Trois des artefacts romains trouvés à Oak Island, Nouvelle Ecosse
Depuis la redécouverte des Amériques par les Européens des 15ème et 16ème siècles, plusieurs traces et artefacts de diverses natures viendraient prouver que les hommes de "l'ancien monde" ont découvert ces continents bien avant dans la réalité. Mais il ne faut pas oublier que les indiens semblent bien avoir été présents avant tout le monde, en provenance de Sibérie et des îles polynésiennes/Australie très probablement, et que c'est donc bien eux qui ont découvert les Amériques historiquement et chronologiquement...
La présence des Vikings à partir de 800-1000 après J.C. a été prouvée de diverses manières, et il semble même que l'on ait trouvé dernièrement un autre campement de ces fiers guerriers, autre que l'Anse aux Meadows en tout cas.Mais un nombre croissant d'artefacts beaucoup plus anciens, trouvés à l'est du Canada et en particulier du côté de la Nouvelle-Ecosse, semble indiquer que d'autres navigateurs auraient acosté en Amérique : des Romains de Carthage notamment, d'après certaines pièces de monnaies découvertes... Mais des affirmations récentes concernant une dague romaine repêchée près d'une plage de l'île au Chêne (Oak Island) en Nouvelle Ecosse, ainsi que mention d'une épave repérée au scanner relance les débats...
Mais, avant de parler de ces dernières découvertes (dont on ne sait pas encore tout d'ailleurs car il va y avoir une conférence en octobre 2016 à leur sujet), voyons de quels artefacts il s'agit, tant sur l'île du Chêne qu'en Nouvelle Ecosse, avec cette dague en dernier.
En 1804, une pierre connue sous le nom de « la pierre de 90 pieds » (environ 27m de long) a été découverte sur Oak Island, et plus précisément donc à 90 pieds, dans le puits (la "Money-Pit") déblayé en partie par des chasseurs du fameux légendaire trésor de Oak Island. Là je suis dans l'obligation de vous indiquer l'histoire de cet étrange trésor qui n'a toujours pas été découvert à ce jour !
C'est durant l’été 1795 que Daniel Mc Ginnis, un adolescent de 16 ans, arrive sur l’île en barque pour y chasser la perdrix. À 150 m environ du rivage, il trouve une clairière où trône un énorme chêne. En se rapprochant de l’arbre, il aperçoit une poulie de navire rouillée suspendue à une branche coupée. À la verticale de cette poulie, il voit au sol une cuvette d’une trentaine de centimètres de profondeur, comme si quelqu’un avait creusé un trou et l’avait rebouché ensuite avec de la terre. Il revient le lendemain avec deux amis : John Smith et Anthony Vaughan et, équipés de pelles et de pioches, ils se mettent à creuser. Très vite, ils se rendent comptent que la terre est meuble, que le trou fait 3,50 m de diamètre et que les parois sont très solides. À 1,50 m de profondeur, ils rencontrent une couche de pierres qu’ils enlèvent : déception, il n’y a rien dessous. Cela ne les décourage pas et ils continuent de creuser le sol, fait d’un mélange d’argile et de cailloux : ils tombent alors sur trois épaisses plates-formes composées de poutres de chêne, solidement ancrées dans les parois du puits. Fait étonnant, ces trois plates-formes sont situées à des profondeurs équidistantes : 3 m, 6 m et 9 m. Cela prouve que cette construction n’est pas naturelle et que des hommes ont réalisé ces plates-formes afin d’empêcher que le poids de la terre n’écrase ce qui est enterré plus bas et qui, pour les trois jeunes, ne peut être qu’un trésor.
Après plusieurs semaines de travail, les trois jeunes gens sont épuisés et n’ont atteint que 9 m de profondeur ! Ils surnomment alors ce trou parfaitement circulaire le « Money Pit », le puits au trésor. En 1804, une société du nom de Lynds Syndicate se rend sur l’île et poursuit, de façon plus professionnelle, les excavations commencées en 1795. Au-delà des trois premières platesformes, ils rencontrent le même phénomène : une plate-forme tous les trois mètres à 12 m, 15 m, 18 m… Certaines contiennent même des fibres de cocotier, une matière très prisée des pirates. À la neuvième plate-forme, donc à 27 m de profondeur, les ouvriers n’en croient pas leurs yeux : ils découvrent une pierre rectangulaire de 1 m sur 30 cm. Quand ils la retournent, ils aperçoivent qu’elle est gravée de signes, hélas, incompréhensibles. Ce type de message codé était souvent laissé par des pirates. Il sera finalement déchiffré bien plus tard, en 1866, par James Leichti, professeur de langues à l’université de Dalhousie, ville de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Leichti donnera, en anglais, la traduction suivante : « Forty feet below, two million pounds buried » (40 pieds plus bas sont enterrés 2 millions de livres). Un trésor serait donc caché 13 m plus bas soit à 40 m, au niveau de la treizième plate-forme ! Hélas, en 1804, personne ne comprenant le message codé, les ouvriers continuent de creuser : ils se trouvent à la onzième plateforme soit à 33 m de profondeur.
Voici une réplique exacte de la pierre trouvée dans le puits de Oak Island
Le lendemain matin, catastrophe : le puits est presque entièrement inondé, de l’eau étant remontée jusqu’à 11 m de la surface. N’ayant pas de pompe, les chercheurs sont obligés de quitter l’île. Ils reviennent au printemps suivant et décident de creuser un second puits, parallèle et à quatre mètres de distance du premier. Tout se passe bien jusqu’à la profondeur de 37 m, soit 4 m plus bas que la profondeur à laquelle ils étaient parvenus dans le puits principal. Ils forent ensuite une galerie pour rejoindre obliquement le puits principal. Hélas, lors de la jonction entre les deux puits, une impressionnante quantité d’eau de mer pénètre dans les galeries, manquant de noyer tous les ouvriers. Le directeur des travaux finit par trouver la cause des inondations : en inspectant la plage la plus proche, il découvre que le fond du puits est relié à cinq conduits réalisés dans le sable et laissant entrer l’eau de mer. Un mois plus tard, la société Lynds Syndicate, en faillite, abandonne les recherches. Plus personne ne s’intéresse au puits au trésor jusqu’en 1849, année de la ruée vers l’or en Californie. La société Truro Company reprend alors les fouilles en appliquant une nouvelle stratégie : faire un forage dans le puits afin de remonter différents échantillons du sol traversé. À 30 m, la foreuse rapporte à la surface des traces de bois, puis trois maillons en or d’une chaîne de montre à gousset. Ces quelques petits objets précieux provenaient-ils d’un coffre en bois ? Devant l’impossibilité de pomper l’eau de mer qui noie le puits, Truro Company abandonne. En 1861, d’autres chercheurs forent trop énergiquement le puits, déclenchant un immense fracas qui laisse supposer que le trésor s’est affaissé plus bas.
