OVNIs : Années 1950, des pilotes et des militaires témoignes

yvesh Par Le 04/02/2019 0

Dans OVNI/UFO

OVNIs : Années 1950, des pilotes et des militaires témoignes

OVNI et Pilotes de Chasse 3

 

Ovni france lacchauvet 1952

 

Cet article plus ancien est à intégrer dans le dossier "OVNI et Pilotes de Chasse" dont voici le premier volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-et-pilotes-de-chasse-les-cas-1976-et-1980.html

Et le second : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-rapports-des-pilotes-d-avions.html

 

Dans cet article un peu "spécialisé", vous trouverez de réels témoignages de pilotes civils ou militaires, mais aussi de personnels militaires au sol (gendarmes aussi) impliqués lors d'apparitions de phénomènes aériens identifiés... comme n'étant pas explicables par des phénomènes naturels ou technologiquement humains... Tous ces témoignages sont des extraits de différents ouvrages connus et de plusieurs époques, beaucoup en France mais également dans d'autres parties du monde, et ont tous faits l'objet de vérifications et enquêtes, tant par des ufologues que par des services officiels comme les gendarmeries ou polices militaires ou de contre-espionnages... Les sources sont répertoriées en fin d'article. Cet article fait partie d'une enquête informative et éducative historique et est composé d'extraits limités exclusivement à un sujet bien défini.

(1) : Aérodrome de Brétigny, le 24 juin 1954. " Ce dossier m'avait été communiqué, en 1955, par le bureau scientifique du Ministère de l'Air, alors que je rassemblais la documentation de mon premier livre " Alerte dans le ciel ". " Voici encore une histoire passablement irritante, et à laquelle nous n'avons pu donner d'explication ", m'avait dit le lieutenant-colonel Martin en me le remettant.

Il était environ 15 h 30, ce 24 juin 1954. Aux commandes d'un " Ouragan ", un pilote du centre d'essais en vol s'apprêtait à atterrir. La visibilité était parfaite. La tour de contrôle n'avait indiqué aucun autre appareil dans le secteur. Pourtant, alors qu'il amorçait un virage, le pilote aperçut, sur le trois quart avant gauche de son avion, deux objets qui évoluaient parallèlement à sa propre trajectoire.

" Je les pris pour deux " F 84 " en maraude, écrit-il dans son rapport. Ils suivaient approximativement le cap 220. Je décidai de les intercepter et j'amorçai un virage pour les rattraper. Ce virage aurait dû normalement m'amener à leur hauteur. Je me retrouvais, à ma grande stupéfaction, à 3 kilomètres derrière eux ! Jamais, poursuit le pilote, je n'ai vu chose pareille en plein ciel ! Les deux objets m'apparaissaient comme deux fuselages ovoïdes, vus en bout, et liés par une poutre. Leur écartement était de 40 mètres, leur altitude de 9 000 mètres. Bien qu'ayant mis toute la gomme, je ne pus m'en rapprocher. Ils devaient évoluer à une vitesse supersonique. Et, chose étrange, ils se " dandinaient ".

Se basant sur les renseignements précis de ce rapport, le Bureau scientifique procéda à plusieurs essais de reconstitution. Tout ce que les enquêteurs purent établir d'après les indications du pilote, qui avait précisé que l'objet remplissait les trois quarts de sa glace avant, c'est qu'en réalité cet objet était beaucoup plus gros ou beaucoup plus près. En tout cas, il ne ressemblait à aucun appareil ou prototype connus.

L'étrange engin, vainement pris en chasse par le pilote de "l'Ouragan", fut revu le 18 octobre 1954, entre Saintes et Royan, par deux automobilistes. Les deux témoins reprennent presque mot à mot la description du pilote : un objet " en forme de balance " qui se dandinait dans le ciel "...

(2) : Camp de Mailly (Aube). L'observation remonte à fin octobre 1954. Ce dossier m'avait été également communiqué par le Bureau scientifique du Ministère de l'Air. Les témoins appartenaient tous aux services spéciaux de l'armée de l'Air. Parmi eux, le colonel Decker, ingénieur en chef de la SCAN (Société nationale de Constructions Aéronautiques du Nord), et ancien ched de la section des engins téléguidés, au Ministère de l'Air. M. Decker et plusieurs autres techniciens, dont le colonel qui, par la suite, rédigea le rapport transmis au Bureau scientifique, s'apprêtaient à quitter le camp de Mailly, où ils venaient de procéder aux essais d'engins antichars téléguidés, lorsque soudain, légèrement au nord par rapport au soleil couchant, quelque chose apparut dans le ciel.

