Il s'agit d'une affaire liée donc aux OVNI et à leurs éventuels pilotes ou passagers (en cas de pilotage par une IA ou à distance !). Cette affaire avait commencé en novembre 2014 (via les découvreurs de ces diapos et aussi par Anthony Bragalia qui est un enquêteur indépendant et avait cherché de son côté si ce que disaient les découvreurs et ufologues était vrai... mais il se pourrait bien que les toutes premières rumeurs datent de 2013 ! : https://ufocon.blogspot.fr/2013/09/the-rumored-new-roswell-evidence-by.html) mais a connu son principal développement en 2015, et j'en avais parlé à plusieurs reprises :
Bon, comme vous pourrez le lire à la fin du 3ème article ci-dessus, une grosse conférence s'est tenue le 08-05-2015, présentée par Jaime Maussan (qui n'est pas du tout à l'origine de la découverte de ces deux diapos mentionnées mais qui a mit ses moyens audio-visuels et ses relations à disposition des ufologues américains...) dans la plus grosse salle de conférence de Mexico. Plus de 7000 personnes sont venus assister à cette conférence, ce qui représente l'un des plus grands rassemblements du public sur un sujet très controversé comme l'est le sujet OVNI et extra-terrestres potentiels... entrée payante, vidéos en streaming payantes, la salle (chère il est vrai car pouvant réunir 10000 personnes) et les moyens audio-visuels et de diffusion, ont été à priori amortis... Mais comme je le disais en 2015, " des gens trop impliqués financièrement et professionnellement dans et avec le milieu ufologique n'arriveront jamais à convaincre une majorité du public, tout simplement parce qu'ils sont trop impliqués, justement, et trop "bénéficiaires" d'une approbation quelconque... C'est peut-être triste à dire pour ceux qui ne voudraient en effet que la vérité, juste la vérité et sans contre-partie, mais cette vérité ne proviendra certainement pas d'une personne "spécialiste" du sujet ou fortement impliqué dans celui-ci, et surtout en en vivant professionnellement comme certains "ufologues" (attribut et "métier" qu'ils se donnent à eux-mêmes bien souvent et sans grande justification ! Je ne vais pas me faire que des amis avec ces propos, mais je ne suis pas là pour ça : sur ce sujet, je suis un témoin curieux de vérité, c'est tout...). Il y a eu trop de canulars, de triches, trucages et mensonges pour que cela soit le cas. Je pense que la vérité proviendra directement de nos visiteurs, quand et où ils l'auront décidés, peut-être via des témoins "au-dessus de tous soupçons", mais rien n'est moins sûr : peuvent-ils faire eux-mêmes confiance en l'être humain devant la montagne de canulars érigée par ce dernier (et aussi les autorités) à leur encontre ? Déjà, même si de vrais spécialistes de la photographie ont analysé et authentifié ces diapos, ces dernières sont tout de même soupçonnées comme fausses : le public ne fait même plus confiance en des spécialistes ou des scientifiques, les seuls à pouvoir prouver quoi que ce soit... : l'alien sur les diapos a été presque immédiatement comparé et assimilé à une momie d'enfant antique, telle que l'Institut Smithsonien en a présentée une (égyptienne) pas plus tard qu'en 2014 (un mauvais hasard ?)... ". Et je ne peux m'empêcher de faire un certain parallèle avec l'affaire actuelle des "Reliques momifiées du Pérou", dans laquelle on retrouve aussi Jaime Maussan, qui a réussi à nouveau à s'imposer comme étant incontournable dans le milieu ufologique des amériques...
Malgré l'abandon de l'affaire par les découvreurs et même par Bragalia, Nolan et la majorité des ufologues américains, suite à l'apparition de certaines preuves (mais en était-ce vraiment finalement ?) démontrant à priori que la petite momie présente sur ces deux diapos était un enfant indien de deux ans découvert en 1896 par L.S. Palmer, (mais que les photos dataient bien de 1947, d'où confusion et le fait que même les sceptiques ont reconnus qu'il n'y avait eu aucune fraude en la matière), nos irréductibles mexicains ont continué d'enquêter. Et Jaime Maussan, profitant de la nouvelle conférence à Barcelone du 20-09-2017 sur les Relique momifiées du Pérou, a relancé l'affaire en voulant prouver que la petite momie présente sur les diapos ne pouvait pas être la momie d'un enfant de deux ans trouvée par Palmer... et avec plusieurs arguments, dont des photos de la réelle momie découverte par Palmer...
L'une des deux photos originales... très floue pour être honnête...
Mais voyons tout ça, ainsi que ces photos... :
Les précédents articles résument bien l'affaire, bien qu'il y manque la photo "reconstituée" de la pancarte (minuscule sur l'original de la diapo) de la vitrine et de son texte, qui a mit fin officiellement à l'affaire (pour les sceptiques surtout !). Mais il est bon de se replonger dans cette conférence du 08-05-2015 et de voir les arguments et historique de l'affaire présenté à cette occasion, puis de voir ce qu'il s'est passé depuis les deux ans et demi après cette conférence, jusqu'à la nouvelle d'il y a quelques jours... Malheureusement, il n'existe pour l'instant aucune vidéo traduite en français, il n'y a que de l'anglais sous-titré en espagnol, mais c'est déjà ça car cela existe bien...
L'auditorium de Mexico, lieu de la conférence du 08-05-2015
Les débuts de la conférence ne concernent que l'affaire Roswell en elle-même, sans aborder du tout ces fameuses diapos. Jaime Maussan présente l'ensemble des invités présents puis le premier conférencier James Hurtak, suivi de l'ancien ministre de la défense canadiennePaul Hellyer, qui n'est pas présent, mais que tout le monde voit sur un écran géant via Skype. Ces deux personnes parlent plus largement du phénomène OVNI mais aussi des nombreuses interactions avec des entités physiques rencontrées par des contactés ou enlevés, dès 1947, voir avant si on considère certains textes antiques ou du Moyen-Age. L'ex ministre canadien affirme de surcroît posséder des informations de premier plan sur des relations secrètes entre certains gouvernements de pays de la Terre et quelques civilisations extérieures à la Terre...
de gauche à droite : T. Carey, J. Hurtak, R. Dolan, D. Schmitt, J. Maussan, A. Dew
C'est Adam Dew qui est chargé de présenter enfin l'affaire des "diapositives de Roswell". Dew raconte l'histoire de la découverte et envoie une interview vidéo de la dame qui a trouvé la boîte de diapositives, qui est la soeur d'un ami proche de Dew, et qui a découvert des photos en 1989 lors du nettoyage de la maison d'un couple américain défunt et sans enfant, Bernerd et Hilda Blair Ray, en Arizona.
Le témoin qui a découvert les diapositives
L'écran géant montre également les entretiens filmés avec les experts photographiques (entre autres Rod Slemmons, Directeur du Musée de la photographie de Chicago pendant plusieurs années, et un spécialiste Kodak qui a vérifié que les diapositives étaient bien des diapositives Kodak fabriquées en 1947 et que les supports étaient du type utilisé par Kodak au milieu des années 1940), qui ont analysé les diapositives et qui les ont datés définitivement : entre 1947 et 1949.
