Archéologie mystérieuse : Nouvelles découvertes à Baalbek et au Québec
Un titre étrange et pourtant sans jeux de mots : deux découvertes récentes font évoluer nos connaissances sur des périodes de l'ère archaîque, encore très peu connue.
Un monolithe plus large et plus massif que celui connu sous le nom de Hajar al-Hibla découvert sur le site d'une carrière antique.
Baalbek au Liban est une ville antique mais aussi un chantier archéologique encore loin d'être complété de nos jours. En effet, c'est à 800 mètres des ruines romaines que des sondages réalisés dernièrement par l'équipe de l'Université du Liban menée par Janine Abdel Massih sur une colline nommée Cheikh Abdallah ont révélés une surprise de taille. Terme adéquat quand ils se sont aperçu qu'il s'agissait d'un bloc unique de pierre taillée, un énorme monolithe plus large et plus massif que la mondialement connue Hajar al-Hibla. Il mesure 19,6 mètres de long, six mètres de large et 5,5 mètres d'épaisseur pour l'instant. « Jusque-là. Car nous n'avons pas encore atteint le fond du roc pour le dégager entièrement », a-t-elle déclaré, ajoutant que les travaux reprendront après l'Aïd de Fitr (fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan).
" Située à l'entrée sud de Baalbeck, la colline Cheikh Abdallah abrite une carrière antique de pierre calcaire conglomérée, qui a approvisionné le chantier de construction du complexe romain. Et selon l'archéologue, il ne serait pas improbable que le bloc monolithique découvert ait été taillé pour les soubassements du temple de Jupiter, dont le plan initial devait être plus large, comme l'ont relevé des études antérieures.
Le mégalithe a été trouvé légèrement en contre-bas de celui connu sous le nom de Hajar el-Hibla ou Hajar El Gouble (21,50 m de long, 4,80 m de large et 4,20 m de hauteur). Un deuxième bloc avait été mis au jour dans les années quatre-vingt-dix. Ses couches archéologiques parfaitement conservées avaient permis aux spécialistes d'étudier la manière d'extraire les monolithes.
L'opération se faisait par le creusement de tranchées verticales isolant la masse sur ses côtés, avait expliqué Janine Abdel Massih, lors d'une conférence donnée au musée de l'AUB, en décembre 2005. Ces tranchées, qui font entre 10 et 20 cm de largeur pour les blocs de moins d'un mètre de haut, peuvent atteindre les 40 à 60 cm pour les blocs de plus grande dimension. La hauteur des pierres extraites est délimitée par l'épaisseur naturelle de strates géologiques de la roche.
Si les tonnes de pierres utilisées dans la construction des temples de Baalbeck proviennent essentiellement de la carrière située sur la colline Cheikh Abdallah, dans le secteur nord de la ville antique et sur un rayon de plus de deux kilomètres, les archéologues ont relevé la présence d'exploitations ponctuelles. À l'ouest, non loin du complexe romain, la carrière de Kyales a donné une pierre de meilleure qualité : une roche tendre à grains fins qui a vraisemblablement fourni le support de toutes les sculptures et décorations des temples. "
Le site avant les récentes fouilles, avec la pierre Hajar el-Hibla seule pour l'instant
L'origine du nom de Baalbek n'est pas connue avec certitude. Le terme phénicien Baal, qui signifie « seigneur » ou « dieu », était le nom donné à une divinité céleste sémitique. Le nom de la ville pourrait donc signifier « dieu de la Beqaa », ou « dieu de la ville », selon les différentes interprétations que l'on donne du terme.
Situé au cœur de plaines fertiles, Baalbek n'était guère plus, au cours de la période phénicienne, qu'un village agricole honorant une triade de dieux de la fertilité. Ayant reçu le nom d'Héliopolis au cours de la période hellénistique, cette modeste cité connut son apogée après l'arrivée des Romains en Phénicie, en 64 av. J.-C., époque où elle devint le siège de l'un des sanctuaires les plus importants du monde antique, progressivement couvert de constructions colossales qui y furent construites pendant plus de deux siècles. L'ensemble monumental d'Héliopolis est l'un des plus impressionnants témoignages, et l'un des plus célèbres, de l'architecture romaine d'époque impériale.
Les historiens attribuent à Auguste le dessein de fonder un sanctuaire impérial dont le culte syncrétique aurait favorisé la politique culturelle de Rome. Quoi qu'il en soit, la triade romaine d'Héliopolis (Jupiter, Vénus et Mercure) vint alors remplacer la triade phénicienne (Baal-Shamash, Anta et Alyn). Les premiers travaux, ceux du temple de Jupiter, commencèrent vers la fin du Ier siècle av. J.-C., sous le règne d'Auguste, et furent achevés peu après 60 apr. J.-C., sous Néron. L'immense sanctuaire de Jupiter Héliopolitain était scandé de 104 massives colonnes de granit importées d'Assouan, en Égypte, qui renfermaient un temple entouré de 50 autres colonnes. Dès lors, les travaux se poursuivirent jusqu'à la construction du grand autel (vers 100 apr. J.-C.) et du « temple de Bacchus » (vers 120-125 apr. J.-C.) : ce temple tire son nom des nombreux reliefs sculptés qu'il a livrés, interprétés par les archéologues comme des scènes de l'enfance de ce dieu.
