Son origine n’est pas connue tellement elle est lointaine, mais il est certain que le Yéti a toujours fait partie des légendes et croyances des peuples du Tibet. Yéti dans le nord-est du Népal (traduction : créature magique), Migö ou Migou (Homme Sauvage) dans l’Himalaya ou aussi Gang-Mi (Homme des glaciers), tous les sherpas des montagnes en ont entendu parler, certains l’ont même aperçu. Selon eux, il pourrait tuer un yack d’un seul coup de poing.
Curieusement (mais peut-être pas tant que ça), les légendes du Yéti, aussi bien en Inde que jusqu’en Chine et Asie du sud-est (les Kmers en parlent), nous ramènent à un personnage ayant possiblement un lien avec les Annunakis de Sumer ! En effet, on trouve sa première citation écrite dans les manuscrits très connus du Ramayana, écrit en sanskrit aux alentours de notre an zéro, mais recopiant en grande partie des textes datant au minimum de 2000 ans AV. JC. Ces écrits ne sont pas seulement des textes religieux car, composés de sept livres, sont surtout composés de témoignages, données astronomiques et scientifiques (renommés en légendes et mythes à l’heure actuelle). Ce sont d’ailleurs les données scientifiques assez précises du ciel de l’époque qui ont permis la datation du règne de Rama, au 20° siècle avant J.C. Hormis le fait que ces données parlent des véhicules servant aux « dieux », ressemblants assez fortement à certains engins inconnus vus tout au long de l’Histoire humaine, ces textes parlent surtout des Hommes de l’époque et de leurs interactions avec les évènements de l’époque (Rama, héritier légitime, est désavoué par son père le « roi-dieu » et s’exile avec son frère et sa fiancée Sita. Cette dernière est enlevée par Ravana, cité comme un « démon » puissant et protégé des autres dieux et démons, mais pas des humains, et est emmenée vers des îles au sud (Sri Lanka peut-être). Après une épopée longue et une pénible recherche, Rama retrouve Sita…).
Hanuman, Kendrapada
En effet, lorsque Rama retrouve Sita, il est avec un dénommé Hanuman, Général de l’armée des Singes. Rama tue Ravana, et récupère par la suite son trône pour gouverner avec sagesse. Mais regardons de plus près comment sont décrits Hanuman et son armée de Singes :
Dans l'hindouisme, Hanumân (en sanskrit « pourvu (mân) de [fortes] mâchoires (hanu) ») est un héros du Rāmāyana, une épopée qui raconte le périple de Râma.
Fils de Vâyu ou de Pawan, le dieu du vent, il a l'apparence d'un singe et plus précisément d'un langur à face noire (Semnopithecus entellus). Il est décrit comme assez fort pour soulever des montagnes, tuer des démons et rivaliser de vitesse avec Garuda, l'oiseau véhicule de Vishnu.
Grand admirateur de Râma, (un avatar de Vishnu), Hanumân le rencontre à la recherche de sa femme Sîtâ, perdu dans la forêt de Kishkindhâ. Il l'aide à vaincre le roi des démons Râvana, qui avait enlevé Sîtâ.
Dans l'Hindouisme moderne, c'est un dieu très populaire dans les villages.
Hanumân est le dieu-singe, patron des lutteurs, dieu de la sagesse. Il est souvent représenté avec une massue.
Bas-relief Kmer-armée des Singes
Une caractéristique d’Hanumân est sa fidélité complète et permanente à Rama, son Maître spirituel. Sa vie entière, ses actions, ses jours et ses nuits sont consacrés à servir son Maître. En un mot, Hanumân est l’image du parfait disciple. Après la victoire, Rama voulut récompenser Hanumân. Celui-ci refusa, trop heureux d'avoir été le champion de l'amour et de la justice. Cette noblesse est aujourd'hui encore illustrée par le proverbe hindou: "les singes pleurent sur les autres, jamais sur eux-mêmes."
A l'origine Hanumân était le gardien des propriétés et tout fondateur d'un nouveau village se devait d'ériger sa statue.
Les singes hanumân (grandes mâchoires) seraient ses descendants. Ils sont respectés et protégés par les populations hindoues, malgré les nombreux saccages qu'ils commettent. Ils sont, après la vache et le serpent, les animaux les plus sacrés.
Ce petit article simplifié (qui est étayé par de multiples écrits reconnus - http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C4%81m%C4%81yana, suffit en lui-même pour établir un lien entre les yétis, décrits comme de grands singes puissants et les Hanuman, décrits comme des singes à fortes mâchoires, peut-être descendants des Annunakis, décrits eux-mêmes en – 6000 comme des géants à fortes mâchoires…
L’un des premiers témoignage visuel « récent » date de 1832, bien que l’explorateur J.B. Fraser a déjà mentionné des témoignages sur une étrange animal en 1820. En 1921, le Colonel Howard Bury, alpiniste renommé, photographie sur les flancs du Mont Everest la première découverte des empreintes identifiées par un Yéti. Les porteurs (Sherpas) de l’expédition déclarèrent tous qu’il s’agissait de traces du Metch-Kangmi (Répugnant Homme des Neiges), un monstre vivant dans les montagnes. Le répugnant (transformé en abominable) homme des neiges était né et fit le tour du monde. M. Tombazi, photographe grec, membre de l’expédition géologique britannique de 1925, aperçoit dans le secteur de Sikkim une créature de taille humaine, entièrement recouverte de poils et possédant un crâne de forme conique qui marche à travers les rhododendrons. De nombreuses traces de pas sont découverte à l’endroit où il se tenait. Au village qui sert de camp de base, les habitants lui dirent qu’il avait vu le démon Kanchenjunga.
