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OVNIs : Vidéos 1965 - Aimé Michel et la vague de 1954

Par Le 21/12/2014

OVNIs : Vidéos 1965 - Aimé Michel et la vague de 1954

Aimemichel1Aimé Michel

Le 14 février 1965, l’ORTF a diffusé un reportage consacré aux OVNI, sous le titre « Les soucoupes volantes ».

Il traite principalement de la grande vague de l’automne 1954, avec, pour intervenant principal, le célèbre ufologue français Aimé Michel.

Aimemichel3Jean Cocteau et son ami Aimé Michel, au sujet des soucoupes volantes (automne 1954; "ceux venus d'ailleurs").

En guise d’introduction, cette première partie expose le sujet du reportage, en montrant des coupures de presse d’époque, et livre quelques considérations sur l’astronomie, l’exobiologie, avec les interviewes de Jean-Jacques Walter et de Lucien Barnier.

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (1/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (2/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (3/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (4/5)

Aimé Michel et « Les Soucoupes Volantes » (1965) – (5/5.FIN)

Aimemichel2

Hommage à Aimé Michel, Biographie par http://rr0.org/people/m/MichelAime/

Aimé Michel naît en 1919. Il est originaire de Saint Vincent-les-Forts, un village des Alpes provencales où toute sa famille est née depuis le 17ème siècle et qui ne compte à l'époque qu'une trentaine de maisons. Il vit là jusqu'en 1939 où une épidémie de poliomyélite le rend inapte au travail manuel, et l'oriente vers une licence de philosophie. En 1944 il entre à la RDF en passant le concours des ingénieurs du son du studio d'essai. Il travaille ensuite au service de la recherche.

Michel commence à s'intéresser à l'ufologie dès 1946, avec la vague des observations scandinaves. Il pense tout d'abord, comme beaucoup, qu'il s'agit d'engins allemands récupérés que les russes essaient sur la Baltique ou d'une nouvelle arme américaine.

A partir de 1948 il s'intéresse plus exclusivement aux faits de psychologie exceptionnelle ainsi qu'aux phénomènes mal étudiés par la science. Quand le livre de Donald E. Keyhoe paraît en 1950, Michel est encore moins convaincu de phénomènes extraordinaires, et en arrive même à penser que tout est inventé de A à Z par de mauvais journalistes.


Revirement

Par la suite, alors qu'il travaille comme ingénieur du son pour une émission de radio sur la météorologie, Roger Clausse, un ingénieur de la Météorologie Nationale, lui montre un dossier d'observations inexplicables transmises par les stations. Michel est alors très étonné de retrouver dans ce dossier des cas en tous points identiques à ceux du livre de Keyhoe. Il revoit alors son jugement, et considère qu'il y a vraiment "quelque chose".

Michel lueurssurlessoucoupesvolantesCouverture du 1er livre de Michel, en 1954

Michel approfondit alors son enquête. Travaillant à Paris au service de la recherche de la RTF, il collecte des articles de journaux comme Le Figaro, ou Le Parisien libéré (journal qu'il cite le plus) et fait la connaissance du capitaine Clérouin, qui dirige les services de renseignement de l'Armée de l'Air, sous les ordres du général Lionel Max Chassin." "Il aide beaucoup Michel : "Oui", commentera ce dernier, "Comme vous, je fais une enquête. Mais je vous présente un précurseur : M. Latappy qui, lui, recueille tout depuis le début, depuis l'affaire Kenneth E. Arnold, en 1947. Personne en France n'en sait plus que lui. Il n'est pas militaire. Il est le dessinateur de Forces aériennes françaises, notre revue de l'armée de l'Air. Mais tout ce que j'ai, il l'a" 1 . Ainsi en 1953, pour écrire son 1er livre sur le sujet, Michel se trouve à la tête d'une documentation substantielle 2 . Il y postule l'existence de systèmes de propulsion "électrogravitationnelle" pour les soucoupes, s'inspirant de la théorie du capitaine Jean Plantier, mais sans rien affirmer de catégorique. Il demande à Jean Cocteau, qui s'intéresse au phénomène, d'en écrire la préface. Le livre connaît un certain succès. Dans les semaines qui suivent sa parution, il reçoit des courriers de Cocteau et de Pierre Guérin, avec qui il se lie d'amitié.

En 1954, alors que son livre 3 sort, Michel annonce un pic d'observation à venir en Août 1954, avec l'arrivée de Perseïdes 4 . C'est en fait fin Octobre qu'une vague d'observations sans précédent touche la France. Au terme de celle-ci, il rend visite à Cocteau. Il s'interroge sur la manière de prouver scientifiquement la réalité de ce qu'il appelle les " MOC", au milieu de témoignages incontrôlables et de récits publiés par les journaux. Cocteau lui répond : "Si ce que racontent ces gens est vrai, si ces engins existent et si on les a vus, il est inconcevable qu'un ordre quelconque ne se cache pas sous ce désordre. C'est cela qu'il faut chercher : l'ordre caché sous le désordre."

Orthothénie

Michel mocCouverture du 2ème livre de Michel, en 1958

Un ordre derrière le chaos de 1954, Michel croit en trouver un en 1957, et publie un 2ème livre l'année suivante 5 . Ce livre frappe Jacques Vallée, qui lui écrit et finit par le rencontrer en 1961. Dans les années 1960s, Michel rédige de nombreux articles pour la revue Planète, notamment sur la parapsychologie et sur les phénomènes physiques liés aux extases religieuses. A la même époque, il rédige aussi des articles pour Science & Vie, et se lie d'amitié avec Jacques Bergier.

