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L'Egypte et ses Mystères
L'Egypte et ses Mystères
David Roberts 1838 Cheops Chepren Sphinx
Voici une compilation de données sur l'Egypte ancienne issue de mes multiples articles sur cet endroit et sa fascinante civilisation antique... Les articles sont séparés par des traits horizontaux qui constituent en quelque sorte différents chapitres. Bonne lecture. Yves Herbo - Suite ici pour les plus récents : https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres-2.html
Israël : un peuple qui descend des fidèles de l’hérétique Akhénaton ?
(mise à jour en bas)
La découverte en 1935 de fragments d’une fresque, dans le Temple d’Amenhotep Fils de Hapou à Karnak, Egypte a permis d’avoir un témoignage intéressant sur un évènement important qui eu lieu il y a environ 3.400 à 3.100 ans... Il s’agit, comme nous allons le voir, du plus ancien texte recopié dans la Bible connu…
Les deux égyptologues français, Alexandre Varille et Clément Robichon avaient ainsi appris comment le pharaon Amenhotep III (ou Aménophis III en grec), lors de l’anniversaire des 30 ans de collaboration entre les deux hommes, avait remercié et honoré son « premier ministre » le Scribe Royal Amenhotep Fils de Hapou (ou Aménophis Fils de Apis suivant la langue), qui prit ce titre à sa nomination, comme le voulait la tradition.
Voilà la traduction du texte visible sur une partie de la fresque :
« Il reçu des ornements en or et en toutes sortes de minerais précieux
Son corps fut habillé d’étoffe délicate et de lin de première qualité.
Un collier en or pur et en toutes sortes de matières a été passé à son cou…
An XXX... Le grand scribe royal, Aménophis, s’est incliné devant Sa Majesté. »
Historiquement, Amenhotep III règna 38 ans et sept mois, plutôt diplomate, il mena l’Egypte à son apogée avec l’aide de sa Reine Tiyi, de ses nombreuses épouses, princesses de différents royaumes alliés, et de son Vizir Aménophis Fils de Apis …
Ce dernier, talentueux scribe, ayant reçu une très bonne éducation à Athribis (Delta du Nil), eut la chance d’être prit au service du Roi avant d’accéder assez rapidement à la Cour. Il fut chargé de grands travaux, entre autres. On lui doit notamment l’agrandissement du Temple de Soleb, et il fut chargé de construire le Temple Funéraire d’Amenhotep III à Thèbes (malheureusement détruit, seuls les deux fameux colosses de Memnon demeurent). – News du 26/04/2011 (AFP) :
« Des archéologues égyptiens ont découvert près de Louxor une énorme statue d'Amenhotep III, l'une des plus grandes de ce pharaon à être mise au jour, a annoncé mardi le secrétariat d'Etat aux Antiquités. La sculpture en quartzite, haute de plus de 13 mètres, a été retrouvée en sept morceaux dans le temple funéraire d'Amenhotep III à Kom al-Hitan. Il s'agit de l'une des deux statues placées à l'entrée nord du temple, qui ont probablement été détruites lors du tremblement de terre de l'an 27 avant J-C. La statue, dont la tête n'a pas encore été retrouvée, était depuis enfouie sous terre. ». Un 3ème de découvert donc et en principe un 4ème colosse à venir.
La réputation d’Amenhotep Fils de Hapou grandit fortement, et en fit l’un des plus grand savant de l’Egypte ancienne (avec Imhotep). Il est considéré aussi comme un chimiste, notamment dans son application aux céramiques des anciens temples.
Un texte funéraire précise qu’Amenhotep le Sage vécu 80 ans, mais qu’il comptait dépasser les 110 ans…
Sa réputation de grand sage en fit un Dieu pendant près de 1200 ans, sous les Ptolémée, sous la forme d’un dieu guérisseur, et un culte lui fut porté, une chapelle spéciale fut construite dans son Temple pour ses fidèles. Nous le connaissons même physiquement grâce à une célèbre statue visible au musée du Caire…
En 2006, Joseph Davidovits (chercheur français né en 1935, inventeur des géopolymères et de la chimie de la géopolymérisation., archéologue) fit le rapprochement du texte de la fresque découverte en 1935 et l’un des textes les plus anciens de la Bible : Joseph, Genèse 41, 40-46
« Et pharaon ôta son anneau d’or de sa main et le passa à celle de Joseph
Il le fit habiller de lin de première qualité (byssus)
et suspendit le collier d'or à son cou.
Or Joseph avait 30 ans lorsqu'il parut devant pharaon roi d' Égypte »
Comparé donc à la fresque égyptienne :
« Il reçu des ornements en or et en toutes sortes de minerais précieux
Son corps fut habillé d’étoffe délicate et de lin de première qualité.
Un collier en or pur et en toutes sortes de matières a été passé à son cou…
An XXX... Le grand scribe royal, Aménophis, s’est incliné devant Sa Majesté. »
Ce chercheur, a également prouvé avec sa science des géopolymères, que les Pyramides avaient été en grande partie construite avec des pierres calcaires moulées, reconstituées sur place, confirmant le fait qu’il y avait peu d’esclaves en Egypte ancienne, et qu’il n’y a jamais eu de problèmes de transports ni d’énormes main-d’œuvres pour la construction des pyramides et Temples…
Autant nous en savons pas mal sur Aménophis Fils de Apis, autant les récits bibliques concernant le Patriarche Joseph n’ont aucun fondement historique… sauf si on les rapproche des récits Egyptiens.
D’après le récit biblique du Livre de la Genèse (Chapitres 30:22 à 24, 37, 39 à 50), Joseph est le favori de son père Jacob (Israël), et a 11 demi-frères.
Joseph accentue ses privilèges en racontant deux rêves qu’il fait :
Dans le premier, onze gerbes des champs (représentant ses onze demi-frères) s'inclinent devant la gerbe de blé de Joseph. Dans le second rêve, onze étoiles (représentant ses onze demi-frères), le soleil (Jacob ?) et la Lune (Léa ?) se prosternent devant Joseph…
Rêves prémonitoires ou affirmation d’orgueil démesuré, quoiqu’il en soit, ses demi-frères jaloux s’en débarrassent en le jetant dans une citerne après l’avoir dépouillé. Ils ramènent la tunique tachée de sang à son père pour faire croire à sa mort. Pendant ce temps, des marchants sortent Joseph de son puit, et le revendent à des Ismaélites qui l’emmènent en Egypte pour le revendre à Putiphar, Officier du Roi, et il devient son intendant. Accusé faussement de séduction par la femme de l’officier, il se retrouve en prison avec deux Maîtres artisans du Roi. Il prédit que l’un aura la tête tranchée, l’autre sera innocenté et retrouvera sa place. Sa prédiction de réalise 3 jours plus tard… mais ce n’est que sept ans plus tard que son compagnon de cellule se souvient de lui, le sort de prison pour essayer d’interpréter un rêve étrange du Pharaon…
Le rêve (mais deux versions du rêve existe) fait état de 7 vaches grasses (ou 7 épis de blé gros) se faisant dévorer par 7 vaches maigres (ou épis maigres). Joseph affirme que 7 années d’opulences vont être suivies de 7 années de famine importante. Il conseille de stocker les surplus de nourriture en prévision… Pharaon le croit et le nomme Vizir…
Joseph applique son plan et ses prédictions se réalisent. Il se marie à Asnath et en a deux fils : Manassé et Éphraïm.
Pendant la famine, tous les royaumes environnants viennent se fournir en nourriture en Egypte, qui a été équipé de nombreux nouveaux silos de réserves par Joseph. Jacob naturellement, envoie dix de ses fils en Egypte chercher du grain, ne conservant à ses côtés que le dernier-né, Benjamin. Joseph reconnaît ses demi-frères, les accuse d’espionnage et fait emprisonner Siméon pour manipuler le retour de tous ses demi-frères, y compris du dernier qu’il aimerait voir. Quand ils viennent, il est ému de voir enfin son petit frère, et les laisse tous repartir… tout en cachant dans le sac de Benjamin une coupe précieuse. Accusé de vol, Benjamin est obligé de rester, mais Juda (qui avait à l’époque proposé de vendre Joseph au lieu de le tuer) se dévoue et s’accuse. Voyant que ses frères ont retenu la leçon, il découvre son identité (en ôtant probablement son important maquillage égyptien dû à son poste) et leur pardonne. Il invite son père Jacob et toute sa famille à venir s’installer en Egypte, comme bergers. Il rachète toutes les terres égyptiennes au nom du Pharaon.
Le Coran adopte à peu près la même histoire concernant Joseph. Il est un grand prophète, Fils de Jacob, petit-fils d'Isaac et arrière-petit-fils d'Abraham. C’est même la plus grande Sourate du Coran (la 12) qui raconte son histoire. Elle explique comment Joseph est arrivé en Égypte, comment il a été sauvé et comment il est devenu vice-roi d'Égypte en raison de sa sagesse et son intelligence. À la fin, Jacob retrouve son fils…
Dans la Thora, la neuvième parasha Vayeshev conte également les mêmes aventures de Joseph, avec quelques nuances : Juda y tient un rôle un peu plus important en le vendant lui-même aux Ismaëlites. Et c’est la Reine elle-même qui accuse Joseph de viol et le jette en prison, où il interprète les rêves de ses deux compagnons de cellule avec justesse. Et on l’oublie aussi en prison…
Joseph croupi ainsi deux ans en prison, et la suite se trouve dans la parasha Miketz, telle que décrite plus haut. Joseph devenant Vice-Roi du Pharaon et empêchant l’Egypte de mourir de faim...Quand Jacob meurt, Joseph le fait enterrer dans son pays de Canaan. Joseph règne longtemps et meurt à 110 ans suivant la Bible. Il est embaumé et momifié comme un Egyptien.
D’après Exode 13 :19, sa momie est ramenée en Israël pendant l’Exode par Moïse…
D’après Josué 24 :32, ses ossements sont enterrés à Sichem…
Cette conjonction entre tous les Textes religieux et l’histoire écrite des fresques du Temple d’Aménophis Fils de Apis ne peuvent être le fruit d’une suite de coïncidences, d’autant plus que la science admet plus volontiers l’existence du scribe Egyptien que celle du prophète Joseph… à moins qu’il ne s’agisse de la même personne.
Ce seul fait semblerait confirmer que tous ces prophètes et messies bibliques, coraniques ou hébraïques, ne seraient que des hommes très intelligents ayant accédé au pouvoir ou à la science, à la déification, que par leur ruse, leurs manipulations et leurs savoirs. Et par leurs actes (soit guerriers, soit protecteurs suivant les évènements). L’utilisation de rêves, de pouvoirs magiques, de déifications pour asseoir un pouvoir a toujours été systématique de parts les âges… les sorciers, chamans, Pharaons, Rois de cités avaient tous des pouvoirs extraordinaires ou étaient des Dieux… jusqu’aux rois médiévaux qui étaient divinisés également…
On sait aussi que tous ces Textes (témoignages devenus religion) datent au maximum de 400 avant notre ère pour les plus anciens, et se rapportent à des légendes et mythes Egyptiens, Sumériens ou plutôt même d’Aratta suivant les récentes découvertes, des Hittites, des Cananéens (les Juifs ni les Chrétiens n’existaient à l’époque, même si leurs sources viennent obligatoirement de ces peuples qui pratiquaient différentes religions proches dans leur concept)…
Peu d’interventions divines donc à l’origine des 3 religions précitées (et pourtant encore pratiquées par des millions de crédules à nos jours !), mais beaucoup de synthèses d’anciens textes, manipulés pour asseoir des pouvoirs locaux au début, puis des Empires… On retrouve même l’histoire de Jésus dans les traductions de légendes Sumériennes, quelques 2000 ans plus tôt ! Et pourtant le même thème revient : le personnage accompli des choses extraordinaires, des miracles, marque la société de l’époque de son empreinte pour des millénaires et y inculque une modification indéniable… La même chose en Amérique Latine, plus tard, avec l’apparition soudaine de Quetzacoatl, qui éduque littéralement le peuple local pendant quelques années avant de disparaître… D’autres légendes similaires en Asie et dans le Pacifique aussi…
Ma propre logique me fait penser que, puisque toutes les religions du globe, et même l’instinct humain, affirme qu’un Dieu (même si je pense qu’il n’aimerait pas obligatoirement être appelé par ce terme péjoratif) ou une Entité Universelle (je préfère utiliser ce dernier) a créé toute chose, dont l’Homme (à son image ajoutent certaines religions), cette même Entité universelle à l’air de « suivre » sa création par petites touches, réparties dans le temps et l’espace, en faisant apparaître régulièrement un « mutant » (quel que soit le nom qu’on lui donne !) parmi les Humains, pour influer sur son destin…
Il m’apparaît qu’en même temps, (et c’est bien écrit dans beaucoup de documents retrouvés au cours du temps, des Egyptiens, des Grecs, Romains, puis médiévaux), de nombreuses manifestations « miraculeuses », mais principalement aériennes se sont manifestées aux cours des âges… les énormes globes lumineux de différentes couleurs, les étoiles changeant de direction et même frôlant le sol, les tubes ou « épées » lumineuses fendant le ciel, etc, sont légions dans tous ces témoignages (souvent provenant de personnalités célèbres et sérieuses de leur époque, dont un pharaon…). Tout comme d’autres apparitions « miraculeuses », comme les flammes divines de la Bible, Marie (apparition la plus citée), ou les objets étranges aperçus dans le ciel depuis des millénaires et encore de nos jours par des milliers de témoins (historiques également, je le rappelle), me font penser que ce Dieu, ou Entité Universelle, est bien « présent » avec nous à chaque instant… mais peut-être pas de la façon dont l’entendent les religieux. Il s’agit bien d’une intervention directe dans la façon de faire évoluer toute une civilisation, et même de façon accélérée si on considère l’apparition de l’être humain il y a 200 000 ans (avec le même cerveau et mêmes capacités intellectuelles d’apprendre à priori qu’aujourd’hui !...).
J’en conclus à ma façon par considérer que ces « anges » ou autres « démons » ou « divinités » suivant l’endroit, sont bien ces mêmes « globes » ou autres, qui d’une façon ou d’une autre, influencent la façon de penser de l’être humain, très progressivement et discrètement, mais inéluctablement. L’autre question est bien sûr : Mais si ce n’est pas cette Entité Universelle qui est censée nous avoir créé et protégé, qu’elle est cette chose qui, trop de coïncidences à travers l’Histoire mondiale le prouvent, « veille » ou influe (positivement ou négativement ?) sur l’être Humain ? Et aussi bien sûr, Pourquoi ? Mais continuons sur notre sujet principal…
La déification de Joseph/Aménophis Fils de Apis attestée par des preuves archéologiques, indique fortement que son culte influença toute la suite de l’Histoire. Ce culte est à l’origine de la création d’une cité-fermée pour l’entretien du Temple, puis de tous les temples égyptiens. Donc de la création d’une classe, ou d’un peuple entièrement réservé au culte d’un seul dieu, et possédant tous les secrets des sciences égyptiennes de l’époque (y compris de l’emplacement de tous les tombeaux), d’où leur isolement et leur appartenance à l’Elite. Ce peuple égyptien et cananéen d’origine, a pu être à l’origine de cette synthèse de légendes : ce sont les premiers hébreux… et ils influencèrent le fils d’Amenhotep III, Akhénaton pour qu’il suive leur ligne monothéiste, un seul dieu… ce qu’il fit car il modifia totalement le Panthéon des Dieux Egyptiens pour ne garder que le Dieu Soleil… Jusqu’à sa mort qui inversa le processus totalement, puisque ses adeptes furent pourchassés par l’ancien pouvoir religieux revenu, comme les hébreux qu’ils étaient devenus.
On ne trouve aucune trace crédible d’un Exode massif ou même d’ailleurs de Moïse, dans aucun texte égyptien ou autre de l’époque. Il est plus probable qu’une partie des partisans d’Akhénaton fuient dans les contrées proches d’Egypte, pendant que les autres rejoignent les adeptes d’Aménophis Fils de Apis/Joseph protégés toujours par les lois égyptiennes et privilèges donnés par Amenhotep III et IV. Ces érudits lanceront l’écriture de nouveaux textes et tenteront d’influencer pendant des siècles le pouvoir égyptien afin d’établir leur propre souveraineté, à l’aide de magie et religion, seules capables d’agrandir leur communauté naïve et leur influence. La création des cités-états de Judée/Israël proviennent des fidèles d’Akhénaton, ceux qui se sont enfuis dans un petit exode (Je rappelle que tous les monuments et souvenirs d’Akhénaton ont été détruits après sa mort, lors du retour à une dynastie classique, et que tous les fidèles et proches d’un Pharaon étaient censés mourir avec lui, surtout que sa religion avait « failli »). La chute de l’Empire Egyptien, l’arrivée des Romains et la misère en découlant, a pu convaincre les descendants de ce peuple, détenteur de l’ancien savoir, des Livres et ancien privilégié auprès des Rois, de tenter le tout pour le tout : Jésus… (c’est une autre hypothèse toujours possible : un scientifique a bien cité un possible jumeau ou sosie pour expliquer la résurrection…).
Les Romains réagirent d’abord comme tout conquérant : il massacra longtemps les résistants à sa culture et à sa religion… mais l’influence de ces érudits, et l’intelligence (certains diront la cupidité et la puissance) de certains Empereurs romains, fit que ces derniers virent aussi l’intérêt d’amener la population a oublier les anciens dieux, fatigués et sans légendes récentes, pour un nouveau Dieu, qui emmenait dans ses filets beaucoup plus d’adeptes que les précédents… Les dirigeants intelligents allèrent même jusqu’à créer trois, puis des dizaines de religions/sectes affiliées à la même histoire antique, dérivée des mythes qui avaient permis la construction des premiers villages et forteresses… et l’auto proclamation de rois divers, en leurs noms, partout dans le monde…
Mr Davidovits, en s’appuyant sur la traduction de la stèle de Merneptah, démontre que le mot « iisii-r-iar », traduit par « Israël » par Sir Flinders Petrie désigne un peuple qui descend des notables et prêtres de l’hérésie d’Akhénaton. Il étudie aussi un décret relatif au personnel de la Fondation du temple mémorial d’Aménophis, dit Houy, Fils de Hapou (Patriarche Joseph) qui perpétue à jamais la Fondation funéraire et interdit qu’on les détourne à jamais : la création du peuple chargé de l’entretien et du secret des Temples…
Pour la première fois, grâce aux toutes récentes découvertes archéologiques et scientifiques, Joseph Davidovits fait le lien entre récit biblique et faits historiques. Il prouve l'existence des Hébreux, en égyptien ubrus, qui furent les Egyptiens descendants des artisans, professionnels constructeurs et artistes d'el-Amarna, la capitale construite par le pharaon monothéiste Akhenaton. Sur fond de conflits religieux, de luttes de pouvoir et d'une révolution avortée, ils quitteront l'Egypte 250 ans plus tard, vers 1090-1070 av. J.C., et parviendront à Jérusalem vers 950 av. J.C., s'implantant dans les régions pauvres et inhospitalières des Monts de Judée, grâce à la maîtrise de la technologie égyptienne du creusement des citernes enduites d'Opus Signinum, les "citernes de Salomon".
Attention, une grande partie de mes idées, qui s’appuient sur des chercheurs comme Mr Davidovits, ne font juste parties que d’un tableau d’ensemble, plus vaste et qui englobe (et explique en partie) l’ensemble de l’évolution de notre civilisation, et les seules traces archéologiques et les traductions en notre possession suffisent à en accréditer un grand nombre. Maintenant, ces constatations basées sur la logique et les traces laissées par l’Histoire (malgré toutes les disparitions dues aux tentatives pour masquer certaines vérités, à la bêtise humaine, aux guerres et pillages, commerçants) permettent aussi de se poser de profondes questions sur le « modelage » de notre société, même actuelle, par le pouvoir donné à des entités religieuses, quelles qu’elles soient. Pouvoirs seulement justifiés par la connaissance de textes et pratiques associées écrits par des hommes entre 2400 et 1500 ans avant maintenant. Hommes qui n’étaient eux-mêmes que des témoins (parfois même indirects et même nés bien après les faits) convaincus et convaincants. Cela laisse un peu rêveur quand on réalise le peu de cas que la société de nos jours fait des témoignages, qu’ils soient « miraculeux » ou non d’ailleurs !
Comme on le sait, l’histoire de Jésus a une très forte ressemblance avec d’autres histoires plus anciennes, sans citer l’histoire extraordinaire de Moïse (qui est le seul a ma connaissance a avoir eu droit à un vrai écrit divin-décrit dans les Textes par les 10 Commandements, mais sans preuves archéologiques), le parallèle avec des écrits sumériens est évident, contant la même histoire plusieurs millénaires auparavant… Les déformations millénaires, puis l’appropriation et déformation (suppressions et réécritures des Textes par les romains et chrétiens soumis) ont durés par la suite des centaines d’années, faisant d’ailleurs régresser l’Humanité, car c’était bien la religion le principal pouvoir à l’époque (et encore dans certaines régions du globe à l’heure actuelle) jusqu’aux redécouvertes astronomiques, physiques, pas si anciennes que ça… Des questions graves donc sur le rôle de ces « instances » autoproclamées religieuses, et encore à l’heure actuelle, et sur leurs rôles dans le modelage négatif et usurpé de la société, sans insister sur les crimes contre l’Humanité commis encore à ce jour en son nom…
Pour ceux qui s’intéressent aux théories de Joseph Davidovits, je conseille de lire ce qu’il écrit (de nouvelles théories sur Moïse et les pyramides) et d’aller sur son site https://www.davidovits.info/… et sur mon blog pour le développement à venir des autres panels du tableau d’ensemble décrit plus haut.
(Sources : www.davidovits.info/, geopolymer, HIstorel, La Bible-Livre de la Genèse/Le Coran/La Thora-parasha Vayeshev et la parasha Miketz, Wikipedia)
et question datations entre Akhenaton et les hébreux, réfléchissez bien a ce qui a été découvert récemment question datations... toute notre Histoire (très ancienne et préhistorique) pourrait être à revoir en fait... - car si on se trompe sur (ou choisi ce qui nous arrange !) les échantillons a dater, comme ceux du linceul de Turin par exemple !), on peut effectivement trouver des dates qui "conviennent" à volonté... idem pour des poteries, charbon ou autre... ) :
Inondations, tsunamis, déluges : les géologues gagnent sur les égyptologues ?
De plus en plus de géologues et d’études prouvent physiquement de mauvaises datations concernant notamment les plus anciens monuments Egyptiens. La principale excuse des Egyptologues actuels, descendants des découvreurs du 19ème siècle, est de ne pas avoir su adapter les découvertes réelles et physiques de la science à l’ancien modèle établi, donc de refuser d’adapter leur ancien modèle aussi. Ils ont appris pourtant que beaucoup de pharaons avaient tenté d'effacer toutes traces de leurs proches prédécesseurs (voir plus), réutilisé les pierres et/ou rebâti de nouveaux temples sur les anciens : comment ne peuvent-ils imaginer que ce ne soit pas la même chose pour les plus vieilles pyramides ? Tout indique en effet qu’elles ont-elles-mêmes été rénovées, et même construites sur d’anciennes cavités, temples et fondations plus anciens.
Quel événement pourrait faire que l'on ait retrouvé (en cherchant bien) des traces d'érosions marines et les traces d'animaux marins d'eaux de peu de profondeurs au-dessus des murs et pierres de certains Temples de Giza ?
Mauvaise datation de ces Temples ? Tsunami énorme atteignant et submergeant une grande partie de
D'abord les preuves de ces traces de fortes érosions par de l'eau, ressacs, puis ensuite après assèchement, par le vent :
Beaucoup de découvertes incluent la réalité physique, sédimentaire et climatique, sociale d’une énorme inondation, équivalent au déluge mémorisé depuis des générations par l’Humanité, y compris en Egypte. :
Découverte 2010, Mme Antoine GIGAL:
Une preuve sérieuse prouvant que la mer à jadis recouvert le plateau de Giza est à l’étude parmi d’autres évidences d’une érosion due à une saturation d’eau sur le dessus du plateau. Un échinide, une sorte d’oursin, créature marine d’eau peu profonde pétrifiée depuis des temps plutôt « récents », vient d’être trouvé reposant sur le dessus d’un bloc de pierre du temple attenant à la pyramide de Mykhérinos et se situant sous l’ancienne zone intertidale. C’est une splendide découverte d’un chercheur égyptien...
PREFACE:
« Je suis très fière de vous présenter un premier rapport sur la splendide découverte de Mr Shérif el Morsi. Pour plusieurs raisons: d’abord parce que ce n’est que le début d’une remise en question définitive de datations et de données erronées depuis longtemps et parce que c’est un travail très sérieux avec des preuves de plus en plus solides jour après jour, il est temps que
Rapport de Mr Sherif El Morsi (+ sur gizaforhumanity.org)
« J’ai passé les 12 dernières années à faire de la recherche de terrain à Giza. Ma recherche a permis certaines découvertes importantes comme celle d’une zone d’habitation troglodyte du Néolithique sur l’escarpement Est de
Je tiens à remercier Madame Antoine Gigal de son honorable invitation à afficher mon rapport ici en compagnie prestigieuse. Je suis les pas du géologue renommé :Dr Schoch et du grand auteur et journaliste Graham Hancock mais en élargissant leur théorie basée sur les marques d’érosion par l’eau trouvée sur le corps du sphinx. J’ai découvert que les larges traces d’érosion trouvées dans des élévations basses du plateau sont très différentes de celles trouvées à une élévation plus haute. Ces traces d’érosion sont dues à l’inondation de la partie nécropole. L’inondation à atteint jusqu’à 75m au dessus de notre niveau de mer créant une ligne de rivage dans l’enclos de Khéphren qui traverse jusqu’au temple de Mykhérinos.
Cette ligne de rivage à un champ de marnage d’une amplitude de 2m montrant des fosses et entailles dues à l’eau de mer, aux mouvement mécanique des vagues et au retrait des marées. Aux niveaux les plus bas comme celui du Sphinx, du temple du Sphinx, des vingt premières rangées de pierre de
Atteignant le niveau maximum d’inondation qui est de
Un bloc mégalithique du temple, à
Pendant mes prises de vues de cet ancien rivage je trébuchai sur un deuxième niveau de blocs du temple. A ma surprise l’aspérité qui avait failli me faire tomber était un exosquelette pétrifié de ce qui semblait être un échinidé (oursin marin) qui est une créature des fonds marins peu profonds. La coïncidence d’avoir trouvé cette créature pétrifiée des fonds marins bas, reposant au sommet d’un bloc du temple qui est juste en dessous de l’ancienne zone de marnage est une bénédiction. C’est là sans doute la preuve que la nécropole actuelle de Giza à été inondée par une montée maritime. L’échinidé pétrifié et le bloc ravagé du temple sont ensembles et nous dépeignent fortement l’existence d’un ancien lagon au temple de Mykherinos pendant une haute mer ayant inondé la zone de la nécropole.
Or comme le calcaire de Mokkatam est formé avec de minuscules fragments de coquillages de mer comme des numilites et des échinidés datant de l’Eocène il y a près de 30 millions d’années, des géologues et des archéologues essaye de discréditer cette découverte pensant que cette créature marine pétrifiée est sortie d’une inclusion dans le bloc de calcaire. Je n’approuve pas pour les raisons suivantes:
1) l’exosquelette de la créature marine pétrifiée est dans un excellent état jusqu’aux détails minuscules des perforations de la coque démontrant clairement qu’elle a existé à une date beaucoup plus récente comme le Pleistocene ou le début de l’Holocène.
2) Cette créature marine pétrifiée repose à plat dans sa position naturelle de repos sur la surface du bloc.
3) Elle vit dans son environnement naturel qui est une zone de marnage dans un lagon avec un lit de sédiments.
4) Ce n’est pas des minuscules fragments comme les fragments de coquillages composant les formations calcaire, mais un grand spécimen en conditions d’origine.
Nous pouvons voir les conditions d’origine et les détails des perforations minuscules de l’exosquelette ce qui indique que cette créature marine a pétrifiée depuis des temps relativement récents. Ce n’est pas un fossile datant de 30 millions d’années mais elle a été pétrifiée par les dépôts sédimentaires qui ont rempli son creux.
Dans l’image suivante vous voyez clairement la créature marine reposant normalement sur la surface plate du bloc du second niveau du temple, dépassant de 6cm la surface. A l’arrière plan nous avons une autre perspective du 3ème niveau de blocs du temple qui font des murs gigantesques et qui font partie de la zone de marnage de 2m de hauteur qui s’étend jusqu’à l’enclos de Chéphren. Ces blocs sont fortement érodés avec leurs entailles a cause de l’érosion marine.
Cet oursin ou créature marine à pétrifié est dans son habitat, qui est un lagon peu profond ayant existé pendant l’inondation du temple de Mykhérinos. Ce raz de marée à du maintenir sans doute sa hauteur de
Credit texte et photos: Shérif El Morsi, 2010.
https://www.gigalresearch.com/decouverte-plateau-giza.php
Géologie et climatologie préhistorique :
"Pendant toute l'époque quaternaire, les contrées asiatiques et africaines parcourues par les vents alizés du N.-E., les recevaient chargés d'humidité.
"Cette époque préhistorique remarquable, si bien étudiée, nous laisse apercevoir une civilisation rudimentaire il est vrai, mais à laquelle on ne peut refuser une certaine valeur sociale. Elle nous apparaît avec une industrie ayant déjà ses spécialités ; on peut lui supposer des relations, des échanges qui ébauchèrent peut-être le commerce et, ce qui la caractérise surtout, ses manifestations artistiques si sincères, si admirables.
Subitement toute cette civilisation disparaît de nos régions, avec son milieu géographique, sa flore, sa faune, son climat. Elle est remplacée par une humanité nouvelle avec un climat nouveau, une flore et une faune nouvelle."
Paul Camus, Bulletin de
Que sait-on sur l’histoire géologique de la région et des régions environnantes ? :
Sur le Nord-Afrique, Egypte et Régions concernées, histoire géologique et climatique :
« Au début du Tertiaire (65 Millions d'années), Dinosaures et Ammonites ont disparu brutalement avec une partie de la biosphère ( 70 % ). Quelles en sont les causes ? Nous ne nous étendrons pas ici sur les hypothèses envisagées : dégradations génétiques, impacts climatiques, chutes de météorites, volcanisme généralisé. A l’Eocène (53 à 34 Ma), un énorme fleuve (Old Libyan River) traverse le Désert de l’Ouest en laissant des dépôts détritiques que l’on retrouve à Kharga, Dakhla, Qattara et Siwa. Dans les dépressions initiales se forment des dépôts de craies, calcaires blancs, marnes et argiles. Les phases marines forment d’épaisses barres calcaires stratifiées organisant un relief en gradins. Le dernier est représenté par des calcaires à Nummulites (Foraminifères en forme de pièce de monnaie ). Ce sont des dépôts de mers chaudes, peu profondes, communs à toute l’Egypte, ils constituent le matériau principal des pyramides.
Il y a 40 Ma, à la fin de l’Eocène, la mer se retire après le dépôt de séries blanches, craies calcaires, formant de vastes plateaux riches en fossiles marins et lacustres, remarqués par Strabon. C’est la fin de
Le Miocène (23 à 5,3 Ma) voit l’extension de
Or,
(YH : notons au passage qu'à cette période de la préhistoire, les premiers hominidés existaient déjà selon les récentes découvertes : vu l'assèchement constaté de la Méditerranée, ces derniers n'ont eut aucun obstacle pratiquement pour se répandre à pied aussi bien vers l'Asie que l'Europe pendant au moins un millénaire).
Au Pliocène (3 Ma), se forme un réseau hydrographique avec des chenaux, méandres, vallées et gorges partiellement enfouis sous les sables éoliens du désert actuel, souvent inconnu et parfois repéré par les images satellites, images radar. La traversée aérienne du désert de l’Ouest nous montre des «chevelus hydrographiques» se recoupant et se prolongeant jusqu’au Quaternaire. Dans quel sens se sont écoulés ces réseaux fossiles ? Drainage transatlantique vers l’Ouest ? Drainage intérieur vers le Tchad ? ou drainage en direction d’un «Paléo - Nil» nubien ? En Egypte, de grands effondrements concernent le rift de la Mer Rouge, créent les golfes de Suez et d’Akaba, fossés profonds avec des dénivellations proches de
Alors, le vrai désert s’établit. Le Pliocène montre une activité tectonique remarquable: failles, effondrements, séismes et volcanisme actif le long des accidents du rift de la Mer Rouge (filons et colonnes de lave du Sinaï ). A Baharia se forme un plissement à grand rayon de courbure. Dans les dépressions du Désert de l’Ouest, les sédiments lacustres montrent des gels de silice maintenant lithifiés.
• au Plio-Quaternaire (5,3 Ma à maintenant) s’ouvre le grand fossé (rift) de
L’extension du Golfe d’Akaba se poursuit avec un rejet de failles normales. Il en serait de même pour les fossés de la partie orientale du Sinaï, de
L’ère quaternaire comprend la période Pleistocène (de 2 Ma à 10 000 ans BP) et Holocène, de 10 000 BP à maintenant. Ensuite, le désert devient aride durant la majeure partie du Pléistocène (Quaternaire ancien de 2 Ma à 10 000 ans). En fait, on a observé le retour assez bref de périodes pluvieuses liées aux phases glaciaires - interglaciaires de l’Europe. Les périodes les plus sèches et des vents violents ont accumulé les grandes dunes de sable bordant des «playas», anciennes dépressions marquant des lacs et marécages abandonnés. On remarque le développement des dépressions (parfois sous le niveau marin actuel), occupées par des lacs, voire par des eaux d’origine marine, ce qu’il faut expliquer... Les périodes glaciaires de l’Europe sont partout accompagnées de retraits du niveau de la mer, de - 120 m à - 150 m
5000 ans avant le présent (BP), au Néolithique, un retour des pluies amène la formation de lacs et d’une végétation compatible avec un peuplement humain (ateliers de taille, céramique, peintures) et une riche faune (girafes, hippopotames, gibier abondant, poissons). Puis le désert s’assèche à nouveau jusqu’à l’époque actuelle. Dès le Sub-Boréal (5000 BP à 2500 BP), le climat redevient sec. Alors, le lac du Fayoum et les plans d’eau des autres dépressions se réduisent, puis s’assèchent partiellement tandis que leurs rives se dépeuplent.
Ainsi commence l’extension de la mer de Sable (Great Sand Sea) entre Siwa et Baharia, la zone de tous les dangers : sécheresse absolue, isolement total, absence de pistes, dunes géantes où une armée aurait disparu lors d’une tempête de sable. En 524 BC, d’après Hérodote, le perse Cambyse, partant de Kharga, aurait envoyé une armée vers l’oasis de Siwa avec cinquante mille hommes à travers
L’armée de Cambyse n’est jamais arrivée à destination... Aujourd’hui, cet immense désert de dunes est reconnu par les images des satellites mais l’exploration détaillée n’est point achevée et elle demeure toujours dangereuse. A titre de repères chronologiques, la pyramide de Sakhara (4800 BP ?) correspond à ce climat sec tandis que les pyramides de Chéops (4600 BP ?) sont contemporaines d’un stade plus humide. »
« Au Gebel Dist, des fouilles paléontologiques ont révélé un gisement de Dinosaures, tortues, mammifères, dont les plus vieux serpents géants (Simoliophis rochebrunei). »
"L’aridité actuelle du désert égyptien (moins de
Les témoins les plus anciens (Paléolithique) sont des éclats aménagés «choppers»ou des bifaces en silex, grès ferrugineux, quartz ou quartzites plus anciens que 300 000 ans, attribués à l’Homo erectus (Gilf Kébir, Grande mer des Sables, Vallée du Nil). Ensuite apparaît l’Homo sapiens ((-200 000 à) -150 000 ans). La technique de débitage levallois ( plan de frappe préparé ) se développe : grattoirs moustériens, pointes et concentration d’artefacts, présence d’ateliers de taille.
Au Paléolithique supérieur, vers ((-70 000) à -35 000 ans, se multiplient des pointes et lames, harpons et faucilles. On passe ensuite au Néolithique (pierre polie, poteries, élevage, cultures) où alternent les stades humides et arides. Les populations se concentrent dans
Les pluies de l’époque sont estimées à 500 mm/an, un déluge pour ces régions ! Le retour des phases arides (5200 BP) amène l’exode des populations vers le Soudan ou
Dans le désert de Kharga, la grotte de Djara est un site préhistorique, lieu de passage des caravanes. Sous une immense dune (Abu Muhareck), une grotte perdue et oubliée depuis 120 ans a été redécouverte. Elle s’ouvre au ras du sol sous une croûte calcaire (calcréte). Elle montre beaucoup de concrétions (stalactites, draperies et piliers). A l’origine, cette cavité a été creusée par l’eau lors d’un climat humide, mais quand ? Sur une colonne de calcite on relève des gravures préhistoriques : bovidés, autruches, antilopes, estimées de 10 000 à 7000 BP.
L’énigme du verre libyque : Le «verre libyque» est représenté par des nodules ovoïdes de quelques cm pour leur grand axe, de couleur jaune dorée, ou orange-verdâtre, formés par de la silice amorphe et translucide (Grande mer des Sables, Farafra). Leur surface est polie par le vent du désert. Remarqués depuis 1846, ils ont été oubliés puis redécouverts par les militaires vers 1932, dans les espaces situés entre les dunes mobiles et seulement en des endroits bien définis, nulle part ailleurs...
Comment s’est formé le verre libyque ? On a pensé à l’effet d’une vitrification rapide à haute température sous l’influence d’un choc (météoritique ? frôlement d’une comète ?). On remarque, aux alentours, l’absence d’appareil volcanique. S’agit-il d’une formation sédimentaire née par la concentration d’eaux phréatiques sursaturées en silice ?
Ces verres précieux étaient connus des hommes préhistoriques (lames et pointes de flèches néolithiques) et des anciens égyptiens. Dans le trésor de Toutânkhamon, des bijoux sont confectionnés dans ce matériau (pendeloques, scarabées, pectoraux). Le verre libyque à été daté de 28-29 Ma (Oligocène), après la formation des grands impacts météoritiques du désert de l’Ouest. Les morceaux anguleux correspondent aux parties enfouies tandis que les surfaces externes ont été lissées. Leur analyse montre de minuscules bulles internes de cristobalite (une variété de quartz), ainsi que des traînées brunes fluidales. La teneur en silice est de 98%. Le reste est constitué par des oxydes de fer, alumine, titane. Pourquoi trouve-t-on ce verre à ces seuls endroits au monde ?
Les recherches les plus récentes ne confirment pas une origine sédimentaire à basse température (radiographie IR, disposition des tétraèdres de silice). Le zircon associé montre une transformation à une température supérieure à 1676° ; le verre a subi des chocs supérieurs à 20.000 bars comme le montre l’analyse des variétés cristallines de quartz. La teneur en iridium est plus élevée que celle des roches terrestres. Le fer, chrome, nickel et cobalt décelés montrent un taux différent de celui de la croûte terrestre mais plus proche de celui des météorites. Cependant, contrairement aux astroblèmes du désert de l’Ouest, aucun fragment de brèche d’impact n’a été trouvé ici. Le cratère initial a-t-il été détruit par l’érosion (
Extraits de « TOURISME GÉOLOGIQUE EN EGYPTE : LES DÉSERTS, LES OASIS » par Jean Joseph Blanc :
https://www.rayonnementducnrs.com/bulletin/HS0206/textes.pdf
Le livre de Jean Faucouneau « Les peuples de la mer et leur histoire », en 2003, nous parle de la détection des traces d’un tsunami vers les côtes de l’Egypte, attribué à l’explosion de l’île de Théra. Cependant, ce tsunami est connu pour n’avoir touché qu’assez faiblement l’Egypte (que le Delta au niveau d’Alexandrie et les endroits de basses altitudes par rapport aux falaises qui protègent le pays, comme Tirynthe. A priori la datation de 1 620 ans avant JC est avancée par l’auteur pour la première explosion de Thera, et 1 250 ans avant JC pour le second effondrement. Ces deux tsunamis potentiels, bien que postérieurs à la construction des temples sur lequel des traces de sédiments d’eau de mer ont été relevées, ne peuvent concerner une submersion de la vallée du Nil raisonnablement : l’endroit éloigné de Théra, plus proche de
Mais, l’histoire peu révéler d’autres tsunamis potentiels, sans compter la mention du fameux déluge dans la mémoire humaine, voir la formation d’énormes cyclones, dus on le sait aux élévations de températures des eaux, déplaçant de grandes quantité d’eaux de
Citons le premier texte découvert parlant de déluge, qui nous provient des sumériens :
« C’est vers 1700 avant notre ère, dans l'Épopée d'Atrahasis ou "Poème de Supersage", repris vers 1200 avant notre ère dans la version assyro-babylonienne "standard" de l'Épopée de Gilgamesh dont l'origine sumerienne remonte, elle, à 2700 avant notre ère (?), qu'apparaît, avec plus de détails que dans les autres versions, l’épisode d’un homme nommé Ziusudra selon les sources sumériennes, Atrahasis dit "Le Supersage" ou Uta-Napishtim à Babylone ou à Ninive (Mésopotamie antique, Irak moderne). Cet homme fit le récit à Gilgamesh de la colère des grands dieux, qui avaient voulu dépeupler
Les dieux Anunnaki enflammèrent
Alors, Atrahasis dispersa aux quatre-vents tous les spécimens des êtres-vivants qui se trouvaient encore dans l'arche, et fit un sacrifice : disposant le repas sur le faîte de la montagne, il plaça de chaque côté sept vases-rituels à boire et, en retrait, versa dans le brûle-parfum, cymbo, cèdre et myrte. Les dieux, humant la bonne odeur, s'attroupèrent comme des mouches autour du sacrificateur.
Lorsqu'il constata, après le cataclysme, que ses plans avaient été déjoués, Enlil retrouva néanmoins son calme, car il avait fini par comprendre que la disparition des hommes aurait ramené à la situation qui avait conduit à leur création. Il accorda l'immortalité à Atrahasis, mais fit en sorte que les hommes troublent désormais moins la quiétude des dieux, en diminuant la durée de vie des humains, en introduisant les maladies, la stérilité, etc. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Déluge
Comme on le remarquera, cet antique texte a été repris et adapté dans
« On peut par ailleurs noter que, si (le début comme) la fin d'une glaciation correspond bien à une transition de phase (passage d'une phase glaciaire à une phase interglaciaire) dont le paramètre de tension est l'albédo de la Terre — énergie solaire réfléchie par la surface de
« Selon le projet de recherche “Evaluation de l'aléa tsunami en Méditerranée de l'est: analyse historique et modélisation sélectionnée” réalisé par le Département des Sciences de
Un examen de l’histoire sismique de la zone et les estimations sur la puissance accumulée dans
Les chercheurs ont conclu que des 20 tsunamis reportés de manière fiable qui ont frappé la côte du Levant, 10 ont été provoqués par des tremblements de terre dans la faille du Levant – une zone sismique près du littoral. Des autres dix tsunamis, huit étaient associés à des sources chypriotes et de l’Arc hellénique, et italiennes. Les deux qui restent ont une source inconnue.
Les observations ont permis aux chercheurs de reconnaître et modéliser deux mécanismes principaux de génération de tsunamis qui probablement affecteront la région dans l’avenir proche: des glissements de terrain sous-marins produits par un tremblement de terre sur la terre ferme (système DST) et les tremblements de terre sous-marins près des zones sismiques (arcs hellénique et chypriote). On a simulé les scénarios de deux tremblements de terre (Arc chypriote et Pointe de Beyrouth) et un tremblement de terre lié aux glissements et cela a permis de conclure que le tsunami causé par le glissement de terrain pourrait produire des vagues de 4 à 6 m en moyenne alors que la taille des tsunamis engendrés par les tremblements de terre serait moins importante (1 à 3 m
L’Arc hellénique et le dévastant tremblement de terre de l’an 365
« Plusieurs tsunamis documentés en région Méditerranéenne sont causés par des forts tremblements de terre advenus dans la zone côtière de Crète, une des zones sismiquement plus actives en région euro-méditerranéenne et connue comme le système de la fosse et de l’Arc hellénique occidental (WHA-T). Le tsunami le plus important jamais survenu en mer Méditerranée qui a dévasté Alexandrie d’Egypte et causé des importants dommages même dans les côtes siciliennes et croates, est de 365 après JC et a été provoqué par un tremblement de terre dans la partie occidentale de l’île Crète. Quand est-ce que on devrait s’attendre le prochain fort tsunami en provenance de cette source?
WHA-T commence au nord dans l’île de Zacynthe et termine dans la partie orientale de Crète. Les localités reportées dans la carte ont été associées à des inondations causées par des tsunamis. »
« Une recherche de l’Institut de Géodynamique, de l’Observatoire National d’Athènes sur ”L'aléa tsunami en mer Méditerranée orientale: les forts tremblements de terre et les tsunamis dans le système de la fosse et de l'Arc hellénique occidental” a collecté les données sur les tremblements de terre et les tsunami survenus dans la zone WHA-T, a examiné la fréquence moyenne de forts tsunamis et a réalisé une évaluation probabiliste de l’aléa tsunami.
Les analyses statistiques ont indiqué que les tsunamis de basse ou modérée intensité se vérifient plutôt fréquemment. Par contre, les tsunamis forts sont rares: la fréquence moyenne des tsunamis dévastateurs comme celui de 365 est de l’ordre de 1277 années.
Les chercheurs affirment qu’en réalité le dernier tsunami de cette intensité est celui survenu dans l’Arc hellénique occidental en 365. Le temps réel écoulé du dernier événement est égal à 1643 années. Par conséquent, la fréquence des tsunamis de grande taille semble être plutôt surestimée par les statistiques et donc n’est pas assez fiable. La recherche conclut que le nombre de tsunamis considéré par l’analyse statistique est très petit ce qui rend les statistiques particulièrement sensibles, notamment pour les événements de grande taille qui ont une fréquence très basse. La conclusion est donc que les grands tsunamis sont pratiquement imprévisibles. » Jeudi,
La Mer Noire ou le déluge de Noé
« Il y a 7 500 ans, la Mer Noire est alors le plus grand lac du monde, alimenté par le Danube et le Dniepr. La mer Méditerranée envahit progressivement le lac, le "salinisant" peu à peu. C’est la conséquence de la fonte du glacier scandinave, seul rescapé de la dernière glaciation. La montée des eaux est de plusieurs mètres par jour, chassant des rives les populations néolithiques qui y vivent. Les traces de leur culture ont été retrouvé dans une douzaine de sites d'Europe centrale et du Moyen-Orient, sous forme de fragments de poteries, d’ornements abandonnés…
Il a fallu attendre le début des années 1990, et les campagnes océanographiques dans la Mer Noire pour découvrir cet événement. La cartographie des fonds sous-marins a dévoilé les rives noyées du lac disparu et la grande entaille creusée par les eaux d’inondation. Ces missions ont aussi permis la découverte de fossiles d’animaux d’eau douce. »
« Depuis l'Antiquité jusqu'à la fin de la première partie du XXe siècle, on n'a jamais pu identifier et dater avec précision le moindre cataclysme, faute de preuves et de textes explicites. On les connaît depuis toujours juste par leur nom : Apocalypse, Déluge, Atlantide, Ragnarök. La seconde moitié du XXe siècle permet des progrès décisifs et certains sinistres sont datés avec précision. »
« Partout où les survivants s'installèrent, l’inondation devint un mythe fondateur mettant en garde et terrifiant les générations suivantes. On retrouve la légende d'une tragédie aussi terrible dans le tissu culturel de tous les peuples sous l’appellation de déluge. Pour certains, le déluge de la bible raconte la catastrophe de la mer Noire. Bien sûr, la légende a embelli l'histoire, mais Noé (ou un autre) pourrait être un rescapé du cataclysme. Cette hypothèse reste très discutée, d’autant que l’inondation de la mer Noire éjecte le déluge biblique de sa patrie religieuse. »
Les peuples de la mer et leur histoire Par Jean Faucounau
"Les Danaouna seraient donc a priori un peuple cycladique proto-ionien habitant avant l'explosion de - 1628 aV JC les îles de Thèra, d'Astypalaia ou d'Amorgos, qui se serait ensuite réfugié à Rhodes et/ou en Cilicie."
- 1650 : éruption du Santorin, Méditerranée
« Vers 1650 (± 50 ans) avant notre ère, le volcan Santorin, situé en Méditerranée entre
Tsunami : raz-de-marée
« Le volcan s'effondre sur lui-même pour former une caldeira, entraînant un gigantesque tsunami qui ravage l'ensemble des côtes méditerranéennes. Les estimations sur la hauteur des vagues restent très approximatives, de 40 à 200 mètres
Les 10 plaies d’Egypte
« Les 10 plaies d’Egypte de la bible sont à mettre en relation avec l’éruption du Santorin. Deux géologues, Bill Ryan et Gilles Lericolais, expliquent de manière rationnelle, la corrélation des deux événements.
Les traces géologiques montrent que l'Égypte,
Les particules volcaniques en suspension sont à l’origine de l’obscurité (plaie 9) qui règne pendant plusieurs jours accompagnée de fortes averses de pluies et de grêle (plaie 7). Des pluies abondantes et exceptionnelles dans un milieu semi-désertique sont aptes à provoquer quelques semaines plus tard une prolifération catastrophique d’insectes : moustiques ( plaie 3) , taons (plaie 4) et sauterelles (plaie 8). On assiste alors à une invasion de grenouilles (plaie 2) se nourrissant à profusion de tous ces insectes.
Les autres plaies sont les conséquences sanitaires des précédentes : le développement des parasites provoque des maladies (plaie 6), puis la perte des troupeaux (plaie 5). S’ensuivent des famines, et des épidémies mortelles qui s'attaquent aux plus faibles dont les nouveau-nés (plaie 10). »
Extraits du Livre de l'Exode, chapitres 7 à 12 : Les "10 plaies d'Égypte"
Plaie 1 : "toutes les eaux qui sont dans le Fleuve se changèrent en sang."
Plaie 2 : "les grenouilles montèrent et recouvrirent la terre d'Égypte."
Plaie 3 : "toute la poussière du sol se changea en moustiques..."
Plaie 4 : "des taons en grand nombre entrèrent (...) dans tout le pays d'Égypte..."
Plaie 5 : "tous les troupeaux des Égyptiens moururent..."
Plaie 6 : "gens et bêtes furent couverts d'ulcères bourgeonnant en pustules."
Plaie 7 : "Yahvé fit tomber la grêle sur le pays d'Égypte."
Plaie 8 : "Les sauterelles (...) couvrirent toute la surface du pays"
Plaie 9 : "il y eut d'épaisses ténèbres..."
Plaie 10 : "tous les premiers-nés mourront dans le pays d'Égypte" .
Moïse et la traversée des eaux
« Voici un passage de la bible qui peut passer du domaine du miracle à celui de phénomène rarissime mais réel : l’ouverture de la mer Rouge par Moïse. La bible relate que le peuple hébreu franchit la mer Rouge grâce à un miracle de Moïse. Celui-ci aurait ouvert les flots pour laisser passer son peuple, et les aurait refermés sur leurs poursuivants, qui moururent noyés.
L’explosion du Santorin donne aux chercheurs une explication rationnelle à ce mythe. Suite à l’éruption volcanique, de fortes bourrasque se forment.
En soufflant plusieurs heures dans le golfe de Suez, les vents repoussent les eaux de faibles profondeurs en un mur de
- 373 : séisme à Helike, Méditerranée
« Un séisme détruit la puissante cité grecque d’Helike, sur la côte Sud du golfe de Corinthe. Quelques heures plus tard, la ville est submergée par un tsunami, et ses ruines sont encore visibles sous l’eau après plusieurs siècles. Les interprétations actuelles de ce récit mettent en jeu un gigantesque glissement sous-marin dû à des vibrations sismiques, qui aurait engendré une puissante vague submergeant la partie basse de la cité et entraînant sous l’eau, à une dizaine de mètres de profondeur, plus d’un kilomètre de côte. L'emplacement exact de cette cité est un problème pour l'archéologie depuis cinquante ans, la principale question étant : la ville est-elle sous l’eau ou sous terre ? »
https://www.arehn.asso.fr/dossiers/cataclysme/cataclysmes.html
Le grand sphinx selon Robert Schoch de l’Université de Boston
« En 1990, mon premier voyage en Egypte, avec le seul but d'examiner le Grand Sphinx à partir d'un point de vue géologique. »
« Sur le corps du Sphinx, et sur les parois de l'enceinte Sphinx (la fosse ou creux restant après le corps du Sphinx a été sculpté dans la roche), j'ai trouvé de lourds phénomènes d'érosion (voir sur les photos d'accompagnement) que j'ai conclu ne peut avoir été causée par le simple ruissellement des précipitations et de l'eau. Le truc, c'est le sphinx est assis sur le bord du désert du Sahara et la région a été très aride pour les 5000 dernières années. En outre, diverses structures solidement en date de l'Ancien Empire montrent seulement que l'érosion a été causée par le vent et le sable (très distincte de l'érosion de l'eau). Pour faire une histoire courte, je suis venu à la conclusion que les plus anciennes parties du grand Sphinx, ce que j'appelle le noyau du corps, doit remonter à une période antérieure (au moins 5000 ans avant JC, et peut-être dès 7000 ou 9000 BC), une époque où le climat était très différent et inclus plus de pluie.
Beaucoup de gens m'ont dit que le Grand Sphinx ne peut pas être si vieux, en partie parce que la tête est clairement une tête dynastique égyptienne et la période dynastique n'a pas commencé que vers 3000 avant J.-C. En fait, si vous regardez l'actuel Grand Sphinx, vous pouvez voir que la tête est effectivement trop petite pour le corps. Il est clair pour moi que l'actuelle tête n'est pas la tête d'origine. La tête d'origine a été fortement altérée et érodée. Elle a ensuite été resculptée, pendant les périodes dynastiques, c’est à cause de la sculpture qu’elle est naturellement devenue plus petite. Ainsi, la tête du grand Sphinx n'est pas la tête d'origine. En fait, le Sphinx peut ne pas avoir été à l'origine un sphinx du tout. Peut-être que c'était un lion mâle.
Pour tester la théorie d'un ancien Sphinx, nous avons réalisé des études sismiques autour de la base de la statue afin de mesurer la profondeur de la couche de l'altération. Fondamentalement, nous avons utilisé un marteau sur une plaque d'acier pour générer des ondes sonores qui ont pénétré la roche, se sont réfléchies, et revenues à la surface. Cela nous a donné des informations sur les qualités du sous-sol de la roche calcaire. Lorsque j'ai analysé les données, j'ai trouvé que la profondeur extraordinaire des couches d’intempéries appuyait ma conclusion que le noyau du corps du Sphinx doit remonter à 5000 ans avant JC au minimum.
Au cours des études sismiques nous avons également découvert des preuves claires d'une cavité ou une chambre sous la patte gauche du Sphinx. En outre, nous avons trouvé moins incertaines (et précédemment connues) des cavités sous et autour du Sphinx, et les données indiquent également qu'il pourrait y avoir une caractéristique en forme de tunnel sur toute la longueur du corps. Un article publié sur notre travail sismique autour du Sphinx est disponible via le lien ci-dessous.
Retour au début des années 1990, lorsque j'ai suggéré que le Grand Sphinx était beaucoup plus âgé qu'on ne le croit généralement à l'époque, j'ai été interpellée par les égyptologues qui ont demandé, «Où est la preuve de cette civilisation plus tôt?" "qui aurait construit le Sphinx ?". Ils étaient sûrs que la culture sophistiquée, ce que nous appelons la civilisation, n'existait pas avant environ 3000 ou 4000 avant JC. Aujourd'hui, cependant, il existe des preuves claires de la haute culture datant de plus de 10.000 ans, sur un site en Turquie connu sous le nom Göbekli Tepe.
