFORME RARISSIME TROUVÉE SUR L'ILE DE MALTE

Des fouilles, dans ce que de nombreux spécialistes considèrent comme les plus anciens bâtiments sur l'île de Malte, continuent de dévoiler des surprises et soulèvent de nouvelles questions sur la signification de ces structures mégalithiques et sur les gens qui les ont construit.

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La pierre d'agate avec des inscriptions cunéiformes. Crédit: Cultura Italia 

La dernière découverte concerne une petite et rarissime pierre d'agate en forme de croissant de lune comportant une inscription cunéiforme du 13ème siècle avant notre ère; c'est normalement un genre épigraphique que l'on retrouve beaucoup plus à l'est en Mésopotamie.

Dirigée par le professeur de paléontologie, Cazzella Alberto, de l'Université de Rome «La Sapienza», l'équipe archéologique a trouvé la pierre avec l'inscription lapidaire dans le sanctuaire de Tas-Silg, un temple mégalithique construit à la fin du Néolithique, et qui a été utilisé à des fins religieuses et cérémonielles depuis le troisième millénaire avant JC jusqu'à l'époque Byzantine.

Après traduction, il s'avère que l'inscription est une dédicace au dieu-lune mésopotamien Sin, le père de Ninurta, qui, pendant des siècles, a été la principale divinité vénérée, beaucoup plus loin à l'est, dans la ville de Nippour en Mésopotamie.Nippour était considérée comme une ville sainte et un lieu de pèlerinage avec une école de scribes qui a généré des textes littéraires.L'emplacement de la découverte, fait de cette ancienne écriture la plus éloignée jamais trouvée à l'ouest, soulevant des questions sur la façon dont elle s'est retrouvée dans cet emplacement aussi distant.

Certains chercheurs émettent l'hypothèse que la pierre avait probablement été volée dans un temple de Nippour au cours de conflits militaires et ensuite transportée vers l'ouest par des marchands chypriotes ou mycéniens dont on pense qu'ils ont pu avoir avoir des relations commerciales avec la Méditerranée centrale à l'époque.

Par ailleurs, une inscription cunéiforme sur une agate devait avoir une grande valeur durant l'Age du bronze tardif; aussi, sa présence dans le site de Tas-Silg, d'après certains chercheurs, suggère que le sanctuaire avait une signification dont l'importance ne s'arrêtait pas à la population qui vivait sur Malte à cette époque. Le sanctuaire est déjà connu pour avoir été un important lieu de culte dans la région méditerranéenne au cours des époques phéniciennes et romaines.

Source: Popular Archaeology: "Rare Cuneiform Script Found on Island of Malta"

Update : un document (en anglais) très intéressant sur les sites fortifiés de l'Age du Bronze dans le sud de l'Italie et en Sicile par le même auteur :

http://www.academia.edu/7530012/Bronze_Age_fortified_settlements_in_southern_Italy_and_Sicily

 "La Révélation des Pyramides" 2009-2011

Pour les passionnés, curieux, et dans le soucis de préserver le droit à la connaissance et à la culture, voilà, présentée en vidéo, de nouvelles théories concernant les pyramides, ainsi que sur l'existence d'un tronc commun à la plupart des antiques civilisations du monde, via des "couloirs" civilisateurs faisant le tour du monde très précisément. Ces "couloirs civilisateurs" (c'est moi qui invente ce terme) semblent constants et non-liés au Temps : les mêmes choses se produisent en quelque sorte dans ces couloirs à des époques différentes, mais qui se complètent en quelque sorte l'une les autres... Une chose étonnante (je ne connaissais pas ce documentaire) est que le tracé du "couloir civilisateur" principal - un peu comme un équateur disposé autrement que le notre actuel - est pratiquement identique à la "Pierre du Monde" trouvée en Equateur et décrite dans deux autres articles présents sur ce blog ! :

 

