Nouvelles hypothèses sur l'Atlantide
- Par yvesh
- Le 06/01/2014
- Commentaires (17)
- Dans Archéologie
Nouvelles hypothèses sur l'Atlantide
Une hypothèse récente, avancée par le journaliste italien Sergio Frau, remet en question la localisation même des célèbres colonnes d'Hercule, délimitant le monde connu des anciens grecs et au-delà desquelles se trouvait la mystérieuse Atlantide. Après plus de trois années de recherches bibliographiques, il est arrivé à la conclusion que c'est le géographe grec Eratosthène (vers 276-194 avant Jésus-Christ), célèbre pour avoir mesuré la circonférence de la Terre au moyen des ombres projetées par deux obélisques, qui a, le premier, placé les colonnes d'Héraklès au niveau du détroit de Gibraltar. C'est à dire deux cents ans après la rédaction du "Timée" et du "Critias" par Platon ! Selon Sergio Frau, les colonnes d'Hercule citées par le philosophe correspondraient plutôt au détroit...de Sicile, faisant ainsi de la Sardaigne la nouvelle candidate pour l'Atlantide ! On trouve d'ailleurs de nombreuses similitudes entre les deux îles, comme le climat, la végétation, les sources d'eau chaude, la présence de mines de cuivre et d'argent, la maîtrise du bronze.
Source : http://lefigaro.info/atlantide-nouvelle-hypoth%C3%A8se-sur-l-atlantide
Europe il y a -12.000 ans
Il y a 12 000 ans, le niveau de la méditerranée, prise en glace, se situait alors environ 100 mètres au dessous du niveau actuel. Ainsi il est manifeste que, lorsque l'on prend en compte le niveau de la mer à l'époque supposée de l'Atlantide, il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que les colonnes d'Hercule sont bien situées entre la Tunisie et la Sicile dont les côtes de l'époque formaient comme un détroit à la forme serpentine. On comprend que cet empire atlante était comme un continent archipélique dont faisait partie intégrante la Sardaigne.
Suite à un basculement soudain du pôle magnétique, la glaciation prend fin et le niveau de la mer remonte de 100 mètres environ. Si le déplacement du pôle magnétique s'est produit d'un seul coup, la fonte des glaces a très bien pu elle aussi s'avérer rapide et brutale, emportant tout sur son passage, et cela correspond bien à la description du déluge présent dans tous les anciens mythes, y compris celui qui balaie l'Atlantide.
Platon a parlé du continent de l'Atlantide ainsi qu'Hérodote. Ce dernier insiste sur le fait que la mythologie grecque provient en partie de celle des Atlantes et situe l'Atlantide à l'ouest de l'Afrique du nord. L'un est philosophe, l'autre historien. Pourtant aucun des deux n'est pris au sérieux, malgré le fait que Platon est aujourd'hui encore considéré comme l'un des plus grands philosophes de l'humanité, et Hérodote toujours cité en historien le plus brillant et le plus fiable sur les données de son temps.
L'île de Malte était rattachée à la Sicile qui elle-même était reliée à l'Italie, elle-même toujours relié au continent, à l'ouest le sud de la France et les ruines mégalithiques les plus nombreuses d'Europe et à l'est avec le sud de la Bosnie où a été retrouvé une pyramide sculptée, intérieurement et extérieurement, à même une montagne. Les temples de Malte à la forme circulaire et aux symboles de serpent et de spirale sont très proches, nous dirions même presque gémellaires avec ceux retrouvés à l'extrême sud de la Turquie actuelle, sur le site de Gobekli Tepe, dont les temples ont été daté de 10 000 ans av JC... Même forme circulaire des temples, le serpent est présent partout ainsi que d'autres animaux, on retrouve comme à Malte les statues de la Déesse-mère, l'écriture pictographique y montre de troublantes ressemblances avec certains signes hiéroglyphiques égyptiens.
Les mêmes signes pictographiques ont été retrouvés sur le site de Vinca et un peu partout dans les Balkans, ainsi que sur le site de Glozel et du site de la pyramide de Bosnie (?). Pourquoi nier encore l'évidence d'une civilisation titanesque sur toute cette partie du monde qui a préexisté bien avant la civilisation de Sumer. La civilisation n'est pas née au Moyen-Orient mais y a été apportée d'ailleurs.
Source : Ghisham Doyle pour WikiStrike - http://www.wikistrike.com/article-nouvelle-hypothese-sur-l-atlantide-67858956.html
La cité engloutie de l’Atlantide aurait-elle été finalement trouvée ? :
image artistique
Une équipe de recherche pourrait enfin, avoir trouvé la cité perdue de l’Atlantide, la légendaire métropole aurait été submergée par un tsunami, il y a des milliers d’années, dans les vasières du sud de l’Espagne.