Les plus hauts niveaux des strates aux membres intermédiaires, vus dans la fausse du Sphinx à l'extrémité ouest, sont les plus sévèrement érodés, comme prévu si c’était de la pluie. Si la théorie du fossé érodant le sphinx était vrai, alors les couches inférieures à l'extrémité orientale de l'enceinte du Sphinx seraient plus fortement érodées (causé par l'eau étant apporté par les canaux du Nil), mais l'inverse est observé.
Les données sismiques démontrent la profondeur de l'altération en dessous du plancher de l'enceinte du Sphinx, d'après mon analyse (calibré de façon très conservatrice), donne un âge minimum d'au moins 7000 ans pour le corps de base du Sphinx. »
« Nous savons que la nappe phréatique antique était bien en dessous du niveau du plancher de l'enclos du Sphinx (sinon le Temple du Sphinx aurait été inondé). L’enceinte du Sphinx, si simplement taillée dans la roche (comme tout le porte à croire) n'aurait pas eu lieu dans un grand bassin d'eau stagnante. Le socle rocheux dans l'enceinte est extrêmement fissuré, et caractérisé par une morphologie karstique qui est une véritable passoire. L'enceinte devrait être entièrement scellée (avec du mortier ou de ciment, peut-être), et il n'existe aucune preuve d'une telle étanchéité. Si l'enceinte avait été scellée d’une telle manière, ce ne serait pas compatible avec la théorie de dragage pour les fissures verticales. En outre, les chambres et les tunnels sous le Sphinx auraient été inondés par le haut si le Sphinx avait été assis dans une flaque d'eau, à moins que l’enceinte entourant le Sphinx ait été étanche. »
https://www.wikistrike.com/article-le-67635710.html
L’Egyptologue indépendant John Anthony West confirme ces données concernant l’érosion du sphinx dûe à de fortes pluies diluviennes, inexistantes aux dates retenues par les Egyptologues « officiels ».
Aussi sur le Sphinx :
https://www.gigalresearch.com/pdf/alentours-sphinx.pdf
Aussi important et intéressant à lire car confirmation et preuves supplémentaires :
https://www.gigalresearch.com/publications-pharaons.php
Tsunami en Mer du Nord :
« Le
L'événement de
https://petragrail.tripod.com/newhistory.html
Le
Le scientifique britannique Mark A. Maslin et son collègue Stephen J. Burns de l'université de Berne en Suisse ont présenté leurs découvertes dans le journal «
Avant que l'Amazone jaillisse il y a entre 11,800-11,700 ans [la date de Platon : 11.600 BP ; les plus récentes : 11.549 BP], il s’était déchargé que d’à peine la moitié de son écoulement vers l’Océan Atlantique, en partie retenu pendant mille années avant cette inondation. Puis, « pendant un siècle ou plus, » il y a eut un doublement de l'écoulement, prouvé par ce qu'ils ont trouvé dans un noyau de sédiment, montrant « un pic transitoire rapide substantiel » dans les données. Ce « pic important » a coïncidé avec la fonte soudaine de la couche de glace andine, mais il en faudrait bien davantage car tout ne peut être expliqué par la seule fonte : Une augmentée soudaine et brutale de pluie s'est produite
en même temps, ont-ils conclu.
Certaines Pyramides plus anciennes que prévues :
De nouvelles études géologiques du Dr. Robert Schoch sur des monuments égyptiens sont susceptibles de révolutionner notre compréhension de l'histoire antique. Son équipe a trouvé des preuves d'une désagrégation sur le « noyau de la structure » À L'INTÉRIEUR de la maçonnerie antique de la grande pyramide et dans beaucoup d’autres premiers édifices Egyptiens. Ce qu'ils ont trouvé montre que plusieurs des structures que nous voyons maintenant en Egypte ont été construites sur d’autres, des structures plus antiques et qui s’étaient trouvées exposées aux éléments pendant des MILLIERS D'ANNÉES avant d’être recouvertes par les pyramides du vieux royaume.
Ceci implique une révision radicale de l'histoire de l'Egypte. Cela signifie une culture égyptienne avancée--celle qui à l'origine a placé ces anciennes structures, celle les a aligné avec grande précision sur le « vrai Nord, » et celle qui les a placé autour de centaines de kilomètres carrés de désert égyptien pour refléter le signe astrologique d'Orion- a existé des MILLIERS D'ANNÉES AVANT le VIEUX ROYAUME, que les Egyptologues placent 2500 ans Avant JC (4500 ans Avant Présent !)
De nouveaux résultats par Schoch repoussent la culture antique de l'Egypte à AU MOINS 5000-7000 AVANT JÉSUS CHRIST--énormément plus ancien que Sumer.
En 1983, des études de carbone-14 de la grande pyramide de Gizeh ont démontré qu'elle était 200 -à 1200 ans plus ancienne que sa supposée date de construction, pendant le vieux royaume. Même la majorité des Egyptologues repoussent d’eux-mêmes la construction des plus vieilles pyramides à au moins 4000 ans av JC. Encore ajusté avec les travaux des géologues comme Schoch, qui obtiennent une fourchette de – 8 500 ans à – 6 500 ans av JC (10 500 à 8 500 ans avant maintenant) pour le placement de
Le climatologue Dr. Cesare Emiliani a confirmé en 1973 que la date de l'inondation de Platon était possible. Emiliani a découvert des preuves dans des noyaux de sédiments de mer d’une globale et soudaine hausse du niveau de la mer de
Durant l’été 1999, les climatologues allemands ont confirmé que l’Egypte et le Moyen-Orient avait supporté une grande période de sécheresse et famine soudaine pendant la période de 4500 ans à 4000 AV JC. Cette étude coïncide parfaitement avec la nouvelle carotte en anneau calibrée au carbone-14 datant la grande pyramide et, en conséquence, de son vieux royaume à la période de la grande famine, du vivant de l'homme qui est crédité de la conception de la pyramide, Imhotep. (YH : par-dessus donc et aussi en réparant/réutilisant les antiques Temples). »
« Tout ceci nous amène à Manetho, et sa chronologie de l'Egypte (280 AV JC) que les Egyptologues ont prétendu employer. Mais Manetho dit « 70 rois ordonnés pendant 70 JOURS » après l’ancien royaume. Les Egyptologues ont ignoré cette période dans l'histoire de Manetho comme si elle ne s'était jamais produite. Leur excuse pour ignorer ces 70 rois est que Manetho leur accorde seulement « pendant 70 JOURS. ». (YH : ils imaginent que 70 membres d’une cour se seraient partagés le pouvoir à part égale pendant 70 jours ? : n’est-ce pas stupide en soit de ce conformer uniquement à ce rapide jugement pour écarter leur existence ? Et prendre le reste-en l’adaptant avec d’autres chronologies de par ailleurs ?)
« Mais dans le monde antique, par « JOUR » a pu signifier la vie d'une personne, et l'expression « 70 JOURS » a pu signifier « 70 GÉNÉRATIONS. » Par conséquent, elle signifie une période potentiellement plus vaste où « 70 rois » ont régné. En utilisant diverses manières de calculer la règle d'un roi typique, la période de ces « 70 rois » pourrait se prolonger de plusieurs façons de 1000 à 3000 ans supplémentaires à ceux connus. Ainsi, avec les rois de Manetho, la liste implique que le vieux royaume s'est épanoui entre 1000-3000 ans encore PLUS TÔT avant JC que l’époque maintenant assumée. »
(YH : période qui manque obligatoirement aux Egyptologues. D’ailleurs, ces derniers sont-ils plus aptes à dater les pierres et sédiments, traces sur et dans ces derniers que les géologues, climatologues ? J’en doute personnellement. L’un de leur argument consistant à prendre un texte traduit citant un pharaon voyant une comète avec le rapprochement des datations d’une comète périodique connue est-il encore valable quand on connaît le nouveau nombre de comètes détectées chaque année, y compris périodiques et pour beaucoup d’époques différentes ? - ce n’est qu’un exemple de leurs probables erreurs de datations…).
Lire la suite ici : https://petragrail.tripod.com/newhistory.html
Nouvelle confirmation d’une énorme catastrophe liée a de puissants tsunamis et inondations :
Mars 2011 : https://www.besoindesavoir.com/article/742339/atlantide-ile-mythique-engloutie-espagne
Une équipe de géologues et d'archéologues vient de présenter à la chaîne National Geographic ses conclusions sur l'emplacement supposé du paradis perdu décrit par Platon. L'Atlantide, souligne La Vanguardia, se situerait en Andalousie, dans la province de Huelva sur la rive droite droite du Guadalquivir, dans le parc national de
Situé à 80 km à l’intérieur du littoral actuel, le tsunami en question aurait eut lieu à la même période que celui décrit précédemment lors de la masse d’eau émise par l’Amazonie et du tsunami égyptien de -9 700 – 9 600 av JC, confirmant ces derniers. La hauteur de100 mètres
SAN FRANCISCO -
C'est une mauvaise nouvelle pour le lac d’aujourd'hui. Elle s’est réduit pendant des décennies et est peut être sur le point de mourir encore.
« Le lac peut réellement s’assécher bientôt, » a indiqué le
Dans la théorie,
Mais les cailloux lisses qui sont enterré à 253 mètres
« Qui sait combien de sel nous compterions si nous devions prendre la mer morte entière aujourd'hui et l'évaporer, » a dit Steven Goldstein de l'observatoire de la terre de Lamont-Doherty de l'Université de Columbia.
Les chercheurs n'ont pas employé le datage au carbone radioactif pour trouver l'âge des sédiments, mais l'équipe estime que le lac a disparu il y a 120.000 ans. Un climat plus chaud à ce moment-là pourrait avoir asséché vers le haut les sources d'eau de
Aujourd'hui
Quoiqu’il en soit, on remarque la présence des nubiens venus d’afrique jusqu’en Oman via l’Arabie Saoudite vers -106 000 ans , soit 14 000 ans après cet assèchement de
Yves Herbo (c)
Les mystères du Sphinx de Gizeh
De nouvelles données très intéressantes viennent d'être publiées par Antoine Gigal sur son site (voir en bas) et permettent une mise à jour sur les recherches des géologues et archéologues qui prouvent que, comme pour la plupart des données erronées issues du 19ème siècle (on le constate tous les jours), l'Histoire réelle n'est pas celle dont nous avons hérité... C'est une suite à cet article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/https-www-sciences-faits-histoires-com-blog-archeologie-inondations-tsunamis-deluges-les-geolog-html.html
Les derniers secrets du sphinx partie 1
Bien des personnes pensent tout savoir sur le sphinx du plateau de Giza et l’on ne peut imaginer les trois pyramides voisines de Chéops, Chéphren et Mykhérinos sans le sphinx tellement celui-ci est devenu indispensable à l’harmonie visuelle du plateau. Ceci n’est pas étonnant car le sphinx est placé exactement où il faut dans une conception basée sur des principes géométriques de la section d’or. Le nombre d’or est en relation avec une série de nombres: la suite de Fibonacci (0,1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,89,…) et l’archéologue égyptien et Professeur Emeritus : Alexander Badawy (1913-1986) à prouvé dans son étude de plus de 50 temples au bord du Nil que les anciens égyptiens avaient bien utilisé cette série de nombres à dessein démontrant une fois de plus leur grande connaissances et sophistication en matière architecturale. Or je vais vous démontrer dans cet article que le sphinx recèle bien des secrets encore méconnus pour la plupart et que notre vision actuelle est bien déformée par rapport à son aspect originel.
L’inscription méconnue de la patte gauche du sphinx
En 1817 Gianbattista Caviglia **(1770-1845) nettoie le devant du sphinx, chose qui n’avait pas été faite depuis la chute de l’Empire Romain. Il trouva en premier lieu un morceau de la barbe tombée du sphinx (aujourd’hui au British Museum !). Puis en désensablant un orteil de la patte gauche du sphinx, il trouve une inscription : un texte de 13 lignes en Grec, gravé bien visiblement avec une mention comme quoi il s’agit d’un texte officiel datant de 166 Après JC sous le règne de Marc-Aurèle pour commémorer la restauration des murs entourant le sphinx par les romains. Ce texte est passionnant et vous n’aurez pourtant aucune chance de l’apercevoir aujourd’hui sur le sphinx tellement les restaurations successives et surtout les dernières, ont recouvert de couches incroyablement épaisses et souvent défigurantes les contours de notre sphinx comme sous les bandelettes étouffantes d’une momification.
Ecrite en Grec donc, et en lettres capitales, il n’y a je sache que trois traductions existantes en anglais et une en latin de ce texte. Une à partir de la copie faite par Henry Salt (1780-1827) consul général britannique au Caire en 1815, grand collectionneur d’Antiquités égyptiennes qui avait payé Caviglia en 1817 pour explorer le sphinx et qui fit publier sa retranscription dans la: « Quarterly Review » Vol 19) en 1818 traduite par le Dr Yong en anglais et latin lequel s’employa même à remplacer certains mots effacés à jamais, une autre du très grand archéologue égyptien Selim Hassan*(1893-1961) le premier égyptien à occuper une chaire d’égyptologie, et enfin :une par le Révérend Coleridge d’Eton publiée dans: « Opérations menées à la pyramide de Giza par le colonel Vyse » en 1842. Je vais vous livrer ici ma propre traduction de cette inscription: j’ai essayé d’être la plus fidèle possible à la grammaire du Grec ancien et de ne pas inventer les mots manquants :
« Cette structure est l’œuvre des Dieux immortels.
Placée de façon à dominer le sol de cette Terre de récolte,
Erigée au centre d’une cavité dont ils ont retiré le sable,
Comme une île de pierres au voisinage des pyramides,
Pour que nous puissions le voir,
Non pas comme le sphinx tué par Œdipe,
Mais comme un servant sacré de Leto,
Qui garde avec vigilance,
Le Guide Sacré de la Terre d’Egypte.»
La référence à Leto*** ici se comprend car à l’époque où les pharaons Ptolémés d’origine Grecque régnaient sur l’Egypte, Giza se trouvait dans un district administratif appellé : « Letopolitain ». Le texte est signé Arrianos, sans doute l’historien et philosophe romain d’origine Grec qui écrivit la vie d’Alexandre le Grand (« Anabase d’Alexandre »). Donc outre la référence aux Dieux Immortels comme créateurs de ce sphinx qui est intéressante, nous y reviendrons, nous voyons bien par ce texte lui-même que le sphinx était considéré comme une île. Ceci est tout nouveau pour certains d’entre-vous.
Leto
Un lion qui était un chien et l’île du sphinx
Or le savant Robert Temple et sa femme Olivia viennent de publier un livre de 565 pages en anglais intitulé: « The sphinx Mystery, the forgotten origins of the sanctuary of Anubis »(« Le Mystère du sphinx, les origines oubliées du sanctuaire d’Anubis ») fort bien documenté avec bien des éléments exhumés de l’oubli ou de multiples collections dispersées inaccessibles au public, dans lequel il nous dit: « Les douves du sphinx dans l’Ancien Empire étaient connues dans les Textes des Pyramides comme le lac du chacal, le canal du Dieu, le canal d’Anubis, le Lac de Vie… » Or on trouve beaucoup de références à cela dans toute la littérature égyptienne Antique : par exemple sur les autels dans la tombe de Tutankhamon à propos de Rostau (Giza) on dit que sa topographie est celle d’une citée d’eau et on parle de: « La maison du lac » à propos de l’île du sphinx. Même Auguste Mariette qui creusa autour du sphinx en 1858 admet que l’enclos du sphinx avait dû contenir de l’eau du Nil dans l’Antiquité (voir références). Dans les Textes des Sarcophages on nous parle du bassin lustral, du lac du chacal.
Pourquoi ? Tout simplement parce que l’universitaire Temple avance l’assertion que le sphinx à l’origine aurait été fait à l’image d’Anubis (« chacal » est une mauvaise dénomination des traducteurs car il n’y a jamais eu de chacals en Basse Egypte mais bien plutôt des chiens sauvages) le gardien du site par excellence et il le prouve avec force analyses, photos et recherches. Le sphinx serait devenu léonin vers la IV ème dynastie où les lions étaient fort à la mode dans toutes les représentations, puis au Moyen Empire Amenemhat II lui aurait apposé son visage (et non pas Chéops). Mais je ne vais pas entrer trop dans les détails de l’œuvre de Temple ici, seulement en évoquer quelques points et d’autres d’ailleurs. Le fait qu’à l’origine le sphinx ait pu être la représentation d’Anubis est quelque chose que j’annonce depuis des années devant le sphinx lui-même aux personnes qui m’accompagnent dans mes voyages en montrant: « in situ » l’inclinaison du dos, la queue, les traces d’érosion par l’eau dans les douves. Il faut comprendre que depuis l’Antiquité le sphinx à subi de multiples restaurations qui surtout pendant les dernières consistaient en rajouts d’épaisses couches de briques de pierres aussi laides qu’inutiles ne faisant que rendre « pataudes » les lignes du sphinx qui sont en dessous d’une grande finesse. C’est très visible aujourd’hui pour les pattes qui ressemblent maintenant à d’immenses barres de carton-pâte. Nous avons des clichés du début du 19ème siècle et beaucoup de photos ensuite nous permettant après une analyse minutieuse de voir déjà de grosses différences pendant les restaurations « modernes » et les désensablements successifs. Dans le Texte des « Sarcophages » non seulement on parle du lac du « chacal » (Anubis) mais on dit: « Son nom est face de chien, sa taille est grande » (versets 1165-1185), deux fois dans le Texte des « Pyramides » on cite Anubis comme celui de « la Hauteur de l’Ouest » ( la seule hauteur centrale en Basse Egypte c’est le plateau de Giza ) et le lac du « chacal » est aussi cité dans le livre « des Cavernes ».
Le remarquable chercheur Terence Du Quesne à dénombré beaucoup de références à Anubis : « Seigneur de Rostau (Giza) » dans des inscriptions et sur des murs, il a listé notamment dix sources publiées de ce titre précis à ce jour. Ce n’est qu’après la cinquième dynastie que le titre: « Seigneur de Rostau » est donné à Osiris. Rappelons qu’Anubis en égyptien c’est: « Inpou », « celui qui a la forme du chien », il est aussi dénommé: « L’Ouvreur de chemin » et guide les âmes et il est représenté aussi sous le nom d’ « Upuaout, ouvreur de chemin », à Abydos dans le sud. Il est aussi: « Seigneur du Pays de l’aurore » et comme l’écrit l’excellent René Lachaud: « (…) Il fait surgir la lumière anubienne de l’initiation qui correspond à ce moment ambigu, «entre chien et loup» où jour et nuit s’interpénètrent ». Et dans : « Le Livre de la sortie au jour » (qui est le véritable titre du Livre dit « des morts ») : Oh ! Anubis qui est sur ses secrets. Seigneur des secrets de l’Occident. Seigneur de ce qui est caché. »
Eh oui qu’Anubis est présidé sur le plateau de Giza n’est guère étonnant car à Giza/Rostau nous sommes au carrefour des plus grands mystères. Vous allez vite comprendre pourquoi. On ne vous parle jamais du « Livre de la Construction » qui se trouve gravé dans l’enclos du temple d’Horus le faucon à Edfu dans le sud de l’Egypte. Or quand vous lisez sur place celui-ci, il y a dedans des références à d’autres textes perdus comme : « Les Livres Sacré des Temples » qui rassemblent une description de l’histoire des lieux de pèlerinage le long du Nil. Et que dit ce texte? Il dit que ces lieux furent établis par un groupe « d’entités créatrices » les « Shebtiw » associés à Thot. Il est dit que ceux-ci que l’on appelle aussi les « Ainés », les « Faucons », se sont installés dans un premier endroit sur Terre et que ce premier endroit est…Rostau ! C’est à dire Giza ! Toujours selon ce texte, les livres sacrés et objets de pouvoir furent scellés dans une place secrète sous terre par les « Shebtiw » et ils construisirent au dessus une immense enceinte et des piliers pour le protéger. Ce lieu s’appelle : Bw-Hmr, la place du trône de l’âme.
D’autre part toujours dans ce texte il nous est suggéré que le monde souterrain de Giza est un modèle microcosmique du passage du temps et du processus de la première création dans notre univers physique… vous comprenez mieux maintenant sur quoi le sphinx veille, ce n’est pas rien ! Les anciens Egyptiens nommaient aussi Giza/Rostau dans leurs descriptions : La Splendide Place du Premier Temps » et : « La Place secrète » et il est vrai que tout le plateau de Giza que je parcours depuis 20 ans mètre par mètre est bien truffé de milliers d’entrées souterraines, de cheminées d’aération, de puits sans fond. Tout cela prouve la présence d’un réseau souterrain impressionnant dont j’aurai l’occasion dans d’autres articles de vous parler davantage.
On voit ici le pataud des pattes trop restaurées (Photo Gigal)
En tout cas c’est seulement au Moyen Empire (époque où depuis un long moment déjà le sphinx n’avait plus sa tête d’Anubis selon Temple) qu’apparaît pour la première fois dans les hiéroglyphes le nom: « Sphinx »: « Sheshep » qui se traduit littéralement par « image » ou « statue ». Le nom entier du Sphinx alors est: « Sheshep-Ankh »: la « statue vivante ». Ce sphinx est un symbole vivant représentant bien des choses de l’invisible terrestre et céleste. Dans la langue copte, la plus ancienne langue de l’Egypte parlé encore actuellement, le sphinx se dit: « bel-hit »: « le Gardien ». Et juste après l’an mille on nomme le sphinx: « Twtw »: « Je suis image » que les Grecs retranscrivent en Tithoes et l’assimilent à Cronos le Dieu du temps. Et ce qui est intéressant aussi c’est que citant Manéthon, Pline précise que Tithoes faisait partie des rois mythiques des toutes premières dynasties ou plutôt comme on dit maintenant de la fameuse dynastie zéro (car on a fait démarrer la première dynastie à Ménes (2920-2770 Avant J.C.) et cependant dans plusieurs documents sont cités des pharaons précédents mais leurs qualifications de dieux ou demie-dieux est dérangeante pour le consensus universitaire) pourtant bien inscrite dans le papyrus de Turin (Le canon de Turin) et l’auteur latin précise bien que Tithoes succéda au dieu Amon et qu’il serait le tout premier constructeur du labyrinthe de Fayoum (à 120 km au sud du Caire au bord du lac Fayoum), le plus ancien labyrinthe de toute l’Antiquité que les gens venaient visiter alors du monde entier. Et qui est en ruines aujourd’hui au pied de la pyramide d’Hawara site que je fait visiter régulièrement...
Un sphinx bien plus ancien qu’on ne le pense.
Le Sphinx en position sur le plateau avec au fond la pyramide de Chéops
En 1858 notre extraordinaire Auguste Mariette est chargé par le duc de Luynes de vérifier les propos de Pline l’Ancien selon lesquels le Sphinx serait construit et non monolithique. Il ouvre un chantier non loin de la pyramide attribuée à Chéops (qui régna de 2551-2528 av. J.C. 4ème dynastie). Dans un sanctuaire d’Isis tout proche il trouva la stèle dite de « l’Inventaire » dans laquelle on raconte ni plus ni moins que le sphinx et la grande pyramide existaient bien avant le règne des dirigeants de la 4ème dynastie donc bien avant 2575 av J.C.. Le texte précise que : « Durant le... règne de Chéops celui-ci ordonna la construction d’un monument le long du sphinx ». En toute logique cela implique que le sphinx était déjà là avant. Or s’il était déjà là du temps de Chéops, cela signifie que contrairement à ce que le « mainstream » affirme, à fortiori il n’a pas pu être construit sur ordre de Chéphren son successeur sur le trône ! Il faut dire que la théorie disant que le sphinx a été construit par Chéphren juste parce que la chaussée sur son côté sud mène aux pieds de la pyramide de Chéphren a été lancée sans aucune preuve ni connaissance par Caviglia qui n’était encore qu’un capitaine au long cours payé pour faire déblayer le sable du sphinx !! Aucune inscription ne confirme sa thèse lancée bien légèrement. Il existe aussi d’autres documents prouvant que le temple adjacent au Sphinx et qui possède exactement les mêmes marques d’érosion que celui-ci existait avant le règne de Chéops. Dans une inscription qui était conservée au musée de Boulak, le scribe royal du pharaon Chéops note une dédicace qu’il a a lui-même relevée sur un document antérieur. Cette dédicace prétend que le soleil en personne présida à la gigantesque construction, dont « l’origine se perdait dans la nuit des Temps ».
Or si l’on prend en compte ceci, c’est toute la datation chronologique actuelle en cours en égyptologie qu’il faudrait revoir ! Un peu trop pour certains… C’est pourquoi la majorité des égyptologues actuels se détourne de cette stèle dite de l’inventaire, car elle remet en question trop d’acquis pour eux. Certains préfèrent d’ailleurs affirmer que cette stèle faisant la liste de l’inventaire du temple d’Isis remonterait seulement à la 26 ème dynastie. Peut-être mais Auguste Mariette le découvreur, qui a passé plus de dix ans à fouiller le plateau de Giza a toujours affirmé lui, que la stèle fut érigée par Chéops lui-même.
Quant à la supposée ressemblance de la tête du sphinx avec Chéphren lui-même, cette théorie a été invalidée depuis 30 ans par le Directeur du service de médecine légale de la police de New-York expert en morphologie faciale Dr Franck Domingo. Après avoir photographié le sphinx sous plusieurs angles et lumières puis la statue de Chéphren au musée du Caire il compara avec sa méthode scientifique, il conclut sans appel qu’il s’agissait bien de deux personnes différentes...
Robert Temple lui, prouve d’ailleurs grâce à l’étude de la coiffe et de certains traits et aussi à cause de l’obsession du pharaon pour les sphinx qu’il s’agit en fait d’Amenemhat II(1929-1892 Avant J.C.). En tout cas si à l’origine le sphinx avait bien une tête d’Anubis et que bien plus tard il comporta la tête de ce pharaon on pourrait penser également que d’autres avant Amenemhat II ont pu y apposer leur face également, la tête du sphinx comportant beaucoup de traces de multiples réfections et la tête actuelle étant fort disproportionnée par rapport au corps. On trouve également un texte du pharaon Amenhotep II (1448/1420 Avant J.C.) comportant une mention du sphinx en tant que : « plus ancien que les Pyramides ». Puis nous avons la fameuse stèle de Tutmosis IV qui a donné lieu à mes recherches sur le deuxième sphinx.
A la recherche du deuxième sphinx
Il était généralement admis pendant de longues périodes chez les Anciens Egyptiens que le Sphinx était recouvert par les sables, sauf la tête jusqu’à ce que le pharaon Tutmosis IV (18ème dynastie: 1420-1411 av. J.C.) ne le désensable. Et nous avons le merveilleux récit de Tutmosis IV gravé pour l’éternité sur une stèle de granit rose et érigée entre les pattes du Sphinx : c’est la stèle dite de Tutmosis IV. Ce pharaon qui n’était alors qu’un prince, n’appartenant même pas à la lignée principale de succession pharaonique, vint se reposer après une chasse à l’ombre de la tête seule apparente alors, et s’endormit. Là il rêva que le Sphinx lui parlait dans son sommeil, le suppliant de le débarrasser de ses souffrances car il ne supportait plus les brûlures du sable du désert le recouvrant. En échange, il lui donnerait le pouvoir et la fortune. Tutmosis à son réveil décida de s’exécuter et devint en peu de temps pharaon ainsi que très fortuné.
Ce qui est particulièrement intéressant par rapport à cette stèle de Tutmosis IV c’est la représentation qui est faite du sphinx. Regardez bien, il y a deux sphinx ! Et se tournant le dos ce qui ne veux pas dire d’ailleurs, et pour des questions de règles anciennes de perspectives que dans une réalité, les deux sphinx se tournent véritablement le dos. De plus ils sont allongés sur des structures avec portes indiquant par là que les sphinx donnent accès à un ailleurs, un complexe souterrain. Mais où donc est passé le deuxième sphinx dessiné sur cette stèle ? Ce qui est bien curieux c’est que très peu de gens se sont mis à chercher les réponses...
Sphinx et sa Stèle de Tutmosis IV au double sphinx
Dans la fameuse stèle de l’inventaire conservée au musée du Caire, il est fait mention qu’un éclair aurait foudroyé la coiffe du deuxième sphinx entraînant sa destruction ainsi que celle d’un sycomore, arbre sacré à l’époque, qui fut brûlé aussi par la foudre. Pour l’archéologue Michael Poe qui se réfère à des fragments de papyrus du Moyen Empire ce deuxième sphinx aurait été détruit par une crue du Nil particulièrement violente environ 1000 ans après J.C. Les villageois auraient alors prélevé les pierres pour reconstruire leur village.
C’est alors que je me suis mise à chercher en Egypte et grâce à mes connaissances d’Arabe classique j’ai vite trouvé des textes confirmant l’existence de deux sphinx. Ainsi dans ses deux encyclopédies géographiques (Kitab al Mamalik, al-Mamsalik et Kitab al Jujori le grand géographe et savant arabe Al-Idrisi (1099-1166), mentionne bien la présence de deux sphinx à Giza, l’un est en très mauvais état, il est atteint par les eaux du Nil et de nombreuses pierres manquent.
D’autres auteurs mentionnent également l’existence de deux sphinx : Ainsi l’historien célèbre Musabbihi écrit au sujet d’un : « sphinx plus petit que l’autre » de l’autre côté du Nil, en très mauvais état, composé de briques et de pierres (Annales de Rabi II,vers 1024). C’est pourquoi je recherche inlassablement depuis des années l’emplacement du second sphinx. La tâche est très difficile car toute la rive opposée du Nil est couverte des buildings de la mégalopole du Caire et de ses banlieues gigantesques. Comment trouver l’emplacement d’un sphinx disparu ? Et c’est là qu’intervint une de mes cartes, celle de l’analyse par satellite minutieuse dont je suis spécialiste, couplée à une étude sur le terrain du moindre des détails. J’ai, après avoir sillonné des milliers de ruelles, déterminé deux endroits possibles. C’est alors que le grand géologue et archéologue égyptien Dr Barakat m’a fait l’honneur de me contacter en me disant, après avoir lu un de mes articles sur ce sujet en anglais qu’il appréciait beaucoup mon travail et était arrivé aux mêmes conclusions que moi, ce qui me conforte comme vous pouvez l’imaginer dans la continuation de cette recherche. Je vais m’y consacrer cet été et rencontrer le géologue lors d’entretiens qui promettent beaucoup et dont je vous ferait part ultérieurement.
D’autre part à l’instar des historiens arabes qui l’ont vu à leur époque, nous avançons l’hypothèse que l’un des deux sphinx devaient être féminin. Al Idrisi dit clairement que le second sphinx était féminin et situé sur la rive Est du Nil faisant face au sphinx mâle celui que nous connaissons tous. N’oublions pas également que le nom Grec : « Sphinx » du verbe « sphingô » veux dire étrangler. Les deux sphinx face à face de chaque côté du Nil formaient comme un goulot d’étranglement, comme une surveillance sur les navires provenant de Haute Egypte ou descendant au Sud… L’emplacement du second sphinx pourrait receler de nombreux secrets des temps préhistoriques même, beaucoup de choses dans le sous-sol. Ce sera dans le futur sans nul doute un projet archéologique colossal... dans le futur comme le dit le Dr Barakat.
Je vous dirais aussi et je ne suis pas la seule, que les deux sphinx sont similaires aux deux piliers d’Hercule, l’un indiquant le pouvoir matériel s’impliquant vers le haut dans le pouvoir spirituel (le sphinx féminin) et l’autre (l’actuel), le pouvoir spirituel s’impliquant dans le monde matériel souterrain mais c’est là le sujet d’un de mes livres en cours…En tout cas pour boucler la boucle momentanément et pour apporter ma pierre à l’œuvre de Temple même s’il ne parle pas du tout de deuxième sphinx, j’ai découvert récemment qu’il y avait bien dans le passé deux Upuaout (Anubis)/ Sur la stèle JE 47381 aux trois registres sont bien figurés un: « Upuaout de Haute Egypte, contrôleur des deux Terres »(« Wp-wAwt smaw aba-Tawy ») et dans le registre du milieu on voit celui-ci accompagné de: « Wepwawet de Basse Egypte » (« Wp-wAwt mttyt »). Donc les deux sphinx tout à fait à l’origine aurait bien pu représenter deux Anubis...
Dans un prochain article je vous parlerais de l’état actuel des découvertes par rapport aux cavités à l’intérieur et sous le sphinx de Giza… encore bien des choses que peu savent...
Notes :
*Selim Hassan (1887-1961) : Il est pour moi dans les trois plus grands egyptologistes et archéologues de tous les temps. Il excava sans relâche à Giza et Sakkara de 1929 à 1937 et découvrit beaucoup de structures que l’on redécouvre à peine aujourd’hui et écrivit une extraordinaire « Encyclopédie de l’Ancienne Egypte » en 16 volumes. Il publia en tout 170 livres sur l’archéologie en Egypte.
***Gianbattista Caviglia (1770-1845) : Capitaine au long cours Italien, il est embauché par Richard Vyse l’égyptologue Anglais qui remarqua en lui de très fortes capacités d’adaptation de débrouillardise c’est ainsi qu’il débuta des fouilles archéologiques avec lui sur la petite pyramide de Mykhérinos. Mais son attention fut vite attirée par des structures encore plus prometteuses comme le sphinx,la grande pyramide et d’autres.
****Leto : L’histoire de Leto telle qu’elle nous est raconté dans la mythologie grecque peut fortement nous intéresser pour l’Egypte. Leto, fille des Titans (Anciens Dieux très puissants ayant régné pendant l’âge d’or sous la direction de l’un d’entre eux: Cronos (Saturne) après son père Uranus (Le ciel) pour les 21 premières générations de Titans.): Coeus régnant sur une zone céleste entre les deux pôles terrestre et Phoebe liée à la pleine Lune et à la purification lumineuse, tomba enceinte de Zeus. La femme de Zeus : Héra extrêmement jalouse fit en sorte que « toute terre ferme fuit Leto » de façon à ce que celle-ci ne trouve aucune terre ferme pour accoucher. Il est dit qu’alors Leto quitta l’Hyperborrée déguisée en louve pour la Lycie (pays des loups, peut-être une ancienne forme d’Anubis ?)) en Anatolie puis pour l’île de Délos. Il y a plusieurs destinations finales pour l’accouchement de Léto et les experts se battent pour savoir laquelle est la bonne. En tout cas elle accoucha dans une île non rattachée à la terre même sous la mer, une île flottante en quelque sorte ou une île « fabriquée ». On raconte en Egypte des histoires similaires pour Isis se réfugiant dans une île flottante du delta du Nile. Giza avec son île au sphinx était bien un endroit indiqué pour être lié à Leto. Celle-ci dû lutter contre beaucoup de monstres chtoniens et de Titans vivant sous terre et contre Python avant de pouvoir accoucher des jumeaux : Artémis et Apollon. Le grammairien Grec: Antoninus Liberalis cent ans après JC nous raconte tout cela avec force détails. Il est l’auteur de : « Les métamorphoses » un récit racontant 41 des transformations effectuées par des Dieux offensés). Notons qu’Hérodote nous raconte que Léto était adorée en Egypte sous la forme de Wadjet la déesse cobra protectrice de la Basse Egypte.
Références:
Auguste Mariette: « Lettre au Vicomte de Rougé concernant les excavations faites dans le voisinage du grand sphinx de Giza »,Bibliothèque Egyptologique, Vol 18,Paris, 1904.
Alexander Badawy: “Ancient Egyptian Architectural Design:A Study of the Harmonic System », Berkeley university, 1965. Et:” History of Egyptian Architecture”,Berkeley university, 1968.
Selim Hassan: “The Great sphinx and Its secrets: Historical studies in the Light of Recent Excavations” vol 8,Cairo Gov Press,1953.
Terence Du Quesne: “Anubis and the spirit of the West »,Darengo publications, 1990.
Yves Herbo relai (c)
Une partie de la stèle d'un Nouveau Royaume découverte en Egypte
Une partie de la stèle d'un Nouveau Royaume listant des offrandes aux anciens dieux égyptiens a été trouvée le 4 septembre 2012 par hasard à Matariya, au nord du Caire.
Lors de travaux de construction effectués par le ministère des Habous dans la zone du marché d'Al-Khamis, qui est à côté du site archéologique de Matariya, les travailleurs sont tombés sur une partie d'une stèle égyptienne antique.
Le Ministre d'État aux Antiquités, Mohamed Ibrahim, a expliqué que l'artéfact en pierre nouvellement découvert est la section droite d'une stèle d'un Nouveau Royaume, sur laquelle est affichée une liste complète et illustrée des différentes offres aux divinités égyptiennes antiques. Une collection d'oies, des légumes, des fruits, du pain, et le bétail est représenté. Les fleurs de lotus sont également représentées, ainsi que la poésie au culte religieux sous forme hiéroglyphique.
Bien que le cartouche du propriétaire ou du règne de quand il a été gravé n'a pas encore été identifié sur la stèle, Ibrahim dit qu'il serait plus révélateur de l'histoire de cette zone mystérieuse, qui comprend des monuments qui vont du début pharaonique à l'époque ptolémaïque.
Mohamed El-Beyali, chef du département de l'Egypte ancienne au ministère d'Etat aux antiquités, a déclaré que les premières études sur la stèle exposent qu'elle peut être datée de la fin de la 18e ou au début de la 19e dynastie.
Il a ajouté que Matariya est un site archéologique très important, car il était un centre pour le culte du dieu soleil Aton (privilégié par le pharaon Akenaton) et c'était la capitale de l'Egypte du nord. Le site comprend un obélisque de Senousert I, une collection d'anciennes tombes égyptiennes et ptolémaïque, et les restes d'une des plus anciennes universités existantes. Une collection de colonnes de l'époque de Ramsès II a également été trouvé.
Tous les travaux de construction ont été mis en attente afin de fouiller la zone, pour révéler plus de son patrimoine.
Nevine El-Aref pour https://english.ahram.org.eg/NewsContent/9/40/51983/Heritage/Ancient-Egypt/New-stone-inscription-shows-list-of-offerings-to-a.aspx
Traduction par Yves Herbo - (c)
Une nouvelle pyramide antique découverte à Louxor, Egypte
Fragment de peinture murale découvert dans la tombe d’Amenhotep - Bavay/ULB
Une nouvelle pyramide vieille de plus de 3.000 ans a été découverte à Louxor, dans le sud de l'Egypte. Elle appartenait à un vizir du pharaon Ramsès II, et mesurait à l'origine 15 mètres de haut et 12 mètres de large. Les restes de cette pyramide ont été découverts par un projet conjoint de deux universités belges.
"Un beau moment dans la carrière d'un archéologue", raconte sur France Info Laurent Bavay, qui a dirigé les équipes belges à l'origine de cette découverte historique : une nouvelle pyramide d'Egypte. Vieille de plus de 3.000 ans, construite à Louxor, elle appartenait à "un vizir de Haute et de Basse-Egypte nommé Khay, qui a exercé cette charge équivalente à celle d'un Premier ministre durant une quinzaine d'années sous le règne du pharaon Ramsès II".
Carte de situation de Louxor (Égypte) © IDÉ
15 mètres de haut et 12 mètres de large
En 2009, une mission conjointe de l'Université libre de Bruxelles et de l'Université de Liège avait découvert une tombe. Quatre ans plus tard, la mission a déniché une pyramide, en partie conservée. Construite sur une colline, elle mesurait, à l'origine, 15 mètres de haut et 12 mètres de large. Recouverte d'un enduit très clair, presque blanc, "elle devait resplendir au soleil", explique Laurent Bavay.
Vestiges de la pyramide en briques crues du vizir Khay, dans la cour d’une tombe plus ancienne - Bavay/ULB
L'édifice a été largement détruit au VIIe-VIIIe siècle de notre ère lorsque la tombe a été transformée en ermitage copte", selon la mission.
"La découverte est d’une importance remarquable, car le vizir Khay est bien connu des égyptologues par de nombreux documents", a-t-il poursuivi.
Pyramidion en grano-diorite qui surmontait la pyramide en briques crues de Khay - Bavay/ULB
"Cela devait être un monument particulièrement imposant, sur un endroit de la commune qui domine directement le temple funéraire de Ramsès II", indique l'archéologue. Il faut dire que cette région regorge de trésors archéologiques, comme les temples de Karnak et Louxor, mais souffre actuellement de la chute du tourisme liée à l'instabilité dans le pays.
Sources : Franceinfo.fr + https://www.rtbf.be/info/societe/detail_une-nouvelle-pyramide-decouverte-en-egypte-par-des-archeologues-belges?id=7932017
Yves Herbo (c)
Egypte : De nouvelles pyramides découvertes grâce à Google Earth ? - MAJ 17-07-13 en bas
Google Earth a peut-être permis l’une des découvertes les plus importantes du siècle. L’archéologue américaine Angela Micol a patiemment étudié les images satellite du désert égyptien sur Google Earth pendant 10 ans, dans son bureau de Caroline du Nord. rapporte Sky News.
Sans fouille ni expédition, la chercheuse a découvert deux sites qui semblent bien abriter des pyramides encore inconnues. Situés dans le bassin du Nil, à 150 kilomètres de distance l'un de l'autre, ils présentent tous les deux des monticules de forme inhabituelle. Le premier site repéré par le satellite, à 12 miles du village de Abu Sidhum, fait trois fois la taille de la grande pyramide de Gizeh : il inclut un plateau triangulaire de près de 200 mètres de large. Si ce plateau correspond bien aux restes d'une pyramide, il s'agirait de la plus grande jamais découverte jusqu'à présent. Sur le second site, situé près de Faiyum Oasis et de Dimai, on aperçoit distinctement une forme carrée, et trois autres formes dont la disposition semble similaire à celle de Gizeh, où trônent les grandes pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos, indique Télérama en se fondant sur les précisions de la chercheuse transcrites sur le site Google Earth Anomalies . Ces structures ont les mêmes couleurs sombres que les murs de pierres et de briques que Dimai...
Angela Micol va partir à l’assaut de ces monticules pour vérifier qu'il s'agit bien de pyramides. Pour l’instant, les archéologues examinent les images qu'elle a compilées avant d'entamer des fouilles plus approfondies. Mais déjà, la découverte crée la controverse. Selon certains chercheurs, ces monticules ont des structures rappelant les pyramides de la 13e dynastie qui couvre la période de - 1801 à - 1786. Pour d'autres, il est encore prématuré d'évoquer une découverte historique. "Il y a une chance infime qu'une ou deux de ces formes soient des pyramides, mais ce n'est pas mon avis", a déclaré l'égyptologue américain Bob Brier à NBCNews.com.
En mai 2011, dix-sept pyramides, plus de 1 000 tombeaux et 3 000 villages avaient déjà été identifiés en Egypte grâce à des images satellites infrarouges observées par un laboratoire financé par la NASA, rappelle le Huffington Post.
Photos : Angela Micol/Google Earth
Sources : https://truebook1.wordpress.com/2012/08/14/new-pyramids-discovered-in-egypt-3-times-the-size-of-giza/, https://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/08/15/pharaonique-de-nouvelles-pyramides-decouvertes-en-egypte-grace-a-google-earth/,
Yves Herbo : A noter que Mademoiselle Angela Micol aurait également découvert une cité engloutie près de la péninsule du Yucatan au Mexique...
De nombreuses structures étranges existent sur notre planète Terre, en plus des très connues Lignes de Nasca, de celles de Colombie, sans parler de Stonehenge ou encore des pyramides qui se multiplient dans le monde. Même si effectivement, certaines disparaissent subitement à l'occasion de mises à jour de Goggle Earth (et certaines aussi dessinées ou colorées !), il en existe encore de très nombreuses, découvertes au fil des ans et des améliorations des images satellites. Certaines sont expliquées ou explicables (de probables champs de pavot ou de cannabis ça et là dans les déserts par exemple !, des tracés de sonars de bateaux pour les endroits profonds, etc...), mais aussi des traces plus mystérieuses... en voici une compilation assez récente, :
SFH 08-2012
MAJ 17-07-2013 : Cette découverte de pyramides très anciennes oubliées avait été largement critiquée et même ridiculisée via une grande partie des scientifiques et des grands médias qui ne veulent surtout pas que certaines théories soient remises en question. Mais des visites et témoignages, et même des documents historiques semblent bien confirmer cette extraordinaire découverte (qui le deviendra plutôt si l'un des grands manitous de la science ose bouger ses fesses !) selon les dernières nouvelles :
" Angela Micol, qui l'an dernier avait révélé des structures en utilisant Google Earth à 5,000 miles de là, en Caroline du Nord, affirme que des caractéristiques énigmatiques ont été découvertes lors d'une expédition préliminaire de recherches au sol, révélant des cavités et des arbres.
" En outre, il est apparu que ces formations sont étiquetées comme des pyramides sur plusieurs cartes anciennes et rares."
Situé à environ 90 miles de distance (145 km environ), les deux complexes de pyramide possibles sont apparus comme des regroupements de monticules dans des positions bizarres.
Un site en Haute-Égypte, à seulement 12 miles (19 km) de la ville d'Abu Sidhum le long du Nil, se composait de quatre monticules avec une empreinte inhabituelle.
A environ 90 miles au nord, près de l'oasis du Fayoum, le second possible complexe de pyramides, en a révélé une à quatre côtés, un monticule tronqué d'environ 150 pieds de large (46 mètres env.) et trois petits monticules dans un alignement en diagonale.
" Les images parlent d'elles-mêmes, " a dit Micol quand elle a d'abord annoncé ses résultats. « Il est très évident que ces sites peuvent contenir, mais la recherche de terrain est nécessaire pour vérifier qu'ils sont, en fait, des pyramides "
Les Géologues et géo-archéologues autorisés étaient largement sceptiques et ont rejeté ce que Micol a appelé les anomalies "Google Earth", comme des formations rocheuses naturelles balayées par le vent, des buttes assez fréquentes dans le désert égyptien.
" Après le buzz soit retombé, j'ai été contacté par un couple d'égyptiens qui prétendait avoir des références historiques importantes pour les deux sites", a déclaré Micol.
Le couple, Medhat Kamal El-Kady, ancien ambassadeur du Sultanat d'Oman, et son épouse Haidy Farouk Abdel-Hamid, un avocat, ancien conseiller à la présidence égyptienne et conseiller des questions frontalières et les questions internationales de souveraineté, sont principalement des collectionneurs de cartes, de documents anciens, de livres et manuscrits politiques et historiques rares.
El-Kady et Farouk ont fait des dons importants à l'Etat égyptien et la Bibliothèque du Congrès américain.
Leurs divers dons à la Bibliothèque d'Alexandrie comprennent la carte de Al-Charif Al-Idrissi de la Terre dessiné pour le roi Roger II de Sicile en 1154.
Selon le couple, les formations repérés par Micol dans le Fayoum et près d'Abu Sidhum ont tous deux été étiquetés comme des sites complexes pyramidaux sur plusieurs cartes et documents anciens.
" Dans ce cas seulement, nous avons plus de 34 cartes et 12 documents anciens, principalement par des scientifiques et des hauts fonctionnaires de l'irrigation."
Pour le site près du Fayoum, ils ont cité trois cartes, en particulier, une carte par Robert de Vaugoudy, datant de 1753, une carte rare par les ingénieurs de Napoléon Bonaparte, et une carte et des documents par le major Brown, général de l'irrigation pour la Basse-Egypte à la fin des années 1880.
Source : https://www.adguk-blog.com/2013/07/lost-pyramids-found-in-egypt-with.html
Pour financer l'exploration des deux sites, Micol a créé la Satellite Archaeology Foundation
De nombreux archéologues sont sceptiques à ce sujet mais ce n'est pas la première fois qu'une découvertes archéologique est faite via Google Earth: il y a deux ans, l'égyptologue américaine Sarah Parcak a identifié 17 pyramides perdues.
Traductions Yves Herbo (c)
L'Exode des Hébreux d'Egypte a-t-il existé ?
Le sujet n'a jamais été résolu jusqu'à présent de savoir si toute ou partie de la longue histoire de l'Exode des Hébreux (qui se comptent eux-mêmes régulièrement et partent à des centaines de milliers d'individus suivant les Ecritures) est réelle ou non. Pourtant, certaines traces archéologiques ont été annoncées, mais la science officielle (et la majorité de l'Eglise chrétienne) en a refusé l'existence, car il n'y en aurait aucune mention nulle part en Egypte, à part les écrits hébreux bien sûr... et qu'un peuple si nombreux en déplacement aurait laissé plus de traces historiques, d'autant que l'écriture existait partout où ils sont censés être allés. On a bien trouvé des cités brûlées et pillées comme dit dans les textes, mais sans preuves que ce soient des Hébreux qui l'aient fait, ou inversement que c'était des villes prises et occupées provisoirement par des Hébreux, avant d'être rechassés eux-même... tous les cas de figure se présentent un peu dans les Textes question batailles et périodes...
Le sujet est trop vaste pour suivre toutes les données (étude des langues sémitiques et leur répartition, étude des rites locaux et des changements de noms des divinités, recherches éventuelles sur l'ADN, architectures, outils et graffitis laissés, archéologie...) et cet article se concentrera sur les éventuelles découvertes archéologiques décrites à l'aide d'une source assez complète (mais qui pourra être complétée par la suite) que j'ai traduit pour ma curiosité personnelle et la votre éventuellement. Une notion importante a se rappeler : au tout début, on ne parlait pas de "juifs" et Moïse faisait partie (à priori !) du peuple Hébreu qui avait probablement oublié les raisons de sa présence en Egypte comme esclaves et qui pratiquait les mêmes rites religieux que les Egyptiens... on peut dire (si on suit les Textes) qu'ils ne sont devenus Juifs que lorsqu'ils ont fini par écouter aveuglément l'Eternel et se sont soumis aux rites qu'il exigeait, de l'autre côté de la Mer Rouge et avec une population très jeune (tous ceux qui ont fuit l'Egypte et fait l'Exode au début sont morts dans le désert après 40 ans d'errance, à part Moïse et ses fils, ce ne sont donc que leurs enfants qui ont survécu et sont devenus les vrais juifs pratiquants par la suite (tuant d'ailleurs les récalcitrants Hébreux, considérés comme non-juifs par leur refus ou désobéissance...)
L'Exode Hébreu
Quand ? vers 1500 avant JC ?
Sources accessoires : L'Expulsion des Hyksos (qui vivaient autour d'Avaris, Egypte, aka Tell el-Dab'a) dans les documents égyptiens et peintures murales. Des sceaux juridiques de Joseph ont peut-être même été trouvés dans Avaris. En outre, un "appel" à "L", l'une des premières lettres indiquant le Dieu hébreu a été trouvé inscrit sur des murs égyptiens. Avaris est également l'emplacement de Ramsès, l'endroit où les Israélites s'établirent (Genèse 47:11) et d'où ils partirent (Exode 12:37).
"Il a repoussé la mer Rouge, et Il l'a asséchée : il les conduisit à travers les abîmes comme dans un désert. Et il les délivra de la main de celui qui les haïssait, Il les délivra de la main de l'ennemi. Et les eaux couvrirent leurs adversaires : il n'y avait aucun d'entre eux laissé ". Psaume 106 versets 9-11 (c. 1023 Av. JC)
Inscriptions du Sinaï à Wadee El-Mukattab, Sinaï
Au sujet de l'inscription photographiée en 1857 par Francis Frith (1822-1898) - Titre du livre: Sinaï, la Palestine, le Nil. ca. 1863
Ci-dessous à partir des Inscriptions trouvées au Sinaï
- Exode de l'Egypte ?
Comparez la description de Moïse dans la Bible ci-dessous sur les événements entourant la sortie d'Egypte, avec les huit anciennes inscriptions suivantes trouvées sur les différentes falaises dans la région de Wadi Sidra du Sinaï. Wadi Sidra est une voie naturelle possible, les Juifs ont peut-être choisi de passer par le Sinaï après s'être échappés de l'Egypte. L'itinéraire exact reste incertain.
Inscriptions : " Le souffle du vent, la mer se divisant en plusieurs parties, ils passent à travers " "Les Hébreux fuient par la mer, la mer est transformée en terre sèche". "Les eaux ont autorisé et refusé le passage, ont éclaté à l'improviste en se précipitant sur les hommes étonnés, regroupés par quarts réunis pour tuer traîtreusement en étant soulevés avec fierté. " "Le chef séparé par la mer, ses vagues rugissant. Les gens entrent, et passent au milieu des eaux." "Moïse a demandé que les gens se hâtent comme une autruche aux ailes déployées en criant; le nuage qui brille (description d'un OVNI-Dieu ?), une armée puissante est propulsée dans la mer Rouge est rassemblée en une seule; ils vont sauter et sautiller. Voyageant à travers le canal ouvert, en prenant la fuite de devant la face de l'ennemi. Le sommet de la mer est divisé. " "Les gens fuient, les tribus descendent dans les profondeurs. Les gens entrent dans les eaux. Les gens entrent et pénètrent à travers le milieu. Les gens sont remplis de stupeur et perturbés. Jéhovah est le gardien et compagnon. " "Leurs ennemis pleurent les morts, les vierges sont en lamentations. La mer qui retombait les accablait. Les eaux ont été lâchées et ont recoulées à nouveau. " Le peuple part fugitif. une armée puissante est immergée dans la mer profonde, le seul moyen d'évasion pour le peuple rassemblé. "
" The wind blowing, the sea dividing into parts, they pass over""The Hebrews flee through the sea; the sea is turned into dry land.""The waters permitted and dismissed to flow, burst rushing unawares upon the astonished men, congregated from quarters banded together to slay treacherously being lifted up with pride.""The leader divideth asunder the sea, its waves roaring. The people enter, and pass through the midst of the waters.""Moses causeth the people to haste like a fleet-winged she-ostrich crying aloud; the cloud shining bright, a mighty army propelled into the Red sea is gathered into one; they go jumping and skipping. Journeying through the open channel, taking flight from the face of the enemy. The surge of the sea is divided.""The people flee, the tribes descend into the deep. The people enter the waters. The people enter and penetrate through the midst. The people are filled with stupor and perturbation. Jehovah is the keeper and companion.""Their enemies weep for the dead, the virgins are wailing. The sea flowing down overwhelmed them. The waters were let loose to flow again."The people depart fugitive. A mighty army is submerged in the deep sea, the only way of escape for the congregated people."
- source dans Grant R. Jeffrey "La signature de Dieu"
L'Historien Diodore de Sicile, vers environ 10 Avant JC, qui décrit la péninsule du Sinaï dans sa bibliothèque d'histoire a écrit : « En outre, un autel y est construit en pierre dure et très ancien en années, portant une inscription en lettres anciennes d'une langue inconnue. La surveillance de l'enceinte sacrée est à la charge d'un homme et d'une femme qui tiennent la position pour leur vie ". (Liv. 3, sect. 42, Loeb Classical Library, CH Oldfather, trans. [Cambridge Harvard University Press, 1993], p.211)
En 518 Après JC, Cosmas Indicopleustes, un écrivain chrétien byzantin, mentionne également les inscriptions anciennes. Les concernant, il a déclaré qu'elles ressemblaient "à tous les lieux d'étape, à toutes les pierres de cette région qui ont été rompues dans les montagnes, écrites avec des caractères hébraïques sculptées." 288/49 Cosmas est parvenu à la conclusion qu'elles ont été faites par les Israélites fuyant l'Egypte.
D'autres explorateurs qui ont confirmé ces inscriptions étaient Mgr Robert Clayton de l'Irlande (1753) et le révérend Charles Forster qui a publié ces résultats dans un livre en 1862. Il est venu à la conclusion que ces inscriptions étaient une combinaison de l'hébreu et de l'alphabet égyptien décrivant l'exode d'Israël sortant d'Egypte.