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"Pierre du Monde" trouvée en Equateur dans un souterrain

http://sciences-fictions-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/beaucoup-d-artefacts-etranges-trouves-en-equateur.html


Notez que ce documentaire d'origine française a été diffusé dans plusieurs pays du monde mais pas dans les pays francophones et n'est pas prévu à la vente non plus dans ces derniers. Ces liens étaient sur Dailymotion, peut-être provisoirement, avec une version inédite sous-titrée en français. De très belles images et la construction d'une théorie en grande partie basée sur les mathématiques et l'astronomie (la plupart des calculs et formules tirées de la Grande Pyramides ne sont pas nouveaux (la coudée égyptienne + Pi + le Nombre d'Or + la vitesse de la lumière !)) et l'étude précise de certaines constructions typiques mégalithiques, qui sont effectivement parfaitement identiques dans 7 endroits différents du monde très éloignés, l'étude de certains artefacts révèlent les preuves de l'utilisation de l'électricité de façon plus moderne qu'on ne le pense encore actuellement...

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Les interviews de plusieurs sommités scientifiques françaises ou non, nous montrant parfois un peu trop l'acharnement de certains à faire appel aux coïncidences ou hasards quand les explications précédentes logiques "tombent", voir même la surprise et l'inquiétude quand un artefact assimilé à un support de vase en forme de fleur de lotus se révèle, aux rayons X, être pourvu de mécanismes proches de ceux d'un support d'ampoule électrique... Ces images expliquent peut-être la non-disponibilité de ce reportage en France (il date de 2009 à priori et n'inclus donc pas la dernière découverte de hiéroglyphes cachés dans la Grande Pyramide de cette année 2011)...

Le reste de la théorie m'a semblé beaucoup plus complexe et inachevée en final : je suis resté plutôt sur ma faim et indécis, voir peu convaincu. Si les Grands Anciens avaient voulu nous laisser un message concernant une destruction cyclique de la Terre, suite à leur propre destruction, ne nous auraient-ils pas en premier lieu indiqué l'instant temporel précis de cette destruction mondiale ? D'après la théorie (et qui rejoint donc plus ou moins les théories "2012"), les Grands Anciens ont, à travers plusieurs monuments, dont la Grande Pyramide (qui est encore à l'heure actuelle, avec quelques autres murs cyclopéens, le seul bâtiment en surface capable de résister aux séismes extrêmes), laissés des messages à travers des données mathématiques et architecturales pour les civilisations futures (ou leurs descendants survivants). Leurs trouvailles mènent à priori à un avertissement concernant le grand cycle de l’équinoxe cosmique de 26.000 ans, chose que les Anciens n'étaient pas censés connaître, mais pour l'instant sans vraiment nous aider à situer la catastrophe dans le temps par rapport à ce cycle connu, donc notre propre situation temporelle vis-à-vis de ce dernier et de la prochaine catastrophe...

Les déductions mathématiques (situation d'un autre équateur et d'autres tropiques, donc d'autres endroits pour les pôles) font apparaître un basculement de la Terre sur son orbite de 30% au moment de la précédente catastrophe, nous amenant à la situation présente avec notre équateur et pôles à leurs places actuelles... Cette théorie à l'avantage d'expliquer beaucoup de mystères de la préhistoire, à commencer par la congélation instantanée des mammouths sibériens : il a été prouvé qu'une grande partie était tranquillement en train de manger de l'herbe bien grasse quand ils ont été congelés en quelques minutes. Un déplacement rapide des Pôles ou de la masse d'air très froid qui l'accompagne peut expliquer le phénomène. Un tel basculement engendrerait également un gigantesque tsunami, faisant le tour de la Terre plusieurs fois et noyant absolument tout, de grands séismes et volcanisme associé, un changement climatique dans pratiquement toutes des régions de la Terre (avec cyclones et tornades assorties...).

