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Apparitions Mariales et OVNIs - 3

yvesh Par Le 04/12/2018 0

Dans Paranormal

Apparitions Mariales et OVNIs - 3

Espis Partie 2

 

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Une apparition étrange photographiée dans le ciel en 2011 sur les mêmes lieux (partie 2 avec le phénomène de tournoiment du Soleil)

Faisant suite à ce premier article : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/apparitions-mariales-et-ovnis.html, en voici un autre qui est lui-même issu d'une réaction d'une lectrice du premier et maintenant bon contact sur les réseaux sociaux ("fan" de la première heure de ce site que je remercie au passage), faisant état de témoignages de plusieurs personnes, aux mêmes endroits, d'observations d'OVNIs et aussi d'apparitions mariales, de manifestations étranges et considérées comme "paranormales", et même de "miracles" et apparition de fontaine d'eau guérisseuse. Ces endroits, dans ce second article, sont en France, mais il y en a à priori dans d'autres régions du monde, et non obligatoirement d'ailleurs reliés à une religion particulière...

L'appellation "Apparitions ou observations mariales" n'est d'ailleurs pas absolument adéquates, mais elle est ici reprise car comprise par beaucoup de monde, et peut être élargie à des manifestations en liaison avec diverses religions, ou pas du tout également tant les apparences sont proches...

Je dois en tout premier lieu dire que, pour ma part, je n'appartiens à aucune confession ou religion, groupe ou secte en liaison à une croyance spirituelle ou ésotérique quelconque : j'ai mes propres preuves de l'existence d'une "force" ou "entité" avec laquelle j'ai d'ailleurs interagi enfant et qui, je le pense sincèrement, est aussi à l'origine des multiples coïncidences improbables et croisements de ma vie, que l'on nomme par défaut "destinée" ou "synchronicité" techniquement (et de celle de toute vie, humaine ou non). Mais je ressens également que cette force très supérieure, et très liée à la Vie (au sens très large et pas seulement humain) n'a jamais été réellement demandeur envers une "vénération", ni une "église", ou comme un "dépôt à prières". Au contraire, mon ressenti est plus proche de la communion, communication, partage et compréhension, partout et en permanence... Je ressens qu'il y a eu et qu'il y a encore malentendu ou mauvaise compréhension, et détournement, de la part d'humains (beaucoup d'enfants parmi les "contactés", probablement à cause de leur esprit non encore "formaté"), sans qu'ils en aient d'ailleurs tout à fait conscience... cela est probablement dû aux mauvais formatages induits par la société humaine... et des forces possiblement contraires ou modératrices...

L'un de ces endroits a été très controversé et même "rejeté" par l'Eglise catholique romaine mais il a attiré un grand nombre de personnes et en attire encore quelques-unes de nos jours encore, même si sa mémoire est en train de disparaître lentement avec le temps...

Voici la première partie de cette longue histoire, à lire avant nécessairement pour la comprendre et en appréhender éventuellement les origines et l'historique bien sûr : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/paranormal/apparitions-mariales-et-ovnis-2.html

 

Espis4

photos fournies gracieusement par Jacqueline B. (merci)

 

(...) Mais c'est le petit Gilles qui captive l'attention maintenant. Mais son vocabulaire est celui d'un petit enfant de 3 ou 4 ans, rudimentaire, approximatif. Il appelle "capuchon"  ce que la Sainte Vierge lui dit être son voile. La première fois qu'il verra l'Archange Saint-Michel, il le nommera "le Monsieur à plumes" avec un "grand fusil" ou un "grand aiguillon". La Terre sera "un gros bouton", les démons seront désignés "grosses bêtes, vilaines bêtes, serpents, gros lézards, vipères... " : voir ci-dessous

Le 13 février 1949, il est très triste et dit : " La Sainte Vierge pleure, qu'elle a "bobo" à chaque côté de la figure, qu'elle s'est "égratignée avec des épines ". On croit comprendre qu'elle pleure des larmes de sang. En général, les témoins l'interrogent, l'enfant acquiesce ou n'acquiesce pas. Son père est toujours présent près de lui. Mais pour pénétrer le sens, il faudra discerner, dépasser la lettre. En voici deux exemples :

Le 13 mars 1949 : La Sainte Vierge Marie s'approche du petit et lui donne un maternel baiser. Le père, obéissant  à une impulsion de l'enfant, l'élève dans ses bras. Le petit rayonnant, tend ses petits bras, les entoure autour du cou de sa Maman du Ciel et lui rend son baiser. Les témoins voient parfaitement les gestes.