" Il était exactement 17 h 30, relate le rapport de l'officier. Le soleil venait de disparaître derrière l'horizon. L'objet évoluait à une hauteur angulaire comprise entre 20° et 45°. On aurait dit un "petit segment de droite", avançant avec une inclinaison de 30° sur la verticale ".

Prodigieusement intéressés, on s'en doute, les techniciens suivaient la marche de l'apparition. L'objet continua d'avancer dans cette position pendant vingt-cinq à trente secondes, puis il bascula autour de son centre de gravité, et se réduisit à un point qui, très vite, disparut. Le rapport, de par la qualité des témoins, est troublant. Tous savent reconnaître en vol et identifier non seulement les avions ordinaires, mais aussi les prototypes et la plupart des engins téléguidés.

(3) : Foire de Metz, 10 octobre 1954. Vers 23 heures, un projecteur de D.C.A., installé au stand de l'Armée à la Foire de Metz, et qui balayait le ciel pour la plus grande joie des badauds, accrocha soudain dans son faisceau un mystérieux objet, un globe lumineux, immobile en plein ciel et qui, selon l'expression de certains témoins, "scintillait comme une boule d'arbre de Noël". Une dizaine de servants (YH : des militaires donc) se trouvaient autour du projecteur. Le rayon était orienté à la verticale. La chose semblait se trouver à environ 10 000 mètres d'altitude.

Suite ci-dessous :

Afin de s'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène ou d'une illusion d'optique, on décida de procéder à un nettoyage complet du projecteur. On changea aussi les charbons et on le ralluma. L'objet était toujours là. " Il a au moins 50 mètres de diamètre ", estima l'officier. De nombreux curieux, qui s'étaient groupés entre temps autour du projecteur aperçurent aussi la "boule de Noël". Elle resta là jusqu'à 23 heures, heure à laquelle on se décida à éteindre le projecteur. Le radar avait sans cesse balayé l'espace sans rien accrocher. Cela pouvait signifier deux choses : ou bien l'objet n'était pas métallique ou bien il se trouvait au-delà de la portée utile des radars du type de celui qui fonctionnait à Metz.

(4) : Aérodrome de Francfort, Allemagne, 11 octobre 1954. Une séance d'entraînement se déroulait à l'école de vol à voile. Un moniteur exécutait une démonstration devant une vingtaine d'élèves pilotes. Ceux-ci suivaient des yeux les évolutions du planeur, à quelque mille mètres au-dessus du terrain. Parmi eux se trouvaient plusieurs anciens de la Luftwaffe.

Soudain, arrivant à grande vitesse, bien au-dessus du planeur, surgit un disque argenté, légèrement renflé au centre. Pas le moindre bruit, alors qu'au sol on percevait le bruit presque imperceptible de l'air fendu par les larges ailes du planeur. Le disque ne semblait pas très haut : 3 000 mètres peut-être. Pendant deux minutes, il évolua lentement au-dessus de l'aérodrome, puis brusquement accéléra et disparut rapidement à l'horizon.

(5) : Belesta (Ariège) le 16 octobre 1954. Peu après 21 h 30, une centaine d'habitants de Belesta virent apparaître au-dessus du "Rocher-de-Millet", une boule lumineuse extrêmement brillante, qui s'éleva au-dessus de la montagne, resta un instant immobile, descendit pour disparaître derrière les rochers, et recommencer son manège. Le phénomène apparaissaient cependant en des points différents. Il était très aisé de prévoir sa réapparition, car une lueur se dessinait nettement à travers les arbres du dessus de la falaise. Cette lueur faisait place à nouveau au disque lumineux, dont l'éclat demeurait toujours éblouissant. Il en fut ainsi pendant huit à dix minutes environ, soit jusqu'à 21 h 40. Puis un deuxième disque se manifesta aux côtés du premier, mais nettement à l'écart. Tous deux présentaient rarement le même éclat ou la même coloration. Tandis que l'un était blanc brillant, l'autre prenait une couleur vert pâle, intensément lumineuse.

