Le procureur italien antimafia Pietro Grasso parle d'une autre guerre...

yvesh Par Le 17/11/2011 0

Dans Politique-Economie

Les étonnantes confidences du "Monsieur antimafia" italien...

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"Il s'appelle Pietro Grasso, c'est le procureur national antimafia en Italie, le symbole de la lutte contre la "pieuvre". Il est à Paris pour un sommet européen contre le crime organisé et il dresse dans le Figaro un état des lieux plutôt saisissant... La France dit-il est plus que jamais une cible de la mafia. Pas seulement de la mafia italienne, mais aussi des pieuvres chinoises, russes ou nigériannes.

Car pour la mafia aussi, l'heure est à la mondialisation : exemple avec une récente affaire qui mettait en scène des Italiens en liaison avec la guérilla des Farc en Colombie pour importer de la cocaïne échangée contre des armes obtenues par des Basques espagnols auprès de trafiquants d'Europe de l'Est... C'est "Mafia du Monde" ou "Mafia sans Frontières"."

(Les principaux bénéficiaires des amènagements économiques effectués depuis les années 1920 (déjà internationalisation de la mafia italienne+américaine liées, corruption des hommes d'Etats, abandon de la souveraineté des USA sur sa monnaie à la création de la Federal Reserve aux mains de banquiers privés à cette époque) sont effectivement les mafias mondiales qui, en utilisant simplement le blanchiement d'argent à grande échelle, réinjectent dans le système des sommes colossales qui n'ont aucune provenance mais des destinataires "soupoudrés" astucieusement. Ces centaines de milliards annuels, destinés à l'origine à la croissance et au système, sont donc détournés complètement de leur objet à des fins individuelles et destabilisent en permanence, et depuis des dizaines d'années, le dit-système. Il ne peut y avoir aucun doute sur la longueur d'une assez grande complicité du système financier et du système gestionnaire (Hommes d'Etats, banquiers...) envers ce "lavage" d'argent sale. Par exemple, la récente libéralisation des jeux de hasard en France par le gouvernement Sarkozy-Fillon contente au plus haut point la mafia... nulle doute qu'il y a dû y avoir de l'argent "propre" qui a changé de poche... ).

"Pietro Grasso parle dans le Figaro de ces groupes mafieux étrangers comme de véritables multinationales du crime. Elles n'ont pas de raison sociale, pas d'enseigne, mais un capital évalué à quelque 500 milliards d'euros, de quoi renflouer la Grèce et même plus... 

Selon le procureur italien, ces mafias étrangères investissent actuellement des sommes folles en France, la France transformée en lessiveuse géante pour blanchir l'argent sale, spécialement dans les jeux, les paris sportifs et les casinos."

(D'où la récente libéralisation des jeux de hasard en France pour aider la mafia russe notamment (qui subventionne des partis politiques ?))

"Pour ces mafias, la France, c'est aussi un gigantesque entrepôt, comme une plate-forme pour le supermarché du crime, une zone de stockage rapide et de transit pour la cocaïne et les drogues de synthèse venues de Pologne ou des Pays-Bas.

Dans cet incroyable état des lieux, le Monsieur "antimafia" italien évoque aussi les mafieux russes et chinois qui débarquent avec des valises de cash pour s'acheter le sud de la France... Car comme des managers avisés, ces mafieux ne s'intéressent qu'aux marchés les plus juteux, donc l'immobilier par exemple dans le Midi."

(Au niveau de l'Immobilier, il est remarque qu'en France la législation d'une grande partie de ses lois et pratiques datent encore de Napoleon, et que les dernières réformes sont essentiellement bénéficiaires aux propriétaires ou organismes de gestion, agences. Au détriment bien sûr des locataires ou acheteurs mais dans l'interêt aussi des mafias qui agissent via des corruptions d'hommes de loi et de législateurs).

"Ces messieurs du crime ont leurs petits trucs : la coupure la plus prisée des trafiquants, c'est le billet de 500 euros, qui permet de transporter jusqu'à 20 000 euros dans un paquet de cigarettes, ou jusqu'à 6 millions dans une simple malette."

(Une solution à la crise ? Ne gardons que la carte bancaire, plus d'argent liquide... toutes les transactions sans enregistrées obligatoirement quelque part et la mafia comme les banksters (et corrompus) sont nettement plus embêtés pour blanchir... Montons une banque mondiale pour gérer tout ça, avec un conseil ELU au suffrage universel et un turn-over de contrôleurs formés pour (pas de carrière dans ces postes : des citoyens doivent être formés en permanence pour assurer un changement très régulier du personnel pour éviter la corruption. Mais soyons réalistes, un tel système économique, tout comme le capitalisme ou le communisme, doit être mondial... )

"Et dans ce monde impitoyable, une consigne stricte : le sang ne doit jamais couler en France. Pas par bonté d'âme, mais pour ne surtout pas se faire repérer. Les meilleures affaires sont les affaires sans histoires." (France-Info)

Commentaires entre parenthèses par Yves Herbo. Sources : Le Figaro, France-Info

 

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