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Archéologie - Vétulonia, la cité Etrusque

Par Le 23/07/2016

Archéologie - Vétulonia, la cité Etrusque

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A la fin du XIXe siècle, onze des douze cités de la ligue étrusque ont été découvertes. Tandis que les spécialistes ignorent tout de l’endroit où se trouve la douzième, l’Italien Isidoro Falchi, médecin et archéologue autodidacte, trouve une pièce de monnaie. Cet indice le conduit vers un petit village toscan. Se voyant refuser les autorisations officielles de fouille, il décide alors de poursuivre ses recherches illégalement et finit par atteindre son but.

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La découverte de Vetulonia, la fameuse cité étrusque manquante, devient son grand triomphe. Aujourd’hui, les progrès de la science et de la recherche permettent, par ailleurs, d’en apprendre d’avantage sur cette civilisation disparue.

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Il est très interessant d'admirer également les vestiges des murs cyclopéens de l'antique cité et ses pierres géantes, encore visibles dans le village...

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Vétulonia, partie 1 par yveshSFH


 

Vétulonia, partie 2 par yveshSFH

Source : Dailymotion Publisher

Voici aussi d'autres liens vers des articles sur les Etrusques présents sur votre site internet SFH : 

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/des-pyramides-sous-terraines-etrusques-decouvertes-en-italie.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/etrusques-une-pierre-gravee-devoilera-une-partie-du-mystere.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/pyramides-et-constructions-cyclopeennes-en-italie-part-1.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/pyramides-et-constructions-cyclopeennes-en-italie-part-2.html

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoireshttp://herboyves.blogspot.com/, 23-07-2016

Dans OVNI/UFO

OVNIs : les premiers enlèvements modernes -1

Par Le 20/07/2016

OVNIs : les premiers enlèvements modernes - 1

Ufo 05 1951 salzburg 2"Prince George Citizen" - décembre 1957

 

Salzbourg, Autriche : une abduction étrange

Il s'agit d'un des premiers ou même du premier récit d'un enlèvement étrange en liaison avec le phénomène OVNI. Et d'autant plus étrange que l'enlevé n'a pas cherché du tout la moindre publicité et à même préféré l'anonymat. Il faut dire qu'il s'agit d'un militaire, et qu'il n'a parlé que plus tard, libéré de ses obligations de réserves... 

Son récit est paru dans un journal local canadien, le Prince George Citizen, en décembre 1957, alors qu'il décrit une histoire réellement arrivée le 15 mai 1951. Voici un résumé de son récit, raconté donc par ce soldat resté anonyme, membre de l'armée américaine d'occupation en Allemagne-Autriche, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

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Salzbourg, en Autriche

Il était vers 23 heures, ce 15 mai 1951 dans la banlieue de Salzbourg, en Autriche, et le soldat en question rentrait chez lui à pied lorsqu'il fut soudainement accosté par une silhouette qui braqua une instrument sur lui et le paralysa. Il fixa ensuite une sorte de "plaque" sur sa poitrine et l'être étrange pu facilement le tracter, comme s'il flottait dans les airs, vers un champ voisin où était posé un objet rond d'une cinquantaine de mètres de diamètre.

" Ma première pensée fut qu'un espion m'avait capturé (...) J'étais passablement effrayé. "

L'homme et son gardien flottèrent assez rapidement jusqu'au sommet de l'appareil et y pénétrèrent par une ouverture. Le soldat se retrouva dans une espèce de salle, où il fut délivré soudainement de sa paralysie et chuta sur le sol.

" Je ressentis comme une vibration et sus que la salle venait d'être fermée. Puis j'eus la sensation de flotter dans les airs. Je n'avais jamais volé de ma vie (...) J'avais très peur, mais je me disais que j'étais en train de rêver. "
Soudain, la scène s'éclaira comme en plein jour et le soldat put enfin voir son kidnappeur. L'extraterrestre avait une tête cylindrique, avec de grands yeux ronds, pareils à ceux d'un insecte, deux trous à la place du nez et une petite fente en guise de bouche. Sinon, la créature était plutôt humaine d'aspect général, quoique plus petite que la moyenne.

Le vaisseau lui-même était construit en un matériau translucide. Ils décollèrent et mirent le cap sur la Lune, puis sur une autre planète qui avait des champs tout rouges, des rivières bleues, des ponts et des routes. Ils se posèrent dans un champ, parmi d'autres soucoupes, et la créature laissa son détenu seul dans le vaisseau, le temps d'aller discuter avec ses congénères.

" Je me disais que je devais être sur Mars. Je me souvenais de ce que j'avais appris à l'école, que Mars était rouge avec des canaux, alors cela me semblait être Mars, quoique je n'en fusse pas sûr à cent pour cent... "

La créature revint et ils décollèrent pour prendre le chemin inverse. Le soldat fut débarqué là où il avait été enlevé (et de nouveau paralysé de la même façon), puis la soucoupe repartit. Une fois sa mobilité revenue, le témoin prit ses jambes à son cou et se précipita chez lui.

" Mon épouse était encore debout, et elle me vit entrer tout excité. Elle me demanda ce qui m'était arrivé et je lui répondis : « Rien, je suis seulement malade. » Je ne pouvais pas lui raconter mon histoire, parce qu'elle aurait cru que j'étais devenu complètement fou. "

À l'horloge, il s'aperçut que son voyage n'avait duré qu'une heure...

Au rédacteur en chef du Prince George Citizen, ce premier enlevé (connu) expliqua qu'il lui racontait l'histoire parce qu'il souffrait d'une maladie cardiaque, qu'il supposait qu'il n'allait pas vivre encore très longtemps, et que le public avait le droit de savoir ce qui se passait...

On n'entendit plus jamais parler de ce soldat, et l'histoire fut redécouverte des années plus tard par des ufologues en quête de références historiques...

Voici maintenant, enfin retrouvé récemment, l'article en question et le témoignage complet, en vo puis sa traduction par Yves Herbo :

Reall news v14 n05"Prince George Citizen" - décembre 1957

 

“I was working for the United States Occupation Army in Austria. On May 15, 1951, I was driving for QM Colonel Cousin. He commanded me to drive Mr. Haste to Linz from Salzburg. Mr. Haste was teaching classes to United States soldiers in Linz three times a week. “This particular day I came back as usual from Linz at about 11 o’clock at night and arrived at the motor pool five miles north of Salzburg. I started for home, leaving the car at the motor pool. I took a short cut, and on the left side was brush. It was dark, with no moon. “Suddenly someone came out of the brush and came close to me. I could only see the outline in the dark, but he seemed to have a helmet on. He was about my height, maybe a little shorter. He had something in his hand and he pointed it at me. I thought it was his finger, but it made a ‘click.’ “After the click he waved his hand quickly and I went to put my arm up in front of my face but I was paralyzed. I felt like falling down, but I didn’t. He put a black square plate on my chest and strapped it around my back. I could hear a dog barking in the distance, but I couldn’t hear him walking. He must have walked very easily. I could see his outline as he walked around me. “After he strapped the plate on me he walked in front of me, and pointed the thing in his hand at the plate on my chest rather than at my head like before. He walked away and pulled me after him. I couldn’t move or walk, but he just pulled me along after him. I wasn’t actually in the air, but my full weight wasn’t on the ground. It seemed as if I was light. “Behind the brush was a small field. In the field, hidden from the road, was a round object about 150 feet in diameter. It was dark, and I couldn’t tell what it was. My first thought was that a spy had captured me for some reason. “The thing that led me sort of rose from the ground and took me after him to the top of the object. He did something, either stepped on something or pushed some button, and a door opened and he pulled me after him down into the dark. I was plenty scared and I wondered what would happen next. I got down into the dark and I could finally feel a floor under my feet. “I knew that where I was was either glass or plastic, because the stars could be seen shining up above. Then I saw what looked like the outline of what looked like a door, and he pulled me through into what I later found out was a room of glass or plastic. “He kept his finger, or what I thought was his finger but later saw was some form of pencilshaped object, pointed at me until I was inside the room. He kept it pointed at me all the time, then when I was in the room he took it off me and I sank down to the floor. He went out and I could see his outline. There was a sort of shaking sensation, and I knew the door to the room had shut. “The next sensation I had was rising up into the air. I had never flown in my life. In a few minutes I could see the left half of the moon shining. I was scared, but I figured I was dreaming. Then I started to feel my hands and feet again. I sat up, and then I got up on to my feet. By this time we were in the sunlight. “I looked across the ship and I could see the person that had brought me there. He was standing over by the wall, and there were some levers there. He looked like a person, like we are. A little bit shorter than me. “To me at that time he looked like a devil. He had no hair at all. I could see through the sort of glass helmet. His head was sort of cylinder form. A very high forehead, with big eyes. You could see lots of little eyes in the two big eyes. It seemed to me it looked like the eyes of a fly. No nose at all, just two holes. He had a very small slit for a mouth. It looked like he had skin, it was sort of white. There were two holes for the ears. His skull was very large. “The torso was round kind of like a tin can. The legs were of proportionate length. His arms were a little bit shorter than our arms, I would say. His hands seemed to be three long fingers. I couldn’t see any neck, but he was wearing material that was like silver but wasn’t shiny. This covered all of him except the head part, which had on the helmet. He didn’t look at me at all. “The main part of the ship that I could see from the room I was in appeared to be round and the walls were like glass, but you couldn’t see through them. The floor was made of plastic or glass. In the middle of the floor, under the glass, was a black plate, something like I had strapped on my chest. From the corners of the plate, which looked about ten feet square, black beams ran to the walls of the ship. “I could see under the black plate and there seemed to be a duplicate room on the other side of the ship. I could see the same kind of levers on the wall as the Thing was standing beside. “As soon as we came out in the sun, I could feel burning heat, but he pulled a lever, and a covering like blue water came over the roof. Then the sun was normal, but I could still see through it. “My first thought was that I was dreaming, and then my second thought was that I was dead and that my soul was rising up. “The ship was not rotating or going sideways, but kind of gliding straight up. I could see the Sun like a ball of fire, and the Moon was like a silver ball, but the rest was darkness. Suddenly, as I looked up, the Moon was right above us and it seemed to come down at us. Suddenly we were both standing on what had been the roof. We seemed to be about a quarter of a mile above the Moon. “I could see clearly the craters on the surface of the moon. There were lots of them. The ground seemed to be a grayish colour, and I could see rocks and hills. We were in the sunny part of the moon. The ship glided to the right and into the darkness. “Then the driver stopped the ship. I could feel it sort of waiting. It was dark all around outside, but the sun seemed to shine into the ship. I saw the thing take one of the pencil things that he pointed at me, and he pointed it downwards. I thought at that time he must be from the moon and that he was signaling someone down below. “There was no noise from the ship or from the signal. After about five minutes we started to move again to the right. My first thought was that we were going back to Earth. But I could see the outline of America and Asia and I could see clouds. “The Earth and the moon were going away from me very fast. Then I began to think this was from another planet. “Suddenly another planet seemed to loom up in front of us, and I thought we were going to crash into it. I was sure of this but the driver suddenly stopped it again, but there was no jerk. I realized then we were still quite a way from the planet, and then we started to glide sideways down towards the ground. “I looked out over the land and it looked like paradise. “As we went down I looked over the land, and on one side were red fields. On the other side there were what looked like grey-green fields. Some places in the fields were what looked like big chimneys rising from the ground. It was bright daylight and the sun was shining with no clouds in the sky. “We were approaching the red fields and I could see rivers with blue water in them. The rivers ran straight and at intervals there were bridges built across them and I could see roads. The bridges were just like our bridges. “From up high I could see no sign of life. “Then we glided to a field that was filled with the saucers like I was in. There appeared to be hundreds of them. They were of different colours, grey, gold and silver. But there were no black or red ones. “The driver stopped the ship about a quarter of a mile above them by just pulling a lever. Then we went straight down until we were about 20 or 30 feet from the ground, and he parked the ship on a high platform. “As we went down I could see the same kind of people were in them like my driver. “When we got on the platform the driver pulled a lever and the glass slid back, and he went outside. He put the pencil-like thing to his chest and slowly dropped to the ground like a falling leaf. He then started to walk very fast along to the third or fourth saucer. He pointed the pencil at his chest again and sort of jumped into the ship. He was inside that ship for about ten minutes. I could see that the Thing in the other ship was smaller than the driver of the ship I was on. “While he was inside the ship I looked around at the other saucers and I could see the same type of people. “Suddenly. Quite a way away I saw two ships that had people from Earth on them. One ship was sort of dirty looking and there was one man, one woman, and two kids on it. In another saucer nearby that kind of golden I saw one man and one woman. “I was going to wave at them but I felt scared. I was waiting for them to wave but they didn’t wave. After I saw them I thought that I would have to stay here with them now. “Down on the ground I could see big red flowers growing. They looked something like our sunflowers. There were some green patches between them. There were flowers as far as the eye could see. The earth could be seen in patches too and it was just the same as our Earth. I got to thinking that I must be on Mars. I remembered what I had learned in school about it being red with canals, and it seemed to me this must be Mars, although I wasn’t 100 per cent sure because I kind of lost location of things when we had left the Moon. “Then the driver of the ship came back from the other ship. He got back inside and closed the door again. Then we took off the same way we had come. We went up and up into the darkness and then I could see a moon that looked like a tin ball. We came quite close to it, and I could see it was smooth and silvery, without any signs of craters on it. “I didn’t know where we going then. I thought we might be going further yet. After about ten minutes, I could see what looked like half our moon and I realized we were approaching the sunny side of Earth. “I was very glad to see that it was the Earth. But we came at it with such a terrible speed that I thought for sure we would crash. The driver stopped the ship again when we seemed to hit the atmosphere, and he glided down towards Earth. I seemed to know he was going to take me back to where he found me, but I had the impression he was going to kill me because he would want to keep it secret. “We came into the darkness and then went down to the ground and I knew we at the same place he picked me up. “I was really afraid he would kill me. He opened the door and took the small pencil thing and pulled me out the door the same way he pulled me in. He guided me right back to the road. At that time I could walk, but I was very light and he was just pulling me. “He took the pencil from my chest and pointed it at my head. At that moment a dog started to bark at us from about a quarter mile up the road and it seemed to have startled him, because the pencil-thing clicked and nothing happened to me. “I knew from the first experience I should be paralyzed, so I just pretended to be so that he wouldn’t know. He took the plate off my chest and went back to the ship. “I stayed the way I was until I saw the outline of the saucer going off into the distance. Then I ran home. “My wife was still up and she saw me all excited. She asked what had happened and I told her, “Nothing, I’m just sick.” “I couldn’t tell her about the experience because she would have thought I was completely crazy. I noticed the time when I got home and it was 12:20 a.m. The whole trip had taken about an hour. I think when the Thing pointed the pencil at my head it was to make me forget what had happened, or else to kill me, I don’t know which. “I have not told anyone else about this for two reasons. First, no one would ever believe me, and they would want to lock me up as a crazy man. Second. I am sure those people on Mars know everything that is happening here, and if I had told people about it before they would have taken me away again, or killed me. “I’m telling people now in order to help people to know what is going on in space. My heart is bothering me now, and I feel I won’t be living too much longer, so I have nothing to fear from those Martian people. “From this experience I’ve had, I feel those people’s culture and scientific knowledge is much ahead of ours. They don’t need satellites to launch their spaceships and they have conquered many of the problems of space we are trying to conquer. They seem to power their ships with rays, maybe light rays, but it’s not with motors like ours. “My experience and seeing those other earth people on that planet show me those creatures have a great knowledge of the people here and are much ahead of us. The creature treated me only as an animal. “After that incident I couldn’t stay in that country, and in October of that year I came out to Canada. I have finally felt I want to make this story public. “With two satellites up circling the globe now (1957), maybe a few more people will believe my story. Anyway, I have told you it just as I remember it happening – and it is as clear as yesterday.” 

