céramique tayronas, de curieuses similitudes avec l'art antique chinois
Voici, en tant que données archéologiques complétant les compilations de datas sur les civilisations préhistoriques ou antiques disparues, des informations sur un site situé en Amérique Latine dont je n'avais pas encore parlé. Il ne s'agit pas de découvertes récentes mais ces endroits, suite aux difficultés d'accès géographiques, ethniques ou politiques, conservent toujours de nos jours une grande part de mystères. En fait, en cherchant des données plus récentes, on s'aperçoit aisément du manque de fouilles profondes et de recherches véritables de preuves originales de la fondation de ce site et de véritables datations basées sur des éléments concrets, même si les autorités colombiennes affirment que des archéologues ont pu fouiller le site pendant 30 ans, on sait aussi que seuls 10% de celui-ci l'a été réellement !...
D'autant plus que "Ciudad Perdida" ou la "Cité Perdue" colombienne, a été découverte par des huaqueros en 1972 et révélée à la science et au public qu'en 1975, laissant la pègre des pilleurs de tombes vider en partie de ses trésors en or et joyaux les vestiges de cette petite ville précolombienne, comme d'ailleurs beaucoup de sites amérindiens... Il s'agit pourtant d'un site et d'une culture absolument unique dans tout le continent sud-américain, comme nous allons le voir :
Ciudad Perdida, Colombie, Gavin Rough from Waterloo, Canada - CC BY 2.0
Lire la suite ci-dessous :
Situé dans la Sierra Nevada de Santa Marta, en Colombie, ce site est également connu sous le nom de Buritaca tandis que les indiens l'appellent Teyuna. Ce ne fut que lorsque des figurines en or et des urnes en céramique provenant de la cité commencèrent à apparaître au marché noir local, vendues par des huaqueros, que les autorités dévoilèrent le site, en 1975. En fait, on sait maintenant que les tribus d'indiens locaux, c'est-à-dire les Arhuacos, les Kogis et les Asarios visitaient le site régulièrement mais, considéré par eux comme devant être protégé, ils avaient gardé son existence secrète le plus longtemps possible. En plus des huaqueros, la jungle environnante a également été en proie à la guerre de la drogue et à l'activité paramilitaire depuis le milieu des années 1960. En 2003, un groupe de huit touristes étrangers et leur guide ont été enlevés par un groupe de guérilla connu sous le nom d'ELN alors qu'ils se rendaient à Ciudad Perdida. Heureusement, ils ont été libérés trois mois plus tard. Après l'incident, l'accès à Ciudad Perdida a été fermé au public. Ce n'est qu'en 2005 que les touristes ont de nouveau été autorisés à visiter ce site antique, après que l'armée ait été envoyée pour s'assurer que les treks étaient en sécurité. D'après les anciens, la cité était dénommée Teyuna et pensent qu'elle était le centre, la capitale d'un réseau de villages habités par les Tayronas. Les Tayronas seraient apparus on ne sait d'où vers 200 après J.-C. et auraient créé la civilisation peu connue dite «dorée» qui aurait atteint son apogée entre 1200 et 1510 de notre ère dans la partie la plus septentrionale de la Colombie, la Sierra Nevada de Santa Marta. Une civilisation qui avait atteint un haut niveau de connaissances dans les domaines de l’architecture, de l’agriculture, de l'orfèvrerie et de l’hydraulique.