Le 13 septembre 1948 : Gilles, montant en procession, donne sa main gauche à son père et tient dans sa main droite une petite croix. A ce moment, il tend celle-ci à son père, lui disant simplement : " Elle veut me donner la main ! " Et l'on voit la main droite du bambin se disposer comme celle de gauche. Mais, dès l'arrivée à la clairière, la petite main retombe.

Une autre scène reste en mémoire, datée du 13 octobre 1948. Il faut ici d'abord mentionner le fait que, à diverses reprises et sous des formes variées, le petit Gilles a des visions de la lutte entre les puissances du bien et celles du mal, symbolisées par des combats entre l'Archange Saint-Michel et des démons. L'une de ces visions montre l'amour immense que l'enfant porte à la Sainte-Vierge, mais également la grande crainte que les forces du mal ont de cet enfant si pur et innocent :

Cette scène se passe à l'issue de la prière et n'aura qu'un nombre restreint de témoins qui en demeureront cependant très bouleversés. Le petit a voulu descendre en bas du bois : il a eu une vision fugitive de la Sainte-Vierge et explique qu'elle est partie, parce qu'il y a "un vilain masque". Il montre un arbre à 5 mètres. Il y va avec un bâton, annonce qu'ils sont maintenant deux et frappe en tournant autour de l'arbre, poursuivant les "masques" qui fuient devant lui.  Il aperçoit alors la Sainte-Vierge à proximité et sanglote à l'idée que les "masques" vont lui faire du mal. Il redouble ses coups, son état devient tel que son père va vers lui, le prend dans ses bras et lui affirme pour le calmer que les "masques" ne peuvent rien contre la Sainte-Vierge.

Puis il lui dit " Tu sais bien qu'il y en a un qui peut les tuer ". Le petit réfléchit " Ah, oui, l'Archange Saint-Michel ! Mais il n'est pas là...", puis se rappelant comment son père fait pour appeler une personne absente, il poursuit : " Papa, il faut lui téléphoner ".

Soudain, son visage s'illumine, l'Archange Saint-Michel vient d'intervenir et a tué les "masques". Gilles, rasséréné dit : " Tiens, elle est partie la Sainte-vierge, et Saint-Michel aussi ! "....

Ces évocations de luttes entre les puissances du bien et du mal sont symbolisées parfois par des visions de la Sainte-Vierge écrasant la tête du démon. Le bois lui-même est montré comme un champ de batailles et, s'il est souvent fréquenté par des anges, il est aussi montré parfois comme environné par des démons. Ces visions sont à l'origine d'une invocation à Saint-Michel Archange "défendez-nous dans le combat", qui devient courante à Espis (1).

(1) - CF "Gilles Bouhours", Enfant privilégié de la Sainte-Vierge, 1944-1960"

13 décembre 1948 : Au bois d'Espis, l'enfant dit à son père : " Elle part à la source, la Sainte-Vierge, il faut que j'y aille tout seul, Elle va me dire quelque chose. ". Puis, revenant à la clairière, l'air préoccupé, l'enfant dit : " Elle m'a dit quelque chose, si je le disais, ce serait deux pêchés ". Ce qui donne à penser que la Sainte-Vierge lui a donné deux secrets qu'il ne doit pas confier. On peut penser aussi que c'est une façon de le tester ou de le tenter...

En février 1949, il demande à son père : " Qui remplace le petit Jésus sur la Terre ? ". Son père lui répond " C'est notre Saint-Père le Pape qui est à Rome ". Alors le petit Gilles lui dit " il faut que j'aille le voir à Rome et lui dire que la Sainte-Vierge m'apparaît à Espis ".