L'auteur de cet article est le rédacteur en chef Ron Powell. La coupure d'origine a été retrouvée et reproduite par le chercheur Chris Aubeck sur son site "Magonia exchange" il n'y a pas longtemps et il a intitulé l'article “Older Than The Hills”. Ce journal canadien était un journal classique d'informations sans aucune imagination, qui racontait les petites histoires réelles locales, telles que les accidents, les chats perdus, les naissances et décès, l'actualité des écoles et de la municipalité, etc... Aucune fiction, et encore moins de science-fiction ou de prospective-fiction...

Traduction : " Je travaillais pour l'Armée d'occupation des États-Unis en Autriche. Le 15 mai 1951, j'étais chauffeur pour le QM Colonel Cousin. Il m'a ordonné de conduire M. Haste de Salzbourg à Linz. M. Haste enseignait des cours aux soldats américains à Linz trois fois par semaine.

" Ce jour-là, je suis revenu comme d'habitude de Linz vers 11 heures du soir et suis arrivé à l'usine de moteurs à cinq miles (8 km) au nord de Salzbourg. J'ai commencé à me diriger vers la maison, en laissant la voiture à l'usine de moteur. J'ai pris un raccourci, et sur le côté gauche il y avait une haie. Il faisait sombre, sans lune.

" Soudain, quelqu'un est sorti de la haie et est venu près de moi. Je ne pouvais voir son contour dans l'obscurité, mais il semblait avoir un casque. Il était de ma taille, peut-être un peu plus petit. Il avait quelque chose dans sa main et il le pointa sur moi. Je pensais que c'était son doigt, mais ça a fait un «clic».

" Après le clic, il agita sa main rapidement et j'ai voulu passer mon bras en face de mon visage mais j'étais paralysé. Je me sentais comme tomber, mais je ne l'ai pas fait. Il a mit une plaque carrée noire sur ma poitrine et l'a attachée autour de mon dos. Je pouvais entendre un chien aboyer au loin, mais je ne pouvais pas l'entendre marcher. Il a dû marcher très facilement. Je pouvais voir sa silhouette marcher autour de moi.

" Après avoir attaché la plaque sur moi, il marcha devant moi, et a pointé la chose dans sa main sur la plaque sur ma poitrine plutôt que vers ma tête comme auparavant. Il est reparti et me tira derrière lui. Je ne pouvais pas bouger ou marcher, mais il m'a juste tiré tout du long derrière lui. Je n'étais pas réellement en l'air, mais mon poids n'était pas sur le sol. C'est comme si j'étais léger.

" Derrière la haie se trouvait un petit champ. Sur le terrain, caché de la route, se trouvait un objet autour de 150 pieds de diamètre (50 m.). Il faisait sombre, et je ne pouvais pas dire ce que c'était. Ma première pensée fut qu'un espion m'avait capturé pour une raison quelconque. La chose m'a cueilli comme une sorte de rose du sol et m'a emmené après lui vers le haut de l'objet. Il a fait quelque chose, soit il est intervenu sur quelque chose ou a poussé certains boutons, et une porte s'est ouverte et il m'a tiré après lui vers le bas dans l'obscurité. J'avais très peur et je me demandais ce qui allait arriver. Je suis descendu dans l'obscurité et je pouvais enfin sentir un sol sous mes pieds.

" Je savais que c'était du verre ou du plastique où je me trouvais, parce que les étoiles pouvaient être vues briller en haut. Puis j'ai vu ce qui ressemblait à l'aperçu à une porte, et il m'a tiré à travers, dans ce que j'appris plus tard comme étant une chambre de verre ou de plastique. Il a gardé son doigt, ou ce que je pensais était son doigt, mais j'ai vu plus tard que c'était une sorte d'objet en forme de stylo, pointé sur moi jusqu'à ce que je sois dans la chambre. Il l'a gardé pointé sur moi tout le temps, puis une fois que j'étais dans la chambre, il a pris congé et je me laissa tomber sur le sol. Il est sorti et je pouvais voir sa silhouette. Il y eut une sorte de sensation de secousse, et je su que la porte de la chambre s'était fermée.

" La sensation suivante que j'avais était qu'on s'élevait en l'air. Je n'avais jamais volé de ma vie. En quelques minutes, je pouvais voir la moitié gauche de la lune brillante. J'ai eu peur, mais je pensais que je rêvais. Puis je commençais à sentir mes mains et mes pieds à nouveau. Je me suis assis, et puis je me suis levé sur mes pieds. A ce moment, nous étions dans la lumière du soleil.

" Je regardais à travers le vaisseau et je pouvais voir la personne qui m'avait amené là. Il était debout contre un mur, et il y avait quelques leviers là-bas. Il ressemblait à une personne, comme nous sommes. Un peu plus petit que moi. « Pour moi, à ce moment-là, il ressemblait à un démon. Il n'a pas de cheveux du tout. Je pouvais voir à travers l'espèce de casque en verre. Sa tête avait une sorte de forme de cylindre. Un front très haut, avec de grands yeux. On pouvait voir beaucoup de petits yeux dans les deux grands yeux. Il me semblait que ça avait l'air comme les yeux d'une mouche. Pas de nez du tout, seulement deux trous. Il avait une très petite fente comme bouche. Il se voyait comme s'il avait de la peau, qui était en quelque sorte blanche. Il y avait deux trous pour les oreilles. Son crâne était très grand. Le torse était rond comme une sorte de boîte de conserve. Les jambes étaient d'une longueur proportionnelle. Ses bras étaient un peu plus courts que nos bras, je dirais. Ses mains semblaient être juste trois longs doigts. Je ne pouvais voir aucun cou, mais cela semblait matérialisé comme s'il était comme de l'argent, mais sans briller. Cela couvrait tout de lui, sauf la partie de la tête qui était sous le casque. Il ne me regardait pas du tout.

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Une reconstitution d'un "gris", un des "abducteurs" les plus décrits par les enlevés...

" La partie principale du navire que je pouvais voir de la chambre semblait être ronde et les murs étaient comme du verre, mais on ne pouvait pas voir à travers eux. Le sol était fabriqué en matière plastique ou en verre. Au milieu du plancher, sous le verre, il y avait une plaque noire, quelque chose d'identique à ce que je avais d'attaché sur ma poitrine. A partir des coins de la plaque, qui avait l'air d'environ dix pieds carrés (3 mètres ²), des poutres noires couraient sur les murs du navire. Je pouvais voir sous la plaque noire et il semblait y avoir une chambre double de l'autre côté du navire. Je pouvais voir le même genre de leviers sur le mur que comme celui où la chose était debout à côté.

" Dès que nous sommes sortis au soleil, je pu sentir la chaleur brûlante, mais il a tiré un levier, et une couverture comme de l'eau bleue est venue sur le toit. Mais le soleil était normal, et je pouvais encore voir à travers elle. Ma première pensée fut que je rêvais, et puis ma seconde pensée fut que j'étais mort et que mon âme s'élevait. Le navire ne tournait pas ou n'allait pas sur le côté, mais glissait légèrement vers le haut. Je pouvais voir le soleil comme une boule de feu, et la Lune était comme une boule d'argent, mais le reste était obscur. Tout à coup, comme je levai les yeux, la Lune était juste au-dessus de nous et elle semblait descendre sur nous. Tout à coup, nous étions tous deux debout sur ce qui avait été le toit. Il m'a semblé être à environ un quart de mile (400 mètres) au-dessus de la Lune. Je pouvais voir clairement les cratères sur la surface de la lune. Il y en avait beaucoup. Le sol semblait être d'une couleur grisâtre, et je pouvais voir des rochers et des collines. Nous étions dans la partie ensoleillée de la lune. Le navire a glissé vers la droite et dans l'obscurité.