Statuette Tayronas - Walters Art Museum: Domaine public
Leur langue était une langue chibchane. Il existe donc des liens entre les Chibchas et les Tayronas par rapport à la compréhension mutuelle. L'unité de langue autorise la réunion, sous le nom de Chibchas des peuples ayant vécu sur une vaste région d'Amérique comprenant le Costa-Rica, le Panama et l'actuelle Colombie. C'est un des groupes linguistiques les plus étendus d'Amérique mais on connaît peu l'histoire des Chibchas, aussi connus sous les noms de Muyscas, Muiscas ou Moczas. Les pièces archéologiques ont surtout fait comprendre la valeur et l'importance de leur culture. Les mythes de leurs origines sont très intéressants car ils parlent non seulement de la visite d'un homme venu d'ailleurs, puisqu'il est habillé, barbu et éducateur, mais aussi d'un "déluge-inondation", mais aussi d'une trahison... :
Pendentifs tayronas, les personnages étranges semblent équipés de casques et armures - musée de l'or de Santa Marta, Colombie
Le mythe des origines des Chibchas :
Les ancêtres des Chibchas existaient déjà au commencement du monde, et la Lune ne servait pas encore de compagne à la Terre. A cette époque, les habitants du plateau de Bogota vivaient comme des barbares. Ils étaient nus, ne connaissaient pas l'art de l'agriculture, ne se nourrissaient que des aliments les plus grossiers, et se trouvaient, en un mot, plongés dans l'état le plus abject et le plus déplorable. Tout d'un coup, un vieillard apparaît au milieu d'eux; il venait des plaines situées à l'est de la Cordillère de Chingosa. Il portait une longue barbe et des vêtements, ce qui fit supposer qu'il appartenait à une population différente. Cet homme avait trois noms, mais celui de Bochica prévalut parmi les Muyscas.Il leur apprit à cultiver la terre, à labourer, a semer et à tirer de la récolte tout le parti que peut y trouver l'industrie d'un peuple agricole. Cela fait, il leur enseigna encore l'art de se vêtir suivant la différente température des saisons, à se bâtir des demeures solides, à se réunir pour vivre en société, à se secourir et s'aider mutuellement.
Cette sculpture serait un mandala d'origine tayronas nommé Caminos Tayronas
Tant de bienfaits lui avaient attiré la vénération publique, et rien ne se serait opposé à ce qu'il jouît d'un bonheur sans mélange, si ce n'eût été la malice de son épouse Huythaca. Cette méchante femme se livra à d'abominables sortilèges pour faire sortir de son lit la rivière Funzha. Alors toute la plaine de Bogota fut bouleversée par les eaux; la plupart des hommes et des animaux périrent dans ce déluge, et le reste se réfugia sur le sommet des plus hautes montagnes. Bochica, indigné, chassa loin de la terre cette indigne compagne, ce qui veut dire qu'il la fit mourir.
La tradition ajoute qu'elle devint la Lune, tournant sans cesse autour de la Terre pour expier sa faute. Bochica brisa les rochers qui fermaient la vallée du côté de Canoas et de Tequendama, pour faciliter l'écoulement des eaux; il rassembla les hommes dispersés, leur enseigna le culte du Soleil, et mourut après plein de jours et de gloire. Nous ferons remarquer, en passant, que ce dernier acte de la puissance de Bochica explique, dans la pensée des Muyscas, le phénomène de la célèbre cascade de Tequendama, où les eaux du Rio Bogota se précipitent d'une hauteur de 180 mètres environ.
Pendentifs en or Tayronas, les personnages étranges portent des coiffes reptiliennes et des toucans - Crédit : Rolfmueller — Travail personnel, CC BY-SA 3.0 - Musée du Louvre, Paris
En ce qui concerne le peuple particulier des Tayronas, on sait qu'ils ont joué un rôle majeur dans le domaine de l’orfèvrerie, car ils maîtrisaient la technique du moulage à la cire perdue. Le tumbaga, cet alliage de cuivre et d’or leur était fort utile. Le chauffage jusqu’à l’oxydation du cuivre était suivi d’un trempage dans l’eau glacée et cela permettait de laisser une patine permanente d’or et évitait que la pièce ne se fissure. Ils modelaient des figurines d’esprits, d’êtres humains et d’animaux pour les pratiques rituelles.
Pendentif et statuette tridactyles tayronas - Musée de l'or de Santa Marta, Colombie
Les villages étaient reliés par un réseau de routes en pierres serpentant depuis les lieux habités jusqu’aux coins les plus reculés de la sierra. Les maisons étaient de forme ronde, construites sur des terrasses en pierre. Elles n’avaient pas de fenêtres et étaient couvertes de feuilles de palme. Les murs étaient faits en boue avec de petites pierres et peints à la chaux. Les terrasses étaient tout d’abord dégagées des arbres pour y planter ensuite les cultures. Puis quand les cultures avaient épuisé en partie le sol, elles servaient pour y construire les maisons. Et ainsi de suite, de terrasse en terrasse. Les villages étaient équipés de conduites d’eau jusqu’aux maisons particulières. La taille des maisons démontrait l’importance de ses occupants. Des maisons sacrées servaient de lieu de réunion aux habitants quand les ermites sages ou chamanes venaient leur porter la parole des dieux. Elles servaient aussi de lieu d’apprentissage. Chaque ville avait des hommes formés comme guerriers mais ils ne constituaient pas une armée. Les hommes à la fin de leur formation devenaient les manicatos, les guerriers de la nation Tayrona.