" Sur ce vaste plateau de terre rouge consacré au blé, nous sentons déjà l’emprise du Soleil. Au-dessus des éléments extrêmes comme le vents ou le froid nous voyons son cours régulier donner la mesure de toutes choses. Au milieu de ce vaste autel, le contre point d’une éminence rocheuse adjointe d’une source Ras el Aïn peut paraître incongru ou bien providentiel. C’en est le tabernacle géographique. Vraiment cela ne pouvait qu’être ici que s’effectuerait le lien entre la puissance divine et les hommes. Baal nous dit qu’avant les monuments que nous voyons, il y avait en ces lieux un culte immémorial. Ce haut rocher naturel immense jeté sur cette plaine n’ayant que l’argile pour tapis, au côté d’une source pas loin du départ du fleuve de l’Oronte attirait les regards interrogateurs des hommes. Mais aussi la foudre du ciel quand le temps était à l’orage. Sur ce roc les hommes édifièrent un temple.
Puis à l’époque hellénistique on construisit les ruines que nous voyons. La seule date que nous avons trouvée sur le tambour d’une colonne marque l’époque de Néron en ère séleucide. Ce fait illustre parfaitement l’affirmation de Paul Veyne, pour qui l’empire romain est la continuation de la chanson d’Alexandre le Grand par la ville du Latium. D’ailleurs malgré les séleucides ; diadoques et épigones prolongés de tous les césars il manquera toujours une partie des assises au temple de Jupiter. Dans la grande cour, quelques niches attendent encore les dernières statues des 365 jours un quart de la course solaire. A leurs pieds deux bassins de pierre espèrent toujours la finition des bordures sculptées.
Ainsi malgré les ruines du temps nous voyons les plans des espérances inachevées des promoteurs. Le H, Héliopolis, formé par les tunnels (120 m de L x 6 m) se dessinent parfaitement à nos yeux avec un peu d’attention en prenant de la hauteur spirituelle. Par la grâce de cette incomplétude nous voyons aussi le roc originel, la vraie pierre de touche, servant de socle au temple de Jupiter.
A l’ouest apparaît l’énigme des trilithons. Ces trois monolithes surmontent une plinthe en formant une assise phénoménale (19,10 m x 4,34 m) (19,30m x 3,65) (19,59m x 3,65). Notez bien que nous ne pouvons pas savoir leur profondeur. Ils sont en base, certes immenses, mais cachés. Si nous arrondissons et prenons la densité de 2,5 T le m3 nous avons un poids moyen de 800 T. Au nord, à l’ouest et sud nous retrouvons le même genre de constructions de 9 pierres mais leur longueur divisée par deux. (10m x 4m). Là, la profondeur à un endroit a pu être estimée à 3m. Les lits de pierres les surmontant frappent par la différence de dimensions ; ils restent énormes mais n’atteignent pas le choc des trilithons. Un peu plus loin au sud-ouest de la ville au pied de la colline de Cheik Abdallah une autre masse cubique de calcaire dur, grenu, semble attendre le temps des Géants, des Titans, des Dieux pour rejoindre la chanson lithique de Baalbek. C’est la plus grande pierre taillée du monde. (21,50 m x 4,20 m x 4,80 m) Soit une masse de 433 m3 avec une densité de 2,5 T le m3 nous avons1 082,5 T. " (Extrait - Michel Rouvière)
C'est de cette même carrière qu'ont été extraites les trois pierres colossales appelées "Trilithon", et été érigées au premier siècle de notre ère. Leur transport et leur installation en position horizontale poseraient des problèmes insurmontables aux ingénieurs modernes même en utilisant les technologies les plus avancées. Malgré l'habileté technique des Romains, on n'en connait pas d'autre exemple dans tout le reste de leur ancien empire.
Si l'on dresse ces trois pierres, elles sont hautes comme un immeuble de cinq ou six étages. La plus grande mesure 18 m sur 4.20 m par 3.60 m et pèse environ 800 tonnes. Taillé dans la carrière distante de près de 2 km, chaque bloc a été transporté sur le site de Baalbek et soulevé d'environ 7.50 m en position finale, au sommet d'une plate forme de pierres de moindres dimensions. La plupart des grues modernes seraient incapables d'accomplir un tel exploit.