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Très intéressant en tout cas, avec aussi, trop rares, les avis d'ingénieurs et de scientifiques autres que des archéologues (attention, les avis de ces derniers sont bien sûr importants, mais pas uniques et souvent trop restreints à leur spécialité), surtout des spécialistes de la construction et de la pierre. Donne à réfléchir en tout cas, et confirme le fait que les spécialistes officiels sous-estiment complètement les capacités de l'être humain à des périodes reculées...

Update sur les données liées aux reportages "La Révélation des Pyramides" : se reporter aux déclarations de Patrice Pooyard et Jacques Grimault, les réalisateurs/auteurs et réfléchir par soi-même sans influences... :

https://www.facebook.com/notes/451608874900767/

https://www.facebook.com/LaRevelationDesPyramidesParPooyardEtGrimault

Yves Herbo traductions (de l'italien et anglais), Sciences, F, Histoires, 12-2011, update 27-02-2015

Atlantide mini

Sur les traces du tsunami perdu

Par Le 25/02/2015

SUR LES TRACES DU ‘TSUNAMI PERDU’

 

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"PLUSIEURS SCIENTIFIQUES ET VOLCANOLOGUES ITALIENS TENTENT ACTUELLEMENT DE RÉUNIR UN MAXIMUM DE PREUVES POUR CONSOLIDER UNE NOUVELLE HYPOTHÈSE GÉOLOGIQUE MAJEURE : UNE ÉRUPTION DE L’ETNA JUSQUE LÀ INCONNU, IL Y A 8000 ANS AURAIT ENGENDRÉ UN TSUNAMI GÉANT ET DÉVASTATEUR POUR LES PAYS CÔTIERS DE L'ENSEMBLE DE LA MÉDITERRANÉE, RAVAGEANT TOUT SUR SON PASSAGE, DE L’AFRIQUE JUSQU’À LA TURQUIE !


Une énigme intrigue depuis longtemps les géologues : une traînée de sédiments, longue de plusieurs centaines de kilomètres, relie la Sicile à l’Afrique du Nord. La thèse officielle explique qu’il s’agit des débris de l’explosion du volcan de l’île Santorin, survenue il y a 3600 ans. Mais pour Maria Pareschi et ses collègues italiens de l’Institut National de Géologie et de Volcanologie, ce serait plutôt les restes d’une autre éruption beaucoup plus vieille, celle de l’Etna.

Et les sédiments analysés au carbone 14 fixent la date du cataclysme à environ - 8 000 ans. La colère du volcan aurait alors déclenché un glissement de terrain à une vingtaine de kilomètres de la Sicile, engendrant un gigantesque tsunami et des vagues de plusieurs dizaines de mètres de hauteur. L’équipe de Maria Pareschi a entré ces nouvelles données dans un ordinateur pour proposer une simulation informatique du ‘Tsunami perdu’, nom de l’étude parue dans les colonnes de la revue ‘Geophysical Research Letters’.

Lors de l’éruption, le flanc Est du Mont Etna s’est effondré ; 6000 mètres cubes de roches se sont alors déversés dans la Méditerranée, à une vitesse de 350 kilomètres/heure. L’onde de choc s’est ensuite propagée en direction de l’Europe du Sud, de l’Afrique du Nord, et de l’Asie Mineure. « Le long du littoral calabrais, les vagues créées par le tsunami ont atteint des tailles allant jusqu'à 40 mètres. Les côtes de la Grèce et de la Libye ont été affectées par des vagues de 13 à 15 mètres de haut, tandis que les côtes de l'Egypte, la Syrie et d'Israël étaient inondées par des vagues de 4 mètres » explique Pareschi.

