L'homme moderne : apparition entre -500 000 et -300 000 ans
Il y avait déjà eu une forte alerte en 2010 quand des scientifiques israéliens avaient affirmé avoir trouvé dans leur pays des dents de Homo Sapiens datées de - 400 000 ans. La polémique et les controverses avaient fini, comme souvent, à étouffer les choses et à maintenir les anciennes déductions en place : les deux plus anciens fossiles d'Homo Sapiens (OMO 1 et 2), mal conservés et découverts en Ethiopie, daté de -195 000 ans pour le plus ancien, étaient toujours considérés comme "les débuts de l'Homme Moderne", en Afrique de l'Est... Bon, on peut aussi, comme certains scientifiques, se poser de réelles questions sur les "espèces humaines" et leur réelle différenciation et évolution (comme la différence entre les pygmées d'Afrique et les norvégiens par exemple, qui sont tous deux des Homo Sapiens-hommes modernes...), comme dans cet article au sujet de découvertes en Georgie. Notez que dans cet article, je parlais des 200 000 ans d'ancienneté de l'Homme Moderne, il suffit donc de changer le chiffre en 400 ou 300 000 ans...
Mais plusieurs découvertes étonnantes, dans une ancienne mine marocaine, bouleversent complètement ces précédentes déductions (peut-être un peu trop simplistes bien qu'affirmées sans relâche dans l'éducation humaine comme "prouvé"). Nous sommes donc dans le nord de l'Afrique de l'ouest et ce sont plusieurs fossiles très bien conservés d'Homo Sapiens qui ont été datés pour le plus ancien au minimum à - 300 000 ans, probablement plus...
Le site marocain de la nouvelle découverte est déjà connu : Le site de Jebel Irhoud est le site le plus ancien et le plus riche de l'époque de la moitié de l'age de pierre. En 1961, des mineurs de barytine étaient tombés sur une poche de sédiments rouges qui s'était effondrée dans la galerie - et dans ces sédiments, ils avaient trouvé des silex et des os, alertant les spécialistes de la préhistoire. Mais, en 1961, les datations étaient difficiles et on ne savait pas trop l'implication de ces ossements et outils de pierre.
Jean-Jacques Hublin pointe vers le crâne écrasé dit « Irhoud 10 » en phase d’extraction: les orbites sont visibles juste sous l’extrémité de son doigt. Shannon McPherron, MPI EVA Leipzig, License: CC-BY-SA 2.0
Le site a été un peu fouillé dans les années 1960 puis abandonné - et abîmé par l'exploitation minière de la barytine. Jean-Jacques Hublin, paléoanthropologue français ayant participé à la découverte raconte : " J'ai visité le site plusieurs fois dans les années 1980 / 1990 pour reprendre des travaux mais c'était impossible ; c'est seulement quand j'ai travaillé avec la société Max Planck que j'ai envisagé la possibilité d'avoir les moyens de réaménager la route pour aller jusqu'au gisement, d'amener un bulldozer, une pelle mécanique, un camion et de nettoyer ça ". Pendant deux saisons, ces fouilles étaient plus du terrassement qu'autre chose. Au début de la reprise des recherches, le site archéologique était assez abîmé : Jean-Jacques Hublin a même parlé d'une opération de sauvetage. Effectivement, les forages miniers modernes pouvaient compliquer sérieusement la datation car la datation de Jebel Irhoud s'est faite essentiellement sur les dépôts archéologiques sédimentaires qui les contiennent plus que sur les restes humains eux-mêmes.
Il précise : " Sauf s'il y a une énorme perturbation du site, on n'a aucune raison de penser que des objets qui sont dans le même niveau vont avoir des âges complètement différents [...] Quand on dit que le site a été perturbé, on veut dire qu'une partie a été détruite ". Le chercheur fait l'analogie avec un gâteau avec des couches de biscuits et de crème : " si vous prenez une part, ça perturbe le gâteau. Mais là où vous n'avez pas touché, la crème est toujours au bon endroit par rapport aux couches de biscuit ". C'est un peu ce qu'il s'est passé avec le site.