Après vient une autre interview filmée aux USA : le dernier témoin en vie qui a vu les corps retrouvés à Roswell : l'ancien militaire Eleazar Benavides.
Eléazar, à l'époque, avait 20 ans et était un pilote de l'US Army Air Force, assignés à l'aéroport militaire de Roswell, Nouveau-Mexique.
En 1947, il a été membre de l'Escadron de l'air, groupe N° 509 390, situé à Roswell, dans l'année où l'accident s’est produit. Il commente que le corps visible dans la diapositive correspond tout à fait à ce qu'il a vu dans le hangar 18 à Roswell. Il fait remarquer qu'il y avait des différences dues à l'état modifié par la préservation du corps de la diapo. Quand il l’a vu alors qu'il venait de mourir, il n’avait pas tout à fait cet aspect ! Et puis ses proportions étaient différentes, encore intactes.
Voici un extrait de l'interview de Donald Schmitt et Maussan, qui dans l'original est beaucoup plus long et donne de nombreux autres détails intéressants de Benavides sur ce qu'il a vu à l'époque :
Don Schmitt : " Est-ce ce que vous l'avez vu en 1947 ? (le corps visible sur les diapositives NDR)
E. Benavides : En partie, oui. Je dis « en partie » parce que cela a été photographié beaucoup plus tard. Après que cette créature soit morte.
Don Schmitt : C'est les mêmes caractéristiques ?
E. Benavides : Oui.
Don Schmitt : Cela vous convient ?
E. Benavides: Oui, il ressemble un peu à celui que nous avions emmené à l'hôpital. A ce moment encore, il respirait ...Il était toujours en mouvement, les muscles essayaient de se déplacer. Regardez, vous pouvez voir beaucoup de différences avec l'aspect humain, regarder sa poitrine...
Don Schmitt : C'est bien la même tête ?
E. Benavides : Oui, un peu, quand je l'ai vu, il était plus joufflu, c'est pourquoi je le dis avec certitude qu'il est mort bien avant. L'aspect est très semblable, si je pouvais le voir devant moi, je pourrais confirmer. (Benavides a été très impressionné par l'odeur des corps retrouvés à Roswell NDR). Je ne peux que confirmer leur similitude. Les corps étaient plus robustes que cela, mais il est pratiquement le même. Lorsqu'ils les ont mis sur des civières... voir très similaire. Après qu'ils aient été placés dans des boîtes, en particulier ceux qui étaient déjà décédés, j'étais là quand ils les ont enlevés. Je voudrais pouvoir vous en dire plus. Je peux dire que c'est très similaire à ce que j'ai vu. Il ressemble à ceux que j'ai vu à l'époque. Ceux que j'ai vu avaient un corps plus robuste, mieux constitués....
Don Schmitt : On pourrait dire qu'ils sont les mêmes ? Quant à l'ampleur et la proportion.
E. Benavides : la structure de la poitrine était un peu différente. Ils avaient un corps plus grand.. plus développé. Un thorax plus développé par rapport à ce que nous pouvons voir sur cette photo.
Don Schmitt : vous avez parlé de taille en proportion avec le corps et la tête ?
E. Benavides : Oui, c'était un peu inhabituel.
Don Schmitt : vous vous rendez compte que vous pouvez être le dernier témoin, le dernier témoin qui a vu les corps trouvés ?
E. Benavides : je peux dire ce qui suit : c'est très proche de ce que j'ai vu cette nuit-là. Mais nous devons considérer qui étaient plus robustes. Ils avaient plus de chair. La principale chose que je n'ai pas vu à ce moment-là étaient les pieds. Ce que vous avez ici, est très proche de ce que j'ai vu. Nous avons eu à signer des papiers (obligations de garder le secret N.D.R.). Beaucoup d'entre nous ont été impliqués dans les services du renseignement militaire.
J. Maussan : Pour nous, cette photographie est très importante.... C'est la seule qui a vu le jour. Vous êtes la seule personne qui peut nous dire si ce corps ressemble à ce que vous avez vu alors. Est-ce la même créature que vous avez vu ? Nous avons besoin de vos déclarations sur cette affaire. C'est le seul moyen pour certifier quelque chose, c'est pourquoi votre témoignage est si important.
E. Benavides : Maintenant, il y a une chose que je ne vous ai pas dit.... Cela ressemble beaucoup à ce que j'ai vu.... En ce temps-là, les créatures étaient encore en vie. Pourquoi les ont-elles mis dans un hangar ? C'était hors de notre contrôle.
J. Maussan : Pour l'histoire : pourriez-vous dire ce que cette photo témoigne ?
E. Benavides: Je pense que c'est une preuve que vous avez et que je n'ai jamais eu. Je pense que si les gens avaient eu l'occasion à ce moment-là de témoigner, les choses auraient été plus faciles... C'est tout ce que nous pouvions savoir à ce sujet. Malheureusement, il y a tellement de choses qui n'ont pas été révélées. Ils étaient très similaires, très proches. La seule chose que je n'ai pas vu étaient leurs pieds. "
Enfin, Jaime Maussan présente les deux diapositives suivies d'une reconstruction en infographie mais aussi une projection de la diapositive et, enfin, une reconstruction holographique de ces êtres quand ils étaient encore vivants.
Après 3 heures de conférences vient une pause d'une demi-heure. Il était prévu la présence de l'ancien astronaute Edgar Mitchell, mais, en raison du mauvais état de santé l'empêchant de voyager au Mexique, une interview filmée d’une discussion avec Maussan chez lui est projetée… Edgar Mitchell est décédé le 04-02-2016.
Puis le moment est venu de laisser la parole aux spécialistes en médecine légale, le premier est le Dr Miguel Angel Alvarez, directeur de l'INACIFO. C'est l'Institut National des Sciences Forensiques (Criminelles), Société Civile, avec son sigle INACIFO, est un groupe d'experts judiciaires contestés et actifs à la fois, avec le Bureau du Procureur Général (PGR), le Secrétaire à la Défense Nationale, le Bureau du Procureur de District, La Fédération et la Marine du Mexique ont été fondées en 1998 et se sont consacrées au développement des Sciences Forensiques du Mexique, fondateurs de la Confédération mondiale des sciences médico-légales, COMUCIF, AC et précurseurs de divers domaines d'investigation criminelle, à la fois pour les gouvernements des États et pour Gouvernement fédéral mexicain. Sa devise est "La vérité par la science". Voici un extrait traduit, avec J. Maussan, suivi d'une vidéo montrant tous les docteurs :
Dr. Miguel Angel Alvarez : " Nous sommes de l'Institut National de criminalistique, nous sommes une organisation de la société civile dans laquelle les experts de haut niveau dans notre spécialité, actifs ou en retraite, de diverses dépendances fédérales, telles que le Secrétariat de la défense nationale, le PGR, l'armée mexicaine, l'État, sont engagés dans ce travail d'expertises, d'enquêtes criminologiques, sociales, et qu'à cette occasion nous avons fait équipe avec Mr Jaime Maussan, avec un intérêt strictement scientifique, en analysant ces images, nous pouvons offrir une opinion réellement établie et qui ne peut pas être réfutée à tout moment selon les circonstances.