" Ensuite, le conducteur a arrêté le vaisseau. Je pouvais ressentir comme une sorte d'attente. Il faisait noir tout autour à l'extérieur, mais le soleil semblait briller dans le vaisseau. Je vis la chose prendre l'une des choses comme un crayon qu'il m'avait pointé dessus, et il l'a pointé vers le bas. Je pensais à ce moment-là, qu'il devait être de la lune et qu'il faisait signe à quelqu'un en bas. Il n'y avait pas de bruit du vaisseau ou à partir du signal. Après environ cinq minutes, nous avons commencé à nous déplacer à nouveau vers la droite. Ma première pensée était que nous allions vers la Terre. Mais je pouvais voir le contour de l'Amérique et de l'Asie et je pouvais voir des nuages.

" La Terre et la Lune allaient loin de moi très vite. Puis je commençais à penser que c'était une autre planète. Tout à coup une autre planète semblait surgir devant nous, et je pensais que nous allions nous planter dedans. J'étais sûr de cela, mais le pilote s'est soudainement arrêté à nouveau, mais il n'y avait pas de secousses. Je compris alors que nous étions encore assez loin de la planète, puis nous avons commencé à glisser latéralement vers le sol. Je regardai sur le sol et cela avait l'air comme un paradis. Lorsque nous sommes descendus je regardais sur le sol, et sur un côté il y avait des champs rouges. De l'autre côté, il y avait ce qui ressemblait à des champs gris-vert. A certains endroits dans les champs il y avait ce qui ressemblait à de grandes cheminées qui sortaient de terre. C'était la lumière du jour et un soleil brillait sans nuages ​​dans le ciel. Nous approchions des champs rouges et je pouvais voir des rivières avec de l'eau bleue. Les rivières courraient tout droit et à des intervalles, il y avait des ponts construits à travers elles et je pouvais voir des routes. Les ponts étaient comme des ponts (terrestres). De très haut, je ne pouvais voir aucun signe de vie.

" Ensuite, nous glissions vers un champ qui était rempli avec des soucoupes comme celle où je me trouvais. Il semblait y en avoir des centaines. Elles étaient de différentes couleurs, gris, or et argent. Mais il n'y en avait pas de noires ou rouges. Le pilote a arrêté le vaisseau à environ un quart de mile (400 mètres) au-dessus d'elles simplement en tirant un levier. Puis nous sommes allés directement vers le bas jusqu'à ce que nous étions environ à 20 ou 30 pieds (6 à 9 mètres) du sol, et il a garé le vaisseau sur une plate-forme haute. Pendant que nous sommes descendus, j'ai pu voir que le même genre de personnes étaient en elles, comme mon pilote. Quand nous sommes arrivés sur la plate-forme, le pilote a tiré un levier et le verre a glissé en arrière, et il est sorti. Il a mis la chose en forme de crayon vers sa poitrine et est lentement tombé au sol, comme une feuille qui tombe. Il a ensuite commencé à marcher très vite le long de la troisième ou quatrième soucoupe. Il a pointé le crayon vers sa poitrine et a en sorte sauté dans le vaisseau. Il était à l'intérieur de ce vaisseau pendant environ dix minutes. Je pouvais voir que la chose dans l'autre navire était plus petite que le pilote du vaisseau où j'étais. Pendant qu'il était à l'intérieur du vaisseau, je regardais autour les autres soucoupes et je pouvais voir le même type de personnes.

" Soudainement, vers un chemin au loin, je vis deux vaisseaux qui avaient des gens de la Terre en elles. Un vaisseau avait un look poussiéreux et il y avait un homme, une femme et deux enfants à l'intérieur. Dans une autre soucoupe à proximité d'un genre doré, je voyais un homme et une femme. J'allais faire des saluts vers eux, mais je me suis senti effrayé. J'attendais qu'ils fassent des signes, mais ils n'ont pas fait de signes. Après les avoir vus, je pensais que je devais rester ici avec eux maintenant. Poussant sur le sol, je pouvais voir de plus en plus de grandes fleurs rouges. Elles avaient l'air de quelque chose comme nos tournesols. Il y avait quelques taches vertes entre elles. Il y avait des fleurs aussi loin que l'œil pouvait voir. La terre pouvait être vue dans des taches aussi, et c'était tout de la même façon que notre Terre. Je suis arrivé à penser que je devais être sur Mars. Je me suis rappelé ce que j'avais appris à l'école à ce sujet, qu'elle était rouge avec des canaux, et il me semblait que ce devait être Mars, bien que je n'en soit pas à 100 pour cent sûr, parce que j'ai en sorte perdu l'emplacement des choses quand nous avions quitté la Lune.

" Ensuite, le pilote du vaisseau est revenu de l'autre navire. Il est rentré à l'intérieur et referma la porte. Ensuite, nous avons décollé de la même manière que nous étions arrivés. Nous sommes allés jusque dans l'obscurité, puis je pouvais voir une lune qui ressemblait à une boule d'étain. Nous sommes venus très près d'elle, et je pouvais voir qu'elle était lisse et argentée, sans aucun signe de cratères sur elle. Je ne sais pas où nous allions alors. Je pensais que nous pourrions être allé plus loin encore. Après environ dix minutes, je pouvais voir ce qui ressemblait à la moitié de notre lune et je me suis aperçu que nous approchions du côté ensoleillé de la Terre. Je fus très heureux de voir que c'était la Terre. Mais nous sommes arrivés sur elle avec une telle vitesse horrible que je pensais à coup sûr nous crasher. Le pilote a arrêté le vaisseau à nouveau quand il nous a semblé frapper l'atmosphère, et il se glissa vers le bas vers la Terre. Je semblais savoir qu'il allait me ramener à l'endroit où il m'avait trouvé, mais j'eu l'impression qu'il allait me tuer parce qu'il voudrait le garder secret. Nous sommes arrivés dans l'obscurité, puis sommes descendus à terre et je nous savions au même endroit, où il était venu me chercher.

" J'ai eu vraiment peur qu'il allait me tuer. Il ouvrit la porte et a pris la chose petit crayon et me tira par la porte de la même manière. Il m'a guidé jusqu'au retour à la route. A ce moment, je pouvais marcher, mais j'étais très léger et il me tirait juste. Il a ôté le crayon de ma poitrine et le pointa sur ma tête. A ce moment, un chien a commencé à aboyer sur nous à environ un quart de mile (400 m) sur la route et il semblait avoir été surpris, parce que le crayon-chose a cliqué et rien ne se passait pour moi. Je savais de la première expérience que je serais paralysé, alors j'ai fait semblant de l'être pour qu'il ne sache pas. Il a pris la plaque de ma poitrine et il est retourné à bord du navire. Je suis resté comme j'étais jusqu'à ce que je voie le contour de la soucoupe partir au loin. Puis je courus à la maison.

" Ma femme était encore debout et elle m'a vu tout excité. Elle a demandé ce qui était arrivé et je lui ai dit: « Rien, je suis juste malade.» Je ne pouvais pas lui parler de l'expérience parce qu'elle aurait pensé que j'étais complètement fou. Je remarquai le moment où je suis rentré et il était 00h20. Tout le voyage avait pris environ une heure. Je pense que quand la chose a pointé le crayon sur ma tête, c'était pour me faire oublier ce qui était arrivé, ou bien me tuer, je ne sais pas quoi. Je n'ai rien dit à personne d'autre à ce sujet pour deux raisons. Tout d'abord, personne ne pourrait jamais me croire, et ils voudraient m'enfermer comme un homme fou. Secondement, je suis sûr que ces gens sur Mars savaient tout ce qui se passe ici, et si je l'avais dit aux gens avant, ils m'auraient pris à nouveau, ou me tueraient.

" Je suis prêt à le dire aux gens maintenant afin d'aider les gens à savoir ce qui se passe dans l'espace. Mon cœur me dérange, et je sens que je ne vais plus vivre très longtemps, donc je n'ai rien à craindre de ces gens martiens. A partir de cette expérience que j'ai eu, je sens que la culture de ces personnes et leurs connaissances scientifiques sont en avance sur les nôtres. Ils ne nécessitent pas de satellites pour lancer leurs vaisseaux spatiaux et ils ont conquis la plupart des problèmes de l'espace que nous essayons de conquérir. Ils semblent alimenter leurs navires avec des rayons, des rayons de lumière peut-être, mais ce n'est pas avec des moteurs comme les nôtres. Mon expérience et de voir d'autres personnes de la Terre sur cette planète me montre que ces créatures ont une grande connaissance des gens d'ici et sont très en avance sur nous. La créature m'a traité seulement comme un animal. Après cet incident, je ne pouvais pas rester dans ce pays, et en Octobre de cette année 1951, je suis venu au Canada. J'ai finalement senti que je voulais rendre cette histoire publique. Avec deux satellites autour du globe maintenant (en 1957), peut-être qu'un peu plus de gens vont croire mon histoire. Quoi qu'il en soit, je vous ai dit juste ce dont je me souviens qu'il s'est passé - et c'est aussi clair que hier ".

Les deux satellites cités au dernier chapitre étaient Spoutnik 1 et 2. Ils ont été lancés par la Russie à l'automne 1957 et ont été les premières créations de l'homme en orbite autour de la Terre et ont inauguré ce qui est venue à être connue comme l'ère spatiale...

Ce tout premier témoignage d'un "abducté", ou d'un être humain non contacté et involontairement amène évidemment certaines réflexions. Le premier réflexe facile, peureux et pas si rationnel que ça est bien sûr de nier le tout en bloc et de dire que cette histoire est une pure invention du rédacteur en chef de ce journal canadien, qui a voulu rebondir quelques mois après sur le lancement des Spoutniks russes. Pas très rationnel car on ne voit pas comment ce journaliste se serait soudainement découvert un grand talent d'auteur de science-fiction, en plus fortement inspiré et ayant des connaissances manifestes des anciens textes sacrés égyptiens, hindous, aztèques hébraïques, sumériens, car ce voyage ressemble fortement à un voyage initiatique (et muet) vers un univers d'une autre dimension, avec la même apposition d'une "clé" porteuse de connaissances ou de "pouvoirs" sur la poitrine et le front... Ce témoignage nous ramène à l'évidence devant (et la contradiction est là) la réalité plusieurs fois démontrée de l'existence d'une déformation de notre physique et "matérialité" de notre univers conscient. Celui dont l'être humain pense avoir une certaine conscience figée et commune, partagée par tous et donc démontrée de facto par cette communauté de perception. Ce genre de témoignage, qui rejoint les témoignages religieux, mythologiques et légendaires avec leurs parts d'irréalismes et "d'impossibilités" physiques et cartésiennes, est assez précisément ce qui caractérise souvent les perceptions des êtres humains confrontés à ce genre de phénomène, qu'ils vivent réellement et bien physiquement...

Et le fait que ce genre de témoignage soit assez rare en final (même si sur la durée de la civilisation humaine, ils se multiplient) est bien décrit et expliqué par le témoin lui-même : la peur du ridicule ou d'être prit pour de la folie. On note aussi que les "contactés" ou "enlevés" ont très rarement tiré quelque chose de positif de leur volonté de témoignage... tout comme les "saints" ou ceux qui ont voulu témoigner de leurs perceptions "étranges" dans le passé, ils se retrouvent la plupart du temps "lapidés" réellement ou pratiquement selon leur époque...