Les civilisations préhispaniques colombiennes par Dr Brains — Travail personnel, CC0
La structure politique et administrative avait des aspects fédéralistes et d’autres centralistes. Chaque grande "ville" comptant 1000 habitants avait un cacique dont le rôle était plus administratif que divin, comme c’était le cas dans les autres civilisations pré-hispaniques. Les institutions nationales uniformes et non armées étaient les prêtres qui étaient très respectés et même vénérés. Ils pouvaient influencer les décisions des conseils et régir les conditions de vie des résidents en vertu des dispositions des dieux.
Ciudad Perdita, Region de Magdalena, Colombie
Les Tayronas étaient autosuffisants ; ils pouvaient pêcher pour leurs besoins en protéines animales et ils cultivaient les terres arables des parámos irrigués par de nombreuses rivières. Le maïs cultivé étant trop dur à manger et plus facile à cuisiner, ils ont inventé les bollos, des petits pains individuels. Ils fabriquaient aussi de la bière et des arepas, des pains de maïs blancs garnis. Le miel servait à sucrer les boissons. Ils le produisaient dans des ruches. Leurs fruits étaient les corossols, les ananas, les avocats et les goyaves. Ils consommaient peu de viande, la chèvre et des rongeurs étaient consommés surtout lors des cérémonies.
Raphael Chay — Wikitravel, CC BY-SA 3.0
On suppose que Ciudad Pérdida a été édifiée en 800 après JC, 650 ans plus tôt que Machu Picchu au Pérou. C'était certainement le centre politique et économique de la région du Rio Buntaca, la cité pouvait abriter 800 personnes et elle fut abandonnée pendant la colonisation espagnole. Elle était constituée de 169 terrasses creusées à flanc de montagne, d’un réseau de routes étroites et de nombreuses petites places circulaires. Ces terrasses ovales ou rondes préhispaniques sont uniques en Amérique Latine.
Une pierre gravée trouvée à Ciudad Perdita semble être une carte de la région, démontrant que les Tayrunas étaient aussi des géographes ! crédits : Stan James and Yael Zwighaft - CC BY 3.0
Historiquement parlant, c’est le conquistador Rodrigo de Bastidas en 1528 qui met le premier le pied sur le territoire des Tayronas. Une vingtaine d'années plus tard, vers 1550, 80% de la population a été tuée, les 20% restants sont divisé entre ceux qui trouvent refuge dans les zones élevées de la montagne et les autres qui ont disparu dans le processus de métissage. Les Tayronas ont toujours refusé de céder aux Espagnols, d'où leur massacre presqu'intégral. Ceux qui ont survécu et détiennent encore une partie de la culture cosmogonique sont les Kogis, les Arhuacos, les Arsarios et les Kankuamos...
Ce galet gravé d'un étonnant monstre possédant deux têtes d'éléphants se trouve au musée de l'or de Santa Marta en Colombie
Les archéologues ont découvert plus de 200 structures couvrant une superficie d'environ 0,3 km carré. Ces structures comprennent des maisons de différentes tailles, des terrasses, des chemins et des escaliers bordés de pierre, des places, des aires de cérémonies et de festin, des canaux et des entrepôts. En 2012, une étude faite localement par des archéologues a modifié les données en prouvant que la cité pouvait abriter au moins 3000 habitants. Il a été aussi trouvé des sépultures datées de200 après J.-C., prouvant une origine locale très ancienne, au moins de l'époque Neguanje... De plus, environ 250 villes et villages tayronas ont été recensés sur les 2000 miles carrés (2000 square mile area) de leur territoire...
Oiniadai (ou Œniadæ) est une très ancienne cité située en Étolie-Acarnanie, près de l'embouchure de la rivière Achelous. On sait que vers 550 avant JC, la cité était bien connue des civilisations antiques, mais un aspect étrange en ce qui concerne son port est qu'il se situe de nos jours à 3 kilomètres à l'intérieur des terres ! Un gros contraste avec d'autres cités grecques que l'on découvre de nos jours englouties sous les eaux à cause de la montée de ces dernières...
