La grande statue gravée, découverte en 1890 et protégée depuis par une grande vitrine de verre sous vide, a été datée de 9000 avant J.C., donc 11000 ans avant maintenant (mésolithique) et est à l'heure actuelle la plus ancienne statue gravée dans du bois au monde préservée. Une nouvelle publication à son sujet révèle qu'elle a été gravée à l'aide de dents de castors :
Son apparence physique est très étonnante, non seulement par sa taille de 5 mètres 30 (à l'origine), mais aussi par sa large tête ovale au menton pointu, des yeux en fentes et sa toute petite bouche, la faisant ressembler un peu à un "Alien Grand Gris" décrits par plusieurs témoignages dans les années 1950-1960 et repris dans certains films par la suite. L'autre mystère l'entourant provient aussi de symboles et tracés ressemblant à une forme d'écriture (trop ancienne pour être admise par la science) par certains chercheurs...
Mais revenons à la science officielle et à cette publication, que je traduit à l'aide d'un article paru dans la presse sibérienne (voir sources en bas) :
Des dents de castor "ont été utilisées pour graver la plus vieille statue en bois du monde"
" Datée de plus de 11 000 ans - avec un message codé laissé par l'homme ancien de l'âge du mésolithique - l'Idole Shigir est presque trois fois plus vieille que les pyramides égyptiennes.
De nouveaux résultats scientifiques suggèrent que les images et les hiéroglyphes sur la statue en bois ont été taillés avec la mâchoire d'un castor, ayant ses dents intactes.
Après sa découverte en 1890, l'Idole en bois est restée et s'est dégradée de nombreuses années sur place, ici en 1911...
À l'origine, excavée d'une tourbière par des mineurs d'or dans les monts des Oural en 1890, l'Idole remarquable à sept faces est maintenant exposée dans un sarcophage en verre dans un musée d'Ekaterinbourg, après avoir subi les aléas de l'histoire récente. Une partie de l'idole a en effet "disparu" durant l'époque soviétique, la statue d'origine, haute de 5,30 m, ayant ainsi été réduite à 2,80 m. Par chance, des relevés précis en avait été fait en 1914 par l'archéologue sibérien Vladimir Tolmachev qui atteste que quatre autres visages stylisés, ornaient en fait la statue, à l'origine (voir dessin plus bas).
Sept minuscules échantillons (0,3 g), prélevés sur différentes parties de cette œuvre, ont été analysés selon la méthode dite de spectrométrie de masse par accélérateur (AMS) par le laboratoire Klaus-Tschira AMS de Manheim (Allemagne). Et Thomas Terberger, professeur de préhistoire au Département du Patrimoine culturel de Basse-Saxe (Allemagne), qui a participé à ces nouvelles datations radiocarbones (YH : avec la nouvelle calibration donc) en 2015 avec son collègue Mikhail Zhilin de l'Institut d'Archéologie de l'Académie des sciences russes, est encore ému du résultat : " Ce travail a dépassé toutes nos espérances, explique-t-il à Sciences et Avenir. Il n'existe pas de sculpture sur bois aussi ancienne dans toute l'Europe, ni dans le monde. Preuve qu'au début de l'Holocène [époque géologique s'étendant sur les 10 000 dernières années, NDLR ] les populations de chasseurs et de pêcheurs-cueilleurs de l'Eurasie étaient aussi avancées dans leurs créations que celles du Moyen-Orient ". (YH : Mais c'est 1000 ans avant l'Holocène tout de même...).
Il y a deux ans, des scientifiques allemands ont daté plus précisément l'Idole comme étant âgée de 11 000 ans.
Lors d'une conférence impliquant des experts internationaux organisée cette semaine (12 juin 2017), le professeur Mikhail Zhilin a déclaré que la statue en bois, à l'origine de 5,3 mètres de hauteur, était en bois de mélèze, avec la base et la tête sculptées à l'aide d'outils à facettes en silice (YH : comme le quartz).
" La surface a été polie avec un abrasif à grain fin, après quoi l'ornement a été taillé avec des ciseaux ", a déclaré l'expert. " Au moins trois ont été utilisés, et ils avaient différentes largeurs de lames. Les visages étaient « les derniers à être sculptés car, à l'exception des ciseaux, on a utilisé des outils très intéressants - constitués de moitiés de mâchoires inférieures de castor ".
Il a déclaré: " Des castors ont été créés (façonnés, montés) pour dessiner des arbres. Si vous affûtez les dents de coupe d'un castor, vous obtiendrez un excellent outil qui est très pratique pour la sculpture de surfaces concaves ".