Sources : http://whc.unesco.org/fr/list/294 + http://www.lorientlejour.com/article/874527/a-baalbeck-la-colline-cheikh-abdallah-livre-son-troisieme-monolithe.html + http://www.discoverlebanon.com/vues_panorama_liban/beqaa/baalbeck/trilithons_baalbeck.php + Wikipedia
Une découverte archéologique exceptionnelle au Québec
Sous le regard de l'archéologue Éric Graillon, le professeur de l'Université de Montréal Claude Chapdelaine, montre les morceaux taillés de quartz et de rhyolite du New Hampshire découverts sur le site d'East Angus.
Une fouille archéologique à East Angus au Québec, Canada, pourrait permettre de mettre à jour un nouveau pan de la préhistoire des Cantons-de-l'Est, soit la période de l'archaïque ancien.
Pour la première fois en Estrie, des traces d'occupation datant probablement de 8.500 à 9.500 ans avant aujourd'hui ont été découvertes aux abords de la rivière Saint-François.
« On connaît encore très mal ces anciennes cultures. Les liens entre elles sont difficiles à faire, c'est en trouvant des sites comme ceux-là qu'on va y arriver, mais c'est un travail de moine », explique l'archéologue attaché au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, Éric Graillon. C'est ce dernier qui est à l'origine de la découverte du site d'East Angus, où ont déjà été retrouvés trois grattoirs de rhyolite du New Hampshire, un matériel introuvable dans la région et qu'il a probablement fallu importer.
Ces découvertes s'ajoutent à celles du site Cliche-Rancourt, au lac aux Araignées, qui a permis de remonter jusqu'à près de 12 000 ans avant aujourd'hui, ainsi qu'à celles faites à Weedon et dans l'arrondissement de Brompton, qui datent d'un peu plus de 10 000 ans.
« Ce qui se trouve là [à East Angus] est beaucoup plus modeste, mais pour nous, ça parle beaucoup », confie M. Graillon. Quelque 400 morceaux de quartz ont notamment été trouvés, ainsi que plusieurs morceaux de pierres rougies par le feu.
« Il s'agit d'une toute petite occupation, mais sa particularité, c'est la profondeur à laquelle les objets ont été trouvés », ajoute-t-il. La plupart ont été trouvés entre 38 et 65 cm alors que la moyenne est plutôt de 15 à 25 cm (de profondeur). « Ça peut être un signe de grande ancienneté », précise-t-il
De l'aide de l'Université de Montréal
La découverte est à ce point exceptionnelle qu'une équipe de l'Université de Montréal dirigée par le professeur au département d'anthropologie, Claude Chapdelaine, a fouillé le site d'East Angus pendant deux semaines.
Jusqu'à maintenant, l'absence de pointes de flèche est l'un des indices qui leur permet de dire que l'occupation remonte à la période de l'archaïque ancien.
Du travail reste cependant à faire. Le professeur Chapdelaine aimerait par exemple faire examiner par l'un de ses collègues de l'UQAM les pierres rougies par le feu qu'ils ont trouvées. Comme ce dernier utilise la technologie de la luminescence optique, il pourrait déterminer la datation de ces pierres (la date où elles ont subi le feu).
« Ce qu'on cherche, c'est une association entre le charbon de bois, les pierres chauffées et les artefacts qu'on trouve », résume-t-il. Pour enfin, peut-être, ajouter un nouveau morceau au casse-tête que constitue la préhistoire des Cantons-de-l'Est... "
" Ancienne Science inconnue de maçonnerie à la carrière de Baalbek (Liban)
Les fouilles récentes des blocs de pierre (mégalithes) à la carrière de Baalbek révèlent une découverte merveilleuse et troublante. Il nous reste peu d'indices sur le peuple précoce qui a conçu et construit la base (ou la Fondation) de Baalbek et a pratiqué des travaux de levage de pierres énormes sur une grande échelle. Beaucoup des pierres de la fondation (ou base) sont sculptées avec des outils, des technologies qui rappelle des découpes modernes et pèsent plus de 800 à 1000 tonnes. Le plus remarquable est que la plupart de ces pierres ont été levées de 20 à 30 pieds (6 à 9 mètres) et parfaitement mises en place, un exploit qui paraît au-delà des possibilités des romains. (Rien de tel n'a été trouvé nulle part ailleurs de la part des romains).
Récemment, la carrière a révélé quelque chose de plus excitant ; une technologie de maçonnerie similaire à d'autres techniques (ou sciences) que des sites antiques du monde entier.
Dans cette galerie de photos nous pouvons voir des preuves de « sculptures » sur le côté de la pierre massive, connue comme "La pierre de la femme enceinte" estimée une plus de 1 000 tonnes. Sur la photo 1, les flèches blanches indiquent les marques d'un grand outil qui a été utilisé pour découper des portions de la pierre. Les flèches rouges montrent que deux endroits sont parfaitement coupés en carrés, des trous qui ont été peut-être pratiqués pour insérer des sondes, pour créer un certains type de conductivité (champ électromagnétique ?), utilisé dans la sculpture, ou conçus pour être utilisé lorsque vous soulevez le bloc en dehors de la carrière (pour une grue ??)