Cette annonce a été faite dans un documentaire du National Geographic diffusé aux États-Unis, ce dimanche.
L’entreprise, pour trouver l’Atlantide, a commencé en 2004, lorsque le physicien allemand Rainer Kuhne a recensé des caractéristiques étranges sur des photos satellites. Les marais, à l’embouchure du fleuve Guadalquivir en Espagne, au nord-ouest de Cadix, portaient d’étranges ombres géométriques que, certains, pensaient ressembler aux restes d’une ville encerclée.
Pour assurer le suivi sur les résultats, les équipes de chercheurs de trois pays ont utilisé un géoradar, la tomographie de résistivité électrique (Hydrogéophysique), des magnétomètres et des spectromètres pour cartographier le sol et détecter des preuves d’objets construits par l’homme et ensevelis dans la boue. Ils disent qu’ils ont trouvé un four communal et la preuve de systèmes de canalisation enterrées dans le parc national de Doñana en Espagne.
Richard Freund, un archéologue de l’Université de Hartford dans le Connecticut qui a dirigé l’équipe de recherche internationale, a déclaré qu’un tsunami a inondé l’ancienne communauté, située à 95 km dans les terres.
L’équipe a également trouvé des artefacts plus au nord qui suggèrent que les réfugiés pourraient avoir érigé une seconde ville, où ils ont construit des œuvres d’art commémoratifs, pour célébrer celle qu’ils ont perdue.Les archéologues ont recherché l’Atlantide depuis les premières descriptions faites par Platon, il y a 2600 ans dans ses dialogues qui sont la seule source historique concernant cette ville iconique. Elle est mentionnée pour la première fois par Platon dans son dialogue : le Timée. Il y décrit une ville située près des colonnes d’Hercule, qui correspondrait au détroit de Gibraltar, les vasières sont au nord du détroit. Platon a dit de l’Atlantide : "en un seul jour et nuit … elle disparut dans les profondeurs de la mer ».
Les tentatives précédentes pour trouver la cité engloutie s’étaient portées sur le sol océanique ; sur diverses îles de la Méditerranée et de la mer Égée, dans le Triangle des Bermudes, en Bolivie, et même en Antarctique.
D’autres chercheurs ont mis en doute ces résultats, y compris les membres d’une équipe espagnole qui ont étudié le site depuis 2005. Ils devraient présenter leurs propres conclusions plus tard cette année.
http://www.gurumed.org/2011/03/15/la-cit-engloutis-de-latlantide-auraitelle-t-finalement-trouv/
Atlantide - De la légende à la réalité
Beaucoup de scientifiques refusent cette théorie du cataclysme qui détruisit entièrement une civilisation, il y a de cela plusieurs milliers d' années.
La cause d'un tel scepticisme doit reposer sur une certaine vision de l' histoire de l' humanité qui selon certains chercheurs ou archéologues ne remonterait qu' à plusieurs milliers d' années, alors que l' histoire de l' Atlantide daterait de plusieurs centaines de milliers d' années.
Parler d' un continent qui fut submergé en quelques heures , reviendrait à parler de l' arche de Noé, ce que les scientifiques refusent .
Mais les preuves de l'existence de se continent légendaire ( ATLANTIDE ) se multiplient. Pour preuve ses dernières découvertes archéologiques sous-marines .
Nous sommes en décembre 2009 lorsqu'un explorateur affirme avoir découvert les restes immergé de la cité d'Atlantis.
Le 9 décembre, il a commencé publier les photos de structures sous-marine. Ces photos ont été prisent par satellite et pourraient nous faire découvrir les restes de la cité de façon assez incroyable.
On peut facilement voir des structures, des formes de bâtiments et surtout des routes. On peut voir des plateformes et on peut imaginer la forme de statues. On devine des temples et des Palais et aussi des pyramides.
Contrairement par contre aux descriptions de la cité, elle semble très rectiligne, plein de lignes droites alors que les traditions veulent que la légendaire cité soit de forme circulaire.
Même si nous ne sommes pas en présences de la légendaire cité, il se peut que cette cité soit une ville très ancienne, peut être plus ancienne que les civilisations connues.
L'emplacement est gardé secret par le découvreur, mais il semble que des recherches plus approfondies seront faites…
Yves Herbo : notez bien qu'il s'agit très probablement de la cité engloutie au large de Cuba, déjà repérée... mais qu'il peut aussi s'agir d'une illusion d'optique satellitaire...