Le professeur a trouvé un tel «outil» fabriqué à partir de la mâchoire du castor sur un autre site archéologique - Beregovaya 2, datant de la même période.
En étudiant l'idole, il a pensé que l'outil était conforme à ces marques, « par exemple lors de la réalisation de trous plus circulaires », a déclaré Svetlana Panina, responsable du département d'archéologie du musée d'histoire locale régional de Sverdlovsk.
Les outils de pierre et d'os de castor utilisés pour fabriquer l'Idole
" L'idole avait été placée sur une base en pierre, non creusée dans le sol ", a déclaré Zhilin. (YH : comme sur un socle donc). Elle s'est maintenue comme ça pendant environ 50 ans avant de tomber dans un étang, et plus tard a été recouverte par du gazon. La tourbe l'a conservée comme dans une capsule de temps.
Zhilin, principal chercheur de l'Institut d'archéologie de l'Académie des sciences de Russie, a parlé précédemment de son « sentiment d'effroi » lors de l'étude de l'Idole, plus de deux fois plus ancienne que les monuments de Stonehenge en Angleterre.
« Il s'agit d'un chef-d'œuvre portant une valeur et une force émotionnelle gigantesque, a-t-il déclaré. " C'est une sculpture unique, il n'y a rien d'autre dans le monde comme ça. C'est très vivant et très compliqué en même temps. L'ornement est recouvert d'informations chiffrées. Les gens transmettaient des connaissances avec l'aide de l'Idole ".
L'apparence originale de l'Idole et ses pièces récupérées
Une seule des sept faces est tridimensionnelle.
Alors que les messages restent « un mystère total pour l'homme moderne », il était clair que ses créateurs « vivaient en harmonie totale avec le monde, avaient développé un développement intellectuel et un monde spirituel compliqué », a-t-il déclaré.
Pictures: The Siberian Times, Svetlana Savchenko
YH : Ce développement intellectuel et cette volonté de communiquer par écrits (symboliques ou non, il s'agit bien d'une forme d'écriture pour communiquer !) remet bien sûr la science officielle en question (avec l'invention de l'écriture à Sumer par exemple). C'est la même chose pour les milliers de pétroglyphes et symboles visibles dans le monde entier, souvent identiques ou très proches, démontrant une forme de consensus mondial, de connaissances partagées sans frontières et en harmonie durant des milliers d'années. En tout cas, il y a aussi l'évidence que notre "intellect moderne" est incapable d’appréhender celui des anciens et que les déductions de la science moderne sont obligatoirement très loin de la réalité au sujet de nos ancêtres, qui nous démontrent de plus en plus une civilisation mondiale pacifique, très proche de la nature malgré un bon degré de techniques et de sophistication, qui a évolué entre le dernier âge glaciaire et... l'invention de l'argent et du commerce du début de l'âge du fer (et l'abandon du matriarcat !), qui a entraîné un grand changement de mentalité : individualisation (et familles d'élites), élitisme et classes sociales, Rois/Empereurs/Pharaons, guerres, famines, sous-emploi, divisions en cités-états et tribu-nations, jalousies et pouvoirs...
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
Gigès, le mystérieux inventeur de la monnaie métallique
Pièce de Lydie en Electrum
Les plus anciennes pièces de monnaie métallique, marquant peu à peu le changements définitif (pour le monde entier sauf aux Amériques, où les peuples ont continué leur économie spécifique jusqu'à l'arrivée des envahisseurs et culture dévastatrice) de l'économie de l'Humanité, passant de la dernière économie créée (le troc) aux échanges par monnaie de substitution, toujours pratiqués de nos jours, ont été découvertes en Turquie, dans l'ancien Royaume de Lydie (ou Méonie pour Homère). Les Lydiens (aussi connus comme les Lud par les Egyptiens et Assyriens) était un peuple indo-européen descendant de Lydos, fils d'Attis d'après Homère. Quand on sait qu'Attis est en fait un Dieu très connu, d'origine Phrygienne (qui dominaient les Lydiens au début) et que l'on retrouve sous le nom d'Adonischez les Grecs et Romain ou Tammuzchez les Hindoux, on devine que les origines mêmes de ce peuple sont aménagées. Et ce n'est pas mieux pour leur Roi Gigès, qui a régné (d'après la science officielle mais avec une fourchette temporelle) de entre 708 et 687 avant Jésus-Christ, sa mort étant entre 680 et 648 avant Jésus-Christ...