Comme vous le savez, pour ce travail à l'Institut, a été pris l'engagement que nous avons pris avec vous de ne pas recueillir un sou alors que nous avions la liberté de pouvoir travailler scientifiquement, sans avoir n'importe quel genre de préjudice qui nous toucherait, seulement avec l'intérêt principal de dire la vérité sur l'indice auquel nous avons été confrontés.
Nous sommes venus dans votre bureau où étaient des anthropologues, un dentiste légiste et l'éminent professeurJosé Zalce, ici aujourd'hui et je vous remercie beaucoup pour votre travail professionnel, que nous avons ici dès maintenant. Ce rapport est le travail scientifique de médecine légale expliquant ce qu'est ce que nous voyons dans ces photographies. C'était un travail rendu possible grâce au grand Oscar Castillo, je vous remercie, comme je l'ai juste mentionné, au professeur José Zalce et d'autres anthropologues avec qui nous avons fait cela ensemble et nous sommes arrivé au résultat sur cette enquête qui devait être bien encadrée pour aboutir… Et voici le médecin, le résultat de deux mois de travail, où, en détail, il décrit toutes les choses. Qui fait la synthèse avec le professeur José Zalce, le médecin ici, qui a recueilli les opinions des anthropologues, qui a recueilli le travail du dentiste légiste, qui a recueilli les travaux de tous ceux que nous avons rencontré dans votre bureau pour voir, avec toute l'intimité et la discrétion que vous avez demandé, ces images. Ceci est écrit avec la rigueur scientifique que doit avoir la criminalistique...
Jaime Maussan : il a fallu tant d'heures...
Dr. Miguel Angel Alvarez : Assez..... !
Jaime Maussan : Dans quelques jours sera affiché sur bewitness.mx la page traduite en anglais et publiée sur bewitness.org, avec l'intention que tout spécialiste dans le monde puisse la lire et commenter sur ce qui est nécessaire. C’est un travail scientifique bien fait. Je vous remercie chaleureusement, dont le médecin ici présent… parce que, comme il m'a déjà dit :
" Nous ne voulons pas recevoir un centime pour cela, nous vous aiderons à connaitre la vérité. La vérité est, éventuellement, ce que vous pouvez ne pas aimer. Mais nous vous dirons la vérité. "
Heureusement, c'est la vérité que j'aime... "
Deuxièmement, vous verrez le docteur José de Jesús Zalce Benítez, qui a complété son Master en médecine légale à l'École militaire de santé des diplômés de l'armée mexicaine. Il détient la spécialisation en renseignement pour la sécurité nationale par l'Institut national d'administration publique (INAP). Diplôme en médecine aérospatiale par la Force aérienne mexicaine du secrétaire de la Défense nationale (SEDENA). Diplôme d'anthropologie judiciaire par l'École nationale d'anthropologie et d'histoire (ENAH). Il est entré à la Marine du Mexique en 1997 où il a étudié à l'École de médecine de la marine où il a obtenu le titre de Médecin-chirurgien médical. Par la suite, il a servi dans différentes unités de Naval Health dans différents ports nationaux. Il a participé en tant que conférencier dans plusieurs congrès nationaux liés à la médecine légale et à la médecine.
Troisièmement, vous allez écouter le Dr Luis Antonio de Alba Galindo, spécialiste de la médecine interne et de la gériatrie. Académicien de la Faculté de médecine du ministère de l'Éducation et de la Santé publique. Il détient un diplôme en nutrition médicale de l'Université autonome du Mexique FES-ZARAGOZA ainsi que de la gérontologie de l'Université Ibero-américaine. À son tour, il est professeur d'anatomie et de physiologie avec une autorisation définitive.
Ces images ont été enregistrées par le journaliste d'enquête espagnol Luis Mariano Fernández le 5 mai 2015 à l'Auditorium national de la ville de Mexico lors de l'événement Be Witness organisé par le journaliste mexicain :
L'explication des analyses médicales est très longue et complexe, voici les faits saillants qu'exposent les principales anomalies constatées et les conclusions du Dr Zalce :
09 - le crâne examiné a une taille supérieure à celui des humains. 10 - des signes de blessures d'impact à grande vitesse. Au menton, sous les pommettes, sur la joue droite, les deux parties de la paupière, sur le front et crâne en haut.
11 - les globes oculaires font saillie vers l'extérieur et ne sont pas entaillés comme une momie. Les momies ont un procédé de déshydratation qui envahit le globe de l'œil. Cela indique qu'il ne s'agit pas d'une momie, mais d'un corps dans un certain état de conservation. 12 - le cou n'est pas visible car il est recouvert d'un chiffon. La tête pourrait avoir été décapitée en raison de la force de l'impact et la différence de poids et de densité entre le crâne et le corps.
13 - Dans la poitrine sont visibles seulement six côtes, y aurait-il une septième, mais ce n'est ne pas évident à cause de la toile qui couvre la région du cou. Vous ne voyez même pas ses mamelons/tétons. La poitrine apparaît au centre, creusée, elle pourrait avoir été ouverte pour retirer les entrailles, c'est censé pour empêcher la putréfaction du corps. - 14 - L'articulation de l'épaule a une continuité typique jusqu'à la clavicule. Mais, vous ne pouvez pas localiser une clavicule, qui ne semble pas être là. L'articulation de l'épaule est différente de celle d'un être humain normal.
15 - La région du coude est dans une position étrange, comme si le bras a été tourné vers l'extérieur, mais la position de la pointe est à l'opposé, tournée vers l'intérieur, couchée. Cela indique que le coude est totalement différent de celui d'un être humain. - 16 - pas de poignet mixte avec une forme typique des os du carpe. Sur la photo apparaissent seulement trois ou quatre doigts, n'incluant pas un pouce opposable qui permet une prise courante...
17 - Sur le bord de l'abdomen, il y a des lacunes qui peuvent indiquer que le corps fut placé dans un réfrigérateur qui ne dépassait pas une température de -4 ° c. La congélation s'effectue à des températures de -40 ° c. - 18 - Dans la région pelvienne ne peut être vu aucun os typiques de cette région du pubis et aucune crête iliaque. Malgré cela, nous observons la poursuite des membres inférieurs. L'absence d'articulation pelvienne indique que cet être est, dans ce domaine aussi, diffèrent d'un primate humain. Combiné à l'absence de glandes mammaires et de mamelons, cela peut indiquer que ce n'est pas un mammifère.