En 2004, avec son ancien collègue du laboratoire d’anthropologie de Bordeaux, Abdelouahed Ben-Ncer, professeur à l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine à Rabat, Jean-Jacques Hublin monte enfin une coopération scientifique : son institut de Leipzig a les reins assez solides pour financer l’enlèvement de 200 mètres cubes de blocs de pierre pour dégager le site, et assurer les datations – « ce qui coûte le plus cher en archéologie », note M. Ben-Ncer.
La chance est au rendez-vous : trois mètres d’épaisseur de dépôts anciens ont été préservés, au sein desquels seize ossements humains supplémentaires seront exhumés année après année. Au total, cinq individus, dont un ado et un enfant de 7 à 8 ans. Mais on trouve aussi de nombreux éclats de silex brûlés, ce qui permet d’établir des datations par thermoluminescence. Une autre méthode – la résonance de spin électronique – a pointé la même période.
Dans ces nouvelles fouilles (les anciennes ont confirmé la découverte des restes d'un enfant - un crâne), les archéologues ont mis à jour les restes de cinq individus, trois adultes, un adolescent et un enfant, datant d’environ 300 000 ans,ainsi que des outillages de pierre et des restes de faunes.
La datation par carbone 14 ne peut pas s'appliquer dans des sites de cet âge-là, car il ne permet de remonter que jusqu'à 50 000 ans. Les chercheurs ont donc utilisé la méthode de thermoluminescence pour dater les fossiles. Cette datation se base sur celle des silex brûlés ; elle a été rendue possible par une situation extraordinaire qu'offrait le site : " les hommes de Jebel Irhoud aimaient faire du feu. On ne sait pas pourquoi mais on trouve partout des traces de cendres, de charbon, d'os brûlés ".
Jean-Jacques Hublin explique : " En faisant du feu, ils ont accidentellement chauffé des éclats de silex qui étaient dans les sédiments 10 cm en-dessous. La radioactivité existe partout à un niveau très très faible. Quand le silex est enfoui dans des sédiments radioactifs, il emmagasine au fil du temps de l'énergie. Et lorsqu'on chauffe ce morceau de silex, cette énergie est libérée sous forme de lumière. Au cours du temps, le morceau de silex va se « recharger en énergie ». Si on mesure la radioactivité locale des sédiments et si on réchauffe le morceau de silex et qu'on mesure la quantité de lumière, on peut calculer son âge ".
Parallèlement à la datation par thermoluminescence, les chercheurs ont réalisé une datation par résonance de spin électronique (ESR) : une méthode elle aussi liée à la radioactivité naturelle présente sur le site mais qui ne s'applique pas sur le même genre de matériel : en général de l'émail dentaire. Ça tombe bien : des dents ont été trouvées sur le site.
L'écart de datation trouvé entre les deux méthodes est de 20 000 ans - une broutille sur une période aussi longue que 300 000 ans : la datation par ESR confirme donc la datation du site de -315 000 ans obtenue par thermoluminescence.
« Quand nous avons reçu les premières dates, nous avons été incroyablement secoués », se souvient Jean-Jacques Hublin. Même si des premières tentatives de datations laissaient penser que le site était plus ancien qu’on ne l’avait d’abord considéré, cette plongée si loin dans le passé – l’ensemble des fossiles a 315 000 ans, plus ou moins 34 000 ans si l’on tient compte de la marge d’erreur – était inattendue. De quoi « changer les manuels » sur l’origine humaine, se réjouit le paléoanthropologue.
Le Professeur Jean-Jacques Hublin, de l’Institut Max Planck d’Anthropologie Évolutionnaire à Leipzig en Allemagne et du Collège de France, chaire de Paléoanthropologie et le Professeur Abdelouahed Ben-Ncer de l’Institut National d’Archéologie et du Patrimoine à Rabat au Maroc ont dirigé les fouilles. Jean-Jacques Hublin explique : " Ces ossements possèdent des caractères que l'on ne connaît que chez les hommes modernes récents, en particulier des caractères de la face et de la denture qu'on ne connaît nulle part ailleurs. En plus ils sont au bon endroit et au bon moment (?) pour être à l'origine des hommes que l'on dit "modernes". En même temps, le chercheur reconnaît que "ces fossiles ont des caractères plus primitifs - et c'est normal, ils ont 300 000 ans ! ".