En 1909, un certain Henry Bowdoin, ingénieur de formation, se rend sur place. Il compte, parmi ses associés, celui qui deviendra en 1932 le 32e président des États-Unis : Franklin Delano Roosevelt. Bowdoin a été, toute sa vie, un infatigable chercheur de trésors mais après deux ans de fouilles et une dépense de 250 000 dollars de l’époque (soit environ 1 million d’euros actuels), il arrête les frais, sans avoir rien trouvé. Les fouilles continuent cependant tout au long du 20e siècle.
En 1936, Gilbert Hedden, un chercheur venu du New Jersey, découvre près de la plage de Joudrey’s Cove, à 200 m du puits, un bloc de pierre à la surface duquel sont gravés d’étranges signes : un H, une croix entourée de quatre points, un O avec un point au centre, un R… Personne n’a, à ce jour, déchiffré ce message. En inspectant le lieu, Hedden aperçoit aussi sur le sol une immense croix faite avec plusieurs grosses pierres. Dans le puits, il creusera jusqu’à 66 m de profondeur d’où il remontera, au moyen de sa foreuse, des morceaux de bois de chêne. Parfois, des drames surgissent : en 1965, quatre personnes meurent asphyxiées par du monoxyde de carbone, dégagé par le moteur de leur pompe.
En 1989, le nouveau propriétaire de l’île, Dan Blankenship parvient à atteindre la profondeur de 85 m. Surprise : sa foreuse remonte des morceaux de porcelaine ! Il décide alors de faire descendre une caméra vidéo dans l’eau trouble qui remplit le fond du puits et il parvient à filmer, à 76 m de profondeur, des images d’un crâne et de trois coffres !Mais, après avoir englouti 10 millions de dollars à ce jour, Dan Blankenship n’a toujours pas remonté de trésor.
La société Triton dont fait partie Blankenship (et qui a connu des démêlées entre actionnaires depuis 1970) a introduit le Woods Hole Oceanographic Institute pour étudier l'île en 1995 et rendre un avis sur l'existence d'une chose précieuse au fond de la fosse. Bien que leur rapport soit confidentiel, les gens qui l'ont vu disent que ses conclusions ne sont "pas décourageantes". Actuellement peu de travail est en cours sur l'île alors que les différends entre les propriétaires de Triton sont pourtant réglés. Il y a eu en tout cas confirmation de l'existence d'une grotte naturelle sous l'île...
Ce pourrait-il que les découvertes remettent trop l'Histoire connue en question ?
Depuis 1795, date de la découverte du puits au trésor par le jeune Daniel Mc Ginnis, plus d’une centaine d’expéditions se sont succédé sur l’île. Sans résultat notable à ce jour. Sauf pour le paysage, qui a été totalement défiguré : en effet, en plus des nombreux forages effectués dans le puits au trésor lui-même, plus d’une vingtaine d’autres puits, parallèles au principal, ont été creusés… dont certains à l’aide de dynamite. Aujourd’hui, l’île aux chênes ne mérite plus tellement son nom : il reste, en effet, peu d’arbres encore debout dans le pitoyable gruyère gorgé de boue qu’ont laissé les chercheurs de trésors après leur passage. Cela n’empêche pas, chaque année, plus de 10 000 touristes de débarquer sur l’île afin d’aller voir le puits au trésor. Ce dernier n’a, pour l’instant, toujours pas révélé ses secrets : en effet, à ce jour, n’ont été officiellement retrouvés, à l’intérieur du puits et dans ses environs, que trois maillons en or d’une chaîne de montre à gousset, une paire de ciseaux d’origine espagnole vieille de 300 ans, des morceaux de parchemin, des débris de porcelaine et quelques monnaies en cuivre...
Une petite vidéo en français racontant rapidement l'histoire de cette île au trésor...
Etonnante histoire que celle de ce trésor non découvert alors qu'on connaît son emplacement ! Mais revenons aux artefacts découverts, à commencer par cette pierre trouvée à 27 mètres de profondeur dans ce puits...
Sur la pierre, il y avait des inscriptions avec des symboles d’origine inconnue. Le Révérend A.T. Kempton, de Cambridge, Massachusetts, a déclaré avoir déchiffré aussi le script en 1949 et confirmé que le trésor déclaré était enterré 40 pieds dessous. Voici un aperçu des caractères sur la pierre de 90 pieds.
Alors que les dessins de la pierre ont été conservés, la pierre elle-même a été portée manquante en 1912.
Mais Hutton Pulitzer, entrepreneur bien connu et inventeur prolifique, (beaucoup rappellent que le présentateur de l’émission TV « NetTalkLive », est un titan précoce de l’Internet IPO (Offre Publique Initiale) et l’inventeur de CueCat (une idée ayant attiré des investisseurs majeurs ; il implique un dispositif qui permettrait aux personnes de scanner des codes, similaires au codes QR actuels). Sa société s’est effondrée lors de l’éclatement de la bulle des dot-com (entreprises dépendant partiellement ou intégralement d’Internet), mais les brevets de Pulitzer vivent désormais dans 11,9 milliards d’appareil mobiles), a annoncé avoir découvert la pierre et son analyse a montré qu’elle pourrait avoir de fortes connections avec l’ancien Empire Romain.
La pierre lui a été présentée par une personne impliquée dans la chasse au trésor sur l’île ; Sa famille a récemment contacté Pulitzer, et a autorisé la pierre à être testée.
Pulitzer a déclaré que les caractères sur la pierre ont été mal interprétés en 1949 (et donc aussi en 1866 car c'est la même traduction en fait). Le Rev. Kempton avait rejeté certains des symboles comme étant des erreurs et les autres ont été incorrectement interprétés.
Le script a maintenant été analysé statistiquement en utilisant un programme d’ordinateur qui le compare à une base de données de langages. On est arrivé à une compatibilité de 100 % avec un script relié à l’ancien Empire romain. Le passé de Pulitzer en technologie et statistiques l’a aidé à réaliser l’analyse.
Selon son analyse, elle correspond à un script proto-cananéen, aussi connu sous le nom de proto-Sinaïtique. Il est un ancêtre de nombreux langages du Levant. L’écriture sur la pierre de 90 pieds est un dérivé du proto-cananéen d’un marin, utilisé comme langue commune pour communiquer dans le port où se côtoyaient des natifs de divers langages à l’époque de l’Empire romain. Il mélange le proto-cananéen avec le proto-berbère (ancêtre des langages berbères d’Afrique du Nord) et autres proto-langages.