Les photos 2 et 4 fournissent un excellent coup d'oeil sur cette étrange sculpture de la pierre, qui pourrait seulement avoir été appliquée alors que la roche originale était dans un état fondu (ou ramolli), (pensez au travail d'une truelle de ciment humide).
La photo 5 est le travail de la pierre au Pérou, et la photo 6 est l'Obélisque inachevé à Assouan en Égypte. Chacune révèle l'utilisation d'un outil qui, avec son impact sur la pierre, l'a ramolli jusqu'à l'état fondu, ce qui permet une extraction facile des roches de surface, ou en modifiant chimiquement la roche de contact. Il faut approfondir les recherches sur cet art fascinant pour découvrir la vraie nature de cette science.
Une industrie du traitement de l'ocre de 40 000 ans en Chine
Artefacts trouvés gisant sur la plaque de sédiments teintés d'ocre rouge dans l'atelier d'ocre du nord de la Chine. (Andreu Ollé / Wang et al / Nature ) - Source : Université Griffin
Une équipe internationale d'archéologues rapporte dans Nature des preuves indirectes mais convaincantes de la présence d'Homo sapiens à Xiamabei, un site du nord de la Chine près de la rivière Huliu qui remonte à au moins 40 000 ans.
Des fouilles archéologiques sur le site de Xiamabei dans le bassin de Nihewan au nord de la Chine ont révélé la présence d'inventions, d'outils et de comportements associés à des sites plus récents. La nouvelle étude montre également que l'atelier d'ocre trouvé sur le site est le plus ancien d'Asie de l'Est et que les outils lithiques trouvés là-bas sont liés à l'Afrique, mais d'une manière nouvelle.
Bassin de Nihewan, site des premières activités humaines modernes en Chine Crédit : Lumières dans le noir, Wikimedia Commons
" Xiamabei se distingue de tout autre site archéologique connu en Chine, car il possède un nouvel ensemble de caractéristiques culturelles à une date précoce ", a déclaré le Dr Fa-Gang Wang de l'Institut provincial des reliques culturelles et d'archéologie du Hebei, dont l'équipe a d'abord fouillé le site, indique un communiqué de la Max Planck Society.
En fait, il semble qu'ils aient développé une culture technologique de la pierre unique qui n'émergera largement que plus de 10 000 ans plus tard.
Les preuves trouvées à Xiamabei incluent la première découverte de traitement de l'ocre dans la région - par opposition à la simple utilisation de l'ocre, qui a été trouvée même chez les Néandertaliens.
Alors que les humains archaïques sont connus pour avoir commencé à atteindre l'Eurasie il y a au moins 2 millions d'années (Homo Erectus), le moment où leurs homologues anatomiquement modernes ont commencé leur propagation depuis l'Afrique est plus un mystère.
Résumé de la publication scientifique dans Nature : " Homo sapiens (homme moderne) était présent dans le nord de l'Asie il y a environ 40 000 ans, ayant remplacé les populations archaïques à travers l'Eurasie après des épisodes d'expansions démographiques antérieures et de croisements1 , 2 , 3 , 4 . Les adaptations culturelles des derniers Néandertaliens, des Denisoviens et des populations d'H. sapiens entrant en Asie restent inconnues1 , 5 , 6 , 7. Nous décrivons ici Xiamabei, un site archéologique bien conservé d'environ 40 000 ans dans le nord de la Chine, qui comprend la plus ancienne caractéristique connue de traitement de l'ocre en Asie de l'Est, un assemblage lithique miniaturisé distinctif avec des outils en forme de lamelles portant des traces d'emmanchement, et un outil en os. L'assemblage culturel de traits à Xiamabei est unique pour l'Asie de l'Est et ne correspond pas à ceux trouvés dans d'autres assemblages de sites archéologiques habités par des populations archaïques ou ceux généralement associés à l'expansion de H. sapiens, tels que le Paléolithique supérieur initial 8 , 9 , dix. Le dossier de l'Asie du Nord soutient un processus d'innovations technologiques et de diversification culturelle émergeant dans une période d'hybridation et de mélange d'hominidés2 , 3 , 6 , 11 . "
Fa-Gang Wang de l'Institut provincial des reliques culturelles et d'archéologie du Hebei en Chine, le professeur Michael Petraglia de l'Institut Max Planck pour la science de l'histoire humaine et ses collègues.
Ce que l'on sait des études précédentes, c'est qu'il y a 40 000 ans, Homo sapiens était présent dans le nord de l'Asie, ayant remplacé les populations archaïques après des épisodes antérieurs de déplacement et de métissage. Cependant, on ne sait pas grand-chose de leur vie, de leurs adaptations culturelles et de leurs interactions avec leurs cousins évolutifs plus âgés tels que les Néandertaliens et les Dénisoviens.