En 1938, le Capitaine d’Auvergue se serait perdu lors d’une tempête de neige, et aurait été secouru et hébergé par un Yéti jusqu’à ce qu’il puisse rentrer chez lui. De nouvelles traces étaient photographiées en 1951 par Eric Shipton sur le glacier Menlung, situé entre le Tibet et le Népal, à plus de 6000 mètres d’altitude. Les traces mesuraient de 33 à 45 centimètres et semblaient très fraiches. L’abbé Bordet faisait la même trouvaille en 1955. D’après ces empreintes, le Yéti n’aurait que quatre doigts, assez étrange. Une autre hypothèse voudrait que deux de ses orteils soient très proches et ne se distingueraient pas dans les traces de pas. Le premier homme à avoir escaladé le Mont Everest, Sir Edmund Hillary, découvrait en 1953, dans le monastère de Khumjung Gompa, un scalp de Yéti conservé telle une relique sacrée. Ce scalp, vieux de 300 ans, a une circonférence de 65 centimètres.
Scalp de yéti monastère de Khumjung Gompa
En 1957, une expédition est montée et conduite par Tom Slick, visant à prouver l’existence de primates encore inconnus. Des excréments ont été découverts et leur analyse a révélé des faits encore plus troublants et inexpliqués. En effet, trois parasites intestinaux découverts sont inconnus. Des poils ont également été analysés et les résultats se rapprochent des analyses de poils de Bigfoot américains, poils d’un grand primate d’espèce inconnue. Une précision est apportée cependant car le Yéti est décrit comme un primate roux, proche de l’orang-outan sans toutefois en être un. En 1961, l’Etat Tibétain reconnaît officiellement l’existence du Yéti (mais c'est lui qui n'existe plus maintenant !), au point d’en faire son symbole national. Don Whillans, lors d’une expédition sur la face sud de l’Annapurna en 1970 découvre de nombreuses traces de Yéti. Balayant la région de ses jumelles, il est stupéfait de voir, escaladant une paroi, une créature humanoïde de grande taille recouverte d’une fourrure sombre. Il put le voir marcher sur des corniches pendant trente minutes passées puis, parvenue sur un plateau, la créature disparut dans la forêt. Whillans apprit par la suite que la vallée dans laquelle il avait vu la créature s’appelait « la Vallée du Grand Singe » … Un incident eut lieu en 1974, lorsqu’une jeune sherpa se retrouva face à face avec un Yéti. Elle poussa des hurlements, paniquant la bête qui tua 2 yacks avant de s’enfuir. On retrouva de nombreuses empreintes de pas sur place.
Au fur et à mesure des témoignages, du temps qui passe et de la communication plus facile entre les peuples, on s’aperçoit qu’il existe plusieurs sortes de races, ou espèces de Yétis. Au Népal vivrait le Grand Yéti, végétarien mais qui peut devenir omnivore en cas de manque de nourriture. Dans le même secteur, on trouve également le Rakshi-Bompo, plus petit que le Yéti mais beaucoup plus agressif et carnivore. Plusieurs zones géographiques et ethniques citent le Bang, le Bangjakri, Ban-Vanas ou Van Manas.
Des études encore plus récentes de cryptozoologues indiquent que l’Homme des Neiges de l’Himalaya se décompose en fait en trois types bien distincts de primates, dont la zone de répartition de recoupe parfois : un être de taille modeste, le « petit yéti » qui est certainement le plus célèbre et vit au Népal, au Sikkim et dans le nord de l’Inde, un être de très grande taille (plus de deux mètres), le « grand yéti » signalé surtout en Chine du sud (Yeren), en Indochine et en Indo-Malaisie, que certains apparentent au Gigantopithèque, et pour fini, un homme sauvage véritable, appartenant sans conteste au genre Homo, dont l’aire de répartition est bien plus considérable, puisqu’elle couvrirait une grande partie de l’Asie depuis le Caucase jusqu’en Indochine, avec le Pamir,, la Cachemire, Mongolie du sud, Tibet… Ces trois variétés sont aussi appelées Nyalmot, de 4,50 mètres de haut, le Rimi, de 2,50 mètres et le Bombo, de 1,50 mètres. Ces trois variétés auraient en commun des poils roux, une force phénoménale, une odeur nauséabonde, certains peuvent rugir, mais dans la majorité des cas, ce sont des cris stridents qui ont été entendus.
En 1992, au Népal, deux randonneurs dans l’Himalaya filment un Yéti s’éloignant dans la neige, malgré la mauvaise qualité du matériel, certains y voient une preuve de plus.
En 2003 lors d’une expédition M. Takahashi avait pu voir à environ deux cent mètre de lui ce qu’il pense être un Yéti. La créature marchait sur deux jambes et mesurait environ un mètre cinquante. Depuis, l’homme n’a de cesse que de revoir cette créature et la filmer.
En 2008, durant les six semaines d’expéditions ils quadrillèrent la zone avec des caméras, des appareils photo, des longues vues et caméra à infrarouge.
Finalement ils ne trouvèrent que des traces de pas dans la neige… Pour les membres de l’expédition elles ne peuvent pas venir d’un ours ou un autre animal de la région. En effet, ces traces semblent assez semblables à celle d’un être humain.
Nous sommes en novembre 2010 lorsque des experts de la réserve naturelle de Shennongjia en Chine dans la province de Hubei ont fait des analyses sur des échantillons de poils. Ces poils auraient été découverts dans une zone où la population locale affirme voir des créatures ressemblant à des bigfoot.
Il semble que dans la région un peu plus de quatre cent personnes ont vu une créature qui d’après leurs témoignages seraient mi-homme mi-singe. Cette espèce se déplacerait debout et mesurerait un peu plus de deux mètres de haut. Les témoignages parlent d’un pelage gris, roux ou noir recouvrant l’intégralité du corps.
D’après les premières analyses des experts chinois, ces poils semblent plus épais que les cheveux d’un être humain. Ces poils semblent pour le moment aussi différent des espèces locales. Mais actuellement il faudra encore d’autres analyses afin de savoir si ils appartiennent à une espèce connu ou non.