En 1761, un explorateur allemand, Barthold Niebuhr, a trouvé un vaste cimetière en ruine avec des tombes de Juifs qui a été découvert dans le Sinaï avec des inscriptions confirmant qu'ils sont morts en raison de la peste surnaturelle de Yehovah, mentionnée dans Nombres 11:34-35.
- Les auteurs de ces inscriptions qui décrivent de façon frappante les grands événements de l'Exode n'ont pas utilisé un seul des mots ou de la langue que Moïse utilise pour décrire la même chose. En d'autres termes, ils ne sont évidemment pas inspirés par les écrits de Moïse. Ils sont clairement écrits dans le cadre de témoins indépendants à ces événements.
Josephus dans Josephus contre Apion . I, 26, 27, 32, mentionne deux prêtres-enseignants égyptiens : Manetho et Cheremon qui, dans leurs histoires de l'Egypte sont spécifiquement nommés Joseph et Moïse en tant que leaders de la race juive. Josephus déclare que Manetho et Cheremon ont déclaré que les Juifs ont rejeté les coutumes et les dieux de l'Egypte. Ils ont noté que les Juifs pratiquaient des sacrifices d'animaux dont ils ont été témoins à la première Pâque. Ces historiens ont également confirmé que les Israélites ont migré vers le «sud de la Syrie", qui était le nom égyptien de la Palestine. Ils ont également mentionné que l'exode d'Israël a eu lieu pendant le règne d'Aménophis qui était le fils de Ramsès et le père de Seth qui régnait vers la fin de la 18e dynastie, ce qui met l'exode d'Israël entre 1500 et 1400 avant JC. Cela confirme la chronologie de l'Ancien Testament de l'exode qui se produit en 1460 Avant JC.
Les Inscriptions sur des pierres en grès
Donc qu'est-il arrivé aux corps de tous les esclaves hébreux en fuite qui sont morts de ce fléau ? Une montagne Cimetière a été trouvée.
En 1761, Barthold Niebuhr, un explorateur allemand, a trouvé un immense cimetière avec des tombes et un sépulcre au sommet d'une montagne inaccessible appelé Sarbut-el-Khaden. Des Inscriptions ont été trouvées sur les tombes et à l'intérieur du sépulcre. (Voyage en Arabie, tom. Ip 191). Niebuhr a donné ses doutes que les inscriptions aient été faites par des Egyptiens, comme aucune inscriptions gravées n'a jamais été trouvée en Egypte ; c'était plutôt en partie des peintures d'images sur plâtre. Il a également trouvé des inscriptions lisibles non seulement sur les tombes, mais aussi au sein d'un petit temple taillé dans la roche, toutes jugées de la même langue écrite que les inscriptions de l'Exode en hébreu. Dans un autre livre, Niebuhr remarque "la merveilleuse conservation des inscriptions sur ce grès tendre, exposées comme elles l'ont été à l'air et à la météo pendant le laps de tant de siècles. Sur certaines pierres elles sont tout à fait parfaites" (Niebuhr, biblique recherches, vol. i. pp 113-114). Il a constaté, comme dans les autres inscriptions du Sinaï, que les écrits semblables à des hiéroglyphes étaient significativement différents dans la forme des hiéroglyphes égyptiens, mais partageaient des similitudes tout de même. En outre, aucune mention de dieux égyptiens ou de symboles égyptiens communs ne se trouvent sur le sommet de la montagne-cimetière.
En plus de tout cela, Niebuhr a trouvé de nombreuses gravures de cailles sur les pierres tombales "debout, volant et apparemment, même ligotées et cuites" (Apoc. Charles Forster, Sinaï photographié. [London: Richard Bentley, 1862], p 62) et a noté que les Bédouins se réfèrent à ce cimetière comme le "Turbet es Yahoud" (tombe des Juifs).
Lorsque le Dr Stewart a exploré plus tard cet immense cimetière, il a fait des moules des inscriptions du site qui ont ensuite été traduites par le révérend Charles Forster pour apparaître dans son livre de 1962 Photographed Sinaï (p. 84) : Voici les inscriptions traduites : "- Les apostats pris par la maladie de Dieu, par l'intermédiaire d'oiseaux ailés ". "- Frappé par la maladie de Dieu dans la plaine de sable, (en) dépassant les limites de la modération." " - maladifs, frappé par la maladie de Dieu; leurs moelles corrompues par Dieu par l'intermédiaire des oiseaux ailés". " - Les gens, voués à la destruction, crient. Dieu déverse le sommeil profond, messager de la mort, sur les pèlerins ". " - Le tombeau est une fin de vie pour les malades, frappés par la maladie de Dieu ". La Rébellion de Miriam (les inscriptions trouvées) - " Miriam, la prophétesse aux lèvres menteuses a une langue trompeuse ". "- Elle provoque les tribus à conspirer contre le pilier et le prince du peuple ". "- convoqués pour tumulte, pervertis, pleins de conflits, les gens insultent le doux et généreux homme. " " - Ils mènent des reproches au béni de Dieu ". "- La peste des Serpents de feu " " - Mordus et détruits par le feu, des serpents sifflant, les Hébreux sont blessés pour leurs crimes". " Jéhovah fait un cours d'eau de la roche de pierre. ".
" Les gens, donnés à la destruction, pleurent à haute voix. Dieu déverse un sommeil profond, messager de la mort, sur les pèlerins. Le tombeau est une fin de vie pour les malades, frappés par la maladie par Dieu. "
Autres inscriptions :
- " Les Hébreux murmurent contre Moïse / Dieu fournit de l'eau miracle. Les pèlerins fugitifs dans la mer ont trouvé un lieu de refuge à Sidri. "
- " éclairés sur un terrain de plaine, ils procèdent à leur pèlerinage plein de terreur, Les Hébreux passe à travers la mer dans le large désert sans eau, affamés de faim et de soif. "
- " Les gens clament avec véhémence. Le peuple est en colère de Moïse. Un détour sur le bon chemin, ils ont soif de l'eau intarissable. "
- " L'eau coule, jaillissant doucement hors de la roche de pierre. Sort de la roche un murmure d'eaux abondantes. Sort de la pierre dure un puits jaillissant."
- " Comme un broyeur sauvage, les Hébreux avalent énormément et goulûment. Avides des aliments comme des enfants, ils plongent dans le péché contre l'Éternel. "
- " Les gens boivent, entraînés sur leur chemin, à boire avec la bouche avide, Jéhovah donne à boire encore et encore. "
- " Les gens pressés par la soif, boivent avec véhémence. "
- " Ils boivent l'eau qui jailli sans pause, toujours potable. "
- " Dépravés à côté du jaillissant bien potable. "
- " Dieu juge la gloutonnerie populaire. "
- " Les gens ont à boire à satiété. Dans la foule, ils deviennent gras. Chair qu'ils dépouillent de l'os, la mutilant. "
- " Remplis avec de la nourriture, ils sont tapageurs. "
- " Blasés, ils s'entassent, réclament, ils vomissent. "
- " Les gens boivent de l'eau jusqu'à être replet. "
- " Les tribus, pleurant la mort, crient, les yeux baissés. "
- " La colombe pleure, dévorée par la peine. "
- " La faim ! les hommes tentés, menés à la destruction, périssent. L'apostasie de la foi les conduit à la tombe. "
- " Dévorant la chair voracement, buvant du vin avec gourmandise, Dansant, criant, ils jouent. "
- " Rassemblés de tous les côtés pour les piéger, les gens dévorent avec avidité les cailles. "
- " Tirant l'arc sur eux, les ramenèrent. "
- " Mangeant ardemment et énormément de la chair crue à moitié, les pèlerins deviennent des pestiférés. "
La description de Moïse dans la Bible
Exode 12:31-42
31 Pendant la nuit, Pharaon appela Moïse et Aaron et dit, " Partez ! Laissez mon peuple, vous et les Israélites ! Allez adorer le Seigneur comme vous l'avez demandé. 32 Prenez vos troupeaux, comme vous l'avez dit, et partez. Et aussi bénis-moi ". 33 Les Égyptiens pressaient le peuple de se dépêcher et de quitter le pays. " Car autrement," ils ont dit, "nous allons tous mourir ! " 34 Alors le peuple emporta sa pâte avant d'ajouter la levure, et la portèrent sur leurs épaules dans des pétrins enveloppés dans des vêtements. 35 Les enfants d'Israël firent ce que Moïse a dit et a demandé aux Egyptiens des objets d'argent et d'or et des vêtements. 36 Le Seigneur avait fait que les Egyptiens soient favorablement disposés envers le peuple, et ils leur ont donné ce qu'ils demandaient ; ils dépouillèrent les Égyptiens. 37 Les Israélites partirent de Ramsès pour Succoth. Il y avait environ six cent mille hommes à pied, sans les femmes et enfants. 38 Beaucoup d'autres personnes sont allés avec eux, (pas des Hébreux) ainsi que de grands troupeaux de bétail, les troupeaux et hardes. 39 avec la pâte qu'ils avaient apporté d'Egypte, ils font des gâteaux cuits et des pains sans levain. La pâte était sans levain, car ils avaient été chassés d'Égypte et n'ont pas eu le temps de préparer de la nourriture pour eux-mêmes. 40 Maintenant, la longueur du temps pendant que le peuple d'Israël vivaient en Egypte était de 430 ans. 41 À la fin des 430 ans jour pour jour, toutes les divisions du Seigneur ont quitté l'Egypte. 42 Parce que le Seigneur veillait cette nuit pour les faire sortir d'Égypte, en cette nuit tous les Israélites doivent rester vigilant pour honorer le Seigneur pour les générations à venir.
Des roues de chariots et des ossements dans le Golfe d’Aqaba
A gauche, roue de char fixée à l'essieux tenant debout sur le fond marin. A droite, une roue de char à 4 rayons sur le fond marin de la mer Rouge. Trouvée en 1998.
La Bible dit que tous les chars de l'Égypte ou les 600 chars choisis, des modèles plaqués or, étaient dans l'armée poursuivant le peuple de Dieu.
La Mer Rouge ou la mer des Roseaux ?
Puisque des roseaux ne poussent que dans l'eau douce, les chercheurs ont étudié pendant des siècles un lac d'eau douce d'Israël qu'ils auraient traversé et bien sûr il n'en existe pas.
Un mot plus précis pour l'expression hébraïque "Yam Souf" pourrait-il être "algues" au lieu de roseaux ? Serait-ce faire référence à la partie de la mer Rouge présentement connue comme le golfe d'Aqaba - où ces roues de chars ont été trouvées ?
Le nom de la mer Rouge vient probablement de sa proximité avec Edom, la terre occupée par les descendants d'Esaü, dont le nom en hébreu signifie rouge.
Dans 1 Rois 09:26, nous avons un emplacement qui peut être identifié aujourd'hui pour faire simple et pour nous dire où était-ce sur la mer Rouge. Il y avait un port où le roi Salomon a construit et maintenu une flotte de navires marchands. Il a été appelé Ezion Geber et on peut encore voir ses vestiges aujourd'hui près de la ville balnéaire de Eilat à l'extrémité nord du golfe d'Aqaba sur la mer Rouge.
La roue ci-dessus montrée est incrustée dans le corail
Au sujet de la roue de char trouvé par Ron Wyatt dans la mer Rouge : la 18ème dynastie faisait des roues à 8 rayons seulement.
Le Musée du Caire affiche une roue à 8 rayons sur un char Cab
Aller au Wyatt Archeological Research Center et lire les résultats fascinants de cet archéologue extraordinaire Ron Wyatt :
lire: Où était la traversée de la Mer Rouge ?
La plage de Nuweiba conduit à Wadi Watir :
En décrivant ses endroits préférés, Terri Hurley a écrit sur Wadi Watir : " Le Sinaï est un désert montagneux, et les Bédouins voyagent à travers, le long, et sur les crêtes entre les montagnes. Le soleil n'est pas pour très longtemps dans un oued, à cause des montagnes, et il est important de ne pas camper sur le sable dans le centre d'un oued, parce que chacun peut drainer jusqu'à 100 miles carrés de désert, et même sans nuages visibles, un mur d'eau peut dévaler le Wadi à tout moment ! La vue des étoiles est inimaginable. A plus de 100 miles de l'ampoule la plus proche de lumière électrique, le ciel prend un aspect tout à fait nouveau. Cela ne prend pas plus de 2 minutes entre les étoiles filantes, et même sans lune, la lumière est assez lumineuse pour se promener. "
Aaron Sen a plongé à plusieurs reprises sur ce site, et peut témoigner de la validité de la découverte. En Mars 1998, il a photographié les restes d'une roue de char à quatre branches, et a pris des ossements humains dont il existe «des dizaines» éparpillés sur le lit de la mer. Un spécimen a été amené au département de l'ostéologie à l'Université de Stockholm, et testé, s'avère être le fémur côté droit d'un humain, mâle. Bien qu'il ne peut pas être daté, il était évidemment de l'Antiquité. La hauteur de l'homme a été estimé à 165-170cm (5.4 à 5.5 pieds), et les os ont été remplacés par des minéraux. Des petites quantités de coraux ont été de plus en plus grandes pour remplacer le minéral. Aaron a vu l'écroulement de l'extrémité sud du pont de terre sous-marin. Il a également vu une voie que les Israélites auraient pu prendre pour traverser la mer Rouge, qui mène de la rive, en descendant dans la mer. Les Israélites auraient dû pousser les pierres et les rochers de côté afin de permettre l'accès de leurs chariots.
Diodore de Sicile, historien grec de Sicile vivant de 80 avant JC à environ 15 avant JC (20 ans avant la naissance réelle du Christ en l'an 5 ou 6 - nous ne serions donc pas en 2014 mais en 2009 ou 2010, bientôt 2012 !). Diodore de Sicile a écrit, " Dans les temps anciens, il s'est passé une grande peste en Egypte, et nombreux en ont attribué la cause à Dieu, qui a été offensé par eux parce qu'il y avait beaucoup d'étrangers dans le pays, par qui les rites et les cérémonies étrangères étaient employés dans leur culte de la divinité. Les Egyptiens ont conclu,. par conséquent, à moins que tous les étrangers soient chassés du pays, ils ne devraient jamais être libérés de leurs misères. " Sur ce, certains auteurs nous disent, le plus éminent et entreprenant de ces étrangers qui étaient en Egypte, et obligés de quitter le pays... qui a pris sa retraite dans la province maintenant appelé Judée, qui était non loin de l'Egypte, et en ces temps inhabitée. Ces émigrants ont été conduits par Moïse, qui était supérieur à tous dans la sagesse et la prouesse. Il leur a donné des lois, et ordonné qu'ils n'aient pas d'images des dieux, parce qu'il n'y avait qu'une seule divinité, le ciel, qui entoure toutes les choses, et est le Seigneur de l'ensemble ". (Diodore Siculul, Bibliothèque d'histoire, lib. 1., ap Phot.)
Hérodote, un ancien historien de grec, en discute dans Exodus Herodotus, surnommé le père de l'histoire, il était un historien grec qui a écrit le livre Polymnie. Dans la section c.89, il a écrit ce qui suit: « Ce peuple (les Israélites), de son propre aveu, habitait les côtes de la mer Rouge, mais a émigré de là vers les parties maritimes de la Syrie, tout ce qui apparaît comme district, aussi loin que l'Egypte, est libellé la Palestine. " Les côtes de la mer Rouge sont, en partie, situées au jour actuel en Egypte, tandis que les parties maritimes de la Syrie antique sont, en partie, situées à ce qui est maintenant Israël. Strabon était un historien païen ainsi que géographe, qui est né en 54 av. JC. Il a également fait référence à l'histoire de l'exode sous la direction et le leadership de Moïse. " Parmi les nombreuses choses parues sur le temple et les habitants de Jérusalem, le rapport le plus crédible est que les Egyptiens étaient les ancêtres des Juifs. Un prêtre égyptien nommé Moïse, qui possédait une partie du pays appelé la Basse-Egypte, étant insatisfait des institutions là-bas, est parti et est venu en Judée avec un grand groupe de personnes qui adoraient la Divinité ". (Strabon, Géographie, lib. Xvi., C.2).
" Quant à la connexion existante entre l'écriture du Sinaï et celle de l'Egypte, nous sommes parfaitement de l'avis de M. Forster, et allons le soutenir avec des preuves. Vingt-quatre lettres de l'alphabet égyptien démotique sont constamment trouvées dans les inscriptions du Sinaï. A l'exception de deux des trois variantes, c'est le même alphabet... [Il est impossible que] un peuple si intelligent, si persévérant que le peuple hébreu, n'ait pas laissé dans le granit indélébile de la péninsule du Sinaï un seul monument de leur Exode, pour remercier Dieu de pouvoir, au milieu de tant de misère et de danger, récupérer la sécurité et la liberté. " Prof M. Lottin de Lavel, Voyage dans la Péninsule Arabique de Sinaï et l'Égypte emoyenne [SEM le Ministre de l'Instruction publique et des Cultes, 1859]
Au cours du siècle dernier de nombreux explorateurs ont redécouvert un groupe d'inscriptions antiques dans le Wadi Mukatteb ("La vallée de l'écriture") sur la péninsule du Sinaï. Il est communément admis que ces inscriptions ont été faites par les esclaves hébreux échappés de l'Egypte en passant par l'aire sous la conduite de Moïse. Bien que ces inscriptions ont reçu beaucoup d'attention au premier abord, l'idée que ces inscriptions aient été faites par les Hébreux de l'Exode a été sommairement rejetée par la plupart des chercheurs, simplement parce qu'ils sont le plus souvent connus dans la Bible. Leur preuve était... bien, aucune preuve, car ils ont généralement refusé d'examiner même les inscriptions, la trace écrite ou le témoignage de l'un de ces explorateurs. Ils avaient fait référence à un événement lié à la Bible, ce qui était suffisant pour réfuter que les inscriptions détenaient quelque chose d'essentiel.
Néanmoins, les quelques chercheurs qui ont examiné les inscriptions ont affirmé que ces inscriptions ont en effet été rédigées par les Hébreux qui ont été témoins des événements miraculeux décrits :
Cosmas Indicopleustes, byzantin auteur chrétien, a écrit que les inscriptions sont apparues " à tous les lieux d'étape, toutes les pierres dans cette région qui ont été rompues dans les montagnes, écrites en caractères hébraïques sculptées "proclamant généralement," Le départ de tel ou tel homme d'une telle tribu, de telle année, tel mois . " (Arthur Penrlyn Stanley, le Sinaï et la Palestine [London: John Murray, 1905]., P 57)
Les examinateurs ont conclu que, comme les inscriptions avaient survécu en bonne forme aussi longtemps et que les habitants pouvaient se rappeler du climat chaud et sec, elles pourrait facilement avoir survécu depuis l'époque où l'Exode est supposé s'être produit.
Mgr Robert Clayton de l'Irlande a également confirmé que les inscriptions étaient vraiment d'origine hébraïque ancienne, principalement constituées du nom, de la tribu et de la date ou des inscriptions similaires par des personnes de toute évidence de passage ou, peut-être, campant à proximité pour une courte période de temps. Il a publié ces résultats dans le Journal de Franciscains du Caire (1753)
Certains critiques, le professeur Arthur Penrhyn Stanley entre autres, ont suggéré que ces inscriptions ne sont pas fiables car elles avaient subi le trafic lourd d'anciens pèlerins chrétiens et peuvent avoir été écrites par eux. Stanley et quelques autres explorateurs ont régulièrement déclaré que les graffitis et "nombreuses" croix inscrites près, dans ou autour de ces sites avaient été laissés par des Chrétiens, indiquant un témoignage de leur pèlerinage, comme ils ont été connus pour l'avoir fait dans d'autres régions du Moyen-Orient. Cependant :
- Un examen détaillé de sept cent sites d'inscriptions réelles du Sinaï révèle que dix symboles qui pourraient raisonnablement être confondus avec les croix dont le professeur Stanley et d'autres savants critiques se réfèrent. Et chacun d'eux peut être facilement expliqué, par exemple, la croix-forme égyptienne (ou leur forme de la lettre "T" qui apparaît dans la plupart des langues écrites). La forme en croix égyptienne ressemble plus à une croix réelle que la plupart des autres lettres en forme de T d'autres langues et pourrait facilement être confondue avec une "croix". Le Professeur Stanley n'a fait aucune tentative pour cacher le fait qu'il avait peu de familiarité avec les langues écrites en hébreu ou égyptienne dans les inscriptions.
- S'il est indéniable que la plupart des pèlerins chrétiens médiévaux ont laissé des inscriptions similaires le long de leurs voyages d'historiens, de chercheurs, les traducteurs ont rarement eu des difficultés à les distinguer des anciennes inscriptions hébraïques. Les modèles de contexte et d'écriture des deux cultures ont tendance à être radicalement différents et quelques pèlerins chrétiens auraient probablement fait des inscriptions en hébreu de toute façon, ces inscriptions étaient encore moins une écriture hébraïque fortement influencée par l'égyptienne. En outre, même à l'œil amateur des laïcs présents lors des différents examens de ces sites, les deux inscriptions chrétiennes et hébraïques étaient facilement reconnaissables.
- La plupart des chercheurs qui ont daigné examiner les inscriptions hébraïques, ont été contraints de dire qu'ils ont été rédigés par des Hébreux de l'Exode. En outre, tous les sites d'inscriptions qui sont évidemment beaucoup trop anciens pour être le produit de pèlerins chrétiens, se trouvent sur le côté ouest du Sinaï (le côté le plus proche de l'Egypte), suggérant que les écrivains sont venus de cette direction. Aucun de ces sites ne contiennent soit des noms chrétiens ou juifs (comme ceux qui sont communs aux citoyens d'Israël des décennies plus tard) et aucun chrétien ne vivait dans la partie ouest du Sinaï à l'époque où ces anciennes inscriptions ont été écrites.
Celles des inscriptions décrivant les événements de l'Exode, en particulier les événements miraculeux, sont écrites dans le contexte d'avoir été témoin des événements. C'est comme un témoignage d'origine plutôt que de tenter de copier des passages de la Torah / Ancien Testament ou pour paraphraser ces textes.
- Les auteurs de ces inscriptions qui décrivent de façon frappante les grands événements de l'Exode n'ont pas utilisé l'un des mots ou la langue que Moïse utilise pour décrire la même chose. En d'autres termes, ils ne sont évidemment pas inspirés par les écrits de Moïse. Ils sont clairement écrits dans le cadre de témoins indépendants à ces événements.
Aucun exemple de dieux égyptiens ou de symboles similaires ne sont trouvés parmi ces inscriptions que nous pensions provenir des écrivains égyptiens, même ceux-là qui contenait des exemples précis. Et il n'y a aucune preuve historique d'un groupe d'Egyptiens vivant dans le Sinaï ou autour de la période où des inscriptions ont été faites. Ceci malgré le fait que le style d'écriture a été fortement influencé par la langue écrite égyptienne (ce que l'on pourrait attendre des esclaves hébreux échappés de l'Exode).
Qui était Toutankhamon ?
Le jeune Egyptien Toutankhamon (Ramsès?) était-il le fils du pharaon que l'Ange de la Mort a tué parce qu'il était le premier-né de la famille du pharaon régnant ? Beaucoup commencent maintenant à le penser...
Dans cette vidéo en VF très prudente, on situe l'écriture de l'Exode entre 700 et 600 avant JC car on estime que certaines villes qui sont citées dans le Texte n'ont pas existé avant. On dit aussi qu'il est impossible qu'environ 2 millions d'Israélites soient partis d'un seul coup d'Egypte... tout simplement parce que le peuple égyptien (d'après les historiens) ne faisait que 3 ou 4 millions d'individus en tout, et que le départ de 2 millions d'esclaves aurait tout simplement ruiné et anéanti l'Egypte antique... ce qui ne s'est pas produit... mais on sait aussi que les archéologues se trompent assez souvent de datation (ou ne sont pas d'accord entre eux) et qu'il y a aussi beaucoup de suppositions ou affirmations non prouvées réellement, telles que les occupations de certaines villes par différents occupants les ayant envahis ou même reconstruits plusieurs fois... je rappelle aussi que dans la majorité des cas, les archéologues n'ont qu'une idée vague de la date de la réelle fondation d'une ville (qui a été peut-être un village d'abord), alors que les dates de sa destruction sont plus faciles à reconstituer... Et enfin, on ignore tout simplement certaines découvertes qui ne "collent" pas... c'est plus simple.
Dans cette longue conférence en anglais, on montre beaucoup plus de preuves directes ou indirectes et l'avis est déjà différent.
La plupart des artefacts et ossements trouvés au fond de la Mer rouge :
Le récit biblique de la traversée de la Mer Rouge par les Israélites et la mort de pharaon et de sa troupe d'élite les poursuivant sur des chars est confirmé par le récit en hiéroglyphes trouvé à El-Arish.
Voici la traduction du texte trouvé :
" Pi-ha-Khiroth
En passant au cours des années 60 du 19è siècle à El-Arish, une ville sur la frontière entre l'Égypte et la Palestine, l'attention d'un voyageur fut attirée par un sarcophage en granit noir ayant des inscriptions hiéroglyphiques sur toute la surface. Il était utilisé par les Arabes de l'endroit pour abreuver leurs troupeaux. Un récit sur ce sarcophage et une traduction partielle du texte furent publiés en 1890 (F.L. Griffith, The Antiquiies of Tell el Yahudiyeh and Miscellaneous Work in Lower Egypt during the Years 1887-1888). La pierre fut transportée au Musée d'Ismailia et une nouvelle tentative de traduire le texte fut entreprise. (Georges Goyon, „Les travaux de Chou et les tribulations de Geb d’après le Naos 2248 d’Ismailia, Kêmi, Revue de philologie er d’archéologie égyptiennes et coptes VI (1936), 1-42).
Dans le texte endommagé, on trouve les lignes suivantes :
"Le pays était dans une grande affliction. Le malheur tomba sur la terre ... Il y eut un grand bouleversement dans la résidence ... Personne ne quitta le palais ... ni les hommes ni les dieux ne pouvaient voir leurs faces les uns les autres."
Des ténébres similaires durant un certain nombre de jours et qui obligèrent chacun à rester où il se trouvait, qui étaient accompagnées d’un grand bouleversement et qui étaient si grandes que personne ne pouvait discerner le visage de son voisin sont mentionnées dans le livre de l’Exode en relation avec la neuvième plaie :
"... et il y eut d'épaisses ténèbres dans toute l'Egypte pendant 3 jours. Les gens ne se voyaient pas les uns les autres et personne ne bougea de sa place pendant 3 jours. ..." (Exode 10:22-23)
Le roi et son armée ne revinrent jamais; ils périrent :
" Lorsque la majesté de Ra-Harmachis combattit contre les malfaiteurs dans la mare, le dit Endroit du Tourbillon, les malfaiteurs n’eurent pas le dessus sur sa majesté. Sa majesté sauta dans le dit Endroit du Tourbillon "
Et dans le livre de l’Exode il est rapporté :
"... Vers le matin, la mer reprit sa place. Les Egyptiens prirent la fuite à son approche, mais l'Eternel les précipita au milieu de la mer. L'eau revint et couvrit les chars, les cavaliers et toute l'armée du pharaon qui avaient pénétré dans la mer après les Israélites. Il n'y eut pas un seul rescapé.! (Exode 14:27)
L’objet des deux rapports devrait être considéré comme identique seulement si un détail marquant est trouvé dans les deux versions, en hébreu et en égyptien, qui ne peut être attribué au hasard.
La marche du Pharaon est rapportée ... Il arriva à l’endroit appelé par un nom :
"Sa majesté ... se trouva à l’endroit appelé Pi-Kharoti."
Et quelques lignes plus loin il est dit que :
"Il fut jeté par une grande force. Il fut jeté en l’air par le tourbillon ... Il ne fut plus en vie."
"Les Egyptiens les poursuivirent et tous les chevaux et les chars du pharaon, ses cavaliers et son armée les rattrapèrent alors qu'ils campaient près de la mer, vers Pi-Hahiroth, vis-à-vis de Baal-Tsephon !" (Exode 14:9)
Pi-Kharoti est Pi-Hahiroth du texte hébreu. C’est le même endroit. C’est la même poursuite ...
L’inscription sur le sarcophage d’El-Arish dit que le nom du pharaon qui périt dans le tourbillon était Thom ou Thoum. Il est intéressant de constater que Pi-Thom signifie "habitation de Thom“. Pithom était le nom de l’une des deux villes construites par les esclaves israélites sous le pharaon de l’oppression (Ages in Chaos, I. Velikovsky, Abacus edition 1973, p.33-38).
Sources : https://www.bibleprobe.com/exodus.htm
https://messianique.forumpro.fr/t1875-chars-de-pharaon-retrouves-dans-la-mer-rouge
https://pleinsfeux.org/des-roues-de-chariots-dans-le-golfe-daqaba/#.U5fu7XJ_ts4
Yves Herbo Traductions, (c)
L'Egypte préhistorique dévoilée petit à petit
Une équipe interdisciplinaire de chercheurs belges travaillant à l'Université de Yale (New Haven, Etats-Unis) avait découvert les plus anciens pétroglyphes en Egypte et l'art rupestre la plus ancienne connue à ce jour dans l'ensemble de l'Afrique du Nord.
En datant les sédiments déposés par le vent qui couvre l'art rupestre en utilisant la technique de luminescence stimulée optiquement (OSL), l'équipe a été en mesure de démontrer que les pétroglyphes sont âgés d'au moins 15 000 ans. Les résultats de la découverte ont été publiés dans le numéro de Décembre de Antiquity (Vol 85 numéro 330, pp 1184-1193).
Belgian archaeologist Wouter Claes poses with a panel with wild bovids (Bos primigenius or aurochs) at the Qurta II site. (© RMAH, Brussels)
Une découverte oubliée
Le site des roches d'art rupestre est près du village moderne de Qurta, à environ 40km au sud de la ville de la Haute-Egypte d'Edfou. D'abord vus par les archéologues canadiens dans les années 1960, ils ont ensuite été relocalisés et sortis de l'oubli par la mission belge en 2005. La redécouverte a été annoncée dans la Galerie des projets sur l'Antiquité en 2007.
L'art rupestre à Qurta se caractérise essentiellement par des images naturalistes d'aurochs et d'autres animaux sauvages (et élevés ?) d'un style martelé et gravé. Sur la base de leurs caractéristiques intrinsèques (objet, la technique et le style), leur patine et le degré d'altération, ainsi que le contexte archéologique et géomorphologique, ces pétroglyphes ont été attribués à la fin du Pléistocène, en particulier à la fin du paléolithique (environ 23 000 à 11 000 ans). Cette interprétation a rencontré peu de critiques de la communauté archéologique, mais la preuve sous la forme d'une base scientifique datant une preuve directe ou indirecte faisait jusqu'à présent défaut.
American archaeologist Elyssa Figari recording rock art at the Qurta I site. The panel contains 33 images, including 25 wild bovids and a stylized human figure (© RMAH, Brussels)
Une date remarquable
En 2008, une équipe dirigée par le Dr Dirk Huyge des Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles (Belgique), a découvert plusieurs parois de roche d'art rupestre sur l'un des sites de Qurta. Les dépôts couvrant l'art rupestre, en partie composés de sédiments éoliens, ont été datés au laboratoire de minéralogie et de pétrologie (Luminescence Research Group) de l'Université de Gand (Belgique) en utilisant une datation à la luminescence stimulée optiquement (OSL). La datation OSL peut déterminer le temps qui s'est écoulé depuis que les grains de sédiments ont enfoui les gravures et donc quand ces dernières ont été exposées à la lumière du soleil la dernière fois.
L'art rupestre de Qurta est donc plus ou moins contemporain de l'art européen de la dernière période glaciaire, comme il est vu dans ces sites mondialement connus comme les grottes de Lascaux et d'Altamira.
En utilisant les grains de minéraux constitutifs du sédiment lui-même, cela offre un moyen direct pour établir le temps de dépôt des sédiments et de leur accumulation. Il en est résulté un âge minimum d'environ 15 000 années, fournissant la première preuve solide pour de l'art rupestre à Qurta du Pléistocène et apporte l'activité graphique la plus ancienne jamais enregistrée en Egypte et l'ensemble de l'Afrique du Nord.
Detail of a rock art panel at the Qurta II site, showing two drawings of wild bovids (Bos primigenius or aurochs) with forward pointing horns. The double belly line of the right specimen is typical of the Qurta II bovids (© RMAH, Brussels)
Une tradition artistique
La découverte de l'art rupestre sophistiqué de "l'Age de Glace" en Afrique du Nord est certainement nouveau, mais pas tout à fait inattendu, comme d'ailleurs des découvertes de l'art africain sur la masse continentale commencent à être mieux connus depuis un certain temps. Déjà en 1969, des parois de pierre peintes avec des motifs d'animaux, datées d'il y a environ 26 000 années ont été découvertes dans une grotte en Namibie. Plus récemment, en 1999 et 2000, des gravures géométriques complexes sur des morceaux d'ocre ont été mis en lumière dans un site côtier sud-africain qui remontent à pas moins de 75 000 à 100 000 ans. Mais comment peut-on expliquer que l'art rupestre de Qurta, exécuté en Egypte il y a au moins 15 000 ans, soit stylistiquement très similaire à ce que nous discernons dans l'Age de Glace en Europe à la même époque ? Peut-on parler d'influence directe ou d'échange culturel sur une aussi longue distance ? Cela n'est pas aussi improbable que cela puisse paraître. Des découvertes de l'art rupestre du Pléistocène dans le sud de l'Italie et de la Sicile portent des analogies avec l'art rupestre égyptien. Dans le nord de la Libye, près de la côte, un site de grotte est connu avec des images naturalistes similaires d'aurochs. Compte tenu du fait que le niveau de la mer Méditerranée à l'époque de la dernière glaciation était d'au moins 100 m inférieur à ce qu'il est aujourd'hui, il ne peut être exclu que les gens du Paléolithique ont établi un échange intercontinental de concepts iconographiques et symboliques.
Source : communiqué de presse Antiquity - L'article complet dans le magazine Antiquity (Vol 85 Numéro 330, pp 1184-1193)
la préhistoire en Egypte : les gravures de Qurta datées de 15 000 ans ! (extrait) :
" Dans ce dossier, nous allons tenter de cerner quelques étapes de cette préhistoire, notamment en se focalisant sur les sites de El-Hosh et Qurta en Haute Égypte. Nous avons posé des questions au directeur des fouilles belges de ces hauts lieux préhistoriques, Dirk Huyge.
Nous entamons, par ce dossier, une longue exploration de ces périodes jusqu’à l’avènement de l’Ancien Empire avec les débuts de la IIIe dynastie. "
Par François Tonic
" Situé à quelques dizaines de kilomètres au sud d’Edfou en Haute Égypte, le site d’El-Hosh recèle un trésor préhistorique qu’une petite poignée de touristes a le privilège de voir. Le site est mieux connu sous l’appellation de « chasseurs de poissons d’El-Hosh ». Mais entre le Wadi el-Chott (voir Toutankhamon Magazine n°36) et Edfou, des dizaines de sites furent répertoriés, totalisant des milliers de pétroglyphes.
Le site possède des dizaines de pétroglyphes de diverses époques, les plus anciens datent du 7e-6e millénaire, le plus récent de l’époque byzantine-arabe. L’appellation de chasseurs de poissons vient de représentations rares dans la vallée du Nil et unique dans l’art égyptien ancien. Sur plusieurs sites d’El-Hosh, comme à Gebelet Jussef et Abu Tanqurah Bahari, on remarque des gravures pouvant ressembler à des champignons ou plutôt des tracés curvilinéaires. Dès les années 1930, Winkler, qui fit quelques publications, y vit des nasses à poissons.
En Égypte, ce type d’appareil halieutique n’est pas représenté. Il faudrait donc voir dans ces étranges tracés des enclos labyrinthiques pour capturer des poissons. Ils étaient implémentés dans le cours du Nil ou des canaux. Ils comportaient une étroite entrée par laquelle le poisson pouvait passer et se perdre ensuite dans les espaces clos. Un « mur guide » pouvait être parfois utilisé. Ils étaient en grande partie (ou en totalité ?) réalisés en pierre, par empilement. Mais le bois pouvait être utilisé.
Malheureusement, les fouilles n’ont pas révélé le moindre indice sur cette population de pêcheurs. Était-elle sédentaire ou nomade ? Nos connaissances tendent à y voir une occupation ponctuelle des lieux pour y effectuer la pêche. Les images gravées pourraient être liées à une croyance ou des rites pour demander une bonne pêche. Concernant la datation, nous sommes là vers 5000-6000 ans av. J.-C. " (mais nous avons vu que de meilleures datations peuvent aussi mener à - 15.000 ans minimum !).
" Une chronologie difficile à cerner
Comme nous l’a précisé Dirk Huyges, la datation de l’art rupestre demeure encore expérimentale. Une des méthodes fut d’analyser la patine naturelle dans les sillons gravés (ainsi que le vernis naturel recouvrant les gravures). Bien qu’approximative, elle fournit tout de même une date minimale. D’autres techniques sont mises en œuvre telles que l’analyse radiocarbone des restes organiques présents dans cette même patine et le vernis. Il y a aussi une analyse des traces d’uranium (basée sur la dégradation des isotopes d’uranium qui se réalise dans le temps). À l’heure actuelle (comme nous l’a confirmé M. Huyge), les résultats préliminaires existent pour El-Hosh mais pas encore pour Qurta. Cela prendra encore quelques mois avant de pouvoir affiner les résultats. Dans la datation de l’art rupestre, il faut donc utiliser différentes méthodes. Il y a notamment l’étude comparative du style artistique entre les sites ou du style en lui-même (ainsi que le contexte archéologique). Elle fournit des éléments capitaux dans la datation.
Desert du Tassili : des gravures montrant des cultures et des canaux préhistoriques ?
Des cultures dans toute l’Égypte
Si aujourd’hui, El-Hosh et Qurta apparaissent comme des « sites vedettes », il existe de nombreux sites d’art rupestre dans les déserts de l’Est, de l’Ouest et aux bords de la vallée du Nil. La grotte de Djara est une des plus connues. Située entre Assiout et l’oasis de Farafra, elle possède de nombreuses représentations d’autruches, d’antilopes, et diverses autres espèces. Si les objets découverts dans l’environnement de la grotte remontent vers 6000-8000 av J.-C., aucune étude sérieuse n’a été réalisée sur l’art de Djara.
L’autre site important se nomme Wadi el-Obeiyid, situé au nord-ouest de Farafra. Cette grotte se répartit en trois salles. Son art se compose de gravures et de peintures. On y trouve notamment plusieurs mains peintes, en plus de représentations d’animaux. Elle remonterait à 6000-5000 av. J.-C. Elle appartient à ce que les spécialistes appellent « sociétés proto-agricoles ». Ces mains sont peu communes dans l’art préhistorique nord-africain. L’autre exemple connu est le site libyen de Wadi Athal Shelter. Faut-il y voir un lien possible entre les deux sites malgré les 2000 km les séparant ? D’autre part, pour le moment, nous ne connaissons rien d’une connexion entre cette culture et les populations de l’art rupestre de la vallée du Nil.
Deux autres lieux recèlent des trésors préhistoriques : le Gilf Kebir et le Gebel Uweinat, aux frontières égypto-soudano-libyennes. Ces vastes ensembles pictographiques possèdent un style plus proche de l’art saharien (dans le style et l’iconographie) que celui de l’Égypte de cette période.
Mais la région thébaine (région autour de Louxor) recèle aussi son art rupestre. Appelée le désert thébain, située à l’ouest de Louxor, la région est ratissée depuis plus de 15 ans par les Darnell avec le projet « Theban Desert Road Survey ». Parmi les nombreux sites référencés, le plus connu est le Gebel Tjauti, découvert en 1995, avec un grand graffiti d’un combat militaire remontant, peut-être, au règne du roi Scorpion (dynastie 0, vers 3250-3300 av. J.-C.).
Interprétation et compréhension de l’art rupestre
Comment comprendre l’art rupestre égyptien ? Actuellement, il n’existe aucune réponse. En 2002, Dirk Huyge, dans son article « Cosmologie, idéologie et pratiques religieuses individuelles dans l’art rupestre de l’Égypte ancienne », émet plusieurs hypothèses :
- une symbolique magique, en particulier pour les représentations animales. Cette hypothèse est cependant aujourd’hui abandonnée ;
- une interprétation totémique : difficilement tenable à cause de la diversité de l’iconographie animale et surtout, l’iconographie de ces époques montre des espèces dont, à l’époque prédynastique, il n’y a pas de statues divines ;
- une représentation religieuse : possible mais souvent combattu. Les traces religieuses à ces hautes époques sont ténues, voire inconnues ;
- la naissance de l’idéologie : si elle se discerne aux époques prédynastiques, pour la préhistoire comme à Qurta ou El-hosh, cela est discutable.
Tout cela montre l’extrême difficulté de comprendre les motivations profondes de ce peuple que l’on ne peut qualifier d’égyptien. Il faudrait peut-être utiliser un terme plus neutre : peuple(s) nilotique(s). Les informations lacunaires, voire inexistantes, sur ces populations préhistoriques nous privent de nombreuses données sociales et historiques.
Vers l’Égypte prédynastique
Nous savons aujourd’hui que le désert de l’Ouest connaissait une période humide jusqu’à 6000-5000 av. J.-C. Un changement climatique (sécheresse) s’opéra alors poussant sans doute une partie de la population à migrer vers les bords du Nil. Il se pourrait qu’elle maîtrisa l’agriculture et l’irrigation (ou elle la connaissait déjà mais les champs cultivés sont devenus des désert s !). Coïncidence ou non, c’est à la cette même période que l’on retrouve, au bord du Nil, les premières traces agricoles, principalement dans le Fayoum (dit Fayoum A) puis dans le reste de l’Égypte. Peu après, c’est l’élevage (la domestication animale) qui va avoir lieu. Cependant, comme le note justement Béatrix Midant-Reynes, nous ne savons pas si cette domestication est d’origine égyptienne ou étrangère ; la même interrogation existe pour la culture céréalière. "
Autres Sources : officielle + https://www.pharaon-magazine.com/actualites/actualite/la-prehistoire-en-egypte-les-gravures-de-qurta-datees-de-15-000-ans + https://www.pasthorizonspr.com/index.php/archives/11/2011/oldest-rock-art-in-egypt-discovered + https://antiquity.ac.uk/ProjGall/huyge/index.html +
Yves Herbo Traductions, (c)
Les Tunnels Secrets du plateau de Gizeh
Boris Said Interviewé par Kenneth et Dee Burke - Rappel
Boris Said est crédité comme scénariste et producteur du documentaire de NBC-TV, " Le Mystère du Sphinx " , présenté par Charlton Heston, qui mettait l'accent sur les recherches de John Anthony West, alléguant que le " nettoyage à l'eau des intempéries " sur le Sphinx indique qu'il est beaucoup plus ancien qu'on ne le croyait auparavant. Boris a également produit le documentaire " chambre secrète " , à propos de l'ouverture de la salle sous le Sphinx qui a été trouvée pendant les recherches pour le «Mystère du Sphinx ". Avant de devenir un documentariste du film bien connu, Boris était un champion coureur automobile et le pilote de l' équipe de bobsleigh des États-Unis pour trois Jeux olympiques.
LE : Notre lectorat est intéressé par le type de présentation de votre documentaire que vous envisagez de diffuser au Congrès mondial des sciences de la Floride en Février.
Boris : Ce que je prévois de faire lors du Congrès mondial de la science est de démystifier certains mythes qui ont été construits autour de l'Egypte et du plateau de Gizeh par certains bien intentionnés et certains pas si bien intentionnés, qui essaient de relier la partie inférieure à la légende d'Atlantis. Plus précisément, mon ex-partenaire, John Anthony West, ainsi que Robert Bauval et Greg Hancock, qui ont tous deux écrit des livres magnifiques, qui ont essentiellement réussi à s'aliéner encore plus les gestionnaires du plateau de Gizeh, le Dr Zahi Hawass et ses associés de l'Organisation des Antiquités Egyptiennes. Ces trois chercheurs ont obtenu eux-mêmes d'être retenu assez loin hors du plateau. Il y a eu beaucoup d'acrimonie, des accusations et des insultes. En bout de ligne, c'est qu'ils ont assez bien bloqué toute sorte d'enquête.
Ce qui s'est développé sur une théorie du complot, que mon bon ami Richard Hoagland a ajouté, avec cette découverte d'un tunnel secret dans la pyramide. Le tunnel est prétendument dirigé vers une chambre à l'extrémité d'un tunnel d'aération, qui a été découverte par une caméra robotisée allemande, exploitée par Rudolph Gantenbrink, à qui on a également finalement demandé de quitter le plateau.
J'ai été filmer là-bas depuis 1991. Je n'ai jamais été refusé d'accès à quoi que ce soit, donc si il y a un tunnel secret dans les chambres au-dessus de la chambre du roi, alors pourquoi m'auraient-ils donné, à deux reprises, la permission de prendre une équipe de télévision là-haut ? Nous avons eu des caméras partout dans la pyramide, et nous nous sommes jamais vus refuser l'accès ou n'avoir qu'un accès restreint. Mais mon sentiment est que, si vous regardez le Plateau avec honnêteté et objectivité, il y a des choses incroyables qui s'y trouvent.
Je ne crois pas qu'il y a des complots. Il y a, cependant, beaucoup de compétition spirituelle pour voir qui obtient d'annoncer ça, et je crois que mon ami, le Dr Zahi Hawass y est à l'avant-garde. Il est la personne qui annonce toutes les découvertes et tous les résultats. Il n'aime pas l'idée que des enquêteurs étrangers viennent en Egypte pour " exploiter " les trésors de l'Egypte. Je pense qu'il voit Graham, Bauval et John Anthony West comme des exploiteurs. Je ne partage pas ce point de vue, mais j'essaie de rester en dehors de la ligne de feu, principalement parce qu'ils ne m'ont pas empêché de faire quelque chose là-bas.
LE : Alors votre intérêt en Egypte, c'est quoi ? Nous savons que vous avez produit une production spéciale de NBC télévision avec John Anthony West appelée le " Mystère du Sphinx. "
des expériences soniques réalisées par Thomas Dobecki ont révélé une forme artificielle, une chambre rectangulaire en dessous de la patte avant gauche du Sphinx,
comme avait prédit précisément l'américain psychique Edgar Cayce il y a un demi-siècle !
Boris : Oui, et depuis lors, j'ai mis une vidéo avec des extraits du Mystère du Sphinx et des extraits de quelques autres travaux que nous avons faits. J'étais là-bas pendant deux ans de travail en collaboration avec un groupe appelé la Fondation Joseph Schor. Il était sur la recherche de l'Atlantide. Il y a beaucoup de rapports publiés sur ce qui était le but réel de l'expédition, mais nous avons essayé de trouver l'accès à une chambre, que nous croyons avoir identifié, sous la patte avant du Sphinx. Cette pièce a été identifiée par l'exploration du géophysicien / sismologue Dr Thomas Dobecki en 1991, et elle a été confirmée plus tard par le radar à pénétration de sol en 1996.
Le Radar pénétrant de Thomas Dobecki a révélé un tunnel partant au loin à partir de la chambre au-dessous des pattes.
Il se dirige vers la croupe du Sphinx, et se connecte à un tunnel éventuellement découvert au fond du puits derrière le Sphinx.
Les Egyptiens ont été très résistants à nos suggestions proposant que nous ( 1 ) percions un trou vers le bas dans la salle, et ( 2 ) creusions un tunnel à l'arrière du Sphinx, qui nous conduirait à côté de la chambre. Pour une raison quelconque, ils nous ont refusé l'autorisation de faire des fouilles. La position de fond est que c'est leur pays et c'est leur monument. Il est difficile d'être fâché à ce sujet. Si un groupe de Nigérians s'installe sur votre pelouse et dit, " Nous avons la preuve absolue que l'Atlantide est ici, dans la tombe de votre grand-père, et nous allons la déterrer , " il y aurait des problèmes.
Nous avons également découvert un tunnel au fond d'un puits, à environ 120 pieds (36,58 mètres) vers le bas, et il est à mi-hauteur de la Grande Pyramide. Nous essayons de trouver un moyen d'obtenir l'autorisation d'ouvrir ce tunnel, parce que nous pensons qu'il pourrait conduire ainsi au Sphinx. Ce serait supporter la théorie rosicrucienne que les trois pyramides sont reliées à une structure de temple, qui est ensuite raccordée au Sphinx.
Tout cela a été documenté dans les légendes, les histoires et les documents rosicruciennes. Le problème a été d'obtenir que le gouvernement égyptien nous permettre de continuer notre exploration. Ils ont une règle qui dit que si vous voulez faire de l'exploration en Egypte, vous devez avoir une formation universitaire et un établissement d'enseignement supérieur doit demander le permis. Cela signifie généralement aussi un financement considérable, et le financement provient généralement de quelqu'un comme le Dr Joseph Schor, quelqu'un qui a un intérêt personnel dans le projet énorme. J'ai travaillé avec lui pendant deux ans. Nous sommes arrivés à une croisée des chemins où il voulait vendre le documentaire sur le réseau Fox, et Fox voulait le contrôle absolu sur le film. Je me suis opposé à cela, parce que je pensais que le sujet devrait parler de lui-même.
Donc, je suis maintenant sur ma propre idée. J'ai un autre sponsor, qui a demandé que son nom ne soit pas révélé pour le moment. Je viens de rentrer d'Egypte, où j'étais dans le sillage de la catastrophe de Louxor. Le gouvernement égyptien est maintenant évidemment désespéré d'avoir une bonne publicité, et je sens que le climat pourrait maintenant être plus propice à faire un film de télévision. Ce que j'ai proposé, par rapport à la chambre sous la patte du Sphinx, est de percer les trous pour eux et d'amener des caméras en bas grâce à ces trous, semblable à la façon grâce à laquelle ils ont découvert les bateaux solaires, et que nous fournissons la formation d'ingénieur et les fonds. En échange de cela, nous aurions le droit exclusif de téléviser.
L'inquiétude des Egyptiens est, « Que faire si le Sphinx est endommagé dans le processus ? ". C'est certainement une préoccupation légitime, et nous essayons d'obtenir des avis d'ingénieries afin que nous puissions leur garantir qu'il ne sera pas endommagé dans le processus. J'ai bon espoir qu'ils vont enfin nous laisser faire ce printemps.
LE : Alors vous êtes récemment revenu d'Egypte, et vous avez rencontré les personnes appropriées ?
Boris : Oui. J'ai rencontré plusieurs Egyptiens qui me représentent et qui m'aident à mettre un projet de programme qui serait une recherche égyptienne pour l'histoire égyptienne. Si elle s'avère être l'Atlantide, alors c'est très bien. Je suis un cinéaste. J'essaie de me dissocier des 1001 programmes qui semblent trouver leur chemin vers le Plateau.
De l'autre côté, c'est que dans les huit années que j'ai passé par là, j'ai découvert quelque chose de moi-même en amenant un couple de scientifiques ex-NASA là-bas. Nous avons constaté qu'il existe une onde de résonance sonore à l'intérieur de la Chambre de la Grande Pyramide du roi. Nous pensons que cette résonance acoustique est améliorée par l'ensemble de la structure et des matériaux utilisés dans la structure. Si cela est vrai, alors ce serait la preuve qu'il y avait une logique scientifique utilisée dans la construction de la pyramide, qui est antérieure à notre connaissance de ce genre de sept ou huit mille ans. En d'autres termes, si la pyramide a été construite comme une caisse de résonance géante, et si le choix des matériaux a été soigneusement étudié et les dimensions ont été soigneusement étudiées, les effets avaient un but, ce qui offrirait beaucoup plus de preuves de l'existence d'une civilisation avancée. Ce serait une meilleure preuve que quelques tablettes qui disent , " Made in Atlantis par les Atlantes. "
Mon sentiment est que, tandis que nous cherchons à entrer dans la salle du " Hall des Archives " sous la patte du Sphinx, qui est ce que les réseaux de télévision américains veulent acheter et qui permettra de créer le genre de financement dont nous avons besoin, je peux glisser dans le spectacle des faits scientifiques appropriés au sujet de cette résonance sonique qui est comme une indication de l'existence d'une culture très avancée, sous forme de tablettes qui seraient dans la salle des archives.
Mon discours au Congrès mondial des sciences sera un effort pour souligner que la preuve de cette culture pourrait ne pas avoir été cachée ou enfouie ; c'est peut-être là-bas et nous ne l'avons juste pas reconnu. Ce n'est que récemment que nous avons acquis des équipements sensibles dont nous avions besoin pour enregistrer certains sons, parce que certains d'entre eux sont en dessous de la gamme de l'audition humaine.
LE : Parlez-nous du tunnel dans la Grande Pyramide qui est la base d'un article paru récemment dans une publication, Atlantis Rising. Vous déclarez avoir filmé la zone du tunnel.
Boris : Au-dessus de la chambre du roi, il y a cinq chambres. Quatre des chambres sont un peu plus grandes que la chambre du roi, elles sont plus longues et plus larges. Elles ont environ 3 ½ pieds de haut, donc on ne peut pas se lever à l'intérieur. La cinquième chambre a un plafond pointu. Les chambres sont toutes couvertes de graffitis, et les dates des graffitis de 1815 (Napoléon et ses soldats). La chambre supérieure a été découvert en 1837. Elles sont assez difficiles à trouver, et il faut en connaître un peu plus sur l'escalade pour arriver à elles. Il y a deux ans, Rudolph Gantenbrink a adapté une caméra robotisée jusqu'à l'un des conduits d'aération, je crois que c'était l'un dans la chambre de la Reine. A la fin de cette enceinte, la caméra est parvenus à ce qui a été décrite comme " une porte à charnières en bronze. "
Il y a une théorie de Richard Hoagland et d'autres qu'il y a une chambre de l'autre côté de cette petite porte. Ce que Hoagland prétend, c'est que les Egyptiens ont fait le tunnel pour atteindre la salle. Lorsque nous allions à enquêter sur ces chambres, il y avait en effet un nouveau tunnel qui a été l'objet de fouilles, qui est parallèle à la première des quatre chambres de grande dimension au-dessus de la Chambre du Roi. La saleté et la pierre de ce tunnel ont été stockés un étage au-dessus. Richard a vu quelque chose de sinistre dans cela, je ne l'ai pas fait. Je pense qu'en stockant les roches dans une chambre plus haut, ils n'ont pas à s'en débarrasser. S'ils avaient évacué la roche, ils auraient dû prendre tout le chemin vers le bas des marches et tout le chemin hors de la pyramide ou bien cela aurait interféré avec le flux touristique. Ils sont maintenant de toute évidence en train de faire plus de travail, car il y a maintenant un cordon d'alimentation de 220 en tension allant là-bas, et il est chaud au toucher, ce qui signifie qu'il est utilisé pour quelque chose. Sont-ils tenus par l'honneur de nous le dire ? Non, je ne le pense pas. C'est leur pays.
Franchement, je pense qu'ils vont se lancer dans une politique de bombardement de nouvelles avec de nouvelles découvertes, parce que sinon, qui irait en Egypte maintenant ? Cette destruction à Louxor était colossale. C'était laid, et c'était effrayant. Il n'y a plus de touristes en Egypte maintenant. Il y avait 10 personnes à la Maison Mena et 11 au Nile Hilton quand j'étais là . Donc, je pense que nous allons avoir beaucoup d'informations qui vont sorti maintenant.
LE : Votre position est qu'ils peuvent avoir creusé un tunnel en secret, et qu'ils n'ont pas à le signaler. Ils ne doivent à quiconque une explication. Est-il bien connu dans la région qu'ils font cela, creuser et explorer ?