Source : http://dark-ride.org/?p=880
A la recherche de l'Atlantide (1-5)
A la recherche de l'Atlantide (2-5)
A la recherche de l'Atlantide (3-5)
A la recherche de l'Atlantide (4-5)
A la recherche de l'Atlantide (5-5)
A la recherche de la vérité [L'Atlantide : nouvelles révélations]
Les atlantes et les cristaux Area51
L'Atlantide
par Claude Marcil
Vers l'an 600 avant la naissance du Christ, Solon était l'homme politique le plus connu de Grèce. Il venait d'achever à Athènes une série de réformes politiques et économiques et avait sagement décidé de se retirer quelque temps pour laisser ces mesures prendre effet. Il se rendit alors en Égypte, plus particulièrement dans la ville de Sais, alors capitale administrative du pays. C'est à Sais que des prêtres lui racontèrent la fabuleuse histoire de l'Atlantide.
La cité perdue
Selon les prêtres, les Atlantes habitaient, il y a longtemps, un archipel dont une des îles s'appelait Atlantis. C'était un riche empire, pourvu à profusion de plantes utiles, d'animaux et de métaux. Ne se contentant pas de ces richesses naturelles, les Atlantes étaient des commerçants et des navigateurs accomplis; ils avaient doté leur ville, éloignée de cinq milles de la mer, d'un port artificiel remarquable. En outre, ils étaient d'excellents architectes et de grands artistes qui avaient élevé des constructions où le blanc, le noir et le rouge se combinaient en dessins variés. Mais les Atlantes tentèrent de s'emparer d'une partie de la Grèce et ils furent repoussés. Selon les prêtres égyptiens, Poséidon, le dieu de la mer, décida de les châtier pour être sortis de leurs îles; il provoqua des tremblements de terre et des inondations qui engloutirent l'Atlantide et les autres îles.
Solon s'étonna de ce qu'un fait historique aussi important n'ait laissé aucun souvenir chez les Grecs. Les prêtres lui répondirent en riant: "Solon, vous autres Grecs, vous êtes perpétuellement enfants. Vieux, pas un Grec ne l'est. (...) Votre âme ne renferme aucune opinion antique de vieille tradition, ni aucun savoir blanchi par le temps."
En effet, les pyramides égyptiennes étaient debout bien avant que les Grecs n'aient occupé la Grèce et ses îles. Lorsque Solon revint en Grèce il raconta l'histoire à ses proches et à ses enfants. Près de deux siècles passèrent, puis, le philosophe Platon écrivit l'essentiel des informations dans deux volumes présentés comme le récit d'événements s'étant réellement produit. Platon fixe à 9000 ans avant le Christ la destruction de l'Atlantide, qu'il situe dans l'Atlantique, car les prêtres égyptiens avaient précisé que les Atlantes vivaient à l'ouest de l'Égypte, au-delà du détroit de Gibraltar. Dans sa description, Platon signale que, par l'Atlantide, on pouvait passer au continent en face. Le philosophe aurait probablement donné plus d'informations, mais son dernier livre se termine brutalement, au beau milieu d'une phrase...
Pour Platon, aucun doute, l'histoire de l'Atlantide qui "disparut sous la mer en un seul jour et une seule nuit" est vraie. Il précise: "Cette histoire, bien qu'étrange, est certainement vraie puisqu'elle a été relatée par Solon, le plus ancien des sept sages."
A l'époque, l'opinion publique était divisée. Certains croyaient que le récit était exact dans ses moindres détails, alors que d'autres, tel Aristote, affirmaient qu'il s'agissait là de légendes. Commentant la fin brusque du livre de Platon, Aristote écrivait: "Lui qui la fit (l'Atlantide), la détruisit". Ainsi, pour Aristote, le premier d'une longue liste de sceptiques, Platon avait fait sombrer l'Atlantide dans les profondeurs de l'océan pour prévenir la critique qui aurait pu s'intéresser à la localisation actuelle de l'archipel et de l'île Atlantis. Au cours des siècles qui suivirent, la pensée d'Aristote se propagea par les chrétiens et, bientôt, seuls les érudits se rappelaient les textes de Platon.
A la fin du Moyen-Age, les Turcs s'emparent de Constantinople chassant ainsi les savants grecs. Ces derniers remettent à la mode les textes de Platon et l'imprimerie fait le reste. A cette même époque, débute, avec Colomb, Cartier, Cabot, l'ère des grandes découvertes et on se souvient des textes de Platon. Ce dernier écrivait que, au-delà du détroit de Gibraltar, il y avait eu une grande île et, plus loin, un continent. Aussi, la découverte d'un nouveau continent, l'Amérique, cause un choc chez les savants qui y voient la preuve des écrits de Platon.