Dans le Caucase, déjà cité, ce type d’hominidé/primate existe également et l’historien russe Boris Porshnev et le professeur Rinchen, de Mongolie, deux scientifiques reconnus, ont effectués de nombreuses recherches dans cette région dans les années 70. Témoignages en direct des témoins de rencontres avec des yétis, ils peuvent observer quelques spécimens au loin. Dans les comptes-rendus d’une exploration de la Mongolie et du désert du Gobi par le Colonel Nikolai Prsvalsky au 19ième siècle, il rapporte avoir aperçu des créatures marchant sur deux pattes, comme des hommes, de taille inférieure à l’humain. L’affaire fut étouffée à l’époque par le gouvernement impérial. Les habitants de cette région appellent ces créatures des Almas ou Almatys. On peut aussi découvrir qu’en Azerbadjan, les forêts tropicales sont peuplées d’Abanauyus, « les Hommes des Forêts » et celles du Kazakhstan par des Kiik. En Sibérie, des paysans affirment que des Chuchunaas, sorte d’hommes des cavernes de deux mètres de haut, leur ont dérobé des provisions de nourriture…
Certains pensent que les Yétis seraient une variété d’hommes préhistoriques qui n’aurait pas évoluée… mais comment expliquer sa taille imposante, car les hominidés étaient plutôt petits. Certains scientifiques prônent la théorie d’une colonie de Gigantopithèques. Ce dernier étant un grand singe ayant vécu sur notre planète de -1,8 million d’années à – 10.000 ans environ. Il ressemblait à un gorille mais sa taille à quatre pattes dépassait celle d’un homme actuel. On a surtout trouvé ses fossiles dans le Sud-Est asiatique et en Chine. De nouvelles photos d’empreintes et des moulages d’empreintes de pieds d’une créature de taille supérieure à un homme correspondent également au Bigfoot américain, y compris par les témoignages.
Octobre 2011 : Une délégation internationale de scientifiques a collecté des "preuves irréfutables" de l'existence du yéti dans la région russe de Kemerovo, en Sibérie, a annoncé l'administration régionale sur son site internet.
"Lors d'une expédition dans la grotte Azasskaïa, les participants ont collecté des preuves irréfutables démontrant que "l'homme des neiges" vit dans la contrée montagneuse", explique le communiqué publié dimanche soir, sur la base des découvertes de chercheurs russe, américain, canadien, suédois et estonien.
"Des empreintes de l'homme des neiges, son antre supposée et différents marqueurs avec lesquels le yéti démarque son territoire ont été trouvés. Dans l'une des empreintes découvertes, le scientifique russe Anatoli Fokine a trouvé des poils appartenant potentiellement au yéti", selon la même source.
La région de Kemerovo souligne dès lors que ces trouvailles prouvent "à 95% que l'homme des neige vit "sur son territoire" et qu'elles seront "étudiées dans un laboratoire scientifique".
A ce titre les chercheurs de l'expédition ont milité pour la création à l'Université d'Etat de Kemerovo d'un centre d'étude du yéti, reprenant une proposition de l'administration régionale formulée en mars mais qui avait été rejetée alors par la faculté.
"Ces études feront en sorte que la société et les médias prendront plus au sérieux ce qui concerne (le yéti). Les données (du centre d'étude) pourront être utiles aux biologistes, aux médecins et à d'autres scientifiques", relève encore le communiqué de l'administration régionale. (Le Point-octobre 2011).
Patterson, 1967
En ce qui concerne le Big Foot du nord de la Californie américaine, les médias ne veulent entendre parler que des témoignages issus des cinquante dernières années, omettant volontairement tous les témoignages précédents et légendes indiennes locales. En fait, y compris aux Etats-Unis, les récits historiques de ces êtres remontent aux 18ième et 19ième siècles, et si on se réfèrent aux légendes indiennes du Sasquatch, remontent à bien plus vieux…
Selon certains septiques, un paradoxe survient tout de même quant à cette population possible de primates ou hominidés, signalée un peu partout dans le monde, là où il y a de grandes forêts, des lacs et des montagnes. C’est que pour survivre en tant que race sur de si longues années, c’est qu’ils devraient être des milliers… Or, les zoologues, anthropologues, n’ont apparemment jamais au l’occasion d’en examiner un de près. Pourtant, on le voit dans plusieurs reportages disponibles sur internet, même les gardes forestiers, les chasseurs et habitants de la région sont unanimes sur les traces et témoignages nombreux : il y a bien quelque chose. En 1967, le film de Patterson d’un Big Foot femelle trouble beaucoup la communauté, ses analystes et ceux qui enquêtent vraiment sur le sujet.
En se référant aux légendes indiennes, ont peut penser que les Sasquatchs hantent les lieux depuis des générations, d’ailleurs, leur puanteur y serait aussi mentionné, ainsi que des endroits où ils se cacheraient : des grottes et sous-terrains créés par les phénomènes telluriques de la région dans les monts au-milieu de la jungle. Ces endroits dégageraient une odeur nauséabonde empêchant toute vie humaine (des émanations volcaniques ?) mais les habitants des lieux y seraient habitués depuis des lustres…
Reste que même les analyses ADN des poils ne donnent rien en l’absence de toute correspondance : il s’agit de poils de singes (petits) découverts effectivement en Asie ces dernières années ou d’une race inconnue non encore identifiée pour d’autres… La nouvelle espèce découverte en Birmanie en 2010 contredit l’affirmation qu’il y aurait besoin de milliers d’individus pour qu’une race survive car on estime la population de cette nouvelle race découverte en 2010 est entre 260 à 330 individus, ce qui la classe bien sûr directement dans les espèces en voix de disparition, certes (et il y a urgence en la matière vu le pays), mais cela démontre aussi qu’un territoire de 270 kmde jungle peut inclure une telle population. Or, aussi bien la région de l’Himalaya que de la Californie du Nord comprennent des milliers de kilomètres carrés parfois inexplorés encore de nos jours… (10% du territoire des USA est totalement désert d’activité humaine). La taille des animaux sauvage étant proportionnelle aux territoires possibles, la présence d’êtres d’assez grande taille non encore répertoriés sur Terre est assez probable…
Des excréments ont été découverts associés à des pistes de yeti : l'étude parasitologique a révélé la présence de trois espèces de parasites intestinaux encore inconnues de la science, démontrant que leur hôte est lui-même inconnu ! (Sanderson 1963)
Des poils attribués au yeti obtenus par René de Milleville ont été étudiés par Michel Tranier, du Muséum National d'Histoire Naturelle, pourtant très réservé quant à la cryptozoologie : "il s'agit de "poils d'un primate roux proche de l'orang-outan", sans qu'ils appartiennent à ce dernier...".