En 1966, Michel présente Yves Rocard à Jacques Vallée. Par la suite, ceux-ci vont travailler au sein du même "collège invisible".

En 1969, il fait partie du comité de rédaction de LDLN.

A la fin de sa vie, Michel déclare modestement que tout ce dont il est certain à propos des ovnis tiendrait aisément sur un timbre poste. Il meurt en 1992.

Sur le site de l'INA, vous avez aussi une très intéressante et longue interview du 29-10-1966 de Aimé Michel de presque une heure, dont vous pouvez voir un extrait de 5 minutes ici :

http://www.ina.fr/video/CPF86615558

Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 21-12-2014

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OVNIs : JT Ovni en France du 19-12-2014

Par Le 19/12/2014

OVNIs : JT Ovni en France du 19-12-2014

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JT Ovni en France du 19-12-2014 d'ODH TV vous est présentée par Gilles Thomas.

Dans cette nouvelle édition, nous vous partageons l'actualité ovni en France d'Avril à Juin 2014 et un compte-rendu du Workshop CAIPAN 2014.

Dans la page départementale de l'édition, je vous fais découvrir les observations d'Ovni dans le département de l'Aude avec un préquel des études géo'ufologiques de 2015.

La prochaine édition sera disponible dans deux mois.

L'émission est en collaboration avec:
http://www.sciences-fictions-histoire...
http://area51blog.wordpress.com/
http://ufoetscience.wordpress.com/
http://ovnis-direct.com/
http://ovnilanguedoc.canalblog.com/


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http://www.facebook.com/pages/ODH-Tv/...

Yves Herbo Relai-Sciences, F, Histoires, 19-12-2014

Dans OVNI/UFO
Ufo russie2011 1

Russie 2011 : le même OVNI deux fois ?

Par Le 19/12/2014

Russie 2011 : le même OVNI deux fois ? - update pour mémoire...

ufo-russie2011.jpg

Cette photo est tirée de la vidéo disparue d'internet

Le 18 janvier 2011 a été aperçu en Russie un objet en forme de losange qui présentait une tonalité blanche et jaune et le 11 septembre de cette même année, on a récemment reçu la video d’un autre objet très semblable, mais de couleur bleue. Nous pourrions aussi parler d’une grande vague d’OVNI à laquelle on assiste dans ce pays et aussi d’un nouveau type de manifestation avec des structures apparentes énergétiques.

Le vidéo a été publiée sur YouTube et dure seulement 2 minutes 06 secondes. Il s'agit d'un objet qui était très éloigné des témoins mais dans l'enregistrement qui peut être écouté, l'inquiétude qu’ils manifestent est bien celle de personnes prise au moment de l’observation d’une telle manifestation. Dans ce matériel, nous trouvons plusieurs points de références, comme des fenêtres illuminées du côté gauche, ainsi qu'un lampadaire de l'éclairage public et en second plan il y a cet objet très lumineux.

Un OVNI qui présente une tonalité de couleur bleue du côté gauche et du droit une couleur verdâtre comme nous pouvons l'observer. Il s'agit d'une structure qui, dans la partie centrale, a un espace foncé et des espèces d'orifices aussi de couleur foncée en comparaison de la tonalité générale de l'objet volant. Un objet non identifié qui n'est pas hors du focus de l’appareil photo comme nous pouvons l'observer, puisqu'en utilisant le zoom ou en l'éloignant de l'objet, il maintient la même forme et les mêmes couleurs. À partir de la minute 1,37 secondes, l’objet paraît commencer à s’éteindre et à perdre sa forme, bien qu'il maintienne ses couleurs.



Son prédécesseur aussi en Russie

Le prédécesseur a été enregistré le 18 janvier 2011 vers Moscou en Russie et a été un objet de couleur blanche sur la localité d'Izmailovo. Il a même été enregistré depuis le 20ième étage d'un bâtiment de cette ville. Celui qui l’a fait connaître est l'organisation étudiant les OVNI de ce pays, nommée « Kalkidass », et ceux qui ont effectué un contraste à la fin de la vidéo pour observer davantage de détails.

En faisant une étude de cette vidéo nous trouvons qu’à la première seconde 52, nous voyons que le témoin a récemment zoomé au max et qu’on voit mieux la forme en losange, on remarque que l’objet a des sections très bien définies, un objet qui change de tonalité et de luminosité en pivotant de façon surprenante. Dans la partie centrale on remarque deux taches qu'on ne peut pas considérer comme une distorsion dans l'image (comme l’ont assuré des spécialistes en image numérique. (et sans remettre l’objet en question NdT).

Nous devons être conscients que ce sont des objets apparemment semblables dans leurs manières et dans leurs structures. La question est : sommes-nous face à des objets énergétiques, comme cela a été nommé dans les dernières décennies « Ovnis de plasma » ? Maintenant, nous devons alors nous habituer à ces nouvelles présences dans le ciel du monde entier…

Malheureusement, comme souvent quand il s'agit de preuve trop flagrante (le même engin exactement à des périodes différentes), une partie ou toutes les infos disparaissent d'internet... pour ma part je pense qu'il s'agit là d'engins top secret russes utilisant la MHD (les conférences de scientifiques russes sur le sujet sont pourtant trouvables), mais je peux me tromper et le secret est peut-être bien plus énorme...