Reconstitution d’un crâne à partir de scans sur plusieurs fossiles originaux d’« Homo sapiens » trouvés sur le site marocain de Djebel Irhoud. PHILIPP GUNZ, MPI EVA, LEIPZIG
Le Maroc serait donc le nouveau berceau de l’humanité ? « Bien malin qui pourrait donner un point d’origine », a répondu Jean-Jacques Hublin, mardi 6 juin, lors d’une conférence de presse au Collège de France, à Paris, où les travaux étaient présentés juste avant leur publication, jeudi 8 juin, dans deux articles de la revue Nature.
Rappelons d’emblée qu’on est bien loin dans le temps de nos premiers ancêtres supposés – Toumaï (Tchad, 7 millions d’années) et Orrorin (Kenya, 6 millions d’années) – et des australopithèques comme Lucy (Ethiopie, 3,2 millions d’années). Ou même des premiers représentants du genre Homo, comme Habilis (Afrique orientale, 2,5 millions d’années), dont certains comme Erectus étaient déjà sortis d’Afrique il y a 1,8 million d’années. Sans oublier les possibles récentes découvertes en Europe/Asie Centrale : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/origine-de-l-homme-un-chainon-manquant-trouve-en-europe.html
Au cours des derniers 900 000 ans, le genre « Homo » comportait plusieurs espèces. Seule la nôtre, « Homo sapiens », a survécu. Hublin et al.
Le site marocain de Djebel Irhoud, où les fossiles ont été trouvés, marque un nouveau jalon dans l’histoire humaine la plus récente, à une époque où plusieurs espèces apparentées coexistent sur la planète – Néandertaliens en Europe, Dénisoviens et Erectus en Asie, Florès en Indonésie… De cette différenciation du genre Homo ne subsiste aujourd’hui qu’une seule espèce, la nôtre, Homo sapiens, et la découverte marocaine repose la question de son enracinement initial...
« Notre idée est qu’en fait, l’émergence de l’homme moderne est plus ancienne encore, et qu’il s’agit d’un phénomène panafricain », indique M. Hublin. Même s’il dit se réjouir que le Maroc, et le Maghreb avec lui « se retrouvent au centre des débats sur l’origine de l’homme actuel ». (YH : Ce n'est qu'une idée liée au fait que l'Afrique a été très privilégiée question recherches de fossiles très anciens... mais il ne faut pas oublier non plus que la découverte de fossiles et d'origines physiques anciennes ne concernent pas les recherches liées à l'apparition des mutations génétiques menant à l'homme moderne...).
Il y a plus de 300000 ans, le Sahara était vert et ne constituait pas une barrière géologique, idem pour l'Arabie Saoudite d'ailleurs. Hublin et al.
Deux cartes projetées au Collège de France résument à elles seules les incertitudes qui subsistent sur cette question. La première montre une Afrique quasiment vierge de découvertes paléoanthropologiques : des pans entiers du continent n’ont pas été explorés, et il serait présomptueux de penser qu’aucun autre fossile d’Homo sapiens ancien ne pourrait s’y trouver (YH :autrement dit, -300 000 ans est maintenant le minima, mais pas le maxima). La seconde montre cette même région du globe il y a 300 000 ans. Elle est encore plus spectaculaire : à l’époque, l’Afrique est intégralement verte, le Sahara est absent, il n’existe nulle frontière géologique du nord au sud et de l’est à l’ouest.
« On peut donc imaginer des connections entre groupes humains, qui échangent des gènes par métissage, et des éléments culturels », indique le directeur de l’équipe de recherche. La première carte révèle aussi la présence dans de nombreux sites africains datant de 300 000 à 130 000 ans, d’outils de pierre taillée dits du « Middle Stone Age » ou « levallois ». « Petits, pointus et façonnés pour la chasse, notamment à la gazelle », a rappelé l’archéologue Shannon McPherron, de l’Institut Max-Planck, ils témoigneraient de ces échanges panafricains.