Cette phase dura à peine deux minutes. Et un troisième disque surgit à son tour, qui, avec les deux autres, se mit à dessiner dans le ciel une ronde étourdissante. Les trois disques changeaient fréquemment et subitement de coloration. Une nouvelle couleur était apparue : un rouge orangé, relativement foncé, mais très lumineux, dont la tonalité, dirent les témoins, était comparable à certains rouges que l'ont voit dans une rosace ou vitrail de cathédrale lorsqu'ils sont traversés par un rayon de lumière.

A 21 h 45, le phénomène cessa brusquement. Dès le début, la brigade de gendarmerie avait été alertée, et les gendarmes furent ainsi parmi les principaux témoins. Tout paraissant terminé, le docteur Millet (YH : un nom de la région), président de l'Aéro-Club, voulant en savoir plus, invita le chef de brigade et un autre témoin à l'accompagner en voiture jusqu'au plateau du pays de Sault, à 900 mètres d'altitude, au-delà de la forêt. Un quart d'heure plus tard - il était alors 22 h 05 - le véhicule arrivait sur la route dominant la grande prairie de la route de Bunague (Aude). Les automobilistes purent alors contempler la phase ultime. En effet, apparaissant au zénith du hameau de la Bunague, une très vive lueur vert pâle descendit à très grande vitesse en direction de Belvis. Elle s'évanouit subitement avant d'atteindre Belvis à environ 25° à 30° au-dessus de l'horizon. 

Redescendus à Belesta, le docteur Millet et ses compagnons apprirent que la lueur avait été vue à la même heure et paraissait se diriger vers ce même rocher de Millet, si brillamment illuminé vingt minutes auparavant...

 

 

(6) : Zurich, Suisse, le 07 août 1954. Cette observation est certainement l'une des plus précises qui aient été faites à l'époque. Pour la première fois, une observation minutieuse et détaillée d'un OVNI put être faite à l'aide de jumelles. Ce jour-là, vers 16 heures, l'attention de centaines de Zürichois fut attirée par un objet difficilement identifiable, qui brillait dans le ciel. Parmi les témoins se trouvait un capitaine de l'aviation helvétique qui, par chance, avait ses jumelles à portée de la main. C'est à lui que l'on doit le rapport suivant, qu'il adressa au Bureau fédéral :

" Concerne l'observation d'un objet volant non identifié. J'estime de mon devoir de porter à votre connaissance cette observation d'un OVNI. Date : 7 août 1954. Lieu et heure : Zurich, 16 h 15. Temps : 5/8° couvert. Plafond : 1 300 mètres. Vent d'Ouest de 60 km/heure au-dessus des nuages. Durée de l'observation : environ une minute, avec jumelles militaires. Circonstances : de la fenêtre de mon appartement situé près de la place de Schaffouse, j'observais des avions de sport qui tournaient autour de la ville. En même temps, je suivais un ballon d'enfant qui, poussé par le vent, dérivait vers l'ouest, en direction du lac, gagnant sans cesse de l'altitude jusqu'à devenir un point minuscule.

Soudain, dans la même direction que le ballon, j'aperçus un disque sombre, de la grosseur d'une pièce d'un centime, qui semblait se trouver immédiatement sous le plafond de nuages. Je crus d'abord qu'il s'agissait d'un ballon plus gros. Mais, curieusement, ce disque, à la différence du ballon, n'était pas déporté par le vent. Je me saisis aussitôt de mes nouvelles jumelles et observai ce qui suit : La forme de l'OVNI ressemblait d'une manière frappante à celle d'une soucoupe renversée. Son épaisseur était d'environ le sixième de son diamètre. On pouvait très nettement distinguer une large couronne ronde entourant une surface circulaire, dont le diamètre représentait environ la moitié du diamètre de l'objet. Il ne m'a pas été possible de déterminer si la surface circulaire à l'intérieur de la couronne était creuse ou non.