En Californie, le Big Foot fait toujours parler de lui. Fin 2011, des habitués aux randonnées hivernales dans les montagnes enneigées et faisant partie de l'Expedition Big Foot 2011 (des chercheurs donc) ont été surpris par de fortes chutes de neige et ont dû abandonner leur véhicule pour se réfugier dans un abri connu. 3 jours plus tard, le calme étant assuré, ils ont rejoint leur voiture et ont découvert, imprimées par la neige et la saleté sur les vitres, des empreintes assez nettes d'un animal debout et assez grand. Des traces montrent aussi que le véhicule a été "brutalisé" et secoué par quelque chose de très fort. La question est toujours évidemment de savoir s'il s'agit d'un ours ou d'un Big Foot, mais l'empreinte de ce qui ressemble à de très longs poils ou même cheveux augmente le doute en ce qui concerne l'ours... :
Pour finir tristement, un chasseur nommé Justin Smeja a revendiqué tout récemment avoir tué (assassiné ?) un tout jeune Bigfoot, voici en VO une très longue interview ainsi que quelques photos (vers 33-34 mn) qui montrerait plutôt un chimpanzé à mon avis, mais il est dit dans la vidéo que des premiers tests ADN confirmeraient une découverte importante :
Les résultats et avis sur des analyses ADN de poils de Bigfoot (ou Sasquatch) confirment que celui-ci n'est pas humain, mais très proche. Les comparaisons avec des primates comme des chimpanzés et gorilles n'ont rien donné de concluant. Pour ces chercheurs, il semblerait qu'il s'agisse d'Homo Sapiens ayant évolué légèrement différemment que la majorité, une adaptation spécifique en faisant de "vrais hommes des bois"... Une prochaine comparaison avec l'ADN de Néanderthal va être effectuée. Voir l'article en VO ici : http://alamas.ru/eng/publicat/DNA_of_Bigfoot_e.htm
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les Alpes et ses environs, France comprise, possèderait aussi ses mystères concernant une race d'êtres ou d'Hommes des Bois. Certains scientifiques seraient même proches d'admettre une hybridation entre Homo Sapiens et Homo Neanderthalis pour donner cette race ! :
Le Bigfoot, fils d'une Homo sapiens... et de père inconnu ? Une vétérinaire texane déclare avoir pu séquencer de l'ADN de Bigfoot (ou Sasquatch). - 2013
Communiqué
Sur le site de la Société DNA Diagnostics, Inc. un communiqué de presse a été déposé concernant les premiers résultats de travaux dirigés du docteur Melba S. Ketchum. Le communiqué précise qu'une équipe d'experts (généticiens, médecine légale…) travaille depuis 5 ans sur de l'ADN de Bigfoot. Ce n'est pas un génome, mais trois génomes complets que les "experts" ont pu analyser !
Le séquençage du génome du Bigfoot
Le Docteur Melba S. Ketchum donne, dans le communiqué, des précisions : «Notre étude a permis de séquencer 20 génomes mitochondriaux complets et utilisé la prochaine génération de séquençage pour obtenir 3 génomes nucléaires complets à partir d'échantillons supposés de Sasquatch. Le séquençage du génome montre que l'ADNmt de Sasquatch, semblable à celui d'Homo sapiens modernes, correspond toutefois à un nouvel hominidé inconnu, liée à Homo sapiens et d'autres espèces de primates. Nos données indiquent que le Sasquatch d'Amérique du Nord est une espèce hybride, résultant de métissages de mâles d'une espèce d'hominidé inconnu avec des femelles Homo sapiens."…
Le Bigfoot, proche de l'homme actuel ?
"L'ADN nucléaire du Sasquatch est incroyablement nouveau et ne correspond pas du tout ce que nous avions imaginé. Bien qu'il ait l'ADN nucléaire humain dans son génome, il y a aussi distinctement des séquences d'ADN qui n'appartiennent ni aux humains actuels, ni à des hominidés anciens et ni aux autres primates (singes)". En effet, pour le Docteur Melba S. Ketchum le nouvel ADNmt n'a pas de parenté avec Homo néanderthalensis ni avec l'Homme de Denisova (qui, rappelons-le, n'a été identifié que grâce à son ADN).
Ce qu'il faut retenir… avant de s'enflammer !
- ce communiqué, repris par les médias n'est qu'un… communiqué ! C'est-à-dire que l'étude n'est pas publiée et encore moins dans une revue scientifique avec comité de relecture.
- pour frapper les esprits la presse fait un amalgame entre le BigFoot (Sasquatch) et le Yéti… alors que ces hypothétiques animaux ne sont même pas sensés vivre dans la même région du monde.
- l'auteur du communiqué, le Docteur Melba S. Ketchum, est en fait la fondatrice de la société DNA Diagnostics, Inc. qui a publié le communiqué : on n'est jamais mieux servi que par soi-même...
- aucune mention sur l'origine des 3 échantillons et les moyens de prouver que l'ADN correspond bien à ce mystérieux Sasquatch.
Selon les travaux d'une vétérinaire texanne, Melba S. Ketchum, le Bigfoot ou Sasquatch serait un cousin de l'espèce humaine qui serait apparu il y a de cela 15.000 ans. Une hypothèse soutenue par l'étude de son ADN qui suggère également qu'il se serait même reproduit avec des femmes humaines donnant ainsi naissance à des individus hybrides.