Boris : Vous pouvez faire un très grand cas autour de ça. Ils ont tout creusé sous le plateau. Ils le font dans la mesure où ils ont l'argent pour le faire. C'est de notoriété publique. Zahi Hawass ne m'a jamais dit à moi, depuis huit ans que je le connais, " Vous ne pouvez pas aller là-bas et filmer ceci, Boris ". À deux reprises, on m'a donné la permission de faire grimper un équipage de six hommes là-haut. Je n'ai été victime d'aucune interdiction.
LE : Si ils peuvent découvrir des trésors supplémentaires, qui attireront encore plus de touristes. Si ils peuvent découvrir une salle des archives et peuvent trouver un moyen d'ouvrir en toute sécurité ces choses au public, ne le feraient-ils pas ?
Boris : Je pense que si, et je pense qu'ils y viennent. Il y avait beaucoup de question sur qui fait la présentation, qui obtient le crédit, qui en donne la permission, il y a un ordre hiérarchique énorme là-bas. C'est ce qui a résisté de cette façon tout au long.
L'autre chose que nous devons comprendre, c'est qu'ils ont une industrie de tourisme de 3 milliards de dollars, et c'est, je pense, leur principale source de dollars. À l'heure actuelle, ils sont en grand danger de perdre la chose, et ce serait une catastrophe nationale.
LE : Alors, où en sommes-nous maintenant en ce qui concerne vos propositions ?
Boris : J'avais mis en place un groupe d'Egyptiens très influents qui étaient intéressés à sauver leur l'industrie touristique et leur réputation, et ils étaient très soucieux et très polis. Nous avions travaillé sur une formule de processus. Je leur ai offert le financement en échange de droits de films et leur ai demandé s'ils voulaient proposer leur propre comité. Je leur offrais une société internationale d'ingénierie qui est basée au Caire, et j'avais bon espoir qu'ils allaient dire oui. J'étais vraiment très optimiste à ce sujet. J’espérais que cela arrive en Mars 1998. J’espérai que ce sera réparer certains des dommages qui avaient été faits. Robert Bauval a cette attitude parce qu'il est ingénieur, ils lui doivent une sorte de candeur. Candor n'est pas un mot dans la langue égyptienne.
L'entière idée de ma conférence au Congrès mondial des sciences sera la simplicité de faire les choses en Egypte si vous êtes simplement justes. Je veux juste parler de mes aventures pendant huit ans. J'ai découvert quelques étonnantes choses incroyables.
LE : Comme quoi?
Boris : La chose la plus importante qui a été révélée dans notre film en 1993, " Le Mystère du Sphinx , " était la preuve assez concluante que le Sphinx est beaucoup plus ancien que quiconque ne pensait qu'il l'était. Je pense qu'ils ont prouvé qu'il a été endommagé par l'eau qui coule en dehors du plateau, et que cette arrivée d'eau date d'il y a au moins 9000 ans. C'est donc assez concluant pour moi en tant que profane.
En outre, le Dr Dobecki, avec son sismographe, a établi très clairement qu'il y a un vide rectangulaire très suspect sous la patte avant gauche du Sphinx, là où Edgar Cayce dit que ce serait. Maintenant, est-ce que je sais si il est là ? Non, la seule façon de le savoir est qu'il y a à creuser et à découvrir.
Une des autres choses qui Dobecki a trouvé, était une série de tunnels et de vides en face de la Vallée des Temples, et qui a depuis été soumise avec succès à la "test de la pelle. "
La chose la plus importante était ce qu'un ingénieur du nom de Tom Danley a découvert. Tom a l'habitude de travailler avec Intersonics Corporation (il était celui, dans le «Mystère du Sphinx ", qui a fait des expériences de lévitation sonore). Tom a mesuré la pyramide, a mesuré les cinq chambres au-dessus de la Chambre du Roi, a mis d'énormes amplificateurs et haut-parleurs dans la chambre du roi, a créé un son,et a mesuré les réponses vibratoires dans les cinq chambres, et a créé une théorie. Sa théorie est que les dimensions de la pyramide et les matériaux avec lesquels la pyramide a été faite ainsi que la boîte (supposé sarcophage) à l'intérieur la chambre du roi ont tous servi à renforcer et amplifier les sons qui ont été créés à l'intérieur de la Chambre du Roi. Il croit aussi que lorsque le vent soufflait à travers les conduits d'aération, en particulier lorsque les pyramides étaient lisses dans les premiers jours, c'était comme un souffle sur le goulot d'une bouteille de coca, cela a créé une vibration harmonique dans la chambre, qui était en dessous de la gamme de l'oreille humaine, au-dessous de 16Hz. Il a décrit un certain rythme de ces résonances, et a décrit la partition ou la séquence de notes avec un accord de fa dièse (le fa dièse, selon les anciens textes égyptiens, était les harmoniques de la planète - il est aussi la fréquence du cœur interpersonnel, le chakra !), qui est par hasard l'accord avec lequel de nombreux chamans amérindiens ajustent leurs flûtes sacrées. Alors là, vous avez 2 millions et demi de blocs empilés en Egypte ; partout autour du monde vous avez un type qui grimpe sur la branche d'un arbre à cerise, et ils arrivent avec la même résonance fa dièse. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Mon sentiment est que nous sommes sur la bonne voie pour quelque chose, et j'espère avoir la chance de faire des mesures à Palenque et sur d'autres sites au Mexique. Nous espérons qu'il y aura une sorte de corrélation entre les vibrations de ces pyramides, et je pense que c'est juste phénoménalement intéressant.
LE : Alors , vous êtes prêt à offrir un soutien, notamment financier, pour les Egyptiens et tout ce que vous voulez est de filmer tout ce qui est trouvé.
Boris : Oui, c'est ce que je veux ! C'est ce que je fais !
Les passages secrets de la pyramide
de "La prophétie symbolique de la Grande Pyramide" Edition 1936
H. Spencer Lewis, Ph. D. Imperator, Grande Loge Suprême de l'AMORC (Rose-Croix-Franc-maçonnerie)
Outre les passages secrets, les chambres, les couloirs, et d'autres caractéristiques de la partie principale ou centrale de la pyramide qui étaient depuis des siècles encore inconnus constituent une étude mystérieuse, il y a eu des traditions depuis de nombreuses années en ce qui concerne les autres passages dans la pyramide ou en dessous, qui n'ont pas encore été totalement révélées, et les passages qui mènent à la pyramide à partir de points voisins. Dans toute étude réelle de la pyramide et son utilisation mystique, les environs de la pyramide doivent être pris en considération, y compris le Sphinx, la cour devant le Sphinx, et le temple qui raccorde le Sphinx et qui a été récemment fouillé.
Selon les traditions et quelques-uns des manuscrits mystiques qui ont été libérés de façon limitée au cours des dernières années, la Grande Pyramide est plus que le point central ou la caractéristique d'un magnifique terrain ou une partie de l'Egypte symbolique, qui contient un mystère dans chaque mètre carré de sa surface. Comme avec tous les autres temple du Mystère, il y a des histoires, des rapports et des traditions qui retiennent les scientifiques et les nombreux soi-disant autorités ridicules. Mais dans les derniers siècles, un certain nombre de ces traditions ont été sorties de la catégorie des pures fictions mystiques grâce aux fouilles qui ont eu lieu. Pendant des siècles, il y avait une histoire à voix basse sur le fait qu'il y avait une cour cérémonielle ou Hall en face du Sphinx, enfoui sous les sables, où les cérémonies d'initiation de la cour avaient lieu avant l'entrée dans la Pyramide.
Pendant des siècles, cette histoire chuchotée a été ridiculisée par les géologues et certains historiens et par la plupart des indigènes et des fonctionnaires de l'Egypte. Cependant, au cours des dernières années, le sable autour et surtout devant le Sphinx a été éliminé, révélant une très belle chaussée d'une cour entre les pattes et en face de la poitrine du Sphinx, et dans le centre de cette cour, un autel symbolique qui n'avait pas l'utilité de l'une des religions de la prêtrise de l'Egypte mais a été connu pour avoir sa place dans les temples du mystère, pour les cérémonies d'initiation. Ainsi le soleil a touché l'ancienne chaussée par l'élimination des sables, et la lumière de la vérité a confirmé l'une des vieilles traditions.
Une autre des traditions est le fait qu'une grande pierre mobile, ou dalle, en face de la poitrine du Sphinx, entre ses pattes, avait bloqué la porte d'entrée à un passage secret qui s'enfonçait sous le Sphinx et sous les sables du centre de la grande Pyramide, et que ce long passage a été le passage de cérémonies secrètes de la cour à l'extérieur, devant le Sphinx jusqu'aux passages et chambres hautes dans la pyramide elle-même. De vieilles histoires racontent comment cette grande pierre, avec ses écrits symboliques, des avertissements et des lois pour l'initié, se déplacerait mystérieusement sur des charnières invisibles et s'ouvrait aux commandes de candidats qui se présentaient à la cour, ou en face d'elle, sur la prononciation de la bonne parole. Ensuite, les candidats avec le porte-flambeau officiel et son tuteur entraient dans le tunnel de passage, et quand la dernière note du chant retentissait... la grande porte de pierre se déplaçait en silence dans une position fermée et le monde était séparé de nouveau pendant que le pèlerinage d'initiés avançait, vers la Pyramide, sous les sables du désert, caché de tout le monde, et dans un passage silencieux qui était significatif de la période précoce de l'univers lorsque le monde était sans un son.
Ces histoires, bien sûr, ont été rejetées et bafouées, mais elles persistent encore. Le temple récemment fouillé attenant le Sphinx n'avait pas la croyance d'exister en soit, et il est maintenant considéré comme la chambre de préparation pour les initiés, avant leur entrée dans la cour en face du Sphinx. Lorsque l'on regarde vers le bas, dans les chambres à découvert de ce temple attenant à la pyramide, on peut se demander quels autres usages, il aurait pu être un temple souterrain, ou toute sorte de temple, dans cette position particulière le long de la cour cérémonielle du Sphinx. Des scientifiques, des historiens et des fonctionnaires se moquent encore de l' idée que cela avait quelque chose à voir avec les cérémonies d'initiation.
Au cours des dernières années, la grande dalle de pierre, solidement fixée sur la poitrine du Sphinx devant les deux pattes, a été révélée et découverte et ce qui y est écrit et les avertissements symboliques, peuvent être interprétés de différentes manières, mais ont certainement une signification pour la candidature du Temple des mystères et sur l'expectation d'initiés. Que cette dalle de pierre, énorme en taille et en poids, a été mobile ou non n'a pas été déterminé, et si il y a un passage derrière elle n'a pas encore été déterminé avec certitude.
En parlant de l'impossibilité qu'une énorme pierre de cette taille et poids se déplace de son propre chef sur des charnières invisibles, n'oublions pas qu'il y avait une autre Cour de Mystère à un moment où de telles choses se produisaient. De lourdes portes gardaient la porte d'entrée à la cour et elles ne pouvaient pas être ouvertes, sauf si une cérémonie sacrée était organisée autour de l'autel devant elles. Ici, avec le feu brûlant sur l'autel, et avec le chant des voix, au moment crucial du rituel spirituel, les énormes portes s'ouvraient automatiquement et les fidèles étaient autorisés à entrer. Dans les murs, ils ont trouvé un temple dans la cour et des fontaines qui jouaient avec des jets d'eau sous l'effet de la musique et du chant. Les scientifiques ont enquêté sur ces mystères et ont constaté que l'un des mécaniciens de l'ancien temps, connu sous le nom Héron d'Alexandrie, a utilisé une partie de sa grande connaissance des lois de la physique connues des écoles de mystères égyptiennes et a construit de nombreuses merveilleuses pièces de mécanisme qui opéraient par des lois et des principes redécouverts que dans les temps modernes par d'éminents scientifiques.
Si les grandes portes que Heron a inventé fonctionnaient de quelque manière mystérieuse par des lois naturelles, il n'y a aucune raison pour nous de douter de la possibilité d'une énorme porte de pierre en mouvement de la même manière devant le Sphinx en Egypte.
Il y a encore beaucoup de récits et de nombreuses explications secrètes ou privées, accompagnées de schémas et dessins d'architecture, des données concernant les passages reliant le Sphinx avec la pyramide, et ceux-ci donnent la lumière sur de nombreux incidents étranges mentionnés dans les écrits secrets de l'Egypte antique. Certains de ces passages souterrains et leurs connexions sont représentés dans les diagrammes ci-joints.
Jusqu'à ce que plus de fouilles soient faites autour de la pyramide et que ces passages soient en fait révélés au public et à la lumière du jour, afin qu'ils puissent être photographiés et inscrits sous autorisation spéciale, leur existence doit rester dans le cadre des traditions, car c'est la loi des Ecoles de Mystères de l'Egypte qui sont toujours en vigueur. Ce qui n'est pas révélé au public reste un secret traditionnel et le public est invité à accepter les traditions ou les rejeter comme bon lui semble.
Plus forte est la dénégation de la part de différentes personnes de l'autorité en ce qui concerne l'existence de certains de ces passages et des temples secrets, plus forte est la foi dans la possibilité de leur existence, une telle chose semble également être la loi de la nature humaine lorsqu'il s'agit de choses de cette terre étrange.
Vo Copyright © 2010 Tim Stouse
Last modified: December 10, 2010
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Material reproduced here is for educational and research purposes only.
https://www.timstouse.com/EarthHistory/Egypt/GreatPyramid/secrettunnels.htm
Yves Herbo Traductions (c) -Sciences-F-Histoires
Les Tunnels Secrets du plateau de Gizeh 2
Voici la suite de cette première page sur les données concernant le sous-sol de Gizeh, objet de ce rappel (et aussi par rapport à la réalité de la déstabilisation politique de l’Égypte depuis ces découvertes) : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-tunnels-secrets-du-plateau-de-gizeh.html
Voici des extraits d'un excellent article parut assez récemment, et résumant une grande partie des données sur le sujet. Comme je ne suis pas partisan de refaire sans arrêt (comme certains) un travail déjà très bien fait par quelqu'un, je préfère citer l'auteur en question plutôt que de réécrire (à l'aide logiciels parfois) comme certains la même chose dite différemment... :
" Les fouilles de Gizeh ont révélé des passages souterrains, des temples, des sarcophages et une cité souterraine qui leur est reliée, et la preuve que les passages souterrains reliaient le Sphinx aux Pyramides est une autre étape vers la confirmation que le complexe a été soigneusement et spécifiquement conçu dans sa totalité.
Démentis officiels…
Grâce aux fouilles du Dr Selim Hassan et aux techniques modernes de surveillance spatiale, les récits et traditions des anciennes écoles de Mystères d’Egypte qui prétendaient conserver la connaissance secrète du Plateau de Gizeh atteignirent tous le plus haut degré de vraisemblance.
Toutefois, l’aspect le plus énigmatique de la découverte des installations souterraines de Gizeh est le démenti répété de leur existence par les autorités égyptiennes et les institutions universitaires. Celui-ci fut si obstiné que les affirmations des Écoles de Mystères furent mises en doute par le public et suspectées d’avoir été créées de toutes pièces aux fins de mystifier les touristes.
Le comportement formaliste est caractérisé dans une déclaration publique de l’Université de Harvard en 1972 :
‘’ Personne ne doit prêter la moindre attention aux revendications saugrenues concernant l’intérieur de la Grande Pyramide ou les corridors supposés ainsi que les temples, les salles sous le sable entourant la Pyramide, faites par ceux qui s’associent aux soi-disant cultes secrets ou sociétés occultes d’Egypte et d’Orient.
Ces choses existent seulement dans l’esprit de ceux qui cherchent à attirer les amateurs d’énigmes, et plus nous démentons l’existence de ces éléments, plus le public est conduit à supposer que nous cherchons à cacher volontairement ce qui constitue un des grands secrets de l’Égypte.
Mieux vaut ignorer toutes ces prétentions plutôt que de simplement les démentir. Toutes nos fouilles dans le secteur de la Pyramide ont échoué quant à la révélation de quelques passages ou salles souterraines, temples, grottes, ou autres choses du genre que ce soit, à l’exception du seul temple jouxtant le Sphinx.’’
Cette ligne stratégique aurait pu suffire à contenir l’opinion intellectuelle mais des déclarations officielles démentant formellement l’existence de temples jouxtant le Sphinx avait déjà été émises les années passées.
L’affirmation que chaque pouce de terrain autour du Sphinx et des pyramides avait été exploré en profondeur fut contredite quand le temple proche du Sphinx fut découvert dans le sable et finalement ouvert au public.
Sur des sujets échappant à la politique officielle, il devint évident qu’un haut niveau élevé de censure était appliqué de façon à protéger les religions et conceptions historiques tant occidentales qu’orientales.
En dépit de découvertes sensationnelles, l’absolue vérité de l’histoire primitive Égyptienne demeure méconnue dans une large mesure, d’où un territoire non cartographié.
Il est dès lors impossible de préciser le nombre de kilomètres de passages souterrains et de salles sous le Plateau de Gizeh qui furent éclairés, mais une chose est sûre : à moins que les anciens aient eu la faculté de voir dans l’obscurité, ces vastes espaces le furent forcément. La même question s’applique à l’intérieur de la Grande Pyramide, et les égyptologues s’accordent sur le fait que l’on n’utilisa pas de torches ardentes car les plafonds ne sont pas noircis.
D’après ce que l’on sait aujourd’hui, il est possible d’estimer à au moins cinq kilomètres de passages sur 10 à 12 étages. Le Livre des Morts et les Textes des Pyramides font tous deux des allusions frappantes aux “Constructeurs de Lumière”, et cette extraordinaire description peut s’appliquer à un corps de métier responsable de l’éclairage des zones souterraines de leurs complexes.
Jamblique rend compte d’un fascinant récit tiré d’un très ancien papyrus égyptien issu d’une mosquée du Caire. Il s’agit d’un extrait, par un auteur inconnu du 1er siècle de notre ère, comptant l’exploration d’un groupe de personnes qui parvint à l’entrée d’une des salles souterraines autour de Gizeh.
Ils décrivirent leur expérience :
‘’ Nous arrivâmes à une salle. Quand nous entrâmes, elle s’éclaira de manière automatique grâce à la lumière d’un tube de la hauteur d’une main d’homme étendue (environ 15 cm), situé à la verticale dans un angle. Comme nous approchions du tube, il brillait davantage…
Les esclaves furent effrayés et s’enfuirent en courant dans la direction d’où nous étions venus ! Quand nous le touchâmes, il s’éteignit. Nous fîmes notre possible pour que le tube brilla de nouveau, mais il ne donnait plus de lumière. Dans quelques salles les tubes lumineux fonctionnaient, dans d’autres, non.
Nous brisâmes l’un d’entre eux qui laissa s’écouler des perles d’un liquide argenté qui roulaient rapidement sur le sol jusqu’à disparaître dans les fentes (du mercure ?).
Au fil du temps, les tubes lumineux commencèrent progressivement à s’éteindre et les prêtres les enlevèrent pour les entreposer dans un caveau souterrain spécialement conçu à cet effet au sud-est du plateau.
Ils attribuaient la création de ces tubes lumineux à leur Imhotep bien-aimé, pensant qu’il reviendrait un jour les rallumer.’’
Une pratique courante des Egyptiens de l’antiquité consistait à sceller des lampes allumées dans les sépultures de leurs défunts comme offrandes à leur divinité ou pour accompagner les décédés sur la voie les menant à “l’autre rive”.
Parmi les tombes proches de Memphis (ainsi que dans les temples de l’Inde brahmanique) , on découvrit des lampes en fonctionnement dans des salles ou des récipients hermétiquement scellés, que la soudaine exposition à l’air libre éteignit ou provoqua l’évaporation du combustible.
Plus tard les Grecs et les Romains maintinrent cette tradition et même la consacrèrent; non seulement avec de réelles lampes, mais aussi par des reproductions miniaturisées de terre cuite, ensevelies avec les morts. Quelques lampes furent protégées dans des récipients cylindriques, et il existe des exemples pour lesquels l’huile d’origine fut retrouvée parfaitement conservée après plus de 2.000 ans…
Il existe des preuves évidentes, confirmées par témoins oculaires, que les lampes éclairaient tant que les sépultures étaient scellées, d’autres rapportant qu’elles brûlaient encore quand les caveaux furent ouverts des centaines d’années plus tard.
La capacité à composer un combustible qui se renouvelait de lui-même aussi rapidement qu’il était consumé fut source d’un différend considérable parmi les auteurs médiévaux, et de nombreux documents existent, avec des ébauches d’arguments.
Après avoir dûment constaté l’évidence même, il semble bien que les anciens prêtres-chimistes égyptiens possédaient, dans l’éventail de leurs compétences, celle de manufacturer de leurs mains des lampes qui brûlaient indéfiniment ou du moins pendant des périodes considérables.
De nombreuses autorités ont écrit sur le thème des lampes perpétuelles, et W. Wynn Wescott estime le nombre d’auteurs ayant pris ce sujet en considération à plus de 150 et H. P. Blavatsky à 173.
Bien que les différents auteurs parviennent à des conclusions variées, une majorité admet l’existence des lampes prodigieuses. Seuls quelques uns soutenaient que les lampes brûlaient éternellement, mais beaucoup voulaient bien admettre qu’elles pouvaient rester allumées plusieurs siècles, sans renouvellement du combustible.
On pensait généralement que les mèches de ces lampes perpétuelles étaient faites d’asbeste tressée ou enroulée, que les premiers alchimistes appelaient ” laine de salamandre”. Il sembla que le combustible fût un produit de la recherche alchimique, peut-être fabriqué dans le temple du Mont Sinaï.
Plusieurs formules de préparation de ce combustible pour les lampes furent sauvegardées. Dans l’œuvre profonde d’H.P. Blavatsky, Isis Dévoilée, l’auteur recopie deux formules compliquées, empruntées aux auteurs primitifs, d’un combustible qui “une fois fabriqué et allumé, brûlera d’une flamme perpétuelle en tout lieu de votre choix”.
Certains croient que les prétendues lampes perpétuelles des temples étaient des dispositifs mécaniques truqués, et l’on colporta des explications bien peu sérieuses.
Il existe en Égypte d’importants gisements souterrains d’asphalte et de pétrole et certains en concluent que les prêtres reliaient les mèches d’asbeste à un gisement pétrolifère par un conduit secret qui reliait une ou plusieurs lampes.
D’autres pensent que la croyance selon laquelle les lampes brûlaient indéfiniment dans les tombes s’explique par certains cas de vapeurs ressemblant à de la fumée qui se déversaient à l’entrée des caveaux nouvellement dégagés.
Des groupes qui y sont entrés par la suite, ayant découvert des lampes répandues au sol, assurèrent qu’elles étaient la source des vapeurs. Il y eut quelques histoires bien documentées au sujet de la découverte des lampes perpétuelles non seulement en Égypte mais aussi en d’autres parties du monde.
Montfaucon de Villars fit ce récit fascinant de l’ouverture du caveau de Christian Rosenkreuz. Quand les Frères entrèrent dans le tombeau de leur illustre fondateur 120 ans après son décès, ils trouvèrent une lampe perpétuelle éclairant brillamment dans une suspension au plafond. “Une statue en armure (un robot ?) détruisit la source de lumière quand on ouvrait la salle.”
Cela se rapproche étrangement des récits des historiens arabes qui affirmaient que des automates gardaient les galeries sous la Grande Pyramide.
Un récit du 17ème siècle donne une autre version de ce robot. Dans le centre de l’Angleterre, on découvrit un tombeau étrange contenant un automate qui bougeait quand un intrus marchait sur certaines dalles du sol du caveau. A cette époque, le différend Rosicrucien était à son apogée, aussi décida-t-on que le tombeau était celui d’un initié Rose-Croix.
Un campagnard découvrit le tombeau et trouva l’intérieur brillamment éclairé par une lampe suspendue au plafond. Comme il marchait vers la lumière, son poids fit glisser les pierres du sol et, instantanément, une silhouette assise dans une lourde armure commença à bouger. Elle se dressa de façon mécanique et frappa la lampe avec une baguette de fer, la détruisant et empêchant ainsi la découverte de la substance secrète entretenant la flamme.
On ignore combien de temps la lampe avait brûlé, mais le compte-rendu fait état d’un nombre d’années considérable…
Mais encore ;
Un archéologue égyptien admet que les pyramides contiennent de la technologie extraterrestre… Le 28 novembre 2010, dans une déclaration choc, le chef du Département Archéologique de l’Université du Caire, le Dr Ala Shaheen a dit à un auditoire : qu’il pourrait y avoir une théorie comme quoi les extraterrestre ont aidé les anciens Égyptiens à construire la plus ancienne des pyramides d’Égypte, comme celle de Gizeh (ou bien ces anciens Égyptiens étaient des aliens ?).
Interrogé par M. Marek Novak, un délégué de la Pologne lui a posé la question est ce que la pyramide pourrait contenir de la technologie extraterrestre, ou même un OVNI ?
Le Dr Shaheen, restant vague a répondu :
« Je ne peux pas confirmer ou nier, mais il y a quelque chose à l’intérieur de la pyramide qui n’est pas de ce monde ».
Les délégués à la conférence sur l’architecture égyptienne antique ont été choqués, mais le Dr Shaheen a refusé de commenter ou d’apporter des précisions sur l’ovni ou les extraterrestre.
Or, fait étrange, il y a plusieurs années, en 1961, les russes avaient lancés un projet, le projet Isis, afin de récupérer les connaissances cachées dans la grande pyramide. Ces connaissances auraient été stockées dans une bibliothèque appelé la chambre des connaissances.
Finalement les équipes russes auraient récupéré des documents ainsi que le corps d’un extraterrestre.
Beaucoup d’entre vous ont sans doute déjà visionné ce reportage, je ne me prononcerai pas sur la réalité ou pas de cette histoire, mais cela vient corroborer les dires du Dr Ala Shaheen, et aussi ce que beaucoup soupçonnent de longue date.
On sait aussi, mais beaucoup moins, qu’il existe également sous les pyramides un vaste complexe, et des vestiges gênants d’une science très avancée, comme le prouve le Nexus n° 33.
Extrait :
Le Sphinx et les Pyramides ne sont que la partie visible d’un fabuleux iceberg…
Dans son étude célèbre, Des Mystères, en particulier ceux d’Égypte, de Chaldée et d’Assyrie, Jamblique, un Syrien du quatrième siècle très représentatif de l’École d’Alexandrie dans les matières mystique et philosophique, rapporta cette observation au sujet de l’entrée de la Grande Pyramide par le corps du Sphinx :
Cette entrée, aujourd’hui obturée par le sable et les décombres, peut être retrouvée entre les pattes avant du colosse accroupi. Elle était autrefois fermée par une grille de bronze dont seuls les Mages pouvaient actionner le mécanisme caché. Elle était protégée par la vénération publique, et une sorte de terreur sacrée maintenait son inviolabilité mieux que ne l’aurait fait une protection armée.
Dans le ventre du Sphinx étaient creusées des galeries menant à la partie souterraine de la Grande Pyramide. Ces galeries s’entrecroisaient le long du parcours vers la Pyramide avec un tel art que, quiconque s’y engageant sans guide retournait inévitablement à son point de départ.
Les antiques cylindres scellés des Sumériens racontent que la demeure secrète des Anunnakis était “un lieu souterrain… où l’on pénètre par un tunnel dont l’entrée est cachée par le sable ainsi que par ce qu’ils nommaient Huwana… dont les dents sont semblables à celles d’un dragon, et la face, à celle d’un lion”.
Ce texte ancien remarquable, dont il ne reste malheureusement que des fragments, ajoutait que “Il (Huwana) ne peut ni avancer, ni reculer”, mais qu’en grimpant sur lui par l’arrière, le passage vers “la demeure secrète des Anunnakis” n’était plus bloqué.
Les notes sumériennes fournissent une description probable du Sphinx de Gizeh, et si cette grande créature était construite pour garder ou obturer d’anciens escaliers et des passages inférieurs menant aux parties souterraines au-dessous et alentour, alors, ce symbolisme était parfaitement opportun.
Ces quelques dernières années un séismographe sophistiqué et un équipement radar pénétrant le sol (GPR) établirent l’exactitude de ces plans. L’Égypte utilise aussi avec succès des satellites de pointe afin de repérer les cités enfouies sous la surface du sol à Gizeh et ailleurs.
Le nouveau système de repérage fut lancé début 1998 et permit de déterminer avec précision l’emplacement de 27 sites non encore fouillés sur 5 secteurs. Neuf de ces sites sont situés sur la rive Est de Louxor, les autres à Gizeh, Abou Rawash, Sakkarah, et Dashour.
Les clichés du secteur de Gizeh montrent une masse presque incompréhensible constituée d’un entrelacs de tunnels et de salles en réseau, se recoupant et s’entortillant réciproquement comme un treillis s’étendant à travers tout le plateau.
Avec cet important travail d’étude depuis l’espace, les égyptologues sont capables de déterminer l’emplacement d’un site majeur, son entrée probable et la taille des salles avant de commencer les fouilles.
L’attention est attirée sur trois lieux secrets : un endroit dans le désert à quelques centaines de mètres en direction de l’ouest/sud-ouest de l’emplacement originel de la Pyramide Noire, autour de laquelle on construit actuellement un ensemble d’enceintes de béton, haute de sept mètres et couvrant huit kilomètres carrés ; l’ancienne grande route qui reliait le temple de Louxor à Carnac; et le “Chemin d’Horus” à travers le nord Sinaï.
Ceci n’est qu’un tout petit extrait de ce sujet, à voir ici, il est passionnant :
Sous les pyramides vestiges gênant d’une science avancée…
Il n’est nul doute, que dans les pyramides, et sous ces pyramides, existent bel et bien des secrets cachés par les autorités, nous vivons dans un monde de mensonges constant, la vérité de notre monde sur Terre, sous terre, et dans l’espace, est falsifié…Mais jusqu’à quand ?
Un mur autour des pyramides …
En 2002, de manière presque inaperçue par le public mondial, un vaste mur de béton, surmonté d’une grille, a été érigé autour du terrain de Gizeh. Dès le début, Armin Risi a observé la construction. Voici son premier rapport de la situation.
En mars 2002, j’ai entendu pour la première fois parler qu’un mur serait construit autour du plateau des pyramides et le terrain environnant. Des amis de retour d’Egypte, avaient vu les fondations ainsi que les premières parties du mur. Quand le petit groupe privé de touristes voulait suivre la ligne des fondations qui conduit jusqu’au désert, il en a été empêché par des gardiens armés.
On leur a interdit de faire d’autres photos, ce qui nous a tous rendus encore plus curieux. Qu’est-ce qui se passait ici ?
Un mur mystérieux, une cadence élevée de travail…
Apparemment, tout d’abord ce sont les fondations qui ont été érigées environ ½ mètre dans le sol, entremêlées d’une suite d’une double rangée de tiges en acier (avec tous les 10 cm deux des tiges en face). Pourquoi ce mur en béton doit-il être tellement renforcé ? Et pourquoi sur une longueur de plusieurs kilomètres ?
Et pourquoi les premières parties du mur, ont-elles été érigées à des angles très éloignés du plateau ou ni des touristes ni même les gens du pays se rendent ? Est-ce que l’on voulait cacher le plus longtemps possible ce que l’on recherche par ici ?
La visite suivante en juillet 2002 montrait que le mur grandissait à une cadence alarmante. Ici, on travaillait 24 heures par jour ! Et au sommet du mur d’une hauteur d’environ 4 mètres, se dressaient des tiges en fer de 3 mètres.
Lors des visites en décembre 2002 et février 2003, on pouvait constater ce que cette construction signifiait : entre-temps le mur avait atteint le plateau des pyramides et sur les tiges en fer des grilles avaient été fixées.
En avril 2002 j’avais informé le chercheur bien connu, le professeur Jim Hurtak, de cette construction. A cette époque, il n’en avait pas encore entendu parler, mais il envoya un collaborateur qui confirma la chose et ramena de nombreuses photos. Sur son site web, le professeur Hurtak publia l’estimation que le terrain emmuré aurait une superficie d’environ 8 km2.
De plus, il relata que « l’installation du mur est tellement gigantesque que dans ce but quelques bâtiments et logements de village ont certainement dû être démolis et enlevés. De ce fait, il faut supposer que ce n’est pas seulement l’intérêt des touristes qui est en jeu.
Ce que nous avons ici est un plan plus grand, bien réfléchi qui inclut également les sites environnants et doit sécuriser probablement des tombes souterraines, tunnels et couloirs…etc
Le financement de ce mur viendrait des USA, il est question, entre autre, de “Stanford University“
Quelles sont les motivations ? On sait que pendant les dernières années, de nombreuses fouilles ont eu lieu sur le plateau de Gizeh. Ainsi, le sol a été « radiographié » par sonde acoustique et les pyramides étaient plusieurs fois fermées quelques mois. En février 2003, les trois pyramides étaient fermées aux touristes. Pour des travaux de rénovation !
Serait-on en train de faire des recherches à l’intérieur ? Ou les rumeurs concernant des souterrains et espaces sous le plateau sont-elles fondées ? Des fouilles sont-elles programmées dont le public ne doit rien savoir ?
Ce ne sont que des spéculations, mais en tout cas cela vaut la peine de garder sous surveillance cette région dans un proche avenir surtout par des chercheurs indépendants.
Les Pyramides de GIZEH un mur de 8km² .
Armin Risi
Il paraitrait, selon plusieurs témoins, que depuis la construction de ce mur, les excavations en sous-sol vont bon train sur le site fermé et isolé des curieux, des bruits de grosses machineries sont également entendu, mais nul ne sait de quoi il s’agit réellement !
Une zone ou personne n’avait accès jusqu’à présent, a été découverte également, les États-Unis exercent une surveillance accrue sur une structure interne de la pyramide. La chose la plus étonnante est que dans cette salle découverte il y avait une signature thermique importante, de la chaleur … Et on mentionne la présence d’une «entité».
Des forces spéciales ont été déployées aux alentours, et aux environ des 22, 23 avril cette entité inconnue est apparut, très grande, et étant vêtue d’or, portant une coiffe d’oiseaux. En consultant nos amis de la Geomatrix Gizeh, il semblerait que ce soit Thoth !
Thôt :
Dans la mythologie égyptienne, Thot est le dieu lunaire. Représenté comme un ibis au plumage blanc et noir ou comme un babouin, Thot capte la lumière de la lune, dont il régit les cycles, à tel point qu’il fut surnommé « le seigneur du temps ».
Inventeur de l’écriture et du langage, il est la « langue d’Atoum » et le dieu des scribes. Incarnation de l’intelligence et de la parole, il connaît les formules magiques auxquelles les dieux ne peuvent résister. Selon la légende, celui qui était capable de déchiffrer les formules magiques du Livre de Thot pouvait espérer surpasser même les dieux.
Le respect que Thot inspire lui vient de son savoir illimité. Toutes les sciences sont en sa possession : Il connaît tout et comprend tout. En tant que détenteur de la connaissance, il est chargé de la diffuser. C’est pourquoi il a inventé l’écriture. Les anciens égyptiens pensaient que le savoir et la connaissance leur avaient été transmis par des livres et des écrits que Thot avait volontairement abandonnés dans des temples.
Il préside à l’audition des morts au tribunal d’Osiris, et c’est Anubis qui pèse et juge les âmes en les comparant au poids d’une plume. Lors de son combat avec Seth, Horus perdit son œil, mais le retrouva par la suite grâce à Thot. Appelé « Oudjat », cet œil représente la victoire de l’ordre (légitime, Horus étant l’héritier du défunt Osiris) sur le chaos (Seth, qui perturbe l’ordre dynastique, et par conséquent l’ordre du monde).
On ne peut également s’empêcher de re-penser aux écrits et aux dires d’ Edgar Cayce !
Edgar Cayce, né en 1877 et mort en 1945, son œuvre est considérable. Elle se compose d’environ 14 256 lectures, c’est à dire, de consultations et d’analyses données au cours d’une sorte de sommeil très spécial, apparenté à une transe médiumnique.
« Bientôt viendra le temps des grands changements ; et dans trois endroits différents, on exhumera les archives atlantes. Le Temple de l’Atlantide surgira à nouveau. C’est alors qu’on mettra à jour le temple, ou plutôt la salle des archives en Egypte, ainsi que les archives qui avaient été cachées au cœur du pays atlante : elles pourront y être retrouvées (…) Ces archives forment un tout »
A propos de la découverte de cette salle des Archives en Egypte à Gizeh, Cayce dit encore :
« En ce qui concerne les archives (géo)physiques, il sera nécessaire d’attendre que s’accomplisse le temps de la désintégration de ce qui a été fait par les volontés égoïstes du monde. Car rappelez-vous que ces archives ont été réunies dans l’optique des changements mondiaux ».
Source : https://mutien.com/site_officiel/?p=5202
Source : Z. Hawass
2009 : Pyramide de Gizeh : le mystérieux puits d’Osiris révèle ses secrets
Découvert en 1945 par l’archéologue égyptien Abubakr Abdel Moneim, un mystérieux puits inondé situé sous la chaussée de Kheops à Gizeh n’avait jamais pu être exploré. Il vient enfin de l’être, révélant tout un lot de surprises. Et ce n'est pas fini...
L’entrée du puits n’est pas visible de la surface, celui-ci étant creusé depuis un tunnel orienté nord-sud sous la chaussée de Kheops. Bien que son utilisation exacte n’ait pu être déterminée, les archéologues pensaient jusqu’à présent qu’il aurait pu servir de réserve d’eau fraîche pour les ouvriers locaux.
Cependant, d’autres chercheurs évoquaient l’entrée cachée d’un réseau secret de tunnels conduisant vers la Grande Pyramide, et pourquoi pas, jusqu’au Sphinx..
En 1999, Zahi Hawass, qui figure parmi les égyptologues les plus enthousiastes de notre époque, décidait d’excaver ce puits afin d’en entamer l’exploration et ainsi de faire taire – ou confirmer – les rumeurs.
Source : Z. Hawass
Ce n'était pas une réserve d'eau
Première tâche : réduire le niveau d’eau afin de pénétrer dans le puits. L’opération n’était pas simple et il a fallu pour cela faire appel à des machines spécialisées qui ont fonctionné durant toute l’exploration en produisant un bruit d’enfer… faisant craindre des séquelles pour l’ouïe des scientifiques ! Devant le risque d’effondrement non négligeable des parois soulagées de la pression de l’eau, des étançons en plâtre ont été placés en travers de l’ouverture en ses endroits les plus étroits, non pour les retenir mais pour signaler, en cas de rupture, tout mouvement suspect.
Ce que les archéologues découvrirent sous la surface initiale de l’eau fut aussi surprenant qu’inattendu. Un premier segment de tunnel, situé à 10 mètres de profondeur, conduit à une chambre souterraine de 8,6 x 3,6 mètres. Un second puits vertical, situé plus au nord, descend encore de 13,25 mètres pour donner accès à une autre chambre de 6,8 x 3,5 mètres, elle-même entourée de six pièces de taille plus réduite.
Trois des six petites chambres ont contenu un sarcophage en pierre correspondant à l’époque de la 26ème dynastie (-2374 à -2140) et deux d’entre eux au moins ont renfermé des ossements humains. Divers débris et fragments de poteries nettement plus anciens ont aussi été découverts à ce niveau.
En plus de ces six petites chambres, la pièce principale présente encore une ouverture dans son angle sud-est, où s’amorce un nouveau puits vertical. Celui-ci aboutit, 8 mètres plus bas, dans une nouvelle pièce de 9 mètres de longueur.
Celle-ci est la plus intéressante de toutes. Un pilier carré en orne chaque angle, tandis que l’espace compris entre ses murs a été creusé d’un canal, qui a probablement coulé jadis car ses extrémités situées à des hauteurs différentes lui donnent une certaine déclivité. Ce canal n’est pas rectiligne mais forme le signe hiéroglyphique signifiant maison. En son centre a été déposé un sarcophage de basalte noir, contenant des ossements humains ainsi que diverses amulettes. Étonnamment, on y découvre aussi des poteries rouges polies avec des traces de peinture blanche, qui remontent vraisemblablement à la 6ème dynastie, dite de Saïs (-640 à -558).
Source : Z. Hawass
Une mise en scène de la création du monde ?
Rien ne semble indiquer que cet endroit ait été utilisé pour ensevelir un personnage royal. En revanche, il est possible qu’il s’agisse d’une tombe symbolique dédiée à Osiris, le dieu des Enfers. Celle-ci prenait l’apparence d’une île entourée par les méandres du canal, qui semble délibérément conçu de façon à être empli par les eaux de ruissellement souterraines. Cette configuration représenterait alors les eaux primitives de Nun, qui ont recouvert le monde au moment de la Création, la partie centrale figurant la première terre émergente. L’écoulement des eaux du canal symbolise la connexion d’Osiris à la Fertilité et à la Renaissance. La disposition des quatre piliers autour de l’emplacement du sarcophage est similaire à la configuration de l’Osireidon de Seti 1er à Abydos, autre tombe symbolique d’Osiris, et pourrait représenter les quatre forces par lesquelles intercèdent les dieux.
Hérodote le Grec, considéré comme « le Père de l’Histoire », pourrait avoir décrit ce lieu dans un de ses textes, lorsqu’il cite en substance que « Khufu (Khéops) a été enterré sur une île dans une chambre souterraine, située dans l’ombre de la Grande Pyramide et alimentée par un canal partant du Nil ». Il ne peut cependant s’agir de Khéops, car la chambre récemment découverte par Zahi Hawass en est largement antérieure, ainsi que l’indiquent les fragments découverts datant de la 6ème dynastie.
Source : Z. Hawass
De nouvelles découvertes en perspective
Et ce n’est pas tout… Un nouveau tunnel s’ouvre dans la partie nord-est de la partie la plus profonde du réseau, particulièrement étroite et encombrée de boue. Son entrée est juste assez large pour laisser passer un enfant. Depuis 1999, plusieurs tentatives ont été effectuées pour l’explorer, en vain. A 6,5 mètres de l’entrée, un robot a découvert un embranchement dont l’une des parties se prolonge à 10,5 mètres au moins, mais les caméras n’ont pu pénétrer plus loin car ces boyaux devenaient trop étroite et humides. Les scientifiques ont pu ensuite déterminer que la partie principale court sur une longueur totale d’au moins 21 mètres. Il s’agit là du dernier résultat obtenu.
Une nouvelle expédition est actuellement en cours, mettant en œuvre un robot japonais pour tenter de découvrir ce qui a motivé les anciens Egyptiens à creuser ce nouveau réseau de tunnels dans la roche à une aussi grande profondeur. Gageons que de nouvelles surprises attendent Zahi Hawass et son équipe...
Le 3 mars 2008, 3 explorateurs britanniques - Andrew Collins, Sur Collins et Nigel Skinner Simpson - ont trouvé et sont entrés dans un complexe de grottes sous le plateau de Gizeh. Ils ont explorés les grottes 4 fois pendant le mois qui s’en suivit.
En septembre 2009, le Docteur Zahi Hawass fit une déclaration officielle disant que le système de grottes n’existe pas.
En septembre 2010 une émission d’History Channel avec le Docteur Hawass montre le système de grottes décrit par Collin, celui, qui selon Hawass, n’existe pas..
Hawass avouera plus tard que l’exploration de ce réseau de grottes est "la plus grande aventure qu’il n’ait jamais eu à Gizeh."
Voici l’incroyable histoire des grottes perdues de Gizeh.
https://nemesistv.info/video/46K3H87XDSA7/the-secret-caves-of-giza-vo
Le documentaire commence devant la tombe des oiseaux située au nord ouest du plateau de Gizeh, avec à l'intérieur des momies d'oiseaux, en abattant une entrée murée les explorateurs anglais découvrent un vaste complexe souterrain.
Dans les semaines qui en suivirent le docteur Zahi Hawass, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, dit qu'il n'y existe aucun réseau de la sorte en Egypte, par la suite dans une émission appelée Chassing Mummies de la chaîne History Channel, Hawass est surpris à montrer une entrée qui mène vers des cavernes remplies de chauves-souris, l'entrée secrète du tombeau des oiseaux....
Pendant la visite, il parcourra une centaine de mètres dans ce réseau de caves et de tunnels, longueur qui correspond à la description du livre publié par Collins 1 an plus tôt sur ses premières recherches sur le site..
Ensuite le documentaire parle de l'attraction mystique de l'Egypte pour les chercheurs ainsi que le fait que tous ont toujours dit et pensé qu'il y avait bien plus à trouver que ce qu'on a trouvé jusque maintenant, et ce malgré les centaines de pyramides déjà découvertes (L'actualité récente sur l'Egypte nous prouve qu'ils avaient raison..), quelque chose de manquant, caché sous terre, un chaînon entre l'ancienne et la nouvelle Egypte, peut-être celui qui nous enseignerait nos vraies origines.
Partie intéressante, la constellation du cygne à Gizeh.
Il y a plus de 1600 ans, l'historien romain Marcelinus rapporte que près du plateau de Gizeh des passages souterrains et des fissures existent, de vrais chemins s'enfonçant dans le sol que l'on peut emprunter.
Dans les années 40 (l'an 40), les historiens arabes écrivaient qu'en prévision du déluge de grand passages souterrains avec des chambres furent construit afin de protéger l'intelligence et la connaissance de l'ancien monde.
Plus près de notre notre époque le grand médium Edgar Cayce parle d'un dépôt de connaissance, celui de la connaissance universelle. En 1930 il rapporte que ce 'Hall of records" est scellé depuis plus de 12 000 ans, selon lui ces écrits sont sur 32 tablettes de pierre dans une chambre souterraine sous le sphinx et qu'on y accède par des tunnels et des passages souterrains.
Collins, chercheur réputé, y pensa toute sa vie jusqu’à leur découverte récente.
Collins ensuite nous parle de texte et de récits parlant d'une salle secrète dans la région de Gizeh, les anciens en parlent comme d'un savoir sur la vie après la mort et la possibilité de voyager dans les étoiles, qu'il doit exister une sorte de palais ou en tout cas une "structure géante" sous terre.
C'est là qu'entre en compte la signification de la constellation du cygne, Collins pense que beaucoup de sites anciens sont alignés sur cette constellation à travers le monde.
Il explique que la constellation du cygne à toujours été vue comme la constellation de la vie après la mort, et ceci probablement à cause de sa position dans la voie lactée.
Un autre chercheur nous explique qu'il a essayé de positionner la constellation d'Orion sur une photo aérienne des 3 pyramides et qu'il était content du résultat mais que lorsqu'il à essayé avec la constellation du cygne ça collait parfaitement. (Surtout avec la position de Deneb,en haut à gauche, et le site de Gebel Gibli, en bas à droite).
Et on peut voir directement 3 étoiles du cygne se coucher sur le sommet des pyramides. De là ils en déduisent qu'il manque des étoiles de la constellation sur le site de Gizeh. Une des étoiles manquante pourrait être les ruines de Deneb, ruines de forme pyramidale mais s’arrêtant à quelques mètres du sol, site découvert par Lepsius mais classé sans importance. Dans la continuité de la recherche de l'empreinte de la constellation du cygne sur le plateau, Collins fût amené à chercher vers le nord ouest, à l'encontre des autres archéologues qui cherchaient généralement coté est, près du Sphinx et jusqu'aux pyramides, le coté ouest restant en grande part vierge de toute recherche...
A partir de là Collins consulte de vieux documents et trace une droite entre le site de Gebel Gibli et la 2eme pyramide et tombe sur un site appelé le tombeau des oiseaux (Pits of birds mummies). Il se rend comte en l'explorant que c'est un endroit de culte des oiseaux, dont les dieux étaient associés au faucon et à l'ibis, les dieux Horus gardien du monde souterrain et Hermes(?) le gardien des écrits secrets.
2ème partie : Le Journal de Salt, indice final. - Henry Salt: Artist, Traveller, Diplomat, Egyptologist
Partie importante de la découverte, en 2003, un archéologue découvre le journal de Salt qui parle de vastes réseaux souterrains sous Gizeh ainsi que de catacombes, qu'il a exploré dans les années 1800 avec Giovanni Caviglia (1) un capitaine italien, leurs écrits au sujet du monde souterrain de Gizeh ne seront jamais publiés, le fait de trouver des catacombes ornementés ne semblant guère intéresser qu'eux..
Ce qui sera décrit dans le journal de Salt, ainsi que la position révélée par les 2 explorateurs, désigne précisément l'endroit connu sous le nom du Tombeau des oiseaux selon Collins. C'est à ce moment là que lui et sa femme pensent être passé à coté d'une entrée cachée à l'intérieur du tombeau, une entrée qui mènerait vers les catacombes dont parlait Salt.
(1) : Caviglia, Giovanni Battista (1770 - 1845)
Un des premiers explorateurs en Egypte, Caviglia était un capricieux italien inculte qui a passé son enfance en tant que capitaine de la marine. Néanmoins, il a trouvé sa véritable vocation dans l'égyptologie, à une époque où les hommes aventureux étaient peut-être plus adaptés à la profession que les savants d'aujourd'hui. Il a été employé par divers collectionneurs européens et a travaillé avec un certain nombre des premiers explorateurs, y compris des personnalités telles que Henry Salt. Salt a payé Caviglia pour excaver le Sphinx, mais apparemment, les deux hommes ont eu une embrouille après que Caviglia ait passé la plupart de son temps à la recherche de tombes de momies. Il est à noter qu'il est le premier explorateur à procéder à d'importantes fouilles à Gizeh, et a plus particulièrement étudié la Chambre Davison dans la Grande Pyramide, en espérant trouver une chambre secrète. Apparemment Caviglia était un homme très religieux qui a sentit les secrets mystiques détenus par la pyramide.
Explorateurs de l'Egypte : Lire la suite : https://www.touregypt.net/featurestories/egyptologists.htm
La découverte des grottes, mars 2008
Après maintes recherches à partir du site de Gebel Gibli, nos explorateurs mettent à jour un grand réseau de grottes souterraines, dont ils trouveront un accès à partir d'une fissure dans un mur du tombeau des oiseaux. Dès leurs premières visites du réseau ils trouveront une chambre massive qu'ils appelleront "le dôme".
En l'explorant ils éprouvèrent des difficultés à respirer, par la suite ils trouvèrent des culs de sac dans le réseau, bloqués par des pierres massives, ainsi que d'autres chambres et passages se dirigeant vers le sud (sur un peu moins de 80 mètres..).
En sortant du réseau un gardien leur raconta qu'il n'avait jamais visité les souterrains car ils étaient hantés par un serpent géant, Hanash.
Je vais faire court à partir de maintenant par manque de temps.. Mais sachez que malgré toutes ces découvertes à l'intérieur du réseau (des os et des crânes d'animaux entre autre), l'exploration prit fin parce que les officiels égyptiens les ont bridé dans leur recherche, les empêchant d'explorer le réseau comme ils l'auraient voulu (ils y retournèrent sans les officiels, parcourant ainsi plus de 110 mètres sous terre) et puis pour des raisons inconnues ils placèrent une grille d'acier à l'entrée du tombeau des oiseaux, prévenant ainsi toute exploration future..
Depuis, des tunnels souterrains reliant plusieurs sites sur le plateau de Gizeh commencent à apparaître grâces aux recherches et aux données satellites, reste au Conseil suprême des Antiquités égyptiennes de laisser les archéologues travailler en toute quiétude afin qu'ils puissent réécrire l'histoire..
Ce qui m'amuse particulièrement dans ce reportage c'est que les photos et descriptions des tunnels correspondent à ce que raconte Lovecraft dans ses livres, sur la ville interdite et sur les salles enfouies sous Gizeh, pour quelqu'un qui n'a pu guère sortir de chez lui et à passé son temps à étudier l'histoire et la théologie, je me dit qu'il n'avait pas vraiment accès aux mêmes livres que nous avons aujourd'hui..
LE PERE KIRCHER ( 1601 - 1680 )
Le père Kircher fut un des personnages à mettre la main sur des archives des Templiers sur Gizeh mais, sachant que la postérité ne comprendrait pas forcément le Latin, l’Arabe, l’Hébreu de son livre OEDIPI aegyptiaci, il illustra celui-ci en nous faisant remarquer qu’un bon schéma vaut mieux qu’un long discours.
Ce schéma sera également repris et transmis à la postérité par le biais du livre intitulé : Vetera Monimenta, publié à Rome en 1690, du Père Joannes Ciampinus. Les pyramides terminées en pointe ainsi que celle terminée en plate-forme carrée, fortement mise en évidence, symbolisent le plateau de Gizeh.
La partie inférieure du dessin qui est dessinée en coupe nous donne un avant goût de la configuration du sous-sol du plateau de Gizeh. Observons cette partie en coupe. Nous voyons en partant de la droite vers la gauche :
1) Un escalier - E ) Un puits - Un tunnel à deux entrées - F) Un sarcophage sur lequel est positionnée une plaque gravée ou sculptée - Un labyrinthe, constitué de salles reliées entre elles, projeté sur le sol. Enfin sur la gauche, G ) un grand sarcophage sur lequel un faucon, symbolisant le dieu Horus, écarte les ailes.
Cette configuration du sous-sol du plateau de Gizeh sera confirmée par l’égyptologue M.r. Emile Baraize dont nous avons déjà mentionné le nom à l’occasion du couloir obstrué dans la face nord du Sphinx et par le rapport du Docteur Sélim Hassan, Directeur de l’équipe de recherches scientifiques de l’Université du Caire.
TEMOIN GENANT D’UNE CIVILISATION TRES AVANCEE.
Par Tony BUSHBY " 2003 d’après le Chapitre 8 de son livre The Secret in the Bible publié par Stanford Publishing Group et Joshua Books, PO Box 5149, Maroochydore BC, Qld 4558, Australia.
UNE CITEE ENFOUIE SOUS LE PLATEAU DE GIZEH.
En 1935, au moment de l’aboutissement de très importants travaux de déblaiement de sable et de coquillages dirigés par Emile Baraize, qui durèrent onze ans, des histoires remarquables commencèrent à naître au sujet des découvertes réalisées.
Un article de presse, écrit et publié alors par Hamilton M. Wright, traita d’une découverte extraordinaire sous les sables de Gizeh, que l’on refuse aujourd’hui d’admettre.
L’article était accompagné de photographies d’origine venant du Dr Selim Hassan, le directeur de l’équipe de recherches scientifiques de l’Université du Caire qui fit la découverte. Il déclarait : Nous avons découvert un passage souterrain utilisé il y a 5.000 ans par les anciens Egyptiens. Il passe en dessous de la chaussée menant entre la deuxième Pyramide et le Sphinx. Il permet de traverser la chaussée qui mène de la Pyramide de Khéops à celle de Khéphren. A partir de ce souterrain, nous avons déterré une série de puits donnant accès, 125 pieds en contrebas, à de petites pièces et salles latérales.
Le Dr Selim Hassan et d’autres continuent à croire et à affirmer publiquement, bien que l’âge du Sphinx ait fait partie des énigmes du passé, qu’il avait pu appartenir au grand projet architectural qui fut organisé et exécuté à dessein en même temps que l’érection de la Grande Pyramide.
Des archéologues firent au même moment une autre découverte majeure. A peu près à mi-chemin entre le Sphinx et la Pyramide de Khéphren on découvrit quatre énormes puits verticaux, chacun d’environ 3 m2 conduisant tout droit au fond du calcaire massif.
Ces puits portent le nom de "Tombeau de Campbell", sur les cartes maçonniques et rosicruciennes, et "ce complexe", dit le Dr Selim Hassan, "se terminait par une cour close, au centre de laquelle une autre cheminée descendait vers une salle flanquée de sept chambres."
Certaines d’entre elles contenaient d’immenses sarcophages de basalte et granit, scellés, de 6 mètres de haut. La découverte avançait et, dans l’une des sept chambres, une troisième cheminée verticale menait profondément à une chambre beaucoup plus basse.