L’inscription de la pierre a subi une analyse continue dans les universités du Moyen-Orient, par les principaux experts du monde sur les anciennes langues du Levant. Pulitzer a déclaré que son équipe a décodé l’inscription, mais il attend le rapport final avant d’annoncer ce que dit le script et l’endroit où l’analyse a été effectué.
Ce script a été perdu dans l’antiquité et seulement redécouvert au début du 20e siècle par Hilda et Flinders Petrie. Une traduction totale du script n’a été seulement possible qu’après la découverte en 1999 des prétendues inscriptions de Wadi el-Hol, découvertes en Égypte par John et Deborah Darnell.
D’après Pulitzer, il est impossible que la pierre de 90 pieds soit fausse, étant donné qu’elle a été découverte en 1804. Après une comparaison visuelle, Pulitzer a supposé qu’elle était fabriquée d’un type de pierre que l’on peut distinguer à l’œil nu, appelée porphyre impériale. Ce genre de pierre n’existe pas naturellement en Amérique du Nord. L’analyse continue de la pierre intégrera une vérification de sa composition minérale.
On rappelle que Pulitzer est arrivé la première fois sur l'île en 2005, huit ans avant que History Channel ne s'y intéresse à son tour et lance son émission « La malédiction d’Oak Island », auquel il a participé en tant que consultant pour les saisons 1 et deux.
Détail d’un sarcophage du 4e Siècle de St. Hélène, mère de l’Empereur Romain Constantin, sculpté en porphyre Impérial. (Wendy Van Norden)
Le naturaliste romain Pline (23-79 ap. J.C) a documenté dans son « Histoire Naturelle » la découverte du porphyre impérial par le légionnaire romain Caius Cominius Leugas en 18 ap. J.C. La carrière de Mons Porphyre en Égypte est la seule source connue.
Partie de la sculpture, « Portrait des quatre tétrarques », fabriqué en porphyre impérial aux alentours de l’an 300 ap. J.C, montre quatre empereurs romains. Elle est actuellement située sur la façade de la basilique de Saint Marc de Venise, Italie. (Crisfotolux/iStock)
Celle ci est connue pour l’utilisation qui en est faites dans la construction des monuments romains. L’endroit précis de la carrière a été perdu dans les souvenirs au 4e siècle approximativement jusqu’en 1823, lorsqu’elle a été redécouverte par l’égyptologue John Gardner Wilkinson.
Des carreaux d’arbalète sur l'île au chêne
Au tournant du siècle, un chasseur de trésor a déterré une épaisse poutre de bois. Lorsque celle ci a été coupée, trois carreaux d’arbalète ont été découverts à l’intérieur. Ceci signifie que les carreaux ont été tirés depuis une arbalète dans l’arbre et que l’arbre a grandi autour d’eux.
Une représentation des carreaux d’arbalète découverts dans une poutre de bois sur Oak Island. La représentation à l’extrême droite est une photographie du véritable artefact, non un dessin. (Avec l’aimable courtoisie de J. Hutton Pulitzer/InvestigatingHistory.org)
On estime que l’arbre était âgé de 1000 ans lorsqu’il a été abattu. Les carreaux sont enfoncés sur environ les trois quarts, suggérant qu’ils étaient présents dans l’arbre pendant des centaines d’années avant qu’il ne soit abattu, bien que l’on ne sache pas quand l’arbre a été coupé pour fabriquer la poutre de bois.
" Une datation plus précise des carreaux a été effectuée lorsqu’ils ont été analysés par un laboratoire de test des armes de l’Armée américaine ", a déclaré Pulitzer. Rick et Marty Lagina, les vedettes de « la malédiction de Oak Island » ont montré à Pulitzer les résultats du test. Le laboratoire a déclaré que les carreaux provenaient d’Ibérie (Carthage probablement) et qu’ils dataient de la période des diverses incursions de l’Empire Romain et probablement de celle du glaive.
Pulitzer a déclaré qu’il avait demandé une copie des résultats et qu’on lui en avait promis une, mais qu’il ne l’a pas reçue. La documentation est en possession d’Oak Island Tours (dans laquelle les frères Lagina détiennent une participation majoritaire) et ses partenaires. Pulitzer a vu les résultats, a-t-il affirmé, et il sait qu’ils ont été reçus grâce à un contact au Centre des Systèmes du Soldat de l’Armée des États-Unis, à Natick, dans le Massachusetts.
L’étendue de la controverse d’une telle découverte est démontrée dans une réponse que les Laginas auraient reçue, selon Pulitzer, lorsqu’ils ont contacté un expert d’une importante université américaine concernant les carreaux. : « N’utilisez pas notre nom, ne nous impliquez pas dans cela, ne nommez pas l’université. Ne dites même à personne que vous me les avez envoyé. C’est dangereux, c’est dangereux pour ma profession, je ne veux pas être impliqué en aucune manière ». Soutenir une affirmation selon laquelle les Romains se seraient rendus dans le Nouveau Monde serait considérée comme un suicide professionnel...
Des anciens tumulus
Au large de la côte d’Oak Island, des tumulus sont maintenant submergés. James P. Scherz, expert en travaux de terrassement et professeur émérite d’ingénierie civile à l’université de Wisconsin-Madison, a déclaré qu’il pensait que les tumulus ne sont pas d’origine amérindienne.
« Je suis d’accord avec le fait que les monticules sous-marins proviennent d’un ancien style marin étranger et sont non originaires de Nouvelle Écosse ou des Nord-américains traditionnels », a déclaré Scherz dans un article suggérant que les Romains s’étaient rendus en Nouvelle Écosse. Le livre co-écrit par Pulitzer et plusieurs autres scientifiques doit être publié au printemps. « Ces monticules, en regardant les niveaux des océans connus dans la région à travers des rapports de montée de niveau des océans canadiens spécifiques, suggèrent qu’ils seraient apparus entre 1500 av. J.C et 180 ap. J.C, » a déclaré Schertz. La manière dont les monticules étaient conçus avec les pierres est conforme avec les tumulus funéraires des anciens d’Europe et du Levant.
Un des tumulus sous-marins ayant fait l’objet d’une enquête par l’équipe de J. Hutton Pulitzer, au large des côtes d’Oak Island. (Avec l’aimable autorisation de J. Hutton Pulitzer/InvestigatingHistory.com)
Les natifs locaux de la culture Mi’kmaq n’avaient pas pour coutume de fabriquer des tumulus. Cependant, la manière dont les monticules étaient conçus, est conforme aux tumulus funéraires des anciens d’Europe et du Levant. Schertz a aussi noté que les tumulus étaient astrologiquement alignés.