Il est évidemment très difficile de la satisfaire et des mois se passent, jusqu'à ce que le 13 novembre 1949, la Sainte-Vierge lui confirme : " Petit Gilles, tu dois aller à Rome voir le Pape ".

L'enfant s'attriste de ne pouvoir le faire, dépérit jusqu'à ce qu'une personne de Paris intervienne, Mademoiselle Bougés, qui s'offre de prendre en charge le voyage. Quittant Moissac, le 4 décembre 1949, elle, monsieur Bouhours et Gilles, sont admis le 10 décembre 1949 à une séance semi-privée avec le Pape PIE XII, qui se montre très paternel pour le petit, mais celui-ci, intimidé, gêné par la proximité d'étrangers qui guettent ses paroles, ne dit pas tout ce qu'il doit dire. Les visiteurs repartent car Monsieur Bouhours doit être à Moissac le 13.

Un second voyage est organisé, mais une note du Vatican informe qu'une nouvelle audience de Gilles par le Saint Père ne saurait être accordée, la question d'Espis ayant été tranchée par l'autorité ecclésiastique. Mais le petit reçoit toujours avis du Ciel qu'il doit voir le Pape...

le 13 avril 1950, La Sainte-Vierge lui précise qu'il doit aller à nouveau à Rome, mais avec son père seul. Et huit jours après toutes les difficultés s'aplanissent et le départ se fait. Et tout aussi facilement, le 1er mai 1950, une audience cette fois-ci privée, est réservée au bambin. Il confie alors au Saint Père tout ce qu'il doit lui dire. De ses confidences, une seule transpirera, autorisée par le Pape :

" La Sainte-Vierge n'est pas morte, Elle est montée au Ciel corps et âme ".

Pour comprendre une telle assertion, il faut savoir que, depuis les premiers siècle de l'Eglise, une controverse existait entre théologiens au sujet de l'immortalité de la Sainte-Vierge, et qu'elle aurait pu durer jusqu'à la fin des temps, car aucun document scripturaires la concernant ne permettait une réponse. On peut donc considérer que, comme Ezéchiel et Elie par exemples, la Vierge Marie a été "enlevée" vivante de la Terre pour rejoindre le Ciel... (YH : on note aussi bien sûr un parallèle évident avec certains témoignages (y compris sous hypnose) sur des enlèvements par des OVNIs ou des êtres extérieurs à notre planète...). 

Le Pape lui-même admet que seul Dieu peut dire ainsi la vérité à un petit enfant et le lui faire répéter et en novembre 1950 (bien que Espis soit toujours "condamné", il prononce un verdict auquel toute la catholicité se soumet : " A la fin de sa vie mortelle, la Sainte Vierge est montée au Ciel corps et âme, c'est à dire que jamais l'un et l'autre n'ont été séparés "...

La Source :

Je rappelle ici que le 13 juin 1947, Monmayou avait eu une vision d'un grand sanctuaire, d'un mur extérieur et de robinets qu'une source devait alimenter, et que le 29 juin de la même année, Mme Maury avait la confirmation de son existence au pied du bois. Gilles la vit couler en vision plusieurs fois...

Nous revenons au 13 avril 1948 car ce jour-là, Gilles et un autre garçonnet de Moissac ont la vision de l'eau sortant de terre en bouillonnant, alors que Mme Maury et Monmayou la voient jaillir du Ciel. Gilles en deviendra en quelque sorte obsédé car il prie et supplie même souvent qu'elle coule pour de vrai. Des témoins n'ont pu oublier sa poignante invocation du 13 juin 1949 et l'ont écrits : " Sainte-Vierge, faites le miracle que vous avez promis ! Que la source coule ! ".

Rappelons aussi que lors des toutes premières apparitions, un grand miracle avait été promis, interprété (avec erreur à priori) comme devant annoncer le triomphe d'Espis. Bien des faits à caractère miraculeux se sont ensuite produits, mais qui ne sont jamais apparus comme étant ce grand miracle annoncé. Quel sera-t-il ?

