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Les Néandertaliens étaient des marins

Par Le 06/12/2014

Les Néandertaliens étaient des marins

 

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Reconstitution de l'Homme de néandertal trouvé à Spy (Belgique)

 

Il semble bien que les Néandertaliens aient battu les humains modernes sur les mers. De plus en plus de preuves suggèrent que nos cousins ​​disparus ont sillonné la Méditerranée dans des embarcations il y a 100.000 ans - et tout le monde n'est pas convaincu qu'ils n'étaient seulement que de (très) bons nageurs...

Les Néandertaliens vivaient autour de la Méditerranée il y a 300.000 ans. Leurs outils moustériens particuliers en pierre se trouvent sur ​​le continent grec et, curieusement, ont également été trouvés sur les îles grecques de Leucade, Céphalonie et Zante. Cela pourrait être expliqué de deux manières : soit les îles n'étaient pas des îles à l'époque, ou alors nos lointains cousins ​​ont navigué sur l'eau en quelque sorte.

Maintenant, George Ferentinos de l'Université de Patras, en Grèce dit que nous pouvons écarter la première hypothèse. Les îles, dit-il, ont été coupées du continent bien longtemps avant que les outils ont été mis sur elles.

Ferentinos a compilé des données qui montraient que le niveau de la mer se trouvait 120 mètres plus bas il y a 100.000 ans, parce que l'eau a été beaucoup plus retenue sur les calottes de glace de la Terre. Mais le fond marin au large la Grèce d'aujourd'hui tombe à environ 300 mètres, ce qui signifie que lorsque les Néandertaliens étaient dans la région, la mer aurait été au moins avec 180 mètres de profondeur (Journal of Archaeological Science, DOI: 10.1016/j.jas.2012.01.032) .

Ferentinos pense que les Néandertaliens avaient une culture maritime depuis des dizaines de milliers d'années. Les humains modernes sont censés avoir pris les mers il y a seulement 50.000 ans, lors du passage à l'Australie...

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En Turquie, des Techniques modernes 7500 ans avant JC

Par Le 04/12/2014

Etonnantes analyses d'un bracelet en obsidienne datant du 8e millénaire avant JC !

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La Cappadoce Turque recèle bien des mystères et ses paysages étranges aux rochers comme des dents, ou torturés par les éléments, renforcent l'impression d'être dans un autre monde. Très vieux et énigmatique. Par exemple, c'est dans cette région que l'on a trouvé et analysé l'un des premiers squelettes prouvant une intervention chirurgicale poussée : une trépanation sur une jeune femme âgée entre 20 et 25 ans, à l'époque du plus ancien village en brique découvert, Asikli Hoyuk, datant au moins de 10 000 ans avant JC. Des fouilles récentes ont révélé que ce village était plus important et plus peuplé qu'on ne le pensait.

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L'analyse des nombreux outils et les méthodes de fabrication de ces premières maisons ont démontré qu'elles étaient entièrement faites de platre rose et d'argile jaune, y compris le sol pour l'isoler parfaitement. Les habitants se faisaient enterrer dans le sous-sol de leurs propres maisons, dans la position de l'oeuf (ou du foetus). Cette région renferme également les plus beaux travaux sur l'obsidienne de l'époque, qui a largement été utilisée et mise en valeur. C'est d'ailleurs le plus ancien bracelet d'obsidienne recensé à ce jour, découvert en 1995 sur le site de Asikli Hoyuk, qui est enfin analysé par des techniques dignes de ce nom (en 2011 !) :

L'étonnante technicité des artisans du 8e millénaire avant J.C.

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Reconstitution numérique du bracelet

"Des chercheurs de l'Institut français d'études anatoliennes d'Istanbul (IFEA, CNRS/MAEE (1)) et du Laboratoire de tribologie et de dynamiques des systèmes (LTDS, CNRS/Ecole centrale de Lyon/Ecole nationale d'ingénieurs de Saint Etienne) ont analysé le plus ancien bracelet en obsidienne (2) recensé à ce jour, découvert en 1995 sur le site turc d'Asikli Höyük. En étudiant la surface de l'anneau et ses micro-reliefs avec des méthodes high-tech développées par le LTDS, les chercheurs ont révélé l'étonnante technicité des artisans du 8e millénaire avant J.C. Une maîtrise impressionnante pour la Préhistoire récente, digne de nos techniques de polissage actuelles. Ces travaux publiés dans le Journal of Archaeological Science de décembre 2011 éclairent les sociétés du Néolithique, des communautés encore très énigmatiques.

Le bracelet en obsidienne étudié, daté de 7500 avant J.C, est unique. Il s'agit du premier témoin d'un artisanat de l'obsidienne qui n'a connu son essor que plus tard aux 7ème et 6ème millénaires av. J.C., un artisanat qui a par ailleurs produit toutes sortes d'objets de prestige et notamment des vaisselles et des miroirs. Présentant une forme complexe et un épaulement (3) central singulier, il mesure 10 cm de diamètre et 3,3 cm de large. Découvert en 1995 sur le site exceptionnel d'Asikli Höyük en Turquie et exposé depuis au Musée archéologique d'Aksaray, cet anneau a été étudié en 2009 après la reprise des fouilles par Mihriban Özbasaran, Professeur à l'Université d'Istanbul au département de Préhistoire.

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Fouilles à Asikli Höyük

Laurence Astruc, chercheuse CNRS à l'Institut français d'études anatoliennes d'Istanbul (IFEA, CNRS/MAEE) et ses collègues l'ont analysé avec des technologies informatiques très puissantes développées par Hassan Zahouani (ENISE) et Roberto Vargiolu (ECL), chercheurs au LTDS (CNRS/Ecole centrale de Lyon/Ecole nationale d'ingénieurs de Saint Etienne). Mises au point pour l'industrie afin de caractériser les "effets peau d'orange" sur les tôles de voitures peintes, ces méthodes dites "d'analyse multi-échelle de topographie de surface" ont été adaptées à l'étude des micro-reliefs sur les objets archéologiques. Avec un but: déterminer toutes les opérations réalisées sur leur surface.

Appliquées au bracelet, ces méthodes ont révélé que cet objet a été produit dans le cadre d'un artisanat ultra-spécialisé. Les analyses réalisées ont montré une régularité presque parfaite du bracelet. La symétrie de l'épaulement central est extrêmement précise, au degré et à la centaine de micromètres près. Ce qui laisse penser que les artisans de l'époque ont utilisé des patrons pour contrôler sa forme lors de sa fabrication. La finition de la surface du bracelet (très régulière, à l'aspect de miroir) a nécessité l'utilisation de techniques de polissage complexes permettant d'obtenir des qualités de poli à l'échelle du nanomètre, dignes de celles de nos lentilles de télescope.

Réalisés en collaboration avec l'Université d'Istanbul sous la direction de Laurence Astruc, ces travaux ont été financés par l'Agence Nationale de la Recherche dans le cadre du programme "Obsidiennes, pratiques techniques et usages en Anatolie" (ANR 08-Blanc-0318). Dans ce programme, le bracelet d'Asikli Höyük est le premier objet à être étudié parmi une soixantaine d'autres objets polis en obsidienne.

En collaboration avec l'Université de Manchester et avec le British Museum, l'équipe de Laurence Astruc analyse désormais des objets de prestige découverts sur les sites Halaf de Domuztepe en Anatolie centro-orientale et d'Arpachiyyah en Irak."

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Sources : 

http://www.elkepevi.com.tr/v2/acappadocia-fr.html

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2360.htm

(1) MAEE, Ministère des Affaires étrangères et européennes.

(2) Verre volcanique, riche en silice, de toute couleur (grise, vert foncé, rouge ou noire...):matériau à comportement mécanique fragile.

(3) Changement brusque de diamètre sur une pièce cylindrique.

Références : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=9858

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-le-bracelet-d-asikli-hoyuk-un-incroyable-polissage-vieux-dea-10a-000a-ans-28521.php

Astruc L., Vargiolu R., Ben Tkaya M., Balkan-Atl? N., Özbasaran M., Zahouani H., Multi-scale tribological analysis of the technique of manufacture of an obsidian bracelet from Asikli Höyük (Aceramic Neolithic, Central Anatolia), Journal of Archaeological Science 38 (2011): 3415-3424.

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Autre découverte importante en Turquie : une stèle mentionnant Hadad et l'âme

Boeuf pour dieu hadad stele«Un boeuf pour le dieu Hadad, un bélier pour le dieu Shamash, et un bélier pour mon âme qui se trouve dans cette stèle», peut-on lire sur la tèle retrouvée en Turquie. Photo: Université de Chicago

2008 - ce sont des archéologues américains qui ont découvert cette stèle en 2006, une traduction et une datation provisoire a été révélée fin 2008. La stèle a été écrite pour un haut fonctionnaire de la cité-royaume de Sam'al, au sud-est de la Turquie, un site maintenant appelé Zincirli. «J'ai placé dans une chambre éternelle un festin, un boeuf pour le dieu Hadad, un bélier pour le dieu Shamash, et un bélier pour mon âme qui se trouve dans cette stèle» peut-on lire selon la traduction des chercheurs de l'Université de Chicago, retranscrite dans le New York Times.