19 - L'absence du membre inférieur droit, amputé, renforce l'hypothèse d'une série de commotions cérébrales par un impact à grande vitesse. La jambe gauche ne montre pas une articulation normale du genou, la rotule, la frontière rotulienne. 20 - Comparé à l'être humain où le fémur est l'os le plus long dans le corps, ce corps a un fémur plus court que le tibia et le péroné, exactement le contraire de l'anatomie humaine.
21 - L'articulation de la cheville a également des différences notables, n'apparaissant pas comme dans l'être humain commun. En outre, le pied semble avoir trois orteils. - 22 - Les anomalies détectées sont connues dans 4 maladies. Ces 4 maladies sont toutefois incompatibles avec la vie et seulement des fœtus qui ont subi de fausses couches ou ne dépassent pas 30 jours de vie. En tout cas, aucune des 4 maladies ne satisfait complètement les caractéristiques présentées par le cadavre. Cela nous amène à la conclusion que le cadavre que nous étudions est hors contexte des pathologies des syndromes connues de l'humanité et approuvés par l'Organisation mondiale de la santé.
Après lui, c'était au tour du Dr Luis Antonio de Alba Galindo, professeur de l'Université nationale autonome du Mexique, qui se spécialise en anatomie et physiologie. Le professeur qui a exécuté une analyse de l'anatomie comparée, expose en détail toutes les fonctionnalités de la structure du squelette des diapositives… le corps visible, en les comparant avec celles du squelette humain et a conclu qu'il y a des différences importantes qui font qu'il est structurellement différent de l'homme.
La conclusion du rapport du Dr Alba Galindo, avec J. Maussan pour les questions :
Jaime Maussan : " Vous voulez dire : qu'il soit à certains égards similaire à l'être humain ? N'est-il pas vraiment un être humain ?
Dr. Luis Antonio de Alba Galindo : J'en conclus que ce n'est probablement pas un être humain, même si je ne peux pas l’affirmer à 100 % parce que nous n'avons pas tous les éléments de preuve, mais mon point de vue est que en question anatomique, anthropologique, il ne semble pas correspondre à un être humain.
Jaime Maussan : un homme avec tant d'anomalies ne survivrait-il pas ?
Dr. Luis Antonio de Alba Galindo : Non, un être avec tous ces types d'anomalies, par exemple une hydrocéphalie : si le Dr Zalce produit une pression excessive sur le cerveau, ils meurent très vite, car la pression qu’il produit vers le bas pousse l’hydrocéphalie vers le cerveau, la partie où la sphère va vers le haut du crâne.
Dr. Luis Antonio de Alba Galindo : C’est très intéressant scientifiquement, c'est presque comme un accélérateur de particules, comme la particule de Dieu. Cette affaire est convaincante et je me sens très chanceux que vous m'ayez invité Jaime, je suis très reconnaissant. "
Ensuite, J. Maussan envoie une interview filmée du professeur aujourd'hui à la retraite, Richard Doble, canadien spécialiste de l'anatomie comparée des vertébrés, et de la génétique du primate - anatomie et évolution des vertébrés, application de l'anatomie, de démographie et de la biologie humaine, érudit de la médecine légale au département de la Police et le ministère du Canada, réalisé par la Gendarmerie à Ottawa. Richard Doble expose ses considérations qui se chevauchent presque entièrement à ceux du Dr Zalce Benitez, disant alors que cet être visible sur les diapositives ne concerne pas les constructions humaines et que le point de vue d’un scientifique serait extrêmement intéressant pour étudier le corps de près.
Pour finir ce débat, le chercheur américain Richard Dolan expose ses considérations générales sur les implications sociales de l'homme spirituel, etc., par rapport au phénomène OVNI.
La suite de l'affaire est étrange car c'est moins d'une semaine après cette énorme conférence qu'apparaît, suite à un soit-disant exploit de la technique photographique (considéré un moment comme étant lui-même une fraude non vérifiable dans les faits (la momie, le carton, la vitrine ont disparu depuis), le déchiffrage du carton, apparemment illisible dans la vitrine, à côté du corps et qui se lit :
« corps momifié d’un garçon de deux ans = MOMIFICATION du corps d'un enfant de deux ans …. »
ainsi que d'autres notes, y compris le nom de l'archéologue S.L. Palmer, qui a prêté la momie à Mesa Verde Museum et une déclaration par Antony Bragalia, qui aurait participé à la première partie de la recherche et a déclaré, avant l'événement qu’il y avait un certain nombre d'anomalies dans les diapositives. “A splendid mummy was received by the Park Museum recently when Mr. S.L. Palmer Jr. of San Francisco returned one that his father had taken from the ruins in 1894. The mummy is that of a two year old boy and is in an excellent state of preservation. At the time of burial the body was clad in a slip-over cotton shirt and three small cotton blankets. Fragments of these are still on the mummy” affirme Mr Bragalia le 10-05-2015. Il fait ses excuses publiques en direct pour s’être trompé et admet que c’est le corps momifié d'un enfant de deux ans trouvé en 1894 dans une excavation archéologique dans la région de Mesa Verde. Actuellement, la page où il a affiché ses excuses est inaccessible, suite à un piratage...
Quoiqu'il en soit, même les sceptiques reconnaissent qu'il n'y a eu aucune fraude en la matière, que les diapos datent bien de 1947 et sont véritables, et qu'il était difficile de connaître l'existence de cette petite momie avec de telles caractéristiques dans un musée à côté de Roswell... Ils pensent que les ufologues se sont emballés trop vite et étaient trop convaincus pour terminer une bonne enquête fiable avant d'annoncer les choses... (On rencontre d'ailleurs le même problème avec l'affaire des reliques du Pérou, annoncée bien trop tôt et sans une longue enquête de fiabilité...).
Peu après, deux autres chercheurs abandonnent l'équipe…, puis Donald Schmitt et Richard Dolan également, avec des excuses publiques pour avoir participé à l'événement...
Dans ce fichier se trouvent les archives au sujet de la momie du musée de Mesa Verde, ainsi que plusieurs photos montrant cette momie... le problème étant qu'il n'y a aucune ressemblance réelle entre la momie trouvée par Palmer au 19ème siècle dans les ruines du château de Montezumaet la photo prise en 1939... cette photo montrerait-elle un corps apparu en 1947, remplaçant la vraie momie de Palmer ? Ou un montage ? Mais on ne voit pas trop l'intérêt de cacher un éventuel corp d'alien de Roswell dans un musée proche, sauf pour une mauvaise plaisanterie militaire...