Gilles, à partir du 13 décembre 1948, à l'intuition qu'il faut mériter ce grand miracle " Il faut beaucoup prier pour avoir le miracle ", disait-il à son père, tout en lui demandant ce qu'est un miracle. Ce grand miracle, il le réclame, réclame la prière indispensable pour qu'il ait lieu.

Le 13 février 1949, une personne âgée de 82 ans, Madame Dubois, de Toulouse, est transportée à l'Hotel Dieu. Atteinte de congestion, son état est désespéré ce 13 février, qui est un dimanche. La malade entend tinter des cloches d'une "sonorité céleste" et une voix lui dire " ce sont les cloches d'Espis ". A ce moment, en effet, les cloches de Notre-Dame d'Espis appellent les fidèles à la messe. A midi plus tard, la malade les entend à nouveau sonner " l'Angelus ". Elle se relève, en récite la prière et se sent guérie. Elle l'est en effet et sera désormais présente à plusieurs rendez-vous des 13 à Espis. Cette personne, d'une extraordinaire piété, donne l'impression d'une mystique favorisée de messages du Ciel, exclusivement spirituels et très édifiants.

Le 8 avril 1949, Gilles affirme que le miracle ne sera pas encore accordé, parce qu'il y a trop de gens méchants. 

Espis gilles bouhoursGilles Bouhours

Le 13 mai 1950, sur le désir que lui en a exprimé la Sainte-Vierge, Gilles se présente en robe blanche et pieds nus et, lui a-t-elle dit " Tu monteras ainsi à la clairière ". Ainsi, a-t-on compris, devait être symbolisé l'esprit d'innocence et de pénitence. Le mauvais temps contribue à faire de cette journée une journée de pénitence, en effet. Vers midi, une pluie diluvienne transforme les chemins en ruisseaux et le sol en marécage. Quand la procession monte au bois, les petits pieds de Gilles s'enfoncent parfois jusqu'aux chevilles. Les pèlerins ont aussi suivi son exemple et montent pieds nus. 

Le dimanche 13 août 1950, l'affluence est d'environ 1000 pèlerins. La ferveur des prières permet de considérer cette journée comme l'une des plus belles d'Espis, malgré le fait que le matin, Dominique, une petite voyante, considère la Sainte-Vierge en larmes, et qui lui parle d'une guerre menaçant le monde (Corée, Viet-Nam ?) car l'on ne prie pas assez pour la paix. Après le Chemin de Croix, vers 16 heures 30, Notre Dame demande que soit sollicité une nouvelle fois Monseigneur l’Évêque de Montauban, ce qui est immédiatement exécuté (en vain).

Le 22 août 1950, c'est la fête du Cœur Immaculé de Marie, quatrième anniversaire de la première apparition et une centaine de pèlerins sont réunis au bois. Tous sont dans la joie à la nouvelle de la formation d'une commission qui, ils n'en doutent pas, ne pourra que confirmer leur foi. Mais, par contraste, la Sainte-Vierge ne réclame pas au petit Gilles le "Te Deum" ou le "Magnificat", mais le "Parce Domine"... Il sera donc chanté, les bras en croix, à la clairière et au bas du bois, là où Elle s'est montée la première fois... et où Elle se montre pour la dernière fois...

Le 30 août 1950, un communiqué de l’Évêque informe ses diocésains qu'une commission a été formée pour l'examen des faits d'Espis. Elle confirme les décisions prises concernant les visions et apparitions et interdit la participation aux manifestations du bois.

Le 7 décembre 1950, pour finir, une nouvelle ordonnance de l’Évêque maintenait les décisions prises antérieurement...

Pour beaucoup, c'est le désarroi et la consternation qui l'emportent, et un angoissant problème de conscience de surcroît... Bien que le découragement semble général et qu'il semble que le bois d'Espis soit définitivement "enterré", tous ceux qui ont vécu les pèlerinages antérieurs restaient persuadés du caractère divin des faits, de l'existence de Dieu au bois et de son royaume. 