Cette stèle revêt une importance reconnue pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le dieu Hadad, dieu de l'orage Hittite puis Assyrien a probablement une origine très humaine, et ensuite, on sait que le roi Ben-Hadad (fils de Hadad), ennemi des israélites, est mentionné à plusieurs reprises dans la Bible et les textes hébraïques. On le savait déjà, mais c'est une confirmation de plus du fait que les grands rois étaient souvent déifiés après leur mort et donc que, souvent, lorsque l'on parle de "dieux" dans l'antiquité ancienne, on parle aussi souvent de vrais personnages plus anciens encore. Et surtout, la mention d'une âme séparée du corps, selon ce texte, est une grosse surprise, car à l'époque (-800 avant JC d'après les datations), les peuples sémites, y compris les israélites, croyaient que le corps et l'âme étaient inséparables. L'idée d'une âme immortelle, fondamentale dans la culture pharaonique égyptienne depuis des millénaires, n'avait pas été reprise ailleurs au Moyen-Orient. Certains exégètes, dont Tom Harpur, avancent que le judaïsme tardif et le christianisme ont tiré leurs notions de base, comme la séparation de l'âme et du corps, des Égyptiens, grâce à l'unification de la région par Alexandre le Grand.

Jean-Marc Michaud, professeur de théologie à l'Université de Sherbrooke et membre du Laboratoire des études sémitiques anciennes du Collège de France, confirme que la découverte est très importante. « Il n'y a pas beaucoup de traces de contacts entre l'Égypte et cette région à cette époque, dit-il. Alors, on peut penser que l'idée d'une séparation âme/corps serait née par elle-même, ou alors empruntée à une autre culture que celle de l'Égypte. Un siècle après, chez les philosophes présocratiques, on a l'idée de la séparation entre le corps et l'âme. Ils ont peut-être été inspirés par un concept de cette région de l'Asie mineure, plutôt que par des idées égyptiennes.»

Le judaïsme d'alors ne croyait pas à la séparation de l'âme et du corps, et pour cette raison interdisait la crémation, comme la plupart des peuples sémites. Le sud-est de la Turquie était au tournant du premier millénaire avant notre ère dominé par le royaume hittite, puis a connu une relative indépendance sous la forme de cité États, avant de passer sous la coupe assyrienne. Le site où on a découvert la stèle a été fouillé par une expédition allemande voilà plus d'un siècle, et est resté en friche jusqu'aux travaux de l'Université de Chicago, qui ont commencé en 2006. L'inscription de la stèle a été dévoilée à la mi-décembre 2008 au congrès annuel de la Société de littérature biblique, à Boston.

 

Notons que les découvertes en Turquie, en plus de Gobekli Tepe (12.000 ans Av. JC minimum), sont assez extraordinaires pour être signalées :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/datation-du-plus-ancien-hominide-trouve-en-turquie-a-ce-jour.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/turquie-le-mystere-des-montagnes-enneigees.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/un-jouet-en-pierre-equipe-de-roues-date-de-7500-ans-en-turquie.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/turquie-un-langage-disparu-decouvert-sur-une-tablette-d-argile.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/preuves-autre-histoire/secrets-des-civilisations-de-gobekli-tepe-a-sumer.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/gobekli-tepe-de-plus-en-plus-mysterieux.html

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 09-12-2011, up 04-12-2014

 

Dans Paranormal
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Un ancien responsable du Ministère de la Défense Britannique parle des OVNIs

Par Le 03/12/2014

Un ancien responsable du Ministère de la Défense Britannique parle des OVNIs

 

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Alors que les archives nationales britanniques continuent de publier les documents liés au UFO, l'ancien chef du projet sur les UFO du Ministère de la Défense (MoD) admet ouvertement avoir fait partie de ce qu'il réclame être une politique officielle britannique qui consiste à ridiculiser les rapports d'UFO et les personnes qui les ont rapportés.

Le Royaume-Uni a monté les 34 dossiers dernièrement classifiés publics, se montant à environ 9.000 pages de documents couvrant les années 1985 à 2007. Pour trois de ces années, 1991 à 1994, Nick Pope était fonctionnaire responsable du bureau du MOD sur ce sujet.

« Ce qui est extrêmement clair à partir de ces dossiers est que, alors qu’en public nous disions désespérément que le sujet était sans intérêt pour la défense nationale, » Pope a dit au courrier de Huffington. « nous ne pouvions en réalité pas dire qu’ « il y a quelque chose dans notre espace aérien ; les pilotes les voient ; ils sont dépistés sur les radars ; parfois nous envoyons des jets pour chasser ces choses, mais nous ne pouvons pas les attraper. « Ce serait admettre que nous avions perdu le contrôle de notre propre espace aérien, et une telle position serait insoutenable (pour tout Etat NDT). »

 

 

« Chaque fois que nous avons obtenu un rapport d'un pilote, nous avons vérifié les bandes des radars. Ainsi c’est une chose intéressante à savoir. Nous disions au public que nous n’étions pas intéressés, c'est toute l'absurdité, mais en réalité, nous chassions désespérément nos pistes et recherchions tout ceci en détail, » il a ajouté.

Un dossier indique comment les fonctionnaires avaient peur d’être embarrassés si le public apprenait que la recherche sur les UFO avait été gênée par un manque de fonds et de priorités plus élevées.

Un autre cas, au début de 2007, a eu lieu à proximité des Îles Anglo-Normandes et a impliqué un petit avion commercial.

« Le pilote et plusieurs de ses passagers ont vu un UFO, qui avait surtout un mille de long (+1600 mètres !), » Pope raconte. « Et plusieurs autres pilotes l'ont vu, mais ont dit, « nous n'allons pas rapporter ceci... » Et ici le MOD a sorti son excuse : Seulement une matière de quelques centaines de mètres, qui s'est avérée être dans l'espace aérien français, ainsi le MOD s’en est sorti en disant, « bien, ça c’est produit dans l'espace aérien français, ce n'est pas une question pour nous. « Clairement, c'était une abrogation absolument indigne de sa responsabilité. »

Un dossier à partir de 1993 (tandis que Pope était chef du projet sur les OVNIs), décrit comment le financement de l'Union Européenne avait été gaspillé sur un rapport incluant une théorie que des aliens avaient établi une base dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter.

Il s'avère que Pope a pu avoir été directement impliqué sur ce cas.

« J’ai un peu d'excuses sur ce sujet parce qu'évidemment, quand j'étais dans le MOD, j'ai dû jouer moi-même ce jeu. Pour réussir vraiment notre politique de réduire la valeur du phénomène des OVNIs, nous avions l'habitude d’utiliser une combinaison de « détours et de sales coups. »

« Nous avons employé des termes comme des « observateurs d'Ovnis » et des « amateurs d'ovnis » -- des termes qui signifient que ces personnes ont des emplois à la noix. En d'autres termes, nous impliquions que c'est juste un passe-temps quelque peu étrange que ces gens ont par rapport à un intérêt sur la recherche sérieuse. »

Mais Pope dit que la politique du ridicule est allée beaucoup plus loin que ceci.

Un « autre détour emploierait délibérément des expressions comme « de petits hommes verts. « Nous essayions de faire deux choses : ou tuer n'importe quelle histoire de médias sur le sujet, ou si une histoire de médias fonctionnait, s’assurer qu'elle a fonctionné de telle manière que cela incite le sujet à sembler ridicule et qu'elle ferait que les gens qui sont intéressés par ceci semblent ridicules. »

 

Pope admet entre autres qu'il a pu avoir été la personne qui a rédigé des déclarations officielles du MOD qui ont contribué à la politique du ridicule.

« Si c'étaient mes mots, et bien je fais des excuses, je suis très désolé pour ceci. Je crois en un gouvernement ouvert et à la liberté d'informations. Je crois que le phénomène des OVNIs soulève un problème de défense important, sur la sécurité nationale et les questions de sécurité aérienne, et si j'aidais à la mise à mort de n'importe quelle initiative sur cela, je suis profondément désolé. »

Quelques cas britanniques étaient apparemment plus faciles que d'autres à juger pour les faire passer pour non-crédibles. Comme le dossier qui décrit des OVNIs au festival de musique de Glastonbury en juin 2003.

« Il était très facile de trouver un incident pendant lequel quelque chose est vu à un événement comme un concert de rock, » remarque Pope. « Vous n'avez même pas besoin de dire une seule chose puisque le public ou la perception des médias pensent que les drogues et l'alcool pourraient avoir joué un rôle. C'était tout le cheminement de la manière par laquelle nous avons tourné le sujet, pour l’examiner et le discréditer. »

En dépit des milliers de pages de documents libérés -- avec une série finale de dossiers à venir encore, un jour ou l'autre au début de l'année prochaine -- Pope concède qu’il ne reste aucune preuve écrite confirmant que des aliens visitent notre Terre

« Mais ce n’est pas si simple -- il n'y a aucune preuve irréfutable comme un vaisseau dans un hangar. Cependant, il y a une abondance de signes qui, je pense, montre que ce que nous voyons est plus que juste des lumières d'avions et des ballons météo. »

Les derniers 34 dossiers britanniques sur les OVNIs pourront être téléchargés gratuitement le mois prochain sur le site National Archives website.