Des preuves abondantes dans le plus ancien atelier d'ocre d'Asie de l'Est
L'une des découvertes les plus étonnantes sur le site vieux de 40 000 ans a été l'atelier d'ocre rouge où le minéral était traité. L'utilisation de l'ocre a été une caractéristique de la lignée Homo antérieure à notre espèce, semble-t-il. Surtout l'ocre rouge. La pierre colorée friable a peut-être été utilisée par Homo erectus au Kenya il y a 285 000 ans. Alors que l'utilisation de l'ocre elle-même a été documentée de manière assez fiable sur un site néandertalien ancien aux Pays-Bas il y a environ de un quart de million à 200 000 ans, l'atelier d'ocre préhistorique de Xiamabei est désormais le plus ancien d'Asie de l'Est.
A, B : Artefacts sur sol teinté de rouge C : Ocre modifié par broyage D : Fragment d'ocre provenant du broyage E : Dalle teintée Crédit : Fa-Gang Wang, Francesco d'Errico / Wang et al., Traitement innovant de l'ocre et utilisation d'outils en Chine il y a 40 000 ans. Nature. 2022
De l'ocre a été trouvée sur 10 des outils. Un morceau d'ocre riche en fer avait été broyé pour produire une poudre rouge foncé. Un autre petit morceau d'un autre type d'ocre semble avoir été les restes d'un morceau plus grand. Et une dalle de calcaire allongée, clairement tachée d'ocre, a également été découverte sur le site.
Lire la suite et voir les autres photos ci-dessous :
Le fossile d'un grand hominidé inconnu de 1,5 Million d'années étudié en Israel
Une vue de dessus (a), arrière (b), bas (c) et avant (d) de la vertèbre découverte à 'Ubeidiya (Crédit image : Dr Alon Barash)
Une nouvelle étude datée du 02 février 2022 parle de l'analyse d'un fossile de vertèbre d'un hominidé inconnu découvert en Israël. Une vertèbre vieille de 1,5 million d'années d'une espèce humaine éteinte découverte en Israël suggère que les humains anciens ont peut-être migré d'Afrique en plusieurs vagues, selon cette nouvelle étude.
Bien que les humains modernes, Homo sapiens, soient maintenant les seuls membres survivants de l'arbre généalogique humain, d'autres espèces humaines parcouraient autrefois la Terre. Des travaux antérieurs ont révélé que bien avant que les humains modernes ne quittent l'Afrique il y a environ 270 000 ans, des espèces humaines aujourd'hui disparues avaient déjà migré d'Afrique vers l'Eurasie il y a au moins 1,8 million d'années, au début du Pléistocène ( 2,6 millions à 11 700 ans), l'époque qui comprenait la dernière période glaciaire.
Les scientifiques avaient débattu de la question de savoir si les anciens humains se sont dispersés d'Afrique lors d'un événement ponctuel ou en plusieurs vagues. Maintenant, les chercheurs ont découvert que ce dernier scénario est plus probable, basé sur une vertèbre récemment analysée d'une espèce humaine inconnue. " Avec environ 1,5 million d'années, la vertèbre est la plus ancienne preuve à ce jour d'anciens humains en Israël ", a déclaré à Live Science l'auteur principal de l'étude Alon Barash, paléoanthropologue et anatomiste humain à l'Université Bar-Ilan en Israël.
L'os a été découvert sur le site préhistorique d'Ubeidiya dans la vallée du Jourdain, le deuxième site archéologique le plus ancien hors d'Afrique. Le site comprend non seulement d'anciens artefacts en pierre ressemblant à ceux trouvés sur des sites d'Afrique de l'Est, mais également une riche collection d'ossements d'animaux appartenant à des espèces disparues telles que les chats à dents de sabre et les mammouths.
Le site de 'Ubeidiya(Crédit image : Emil Alagem/Autorité des antiquités d'Israël)
En 2018, après avoir réexaminé des os initialement déterrés à Ubeidiya en 1966, les scientifiques ont découvert ce qui semblait être une vertèbre du bas du dos d'un hominidé, le groupe qui comprend les humains, nos ancêtres et nos plus proches parents évolutifs.
" C'est formidable de voir de nouvelles découvertes provenant d'anciennes collections comme celle-ci ", a déclaré John Hawks, paléoanthropologue à l'Université du Wisconsin-Madison qui n'a pas participé à l'étude. " Cela montre qu'il reste toujours quelque chose à trouver même lorsque les archéologues pensent avoir tout fait."
Après que les chercheurs ont comparé la vertèbre avec celles d'une gamme d'animaux - tels que des ours, des hyènes, des hippopotames, des rhinocéros, des chevaux, des gorilles et des chimpanzés - qui vivaient autrefois dans la région d'Ubeidiya, l'équipe a conclu que l'os provenait d'une espèce éteinte du genre Homo. (Il n'y a pas suffisamment de données sur cet os pour révéler s'il appartenait à une espèce connue d'humain disparu.)