Big Foot, Sasquatch ou encore abominable homme des neiges en version moins flatteuse, le Yéti possède bien des noms à travers le monde. Pourtant, au sein de la communauté scientifique, il reste aujourd'hui un être légendaire dont on n'a jamais vraiment réussi à prouver l'existence. Et ce, malgré de nombreuses recherches dont certaines sont encore en cours. Entre témoignages visuels et supposés indices matériels, les hypothèses se multiplient ainsi depuis des décennies. Toutefois, pour une vétérinaire texane, cela ne fait aucun doute : Bigfoot (la version américaine du Yéti himalayen) existerait bel et bien.
C'est du moins ce qu'affirme une société du nom de DNA Diagnostics qui rapporte dans un communiqué les travaux de Melba S. Ketchum. "Une équipe de scientifiques peut attester que leur étude d'ADN de cinq ans, actuellement en relecture, confirme l'existence d'une nouvelle espèce d'homininé hybride, couramment appelé Bigfoot ou Sasquatch vivant en Amérique du Nord", explique le fameux communiqué cité par LiveScience. Mais celui-ci va même plus loin en indiquant que Sasquatch serait en fait "un cousin de l'espèce humaine qui est apparu il y a environ 15.000 ans".
Un croisement entre un homininé inconnu et un Homo sapiens
Pour arriver à cette conclusion, la vétérinaire et ses collègues auraient travaillé à partir de trois génomes nucléaires complets issus de prétendus échantillons de Yéti. Ils auraient également obtenu du génome mitochondrial, contenu dans les structures productrices d'énergie des cellules, les mitochondries. En étudiant les deux génomes, les chercheurs auraient alors constaté que l'ADN mitochondrial était identique à celui de l'Homo sapiens moderne. En revanche, l'ADN nucléaire lui, a montré des différences s'apparentant à celles d'un nouvel homininé cousin de l'Homo sapiens et d'autres espèces de primates.
"Nos données indiquent que le Sasquatch d'Amérique du Nord est une espèce hybride, le résultat d'un croisement entre un mâle d'une espèce inconnue d'homininé et d'une femelle Homo sapiens", précise le communiqué. Autrement dit, les chercheurs suggèrent qu'un ancien homininé se serait un jour accouplé avec un Homo sapiens et aurait ainsi donné naissance à un hybride donc en partie humain. Reste que cette hypothèse est sans surprise largement sujette à débat, notamment parce que l'étude de Ketchum n'a pas encore été publiée et que la vétérinaire a refusé d'en dévoiler davantage à son sujet.
Le mystère plane sur l'origine des échantillons
Pour l'heure, il est donc impossible de valider ces conclusions, mais si les résultats s'avèrent corrects au sujet de l'ADN mitochondrial, deux hypothèses peuvent être envisagées : la première, celle envisagée par Ketchum, qu'une hybridation a bien eu lieu. La seconde, plus simple, celle que les échantillons ont été contaminés. Autrement dit que la personne qui a collecté ou manipulé ces derniers y a accidentellement introduit son ADN, ce qui peut se faire aussi facilement qu'en toussant ou en éternuant. Une hypothèse renforcée par le fait qu'en dehors de Ketchum et de son équipe, personne ne sait d'où sont issus les fameux échantillons, ni qui les ont prélevés.
De même, on ignore comment les chercheurs ont pu s'assurer que ceux-ci venaient bien du Yéti américain relève LiveScience. Comment peuvent-ils être sûrs que cela ne vient pas d'un autre animal errant ou même d'un humain ? Dans la mesure où aucun prélèvement n'a jamais pu être formellement identifié comme appartenant à Bigfoot, ils ne disposent d'aucun support de comparaison. Par le passé, l'analyse ADN de certains échantillons a permis de qualifier ces derniers d'inconnu ou de non identifié. mais là encore, la preuve n'est pas faite que non identifié veuille dire appartenant à Bigfoot.
Le mystère reste donc entier aujourd'hui et ne pourra se dévoiler que lorsque l'étude de Ketchum sera enfin publiée. Si la vétérinaire détient réellement la preuve qu'elle affirme, alors la preuve sera faite que Bigfoot existe bel et bien. De quoi captiver l'attention du monde entier et d'inciter les scientifiques à partir à la recherche de la créature. Mais si ce n'est pas le cas, aucun doute que les spécialistes n'en resteront pas là et tenteront encore et toujours de prouver son existence. "
En août 2014, à l'émission "Coast to Coast", la scientifique Ketchum a parlé de ses analyses et du fait qu'elle a récupéré les échantillons de poils et cheveux ayant permis cette étude de l'ADN grâce aux indiens natifs américains, elle a aussi montré une lettre d'un autre technicien de l'ADN qui confirme ses analyses à sa façon... elle assurerait également que des gens chercheraient à cacher et censurer ses travaux... :
L'affaire semble donc loin d'être terminée après 5 ans de polémiques... Elle est aussi maintenant partie prenante pour une recherche poussée sur les origines réelles de l'Homme et a adhéré au mouvement Ancient Humans Origins puisque pour elle, le Big Foot est une composante de la race humaine ancienne...
Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, 17-7-2012, up 05-12-2014
Des gisements contenant des artefacts humains à Valsequillo, au Mexique, ont été datés à environ 250.000 ans avant le présent par la méthode des traces de fission («fission-trace-dating») de la matière volcanique et d'uranium des os d'un bassin de chameau.
Le dilemme posé par ces dates est clairement indiqué dans la citation suivante, tirée des conclusions de l'article soumis.
" La preuve présentée ici indique toujours que le site Hueyatlaco a environ 250.000 ans.
Nous qui avons travaillé sur les aspects géologiques de la région de Valsequillo sommes douloureusement conscients qu'un si grand âge pose un dilemme archéologique.
Si les datations géologiques sont correctes, des outils de pierre sophistiqués ont été utilisés à Valsequillo longtemps avant les outils analogues qui sont cependant censés avoir été développés en Europe et en Asie ".