Source :

http://www.huffingtonpost.com/2011/08/17/uk-releases-ufo-files_n_927351.html

 

Traduit en français par Yves Herbo, S, F, H, 17-8-2011, 31-07-2012, up 03-12-2014

Dans OVNI/UFO
Drcondon

OVNIs : 1974, des scientifiques en parlent

Par Le 02/12/2014

OVNIs : 1974, des scientifiques en parlent

 

J'en ai déjà parlé dans cet article, Albert Einstein (également cité dans des documents secrets du "Majestic 12" !) n'était pas le dernier à s'intéresser au phénomène OVNI, loin de là... nous avons déjà parlé aussi du célèbre astronome américain J. Allen Hynek, qui fait l'objet d'une autre archive ci-dessous, parue sous la plume de Claudine Vernier dans la revue de l'époque "Match" en juin 1974, mais également des français Jean-Pierre Petit, Pierre Guérin et Claude Poher dans divers articles présents sur ce site. J'ajoute, également ci-dessous, une autre archive, sous la forme d'un article du journal Le Républicain du Centre-Ouest d'avril 1974, qui nous parle du docteur Es-Sciences Physiques Jacques Weber et des OVNIs...

 

" Quand les soucoupes volantes s'illuminent - Un Docteur Es-Sciences Physiques nous parle des OVNI qu'il a observés en Vendée, en Anjou... et dans la Genèse " - article paru dans Le Républicain du Centre-Ouest d'avril 1974.

 

" Rochefort - Le ciel est vaste et des OVNI (Objets Volants Non Identifiés), on en voit pourtant, ou souvent on croit les voir. Cependant, les "soucoupes volantes" dont tout le monde souriait ont fait place à un sigle : OVNI. Et dès lors, des hommes sérieux s'y intéressent, des savants, des militaires. Nous en avons découvert un, qui les fait remonter à la plus haute antiquité, ce qui n'arrange rien : pourquoi depuis des milliers d'années aucun OVNI, en panne ou accidenté, n'a-t-il pas capoté sur notre planète ?

 

Mais lisez ce témoignage, et jugez vous-même :
A plusieurs kilomètres de Rochefort, dans une commune proche des rives de la Charente, Cabariot est une maison entourée de chènes. Dans ce cadre de repos, vit un homme qui travaille beaucoup. " Sans quoi la vie serait bien embêtante ".

 

M. Jacques Weber, docteur ès sciences physiques chargé d'études électroniques à " l'usine des Bois Déroulés " de Rochefort, membre associé au Commissariat à l'Energie Atomique, est un spécialiste des OVNI qu'il étudie d'une manière scientifique et avec conviction.

 

Il se décrit lui-même comme étant avant tout un chercheur et du reste, plus de vingt brevets ont concrétisé ses études. De Saclay il a été envoyé à Cap Kennedy afin de résoudre un problème de soudure électrique sur des aciers spéciaux. Il met au point actuellement un ordinateur pour lequel deux ans de travaux ont été nécessaires. Voilà pour le technicien. L'homme est un amoureux de la nature, reçoit de nombreux amis, caresse le poney qui vit en liberté autour de sa demeure, et prend soin de deux chats qui lui rendent bien l'affection qu'il leur témoigne.

 

Dans son salon, près du feu de bois, M. Weber parle : " Il n'y a aucun doute dans mon esprit. Les extra-terrestres existent. Qu'on ne me dise pas non plus qu'il y a des hallucinations collectives. Des " objets non identifiés " j'en ai vu moi-même à plusieurs reprises et notamment en 1969, dans le Maine-et-Loire. J'ai pu en photographier un. Il se trouvait exactement à une altitude de 800 mètres, sous un angle de 30 degrès. Et ces mêmes observations sont faites périodiquement depuis quelque 5.000 ans. Pour essayer de comprendre, il faut partir le plus loin possible dans l'histoire des hommes... "

 

La Bible déjà

 

" La Bible... certains vous diront que l'on peut l'interpréter comme on veut, que le Popolnuth qui est le livre sacré des Mayas-Quichi, de même que les livres sacrés des Indes ne peuvent être traduits dans une autre langue sans en déformer le sens exact. A cela, je répondrai : " Comment se fait-il que toutes les légendes, que tous les livres sacrés, que toutes les traditions orales de tous les peuples de la Terre, même les plus arriérés, comme certaines tribus des îles de la Sonde, relatent l'histoire de disques volants... "

 

Il est écrit dans la Bible : " Les fils du ciel qui descendaient sur des nuées flamboyantes ". Dans le Ramayana, il est mentionné l'existence d'objets volants de structure métallique en forme d'oeuf ou de disque, comparés aussi à des nuages azurés ou des roues de feu. Et puis, en 583, Grégoire de Tours fait état du passage de mystérieux globes de feu.
En 1513, un engin très brillant plana au-dessus des mâts du vaisseau sur lequel se trouvait le conquistator Juan de Grijalva, puis il s'éloigna en lançant continuellement des feux. Le 25 janvier 1878, le "Daily News" relate l'apparition à Denison, au Texas, d'un disque lumineux et le décrit comme ayant une forme de soucoupe. Alors qu'en 1952, lorsque dans le ciel de notre planète, survolant tous les pays, des USA à l'URSS en passant par la France, des centaines d'engins furent observés par des milliers de personnes, il faut avoir une sacrée dose de cynisme pour prétendre que tous ces témoins ont eu la berlue... "

 

Le sujet passionne incontestablement M. Weber qui ne veut en aucun cas s'appuyer sur une interprétation ésotérique, mais sur des faits historiques et biologiques. Sur ce chapitre, il précise.

 

Une rigueur scientifique

 

" Il est de preuves difficilement réfutables. Il suffit de lire les récits de la Genèse. Ils deviennent compréhensibles, je dirai même logiques. Ils peuvent enfin être confirmés par des preuves biologiques d'une rigueur scientifique absolue. Il est écrit : " Les fils du ciel trouvèrent les filles des hommes à leur convenance, les épousèrent et de leurs unions naquirent les héros fameux en leur temps... " Si les fils du ciel ont pu faire des enfants aux filles des hommes, il était biologiquement indispensable que les gènes et les chromosomes des uns et des autres fussent les mêmes, et je complète cette affirmation en disant que si les filles des hommes avaient les mêmes chromosomes, c'est que l'origine était commune. "

 

A la fin du siècle dernier, Darwin dans ses théories sur l'évolution des espèces, a prétendu que l'homme descendait du singe et du pithécantrope à l'homme de Cro-Magnon, il fut vainement cherché le fameux chaînon manquant. Maintenant, nous savons parfaitement que l'homme ne peut absolument pas descendre du singe pour la raison que ni les gènes ni les chromosomes ne se ressemblent et qu'il y a donc incompatibilité absolue de croisement entre les deux espèces. Le singe est la forme humanoïde de la planète Terre, avant l'arrivée de l'Homo-Sapiens, de l'Humain ".
" D'où viennent ces extra-terrestres ? " S'ils appartiennent à notre système solaire, ils viennent de Titan, une planète qui est un peu comme la nôtre, et présente une atmosphère bleue, donc qui a de l'oxygène indispensable à la vie. Ma conclusion : incontestablement, nous sommes entourés, observés par des extra-terrestres qui probablement, seront suseptibles de nous aider ".

 

 

Et voici un article paru dans la revue Match de juin 1974 dans la rubrique " Vous et la Science ", par Claudine Vernier :

 

" Un célèbre astronome se demande - à son tour - s'il faut croire aux "soucoupes" et aux petits hommes verts... "

 

" Jusqu'à présent les scientifiques avaient refusé de se pencher sérieusement sur le problème des OVNI. Seuls quelques fanatiques, plus ou moins pourvus de connaissances scientifiques, faisaient, autour de ce phénomène, un militantisme bruyant, assurant avoir rencontré une soucoupe volante à chaque fois qu'ils voyaient passer un hélicoptère. Même les scientifiques de l'US Air Force, pourtant réputés pour leur sérieux, avaient conclu dans un court texte appelé " Le Livre Bleu ", que 94,6 % des cas étudiés n'étaient que des illusions de l'esprit et que 5,4 % étaient demeurés non expliqués. Selon eux, ce faible pourcentage plaidait contre une enquête plus approfondie.

 

" Un célèbre astronome américain, J. Allen Hynek, ose, pour la première fois, dire dans un livre publié aux éditions Belfond, " Les Objets Volants Non Identifiés, mythe ou réalité ? ", que " le problème des OVNI tel qu'il a été étudié par l'US Air Force a été volontairement escamoté ". Hynek accuse les savants rationalistes de ne pas admettre ce qui dépasse leur science et regrette que ce problème OVNI ait été confié à de petits fonctionnaires subalternes qui ne voulaient pas de complications avec leurs chefs, ni qu'on les traite de fous.

 

" J. Allen Hynek a étudié tous les rapports du " Livre Bleu ", interrogeant plusieurs centaines de témoins d'OVNI, et il conclut que le pourcentage des cas restés inexpliqués atteint non pas 5 % mais 23 %. Hynek souligne que les témoins, venus de lieux et de cultures différentes, emploient tous les mêmes mots pour raconter les mêmes choses. Ils voient tous des "soucoupes" et jamais d'éléphants roses.