L’équipe de Pulitzer a enquêté sur les tumulus sous-marins en utilisant des scans au dessus de l’eau et en plongeant pour regarder de plus près et prendre des photographies.
Une pierre comprenant des directions romaines ?
Photo améliorée d’un rocher découvert sur Oak Island qui, selon J. Hutton Pulitzer, serait gravé de symboles Romains. (Avec l’aimable autorisation de J. Hutton Pulitzer/InvestigatingHistory.com)
Plusieurs autres artefacts découverts sur l’île pourraient, avec une étude supplémentaire, soutenir la théorie que les Romains étaient là, a déclaré Pulitzer. Par exemple, une pierre sur laquelle est inscrite ce qui pourrait être des symboles romains.
L’équipe de Pulitzer travaille avec des experts des anciens langages, pour comparer les symboles avec les autres inscriptions romaines connues. D’après ce que nous connaissons aujourd’hui, il s’attend à ce que ce soit des directions de navigation romaine.
Un pétroglyphe aborigène local découvert sur Oak Island, que J. Hutton Pulitzer pense décrire des légionnaires romains. (Avec l’aimable autorisation de J. Hutton Pulitzer/InvestigatingHistory.org)
Des pétroglyphes en Nouvelle Écosse dépeignent ce que l’équipe de Pulitzer a interprété comme étant potentiellement d’anciens marins et soldats romains.
Des pièces de monnaie de Carthage
Un trésor de pièces carthaginoises a été découvert près d’Oak Island à la fin des années 1990 par un chercheur amateur de métaux. Elles ont été authentifiées par le Dr. Georges Burden, de la Société Géographique Royale Canadienne. Le Dr Burden a aussi confirmé l’authenticité de deux anciennes pièces carthaginoises de 2500 ans, découvertes de la même manière par un amateur près de l’océan à Darthmouth, Nouvelle Écosse.
Une pièce carthaginoise découverte au large de la côte d’Oak Island. (Avec l’aimable autorisation de J. Hutton Pulitzer/InvestigatingHistory.org)
Les Romains auraient sollicité l’aide de marins dans leur empire afin d’entreprendre les voyages, puisque les Romains n’étaient pas connus pour être eux-mêmes de grands constructeurs de navires ou des marins. Les Carthaginois (les Tunisiens antiques) étaient connus pour leur construction navale et en tant que sujets romains, ils pourraient avoir emmenés les Romains dans leurs voyages, a déclaré Pulitzer.
Pulitzer a noté que si quelqu’un lui demandait s’ils avaient pu traverser l’Atlantique, il répondrait : « Oui. » Non parce qu’il peut le faire personnellement, mais parce qu’il est en mesure de commander un bateau pour l'emmener. C’est la même chose pour les Romains.
Le Dr. Myron Paine, ingénieur retraité qui enseignait à l’Université d’État d’Oklahoma, a déclaré dans son article qu’il pensait possible pour les marins antiques de « voyager en un clin d’œil », à une époque antérieure à Christophe Colomb. Ils auraient pris une route avec des escales au Royaume-Uni, en Islande, au Groenland, l’île de Baffin, Cap breton et finalement, Oak Island.
Un carte montrant la route que les marins antiques pourraient avoir emprunté au départ du Détroit de Gibraltar, à l’endroit de deux promontoires connus par les anciens romains sous le nom de « Colonnes d’Hercule », et se terminant en Nouvelle Écosse, au Canada. (Kaan Tanman/iStock)
Oak Island aurait été choisi comme une escale, a affirmé Pulitzer, à cause de son eau fraiche et de sa visibilité depuis la mer. Les grands chênes, desquels l’île tire son nom, se dressent à l’horizon lorsque l’on vogue le long de la côte.
Ce qui semble être un ancien glaive ou une dague romaine a été découvert au large de la Côte Est du Canada
(Avec l’aimable autorisation de J. Hutton Pulitzer/InvestigatingHistory.org)
La découverte de la dague de Oak Island a été annoncée par Johnston Press et publiée dans The Boston Standard.
Selon Pulitzer, l’authenticité de l’épée d’Oak Island a été vérifiée par les tests les plus fiables. L’épée seule n’est cependant pas une preuve que les Romains eux-mêmes se trouvaient sur Oak Island. Il est possible que quelqu’un, à peine quelques centaines d’années plus tôt, naviguait prés de l’île et avait dans ses possessions cette antiquité romaine. Cela pourrait être des explorateurs qui, plus tard, l’auraient laissé là, et non les Romains.
Mais d’après Pulitzer, les autres artefacts découverts sur site fournissent également un contexte difficile à rejeter.
Un analyseur à rayons-X fluorescent (XRF) a confirmé que la composition du métal de l’épée correspond aux épées votives romaines. Les tests XRF utilisent le rayonnement pour exciter les atomes du métal pour voir comment ces derniers réagissent. Les chercheurs peuvent ainsi détecter les métaux présents dans la composition. Parmi les matériaux détectés dans l’épée se trouvent du zinc, du cuivre, du plomb, de l’étain, de l’arsenic, de l’or, de l’argent et du platine.
Ces découvertes sont en phase avec l’ancienne métallurgie Romaine. Le bronze moderne utilise le silicium comme principal élément d’alliage, mais selon Pulitzer, les analyses n’indiquent pas la présence de silicium dans l’épée.
Quelques épées similaires ont été découvertes en Europe. Ce modèle d’épée possède, sur la garde, une représentation d’Hercule. Elle est considérée comme une épée de cérémonie donnée par l’Empereur Commode aux gladiateurs et guerriers extraordinaires. Le Musée de Naples a fabriqué des répliques de l’une de ces épées dans sa collection, menant certains à se demander si l’arme d’Oak Island est une réplique. Bien que les répliques correspondent à l’épée d’Oak Island en apparence, Pulitzer a déclaré que les tests sur sa composition ont à 100 pour cent confirmés qu’il ne s’agissait pas d’une réplique en bronze. L’épée contient aussi un aimant orienté au nord qui pourrait ainsi aider à la navigation, et est absent des répliques.