Aux archives, sont trouvées des notes du Mesa Verde Museum dans lequel sont décrites les caractéristiques de la momie supposée découverte par S.L. Palmer, donnent des caractéristiques très semblables à celles de la diapositive, mais montrent aussi des contradictions ! Des recherches font aussi apparaître que la momie ne peut plus être analysée (elle ne l'a jamais été vraiment en fait !) puisqu'elle a été rendue au peuple indien qui s'est empressé de l'enterrer définitivement... Certains chercheurs n'hésitent pas à soupçonner une cabale mêlée de faux et de vrai pour, comme souvent, désinformer et tromper sur la réalité, voir monter à nouveau toute une affaire (comme la fausse autopsie de Santilli en 1995) pour discréditer (au cas où...) une fois de plus tout ce qui a voir avec Roswell. Le fait est que Mesa Verde est bien proche de Roswell :
Voici une visite du musée archéologique de Mesa Verde via une photo :
Le 20 mars 1896 a été publié un article dans "Mancos Times" qui contient un rapport de Richard Wetherhill sur la découverte de L. S. Palmer. Ce document se rapporte aux conditions dans lesquelles se trouvait la momie de l'enfant, ainsi que l'emplacement du corps. À côté, on a trouvé une vaisselle (bol), située à proximité de la tête, un arc et des flèches sur le côté droit. Ce document confirme l'authenticité de la photo où vous voyez Palmer à l’endroit de la découverte archéologique.
C'est la partie du texte du « MANCOS Times » concernant la découverte de la momie :
« À la fin de la partie, à ce niveau, il y a une très petite saillie de 7,5 mètres et de 1 ou 1,5 mètres de profondeur. Elle est bordée par une rangée de chambres et nous devons tous nous adapter aux salles ci-dessus. Dans ce petit espace j'ai trouvé, après avoir travaillé pendant quelques minutes, les restes d'au moins une demi-douzaine d'enfants, dont l'un était une momie en très bon état. Tout cela, sauf la momie, étaient dans une masse de choses qui n'avaient rien à voir avec eux. La momie était la plus basse, et inhumée dans un fossé près de la petite Roche sur le sol de la grotte. Elle a été placée vers l'extérieur, la tête étant face vers le haut, les mains sur les côtés. Un bol se trouvait à gauche de la tête, et un petit arc et des flèches étaient placés longitudinalement sur le côté droit. Le corps était enveloppé dans un tissu de coton qui est encore en bon état de conservation. La tombe était recouverte de petits bâtons ronds placés à une distance de 8 à 10 cm et parallèle à l'autre, un tapis se trouvant sur la tombe. Au-dessus de celà se trouvait un demi-mètre de débris, y compris d'autres découvertes trouvées."
Un document du département américain de l'intérieur, de 1957, montre les caractéristiques de la momie de l'enfant décrit dans le journal Mancos Times de 1896 :
États-Unis
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
SERVICE DES PARCS NATIONAUX
Montezuma Castle national monument
Camp Verde, Arizona
25 janvier 1957
Note de service
Pour : Surintendant-général, SWNM
De : surintendant
Sujet : liste du matériel archéologiques de Montezuma Castle
Cette participation de L. S. Palmer, qui a été déplacée du Montezuma Castle national monument au Mesa Verde National Park en 1947, est enregistrée dans la liste de la Collection de Palmer du Château.
La confirmation de l'origine de ce matériel (numéro d'accès 65) se trouvent dans un article du Times de Mancos 20 mars 1896 (copie en nos archives) qui évoque l'histoire de Richard Wetherill sur la découverte de la momie sur une corniche du château de Montezuma.
"La momie était dans un fossé près de la petite Roche sur le sol de la grotte. A été posée la tête droite, face vers le haut, mains sur les côtés. Un récipient se trouvait à gauche de la tête, et un petit arc et des flèches étaient placées longitudinalement sur le côté droit. Le corps était enveloppé dans un tissu de coton, qui est encore en bon état de conservation. La tombe était recouverte de petits bâtons ronds placés à une distance de 8 à 10 cm et parallèles, un tapis se trouvant sur la tombe ".
Par la suite, pour exposer la momie de Palmer, les objets l'accompagneraient. Le bol ci-dessus est probablement répertorié sous le numéro 65/1, mais qu'il est cassé, l’arc et les flèches sont répertoriés dans le journal principal portant les numéros 3 et 16. Dans l'image ci-dessous, présent dans les dossiers de service déclassifié par les parcs nationaux des États-Unis d'Amérique, nous voyons une momie, hypothétiquement photographiée après avoir été mis au jour après la découverte par S. L. Palmer, dont les caractéristiques diffèrent sensiblement du corps photographié sur place, peu de temps après sa découverte. Il existe également un document qui spécifie les caractéristiques du site de la découverte.
le Document du ministère de l'intérieur utilise de 1957 qui contient la description de la momie
Cette photo photographiée par Frank Hadl, en décembre 1956, à Montezuma Castle Museummontre une momie qui ne ressemble pas du tout à celle découverte par S.L. Palmer, ni non plus par certains détails (par exemple le bras droit semble coupé, pas de main !) à celle visible sur les diapos de 1947... quelle est cette embrouille ?
Il y a également des documents déclassifiés qui spécifiaient l'ampleur du corps momifié de l'enfant ; Ils déterminaient que la taille du corps était de 29 pouces (73 cm) sur 9 pouces (22,5 cm).
document de 1941 avec les mesures de la momie découverte par Palmer en 1896 - emonia 7
Ceci est le texte du document dans laquelle cette mesure est spécifiée :
États-Unis
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
SERVICE DES PARCS NATIONAUX
Parc National de Mesa Verde
Colorado
1er décembre 1941
Protocole pour le gardien :
Montezuma Castle national monument.
Me référant à votre lettre du 22 novembre, qui a appelé des mesures envers la momie trouvée dans le château de Montezuma.
Cette momie mesure 73,5 cm en longueur et 23 cm en largeur. La hauteur et la largeur n'est probablement pas importante, mais il faut s'interroger à ce sujet, notre (système de) mesure est de 15 cm. La momie est celle d'un bébé, se trouvant de pleine longueur sur le dos. La collection est en bon état, à l'exception d'une jambe manquant au-dessous du genou.
Bien sûr, on espère que cette momie reviendra tôt ou tard à sa place d'origine. Toutefois, il semble préférer la Mesa Verde, et nous sommes un peu hésitants avant de blesser les sentiments de l'enfant...
Don Watson,
Naturaliste du parc
Enfin, des recherches et plusieurs calculs effectués d'après les objets visibles autour du corps, ainsi que les montants de la vitrine, dont l'ampleur est déductible avec une relative facilité, indiquent que le corps qui apparaît sur la photographie a une hauteur d'environ 4 pieds, ce qui correspond à 120 cm., une différence significative par rapport à la hauteur de 73 cm de la momie découverte par Palmer... et c'est ce que nous voyons au début de la nouvelle conférence de Jaime Maussan du 20 septembre 2017 : une contestation de la momie visible sur les diapos prises en 1947 comme étant celle découverte par L.S. Palmer en 1896. Non seulement par son apparence qui ne correspond pas, mais aussi par ses dimensions, qui ne sont pas celles d'un bébé de deux ans. De plus, d'autres spécialistes ont depuis repris les travaux du Dr Zalce qui confirment le fait que ce ne serait pas le corps d'un bébé humain... l'affaire n'est donc pas du tout finie pour les Mexicains...