OVNI assez semblable filmé au Japon en 2010 - vidéo également enlevée

http://www.analitica.com/curiosidades/3101500.asp

Notez que l'article lui-même de ce site d'informations (connu localement et toujours actif), que j'avais traduit ci-dessus, a disparu également ou est introuvable...

Traduit par Yves Herbo (11/11/11), Sciences, F, Histoires

Dans OVNI/UFO
Montauroux 1972b

OVNIs : 1972, Enigme à Montauroux dans le Var

Par Le 18/12/2014

OVNIs : 1972, Enigme à Montauroux dans le Var

 

Var matin ovni au muy 2001 miniVar matin ovni au Muy en 2001

Décidément, il s'est passé des choses étranges dans le Midi en ces années 1972 à 1974... alors que 65 taureaux, apparemment paniqués, se sont noyés dans une rivière de Camargue (Gard), à priori calme et sans crue, à la suite (peut-être !) d'un phénomène aérien non expliqué, c'est dans le Var que cette histoire mystérieuse s'est déroulée, un peu plus d'un an avant l'événement de Camargue, bien que nous n'ayons pas une date précise sur ce journal (qui reste aussi a identifier d'ailleurs car non noté, cet article estimé être daté de début octobre 1972)...

" ENIGME A MONTAUROUX (VAR) " : Une pinède ravagée par une " force " mystérieuse : il pourrait s'agir de la chute d'une météorite

Tornade ? Météorite ? Soucoupe Volante ?...

" Je ne sais pas s'il s'agit d'un phénomène " extra-terrestre ou extra-céleste ", mais tout ce que je peux vous dire, pour l'instant, c'est qu'on n'a jamais vu une chose pareille. Elle ne semble pas avoir été faite par la main de l'homme ", a notamment déclaré, hier après-midi, Mme Merle, l'épouse de l'exploitant agricole qui a fait, il y a trois semaines, dans l'une de ses pinèdes, à Montauroux, une curieuse découverte.

Mme Merle, qui s'est rendue sur place avec son mari, a fait la description suivante des lieux : " il y a de nombreux pins qui ont été " vrillés " tantôt sur le côté droit, tantôt sur le côté gauche, tandis que d'autres ont été cassés, comme si une formidable succion tournante s'était produite par le haut (YH : on note ici qu'une tornade ne change jamais de sens giratoire en cours de route, elles tournent toutes dans le sens inverse de l'aiguille d'une montre dans l'hémisphère nord). Un mur de pierres a également volé en éclats, et l'on peut voir, sur les arbres environnants, les traces de ces pierres qui ont été projetées avec une force extraordinaire. Même des souches, pourtant fortement enracinées dans le sol, ont été enlevées par cette mystérieuse force. Sur le moment, nous n'avons pas fait trop attention, mais en regardant bien, nous nous sommes rendu compte, mon mari et moi, que le phénomène n'était pas banal. Enfin, on a relevé sur certaines pierres des traces de frottement ". (YH : s'agit-il plutôt de la vitrification constatée ?)

Mme Merle a également précisé que l'endroit était absolument désert, la plus proche habitation étant située à près de 600 mètres, et que les aiguilles des pins, sur le sol, ne semblaient pas avoir été touchées. Cependant, le phénomène ayant été découvert bien après qu'il se soit produit, semble-t-il, le tapis végétal a très bien pu se reconstituer. (YH : il a été découvert le 10 septembre et il semble que les orages aient eu lieu 2 jours auparavant : pas si "bien après donc" !)

Les responsables du Centre des Incendies du Var, interrogés sur l'éventualité d'un largage effectué par un "Canadair", ont précisé que le dernier incendie qui s'était produit dans la région remontait à deux mois. Ils ont également tenu à souligner qu'aucun largage catastrophique n'avait été signalé sur cette région.

Enfin, M. G. Turco, professeur de minéralogie et de cristallographie à la Faculté des sciences de Nice, se rendra sur les lieux demain. " Je vais me rendre compte sur place, a-t-il dit, sans aucune idée préconçue. Il s'agira, pour moi, d'observer s'il n'y a pas sur les lieux des traces de minéraux pouvant provenir de la chute d'une météorite, ce qui expliquerait ce phénomène ".

Selon d'autres, les dégâts auraient pu être provoqués par une tornade, la région ayant été le théâtre, le 8 septembre 1972 dernier, de violents orages...

Ovni montauroux var 1973a

Ovni montauroux var 1973b

Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement.

Enquête supplémentaire :

En cherchant dans les archives du magazine ufologique "Lumières Dans la Nuit" (auquel j'ai été abonné quelques années et "enquêteur officieux" avec un badge !), un enquêteur de ce magazine, M. Chasseigne a effectué une enquête qui a été publiée dans le n°123 de mars 1973.

La zone concernée est très petite puisque de 15 m par 20 m, c'est-à-dire très localisée ! Plusieurs arbres sont sectionnés à des hauteurs variables allant de 0,36 cm à 1,73 m. Une ligne suivie de cassure constitue une ligne droite oblique parfaite. Une souche d’arbre mort depuis quelques temps déjà semble avoir été projetée dans les airs. Tous les arbres atteints sont de petite taille, le plus gros atteignant les 15 cm. Des efforts de torsions sont manifestement visibles. Le mur bordant le terrain est éclaté sur environ 2 m et certaines pierres ont été visiblement projetées jusqu’à 20 mètres. De nombreux pierres ont d'ailleurs été prises par des curieux comme souvenirs... Au centre de la zone perturbée, 3 chênes et 2 pins restent intacts.