Les producteurs d’History Channel ont obtenu l’épée par un résident local, qui a été transmise dans sa famille depuis les années 1940. Celle ci a été originellement découverte lors d’une pêche illégale au pétoncle et a été ramenée par le râteau. La famille n’a jamais parlé à personne de cette découverte jusqu’à la récente vague d’intérêt pour Oak Island parce qu’en plus de faire face à des pénalités pour avoir enfreint la loi, la pêche illégale au pétoncle est désapprouvée et considérée comme tabou au sein de la petite communauté.
Pulitzer pense que le bronze utilisé dans l’épée pourrait provenir d’une mine de Breinigerberg, Allemagne. Deux épées romaines du même modèle ont été découvertes prés d’une ancienne colonie romaine à cet endroit, et cette mine contient naturellement du zinc dans ses minéraux. Il a déclaré que ceci pourrait expliquer la teneur en zinc, que le zinc n’a pas été ajouté comme c’est le cas dans le laiton moderne.
Le Dr Brosseau l’avait caractérisé comme du laiton. Le laiton et le bronze sont deux alliages de cuivre et tous deux ont été utilisés par les anciens Romains. Cependant, Pulitzer maintient qu’il devrait être catégorisé en tant que bronze parce que le zinc est un matériau naturellement présent, et non un ajout artificiel.
Il espère que des tests ultérieurs seront effectués par des scientifiques ayant l’expérience dans les antiquités romaines, en particulier depuis que d’autres artefacts présents sur l’île pourraient fournir un contexte de présence romaine.
Le collectionneur d'arts et antiquités et chercheur David Xavier Kenney, a largement étudié les caractéristiques et la symbologie de l'une des épées votives romaines appartenant au même ensemble, actuellement détenue par un collectionneur privé aux Pays-Bas et datée d'entre 190 à 192. Selon Kenney, la poignée de l'épée représente une statuette (Hercule) tenant un morceau de bois, un tronc d'arbre, une branche ou un pilier au-dessus de la tête, prêt à détruire un sanctuaire qui comprend une sorte de Irminsul du nord (pilier qui a joué un rôle important dans le paganisme germanique) associé avec le culte solaire.
Kenney soutient que le symbolisme de l'épée peut refléter une ancienne croyance qu'il y avait une île sacrée légendaire ou mythique à l'extrême nord à l'ouest, qui a été associée à une chute de météore, magnétique, à la boussole de l'eau, la navigation, et le culte solaire.
" Très probablement une grande partie de cette croyance était fondée sur l'ancienne tradition de la mer sur des visites à l'Islande et le Groenland - qui a voyagé entre les peuples qui ne disposait pas d'une langue écrite connue, ou acceptée ", écrit Kenney.
" Une étude plus poussée par rapport à cette épée a été initialement motivée par mes conclusions en 2008, qui ont suggéré que certains des symbols de l'épée semblent avoir été reliés à l'océan Atlantique Nord ", ajoute Kenney. " J'ai fait des études supplémentaires en Décembre 2012 sur un artefact votif métallique Romain trouvé en Virginie-Occidentale, puis un peu plus de recherches en Août 2014 sur un ancien outil de pierre amérindien ou artefact Romain votif de la Pennsylvanie. Le symbolisme contenu sur ces deux objets semblent indiquer au moins une connaissance romaine de la météorite Cape York au Groenland, et éventuellement avec un vif intérêt ".
Une épave a aussi été détectée prés de l’endroit où l’épée a été découverte. L’équipe de Pulitzer l’a détecté grâce à un sonar à large spectre et l’émission d’History Channel a aussi confirmé avec des cartes détaillées du terrain sous-marin qui montrent à cet endroit les caractéristiques d’une épave.
L’équipe de recherches de Pulitzer et les universitaires qui le soutiennent ont adressé au gouvernement une demande d’approbation pour plonger et récupérer les artefacts de l’épave.
Les autres preuves de visites romaines en Nouvelle Ecosse au Canada :
Dans une tentative de rejeter les sceptiques, qui peuvent suggérer que l'artefact était tout simplement tombé d'un bateau à une époque plus récente, Pultizer et son équipe ont déterré de nombreux autres éléments de preuve pour appuyer la théorie que les Romains ont visité le Nouvelle Monde plus de 1000 ans avant Christophe Colomb. Ceux-ci incluent :
- des Pétroglyphes sculptés sur les murs de grottes et des rochers en Nouvelle-Écosse par les autochtones Mi'kmaq, qui représentent ce que l'équipe de Pulitzer pensent être des soldats romains marchant avec leurs épées, et des navires romains.
- Les Mi'kmaqs portent un marqueur d'ADN rare, qui peut être attribué à la région méditerranéenne orientale.
- Cinquante mots dans la langue Mi'kmaq qui sont des termes nautiques utilisés par les marins de l'époque romaine.
- Une espèce invasive de la plante (Berberis vulgaris) trouvée sur Oak Island et à Halifax, qui était autrefois utilisée par les Romains pour assaisonner leur nourriture et prévenir le scorbut sur leurs voyages.
- Le sifflet d'un légionnaire romain trouvé sur Oak Island en 1901
- Un métal «patron» du centre d'un bouclier romain trouvé en Nouvelle-Écosse au milieu des années 1800
- des pièces de monnaie d'or romaine de Carthage trouvées sur le continent près de Oak Island
- Deux pierres sculptées sur Oak Island que Pulitzer dit afficher une langue de l'ancien Levant.
"Bosse" centrale d'un bouclier romain trouvée en Nouvelle Ecosse au 19eme siècle
Le Professeur Carl Johannessen, anciennement de l'Université de l'Oregon, qui est également impliqué dans la recherche, dit que les résultats remettent en question l'orthodoxie de 1492 comme la date à laquelle le Nouveau Monde a été «découvert»...
Découvertes similaires au Brésil
Oak Island n’est pas le premier endroit où les artefacts romains auraient été découverts dans le Nouveau Monde.
Dans les années 1980, l’archéologue Robert Marx a affirmé avoir découvert une grande collection d’amphores dans la Baie de Guanabara, à 15 kilomètres de Rio de Janeiro, au Brésil. Les amphores sont des récipients à deux anses, utilisées par les Romains pour transporter les marchandises.
Une collection d'amphores romaines
Elisabeth Will, spécialiste des anciennes amphores romaines à l’université du Massachusetts a authentifié les amphores. Elle a expliqué à l’époque au New York Times : « Elles semblent être antiques et en raison du profil, du tissu aux parois minces et la forme des bords, je suggère qu’elle datent du 3e siècle après J.C. »
Le Dr Harold E. Edgerton de l’Institut de Technologie du Massachusetts, un pionnier dans la photographie sous-marine, soutient aussi les déclarations de Marx.