Conférence de Barcelone du 20-09-2017, J. Maussan revient sur l'affaire des "diapos de Roswell" et affirme qu'il y a une embrouille au sujet de la supposée Momie d'un bébé indien découvert en 1896, qui ne correspond pas à celle visible sur les diapos...
D'après lui, toutes les mesures faites scientifiquement par les spécialistes en criminologie prouvent que la momie ferait plutôt 1m20 plutôt que 73,5 cm...
Le chercheur Anthony Bragalia, avait suggéré que cela pourrait être le corps momifié d'un enfant de deux ans qui avait été prêté au Mesa Verde Museum en 1938 et qui y resta jusqu'au 7 juin 1947, mais maintenant nous savons que ce n'est pas le même corps, et qu'un autre corps a pris sa place (photographié en 1956 donc) alors qu'éventuellement le carton de présentation n'a pas été changé ?...
La conférence du 20-09-2017 concernait surtout les analyses C14 et ADN de certaines reliques du Pérou, avec les premiers résultats des séquençages de plusieurs échantillons de la "momie" "Maria" et de celle de "Victoria" (des premiers résultats très étonnants avec seulement 30% de similarité avec l'être humain) mais aussi des images du site et du découvreur/huaquero "Mario" montrant l'endroit où ont été trouvés certaines reliques... Mais le reste de la conférence fera l'objet d'un autre article faisant le point sur l'affaire qui a été mise un peu au ralenti avec les vacances d'été...
Et voici quelques pages de la publication scientifique (extraits) du biologisteJosé de la Cruz Rios Lopez, qui a repris et continué les recherches sur les diapos, avec son autorisation (merci)... :
Des gisements contenant des artefacts humains à Valsequillo, au Mexique, ont été datés à environ 250.000 ans avant le présent par la méthode des traces de fission («fission-trace-dating») de la matière volcanique et d'uranium des os d'un bassin de chameau.
Le dilemme posé par ces dates est clairement indiqué dans la citation suivante, tirée des conclusions de l'article soumis.
" La preuve présentée ici indique toujours que le site Hueyatlaco a environ 250.000 ans.
Nous qui avons travaillé sur les aspects géologiques de la région de Valsequillo sommes douloureusement conscients qu'un si grand âge pose un dilemme archéologique.
Si les datations géologiques sont correctes, des outils de pierre sophistiqués ont été utilisés à Valsequillo longtemps avant les outils analogues qui sont cependant censés avoir été développés en Europe et en Asie ".
Ainsi, notre collègue, Cynthia Irwin-Williams, a critiqué les méthodes de datation que nous avons utilisées, et elle veut que nous insistions sur le fait que l'âge de 250.000 ans est pratiquement impossible ".
( Steen -McIntyre, en Virginie, et al ; . " Preuves géologiques d'âge des dépôts à Hueyatlaco site archéologique, Valsequillo, au Mexique, " Quaternary Research, 16:1, 1981)
Commentaire
L'impasse dessus n'est pas sans rappeler l'insistance de Lord Kelvin disant que la terre a seulement environ 100.000 ans sur la base de ses calculs de capacités productrices d'énergie du soleil.
Les géologues pensaient autrement, qu'il nécessitait environ un milliard d'années pour que la nature sculpte la terre telle qu'ils l'ont vue. Kelvin n'a pas été reconnu sur l'énergie nucléaire, et les géologues ont eu le dernier mot !
Depuis la publication de Thomas Kuhn "La Structure des révolutions scientifiques" (1970), un grand nombre de personnes dans le domaine des sciences et ailleurs ont utilisé sa distinction entre les paradigmes de la science normale et les anomalies à la fois dans la science normale et les révolutions scientifiques pour expliquer l'évolution de la science contemporaine.
Tous les appels de Kuhn n'ont pas été tout aussi éclairants.
Il a parfois semblé que ceux qui sont sur les franges de la science établie crient au « détour de paradigme » pour expliquer pourquoi leur travail ne retient pas l'attention alors qu'en fait, c'est le travail lui-même qui est à blâmer. Vraisemblablement, certains éléments de preuves qui entrent en conflits avec les opinions reçues sont ignorées pour une bonne raison, et d'autres sans une bonne raison. Quand une anomalie apparente est rejetée sans raison valable, alors les scientifiques en question se comportent mal.
Mais se sont-ils comportés en " non scientifiques " ?
Dans cette étude, nous examinons en détail un cas particulier d'un ensemble de preuves anormales reçues et visibles. Dans ce cas, le point de vue reçu est une théorie sur les origines de l'homme dans les Amériques, et l'anomalie est un site du Mexique, dont l'âge est apparemment en conflit avec cette théorie reçue.
Sans essayer de décider si la vue reçue est correcte, ou si la preuve anormale est intéressante à considérer (ce qui est, après tout, une affaire de spécialistes - YH : c'est un point de vue), nous suivrons l'histoire de ce qui s'est passé pour les scientifiques impliqués, et tirerons des conclusions sur ce qui peut et ne peut être attendu de la science en tant qu'une véritable institution humaine.
En particulier, nous soutenons que, dans les périodes d'instabilité dans la science («révolution», si vous voulez), il est dans la nature même de la science de traiter la preuve anormale avec hostilité et suspicion, même quand il y a peu de raisons de soupçonner ça.
II . LE POINT DE VUE REÇU
Le point de vue reçu, accepté par une majorité des anthropologues et des archéologues, c'est que l'humanité n'a pas évolué de façon indépendante dans les Amériques, et doit donc y avoir migré d'ailleurs.
Pour diverses raisons génétiques, il semble que tous les Américains autochtones sont plus étroitement liés les uns aux autres que ne le sont d'autres populations, et sont plus étroitement liés aux peuples de l'Asie que ceux des autres régions du monde. La conclusion raisonnable à tirer de cette preuve est que les premiers Américains ont migré de l'Asie, que ce soit à travers le détroit de Béring ou à travers un pont de terre.
La migration à grande échelle par bateau estpeu probable, même si la traversée est étroite à travers un plan d'eau comme le détroit de Béring, donc l'hypothèse du pont terrestre de Bering est la meilleure hypothèse pour une route migratoire.
Cette séquence de déductions implique un nombre limité de possibilités de migration. Une route de terre était entièrement disponible seulement quand il y avait suffisamment de glaciation du niveau de la mer pour qu'elle diminue d'environ cent cinquante pieds (46 mètres), une telle baisse du niveau des mers est nécessaire pour que le pont de terre de Béring (ou, peut-être plus correctement, la masse terrestre maintenant appelée Béringie) puisse apparaître.
D'autre part, si il y avait une telle glaciation, les voies terrestres en Amérique du Nord étaient impraticables, aucune migration ne pourrait avoir lieu (YH : c'est déjà ici une affirmation douteuse : les Lapons, Inuitset autres prouvent le contraire en y vivant en permanence ! - les hommes actuels seraient en effet incapables de migrer, mais les anciens oui, très probablement !). Ces deux contraintes limitent sévèrement le nombre d'opportunités pour la migration à des périodes spécifiques pendant les périodes glaciaires (YH : limites peut-être imaginaires !)