Après enquêtes de probabilités, le phénomène est supposé avoir eu lieu entre le 27 août et le 10 septembre 1972, jour de sa découverte.

Monsieur Turco s'est bien rendu sur place : spécialiste des minéraux et des météorites, il n'a trouvé aucun lien avec ces derniers. Pourtant, un autre fait avait alors alerté ce professeur d'université puisque vers fin août ou début septembre une boule de feu avait été vue par un habitant de la région, c'est d'ailleurs le seul rapprochement qu'il avait fait. Un bolide passant bas sur l’horizon et flashant ou "pulsant"... (explosant en s'approchant du sol en fait)...

La gendarmerie de Fayence aurait aussi été alertée par un « incendie » dont elle n’a pas trouvé le foyer. Quelques orages violents eurent lieu également (le 08 septembre 1972, seulement deux jours avant la découverte par Mr et Mme Merle donc) et qui avaient notamment touché un pylône électrique à quelques encablures du site de Montauroux.
Revenant sur cette affaire, Var-Matin en date du 11 octobre 1972, page 6, indique que l’événement a été un peu trop gonflé et que si le Prof. Turco ne peut fournir d’explication rationnelle, le prudence est de mise !

Déclarations de Monsieur G. Turco dans l’émission de Nice Côte d’Azur le 30 octobre 1972. Ce dernier concluait son enquête sur le terrain en précisant clairement qu’il avait mis en évidence une sorte : « de serpent électro magnétique ayant cheminé dans le sol ». ce qui est bel et bien un indice favorable sur l’hypothèse d’un possible coup de foudre, accompagné de bourrasques de vents tempétueux d'un orage très localisé, expliquant les arbres torsadés en sens inverses et arrachés - impossible en cas de tornade. Ce "serpent électro-magnétique" semble vérifié par la présence locale de plusieurs débris vitrifiés provenant de pierres ferreuses conductrices.

YH : c'est l'explication la plus logique en effet car, à part ce bolide aperçu par une personne, rien ne rattache le phénomène, à priori, au phénomène OVNI... (et je ne ressent aucunement le petit tiraillement intime, cette intuition qui m'a souvent indiqué un fait intéressant, voir significatif, sur un phénomène ou une anomalie, une erreur ou omission, contradiction ou même escroquerie lié à un sujet... très probablement donc une chose naturelle, même rare...)

Quelques archives et extraits trouvables sur le net :

Montauroux 1972a

Montauroux, 1972

Montauroux 1972bOuranos : photo Montauroux phénomène du 10-09-1972

Voir aussi l'enquête et articles ici : http://ufo-scepticisme.forumactif.com/t527-retour-sur-montauroux-var, et les références données par P. Seray : (1) -BETA TAURI No 9
- Un crash d'OVNI à Montauroux ? - (2) – « Phénomènes Spatiaux » n° 38. - (3)- « Dossier Marliens » année 1998, éd. Cnegu – n° spécial du Cnegu. On note aussi que M. Guy Tarade a parlé de cette affaire en terme de "crash d'OVNI", mais que le manque total de lien réel et documenté, et de témoins d'un phénomène aérien du type OVNI en liaison concrète avec les lieux semble plutôt conforter les journalistes qui ont parlé d'exagérations sur ce qu'il s'est effectivement passé à l'époque...

Extrait de l'article de Guy Tarade de 2007 (35 ans après les faits donc !), qui parle assez probablement d'une petite fusée construite par une université ou un club d’astronomie local qui est tombée (à mon avis) dans les environs (sans lien obligé et prouvé avec l'événement de Montauroux d'ailleurs) : 

" Peu de temps après ce mystérieux incident, nous eûmes l’occasion d’enquêter sur une toute autre piste aussi irréaliste, liée à des pannes de courants intempestives ayant touché la région de Draguignan sur un vaste périmètre. 

Dans les premiers jours d’octobre 1972, M. Jean Garcia de Magagnosc, près de Grasse, découvrait dans un bois proche du massif de Montauroux, un objet fusiforme, qu’il remit à M. Pétrel directeur de l’Institut des hautes Synthèses. Ce dernier communiqua au CNRS, 101 Quai Anatole France à Paris, trois fragments de l’objet inconnu.

Le résultat de l’analyse fut transmise à M. Garcia…Il s’agissait de scories d’usine... Fait curieux nous avons lu un jour dans une revue scientifique de vulgarisation, un article consacré à cet insolite engin et les conclusions des analyses étaient totalement différentes ! (? quelle revue et quelles analyses ?)

Cette contradiction nous décida à reprendre l’enquête sur le terrain (combien de temps après ?). Les coordonnées exactes du point de chute de l’objet nous furent rapidement communiquées.

Nous nous arrêtâmes au niveau de la borne n° 47 sur la route qui relie le Muy à Bagnols-en-Forêt (12 kms de Bagnols) ; Très vite, la ligne électrique à moyenne tension reliant Fréjus au Muy fut repérée. (pas en liaison directe donc avec cet endroit perturbé de 15m sur 20 à Montauroux).