En fait, grâce à une étude géologique, on sait maintenant que la ville était assise sur une ancienne île rocheuse à l'intérieur du delta formé par le fleuve tumultueux et qu'il y a donc eu une relation facile avec la mer Ionienne... vers 3000 ans avant JC.Et qu'effectivement, un ancien port de cette période y a bien été trouvé : https://geomorphologie.revues.org/645. Mais, il y a 3500 ans environ, les alluvions du fleuve ont commencé à boucher et combler le delta, éloignant petit à petit la mer des ports (car plusieurs ont donc été construits au fur et à mesure du temps) de la région...
On sait aussi que la ville est citée (Tite-Live - Histoire Romaine) pour avoir joué un rôle important lors de la Campagne de Grèce (-211) et aussi qu'elle frappait sa propre monnaie. La ville est aussi sujette à des troubles, comme Athènes, lors de l'Edit d'Alexandre (-324) : En 324 av. J-C prit fin l’époque de Lycurgue (avec sa mort) à Athènes. Ce fut alors l'Edit d'Alexandre et le début des troubles. A l’extérieur de la cité grecque, l’édit d’Alexandre provoqua le retour des exilés ce qui impliqua pour Athènes l’abandon de l’île de Samos et de nombreux troubles politiques. Nous possédons un document qui présente un des aspects de la crise extérieure d’Athènes, il s’agit du décret d’Antiléon de Chalcis: Dès -324, Athènes essaya de sortir de sa solitude, elle se tourna alors vers une puissance un peu excentrique: l’Etolie (se trouvait dans la partie nord occidentale de la Grèce). Les Étoliens avaient, eux aussi, expulsé les habitants d’une cité, celle d’Oiniadai, et ils ne voulaient pas non plus se plier à l’édit d’Alexandre...
Des cales de bateaux - ancien port - Heinz Schmitz - Antike Schiffswerft in Oiniadai (Griechenland) - CC BY-SA 2.5
Brésil : Des français déterrent des objets de 23 000 ans
Denis Vialou, du Musée national d'histoire naturelle de Paris, et ses collègues pensent avoir trouvé des artefacts de 23 000 ans dans le refuge de Santa Elina dans l'est du Brésil, selon un rapport publié dans Science News . Les artefacts, trouvés dans trois couches de sédiments, comprennent des objets en pierre et des plaques osseuses prises à partir de la peau de paresseux géants, qui ont été modifiées avec des encoches et des trous. Des foyers ont également été trouvés dans les couches de sédiments. Les sites d'occupation humaine précoce en Amérique du Sud se trouvent généralement le long de la côte.
Du Col de Vence aux Andes : recherches de Manu Alteirac
Manu Alteirac est un contact et correspondant depuis plusieurs mois de la Toile Web, et en particulier sur les réseaux sociaux. Le temps et des échanges amicaux ont fini par établir une bonne confiance envers notre honnêteté intellectuelle reciproque et un attrait commun pour la Vérité avec un grand V. C'est dans cette perspective que Manu m'a confié il y a plusieurs semaines (comme à d'autres) certains documents concernant son long travail de recherche à l'aide de l'imagerie satellitaire (Google Earth bien sûr, mais il y en a d'autres), sur les géoglyphes de la Cordillère des Andes et notamment ceux visibles dans les régions de Nasca-Palpa, mais pas seulement. Vous trouvez ci-dessous, avec son autorisation, certains de ces documents, en sachant qu'ils ne sont qu'un tout petit pourcentage de ses recherches, qui doivent faire l'objet d'une publication officielle sous la forme d'un livre, lorsqu'il le jugera bon.