Le gouvernement brésilien a interdit à Marx d’explorer davantage les découvertes. Un riche homme d’affaires, Américo Sanyarelli, a déclaré que les amphores étaient des répliques qu’il avait fabriqué, mais il a déclaré n’en avoir fait que quatre. Marx a rapporté qu’il y en avait un grand nombre dans un seul endroit. Certaines se trouvaient en surface, mais d’autres étaient enterrées sur plusieurs pieds, suggérant qu’elles ont été déposées il y a longtemps.
Marx a aussi déclaré que la Marine brésilienne a couvert le site de limon pour empêcher une enquête approfondie. Selon l’article du New York Times, Marx a avancé qu’un fonctionnaire du gouvernement lui avait affirmé : « Les Brésiliens ne se préoccupent pas du passé. Et ils ne veulent pas que (le navigateur portugais du 16e siècle) Pedro Alvars Cabral soit supplanté comme découvreur. »
Pulitzer espère que ceci ne se produira pas en Nouvelle Écosse.
Le ministre de la Culture de Nouvelle Écosse, Tony Ince, est intéressé par le glaive et a suggéré qu’il soit envoyé aux antiquités romaines pour vérification. Elle n’est actuellement pas couverte par la Loi de Protection des Endroits Spéciaux de la province, puisque la loi a été passée après que l’épée ait été découverte. Cependant, la loi donnerait à la province le droit d’intervenir, concernant tous les artefacts retrouvés dans le futur.
Pulitzer espère que les artefacts découverts sur et près de l’île attireront l’intérêt des experts dans le monde, et que la zone sera déclarée site archéologique et, ainsi, protégée d’une enquête ultérieure.
Bon, il faut tout de même rester prudent car la présence de médias télévisés et de personnalités du spectacle n'engagent pas au sérieux de prime abord...
Des gisements contenant des artefacts humains à Valsequillo, au Mexique, ont été datés à environ 250.000 ans avant le présent par la méthode des traces de fission («fission-trace-dating») de la matière volcanique et d'uranium des os d'un bassin de chameau.
Le dilemme posé par ces dates est clairement indiqué dans la citation suivante, tirée des conclusions de l'article soumis.
" La preuve présentée ici indique toujours que le site Hueyatlaco a environ 250.000 ans.
Nous qui avons travaillé sur les aspects géologiques de la région de Valsequillo sommes douloureusement conscients qu'un si grand âge pose un dilemme archéologique.
Si les datations géologiques sont correctes, des outils de pierre sophistiqués ont été utilisés à Valsequillo longtemps avant les outils analogues qui sont cependant censés avoir été développés en Europe et en Asie ".
Ainsi, notre collègue, Cynthia Irwin-Williams, a critiqué les méthodes de datation que nous avons utilisées, et elle veut que nous insistions sur le fait que l'âge de 250.000 ans est pratiquement impossible ".
( Steen -McIntyre, en Virginie, et al ; . " Preuves géologiques d'âge des dépôts à Hueyatlaco site archéologique, Valsequillo, au Mexique, " Quaternary Research, 16:1, 1981)
Commentaire
L'impasse dessus n'est pas sans rappeler l'insistance de Lord Kelvin disant que la terre a seulement environ 100.000 ans sur la base de ses calculs de capacités productrices d'énergie du soleil.
Les géologues pensaient autrement, qu'il nécessitait environ un milliard d'années pour que la nature sculpte la terre telle qu'ils l'ont vue. Kelvin n'a pas été reconnu sur l'énergie nucléaire, et les géologues ont eu le dernier mot !
Depuis la publication de Thomas Kuhn "La Structure des révolutions scientifiques" (1970), un grand nombre de personnes dans le domaine des sciences et ailleurs ont utilisé sa distinction entre les paradigmes de la science normale et les anomalies à la fois dans la science normale et les révolutions scientifiques pour expliquer l'évolution de la science contemporaine.
Tous les appels de Kuhn n'ont pas été tout aussi éclairants.
Il a parfois semblé que ceux qui sont sur les franges de la science établie crient au « détour de paradigme » pour expliquer pourquoi leur travail ne retient pas l'attention alors qu'en fait, c'est le travail lui-même qui est à blâmer. Vraisemblablement, certains éléments de preuves qui entrent en conflits avec les opinions reçues sont ignorées pour une bonne raison, et d'autres sans une bonne raison. Quand une anomalie apparente est rejetée sans raison valable, alors les scientifiques en question se comportent mal.
Mais se sont-ils comportés en " non scientifiques " ?
Dans cette étude, nous examinons en détail un cas particulier d'un ensemble de preuves anormales reçues et visibles. Dans ce cas, le point de vue reçu est une théorie sur les origines de l'homme dans les Amériques, et l'anomalie est un site du Mexique, dont l'âge est apparemment en conflit avec cette théorie reçue.
Sans essayer de décider si la vue reçue est correcte, ou si la preuve anormale est intéressante à considérer (ce qui est, après tout, une affaire de spécialistes - YH : c'est un point de vue), nous suivrons l'histoire de ce qui s'est passé pour les scientifiques impliqués, et tirerons des conclusions sur ce qui peut et ne peut être attendu de la science en tant qu'une véritable institution humaine.
En particulier, nous soutenons que, dans les périodes d'instabilité dans la science («révolution», si vous voulez), il est dans la nature même de la science de traiter la preuve anormale avec hostilité et suspicion, même quand il y a peu de raisons de soupçonner ça.
II . LE POINT DE VUE REÇU
Le point de vue reçu, accepté par une majorité des anthropologues et des archéologues, c'est que l'humanité n'a pas évolué de façon indépendante dans les Amériques, et doit donc y avoir migré d'ailleurs.
Pour diverses raisons génétiques, il semble que tous les Américains autochtones sont plus étroitement liés les uns aux autres que ne le sont d'autres populations, et sont plus étroitement liés aux peuples de l'Asie que ceux des autres régions du monde. La conclusion raisonnable à tirer de cette preuve est que les premiers Américains ont migré de l'Asie, que ce soit à travers le détroit de Béring ou à travers un pont de terre.
La migration à grande échelle par bateau estpeu probable, même si la traversée est étroite à travers un plan d'eau comme le détroit de Béring, donc l'hypothèse du pont terrestre de Bering est la meilleure hypothèse pour une route migratoire.
Cette séquence de déductions implique un nombre limité de possibilités de migration. Une route de terre était entièrement disponible seulement quand il y avait suffisamment de glaciation du niveau de la mer pour qu'elle diminue d'environ cent cinquante pieds (46 mètres), une telle baisse du niveau des mers est nécessaire pour que le pont de terre de Béring (ou, peut-être plus correctement, la masse terrestre maintenant appelée Béringie) puisse apparaître.