Alors oui, tout comme Jung a affirmé la réalité d'une étrange et anormale synchronicité dans la destiné des êtres humains (et il y a probablement un lien avec les phénomènes étranges de ces perceptions de la conscience humaine), j'affirme que la réalité humaine n'est pas seulement celle qui est partagée par l'ensemble des consciences humaines (ce monde matériel que nous voyons et expérimentons tout au long de notre existence sur ce plan de réalité), mais que cette réalité déborde largement le cadre de nos connaissances des lois physiques, et qu'elle peut se révéler sans prévenir et sans raison connue à nos perceptions individuelles, non préparées à son existence aussi large (et donc en contradiction avec notre apprentissage "banal" de la réalité commune) tant dans le panel des fréquences d'ondes que celui de la matière. Nous savons que nos sens sont incomplets (nos oreilles, nos yeux, notre sens du toucher ou des odeurs même, etc... ne nous permettent pas de percevoir toute la réalité de notre propre univers !), y compris par rapport à certains animaux, mais nos progrès scientifiques dans les domaines des ondes, mais aussi des particules en ce qui concerne la matière, nous le démontrent de plus en plus, prouvant que notre réalité est forcément fausse, ou tout au moins fortement incomplète... 

Vouloir être foncièrement "rationnel", ou "zététicien" et même simplement sceptique, cartésien, dans un univers prouvé comme étant en partie faux, incomplet, non connu en finalité dans sa réalité totale (car sinon les accélérateurs de particules sont de l'escroquerie !) ne relève-t-il pas en fait tout aussi bien de la folie ? Ou tout au moins ayant une volonté de limiter les progrès humains et la seule chose qui l'a fait évoluer tout au long des siècles : son imagination, sa curiosité, sa volonté de vouloir se projeter dans le futur et l'inconnu ? Le simple fait de vouloir absolument "prouver" certaines choses dans un monde qui n'est lui-même prouvé qu'en partie n'est-il pas "castrateur" et erroné en soit ? Par exemple, le fait que nous ne connaissions que la Vie de la planète Terre devrait impliquer que seule la vie terrestre existe ? La Vie est-elle un phénomène improbable ou tout au contraire un phénomène naturel et même inéluctable ? 

Déjà, scientifiquement, les débats sur la probabilité de l'apparition de la Vie, sur la Terre ou même ailleurs dans l'univers, ne sont pas clos... Si on écoute le spécialiste Jacques Monod, l'apparition de la vie est un phénomène hautement improbable : la molécule contenant la structure de l'ADN n'est pas seulement un problème, c'est une énigme incroyable. Le biochimiste Francis Crick, découvreur de cette structure, a même disserté sur un véritable "miracle", avec même sa "solution" : la vie a été importée de l'espace, par des extra-terrestres ! (ce qui ne fait que déporter le problème ailleurs selon le généticien Albert Jacquard). Par contre, ceux qui pensent que la vie est répandue partout dans l'univers (c'est actuellement la théorie "majoritaire" parmi les scientifiques), soulignent la rapidité de son apparition sur la Terre : on a découvert des fossiles d'algues bleues très primitives, imprimés dans des roches vieilles d'au moins 3.5 milliards d'années. Mais le problème est que non seulement on ne comprend toujours pas l'apparition des premières molécules géantes de la vie (les protéines et les acides nucléiques - l'ADN et l'ARN et leur synthèse naturelle), mais il y a aussi un long chemin inconnu pour expliquer l'apparition des premières cellules organisées, sans compter le problème épineux de l'évolution des êtres vivants d'un état "simple" à un état "complexe"... Le biologiste Michael Denton a résumé ces problèmes de l'apparition puis de l'évolution de la vie dans son livre devenu célèbre : " Evolution. Une théorie en crise ", qui suggère de fait un dépassement du cadre théorique actuel, comme l'a fait d'ailleurs la physique avec la physique quantique au 20ème siècle...

Comment Michael Denton décrit la complexité de la Vie a surpris tous ceux qui ne sont pas familiers avec les microscopes, mais c'est une réalité à ne jamais oublier : Une cellule vivante compte dans les dix mille milliards d'atomes. Si on pouvait l'agrandir jusqu'à une taille de 20 kilomètres de diamètre (les atomes auraient alors la taille d'une boule de billard), " on découvrirait alors un objet d'une complexité et d'une finalité adaptative sans pareil ". A sa surface, on verrait des millions d'accès s'ouvrant et se fermant pour laisser passer un flux continu de matériaux entrant et sortant. A l'intérieur, on contemplerait un monde d'une complexité ahurissante : réseau de couloirs et de canaux allant dans toutes les directions, " certains conduisant à la banque de mémoire centrale du noyau, d'autres aux unités de traitement et d'assemblage. Le noyau lui-même serait une vaste chambre sphérique de plus d'un kilomètre de diamètre, semblable à un dôme géodésique ; à l'intérieur, on discernerait des kilomètres de chaînes torsadées de molécules d'ADN bien empilées en rangées ordonnées ". Denton développe ainsi une vision de ces " étranges machines moléculaires " qui impose avec force l'idée qu'elles n'ont pu se manifester par hasard, comme le voudrait la théorie classique de l'évolution appliquée à l'apparition de la vie. L'idée de hasard extrême, soutenue par Jacques Monod, est selon Denton notoirement insuffisante pour justifier cela. Denton n'est pas pour autant un "créationniste", car il suggère une autre piste : " Les systèmes vivants pourraient posséder une propriété, une caractéristique nouvelle, encore inconnue, qui pourrait avoir joué un rôle dans l'évolution. Qui aurait cru, il y a quelques années, que les oiseaux sont sensibles au champs magnétique terrestre ? "... Denton en rajoute en citant d'autres domaines encore inexpliqués de la biochimie, tels que l'embryologie, la morphogenèse (ou croissance des formes), le fonctionnement du cerveau, la nature de la conscience... y compris le sujet principal du livre, la théorie de l'évolution de Charles Darwin (1859), dont les conceptions peuvent être résumé ainsi : " la variabilité des individus au sein d'une espèce et la sélection naturelle des plus aptes à vivre et à se reproduire ".Il s'agit donc d'un processus d'évolution graduelle, à petits pas, qui a été complété au 20ème siècle avec les mutations génétiques qui se produisent au hasard, et surtout par la recombinaison des gènes lors de la reproduction. Dans cette théorie, l'évolution est donc hasardeuse et progressive, et elle est illustrée par de nombreux exemples bien réels. Mais il y a tout de même un gros problème car cette théorie darwinienne, si elle explique assez bien la " micro-évolution " au sein d'une espèce ou entre deux espèces voisines, en revanche, la " macro-évolution " semble procéder par sauts rapides, en contradiction complète avec la théorie. En fait, Darwin était lui-même très conscient du problème : " L'imagination doit combler de très grands vides ".

L'étude des fossiles confirme ce problème : il y a une cruelle pénurie de formes transitoires (à part quelques rares exceptions) entre les principaux groupes d'organismes vivants, comme si le monde vivant était discontinu. Depuis Darwin, les paléontologistes n'ont cessé de chercher des " chaînons manquants ". Or, souligne Michael Denton, si " les roches n'ont cessé de livrer des formes de vie nouvelles, fascinantes, voire bizarres, jamais elles n'ont rapporté aucune des myriades de formes de transition invoquées par Darwin ". Cette constatation fort embarrassante était devenue " le secret professionnel de la paléontologie ", selon le mot du paléontologue Stephen Jay Gould. Ce dernier a d'ailleurs proposé, avec son collègue Eldredge, une autre théorie que celle de Darwin, dite " des équilibres ponctués ", ou le saltationnisme, selon laquelle les nouveaux types d'organismes surgiraient soudainement, par larges sauts évolutifs. Mais cette théorie, même si elle a maintenant la faveur de beaucoup de spécialistes, ne rapporte pas l'unanimité non plus. Car si les intervalles mineurs, du type chien/renard ou rat/souris sont ainsi explicables, il n'en est rien des passages d'une grande branche à une autre, ni de l'apparition d'organes hautement complexes, comme l’œil ou l'aile de l'oiseau par exemple, sans transition, prêts à l'emploi, en quelque sorte... 

Le grand neurologue, Sir John C. Eccles, spécialiste du cerveau et prix Nobel de médecine, va plus loin encore, car il n'accepte la théorie sur l'évolution que jusqu'à un certain point. Il montre du doigt ses limites dans l'émergence de la conscience, une autre énigme qu'il présente dans son livre " Evolution du cerveau et création de la conscience ". " je me concentrerai sur l'événement le plus extraordinaire dans le champs de notre expérience, à savoir l'avènement de chacun de nous en tant qu'être auto conscient unique. C'est un miracle à tout jamais au-delà des possibilités d'explication de la science ". " Puisque les solutions matérialistes sont incapables d'expliquer notre expérience d'unicité, je me sens contraint d'attribuer l'unicité du moi (ou de l'âme) à une création spirituelle d'ordre surnaturel. Pour m'exprimer en termes théologiques : chaque âme est une "création divine" nouvelle implantée dans le fœtus à un moment compris entre la conception et la naissance ". Selon Eccles, l'explication du tout, c'est la théorie classique de l'évolution, mais elle ne suffit pas, il faut y ajouter le surnaturel.

L'Homme Moderne (Homo Sapiens) a bien un nouveau cousin

Par Le 15/06/2016

L'Homme Moderne (Homo Sapiens) a bien un nouveau cousin

 

Hobbit karen neoh

Reconstitution de la Femme de Florès (1er squelette découvert en 2003 - 1 mètre de hauteur) - Karen Neoh/Flickr (CC BY 2.0)

J'en ai déjà parlé un peu il y a trois ans (ici : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/homo-floresiensis-dit-le-hobbit-avait-un-plus-gros-cerveau-que-prevu.html), mais ce n'est qu'avec de nouvelles découvertes que le problème vient d'être tranché : Homo Floresiensis, surnommé "le Hobbit", est bien un être du genre Homo avec sa propre spécificité, qui a évolué à partir de Homo Erectus probablement, et qui a survécu jusqu'à une période contemporaine de l'Homme Moderne. Avec Homo Néandertalensis, il s'agit donc de notre deuxième cousin (en n'ayant encore aucune certitude sur un troisième cousin nommé Homo Penghu !), de plus, il est assez probable que l'Homo Sapiens Sapiens ait pu le rencontrer, puisque les premiers Homo Sapiens de l'île de Florès semblent bien y avoir copié les méthodes de fabrication de ses outils sur le modèle des Hobits !... bien qu'il ait bien fallut que les ancêtres des Hobits puissent traverser les 100 kilomètres d'océan séparant l'île de Florès de l'île la plus proche ou encore qu'il n'est pas impossible qu'on trouve d'autres traces du "Hobbit" dans d'autres îles indonésiennes ! Et, de plus, on ne peut s'empêcher non plus de penser à certaines légendes de races naines nous provenant de la plus lointaine antiquité... et datant de bien avant la découverte des très réels pygmées africains...

Megalithes flores tripteaser3De nombreux mégalithes sont visibles dans plusieurs villages de Florès, toujours près des cimetières, certains protégeant des tombes. (crédit Tripteaser.com)

L'île de Florès (ne pas confondre avec l'île de Flores dans les Açores, également nommée par les Portugais, leurs "découvreurs" occidentaux) fait partie de l'archipel des petites îles de la Sonde indonésiennes. Déjà habitée lors de sa découverte, peu de recherches archéologiques ou anthropologiques avaient été effectuées, mais on sait que les peuples locaux ont depuis très longtemps érigé des monolithes, dont certains ont servi de tombes. 