 

" Sur 80.000 interviewés, 5 % ont vu des humanoïdes, ce qui n'est pas négligeable. Le 21 août 1955, à Kelly Hopkinsville, dans le Kentucky, une ferme où vivait une famille de onze personnes fut assiégée toute une nuit par des petits hommes lumineux, aux yeux énormes. Chaque témoin interrogé séparément fit le même récit.

 

A Socorro, au Nouveau-Mexique, Betty et Barney Hill qui roulaient tard dans la nuit sur une route déserte, furent " enlevés " par des petits hommes verts. Quelques heures plus tard, le couple se retrouva sur le chemin du retour, mais à 55 kilomètres de là, et sans aucun souvenir de ce qui s'était passé. Ayant été mis à plusieurs reprises isolément en état d'hypnose, chacun fit de son côté un récit des faits. Ils racontèrent que, amenés séparément à bord d'une "soucoupe", ils avaient été bien traités par les occupants qui avaient prélevé sur eux des rognures d'ongles et de barbe et même des fausses dents.

 

Les rencontres d'humanoïdes, si elles sont le fruit d'hallucinations, révèlent une peur profonde ancrée dans l'homme : la perte de la possession du sol et de l'hégémonie planétaire. Allen remarque que l'apparition d'OVNI a changé la vie de certains témoins, au même titre qu'une expérience religieuse.
Claude Poher, chef de la division " Systèmes et Projets fusées sondes " à Toulouse, le meilleur spécialiste scientifique français des OVNI, déclare au sujet du livre de Hynek : " Son livre, un des meilleurs du genre, n'est pas un livre scientifique, mais un plaidoyer. La prudence naturelle de Hynek est peut-être exemplaire, mais on pourrait lui reprocher de n'être pas assez audacieux, car, aux Etats-Unis, comme il nous l'a montré, le problème des OVNI est très " bloqué ". Il pense à juste titre que la science peut expliquer ce phénomène, ce qui lui ferait faire un saut magistral ".

 

Voici les documents en question ci-dessous : Notez bien que toutes ces archives sont librement utilisables (notamment pour la recherche et l'éducation) à la condition absolue que les sources et références indiquées dessus, ainsi que mon nom, prénom et adresse de ces sites internet (http://www.sciences-fictions-histoires.com/ et http://herboyves.blogspot.com/) soient mentionnés visiblement. 

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Ovni juin1974 allenhynek poher match

 

Yves Herbo : Et oui, comme vous pouvez le lire ici, le "secret américain" était déjà dénoncé au début des années 1970, et même par un scientifique aussi renommé que Allan Hynek... je pense que l'on peut dire exactement la même chose de la part du scientifique Jean-Pierre Petit par exemple, en ce qui concerne la France, qui est toute aussi cachotière de vérités à son peuple à son avis (et le mien)  que l'est l'état américain...

Yves Herbo, Sciences, F, H, 02-12-2014

Dans OVNI/UFO
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MATIÈRE, ÉNERGIE, INFORMATION et la physique des civilisations extraterrestres

Par Le 01/12/2014

MATIÈRE, ÉNERGIE, INFORMATION et la physique des civilisations extraterrestres

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Ci-dessus : la question suivante est posée par d’éminents savants : ne sommes-nous pas des sortes d’entités virtuelles intégrées à une « matrice » qui serait contrôlée par une forme hyper évoluée de vie extraterrestre ? Nous pensons que nous sommes réels et que nous vivons dans un monde qui ne l’est pas moins, mais selon certains chercheurs audacieux dont fait partie Paul Davies, astrobiologiste de l’Université d’État d’Arizona, nous ne serions que des « sous-programmes » au sein d’un gigantesque programme géré par une civilisation extraterrestre qui pourrait avoir un milliard d’années d’évolution derrière elle. Cette civilisation manipulerait des « structures » situées au-delà de la matière, de l’énergie, et même de l’information. De quoi donner le vertige et de revoir nos idées sur la forme et les capacités que pourraient avoir des entités incommensurablement plus évoluées que nous.

 Table des paragraphes :

.1) Au-delà de la matière et de l’information.

.2) La physique des civilisations extraterrestres.

.3) Guérisons extraterrestres.

.4) L’article du site Ovnis-usa.

.5) La conférence de Jacques Vallée.

 

.1) Au-delà de la matière et de l’information.

Sur l’excellent site Internet « Ovnis-USA », aujourd’hui en sommeil, est publié un article (toujours en ligne le 20/07/2012, et que nous reproduisons ci-dessous) de Casey Kazan pour le Daily Galaxy intitulé « Au-delà de la compréhension humaine » (novembre 2010). Ce court texte amorce une réflexion passionnante sur les apparences que pourraient revêtir des formes de vie extraterrestres très évoluées. Ce qui est fascinant en lisant l’article, c’est d’imaginer que ces extraterrestres pourraient avoir un million d’années d’avance sur nous. Quelle(s) forme(s) aurait un être sensible, conscient et intelligent ayant bénéficié d’une évolution aussi longue ? C’est une question très stimulante pour l’esprit. Elle nous oblige, en effet, à dépasser nos limites conceptuelles actuelles et à nous projeter vers des « horizons lointains », des futurs possibles, qui seront peut-être les nôtres dans un million d’années. En explorant ces territoires de la spéculation situés aux limites de nos capacités de conceptualisation, des chercheurs à l’esprit particulièrement aventureux, ont envisagé la possibilité qu’une intelligence extraterrestre hyper-évoluée disposerait peut-être du pouvoir de manipuler la réalité à un niveau qui nous dépasse. Ils imaginent même, en allant le plus loin possible dans cette voie de réflexion, que la totalité de notre Univers serait une réalité virtuelle créée de toute pièce par cette intelligence. Notre existence humaine ne serait alors qu’un « sous-programme » à l’intérieur d’une inconcevable « matrice » qui aurait peut-être déjà tout planifié. Les intentions et les objectifs de cette « matrice » nous seraient bien évidemment inconnus. Nous serions seulement conscients d’être une minuscule partie d’une structure virtuelle gigantesque qui pourrait abriter une multitude d’autres mondes. Cette conception « virtualiste », si je puis dire, de notre environnement et de nous même n’est qu’une intuition, mais elle nous permet de faire le lien avec une nouvelle vision du réel dont les fondements ne reposeraient plus sur la matière ou les particules élémentaires, ni même sur l’énergie, mais plus fondamentalement encore sur la notion d’information. Dans son ouvrage intitulé « The eerie silence », le physicien australo britannique Paul Davies va encore plus loin. Il se demande, en effet, s’il n’y aurait pas autre chose que de la matière et de l’information dans l’Univers. Il imagine ainsi qu’au-delà du niveau 1 (niveau de la matière) et du niveau 2 (niveau de l’information), il existerait un troisième, puis un quatrième, et même un cinquième niveau de réalité qui seraient tous situés bien au-delà de ce que nous nommons matière et information. Selon Davies, seule une civilisation ayant au minimum un milliard d’années d’évolution derrière elle serait en mesure d’accéder à de tels niveaux et serait capable de les contrôler. Sans aller aussi « haut » et aussi loin que Paul Davies, vers des niveaux de réalité qui sont trop éloignés du nôtre et qui nous demeureront pour longtemps inaccessibles, nous pouvons néanmoins revenir au concept d’information qui est au cour de notre civilisation et de nos modes de vie quotidiens. Ces considérations nous amènent tout naturellement au second article de ce dossier qui est la conférence que Jacques Vallée a donné à Bruxelles le 22 novembre 2011 dans le cadre des Rencontres du « TEDx Bruxelles ». Lors de cette conférence, Vallée expose ce que pourrait être la physique dans cinquante ans. Jusqu’à présent, la physique ne s’est préoccupée que de la matière et de l’énergie. Elle a étudié le comportement de la matière et les lois qui régissent ses mouvements, mais elle a totalement occulté une autre face de la réalité, l’information. Comme le souligne Vallée : « la physique qu’on nous apprend dans les collèges et les universités est la physique de l’énergie, elle a à voir avec les lasers, les couleurs, les particules, la masse et les champs, l’accélération, l’inertie, et toutes ces choses qui vous ont été enseignées à l’école. Le problème est qu’ils nous ont aussi appris que l’information et l’énergie sont les deux facettes de la même pièce, mais ils n’ont pas pris la peine de nous enseigner la physique de l’information, ils continuent de nous apprendre la physique de l’énergie ». Cette façon de concevoir la physique pourrait générer une véritable révolution dans le monde de la recherche dans les prochaines décennies. Après avoir exploré la face énergie/matière, les physiciens devraient, selon Vallée, s’atteler à explorer la face contiguë à celle de l’énergie/matière qui est celle de l’information. Vallée ne donne pas de méthode pratique pour explorer cette mystérieuse face du réel, il se contente d’indiquer une piste de recherche, et nous pouvons être certains que ce qu’il annonce est une voie prometteuse. Délaissant la physique classique qui selon lui ressemble au système de Ptolémée avec ses « cycles, ses épicycles et ses épicycles d’épicycles » qui étaient sensés expliquer le mouvement apparent des planètes, Vallée cherche à comprendre comment fonctionne vraiment la réalité. Comme chez Ptolémée, avec ses particules, ses sous particules et ses « sous-sous-particules », la physique moderne nous donne une image relativement correcte des apparences, mais seulement des apparences. Alors Vallée s’interroge : est-ce bien ainsi que fonction la réalité ? C’est après avoir expérimenté plusieurs expériences de synchronicité (ou coïncidences significatives selon Jung) qu’il s’oriente vers une autre façon d’appréhender le réel.