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« Selon les simulations informatiques des géologues, le mégatsunami aurait ravagé le littoral de 3 continents en moins de 4 heures ! »

"L’Etna est le plus haut volcan d’Europe ; il culmine en effet à 3300 mètres d’altitude. Toujours en activité aujourd’hui, il est surveillé de très près par les vulcanologues du monde entier…"

Les côtes littorales de ces 3 continents ont donc été dévastées par le mégatsunami, mais il est compliqué de réunir les preuves d’un tel événement près de 8000 ans plus tard : « Il est difficile de réunir des preuves terrestres de la catastrophe, car depuis le niveau de la mer a augmenté d’environ 10 mètres. Mais sous l’eau, les preuves sont évidentes, notamment au niveau du plancher de la Mer Ionienne et des plaines abyssales d’Afrique » commente Maria Pareschi. Son équipe a effet mis en relief une liquéfaction des couches épaisses de sédiments marins sous la pression du mégatsunami. D’importantes coulées de boue sous-marines confirment également la réalité de la catastrophe antique. Plus important encore : la trace d’un ancien village brusquement abandonné il y a 8000 ans a été mise à jour sur le site de Atlit-Yam, dans l’actuelle Israël. La zone repose désormais par 10 mètres de fond à quelques centaines de mètres de la côte : tout indique que les habitants ont quitté précipitamment le village il y a environ 8000 ans, abandonnant provisions et effets personnels. Cela fait penser à une évacuation soudaine, que l’équipe de géologues et vulcanologues italiens explique par le déferlement du tsunami."

Sourcehttp://onlinelibrary.wiley.com/enhanced/doi/10.1029/2007GL031155/

Ce tsunami pourrait donc également justifier les traces marines (y compris fossiles récents) décelées jusque vers Giseh, s'il a pu remonter le Nil suffisamment loin... mais repousserait la construction du Sphinx et de certains temples Egyptiens à environ -6 000 ans avant J.C., puisque certaines de ces traces marines ont été trouvées au-dessus de ces temples. Plusieurs textes égyptiens mentionnent également de fortes inondations du Nil et des traces montrent qu'une grande partie de la nécropole a été inondée par le passé. On sait aussi que les côtes d'Alexandrie ont été ravagées par un tsunami, probablement celui provoqué par Santorin et qu'il existe des ruines et constructions englouties aussi bien dans le Nil que dans tout son delta et côtes. Evidemment, avec la découverte de ce tsunami antique supplémentaire dans la région, les défenseurs de l'Atlantide de Platon vont avoir de nouvelles dates et suppositions à faire...

 

Yves Herbo et Traductions, S,F,H, 12/2011, 02-2015

 

Venus with child statue from sitio barriles volcan chiriqui panama1

Panama, ses mystères et aussi un grenier précolombien ?

Par Le 23/02/2015

Panama, ses mystères et aussi un grenier précolombien ?

Venus with child statue from sitio barriles volcan chiriqui panama1

On sait assez peu de choses finalement sur les peuples qui vivaient entre le Mexique (c'est-à-dire les Aztèques quand les conquistadors sont arrivés) et le continent sud-américain où régnaient les Incas vaincus par Pizarro. A priori, tous les pays actuels entre le Mexique et la Colombie étaient occupés par diverses tribus autonomes passées de l'état de chasseurs-cueilleurs à celui d'agriculteurs entre 3000 et 2500 avant JC. Au Panama, il a été recensé 3 cultures principales ayant précédé l'arrivée des espagnols et qui se sont succédées tout en continuant toutes à exister localement, d'ouest en est. Archéologiquement parlant, il y a des traces très anciennes de l'homme à Panama puisque des outils de pierre (pointes de flèches et projectiles de poings) y ont été datés de 12.000 ans avant JC. Assez curieusement, c'est aussi à Panama que l'on a trouvé l'une des plus anciennes poteries de tous les continents américains, celle des cultures Monagrillos qui sont datées de -2500 à -1700 avant JC. Ces cultures ont apparemment évolué, comme beaucoup d'autres, vers le monolithisme monumental puisqu'on trouve des sculptures et tombes monumentales dans ces mêmes régions jusqu'aux dates de 900 après JC. Quand les espagnols y arrivent vers 1501, il y reste trois peuples et cultures distincts mais pratiquant le même type de monolithisme monumental, les peuples Chibchan, Chocoan et Cueva, avec une mention spéciale pour les magnifiques poteries polychromes du style Gran Coclé, sans oublier les statues grandeur nature de Barilles, le haut-lieu de la culture antique de Chiriqui. Le site a été initialement appelé ainsi à cause des multiples petits barils de pierre trouvés dans la région, bien que ceux-ci ont également été trouvés ailleurs, dans la vallée du Rio Chiriquí Viejo et au Costa Rica. Ce site est supposé avoir été autrefois un centre cérémonial avec une population résidentielle importante, entre 500-1000 individus. Il contient un petit monticule qui était autrefois associé à une rangée de 14 statues.