Crésides d'argent, attribuée à Crésus-5ième siècle av JC
Il était appelé Gugu par les Assyriens, et serait à l'origine des traditions bibliques sur Gog, prince de Magog (c'est-à-dire en assyrien mā(t) Gugu : « pays de Gygès »). En fait, on ne sait pas vraiment comment il est arrivé au pouvoir car les sources sont rares (donc à fiabilité resteinte) et divergent complètement... :
Selon Hérodote (né vers 484 avant notre ère et mort vers 420 - donc 250 ans après environ), Gygès était à l'origine le fils d'un des gardes et le confident du tyran Candaule, (ou Sadyate, ou encore Myrsile), roi très légendaire descendant d'Héraclès (Hercule), qui était un roi vantard qui ne cessait de vanter la beauté de sa femme. Ne supportant pas que Gygès puisse douter des charmes de son épouse, Candaule lui donne l'ordre de tout faire pour la voir nue et constater sa vérité. Après avoir refusé car pensant que c'est indigne, Gygès finit par céder et se cache dans la chambre royale au bon moment pour admirer le déshabillage de la Reine. Mais celle-ci le découvre sans le laisser paraître. Elle a compris que le roi ne peut être que l'auteur de cette indignité et décide de se venger de cet outrage. Elle convoque Gigès le lendemain et lui fait le chantage suivant : soit il assassine Candaule, devient son époux et le nouveau Roi, soit il est exécuté... Gigès n'a pas trop le choix, poignarde le Roi et s'empare du trône de Sardes, capitale de la Lydie...Mais selon Platon (né en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C. - donc 300 ans après environ), Gygès n'était qu'un simple berger lydien à l'origine, qui faisait paître son troupeau lorsqu'un violent orage fit s'affaisser une colline. Il s'y aventura et découvrit un énorme cheval de bronze dans les flancs duquel étaient pratiquées des portes (Cheval qui rappelle un peu le célèbre Cheval de Troie de part sa description !). Après avoir ouvert ces portes, Gygès aperçut à l'intérieur du cheval le squelette d'un géant portant au doigt un anneau d'or. Il se saisi de cet anneau, se le passa au doigt, et, sans dire un mot de son aventure, il alla rejoindre les autres bergers du voisinage. Par hasard, il remarqua que, à chaque fois qu'il tournait sa bague vers l'intérieur, il devenait invisible de tous, tout en gardant la faculté de voir et d'entendre ce qu'il se passait autour de lui. Dès qu'il retournait la bague en sens inverse, il redevenait visible. Après avoir essayé les pouvoirs de son anneau par plusieurs expériences, il se rendit au palais et séduisit la reine. Il complota avec elle la mort du roi, le tua et s'empara du trône...
Le mystère des tunnels de la cité engloutie de Baïes
Baïes (Baia de nos jours) est le nom d'une ancienne cité romaine, située en Italie, plus précisément au nord du golfe de Naples, dans une anse sur la rive est du cap Misène, entre la pointe de la Lanterne au sud et la pointe de l'Épitaphe au nord. Elle est proche de la base navale romaine de Misène, et fait face à Pouzzoles, de l'autre côté de la baie donc.
Plutôt qu'une ville, Baïes était un regroupement de villae de villégiature étagées sur la pente intérieure d'un ancien cratère (l'endroit est une caldeira volcanique, suite à une éruption explosive vers - 35000), en partie submergé par la mer, Baïes devait son succès à la douceur de son climat et surtout à la présence de sources thermales engendrées par le volcanisme actif des Champs Phlégréens. Ces sources chaudes, sulfureuses ou salines, sont vantées comme les plus curatives et les plus abondantes d'Italie par Pline l'Ancien, Strabon, Florus, Fronton et aussi Flavius Josèphe.
Des milliers d'outils en pierre taillée, d'os de chevaux, et une dent de lait humaine: une grotte du plateau central iranien a livré des traces d'occupation humaine vieilles de 452.000 à 165.000 ans, les plus anciennes jamais trouvées dans cet immense territoire à la croisée du Levant et de l'Asie.
Questions / Réponses
Aucune question. Soyez le premier à poser une question.
Commentaires
1
OTOOSAN
Le 22/06/2017
Pour info : http://www.ancient-origins.net/news-evolution-human-origins/paradigm-shift-required-3-fingered-mummified-humanoid-found-peru-may-021451