Selon les éléments en notre possession, le vecteur inconnu était tombé à quelques mètres d’un poteau en béton fabriqué à Fréjus, le 25/5/1952. Cette information s’avéra exacte et très vite, nous repérions le petit cratère, au sein duquel la « fusée » s’était enfoncée. (oui, assez probablement une petite fusée puisque les scories d'usine explicatives en proviennent logiquement).

Dans sa chute, l’objet inconnu avait sectionné la ligne électrique ! --- Telle fut notre première constatation après avoir observé à la jumelle, l’épissure de raccordement fraîchement établie par les techniciens d’EDF, qui tranchait sur la teinte primitive du métal.

Un minutieuse prospection du terrain nous permit de découvrir la boucle de dépannage établie par les électriciens quelque temps après la rupture. Lors de la réparation définitive, les ouvriers avaient laissé cette « preuve » qui fit notre joie ! Elle nous permit de constater que la version « scories d’usine » qu’on avait livré à l’inventeur de l’objet fusiforme, était totalement fausse. En effet l’usine la plus proche se situe à 150 kms et il est impossible à un camion de pénétrer sur ce terrain accidenté...

Mieux en fouillant le sol, là où avait eu lieu le crash, nous pûmes extraire de terre plus de 20 kilos de débris. Ces derniers étaient totalement vitrifiés. Ce fut la fantastique combustion de cette « chose » venue de l’espace, qui avait coupé la ligne électrique, comme nous le prouvèrent certaines parties du câble, qui semblaient avoir été sectionné par un chalumeau oxhydrique. En cette fin 2007, il reste encore sur le terrain des kilos de « scories d’usine » ! (quelles analyses prouvent qu'il ne s'agit pas de scories d'usine ? Peut-il s'agir des débris d'un vieil accident de voiture en bordure de route ?... qui prouve qu'il n'y a pas eu une usine localement dans les années 30 ou 40 ?... de tels débris peuvent subsister... quelques siècles apparemment, et on en retrouve d'ailleurs partout !). Mais qu'est devenu cet objet fusiforme en question, remis à M. Pétrel Car ce M. Pétrel a bien détenu toutes les réponses aux questions posées (hors Montauroux) !

La supposition de M. Tarade était donc qu'un engin inconnu se serait posé en catastrophe à Montauroux, provoquant les dégâts constatés et y laissant quelques débris vitrifiés, puis aurait pu redécoller pour se cracher et exploser/se désintégrer en scories métalliques vitrifiées à côté de la route citée et du poteau électrique abîmé... une analyse de ces scories n'a pas déterminé qu'il s'agissait de débris extra-terrestres (ça se saurait !), donc bien des débris humains, donc la fusée ou le missile militaire (?) sont plus probables d'un côté, la foudre et un orage très localisé (sans parler obligatoirement de mini-tornade) à Montauroux de l'autre...

Yves Herbo Archives, Sciences, F, Histoires, 18-12-2014

Asiatherium reshetovi mini

Des mammifères à poche se sont aussi éteints en même temps que les dinosaures

Par Le 17/12/2014

Les mammifères à poche se sont aussi éteints en même temps que les dinosaures

Asiatherium reshetovi mini

Une récente étude scientifique semble contredire certaines affirmations sur ce qu'il s'est passé il y a 66 millions d'années, lorsqu'un gros astéroïde a probablement tué la majorité des dinosaures vivant sur notre planète. En effet, l'histoire classique est que les mammifères ont augmenté question domination, après que les dinosaures se soient éteints, mais une nouvelle étude montre que certains des mammifères les plus communs vivant aux côtés des dinosaures, les metatheriens, des ancêtres éteints de nos marsupiaux vivant, ont également été presque anéantis quand un astéroïde a frappé la planète, il y a 66 millions d'années...

Metatherian 66millionsans

 

This image shows a cast of the fossil remnants of Asiatherium reshetovi, one of the metatherian species that used to live on the planet millions of years ago. (scale bar: 1cm)
Credit: Dr Thomas Williamson; CC-BY 4.0

 

Les mammifères Metatherien - les parents disparus des marsupiaux vivant (les "mammifères avec poches", tels que les opossums, kangourous) ont prospéré à l'ombre des dinosaures au cours de la période du Crétacé. La nouvelle étude, réalisée par une équipe internationale d'experts sur l'évolution des mammifères et des extinctions de masse, montre que ces mammifères autrefois abondants ont suivi de près les dinosaures dans l'oubli.

Quand un astéroïde de 10 km de large a frappé ce qui est maintenant le Mexique à la fin du Crétacé et a déclenché un cataclysme mondial de destruction de l'environnement, les deux tiers de tous les metatheriens vivant en Amérique du Nord ont péri. Cela inclut plus de 90% des espèces vivant dans les grandes plaines du Nord des États-Unis, le meilleur endroit au monde pour préserver les derniers fossiles de mammifères du Crétacé.

À la suite de l'extinction de masse, les metatheriens n'auraient jamais récupéré leur diversité précédente, c'est pourquoi les mammifères marsupiaux sont si rares aujourd'hui et largement limités à des environnements inhabituels comme en Australie et en Amérique du Sud.

Asiatherium reshetovi

Les profiteurs de la disparition des metatheriens ont été les mammifères placentaires : des espèces qui donnent naissance à des jeunes vivants bien-développés. Ils sont omniprésents dans le monde aujourd'hui et comprennent tout, de la souris à l'homme...