Barriles

Barriles

Dix de ces individus sont représentés comme des gens solitaires, tandis que quatre comprenait un individu souvent plus gras, plus grand, coiffé d'un chapeau conique et possédant des ornements, assis sur les épaules d'un homme nu, dont certaines de ces personnes portaient également des chapeaux coniques. De nombreux chercheurs ont interprété ces statues individuelles doubles comme une preuve de l'existence de groupes sociaux supérieurs et inférieurs dans Barriles. Un grand metate (mortier de meule) dont le pourtour a été orné par de minuscules têtes de pierre a également été interprété comme une preuve de violence ou de sacrifices humains dans le passé. (YH : mais, encore une fois, et comme souvent en Amérique Latine, il s'agit surtout d'interprétations de la part de scientifiques (influencés par la franc-maçonnerie dès le 19ème siècle), voulant à l'époque prouver le barbarisme et infériorité morale des civilisations anciennes, sans aucune preuve réelle... le problème étant que la notion de sacrifices humains est, de cette façon, passée dans les "à priori" et "connaissances" sur ces peuples (souvent fausses et encouragées par l'Eglise chrétienne malheureusement...)). Il faut tout de même rappeler ici que nous sommes très très loin d'avoir trouvé et prouvé les "nombreux et multiples sacrifices humains" revendiqués par certains ouvrages et affirmations sans aucune preuve (il y a en fait beaucoup moins de preuves de sacrifices humains dans les amériques... par rapport à l'Europe (voir en Espagne médiévale !)), mais principalement de l'interprétation...

Barilles1http://www.aroundtheworldineightyyears.com/travel-in-panama-barriles/

Statuesdebarrilesaumuseedepanama

quelques-unes des statues de Barriles visibles au Museo Antropológico Reina Torres de Araúz de la ville de Panamá

Une autre interprétation de la part de David Childress de History Channel : " En Amérique centrale, ils étaient connus comme les Olmèques. Nous avons visité leurs sites antiques au Mexique et sommes tombés sur quelque chose d'inattendu à Volcan, province Chiriqui au Panama (YH : en fait, Barilles et la ville de Volcan sont situés sur les flanc d'un volcan): la statue d'un prêtre chinois porté sur les épaules d'un guerrier africain. Lorsque nous avons consulté David Childress sur l'origine de la statue, il l'a reconnu comme incontestablement olmèque. Puis nous avons regardé autour du site, situé sur une petite propriété privée et les résultats, il y avait d'incroyables... pierres chargées magnétiquement, comme des cartes avec des coordonnées GPS exactes... où ce voyage nous a-t-il mené ? Nous avons remarqué que la ville voisine avait un nom juif, David. Et puis il regarda dans les légendes locales qui parlent d'un dieu du tonnerre qui, à la demande des indigènes, leur parlait à travers une boîte en or au sommet de la montagne. Serait-ce l'Arche de l'Alliance ? Des chercheurs indiquent qu'une grotte vers Volcan, Chiriqui, située sur le territoire de la République actuelle de Panama est précisément là où l'Arche a été cachée après avoir été "utilisée par les Phéniciens clandestinement en Amérique centrale par Malkiah".