.2) La physique des civilisations extraterrestres.

Lorsque j’ai lu l’article du site Ovni-usa (« Au-delà de la compréhension humaine ») et entendu par la suite la conférence de Jacques Vallée sur la physique de l’information, j’ai tout de suite compris quel profit je pouvais tirer de cet ensemble d’intuitions et de réflexions pour imaginer ce que pourrait être la physique des civilisations extraterrestres. Pour une civilisation proto-planétaire de Type 0 comme la nôtre, qui est sur le point d’accéder (si nous parvenons à résoudre tous nos problèmes) à une civilisation planétaire globale de Type I, la conférence de Jacques Vallée concernant la physique de l’information ressemble pour moi à une sorte de « prédiction ». Elle annonce en effet la physique qui pourrait servir de base scientifique à cette civilisation planétaire de Type I, et même à une civilisation de Type II (civilisation stellaire). C’est comme si nous étions aujourd’hui à la charnière de deux mondes. D’un côté nous avons l’ancien monde qui fonctionne encore avec la physique classique qui a servi de base à l’édification de toutes les civilisations proto-planétaires apparues sur la Terre depuis l’aube de l’Humanité et qui continue encore de survivre à travers la nôtre (pour combien de temps ?), d’un autre côté, nous avons devant nous le nouveau monde de la civilisation planétaire globale (Type I de civilisation) qui dépassera la physique classique (matière/énergie) pour explorer la physique de l’information (énergie/information). Nous pouvons même penser que cette physique de l’information est sûrement celle qui est utilisée par les civilisations galactiques de Type III et IV. Au-delà, une civilisation de Type V (ou Civilisation Universelle) utiliserait sans doute une physique qui correspondrait aux niveaux 3, 4 et 5 imaginés par Paul Davies. La transition entre la physique classique matière/énergie et la physique de l’information se fera de toute évidence de façon progressive et les deux approches du réel cohabiteront sûrement longtemps ensemble. La physique classique façonne l’univers dans lequel nous vivons aujourd’hui. Elle nous fournit de l’énergie (thermique, nucléaire, solaire, etc..), elle nous permet de nous déplacer librement (moteur à explosion, moteur d’avion, moteur électrique), elle nous donne les moyens de communiquer à distance (ondes hertziennes, fibre optique), de nous informer, de nous cultiver, de gérer nos systèmes (radio, télévision, ordinateur, réseaux), et elle nous procure aussi beaucoup d’autres commodités qui semblent désormais « aller de soi » si je puis dire. Mais tout cela ne repose en définitive que sur une certaine vision du réel qui ne prend en compte qu’une seule de ses faces (matière/énergie). Alors la question que je me pose est celle de savoir comment la physique de l’information pourrait transformer notre environnement ? Quelles applications pourrions nous tirer de cette physique ? Il faut reconnaître que c’est une question difficile parce que nous ne disposons, au moment où j’écris ces lignes, d’aucun moyen de savoir, même de façon approximative, ce qu’une telle physique serait capable de faire dans un futur plus ou moins proche. C’est comme si un physicien de la Renaissance (Galilée ou Jérôme Cardan par  exemple) essayait d’imaginer le fonctionnement d’une centrale nucléaire ou celui d’un ordinateur. Ce serait pour eux une tâche impossible parce que ces brillants esprits ne possédaient pas à l’époque les outils conceptuels pour le faire. Ce qu’ils savaient en physique ne pouvait leur être d’aucune aide pour comprendre notre monde moderne. Nous sommes à peu près dans la même situation qu’eux vis-à-vis de la physique de l’information. Tout ce que nous pouvons supposer c’est que dans ce type de physique les « opérations » si je puis dire s’effectueraient au niveau de l’information qui organise la matière et les organismes vivants. Une telle physique serait peut-être capable de fabriquer des objets simplement en « ordonnant », selon un plan et un programme précis, l’information dans la matière. Pour fabriquer un objet de consommation (voiture, machine à laver, ordinateur, etc..), nul besoin d’utiliser une usine comme celles que nous connaissons aujourd’hui pour fondre les pièces, les souder entre elles, et assembler les composants électriques et électroniques pour parvenir au résultat souhaité. Il suffirait d’agir directement au niveau de l’information qui est l’autre face de la matière/énergie pour arriver au même résultat. Pour soigner les être vivants, le procédé serait le même. Nul besoin de fabriquer des médicaments ou d’injecter des substances chimiques dans le corps, le traitement ce ferait directement au niveau de l’information. Les fractures seraient réduites par le même procédé. Dans le cas des organismes vivants je suppose que c’est le même processus qui se produit lors d’une guérison miraculeuse à Lourdes, à Fatima, ou lors de la rencontre avec un ovni. Nous y voyons un « miracle » alors que le procédé réside dans la maîtrise de la physique de l’information. Les guérisons de Fatima sont d’ailleurs un bon exemple pour illustrer le fait qu’une civilisation de Type II ou de Type III pourrait utiliser la physique de l’information pour obtenir des résultats qui sembleraient « miraculeux ». Nous savons en effet que les événements de Fatima sont d’origine extraterrestre et que le phénomène appelé abusivement la « danse du Soleil » était la manifestation d’un disque volant (ovni) au-dessus d’une foule réunissant près de 70 000 personnes. A Fatima, des personnes gravement malades ont été totalement guéries alors qu’elles avaient été témoins des évolutions extraordinaires d’un ovni en forme de disque. Je pense que la technologie utilisée par les extraterrestres à Fatima pouvait mettre en ouvre des applications issues de la physique de l’information.

Classification des civilisations : http://www.lesconfins.com/Civilisations.pdf

Pour plus d’informations sur Fatimahttp://www.lesconfins.com/fatimaovnis.htm

.3) Guérisons extraterrestres.

L’ufologue Preston Dennett (Académie d’Ufologie) a écrit une étude intéressante intitulée « Guérisons extraterrestres, récits authentiques » publiée aux Éditions Trajectoire pour l’édition française en 2012. C’est la première fois, à notre connaissance, qu’un chercheur réunit de façon systématique et dans un même volume, plus d’une centaine de cas de rencontres avec des ovnis (105 cas) dans lesquelles figure un épisode de guérison. Certes, les cas présentés sont de valeur inégale, mais l’ensemble de l’étude est suffisamment convaincante pour mettre en évidence le modus operandi des ovnis capable de produire des résultats parfois très spectaculaires sur des lésions physiques qui peuvent être mortelles (cancers). L’intérêt de ce travail original et novateur pour notre sujet réside dans le fait que les guérisons qui surviennent lors de la rencontre avec un ovni suggèrent que les méthodes médicales mises en oeuvre pourraient utiliser une technologie impliquant une physique de l’information si chère à Jacques Vallée (ci-dessous sa conférence). Si nous prenons comme exemple l’ovni de Fatima, nous constatons que sa manifestation a généré des guérisons chez certaines personnes sans intervention directe (physique) sur elles. Un témoin rapporte que sa mère qui souffrait d’une tumeur à l’oeil se trouva guérie spontanément simplement parce qu’elle était sur les lieux de l’apparition de l’ovni. D’autres personnes ont été guéries d’un handicap physique important de façon quasiment instantanée. Dans le livre de Preston, les personnes qui ont bénéficié d’une guérison rapide et complète ont été très souvent mise en présence d’un ovni qui a dirigé sur elles un mystérieux rayon de lumière. Il cite le cas d’un policier du Texas qui avait été mordu à la main par un jeune crocodile (main gonflée et douloureuse) qui a été guéri très rapidement après que sa blessure ait été touchée par un rayon lumineux provenant d’un ovni. Preston rapporte aussi le fameux cas du docteur X (cas français) qui a aussi été étudié par Jacques Vallée, dans lequel le témoin a été guéri d’une blessure et d’un handicap (raideur chronique d’une jambe) après avoir été la cible d’un rayon lumineux provenant d’un disque. Dans le cas de Fatima (non cité par Preston), il faut aussi noter que des guérisons se sont manifestées longtemps après les apparitions de l’ovni en 1917.