La découverte, en 1932, d’un crâne fragmentaire à Florisbad, en Afrique du Sud, daté il y a vingt ans à 260 000 ans, prend ainsi un nouveau relief. James Brink, responsable du site de Florisbad, n’est pas surpris de la découverte marocaine : « On trouve aussi des pierres taillées de type Levallois datant de près de 500 000 ans à Kathu Pan, en Afrique du Sud, et au Kenya. Je pense qu’on peut associer ces outils aux premiers Homo sapiens, donc il est probable que les premiers représentants de notre espèce avaient une distribution panafricaine, et que celle-ci est intervenue il y a moins de 500 000 ans. »
A quoi ressemblaient donc ces premiers humains ? « Leur visage n’était pas différent de celui de n’importe qui dans le métro », dit Jean-Jacques Hublin. Leur boîte crânienne était aussi volumineuse mais moins globulaire que la nôtre, et leur cervelet moins développé.
« L’évolution ne s’arrête pas, nous évoluons encore », souligne le chercheur, pour qui toute la différence entre les premiers sapiens et nous tient probablement dans l’organisation interne du cerveau, sa connectivité. Malheureusement, la génétique, une spécialité de l’institut de Leipzig, ne sera d’aucun secours pour en savoir plus : il fait trop chaud au Maroc pour espérer récupérer de l’ADN ancien sur ces fossiles.
Mais, les controverses commencent déjà, bien que assez limitées pour l'instant. Jean-Jacques Jaeger, professeur émérite à l’université de Poitiers, qui a travaillé sur des fossiles animaux du Djebel Irhoud pour sa thèse, soutenue en 1975. « La faune de rongeurs d’Irhoud que j’ai pu étudier correspond à une date plus récente que 125 000 ans. Je réfute donc la datation obtenue par les techniques utilisées », dit le chercheur, qui n’est pas non plus convaincu par l’hypothèse panafricaine. Jean-Jacques Hublin invoque des études sur les rongeurs plus récentes, qui avaient déjà vieilli le site (la thèse de Jaeger serait donc caduque).
Dans un article de commentaire publié dansNature, Chris Stringer et Julia Galway-Witham, du Muséum national d’histoire naturelle de Londres, sont eux d’accord avec l’équipe de Jean-Jacques Hublin : « Ces spécimens constituent probablement des représentants précoces de la lignée Homo sapiens », écrivent-ils. Mais ils se demandent si l’aspect moderne de leur visage, partagé avec le fossile de Florisbad, ne pourrait pas être hérité d’un ancêtre « non sapiens » de notre arbre de famille – plutôt que dû à une parentèle traversant l’Afrique entière...
Bonjour je me nomme MILTORAN et je viens ici sous mon pseudo vous raconter mon aventure hors du commun qui m'apporte régulièrement la preuve que nous devons conserver en nous un grand esprit d'ouverture, de tolérance et de respect...
...Nous avons tous à un moment ou à un autre de notre existence été confrontés à des événements, des histoires, des faits qui ont servi de base aux fondements de nos valeurs ou nos doutes...
Il arrive parfois que ces aventures possèdent à elles seules la capacité de faire s'ébranler en un instant nos convictions intimes les plus profondes.
Je vis actuellement cette remise en question et je viens ici vous faire part de mon expérience extraordinaire.
En 2010, Arne Sjöström, archéologue maritime de l'Université Södertörn et l'archéologue maritime January Öijeberg du musée de Malmö, avaient trouvé le système de pêche fixe le plus ancien connu dans le nord de l'Europe, voir du monde - plusieurs pièges à poissons en branches de noisetier tissées datant de 9 000 ans, au large des côtes du sud de la Suède. Nous sommes dans la Mer Baltique, dans la Baie de Hanö. C'est maintenant la confirmation scientifique de la découverte d'un site préhistorique englouti à cet endroit, daté de l'âge de pierre, faite par les Universités suédoises de Lund et de Södertörn.