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Trois cultures distinctes ont habité ce seul domaine dans un laps de 2,600 années. Des cultures distinctes si leurs images et les artefacts sont indicatifs. Il est théorisé que l'une était asiatique et une autre venait d'Afrique sur le même laps de temps. Et puis les mayas vers environ 900 après JC...

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Il y a aussi un certain mystère lié à la culture ou civilisation peu connue et découverte tardivement dite los Guerreros de Oro. Les cimetières débordant d'or trouvés à El Caño et à Sitio Conte pourraient en fait être l'équivalent de la Vallée des Rois panaméens... Une culture qui a emmené ses secrets et trésors dans ses tombes uniquement, trésors qui sont visibles en partie au Museo Antropológico Reina Torres de Araúz de la ville de Panamá, et dont vous avez quelques exemplaires photographiques ci-dessous (et lire l'article au sujet de cette découverte sur ce site via le lien ci-dessus) :

Photograph by David Coventry

Photograph by David Coventry

David Coventry

Photograph by David Coventry

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Sitio barriles museum

Venus with child statue from sitio barriles volcan chiriqui panama1

étonnantes statues panaméennes, que l'on pourrait rapprocher de leurs équivalentes d'Inde ou d'Egypte... les légendes liées à des phéniciens voyageurs associées à ces statues font indubitablement méditer...  et les datations qui s'étalent de -12000 ans à + 900 aussi, bien sur !

La Première preuve que les précolombiens ont entretenus de grands champs en Amérique centrale

par Juan Martín G., Tomás Mendizábal, Rainer Schreg, Dolores Piperno et Richard G. Cooke

introduction

Panama figure1 canauxantiques (Figure 1)

La photographie aérienne a été reconnue comme un outil précieux pour la prospection archéologique depuis près d'un siècle. Au cours des dernières années, cependant, elle a pris une importance croissante pour deux raisons : la disponibilité de photographies aériennes de haute qualité via Internet a facilité les enquêtes archéologiques même dans des zones reculées ; et ces perspectives archéologiques sur les anciennes sociétés humaines ont changé les problèmes écologiques modernes, ont stimulé un intérêt croissant pour l'archéologie du paysage. Dans cet article, nous rapportons l'identification par Rainer Schreg de la première preuve de fossiles de structures sur le terrain de Chinina, Panamá oriental, à l'aide de photographies aériennes en ligne. Cette découverte est le résultat d'une recherche systématique inspirée par un projet précédent, portant sur la période coloniale, qui a soulevé des questions au sujet de la dynamique des paysages régionaux (Figure 1).

Au Panama, les études paléoécologiques ont d'abord été effectuées par Dolores Piperno et son équipe dans les années 1980 (Piperno 1985, 1994). Les résultats de cette recherche ont contribué à la connaissance du développement agricole en Amérique centrale et, en particulier, la manipulation et la domestication des plantes. Malgré l'importance des données panaméennes pour une discussion plus large du développement de l'agriculture en milieu tropical, il n'y a pas eu de travaux sur les tendances dans le pays des pratiques agricoles et sur l'utilisation des terres.

Partout en Amérique du Sud, les créations des champs ont été documentés dans plusieurs régions. Ils sont bien connus en Colombie (Parsons 1966; Broadbent 1968; Plazas & Falchetti 1981; Plazas et al., 1993), l'Equateur (Parsons 1969; Bouchard & Usselmann 2006; Gondard 2006; Marcos 1987), le Pérou (Pozorski et al 1983) , Bolivie (Denevan 1963, 2001; Smith et al 1968; Erickson 1995, 1996), Venezuela (Zucchi & Denevan 1979; Gasson & Rey 2006) (Iriarte et al 2010, 2012; McKey et al., 2010) et le Surinam. Ils ont été documentés dans diverses régions climatiques des Andes à la côte des Caraïbes (Denevan 2001; Rostain 2008), et il peut y avoir eu plusieurs raisons pour que les gens construisent ces types de champs : ils atténuent les niveaux d'eau élevés dans les plaines inondables et peuvent contrôler le drainage de l'eau ; ils enrichissent le sol en nutriments frais ; et ils aident à contrôler le microclimat en influençant l'humidité et l'albédo (reflètant l'énergie solaire).