Le 13 septembre 1951, après une absence d'une année, certains des anciens fidèles fervents retournent à Espis pour y retrouver le souvenir des heures si émouvantes qu'ils y avaient connus. Alors qu'ils s'attendaient à le retrouver abandonné et désert, ils découvrent avec surprise que les lieux n'ont pas changé et qu'un groupe de quelques dizaines de gens prient dans la clairière. Ainsi donc, une petit "troupeau" continuait à entretenir le "feu sacré". Ce n'était plus comme en 1947 une flamme ardente, mais tout de même une flamme, présente mais assez discrète pour ne pas être l'occasion de scandale. Et cette poignée de persévérant dans les épreuves n'avaient pas entamé la foi étaient tous des gens du peuple, des terriens occupés à gagner leur pain quotidien mais surtout préoccupés par dessous tout à gagner le Ciel...

Ne voulant pas analyser un conflit de conscience, ils obéissaient à la seule raison du cœur. Aimant la Sainte-Vierge mais sachant qu'il ne suffit pas de dire " je vous aime ", mais qu'il faut le lui prouver par des actes, ils le témoignaient en restant fidèles à la promesse qu'ils avaient faite de venir au bois, les 13 de chaque mois...

Et certains, depuis plus de vingt ans (YH : cette brochure date des années 1970, mais il s'avère que de très vieilles personnes viennent encore, et donc l'ont fait TOUTE LEUR VIE pratiquement !), n'y ont jamais manqué que pour des causes majeures. On note aussi que si une troupe se connaissant vient toujours tous les 13 de chaque mois, les traces et témoins attestent qu'il y a en fait encore plus de monde qui préfère venir en-dehors des 13 (peut-être pour respecter en quelque sorte les demandes officielles de l'Eglise chrétienne !)

C'est après les décisions de cette commission que, par exemple, Madame Avignon, de Castelsarrasin, se trouve entraînée par hasard à Espis le 13 septembre 1950. D'une indifférence religieuse totale à l'époque, elle y retrouve la Foi de son enfance mais de façon exaltée, ardente. Elle deviendra alors une paroissienne fidèle à tous les offices, coutumière des Sacrements et présente aux messes quotidiennes. De situation très modeste, ne possédant qu'une instruction très rudimentaire, elle a des dons naturels frisant le surnaturel : simplicité, bon sens, grande facilité d'expression, diction claire, justesse de voix. Une charité qui la faisait s'oublier pour penser aux autres s'étendait aux plus grands pêcheurs (YH : c'est un prêtre qui avait écrit cette brochure, n'oublions pas), répugnait à la critique et à la médisance, la mettait en évidence et lui attirait l'affection des âmes portées au bien. Elle allait devenir un témoignage de Foi envers Notre-Dame d'Espis, un peu comme si elle s'était donné une mission lors de sa reconversion. Chaque 13 la verra présente au bois et on se rappelle que le 13 février 1956, où seuls 5 ou 6 pèlerins s'étaient aventurés jusqu'à Espis, mais où, elle seul et un seul de ses pèlerins, avaient eu l’héroïsme de monter jusqu'à la clairière pour y réciter le Rosaire. Il gelait à moins 15 et la neige couvrait le sol, un vent glacial soufflait...

Au nombre des voyants, Monsieur Monmayou sera le plus fidèle à répondre à l'invitation de la Vierge Marie et quand il ne pourra venir, sa femme ou son beau-frère seront présents aux réunions des 13. Madame Maury y sera également vue, mais très exceptionnellement. Le 22 août 1959, la famille Bouhours avec Gilles, y viendra en pèlerinage pour demander au Ciel la guérison de l'enfant dont la santé était de plus en plus déficiente. Selon Madame Avignon, qui fit ce jour-là la connaissance de Gilles, ce pèlerinage fut accompagné de prodiges célestes. En ce qui concerne les voyants enfants, il faut noter deux faits marquants : le petit Gilles mourait le 25 février 1960, à l'âge de 16 ans. La petite Paulette Mauranne aurait connu en 1950, un véritable martyre moral et physique. Une atteinte de poliomyélite la laissa infirme et elle séjourna quelques années à Montauban. D'autres jeunes voyants ou voyantes seraient aussi décédés très jeunes, d'autres sont encore en vie en 1971...