Le meilleur candidat pour une période de la migration est généralement considérée comme une période au cours de la fin du Pléistocène, il y a environ douze mille ans. Bien que des revendications de migrations antérieures sont parfois publiées à force de découvertes archéologiques, l'idée que les humains sont arrivés relativement récemment semble être assez bien établie (YH : et oui, on établi l'idée et la théorie... jusqu'à ce que la réalité rattrape l'idée ^^).
Donc, c'est en toute confiance que ce point de vue a été jugé et que, en 1962, dans un écrit pour Scientific American, William Haag pouvait dire :
" L' occupation de l'homme du Nouveau Monde peut remonter à plusieurs dizaines de milliers d'années, mais personne ne soutient rationnellement qu'il a été ici, même pour seulement 100000 années. "
Il y a un nombre impressionnant de preuves visibles d'une récente migration, et relativement peu de toute présence humaine plus tôt dans les Amériques. Ce qui semblaient être des traces d'occupations antérieures se sont généralement avérées être trompeuses.
David Meltzer (1993) décrit la situation en ces termes :
Au début des années 1950, il y avait déjà des signes d'une présence humaine beaucoup plus tôt en Amérique. Ces traces deviendraient plus larges au fur et à mesure que les années passaient, jusqu'à aujourd'hui où une multitude de sites soi-disant anciens ont fait leur apparition, certains avec des âges réhaussés estimés de 200.000 ans.
Chaque nouveau candidat à une plus haute antiquité apporte avec lui de nouvelles revendications, mais le résultat reste le même. Les sceptiques posent des questions difficiles. Le débat s'ensuit. La demande est acceptée par les uns, rejetée par les autres, tandis que le reste "attend et voit". Jusqu'à présent, au moins, la barrière Clovis reste intacte. Un avant - 11, 500 B.P. de présence humaine en Amérique n'existe pas aujourd'hui. (YH : C'est maintenant faux au 21ème siècle...)
Il y a au moins trois types impressionnants de preuve pour une migration au Pléistocène supérieur (ou un ensemble de migrations) :
preuve de langues amérindiennes
preuve de la dendrochronologie
preuve de l'ADN mitochondrial 1
Tous les trois types de point de preuve mènent à trois vagues de migration, les premiers au Pléistocène supérieur, comme hypothèse. Les plus anciens sites clairement datables sont très loin de ceux des Clovis et de Folsom, et ils sont au plus tôt de 11.500 BP.
Ajoutez à ces éléments de preuve de l'absence de preuves claires de quoi que ce soit plus tôt, et vous avez un argument puissant pour la vision d'une récente migration, ce qui donne de bonnes raisons de se méfier des découvertes qui sont censées être plus âgées. Considérons les types de preuves à leur tour.
Linguistique amérindiennes
Les centaines de milliers de langues qui ont été parlées sur les continents américains forment une variété déconcertante, mais de nombreux linguistes pensent maintenant qu'elles se répartissent en trois familles :
amerind
Na - Dénés
Eskimo - Aléoutes
Les langues amérindiennes montrent le plus de variété, et sont géographiquement les plus répandues, étant parlées des régions du Canada jusqu'à La Terre de Feu. Ces deux faits plaident en faveur de l'ancienneté relative de la langue commune à partir de laquelle ils tirent tous la leur.
Les langues eskimo-aléoutes sont moins nombreuses et plus semblable à une autre. Elles sont également parlées dans une zone plus petite, autour des régions côtières du nord.
Le groupe Na - Déné est intermédiaire dans la variété et l'étendue. Ces langues sont également parlées dans les régions au sud de la plus grande étendue sud des langues eskimo-aléoutes, mais pas si loin au sud que les langues amérindiennes. Par ailleurs, les groupes linguistiques peuvent être organisés afin de voir des similitudes avec des langues de l'Ancien Monde, avec l'Eskimo- Aléoutes êtant plus, et l'amerindien étant moinscomme les langues parlées en Asie.
Cet agencement des langues avec les points à trois vagues distinctes de migration, avec les ancêtres des parleurs de l'amérindien qui arrivent en premier. Toutefois, ce classement relatif nous donne peu sur une manière de datation absolue pour les migrations. 2
La dendrochronologie
Dans le Hrdlicka 1920 est noté un caractère que toutes les dents amérindiennes possèdent, qui est également caractéristique des dents de la population du nord de l'Asie.
Sur la base de cette caractéristique, une particulière forme en pelle - comme la forme des incisives, appelés Sinodontie, il a conclu que les Amérindiens étaient répartis en trois groupes génétiquement distincts : Eskimos , Athabaskans et Sud-Américains.
Christy Turner (1986) fait une analyse statistique des dents américaines pour vérifier cette classification. En regardant les autres, les même caractéristiques héréditaires des dents, et en catalogant les similitudes et les différences entre neuf mille Américains préhistoriques différents, il a également conclu que les Amérindiens sont répartis en trois groupes génétiquement distincts, mais il a identifié les trois groupes plus directement avec les trois groupes linguistiques de Greenberg.
En plus de soutenir le point de vue des trois migrations, la preuve dentaire peut nous donner une chronologie absolue. Les caractéristiques dentaires qui sont identifiées dans l'étude de Turner sont génétiquement déterminées, l'environnement ayant peu ou pas d'impact.
De cette façon, les preuves fournies par les dents, comme celles fournies par les groupes sanguins, peut nous donner une image claire des relations génétiques entre les populations. Les mutations se produisent de façon régulière, nous pouvons également dire il y a combien de temps deux populations ont divergé par le nombre de gènes qu'ils partagent et combien ils diffèrent.
Quand un gène s'exprime dans une partie visible et facilement préservée d'un animal, comme une dent, alors nous pouvons utiliser les variations de cette partie pour dater l'histoire génétique de l'animal.
Dans le cas des humains en Amérique du Nord, nous pouvons dire par des distributions des caractéristiques de Sinodontie que la population nord-américaine s'est séparée de la population nord-asiatique il y a environ douze mille ans - ce qui confirme le point de vue de la migration au Pléistocène tardif.
L'horloge ADNmt
Les similitudes dans les caractéristiques anatomiques brutes, et même dans une certaine mesure dans le code génétique qui les inspire, peut parfois survenir en raison de pressions environnementales similaires, même si les deux populations ne sont pas étroitement liées.
Il y a des parties du code génétique, cependant, qui ne sont pas exprimés du tout, ou ne s'expriment que dans des caractéristiques neutres. Dans ces gènes, le taux normal de mutation n'est pas affecté par les pressions environnementales. En particulier, l'ADN mitochondrial ( ADNmt) n'est pas soumis à des forces de mélange de fertilisation, puisque l'ADNmt de toute créature vient de sa mère uniquement.
Donc, étant donné une estimation raisonnable de la rapidité et de la régularité des mutations qui se produisent dans l'ADN mitochondrial, nous pouvons assez précisément dater lorsque les populations ont divergé. Par cette mesure, les Américains se sont divisés des Asiatiques du Nord il y a quelques 20.000 ans.