Certaines des guérisons les plus spectaculaires ont fait l’objet d’une enquête médicale très poussée et elles impliquaient presque toujours des personnes atteintes de maladies incurables. Ces guérisons obtenues sur le long terme suggèrent une manipulation de l’information a un niveau qui dépasse notre entendement. Dans ces cas de guérison obtenues bien après le passage de l’ovni c’est tout le contexte de la guérison qui est impliqué : le lieu, le sol, l’eau, le sanctuaire, le pèlerinage, la foule des pèlerins, etc.. .L’étude du dossier des guérisons impliquant des ovnis pose laquestion de savoir comment ils opèrent pour obtenir des résultats qui pour nous relèvent du « miracle ». Je pense que si notre science est totalement incapable de les expliquer c’est parce que ces guérisons impliquent l’utilisation d’une autre physique qui n’est pas la physique humaine telle que nous la connaissons aujourd’hui. Cette physique est peut-être capable d’agir directement au niveau de l’information contenue (imbriquée ou sous jacente) dans la matière (matière inerte et matière vivante). Cette physique serait capable de rétablir un organe, un muscle ou un os dans un état parfait comme si ces parties du corps n’avaient jamais été endommagées par la maladie ou un accident. Si le couple énergie/information est bien ce qui en définitive fabrique notre réalité, une technologie capable de maîtriser ce niveau serait à même de modifier à sa guise le monde matériel et les organismes vivants. Concrètement, nous ne savons pas encore comment cela peut fonctionner, mais dans 50 ou 100 ans la physique sera peut-être capable de nous le dire, du moins c’est ce que pense Jacques Vallée.

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Ci-dessus : le phénomène ovni serait responsable de certaines guérisons spectaculaires. Les personnes impliquées dans ce type de guérison disent avoir été touchées par de mystérieux rayons lumineux provenant d’un ovni. La guérison est souvent immédiate et définitive.

.4) L’article du site Ovnis-usa.

Source : http://ovnis-usa.com/2010/11/23/au-dela-de-la-comprehension-humaine/

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Stephen Hawking nous a récemment alertés en déclarant que le contact avec une civilisation extraterrestre avancée pourrait avoir de graves conséquences pour l’espèce humaine. On se souvient de cette remarque d’Arthur C. Clarke, pour lequel « toute technologie suffisamment avancée serait indiscernable de la magie ». Ci-dessus : Arthur C. Clarke devant les décors de « 2001, l’Odyssée de l’espace » (film de Stanley Kubrick sorti en 1968), dont le scénario a été largement inspiré par les nouvelles (notamment « La sentinelle » de 1951) du célèbre écrivain de science fiction. Pour Clarke« toute technologie suffisamment avancée serait indiscernable de la magie ». C’est exactement ce à quoi nous assistons avec la manifestation du phénomène ovni, et plus spécifiquement avec les guérisons induites par lui.

Sur les traces de ces précurseurs, des experts de renommée mondiale, tels le physicien Sir Martin Rees de l’Université de Cambridge et Paul Davies, astrobiologiste de l’Université d’Etat d’Arizona, se sont demandés, dans le cas où nous serions confrontés à une technologie extraterrestre de loin supérieure à la nôtre, si nous serions seulement capables de réaliser ce dont il s’agit. Une technologie en avance d’un million d’années ou plus, pourrait nous sembler miraculeuse.

En fait, Davies explique dans son livre « The Eerie Silence » (« L’inquiétant silence ») qu’une technologie très avancée n’est peut-être même pas basée sur de la matière. Qu’elle pourrait ne pas avoir de dimensions, ni de formes déterminées, ni de contours bien définis. Qu’elle serait dynamique à tous les niveaux d’espace et de temps. Ou, inversement, que nous ne pourrions discerner ses comportements. Qu’elle ne consisterait pas en un assemblage d’éléments distinctifs, mais qu’il s’agirait plutôt d’un système, ou d’une subtile corrélation de choses sur un plan supérieur. Davies se demande s’il n’y a pas en réalité « autre chose que de la matière et de l’information ». Il écrit : « Il y a cinq cents ans, on ne pouvait entrevoir le concept (aujourd’hui familier) d’une information servant à manipuler des objets, ou le principe de logiciels ».

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Ci-contre : couverture du livre de Paul Davies, « The Eerie Silence ». L’Univers semble désespérément muet et aucun signal intelligent n’a été détecté par le programme SETI depuis 50 ans. Rappelons que Davies a pris la direction du programme Seti en 2005. Ce fait étrange signifie-t-il que nous sommes les seuls créatures intelligentes dans toute la Galaxie ou que nos méthodes d’écoute du ciel sont tellement primitives qu’elles n’ont absolument aucune chance de capter le moindre signal émis par une civilisation extraterrestre plus évoluée que nous ? L’écart technologique entre elle et nous pourrait être tel, que ce silence inquiétant des espaces infinis nous donne l’impression que l’Univers est absolument « muet ». Un indien d’Amérique qui communique avec des signaux de fumée pourrait-ils capter une émission de télévision transmise par ondes hertziennes ? Serait-il même en mesure d’imaginer qu’un tel système de communication puisse exister ?

Se peut-il qu’il y ait une dimension encore plus élevée (que l’information et la matière), hors de toute expérience humaine, qui organise les électrons ? Dans l’affirmative, nous serions incapables d’observer ce « troisième niveau » au plan informationnel et encore moins à celui de la matière. Nous devons être ouverts à la possibilité qu’une technologie extraterrestre avancée, âgée d’un milliard d’années, pourrait fonctionner à un troisième niveau - peut-être même à un quatrième ou cinquième niveau - tous totalement incompréhensibles pour l’esprit humain dans son état évolutif actuel, en 2010 (Natacha, pour Ovnis-USA).

.5) La conférence de Jacques Vallée.

Source : http://www.doublecause.net/index.php?page=Jacques_Vallee.htm

Le Docteur Jacques Vallée est un astronome, informaticien et romancier français (vivant aux Etats-Unis dans la région de San Francisco) qui s’est distingué à plusieurs reprises de façon remarquable et très originale :

- pour avoir été choisi par Steven Spielberg comme le modèle de François Truffaut dans le film, « Rencontres du troisième type »,

- par son établissement de la première carte informatisée de la planète Mars pour la Nasa,

- par son expertise internationalement reconnue dans l’étude des objets volants non identifiés (ovnis).

- pour être l’auteur de nombreux livres d’anticipation et avoir reçu le prix Jules Verne,

- pour les travaux qu’il a dirigé dans le cadre du projet Arpanet qui est le prototype du réseau Internet.

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Et j’en oublie, mais une chose est sûre, c’est qu’avec Jacques Vallée on plonge toujours en avance dans le futur tout en conservant une approche sérieuse et rationnelle, et ceci bien que les sujets abordés par Jacques soient extraordinaires. C’est la raison pour laquelle il a été invité à donner une conférence dans les fameuses rencontres « TEDx Bruxelles » qui invitent régulièrement des renoms de la scène internationale de la science et de la technologie. Cette cession titrée « A day in the Deep Future » était consacrée à l’approfondissement d’un thème tout indiqué pour Jacques Vallée, s’agissant d’anticiper les développements de la science et de la technologie dans les 50 années à venir. Le titre de l’intervention de Jacques Vallée était « Une théorie de Tout (le reste) ».

Comme vous l’aurez remarqué sur le document ci-dessus, ou dans l’extrait, Jacques Vallée parle de ma recherche et de mon livre « La Route du Temps », ce qui peut surprendre. Cela s’explique par le fait qu’après avoir assisté à l’une de mes conférences (à l’Institut Métapsychique International à Paris) puis lu mon livre, il a reconnu dans la théorie de la double causalité ce qu’il appelle de la « mainstream physics », ce qui signifie, dans le contexte, qu’elle représente pour lui un « courant dominant » de la nouvelle physique des 50 ans à venir.

Pour ceux qui ont du mal avec l’anglais, voici la traduction de cet extrait :

« Voici maintenant ce qui commence à être un courant dominant de la physique : le Docteur Guillemant, en France, est un physicien du CNRS et dans son dernier livre « La Route du Temps », il développe la thèse que les synchronicités sont dues à une double causalité. Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique ».

En résumé de sa conférence, Jacques Vallée propose essentiellement une nouvelle vision du monde que les physiciens, selon lui, vont faire émerger dans les années qui viennent et qui repose sur la physique de l’information. Dans cette vision, notre Univers devient un immense réservoir d’informations où l’espace et le temps ne sont que des productions conceptuelles de la conscience que nous avons d’elles, y compris ce qu’on appelle les dimensions qui sont elles aussi des créations « pratiques » de la conscience, comme le fait de ranger efficacement des livres dans une bibliothèque par étagères, rangées et piles (x,y,z). Il cite judicieusement les physiciens James Maxwell et Leo Szilard qui ont été parmi les premiers à soulever les paradoxes de la thermodynamique qui conduisent à faire l’analogie entre l’énergie et l’information. Il nous parle ensuite des coïncidences et de son propre vécu en la matière, avec ses amis dans sa résidence Californienne, avec un conducteur de taxi ou encore lors d’expérimentations avec le médium Uri Geller lorsqu’ils partageaient le même programme de recherche sur la vision à distance. Il dresse une liste de physiciens qui se sont intéressés au problème des coïncidences, et il cite en premier lieu le fameux couple C. G. Jung et Wolfgang Pauli qui ont étudié les synchronicités. Il énonce alors ma thèse que les coïncidences sont des manifestations des artefacts de notre monde d’informations, causées par le fait que le futur est déjà là, et qu’une double causalité est à l’oeuvre. Il conclut en encourageant les recherches pour que les physiciens retrouvent l’ « enfant perdu » de la physique, la petite soeur de l’information, celle qui nous fera comprendre pourquoi l’espace et le temps ne sont que des illusions de notre conscience.