La Basilique du martyr chrétien Saint Neophitos découverte sous l'eau
Début 2014, les fondations d'une ancienne basilique avaient été découvertes sous l'eau, à environ 20 mètres de la rive du lac Iznik à Bursa (Prusias dans l'antiquité), en Turquie, selon les archéologues locaux.
" Nous avons trouvé les ruines d'une église. Elle a un plan de basilique et possède trois nefs ", avait annoncé Mustafa Sahin, un professeur d'archéologie à l'Université de Bursa Uludag.
Les fondations de l'église sont visibles sous l'eau, à environ 1,5 à deux mètres de profondeur et étaient passées inaperçues complètement jusqu'à présent.
" Les ruines de cette église sont similaires à celles d'Hagia Sophia à Iznik. C'est pourquoi nous avons estimé qu'elle avait été probablement construite au cinquième siècle de notre ère " avait expliqué Şahin. Il avait informé que la structure avait été découverte en photographiant la ville depuis les airs afin de faire un inventaire des objets historiques et culturels, promouvoir le tourisme local.
Suite à cette découverte, l'université avait informé la direction du musée d'Iznik et le Ministère de la Culture et du Tourisme, demandant à ce que le site archéologique soit protégé.
Il y a beaucoup de pierres brutes sur le site: " cela prouve que la structure s'est effondrée. Iznik a connu de nombreux tremblements de terre qui ont détruit ses bâtiments. Le plus connu et destructeur est celui qui s'est produit en 740 après JC. Les premières observations montrent que la structure s'est effondrée au cours de ce tremblement de terre et que la côté a été submergée. L'église n'a pas été reconstruite par la suite."
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Un an après, début 2015, les archéologues turcs ont trouvé quelques réponses au mystère de l'ancienne basilique byzantine trouvée au fond du lac Iznik, l'ancienne Nicée, près de la côte de la mer de Marmara. La silhouette de l'ancien bâtiment avait été détectée sous l'eau et une équipe d'archéologues de l'Université d'Uludag Bursa, dirigée par Mustafa Sahin avait commencé à enquêter.
Le travail d'excavation a découvert les restes d'une basilique probablement construite autour du IV° siècle après JC (et non pas au V° siècle comme supposé auparavant). La structure est néanmoins très similaire à labasilique Sainte-Sophie à Nicéerécemment transformée en une mosquée, construite durant la même période byzantine.
La ville de Nicée a été l'un des bastions de l'Est de la nouvelle religion chrétienne. En 325, peu après l'édit de Milan, qui avait accordé la liberté religieuse aux citoyens de l'empire romain, terminant les persécutions, elle a accueilli le premier concile œcuménique du monde chrétien.
On note qu'il y a beaucoup de ruines et structures englouties ici autour de l'église.
Selon les archéologues turcs, la basilique sous-marine a été construite dans la première moitié du IV° siècle, peu de temps après le conseil, et dédiée à Saint Neofitos, un martyr chrétien torturé et tué en 313 sur ordre du gouverneur Decio.
Ce bâtiment de Nicée, en Bithynie, a été pendant longtemps un lieu de pèlerinage. Les conclusions sont que la basilique a fini au fond du lac, probablement en raison du grand tremblement de terre de 740. Selon le professeur Sahin, la basilique avait été construite sur les rives du lac où Neofitos avait été tué.
Le bâtiment était resté invisible depuis 1500 ans car recouvert de végétation lacustre comme il en reste à droite de cette photo, c'est un coup de chance extraordinaire que les photographies aériennes du 21 janvier 2014 aient pu le découvrir...
L'archéologue turque dit qu'il a trouvé sur les restes de la structure, l'écriture «Saint Neofitos» en grec. Sahin a également souligné une coïncidence incroyable : le bâtiment a été découvert le 21 Janvier 2014, le jour même où le saint aurait été tué, le 21 janvier 313, selon la tradition chrétienne.