Au moment de cette révélation, elle était inondée, l’eau recouvrant en partie un unique sarcophage blanc. Elle fut appelée ’’Tombeau d’Osiris’’ et présentée par un montage documentaire télévisé de mars 1999 comme étant "ouverte pour la première fois".
Explorant ce site en 1935, le Dr Selim Hassan déclara : Nous espérons trouver quelques monuments importants après avoir évacué cette eau. La profondeur totale de cette série de puits est de plus de 40 mètres soit plus de 125 pieds...
Ces détails ne représentent qu’une petite partie du rapport complet du Dr Selim Hassan qui fut publié en 1944 par la Presse Gouvernementale, au Caire, sous le titre Fouilles à Gizeh (en 10 volumes.)
On fit un court métrage de l’expédition, et un documentaire appelé Chambers of the Deep (Salles des Profondeurs) qui fut par la suite visionné de façon confidentielle. "
Gigal, archéologue française, parle des souterrains construits sous Gizeh, s'étendant sur des centaines de km et au-delà de la Mer Rouge. Elle pense que ces tunnels érigés avec de la haute technologie avaient pour but de SERVIR à l'Humanité et de sans doute la sauver d'un prochain Cataclysme ou Déluge... Le site de Gigal https://www.gigalresearch.com/ Son Association https://www.gizaforhumanity.org
Gigal - Les souterrains de Gizeh sur WAT.tv sélectionnée dans Paranormal
Qui a vraiment construit les pyramides de Gizeh
Les preuves qui rattachent les monuments du plateau de Gizeh que sont, entre autres, le Sphinx et la Pyramide de Kheops, aux pharaons égyptiens, sont-elles en béton ? Franck Domingo, expert en identification judiciaire dans la police de New-York, a comparé la seule représentation connue du roi Kheops au visage du Sphinx.
Depuis 1983, les théories avancées par les égyptologues sont remises en cause. Le débat est relancé, car les techniques de pointe utilisées par une nouvelle génération de chercheurs remettent en question les évidences du passé, en fournissant des preuves irréfutables. Contrairement aux égyptologues conventionnels, Graham Hancock et Robert Bauval utilise des ordinateurs pour reconstituer la voute céleste des temps passés. Un autre chercheur, John West, a utilisé la géologie pour arriver à la conclusion que les monuments du plateau de Gizeh remontant à une époque bien plus ancienne que celle de la civilisation égyptienne telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Gizeh, Les pyramides et les maths, démonstrations...
Ce film démontre le "Point de Convergence" dans Khéops et pourquoi Mykérinos était qualifié de "Divin" dans l'Egypte ancienne.
This film shows the "Point of Convergence" in Khufu and why Mycerinus was described as " Divine " in Ancient Egypt.
Plus d'infos:
https://numerus.free.fr/
Vous pouvez télécharger gratuitement sur le site un aperçu des transmigrations au Nord de l'Afrique depuis 12.000ans et les antériorités des apports des Berbères à l'Egypte Antique.
("Les Deux Sycomores de Turquoise", 208 pages, format PDF). https://numerus.free.fr/berberes.php
Un second livre également téléchargeable gratuitement traite du concept et de la mise en oeuvre des pyramides de Gizeh.("Numérus", 211 pages, format PDF).
https://numerus.free.fr/accueil.php#livres - Copyright® C.& M. Sélaudoux.
2012 : The Great Pyramid - Mystery of the Shafts / Tunnels :
Sources : https://www.cheops.org/
https://emhotep.net/2012/03/07/locatio...
Book : Keeper of Genesis by - Graham Hancock
La visite du robot Djedi qui a suivi tout un conduit d'aération (voir 1ère page) partant de la Chambre de la Reine de la Grande Pyramide jusqu'à une sorte de bloc percé bloquant le passage à la suite. Mais des hiéroglyphes particuliers y ont été photographiés par le robot. Pas plus d'explications sur ces découvertes, l'auteur de cette visite robotisée n'étant plus autorisé à opérer sur le Plateau (comme beaucoup d'autres) depuis les événements politiques en Égypte :
A suivre...
Yves Herbo (c) -
Des plans et des théories sur Gizeh et sa Grande Pyramide
Philippe Lheureux et Stéphanie Martin
Les théories, plans géographiques et du sous-sol du plateau de Gizeh en Égypte et de son exceptionnel ensemble architectural ne manquent pas et je ne vais pas parler de toutes ici, d'autres sites ont déjà répertorié une partie de ces théories, en notant que celle de Jean-Pierre Houdin, sur la construction de la Grande Pyramide elle-même, à l'aide d'une rampe externe pour 65% de sa taille, une rampe interne pour le reste et un système de contrepoids au niveau de la Grande Galerie pour les plus lourdes pierres, semble la plus appréciée des spécialistes actuellement. Mais il y a d'autres théories concernant d'autres aspects et possibilités architecturales et aussi sur le système de contrepoids, de levage hydraulique ou non, des salles secrètes à trouver encore, et aussi des souterrains et sous-sols inconnus encore...). On sait maintenant qu'un port existait à proximité et que l'eau arrivait largement à proximité des pyramides, éliminant beaucoup des problèmes liés au transport des lourdes pierres. Je ne vais m'intéresser ici qu'aux travaux de quelques auteurs qui veulent partager et faire découvrir leurs travaux sur le sujet et qui m'ont demandé ce que j'en pensais et d'en parler si je le désirais. Une démarche de relation humaine normale à mon sens dans le sens de l'info au public et qui ne constitue pas une adhésion ou une préférence pour une théorie plutôt qu'une autre. Mais toujours basée sur le fait qu'on ne peut se poser des questions ou même répondre si on ne sait même pas que cela existe... et c'est valable pour tout public !
Je vais commencer par la théorie sur le Mécanisme Secret de la Grande Pyramide de Philippe Lheureux. Un résumé avec juste le début car la théorie est expliquée en de nombreuses pages qui prennent tout un site internet, dont vous trouvez le lien en-dessous de cet article, et qu'il est indispensable de visiter pour voir tout le travail accompli et toutes les infos.
Cette théorie repose sur le vérin hydraulique et voici ce qu'en dit en présentation l'auteur : " Si ma théorie est exacte, Blaise Pascal né le 19 Juin 1623 à Clermont Ferrand et inventeur du vérin hydraulique, n’a fait que redécouvrir ce que les constructeurs de la pyramide de kheops connaissaient déjà il y a 2560 ans avant JC. L’histoire n’est vraiment qu’un éternel recommencement ! Mais comment expliquer que les égyptologues et les architectes ayant étudié la pyramide avant moi, soient passés à coté de ce principe de base enseigné dans tous les lycées de France ? La première idée quand on découvre un conduit n’est-elle pas de le remplir d’eau au moins virtuellement pour voir ce qui se passe ? "
" Première partie du mécanisme
Et si la chambre du roi n’avait jamais été destinée à servir de tombeau ?
Les égyptologues et les architectes ayant étudié le monument et qui, il est vrai, y cherchaient avant tout un tombeau sont-ils passés à coté de la véritable utilisation de cette chambre ?
C’est en tout cas ce que semble démontrer une analyse plus approfondie des « chambres de décharges », cette structure étrange, constituée de cinq plafonds successifs en granit, coiffants la chambre du roi.
" Gilles Dormion le dit lui-même dans son livre « La chambre de Khéops » publié en 2004 aux éditions Fayard.
« Si le terme de « chambre de décharge » est évocateur, il n’est cependant pas tout à fait justifié ici. Ce qui protège réellement la chambre du roi des charges considérables qu’elle aurait à subir, c’est la « voûte de décharge » en chevrons qui coiffe l’ensemble de la structure. » Alors quel était le but réel des constructeurs en rajoutant autant de poutres entre la chambre du roi et la voûte de décharge ?
Croquis extrait du livre "La chambre de Kheops" de Gilles Dormion
Presque deux mille deux cent tonnes de granit (venant de carrières situées à 960 km de la grande pyramide), ont ainsi été rajoutées au dessus de la chambre du roi sans raison apparemment logique. Quand on sait que la plus grosse des poutres avoisine les 63 tonnes, il devait forcément y avoir une bonne raison !
Une des explications les plus sérieuse avancée jusqu’ici, était que cette structure servait à rehausser les chevrons pour que ceux-ci n’appuient pas sur la grande galerie et supportent moins de poids. Il s’agirait donc de chambres de rehaussement.
Cette solution, même si elle contient une part de vérité structurelle, ne résiste pourtant pas longtemps à l’analyse critique. Non seulement la chambre de la reine, située à un niveau nettement inférieur à celui de la chambre du roi, s’en sort très bien avec sa seule voûte à chevrons mais il était beaucoup plus simple d’éloigner horizontalement la chambre du roi de la grande galerie pour solutionner le problème de la descente de charge !
Ceux qui soutiennent cette hypothèse de rehaussement admettent aussi que l’architecture interne de cette pyramide a fait l’objet de plusieurs modifications au cours des travaux. L’abandon de la chambre souterraine et de la chambre de la reine semble leur donner raison, mais alors, puisque les modifications étaient si courantes, pourquoi ne pas avoir choisi la solution la plus facile à mettre en œuvre et s’éviter ainsi la manutention de toutes ces poutres en granit ?
Et si les constructeurs n’avaient pas fait d’erreur ? S’il y avait tout simplement une autre logique qui faisait qu’ils ne pouvaient pas faire autrement ?
A quoi servaient donc ces quatre niveaux de plafonds supplémentaires qui ne supportaient que leur propre poids et reportaient leurs charges sur les appuis des poutres du premier plafond de la chambre ? Pourquoi avoir tout fait pour rajouter autant de poids sur les appuis des poutres ? Avaient-ils peur à ce point que la momie soulève le plafond avec ses petits bras musclés ?
Pour comprendre véritablement le rôle de cette structure, il faut avant tout abandonner l’idée de tombeau. Abandon assez facile si l’on admet que les deux conduits dits « de ventilation » et débouchant en façade faisaient courir de gros risques à la momie et au mobilier funéraire. Outre les insectes, le sable et éventuellement la pluie, il aurait suffit que des hommes versent de l’eau dans ces conduits pour noyer la momie et le mobilier royal. Des pilleurs auraient pu en avoir l’idée, rien que pour voir où l’eau allait ressortir. C’est un risque que Khéops ne pouvait pas prendre s’il voulait vivre éternellement.
Examinons donc une autre hypothèse !
Tout s’éclaire si l’on commence à regarder la chambre du roi comme une simple cuve étanche en granit, munie de deux conduits d’alimentation en eau et fermée par un système de vanne à guillotine en granit (la chambre des herses).
Que se passerait il si on la remplissait d’eau par l’un ou l’autre des conduits ?
Avec 33 mètres environ de colonne d’eau entre le dessous du plafond et la sortie extérieure des conduits, on obtiendrait une pression de 3.3 bars (33 tonnes par m2) mais comme il resterait environ un mètre d’air comprimé en partie haute de la cuve (Calcul suivant la loi de Mariotte) on obtient en réalité une pression de 3.4 bars.
Cette pression serait suffisante pour soulever très facilement le plafond, constitué de poutres d’une soixantaine de tonnes, offrant chacune près de six mètres carrés en contact avec l’air comprimé, sauf bien sur, si celles-ci restent maintenues en place par le poids des poutres des niveaux supérieurs.
Rapporté à la surface du plafond de la chambre du roi (10.48m x 5.24m) = 54.91 m2 , une pression de 34 tonnes/m2 soulève 1867 tonnes.
Si l’on considère le premier plafond comme le couvercle d’une cuve étanche, alors les planchers successifs agissent comme un poids sur ce couvercle pour empêcher qu’il ne se soulève. Un calcul effectué par un ingénieur structure a démontré que les poutres du plafond pouvaient facilement encaisser la pression sans rompre mais qu’elles se seraient soulevées s’il n’y avait pas le poids de la structure au dessus. Ce dispositif est donc une preuve visible que les constructeurs voulaient avant tout lutter contre la pression. En cas de fuite, ils avaient même prévus une soupape de sécurité avec le « passage » permettant de protéger les chevrons calcaires en évacuant l’eau vers la grande galerie.
Le choix d’un plafond plat pour cette chambre se justifie également par le fait que la surface en contact avec la pression est beaucoup plus faible que celle d’une couverture à chevrons. De plus, la pression sur le plafond est uniformément répartie alors que dans le cas des chevrons, la pression serait plus forte sur le bas des chevrons que sur le haut, augmentant nettement le risque d’effondrement par écartement des chevrons.
Dès que l’on oublie cette histoire de tombeau, il est étonnant de constater à quel point la coupe de cette « chambre du roi » ressemble étrangement à une sorte de piston hydraulique.
Et si le sol de la chambre du roi avait été conçu pour descendre sous l’effet de la pression ?
Un tel dispositif semble bien avoir été testé par les constructeurs dans la chambre de la reine. Son plancher est décaissé sans raison logique de 54 cm par rapport au niveau de son couloir d’accès et la longueur du décaissé chambre de la reine + décaissé couloir correspond à quelques centimètres près à la longueur du sol en granit chambre du roi + chambre des herses.
Il suffirait donc que le sol de la chambre du roi s’enfonce de 54 cm pour obtenir une libération automatique de l’eau sans intervention humaine. L’eau s’échappant par-dessus les herses qui suivraient la descente du plancher en granit.
La quatrième herse fixe de l’antichambre faisant office de brise-jet afin d’éviter d’endommager le mur calcaire restant entre elle et la grande galerie.
Vous êtes vous demandé pourquoi la grande galerie ressemblait à ce point à un égout en pente ? Deux banquettes latérales et une cunette centrale ! Même sa marche en partie haute était originellement taillée en V pour orienter l’eau résiduelle vers la cunette. (YH : une cunette sert à drainer l'eau ou un fluide).
Pour en revenir aux « chambres de décharge » ou plutôt maintenant aux « planchers de charge du couvercle », vous avez compris que cette structure ne s’explique correctement que dans un cadre de lutte contre la pression mais qu’elle perd toute utilité autrement !
Il serait donc bon que les égyptologues revoient leurs copies et finissent par admettre que ce qu’ils ont pris pour la chambre du roi, n’est en fait que la cuve étanche d’un piston hydraulique primitif.
Cette acceptation à elle seule, serait non seulement une découverte majeure pour l’humanité mais permettrait aussi de relancer les recherches dans la pyramide sous d’autres bases. Jusqu’ici on pensait que les herses étaient destinées à empêcher les pilleurs de rentrer alors que visiblement elles n’avaient comme but que d’empêcher l’eau de sortir. C’est pour cette raison qu’elles ont été contournées aussi facilement. En fait, c’est toute la logique de raisonnement qui est remise en cause !
Si l’on suit le cheminement de l’eau libérée, celle-ci s’engouffre dans le couloir ascendant jusqu’au bouchons de granit. Le couloir ascendant se remplit et le poids de la colonne d’eau repousse le premier bouchon dans la descenderie, obturant ainsi le passage vers la chambre souterraine. L’excédent d’eau est évacué par le puit (en bas de la grande galerie) vers la chambre souterraine qui ne sert que de volume de rétention.
Voila qui explique pourquoi cette chambre n’est pas terminée ! Il ne s’agissait pas d’un tombeau provisoire mais d’une simple cuve destinée à recueillir l’eau et probablement aussi le sable d’un mécanisme temporisé.
Quant à la chambre de la reine, elle a tout simplement servie à tester le mécanisme d’enfoncement du plancher avant sa mise en oeuvre dans la chambre du roi. S’agit-il d’une chambre de test ou d’un mécanisme de fermeture ayant déjà fonctionné ?.
Pour tout connaître de la position des salles secrètes et des moindres détails de cette théorie, lisez le livre de Philippe Lheureux et Stéphanie Martin « Le mécanisme d’ouverture de la pyramide de Chéops »
Et découvrez la suite de la théorie sur le site des auteurs : https://autospeed.celeonet.fr/khufu/
in English : https://autospeed.celeonet.fr/khufu/spip.php?article21
Albert Fagioli m'a également contacté pour me parler du plateau de Gizeh et de ses propres travaux en cours sur les souterrains et salles enfouies, (à venir), je vous indique son site très intéressant qui couvre déjà le panel de ses recherches et découvertes en d'autres lieux. Mr Fagioli prépare aussi une expédition et publication conjointe sur les controversées pyramides de Bosnie avec Dominique Jongbloed et le Dr Sam Osmanagich, mais ses travaux sur les souterrains de Rennes le Chateau ou le Testament du Duc d'Enghien par exemples parlent d'eux-mêmes.
" Mr Fagioli de retour à Rennes-le-Château en 2013, après 4 ans...
Il a confirmé comme en 2009 la présence de six souterrains autour de l'église et des deux cryptes sous l'église. Ainsi que la présence d'une troisième crypte qui se trouve dans le village et dont l'accès se trouve dans le cimetière. Et il a localisé avec précision l'un des accès directs à la grande cavité de l'entrée de l'église qui se trouve sur le côté gauche du clocher de l'église...l'emplacement ou la zone de la pierre tombale de Mme de Hautpoul. Toujours pas confirmé l'arrivée du souterrain B dans la zone de la parcelle 1065, n'ayant pas eu accès à celle-ci.
Ce qu'il y a de nouveau :
Ce sont les cotes précises des deux cryptes et de leurs emplacement par rapport à l'église. Ainsi que l'arrivée du seul souterrain qui sort du domaine de Rennes-le-Château, le E : Qui arrive sur un mamelon en face de la tour Magdala ... Apparemment ce mamelon s'appelle " Le Casteillas ".
Voir le " Rapport FAGIOLI 2009 " sur le site de Mr André Galaup : https://rennes-le-chateau-en-quete-de-verite.e-monsite.com/accueil/page-7.html
Ou sur ce blog : https://albert-fagioli.blogg.org/themes-rennes_le_château___la_fin_d_un_mythe_-219837-offset-25.html
Eglise Saint-Médard de Torcé, découverte d'une crypte sous l'autel. (Maire Mr Michel Desrues) " Voici un autre exemple pour Rennes-le-Château, quand on veut...On peut... "
https://mairie-torce35.pagesperso-orange.fr/crypte/index.html
Rennes le Château et le Casteillas. (Albert Fagioli)
De retour à Rennes-le-Château en 2013, Mr Fagioli a effectué quelques autres relevés concernant le souterrain qui sortait du domaine de Rennes-le-Château.
Il semblerait que l'Histoire de Rennes-le-Château soit effectivement bien liée à celle du Casteillas...
Le Casteillas est un petit promontoire qui se trouve en face de la tour Magdala (Un petit mamelon).
Le souterrain qui sort du domaine de Rennes-le-Château arrive bien au Casteillas. Et il y a un endroit où il y aurait également deux autres salles souterraines, sur le côté gauche de Rennes. Au Casteillas il y aurait une salle souterraine d'où partent ou arrivent deux souterrains. (voir croquis)
Certains historiens prétendent que le Casteillas faisait bien partie de l'histoire de Rennes-le-Château ( Le comté du Razès)
Les emplacements de ces souterrains peuvent confirmer le lien entre Rennes-le-Château et le Casteillas.
Le souterrain qui sort du domaine de Rennes-le-Château et les deux salles souterraines en dehors du domaine. (Albert Fagioli).
Sur ce croquis on peut voir les emplacements de deux salles souterraines sur le côté gauche de Rennes-le-Château. Et on peut voir également le souterrain qui sort de Rennes-le-Château, il suit une partie de la pente sur ce versant. Mais il semblerait qu'une partie de celui-ci soit certainement éboulée...
De la salle qui se trouve la plus à gauche, il y aurait trois départs de souterrain :
- Un qui va vers le nord dont l'accès n'a pas encore été définie.
- Un autre qui va vers la gauche, vers une tour ou puits.
- Et le dernier va en direction d'une salle souterraine qui se trouve sous le Casteillas.
Voir le Casteillas :
https://rennes-le-chateau-bs.com/AAutourderenneslechateaurlccasteillas.htm
https://www.octonovo.org/RlC/Fr/biblio/sesa/sesa1923.htm
Tiens ...le Casteillas serait-il en vente ???
https://www.renne-le-chateau.com/annonce/annonce.html
Je vous conseille de compléter votre curiosité sur le site de Mr Fagioli de toute façon :
https://albert-fagioli.blogg.org/
On revient à l’Égypte avec la théorie de Gilles Job, qui m'a envoyé quelques messages pour une présentation récemment (décidément, le plateau de Gizeh fait beaucoup parler de lui en ce moment) :
" Présentation du problème posé
La recherche globale par l’observation des acquis scientifiques ou de l’existant est fondamentale pour se construire des séquences types de raisonnement et de multiplier ainsi les procédures d’approche hypothético-déductives. C’est d’ailleurs la nécessité d’élargir mon référentiel d’analyse qui m’a poussé en 1980 à chercher inlassablement le mystérieux processus que les anciens bâtisseurs de l’âge du bronze avaient utilisé pour parvenir à édifier l’imposant tombeau de Kheops. Il convient alors de poser tous les paramètres connus qui entourent cette énigme et, selon le principe Euclidien, de partir des vérités admises, évidentes même si dans un premier temps celles-ci ne sont pas démontrables. Tout d’abord un constat essentiel s’impose, la tyrannie supposée du souverain Kheops ne peut en aucune façon expliquer le succès d’une entreprise de cette envergure. De nos jours la réussite de l’entreprise d’Ariane espace n’est pas dépendante d’actes violents à l’encontre des équipes de production même si la pression est énorme.
Il m’apparait aussi clairement que l’utilisation éventuelle d’une rampe à haut-débit pour l’élévation des millions de pierres est exclue. D’abord, le travail qu’imposerait une telle installation serait immense pour une efficacité douteuse. En effet, les hommes devraient dans ce cas supposé haler les pierres en fournissant un effort en continu épuisant et en forte pente sans compter un dispositif d’arrêt du bloc pour le moins aléatoire, une circulation des équipes compromise et tout cela pour un rendement journalier disproportionner par rapport aux résultats constatés sur le théâtre des opérations. Par ailleurs, il convient avec cette hypothèse de faire évoluer cette route hypothétique à chaque palier d’un volume inimaginable à plus de 100 mètres de hauteur par exemple.
Quand un mystère reste à ce point opaque depuis des siècles, c’est sans doute lié au fait qu’un détail nous échappe et il nous faut alors éliminer les scénarios de l’impossible pour ne conserver que le peu probable. La rampe n’est qu’un rideau de fumée, une fausse piste où beaucoup de chercheurs se laissent entrainer. (Cela n’exclue pas la construction d’une rampe de maintenance pour faciliter l’accès des premiers niveaux d’un volume considérable). Rappelons-nous les grands principes d’Euclide appliqués lors des constructions romaines, la ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre.
Dans le même esprit, la réponse par l’idée possible d’une mise en place d’un mode constructif unique et circulaire qui offre la possibilité d’utilisé le ‘déjà construit’ ne tient pas d’une part du fait du rendement évoqué dans l’hypothèse précédente (en moyenne un bloc/60 secondes). Il est en plus impossible d’imaginer une pierre de 70 tonnes évoluant pendant un temps interminable en tournant autour de l’édifice en cours d’élévation.
Le seul scénario qui reste consiste en un fonctionnement en parallèle de nombreuses équipes indépendantes qui travaillent sur des dizaines de pierres au même moment, d’où un rendement époustouflant.
La rotation sans roue
Seul mon procédé explore cette piste jamais évoquée dans les différentes solutions proposées depuis des décennies.
C'est pour cette raison que personne avant n'avait pu modéliser la procédure à l'échelle 1/100e comme je l'ai fait voici plusieurs années maintenant avec un bloc de fonte et de ciment d'environ 35 kilos (format batterie de voiture).
L'approche sous cet angle est inattendue mais elle efface ainsi toutes les contraintes liées à cette construction fabuleuse, peu de bois nécessaire, rapidité d'exécution des différentes tâches, travail en simultané de nombreuses équipes indépendantes, sécurité des manœuvres et aussi adaptation par concentration des moyens aux blocs géants de granit.
Contester mon approche technique revient en fait à refuser l'idée que les égyptiens de l'antiquité ont inventé les premiers le levier à usage industriel à partir du bois et des cordes. Il convient alors de proposer mieux en prenant en compte toutes les contraintes de l'époque sans exception.
Voici en dessin animé la visualisation de la théorie :
http://www.webmaster-bretagne.info/flash/construction-pyramide.php
Quelques chiffres
le nombre de pierres est estimé à 2 300 000 pour un poids compris entre 6 et 7 millions de tonnes. La durée des travaux de 23 années permet, compte tenu des conditions climatiques, des crues du Nil et autres aléas d'aboutir à une fourchette horaire comprise entre 40000 et 80000 heures de travail effectif. (23 x 360 = 8280 journées x 10 heures = 82 800 heures).
D'où les premiers calculs simplifiés incontournables
2300000/80000 = 29 blocs à l'heure
2300000/40000 = 57 blocs à l'heure
Au final une moyenne comprise entre une et deux minutes pour la pose d'une pierre.
En parallèle de cette donne essentielle, qui s'impose à tous les chercheurs, se pose la question également inévitable de l'installation des pierres d'Assouan emportées très haut sur l'édifice alors que leur manipulation au niveau du sol par des centaines d'hommes était déjà un labeur extraordinaire.
Compte tenu de l'absence presque totale de sidérurgie, de système lourd par poulie, la réponse industrielle à cette question fondamentale a de quoi dérouter les plus téméraires.
Un système par impulsions successives
La mécanique que je propose me fait penser au grand principe du moteur à deux temps, une succession de mouvements répétitifs et harmonieux. Le contrepoids devient la force motrice essentielle afin de découpler l’effort à produire en séquences prédéterminées comme dans une chaîne de montage moderne. (l'exemple des containers standardisés empilés dans les grands ports donne une idée de la démarche globale même si les moyens de levée n'ont rien de commun).
La pression exercée sur la corde est similaire dans le principe à la bielle inventée pour propulser les locomotives, la démultiplication joue son rôle pleinement, les forces sont transférées presque en toute sécurité car les ouvriers manœuvrent sur l'immense plateau en cours de construction et fournissent un effort du haut vers le bas ce qui permet de diminuer autant que possible la fatigue, le poids du corps aidant à l'action. "
Une autre info transmise par Mr Bauval : " Comme je l'avais annoncé précédemment ici, j'ai en ma possession des cassettes vidéo VHS secrètes couvrant les activités derrière la scène sur le plateau de Gizeh 1977-2013 et qui sont utilisées pour exposer dans mon prochain livre Secret Chambre Revisited " les irrégulières allées et venues pendant toute la durée de Zahi Hawass, en particulier son implication avec les chrétiens fondamentalistes, les sionistes, les rosicruciens, les francs-maçons et les mutibillionaires américains. Pour des raisons de sécurité et de sûreté, je vais aller à Londres la semaine prochaine pour convertir les cassettes VHS en CD-Rom. Un jeu de copies des «bandes» Gizagate sera déposé pour mes éditeurs aux États-Unis. Une autre série sera déposée au Caire avec des enquêteurs privés qui eventuellement feront des bandes disponibles pour la Sécurité nationale et le procureur général. "
Yves Herbo : Notez bien que pour moi, cette aide libre envers trois auteurs talentueux et tenaces (dans le bon terme) confirme mes notions de multiples talents humains non pris en compte par la société anésthésiée par sa fausse et néfaste notion d'un travail essentiellement rémunérateur.
Yves Herbo - (c)
Retour sur Gizeh et ses souterrains
identifié comme Khéphren
Mon correspondant et partenaire radiesthésiste Albert Fagioli, dont j'ai parlé plusieurs fois sur ce site (voir les liens ci-dessous) m'a récemment indiqué son bon espoir de voir une porte s’entrouvrir sur une recherche locale, en Égypte donc, de ses découvertes ou confirmations possibles de souterrains et salles secrètes cachés sur le plateau de Gizeh, sous les pyramides et le Sphinx donc. L'occasion pour moi donc de revenir sur ses travaux très intéressants, qui rejoignent d'ailleurs ceux d'autres chercheurs, également cités dans mes précédents articles sur ce vaste sujet.
Articles précédents : - https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-mysteres-du-sphinx-de-gizeh.html
" Quatre salles souterraines au niveau du Sphinx (Albert Fagioli) "
Voici les principaux souterrains et salles souterraines se trouvant sous le Sphinx et juste à côté :
Il y aurait deux salles souterraines intactes (inviolés). Celles se trouvant sous les deux avant-pattes du Sphinx.
Deux tombeaux de QUI ?
Apparemment il pourrait s'agir de celui d'un homme dans la quatrième salle (D) et celui d'une femme dans la troisième (C)...
L'avenir nous le dira...
En ce qui concerne la localisation de quatre nouveaux tombeaux dans la Vallée des Rois...Dont l'un comporte un long corridor d'au moins 100 mètres de long...Ne seront pas publiés pour le moment...L'exclusivité pour les responsables de la Culture Égyptienne, pour éviter le pillage de celle-ci...
" Voici le travail de recherche à distance concernant les vestiges se trouvant sous le plateau de Gizeh. (28 janvier 2014) (Albert Fagioli) "
Depuis son entretien du 1 avril 2014, avec le professeur Amal El Sabban de l'ambassade d'Egypte à Paris, Mr Fagioli n'a pas eu de nouvelle de la part des autorités de la Culture Égyptienne pour pouvoir vérifier ces travaux à distance au niveau du plateau de Gizeh. Il s'agit de confirmation avec l'aide de son dowser, comme il l'a déjà fait sur plusieurs sites ici en France.
Il a localisé les principaux souterrains et salles souterraines sous le plateau de Gizeh...Il y a certes de nombreux autres puits et cavités, mais se sont les principaux d'après lui...
Par contre il n'a pas localisé de départ du côté EST du plateau de Gizeh.
Trois départs de souterrains depuis le plateau de Gizeh, un vers le nord, un autre vers l'Ouest et l'autre vers le Sud.
En ce qui concerne les souterrains allant vers l'Ouest et le Sud, il n'a pas fait de recherche pour connaître les points terminaux de ceux-ci. Par contre il a réalisé des recherches concernant le souterrain qui part vers le Nord...Il a transmit son rapport à l'Ambassade d'Egypte à Paris...Pour celui-ci il arrive pas très loin de la fameuse pyramide détruite découverte récemment, au Nord du plateau de Gizeh (sur le côté gauche de celle-ci). Mais ce souterrain continue sa route encore plus au Nord et il passe à un moment sous l'un des bras du Nil...
Peut-être que les responsables de la Culture Égyptienne voudront que Mr Fagioli confirme la présence de ces souterrains ou salles souterraines en plaçant des cônes en plastique tout le long ceux-ci !!!
Les croquis du plateau de Gizeh de Athanasius Kircher (1601-1680) et du Père Joannes Ciampinus (1633-1698)
Deux croquis concernant le plateau de Gizeh, quasiment identiques (repris par le père Joannes Ciampinus)...
https://de.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Giustino_Ciampini
https://fr.wikipedia.org/wiki/Athanasius_Kircher
Chercher le Sphinx...
S'agit-il de l'animal se trouvant sur le tombeau ???
Je vous laisse interpréter ces dessins...mais regarder le croquis publié précédemment de Johann baptiste Homann...sur celui-ci on voit bien le dessin du Sphinx...
Si vous êtes un "" Initié "" peut-être vous comprendrez.... (voir les liens au-dessus sur les souterrains et celui-ci : https://www.histoiresecretedestempliers.com/pages/origine-et-aboutissement-1/preuves-visuelles-de-la-configuration-du-sous-sol-du-plateau-de-gizeh-laissees-a-la-posterite-par-les-templiers.html
Johann Baptiste Homann: Aegyptus Hodierna. (1664/1724)
Que dire de cette carte de l'Egypte ancienne par Johann Baptisme Homann....
Qui est-il ?
https://en.wikipedia.org/wiki/Johann_Homann
Très prochainement sur ce blog, les travaux de Mr Fagioli concernant le réseau principal se trouvant sous le plateau de Gizeh et le Sphinx.
Avec une exclusivité sur l'endroit où il pourrait y avoir le tombeau "" HARMAKHIS ""... Si ce n'est pas son tombeau...alors qui pourrait être enterré dans cette salle souterraine... (un autre personnage avec un masque de " FAUCON ")
Il faudra passer par 3 salles souterraines pour atteindre ce tombeau...Qui pourrait être difficile d'accès...
Oui il y a un énorme réseau de souterrain, salles souterraines, puits, canalisations pour l'eau sous le plateau de Gizeh ...et sur plusieurs niveaux.
A suivre donc suivant les avancées des recherches sur le plateau de Gizeh, Mr Fagioli restant en contact. En attendant, voilà une série de vidéos très intéressantes sur le sujet du décodage des codes secrets égyptiens par Alain Fréda :
La Grande Pyramide a -t-elle livré tous ses secrets ?
Le décryptage des Codes Secrets égyptiens est la traduction inédite de nombreux cryptogrammes chiffrés, révélant sur les trésors pharaoniques de manière répétitive, les mesures originelles de la pyramide dite de Khéops relevées par l'Institut d'Egypte ! Dissimulées là ou personne ne pouvait les imaginer, elles se décryptent évidemment en coudées égyptiennes, mais aussi en mètres !
Les grands Hiérophantes des sanctuaires auraient-ils connu le système métrique ? Les preuves sont accablantes ! Les prêtres, détenteurs d'un Grand Secret, ont composé d'étonnantes tables de calcul comparables au système additif courant des égyptiens. Vous découvrirez qu'ils se sont évertués à laisser à la postérité une Cabale chiffrée et annonciatrice.
Né en 1950 à Nice, Alain Fréda, s'est toujours passionné pour les civilisations disparues. Féru d'égyptologie, il se rendit dans la vallée du Nil pour mener des investigations. Ses recherches lui feront vite deviner que l'origine de la religion remonte à l'Egypte prédynastique.
Cette vidéo a pour but de sensibiliser le grand public et les chercheurs d'une découverte qui pourrait-être importante. A voir absolument. La bande musicale est superbe.
Notez qu'il y a une petite de frappe de texte ici (signalée par l'auteur) : A 43'20'' il y a une erreur , le calcul est 28 A X 11 C et la photo montre 28 A et 14 C.
Cette seconde vidéo apportera de nouvelles révélations en ce qui concerne le déchiffrement des symboles numériques égyptiens. Il est impératif d'avoir pris d'abord connaissance de la première partie pour suivre le bon déroulement des explications
A suivre...
Yves Herbo, (c) compilation de données
Les Pyramides de Gizeh : secrets en vidéos
C'est toujours une quête d'actualité malgré les années qui passent.. que dis-je, les années... on peut parler de siècles plutôt, si on se réfère à l'Histoire et toutes ses interrogations à leur sujet. Un sujet qui revient très régulièrement à la une de l'actualité des passionnés et des chercheurs mais qui progresse très lentement, au fil des découvertes faites au compte-goutte, comme s'il ne fallait pas aller trop vite, pour ne pas réveiller les anciens dieux qui dorment dans l'obscurité de cryptes inviolées... Il est possible que des choses nous parviennent des recherches d'Albert Fagioli s'il réussit à s'approcher de suffisamment prêt des bons endroits avec son don et ses appareils, ou encore de nouvelles révélations de Patrice Pooyard et Jacques Grimault, ou encore du conférencier Georges Vermard, alors qu'il est question de vidéos inédites et d'un livre à venir de la part de Robert Bauval et d'un article intéressant dans un prochain Nexus magazine... En attendant, voilà une vidéo sur le sujet qui vont nous rapeller les découvertes et théories en jeu... :
Depuis des millénaires, le Sphinx se dresse au-dessus des sables du désert d'Egypte, comme le symbole de toutes les énigmes, et n'a cessé de fasciner les hommes.
Qui fut son créateur ? Les scientifiques ne sont pas d'accord... Est-ce Khéops, le pharaon légendaire, réputé pour avoir construit la plus grande pyramide du plateau de Gizeh ? Qui a prêté son visage à ce gigantesque lion à tête humaine ?
Aucun portrait au monde n'a autant frappé l'imagination, autant inspiré la science et la recherche. Des archéologues recherchent un labyrinthe, dont un américain extralucide a eu la vision.
On a parlé d'une grande salle de la connaissance qui se trouverait enfoui sous le sphinx, lequel conserverait sous ses pattes les secrets et le savoir ésotériques de l'humanité.
Robert Bauval, lui, croit que ce monument a été érigé selon un plan aux origines célestes.
Mythes et mystères sont venus se fondre dans cette majesté muette. Parviendrons-nous jamais à déchiffrer son secret ?
Retrouvez le documentaire "Le Sphinx de Gizeh", de la chaîne de télévision franco-allemande, Arte.
https://education.francetv.fr/videos/lepsius-explore-la-region-des-pyramides-de-gizeh-v106812
Articles précédents : - https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/retour-sur-gizeh-et-ses-souterrains.html
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-mysteres-du-sphinx-de-gizeh.html
A suivre...
Yves Herbo, (c)
Une nouvelle pyramide égyptienne de 4600 ans excavée
Les archéologues travaillant à proximité de l'ancienne colonie d'Edfou en Egypte du sud ont découvert une pyramide à degrés qui remonte à environ 4600 années. Elle est antérieure à la Grande Pyramide de Gizeh par au moins quelques décennies et a été construit par Huni (reign ca. 2635-2610 B.C.) ou Snefru (reign ca. 2610-2590 B.C.), deux pharaons de l'Egypte. La pyramide nouvellement découverte ne contient pas de chambres et aucune preuve qu'elle a été initialement conçue pour un enterrement. Elle a atteint jusqu'à 43 pieds (env. 13 mètres) quand elle a été construite, mais s'élève maintenant à seulement environ 16 pieds (5 m) à cause des intempéries et du pillage de certains de ses blocs de pierre. Cette image montre les fouilles qui ont eu lieu sur la face orientale de la pyramide au cours de la saison 2011.
La pyramide nouvellement découverte est l'une des sept pyramides «provinciales» qui ont été construites soit par Huni ou par Snefru. Aucune des sept pyramides contiennent des chambres ou des éléments de preuve qu'elles ont été destinées à un enfouissement. Situées à proximité des principaux établissements, toutes ces pyramides (sauf celui de Seila) ont des dimensions presque identiques, indiquant qu'elles ont été construites à l'aide d'un plan commun. Aucune pyramide provinciale n'a encore été trouvée dans le delta du Nil, probablement en raison des (mauvaises) conditions de conservation. Le but de ces sept pyramides est un mystère. Elles ont peut-être été utilisées comme monuments symboliques dédiés au culte royal qui a affirmé le pouvoir du roi dans les provinces méridionales.
" Les similitudes de l'une pyramide à l'autre sont vraiment incroyables, et il y a certainement un plan commun ", a déclaré Gregory Marouard, un associé de recherche à l'Université de l'Institut oriental de Chicago, qui a dirigé les travaux de la pyramide Edfou. Sur le côté est de la pyramide nouvellement découvert, son équipe a trouvé les restes d'une installation où des offrandes de nourriture semblent avoir été faites - une découverte qui est importante pour la compréhension de ce type de pyramide, car elle fournit des indices sur ce pourquoi elles ont été utilisées.
Une vue satellite montrant la pyramide en 2005 (avant les travaux) et 2013, après que le projet ait été mené. Avant 2010, la pyramide n'a jamais été fouillée, bien que les chercheurs étaient conscients de sa présence. La croissance d'un cimetière moderne et la proximité du village constituait un danger pour le site.
Lorsque les archéologues ont d'abord vu le site, il ne ressemblait pas à une pyramide pour tous. Il était recouvert d'une épaisse couche de sable, de déchets modernes et des restes du pillage de ses blocs. Les personnes vivant dans un village voisin pensaient que c'était la tombe d'un cheikh, d'un saint musulman local, et ne se rendaient pas compte qu'il s'agissait d'une ancienne pyramide.
Lorsque l'équipe a commencé des travaux de nettoyage du monument, la pyramide a commencé à se révéler. Cette image montre le coin nord-ouest de la pyramide comme il est apparu en 2005 et lorsque les dernières opérations de nettoyage ont été achevées en Novembre 2012.
Les archéologues ont trouvé que la pyramide comportait trois étages et a été construite avec des blocs de grès et du mortier d'argile. Un noyau de blocs a été érigé à la verticale sur le sol et deux couches de blocs ont été construites à côté de lui, l'une sur le dessus de l'autre. Cela a donné l'aspect d'une pyramide à trois étages. Le style est similaire à celle d'une pyramide à degrés construite par Djoser (regn ca. 2670-2640 avant JC), le pharaon qui a construit la première pyramide de l'Egypte au début de la troisième dynastie égyptienne antique. La technique est proche de celle utilisée à la pyramide de Meidoum, qui a été construite par Huni ou Snefru et a commencé comme une pyramide à degrés avant d'être transformée en une véritable pyramide.
« La construction reflète un certain soin et un réel savoir-faire dans la maîtrise de la construction en pierre, en particulier pour la position des blocs les plus importants ", a déclaré Marouard dans son papier. Marouard a également noté que la pyramide a été construite directement sur le socle rocheux et a été entièrement construite avec des matières premières locales.
La carrière d'où le grès a été extrait a été découverte en 2011 et est située à seulement 800 mètres au nord de la pyramide.
Sur le côté est de la pyramide, les archéologues ont trouvé une installation où des offrandes de nourriture ont pu être réalisées. Le trou vu dans cette image peut avoir tenu une stèle. Des morceaux de calcaire blanc peuvent aussi être vus et il semble que certaines parties de cette installation ont été enlevées il y a environ 1.500 années.
Des restes de jeunes enfants et de bébés ont été découverts autour de la pyramide. Les sépultures datent de longtemps après que la pyramide ait été construite, peut-être d'un millénaire. Cette image montre l'archéologue Aurélie Schenk superviser les fouilles de sépultures sur le côté sud de la pyramide.
Des graffitis hiéroglyphiques ont été découverts à côté de ces sépultures et étaient consacrés à elles. Cette image montre une inscription trouvée sur la partie inférieure de la face nord et est probablement l'un des exemples les plus anciens de cette pyramide. Tout comme pour les sépultures, les dates des graffitis sont de longtemps après que la pyramide ait été construite.
L'égyptologue Hratch Papazian de l'Université de Cambridge est montré ici en train de faire la copie d'un graffiti hiéroglyphique sur la face sud, juste au-dessus de la tombe d'un enfant. Les inscriptions comprennent des représentations hiéroglyphiques d'un rouleau de livre, d'un homme assis, d'un animal à quatre pattes, d'une feuille de roseau et d'un oiseau.
" Ce sont des inscriptions en grande partie privées et crues, et certainement consacrées aux sépultures des enfants / bébés situées juste sous ces inscriptions, au pied de la pyramide ", a déclaré Marouard à Live Science dans un e-mail. Une des inscriptions semble signifier "la tête de la maison" et peut-être une référence à la mère d'un enfant enterré.
Yves Herbo : C'est curieux, mais ces passages mentionnant que des sépultures d'enfants m'ont donné l'image des massacres des enfants premiers-nés décrits dans les Anciens Textes bibliques... si ces sépultures datent d'environ un millénaire après la construction de la pyramide, ça nous amène à entre -1600 et -1300 Avant JC et les dates estimées de Moïse et des pharaons dits "de l'Exode" éventuel...
Une pyramide abandonné
Les archéologues ont trouvé qu'au temps du règne de Khéops (le pharaon qui est censé avoir fait construire la Grande Pyramide) , vers 2590-2563 BC, la pyramide à Edfou avait été abandonnée, et les offrandes n'étaient plus versées. Cela s'est produit moins de 50 ans après sa construction, dit Marouard.
Ceci suggère que les sept petites pyramides ont cessé d'être utilisées lorsque les travaux sur la Grande Pyramide ont commencé. Il semble que Khéops pensait qu'il n'y avait plus besoin de maintenir une petite pyramide à Edfou, ou ailleurs dans le sud de l'Egypte, dit Marouard. Plutôt, Khéops a concentré toutes les ressources sur la construction de la Grande Pyramide de Gizeh, qui est proche de la capitale égyptienne de Memphis, a-t-il ajouté.
Khufu s'est peut-être senti politiquement sécurisé dans le sud de l'Egypte et ne voyait aucune nécessité de maintenir ou de construire des pyramides là. Le «centre de gravité de l'Egypte était alors à Memphis pendant de nombreux siècles - cette région a épuisé les ressources et la main-d'oeuvre dans les provinces, toutes les régions étant mis à profit pour les grands chantiers de construction des complexes funéraires. "
Afin de protéger la pyramide, une clôture a été construite autour d'elle. Les fonds pour la construire ont été fournis par le American Research Center en Egypte et le National Endowment for the Humanities.
Sources : https://www.livescience.com/42999-photos-step-pyramid-uncovered-in-egypt.html
Credit: Courtesy Tell Edfu Project at the University of Chicago’s Oriental Institute.
Yves Herbo Traductions (c) -
Du Fer mystérieux dans une pyramide égyptienne
Cet article est aussi un complément à celui-ci, qui parle des datations des premières mines de Fer officielles et non officielles :
Extraits de "Voyages du Duc de Raguse" Revue des Deux Mondes - 1837 - tome 11.djvu/pages 759-760
" (...) Au-delà du Caire commence une autre Égypte, celle de la primitive histoire et des anciens jours. On laisse derrière soi la civilisation nouvelle avec ses richesses et ses produits, et les pyramides, qui, du Caire, vous apparaissent dans toute leur gloire, vous dénoncent que vous mettez le pied dans un autre monde. Quand vous marchez sur elles, on croirait qu’elles s’abaissent et que leurs dimensions s’amoindrissent ; mais cette illusion n’est que passagère, et quand vous les touchez, elles se dressent devant vous comme un géant de pierre, qui vous accable de son immensité.
Les pyramides ont été visitées et fouillées tour à tour par les divers conquérants de l’Égypte, par les Perses, les Grecs, les Romains et les Français. Les dégradations que ces monuments ont subies sont l’ouvrage des hommes beaucoup plus que celui des siècles. La seconde pyramide, qui est à peu près de la même grandeur que la première, a été ouverte par Belzoni. Comme dans la première, des couloirs rapides et étroits conduisent à une chambre sépulcrale où se trouvait un sarcophage dont le couvercle était brisé. Il renfermait des ossements que l’on a jugé être ceux d’un bœuf, ce qui autoriserait à penser que le dieu Apis partageait quelquefois avec les rois d’Égypte la gloire d’avoir une pyramide pour tombeau. La troisième est d’une dimension beaucoup plus petite ; mais les matériaux qui ont servi à l’élever sont aussi beaux que ceux de la grande. Près de la seconde pyramide, dite de Céphren, étaient des constructions étendues qui appartenaient à un temple. A peu de distance et tout autour il y a encore plus d’une centaine de petites pyramides, dont plusieurs sont debout, d’autres renversées sur le sol. Toute la surface est couverte de tombeaux ruinés, et la montagne a été percée de puits qui servaient aux inhumations. C’est comme une immense ville de morts qui a recueilli les générations accumulées de la population de Memphis. (....)
Wikipedia - Pyramide de Khéops :
" Le couloir descendant, incliné de 26°26'46" et long de 105 mètres, aboutit à un couloir horizontal long de 8,90 mètres menant à la chambre souterraine. Cette dernière, ainsi qu'une grande partie de la descenderie, a été creusée dans la roche naturelle et demeure inachevée. Dans le mur sud fut ébauché un corridor de seize mètres de long ne débouchant sur rien. Un décaissement fut pratiqué dans le sol de la chambre. Les ingénieurs John Shae Perring et Howard Vyse y pratiquèrent en 1837, un puits profond de 11,60 mètres ; lequel, espérèrent-ils, les conduirait jusqu'à la chambre sépulcrale. Leurs pensées étaient alors inspirées par le voyageur grec Hérodote selon qui le corps de Khéops reposait sur une île, entourée d'un canal et située en dessous de l'actuelle chambre souterraine. Leurs recherches ne menèrent à rien.
L'aspect inachevé (ou détruit ?) de la chambre souterraine semble prouver qu'elle constitue un premier projet abandonné, l'architecte ayant opté ensuite pour un aménagement dans la maçonnerie de la pyramide. "
L'AFFAIRE DE L'ÉTRANGE PLAQUE DE FER TROUVÉE DANS LA GRANDE PYRAMIDE EN 1837
" Le vendredi 26 mai 1837, J. R. Hill, membre de l'équipe du célèbre Colonel ingénieur anglais Howard Vyse, chargé de nettoyer le conduit Sud de la chambre du roi, fait une découverte sans précédent sur la façade extérieure Sud de la pyramide. Cette découverte se situe au début de la bouche de ce conduit. Plus exactement, l'objet qu'il découvre est profondément et fortement scellé à l'intérieur d'un joint interne de la maçonnerie. Pour arriver à l'extraire Hill doit utiliser de la poudre à fusil pendant plusieurs jours (et non pas de la dynamite comme beaucoup d'auteurs l'ont écrit, puisqu'en 1837 la dynamite n'existait pas encore, Nobel, son inventeur, n'ayant alors que 4 ans).
J. R. Hill fait exploser les 2/3 des pierres formant l'entrée du conduit. Ce faisant, il défigure pour toujours la façade Sud de la Grande Pyramide en lui infligeant une grande entaille verticale au 102ème niveau. Pour le moins "explosives", les méthodes de Vyse et de son équipe furent abondamment critiquées par la suite. Mais c'était trop tard, le mal était fait. Il faut dire également, pour la petite histoire, que Hill était vraiment dangereux, n'y allant pas par quatre chemins pour obtenir des résultats. Durant ces jours-là, il manqua de décapiter un de ses collègues ; l'ingénieur John Shea Perring, qui se trouvait dans la chambre du roi sous l'arrivée du conduit Sud au moment où Hill fit tomber une lourde pierre dans le conduit ! C'est peut-être à cause de cet accident qu'on ne trouva ni Perring ni son autre collègue ingénieur James Mash sur les lieux, au moment où Hill réussit enfin à détacher sa découverte. On peut ajouter aussi que le Colonel Vyse, officier de la Garde Royale Britannique, était extrêmement pressé de faire des trouvailles. D'une part, il était en compétition acharnée avec le capitaine italien Giovanni Battista Caviglia, avec lequel il s'était définitivement fâché le 13 février 1837, se séparant de l'Italien après s'être servi de lui et de sa licence de fouille. De son côté, Caviglia faisait découvertes sur découvertes. D'autre part, Vyse devait des comptes à ses bailleurs de fonds. On sait qu'il avait dépensé 10.000 £ rien que pour l'année 1836-37, ce qui représentait une véritable fortune à l'époque. Et il n'avait toujours rien trouvé. Cette situation délicate fut largement utilisée pour mettre en doute certaines de ses découvertes, à la fois à tort et à raison, comme nous allons le voir.
UNE PLAQUE QUI DÉRANGE
Hill a donc enfin réussi à extraire la plaque tant convoitée. C'est une plaque de fer plate de 30.5 cm de long sur 8.6 cm de large, avec une épaisseur variable d'un maximum de 4 cm. Le poids de la plaque étant d'environ 750 g. On ne sait toujours pas à quoi elle servait. Certains ont avancé, en s'appuyant sur sa nature fragmentaire, que c'était peut-être une fermeture du conduit même si celui-ci a une taille plus grande (30.5 x 23.3). Mais dans ce cas pourquoi avoir profondément cimenté dans la maçonnerie cet objet et pourquoi ne pas en avoir trouvé d'autres dans les autres conduits ?
Vyse déclara au monde qu'il venait de trouver avec son équipe : " La plus ancienne pièce de fer forgé jamais trouvée ". Les ingénieurs Perring et Mash signèrent des expertises et certificats d'authenticité comme quoi la plaque avait été retirée du plus profond de la maçonnerie avec beaucoup de difficulté et d'explosifs (!) et qu'aucune ouverture, fissure ou passage n'avaient été trouvés en connexion avec la plaque et que donc, le fer n'avait pu être placé là après la construction de la pyramide mais bel et bien pendant la construction. Vyse a envoyé l'objet avec les expertises au British Museum. (Références et emplacement actuel : Egyptian Department, N° 2433, 3rd Egyptian Room, Case K, 29). Beaucoup de silence et même des accusations de faux accueillirent cette découverte. Pour les détracteurs les moins méchants, il ne pouvait s'agir que de fer météoritique (on a trouvé de rares morceaux d'acier météoritique martelés dans des objets précieux des premières dynasties).
PROBLÈME DE DATATION
Pour vous éclairer, sachez que l'usage général du fer n'arriva pas en Égypte avant environ 1300 avant J-C et qu'il n'arriva dans le Sud de l'Europe que vers 1100 avant J-C (selon H.R.Hall, "Note on the Early Use of Iron in Egypt" Man 3, 1903). Or, le fait que cet objet puisse dater de l'époque de la pyramide voudrait dire que cette plaque daterait d'environ 3500 avant J-C. (datation "orthodoxe actuelle de la pyramide"). Ce qui veut tout simplement dire que soit la datation de la pyramide est fausse, soit que l'utilisation du fer en métallurgie était beaucoup plus ancienne en Égypte, soit les deux ! On comprend alors pourquoi cet objet embarrasse tout le monde. Il met carrément en jeu la datation officielle de la Grande Pyramide.
Or, nous allons vite comprendre que cette trouvaille est fondamentale et présente toutes les garanties d'authenticité. Le très sérieux, brillant et respecté archéologue anglais Flinders Petrie allait écrire au sujet de cette plaque en 1883 que non seulement les reçus du British Museum étaient extrêmement précis, mais qu'il y avait sur la rouille du fer, la trace d'un nummulite prouvant ainsi que la plaque avait bien été enterrée extrêmement longtemps derrière des blocs de calcaire nummulitique et était certainement très ancienne. Petrie ajouta qu'il n'y avait aucun doute sur le fait que cette pièce était authentique et utilisée par les maçons pendant la construction de la Grande Pyramide.
LA GUERRE DES EXPERTS
Ce fut la guerre entre les différents experts, mais l'assertion dogmatique de l'égyptologie "classique" comme quoi tout fer provenant de l'Ancien Empire, de par sa très grande rareté, ne pouvait être que d'origine météoritique (donc non travaillé en métallurgie complexe), ne pouvait pas tenir éternellement. Rappelons d'abord que si le minerai de fer est fréquent sur Terre, il est beaucoup plus difficile à travailler que le cuivre et l'étain et sa métallurgie est beaucoup plus compliquée que le bronze. En effet, pour qu'il fonde, il lui faut une température de 1535° Centigrade. Mais pour pouvoir le forger, une température de 1100° à 1150°, suffit. (Le cuivre lui, fond à 1083°C et si on lui ajoute de l'étain il fond à 900°C, et on obtient ainsi du bronze).
Or, si on ne peut pas faire de datation au carbone 14 pour le fer, il y a un moyen assez simple de savoir s'il est d'origine météoritique ou non, c'est de savoir s'il contient du nickel. Tout fer de provenance météoritique contient un taux de nickel variant de 4% à 26%. Le nickel est très rare dans le minerai de fer terrien, même si on peut en trouver quelques infimes traces. Une analyse était donc nécessaire pour savoir si la fameuse plaque de fer de la Grande Pyramide était d'origine météoritique ou si elle était au contraire un fer forgé et donc ferromagnétique.
Mais avant de vous parler des résultats de l'analyse qui fut réalisée, il est intéressant de voir que ces analyses n'étaient pas réellement indispensables (sauf pour vérification ultime bien sûr).
LES ÉCRITS DE MANHÉTHON
Pour attester ou non de l'authenticité de la plaque de fer, peut-être aurait-il suffi en effet à certains égyptologues de se pencher sur le corpus d'écrits précieux que les Anciens égyptiens nous ont légués. Je pense notamment aux écrits de Manhéthon (Ma-n-Thoth), grand prêtre de Héliopolis au troisième siècle avant J-C, cité par Plutarque. Manhéthon a écrit entre autres une histoire de l'Égypte en 30 volumes, laquelle brûla dans la bibliothèque d'Alexandrie en 47 av. J-C.