La couleur de la large couronne changeait constamment, passant d'une teinte argentée au rose, puis au bleu. La pureté pâlote des teintes était frappante. Lorsque la teinte passait au rouge, les contours de l'OVNI semblaient imprécis et incandescents. Mais ils restaient nettement délimités tant que la teinte était argentée ou bleue. L'OVNI tanguait légèrement suivant son axe vertical, à la manière d'une toupie sur le point de s'arrêter. A des intervalles d'environ quatre secondes se dégageait derrière lui une fumée brun foncé, qui se dissolvait aussitôt dans l'air. Après avoir observé l'OVNI pendant une minute environ, je supposai qu'il resterait quelques temps encore sur place et allai au téléphone avertir un ami. Je ne pus malheureusement pas l'atteindre. Lorsque je revins à la fenêtre, l'OVNI avait disparu. Je continuai à scruter ce secteur du ciel avec mes jumelles. Lors d'une éclaircie momentanée, je pus encore distinguer un minuscule point brillant. Il m'est très difficile d'estimer la grosseur de l'OVNI mais elle ne doit pas être supérieure à 15 mètres. Sur l'échelle des jumelles, il occupait quatre graduations. Compte tenu de l'angle d'observation, de 225° environ, et de l'altitude de l'OVNI, le calcul permet d'aboutir au même ordre de grandeur ".

Ce rapport, confirmé par des centaines de témoignages, fit l'effet d'une bombe au quartier général de l'armée suisse. Les services de renseignements de l'Aviation suisse, avec lesquels j'avais pris ce contact à l'époque, m'avaient confirmé l'authenticité de ce document. Ils furent catégoriques dans leur commentaire : " L'observation faite le 07 août, au-dessus de Zurich, appartient sans aucun doute possible à la catégorie des objets volants non identifiés. "

(7) : Aéroport de Dusseldorf, Allemagne, 10 juin 1954. Le pilote d'une compagnie privée s'apprêtait à amorcer la procédure d'atterrissage. Il volait à 4 000 mètres. Le ciel était clair. Le soleil commençait à descendre sur l'horizon. Le chronomètre du bord marquait 18 h 50.

Soudain, sur la droite de l'appareil, un éclair fulgurant accrocha le regard du pilote. Et il aperçut, légèrement sur l'avant de l'avion, un objet métallique scintillant au soleil. L'objet était rond et plat. Il évoluait à environ 1 200 mètres de l'avion, et sensiblement à la même altitude. Son diamètre pouvait être d'une quinzaine de mètres. Pendant trois minutes, il se maintint à la hauteur de l'avion, puis, brusquement, il accéléra rapidement et disparut dans les nuages. Entre temps, l'avion était arrivé au-dessus de l'aéroport de Dusseldorf-Lohausen. Du sol, on avait suivi l'étrange manège. Tous les témoins furent unanimes : il ne pouvait s'agir d'un ballon météorologique en raison de la vitesse de l'engin. 

" En tout cas, conclut le pilote en racontant son aventure, je n'avais qu'une crainte : c'est que ce "truc " me fonce dessus ! " Cette déclaration d'un ancien as de la Luftwaffe - dix-huit victoires homologuées - situe bien le caractère insolite et inquiétant de l'objet observé.

(8) : Aérodrome de Villacoublay, Yvelines, 29 août 1952. 19 h50. Cette observation a été faite par le personnel de la station météo de l'aérodrome. Elle a fait l'objet d'un rapport militaire, contresigné par l'aspirant D... et les autres membres de l'équipe de garde :

" 1. Aux environs de 19 h 30 (Temps Universel), Michel T... et moi-même discutions près de la station, tout en regardant apparaître quelques étoiles dans le ciel sans nuage. Notre attention fut soudain attirée par l'apparition, secteur est, d'un point lumineux brillant, avec un éclat bleu très prononcé. Ce point se déplaçait en ligne brisée, et par saccades. Sa vitesse apparente ne semblait pas très élevée. Intrigués, nous installâmes le théodolite de la station, en prévenant nos camarades de travail. Le point lumineux se déplaçait toujours, un peu moins vite cependant, après avoir pris une direction apparente de marche sud-est - nord-ouest. Saisi dans l'oculaire du théodolite, il apparut sous la forme d'un trait lumineux (blanc incandescent bordé de noir et accompagné de deux traînées bleutées perpendiculaires au trait lui-même). Ces traînées étaient peut-être dûes aux déformations provoquées par les lentilles du théodolite.