Megalithes tombes flores tripteaser2(crédit Tripteaser.com)

Megalithes tombes flores tripteaserAu milieu des maisons de bois, de surprenants mégalithes funéraires aux allures de dolmens s’élèvent, parfois accompagnés d’une tombe plus récente recouverte de carrelage. A l’intérieur des mégalithes, les défunts gisent embaumés en position fœtale dans un creux de la roche, les couples ensembles, la tête l’un contre l’autre pour l’éternité, mais aucune datation à priori n'a été effectuée sur les ancêtres des habitants. (crédit Tripteaser.com)

Ce que nous savons au sujet de l'Indonésie, c'est que Homo Erectus y était présent au moins de 1,8 à 1 million d'années avant maintenant (Java), mais aussi un dérivé d'Homo Erectus, l'Homo soloensis : une évolution locale du précédent selon un processus de dérive génétique semblable à celui qui aurait généré Neandertal en Europe, il aurait vécu à Java de 52 000 à 27 000 ans avant maintenant. Il y a bien sûr également l'Homme Moderne, Homo Sapiens, dont on a trouvé les traces (avec de magnifiques peintures dans des grottes identiques à celles de Cro-Magon en France !) dès 40 000 ans avant maintenant, tout en sachant qu'il a débarqué en Australie entre 65 000 et 50 000 ans... sans compter le mystérieux Meganthropus dont je parle un peu ci-dessous !

Pithecanthropus modjokertensis

By Midori - Own work, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=13499553

Le Meganthropus a été découvert en 1941 sur le site de Sangiran, près de Surakarta dans le centre de Java en Indonésie. Les découvertes sont rares et étonnantes : il s'agit de fossiles d'un hominidé de taille géante (entre 2 m 44 et 2 m 75) ayant vécu entre 1.4 million et 900 000 ans avant maintenant. A priori, 6 fossiles de différents individus ont été découverts depuis. Bien entendu, une bataille reste ouverte entre anthropologues, non pas sur la réalité de ces fossiles géants (ils ont été authentifiés) mais sur la race d'où ils proviennent : Homo Erectus géant, Homo Habilis géant et même Australopithèque géant (alors qu'on considère plutôt qu'Australopithèque n'aurait jamais quitté l'Afrique) : la bataille fait toujours rage, avec toutefois un avantage pour un Homo Erectus Géant, la version classique étant bien implantée en Indonésie... notons que D.O. von Engeln et Kenneth E. Caster. disent que " Une autre découverte étonnante est celle de dents humaines en Chine et à Java de telle taille que cela suggére une période de gigantisme dans l'évolution humaine. Si les dents peuvent être acceptées comme indicatives, ces hommes géants étaient de 9 à 10 pieds de hauteur (env. 3 mètres) et pesaient peut-être 600 à 700 livres ! (320 kilos) " Von Engeln, O. D .; Caster, Kenneth E. (1952). Géologie. : McGraw-Hill Book Co.Inc (pages 411-412)

Aucune hauteur exacte n'a été publiée dans une revue par des spécialistes depuis la fin du 20e siècle, et aucun ne donne une indication d'un Meganthropus comme étant sensiblement plus grand que Homo. Erectus. Toutefois, les estimations antérieures des années 1940 et 1950, sur la base essentiellement du fragment de la très grande mâchoire Sangiran n ° 6, a conduit le professeur Franz Weidenreich, et plusieurs autres anthropologues à conclure que le Meganthropus était un géant, et sensiblement plus grand que tout Homo Erectus connu, peut-être de l'ordre de 2 à 4 fois la masse du corps. C'est probablement pour exprimer cette théorie que Von Koenigswald et Weidenreich ont nommé le taxon de 1942, "Meganthropus palaeojavanicus", qui, en néo-latin se traduit par " grand ou un grand homme de l'ancienne Java ". Il y a eu quelques rumeurs et photos de matériels post-crânien découverts, mais ces derniers doivent encore être publiés ou appartiennent à Homo Erectus. Des rapports, la plupart sinon tous, proviennent apparemment du chercheur australien Rex Gilroy, et placent Meganthropus en Australie. Il associe des outils géants et des rapports, y compris récents. Mais, presque tous les paléoanthropologues soutiennent que Meganthropus est connu seulement en Java central. Dans les revendications non-évaluées par les spécialistes, certains chercheurs affirment que "Bigfoot" (ou Yéti) est un Meganthropus moderne...

Mais revenons plutôt à notre petit " Hobbit ", puisque de récentes découvertes et publications semblent éclairer ses origines lointaines. Comme on le sait, une autre bataille avait lieu entre les scientifiques : une partie disait que les petits fossiles découvert (un seul squelette complet au début en 2003, mesurant un mètre seulement tout en étant adulte) n'était rien d'autre qu'un Homo Sapiens (ancien certes) atteint d'une maladie type trisomie, alors que d'autres invoquaient déjà une nouvelle race "Homo Floresiensis", que l’évolution aurait conduit vers une petite taille après l’arrivée sur cette île, par un processus de nanisme insulaire, connu chez d’autres espèces animales (des squelettes d'éléphants nains ont aussi été trouvés dans cette île assez isolée (100 km de mer minimum) - on ignore aussi leur provenance d'ailleurs), quand les ressources se font plus rares. Sa position dans la famille humaine reste incertaine, avec plusieurs hypothèses en lice : une filiation avec Homo erectus (un probable ancêtre d’Homo sapiens (toujours une hypothèse car non prouvé génétiquement)), avec Homo habilis (un autre possible ancêtre d'Homo Sapiens) ou encore avec des australopithèques, dont certains spécimens découverts étaient de petites tailles (mais pas tous, il y a même des "robustus" de grande taille !).

 

Flores crane vs homme 2

Comparaison entre le crâne d'un Homo Sapiens et d'un crâne de l'Homme de Florès

Ce premier squelette avait été daté avec les calibrages du carbone 14 de l'époque, et son ancienneté avait été déclarée être seulement de 18.000 ans, voir 12.000 ans... mais d'autres analyses mieux calibrées ont ramené le petit être un peu plus dans le passé, avec une disparition vers 50.000 ans... tout de même 10.000 ans après l'arrivée de Homo Sapiens estimée (60.000 ans). Mais, très rapidement, plusieurs autres squelettes sont découverts, plus anciens et un peu plus grands (1m20 au lieu de 1 m pour le premier, qui était une femme, probablement plus petite que les mâles de la même époque à priori) et ces derniers sont datés d'environ 95.000 ans... De plus, d'autres analyses confirment que le cerveau est plus gros que pensé au début (mais beaucoup de scientifiques tablent sur le fait que plus une capacité (grosseur) des cranes est petite, plus l'être est primitif, ce qui n'est pas exact à 100% puisqu'on a trouvé des erectus robustus avec une capacité crânienne supérieure à tous les Homo Sapiens, et qu'il est aussi prouvé que les premiers Homo Sapiens avaient également une capacité cranienne supérieure à l'homme d'aujourd'hui : sommes-nous au 21eme siècle plus primitifs que les Cro-Magnons d'il y a 30.000 ans ? Oui, selon certains critères de ces scientifiques !)

Sulawesi flores

Les outils ont été trouvés sur l’ile de Sulawesi, dans la zone de Wallacea, à 400 km de l’ile de Florès. Sunda désigne le tiers occidental de l’ile de Java et la province indonésienne de Banten. Sahul désigne la Papouasie. © Nature.

Les scientifiques, dont le découvreur de notre Hobit, Mike Morwood (décédé en 2013), décident de chercher des traces du petit être dans les îles indonésiennes, ou des traces de ses ancêtres directs entre 2007 et 2012. Et c'est dans l'île de Sulawesi que sont découverts de mystérieux parents de l'Homme de Florès... En effet, plusieurs centaines d’éclats tranchants ainsi que des choppers ont été mis au jour sur le site de Talepu, dans l’ile indonésienne de Sulawesi. " Ces artefacts ont été façonnés sommairement et utilisés il y a -118.000 ans à -194.000 ans ", estiment les chercheurs australiens, néerlandais, danois et indonésien dans la revue Nature. " Cette île a pu jouer un rôle pivot dans le peuplement de l’Indonésie ",  estime le paléontologue Gerrit van den Bergh, de l’université de Wollongong (Australie) et elle se situe à 400 km seulement de l’ile de FlorèsA 800 km à l’ouest, l’ile de Java, reliée à Florès par une chaine de "confettis rocheux" semés à travers la mer a déjà livré des restes d’Homo erectus vieux de plus d’un million d’années. Mike Morwood a donc préféré mettre le cap sur Sulawesi, à 400 km au nord " parce que de puissants courants océaniques déferlent rapidement du sud de cette île vers Flores ", raconte son collègue et "successeur" Gerrit van den Bergh.

Sulawesi avait déjà livré des outils mais impossibles à dater car retrouvés en surface. Les nouvelles excavations, menées entre 2007 et 2012, ont confirmé une occupation ancienne, entre – 118 000 et - 194 000 ans. " Le plus vieil Homo floresiensis date de 95 000 ans, donc ceux de Sulawesi taillaient la roche peu de temps avant que les hobbits en fassent autant à Flores ", soulignent les chercheurs. Pour les chercheurs, il y a quatre artisans possibles : des Homo sapiens, tout droit arrivés d’Afrique et au galop (on trouve leur trace au Levant vers – 120 000 ans). Des Homo erectus installés dans la région depuis plus d’un million d’années, et dont on trouve également des outils datés de – 800 000 ans à - 1 million d'années sur l’ile de Florès, même si la continuité entre l'industrie lithique des H.erectus et celle des H.floresiensis n'est pas encore démontrée. Des Homo floresiensis qui auraient colonisé plusieurs îles alentours. Et enfin des denisoviens, une espèce sibérienne dont les gènes persistent chez une partie de la population mélanésienne non loin de Sulawesi.

Outils ile flores

Florès, site de Mata Menge - 800.000 ans

" Nous avons la preuve qu’un homme archaïque vivait à Sulawesi, il y a 100.000 à 200.000 ans ", commente l’anthropologue américain Russel Ciochon dans le magazine Science. " Cette découverte rend le hobbit plus plausible en tant qu’espèce à part entière. Elle montre que des ancêtres sont passés d’ile en ile plus souvent qu’on ne le pensait ". C’est la seule certitude: Homo sapiens n’était pas le seul homme préhistorique capable de franchir de grandes étendues liquides. Le pied marin est semble-t-il une aptitude ancienne et très largement partagée.

Ce sont des découvertes en 2010 sur l'île de Florès d'outils lithiques, sur le site de Wolo Sege, qui avaient confirmé la très grande ancienneté du débarquement des premiers hominidés sur l'île : 48 outils exhumés dans le bassin de Soa, à 100 kilomètres à l'est de la grotte de Liang Bua, où les fameux "hobbits" ont été retrouvés et dont certains présentent des similitudes avec d'autres outils plus récents (site de Mata Menge - 800.000 ans). Ces artefacts et éclats devaient principalement servir à découper de la viande. Les outils ont été retrouvés dans des sédiments sur un socle rocheux et sous une couche de cendres volcaniques... C'est cette dernière couche qui a pu être analysée et datée au moyen de la méthode potassium-argon. Evaluée à 1 million d'années cette roche d'origine volcanique qui recouvrait les outils recule de 200 000 ans la colonisation de l'île par des hominidés... mais il serait étonnant que ces outils aient été ensevelis par une éruption volcanique dès leur arrivée dans l'île : leur ancienneté, même si inconnue, doit être plus ancienne encore... 

Les chercheurs proposent différentes hypothèses sur les créateurs de ce matériel : 
- soit ce sont des premiers Homo erectus arrivés sur l'île qui seraient donc les ancêtres d'Homo floresiensis. Cette hypothèse reste "vivace" dans la communauté scientifique
- soit une première vague d'Homo habilis, venus d'Afrique, seraient à l'origine de la population des hobbits. Cette nouvelle hypothèse est soutenue par Morwood, qui précise de surcroît qu'il existe des similitudes anatomiques entre les deux espèces. Pour Morwood : " ce qui est vraiment passionnant... est que nous n'avons effectivement pas idée du temps pendant lequel ces hominidés ont été présents à Flores ".