http://bm7.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=921257
http://www.mysteredumonde.com/article/une-carte-de-l-atlantide-decouverte-en-irlande_3558.html
Documentaire Dernières nouvelles de l'Atlantide [HD]
Autres articles en lien : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/l-atlantide-de-platon-debuts-de-preuves-par-des-geologues-japonais.html
http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/cite-engloutie-de-cuba.html
http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/decouverte-importante-dans-la-baltique.html
http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/glozel-authentifie-cela-change-tout-1.html
Yves Herbo-SFH-01-2014
mystère alien archéologie prehistoire volcanisme séisme
Commentaires (17)

- 1. | 07/10/2017

- 2. | 19/09/2017
Merci à vous également et de me faire part,dans la mesure de votre disponibilité, de vos éventuelles observations relatives au livre "Les lumières du Détroit" telle que erreurs, fautes etc,... mais surtout les compléments d'information que le lecteur souhaiterait ou pourrait attendre.
Depuis sa très récente mise en ligne et votre téléchargement, de nombreuses coquilles ou fautes de frappe ont été ou sont en cours de correction.
Ainsi que vous avez pu le constater j'ai parcouru vos sites qui sont très intéressants bien que les thèmes traités puissent reposer sur des approches différentes, mais que je respecte.
Dans tous les cas ils provoqueront un questionnement c'est à dire une progression.
Bonne soirée.

- 3. | 17/09/2017
...car je préfère, en tant que chercheur indépendant et libre penseur, "vulgarisateur", conserver mon éthique de partage de mes recherches ou traductions, principalement à des fins d'éducation ou de simples informations. Mais n'ayant que ce moyen d'expression (qui est un véritable travail bénévole quand on voit le temps passé à chercher des données ou en traduire !) et n'étant pas encore retraité mais étant jugé trop âgé (et trop "indépendant", et trop "intellectuel-maladroit" ^^) pour être rangé dans une case "acceptable" pour le système, mes moyens sont très limités, comme tous ceux des artistes non conformistes...
- | 19/09/2017

- 4. | 17/09/2017
Pourquoi pas?
Sauf qu'à l'époque de Platon la Méditerranée était dans sa configuration actuelle, ouverte sur l'Atlantique, et ce depuis des dizaines de milliers d'années.
Un évènement tectonique met soudainement un terme à cette évolution,vers 5.3 Millions d’années, c’est à dire à la limite Messinien/Pliocène.
Il est généralement interprété comme la conséquence de l’effondrement de l'arc Bético-Rifain, dont le détroit de Gibraltar, et le remplissage de la Méditerranée.
Mer dont ce remplissage sous forme d’une gigantesque cataracte aurai tnéanmoins demandé près d’un siècle...
En 1971, William Ryan et Walter Pitman montrent que la Mer Noire formait un immense lac d’eau douce, alimenté par les grands fleuves de l'Europe de l'Est et situé à environ 150 mètres plus bas que l’actuel niveau de la Méditerranée.
La mer Noire aurait ensuite été recouverte par l’eau salée provenant de la Mer Méditerranée, soit par la rupture du barrage qu’aurait constitué le Bosphore, celui-ci étant situé sur la faille Nord-Anatolienne, soit suite à l’élévation du niveau de Méditerranée qui aurait alors débordé par le
Bosphore.
Vous me dites:" car vous citez vous-même le Livre des Morts où il est question de lacs plutôt que de mers..."
Pensez vous sérieusement que le livre des morts se lit au sens littéral premier, au sens symbolique ou au sens conventionnel de l'Egypte antique?
Par exemple, le titre de mon livre."Les Deux Sycomores de Turquoise" est emprunté à ce même chapitre 109 du livre des morts.
Pour eux, le Sycomore symbolisait une montagne, « Les Deux Sycomores de Turquoise » représentent les deux montagnes qui enserrent le détroit de Gibraltar.
Encore nommées « Piliers de Shou » c’étaient pour nos anciens le mont Abyla sur la rive Marocaine et le mont Calpé sur la rive Espagnole.
Ce sont les colonnes d’Hercule.
Abyla est devenu le Djebel Moussa, Calpé est devenu le Djebel Tariq (ou Gibraltar).
La turquoise, c'était la couleur de l'Océan de Qert terminaison occidentale de la méditerranée (actuelle mer d'Alboran). Ce nom de Qert existe encore jusqu'à nos jours pour un grand Oued dans la région de Melilla
Pour la tectonique des plaques, vous pouvez vous référer aux photos des pages 59-61 de mon livre "Les Lumières du Détroit" que je vous remercie d'avoir téléchargé et en particulier page 61 au Document: DOCTORAT DE L'UNIVERSITÉ DE TOULOUSE (France) et du DOCTORAT EN SCIENCES (Maroc) Délivré par l'Université Toulouse III - Paul Sabatier & l'Université Abdelmalek Essaâdi, Tétouan, Thèse soutenue par M.Abdelilah TAHAYT le 15 avril 2008.