Suivi de façon constante, le point lumineux continua à se déplacer dans la direction sud-est à nord-ouest, pour aller se fixer, à 20 h 30 TU, en un point du ciel sensiblement proche du zénith (inclinaison 77, azimut 109). Parvenu à ce point, l'objet nous a semblé s'éloigner en altitude, son image se rapetissant dans l'oculaire du théodolite. En déréglant la lentille de cet appareil, nous obtînmes une image floue, composée d'un cercle violet entouré de circonférences d'un vert vif, sur lesquels apparaissaient des points verts beaucoup plus clairs. Nous relevâmes également, à partir de 20 heures T.U., la présence d'une tache rouge vif tranchant sur le bleu vif du point lumineux. "

" 2. Durant l'observation de ce point, l'attention du caporal-chef J..., qui venait de rentrer et, par conséquent, ignorait tout de l'affaire, fut attirée par l'arrivée d'un deuxième point lumineux. Il s'agissait d'une lueur d'un rouge incandescent, comparable à la lueur d'un phare d'atterrissage. Sa chute apparente avait cessé. Pris dans l'oculaire du théodolite, ce point lumineux apparut sous la forme d'un cercle parfait, jaune blanc, accompagné de traînées irrégulières, comme jaillissant par saccades du cercle en question. Elles semblaient, à leur apparition, " se tordre en coup de fouet ". Apparu à l'est, l'objet reste stationnaire quelques instants, avant de repartir rapidement vers l'est en diminuant d'éclat, puis en laissant un halo diffus, dû sans doute à la présence de cirrus élevés invisibles à cette heure de la nuit, à savoir 21 h 45 T.U. "

" Nous observâmes une nette réapparition deux minutes plus tard (azimut 316, inclinaison 6), avec un déplacement très prononcé du point lumineux d'est en sud-est. L'objet parut enfin se fixer sur le fond des étoiles, dont il sembla suivre le mouvement apparent. "

3. A 22 h 45 T.U. apparut, secteur nord-ouest, une lueur rouge et bleue que nous confondîmes tout d'abord avec les feux à éclipses d'un appareil de ligne. Mais la lueur, très vive, demeura silencieuse et immobile, puis se déplaça lentement. Observée au théodolite, elle apparut sous la forme d'une tache de couleur rouge vif, passant au jaune puis au vert. Ayant abandonné l'observation de ce point pour relever la position du précédent, nous nous aperçûmes, en revenant à cette observation, que la lueur avait complètement disparu... "

Dans le commentaire de ce rapport, qu'il cite dans son livre " Lueurs sur les Soucoupes Volantes ", Aimé Michel écrit fort justement : " ... Mais le détail le plus troublant du rapport de Villacoublay est assurément contenu dans cette petite phrase qui conclut l'observation n° 2 : " L'objet parut enfin se fixer sur le fond des étoiles dont il sembla suivre le mouvement apparent... Ce petit point dans le ciel, ce n'était qu'un point. Aucun bruit, aucun tonnerre sur la ville calme. La base vivait un soir comme les autres. Et pourtant, s'il est vrai que ce petit point à peine visible dans le champ des étoiles suivît le mouvement du ciel et non plus celui de la Terre, qu'il se fût fixé en un point de l'espace, totalement dédaigneux de nos définitions géographiques, que son immobilité à lui fût celle de la voûte nocturne, et non plus celle, trompeuse, de la Terre, si tout cela est vrai, ce soir-là n'était pas un soir comme les autres... Que signifie, en effet, la position d'immobilité par rapport aux étoiles prise par l'objet ? Qu'il reprenait sa liberté par rapport au mouvement de rotation de la planète. L'engin regardait sous lui la Terre tourner, ayant dans le dos l'ensemble immobile des étoiles. A quelle altitude était-il ? On a failli le savoir : mais il n'y avait personne à l'observatoire, et la station météo d'Orly, alertée, n'a pas eu la curiosité de jeter un coup d’œil... " (YH : Nous sommes en 1952, le premier Spoutnik russe n'existe pas encore...).