Le Dr Thomas Williamson du Musée du Nouveau-Mexique d'Histoire Naturelle et de la Science, le principal auteur de l'étude, a déclaré: "C'est une nouvelle torsion sur l'Histoire classique : Il n'y a pas seulement que les dinosaures qui se sont éteints, fournissant une occasion pour les mammifères de règner, mais aussi de nombreux types de mammifères, comme la plupart des metatheriens, morts en nombre - ce qui a permis aux mammifères placentaires d'accéder à la domination ".

Le Dr Steve Brusatte de l'Université de l'École d'Édimbourg des géosciences, auteur du rapport, a déclaré : "Le conte classique est que les dinosaures se sont éteints et que les mammifères, qui avaient été en attente, cachés pendant plus de 100 millions d'années, avaient finalement eu leur chance. Mais question chance, notre étude montre que de nombreux mammifères sont parvenus dangereusement proches de l'extinction. Si quelques espèces chanceuses n'avaient pas pu passer à travers, les mammifères auraient pu prendre le même chemin que les dinosaures et nous ne serions pas ici. "

La nouvelle étude est publiée dans la revue à accès ouvert ZooKeys. Elle passe en revue l'histoire évolutive du Crétacé des metatheriens et fournit l'arbre le plus à jour pour ces mammifères, basé sur les derniers enregistrements fossiles, ce qui a permis aux chercheurs d'étudier les modes d'extinction en détail de façon sans précédent. Le Dr Gregory Wilson de l'Université de Washington a également pris part à l'étude. Le travail a été soutenu par la Fondation nationale des sciences des États-Unis et la Commission européenne.

Story Source:

The above story is based on materials provided by Pensoft Publishers. The original story is licensed under a Creative Commons LicenseNote: Materials may be edited for content and length.

 

Journal Reference:

  1. Thomas E. Williamson, Stephen L. Brusatte, Gregory P. Wilson. The origin and early evolution of metatherian mammals: the Cretaceous recordZooKeys, 2014; 465: 1 DOI: 10.3897/zookeys.465.8178

 

Yves Herbo citation : " A l'école, on apprend beaucoup de choses qui ne servent à rien pour vivre dans cette société... et on apprend aussi beaucoup de choses qui sont démenties 20 ans après par d'autres scientifiques que du temps où on était à l'école... "

Yves Herbo traductions, Sciences, F, Histoires, 17-12-2014

Satellite aral

Mer d'Aral : un nouveau désert, des tombes de géants

Par Le 16/12/2014

Mer d'Aral : un nouveau désert, des tombes de géants

Satellite aral

La disparition progressive mais irréversible de la Mer d'Aral serait due selon certains hydrologues à l'assèchement de ses affluents, le Syr-Daria et l’Amou-Daria (détournés pour irriguer des plantations !), alors que celle de sa voisine plus au sud, la Mer Caspienne, un important changement de débit de la Volga. Seulement, des découvertes archéologiques récentes, sur le fond asséché de la Mer Aral, semble révéler que ce n'est pas la première fois que la Mer d'Aral disparaît... et réapparaît !

En effet, c'est toute une ville antique, ou tout au moins ses vestiges, qui auraient été retrouvés, ainsi que des restes humains, enterrés sur ce qui était encore il y a 40 ans le fond de la Mer Aral... pire, selon des études très sérieuses, cela serait la quatrième fois que la Mer s'assèche presque complètement avant de revenir...

L'historien Z. Bouniatov, dans l'un de ses ouvrages, décrit en effet déjà une campagne de conquête du Chah de Khorezm sur le fond asséché de la Mer au... 12ème siècle ! En fait, il y décrit que ces hommes ont parcouru ce territoire à l'époque, qui était alors une steppe parcourue de routes commerciales et où s'élevaient alors quelques cités florissantes et où les habitants y cultivaient du blé, du mil et des légumes...

Lorsque la mer s'est assez brutalement retirée à des dizaines de kilomètres des ports, il y a maintenant 45 ans, personne ne connaissait ou se souvenait de cette histoire, et la population a paniqué en voyant tout ces bateaux échoués... depuis, le climat s'est modifié et une quarantaine d'espèces animales ont disparu. Durant les vingt dernières années, l'Aral a perdu 640 km cubes d'eau, faisant émerger 2,6 millions d'hectares de terres désertes, nommées maintenant Aralkoumami.

Aralboats

En fait, au début des années 1960, les économistes soviétiques, surtout soucieux de rentabilité, décident d’intensifier la culture du coton en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Pour irriguer les cultures, ils font détourner les deux fleuves. Non seulement la mer d’Aral n’est plus alimentée mais les deux fleuves sont également à sec... Des tonnes de défoliants déversés de manière anarchique sur les cultures ont achevé la catastrophe. Au fil des années, les produits chimiques balayés par le vent se sont dispersés dans les villages environnants. L’ancien port prospère de Mouinak est devenu une ville empoisonnée. La vie y est devenue impossible à cause de la pollution de l’eau et de l’air. La population qui habitait près de la mer a dû fuir ces lieux pestilentiels où la mortalité infantile est de 118 pour 1 000. Un taux comparable à celui du Bangladesh... Il reste sur les 48 000 habitants de Mouinak, 20 000 personnes environ qui sont toutes atteintes de maladies graves : tuberculose, affection du sang, cancers …

D'après les constatations, le vent assez fort par moment y soulève chaque année 100 millions de tonnes de poussières salées et toxiques qui vont se déposer jusque sur les glaciers du Tian Shan, du Pamir et de l’Altaï... à tel point que l'ONU a financé un programme important qui a pu redonner de l'eau à la partie nord de l'ancienne mer, appelée maintenant la "Petite Mer d'Aral", et a tenter l'implantation d'arbustes locaux (des saxaouls) sur le reste du désert, pour empêcher les poussières. Malheureusement, les problèmes financiers généraux ont interrompu longtemps ce programme, qui n'a pu reprendre en partie que récemment...