Flores dents 700000ans

Le fragment de mandibule (à gauche) et trois des six dents (à droite), ici vus sous différents angles, ont été retrouvés dans la grotte de Mata Menge, à une centaine de kilomètres de Liang Bua, où a été découvert l'Homme de Florès. Ces restes s'apparentent aux fossiles de ce dernier mais aussi à ceux d'Homo erectus. Ils font du petit « Hobbit » une espèce à part entière et très ancienne. © Gerrit D. van den Berg et al.

En 2014, d'autres découvertes ont lieu, qui font l'objet de deux publications en 2016, parues dans Nature, et qui viennent éclairer l’histoire d’un jour nouveau. Des restes ont été trouvés dans une autre grotte de la même île, sur le site de Mata Menge : un morceau de mandibule et six dents. Une récolte modeste mais bouleversante. La mandibule s’apparente à celle de l’Homme de Florès mais avec une taille encore plus petite que celle des fossiles de la grotte de Liang Bua (celle de la découverte de 2003). D’après les auteurs, il s’agit bien d’un individu adulte. Elle s’apparenterait davantage, ajoutent-ils, à H. erectus qu’à H. habilis. De plus, les dents semblent intermédiaires entre celles de H. erectus et celles de l’Homme de Florès de la grotte de Liang Bua. Nous partagerions donc un même ancêtre (à priori et par consensus) avec l’Homme de Florès, qui devient ainsi un cousin. La deuxième publication est une datation par la méthode des isotopes de l’argon (évaluant le rapport 40Ar/39Ar). Le résultat est lui aussi étonnant : 700.000 ans. Exit, donc la parenté directe avec H. sapiens puisque notre espèce n’existait pas encore. L’hypothèse qui est ainsi consolidée est celle d’une filiation avec H. erectus et un phénomène de nanisme insulaire, qui a par exemple, soulignent les auteurs, abouti a des éléphants mesurant 1 m au garrot, sur des îles de Méditerranée, et à des mammouths nains, retrouvés en Crète. Parvenu sur ces îles indonésiennes, ce descendant de H. erectus, confronté à des ressources alimentaires plus rares, se serait adapté au fil des générations par une taille plus faible ( YH : en 300.000 seulement si la date d'arrivée des Erectus "normaux" est confirmée ? Etonnant !) . Les outils les plus anciens retrouvés sur l’île indiquent, selon Gerrit van den Bergh, coauteur des deux études, que H. erectus a dû arriver il y a environ un million d’années. Il est toutefois dommage que, pour l'instant, aucun fossile d'Homo Erectus classique (de taille normale) n'ait été découvert dans l'île, pour confirmer ainsi non seulement leur capacité à naviguer il y a 1 million d'années (car ils devaient bien être plusieurs, et en couples pour pouvoir  créer ainsi une nouvelle race insulaire), mais aussi qu'ils sont bien à l'origine de l'Homme de Florès... mais les fouilles continuent sous les couches volcaniques (le volcanisme étant peut-être à l'origine de la migration d'Homo Erectus à l'époque, d'îles en îles...).

 

Autres articles sur Homo Erectus cette fois : http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/homo-erectus-plus-sophistique-que-prevu.html

http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/neandertal-etait-un-marin-graveur-mais-erectus-aussi-bien-avant.html

Sources : http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20160115.OBS2827/a-sulawesi-de-mysterieux-parents-de-l-homme-de-flores.html

http://www.hominides.com/html/actualites/outils-hobbit-flores-1-million-annees-287.php

http://www.hominides.com/html/actualites/outils-hobbit-flores-technique-identique-sapiens-187.php

http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-homme-flores-dit-hobbit-fait-notre-cousin-63120/#xtor=EPR-17-%5BQUOTIDIENNE%5D-20160611-%5BACTU-L-Homme-de-Flores--dit---le-Hobbit----est-en-fait-notre-cousin%5D

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoireshttp://herboyves.blogspot.com/, 15-06-2016

Babylone : une carte du monde du 6éme siècle avant JC

Par Le 07/06/2016

Babylone : une carte du monde du 6éme ou 9ème siècle avant JC

 

Cuneiform sippar map tablet mini

Les tablettes cunéiformes ont longtemps été utilisées pour la fabrication de cartes et de plans de villes, des zones rurales et des maisons, mais rarement pour quelque chose de plus grand ou sans intérêt commercial.

Mais il a été découvert entre 1878 et 1882 ( par Hormuzd Rassam), une tablette unique, supposée provenir de Sippar ou de Borsippa, dans l'Irak actuel et datant environ du VIe siècle av. J.-C. (sans datations formelles car certains textes peuvent remonter au 9ème siècle avant JC), et celle-ci montre beaucoup plus et reflète en quelque sorte la façon dont les Babyloniens anciens se voyaient dans le monde. Cette "mappa mundi" mésopotamienne se compose d'une carte circulaire entourée par des triangles, avec un texte explicatif au-dessus et sur la face opposée. La tablette est malheureusement très abîmée.

Cuneiform sippar map tablet2

(© The Trustees of the British Museum)

Sippar, Iraq. Late Babylonian. ca. sixth century B.C. Akkadian.

Pierre Ginich du Montencel, reportage et guérison

Par Le 26/05/2016

Pierre Ginich du Montencel, reportage et guérison

Pierre ginish montencel4 mini

 

C'est donc le jeudi 5 mai 2016, le jour de l'Ascension, que mon ami Eric Chapuzot décide de passer à mon domicile pour m'emmener grimper sur la montagne Montencel et tenter de trouver la fameuse Pierre Ginich dont je parle dans cet article :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/france-la-montagne-sacree-du-bourbonnais.html

Grimper sur une montagne nommée Montencel (Montauciel !) le jour de l'Ascension pour aller admirer de près un monument millénaire auquel les légendes attribuent, en plus d'une disposition astronomique, des vertus magnétiques et des ondes de guérison fait partie de ces coïncidences qui ponctuent ma vie, d'autant plus que ce n'est pas moi qui ai choisi cette date, mais bien mon ami Eric, ancien informaticien, matheux très "terre à terre" et peu enclin en général à s'étendre sur des faits ou des circonstances étranges ! Il parle surtout du beau temps annoncé pour le choix de cette journée entre toutes.

L'endroit est à environ une centaine de kilomètres tout de même de mon domicile situé entre Moulins et Vichy, dans l'Allier et nous avons repéré la route à suivre à l'avance. En cours de route, nous avons choisi de nous rafraîchir dans la jolie petite ville du Mayet-de-Montagne.

Eglise mayet montagne2Eglise mayet montagne4

Un endroit qui recèle quelques légendes intéressantes au sujet de quelques Pierres Levées, mais aussi une ancienne église ornée de beaux vitraux et d'une petite chapelle, mais aussi d'un grand lac où nous ferons un arrêt pour nous restaurer dans l'auberge (très sympa et bonne cuisine) attenante...

Eglise mayet montagne5

 

Nous arrivons finalement à Arconsat, trouvons l'auberge des Crocs mais nous ne trouvons pas le champs mentionné avec son menhir sur son dolmen, les lieux ont du changer fortement depuis ces mentions datant des années 1970... Nous tentons de nous renseigner auprès de personnes âgées ou de la localité, mais personne n'a entendu parler de la Pierre Ginish ou de menhirs/dolmens dans les environs ! Finalement, nous rencontrons enfin une personne qui sait où cela se trouve et elle nous indique le chemin. Nous avions dépassé l'endroit, peu visible de la route bien qu'il y ait un petit panneau indiquant "Pierre Ginish" (1,7 km) devant un sentier goudronné avec une forte pente. Quelques voitures sont stationnées en bas, nous faisons de même et partons à pied. Nous avons bien fait car le chemin, même si goudronné, est en grande partie défoncé et comporte de gros trous propres à casser le train ou la suspension d'une simple voiture. Il semble que seuls des gros 4X4 et quelques motos tous terrains aient accès à ce chemin désormais... mais il faut aussi signaler que les nombreux 4X4 rencontrés lors de notre visite ne sont pas faits pour respecter la nature, car ils détruisent non seulement ce chemin, mais aussi la nature environnante en passant n'importe où, détournant au passage les petits ruisseaux qui descendent les pentes de la montagne, créant des ornières boueuses et empêchant la nature de s'exprimer dans le calme : Eric me signale quelques plants de fraises des bois en mauvais état, un peu noircis par l'huile des 4X4... Quel dommage de laisser ce magnifique endroit à la proie d'un tel nombre de 4X4 et de gens assez peu soucieux des dégâts qu'ils font à la Nature...

Stele borne route allier

 Stele allier2

En cours de route, dans un virage, nous nous arrêtons pour examiner cette ancienne stèle, borne ou ce qu'il reste d'une barrière ou d'une maison disparue...

Nous rencontrons aussi quelques vrais amoureux de la Nature, à pied comme nous et, comme nous, munis de bâtons ramassés sur les bords du chemin, pour aider à cette montée pas toujours facile, bien que parfois adoucie par quelques paliers un peu plus "à plat". Les 4X4 ont du perturber un petit ruisseau ou une mare, car le chemin est par endroit traversé par un petit écoulement d'eau. L'eau ruisselle d'un peu partout sur les flancs de la montagne, et rejoint un plus gros torrent qui a creusé son lit, en contrebas. Après la forte montée, nous arrivons après un virage sur la gauche à un endroit plus plat, moins fatigant, et bientôt à la fin du chemin goudronné. Le goudron est remplacé par de la terre battue et, surtout par une démarcation de terrain défoncé (par des 4X4 ?) et de profonds trous inondés par de l'eau, qui nous obligent à passer à travers bois, plus au sec.  Il faut encore continuer 200 mètres et un autre panneau nous indique qu'il faut descendre un chemin fort en pente et encombré de pierres (le lit d'un ancien torrent à sec ?) pour trouver l'endroit où se trouve le monument Ginich, que nous découvrons enfin sur un petit plateau, comme indiqué, sur notre droite. Juste devant, au bord de ce chemin accidenté en pente, les gens ont amoncelé (récemment) des pierres, formant une sorte de mur, protégeant peut-être un peu le monument des ruissellements des eaux hivernales...

Montencel arconsatArconsat

Lors de cette descente vers le monument, Eric me fait remarquer le silence des lieux, plus propice à la sérénité et paix de ces lieux baignant dans l'Histoire et les Mythes. Les 4X4 se sont tous arrêtés à la fin du chemin de goudron et on n'entend plus le bruit des moteurs, vite tamisé par les bois. Les pierres s'élèvent devant nous, il y a quelques gens assis qui parlent doucement, comme pour ne pas déranger les esprits druidiques sous les chênes et les genêts, les possibles lutins des roches ou les sorcières des légendes...

Montencel recentLe petit mur monté assez récemment par les visiteurs, il n'est pas rare qu'un touriste y ajoute sa pierre, souvenir de son passage...

Photo0075La pierre Ginich, sous la mousse, les yeux, nez et bouche des animaux taillés dans la roche sont encore visibles sous certaines lumières et suivant l'orientation des rayons du soleil...