(9) : Le Bourget, 13 juin 1952. " Vers 1 heure du matin, par ciel couvert, une boule de feu plus grosse qu'une étoile a parcouru le ciel dans le sud-ouest du terrain après une longue période d'immobilité. Ce phénomène a été signalé par l'avion "FBEFM", qui l'a lui-même indiqué à la tour de contrôle du Bourget. Cette boule disparut à l'horizon en scintillant, et en effectuant un déplacement de plus en plus rapide. Il faut noter, ajoutait le communiqué officiel, que dans la journée du 12 à 13 h 45, par deux fois, une personne nous a téléphoné de Montmartre pour signaler à la tour de contrôle la présence d'un disque argenté au nord de Paris. " Les milieux officiels ne trouvèrent aucune explication " rationnelle ". Mais le pilote du "FBEFM", M. Navarri, qui devait s'écraser au sol près de Lyon en 1956, fut affirmatif sur un point : " Cela n'était certainement pas un ballon, car ça se déplaçait contre le vent ". Trois semaines plus tard, le 8 juillet 1952, la tour de contrôle du Bourget aperçut à nouveau un OVNI. Il était à peine 4 heures du matin quand l'un des contrôleurs le vit passer. Il laissait derrière lui une double traînée lumineuse. L'engin fonçait vers le nord. Le contrôleur eut le réflexe prompt : saisissant son téléphone, il appela la station météo de l'aérodrome de Lille-Lesquin. Les employés sortirent immédiatement. Ce fut pour apercevoir les deux traînées lumineuses, vers le nord-ouest en direction de la Belgique. L'OVNI était déjà passé. La communication téléphonique avait demandé trois minutes. L'objet volait donc à plus de 4 000 kilomètres/heure. (Nous sommes en 1952...).

(10) : Nuit du 13 au 14 août 1956, au-dessus de Lakenheath, Angleterre. Un OVNI est détecté simultanément par deux radars militaires. Un avion à réaction décolle pour le prendre en chasse. Son radar détecte à son tour l'OVNI. Le pilote pointe ses canons vers la cible à l'aide de son radar de bord et l'annonce par radio. Mais l'OVNI, dont les radaristes au sol ont déjà pu apprécier les possibilités de déplacements supérieurs à celles des appareils de chasse les plus performants, va faire la démonstration de ses stupéfiantes capacités de manœuvre : il vient brusquement se placer derrière son poursuivant. Celui-ci, malgré des tentatives de plus en plus brutales ne peut parvenir à le " décrocher ". Finalement, à court de carburant, le pilote interrompt cet engagement inégal et se pose.

(11) : 17 juillet 1957. Un avion à réaction RB 47 de l'armée de l'Air américaine équipé d'appareils ECM (Electronique de contre-mesures) permettant de détecter les émissions de radars ennemis est suivi par un OVNI pendant 1 300 kilomètres entre le Mississippi et l'Oklahoma. L'OVNI a été observé visuellement de multiples fois par les pilotes qui le décrivent comme une lumière intense. Il a été en même temps détecté par les radars au sol et par les appareils ECM, au fur et à mesure de la progression du RB 47. Les manœuvres de l'OVNI démontrent à l'évidence qu'il s'agit d'un engin inconnu en raison de ses performances. Il disparaît brutalement tant à la vue des pilotes que sur les écrans radars et réapparaît aussi soudainement, effectuant ses manœuvres à des vitesses qu'aucun avion à réaction ne peut atteindre à l'époque.

(12) : avril 1952. Don Kimball, Ministre de la Marine américaine, observe 2 vaisseaux aériens en forme de disque au cours d'un vol officiel vers Hawaii. L'avion accompagnateur, avec à son bord l'amiral Arthur Radford, mesure sur son radar de bord des vitesses de 2500 à 3000 km/h. Un rapport est envoyé à Washington par radio. A son retour, la CIA essaie de faire pression sur le ministre afin de le persuader de modifier son témoignage. Celui-ci riposte en ordonnant à l'Office of Naval Research d'entreprendre une enquête. (" Aliens from space " de Donald Keyhoe, Londres, Panther Books, 1973 p. 27).