Aral 08

Du coup, des études plus sérieuses ont été menées pour connaître les raisons exactes de ces disparitions et retours d'eaux apparemment historiques...

Un scientifique russe a un moment donné cru déceler un lien entre la récente hausse du niveau de la mer Caspienne et le brusque rétrécissement de la mer d’Aral. Il pense que ces deux mers sont séparées par des roches sédimentaires poreuses comportant de nombreuses fissures, failles et canaux. Cette “digue” fragile aurait longtemps maintenu les eaux de l’Aral à près de 70 mètres au-dessus de celles de la mer Caspienne. Un infime mouvement tectonique aurait alors suffi à rendre le système perméable, et la “digue” aurait cédé. Mais la montée de la Caspienne ne s'est pas maintenue.

L’académicien russe N. Chilo a une autre vision des choses. Pour lui, le fond de ces deux mers serait constitué de sédiments très friables que le moindre mouvement tectonique ferait gonfler ou comprimerait comme une éponge. Selon les époques, l’eau serait ainsi absorbée ou rejetée par la roche...

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Archéologie :

Mer d'Aral, des géants ! En plus des écrits historiques de L'historien Z. Bouniatov, une découverte capitale a été faite lors de la mise en œuvre du projet pour sauver la Mer d’Aral : une implantation, datant du XIVème siècle après J.-C., couvrant un site funéraire qui pourrait remonter au IXème siècle après J.-C., dans un endroit qui, une dizaine d’années auparavant, était encore recouvert d’eau.

Concernant les tombes, elles contiennent les dépouilles d’anciens guerriers. L’une des caractéristiques surprenantes de ces squelettes est leur taille : plus de 2 mètres – d’autant plus surprenante que la taille moyenne des ethnies de la région est bien en-deçà de cette taille. Les anthropologues et les archéologues font des recherches pour trouver l’origine de ces mystérieux guerriers. (citation regard-est.com)

Kazakhstan : Le mystère de la Mer d’Aral...

Par Céline GAUDIN (Bureau de relations du Kazakhstan avec la Presse Européenne)

Une découverte archéologique dans la partie sud de la Mer d’Aral asséchée n’est pas seulement un mystère en soi, mais pourrait être la preuve d’un cycle climatique ayant affecté la Mer depuis des siècles.

Une découverte capitale a été faite lors de la mise en œuvre du projet pour sauver la Mer d’Aral : une implantation, datant du XIVème siècle après J.-C., couvrant un site funéraire qui pourrait remonter au IXème siècle après J.-C., dans un endroit qui, une dizaine d’années auparavant, était encore recouvert d’eau.

Le site est daté très précisément du XIVème siècle alors que les objets quotidiens trouvés sur le site, fragments de céramique, sont décorés d’ornements similaires à ceux du Mausolée Khoja Ahmad Yasawi (construit au temps de Tamerlan, et récemment ajouté par l’Unesco à la prestigieuse liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité). Ces céramiques sont remarquablement bien conservées et les couleurs vives ont survécu au temps et aux éléments. Le site a livré suffisamment d’indices pour permettre à la délégation kazakh en charge des fouilles de reconstruire une maquette assez précise du site.

Concernant les tombes, elles contiennent les dépouilles d’anciens guerriers. L’une des caractéristiques surprenantes de ces squelettes est leur taille : plus de 2 mètres – d’autant plus surprenante que la taille moyenne des ethnies de la région est bien en-deçà de cette taille. Les anthropologues et les archéologues ont encore des explications à proposer pour trouver l’origine de ces mystérieux guerriers.

En soi, cette découverte est capitale d’un point de vue archéologique, mais ce qui la rend encore plus remarquable est que le site en lui-même était recouvert par la mer une dizaine d’années auparavant. Il ne ‘agit pas de remettre en question le fait que le retrait actuel de la Mer d’Aral soit causée par le système soviétique d’irrigation, néanmoins la découverte pose l’hypothèse d’un cycle climatique sur la Mer d’Aral : en effet, le sol sur lequel l’implantation est construite est constitué de plusieurs strates de sel et de terre alternées, suggérant par là même que la zone a connu plusieurs phases de retrait et de retour de la mer.