Il nous reste cependant quelques textes de cet historien antique et c'est à lui que nous devons par exemple la répartition dynastique encore en vigueur aujourd'hui. Il est toutefois un fait beaucoup moins connu concernant ses œuvres : Manhéthon a en effet écrit que les 8 Pharaons Memphite de la 4ème Dynastie étaient tous "d'une race différente". Il a dit aussi que les anciens égyptiens connaissaient très tôt la différence entre le fer ferromagnétique, qu'il nommait "Mehit-Ba" fer "nord-sud", "Os d'Osiris" et le fer non-ferromagnétique, d'origine météoritique qu'ils nommaient : "Os de Seth". Le fer météoritique en provenance du ciel était un fer qui venait du domaine sombre de Seth, "des cieux de nuit" et il était donc mis en opposition au culte solaire.
Il est impressionnant de voir, en se référant aux précisions de Manhéthon, que les anciens égyptiens connaissaient aussi parfaitement la différence entre le pôle Nord géographique défini par l'axe de rotation de la Terre et le pôle Nord magnétique, décalé de l'autre d'un millier de km, et fluctuant. Notons par exemple que le culte à Memphis, proche de Giza, était un culte polaire du vrai Nord géographique. Tout à Giza est orienté scrupuleusement sur le vrai Nord, qui est le culte de Ptah. La Grande Pyramide est orientée avec une incroyable précision sur ce vrai Nord. Pour comparaison, sachez qu'à notre époque le monument le plus précisément aligné sur ce Nord est l'observatoire de Paris. Il est à 6 minutes d'un degré du vrai Nord. Et bien la Grande Pyramide de Giza est quant à elle, à seulement 3 minutes d'un degré du vrai Nord. En outre, des études menées ont prouvé qu'en fait cette différence de 3° est probablement liée à un déplacement du pôle terrestre (Cela pourrait d'ailleurs prouver la datation de Khéops), ou à un mouvement de la plaque continentale africaine. Selon les chercheurs qui défendent ces thèses, à l'origine de sa construction, la pyramide était parfaitement alignée sur ce Nord, ce qui constitue une prouesse technologique inégalée. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas pour rien si les Grecs ont décerné la première place à la Grande Pyramide de Giza dans leur classement des 7 merveilles de ce monde, et si c'est justement la seule qui soit arrivée jusqu'à nous.
AU-DELÀ DE L'ENTENDEMENT
Au passage, je ne peux m'empêcher de vous signaler la perfection incroyable de la découpe, qualifiée d'optique par les spécialistes, des blocs de revêtement en albâtre blanc resplendissants de la Grande Pyramide. Il en reste encore quelques-uns qui ont traversé les siècles pour témoigner de la grandeur des bâtisseurs de ce monument. Revêtement d'origine restant sur le sommet de Chéphren (->). Ce revêtement à l'origine couvrait la pyramide entière, la transformant en quatre magnifiques miroirs géants et triangulaires. Il a été calculé que la réflexion de la lumière était telle et si puissante au soleil que cela devait être visible depuis la Lune. Exactement comme une étoile brillante sur Terre, visible depuis notre satellite, illustrant la dénomination ancienne de la Grande Pyramide "Ikhet", "Lumière Glorieuse". Pourquoi a-t-on rendu visible depuis l'espace, comme une balise, ce monument ? C'est une question à méditer, ne croyez-vous pas ? Selon les études de Sir Flinders Petrie, l'erreur de parallélisme des bords de ces gros blocs de revêtement d'albâtre de 16 tonnes chacun, est de moins de 0.002 cm/mètre, c'est-à-dire la précision de nos instruments optiques les plus sophistiqués. La surface des blocs est parfaitement plane avec une erreur de 50 microns. Or, l'angle dihedral exact entre deux blocs a une erreur d'un peu moins de 5 secondes seulement. Chacun de ces 25.000 blocs est donc un chef d'œuvre de précision optique comparable au miroir actuel du télescope américain du Mont Palomar (R. Temple "The Crystal Sun", p. 561, 1999).
DES ANALYSES TOUJOURS...
En novembre 1926 et avril 1932, la plaque fut examinée par le Dr J. H. Plenderleith du Laboratoire du British Museum qui déclara que la pièce de la Pyramide "consistait en une fine couche de fer métallique recouverte plus ou moins de ses oxydes". Le Dr Plenderleith ne détecta aucun nickel et donc il conclut à un fer d'origine terrestre.
En 1989, une autre analyse très complète a été faite par le Dr El Sayed El Gayar et M. P. Jones, et publiée dans le "Journal of the Historical Metallurgical Society" (Vol 23, p. 75-83). Cette analyse a été effectuée sur un fragment de 1 cm et de 1.7 g de la plaque. Les résultats ont confirmé l'origine terrestre. Selon l'analyse le fragment de la plaque consiste en de nombreuses lames de fer martelées ensemble de différentes épaisseurs, sans globules de cuivre avec quelques traces infimes d'or sur une des couches oxydées. (Peut-être la plaque était-elle à l'origine recouverte d'or). Les scientifiques ont en tout cas confirmé l'extrême ancienneté de la plaque trouvée dans la Grande Pyramide. Cette analyse comme les précédentes soulignait donc l'incohérence de la datation de la pyramide. Elle accentuait du même coup le malaise de la communauté égyptologique classique. Il ne vous surprendra donc pas d'apprendre que l'on procéda alors à une énième analyse de la plaque en 1993. Cette analyse a été menée par le Dr G. Mc Donnell qui s'aligna sur le descriptif des résultats de l'analyse de El Gayar et Jones (tout de même), sauf sur le point le plus important : selon lui, même si la fabrication était très ancienne elle ne semblait pas d'une grande antiquité... Ainsi, après plusieurs sérieuses évidences on insinuait un doute bien pratique sur une pièce à conviction de première importance.
CONCLUSION
Cette plaque n'est pas le seul exemple de fer forgé très antique découvert en Égypte. Le Professeur Gaston Maspero a en effet trouvé en 1882 du fer dans une pyramide royale de la 5ème Dynastie à Abu Sîr ainsi que des parties d'outils à Dashur. Petrie lui, a trouvé du fer dans un dépôt de la 6ème Dynastie, à Abydos. Ce fer a été analysé et jugé non météoritique. Plus tard, Georges Reisner a trouvé du fer dans le temple de Mykherinos. Il fut également analysé comme non météoritique. Ainsi, l'assertion des détracteurs qui répètent que tout fer en Égypte d'avant le Nouvel Empire est d'origine météoritique est fausse. Cela signifie que la technologie du fer était bien connue en Égypte dans une Antiquité très reculée, même si peut-être cette technologie était étrangère, comme le suggèrent certains spécialistes. Quoi qu'il en soit, ce fer pose un réel problème de datation. Mais il y a encore davantage !
Une campagne dont je ne vous ai pas encore parlé est venue raviver la polémique. Il s'agit du "Pyramids Carbondating Project" de 1983-84 mené par les fameux égyptologues Mark Lehner dont je vous ai déjà parlé et Robert Wenke de l'université de Washington. Cette campagne était financée une fois de plus par la Fondation Cayce. À votre avis, pourquoi n'avez-vous jamais entendu parler des résultats fort intéressants de cette campagne ? Tout simplement parce que ces résultats sont incroyables et penchent pour une datation beaucoup plus ancienne de la Grande Pyramide. En effet, ce projet avait pour but d'analyser les mortiers utilisés sur Khéops. Ainsi, 13 spécimens de mortier de la Grande Pyramide ont été analysés et ils ont donné une datation de 3101 à 2853 av. J-C, au lieu des 2500-2400 av. J-C de la datation officielle. Sept spécimens de mortier de la deuxième pyramide, celle de Chéphren, ont donné quant à eux une moyenne de 2988 av. J-C. Enfin, un spécimen de bois de la barque enterrée au pied de la Grande Pyramide donna la date extraordinaire, au carbone-14, de 3400 av. J-C. Ajoutons que des mortiers encore plus anciens pourraient être trouvés sur les pyramides, car il y a eu plusieurs restaurations aux cours des âges, et il est toujours possible que les mortiers analysés ne soient pas les originaux mais proviennent de restaurations à cause de leurs emplacements externes sur les faces des pyramides. Ainsi, les évidences et les preuves d'une datation plus ancienne de Giza et d'une technologie de pointe existent bel et bien. Nous allons continuer à vous les présenter en dépit de la chape de mauvaise foi et de silence qui les recouvre habilement.
LE TABOU SUR LE FER MÉTÉORITIQUE
Il existe une traduction de Wallis Budge en 1911 provenant d'un texte de l'époque du pharaon Pépi II (2278-2184 av. J-C), qui parle du "fer qui provient de Seth et qui se trouvait dans l'avant-bras de Seth et transférait aux décédés le pouvoir de l'œil d'Horus". Il existe un autre texte traduit par Robert H O'Conneli en 1983 (Chant 148, "Coffin Text") où l'on indique que la conception d'Horus est due à un impact météoritique : "... L'explosion d'une météorite de celles que les Dieux craignent, Isis se réveilla enceinte de son frère Osiris". Or, comme les Anciens égyptiens considéraient la constellation de la Grande Ourse comme la demeure de Seth, ils considéraient plausiblement que le fer météoritique avait cette provenance, et qu'en tout cas le fer météoritique, pour s'apparenter au démon Seth était néfaste, et c'est pourquoi non seulement toute image de Seth était exclue de tout temple, tombe pharaonique et pyramide jusqu'à l'époque Ramesside), mais si l'on mettait à l'intérieur d'une construction du fer météoritique, il s'agissait d'une véritable désacralisation du lieu, un acte très grave. Le fer météoritique était tabou. Donc si la plaque de fer trouvée par Vyse date bien de la construction de la Grande Pyramide, quelle que soit sa véritable date, selon la logique des Anciens égyptiens, elle ne pouvait pas être d'origine météoritique mais bel et bien du fer ferromagnétique, forgé ! L'Égypte Ancienne n'est pas le seul endroit ou le tabou sur le fer météoritique était pratiqué. Le Professeur Argentin José Lopez de l'Université de Cordoba ("Misterios Egipcios", Buenos Aires, 1974) cite volontiers à ce propos, l'interdit fait aux constructeurs du Temple de Salomon à Jérusalem d'utiliser pour sa construction à l'intérieur aucun outil de ce fer : "Lorsqu'on bâtit la maison, on se servit de pierres toutes taillées, et ni marteau, ni hache, ni aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'on la construisait." (1 Rois 6.7). Ou encore ce passage pour la construction d'un autel : "Là, tu bâtiras un autel à l'Éternel, ton Dieu, un autel de pierres, sur lesquelles tu ne porteras point le fer". (Deuteronome 27:5). José Lopez ajoute que si l'utilisation des roues dans les jouets des enfants Mayas est très bien connue des archéologues, la civilisation Maya évitait son utilisation ainsi que celle du fer à cause de ce tabou... "
Sources : Antoine Gigal - https://dossiers.secrets.free.fr/egypte/plaies.8datation.htm
Yves Herbo (c)
L'Oeil d'Horus - série documentaire - FIN
Edfou - le Temple d'Horus
Egypte ou les Mystères d'Horus :
8 heures d'images exceptionnelles et de mystères autour de l'Égypte et de l'Oeil d'Horus…
Documentaire traitant de la fin de l'Atlantide et du début de l'Égypte.
Il explique en détail et en globalité le fonctionnement de la civilisation Égyptienne orchestrée par une caste de prêtres.
Ces prêtres voulant perpétuer le savoir des Atlantes ont dirigés en secret l'ascension d'une des civilisations les plus évoluée de l'histoire humaine.
Des monuments anciens au début des religions monothéistes, de l'illumination en passant par l'étude de la précession des équinoxes, ce documentaire est bourré d'informations pour la plupart occultées ou mal interprétées par nos livres d'école.
Origine du documentaire : : España-Colombia
Titre original : El Ojo De Horus
Statut : 10 épisodes
Réalisateur : Fernando Malkun
Genre : Documentaire
Durée : 8h 03mn 50s
Date de diffusion espagne : 2000
Liste des épisodes :
1 - L'École des Mystères
2 - Osiris Seigneur de la Réincarnation
3 - Le Sphinx, Gardien de l'Horizon, Genèse de la Connaissance
4 - La Fleur de la Vie
5 - Saqqarah, Le Complexe de Cristal
6 - Saqqarah, La Machine Quantique
7 - Dendera, Berceau de l'Astronomie
8 - Edfu, le Chemin de la Compréhension
9 - Kom Ombo, Portail pour la Liberté
10 - Philae, le Principe Féminin
1 - L'École des Mystères
2 - Osiris Seigneur de la Réincarnation
3 - Le Sphinx, Gardien de l'Horizon, Genèse de la Connaissance
4 - La Fleur de la Vie
5 - Saqqarah, Le Complexe de Cristal
6 - Saqqarah, la machine quantique
7 - Dendera, l'aube de l'astronomie
8 - Edfu, le Chemin de la Compréhension
9 Kom Ombo, Portail pour la Liberté
10 - Philae, le principe féminin
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires,
Egyptologie : une momification pré-dynastique
Culture Badari - Egypte préhistorique - Bobak Ha'Eri − CC-BY-2.5
Avoir la volonté et la capacité de revenir "gratter" ce qui semble déjà connu et postulé, acquis, c'est l'une des vertus que j’apprécie le plus chez les meilleurs archéologues et les meilleurs anthropologues. C'est souvent ainsi que des découvertes se font, sur de l'acquis et du "figé", du non-remis en cause depuis trop longtemps. Souvent parce que la chose "figée" et "certaine" est associée à un grand nom, à une sommité scientifique, qui avait pourtant comme tout le monde le droit de se tromper ou de se fier aux acquis de son époque...
C'est un peu le cas en ce qui concerne l'Egyptologie, tant les choses si "certaines" depuis la fin du 19ème siècle et les débuts du 20ème se trouvent mises à défaut par des études plus poussées, avec des moyens modernes, mais aussi de nouvelles découvertes qui changent la mise...
Cet article vous propose de revenir tout d'abord sur la préhistoire de l'Egypte et les quelques civilisations découvertes ayant devancées celle que nous connaissons tous à travers nos livres scolaires et musées, l'Egypte des dynasties pharaoniques...
Car, si les premiers pharaons ont probablement été couronnés vers le 3ème millénaires avant JC, on sait maintenant (mais Petrie avait déjà indiqué les traces d'une présence dès l'Holocène dans la Vallée du Nil, à la fin du 19ème siècle) qu'une forte présence humaine existait déjà 10.000 ans avant JC, sur les mêmes lieux. On ne sait pas grand chose de ce qu'il s'est passé entre cette période encore humide des débuts et cet assèchement total vers 4000 avant JC, hormis le fait que le Nil a plusieurs fois changé son lit, creusant ou réhaussant alternativement sa vallée et les sites autours...
On sait qu'il a existé un ou plusieurs peuples, tribus, qui ont, et c'est une première surprise, fait d'incessantes navettes entre les régions de savanes (devenues des déserts depuis) et les régions humides du Nil, comme des guides de troupeaux assujettis à livrer pendant des millénaires le lait, fromages et denrées liées à leurs activités pastorales, à des endroits précis probablement à l'époque, mais diversifiés. C'était donc déjà une forme d'organisation et ces gens ont eu une "mission", un "job" inchangé et permanent à effectuer pendant des siècles. Puis, après 5000 ans de ce régime simple d'élevage pastoral, on découvre les premières implantations sédentaires et fixes : des éleveurs ont arrêté de faire la navette et se sont mis à, en plus de l'élevage, cultiver des plantes, sur place. C'est principalement aux endroits les plus humides de l'époque, au Delta du Nil et au Fayoum que cela se produit. On rejoint ici rapidement le néolithique déjà développé ailleurs (Mésopotamie) et d'ailleurs, l'apport de l'Orient est visible immédiatement. Alors qu'on élevait principalement le bœuf africain domestiqué jusqu'à présent (dès 7000 ans avant JC probablement, voir bien avant dans le Sahara plus profond - voir les dessins rupestres algériens et libyens, etc), chèvres, moutons, porcs et orge, blé et lin question plantes font leur apparition dans ces régions humides, tous originaires de l'orient. Il est indéniable qu'un contact définitif entre l'afrique et l'orient s'est produit à cette époque, faisant de l'Egypte la première région ayant une double appartenance. D'après les estimations actuelles, c'est vers 4200 avant JC que tout est déjà en place pour pouvoir produire ce qui deviendra l'une des premières et principales civilisations du monde, moins de mille ans plus tard...
Et ce n'est probablement pas pour rien que la toute première culture, civilisation organisée et populations sociales se trouvent dans ces régions du nord égyptien et sur la rive orientale du Nil. A l'Est donc, d'où sont probablement venus les apports et connaissances de Mésopotamie, via l'isthme de Suez et les côtes syro-palestiniennes... C'est là que la civilisation des Badari s'implante, entre les villes modernes d'Assiout et de Tahta sur une trentaine de kilomètres. On y a découvert des nécropoles dans le massif calcaire. Les morts sont enterrés sur le côté, en position « fœtale », la tête généralement orientée au sud. Les individus reposent dans de simples fosses, souvent enveloppés de nattes. Les objets qui les accompagnent révèlent à priori une société complexe et inégalitaire, capable de produire des biens de luxe. À côté de belles poteries rouges à bord noir et à la surface ondulée, on note des objets en ivoire de très grande précision : des figurines généralement féminines, des cuillers, peignes, épingles à cheveux. Des palettes à fard, réalisées dans une belle pierre vert-noir appelée « grauwacke », et dont les gisements se trouvent dans le wadi Hammamat, font leur apparition sous des formes simples de losanges plus ou moins allongés, prouvant le soin apporté au maquillage. Le peu qu'on connaisse des habitats (rien n'a subsisté quasiment) atteste un mode de subsistance mixte, où, à côté des espèces domestiques d'élevage et d'agriculture, l'économie de ponction – chasse, pêche, cueillette – joue encore un rôle important. Les relations avec leurs voisins de Basse-Égypte sont attestées à travers certains groupes d'outillage lithique – les pointes de flèches à base concave – et peut-être dans la technique particulière de polir les poteries. Ces populations connaissaient bien les déserts et particulièrement le désert oriental, entre Nil et mer Rouge, qu'elles traversaient en quête de coquillages marins et dont elles surent très vite exploiter les richesses pétrographiques – grauwacke, stéatite, malachite. On peut également noter ici la coïncidence - si c'en est une, de leur apparition sur les rives du Nil vers -4000 avant JC donc, au même moment où se serait produit une catastrophe au niveau de la Mer Rouge selon certains auteurs, une rupture de barrage naturel entraînant une immense inondation ("déluge" selon certains) et engloutissement de régions entières autour de la Mer Rouge...
civilisation des Badari
400 ans plus tard, cette culture "orientale" s'étend plus au sud et, vers -3800 avant JC, on découvre (avec l'archéologue Petrie donc) la première civilisation de Nagada, vers Louxor. Les chasseurs-cueilleurs-agriculteurs sont devenus aussi des guerriers. Cela se voit dans les encore rares dessins et représentations humaines : comme des indiens des amériques, les seuls personnages dessinés sont manifestement des guerriers vainqueurs : des personnages à la tête parée de plumes, les bras levés en signe de victoire, dominent des sujets plus petits, enchaînés et aux bras entravés (vase de Bruxelles et d'Abydos). C'est considéré comme une image "exagérée" du guerrier victorieux, mais certains archéologues montrent aussi des squelettes et des tombes d'hommes de haute stature, pas des géants, mais ce qui les feraient considérer comme tels, même de nos jours, par une population méditerranéenne !... A ce titre, il est difficile de trancher aussi facilement sur une simple représentation artistique et une possible réalité ethnique : l'apport de populations de guerriers venus d'ailleurs, du nord ou de l'est plus profond...
Et c'est là que la civilisation de Nagada, avec ses guerriers (de grandes statures ou non !), va faire la différence localement d'avec toutes les autres : les cultures de Basse-Egypte ont continué pendant un certain temps leur rôle de pasteurs-agriculteurs "classiques", sans trop accorder d'importances aux rites et cultes des morts par exemple - pas d'offrandes ou d'objets dans les tombes. Par contre, ils développent leurs techniques grâce aux apports et leurs relations avec le Proche-Orient voisin et sont les premiers à bénéficier du cuivre par exemple. Mais les princes nagadiens se trouvent à présent trop à l'étroit dans les cinq cents kilomètres de vallée du Nil qui séparent Assiout d'Éléphantine, aussi, les communautés agro-pastorales de Basse-Égypte vont disparaître, absorbées plus ou moins radicalement par le groupe dominant. On ne sait pas trop comment se processus s'est déroulé à l'époque. Plutôt qu'une guerre de conquête pure et dure, on pense à des formes d'assimilation plus variées : alliances, mariages, sans exclure les coups de force et trahisons, notamment avec certains groupes "durs" et dissidents du Delta, comme en témoigneront les documents de la fin de la période – les palettes ornées...
Cette expansion nagadienne se fera en final dans les deux sens, au nord comme au sud, en se déployant jusqu'aux marges de la seconde cataracte, en Nubie, là où se développeront des communautés particulières de Nubiens « égyptianisés », le fameux Groupe A. L'élite accentue considérablement le processus de hiérarchisation en affirmant alors sa différence par la possession d'objets luxueux. C'est l'apogée des grands couteaux, dont la confection exprime l'un des sommets mondiaux de la taille du silex, les princes commandent des bijoux en cuivre et en or, des ivoires travaillés, des pierres précieuses parfois venues de très loin, comme le lapis lazuli originaire d'Afghanistan, des palettes à fard zoomorphes et des belles poteries à fond blanc, décorées de motifs peints à l'ocre : spirales, vaguelettes, lignes ondulées, mais également des scènes complexes dominées par le thème de la navigation. Le Nil n'est pas seulement la voie de communication unique, celle qui relie le Delta au cœur africain, c'est aussi le lien symbolique qui unit deux mondes symétriques : celui des vivants et celui des morts. La tombe des Grands de Nagada, en ces temps d'expansion et de domination, reflète peu à peu la maison des vivants : elle s'édifie, se complexifie, alliant l'utilisation de la brique crue et de la pierre taillée, à la multiplication des chambres et des magasins, anti-chambres. Progressivement, durant la phase finale du Prédynastique, la phase Nagada III, elle redessinera pour l'éternité l'image des palais royaux, entourés de murs à redans et de tombes subsidiaires destinées à l'entourage du roi.
Très récemment, il aurait été redécouvert (et malheureusement abîmés par des écritures modernes de touristes peu respectueux) la représentation d'un des tout premiers pharaons égyptiens, cet ensemble de gravures rupestres étant nommé "la procession d'Horus" : la première représentation d'un pharaon, identifiée récemment sur une gravure rupestre (explication et photos).
C'est lors de cette dernière phase du Nagadien, entre 3300 et 2900 avant JC environ, qu'apparaît le processus de codification. Plusieurs artefacts disparaissent, comme la poterie décorée, les beaux couteaux de silex, d'autres évoluent, comme les palettes à fard devenues supports d'iconographie, tandis que des formes nouvelles apparaissent, comme certains vases que l'on retrouvera tout au long de l'Ancien Empire. Mais la grande nouveauté, c'est le début de l'écriture. Ainsi, dans la tombe U-j d'Abydos, des poteries portaient peints à l'ocre rouge des animaux associés à des motifs végétaux, interprétés comme les premiers signes de l'écriture hiéroglyphique, et lus comme la désignation du domaine (le végétal) de rois (les animaux) qui auraient régné durant une « dynastie 0 », soit entre 3300 et 3100 avant notre ère. Dès cette époque, un signe rectangulaire typique, appelé serekh, considéré comme la représentation d'une façade de palais, apparaît incisé sur la panse des poteries, parfois surmonté d'un faucon et à l'intérieur duquel prendra place, sous la Première Dynastie, le nom du Pharaon. Ainsi l'écriture apparaît-elle en relation avec la gestion des échanges commerciaux, la volonté de garantir l'intégrité et la qualité du produit, volonté émanant d'une élite de plus en plus puissante, qui, très rapidement, saura reconnaître ce « pouvoir » de l'écrit et se l'attribuera en se désignant : avant tout énoncé plus complexe, le mot renvoie au nom royal.
Mais le plus étonnant maintenant, c'est que le processus de momification pourrait bien avoir été inventé (ou amené avec elle de l'orient !) par la toute première culture implantée solidement en Egypte, les Badari cités plus haut !. " Jusqu'à très récemment, on pensait que les égyptiens avaient mis beaucoup de temps pour arriver à ce processus très complexe : le scénario privilégié était le suivant. Inhumant leurs morts dans de simples fosses dans le désert, les Égyptiens auraient d'abord constaté l'étonnante capacité de ce dernier à préserver les cadavres de la putréfaction. Puis l'Égypte serait devenue peu à peu un État centralisé et organisé, mais ce n'est que vers 2500 ans av. J.-C. que ses savants, sans doute, auraient constaté que différentes substances, comme les résines, permettaient de mieux préserver les cadavres. C'est de cette manière que peu à peu, l'art de la momification aurait pris son envol, devenant de plus en plus sophistiquée au fil du temps, avec son apogée entre 2000 et 1000 avant JC et atteignant toutes les couches de population.
Dans les années 1990-2000, des découvertes relancent le débat. Une équipe internationale met au jour un bien étrange cimetière, à Hiérakonpolis dans le sud de l'Égypte, datant d'environ 3500 ans av. J.-C. Leur attention est d'abord accaparée par l'abondance de victimes d'exécution ou de sacrifices (tués à la massue, décapités ou égorgés, scalpés, …) Mais ils font une autre découverte, en apparence plus modeste. Sur certains défunts, les fossoyeurs ont appliqué des linges imprégnés de quelque chose qui ressemble à de la résine. Puis ils les ont en partie emmaillotés dans du lin, et déposés sur des nattes. À l'inverse des momies usuelles, ils ne l'ont fait que sur certaines parties du corps − la tête ou les mains. Il y a même une jeune défunte, sans doute d'un haut statut social, dont les fossoyeurs ont traité de la sorte un organe, avant de le remettre en place.
Mais les chercheurs se rappelèrent alors ce qu'ils avaient lu dans un vieux livre des années 1920. Deux archéologues britanniques y relataient des emmaillotements similaires de têtes et de mains dans un autre cimetière. Par chance, ils avaient envoyé à l'époque des échantillons de ces tissus dans un musée anglais. Et au fil du temps, plusieurs égyptologues y avaient noté la présence d'une substance un peu cireuse… En outre, les textiles proviennent de cimetières a priori encore plus anciens que celui d'Hiérakonpolis. Bref, des analyses s'imposent.
Celles-ci révèlent que la substance contient bien de la résine de conifère. Et d'autres ingrédients : principalement des graisses, animales ou végétale, et un petit peu de sucre (ou de la gomme plantes), de cire végétale et de bitume. « Les résultats sont convaincants » explique Alain Tchapla, de l'université Paris sud. Les échantillons les plus anciens, indiquent les datations, remontent à près de 4200 ans av. J.-C. La plus ancienne preuve de momification. Et à une époque franchement inattendue pour les chercheurs.
En outre la recette est étonnamment similaire, écrivent les chercheurs, à celles des « embaumeurs égyptiens quand ceux-ci étaient au sommet de leur art, 2500 à 3000 ans plus tard ». De là à conclure que les bases de l'embaumement étaient déjà en place à cette date et ont perduré, il n'y a qu'un pas qu'Alain Tchapla enjoint de ne pas franchir. « Parfois, pour certaines momies, les analyses ne détectent rien d'autre que des corps gras. Il y avait visiblement une certaine diversité des pratiques de momification » (voir aussi ici, en anglais). Les chercheurs sont encore loin de savoir comment ces dernières ont évolué au cours du temps. D'abord en raison de la difficulté de réunir un échantillon vraiment représentatif de momies, notamment pour les hautes classes sociales (pharaons, grands prêtres, etc.) Ensuite parce que beaucoup de momies ont reçu divers traitements pendant leur conservation dans les musées, qui n'ont pas toujours été notés, ce qui peut brouiller les analyses.
Reste qu'il s'agit bien de prémices de la momification. Une raison de plus de s'intéresser aux occupants de ces cimetières, des populations méconnues que les égyptologues appellent la culture Badari. C'est en 1922 qu'un des deux archéologues britanniques cités plus haut, Guy Brunton, la découvre. "
Autre sujet d'étonnement :
Tabac et cocaïne : En 1976, l'État égyptien confie la momie de Ramsès II attaquée par les champignons, aux scientifiques français. La momie est reçue avec les honneurs dus à un chef d'état par le président d'alors, Valéry Giscard d'Estaing. Chargée de l'étudier, une botaniste du Muséum national d'histoire naturelle est obligée de se rendre à l'évidence : elle trouve dans l'abdomen du pharaon des minuscules fragments de feuille qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à du tabac. Quoi ? Ce dernier n'aurait pas été ramené d'Amérique après la conquête espagnole ? Faudrait-il imaginer d'extravagantes connexions entre l'Égypte ancienne et l'Amérique ? Le tollé est général. Mais la chercheuse française ne se démonte pas et fait analyser ses échantillons par un autre laboratoire, qui confirment ses conclusions. Le mystère aujourd'hui, reste entier. Il existait peut-être en Afrique à l'époque, une plante cousine du tabac et qui aurait disparu aujourd'hui. Les embaumeurs de Ramsès l'aurait utilisé, peut-être comme insecticide. Mais la momie ayant connu de multiples déménagements au cours des siècles, des contaminations à l'époque moderne ne sont pas totalement exclues, quoique assez improbables.
Une polémique similaire se répète en 1992, quand des analyses détectent des traces de cocaïne, de nicotine et de haschisch sur des momies d'un musée de Munich. Du haschisch, qui vient du cannabis, plante eurasiatique, passe encore… Mais la cocaïne est issue des feuilles de coca, que personne n'a vu pousser hors d'Amérique du sud avant le XXe siècle. Mais là encore, le travail des scientifiques est mis hors de cause. Ce qui n'est pas le cas de l'usage de drogue par ceux qui ont approché ou manipulé les momies, des archéologues au personnel du musée…
Références : J. Jones et al., PLoS ONE, 9, e103608, 2014 La citation en exergue est tirée du Livre des morts des anciens égyptiens, (trad. Paul Barguet).
https://archeo.blog.lemonde.fr/2014/10/04/les-premieres-momies-egyptiennes/
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_origines_de_legypte.asp
https://www.crystalinks.com/egypthistory.html
Yves Herbo (c) -
Jordanie : une amulette d'Amon-Ré trouvée
Un détail du scarabée trouvé à Khirbat Hamra Ifdan Crédit: Université de Californie, San Diego
Alors qu'ils exploraient les anciennes mines de cuivre dans le sud de la Jordanie, une équipe d'archéologues a ramassé une amulette égyptienne qui porte le nom du puissant pharaon Sheshonq I.
Le petit artefact pourrait attester de la campagne militaire légendaire que Sheshonq I aurait menée dans la région il y a près de 3000 ans, affirment les chercheurs.
Le scarabée (appelé ainsi parce qu'il a la forme d'un scarabée) a été trouvé sur le site producteur de cuivre de Khirbat Hamra Ifdan, dans le quartier Faynan, à quelques 31 miles (50 kilomètres) au sud de la mer Morte. Le site, qui a été découvert lors de fouilles en 2002, était à l'origine de la production intense de métal au cours de l'âge du Bronze ancien, entre environ 3000 avant JC et 2000 avant JC. Mais il y a aussi des preuves d'activités de fusion plus récentes à Khirbat Hamra Ifdan, pendant l'âge du fer, de environ 1000 avant JC à 900 av JC.
La séquence hiéroglyphique sur le scarabée se lit : " lumineuse est la manifestation de Rê, choisie par Amon / Re." Ce surnom correspond au nom de trône de Sheshonq I, le monarque fondateur de la 22ème dynastie de l'Egypte, qui est soupçonné avoir dirigé d'environ 945 avant JC à 924 avant JC, selon une description de l'artefact publié en ligne la semaine dernière dans la revue Antiquity.
L'auteur principal de l'étude, Thomas E. Levy, professeur d'anthropologie à l'Université de Californie, San Diego, a déclaré que la fonction des scarabées a changé tout au long de l'histoire de l'Egypte.
" La plupart du temps, c'étaient des amulettes, des bijoux, et parfois, périodiquement, ils ont été gravés pour une utilisation comme sceaux personnels ou administratifs," a déclaré Levy dans un communiqué. " Nous pensons que c'est le cas avec le scarabée de Sheshonq I que nous avons trouvé."
Le scarabée n'a pas été trouvé lors des fouilles, c'est plutôt un étudiant diplômé qui l'a ramassé à la surface du sol, pendant que Levy faisait une tournée des scories de la fonderie à Khirbat Hamra Ifdan. Bien que l'artefact n'ait pas été découvert dans son contexte archéologique d'origine, il pourrait fournir la preuve de l'étendue de la campagne militaire légendaire de Sheshonq I dans cette région riche en minéraux, ont dit Levy et ses collègues.
La découverte du scarabée ramène une vieille controverse sur la datation d'anciennes mines de cuivre du Levant sud - et leurs liens avec les événements bibliques.
Dans les années 1930, le rabbin et l'archéologue américain Nelson Glueck a affirmé qu'il avait trouvé les légendaires mines du roi Salomon quand il a découvert les sites de production de cuivre de la région. Mais dans les années qui ont suivies, les archéologues sont devenus plus réticents sur la façon dont ils pourraient utiliser les récits bibliques pour guider leurs interprétations. Dans les années 1970 et 1980, les archéologues qui ont fouillé dans le sud de la Jordanie ont fait valoir que l'âge du fer n'avait pas commencé avant le septième siècle avant JC - beaucoup plus tard que le 10ème siècle avant JC du règne (supposé) du roi Salomon.
Cependant, dans une étude réalisée en 2008 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, Levy et collègues ont utilisé la datation au radiocarbone pour montrer que les objets à Khirbat en-Nahas - un autre ancien site minier de cuivre et de fonte dans le Faynan, qui est si énorme qu'il peut être vu de l'espace - étaient en fait aussi vieux que le 10ème siècle avant JC !
" Pour moi, le débat sur la datation de la production de cuivre dans la région Faynan est terminé ", a déclaré Levy à Live Science dans un e-mail. " Nous avons produit plus de 130 datations au radiocarbone de haute précision pour les principaux sites de production et une gamme d'autres données. Quant à Salomon, sans inscriptions, nous ne savons toujours pas qui contrôlait la production de cuivre à ce moment, c'est sûr." (YH : Mais attention aux datations au carbone 14 et aux contaminations des années suivant l'origine ! Une erreur de 10.000 ans est vite arrivée... les objets peuvent être encore plus anciens à l'origine...)
Mais maintenant, ils ont apparemment des inscriptions reliant la région à Sheshonq I. Dans l'étude de 2008, Levy et ses collègues ont identifié une perturbation majeure dans la production de cuivre industriel dans le Faynan au cours du 10ème siècle avant JC, ce qu'ils ont attribué à la campagne militaire de Sheshonq I.
La Bible hébraïque référence les exploits du roi égyptien "Shishak" - considéré comme Sheshonq I. Le roi égyptien a affirmé avoir envahi la région, cinq ans après la mort du roi Salomon en 931 avant JC, conquérant les villes dans la vallée de Jezréel et la région du Néguev et même avoir marché sur Jérusalem. Les inscriptions du complexe de temples de Karnak, dans l'ancienne ville égyptienne de Thèbes, se vantent aussi de la campagne militaire de Sheshonq I dans la région.
Levy et ses collègues avaient précédemment trouvé des scarabées dans Khirbat en-Nahas, qui ressemblaient à des amulettes populaires du règne de Sheshonq I. Mais le nouveau scarabée contient la première preuve écrite, les chercheurs doivent relier les perturbations aux forces du pharaon, dit Levy.
Credit: University of California, San Diego
Source : https://www.livescience.com/47884-pharaoh-amulet-ancient-copper-mine.html
Yves Herbo Traductions (c)
Histoire détournée : La stèle de l'inventaire du Grand Sphinx
La « stèle de l'inventaire »
Le Grand Sphinx de Gizeh est l'une des statues les plus grandes et les plus anciennes du monde, mais les bases de ces faits, par exemple quand il a été construit et par qui, sont encore l'objet de débats. Les dossiers anciens et historiques indiquent que son corps a été totalement recouvert pendant de longues périodes de temps.
Bien que l'on pense grâce aux égyptologues traditionnels que cette stèle a été sculptée pendant la 26ème dynastie (664-524 avant JC), la raison pour laquelle la mention que Khéops l'a restaurée est ignorée par les égyptologues modernes est un mystère, alors que les autres informations inscrites dessus sont considérées par les mêmes personnes comme un fait historique !.
Le 'Stella' (le sombre monument rectangulaire) entre les pattes et devant la poitrine a été érigé sous le bref règne de Thothmoses IV (1420-1411 avant JC). Elle aurait été écrite par les prêtres du culte de Khufu-Khéops pendant la 26ème dynastie en l'honneur et mémoire des morts de l'Ancien Empire. Lorsque déterrée, il a été trouvé une phrase hiéroglyphique partiellement érodée près du fond, qui comprenait une syllabe du nom de Khephren (une seule). Elle a été traduite comme « louange à ONU-nefer...Khafre... la statue a été faite pour Atum-Harmakhis ". De nombreux égyptologues acceptent cela comme une preuve que Khafre a construit le Sphinx. D'autres sont en désaccord. Quelque temps après qu'elle ait été déterrée, l'inscription particulière en question est emmenée, disparaît et nous n'avons maintenant plus que des dessins uniquement...
Elle a été trouvée à Gizeh par Auguste Mariette dans les années 1850, dans les ruines du "Temple d'Isis". Elle indique assez clairement que Khéops (le père de Khephren) a restauré le Sphinx. Elle se lit comme suit :
"Long vie au roi de la haute et basse Egypte, Khéops, donneur de vie.
Il a trouvé la Maison d'Isis, maîtresse de la pyramide, à côté de la cuvette de Hwran (le Sphinx).
Et il fit construire sa pyramide à côté du temple de cette déesse, et il a construit une pyramide pour la fille du roi Henutsen à côté de ce temple.
Le lieu de Hwran Horemakhet (Sphinx) est sur le côté sud de la maison d'Isis, maîtresse de la pyramide.
Il a restauré la statue, toute couverte de la peinture du gardien de l'atmosphère, qui guide les vents avec son regard.
Il remplace la partie arrière des cheveux de la tête de Nemes, qui était absente des pierres dorées.
La figure de ce Dieu, coupée dans la pierre, est solide et durera pour l'éternité, gardant son visage regardant toujours vers l'est ".
Ce texte implique fortement que le Sphinx (et un temple dédié à Isis), existaient avant Khéops...
1871
L'égyptologue Français et directeur général des antiquités pour le gouvernement égyptien, Gaston Maspero, qui a fait des fouilles sur le Sphinx dans les années 1910 a affirmé que : « la stèle du Sphinx présente, ligne treize, le cartouche de Khephren. Je crois que c'est pour indiquer qu'une excavation a été réalisée par ce prince (Khephren), suivant quoi, ce sont certainement les preuves que le Sphinx était déjà enterré dans le sable au moment de l'époque de Khafre et de ses prédécesseurs. »
Cela implique que le Sphinx et le temple dédié à Isis existaient avant Kheops... et donc obligatoirement avant Khephren son fils...
Photos : Auguste Mariette (assis, de loin la gauche) et l'empereur Pedro II du Brésil, (assis, extrême droite) avec d'autres devant le sphinx, 1871
Notez bien une chose également, que vous pouvez vérifier par vous-même... que connaît-on au juste de la 4ième dynastie égyptienne et de Kheops, le soi-disant constructeur de la grande pyramide ? Très peu de choses ! Absolument tout ce que nous connaissons de ce pharaon (dont le nom a été trouvé dans la Grande Pyramide... systématiquement mal orthographié et gravées uniquement par des ouvriers de carrières de pierre (preuve de restaurations autant que de construction !) tient en une vingtaine de pages, toutes des notes, traductions et commentaires de scientifiques influencés par la grande période franc-maçonnique... Tant l'archéologue Birch que des égyptologues réputés comme Carl Richard Lepsius, Sir Flinders Petrie ont été très dérangés par le nombre de fautes et d'exceptions que l'on trouve dans ces inscriptions à tel point que l'on n'en a jamais trouvé de telles en 4 000 ans d'écriture hiéroglyphique ! De plus on trouve des noms hybrides de pharaons comme l'expression : "Khnum Khufu", or, manque de chance, on sait aujourd'hui que cette expression désigne le fils de Khéops : Chéphren. Même notre Gaston Maspéro national s'en est offusqué. Citons-le : " L'existence de deux cartouches Khéops et Khnem-Khufu au même endroit a causé beaucoup d'embarras chez les égyptologues". Sir Flinders Petrie suggéra même que ces cartouches étaient probablement des noms de Dieux et non pas des noms de personnes.
Déjà, nous ne savons même pas quand Khoufou (Kheops) est réellement né et mort exactement... il est censé être le deuxième pharaon de la IVe dynastie. Manéthon l’appelle Souphis Ier et lui compte soixante-trois ans de règne. Le papyrus de Turin présente une lacune pour son nom et lui compte vingt-trois ans de règne seulement... et le plus amusant est que si vous écoutez tous les spécialistes diplômés, et pour correspondre au calendrier "officiel", Kheops a pu régner ... de -2620 à -2516 ! soit 104 ans de règne !... autant dire que les doutes sont légitimes sur le fait que Kheops soit le constructeur de la Grande Pyramide et du Sphinx... d'autant plus que les petites pyramides de sa propre famille ont été trouvées bien plus loin dans la réalité... et qu'aucune des trois statuettes qui lui sont attribuées dans trois musées différents ne se ressemblent (on a même un crane très élongé pour l'une d'elle !)...
Yves Herbo, (c)
Le Temple du premier pharaon du Moyen Empire découvert à Abydos
Décidément, c'est une bonne année pour les chercheurs postés à abydos en Egypte. Après l'extraordinaire découverte de la tombe d'un pharaon mythique (voir lien en bas) et peu connu en début d'année, c'est dans le sous-sol, en pleine ville, que le temple d'un autre pharaon de l'ancienne égypte très peu connu également qui a été découvert. Voilà l'histoire complète de cette découverte du Temple Mahat de Nebhepetre Mentuhotep II à Abydos par des archéologues égyptiens.
Le 23 Avril 2014, non loin de temple de Seti I à Abydos, un affaissement du sol à l'extérieur d'une maison s'est produit à la suite de fouilles illicites à l'intérieur de la maison du voisin. La police des antiquités a réussi à arrêter les pillards et le ministère des Antiquités a immédiatement attribué un nombre d'inspecteurs et d'égyptologues pour effectuer un nettoyage et une excavation sur le site.
Ashraf Abd El Aal Okacha, Yasser Abd El Razik et Ayman Damarany ont commencé les travaux d'excavation sous la supervision de Gamal Abd El Nasseer (Directeur de Sohag Antiquités), qui ont conduit à la découverte du Temple de calcaire Mahat de Nebhépetrê Mentuhotep II.
Le Temple possède des hauts-reliefs et des inscriptions, y compris les titres de Nebhépetrê Mentuhotep II (qui régna de 2046 à 1995 avant JC), le premier pharaon de la 11ème Dynastie du Moyen Empire. L'importance de cette découverte sur Mentuhotep II est évidente quand on sait que seuls quelques panneaux de hiéroglyphes le concernant avaient été trouvés dans la nécropole de Kom El Sultan et publiés par Petrie.
Le Temple découvert est situé à 150 mètres au nord est du temple de Seti I. Intef II, le grand-père de Mentuhotep II, a pris possession de Thinis Nome et a étendu son autorité après sa victoire sur les monarques de Hérakléopolis Magna, mais vers l'année 14 du règne de Mentuhotep II, la guerre a commencé de nouveau et jusqu'à l'année 39 de son règne quand il a conquis Merykara, le territoire de la Basse-Egypte à cette époque, ce qui a donné à Mentuhotep II l'occasion de réunir l'Egypte et il est devenu le roi de Haute et Basse Egypte avec le titre de “S.ˁnḫ-ib-t3wy” "Horus, celui qui tonifie le cœur des deux terres ".
C'est alors que Mentuhotep II était probablement intéressé par la construction d'une structure pour lui dans le nord afin de faire preuve d'autorité et être plus proche de Khenti-Amentiu, la divinité d'Abydos comme il était inscrit sur les murs du temple découvert, qu'il était dédié à Khenti-Amentiu.
Le Temple découvert s'étend sur quelques mètres sous les fondations d'une maison et il y a eu un réservoir d'eaux usées de la maison créé en 1935 qui entre dans le Temple et qui a abîmé les murs et les inscriptions.
L'équipe des archéologues égyptiens a travaillé sur le démantèlement du réservoir et a déblayer le Temple, ainsi que les travaux de restauration nécessaires sur le site pour éviter plus de dégâts. Pour le moment, l'équipe travaille toujours sur la restauration et la documentation des inscriptions dans le Temple autant que les circonstances le permettent sur le site.
Ayman Damarany a dit au Louxor Times : "Je m'attends à ce qu'il y ait plus sur le site et peut-être d'autres sites de l'époque ou plus anciens que Mentuhotep II."
Source et photos (Photos courtesy of Ayman Damarany) : https://luxortimesmagazine.blogspot.de/2014/07/exclusive-full-story-mahat-chapel-of.html
Les précédentes découvertes égyptiennes en vidéos :
Newly Discovered Tomb Was Once Part of a Pyramid
" A 33-hundred-year old tomb recently excavated in Egypt is believed to have once been covered by a pyramid. - Une ancienne tombe de 3300 ans récemment excavée a probablement été autrefois recouverte par une pyramide. Archaeologists say the now missing upper portion would have been about 23 feet high and the only part of the burial compound visible above the surface. It most likely had both a chapel and a statue that listed who was laid to rest in the below ground chamber. Had that information remained, there would likely be a lot less mystery surrounding the discovery. Evidence and objects are scarce, and it’s believed the structure, including the lower area, had been ransacked a couple of times over the years. What remained was an empty sarcophagus covered in hieroglyphics and several human bones in the tomb. From those findings they were able to determine that the site housed a scribe who had ties to the military, given his elaborate final resting place. The bones belonged to approximately 3 men, 10 women, and two children. Their relationship to the scribe is unknown. Evidence that another sarcophagus had been there at one time was also found. In a separate chamber there were multiple burial figurines mentioning another man’s name.
- Les archéologues disent que la partie supérieure aujourd'hui disparue aurait été d'environ 23 pieds de haut (7 mètres) et était la seule partie visible de la composition de la sépulture au-dessus de la surface. Il y avait assez probablement toute une chapelle et une statue qui ont été notées comme avoir été inhumées dans la chambre du sous-sol. Avec ce que cette information révèle, il y aurait probablement beaucoup plus de mystères entourant la découverte. Les éléments de preuve et les objets sont rares, et ils croient que la structure, y compris la zone inférieure, ont été saccagées plusieurs fois au fil des ans. Ce qui restait était un sarcophage vide couvert de hiéroglyphes et plusieurs os humains dans la tombe. A partir de ces constatations, ils ont pu déterminer que le site abritait un scribe qui avait des liens avec l'armée, étant donné son dernier lieu de repos très élaboré. Les os appartenaient à environ 3 hommes, 10 femmes et deux enfants. Leur relation avec le scribe est inconnue. La preuve qu'un autre sarcophage avait été là à un moment a également été constaté. Dans une chambre séparée, il y avait plusieurs figurines funéraires citant le nom d'un autre homme. "
Des archéologues découvrent l'entrée d'une pyramide en Egypte à Abydos
https://www.maxisciences.com/pyramide/une-tombe-et-les-restes-d-039-une-pyramide-decouverts-en-egypte_art32303.html
Previously Unknown Egyptian Pharaoh Discovered
Archaeologists from the University of Pennsylvania working with the Egyptian Ministry of Antiquities have discovered and identified the remains of a previously unknown pharaoh, or king of ancient Egypt, named Senebkay. His name is written on the wall in a burial chamber within the Abydos dig site, close to the city of Sohag. An ancient list of Egyptian kings and queens reportedly had fragments of Senebkay’s name, but this is the first hard evidence that this forgotten pharaoh existed. Josef Wegner, the lead archaeologist on the dig from the University of Pennsylvania is quoted as saying: “We discovered an unknown king plus a lost dynasty. It looks likely that all of the 16 kings are all buried there. We now have the tomb for first or second king of this dynasty. There should be a whole series of the others.” Senebkay’s tomb looks like it was raided and his skeletal remains were disturbed. Experts believe that Senebkay lived over 36 hundred years ago. Evidence from analysis of the remains indicate that he lived to be in his 40s and was about 5 foot 10 inches tall (1m78). (voir article en français sur cette découverte de Senebkay)
Le temple d'Abydos - Egypte
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(écrivain français romancière livres romans égypte)
Le temple d'Abydos, dédié à Osiris, est sans doute le plus ancien temple d'Egypte
OVNI UFO N°7 - hieroglyphes ABYDOS
Yves Herbo Traductions, (c)
Des géologues contestent toujours les égyptologues au sujet du Sphinx et Gizeh
Pourquoi est-il si difficile pour les historiens de se réconcilier avec la preuve géologique contenue dans la Grande Pyramide et d'autres structures du plateau de Gizeh ?
En 1999-2000, le Dr Robert Schoch et John Anthony West ont fourni des preuves convaincantes que le Sphinx et son enceinte ont été coupés et patinés des milliers d'années ... plus tôt que les estimations des égyptologues. Pourtant, selon l'archéologue américain, Mark Lerner, qui a étudié le Sphinx depuis plus de 40 ans, l'imposante sculpture remonterait à l'ancien royaume de la 4ème dynastie, sous le règne du pharaon Khéphren.
Selon l'égyptologie, cela correspondrait à une période connue de l'Ancien Empire qui a commencé autour de 2600 avant J.-C. et a duré environ 500 ans. Cette théorie remonte le Sphinx à environ 5000 ans, qui est la théorie actuelle et la plus populaire parmi les principaux égyptologues actuels. (Lerner fonde son estimation sur l'analyse des couches de dalles de pierre placées sur les surfaces en ruine du Sphinx.).
Hérodote, en 450 avant notre ère, en attribuait la construction au pharaon Chéops de la 4e dynastie qui l'aurait fait ériger en -2650 pour lui servir de tombeau. Voir à ce sujet ce que ce célèbre écrivain voyageur pensait de sa construction lorsqu'il visita l'Egypte. En 1798, Napoléon, envoya sur le site de Gizèh une mission d'exploration qui resta sur place pendant trois ans pour tenter d'en éclaircir les nombreux mystères à sa construction et à son usage. Il visita d'ailleurs lui-même l'intérieur de Chéops et on raconte qu'il en fut très troublé. Il fallut cependant attendre la découverte de Champollion en 1824, grâce à la judicieuse pierre de Rosette contenant un texte écrit en démotique, grec et hiéroglyphes et qui lui permit de les déchiffrer, pour enfin comprendre ce que disaient ces hiéroglyphes égyptiens utilisés pendant deux millénaires avant notre ère.
Mais tout ce qui a été écrit et accepté depuis lors au sujet du site de Gizèh vient d'être remis en question par le travail acharné de ces trois chercheurs qui, grâce entre autre à la simulation astronomique informatique utilisée par eux et les preuves qu'elle leurs a apportées, affirment que le Sphynx a été taillé dans le roc du plateau il a plus de douze mille ans et que les trois pyramides n'ont jamais eu comme but final d'être des sépultures mais bien le témoin de ce qu'une autre civilisation, antérieure à celles des dynasties pharaoniques, avait découvert et était capables de faire. Cela dérange naturellement beaucoup de monde, et faute d'être épaulé par le gouvernement égyptien et la plupart des égyptologues des musées mondiaux qui réfutent en bloc ces allégations, les trois chercheurs ont maintenant recours à l'Internet pour faire passer leur message qu'ils ont chacun écrit dans des livres qui n'ont pas eu le retentissement qu'ils auraient du provoquer.
En 1990, une équipe d’experts se rendit sur le site. Cette équipe était constituée du géophysicien Thomas L. Dobecki, d’un océanographe et de deux géologues dont le géologue Robert Schoch de l’Université de Boston. Il avait déjà écrit à cette époque plusieurs livres et faisait autorité en stratigraphie (branche de la géologie qui étudie les couches de roche sédimentaire).
Après étude du site, ils en arrivèrent à la conclusion que le Sphinx était beaucoup plus usé par les intempéries que les monuments voisins, datant de l’Ancien Empire.
Ces monuments sont manifestement érodés par le sable. Par contre, les experts furent d’accord pour dire que le corps du Sphinx et ses murs d’enceinte présentaient une érosion par la pluie.
En octobre 1992, Schoch présenta ses travaux à la convention annuelle de la Geological Society of America. Son rapport était clair :
« L’érosion du Sphinx, comparée à celle des tombes de l’Ancien Empire, qui se trouvent à 200 mètres, signifie qu’il a des milliers d’années de plus que les tombes et donc que les pyramides. Les traces d’érosion sont dues à la pluie et non au vent ».
Les géologues présents à l’assemblée ne réfutèrent nullement les preuves apportées. Par contre, les égyptologues crièrent au scandale. D’autant plus que Schoch attribua un âge d’environ 7 000 ans avant notre ère au Sphinx.
Quelle que soit la date exacte, l’étude du climat au Sahara nous permet de dire sans aucune contestation possible que ce monument n’a pas pu être érodé par la pluie à partir de 2 500 avant notre ère.
Quand la science réfute les preuves scientifiques
Il y a tout de même dans cette affaire un incroyable paradoxe. Les géologues n’ont aucun intérêt à dater le sphinx à une date plutôt qu’à une autre. Ils se sont contentés de faire leur travail et d’en apporter les résultats.
Pourtant, les égyptologues et historiens refusent catégoriquement de prendre en considération ces preuves qu’on ne peut pourtant qualifier de fantaisistes. Les traces d’une érosion éolienne ne sont absolument pas comparables à celles d’une érosion causée par la pluie. C’est d’ailleurs bien ce qui semble fortement ennuyer les égyptologues.
Les ouvrages de référence qui reprennent la théorie officielle mentionnent également que le Sphinx a été sculpté à l’image de Khephren...
Et il y a de nouvelles preuves à l'appui de Schoch et la théorie de West pour une civilisation plus tôt dans le temps. L'ancien journaliste militaire, Jerret Gardner a découvert une importante érosion dans les bâtiments et les structures qui entourent la pyramide et à proximité des bâtiments. Dans son livre, "What Egyptologists don't want you to see!" (Qu'est-ce que les égyptologues ne veulent pas vous montrer !), il révèle une érosion importante qui ne pouvait être que l'œuvre de sel de mer à partir d'un grand plan d'eau et l'action des courants.
Gardner établi, " En Octobre 2010, le vétéran chercheur expérimenté sur les Pyramide égyptiennes, Sherif El Morsi, a publié des photos montrant des profils d'érosion de marées de l'enveloppe de blocs de la Grande Pyramide et des structures des temples voisins. Il savait que sa découverte ne pouvait signifier qu'une seule chose. Il y a longtemps, il y a eu des vagues se brisant sur les pyramides du plateau de Gizeh. " Pour que ce type de tafoni (type d'érosion des marées) atteigne ces dimensions, nous parlons de plusieurs milliers d'années, qui pourraient dépasser les 10.000 et plus," dit Morsi. Ceci peut être calculé par la profondeur des piqûres (les trous créés dans les blocs par le sel marin et l'érosion) ainsi que d'autres facteurs, tels que le bloc et sa perte matérielle » .