Yves Herbo : il ne s'agit que de 12 témoignages, bien sûr. Mais 12 témoignages de professionnels dont on peut difficilement mettre la parole et les compétences en doute. 12 témoignages répartis sur une dizaines d'années, les années 50. Une période où les premiers satellites artificiels n'existaient pas encore, une période où internet n'existait pas, où les ordinateurs personnels n'existaient pas et où les communications étaient plus longues et touchaient moins de monde, où les trucages individuels de films ou photos étaient très difficiles et beaucoup plus compliqués. Et 12 témoignages très sérieux parmi des dizaines, des centaines, rien que sur cette décennie. Et pourtant, des témoignages très proches et semblables à ceux recueillis depuis maintenant plus de 70 ans (minimum car on retrouve dans de vieilles archives, (y compris d'un certain Fort), des témoignages assez semblables en fait dès la moitié du 19ème siècle, avec des vagues de "cigares volants" et même de "tasses" volantes - sans parler de certains textes historiques plus lointains encore qui font réfléchir...). En fait, les témoignages de militaires, de pilotes et marins, de gendarmes et soldats - y compris sur des bases nucléaires et des centrales d'énergie nucléaire, des officiers de police, mais aussi des fonctionnaires, des docteurs et des scientifiques (n'en déplaise à certains sceptiques un peu trop hypocrites) vont se multiplier dans les décennies qui ont suivies, jusqu'à nos jours où même des astronautes retraités ont osé parler... Mais notre monde n'a pas changé pour autant : au contraire, pourrait-on dire ! Les atteintes aux libertés de base, aux égalités nécessaires sont au contraire, semble-t-il, de plus en plus nombreuses et l'obscurantisme (y compris politique et économique) est revenu en force, dirait-on. Non, c'est assez prouvé et certain maintenant, nous ne sommes pas seuls sur cette petite Terre, nous avons même souvent de la visite. Mais l'aveuglement d'une majorité qui se croit impuissante et l'obsession de la possession matérielle d'une minorité toute puissante font que la Terre régresse de plus en plus. Non point sur sa technologie et ses sciences, mais sur sa spiritualité et sur sa propre conscience... Au nom de son confort et de son économie, de "son petit bout de terrain", une partie de l'humanité est prête à sacrifier et assassiner une autre partie de l'humanité ! Il faut se ressaisir très vite, car la roue du destin tourne et des civilisations entières ont disparu parce qu'elles ne voulaient voir que le côté matérialiste et très temporel des choses... nos visiteurs ont tenté de nous prévenir, à mon avis, mais nous faisons comme si de rien n'était... des nations et peuples autrefois victimes sont devenues orgueilleux et parfois pires que leurs anciens bourreaux, tout simplement parce qu'ils estiment avoir le droit de vivre là où elles sont actuellement, en refusant la même chose à d'autres nations... quelle grossière erreur, qui risque de coûter très cher à l'ensemble de l'Humanité... C'est un message que je perçois depuis maintenant quelques semaines, et qui semble se préciser de plus en plus. C'est un avertissement à l'ensemble de l'Humanité...

 

Des détails de l'été 1952 où les OVNI sont repérés par radar et vus par de nombreux témoins sur Washington.

 

(1), (2), (3), (4), (5), (6), (7), (8), (9) : " Face aux Extra-terrestres - Le dossier français des atterrissages (1947-1975) " de Charles Garreau et Raymond Lavier, Editions Jean-Pierre Delarge (1975)

(8) : " Lueurs sur les Soucoupes Volantes ", de Aimé Michel, éditions Mame, (1954)

(10), (11) : " OVNIS 1999, Le Contact ? " de Jean-Claude Bourret, éditions Michel Lafon, (1997)

(12) : " OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES  - Un Pilote de ligne parle " de Jean-Gabriel Greslé, éditions Guy Trédaniel (1993)

 

Cet article plus ancien est à intégrer dans le dossier "OVNI et Pilotes de Chasse" dont voici le premier volet : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-et-pilotes-de-chasse-les-cas-1976-et-1980.html

Et le second : https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/ovni-ufo/ovnis-les-premiers-rapports-des-pilotes-d-avions.html

 

Yves Herbo, Sciences, Faits, Histoires, 04-02-2015, 04-02-2019

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