Parmi les miraculés, Madame Corryé viendra à diverses reprises, les 13 juillet, date anniversaire de sa guérison, en action de grâce. Madame Rigal y sera présente une fois aussi. Le prêtre de la paroisse note qu'en 1971, l'assistance au bois d'Espis peut être évaluée en mauvaise saison (hiver) à 100 pèlerins et en bonne saison à 500 personnes, lorsque le 13 est un dimanche ou un jour férié...

Monsieur Dellac avait repris la direction des réunions des 13, secondé par les plus fervents des fidèles, mais sa santé périclitait. Il peinait à marcher et parfois était dans l'impossibilité de monter au bois. Le 5 octobre 1958, une attaque d'hémiplégie le paralysa et il lui fallut renoncer à ces pèlerinages qui lui étaient si chers. Il mourut quelques années plus tard. Madame Avignon prenait la relève avec sa ferveur joyeuse. Mais curieusement, alors que sa reconversion semblait l'avoir guérie d'une certaine infirmité, après le décès de Gilles en 1960, sa santé périclita à nouveau. Son infirmité revient et elle ne put plus venir au bois aussi souvent car elle ne pouvait se tenir debout très longtemps. Elle va alors à l'Eglise proche de son domicile si elle peut ou bien elle reste à son domicile, mais reste assise tout en suivant le même programme de prières que les pèlerins qui sont au bois d'Espis. Le 13 mars 1961, elle assiste à son dernier pèlerinage à Espis et elle confie à sa sœur qu'elle y a eu une prémonition de sa mort prochaine. Celle-ci surviendra le 29 mai 1961 après de terribles souffrances. Sa sœur, qui l'a veillée pendant cette longue agonie, écrit que c'était une martyre qui souffrait pour les autres...

On peut dire que la grande période du bois d'Espis était finie : plus de visions, d'apparitions spectaculaires, plus de bénédictions mais encore des grâces personnelles faites, semble-t-il, pour soutenir la foi, la persévérance et aussi encore quelques grâces sensibles, comme par exemple, encore en juin 1959, la guérison sans aucun traitement médical d'un enfant de Moissac, amené plusieurs jours en pèlerinage à Espis car il souffrait des oreilles et devenait sourd.

Il ne s'agit là que de grâces mineures qui ne valent que pour ceux qui les reçoivent ou ceux qui y croient... mais elles sont bien insuffisantes pour décider l'autorité ecclésiastique à légitimer des pèlerinages. D'ailleurs, on peut dire que dès 1947, la Sainte-Vierge et Dieu avaient déjà donné tous les signes nécessaires pour attester de leur intervention à Espis : multiplicités des apparitions, tournoiement du Soleil, guérisons spectaculaires, intervention de Gilles auprès du Saint-Père et Signes dans le Ciel (Qui existent toujours en 1971 d'après le prêtre, que l'on peut donc soupçonner de voir lui-même ou d'avoir des témoignages de lumières dans le ciel, d'OVNIs, voir ci-dessous la page et le (1))

Espis23

Dans cette page, le Père Jean mentionne que des phénomènes aériens sont toujours visibles en 1971. Dans la page précédente, il dit aussi que plusieurs pèlerins, à l'issue des sacrements de l'église, disent aussi qu'ils voient le phénomène du tournoiement du Soleil

Alors, pourquoi ce refus et même cette condamnation de l'Eglise catholique, malgré tout ? Cela est probablement du à l'annonce de Madame Maury lorsque, le 29 juin 1947, elle déclarait que la Sainte-Vierge lui apparaissait et lui disait " Ici, à mes pieds, à vos genoux, il y a une source "... mais qu'il n'y avait là aucune trace d'eau : on pouvait penser qu'elle avait été victime d'une étrange illusion, voir la taxer d'illuminisme. Pour les fidèles, cela s'entendait comme d'une source à venir et pour un géologue éventuellement d'un magasin d'eau, une émergence, un griffon ou une fontaine n'en étant qu'une partie. Mais l'étude de l'hydrographie régionale n'aurait permis à aucun géologue de prédire une telle chose. Cette annonce, comprise comme le jaillissement spontané d'une source, était à peu près aussi inacceptable que si elle s'était appliquée à la chute de la foudre ou d'une météorite pile à cet endroit...