Si vous êtes intéressé(e) par ces thèmes, la conférence de Jacques Vallée peut être visionnée dans son intégralité sur le site web de « TEDxbrussels » :

http://www.tedxbrussels.eu/2012/speakers/jacques_vallee.html

1-illusjvh.jpg (ci-contre : illustrations conférence Jacques Vallée).

Je vais essayer de me procurer une version sous-titrée, mais en attendant en voici une traduction complète faite par mes soins :

" Merci beaucoup. C’est merveilleux d’être de retour à Bruxelles. On m’a donné le défi de discuter avec vous des 50 prochaines années de la physique dans une pièce sombre et sans fenêtre une heure après le déjeuner. Je vois déjà certains d’entre vous effrayés par la perspective d’équations et de calculs tensoriels. Je ne vais pas faire ça. J’ai appelé ma présentation « Une Théorie de Tout (le reste).

Aujourd’hui les physiciens professionnels développent diverses théories du tout pour essayer de réconcilier les deux meilleures théories de la physique actuelle : la relativité générale et la mécanique quantique. Il y a quelques « sales petits secrets » là-dedans qu’ils ne vous disent pas.

Le premier est que ces deux théories, dont chacune fonctionne très bien dans son domaine, sont en violentes contradictions avec notre monde quotidien, spécialement sur la question de la gravité. Donc, l’idée est d’essayer de développer des théories du tout conciliantes, en quelque sorte, comme la théorie des cordes qui pourrait unifier ces deux champs dominants de la physique.

L’autre « sale petit secret » est que dans tout ça nous avons un enfant qui manque à l’appel.

L’enfant égaré est la petite soeur de la physique (illustration ci-dessus à gauche), c’est la physique de l’information et c’est d’elle dont j’aimerais vous parler cet après midi. La physique qu’on nous apprend dans les collèges et les universités est la physique de l’énergie, elle a à voir avec les lasers, les couleurs, les particules, la masse et les champs - peu importe ce qu’est un champ - et l’accélération, l’inertie et toutes ces choses qui vous ont été enseignées à l’école. Le problème est qu’ils nous ont aussi appris que l’information et l’énergie sont les deux facettes de la même pièce, mais ils n’ont pas pris la peine de nous enseigner la physique de l’information, ils continuent de nous apprendre la physique de l’énergie.

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(ci-dessus : illustrations conférence Jacques Vallée).

Maintenant, revenons au 19ème siècle, où James Maxwell, en discutant de thermodynamique, considéra ce qui se passe lorsque vous versez un liquide froid dans un liquide chaud : il se forme une zone à température moyenne entre ces deux composants. La seule façon d’empêcher ça serait qu’un petit démon, le « démon de Maxwell », soit là pour séparer les molécules, et ceci malgré les lois de la thermodynamique qui disent que les deux liquides vont se mélanger et atteindre une température moyenne. Leo Szilard, qui était un collègue d’Einstein en 1929, alla un peu plus loin et dit: « Pour pouvoir faire ça, le démon aurait besoin d’informations pour savoir quelles molécules sont chaudes, et quelles molécules sont froides. Si le démon connaît ces informations, alors il peut en tout état de cause conserver les liquides séparés et ils n’atteindront jamais une température moyenne ».

Mais cela veut dire qu’il y a autant d’informations qu’il y a d’énergie dans le système et que l’information et l’énergie sont les deux facettes d’une même pièce.

Donc, où se trouve la « soeur manquante » de la physique ?

La physique de l’énergie a affaire, à nouveau, avec les particules, les atomes, les forces fondamentales, la masse, l’entropie, les champs, les dimensions d’espace, x, y et z, et t pour le temps, et le moment, l’inertie (etc..). Mais nous ne parlons jamais des concepts similaires du coté de la physique de l’information et ma thèse est que dans les 50 prochaines années, nous le ferons. Je dois vous avouer que l’on est dans un domaine où tout le monde cherche la révélation, mais je pourrais aussi bien vous confesser pourquoi je me suis éloigné de la physique. J’ai obtenu un haut diplôme en physique seulement parce que j’étais bon en maths, c’est pourquoi je pouvais voir au-delà des équations pour trouver la réponse. Mais j’en suis sorti pour un certain nombre de raisons. D’abord, je n’ai jamais pu comprendre ce que signifiait le fait que le temps soit une dimension.

On vous explique : « Ok, il y a x, y et z », ce que je tire de l’expérience commune, et on vous dit : « Pensez au temps de la même façon, sauf que dans l’équation vous placez un petit « i » devant « t » pour la racine carrée de -1, mais oublions ça. Ce qui compte, c’est de traiter le temps comme l’espace et alors tout marche bien. Et c’est ce qu’on fait en relativité générale et dans d’autres domaines de la physique. Je ne pouvais jamais appréhender ça parce que vous savez, je peux aller de ce coté, ou je peux aller de l’autre coté. Avec le temps, je ne peux pas, il ne m’est pas permis de le faire. Donc, on est très bon pour dire comment le temps passe, on ne sait pas pourquoi il passe. De la même façon, on est très bon pour dire comment les choses tombent, on ne sait pas pourquoi elles tombent. Et là aussi, ce n’est pas quelque chose qu’on vous a appris en physique au collège, on ne vous a jamais dit qu’on ne savait pas expliquer ces deux choses là.

1-illusjvl.jpg(ci-dessus  : illustrations conférence Jacques Vallée)

La troisième chose que je ne digérais pas, c’était les particules.

Vous savez, on a des particules à l’intérieur de l’atome et ensuite des particules à l’intérieur des particules : on a des particules à l’intérieur des électrons et des photons et partout ailleurs. Ensuite, comme ça ne marche encore pas très bien, on a des particules de sous particules et ça me rappelle quelque chose qui est arrivé à l’astronomie au Moyen Age lorsqu’on avait des cycles et des épicycles et des épicycles d’épicycles… Si on continue de faire ça, tout va bien sauf que ce n’est pas ainsi que la réalité fonctionne, aussi je pense qu’ils devraient continuer de faire ça (les physiciens modernes). Ils devraient continuer avec la physique de l’énergie, on a atteint des choses merveilleuses avec cette science, mais ce n’est pas ce que je veux réellement faire.

Donc, je suis revenu à la soeur manquante, à chercher cette petite soeur manquante de la physique et il apparaît que cela pose des questions fondamentales au sujet de la nature du temps et aussi au sujet des choses qui nous arrivent dans la vie, comme les coïncidences.

Le 20 juillet 1996, nous avions une maison à la campagne au nord de San Francisco, un endroit merveilleux plein d’acajous et nous avions des amis à dîner et l’un d’eux était une femme qui nous a dit qu’elle allait participer à une pièce de théâtre à Mendocino county et dans la pièce elle devait lire quelque chose en français et elle n’avait pas pratiqué le français depuis un bon moment. Alors elle demanda si nous avions un livre en français et nous avions une bibliothèque avec des livres en français et en anglais, ma femme choisit ce roman de René Barjavel, « La peau de César », elle me le donna et je l’ouvris à une page au hasard et lu un passage au hasard qui étais : « J’étais dans le Boeing qui explosa après son décollage à l’aéroport de Kennedy, une bombe dans la soute, 132 morts, vous vous souvenez ? ». Eh bien, c’était trois jours après qu’un Boeing avait décollé de l’aéroport de Kennedy et explosé au dessus de l’Atlantique et nous en avons tous été choqués. Et si vous y pensez, si vous parlez de cette sorte de coïncidence avec vos amis, vous vous apercevrez que nombreux sont ceux à qui il est déjà arrivé ce genre d’expérience. Ce n’était pas de la prémonition, c’était trois jours après l’accident de la TWA-800, mais cela nous a bouleversés sur le moment, puis nous l’avons oublié. C’est le genre de chose que vous effacez de votre conscience.

Quelques scientifiques ont réfléchi profondément à ce sujet, revenons au Moyen Age. Facius Cardanus, au 15ème siècle, a écrit dans son journal qu’il avait réussi à accomplir certains rites pour faire apparaître les éléments de l’air dans son laboratoire. C’était une chose très à la mode au 15ème siècle et ces créatures apparurent devant lui. Il y avait sept sylphes, les créatures de l’air. Deux d’entre eux étaient les chefs, ils s’approchèrent de lui et il leur demanda ce qu’ils savaient au sujet de la nature de l’Univers. Les deux sylphes n’étaient pas d’accord.

L’un d’eux dit : « Eh bien, Dieu a créé l’Univers une fois pour toutes et nous sommes là ».

L’autre dit: « Non, Dieu a créé l’Univers instant après instant et s’il s’était arrêté une minute, tout aurait disparu ».

 Donc, ce « clicker » n’est pas le même que celui d’avant, c’est une autre instance du même « clicker ». Mais ces « clickers » sont générés par quelque chose d’un plan supérieur, ce qu’en tant qu’ingénieur informatique, je comprends parfaitement. Cela prend sens. Cela ne prend aucun sens en termes de physique de l’énergie, mais cela prend parfaitement sens en termes de physique de l’information.

 Et là, vous avez les deux modèles du monde : vous avez le modèle de la physique classique et celui de la mécanique quantique.