Les égyptologues se rebiffent
Une fronde de professeurs d'histoire, de responsables de sections pharaoniques de divers grands musées de par le monde et quasi tous les égyptologues locaux en Egypte même s'opposent avec véhémence aux assertions révélées sur le WEB par ces trois chercheurs qui remettent complètement en cause les fondements mêmes de l'histoire des dynasties égyptiennes attribuant entre autres à la quatrième de celles-ci, la construction, vers 2.600 ans avant notre ère, du célèbre site de Gizèh comprenant le Sphinx et les trois grandes pyramides d'Héliopolis dans la banlieue du Caire. Lors d'un colloque aux USA, rassemblant les trois chercheurs et des égyptologues renommés, ces derniers n'ont pu apporter de preuves concernant une datation pour la construction du Sphynx et des trois grandes pyramides de Gizèh, alors que les raisonnements avancés par les trois chercheurs rassemblent vraiment trop de coïncidences que pour ne pas être prises en compte surtout lorsqu'ils invoquent la géologie, l'astronomie et les récentes découvertes concernant la météo de la fin de la dernière période glaciaire.
Les promoteurs du débat et leurs premiers arguments
Graham Hancock (écrivain, historien, conférencier), John West (égyptologue, astronome amateur) et Robert Bauval (ingénieur civil, écrivain, géologue et astronome amateur) ont formé une équipe qui est arrivée à la conclusion que le Sphynx de Gizèh a certainement été taillé dans le roc du plateau bien plus de dix mille ans avant notre ère et qu'il a subi, peu après, une érosion due aux pluies torrentielles qui ont suivi la dernière période glaciaire, le réchauffement du globe terrestre faisant monter le niveau des mers de la planète d'une centaine de mètres durant la période s'échelonnant de -18.000 ans à -10.000 ans, époque à laquelle le niveau s'est stabilisé. En réalité il s'agit ni plus ni moins du déluge relaté non seulement dans l'ancien testament (Noé et son arche) mais également en Inde et en Chine.
En démontrant indubitablement, que l'érosion du corps du Sphynx et des pattes s'est opérée non seulement horizontalement par les vents de sable mais également verticalement en creusant de larges rayures qui ne peuvent être dues qu'à l'écoulement de l'eau, ils arrivent à la conclusion que la tête du Sphynx, qui ne comporte aucune trace d'érosion alors qu'elle est taillée dans le même roc, a dû être retaillée plusieurs milliers d'années après (probablement vers en -2.500 ans) en l'effigie d'un pharaon alors qu'initialement elle devait représenter celle d'un lion à en juger le corps, les pattes et queue. Cela explique entre autres les mensurations réduites de la tête par rapport au corps, et le trio de chercheurs de faire remarquer que la ligne anthropométrique allant du front au menton diffère de 22 degrés par rapport à celle d'un faciès humain et s'avère donc être celle, plus fuyante, d'une tête animale originale. En retaillant encore plus profondément la tête initiale pour remettre cette ligne anthropométrique plus droite, la tête aurait alors encore été beaucoup plus petite par rapport au corps.
L'astronomie et les trois pyramides
Pour ce qui est des trois pyramides, l'équipe fait d'abord remarquer, ce que tout le monde savait depuis longtemps, que les quatre faces des trois pyramides sont orientées suivant les quatre points cardinaux, mais que cette orientation est d'une exactitude supérieure à celle que les architectes anglais, qui ont établi les plans de l'observatoire de Greenwich en Grande Bretagne, également orienté Nord-Sud, ne sont pas arrivés à reproduire. De plus les quatre côtés de Chéops ont chacun une longueur proche de 230,3 m qui ne diffère pas de plus d'un millième l'une de l'autre et le périmètre total divisé par le double de la hauteur (144,5 m) vaut soit 3,14 (pi). L'équipe a ensuite pu rétablir, grâce au programme informatique, SkyGlobe, la situation exacte des étoiles dans le ciel plusieurs millénaires avant notre ère et ce en tenant compte de la précession que subit l'axe de rotation de la terre, incliné de 23°27', sur le plan de l'écliptique lorsqu'elle parcourt en un an autour du soleil une orbite elliptique de 949 millions de kms très légèrement excentrée (1/60) et dont le Soleil occupe l'un des foyers. Cette précession de l'axe terrestre, qui tout en restant toujours incliné de 23°27' par rapport au plan de l'écliptique, est un peu similaire à celle que subit l'axe d'une toupie d'enfant en phase de décélération.
Elle est due à l'attraction combinée du Soleil et de la Lune qui font accomplir à l'axe de la Terre sur le plan de l'écliptique, une très lente rotation d'une valeur angulaire de 1 minute et 12 secondes dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre et dont la période est donc de 25.920 ans [ 1'12" X 25.920 = 360° ] . Cette précession subit elle-même un nutation ondulatoire d'une valeur de 9 secondes d'arc de part et d'autre de sa trajectoire, nutation qui met 18 ans et 8 mois pour revenir à son point de départ. Tous les 25.920 ans, l'axe de rotation de la Terre se retrouve donc dirigé vers le même point de la voûte céleste. Actuellement il est dirigé vers l'étoile dite polaire, qui est de la constellation de La Petite Ourse. Dans 12.000 ans, l'axe de rotation de la Terre pointera vers l'étoile Vega de la constellation de La Lyre qui est avec Sirius l'étoile la plus brillante du ciel boréal. Il y a 4.500 ans, à l'époque de la construction de la pyramide de Chéops, il pointait vers l'étoile de la constellation du Dragon. Voir ci-dessous une représentation graphique de ces valeurs.
Grâce à ce programme informatique, les trois chercheurs ont pu remonter dans le temps et simuler le ciel de 100 en 100 ans. Ils ont ainsi pu établir que les quatre conduits de 20 cm de diamètre chacun qui vont des deux chambres intérieures situées au centre de la pyramide de Chéops vers les surfaces triangulaires extérieures et creusés dans des blocs successifs de la pyramide avant leur dépose finale [ ce qui laisse supposer l'aide d'abord d'un plan calibré d'architecte très élaboré, le conduit traversant plusieurs dizaines de blocs, ainsi que d'un outillage extrêmement précis pour le creuser et conserver ainsi la rectitude visuelle que peu d'entrepreneurs au monde seraient capables d'exécuter à l'heure actuelle ], ne sont pas, comme la plupart des égyptologues le croient, des conduits d'aération, mais bien des tubes de visées qui de ces chambres internes, pointent exactement vers des étoiles bien précises en l'an 10.500 avant notre ère: Sirius pour la chambre dite de la Reine et Alninam, l'étoile centrale du baudrier d'Orion, pour celui de la chambre du Roi.
En repositionnant, grâce au recul du point vernal dans leur programme informatique, la hauteur culminante exacte de la constellation d'Orion à cette date lointaine, on constate également que les trois pyramides sont géographiquement situées par rapport au Nil comme le sont les trois étoiles du baudrier d'Orion par rapport à la Voie Lactée et que deux autres pyramides, aussi le long du Nil, au nord et au sud du site de Gizèh, correspondent exactement aux étoiles Bellatrix et Saiph d'Orion.
Pour les trois chercheurs, le site de Gizèh représente bien un message qu'ont voulu faire passer à la postérité ceux qui ont conçu une telle entreprise. Toutes les autres pyramides qui ont été construites par la suite dans les cinq siècles qui ont suivi perdent progressivement de l'intérêt et ne sont plus que des copies de moins en moins bien élaborées. Il semble ne faire aucun doute que les prêtres bâtisseurs de Gisèh, cumulant les fonctions de géomètres et d'astronomes, connaissaient l'existence de la précession, probablement sa période et surtout ses effets sur l'aspect du ciel, et avaient pu calculer sa valeur avec un précision que malheureusement l'érosion du temps ne nous permet pas de vérifier puisque le sommet de Chéops est érodé.
Ils devaient alors savoir que la Terre était un globe céleste qui, comme les autres planètes, tourne autour du Soleil, mais en gardaient jalousement la connaissance pour eux-seuls, connaissance qu'ils ne se transmettaient qu'oralement et que même les pharaons ignoraient afin de mieux avoir prise sur eux. Au cours des deux derniers millénaires avant notre ère, cette connaissance s'est perdue (ou est demeurée cachée) pour ne garder que la version du char céleste parcourant le ciel et transportant le Soleil, version qu'ils faisaient croire au peuple et même à toute la cour pharaonique.
Un sursaut scientifique s'est produit après la conquête d'Alexandre le Grand et l'établissement de la dernière dynastie ptolémaïque qui régna de -305 à -30 et durant laquelle les savants grecs essayèrent de redécouvrir ce que les astronomes égyptiens connaissaient 2.000 ans avant eux. Notons surtout parmi ceux-ci Eratosthène qui détermina les dimensions exactes de la Terre. Malheureusement ses travaux furent à jamais détruits dans l'incendie, provoqué par Jules César en -48, de la célèbre bibliothèque d'Alexandrie dont il était le patron, et à nouveau, pendant quinze siècles, le monde a une nouvelle fois cru que la Terre était plate jusqu'au jour où Magellan prouva le contraire en en faisant le tour lors de son périple de 1519 à 1521 durant lequel il perdit la vie aux Philippines.
Le Sphinx : les autres arguments contraires :
Retour à la version officielle : C'est Kephren qui aurait fait sculpter l'ensemble avec un visage à son image vers 2500 avant JC. Mais pourquoi au juste cette version est-elle assumée par les égyptologues officiels ?
Voici le Sphinx et Kephren en personne, puisque sa statue a été officiellement attribuée :
Statue en diorite de Khephren retrouvée en 1860 à l'intérieur du temple de la Vallée de la pyramide de Khephren.
Trouvez-vous vraiment que ces visages se ressemblent ? Les mâchoires comportent peu de ressemblances...
" Là encore, il y a problème. En effet, la ressemblance entre les deux visages a été totalement réfutée par un groupe d’experts légistes de la police new-yorkaise. La reconstitution faciale des deux visages selon une méthode employée dans les enquêtes criminelles a abouti à la conclusion que « Le Sphinx n’est en aucun cas un portrait de Khephren ».
Le Temple de Khephren ou Temple de la « Vallée » a été trouvé à 15 mètres au sud du Sphinx. Alors qu'au 19e siècle, les archéologues ont pensé qu’il avait été construit en des temps reculés de la préhistoire, les égyptologues modernes découvrent dans l'enceinte du Temple plusieurs statues de Khephren (voir celle en diorite plus bas) ornées d'inscriptions. Bien qu'aucune datation précise ne peut être faite, les égyptologues décident que si elles sont là, c'est que le Temple en question a été érigé par le même roi et donc le Sphinx aussi...
Bien que l'on sache que divers pharaons se soient resservis et aient effacé les traces visibles de leurs prédécesseurs (voir entre autre les affirmations des mêmes égyptologues affirmant qu'il y a plusieurs couches de peintures et inscriptions dans beaucoup de Temples et Pyramides (Abydos), ils appellent ça des palimpseste (mais ce n'est pas applicable au Sphinx et aux Pyramides de Gizeh bien sûr... seulement quand ça les arrange !). On sait aussi par exemple que les successeurs du pharaon Akhenaton se sont évertués à effacer sa trace et son dieu unique de la mémoire du peuple égyptien. Les statues ont été déplacées selon les circonstances et amenées dans les Temples pour que le nouveau roi y soit reconnu partout...
Même si on ne peut dater le sphinx que d'après son environnement, il semble bien que son environnement soit en fait très mal connu et fiable...
" Officiellement, la civilisation égyptienne est née vers 2 925 avant notre ère. Selon les égyptologues, le Sphinx a été construit dans la même période que la deuxième pyramide de Gizeh.
Vous remarquerez tout de même qu’il n’a fallu que 400 ans à une civilisation « primitive » pour bâtir tous ces chefs-d’œuvre. Mais, c’est là un autre mystère.
Les monuments de Gizeh sont fortement érodés par le sable. Cela n’a rien d’étonnant dans un tel environnement. Le site est en permanence menacé d’ensablement et seul un entretien permanent évite ce problème.
Comme vous le savez certainement, le Sahara n’a pas toujours été un désert. Ce fut autrefois une région verdoyante où hommes et animaux trouvaient là de quoi s’épanouir.
Le Sahara oriental n’a pas reçu de pluie pendant une période qui s’étend de 70 000 à 11 000 ans avant notre ère. Entre 12 000 et 11 000 ans avant notre ère, le système de mousson s’est déplacé vers le nord et les précipitations ont repris. Cette pluviosité saisonnière a continué jusqu’à environ 3 400 avant notre ère. C’est pendant cette période que l’aridité actuelle a commencé. (Référence Berceaux de l’humanité Editions Larousse).
Donc, les experts s’accordent à dire que le Sahara n’a pas connu de pluviosité importante depuis environ 3 500 ans. Le site de Gizeh se trouvait donc déjà dans un environnement très aride sous le règne de Khephren. "
Sources et extraits :
https://www.dinosoria.com/sphinx_gizeh.htm
Nouvelle théorie pour la construction des pyramides : https://www.nouvelordremondial.cc/2014/05/02/egypte-le-mystere-de-la-construction-des-pyramides-est-resolu-apres-des-siecles-de-questionnements/
Pour continuer sur le Sphinx : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-mysteres-du-sphinx-de-gizeh.html
Les dernières découvertes et publications des experts divisent de plus en plus les égyptologues :
https://www.gigalresearch.com/pdf/alentours-sphinx.pdf
Yves Herbo, (c)
Hierakonpolis : nouvelles découvertes sur les ancêtres des Egyptiens antiques
Les découvertes de personnages antiques importants continuent en Egypte. Après la découverte faite en début d'année d'un mythique pharaon connu seulement par quelques hiéroglyphes, un tombeau récemment découvert sur un site clé égyptien a donné la plus grande mine d'artefacts jamais trouvée dans une tombe à cet endroit, y compris les ossements d'un jeune homme brûlés et éparpillés, qui jette un nouvel éclairage sur les ancêtres des pharaons.
Partie d'un complexe de cimetières qui date d'avant la formation de l'ancien Etat égyptien, la découverte est l'une des plus riches sépultures "prédynastiques" que les archéologues ont jamais vu.
Le tombeau, sur le site connu sous le nom de Hierakonpolis, la cité du Faucon, dans la région de Kom al-Ahmar, entre Luxor et Aswan, a abouti à 54 objets, y compris des peignes, des fers de lance, des pointes de flèches, et une figurine en ivoire d'hippopotame. Disposés autour de la tombe, des dizaines d'autres sépultures, y compris des sacrifices humains possibles et des animaux exotiques.
La dernière trouvaille, annoncé plus tôt ce mois-ci, ajoute une histoire remarquable, sortant du cimetière de Hierakonpolis, qui a été fouillé depuis 1979 pourtant.
" Cela démontre l'importance de ce cimetière, avec ses tombes de haut statut ", explique l'archéologue de l'Université de Boston Kathryn Bard. " Ils ont des sépultures secondaires très intéressantes pour des hommes et des animaux et les structures en bois sont uniques à Hierakonpolis."
Archaeologists at the Egyptian site of Hierakonpolis have uncovered evidence of the ancestors of the pharaohs. PHOTOGRAPH BY RENEE FRIEDMAN
Hierakonpolis, situé sur le Nil à environ 300 miles (500 kilomètres) au sud du Caire, était l'établissement le plus important dans la période prédynastique de l'Egypte, un tronçon de cinq siècle qui a commencé autour de 3500 avant JC et a précédé la formation de l'ancien Etat égyptien.
Les trouvailles de Hierakonpolis montrent que les racines de la civilisation égyptienne antique remontaient à des siècles en arrière. Il y a des signes clairs de divisions sociales, avec des tombes d'élites qui sont plus riches et plus grandes que d'autres. " Il doit y avoir toute une dynastie de rois prédynastiques ", dit Renée Friedman, une archéologue du musée britannique, qui est le directeur de l'expédition.
L'élite d'Hierakonpolis a érigé des structures en bois élaborées sur leurs tombes, dont certaines parties ont été conservées pendant plus de 6.000 ans par le climat sec. Leurs tombes sont entourées par des serviteurs, des animaux sauvages, et autres accessoires pour leur voyage dans l'au-delà, des préfigurations de la puissante civilisation qui a suivi.
This statue, one foot (32 centimeters) long, was made from the incisor of what must have been a mammoth hippopotamus. It's the third ivory statue ever found from the predynastic period.
PHOTOGRAPH COURTESY HIERAKONPOLIS EXPEDITION
Des sacrifices humains, Une Profanation posthume
L'homme enterré dans ce qui est connu à Hierakonpolis comme la Tombe 72 était âgé entre 17 et 20 ans quand il est mort. Son statut élevé dans la vie se reflète dans la cérémonie mortelle qui doit avoir accompagné sa mort : Il a été enterré avec au moins 20 personn
es.
" Il est peu probable que leurs décès étaient naturels ", dit Friedman. L'analyse de leurs squelettes suggère que la plupart étaient bien nourris et anormalement grands pour l'époque, entre cinq pieds huit et cinq pieds dix (1 m 78). Deux d'entre eux étaient des nains, qui étaient une fascination pour les anciens Égyptiens.
Parce que la tombe n'avait pas été perturbée pendant de nombreux millénaires, l'équipe de Friedman a pu reconstituer un acte choquant de profanation qui a eu lieu là-bas.
Le squelette de l'occupant a été démembré, et les poteaux de bois de la tombe montrent des preuves de dégâts par le feu. Friedman pense que la tombe avait été violée peu après la mort du propriétaire, et que le corps et la structure en bois sur la tombe ont été délibérément incendiés.
Les nombreux objets funéraires laissés à l'intérieur indiquent que l'objectif des pilleurs de tombes n'était pas de piller, mais une sorte de vengeance post-mortem. " Le propriétaire de la tombe avait été tiré en-dehors, tandis que les autres objets ont été laissés seuls ", dit Friedman. " Ce n'est pas un pillage, c'était un acte d'agression. L'idée était de ne pas prendre de trésors, c'était de détruire cette personne."
La destruction peut avoir quelque chose à voir avec les changements politiques et sociaux, dit Friedman, qui ont secoué le monde égyptien peu de temps après que l'homme dans la tombe 72 soit mort. " Il n'y a pas de sépultures de plus haut niveau, et la classe moyenne semble s'être enrichie ", dit Friedman. " Il y a un réel changement dans le statu quo. Il doit y avoir eu une sorte de révolution."
La destruction de la tombe 72 et de son propriétaire aurait pu être une forme précoce de la lutte des classes ? " C'est peut-être la colère de ceux qui étaient les plus pauvres ", suggère Friedman. " Est-il arrivé quelque chose que l'élite de Hierakonpolis ait été amenée à cacher ? "
D'autres sont plus prudents. La preuve du bouleversement social est limitée, et Bard dit que c'est même une supposition d'appeler l'homme enterré dans le tombeau un roi.
Avec aucune inscription ou autre preuve écrite dans la tombe, " on ne sait pas son rôle politique exact, sauf qu'il était une personne de très haut statut ", prévient-elle. "Il n'y a aucun moyen de pouvoir attribuer un rôle politique à une sépulture préhistorique."
Animaux exotiques et sculptures d'animaux
Avec les sacrifices humains, une ménagerie d'animaux entourait le tombeau.
Les archéologues ont trouvé les os d'un léopard, d'une autruche, d'un bubale, de six babouins, neuf chèvres, et dix chiens avec des laisses en cuir. Au cours des dernières années, les tombes voisines ont donné des hippopotames, un éléphant, et des faucons.
" Les animaux représentaient les forces chaotiques, et les forces chaotiques étaient mis sous contrôle ", dit Stan Hendrickx, un archéologue à l'Université de Hasselt en Belgique. " C'est ce qu'une règle doit faire - c'est une démonstration de puissance."
Parce que les pillards modernes ont négligé le cimetière, les archéologues ont pu récupérer beaucoup de mobiliers funéraires de la tombe 72.
L'objet le plus spectaculaire est une figurine sculptée en ivoire d'hippopotame. D'un pied (32 centimètres) de long, il a été sculpté à partir d'une seule, énorme dent d'hippopotame. Son visage a une barbe en pointe et de grandes oreilles, et il ressemble aux masques funéraires trouvés ailleurs dans le complexe du cimetière et le temple tentaculaire.
" Soit les rois se sont eux-mêmes dépeints ou se sont montrés comme des dieux, ce que montre la statue et ce que les masques montrent sont la même entité ", dit Friedman.
Un autre objet évocateur trouvé dans la tombe : un peigne avec une décoration d'hippopotame. L'hippopotame, un symbole de puissance a été soigneusement marqué d'un tison. " Nous pensons que c'était une façon de le tuer symboliquement, il ne pouvait pas revenir à la vie et courir dans la tombe ", dit Friedman.
Plus de découvertes à venir ?
Bien que le rôle des hommes enterrés dans le cimetière d'Hierakonpolis soit la source d'un débat, les rois égyptiens tardifs sont considérés comme importants. Quatre siècles plus tard, dit Friedman, certains des premiers dirigeants de l'Egypte sont retournés à Hierakonpolis et ont restauré les tombes endommagées.
Les dirigeants ultérieurs ont peut-être estimé le cimetière comme la preuve d'une certaine connexion à leur lointain passé. " C'est incroyable, que ceux-ci ont été entretenus des siècles plus tard ", dit Hendrickx. " L'Egypte est une civilisation où la tradition est extrêmement importante, et ils veulent suivre cette tradition."
Quand elle reviendra à Hierakonpolis l'hiver prochain, Friedman espère découvrir le reste du complexe funéraire. " Nous voulons trouver la pleine mesure des personnes et des animaux qu'il a pris avec lui ", dit-elle. " Finalement, nous espérons explorer le cimetière tout entier."
Autrement dit, si il reste quelque chose : le site a été pillé au cours du siècle dernier, et depuis le printemps arabe de 2011, le chaos en Egypte a rendu la situation encore pire. Il y a des gardes armés de la police de Hierakonpolis, mais le pillage reste une constante, et de plus en plus, une menace.
" Ce fut la pire année pour trouver quelque chose de bon ", dit Friedman. « J'ai très peur de voir dans quel état le cimetière sera quand nous reviendrons. C'est un moment très difficile en Egypte en ce moment."
Source : Andrew Curry National Geographic + https://news.nationalgeographic.com/news/2014/05/140530-egypt-archaeology-pharaohs-hierakonpolis-tomb/
Une tombe et une momie ont été datées à -5.600 ans, construite bien avant le règne du roi de la première dynastie égyptienne connu, le Roi Narmer.
Yves Herbo Traductions, (c)
La tombe du brasseur de bière du Pharaon a été ouverte
Luxor - (c) Alamy
C'est en nettoyant le parvis d'une sépulture appartenant à un haut responsable sous le règne du pharaon Amenhotep III (18ème dynastie) qu'une équipe d'archéologues japonais ont découvert une autre tombe, intacte. Jiro Kondo, responsable de la mission archéologique de l'université japonaise de Waseda, a expliqué qu'il s'agissait de la tombe d'un dignitaire nommé Khonso em Heb et que les murs de la tombe retraçaient en quelque sorte sa vie.
(SUPREME COUNCIL OF ANTIQUITIES / AP/ SIPA)
Il y a 3.200 ans, il était le brasseur de bière du pharaon, et vraisemblablement intendant des réserves royales. On sait que la bière a probablement été brassée en premier par les Sumériens, mais aussi que les pharaons raffolaient de la bière issue du blé rouge. D'après le Ministre égyptien des antiquités, Mohamed Ibrahim, cette découverte de la tombe intacte dans la Nécropole de Thèbes est l'une des plus importantes à Luxor, ville du sud du pays, célèbre pour ses temples pharaoniques longeant les bords du Nil.
De magnifiques couleurs très bien préservées (SUPREME COUNCIL OF ANTIQUITIES / AP/ SIPA)
Le ministre Ibrahim a souligné la présence de " paysages dessinés et de diverses inscriptions sur les murs et le plafond (...) qui révèlent de nombreux détails de la vie quotidienne dans l'Egypte antique, notamment les relations entre le mari, sa femme et leurs enfants, ainsi que les rituels religieux ". L'un des murs montre le chef des brasseurs, également à la tête des réserves royales, présentant des offrandes aux dieux, entouré de sa femme et de sa fille, selon le communiqué du ministère.
Sources : Francetv info avec AFP + https://www.dailymail.co.uk/news/article-2533740/Tomb-Ancient-Egyptian-beer-brewer-opened-archaeologists-time-3-200-years.html
Yves Herbo- (c)
Un bijou égyptien vieux de 5000 ans taillé dans une météorite
Ce bijou analysé vient de l'espace
Une ancienne barre de fer égyptienne trouvée à l'intérieur d'une tombe de 5000 ans a été fabriquée à partir d'une météorite, révèle une nouvelle étude.
Le bijou en forme de tube a été découvert en 1911 au cimetière Gerzeh, à environ 40 miles (70 kilomètres) au sud du Caire. Datés d'entre 3350 avant Jésus-Christ et 3600 avant JC, les bijoux trouvés sur le site d'enfouissement représentent les premiers exemples connus d'utilisation du fer dans l'Egypte ancienne, des milliers d'années avant l'Age de Fer de l'Egypte. Et leurs origines cosmiques étaient soupçonnées depuis le début.
Peu après que les bijoux aient été découverts, les chercheurs ont prouvé que les bijoux en métal étaient riches en nickel, une signature de météorites de fer. Mais dans les années 1980, les universitaires jettent un doute sur la source céleste des bijoux, faisant valoir que la forte teneur en nickel aurait pu être le résultat d'une fusion.
Des chercheurs de l'Open University et de l'Université de Manchester ont récemment analysé l'un des bijoux avec un microscope électronique et un tomodensitomètre à rayons X. Ils disent que la composition chimique riche en nickel du métal d'origine du bijou confirme ses origines météorite.
Qui plus est, les chercheurs disent que le bijou avait une structure Widmanstätten, une structure cristalline particulière que l'on trouve uniquement dans les météorites qui se sont refroidies à un rythme extrêmement lent à l'intérieur des astéroïdes du système solaire lorsqu'il se formait, selon Nature. Une enquête plus poussée a également montré que le tube n'a pas été moulé à chaud, mais martelé dans cette forme par un travail à froid.
Le premier enregistrement de la fonte du fer dans l'Egypte ancienne vient du sixième siècle avant JC, et des objets en fer datant d'avant cette époque sont assez rares, a rapporté Nature.
https://news.discovery.com/history/archaeology/egyptians-crafted-jewelry-from-meteorites-130530.htm
Traduction Yves Herbo- (c)
Une Race humaine au crane allongé : une autre preuve ?
Hippocrate (460-356 avant J.C.) a été le premier à suggérer l'idée que l'élongation du crâne pourrait être un facteur héréditaire. Assez remarquablement, il a enregistré spécifiquement le fait quand il l'a dit :
« Au début, l'utilisation était la principale cause de la longueur de leur tête, mais maintenant la nature coopère avec l'utilisation ».
Une première preuve a été ignorée au 19ème siècle et il semble bien que tous les efforts (et avec une franc-maçonnerie imposant tous ses precepts "scientifiques" (souvent démentis aujourd'hui) dès la fin du 18ème siècle) pour ne se concentrer que sur les déformations artificielles, uniquement de ceux qui ont voulu imiter cette ancienne race et ses survivants d'abord, puis le souvenir de cette race disparue par la suite, très longtemps). On constate en effet par la suite une omerta sur les recherches ne citant pas de bandelettes ou de systèmes avec bois pour expliquer les déformations craniennes... et on fait disparaître des cranes ou des foetus ne correspondant pas à la décision officielle, presqu'automatiquement... et pourtant, il reste encore des preuves :
" Comme on va le voir dans le cas de la culture Paracas, mais aussi ailleurs, certains exemples de crânes allongés qui ont été trouvés à travers le monde ne sont ni le résultat d'une déformation congénitale (malformations congénitales), ou une déformation infligée (crânienne de liaison), en laissant la solution d'un génotype hérité. Quelque chose qui ne cadre pas bien avec certains anthropologues. Bien sûr, sans un programme de tests d'ADN approprié, il reste impossible de déterminer quels crânes étaient le résultat de la déformation artificielle de ceux qui, le cas échéant, ont eu un trait génétique naturel (tels que les cheveux, la couleur des yeux, etc.). Le manque de tests crédibles dans ce domaine (et la disparition des crânes maltais) a grandement contribué au niveau actuel de malentendus dans ce domaine d'étude.
Il y a toujours des cas d'exception dans le dossier médical, mais avec un intérêt particulier ici, c'est le fait que le volume de certains de ces crânes a été trouvé de deux fois celui d'un crâne normal, et avec lui une capacité cérébrale accrue, ce qui soulève la question évidente : Comment est-il possible d'augmenter la capacité du crâne et de cerveau chez un être humain, sauf si elle est causée par le génotype, et quel est l'effet sur l'individu. ?
Le Dr Tschudi propose , " ... les physiologistes sont sans aucun doute dans l'erreur lorsqu'ils supposent (pour la dolichocéphalie) que cette race péruvienne est exclusivement artificielle. Cette hypothèse repose sur des motifs insuffisants. Ses auteurs ont pu faire leurs observations uniquement sur des crânes d'adultes... (Toutefois) deux momies d'enfants (analysées en Angleterre)... ont appartenu à la tribu des Aymaraes. Les deux crânes (Tous deux de rares enfants vieux d'un an), avaient à tous les égards la même forme que ceux des adultes. Nous avons observé le même fait dans de nombreuses momies d'enfants en bas âge... "
" Plus encore : la même formation de la tête se présente chez les enfants à naître, et de cette vérité, nous avons eu la preuve convaincante à la vue d'un foetus enfermé dans le sein d'une momie d'une femme enceinte,... ceci est en ce moment, dans notre collection " . Le fœtus était âgé de 7 mois ! (6)
Les registres des inspections des crânes maltais suggèrent également qu'il y avait des crânes allongés présents qui n'ont pas été modifiés artificiellement, mais étaient un élément naturel (une aberration génétique, ou un héritage). La reconnaissance que les grands crânes ont aussi une capacité cérébrale plus grande offre certainement une impulsion à de telles pratiques, mais ne répond pas à la question de savoir qui étaient les cônes - les têtes originales, et pourquoi ils ont été imités avec tant de persistance dans le monde antique. Malheureusement, ce sont des questions qui ne peuvent être résolues que par des tests d'ADN comparatifs des crânes allongés à travers le monde, quelque chose qui n'a pas encore été fait.
Autre donnée, au sujet de la chirurgie antique sur les mêmes crânes et les trépanations : " In 1954, however, a Peruvian book photographically illustrated just how common the longheads are in the region. This book is, " Las Trepanaciones Craneanas En El Perú En La Epoca pre-Hispanica”. It was written, in Spanish, by two professors of medicine at the university in Lima, Peru.6 The subject of this treatise is the medical anthropology of ancient skull surgery: i.e., trepanning. By default, this book provides great affirmative insights into the populous commonality of pronounced dolichocephaly.
Using both photographs and x-ray imaging, Las Trepanaciones shows how routinely trepanning was performed on the Dolicho-races, and others. The chronological distribution of trepanning specimens discussed here spanned from about 1000 B.C. through 1532 AD. Quite an ancient epoch, for such a modern idea. Given postmodern preoccupations with the Human Genome Project - the above begs the question re. recessive dolichocephalic genes in Peruvians today. Genetic research in America shows humans have been there at least 20,000 years. But from where and how old are the dolicho-race? ".
" En 1954, cependant, un livre péruvien photographiquement illustré montre à quel point les "longues têtes" sont communs dans la région. Ce livre est, " Las Trepanaciones Craneanas En El Perú En La Epoca pré-Hispanica ". Il a été écrit en espagnol par deux professeurs de médecine à l'université de Lima, Peru. Le sujet de ce traité est l'anthropologie médicale de la chirurgie du crâne antique : la trépanation. Par défaut, ce livre offre de grandes perspectives positives pour une communité prononcée peuplée de dolichocéphals.
En utilisant toute l'imagerie photographique et par rayons X, Las Trepanaciones montre comment ont été régulièrement réalisé des trépanations sur les races dolicho, et d'autres. La répartition chronologique des spécimens trépanés dont il est question ici, a duré d'environ 1.000 avant JC jusqu'à 1.532 Après JC. Tous d'une époque ancienne, pour une telle idée moderne (qu'est la trépanation). Compte tenu des préoccupations postmodernes avec le projet du génome humain - ce qui précède soulève la question de possibles gènes récessifs dolichocéphales chez les Péruviens d'aujourd'hui. La recherche génétique en Amérique montre que les humains ont été là depuis au moins 20.000 ans. Mais d'où vient et quel âge a la race dolicho ?".
Dans cette publication datée de 1977, on s'aperçoit que de sérieuses analyses sur des cranes péruviens divers (normaux modernes, déformés et normaux antiques) ont été faites au niveau morphologique (mais on ne savait pas tout sur le sujet à l'époque), démontrant " Si nos résultats n'ont pas la prétention de s'inscrire contre l'utilisation du point S en analyse téléradiographique, il semble incontestable que ce point doit être considéré avec de nettes réserves dans les prévisions de croissance en orthopédie dento-faciale. Ce point fluctue au cours de l'ontogenèse de la même façon que l'angle sphénoïdal lui-même. Les déformations artificielles du crâne ont une répercussion sur la base au même titre que sur les os de la voûte... "
Voici une indication intéressante qui permet de voir dans cette étude une identification possible de cranes déformés naturellement par rapport à ceux déformés artificiellement.
doi : 10.3406/bmsap.1977.1892
https://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1977_num_4_4_1892
Des analyses ADN, enfin :
Paracas est une péninsule désertique située dans la Province de Pisco dans la région de l'Inca, sur la côte sud du Pérou. C'est ici qu'un archéologue péruvien, Julio Tello, a fait une découverte étonnante en 1928 – un cimetière contenant des tombes remplies avec les restes de personnes avec des crânes allongés - une des découvertes les plus complexes et importantes trouvées n'importe où dans le monde.
Les "crânes de Paracas'
Au total, Tello a trouvé plus de 300 de ces crânes allongés, qui sont censés remonter à environ 3 000 ans (1000 AV. JC). Une analyse de l'ADN a maintenant été réalisée sur l'un des crânes et Brien Foerster, unexpert, a publié des informations préliminaires concernant ces crânes énigmatiques.
Il est bien connu que la plupart des cas d'allongement du crâne sont le résultat de la déformation crânienne, technique d'aplatissement de la tête, dont le crâne est délibérément déformé en appliquant une force contraignante sur une longue période de temps. Elle est habituellement réalisée en liant la tête entre deux morceaux de bois.
Cependant, alors que la déformation crânienne modifie la forme du crâne, elle n'altère pas son volume, son poids ou autres éléments qui sont caractéristiques d'un crâne humain normal.
Les crânes de Paracas sont différents
An artist’s impression based on a Paracas skull. Photo credit: Marcia Moore / Ciamar Studio
Le volume crânien est de jusqu'à 25 % plus grand et plus lourd que les crânes humains classiques, ce qui signifie qu'ils ne pourraient ne pas avoir été intentionnellement déformés par le biais de liaison/aplatissement de la tête de 60 %.
Ils contiennent également une seule plaque pariétale, plutôt que deux. Le fait que les caractéristiques de ces crânes ne soient pas le résultat de la déformation crânienne signifie que la cause de l'allongement reste un mystère toujours pas élucidé.
M. Juan Navarro, propriétaire et directeur du musée local d'histoire de Paracas, qui abrite une collection de 35 des crânes de Paracas, a autorisé le prélèvement d'échantillons de 5 des crânes.
Les échantillons étaient constitués de cheveux, y compris les racines, une dent, des os de crâne et de la peau, et ce processus a été soigneusement documenté par des photos et des vidéos.
Des échantillons des cinq crânes ont été envoyés à l'analyse, bien que le généticien n'a pas eu connaissance sur ce qu'il devait rechercher, pour ne pas créer des idées préconçues.
Les résultats de l'analyse de l'ADN de l'un des crânes sont maintenant de retour, et Brien Foerster, auteur de plus de dix livres et expert sur les crânes allongés d'Amérique du Sud, vient de dévoiler les résultats préliminaires de l'analyse.
La conclusion est sans appel
L'ADN mitochondrial présente des mutations inconnues sur n'importe quel homme, primate ou animaux connus à ce jour.
Mais quelques fragments, séquencés de cet échantillon indiquent que si ces mutations ont persisté, nous avons à faire à une nouvelle créature humanoïde, très éloignée de l'Homo sapiens, les Néandertaliens et les Denisovans.
Les implications sont évidemment énormes. « Je ne suis pas sûr qu'il rentre même dans l'arbre évolutionnaire connu, » a écrit le généticien. Il a ajouté que si les individus de Paracas étaient si biologiquement différents, ils n'auraient pas pu se croiser avec les humains.
Le résultat de cette analyse est la première phase de nombreuses phases d'analyses qui doivent avoir lieu.
Par April Holloway
https://www.ancient-origins.net/news-evolution-human-origins/initial-dna-analysis-paracas-elongated-skull-released-incredible#.UvJA_gmoTFM.facebook
Traduction David Jarry ©2014
https://lamarzulli.wordpress.com/
Brien Foerster, auteur et expert sur des crânes allongés, a présenté quelques-unes des recherches les plus spectaculaires sur le sujet. Il a constaté que tandis que la plupart des crânes montrent des signes clairs de la déformation crânienne intentionnelle, il y a un pourcentage de crânes - ceux trouvés dans Paracas, Pérou - qui sont anatomiquement différents et qui ne peut être expliqué par les pratiques d'aplatissement de la tête. Ces crânes, dit-il, ont un volume crânien qui est 25 % plus grand que des crânes humains classiques (la déformation crânienne n'augmente pas le volume), et qui pèsent 60 % de plus. Brien Foerster présente d'autres différences : " ils contiennent deux petits trous à l'arrière du crâne, perpendiculaire à la suture crânienne présente dans la plaque pariétale du crâne. Chaque crâne humain normal est composé de 3 grandes plaques osseuses ; la plaque frontale, qui se termine à la partie supérieure du front, et les deux plaques pariétales qui se cachent derrière ça, coupant la plaque frontale en faisant une forme de "T". Les trous sont pensés par Lloyd être naturels ; chaque mâchoire humaine a un petit trou de chaque côté qui est pour permettre aux nerfs et aux vaisseaux sanguins de sortir et de nourrir des tissus là, ces deux trous à l'arrière du crâne peuvent remplir la même fonction pour le crâne allongé. L'autre facteur est qu'il n'y a qu'une seule plaque pariétale, où il devrait y en avoir deux " .
Mais si cela se confirme (et je ne parle pas du Sirius et du Anu de Greer et autres volontairement tant l'affaire a été mal entreprise à priori, mais déjà connue sur ce site), cela confirmerait la nécessité de faire des rapprochements avec les autres squelettes humains avec cranes déformés découverts ailleurs, des analyses d'ADN et des datations plus précises systématiques. Car ce type de déformations date de très longtemps en fait... et de lieux bien différents... :
" Les premiers exemples connus de la déformation crânienne humaine intentionnelle (ou pas) antérieure à l'histoire écrite remontent à 45 000 ans avant JC sur des crânes de Néandertaliens, et dans la composante Homo sapiens du Proto-Néolithique (12 millénaires avant notre ère) de Shanidar Cave en Irak. Cela a également eu lieu entre les peuples néolithiques du sud ouest de l'Asie. (1) et encore plus dans l'antiquité, les anomalies dolicho ont été attribuées au néolithique de Chypre, à Kow Swamp, en Australie (13 000 ans BP), "et peut-être 18 000 -. 23 000 ans avant maintenant à Chou Kou Tien, en Chine." (7)
Examples of Dolicocephalic Czech Cranium 35,000 BC (République Tchèque 35.000 Avant JC)
La première mention écrite de dates de déformations crâniennes remontent à 400 avant JC dans la description d'Hippocrate de la Macrocephalie ou région des longues têtes, qui ont été nommés pour leur pratique de modifications crâniennes. Il a dit d'eux :
" 14. Je passe sur les petites différences entre les nations, mais je vais maintenant traiter de celles qui sont super non naturelles, ou de coutumes, et, d'abord, concernant la Macrocephalie ("tribu ou nation " qui vivait au-delà du Bosphore / Mer Noire ou peut-être même encore parler sur les Scythes - RD). Il n'y a pas d'autre race d'hommes qui ont une tête qui peut leur ressembler".
" ... Dans un premier temps, l'utilisation est la principale cause de la longueur de la tête, mais maintenant, la nature coopère avec cette utilisation. Ils pensent que les plus nobles sont ceux qui ont les têtes les plus longues... ".
" Il est donc à l'égard de l'utilisation : immédiatement après la naissance de l'enfant, et alors que sa tête est encore tendre, ils façonnaient de leurs mains, et contraingnaient à prendre une forme allongée par des bandages applicables et autres artifices qui doivent permettre que la forme sphérique de la tête soit détruite, et c'est fait pour augmenter la longueur ".
L'acte de la déformation crânienne artificielle sur les nourrissons était présent dans de nombreuses cultures anciennes, y compris certaines des plus grandes, tels que la vallée de l'Indus, sumérienne, égyptienne, olmèque, maya, inca, etc, etc... À l'heure actuelle, de telles pratiques sont tout sauf disparues, mais elles ont été enregistrées au 20ème siècle avec des rapport sur « Certains groupes isolés en Afrique et en Amérique du Sud qui continuent cette pratique ». ( 3 ) D'intérêts particuliers sont les peuples qui ont été enregistrés pour montrer une tendance «naturelle» ou génétiquement héritée de crânes allongés, puisqu'il a été démontré que le résultat biologique d'une telle déformation est un crâne plus grand, mais peut-être plus important encore, un plus grand cerveau. Quelque chose qui offre une incitation claire à ces pratiques potentiellement dangereuses pour les nouveau-nés, mais aussi qui prend une lumière différente en tenant compte de la vénération persistante pour les têtes allongées.
Répartition géographique :
Il a été mentionné que l'allongement des crânes était présent partout dans le monde antique, apparaissant dans plusieurs cultures différentes et apparemment sans rapports. Les exemples suivants offrent une description représentative de base des similitudes et des différences dans les pratiques de la déformation du crâne entre ces cultures. La procédure de base de moulage du crâne a été effectuée sur les enfants pendant que leur crâne est souple et malléable, alors qu'ils sont dans leurs premières années. Il s'agissait de fixer une planche de rembourrage à l'avant du crâne et de la compresser dans la forme souhaitable. On sait qu'il y a une probabilité que les crânes allongés peuvent avoir été un trait héréditaire dans certains cas, alors que la majorité des exemples connus sont démontrées être une émulation de ce trait.
Début du Néolithique - crâne déformé de l'Iran, image de Wikipédia :
Ces crânes sont communs pendant environ de 7000 à 5000 avant J.-C. dans les domaines qui deviendront plus tard l'Iran et se sont diffusés dans les territoires environnants. Beaucoup de crânes de la même période en Irak, au sud de la Turquie et en Syrie sont également déformés mais généralement pas si sévèrement. Dans les temps historiques plus tardifs, la plupart des nomades iraniens partant de l'Asie centrale ont continué la tradition et, éventuellement, le trait a été introduit dans l'Europe de l'Est par les invasions des Huns. (8)
Dans l'Ancien monde, sont également connus les " Huns " et les " Alains ' pour avoir pratiqué une déformation crânienne similaire. Aux alentours de 300-600 Après JC, les tribus germaniques qui ont été batues par les Huns, ont adopté cette coutume (de force).
Les Sumériens : La première mention importante d'allongement de crânes vient sous la forme de poteries de représentations des dieux du 5ème millénaire avant JC. La culture de l'Al - Obeid, qui a précédé la culture sumérienne, était un peuple connu sous le nom des Ubaidians, et qui établi des colonies dans la région plus tard connue sous le nom de Sumer (Mésopotamie) ( 2 ). Il a été remarqué qu'il y a de très fortes similitudes entre les œuvres d'art Obeid, et celles de la «vieille Europe» comme la Culture Vinca en Serbie, qui a prospéré entre 6000 - 3500 av. JC.
John Marshall " Mohenjo- Daro et la civilisation de l'Indus " ainsi que "Anthropologie " (par Ram Nath Sharma, Rajendra Kumar Sharma), en plus des sépultures de Al- Obeid, a écrit que les caractéristiques de déformation du crâne ont été également vus sur des crânes de Kish, à Ur en Mésopotamie, à Additanallur à Madras, à Veddahs au Ceylan (Sri Lanka), à Naga de Calcutta, dans les sépultures en pot de Harappa, en Méditerranée (Malte, Chypre), à Nal au Baloutchistan, à Sialkot dans le Pendjab, et à Bayana (crânes aryens) dans l'Uttar Pradesh. ( 2 ) Marshall ( 9 ) fait une comparaison entre les crânes allongés de Al Obeid et ceux de la Civilisation de la vallée de l'Indus, notant que les crânes de Al Obeid ne sont " Pas aussi allongés que ceux de Mohenjo-Daro ".
Déformation crânienne :
La récente découverte d'un crâne, dans l'État de Sonora, au Mexique, a favorisé une vague d'articles proclamant qu'il est et d'autres exemples similaires, comme une preuve de l'ancien contact extraterrestre. Les images de crânes allongés ou de « têtes en cône » peuvent être vues d'aussi loin que des sumériennes et égyptiennes, mais l'acte de la déformation crânienne peut être retracé jusqu'à au moins 45.000 ans (1 ), ce qui suggère que son importance a dépassé la sécurité de l'enfant, même si la déformation crânienne est toujours effectuée sur des enfants pendant que leurs os sont souples et flexibles mais peut être mortel en cas de déformation excessive, ce qui soulève la question importante : Qu'est-ce qui a conduit tant de gens de tant de cultures variées à intégrer cette caractéristique dans leurs enfants. ?
« La Déformation crânienne peut être définie comme le produit d'une " distorsion dynamique des vecteurs normaux de la croissance neurocraniale infantile par l'intermédiaire de forces appliquées de l'extérieur " (Moss , 1958 , p 275). Elle a été trouvée sur tous les continents et n'est pas limitée à l'homme (Shapiro, 1927 ; Trinkaus, 1982; Gerszten et Gerszten, 1995; Tubbs, Salter , et Oaks, 2006). (5)
Comme indiqué ci-dessus, la préférence culturelle pour les crânes allongés a trouvé sa place sur tous les continents de la terre, suggérant un lien culturel d'une grande antiquité, et donc d'une importance potentielle. Dans la plus ancienne poterie sumérienne d'Al Ubiad, il existe un lien évident aux dieux, et des variations sur l'idée que c'était un symbole de statut, de haut rang, ou de sagesse ont été enregistrées dans les traditions de différentes cultures à travers le monde, offrant un thème commun qui existe dans l'esprit des gens jusqu'à ce jour. La question pertinente en ce qui concerne ce phénomène est de savoir si oui ou non, de telles déformations crâniennes dite dolichocéphalie ont jamais existé naturellement chez l'homme, et si oui, quelle est la signification d'une telle émulation persistante, par déformation artificielle, par tant de peuples pendant une si longue période (encore une réapparition de cette pratique (ou de naissances "récessives" particulières ?) en fin de Renaissance en France !), car toujours pratiquée de nos jours !
En Egypte
La preuve des crânes allongés apparaît dans tous les membres de la famille royale en cours de l'époque Armana, y compris le roi Akhenaton. La reine Néfertiti, leurs six enfants de sexe féminin et Toutankhamon. (Des Bustes ont été trouvés de deux des filles et ils ont tous les deux des têtes allongées. ( 4 ) Le crâne de Ramsès II, plusieurs siècles plus tard, montre également l'allongement du crâne (ci-dessous), et celui de son (présumé) premier fils Amun-her-khepeshef semble étrangement similaire à ceux des deux pharaons précédents.
De gauche à droite : Les crânes de Néfertiti, Toutankhamon et Ramsès II.
Qu'il s'agisse ou non d'un trait génétique ou d'un trait forcé sur les membres royaux à la naissance est inconnu, mais tandis que le crâne semble étendu à l'arrière, ils ne montrent aucun signe de déformation artificielle. Il est peut-être pertinent qu'au 1er siècle, les prêtres-scribes égyptiens, puis les gardiens des dossiers les plus anciens connus au monde, ont affirmé que les premiers souverains de l'Egypte étaient des non-humains : des Immortels (Eternels). " Les mortels ont été rois de leur pays, disent-ils, pendant un peu moins de 5000 ans " - de Diodore (Wiki ref), ce qui est la même croyance qui est attribuée aux premiers Sumériens, qui ont dépeint leurs dieux comme ayant des têtes allongées.
" Le professeur Walter B. Emery (1903-1971), excellent archéologue (45 ans de fouilles en Egypte) et auteur du livre "Archaic Egypt" trouva, dans des tombes, des restes de personnes ayant vécu à des époques pré-dynastiques au nord de la Haute-Egypte. Les caractéristiques de ces corps et squelettes sont incroyables. Les crânes d'un volume inusité sont dolichocéphales, c'est-à-dire que la boîte crânienne, vue par sa partie supérieure, est ovale, la plus grande longueur l'emportant d'environ un quart sur la plus grande largeur et parfois, les sutures habituelles sont invisibles. Les squelettes sont plus grands que la moyenne de la zone et l'ossature est plus large et plus lourde.
Il n'hésita pas à les assimiler aux "suivants d'Horus" (ndlr: les shemsu hor) et trouva que, de leur vivant, ils remplissaient un rôle sacerdotal important. En ce qui concerne les dolichocéphales, il semble qu'il s'agit là non pas d'une lignée d'évolution préhistorique mais bien plutôt d'une lignée provenant d'un cycle de civilisation antérieur au déluge."
Très étonnant, et confirmant peut-être un "gène spécial royal" : remarquez la cavité intérieure du crâne de Tout Ank Amon en forme de lotus ! Grande signification...
A l'époque du pharaon Akhénaton, la "mode" en est encore, par des moyens artificiels - comme le bandage de la tête des enfants depuis le stade nouveau-né au moins jusqu'à l'adolescence - d'allonger le crâne, pour obtenir des perceptions bien connues à l'époque, que l'on cadre aujourd'hui dans le domaine de "l'intuition".
Ci-dessus, une radiographie effectuée par Leek en 1972 du fils de Akhenaton, Tout Ankh Amon. Selon Leek, cette tête présente un allongement caractéristique arrière du macro-céphalisme artificiel, mais pas complètement, au regard de celui de son père et de ses deux sœurs.
Il semblerait que Tout Ankh Amon, devenu roi à ses 9 ans, ait décidé lui-même d'interrompre un tel traitement, qui devait être continuellement douloureux. Sa qualité de nouveau roi lui a permis cette liberté.
Ci-dessus à gauche, tête de la momie de Tout Ankh Amon et à droite, reconstituée en 3D par les radiologues égyptiens en 2004, pour y découvrir le crâne sous la coiffe.
Ci-dessus, Tout Ankh Amon sous plusieurs aspects, reconstitué par polymérisation ; le dernier profil, en bas à droite, montre clairement l'aspect allongé du crâne du personnage. Document du Conseil Suprême des Antiquités.
buste JE60723 du musée du Caire, représentant Tout Ankh Amon émergeant du lotus.Buste tiré de sa tombe; doc. extrait du livre de Yoyotte, 1992, page 2.
" Voici, conservé à l'Université du Caire, un des 2 foetus retrouvés dans le tombeau de ce roi mort à 19 ans. Il s'agirait donc du corps d'une fille âgée de 5 mois de gestation. Hauteur 30 cm. Conservé à la Faculté de médecine du Caire depuis sa découverte en 1922 par Howard Carter. Site ici de référence
A quelle tentative de reproduction s'était livré Tout Ankh Amon, et surtout avec quelle fille de son entourage....mais pourquoi cette question indiscrète, me direz-vous ?
En étudiant les incroyables origines génétiques - et surtout les tentatives faîtes pour conserver une identité à part entière - de cette famille que fut la 18ième dynastie, il devient évident pour maints généticiens que ces fœtus sont le résultat de tentatives (à tout prix) de reproduction entre Tout Ankh Amon et sa soeur, Ankhsenamom.
Il serait faux de croire premièrement à un libertinage facile et seulement autorisé "pour les élites"; à mon sens, les gens de la 18 ième dynastie étaient à ce point persuadés de posséder des "dons" divins qu'ils s'essayèrent par tous les moyens à se les préserver; effectivement, la technique des crânes allongés devait leur apporter des qualités intuitives divinatoires certaines. "
Akhenaton jeune, Musée du Louvres. Il semble dans l’expectative, peut-être vit-il dans un contexte qui le dépasse. Il semble sans violence.
Crâne d'un homme inconnu, selon les spécialistes qui se sont penchés sur les restes trouvés dans la tombe KV35 de Amenhotep II. S'agit-il d'Amenophis IV, encore appelé Akhenaton ? Remarquez sa mâchoire avancée ! Et ce crâne fuyant à l'arrière ! Et sa base sourcillère accentuée, comme d'ailleurs sur le buste ci-dessus, de Akhenaton, qui retient facilement la coiffe... Remarquez aussi comment le nez s'allonge en nez de cygne (swan-like nose) pour "rattraper" le bas de la tête qui se détache durant l'enfance du haut du visage... et comparons aux autres images d'Akhenaton :
Cette fantastique sculpture a été trouvée au Nord-est d'Amarna, après l'entrée d'une falaise, puis à quelques kms dans la vallée du Darb el Malek
Akhenaton - Nous pouvons dès à présent parler d’expressionnisme facial amarnien : pommettes saillantes, menton allongé et nez descendant très bas.
Amériques précolombiennes
Dans les Amériques, les Maya, Inca, et certaines tribus d'Indiens d'Amérique du Nord ont effectué la coutume. (1) Les premiers exemples de crânes allongés se présentent sous la forme de l'art olmèque. Des figurines de jade ont été trouvées à La Venta, enfouies sous le sol d'une cour du temple vers 1000 av. JC. Évidemment, à une époque inconnue après l'enterrement initial, le site a été ouvert à nouveau en creusant le sol de la cour (clairement, quelqu'un savait exactement où se trouvait la cachette) et fouillée au niveau des têtes des figurines enterrées. Après cette «inspection», le trésor a été recouvert à nouveau et n'avait jamais ouvert jusqu'à ce que ces derniers temps.
(En savoir plus sur La Venta)
La "réunion des dieux", musée d'anthropologie de Mexico
En 1995 et 1996, Robert Conolly examine deux cranes dolichocéphaliques très anciens péruviens. Ils sont datés de 10 500 avant JC et ne présentent pas de sutures, ce qui fait de l'individu qui le "portait" un être de race différente, voire exotique. Cette race semble avoir disparu d'un seul coup. Le spécimen présenté ci-dessous ne possède plus de mâchoire supérieure ; l'autre est plus complet et strictement identique, sans sutures osseuses apparentes :
Inca à l'incroyable mâchoire proéminente, image tirée de ce site
Les docteurs J Von Tschudi (voir tout en haut) et Mariano E. Ribero au Pérou ont dénombré trois races pré-Incas dolichocéphales : les Chinchas, les Aymaraes et les Huancaes. Certains chercheurs trouvèrent que si les Chinchas avaient le crâne allongé, c'est parce qu'ils bandaient les crânes de leurs enfants dans le but de ressembler aux 2 autres groupes qui, eux, ne pratiquaient pas le bandage de crâne. Ils auraient précédé le premier Inca, Manco Capac, et auraient influencé à la fois les Incas et les Mayas plus tard. Les chercheurs A.H Verril et Posnansky font remarquer que la plus ancienne ville pré-Inca du Pérou, Tiahuanaco, date de la même époque que l'Egypte pré-dynastique et que l'on trouve au Tiahunaco Museum des crânes dolichocéphales de cette époque.