D'ailleurs, le prêtre de la paroisse, toujours présent et ayant écrit cette brochure en 1971, y avoue qu'il était lui-même sceptique sur les événements, même s'il respecte grandement la foi des témoins, voyants et familles, et qu'il n'en dit rien. Sceptique jusqu'à ce que finalement, la Foi finira par avoir raison sur le scepticisme raisonnable ce jour où une dame de Moissac, venant aider à la préparation de la réunion du 13 avril 1961 (peu de temps avant le décès de Mme Avignon, on notera), remarquera au pied du bois, sous l'autel qui sert de premier reposoir, une humidité insolite du sol. En creusant, le trou de remplit d'eau. 

Le 13, le trou sera agrandi et on observera alors des émergences d'une eau souterraine, limpide, fraîche et qui disparaissait au bout de quelques heures, épongée par le sol. Le phénomène dura environ 5 semaines et cessera vers le milieu de mai.

L'accomplissement des prophéties de Mme Maury et de Gilles Bouhours, s'ajoutant aux autres faits, convaincra donc ce prêtre sceptique jusqu'à présent, mais décevra en même temps certains croyants, persuadés que ce n'était pas la source annoncée car pour eux, il devait s'agit d'un grand jaillissement pouvant convaincre définitivement et d'un seul coup toute opposition à Espis... sa disparition assez rapide n'arrangeant pas les choses. Mais lorsque 6 mois plus tard, en décembre 1961, l'eau réapparu définitivement, la déception de certains s'évanouissait.

Espis 7De nos jours en 2015. A droite, le mur de la source avec les robinets installés. Plus haut, un endroit de stockage couvert avec entreposage de nombreuses statuettes, crucifix et cadeaux donnés par les pèlerins pendant des années.

Mais, selon ce prêtre, le manque de connaissances en la matière et surtout une dernière tentative de nuire à la Sainte-Vierge de la part des forces du mal, allait faire commettre certaines erreurs aux fidèles de Notre-Dame d'Espis... quelques semaines après, le trou est encore agrandi et atteint une capacité de 100 litres, révélant nettement deux émergences d'eau souterraine. Au printemps suivant, des travaux de terrassement sont effectués, d'abord un grand trou de 1m80 sur 1m80 et profond de 0m80 est creusé, puis en juillet il est approfondi pour atteindre 2m80, alors qu'en septembre il est recouvert d'un édicule et muni d'un treuil et d'une poulie permettant de puiser l'eau.

Et c'est là l'erreur car les visiteurs voyaient donc un puits aménagé avec ses dormants, et non pas une source d'eau vive coulant au raz du sol comme à l'origine...

Mais comme il l'explique, ce sont des gens simples, très experts dans leur profession mais ignorant les lois qui régissent le phénomène naturel que constitue la naissance d'une source. En creusant comme ils l'ont fait, ils ont cru obéir à une voix venant du Ciel. C'est l'inverse car en fait, ils ont sans le vouloir dénaturé la source et stoppé toute velléité éventuelle de réexamen des faits par les autorités responsables...

Mais comme il est expliqué dans le brochure, cela aurait pu être pire, car les hommes avaient prévu de creuser encore plus profond, avec le risque sans le savoir d'atteindre, comme partout dans cette région, un terrain aquifère dans lequel les puits des habitations de la vallée de Laujol, d'altitudes comparables à celle du bas du bois, trouve l'eau à quelques 4 mètres de profondeur. Il y aurait eu un puits dans lequel la vraie source se serait perdue et cela aurait pu être interprété comme un simulacre de la source. Mais un miracle allait encore se produire au bon moment car, alors que trois hommes travaillaient et avaient atteint la profondeur de 2m80, l'Angelus sonna à l'Eglise d'Espis. Il était 19 heures, le travail fut suspendu. Un homme remarqua alors une apparition d'eau au fond du puits, il entendit l'eau bouillonner plus bas. Le travail devait reprendre le dimanche 8 juillet à 14 heures, mais quand tous se retrouvèrent à ce rendez-vous, il fallut y renoncer : l'eau était montée de plus d'un mètre...