Ainsi, notre collègue, Cynthia Irwin-Williams, a critiqué les méthodes de datation que nous avons utilisées, et elle veut que nous insistions sur le fait que l'âge de 250.000 ans est pratiquement impossible ".
( Steen -McIntyre, en Virginie, et al ; . " Preuves géologiques d'âge des dépôts à Hueyatlaco site archéologique, Valsequillo, au Mexique, " Quaternary Research, 16:1, 1981)
Commentaire
L'impasse dessus n'est pas sans rappeler l'insistance de Lord Kelvin disant que la terre a seulement environ 100.000 ans sur la base de ses calculs de capacités productrices d'énergie du soleil.
Les géologues pensaient autrement, qu'il nécessitait environ un milliard d'années pour que la nature sculpte la terre telle qu'ils l'ont vue. Kelvin n'a pas été reconnu sur l'énergie nucléaire, et les géologues ont eu le dernier mot !
Depuis la publication de Thomas Kuhn "La Structure des révolutions scientifiques" (1970), un grand nombre de personnes dans le domaine des sciences et ailleurs ont utilisé sa distinction entre les paradigmes de la science normale et les anomalies à la fois dans la science normale et les révolutions scientifiques pour expliquer l'évolution de la science contemporaine.
Tous les appels de Kuhn n'ont pas été tout aussi éclairants.
Il a parfois semblé que ceux qui sont sur les franges de la science établie crient au « détour de paradigme » pour expliquer pourquoi leur travail ne retient pas l'attention alors qu'en fait, c'est le travail lui-même qui est à blâmer. Vraisemblablement, certains éléments de preuves qui entrent en conflits avec les opinions reçues sont ignorées pour une bonne raison, et d'autres sans une bonne raison. Quand une anomalie apparente est rejetée sans raison valable, alors les scientifiques en question se comportent mal.
Mais se sont-ils comportés en " non scientifiques " ?
Dans cette étude, nous examinons en détail un cas particulier d'un ensemble de preuves anormales reçues et visibles. Dans ce cas, le point de vue reçu est une théorie sur les origines de l'homme dans les Amériques, et l'anomalie est un site du Mexique, dont l'âge est apparemment en conflit avec cette théorie reçue.
Sans essayer de décider si la vue reçue est correcte, ou si la preuve anormale est intéressante à considérer (ce qui est, après tout, une affaire de spécialistes - YH : c'est un point de vue), nous suivrons l'histoire de ce qui s'est passé pour les scientifiques impliqués, et tirerons des conclusions sur ce qui peut et ne peut être attendu de la science en tant qu'une véritable institution humaine.
En particulier, nous soutenons que, dans les périodes d'instabilité dans la science («révolution», si vous voulez), il est dans la nature même de la science de traiter la preuve anormale avec hostilité et suspicion, même quand il y a peu de raisons de soupçonner ça.
II . LE POINT DE VUE REÇU
Le point de vue reçu, accepté par une majorité des anthropologues et des archéologues, c'est que l'humanité n'a pas évolué de façon indépendante dans les Amériques, et doit donc y avoir migré d'ailleurs.
Pour diverses raisons génétiques, il semble que tous les Américains autochtones sont plus étroitement liés les uns aux autres que ne le sont d'autres populations, et sont plus étroitement liés aux peuples de l'Asie que ceux des autres régions du monde. La conclusion raisonnable à tirer de cette preuve est que les premiers Américains ont migré de l'Asie, que ce soit à travers le détroit de Béring ou à travers un pont de terre.
La migration à grande échelle par bateau estpeu probable, même si la traversée est étroite à travers un plan d'eau comme le détroit de Béring, donc l'hypothèse du pont terrestre de Bering est la meilleure hypothèse pour une route migratoire.
Cette séquence de déductions implique un nombre limité de possibilités de migration. Une route de terre était entièrement disponible seulement quand il y avait suffisamment de glaciation du niveau de la mer pour qu'elle diminue d'environ cent cinquante pieds (46 mètres), une telle baisse du niveau des mers est nécessaire pour que le pont de terre de Béring (ou, peut-être plus correctement, la masse terrestre maintenant appelée Béringie) puisse apparaître.
D'autre part, si il y avait une telle glaciation, les voies terrestres en Amérique du Nord étaient impraticables, aucune migration ne pourrait avoir lieu (YH : c'est déjà ici une affirmation douteuse : les Lapons, Inuitset autres prouvent le contraire en y vivant en permanence ! - les hommes actuels seraient en effet incapables de migrer, mais les anciens oui, très probablement !). Ces deux contraintes limitent sévèrement le nombre d'opportunités pour la migration à des périodes spécifiques pendant les périodes glaciaires (YH : limites peut-être imaginaires !)
Le meilleur candidat pour une période de la migration est généralement considérée comme une période au cours de la fin du Pléistocène, il y a environ douze mille ans. Bien que des revendications de migrations antérieures sont parfois publiées à force de découvertes archéologiques, l'idée que les humains sont arrivés relativement récemment semble être assez bien établie (YH : et oui, on établi l'idée et la théorie... jusqu'à ce que la réalité rattrape l'idée ^^).
Donc, c'est en toute confiance que ce point de vue a été jugé et que, en 1962, dans un écrit pour Scientific American, William Haag pouvait dire :
" L' occupation de l'homme du Nouveau Monde peut remonter à plusieurs dizaines de milliers d'années, mais personne ne soutient rationnellement qu'il a été ici, même pour seulement 100000 années. "
Il y a un nombre impressionnant de preuves visibles d'une récente migration, et relativement peu de toute présence humaine plus tôt dans les Amériques. Ce qui semblaient être des traces d'occupations antérieures se sont généralement avérées être trompeuses.