Sur la base de la taille, de la forme et d'autres caractéristiques de l'os, les chercheurs ont estimé qu'il appartenait à un enfant de 6 à 12 ans. Cependant, ils ont estimé qu'à la mort, l'enfant aurait mesuré environ 5 pieds 1 pouce (155 centimètres) et pesé environ 100 à 110 livres (45 à 50 kilogrammes) - aussi gros qu'un enfant moderne humain de 11 à 15 ans. En d'autres termes, cet enfant aurait eu la tête et les épaules plus grands que ses homologues modernes.
Mexique: les mystérieuses dalles de San Miguel Ixtapan
Crédit ARX Project
Le ARX Project vient d'annoncer la récupération et le transport réussies de la plus grande des dalles de pierre mégalithique de la région de San Miguel Ixtapan, dont les fragments ont été trouvés dans un ranch à quelques kilomètres du site archéologique au début de 2021.
Toute l'opération a été coordonnée par l'archéologue Victor Osorio, directeur du site archéologique de San Miguel Ixtapan, et l'association ARX, en collaboration avec l'Institut national mexicain d'anthropologie et d'histoire (INAH) et le Sec retaire de la culture de l'État du Mexique.
Comme le précise les fondateurs de l'ARX Project, Le projet a été lancé en 2020 dans le but de fournir une approche multidisciplinaire à l'étude du passé antique. Ils travaillent en partenariat avec des institutions gouvernementales et non gouvernementales pour faire progresser notre connaissance de l'histoire humaine et des origines de la civilisation. C'est une organisation à but non lucratif basée au Mexique qui est soutenue par le travail et la passion de ses associés, ainsi que par la générosité et les contributions de nos sponsors, publics et privés. Les fondateurs sont : Marco M. Vigato, italien vivant au Mexique, a étudié à Harvard et à l'université Bocconi de Milan. Il fait des recherches sur les civilisations anciennes en tant que chercheur indépendant depuis 15 ans. Il est un expert de la Méso-Amérique ancienne, ainsi qu'un contributeur régulier au magazine en ligne Ancient Origins et à divers autres journaux et podcasts imprimés et en ligne. Il est également l'auteur d'ouvrages et de publications sur divers sujets d'histoire et de préhistoire liés aux origines de la civilisation. Ludovic Celle, français vivant à Oaxaca, est diplômé en architecture de l'école d'architecture de Grenoble. Il est illustrateur spécialisé en architecture depuis 12 ans, depuis 2017 avec un focus sur la visualisation précolombienne et l'investigation iconographique. Sa reconstruction 3D détaillée de la ville postclassique zapotèque de Mitla lui a valu des éloges dans le domaine archéologique. Son enquête centrale est le vaste monde des conceptions de frettes étagées à travers le continent américain. Alexandre Tokarz, Polonais vivant à Mexico, a fréquenté le California College of the Arts à San Francisco où il a obtenu un baccalauréat en architecture. Il a passé plusieurs années à travailler au Danemark avec Bjarke Ingels Group, Henning Larsen Architects et 3XN Architects. Par la suite, il a obtenu une maîtrise ès arts en architecture de l'Arkitektskolen Aarhus au Danemark. Avec son propre studio de design, il a construit de nombreux projets au Mexique, notamment en participant aux efforts de reconstruction après le tremblement de terre du 19 septembre 2017. Leur équipe est composée d'experts de différentes disciplines, notamment des archéologues, des géophysiciens, des spéléologues, des architectes, des ingénieurs, des photographes et des artistes numériques.
Une composition photographique des près de 14 dalles de pierre mégalithiques connue du site de San Miguel Ixtapan. Source : Marco M. Vigato
Leur site internet se centralise sur ce résumé : " La question de l'origine de la civilisation mésoaméricaine a intrigué des générations d'archéologues, d'historiens de la culture et d'anthropologues. Les Olmèques, qui ont prospéré entre 2 500 et 400 av. JC.
Depuis le début des années 1990, cependant, une nouvelle hypothèse a émergé selon laquelle la civilisation mésoaméricaine n'est pas apparue isolément, mais dans le cadre d'un réseau complexe d'interactions commerciales régionales qui ont favorisé les échanges culturels et la diffusion de styles artistiques similaires ainsi que la poterie, la pierre et techniques de travail des métaux dans une vaste zone entre l'ouest du Mexique, l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud.
Ces contacts ont certainement profité du vaste réseau fluvial de l'ancien Mexique et du Guatemala, en particulier le long des rivières Balsas et Usumacinta, où se trouvent certains des premiers centres de la civilisation mésoaméricaine en dehors de la côte du golfe du Mexique.
En adoptant une vision panaméricaine du développement de la civilisation dans les Amériques, notre mission est de documenter la mosaïque complexe d'influences culturelles qui ont façonné la période formatrice et classique de la civilisation mésoaméricaine.