Les pierres sont visiblement très vieilles et recouvertes par endroits de mousse et dépôts gris ou verts, plusieurs ont chuté dans la pente au fil des âges et il est évident que le monument n'est plus aussi intact qu'à ses origines. Le nombre des visiteurs doit être plus important en plein été et certaines pierres sont probablement détériorées par les êtres humains. J'ai un peu de mal a retrouver le bestiaire décrit par le découvreur et même les photos et vidéos prises il y a quelques années par d'autres visiteurs. Néanmoins, on reconnaît bien encore le poisson, la tortue, le lion, le chien et le serpent (ce dernier étant abîmé par rapport aux photos connues). Les bouches, yeux et formes sont encore un peu visibles sous la mousse, mais impossible de trouver les quelques symboles et écrits décrits dans les livres. (et par Pierre Frobert)

Monument ginich montoncel 1

Serpent craneallonge

Nous reconnaissons ici en haut le serpent et sous lui à droite probablement la tête humaine au crane allongé

C'est ici qu'il me faut mentionner mon petit problème physique qui gâchait ma vie pratiquement tous les jours depuis quelques années : de violentes douleurs d'une durée courte (10 secondes en moyenne), juste au-dessus du pied droit, au niveau de l'articulation et situées au début du tibia. J'ai attribué ces douleurs aux conséquences d'un accident domestique survenu dans les années 1990 (écrasement par un gros poids du dessus du pied droit laissant un fort hématome permanent et beaucoup de vaisseaux sanguins "éclatés", ma famille en a été témoin et j'ai aussi souvent parlé de ces douleurs dans mon entourage) et a de probables problèmes de circulation sanguine à cet endroit. Il est vrai que j'ai été aussi longtemps sujet à de fortes crampes (parfois en conduisant ou même simplement la nuit à cause d'une mauvaise position du pied) et que cette douleur pouvait parfois y ressembler, tout en n'étant pas musculaire mais plus interne ou veineux. Quoiqu'il en soit, ce problème semblait bien installé et très courant, souvent plusieurs fois par jour et sans raison particulière. Le docteur que je consultais en région parisienne m'a fait passé des radios et des dopplers pour voir un problème de circulation ou un écrasement osseux, mais la seule chose qui a été apparemment décelé, et l'absence d'une veine de la jambe droite, qui devrait se trouver facilement vers son extérieur, mais qui doit être plus profonde qu'à la normale ou réduite, car non détectée au doppler, sans pour autant empêcher une circulation sanguine à priori normale... Le docteur a déconseillé toute opération de varices ou autres, mais m'a conseillé d'en parler à un flébitologue mais, ayant quitté la région parisienne entre-temps, je n'en ai vu aucun.

Pierre ginish montencel12

Ginish lutindespierres3Ici, la mousse et l'imagination aidant, on a l'impression d'être observé par un petit lutin se fondant, comme un caméléon, dans la pierre...

Ce jour du 05 mai donc, j'ai également ressenti cette forte douleur à plusieurs reprises, y compris en cours de route, à l'aller comme au retour d'ailleurs (et Eric s'en souvient certainement car nous avons dû faire quelques pauses) et encore plusieurs jours... mais, exactement 7 jours après notre visite, c'est-à-dire le 12 mai, c'était fini ! Totalement. C'est le soir de cette Saint Achille (une histoire de pied aussi avec Achille et son talon !) que je me suis aperçu que je n'avais pas ressenti de douleurs du tout au pied depuis le matin. J'ai bien sûr attendu afin d'en être sûr mais aujourd'hui 26 mai 2016, je confirme que cette douleur lancinante qui me faisait grimacer quelques secondes par jour a définitivement disparue. Un autre fait est revenu à ma mémoire sur cette journée du 5 mai 2016 avec Eric, sur le Montencel  : lorsque nous faisons le tour de ce grand amoncellement de lourdes pierres granitiques sur 4 étages, je me suis trouvé déséquilibré à un moment donné, je suis tombé en avant et me suis écorché les mains sur l'une des roches en m'y retenant. Petit saignement sans conséquences bien sûr, mais... le passé de pierres guérisseuses, de probables rituels et sacrifices exercés tant par des ancêtres celtes que par d'éventuels sorciers mentionnés par les légendes me font évidemment penser au synchronisme étonnant reliant cette guérison et ces lieux, précisément. Les larges trous creusés au sommet de ces pierres, dans le granit, ont très probablement recueilli le sang des sacrifices (humains et/ou animaux) à une période donnée, et probablement aussi des mixtures et elixirs, concoctions d'antiques shamans allant de tribus en tribus offrir leurs dons de guérisseurs et médicaments en échange de nourritures et produits locaux...

Pierre ginish montencel5

Ais-je bénéficié de ces ondes miraculeuses et ancestrales liées à ces lieux, détectées par les meilleurs radiesthésistes ? Je ne peux m'empêcher de penser à Pierre Frobert, qui a affirmé jusqu'à la fin de sa vie avoir été guéri de sa leucémie ici, par le monument Ginich... Plus terre à terre, il est probable que Eric (et un docteur) préférera y voir les effets à retardement d'une longue marche difficile et guérisseuse... il est tellement plus rassurant de repousser les suites de coïncidences étranges (synchronicités) pour une simple logique explicative...

Pierre ginish montencel4

Mais dans la mesure où toute ma vie est émaillée de ce genre de synchronisme, de ce genre de coïncidences étranges et répétitives, je me dois bien de faire un petit clin d’œil à mon ange gardien, surtout au cas où...

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.com/ , 26-05-2016

Amérique Latine et monde souterrain

Par Le 01/05/2016

Amérique Latine et monde souterrain

Artefacts crespi2 mini

 

Voici un retour sur un sujet précis que je désirais effectuer depuis un moment. Un retour car les mystérieux souterrains, voir même le monde souterrain tout court, qui s'étendent dans la Cordière des Andes, sous certaines pyramides (voir celui en cours d'excavation se trouvant sous la fameuse pyramide du Serpent à Plumes) ou reliant divers temples ou anciens villages, ont déjà fait l'objet de plusieurs articles de ma part :

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-complexe-reseau-souterrain-de-los-tayos-equateur.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/equateur-un-mur-cyclopeen-decouvert-relance-les-mysteres-equatoriens-sur-les-geants.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/prehistoire-antiquite/resonance-dans-les-pyramides-de-la-mana.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-robot-tlaloc-ii-tc-decouvre-trois-chambres-funeraires-a-teotihuacan.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/le-robot-tlalocii-tc-fait-d-autres-decouvertes-a-teotihuacan.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/mexique-les-decouvertes-archeologiques-s-enchainent.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/sur-les-traces-de-la-ville-perdue-des-incas.html

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-mysteres-d-akakor.html

 

Les historiens et archéologues appuient très souvent leurs recherches et affirmations à l'aide d'écrits anciens. On peut même dire que la plus grande partie de notre Histoire connue provient de ces quelques textes sauvés des ravages du temps, seuls témoignages, souvent imparfaits et non objectifs concernant certaines périodes de l'histoire humaine. C'est le cas pour les mentions des souterrains qui s'étendent sur des milliers de kilomètres à travers la Cordillère des Andes, que l'ont retrouvent dans certains vieux ouvrages de conquistadors ou colons espagnols, dont celui du père Christobal de Molina dans son ouvrage "RITOS Y FABOLOS DE LOS INCAS", publié en 1572. On sait également que de nombreux aventuriers, lors de cette période trouble, y ont cherché en vain le fabuleux trésor de l'Inca Atahualpa, destiné à payer sa rançon et à sceller la paix entre les indiens et les espagnols, mais qui s'est mystérieusement volatilisé à la suite de l'assassinat perfide de l'Empereur Inca par Pizzare...

J'ai déjà abordé (voir l'article sur le souterrain de Los Tayos) le sujet de cette surprenante découverte (ou affirmée en tant que telle) faite au début des années 1970 par l'archéologue amateur hongro-argentin Yan Moricz, mais également, un peu plus en détail, du musée (puis du stock de l'église) du Padre Crespi et des nombreux artefacts étranges trouvés en Equateur... et voici plus en détails l'histoire de Yan Moricz, telle que ce dernier l'a racontée à deux journalistes renommés à l'époque, Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni, qui ont relaté leur enquête dans un ouvrage depuis épuisé, "LES INTRA-TERRESTRES (Lefeuvre Editions)". Journalistes renommés car Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni ont quitté respectivement TF1 et A2 pour découvrir l'Amérique du Sud et se consacrer à l'écriture (Prix Globe-Trotter 1972).

Notons déjà à l'avance et pour mémoire que la datation au radio-carbone donne, pour plusieurs objets fabriqués (colliers en coquillages notamment) trouvés au Venezuela, des anciennetés de 30, 40 et parfois 50.000 ans ! (la science des années 60 en en rejetant la majorité, ne conservant officiellement (juste par consensus !) qu'une datation de -15.000 ans avant JC comme étant le plus ancien possible... (Travaux de Irving Rouse, professeur d'Anthropologie à l'Université de Yale et José Cruxent de l'Institut vénézuélien de Recherches Scientifiques de Caracas, publiés in Vénézuélan Archeology  en 1963). Mais, depuis, d'autres découvertes du même type ont eu lieu au Brésil et en Argentine...

Historiquement, après les mentions des espagnols du 16ème siècle sur ces souterrains mais aussi sur plusieurs cités perdues dans les jungles amazoniennes, on peut dire que c'est le Colonel Fawcett qui doit être cité parmi les chercheurs fortement influencés par les légendes indiennes sur ces mystérieuses cités et trésors, puisque cela le mena à la mort probable et à sa disparition dans le Mato-Grosso brésilien en 1925. Il déclarait en 1911 " Je suis convaincu que dans le cœur même de ce continent (Sud Américain), gisent, encore cachés, les plus grands secrets du passé encore retrouvables en ce monde. J'avais eu vent d'histoires fabuleuses attendant tout explorateur qui laisse derrière lui les zones productrices de charbon pour s'aventurer dans les forêts éloignées. Elles n'étaient point exagérées. On retrouve dans ces contrées sauvages des animaux et insectes inconnus ici et qui intéresseraient bon nombre de naturalistes et même des Indiens blancs. Des rumeurs font état de pygmées, de mines perdues et de ruines anciennes. Rien n'a été exploré de ce pays au-delà de quelques centaines de verges ceinturant les cours d'eau... ".

Le Colonel Percy Harisson Fawcett connaissait parfaitement l'Amérique du Sud car, démissionnaire de l'armée anglaise (officier d'artillerie et entre autres dans les Services Secrets, il a appris la topographie à Malte), il fut recruté par les boliviens en qualité d'expert topographe en 1906. Le colonel travaillait probablement, mais de manière discrète, pour les Services Spéciaux de son pays en inventoriant, simultanément à ses relevés effectués entre 1906 et 1913, les richesses naturelles des régions traversées. Très érudit, Fawcett consultait également les fonds spéciaux des bibliothèques des pays voisins. C'est à la Bibliothèque Nationale Brésilienne de Rio de Janeiro qu'il découvre un manuscrit relatant une expéditon de "baneiristes", des aventuriers partis à la recherche des mines d'or de Muribeca.

En fait de mines, et selon ce manuscrit, les aventuriers auraient retrouvé une immense cité (souterraine en partie) inconnue dans laquelle se dressait "un gros cristal dont la lumière éclaire l'intérieur (de la grande cavité) et éblouit ceux qui la regardent..."

Fetiche fawcettLe dessin du fétiche du Colonel Fawcett dans "LES MEMOIRES DU COLONEL FAWCETT" (traduit de l'Anglais chez Amiot-Dumont à Paris en 1953)

 

Hasard ou synchronicité du destin, Fawcett entre également en possession d'une mystérieuse statuette fétiche remontant à l'une des antiques civilisations de cet immense continent. Il était persuadé qu'elle véhiculait un magnétisme proto-historique et pensait que seule une lecture "psychométrique" en révélerait l'origine. Pour lui, cette statuette de basalte noir haute de 25 cm qui portait sur la poitrine des signes étranges appartenant probablement à un alphabet inconnu, n'était qu'une copie, réduite à l'échelle, de " l'Homme doré, de l'Eldorado ". Fawcett fit donc "expertiser" la statuette par un médium.