D'autre part, si il y avait une telle glaciation, les voies terrestres en Amérique du Nord étaient impraticables, aucune migration ne pourrait avoir lieu (YH : c'est déjà ici une affirmation douteuse : les Lapons, Inuitset autres prouvent le contraire en y vivant en permanence ! - les hommes actuels seraient en effet incapables de migrer, mais les anciens oui, très probablement !). Ces deux contraintes limitent sévèrement le nombre d'opportunités pour la migration à des périodes spécifiques pendant les périodes glaciaires (YH : limites peut-être imaginaires !)
Le meilleur candidat pour une période de la migration est généralement considérée comme une période au cours de la fin du Pléistocène, il y a environ douze mille ans. Bien que des revendications de migrations antérieures sont parfois publiées à force de découvertes archéologiques, l'idée que les humains sont arrivés relativement récemment semble être assez bien établie (YH : et oui, on établi l'idée et la théorie... jusqu'à ce que la réalité rattrape l'idée ^^).
Donc, c'est en toute confiance que ce point de vue a été jugé et que, en 1962, dans un écrit pour Scientific American, William Haag pouvait dire :
" L' occupation de l'homme du Nouveau Monde peut remonter à plusieurs dizaines de milliers d'années, mais personne ne soutient rationnellement qu'il a été ici, même pour seulement 100000 années. "
Il y a un nombre impressionnant de preuves visibles d'une récente migration, et relativement peu de toute présence humaine plus tôt dans les Amériques. Ce qui semblaient être des traces d'occupations antérieures se sont généralement avérées être trompeuses.
David Meltzer (1993) décrit la situation en ces termes :
Au début des années 1950, il y avait déjà des signes d'une présence humaine beaucoup plus tôt en Amérique. Ces traces deviendraient plus larges au fur et à mesure que les années passaient, jusqu'à aujourd'hui où une multitude de sites soi-disant anciens ont fait leur apparition, certains avec des âges réhaussés estimés de 200.000 ans.
Chaque nouveau candidat à une plus haute antiquité apporte avec lui de nouvelles revendications, mais le résultat reste le même. Les sceptiques posent des questions difficiles. Le débat s'ensuit. La demande est acceptée par les uns, rejetée par les autres, tandis que le reste "attend et voit". Jusqu'à présent, au moins, la barrière Clovis reste intacte. Un avant - 11, 500 B.P. de présence humaine en Amérique n'existe pas aujourd'hui. (YH : C'est maintenant faux au 21ème siècle...)
Il y a au moins trois types impressionnants de preuve pour une migration au Pléistocène supérieur (ou un ensemble de migrations) :
preuve de langues amérindiennes
preuve de la dendrochronologie
preuve de l'ADN mitochondrial 1
Tous les trois types de point de preuve mènent à trois vagues de migration, les premiers au Pléistocène supérieur, comme hypothèse. Les plus anciens sites clairement datables sont très loin de ceux des Clovis et de Folsom, et ils sont au plus tôt de 11.500 BP.
Ajoutez à ces éléments de preuve de l'absence de preuves claires de quoi que ce soit plus tôt, et vous avez un argument puissant pour la vision d'une récente migration, ce qui donne de bonnes raisons de se méfier des découvertes qui sont censées être plus âgées. Considérons les types de preuves à leur tour.
Linguistique amérindiennes
Les centaines de milliers de langues qui ont été parlées sur les continents américains forment une variété déconcertante, mais de nombreux linguistes pensent maintenant qu'elles se répartissent en trois familles :
amerind
Na - Dénés
Eskimo - Aléoutes
Les langues amérindiennes montrent le plus de variété, et sont géographiquement les plus répandues, étant parlées des régions du Canada jusqu'à La Terre de Feu. Ces deux faits plaident en faveur de l'ancienneté relative de la langue commune à partir de laquelle ils tirent tous la leur.
Les langues eskimo-aléoutes sont moins nombreuses et plus semblable à une autre. Elles sont également parlées dans une zone plus petite, autour des régions côtières du nord.
Le groupe Na - Déné est intermédiaire dans la variété et l'étendue. Ces langues sont également parlées dans les régions au sud de la plus grande étendue sud des langues eskimo-aléoutes, mais pas si loin au sud que les langues amérindiennes. Par ailleurs, les groupes linguistiques peuvent être organisés afin de voir des similitudes avec des langues de l'Ancien Monde, avec l'Eskimo- Aléoutes êtant plus, et l'amerindien étant moinscomme les langues parlées en Asie.
Cet agencement des langues avec les points à trois vagues distinctes de migration, avec les ancêtres des parleurs de l'amérindien qui arrivent en premier. Toutefois, ce classement relatif nous donne peu sur une manière de datation absolue pour les migrations. 2
La dendrochronologie
Dans le Hrdlicka 1920 est noté un caractère que toutes les dents amérindiennes possèdent, qui est également caractéristique des dents de la population du nord de l'Asie.
Sur la base de cette caractéristique, une particulière forme en pelle - comme la forme des incisives, appelés Sinodontie, il a conclu que les Amérindiens étaient répartis en trois groupes génétiquement distincts : Eskimos , Athabaskans et Sud-Américains.
Christy Turner (1986) fait une analyse statistique des dents américaines pour vérifier cette classification. En regardant les autres, les même caractéristiques héréditaires des dents, et en catalogant les similitudes et les différences entre neuf mille Américains préhistoriques différents, il a également conclu que les Amérindiens sont répartis en trois groupes génétiquement distincts, mais il a identifié les trois groupes plus directement avec les trois groupes linguistiques de Greenberg.
En plus de soutenir le point de vue des trois migrations, la preuve dentaire peut nous donner une chronologie absolue. Les caractéristiques dentaires qui sont identifiées dans l'étude de Turner sont génétiquement déterminées, l'environnement ayant peu ou pas d'impact.
De cette façon, les preuves fournies par les dents, comme celles fournies par les groupes sanguins, peut nous donner une image claire des relations génétiques entre les populations. Les mutations se produisent de façon régulière, nous pouvons également dire il y a combien de temps deux populations ont divergé par le nombre de gènes qu'ils partagent et combien ils diffèrent.
Quand un gène s'exprime dans une partie visible et facilement préservée d'un animal, comme une dent, alors nous pouvons utiliser les variations de cette partie pour dater l'histoire génétique de l'animal.