En ce qui concerne Panamá, l'exemple le plus proche géographiquement d'un système hydraulique vaste connu, réside dans les basses terres des Caraïbes de la Colombie. Ce système complexe couvre environ 500 000 ha de la plaine inondable de la rivière San Jorge (Parsons 1966; Plazas & Falchetti 1981; Plazas et al., 1993). Les recherches archéologiques approfondies ont daté la première occupation humaine dense de cette région et le début de la transformation du paysage au premier millénaire de notre ère (Plazas & Falchetti 1981; Groot 2009).

Comme les relations pré-hispaniques entre les plaines des Caraïbes de Colombie  et le Panamá oriental sont bien documentées, l'existence de champs surélevés au Panama n'est pas une surprise. En plus du commerce de l'or (Bray, 1984; Falchetti 1995; Cooke 1998) et d'autres biens, il y avait aussi un échange de symboles, des idées et des modes de vie.

Panama figure 2 canauxantiques(figure 2)

Champs surélevés dans le Chinina

Les photographies aériennes mises à disposition par Google montrent des structures élevées sur le sol près de Chinina, un petit village, à environ 55 km à l'est de Panama City, près de l'estuaire de la rivière Bayano, à quelques centaines de mètres de la côte du Pacifique. Les champs se trouvent sur la plaine alluviale de la rivière Bayano et des cours d'eau locaux adjacents (figure 2).

Les structures soulevées du terrain sont constituées d'au moins 22 blocs de bancs et des fossés parallèles. Les bancs ou les crêtes sont d'environ 50 mètres de longueur, 2,5 m de large et 0,6 m de hauteur. Entre les crêtes, il y a des canaux parallèles qui permettaient de protéger les cultures et retenir assez d'eau pour la saison sèche. L'ensemble du système est alimenté par un flux descendant de basses collines derrière la plaine alluviale.

Panama figure 3 canauxantiques(Figure 3)

Les crêtes les plus visibles couvrent une superficie d'environ 30 ha, mais il y a peut-être plus de complexes sur le terrain dans la zone environnante. Juste à 1,5 kilomètre à l'est-sud-est de la région décrite, il y a encore, bien que moins claires, des structures visibles sur les photographies aériennes (Figure 3).

Le paysage est aujourd'hui des pâturages avec de petites zones boisées, et il est principalement utilisé pour le pâturage du bétail. Les photographies aériennes des années 1970, cependant, montrent que la région était couverte de forêt tropicale dense. Les fortes précipitations d'environ 5000 mm par an, la proximité de la mer et les conditions des eaux souterraines locales se combinent pour signifier que la zone est inondée pendant la majeure partie de l'année. L'utilisation agricole a donc nécessité une transformation complexe du paysage.

Le complexe a été daté par radiocarbone à 570 ± 40 ans avant le présent (Beta 303616:. entre 1299-1428 après JC à 95,4%, date modélisée dans v.4.2 OxCal, en utilisant la courbe d'étalonnage IntCal13 (Bronk Ramsey 2009, Reimer et al 2013)) . Cela serait, chronologiquement, correspondant à la phase tardive de l'occupation pré-hispanique de la soi-disant culture Gran Darién (Martin 2002a, 2002b). En tant que concept, la Gran Darién décrit une «interaction de sphère culturelle», ou l'une des trois "zones de tradition sémiotique" différentes (voir Cooke 1973, 1976: 122, 1984: 263-65); elle a été créée en collaboration avec la Gran Coclé et la Gran Chiriquí afin de comprendre et expliquer la diversité culturelle évidente dans l'enregistrement archéologique préhispanique panaméen. Parmi les trois zones ou régions, Gran Darién est la moins étudiée par les archéologues, en raison principalement de facteurs pratiques et logistiques tels que la difficulté d'accès, le couvert forestier dense et, récemment, les conflits armés. (YH : c'est là où l'on se rend compte que nos spécialistes, armés de leurs seules doctrines liées aux datations de poteries associées à des cultures par exemple... sont complètement perdus quand ces doctrines ne tiennent pas la route à cause de la diversité culturelle et de la réutilisation de connaissances et même outils (et voyages) de plusieurs cultures et peuples différents à travers les âges...)