C'est plus tôt que ce que les autres méthodes nous ont donné pour une première migration, mais peut être expliquée par l'estimation du taux de mutation.
La réaction aux anomalies
Compte tenu de ce nombre impressionnant de preuves, il semble tout à fait raisonnable de penser qu'une migration au Pléistocène supérieur est établie.
Même si il y a des trouvailles occasionnelles qui semblent être datables à beaucoup plus tôt, il est plus raisonnable de penser qu'il doit y avoir quelque chose de faux avec les dates de ces sites que d'accepter le prix d'un renversement d'une théorie bien fondée.
L'incapacité d'expliquer pourquoi un site semble être antérieur à la fin du Pléistocène n'est pas un obstacle à l'acceptation de la théorie de la migration tardive, surtout si l'alternative est d'accepter une migration plus tôt, tout en étant incapable d'expliquer l'évidence linguistique, dentaires et génétiques.
Meltzer ( . , 1993, p 21 ) caractérise la position de l'archéologue de cette façon :
Ce problème est aggravé par de trop nombreuses fausses alarmes. Des dizaines de sites ont été annoncés comme possédant une grande antiquité. Mais en y regardant de plus près, chacun a réussi à vivre jusqu'à la faillite de son ancienneté. Caveat emptor.
Les archéologues ont la mémoire longue - cela fait partie de notre expertise, après tout - il n'est donc pas surprenant que, dans ces circonstances, toutes les nouvelles demandes pour une grande antiquité dans les Amériques sont accueillies avec un scepticisme bordant le cynisme. La réponse n'est peut-être pas louable, mais elle est compréhensible .
La plupart des archéologues qui donnent cette réponse compréhensible sont nettement moins conciliants que Meltzer. En fait, la réponse de Haag citée plus haut, qui rejette les allégations d'extrême antiquité de la présence humaine dans les Amériques comme irrationnelles, est la norme plutôt que l'exception.
Les plus anciens sites qui ont résisté à un examen minutieux, et dont le témoignage est sans ambiguïté aucune, sont les Clovis et Folsom, tous datables d'après -12.000 AV JC, et donc complètement compatibles avec la dernière migration du Pléistocène. (YH : Mais notons qu'en octobre 2018, des outils du style pré-clovis ont été trouvés au Texas, USA... et ont été datés de -15.500 ans ! Différentes preuves trouvées en Alaska et Canada semblent bien aussi prouver une arrivée bien plus tôt des hommes en Amérique du nord... alors que des datations de -25.000 ans, voir plus, se multiplient au Brésil...)
III. L'anomalie
Parfois, une découverte archéologique semble contester ce point de vue reçu.
Le projet archéologique spécifique qui est au centre de ce travail était situé à Hueyatlaco, Valsequillo, qui est à quelques kilomètres au sud de Puebla, au Mexique. La région était devenue très connue parmi les archéologues en raison des formes animales éteintes variées.
La fouille initiale a débuté en 1962. Au cours de la poursuite du processus de fouille cinq sites ont été découverts et des coupes stratigraphiques séquencées (Irwin-Williams 1967a).
L'excavation finale à Hueyatlaco été conclue en 1973.
Le travail de terrain s'est poursuivi tout au long du processus excavational par les membres de l'équipe, y compris le Dr Cynthia Irwin-Williams et Dr. Virginia Steen-McIntyre. 3
Les Consultants ultérieurs associés au projet étaient Ronald Fryxell, BJ Szabo, et CW Naeser dans la poursuite des efforts visant à résoudre la controverse entourant la datation des preuves accumulées au cours du processus d'excavation à Valsequillo, Mexique ( Malde et Steen-McIntyre, 1981).
Il n'y a pas eu d'irrégularités dans les méthodes de l'équipe, et le site a été surveillé pour éviter toute falsification ou la destruction accidentelle de preuve ( Irwin -Williams 1967a ).
Le chercheur principal de ce projet, Cynthia Irwin-Williams (1978), a caractérisé le site archéologique comme un domaine qui contenait un "site d'abattage" et les activités indicatives du dépeçage et d'activités de camping de l' "Ancien Homme "
Les artefacts découverts ont établi clairement qu'ils sont d'origine non locale, allant d'un rude objet unifacial de percussion pour des lances ( pointes de projectile ) fabriqué par un groupe moins sophistiqué, jusqu'à des bifaces de découpe, des grattoirs et des arêtes de coupe, des outils bien faits d'un caractère avancé.
Dans son article publié en 1978, Irwin-Williams affirme que l'abondance de la faune maintenant disparues dans la région Valsequillo a attiré les premiers chasseurs.
Il y avait des endroits dans la zone appropriée pour le camping et à proximité se trouvent des sites appropriés pour l'abattage des arbres et des sites qui étaient appropriées pour l'abattage des animaux en raison de la proximité des petits ruisseaux.
Irwin-Williams reconnaît que les estimations modernes concernant la présence de l'homme dans cette localité ont une gamme de 11.000 ans à plus de 30.000 ans. La controverse a commencé en 1967, avant que les fouilles aient été réalisées. Malgré les efforts approfondis et la compétence des membres de l'équipe archéologiques à Hueyatlaco, Jose L. Lorenzo, Directeur de la Préhistoire à l'Instituto Nacional de Antropología e Historia, a lancé plusieurs allégations concernant l'intégrité du projet à Hueyatlaco, El Horno, et Tecacaxco ( communément appelé Valsequillo). :
Un groupe de plus de 200 scientifiques a examiné les recherches sur les ovnis en Alabama.
Du 6 au 8 juin 2025, la Coalition scientifique pour les études sur les PAN (SCU) a tenu sa conférence annuelle à Huntsville, une ville surnommée « Rocket City » en raison de ses liens de longue date avec la recherche aérospatiale.
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Pour rappel, cette possible planète, d'abord surnommée Planète X (ou 10, avant l'enlèvement de Pluton comme 9ème planète de notre système solaire), est recherchée depuis au moins 9 ans par plusieurs astronomes car ce serait la seule explication possible raisonnable pour expliquer les anomalies orbitales de plusieurs mini-planètes dans la ceinture de Kuiper, aux confins de notre système solaire.
Les Scandinaves du Néolithique utilisaient des bateaux en peau d'animaux pour la chasse et les échanges, le transport à longue distance. Une étude récente menée par le Dr Mikael Fauvelle et publiée dans le Journal of Maritime Archaeology suggère que la culture scandinave antique de la céramique piquée (PWC) aurait pu construire des bateaux en utilisant des peaux d'animaux, en particulier des peaux de phoque, pour naviguer, pêcher, chasser et transporter, échanger sur de vastes distances. La PWC a prospéré entre 3500 et 2300 avant J.-C. dans les régions entourant la mer Baltique et la mer du Nord, y compris certaines parties de la Suède, du Danemark et de la Finlande actuels.
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