Dans le cas des humains en Amérique du Nord, nous pouvons dire par des distributions des caractéristiques de Sinodontie que la population nord-américaine s'est séparée de la population nord-asiatique il y a environ douze mille ans - ce qui confirme le point de vue de la migration au Pléistocène tardif.
L'horloge ADNmt
Les similitudes dans les caractéristiques anatomiques brutes, et même dans une certaine mesure dans le code génétique qui les inspire, peut parfois survenir en raison de pressions environnementales similaires, même si les deux populations ne sont pas étroitement liées.
Il y a des parties du code génétique, cependant, qui ne sont pas exprimés du tout, ou ne s'expriment que dans des caractéristiques neutres. Dans ces gènes, le taux normal de mutation n'est pas affecté par les pressions environnementales. En particulier, l'ADN mitochondrial ( ADNmt) n'est pas soumis à des forces de mélange de fertilisation, puisque l'ADNmt de toute créature vient de sa mère uniquement.
Donc, étant donné une estimation raisonnable de la rapidité et de la régularité des mutations qui se produisent dans l'ADN mitochondrial, nous pouvons assez précisément dater lorsque les populations ont divergé. Par cette mesure, les Américains se sont divisés des Asiatiques du Nord il y a quelques 20.000 ans.
C'est plus tôt que ce que les autres méthodes nous ont donné pour une première migration, mais peut être expliquée par l'estimation du taux de mutation.
La réaction aux anomalies
Compte tenu de ce nombre impressionnant de preuves, il semble tout à fait raisonnable de penser qu'une migration au Pléistocène supérieur est établie.
Même si il y a des trouvailles occasionnelles qui semblent être datables à beaucoup plus tôt, il est plus raisonnable de penser qu'il doit y avoir quelque chose de faux avec les dates de ces sites que d'accepter le prix d'un renversement d'une théorie bien fondée.
L'incapacité d'expliquer pourquoi un site semble être antérieur à la fin du Pléistocène n'est pas un obstacle à l'acceptation de la théorie de la migration tardive, surtout si l'alternative est d'accepter une migration plus tôt, tout en étant incapable d'expliquer l'évidence linguistique, dentaires et génétiques.
Meltzer ( . , 1993, p 21 ) caractérise la position de l'archéologue de cette façon :
Ce problème est aggravé par de trop nombreuses fausses alarmes. Des dizaines de sites ont été annoncés comme possédant une grande antiquité. Mais en y regardant de plus près, chacun a réussi à vivre jusqu'à la faillite de son ancienneté. Caveat emptor.
Les archéologues ont la mémoire longue - cela fait partie de notre expertise, après tout - il n'est donc pas surprenant que, dans ces circonstances, toutes les nouvelles demandes pour une grande antiquité dans les Amériques sont accueillies avec un scepticisme bordant le cynisme. La réponse n'est peut-être pas louable, mais elle est compréhensible .
La plupart des archéologues qui donnent cette réponse compréhensible sont nettement moins conciliants que Meltzer. En fait, la réponse de Haag citée plus haut, qui rejette les allégations d'extrême antiquité de la présence humaine dans les Amériques comme irrationnelles, est la norme plutôt que l'exception.
Les plus anciens sites qui ont résisté à un examen minutieux, et dont le témoignage est sans ambiguïté aucune, sont les Clovis et Folsom, tous datables d'après -12.000 AV JC, et donc complètement compatibles avec la dernière migration du Pléistocène. (YH : Mais notons qu'en octobre 2018, des outils du style pré-clovis ont été trouvés au Texas, USA... et ont été datés de -15.500 ans ! Différentes preuves trouvées en Alaska et Canada semblent bien aussi prouver une arrivée bien plus tôt des hommes en Amérique du nord... alors que des datations de -25.000 ans, voir plus, se multiplient au Brésil...)
III. L'anomalie
Parfois, une découverte archéologique semble contester ce point de vue reçu.
Le projet archéologique spécifique qui est au centre de ce travail était situé à Hueyatlaco, Valsequillo, qui est à quelques kilomètres au sud de Puebla, au Mexique. La région était devenue très connue parmi les archéologues en raison des formes animales éteintes variées.
La fouille initiale a débuté en 1962. Au cours de la poursuite du processus de fouille cinq sites ont été découverts et des coupes stratigraphiques séquencées (Irwin-Williams 1967a).
L'excavation finale à Hueyatlaco été conclue en 1973.
Le travail de terrain s'est poursuivi tout au long du processus excavational par les membres de l'équipe, y compris le Dr Cynthia Irwin-Williams et Dr. Virginia Steen-McIntyre. 3
Les Consultants ultérieurs associés au projet étaient Ronald Fryxell, BJ Szabo, et CW Naeser dans la poursuite des efforts visant à résoudre la controverse entourant la datation des preuves accumulées au cours du processus d'excavation à Valsequillo, Mexique ( Malde et Steen-McIntyre, 1981).
Il n'y a pas eu d'irrégularités dans les méthodes de l'équipe, et le site a été surveillé pour éviter toute falsification ou la destruction accidentelle de preuve ( Irwin -Williams 1967a ).
Le chercheur principal de ce projet, Cynthia Irwin-Williams (1978), a caractérisé le site archéologique comme un domaine qui contenait un "site d'abattage" et les activités indicatives du dépeçage et d'activités de camping de l' "Ancien Homme "
Les artefacts découverts ont établi clairement qu'ils sont d'origine non locale, allant d'un rude objet unifacial de percussion pour des lances ( pointes de projectile ) fabriqué par un groupe moins sophistiqué, jusqu'à des bifaces de découpe, des grattoirs et des arêtes de coupe, des outils bien faits d'un caractère avancé.
Dans son article publié en 1978, Irwin-Williams affirme que l'abondance de la faune maintenant disparues dans la région Valsequillo a attiré les premiers chasseurs.
Il y avait des endroits dans la zone appropriée pour le camping et à proximité se trouvent des sites appropriés pour l'abattage des arbres et des sites qui étaient appropriées pour l'abattage des animaux en raison de la proximité des petits ruisseaux.
Irwin-Williams reconnaît que les estimations modernes concernant la présence de l'homme dans cette localité ont une gamme de 11.000 ans à plus de 30.000 ans. La controverse a commencé en 1967, avant que les fouilles aient été réalisées. Malgré les efforts approfondis et la compétence des membres de l'équipe archéologiques à Hueyatlaco, Jose L. Lorenzo, Directeur de la Préhistoire à l'Instituto Nacional de Antropología e Historia, a lancé plusieurs allégations concernant l'intégrité du projet à Hueyatlaco, El Horno, et Tecacaxco ( communément appelé Valsequillo). :
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