On peut penser que cette montée d'eau était naturelle et provenait d'une infiltration de la nappe aquifère alimentant la source. Mais si l'on remarque la coïncidence du moment où elle s'est produite avec la sonnerie de l'Angelus et que cette apparition d'eau était de nature à sauver cette source, on peut aussi envisager le miracle... car cela aurait bien sûr détruit les prophéties, mais aussi définitivement la réputation du lieu millénaire par un grand soupçon de tricherie volontaire...

En fait, la source était sauvée et les événements suivants le confirmèrent : Dans les jours qui suivirent l'arrêt du creusement du trou, l'eau remonta lentement pour se stabiliser à 50 centimètres du sol et elle reprit sa montée à l'automne.

Le 13 janvier 1962, les pèlerins voyaient avec émerveillement, malgré une forte gelée, un filet d'eau claire sortir du trou et couler en rigole dans un terrain en contrebas. Depuis, l'eau n'a cessé de couler et ne cessera sans doute plus de couler. C'est l'évidence d'une source, car une source coule, un puits ne coule pas...

Espis67L'eau limpide et très bonne coule toujours. Selon de multiples témoignages, elle guérit des maux divers, des maladies de peau aux problèmes intestinaux ou autres. Des murs de l'église sont couverts de plaques en reconnaissance envers ces guérisons (photos dans la partie trois à venir).

Les âmes de grande foi, qui croyaient à la source, et qui priaient pour quelle coule, ont été exaucées ! Elles persévéreront, car une autre source est aussi promise, qui, elle, doit couler du Ciel, nous apportant les félicités éternelles...

Fin de la brochure par les annexes et la traduction d'un texte écrit par Gaétano Fabiani paru dans le "Giornale d'Italia" le samedi 10 juin 1950 : lisez par vous même (cliquez dessus pour agrandir l'image)... :

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Dans la troisième partie, je citerai un large extrait de la journée d'apparition du 13 mai 1950, dans lequel la Sainte-Vierge a exprimé son contentement après la visite de Gilles au Pape et sa transmission des secrets, ainsi que des détails sur sa visite à Rome. Il y aura aussi une mention-enquête assez longue sur la description du phénomène de tournoiement du Soleil, avec mention des premiers compte-rendus et témoignages (plusieurs centaines de témoins !) sur ce phénomène, datés de juillet 1902 à Tilly sur Seulles, aussi de Fatima (1917), Espis donc (1947-1971), par le père Jean Laborie (1919-1996), et avec son avis de prêtre, auteur de cette brochure et fondateur du sanctuaire actuel d'Espis. Nous terminerons par quelques photos faites par Jacqueline B. des lieux et dans l'Eglise, ainsi que mention de ses impressions sur les ondes locales après utilisation de son pendule de radiesthésie sur place, et sur un témoignage d'une observation photographiée d'un des signes du Ciel mentionnés tant par le prêtre en 1971 que depuis toujours sur les lieux, et donc encore récemment... Une quatrième partie est prévue par la suite pour les mentions de témoignages de guérisons ou de signes célestes, apparitions, établis par des pèlerins habitant la région ou en visite et regroupés actuellement chez une personne (il faut les scanner car ils sont essentiellement sur papier et certains datent de très vieux...).

Mention de la source et de la très intéressante brochure du Père Jean disponible sur place et transmise par Jacqueline B., du bon travail :

Espis1

 

Miracle de la guérison inexpliquée : quand même la science est d'accord sur un miracle... :

http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Un-miracle-francais-retenu-pour-la-canonisation-du-P.-Popieluszko-2014-09-17-1207683

Autres Sources : 

http://activite-paranormale.net/extended/photo/theme/apparition-mariale.pdf

http://www.ladepeche.fr/article/2000/08/13/108208-lorsque-marie-parait.html

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 15-06-2015, up 12-2018 - 3 - 2ème partie pour Espis

 

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