La présente enquête a été limitée aux zones où la visibilité était élevée, comme les pâturages et autres aires ouvertes. Il y a probablement plusieurs champs semblables à ceux identifiés au Chinina, ainsi que des sites d'occupation, ailleurs dans la région. Le défi pour la prochaine phase de recherche est d'identifier les zones d'occupation à l'intérieur et de caractériser ces domaines d'activités grâce à une vaste excavation.

Cette recherche promet de fournir une meilleure compréhension des techniques agricoles préhispaniques régionales et leurs influences culturelles. A cet effet, il sera nécessaire de poursuivre le traitement des données déjà recueillies et de mener d'autres campagnes sur le terrain pour résoudre les problèmes spécifiques liés à la Gran Darién. En outre, nous avons l'intention d'encourager la communauté locale de récupérer et utiliser ces techniques pour améliorer leur mode de vie et l'économie, et à développer des pratiques respectueuses de l'environnement dans cette région écologique fragile de Panamá.

Remerciements
Ce projet n'aurait pas été possible sans le soutien et le financement de la Fondation de recherche sur le Panamá antique et de son directeur, le Dr Patrick Simiskey. Nous avons également eu le soutien de l'Institut national de la Culture de Panamá et son directeur du patrimoine national, qui a autorisé l'enquête.

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Authors
* Author for correspondence.

Juan G. Martín*
Departamento de Historia y Ciencias Sociales, Universidad del Norte, Km 5 via Puerto Colombia Barranquilla, Atlántico, Colombia (Email: jgmartin@uninorte.edu.co)
Tomás Mendizábal
Patronato Panamá Viejo, Avenida Cincuentenario, Centro de Visitantes, Ciudad de Panamá, Panamá (Email: tomas_mendizabal@yahoo.com)
Rainer Schreg
Römisch-Germanisches Zentralmuseum, Forschungsinstitut für Archäologie, Ernst-Ludwig-Platz 2 55116, Mainz, Germany (Email: schreg@rgzm.de)
Dolores Piperno
Smithsonian National Museum of Natural History, 10th Street & Constitution Avenue NW, Washington, D.C. 20560, United States (Email: pipernod@si.edu)
Richard G. Cooke
Smithsonian Tropical Research Institute, Earl S. Tupper Research and Conference Center, Roosevelt Avenue, Building 401, Balboa, Ancon, Panamá (Email: cooker@si.edu)

http://antiquity.ac.uk/projgall/martin343

Sources : Vous trouverez plusieurs photographies intéressantes dans les liens ci-dessous et des vidéos dans le lien juste en dessous :

http://www.shutterstock.com/video/clip-2340074-stock-footage-volcan-panama-ca-barril-culture-excavation.html

http://www.tripadvisor.fr/Attraction_Review-g608647-d3510034-Reviews-Sitio_Barriles_Museum-Volcan_Chiriqui_Province.html

http://www.boqueteguide.com/?s=boquete+map&paged=2

http://www.aroundtheworldineightyyears.com/travel-in-panama-barriles/

http://www.arrivalguides.com/en/Travelguides/North_america/Panama/Panamacity/thecity

http://www.nationalgeographic.com.es/2011/12/23/los_guerreros_oro.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-d-une-culture-inconnue-a-panama.html

 

Yves Herbo traductions, Sciences, F, Histoires, 23-02-2015

 

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