David Meltzer (1993) décrit la situation en ces termes :
Au début des années 1950, il y avait déjà des signes d'une présence humaine beaucoup plus tôt en Amérique. Ces traces deviendraient plus larges au fur et à mesure que les années passaient, jusqu'à aujourd'hui où une multitude de sites soi-disant anciens ont fait leur apparition, certains avec des âges réhaussés estimés de 200.000 ans.
Chaque nouveau candidat à une plus haute antiquité apporte avec lui de nouvelles revendications, mais le résultat reste le même. Les sceptiques posent des questions difficiles. Le débat s'ensuit. La demande est acceptée par les uns, rejetée par les autres, tandis que le reste "attend et voit". Jusqu'à présent, au moins, la barrière Clovis reste intacte. Un avant - 11, 500 B.P. de présence humaine en Amérique n'existe pas aujourd'hui. (YH : C'est maintenant faux au 21ème siècle...)
Il y a au moins trois types impressionnants de preuve pour une migration au Pléistocène supérieur (ou un ensemble de migrations) :
preuve de langues amérindiennes
preuve de la dendrochronologie
preuve de l'ADN mitochondrial 1
Tous les trois types de point de preuve mènent à trois vagues de migration, les premiers au Pléistocène supérieur, comme hypothèse. Les plus anciens sites clairement datables sont très loin de ceux des Clovis et de Folsom, et ils sont au plus tôt de 11.500 BP.
Ajoutez à ces éléments de preuve de l'absence de preuves claires de quoi que ce soit plus tôt, et vous avez un argument puissant pour la vision d'une récente migration, ce qui donne de bonnes raisons de se méfier des découvertes qui sont censées être plus âgées. Considérons les types de preuves à leur tour.
Linguistique amérindiennes
Les centaines de milliers de langues qui ont été parlées sur les continents américains forment une variété déconcertante, mais de nombreux linguistes pensent maintenant qu'elles se répartissent en trois familles :
amerind
Na - Dénés
Eskimo - Aléoutes
Les langues amérindiennes montrent le plus de variété, et sont géographiquement les plus répandues, étant parlées des régions du Canada jusqu'à La Terre de Feu. Ces deux faits plaident en faveur de l'ancienneté relative de la langue commune à partir de laquelle ils tirent tous la leur.
Les langues eskimo-aléoutes sont moins nombreuses et plus semblable à une autre. Elles sont également parlées dans une zone plus petite, autour des régions côtières du nord.
Le groupe Na - Déné est intermédiaire dans la variété et l'étendue. Ces langues sont également parlées dans les régions au sud de la plus grande étendue sud des langues eskimo-aléoutes, mais pas si loin au sud que les langues amérindiennes. Par ailleurs, les groupes linguistiques peuvent être organisés afin de voir des similitudes avec des langues de l'Ancien Monde, avec l'Eskimo- Aléoutes êtant plus, et l'amerindien étant moinscomme les langues parlées en Asie.
Cet agencement des langues avec les points à trois vagues distinctes de migration, avec les ancêtres des parleurs de l'amérindien qui arrivent en premier. Toutefois, ce classement relatif nous donne peu sur une manière de datation absolue pour les migrations. 2
La dendrochronologie
Dans le Hrdlicka 1920 est noté un caractère que toutes les dents amérindiennes possèdent, qui est également caractéristique des dents de la population du nord de l'Asie.
Sur la base de cette caractéristique, une particulière forme en pelle - comme la forme des incisives, appelés Sinodontie, il a conclu que les Amérindiens étaient répartis en trois groupes génétiquement distincts : Eskimos , Athabaskans et Sud-Américains.
Christy Turner (1986) fait une analyse statistique des dents américaines pour vérifier cette classification. En regardant les autres, les même caractéristiques héréditaires des dents, et en catalogant les similitudes et les différences entre neuf mille Américains préhistoriques différents, il a également conclu que les Amérindiens sont répartis en trois groupes génétiquement distincts, mais il a identifié les trois groupes plus directement avec les trois groupes linguistiques de Greenberg.
En plus de soutenir le point de vue des trois migrations, la preuve dentaire peut nous donner une chronologie absolue. Les caractéristiques dentaires qui sont identifiées dans l'étude de Turner sont génétiquement déterminées, l'environnement ayant peu ou pas d'impact.
De cette façon, les preuves fournies par les dents, comme celles fournies par les groupes sanguins, peut nous donner une image claire des relations génétiques entre les populations. Les mutations se produisent de façon régulière, nous pouvons également dire il y a combien de temps deux populations ont divergé par le nombre de gènes qu'ils partagent et combien ils diffèrent.
Quand un gène s'exprime dans une partie visible et facilement préservée d'un animal, comme une dent, alors nous pouvons utiliser les variations de cette partie pour dater l'histoire génétique de l'animal.
Dans le cas des humains en Amérique du Nord, nous pouvons dire par des distributions des caractéristiques de Sinodontie que la population nord-américaine s'est séparée de la population nord-asiatique il y a environ douze mille ans - ce qui confirme le point de vue de la migration au Pléistocène tardif.
L'horloge ADNmt
Les similitudes dans les caractéristiques anatomiques brutes, et même dans une certaine mesure dans le code génétique qui les inspire, peut parfois survenir en raison de pressions environnementales similaires, même si les deux populations ne sont pas étroitement liées.
Il y a des parties du code génétique, cependant, qui ne sont pas exprimés du tout, ou ne s'expriment que dans des caractéristiques neutres. Dans ces gènes, le taux normal de mutation n'est pas affecté par les pressions environnementales. En particulier, l'ADN mitochondrial ( ADNmt) n'est pas soumis à des forces de mélange de fertilisation, puisque l'ADNmt de toute créature vient de sa mère uniquement.
Donc, étant donné une estimation raisonnable de la rapidité et de la régularité des mutations qui se produisent dans l'ADN mitochondrial, nous pouvons assez précisément dater lorsque les populations ont divergé. Par cette mesure, les Américains se sont divisés des Asiatiques du Nord il y a quelques 20.000 ans.
C'est plus tôt que ce que les autres méthodes nous ont donné pour une première migration, mais peut être expliquée par l'estimation du taux de mutation.