La montagne de Gibraltar (Calpé) se déplace de DEUX MILLIMETRES PAR AN vers le Nord-Ouest.
Au bout de 10 ans cela fait 2 centimètres, imaginez les simples conséquences sur une habitation?
Heureusement, c'est un ensemble entier qui se déplace et les cisaillements ne se produisent qu' à quelques kilomètres de là.
Merci de votre information pour Cadix où je circule depuis l'âge de 15 ans et dont je fréquente encore à 75 ans avec grand plaisir son (très riche) musée archéologique .(voir photo page 34 de mon livre).
Pour Info, Cadix, (Gadir), est une presqu'île et ce que vous appelez son port est de l'âge moderne, constitué par des quais implantés coté Nord-Est de la ville fortifiée.
Ce port actuel est affecté au Tourisme et lignes passagers régulières, le véritable port étant celui de Santa Maria, (où certains auteurs situent Tartessos).
Plus ancienne cité de l'occident, le débat est loin d'être clos quant à son antériorité par rapport à sa soeur située en symétrique au Maroc que constitue la ville de Larache (Lixus - El Arraïch) et son Cromlech de M'Soura, ce dernier pour sa part remonte au Néolithique...

- 5. | 16/09/2017
Le dialogue est sympathique... et je vous en remercie, mais je ne pourrai y consacrer trop de temps.
Vous écrivez: "Il est juste très dommage que les connaissances de la bibliothèque d'Alexandrie aient disparu (quoique certains disent que si les "élites" et "érudits des Lumières" ont existé et existent, c'est parce que le savoir a été sauvegardé "quelque part"...)"
La Bibliothèque de Pergame était la concurrente directe de celle d'Alexandrie... et par ailleurs j'ai consacré un chapitre entier aux "Bibliothèques du Désert" dans 'Les Deux Sycomores de Turquoise".
Vous me présentez ensuite la thèse qui figure sur le site "SLATE", et il y en a quantité d'autres sur Internet que je vais pas discuter l'une après l'autre n'est-ce-pas?,
même si elles reprennent l'hypothèse des tsunamis et lieux identiques en particulier le Guadalquivir.
Sur la sémantique et les traductions de Platon, par exemple les dimensions ne sont pas constantes, cela va de la plaine de 300 kms à plusieurs milliers de kilomètres lorsqu'il les définit comme aussi grandes que la Libye et l'Asie Réunies.
Vous m'adressez des interprétations de citations de Platon auxquelles j'ai déjà apporté réponse à maintes reprises dans mes livres qu'il suffit de lire.
Par exemple, vous écrivez: " [....] (la mer fermée par les colonnes d’Hercule n’étant qu’un port, comme le prouve son entrée étroite[....]".
Au plus étroit, les Colonnes d'Hercule mesurent 14,4 kilomètres de large!..., elles ne peuvent en aucune manière une mer fermée!
Cela consiste à me dire: "Le Détroit du Pas de Calais constitue une mer fermée".... avec la Manche ou la Mer du Nord?
Non, comme son nom l'indique, c'est un Détroit.
Cela ne se rencontre que dans les dérives et interprétations vertigineuses des sites internet.
L'Egypte Antique décrivait ainsi la mer Méditerranée :
Livre des morts Chapitre 109. Le scribe Nebqed dira : "Je connais la porte septentrionale du ciel, dont le sud est le lac des canards (Méditerranée) et le nord l'étang des oies (Mer Noire), là où le dieu Rê navigue à la voile et à la rame".
Précisant par ailleurs que la Méditerranée se terminait avant les Colonnes d'Hercule par la mer de Qert. (Actuellement Alboran).
Enfin, je ne pense absolument pas que ce soient les auteurs Grecs qui aient défini la science sauf éventuellement en sémantique, (et je n'en suis pas sûr), car heureusement la science existait des milliers d'années bien avant eux dans l'Egypte Antique dans laquelle une bonne kyrielle de "savants" sont allés faire leurs études avant de les redistribuer chez les Gréco-Romains.
Exemple: – 650 av. J.-C. Thalès, Pythagore vers -500 av. J.-C., Diophante d'Alexandrie -350 av. J.-C.,Euclide -200 av. J.-C., et bien d'autres.
Pour certains auteurs, Platon pour sa part n'aurait pas connu l'Egypte mais seulement au travers de l'Ecole Pythagoricienne et ne s'y serait jamais rendu.
Ill aurait essentiellement voyagé jusqu'en Sicile, proche de l'Ecole Pythagoricienne de Crotone.