« Cette nouvelle découverte semble indiquer qu’il y a eu des périodes de sécheresse et des périodes de « remplissage » de la Mer d’Aral, et que ces dernières observent un cycle » explique Serikbaï Nurgisaev, Akim (Gouverneur) de la Région de Kyzyl-Orda (Région de la Mer d‘Aral Nord). Tandis que les travaux sont en cours pour remettre de l’eau dans la Mer d’Aral, que va-t-il advenir de ce site archéologique ? Premièrement, les efforts pour élever le niveau de la Mer sont pour le moment restreints à la partie Nord de la Mer, autrement dit le site n’est pas en danger à court ou moyen terme. (cf carte) Toutefois, lorsque la Mer d’Aral Nord aura atteint un niveau de 44 mètres (son niveau est de 40 aujourd’hui) l’excès d’eau sera reversé dans la partie sud. Si les efforts pour sauver la Mer d’Aral Nord sont un succès, l’Ouzbékistan pourrait entreprendre un projet similaire sur son territoire.

Or si la Mer d’Aral Sud recommence à se remplir, la nécessité de préserver un tel site se fera sentir. Des projets ont déjà été conçus afin de rééditer – bien qu’à plus petite échelle – l’incroyable défi technique de la migration des deux temples d’Abu Simbel (Egypte) dans les années 60. Il avait s’agit alors de les sauver des eaux montantes, dues au barrage de Aswan. Toutefois, le site kazakh n’est pas encore directement menacé d’inondation.

Cette découverte est capitale afin de comprendre plus avant la région en terme historique et écologique. Bien que de nombreux travaux soient à venir afin de jeter toute la lumière sur l’origine de ces mystérieux guerriers et les fluctuations de taille de la Mer, cette découverte archéologique est l’une des plus importantes des dernières années dans la région.

Ruins

La cité antique d'Itil, sur la Mer Caspienne :

Historiquement, İtil était la capitale de la Khazarie entre le VIIIe siècle et le Xe siècle. La ville était décrite comme étant située sur le delta de la Volga juste au niveau de la Mer Caspienne.

Itil ruines1

Après la défaite des Khazars lors de la seconde guerre arabo-khazare, Itil devient la capitale de la Khazarie. L'empire Khazar n'ayant pas laissé de sources écrites, on connait son nom par des sources arabes qui l'appellent Khamlij au IXe siècle et Itil au Xe.

À son apogée, la ville était un centre commercial important et était divisée en trois quartiers : sur la rive ouest de la Volga, entre les deux cours de la Volga dans le delta et sur la rive est de la Volga. La partie ouest de la ville abritait le centre administratif de la ville, le tribunal et une imposante garnison. La partie est, construite ultérieurement servait de centre commercial de la ville, avec de nombreuses boutiques et des bains publics. Les palais du Khagan et du Khagan Bek trônaient sur une île située entre les deux jambes de la Volga. L'île était connectée à une des deux autres parties de la ville par un pont. Selon certaines sources arabes, la partie Ouest de la ville portait le nom d'Itil alors que la partie Est celui de Khazaran.

Itil ruines2

Itil était une ville où cohabitaient de nombreuses confessions : le khagan était juif comme la grande majorité des Khazars, mais il y avait aussi des chrétiens, des chamanistes et des païens. L'importance commerciale de la ville attirait des marchands de nationalités diverses. Toutes les confessions avaient leur lieux de culte et sept juges étaient nommés pour résoudre les querelles entre les habitants (deux chrétiens, deux juifs, deux musulmans et un païen).

Sviatoslav Ier de Kiev pille et détruit Itil en 968 ou 969. Ibn Hawqal et al-Muqaddasi font mention d'Itil après 969, ce qui semble indiquer que la ville aurait été reconstruite. Al-Biruni (au début des années 1000) rapporte qu'Itil était encore en ruine et ne parle pas de la ville de Saqsin qui sera construite ultérieurement dans la région. Il est possible que la nouvelle Itil ait été détruite au milieu de XIe siècle.

Pendant très longtemps, aucune recherche archéologique n'a pu trouver les restes d'Itil, une des hypothèses étant que la montée de la Mer Caspienne a détruit les restes de la ville. Toutefois, depuis 2003, l'archéologue russe Dmitri Vassiliev, de l'Université d'Astrakhan, mène une série d'excavations près du village de Samosdelka (Самосделка), situé à 40 kilomètres au sud d'Astrakhan, dans le delta de la Volga et, en septembre 2008, son équipe a confirmé avoir retrouvé là les ruines d'Itil.

On note que, de toute façon, cette région Caspienne-Aral est habitée par l'homme depuis des temps immémoriaux... des datations de traces humaines dans certaines grottes remontent à 29.000 ans avant notre ère minimum... même les nomades connus comme ceux de la région Marlik nous ont laissé des témoignages de leur raffinement mystérieux, qui ne correspond d'ailleurs pas du tout à leur statut de chamans nomades, comme par exemple cette coupe en électrum (88% à 89% d'or et le reste en argent) gravée de sphinx, ou lions avec ailes, estimée de l'époque du 2ème millénaire avant JC ! :

Caspienne coupe lionsailesAncienne collection Yegotiel Saidnian - nécropole de Cheragh-Ali Tepe - Estimation : 500 000 - 600 000 € (!)

Sources : http://www.dinosoria.com/mer_aral.htm, Wikipedia.fr, http://www.regard-est.com/home/breves.php?idp=13&PHPSESSID=a37252510eacbf7f9416b54c4f2af10e

Notons aussi que nous sommes proches géographiquement de mon article sur la civilisation de l'Oxus... et voici un autre lien intéressant en parlant :

Sarazm relation

http://www.ambafrance-tj.org/La-cooperation-archeologique

Yves Herbo, Sciences, F, Histoires, 16-12-2014

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