Nos méthodes combinent l'exploration traditionnelle avec l'utilisation des dernières technologies en imagerie aérienne et satellite pour aider à démêler le grand puzzle des origines mésoaméricaines, en cartographiant et en documentant les couloirs commerciaux et les centres originaux de civilisation des Amériques. "
Et les sites étudiés sont : Mitla, Oaxaca, Étude et exploration géophysiques - San Miguel Ixtapan, Une influence andine au centre du Mexique ? - Tamoanchan, Cités perdues des hauts plateaux du centre du Mexique et Mictlan, Exploration souterraine de Teotihuacan (Tunnels et grottes).
Nous nous intéressons ici au Projet San Miguel Ixtapan, dont les énormes dalles gravées de formes géométriques découvertes récemment reflètent une étonnante similitude avec les structures proches du Lac Titicaca en Bolivie, surtout celles de Puma Punku.
Vue de la partie fouillée du site archéologique de San Miguel Ixtapan, dans l'État de Mexico. Crédit Marco M. Vigato
" Au cours du siècle dernier, des dizaines de dalles de pierre mégalithiques sculptées d'origine et de fonction inconnues ont été découvertes dans le sud de l'État de Mexico et au nord de Guerrero, principalement autour du petit site archéologique de San Miguel Ixtapan.
Les fouilles menées à San Miguel Ixtapan à partir de 1995 ont révélé de nombreuses structures archéologiques, dont une grande pyramide, un terrain de balle mésoaméricain et un escalier monumental construit d'énormes blocs de basalte. Ils ont également découvert une chambre mystérieuse sur un côté de la pyramide principale qui, pour des raisons inconnues, avait été rituellement enterrée dans l'antiquité sous une couche de plâtre et de stuc de 2 mètres (6 pieds) d'épaisseur. La chambre contenait deux énormes dalles mégalithiques couvertes de motifs géométriques complexes et plusieurs idoles dans une pose particulière de bras croisés. La découverte a montré hors de tout doute que les dalles étaient en effet des artefacts anciens et non coloniaux fabriqués avec des outils en métal.
Crédit ARX Project
Déjà dans un article de 1959, l'anthropologue américain Charles R. Wickeavait décrit de nombreuses dalles mégalithiques similaires de l'Hacienda voisine de Guadalupe, remarquant leur grande similitude avec les styles artistiques et architecturaux sud-américains. "
Des tablettes gravées de Stonehenge de 5000 ans analysées
Faces supérieures des plaques de craie gravées de la région de Stonehenge. Crédit image : Davis et al ., doi : 10.1017/ppr.2021.13.
Une équipe d'experts de Wessex Archaeology a analysé quatre anciennes plaques de craie de la région de Stonehenge, dans le sud de l'Angleterre. Leurs résultats placent les plaques dans la première partie du 3e millénaire avant notre ère, ce qui, avec l'identification de motifs individuels, permet de reconsidérer les artefacts et les dessins dans le corpus de l'art néolithique dans les îles britanniques. Comme nous venons tout juste d'entrer dans le 3ème millénaire après JC, ces plaques de craie ont donc environ 5 000 ans, tout en sachant maintenant que certaines des pierres de Stonehenge datent en fait " d'une plage de 6980 ± 2120 av. J.-C. à 1900 ± 20 après J.-C., la grande erreur reflétant les distributions de doses équivalentes hétérogènes à âge mixte. Les échantillons dans les remblais primaires des quatre trous de pierre échantillonnés ont des combinaisons pondérées, suggérant une date de construction probable de 3 530 ± 330 avant JC (5,55 ± 0,33 ka) du henge d'origine." https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/stonehenge-une-imitation-d-un-monument-plus-ancien.html
La craie a fourni un matériau des plus attrayants pour la gravure depuis d'innombrables générations. Il offre des surfaces qui peuvent être lissées, permettant aux conceptions d'être esquissées, retravaillées, modifiées ou effacées en conséquence.
La matière est irrésistible ; des exemples récents incluent un insigne de régiment sculpté par des membres du régiment de Liverpool Pals pour documenter leur présence dans une tranchée d'entraînement de première ligne de la Première Guerre mondiale à Perham Down dans la plaine de Salisbury, dans le Wiltshire.
Les exemples les plus spectaculaires de craie gravée préhistorique concernent un petit nombre d'objets portables, principalement les trois Folkton Drums, Folkton, North Yorkshire et deux plaques carrées d'une fosse du Néolithique tardif, la Chalk Plaque Pit près d'Amesbury, Wiltshire.
Les Folkton Drums et les plaques de craie fournissent collectivement les exemples les plus fréquemment illustrés d'art gravé sur craie de Grande-Bretagne.