Ce qu'en écrit Diodore de Sicile Livre I - XCVIII.
« Lycurgue, Platon et Solon ont emprunté aux Egyptiens la plupart de leurs institutions. Pythagore a, dit-on, appris chez ces mêmes Egyptiens ses doctrines concernant la divinité, la géométrie, les nombres et la transmigration de l'âme dans le corps de toutes sortes d'animaux. Ils prétendent aussi que Démocrite a séjourné cinq ans chez eux et qu'il leur est redevable de beaucoup de ses connaissances astrologiques. Oenopide passe également pour avoir vécu avec les prêtres et le astrologues égyptiens et pour avoir appris d'eux, entre autres choses, l'orbite que le soleil parcourt, son inclinaison, et son mouvement opposé à celui des autres astres. Ils disent la même chose d'Eudoxe, qui s'acquit beaucoup de gloire en introduisant en Grèce l'astrologie et beaucoup d'autres connaissances utiles».
Pour conclure,
Vous écrivez: " Ce grand spécialiste de Platon affirme donc la réalité de l'Atlantide... et la situe en Andalousie, là où certains archéologues affirment se trouver les traces d'une énorme cité engloutie par les marais...".
Bon courage!
Les universitaires et géologues locaux ont montré qu'en raison de la subduction et de mouvements des terrains la plupart des ruines Romaines ont définitivement été englouties, "digérées", par les sols.
Alors quid depuis plusieurs millénaires?
La réalité de l'Atlantide?
Pas un de par le monde n'a encore réussi à l'établir en dépit des moyens d'investigation prodigieux dont dispose notre société.
- | 16/09/2017

- 6. | 15/09/2017
"Mais reconnaissez qu'il y a une certaine contradiction entre le fait de vouloir confirmer la véracité d'une histoire en citant son origine égyptienne et en même temps vouloir s'en dédouaner ou excuser avec les phrases que vous citez..."
Ce n'est que le seul Platon qui veut confirmer quoi que ce soit au moyen d'une une source Egyptienne et qui sans doute par probité informe le lecteur de ses contraintes pour communiquer.
Si contradiction, (apparente), il y a, elle n'appartient donc qu'à lui.
Je ne me limite qu'à citer ses écrits avec une rigoureuse exactitude.
Je ne rentrerai pas dans un débat sur les limites du monde connu au premier millénaire BP, c'est l'histoire officielle qui le dit, (Strabon considère Anaximandre et Hécatée de Milet ,-550,-480 av.J.-C, comme les deux premiers géographes.), Pour ma part, mon approche ainsi que déjà dit prend en compte la réalité tels les gisements archéologiques humains qui occupaient les deux rives du détroit depuis plus de 30 ou 40.000 ans.
Je ne suis pas un inconditionnel de l'Histoire officielle et je vais simplement vous donner un exemple très concret qui pourrait nourrir bien des débats et des sites internet durant des années;
-Andalousie, fleuve Guadalquivir,
A son embouchure San Lucar de Barrameda qui appartenait au plus ancien Duché d'Espagne, celui de Médina Sidonia situé non loin de là. (Médina = vieille ville, Sidonia = Sidon déesse Phénicienne de Tyr et de Carthage).
A Medina Sidonia se situe l'un des plus importants fonds d'archives privées d'Europe, l'Archivo de la Casa de Medina Sidonia, dont certaines pièces remontent à l'année 1228, c'est à dire bien antérieures à Christophe Colomb qui a pratiqué cette région.
Pour mémoire, Médina Sidonia est située à une soixantaine de kilomètres de Sanlúcar de Barrameda où les ducs possédaient également un château.
C'est de cette plage que partirent Christophe Colomb lors de son deuxième voyage et Magellan pour son tour du Monde...
Ne pensez vous pas que ces deux grands découvreurs avaient préalablement consulté ces archives?
La 21ème duchesse de Medina Sidonia est décédée le 7 mars 2008 en son château de Sanlúcar de Barrameda
Historienne de formation et propriétaire des archives, lors de ses recherches elle découvrit des documents montrant que des marins Arabo-andalous faisaient commerce avec des ports du Brésil, de la Guyane et du Venezuela bien avant les voyages de Christophe Colomb.
Elle publia ses travaux dans des ouvrages d'histoire, No fuimos nosotros (C'était pas nous) et África versus América.
Ce qui constitue tout simplement la remise en cause de la découverte de l'Amérique par une personne qui était qualifiée et la mieux placée au coeur des lieux historiques , famille propriétaire des archives dont la lignée remonte à 1410. (Juan Alonso Pérez de Guzmán y Orozco, 1er duc de Medina Sidonia, 1410-1468)
Je préfère aborder ainsi l'histoire au travers de faits ou documents réels et vérifiables.