Plus récemment, quelques personnes ont cherché la petite soeur de la physique, à commencer par Wolfgang Pauli, l’un des fondateurs de la mécanique quantique, Carl Jung - et il y a eu une intense correspondance entre Pauli et Jung -, Paul Kammerer, Arthur Koestler, David Bohm, Max Velmans, Philippe Guillemant, en France, Landauer et Seth Lloyd et bien d’autres.

Carl Jung a travaillé avec Pauli et il a établit un catalogue des coïncidences qui lui sont arrivées. Une fois, il était à une conférence dans une autre ville et au milieu de la nuit il s’est réveillé avec la sensation qu’il y avait quelqu’un dans la chambre. Il se leva tout de suite et vérifia qu’il n’y avait personne dans le voisinage, mais il avait ressenti quelque chose qui avait heurté son front et quelque chose qui l’avait heurté derrière la tête. Il retourna s’endormir et le jour suivant il reçut un télégramme l’informant que l’un de ses patients s’était suicidé en se tirant une balle dans la tête et la balle avait pénétré le front jusque derrière la tête.

Carl Jung, dans ses livres, mentionne un certain nombre de coïncidences remarquables.

J’ai eu une autre aventure de ce genre. Dans les années 70, j’ai été interpellé par la question du nombre de sectes apparaissant en Californie - mais aussi en France et partout ailleurs - autour de l’idée des extraterrestres - et quelques-uns de ces groupes se faisaient appeler « le culte de Melchizedek ». Vous savez, ils s’inspiraient de la figure biblique de Melchizedek.

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Ceci (ci-dessus à droite), est une représentation de Melchizedek à la cathédrale de Chartres, qui est très belle. Melchizedek est une figure de la Bible très intéressante, très mystique et très mystérieuse. C’est une figure très puissante parce qu’elle introduit Abraham et, vraiment, Melchizedek était l’origine des trois religions du Livre : l’Islam, la religion Juive et le Christianisme. J’avais une interview à Los-Angeles, je pris un taxi au hasard dans le trafic et passai l’interview. De retour chez moi, je regardai la note du conducteur du taxi et cette note était signée Melchizedek.

Dans OVNI/UFO
Ovni mars1974 galley ministre

OVNIs et parlement français : archives

Par Le 30/11/2014

OVNIs et parlement français : archives

 

MAJ

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Achives CNROVNIS : « Note à l’attention de messieurs les parlementaires »

PARLEMENT : UNE NOTE D’INFORMATION SUR LES OVNIS

(dépêche Agence Transcontinentale de Presse du 12/12/1980)

 

(ATP) A la demande d’un certain nombre de parlementaires s’intéressant au problème, la « Commission nationale de recherches sur les objets volants non-identifiés », a rédigé une brève note d’information résumant à l’intention de nos députés et sénateurs, l’essentiel des données de ce mystérieux et pourtant célèbre dossier.

Selon ce document, M. Raymond Barre (1er Ministre) aurait reçu dès 1978 un volumineux rapport de près de 1000 pages du Centre National d’Etudes Spatiales, lequel serait réputé n’être accessible ni aux journalistes, ni mêmes aux chercheurs. Cette note rappelle aussi la création du GEPAN en 1977, ainsi que la décision prise par M. Galley, alors Ministre des Armées, d’étendre les compétences dévolues à la Gendarmerie à des enquêtes spécialisées sur le terrain, chaque fois qu’un ou plusieurs témoins révèlent avoir rencontre un objet spatial insolite. Précisons qu’aux dires de la Direction de la Gendarmerie nationale, les-dits rapports d’enquête sont, eux aussi réputés incommunicables…avant 60 ans !

L’une des conclusions rédigée par la CNROVNI(S) est qu’il existe bien en France, en effet, tout comme d’ailleurs aux Etats-Unis, un véritable « Black-out », qui gêne le travail des chercheurs et enquêteurs privés, et ne peut qu’irriter un public de plus en plus concerné, et surtout, très désireux d’en savoir plus. Ses rédacteurs suggèrent enfin la création en France d’une commission parlementaire d’enquête permanente, à l’instar de ce qui existe déjà au Parlement britannique. »

 

COMMISSION NATIONALE DE RECHERCHES Sur les objets volants non identifiés JORF du 29/08/1975

                                                           Paris, le 18 juin 1980

NOTE A MESSIEURS LES PARLEMENTAIRES

 

« LE DOSSIER OVNI(S), PROBLEME POLITIQUE AUTANT QUE SCIENTIFIQUE »

Messieurs les Parlementaires,

Depuis qu’à la date du 7 octobre 1954, deux députés français, MM. De Léotard et Nocher posèrent leur question écrite à Monsieur le Secrétaire d’Etat à l’Air, aucun parlementaire, à notre connaissance, n’aura pris l’initiative d’interpeller notre Gouvernement au sujet du dossier des « objets volants non identifiés », en abrégé « OVNI(S) », terminologie adoptée et reconnue par les milieux scientifiques pour désigner les fameuses « soucoupes volantes » encore appelés « M.O.C » (mystérieux objets célestes) ou « OVNI ».

C’est d’autant plus regrettable que le dossier « OVNI(S) » (en anglais « UFO » ou « unknown flight object », s’est révélé, depuis la date du 24 juin 1947, comme étant une affaire non seulement du plus haut intérêt pour les sciences, mais aussi et encore, pour ne pas dire surtout, comme une question aux implications multiples, notamment dans les domaines de la sociologie, des « médias », de la défense et de la politique.

Il n’est pas question dans le cadre de la présente note, essentiellement rédigée à l’adresse des parlementaires, de retracer un historique complet des « OVNI(S) ». Nous rappellerons simplement et pour mémoire, que des objets spatiaux étranges et ressemblant à des machines ont de tout temps été observés, y compris à l’époque de l’Empire Romain, à proximité plus ou moins immédiate de notre planète et, dans notre paysage social, à une époque remontant à la fin de la deuxième guerre mondiale puisque c’est à la fin de celle-ci qu’ont vit apparaître pour la première fois la notion de « foo-fighter » ou « fantôme volant » et que c’est seulement en 1947, avec la fameuse observation de l’américain Kenneth Arnold au Mont Rainier (Etat de Washington) que naquit la très populaire appellation de « soucoupe volante »

De 1940 à 1980, le phénomène « OVNI(S) », dont certains esprits sceptiques avaient imprudemment prophétisés la disparition, a au contraire affirmé son caractère à la fois permanent et planétaire. Si l’on estime généralement que le nombre total des observations d’ « UFO »  effectuées sur une période de quarante années, avoisine le chiffre de 90 millions, le nombre proprement dit de cas effectivement observés et scientifiquement répertoriés sur ordinateur  ou autrement, se chiffre par dizaines de milliers.

A cet égard, l’un des fichiers les plus élaborés, selon la méthode informatique, est celui du Dr Saunders, qui comporte entre 60000 et 80000 cas environ.

Mais revenons au présent :  en cette année 1980, il est important de souligner qu’il ne s’écoule pas de semaines, sans qu’au moins une ou plusieurs observations, rapprochées ou éloignées, à haut coefficient d’étrangeté et de crédibilité (pilotes, militaires, ingénieurs, scientifiques, policiers, ruraux, etc…) soient rapportées, le plus généralement, par le truchement des grandes agences de presse, ou de la radio et de la télévision, en provenance du monde entier.

Aussi bien, le portrait-robot de l’OVNI est il aujourd’hui assez bien connu : « l’OVNI – quelques soient par ailleurs ses formes et ses dimensions – (ses formes sont infiniment nombreuses, et ses dimensions peuvent aller du ballon de rugby au vaisseau géant de plusieurs centaines de mètres et quelque fois plus ! ) – se caractérise par son absence de bruit (sauf exception), des manipulations de lumières très étranges et très variées (dont les fameux faisceaux dits « tronqués »), des apparitions et disparitions très souvent quasi-instantanées, mais presque toujours rapides, voire brutales, ses facultés de virage à angle droit, d’accélération ou de décélération ou de statisme à volonté, toutes performances réputées, aujourd’hui encore, impossibles pour nos engins conventionnels, même les plus sophistiqués. La même observation vaut pour ses effets sur notre environnement, en cas de survols à haute ou basse altitude et surtout, d’atterrissages virtuels ou effectifs : effets électromagnétiques puissants, pouvant provoquer des pannes de courant à haute tension, ou des arrêts de moteurs de voitures ; traces au sol, indélébiles, en ce sens que des effets de calcination au sol ou sur la végétation peuvent subsister très longtemps après leur passage ou leur présence.

Peu de savants à « label » officiel ont consenti jusqu’à présent à se pencher sérieusement sur un phénomène qui les déconcertaient, en dérangeant maintes conceptions bien établies, pour ne pas dire érigées en dogmes, eux-mêmes réputés immuables ; en revanche, de nombreux chercheurs privés ont entrepris à partir de données restreintes dont ils disposaient, un véritable travail de déchiffrage, dans des conditions rendues fort ingrates, par suite d’un manque de moyen d’une part et de l’existence, il faut bien le dire, de tabous intellectuels, culturels ou religieux, principalement imputable à notre attitude anthropocentriste et rationaliste.

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