Les Azteques-Mayas
l'affaire des dieux de Cholula...
L'affaire commence avec des clichés pris en 1975, au complexe de temples de Cholula, à 140 km au sud-est de Mexico. Ces crânes semblent avoir disparus de la circulation...
Ces deux personnages, dont voici les étranges ossements étaient placés dans un temple dédiés à "une déesse et un dieu", laissés chez les Aztèques par d'autres dieux, pour leur enseigner tout ce qui a rendu leur culture "brillante", par la suite: les mathématiques, l'astronomie..
Mais avant qu'ils aient eu le temps de retourner chez eux, d'autres dieux différents se présentèrent, il y eût un conflit et les dieux de Cholula furent tués.
La population en deuil enterra les corps dans le temple qu'elle leur avait déjà construit, et un culte fut célébré, qui perdura jusqu'à nos jours, où quelqu'un a décidé de déterrer les corps, pour les exposer dans un cercueil de verre placé contre le temple...
Note : Cholula se trouve sur un site qui a connu aussi les Olmèques, les Mixtèques et les Zapotèques ; on y parle encore le Nahuatl.
Comparons pour le plaisir, la photo des "dieux" azteques, avec celle du crâne ci-dessus, sensé être celle d'un enfant Néanderthal, trouvé en Belgique et exposé au musée du Malgré-tout, à Treignes. Néenderthalien de Pech de l'Azé; datation Middle Paleolithic, du livre Human Evolution, vol 11.
Ce Maya conservé au musée d'anthropologie, d'histoire et d'anthropologie de Mexico devait être assez terrifiant !
LES OLMEQUES
.... olmèque signifie en aztèque "ceux qui sont originaires du pays du caoutchouc"
L'on retrouve aussi sur ces bas-reliefs cet étrange casque (à gauche), et une sorte de harnachement sanglé au-dessus et au-dessous.
Cette figurine en terre cuite blanche et creuse représente les adorables bébés "sacrés" pour les olmèques, que l'on identifie parfaitement sur la stèle ci-dessus. Probablement trouvée au sud de Puebla.
MALTE :
LIBAN :
Ci-dessus: statuettes en bronze trouvées à Byblos au Liban, lieu encore appelé Jaibail ou Jbeil en Arabe, ou Gabal en viel assyrien...
Ces statuettes sont censées dater de 3500 avant JC ; et le site suivant fait dater les plus anciens crânes retrouvés jusqu' au 8ième millénaire avant JC. Même si les personnages représentés semblent être brachicéphales (comme nous, pauvres têtes) et porter la tiare, ils reproduisent alors une assemblée de "sages" très anciens qui, eux, avaient des têtes allongées.
Détail d'une statuette trouvée à Byblos, très ancienne.
crânes retrouvés dans la nécropole de Byblos, Özbek, 1974. 3500 avant JC
Partout où l'on trouve de ces représentations en relief, statuettes, ou des crânes dolichocéphales eux-mêmes, nous remarquons la présence de mégalithes imposants. Ici : monuments appelés "obélisques du Temple de Byblos", Liban.
Ce qui est intéressant aussi, c'est que ces monuments libanais ressemblent aux triangles sacrés sothiaques égyptiens, encore appelés triangles de Sirius (Sothis), comme inscrits ici à Abydos, renseignements tirés du site parlant d'Ormus et des pyramides.
La Hongrie
"Les Tartares à tête de chien" n'étaient semble-t-il que des légendes sur les envahisseurs Tartare très cruels qui envahirent la Hongrie au 13ième siècle après J.C. Or, en 1867, on découvrit ce fabuleux crâne ( voir image ci-dessous) qui, selon certains anthropologues, semble avoir été "bandé". En est-on certain ?
Ce fut un pêcheur de la rivière Tisza -2 , qui le découvrit avec 6 autres. On en découvrit, en tout, environ 50, jusqu'en 1938.
A la vérité, la Hongrie du 13ième siècle a fait partie, dès le 5ième et 6ième siècle, du grand peuple des Huns qui vivait sur un territoire immense s'étendant jusqu'à la Mongolie et la Chine intérieure.
Car le contenu des sépultures où se trouvaient ces crânes découverts près de Csongrad rappellent par similarité, celle d'un peuple appelé "Guépides" dont le royaume se situait déjà antérieurement au 5ième et 6ième siècle à la frontière Nord de l'Empire romain.
Ci-contre, fantastique type de crâne "franc" ou encore Hongrois ou Hun, appartenant aux sections d'assaut de l'armée des francs, qui ont ravagé l'Europe de l'ouest au temps de Clovis ; les êtres humains qui possédaient ce type de formation osseuse faciale, renforcée par une dentition en délire, destinée à impressionner encore plus, épouvantaient les armées, puis les populations et leur clergé.
Fin provisoire de ce sujet relancé par ces premières analyses d'ADN de plusieurs crânes des Paracas, en attendant un nouvel article sur d'autres résultats...
Sources : https://antigravity.over-blog.com/page/6
https://www.ancient-wisdom.co.uk/cranialdeformation.htm
References:
1). https://en.wikipedia.org/wiki/Artificial_cranial_deformation 2). https://japanesemythology.wordpress.com/east-asian-native-american-hun-and-scythian-practices-artificial-deformation-of-the-skull/ 3). https://www.themedicalbag.com/bodymodstory/head-flattening 4). https://www.perceptions.couk.com/authority.html 5). https://www.clas.ufl.edu/users/nparr/index_files/Page398.htm 6). Mariano E. Rivero and John James Von Tschudi, M.D. Peruvian Antiquities. First published in 1851. 7). https://www.desertfoxoverland.co.uk/malta_-_dolichocephaloids.HTM 8). https://frontiers-of-anthropology.blogspot.co.uk/2011/04/more-on-coneheads.html 9). John Marshall. Mohenjo-daro and the Indus Civilisation. 1931. Asian Educational Services. 10). Anton Mifsud - C. Savona Ventura- Facets of Maltese Prehistory- Prehistoric society of Malta, 1999
Further Research:
- Shaping's, Imitations: Monstrous Skulls: www.perceptions.couk.com
- Eric John Dingwall. Artificial Cranial Deformation. (1931): https://www.bioanth.org/Dingwall/
Yves Herbo Traductions (c)
UPDATE avec l'ajout de deux articles (08-03-2015)
Les secrets de la légendaire cité perdue d'Héracléion révélés par des photos sous-marines
Autrefois la cité de Thonis-Héracléion, connue aujourd'hui comme le royaume oublié de Cléopâtre, était la porte d'entrée vers l'Égypte. De nos jours, cette mystérieuse cité légendaire est submergée dans la baie d'Aboukir, près d'Alexandrie. (un peu à l'ouest du delta du Nil)
La cause de la submersion de la cité est toujours un mystère, mais elle fut avalée par la mer Méditerranée et elle s'est ensablée et envasée pendant plus de 1200 ans.
De nouvelles découvertes sous-marines permettent aux archéologues de rassembler des indices et de créer une image de ce à quoi ressemblait la vie dans l'ancienne cité.
Connue sous le nom d'Héracléion chez les anciens grecs et celui de Thonis chez les anciens égyptiens, la cité a été redécouverte en 2000 par un archéologue sous-marin français, le Dr Franck Goddio et l'équipe de l'Institut Européen d'Archéologie Sous-Marine (IEASM) après une étude géophysique qui a duré quatre ans.
" Avant sa découverte en 2000 par l'IEASM, on n'avait trouvé aucune trace de Thonis-Héracléion. Son nom était presque rayé de la mémoire de l'humanité, préservé uniquement dans d'anciens textes classiques et de rares inscriptions découvertes sur terre par les archéologues.
Le grand historien grec Hérodote (5ème siècle avt J-C) nous parle d'un grand temple qui avait été construit à l'endroit où le fameux héros Héraklès (Hercule) avait débarqué en Égypte.
Il rapporte aussi la visite d'Hélène à Héracléion avec son amant Pâris avant la guerre de Troie. Plus de quatre siècles après la visite d'Hérodote en Égypte, le géographe Strabon observa que la cité d'Héracléion, avec son temple d'Héraklès, était située juste à l'est de Canope à l'embouchure de la branche canopienne du Nil," écrit Franck Goddio sur son site web.
Les scientifiques pensent que la cité toute entière a été complètement submergée avec tous ses objets, statues, colonnes et autres merveilles du palais de Cléopâtre.
Plusieurs artefacts sont restés en grande partie intacts. Parmi les découvertes figurent les fondations du palais, des épaves, des colonnes de granit rouge et des statues de la déesse Isis et deux sphinx.
Parmi les énormes blocs de calcaire effondrés au quatrième siècle il y avait un immense bloc de quartzite avec des inscriptions gravées concernant un pharaon. L'une d'elles indique qu'il s'agit de Séthi Ier, père de Ramsès II.
Les plongeurs ont aussi découvert une tête en pierre colossale qu'on pense être celle de Césarion, le fils de Cléopâtre et de son ancien amant, Jules César, et deux sphinx, l'un des deux représentant probablement le père de Cléopâtre, Ptolémée XII.
Une quatrième chambre secrète sous la pyramide de Khéops ?
David Roberts 1838 Cheops Chepren Sphinx
Pour augmenter ma propre compilation de données concernant les mystères de plateau de Gizeh et avec l'accord de l'auteur Marc D'Angelo (Auteur notamment des ouvrages "L'Etoile de Bethléem et la comète de Halley" (2009) et de "Regard sur l'Egypte", et qui va sortir d'ailleurs prochainement un ouvrage de poésie en prose nommé 'une Idylle"), voici un résumé de son article très intéressant "Khéops, La clé de la quatrième chambre". Cet article est paru dans le N° 95 de Nexus (novembre-décembre 2014), que vous pouvez commander.
Il s'agit ici avant tout d'informations inédites sur la géométrie interne de la Grande Pyramide et de certains indices et déductions portant sur l'existence d'une chambre secrète...
Tout d'abord, même les plus conservateurs des égyptologues ne peuvent nier la nécessité de posséder des bases minimum en mathématique et géométrie, pour un architecte d'un tel monument que la Grande Pyramide. Des mathématiques et de la géométrie ont été obligatoirement employées pour sa construction, et il suffit d'aligner les chiffres inclus dans les plans reconstitués de ce monument pour constater leur encodage répétitif et également l'inclusion sans trop d'équivoque d'un symbolisme sacramentaire de nature géométrique. Un symbolisme que l'on rencontre d'ailleurs partout pour qui étudie sérieusement l'Histoire de l'ancienne égypte. Nous avons par exemple l'un des plus éminents égyptologues français, Philippe Lauer, qui n'a pas hésité à signer un article intitulé " Le triangle sacré dans les plans des monuments de l'Ancien Empire " (Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale n°77 (1977), p. 55-78.).
J'ai moi-même, à l'occasion de mon travail de compilation de données, parlé des aspects nettement géométriques du plateau de Gizeh via plusieurs articles, que j'ai regroupé, pour une meilleure utilisation, sur cette page nommée L'Egypte et ses Mystère. Cet article va d'ailleurs rejoindre cette page pour un meilleur archivage.
Après les visites effectuées par les scientifiques accompagnant Napoléon lors de son aventure égyptienne (dont Champolion) puis par les divers découvreurs égyptologues qui se sont relayés tout au long du 19ème et 20ème siècle, les dernières trouvailles concernent principalement ce domaine géométrique et c'est dans celui-ci que les dernières avancées significatives se sont effectuées. Il ne s'agit donc pas d'égyptologues officiels en général mais de chercheurs indépendants, qui ne sont donc pas en quelque sorte un peu "coincés" par les ornières d'une science officielle figée depuis plusieurs années, bien qu'elle ait fini par reconnaître et repousser quelques datations erronées sur la mise en oeuvre des dynasties égyptiennes... et (pour certains), à réaliser et admettre les inconnues liées aux premiers rois égyptiens, quand ce n'est pas tout simplement la nature et origine des premiers égyptiens...
Marc D'Angelo évoque par exemple Guy Gruais et Guy-Claude Mouny qui, il y a quelques années, ont eu l'idée de considérer le plan en coupe de la Grande Pyramide comme une "maquette" verticale, applicable horizontalement à l'ensemble du plateau de Gizeh, ce qui leur a permis de faire apparaître une trame complexe et qui a été remarquée d'ailleurs à l'époque (Guy Gruais et Guy-Claude Mouny, "Le Grand Secret des pyramides de Gizeh", éd. du Rocher (1992). Cette idée a mis une vingtaine d'années pour être digérée et c'est en 2012 qu'une nouvelle étude (qui a duré une quarantaine d'années tout de même d'après les auteurs), donne des clés décisives pour le décryptage de la géométrie du plateau de Gizeh et de son principal monument, par l'entremise des chercheurs Georges Vermard et Mathieu Laveau, étude visible sur leur site Horizon 444. D'autres chercheurs, comme John Legon et Jean-François Deschamps ("La méthode de Hémon"), ainsi que les écrits mathématiques sur le sujet de Michel Sélaudoux ("Numerus" (2003)) et aussi de Jean-Jacques Dugt ("La quadrature du cercle") sont à signaler car ils ont publié ou se sont exprimés sur des forums internet sur leurs idées ou recherches et ont permis à d'autres de s'en inspirer ou de rebondir dessus. "
L'auteur de l'article n'insiste pas assez dessus à mon goût (mais il a d'autres arguments avec ses plans géométriques) donc je le fais pour lui ici : il y a une forme d'illogisme flagrant dans ce que nous raconte les égyptologues officiels sur la continuité et développement de la civilisation égyptienne et de ses dynasties. En effet, comme il le dit en partie, d'une part " (...) la tendance de l'égyptologie (et même dans les courants alternatifs) s'oriente surtout vers des préoccupations de terrain, d'ingénierie et d'architecture en laissant de côté tout l'héritage symbolique et religieux " et d'autre part, cette science ne semble pas réaliser que les mêmes égyptiens, qui ont pourtant amélioré et consolidé leurs connaissance tout au long de leur évolution au cours des millénaires couvrant leurs dynasties, n'ont jamais réussi à faire mieux que la Grande Pyramide, alors qu'ils en avaient le modèle en permanence sous les yeux... En effet, comme le dit Marc D'Angelo, " l'égyptologie officielle nous raconte qu'une sorte de saga familiale aurait présidé à la construction du site de Gizeh... "
" Khéops aurait fait construire la première et la plus grande pyramide, (YH : LE chef d'oeuvre), son fils Khéphren aurait fait construire la seconde, qui est presque de même dimension, et son petit-fils Mykérinos se serait contenté d'une pyramide de taille réduite. Toujours d'après cette chronologie, hors Gizeh même, il faut remonter, en amont, à Snéfrou, père de Khéops, le bâtisseur de Dahchour et le continuateur de Meïdoum, que l'on attribue officiellement au grand-père de Khéops, Houni..." En fait, grande contradiction en ce qui concerne une évolution positive et une augmentation des connaissances des égyptiens : on est bien obligé d'admettre qu'aucune pyramide construite après la Grande Pyramide n'a égalé celle-ci, aussi bien de la part de la descendance de Khéops que de la part des dynasties suivantes, censées évoluer positivement dans ce domaine architecturale comme dans les autres...
Difficile d'admettre qu'une si grande civilisation ait été incapable de reproduire le modèle qu'elle avait construit et qui était toujours sous ses yeux... c'est pourtant ce que font les égyptologues sans trop insister d'ailleurs sur ce fait incroyable... mais c'est en partie ce manque de logique et le fait que, à l'évidence, et c'est à nouveau l'auteur qui le dit dans son article : " le plan de Khéops comporte de multiples éléments que l'on pourrait décrire comme latents, implicites ou même occultes, dans la mesure où ils ne sont pas directement exprimés dans les structures physiques apparentes et connues, mais sont associés à elles et entretiennent avec elles de nombreuses correspondances. Elles nous invite à reconsidérer l'édifice sur le plan conceptuel (...), quand on constate que la configuration du plateau de Gizeh correspond à un ordre prévoyant " la disposition de chacun des monuments les uns par rapprt aux autres " et qu'elle procède " d'une conception bien antérieure à la mise en oeuvre des travaux ", qui font qu'un chercheur comme Gilles Dormion, auteur d'une analyse architecturale approfondie de Khéops, qui est partisan d'une construction par épisodes successifs et au prix de tâtonnements hasardeux de la Grande Pyramide, a finalement peu de chance d'avoir raison sur ce sujet précis. Tout à été planifié bien à l'avance et il y a peu de chance pour qu'une erreur ou un changement d'avis, modifiant les plans, se soit réellement produit en réalité...
Bon, je ne vais pas bien sûr reproduire ici l'ensemble des travaux de Marc D'Angelo et tous ses raisonnements appuyés par ses plans et schémas très nombreux, je vous conseille de vous procurer l'article de Nexus en question pour cela (voir en haut et en bas les références) ou de contacter l'auteur. Voici plusieurs extraits et citations de ses écrits indiquant le cheminement de ses réflexions pour arriver à ses conclusions, qui sont d'ailleurs ouvertes et promettent d'autres travaux géométriques en attendant de réelles découvertes archéologiques (et la levée de certaines cachotteries de la part des autorités archéologiques égyptiennes également) tant au sujet de cette salle secrète que des sous-sols de la pyramide, des conduits et des souterrains de Gizeh, et du Sphinx... Pour faciliter la lecture, les extraits et citations de l'auteur Marc D'Angelo seront mises en italique, le reste étant des résumés et raccourcis de ma main.
David Roberts 1838 Cheops Chepren Sphinx
" Géométrie des conduits
" Rappelons que les principales parties actuellement connues de la pyramide de Khéops sont : la chambre souterraine, la descenderie qui y conduit, le couloir ascendant qui se prolonge par la Grande Galerie, la chambre dite "de la Reine" à laquelle on accède par un couloir horizontal et la chambre dite "du Roi", surmontée de ses cinq chambres dites "de décharge". La chambre médiane (dite "de la Reine") et la chambre supérieure (dite "du Roi") sont équipées d'étroits canaux de 20 cm sur 20 cm, dits "de ventilation" ou "d'aération". "
"" Que ces conduits soient des structures uniques - sans équivalent dans aucune autre pyramide - devrait suffire à nous assurer de leur importance ; cela devrait aussi nous questionner sur leur rôle : s'il fallait aérer, pourquoi avoir prévu dans Khéops un tel dispositif qui n'a été mis en oeuvre nulle part ailleurs ? Ce rôle est également remis en cause par le simple fait que les conduits de la chambre médiane ne débouchent ni dans la chambre elle-même (à leur extrémité inférieure) ni à l'air libre (à leur extrémité supérieure). "
" Or, il est tout à fait certain maintenant que ces conduits, s'ils n'ont pas été construits de manière à parvenir tous les quatre jusqu'à la surface du monument, ont été conçus comme tels, puisque les lignes qu'ils empruntent et leurs points de sortie (effectifs pour la chambre supérieure, théoriques pour la chambre médiane) sont des points essentiels du réseau géométrique. En réalité, ce ne sont pas seulement les conduits eux-mêmes et leurs points de sortie qui interviennent dans le plan, mais les lignes sur lesquelles ils sont placés et leurs prolongements, vers le haut et vers le bas, vers le sud et vers le nord. "
Une multitude de correspondances
" Le premier constat - et le constat le plus évident - que l'on puisse faire à leur sujet, c'est que leurs points de sortie se trouvent sur le même plan horizontal. Cela suppose, soit dit en passant, un exploit technique dans la réalisation, (YH : pour l'époque surtout) : il y a moins d'un mètre de différence entre la hauteur de sortie du conduit-Reine sud (68,05 m) et celle du conduit-Reine nord (67,13 m). "
" Mais cette " géométrie des conduits de ventilation " ne se limite pas à cela, tant s'en faut : la distribution interne nous offre le spectacle d'une multitude de connexions, de correspondances, de concordances ou de " coïncidences ", d' " engendrements géométriques " pour reprendre le mot de Georges Vermard, qui n'ont manifestement rien de fortuit ; les conduits y occupent une part essentielle ". A titre d'exemple, l'auteur présente cinq figures originales qui révèlent, parmi beaucoup d'autres, l'implication majeure des conduits dans la configuration interne du monument. Et l'une d'entre elle permet, nous allons le voir, de formuler l'hypothèse de la localisation d'une " quatrième chambre.
Les Carrés révélés
Ce sont Robert Bauval et Graham Hancock, dès 1994 dans Le Mystère du Grand Sphinx, qui révèlent le premier des trois Carrés tirés des conduits, défini à partir des points de sortie des conduits de la chambre dite " du Roi " et qui est donc appelé " Carré Roi ", en deux diagrammes titrés simplement " Coupes de la Grande Pyramide, révélant " l'équilibrage " assuré par ses conduits ventilatoires ". En fait, ces deux dessins sont adaptés eux-mêmes d'une publication de Robin Cook parue dans la revue spécialisée Discussions in Egyptology, qui tentait une orientation stellaire (vers des étoiles) des conduits.
En fait, de ces deux premiers diagrammes, on peut tirer - cela aurait déjà pu être fait à l'époque - un second Carré similaire à celui des conduits-Roi à partir des conduits-Reine. Deuxième Carré qui s'avère d'ailleurs en être l'indispensable et indissociable acolyte et d'une importance tout à fait égale. D'autre part, sur ces deux diagrammes de Cook, dans le prolongement des structures existantes, on voit apparaître un point Z, à l'intersection de la prolongation (vers le haut ou vers le sud) de la ligne du conduit-Reine sud et de la ligne du plan de sortie des conduits-Roi : ce point permet de déterminer un troisième Carré, inédit à ce jour, et dont la base coïncide peut-être avec le niveau d'une quatrième chambre.
Tout d'abord, on peut noter rapidement qu'il apparaît quasiment un " rectangle d'or " par l'imbrication des deux carrés formés par celui du Carré-Roi et son équivalent formé par un carré ayant pour base le plancher de la chambre du Roi et pour sommet le pyramidion du monument. Un rectangle d'or se trouve quand on divise le grand côté par le petit côté et que cela donne phi, le nombre d'or (1,618). Citation de l'auteur : "Le "rectangle d'or " intervient de diverses façons dans le plan de la pyramide. Cette implication multiple - presque omniprésente - oppose un démenti à l'affirmation selon laquelle phi n'était pas connu des Egyptiens. En admettant même qu'ils ne l'aient pas connu en tant que tel, force est de constater qu'ils appliquaient l'harmonie des proportions qu'il traduit ". D'ailleurs, pour confirmer, " on peut voir, à l'intérieur du rectangle, un triangle dont les angles sont très proches de 36° et 72°, c'est-à-dire, là aussi, un triangle d'or, construit sur le même principe que le rectangle du même nom (grand côté divisé par petit côté = phi). Et enfin, " si l'on forme un triangle à partir des angles de la base du carré-Roi, avec pour sommet un point dans l'axe vertical au niveau du plancher-Roi, on obtient les mêmes angles que ceux de la pyramide elle-même. De plus, il faut le souligner, les côtés de ce triangle sont de même longueur que la section Grande Galerie-couloir ascendant. "
S'ensuit la description très pointue et très argumentée de ces trois Carrés géométriques qui accumulent les recoupements et points d'intersections qui laissent peu de possibilités au hasard. A tel point que la théorie de Gilles Dormion, qui explique que "la déviation du boyau-puits de service est probablement dû à un retard sur son creusement par rapport à celui du couloir descendant et qu'il avait été nécessaire de faire un "raccourci" pour abréger le creusement du puits et rétablir la coordination des opérations" (Dormion, 84) est sérieusement mise à mal. (citations de l'auteur :) " Car pour que la jonction entre le boyau et le couloir descendant se fasse à cet endroit-là précisément, il faut que le boyau soit dévié de son cheminement parfaitement rectiligne qui le conduisait, sans cela, directement à l'entrée du couloir horizontal d'accès à la chambre souterraine. On peut donc s'interroger en effet sur cette modification de trajectoire (YH : d'où l'explication un peu tirée par les cheveux de Dormion) mais on découvre, grâce à la géométrie de plan que le hasard et des retards de chantiers n'ont rien à y voir. Car " ce "boyau" change de direction précisément en un point marqué lui aussi par plusieurs recoupements : c'est par lui notamment que passe l'une des diagonales du troisième Carré, et cela plaide plutôt en faveur d'une intention délibérée de faire aboutir ce "puits de service" à cet endroit pour satisfaire à des critères conceptuels et pour obéir au principe de concordance que l'on voit à l'oeuvre dans la totalité de l'édifice. D'une manière générale, les agencements des différents éléments de la distribution interne donnent à celle-ci un caractère "holistique" qui exclut qu'aucun d'entre eux puisse être considéré comme négligeable et sans importance. "
Et on arrive à un quatrième Carré, (figure 5 dans l'article) qui se présente moins facilement que les trois premiers mais qui n'en est pas moins significatif. Sa description et configuration est trop complexe pour pouvoir être résumée dans cet article de façon efficace. Il vous faut l'article et les schémas du magazine pour pouvoir l'appréhender au mieux.
Pour résumer tout cela, on peut dire que l'idée originale de Marc D'Angelo est d'attirer l'attention sur l'importance d'un carré déterminé par les points de sortie des conduits de la Chambre dite "du Roi", et de déterminer, dans la continuité de ce carré-là, un deuxième, puis un troisième et un quatrième carré, toujours d'après les conduits.
La Quatrième Chambre
Comme précisé dans l'article, il s'agit d'une hypothèse basée sur un ensemble (non exhaustif) de concordances, de recoupements et "d'engendrements" qui lui sont attachés. Cette hypothèse concerne la localisation d'une quatrième chambre non découverte à ce jour, non pas dans la maçonnerie de la pyramide, mais dans son sous-sol. Cet ensemble de concordances créé en effet une série de quatre droites qui se réunissent en un seul "point focal céleste" (voir figure), droites expliquées ainsi :
" Deux de ces droites correspondent aux conduits nord et ont déjà été prises en considération par divers auteurs, notamment dans le contexte des théories stellaires selon lesquelles elles pointent vers certaines étoiles. La troisième droite correspond à la portion rectiligne du "puits de service" ; elle a été remarquée, indépendamment des travaux de l'auteur, par Jean-Jacques Dugt. Il faut y opérer une légère correction et opter pour une inclinaison de 45° exactement (alors que l'inclinaison effective serait de 47°). "
Figure : la quatrième chambre (voir le magazine pour plus de précisions)
La quatrième droite mène au sous-sol de la pyramide et est soutenue par plusieurs éléments logiques. " Tout d'abord, elle croise l'apothème nord au niveau du sommet de la chambre de la Reine. Ensuite, elle passe par le carrefour descenderie-couloir ascendant. Surtout, son inclinaison est la même que celle des faces de la pyramide elle-même (51° 50²). De plus, à partir du point où elle rejoint l'axe vertical, si nous faisons remonter une ligne vers la surface et vers le nord, selon la même inclinaison que celle du couloir ascendant et de la descenderie (26°565², diagonale du "carré long"), cette ligne passe par le point de jonction de la prolongation du couloir ascendant et de l’apothème nord. Le point où cette ligne parvient à la surface est le centre d'un cercle qui passe à la fois par le "point focal céleste", par le "sarcophage" de la chambre du Roi et par le milieu de la base du troisième Carré, où nous avons placé notre quatrième chambre. "
Un lieu pas anodin
" Qu'il s'agisse de la tombe de Khéops ou d'autre chose, il y a des indices très forts en faveur de la présence, à cet endroit, d'un élément important, et ces indices concourent à démontrer que ce lieu n'est pas anodin : quel que soit son rôle et quoi que l'on puisse y découvrir, il se présente, en regard de la géométrie, comme étant d'une importance analogue à celle des trois chambres actuellement connues. On voit, d'ailleurs, que les quatre chambres sont ainsi superposées : une chambre décalée par rapport à l'axe, une chambre axiale, une chambre décalée, une chambre axiale. "
Point d'entrée virtuel
" Cette quatrième chambre hypothétique se situant à 63 mètres au-dessous de la surface d'après les estimations de l'auteur, ce ne sera pas une mince affaire d'aller y regarder de plus près... Le Colonel Howard Vyse, se fiant sans doute aux dires d'Hérodote, avait entrepris de creuser à partir du sol de la chambre souterraine, mais il s'est arrêté au bout d'une dizaine de mètres ; il en manquait encore beaucoup. "
" En revanche, il serait possible, à moindres frais, d'effectuer des fouilles préalables au point d'entrée virtuel que l'auteur a situé à environ 67 mètres de la base nord du monument. A priori, il serait assez logique de le situer dans l'axe central horizontal nord-sud ou bien dans l'axe de l'entrée, celui-ci se trouvant légèrement décalé par rapport à cet axe central. Si l'on trouvait quelque chose à cet endroit-là, ce serait un début déterminant de confirmation de son hypothèse. "
Pierre Cubique et Bassin Rectangulaire
L'auteur pose ensuite une série de questions sur les raisons et les moyens, les possibilités logiques des anciens égyptiens sur cet enfouissement d'un hypogée à une telle profondeur, en s'appuyant sur la géographie du plateau de Gizeh et en citant les écrits d'autres auteurs. " Le plateau de Gizeh surplombe d'une quarantaine de mètres le niveau du Nil : une supposition plausible voudrait donc qu'un complexe souterrain se trouve à - 40 mètres de la base des pyramides et c'est d'ailleurs ce qu'ont pensé Gruais et Mouny. Mais il manque encore une vingtaine de mètres supplémentaires, à partir de cet éventuel souterrain profond (qui aurait été construit donc logiquement à partir des berges du Nil et sous le plateau) et on peut se demander si le jeu en valait vraiment la chandelle pour les anciens égyptiens : il aurait vraiment fallut que l'importance du lieu justifie sa position.
Marc D'Angelo est plutôt optimiste sur cette question et se réfère pour cela à plusieurs sources qui évoquent la présence d'une structure cubique supportant la pyramide. " Omraam Mikhaël Aïvanhov évoque à plusieurs reprises cette "pierre cubique " : " La pyramide est placée sur un cube qui est enseveli par le sable (...), et dans ce cube immense (il y a) des souterrains, des chambres, des trésors, des richesses, des choses accumulées... " (Omraam Mikhaël Aïvanhov, " Les quatre triangles de la Pyramide ", conférence de 1980) ". Mais Marc D'Angelo se pose lui-même la question de savoir quelles sont les sources ou méthodes supportant ces affirmations ? Des révélations à la Edgar Cayce ou Rudolf Steiner, ou a-t-il eu accès à une bibliothèque ancienne et à des ouvrages comme ceux consultés par Tony Bushby par exemple ? "
" Tony Bushby est l'auteur d'un livre, " The Bible Fraud " dans lequel il remet en question les origines du christianisme et l'histoire de son Eglise (il s'agit là d'une simple indication à titre informatif et non d'un soutien à cette thèse, qui n'est pas unique d'ailleurs) et d'un autre, The Secret in the Bible, dans lequel il évoque les souterrains de Gizeh. Il y affirme avoir mené, pendant douze ans, des recherches dans des bibliothèques peu fréquentées, notamment dans la division des manuscrits rares du British Museum, qui contient, dit-il, " une énorme collection d'anciens écrits et de vieux manuscrits " et la bibliothèque alexandrine en Egypte (https://www.bibliotecapleyades.net/biblianazar/esp_biblianazar_5b.htm). C'est probablement à partir de ces anciens documents qu'il a réalisé le dessin que vous pouvez voir ci-dessous. Nous pouvons y voir, confirmant certaines lignes géométriques calculées par l'auteur de cet article, la représentation d'une sorte de bassin rectangulaire en soubassement de la Grande Pyramide avec la légende interrogative suivante : " Great Pyramid built upon suare structure with sculptured facing stones ? " (" La Grande Pyramide construite au-dessus d'une structure carrée avec des pierres de façade sculptées ? "). Citation de l'auteur : " La structure souterraine de la Grande Pyramide, si elle était conforme à cette représentation de Bushby, descendrait à une profondeur considérable. "
The Master Plans- Tony Bushby
Dans ce dessin de Bushby, il y a plusieurs choses qui retiennent l'attention, en particulier " la répétition d'une structure semblablement cubique et souterraine, au-dessous d'une quatrième pyramide à gauche ", (YH : nommée " Black Pyramid). " La légende en-dessous dit d'ailleurs presque la même chose que pour la Grande Pyramide " Square cornered stone structure with sculptured facing stones ? " (" Structure de pierre carrée avec des pierres de façades sculptées ? "). En fait, " la présence d'une quatrième pyramide à Gizeh n'est pas absolument exclue : elle a même été rapportée en particulier par le Danois Frédéric-Louis Norden, qui l'a non seulement décrite mais dessinée. Les auteurs antiques en font mention, et d'autres encore aux 17ème et 18ème siècles ; puis on n'en entend plus parler et surtout, on ne la voit plus. Son existence pourrait fournir, par analogie, un indice supplémentaire en faveur d'une quatrième chambre ou salle dans la partie souterraine du site : il y aurait quatre chambres (et non trois) dans Khéops comme il y a quatre pyramides (et non trois) à Gizeh... "
Dessin des 4 pyramides de Gizeh - 1737 - Frédéric-Louis Norden
Voici la conclusion (provisoire en attendant d'autres progrès/découvertes archéologiques et/ou géométriques) de Marc D'Angelo dans son intégralité :
" L'abondance extraordinaire, dans la pyramide de Khéops, des éléments d'un réseau sous-jacent aux structures apparentes et connues, témoigne d'une volonté de construire à partir de données théoriques, géométriques, conceptuelles, et sans doute symboliques, au moins autant, sinon davantage que sur le terrain du fonctionnel. Entre autres effets utiles à notre approche du monument, ces éléments de géométrie confirment l'idée (déjà soutenue par les multiples travaux récents sur leur vocation "stellaire") que les conduits ou canaux anciennement dits "de ventilation" ou "d'aération" ne doivent pas être considérés comme secondaires par rapport aux structures majeures que sont la Grande Galerie et les deux chambres médiane et supérieure. L'importance prépondérante que l'architecte leur a donnée nous impose de leur attribuer un rôle essentiel dans la fonction du monument, en tout cas dans sa nature et dans son symbolisme, même si nous sommes encore incapables de dire quel était leur rôle exact. "
Un plan global
" D'une manière générale, l'existence d'un réseau géométrique suffit à apporter la preuve que les composantes de la structure de Khéops s'inscrivent dans un plan global, et que ce plan a été initialement conçu et respecté de bout en bout. Cela bat en brèche la thèse selon laquelle les constructeurs auraient modifié leurs plans en cours de travaux. Bien que l'égyptologie se soit grosso modo divisée, à ce sujet, en deux écoles, cette thèse est dominante ; on l'évoque volontiers dans la plupart des ouvrages généralistes, et elle est soutenue par des égyptologues ainsi que par des "amateurs" parmi des plus sérieux. Ludwig Borchardt, l'un de ses premiers et principaux partisans, interprète l'inachèvement supposé des conduits-Reine (qui ne parviennent pas à l'extérieur de l'édifice), comme une preuve que le projet d'inhumation dans la chambre médiane a été abandonné. Or, puisqu'il est démontré que les points nord et sud où ces conduits débouchent théoriquement sont connectés indissociablement, en tant que facteurs ou indicateurs géométriques, à divers autres points (y compris les points de sortie de la chambre supérieure elle-même), il apparaît plus que probable - pour ne pas dire certain - que tout à été construit en fonction d'un plan d'ensemble, incluant chaque élément, de bas en haut et de haut en bas. "
Source : avec l'aimable autorisation de Marc D'Angelo "Khéops, la clé de la quatrième chambre" paru dans N° 95 de Nexus-novembre/décembre 2014, pages 92 à 103.
Yves Herbo, Sciences, F, Histoires (S,F,H,) , 01-2015
La civilisation égyptienne plus ancienne que supposée ?
(Nawamis Al Ayn) - Les Nawamis ont été utilisés comme des tombes à l'âge du bronze, mais ont-ils été des habitations préhistoriques à l'origine, en certains endroits ?
La vision que le commun des mortels a de l'ancienne Egypte est, à l'heure actuelle, toujours basée sur un savoir daté des années 1950-1960, bien que, pour les spécialistes et égyptologues, de nombreuses découvertes ont modifié depuis cette image. En fait, ces nouvelles découvertes, et ce n'est pas qu'en égyptologie que le problème existe, ont bien du mal a sortir du cadre des réunions et même rapports scientifiques des échanges entre spécialistes. Les médias s'en font parfois l'écho, mais seul un public averti s'y intéresse en général et pour le restant, c'est oublié le lendemain d'une éventuelle diffusion médiatique... les vieilles étiquettes dans les musées ont la vie dure et c'est principalement ce que le public curieux retient bien souvent, en l'absence de mise à jour !
Si on fait un résumé de ce qui est encore de nos jour trouvable sur internet, l'Histoire de l'Egypte ancienne est assez tronquée et les choses ne sont réellement développées que sur les dynasties pharaoniques les plus connues (et étudiées) et riches en histoire. Ce n'est pas très surprenant en soit car même en regardant l'Histoire de France par exemple, on peut s'apercevoir que l'Histoire des rois mérovingiens et tout de même beaucoup moins développée (et connue il est vrai) que celle des carolingiens. En ce qui concerne l'Egypte, on a souvent comme toute première référence le fait que (je cite) : " Des galets aménagés attestent d’une présence humaine remontant à cinq cent mille ans ". 500 000 ans, ça nous amène (à priori et jusqu'à nouvelle découverte) aux Homo Erectus ou aux premiers Homo Néandertaliens archaïques. Puis, on passe directement à 4000 ans avant JC (en général) ! : " Au IVe millénaire Avant JC, apparaît la première civilisation identifiable, la civilisation nilotique, sur les sites de Badari et el-Amrah. Les populations chassées du Sahara par l’assèchement du climat s’étaient établies dans la vallée où une vie sociale s’organisa dans les villages. Les cultures badarienne et amratienne correspondent à l’apparition de l’agriculture (culture de l’orge et du blé ), de l’écriture, du premier artisanat (couteaux de silex, vases), mais aussi de nouveaux rites funéraires : les morts, désormais, sont enterrés. En fait, les nouvelles découvertes font remonter à environ 7000 à même 9000 ans l'apparition de l'agriculture et de l'élevage selon les régions, et aussi l'artisanat et les rites funéraires : c'est le néolithique, qui a précédé l'âge de bronze...
Plus tard, un peuple chamito-sémitique, les Guerzéens, vint se mêler aux populations du Nil dans la région du Fayoum. La civilisation guerzéenne étendit son influence depuis la Nubie jusqu’au Delta. Elle se caractérise notamment par un art et une technique remarquables (peinture au trait blanc sur fond lisse rosé, outils et armes). Les cités qui se constituèrent dans la vallée se regroupèrent progressivement, durant la seconde moitié du IVe millénaire, en deux royaumes, celui de Bouto, en Basse-Égypte, et celui de Hiéraconpolis, en Haute-Égypte, formant une dynastie (deux en fait !) que les archéologues ont proposé de dénommer « zéro » "...
L’histoire, proprement dite, de l’Égypte pharaonique débute avec le roi Narmer (identifié à Ménès), originaire de Hiérakonpolis, qui unifie sous son sceptre la Haute et la Basse-Égypte et installe sa capitale à This, à proximité d’Abydos. Intercesseur entre les dieux et les hommes, il ceignit la couronne blanche de la Haute-Égypte (hedjet) et la couronne rouge de la Basse-Égypte (deshret), geste que renouvelèrent les pharaons égyptiens jusqu’à la conquête d’Alexandre le Grand. Avec ses descendants, il constitue ce qu’on appelle la première dynastie d’Égypte.
Les recherches archéologiques portant sur les nécropoles d’Abydos et de Saqqarah permettent de penser que les deux dynasties thinites jetèrent les bases de la monarchie de droit divin et de l’administration centrale. Les terres furent mises en valeur grâce au développement de l’irrigation. C'est l'époque thinite (3100 à 2700 Avant JC) : 1re et 2e dynasties pharaoniques officielles...
La période la plus connue et étudiée étant la suivante, je vais m'arrêter ici pour ce petit historique, en rappelant que j'ai déjà à plusieurs reprises relayé les récentes découvertes et avis de plusieurs scientifiques ou spécialistes sur les périodes ci-dessus, avec des précisions très intéressantes, ainsi que de nouveaux questionnements et énigmes, évidemment, car cela va de pair avec les avancées scientifiques. Voici quelques liens concernant ces précédents articles, avant la suite de très récentes découvertes, qui émanent d'un scientifiques officiel et reconnu, qui ont été largement commentées dans les médias égyptiens (sur toutes les télévisions et journaux), mais curieusement très peu en occident. Et pour cause : ces nouvelles découvertes et nouvelles redatations de précédentes découvertes... remettent en question les datations des scientifiques occidentaux et une partie de l'histoire égyptienne, écrite non pas par les premiers explorateurs, qui, comme l'égyptologue français Maspero, dès 1885, affirme que les premiers textes des anciens égyptiens " étaient déjà parfaitement composés avant la 1ère dynastie ", mais par des historiens et archéologues " de salons " (et souvent très inspirés par la Franc-Maçonnerie incontournable de l'époque), qui ne semble par correspondre à une réalité de terrain mais à une réalité imaginée souvent dans des salons enfumés par des gens surtout empressés de justifier leurs bourses d'études et subventions universitaires...
https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-les-mysteres-des-debuts.html
Ainsi, l’archéologue français Emile Amelineau, vers 1890 trouve des preuves de l’existence d’un peuple avancé avant la 1ère dynastie officielle. Amelineau a trouvé beaucoup d’artefacts à Abydos. Le nom de ce peuple noir était Anu/Aunu. Ils sont les fondateurs des villes d’Esna (Anutseni), d’Arment (Anu Menti), de Gebelein (Anu). Ils travaillaient le métal, faisaient de l’agriculture intensive et avaient du bétail… Et des experts comme Chandler par exemple, pensent qu’Osiris, Horus, Hermes etc, étaient des Aunu. Et Anu était aussi le nom d’Osiris, et il était censé être le 4ème pharaon sur Terre, ensuite, nous savons aussi que les Grecs l’ont appelé: Onnuphris: «Le Bon». Au 20ème siècle, l'explorateur-archéologue britannique Flinders Petrie a trouvé à Abydos un document Anu fantastique: C’est une tuile de faïence où est dépeint un chef Aunu avec son nom et son adresse à Arment...
Les travaux de la comtesse ethnologue et archéologue Marcelle Weissen-Szumlanska et ses publications à la moitié du 20ème siècle sont à ce titre remarquables, notamment dans ses ouvrages " Origines Atlantiques des anciens égyptiens " (1965) ou encore " Les Hommes Rouges ". En effet, elle est la première a redécouvrir et suivre les anciennes routes partant de l'Océan atlantique, c'est à dire du Maroc et des îles Canaries jusqu'au Nil. Ses hypothèses sont bien sûr discutables, mais ses voyages et ses descriptions apportent du moulin à son travail... d'autant plus que nombre de ses découvertes, mentionnées dans ses livres, ont été attestées et même "redécouvertes" depuis, et même parfois attribuées à d'autres. Il faut dire que la scientifique femme a eu beaucoup de mal à se faire entendre, évidemment, dans un univers où l'archéologie et l'exploration était surtout du domaine masculin...
A ce titre, elle mérite d'être citée, car elle a bien effectué ce long voyage à la fin des années 50, pour vérifier la valeur des textes antiques (par exemple les textes de Menethon et d'Homère) ainsi que les propos d’Hérodote. En fait, ses conclusions sont étonnantes car Marcelle Weissen-Szumlanska déduit que la civilisation du Nil remonte à environ 10 000 à 12 000 années. Explorant le Sud marocain, elle reconnut, du cap Draa jusqu'à Reggane, le tracé de la piste des grands nomades continuant la route impériale de la carte d'Hérodote. Cette route, qui va de Djerba, en Tunisie, au lac Tritonis, aurait été " celIe qu'empruntaient les Atlantes avant le déluge pour commercer avec l'Égypte "... Mais il y a aussi la préface du Dr M. Martiny (extraits) :
Suite extraits ci-dessous :
On découvre ainsi dans ces anciens textes des années 1950-1960, que des archéologues de cette époque (comme Henri Lhote et Marcelle Weissen-Szumlanska par exemple), soupçonnaient déjà fortement, suite à leurs propres découvertes et voyages sur places, une bien plus grande ancienneté de la civilisation égyptienne que les -3000 Avant JC comme la plupart des manuels le décrivent, mais aussi une probable origine ouest (et même Atlantique) de cette civilisation. On ne peut aussi s'empêcher ici de rappeler la très récente découverte des plus anciens ossements d'Homo Sapiens (ancêtres proches de l'Homme Moderne)... au Maroc, justement ! = https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-homme-moderne-apparition-entre-500-000-a-300-000-ans.html
Antoine Gigal a également effectué un petit historique en 2016 sur les soupçons déjà évidents de certains archéologues de terrain : httpss://gigalinsights.com/2016/11/16/datation-et-chronologie-de-lancienne-egypte-la-pagaille/?lang=fr
Comme je l'ai expliqué rapidement plus haut, c'est un égyptologue égyptien renommé qui a fait les premières annonces (21-02-2018) à la télévision égyptienne, mentionnant aussi que tout était à l'heure actuelle en train d'être redaté avec les nouvelles technologies (y compris des artefacts et ossements découverts aux 18ème et 19ème siècles par les européens) et que toutes ces nouvelles datations et techniques nouvelles (n'oublions pas que même le carbone 14 a été recalibré en 2004 et que plusieurs datations effectuées au 20ème siècle par ce moyen ne sont donc plus considérées comme assez fiables) semblent bien vieillir ces objets (tout comme les nouvelles datations ont bien augmenté l'ancienneté de plusieurs sites préhistoriques français et espagnols par exemple).
Ces nouvelles annonces n'ont pas été tellement relayées en Occident (peut-être à cause des nouvelles datations qui contredisent un peu trop celles des archéologues occidentaux !), sauf par quelques chercheurs et érudits, dont Antoine Gigal, qui est une chercheuse très introduit dans le milieu des archéologues égyptiens. Mme Antoine Gigal est trilingue franco-anglais-arabe (mais aussi 4 autres langues car elle est hyper diplômée en langues) et est une chercheuse assez spécialisée sur l’Égypte ancienne. Et c'est elle qui va nous permettre de suivre les derniers développements de ces nouvelles découvertes, recherches et datations égyptiennes, en collaboration avec le principal intervenant égyptien, l'archéologue Dr Khaled Saad...
Voici l'un des journaux en ligne qui date du début des annonces du Dr Khaled Saad, avec la vidéo encore en ligne (https://www.youtube.com/watch?v=Mksq09Z4BwE) :
News.Egypt.com
En soit, la présence de "sites archéologiques" (c'est vague) remontant à entre 150.000 ans et 500.000 ans en Egypte n'est pas surprenant, car des sites archéologiques montrant la présence d'Homo Sapiens (archaïque ou non), d'Homo Erectus, ou des Néandertaliens et d'autres hominidés encore plus anciens ou "cousins" se trouvent un peu partout, tant en Afrique qu'au Moyen et Proche-Orient qu'en Europe et Asie... Ce qui est plus surprenant, c'est que le Dr Saad annonce aussi la découverte d'une ville âgée de 15.000 ans comportant des traces assez proches de ce qu'on pourrait appeler "les rites égyptiens" plus récents... ainsi que d'autres traces à rapprocher d'une civilisation très très ancienne... Les traductions d'Antoine Gigal nous en apprennent plus.
Ainsi, la chercheuse traduit les propos du Directeur du Département d'Archéologie Préhistorique au Ministère des Antiquités, qui a représenté l'Egypte dans plus de 9 congrès internationaux et dirige de nombreuses équipes sur beaucoup de sites en Egypte :
" Une ville de civilisation datée de 15 000 ans dans le sud Sinaï à Eïn Hadar dans la zone des Nuwamis, et plusieurs sites avec "traces de civilisation" datant de 150 000 à 500 000 ans en Egypte....une remise en question de "datations officielles" (YH : souvent "occidentales") par l'archéologie officielle en Egypte ! "
Cette vidéo était (disparue) la traduction et le résumé des révélations faites sur la TV publique égyptienne visible plus haut, par Antoine Gigal, qui est très souvent en egypte dans le cadre de ses activités.
En complément de la vidéo-traduction d'Antoine Gigal, voilà une partie de l'annonce du Dr Saad sous-titrée en français.
Alors, il peut y avoir une certaine confusion dans l'annonce (qui est ici assez courte mais qui a été développée depuis (voir ci-dessous) car le Dr Saad parle de la découverte de 86 maisons et d'une nécropole, donc d'une ville âgée de 15.000 ans située dans la région et près des Nuwamis du Sinaï, puis aussi plus précisément de ces Nuwamis, qui sont datés dans son court exposé de 1500 ans avant les premières pyramides égyptiennes (vers -3000 ans AV JC). L'intéressant ici est que les méthodes de constructions de ces Nuwamis (qui ne sont pas considérés comme des habitations mais des tombes et qui sont toujours debout de nos jours) sont très proches de celles des pyramides, alors que nous sommes encore dans une période "archaïque" d'après la science des manuels. Le Dr Saad parle aussi de la plus "vieille horloge" préhistorique, sur un site âgé de 12.000 ans (d'après les nouvelles datations donc), à Nabta Playa, qui est aujourd'hui exposée au Musée d'Assouan. Il s'agit d'un des plus anciens cercles mégalithiques (bien plus ancien que celui de Stonehenge par exemple ou des restes du temple d'Avebury) au monde donc, qui a été reconstitué dans le jardin du musée :
Le calendrier de Nabta découvert en 1992, reconstitué
Dans cette vidéo (disparue), Antoine Gigal nous en dit un peu plus sur le Dr Saad et ses recherches. On y apprend par exemple que ce dernier était à cette époque (mars 2018) dans une région proche du Soudan pour redater entre autres certains sites préhistoriques, dont des grottes datées de 60.000 ans, comportant de nombreux dessins et peintures murales... dont des premières représentations de dieux égyptiens pharaoniques, qui ne correspondent donc pas (à priori) à cette lointaine période... et pourtant... les datations des pigments devraient permettre d'en savoir plus... Elle nous présente aussi un magazine du National Geographic américain (janvier 2016) parlant des recherches du Docteur Saad sur des Nuwamis découverts vers Dahab (Sinaï) et donc le "Mont Sainte-Catherine". Des grands Nuwamis circulaires, qui ne sont pas des tombes car ils comportent tous des portes se fermant de l'intérieur et assez grands pour que des hommes s'y tiennent debout, ainsi que des techniques d'évacuation des eaux, mais aussi des dalles de marbres pivotantes, permettant un choix d'entrées du soleil à volonté... Nous voyons ensuite des photos du Dr Saad de ce site préhistorique qui a continué à être fouillé, et sur lequel il a été aussi découvert des tombes comportant plusieurs individus, et c'est maintenant 86 de ces maisons qui ont été déterrées, dont certaines font deux fois la taille d'un homme debout d'après les photos... cette petite ville préhistorique (datée donc de 15.000 ans d'après le Dr Saad, comme à Gobekli Tepe en Turquie, éventuellement ?), qui est toujours en fouilles, aurait pu contenir, pour l'instant, plus de 100 habitants... Les datations ont été faites grâce aux peintures, artefacts et squelettes trouvés. Il y en a probablement pour plusieurs années de travail et de fouilles sur ce site, mais une publication scientifique devrait avoir lieu sur ce site dans le courant 2018.
Dans cette troisième vidéo (disparue) du 18-05-2018, Antoine Gigal rencontre le Dr Saad et retrace le fascinant parcours du Directeur du Département Préhistoire au Ministère égyptien des Antiquités. On y apprend que, en plus des 306 sites préhistoriques déjà connus en Egypte, une centaine de nouveaux sites ont été découverts récemment, dont des systèmes hydrauliques très anciens, dans le Sinaï mais aussi ailleurs. Nous découvrons aussi que la thèse du Docteur égyptien s'est appuyée sur les nombreux pétroglyphes du pays, et nous avons droit à quelques photos étonnantes sur ce sujet. Il y a aussi des photos des nombreux artefacts découverts par le Dr Saad depuis ses premières recherches. Et si on suit les nombreuses interviews du Directeur chargé de la préhistoire égyptienne, celui-ci affirme que les habitants de l’Égypte de l'âge de pierre vénéraient déjà les mêmes dieux que ceux des dynasties pharaoniques des milliers d'années plus tard, et connaissaient déjà les mêmes pigments et données astronomiques...
Pour être complet et montrer d'autres résultats, voici une étude sur deux Nawamis du Sinaï (identifiés eux comme des tombes) faites en 2016 par une équipe européenne (grecque) utilisant des nouvelles méthodes de datation. La conclusion étant une date d'environ -3000 ans avant JC et conforme aux estimations de l'âge du bronze du Levant et du Sinaï, mais ces résultats sont assez incomplets quant au nombre de structures analysées, et des preuves de réutilisations plus récentes ont aussi été trouvées, pouvant fausser les résultats... :
Nous sommes donc tous dans l'attente de ces publications scientifiques officielles et de nouvelles de ces recherches de la datation de la civilisation égyptienne, alors que d'autres pays font déjà de même, avec l'Inde qui a déjà annoncé par exemple que la civilisation de l'Indus (Harapéenne) était bien plus ancienne que celle de Mésopotamie et de Sumer, ainsi que de nombreuses constructions gigantesques dans cette vallée entre le Pakistan et l'Inde... Nous espérons aussi des nouvelles informations du côté d'Antoine Gigal bien sûr, et comptons sur elle sur de bonnes traductions de l'égyptien. Je note aussi que ces découvertes faites au Sinaï ou même dans le sud de l'Egypte ne remettent de toute façon pas les découvertes faites sur la route préhistorique entre l'Atlantique et l'Egypte, émaillée de nombreux pétroglyphes et artefacts, ni les anciennes légendes qui font bel et bien remonter les origines des civilisations du nord de l'Afrique à la plus lointaine préhistoire...
Sources : Antoine Gigal voir aussi https://www.gigalresearch.com/index-fr.php
https://www.youtube.com/channel/UCdS7JGfcBA6g3eCuHdXDr3g
Dr. Khaled Saad, Directeur du Département d'Archéologie Préhistorique au Ministère des Antiquités égyptien
https://www.youtube.com/watch?v=gCCYcuO0BCA 2018 : interview du Dr Saad en 2018 en français. 1 . Il parle aussi de la vénération d'anciens dieux égyptiens par les hommes préhistoriques, bien avant Ra par exemple, mais faisant toujours partis du panthéon égyptien du temps des dynasties... Nile TV international
https://www.youtube.com/watch?v=6QL_BNMmyl0 2017 : interview du Dr Saad en 2017 en français. 2 Nile TV international
https://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/1067/32/97/9833/Pr%C3%A9histoire--Un-pass%C3%A9-commun.aspx (avec des commentaires du Dr Saad en 2015 sur la préhistoire)
https://www.guillaume-delaage.com/decouvertes-archeologiques-majeures-en-egypte/
Yves Herbo, Sciences-Faits-Histoires, https://herboyves.blogspot.com/, 26-07-2018
A suivre bien sûr, l'ancienne égypte est loin d'avoir révélé tous ses mystères... Suite ici pour les plus récents : https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/l-egypte-et-ses-mysteres-2.html
Yves Herbo (c) - S-F-H, 08-2018
Date de dernière mise à jour : 02/02/2021
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