Quant aux longues traditions ou mythes récurrents, j'essaie de ne pas m'y égarer depuis plus de cinquante ans .
Je suis maintenant une personne âgée qui ne souhaite ainsi que remplir son devoir de transmission sans nécessité d'aucun parti pris d'école ou de personne.
J'ai consacré un site à Gizeh ( http://numerus.free.fr ) sur lequel vous pouvez télécharger gratuitement parmi mes différents livres, trois qui je le pense sont susceptibles de répondre à différents questionnements:
"Les Deux Sycomores de Turquoise". Les impressionnantes connaissances de l'Egypte Antique ne sont pas apparues "ex nihilo"...L'Histoire et l'émergence de la connaissance au travers des transmigrations qui ont parcouru le Nord de L'Afrique de l'Atlantique à la Mésopotamie au cours des millénaires (2008)
"Khéops, Le Livre de Pierres" , La transmission de connaissances (2015)
"Les Lumières du Détroit", Autour de l'histoire des Colonne d'Hercule. (2017)
- | 15/09/2017

- 7. | 13/09/2017
Platon indique comme sources de son récit l' Egypte, rien ne le lui interdisait surtout lorsque l'on souhaite donner du crédit à une fiction, et je ne pense pas que si certains autres auteurs se sont basés sur des bases ou fait réels confirmés par la suite cela puisse confirmer (ou infirmer) les récits d'autres auteurs. Ce n'est pas un argument.
Pour ma part je ne fais que citer très précisément les mots de Platon.
Je pense ne pas bien vous comprendre lorsque vous écrivez " en citant le Détroit de l'Andalousie".
Il y a le Détroit de Gibraltar lui même, (Les Colonnes d'Hercule), dont la limite Ouest est constituée par une ligne allant du Cap Trafalgar en Espagne au Cap Spartel au Maroc.
Après quoi il n'y plus que la Plaine du Guadalquivir (Dépression Bétique) qui s'étend de Chipiona à Huelva pour sa façade maritime sur près de 90 kms et qui constitue un triangle dont la pointe dans les terres est très grossièrement Séville. Plaine plane dont l'altitude varie de 0 à 10 mètres à Séville, parcourue par le fleuve Guadalquivir, fleuve "Baétis" qui a l'époque de Strabon comportait deux estuaires et n'en plus qu'un de nos jours.
Mes recherches, en particulier sur les bases des travaux des universités de Brest, Cadix, Huelva et Séville, permettent de dire que pas un, mais de nombreux tsunamis sont intervenus au cours des âges tant dans la plaine du Guadalquivir que dans sa soeur Jumelle au Maroc, la plaine du Gharb, avec des point très particuliers pour leurs origines proches de la zone maritime nommée "Horseshoes Fault" au Sud Ouest du Portugal.
Tartessos est une réalité mais une autre question qu'il faut éviter d'amalgamer avec la fiction Atlante, j'y avais déjà consacré un chapitre il y a une dizaine d'années dans mon livre "Les Deux Sycomores de Turquoise".
Les Grecs que je respecte beaucoup avaient en principe pour limite Ouest du monde connu justement le Détroit de Gibraltar.(Voir Anaximandre et Hécatée de Millet).
Sauf que l'homme à quand même vécu là bien avant depuis plus de 30.000 ans...
Gisements de Dar el Soltane au Maroc, Grottes d'Eklil près de Tanger, Cromlech'de M'Soura non loin de là, Grottes de Gorham à Gibraltar, etc,....
Puis les Civilistaions Ibéro-Maurusiennes.
Ne lâchez pas votre recherche, elle sera toujours passionnante et enrichissante.
J'ai attrapé le virus dans les années 1960, alors accompagnateur d'archéologues sur le détroit de Gibraltar où je résidais, et il ne m'a jamais quitté.
Aujourd'hui âgé, je n'ai rien à vendre mais uniquement un devoir de transmission.
Je ne peux malheureusement pas consacrer beaucoup de temps à ces échanges et ne puis que vous suggérer de télécharger (c'est gratuit) Les Lumières du Détroit, 118 pages, sur: http://numerus.free.fr
ou encore si vous êtes pressé de visionner une vidéo de 18 minutes: https://youtu.be/ufILXS4lKcY
Nous en reparlerons ensuite si vous le souhaitez.