La réaction aux anomalies
Compte tenu de ce nombre impressionnant de preuves, il semble tout à fait raisonnable de penser qu'une migration au Pléistocène supérieur est établie.
Même si il y a des trouvailles occasionnelles qui semblent être datables à beaucoup plus tôt, il est plus raisonnable de penser qu'il doit y avoir quelque chose de faux avec les dates de ces sites que d'accepter le prix d'un renversement d'une théorie bien fondée.
L'incapacité d'expliquer pourquoi un site semble être antérieur à la fin du Pléistocène n'est pas un obstacle à l'acceptation de la théorie de la migration tardive, surtout si l'alternative est d'accepter une migration plus tôt, tout en étant incapable d'expliquer l'évidence linguistique, dentaires et génétiques.
Meltzer ( . , 1993, p 21 ) caractérise la position de l'archéologue de cette façon :
Ce problème est aggravé par de trop nombreuses fausses alarmes. Des dizaines de sites ont été annoncés comme possédant une grande antiquité. Mais en y regardant de plus près, chacun a réussi à vivre jusqu'à la faillite de son ancienneté. Caveat emptor.
Les archéologues ont la mémoire longue - cela fait partie de notre expertise, après tout - il n'est donc pas surprenant que, dans ces circonstances, toutes les nouvelles demandes pour une grande antiquité dans les Amériques sont accueillies avec un scepticisme bordant le cynisme. La réponse n'est peut-être pas louable, mais elle est compréhensible .
La plupart des archéologues qui donnent cette réponse compréhensible sont nettement moins conciliants que Meltzer. En fait, la réponse de Haag citée plus haut, qui rejette les allégations d'extrême antiquité de la présence humaine dans les Amériques comme irrationnelles, est la norme plutôt que l'exception.
Les plus anciens sites qui ont résisté à un examen minutieux, et dont le témoignage est sans ambiguïté aucune, sont les Clovis et Folsom, tous datables d'après -12.000 AV JC, et donc complètement compatibles avec la dernière migration du Pléistocène. (YH : Mais notons qu'en octobre 2018, des outils du style pré-clovis ont été trouvés au Texas, USA... et ont été datés de -15.500 ans ! Différentes preuves trouvées en Alaska et Canada semblent bien aussi prouver une arrivée bien plus tôt des hommes en Amérique du nord... alors que des datations de -25.000 ans, voir plus, se multiplient au Brésil...)
III. L'anomalie
Parfois, une découverte archéologique semble contester ce point de vue reçu.
Le projet archéologique spécifique qui est au centre de ce travail était situé à Hueyatlaco, Valsequillo, qui est à quelques kilomètres au sud de Puebla, au Mexique. La région était devenue très connue parmi les archéologues en raison des formes animales éteintes variées.
La fouille initiale a débuté en 1962. Au cours de la poursuite du processus de fouille cinq sites ont été découverts et des coupes stratigraphiques séquencées (Irwin-Williams 1967a).
L'excavation finale à Hueyatlaco été conclue en 1973.
Le travail de terrain s'est poursuivi tout au long du processus excavational par les membres de l'équipe, y compris le Dr Cynthia Irwin-Williams et Dr. Virginia Steen-McIntyre. 3
Les Consultants ultérieurs associés au projet étaient Ronald Fryxell, BJ Szabo, et CW Naeser dans la poursuite des efforts visant à résoudre la controverse entourant la datation des preuves accumulées au cours du processus d'excavation à Valsequillo, Mexique ( Malde et Steen-McIntyre, 1981).
Il n'y a pas eu d'irrégularités dans les méthodes de l'équipe, et le site a été surveillé pour éviter toute falsification ou la destruction accidentelle de preuve ( Irwin -Williams 1967a ).
Le chercheur principal de ce projet, Cynthia Irwin-Williams (1978), a caractérisé le site archéologique comme un domaine qui contenait un "site d'abattage" et les activités indicatives du dépeçage et d'activités de camping de l' "Ancien Homme "
Les artefacts découverts ont établi clairement qu'ils sont d'origine non locale, allant d'un rude objet unifacial de percussion pour des lances ( pointes de projectile ) fabriqué par un groupe moins sophistiqué, jusqu'à des bifaces de découpe, des grattoirs et des arêtes de coupe, des outils bien faits d'un caractère avancé.
Dans son article publié en 1978, Irwin-Williams affirme que l'abondance de la faune maintenant disparues dans la région Valsequillo a attiré les premiers chasseurs.
Il y avait des endroits dans la zone appropriée pour le camping et à proximité se trouvent des sites appropriés pour l'abattage des arbres et des sites qui étaient appropriées pour l'abattage des animaux en raison de la proximité des petits ruisseaux.
Irwin-Williams reconnaît que les estimations modernes concernant la présence de l'homme dans cette localité ont une gamme de 11.000 ans à plus de 30.000 ans. La controverse a commencé en 1967, avant que les fouilles aient été réalisées. Malgré les efforts approfondis et la compétence des membres de l'équipe archéologiques à Hueyatlaco, Jose L. Lorenzo, Directeur de la Préhistoire à l'Instituto Nacional de Antropología e Historia, a lancé plusieurs allégations concernant l'intégrité du projet à Hueyatlaco, El Horno, et Tecacaxco ( communément appelé Valsequillo). :
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
Questions / Réponses
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Commentaires
1
Jules M
Le 04/02/2022
Bonjour,
Excellent site sur les "big foots" français, vraiment génial. Le doc enquete que vous présentez dans l'article est du même auteur, M. Barrère.
Je vous le recommande chaudement.
Cordialement,
Jules
yveshLe 06/02/2022
Merci Jules, juste un historique probablement incomplet, je ne parle pas de Zana par exemple au niveau des Almatys. Il ne s'agit pas de "big foot" français bien sûr mais au niveau mondial. Les vidéos youtube ne fonctionnaient pas en https sécurisé, c'est corrigé.