Tout d'abord, et pour répondre à ma question " Tu ne t'es intéressé qu'à la Cordillère des Andes ? ", il m'a répondu qu'il y avait des choses très intéressantes aussi dans des régions désertiques telles que le Sahara par exemple, mais qu'il était lui-même surpris des anomalies bien visibles au niveau imageries satellitaires (pas sur le terrain) au niveau du Col de Vence en France ! :
Les Jomons sont considérés comme l'une des toutes premières cultures s'étant installée dans les îles japonaises. Et surtout l'une des premières cultures de chasseurs-cueilleurs à se sédentariser, à pratiquer l'élevage et surtout, à fabriquer de la céramique et des poteries... les plus anciennes trouvées à ce jour ont été datées à 16 500 ans avant le présent, c'est à dire au paléolithique (découverte en 2011 du site d'Odai Yamamoto daté après calibration à 16 520 BP.) ! Même si la culture Jomon est plutôt considérée comme mésolithique de par ses outils (les fameux microlithiques, composés de petites lames et permettant d'effectuer des travaux très précis... mais dont on ignore encore comment leurs grandes mains d'hommes préhistoriques pouvaient s'en servir avec autant d'efficacité !). Une autre information très importante : les Jomons était un grand peuple dolichocéphale, c'est à dire qu'il avait le crâne allongé, comme d'ailleurs ses voisins de la Corée du Sud préhistorique, comme le prouve cet article scientifique qui est une vraie mine aux trésors sur l'Histoire japonaise... : https://cipango.revues.org/1126
" Le « modèle du métissage », développé par Kanaseki et ses collègues, insistait principalement sur trois points :
- Le peuple japonais se serait formé par métissage de deux races, au moins pour la région historique de Kyōto (Kanaseki ne se prononçait pas pour le Kantō et le Nord-est, régions considérées de moindre importance par les chercheurs du Japon occidental) ;
- Les migrants allogènes auraient des traits morphologiques proches de ceux des Coréens du Sud : grande stature et dolichocéphalie (crâne de forme allongée), par ailleurs caractères morphologiques souvent reconnus aux « races conquérantes » ;
- Le métissage se serait étendu sur plusieurs siècles et les caractères allogènes perdureraient, en particulier dans le Centre et l’Ouest de l’archipel. "
Chine : Découverte d'un peuple " géant " du néolithique
Des archéologues chinois ont découvert les restes squelettiques d'un groupe de personnes exceptionnellement grandes qui vivaient dans la province chinoise du Shandong il y a environ 5 000 ans. Avec des hauteurs de plus de six pieds (1 mètre 83 en moyenne, plus de 1 m 90 pour un exemplaire), ces humains du néolithique étaient de véritables géants pour leurs voisins de l'époque.
Comme indiqué dans Xinhua , une fouille archéologique dans le village de Jiaojia, dans le district de Zhangqiu, près de la ville de Jinan, a déterré 104 maisons, 205 tombes et 20 fosses sacrificielles. De la céramique et divers articles de jade ont également été découverts. Le site néolithique tardif remonte à un moment où la vallée de la rivière Jaune était habitée par la culture Longshan, également connue sous le nom de Black Pottery Culture, qui a prospéré dans la région d'environ 3000 à 1900 avant JC. La fouille archéologique, qui a débuté l'année dernière, est dirigée par l'Université du Shandong.
De manière significative, une analyse des restes squelettiques trouvés sur ce site suggère que cet ancien peuple était très grand en taille - avec de nombreuses personnes mesurant 1 m 80 et plus. Bien que le document n'indique pas combien de corps ont été analysés ou leur répartition par sexe, l'individu le plus élevé, un mâle, a été mesuré à 1 m 92. Pour leurs contemporains voisins, les gens de Longshan sont apparus comme de véritables géants. (Les hommes typiques du néolithique mesurant environ 1 m 65 et les femmes autour de 1 m 50, selon une étude). YH : on remarque tout de même que toutes les études et découvertes archéologiques (y compris cette étude) appuient sur le fait que les hommes encore plus anciens du paléolithique (+16000 ans) étaient en moyenne plus grands (1 m 79 en moyenne) et que l'homme moderne a diminué considérablement de taille jusqu'au 19ème siècle où il a augmenté en taille à nouveau...
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Commentaires
1
Rafaelasn
Le 31/12/2017
I am so grateful for your article.Thanks Again. Fantastic.
Magnifiques photos ; les terrasses vues de haut sont très importantes.
Eric Julien fait Beaucoup pour les Kogis en rachetant les terres pour leur redonner. Ainsi les Indiens ont pu retrouver les terres de leurs ancêtres, réactiver les lieux et refaire circuler l'énergie sur différents niveaux.
yveshLe 30/12/2017
Très belle initiative de rendre leurs terres à ces peuples si longtemps délaissés... merci pour votre commentaire !