- | 14/09/2017

- 8. | 11/09/2017
Platon nous en avertit clairement en préalable: (Critias 107b-108b)
" Mais que ce que j’ai à dire ait besoin d’une plus grande indulgence, en raison d’une plus grande difficulté, c’est ce qu’il faut essayer de montrer comme je pourrai. Et en effet, Timée, quand on parle des dieux à des hommes, il est plus facile de les satisfaire que quand on nous parle, à nous, des mortels. Car l’inexpérience et la complète ignorance des auditeurs sur des matières qui leur sont ainsi étrangères font la partie belle à qui veut en parler, et, au sujet des dieux, nous savons où nous en sommes. Mais, pour saisir plus clairement ma pensée, prenez garde à l’observation que voici. Ce que nous disons tous, tant que nous sommes, est forcément, n’est-ce pas, une imitation, une image. "
Il s'exonère et se justifie d'emblée de la fiction qu'il va raconter.
Il précise que pour donner corps à sa thèse qui est celle du modèle et de la gestion de la cité:
" en raison d’une plus grande difficulté, c’est ce qu’il faut essayer de montrer comme je pourrai",
ou encore:
"Car l’inexpérience et la complète ignorance des auditeurs sur des matières qui leur sont ainsi étrangères font la partie belle à qui veut en parler"
et poursuit par:
" Ce que nous disons tous, tant que nous sommes, est forcément, n’est-ce pas, une imitation, une image."
Ayant résidé pendant des années et navigué bien souvent dans Les Colonnes d'Hercule, (Le détroit de Gibraltar), dont je connais chaque recoin, une phrase Platon après bien des années de recherches m'a fourni les éléments de compréhension:
Timée : « Car d’un côté, en dedans de ce détroit dont nous parlons, il semble qu’il n’y ait qu’un havre au goulet resserré et, de l’autre, au-dehors, il y a cette mer véritable et la terre qui l’entoure et que l’on peut appeler véritablement, au sens propre du terme, un continent. » (25b).
Cette citation de Platon comporte une affirmation qui m'a longtemps posé question car le détroit de Gibraltar, Les Colonnes d'Hercule, a été mon jardin que ce soit en mer ou sur ses rivages.
En dedans de ce Détroit, ce n'est pas ailleurs ni dans la mer qui l'entoure...
Un Havre, c'est un port et pour n'importe quel navigateur cela répond à des critères précis d'accès et de sécurité.
Au Goulet resserré, Un goulet ce n'est pas large par définition surtout si on le qualifie de surcroît pour être resserré.
Je ne connais aucun havre au Goulet resserré dans le Détroit, et ce n'est pas faute de l'avoir sillonné et y avoir navigué en tous sens.
Récemment en mars 2017, cette phrase ne cessant de m'interpeller, j'ai délaissé notre retraite de Normandie, et accompagné de mon épouse nous sommes allés nous établir quelques temps sur les rivages du Détroit ce qui fit grimper de près de six mille kilomètres le compteur de notre voiture tant par l'aller-retour que par ce que nous y avons à nouveau circulé.
Le choix était simple. Faire le voyage ou risquer de mourir idiot.
Il m'a alors été donné d'avoir une réponse;
Le Havre et son goulet resserré ont bien existé mais leur comblement naturel s'est réalisé depuis un millier d'années.
Il est situé à 9 kms de l'actuel trait de côte ce qui correspond à la longueur du "canal d'Atlantis".
Il y existait 3 mers intérieures, non pas en anneaux concentriques, mais en pétales par rapport au "Goulet".
Ceci correspond aux connaissances des millénaires proches de Platon (-430 BP).
Les îles du Détroit de Gibraltar dont fait état Platon, (qui ont existé réellement), ont été submergées vers 10.000 ans BP après les remontées du niveau marin qui ont suivi la dernière glaciation dite de Würm, et hormis le "Banc Spartel" ces ilôts sont hors de portée des plongeurs qui auraient pu les connaître.
Ce deuxième point correspond à des connaissances ou traditions orales qui remontent nécessairement à une période bien plus lointaine.
Le troisième point est que les tremblements de terre et cataclysmes sont une constante de la région qui est située sur une zone de subduction de deux plaques terrestres.
Les Tsunamis destructeurs que ce soit dans la Plaine du Guadalquivir en Espagne ou du Gharb au Maroc sont connus.
Alors que le Détroit constituait les limites du monde connu à l'époque de Platon, et où il ne s'est jamais lui-même rendu, c'est l'assemblage des récits des voyageurs et de traditions de lieux proches et d'époques différents, voir éloignées, qui lui ont vraisemblablement servi de base pour construire le décor de sa fiction philosophique.
Vidéo de 18 minutes:
https://youtu.be/ufILXS4lKcY
Les Lumières du Détroit, 118 pages, téléchargement gratuit sur:
http://numerus.free.fr
- | 12/09/2017
Son unique adresse sur Youtube est désormais:
https://youtu.be/sFI0Ef9Y--E
Vous pouvez également la consulter via notre site:
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Merci.