De plus, deux autres plaques de craie fragmentaires sont maintenant connues de la région de Stonehenge : un exemple brisé de Butterfield Down, Amesbury et un autre fragment de Bulford, à seulement 7 km de Stonehenge.
« La fosse à plaques de craie, découverte en 1968, a été l'une des découvertes les plus importantes de l'art de la craie du néolithique tardif en Grande-Bretagne, et au cours des cinq dernières décennies, nous avons vu des plaques supplémentaires découvertes dans la région de Stonehenge qui ont aidé l'étude », a déclaré le Dr. Bob Davis, ancien agent principal de projet chez Wessex Archaeology.
Faces supérieures des plaques de craie gravées de la région de Stonehenge. Crédit image : Davis et al ., doi : 10.1017/ppr.2021.13. - Cliquer pour agrandir.
Découvertes par Amerigo Vespucci au début du 16e siècle, puis visitées par Esteban Gómez (1520), Simón de Alcazaba et Alonso de Camargo (avant 1540), les îles Malouines sont baptisées en 1592 par les Anglais « îles méridionales de Davis », nom que leur donna le navigateur anglais John Davis. Deux ans plus tard, en 1594, le navigateur anglais Richard Hawkins les nomme « Hawkins’s Maiden-Land ». En 1600, le navigateur hollandais Sebald de Weert y accoste à son tour et leur donne le nom d'« îles Sebald ». Lors d'une nouvelle exploration en 1690, John Strong, qui dirige l'expédition, les baptise à son tour Falkland Islands, d'après son seigneur, Anthony Cary, 5e vicomte de Falkland (une petite ville du Sud-Est de l'Écosse dans le Fife). Le Français Louis-Antoine de Bougainville les visite à son tour en 1764, et leur donne le nom d'« îles Malouines », d'après les marins et pêcheurs de Saint-Malo, qui furent les premiers colons permanents connus de ces îles. Les Malouins pratiquaient beaucoup au 18e siècle le commerce interlope avec la côte ouest de l'Amérique du Sud. S'inspirant de cette dénomination, les Espagnols nomment quant à eux l'archipel Islas Malvinas.
Désertes jusqu'à leur découverte par les Européens au 16e siècle, les îles Malouines sont colonisées en 1764 sous la direction du français Louis-Antoine de Bougainville, mais passent quelques années plus tard (1767) sous souveraineté espagnole. Elles font ensuite l'objet de revendications territoriales de l'Espagne et du Royaume-Uni, ce qui conduit à une crise diplomatique, la crise des Malouines de 1770, conclue par un compromis entre les deux États. Après son indépendance de l'Espagne en 1816, l'Argentine se proclame héritière de la souveraineté espagnole sur les îles Malouines, situées au large de ses côtes.
Le Royaume-Uni contrôle cependant l'archipel à partir de 1833, et y installe progressivement des colons d'origine britannique. Il maintient sa domination sur les îles pendant la Première Guerre mondiale, en remportant la bataille des Falklands contre la marine impériale allemande. L'Argentine conteste la souveraineté britannique sur les îles Malouines, et tente d'en prendre le contrôle par les armes en 1982 : c'est la guerre des Malouines, dont le Royaume-Uni sort vainqueur...
Mais des expéditions scientifiques récentes par l'Université du Maine (USA) affirment maintenant que les Européens n'ont pas été les premiers à mettre les pieds sur les îles, et que les premiers arrivés provenaient probablement d'Amérique du sud, confortant indirectement les revendications argentines...
Kit Hamley, chercheure diplômé de la National Science Foundation avec l'UMaine Climate Change Institute, a dirigé la toute première enquête scientifique sur la présence humaine préhistorique dans l'archipel de l'Atlantique Sud. Elle et son équipe ont collecté des ossements d'animaux , des enregistrements de charbon de bois et d'autres preuves à travers les îles au cours de plusieurs expéditions et les ont examinés à la recherche d'indications d'activité humaine à l'aide de la datation au radiocarbone et d'autres techniques de laboratoire.
Un signe notable de l'activité humaine pré-européenne dérivé d'un enregistrement de charbons de bois vieux de 8 000 ans collecté dans une colonne de tourbe sur New Island, située à la limite sud-ouest du territoire. Selon les chercheurs, le dossier a montré des signes d'une augmentation marquée de l'activité des incendies en 150 de notre ère, puis des pics abrupts et significatifs en 1410 EC et 1770 EC, ce dernier correspondant à la colonisation française initiale.
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Commentaires
1
jean-louis Peyraut
Le 21/10/2018
Fantastique avancée : ce procédé pour transformer de la roche dure en "pâte à modeler" ( comme les blocs de "remplissage" dans les pyramides !...) fut-il utilisé comme des faisceaux d'infrasons ?...
yveshLe 24/10/2018
Il y a plusieurs théories sur le sujet, mais la plus "rationnelle" met en jeu la résine d'une plante spéciale, dont on ignore le nom et propriétés...