Les révélations du médium nous sont connues car elles ont été consignées dans "LES MEMOIRES DU COLONEL FAWCETT" (traduit de l'Anglais chez Amiot-Dumont à Paris en 1953).

Tenant la statuette d'une main et dans l'obscurité complète, le mage écrivit... " Je vois un vaste continent de forme irrégulière s'étendant de la côte nord de l'Afrique jusqu'en Amérique du Sud... Je vois des villages et des villes qui donnent des signes d'une civilisation passablement avancée et il s'y trouve des temples... En divers lieux des temples se trouvent des statues ressemblant à la statuette que j'ai dans la main. Celle là est manifestement le portrait d'un prêtre de rang élevé... "
" J'entends une voix proclamer " le jour du châtiment est venu ! Attendez et observez ! " Puis je vois les volcans entrer en violentes éruptions... La mer est soulevée par l'ouragan tandis qu'une énorme partie du pays tant à l'Est qu'à l'Ouest disparaît sous les flots... La voix s'écrie : " Le Jugement de l'Atlante sera le sort de tous ceux qui prétendent au pouvoir divin ! " Je ne peux préciser la date de la catastrophe - dit encore le psychomètre - mais elle eut lieu bien avant l'essor de l'Egypte et a été oubliée sauf, peut-être dans les mythes "...

La quête du Colonel Fawcett, accompagné de son fils et d'un ami de ce dernier, pour retrouver des traces de cette mystérieuse cité Z (c'est le nom qu'il lui donna) les mena probablement à la mort, massacré par l'une des tribus alors très hostiles qui vivaient dans les hauteurs du Mato Grosso...

Archéologue amateur Argentin d'origine hongroise, Yan Moricz réussi à gagner la confiance des tribus des redoutables Jivaros vers la fin des années 1960. Il découvrit alors, avec leur aide, un réseau de souterrains qui lui sembla de technologie supra humaine (dans l'état actuel de nos connaissances), c'est-à-dire fabriqués à l'aide de pierres très parfaitement jointes, au millimètre. Aurait-il retrouvé en Equateur l'Eldorado que le colonel FAWCET cherchait en Amazonie brésilienne ou péruvienne ?

Les révélations de Yan Moricz, de plus, semblent confirmées par des débuts de preuves et par quelques faits. Que disent les journalistes dans leur compte-rendu et après avoir entendu plusieurs témoins :

" Nous avons rencontré un témoin des dernières découvertes de Moricz - déclarent Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni - il s'agit d'un notable appartenant à une riche et respectée famille équatorienne, José Penna, avocat à Guayaquil. José Penna a accompagné Moricz dans les souterrains de la Cordillère des Andes et a lui même financé la deuxième expédition de l'archéologue amateur hongrois de citoyenneté argentine. Passionné par la vie des Indiens de la montagne et aussi, et surtout, par les diverses légendes locales concernant l'existence bien cachée de nombreux souterrains, grottes et tunnels comprenant encore de fabuleux trésors, Moricz prolongea son séjour sur les lieux. La tribu dans laquelle il s'installa pour un temps, se distinguait par des tatouages spécifiques sur les joues et le menton. Quel ne fut l'étonnement de Moricz lorsqu'il découvrit un jour les mêmes signes gravés sur une énorme pierre posée, en pleine jungle, devant l'entrée d'une grotte considérée sacrée par deux indiens de la-dite tribu. En fait les gens de la tribu veillaient depuis toujours sur cette entrée dont la tradition orale disait qu'elle accédait à un lieu interdit !

Signes tatouages moriczLes tatouages et signes - "Les Intra-Terrestres" - Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni

 

L'entrée de ce lieu, qui s'avérera le début d'un parcours initiatique dans lequel les couloirs, cavernes, rivières et lacs se succèdent en interminables labyrinthes est construite en pierres gigantesques taillées et ajustées avec la précision qu'on retrouve aux sites de Tiahuanaco ou de Machu Pichu. Les couloirs des souterrains ont des surfaces latérales et supérieures lisses comme si la roche avait été fondue pour être percée. Marie Thérèse et Pierre possèdent des photos réalisées à l'entrée des souterrains qui témoignent pour cet état des choses. Les découvertes intérieures sont confirmées par le jeune indien qui a accompagné Moricz dans sa première expédition et par l'avocat Penna qui l'a suivi dans la deuxième. Moricz aurait ainsi découvert une salle souterraine très vaste ouvrant sur 7 couloirs, avec en son centre une table et 7 sièges taillés dans " un matériau lisse comme du métal et dur comme de la pierre ". Puisant dans le fantastique, l'archéologue amateur hongrois prétendit avoir découvert une grotte éclairée par " une colonne en cristal qui captait la lumière (probablement à l'extérieur) pour la diffuser à l'intérieur. "

Grotte moriczLa grotte selon Moricz - "Les Intra-Terrestres" - Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni

 

Que des tunnels, appelés en langage local soccabons existent, il faut l'accepter, mais cette dernière vision de Moricz puise ses racines dans un double imaginaire ; d'un côté la vision des lumières resplendissant dans la cité de Muribe-co qui avaient aveuglé le mirage mortel du colonel Fawcett, de l'autre côté la vison "atlantéenne" proposé à ses inconditionnels par le fameux "devin dormant" américain Edgar Cayce (un temple-pyramide diffusant la lumière, englouti dans la mer des Caraïbes est qui devait ... "réémerger" - ce qu'il ne fit point jusqu'à présent - après 1968 !)

Mais peut être que la vision de gloire chtonienne de Moricz était elle inspirée, purement et simplement par une tradition orale des Jivaros selon laquelle : " les habitants des cavernes sont des dieux... Ils possèdent la force de la Terre et du Soleil, ils ont le rayon qui tue avec lequel, ils peuvent percer la montagne "... " (fin de citation des deux journalistes).

Y aurait-il une vie possible sous terre ? Et d'abord la composition de notre univers souterrain selon les hypothèses scientifiques en cours a t-elle pu se vérifier complètement ?

Nombreux sont ceux qui au cours des temps ont véhiculé l'hypothèse d'une Terre creuse ?

Des anciens scientifiques comme l'astronome Edmond Halley (1716), des militaires désoeuvrés comme Cleves Symnes (Communication faite au Congrès américain au XIXème siècle) des littéraires comme Dante (dans sa Divine Comédie) des inspirés comme Mme Blavatsky qui prétendit avoir rencontré des Mahatmas dans les souterrains du Tibet ou des auteurs dans l'ésotérisme comme Anne et Daniel Meurois-Givaudan (Récits d'un voyageur de l'Astral -Ed Arista 1983) en firent état chacun, en son temps et à sa manière.

Dans tous les cas d'espèce, l'hypothèse s'appuie sur une préhistoire bien antérieure à celle reconnue classiquement.

Des cataclysmes cosmiques et climatiques ont fait se succéder des populations terriennes fort diverses (géants, nains, humains actuels). Les Faits retrouvés dans toutes les religions et tous les grands mythes (Egyptiens, grecs, indiens, américains) plaident pour une histoire devenue cyclique avec des périodes de grandes connaissances auxquelles succèdent des chutes culturelles.
Il est curieux de constater combien l'aventure souterraine de Yan Moricz et José Penna semble suivre une véritable démarche initiatique. L'épreuve de la Terre d'abord avec la "descente aux enfers" représentée par les errements dans les labyrinthes obscurs. L'épreuve de purification dans l'eau lustrale (passage des rivières, lacs et siphons. Une eau qui d'ailleurs les revigore puis les fait dormir (ivresse spirituelle ?). Au réveil c'est l'Initiation, la Lumière :
" Une douce phosphorescence baigne l'immense salle sans y laisser la plus négligeable zone d'ombre " (Les Intra-Terrestres p. 102). Avec la lumière, au sens physique, est transmise la Lumière spirituelle sous forme de révélations : Découverte de la salle où gisent des centaines de " squelettes recouverts d'or et de pierreries à côté de livres géants aux feuilles métalliques dorées " (YH : dont certains exemplaires ont été amenés au Padre Crespi...). Révélations mentales faites par des entités précisant : " Ces livres consignent l'HISTOIRE DE TOUTES LES CIVILISATIONS, celles d'en haut comme celles d'en bas car notre Connaissance va bien au-delà de ces remparts de pierre... Tout est aussi écrit dans vos livres mais vous en avez perdu les clés... Beaucoup parmi vous connaissent le Secret. Ceux-là vous aident depuis des siècles sans que vous le sachiez. Mais rien n'y fait... "

Ces "révélations" se terminent sur une très sévère mise en garde contre des toujours catastrophes futures... Cela rappelle les grandes prophéties et ce qui fait assurément le jeu des mécanismes péché-punition, mis en place toujours et par la majorité des grandes traditions religieuses...

" Il est vrai que ces tunnels existent aussi au Pérou et en Colombie " - nous confirme à son tour Pierre Carnac - en précisant que le premier qui en a parlé fut le père Cristobal de Molina (1572) in RlTOS Y FABOLOS DE LOS INCAS. On a découvert un système identique au Chili, c'est Joann Jacob Tschudi qui le révèle dans "VOYAGES AU CHILI ET PEROU" (paru à Vienne en 1862)"

Autre réalité indéniable : il existait dans la ville de Cuenca, non loin des tribus indiennes "visitées" par Morizc, un musée. Le musée du père Carlo Crespi. Ce père jésuite d'origine italienne avait constitué, au fil des ans et des donations faites par les indiens, un véritable musée dans une annexe de son église.

Artefacts crespi1artefacts - collection Crespi - "Les Intra-Terrestres" - Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni

 

On y découvre des pierres sculptées d'animaux étranges ressemblants aux dinosaures des époques révolues. Des êtres humains sont représentés enterrés sous des pyramides. Le tout gravé par repoussage du métal sur des Feuilles en métal doré. Le plus spectaculaire étant, entre autres objets insolites, une Tablette gravée de 56 hiéroglyphes différents représentant - peut-être - un véritable Alphabet inconnu.

CrespiPlaque.jpgTablette gravée de 56 hiéroglyphes collection Crespi

 

Que dire de Yan Morisz ? Pierre Carnac  (Auteur de "L'HISTOIRE COMMENCE A BIMINI" (1973), "LES CONQUERANTS DU PACIFIQUE" (1975) et "LES JUIFS EN AMERIQUE ANCIENNE" (1983)) l'a   rencontré  de   manière  fort étrange en 1972. Qu'en pense t-il ?
" C'était un Argentin à profession bizarre. Archéologue amateur faisant des fouilles sauvages, il s'est attiré la réprobation de bon nombres de cercles scientifiques... " 

Pourtant certains faits corroborent ses assertions :

En 1973, une expédition financée par Média Associated Company (Société de Films US) a découvert grâce à un guide équatorien - Pino Torrola - un système souterrain similaire à celui décrit par Morisz, avec des salles pouvant contenir jusqu'à six mille personnes !!! " Le problème - poursuit notre interlocuteur - est que Moricz, comme le père Crespi, sont des chercheurs marginaux dont on ne peut contrôler scientifiquement les affirmations. Le musée du père Crespi, par exemple, est constitué d'un amoncellement de pièces bizarres dont il ne connaît ni le lieu d'origine ni les véritables découvreurs... (bien qu'il ait lui-même, selon des témoins, participé à plusieurs fouilles). Morisz quant à lui est pratiquement inabordable et constamment entouré de deux gardes du corps. "

Il faut savoir que lorsque Pierre Carnac a rencontré Yan Morisz en 1972, le rendez-vous a duré six heures et demi. Six heures pour le rencontrer et une demi-heure pour échanger quelques propos...

La procédure de rendez-vous était des plus complexes et il fallut emprunter deux taxis et changer deux fois de guide pour joindre Morisz... à trois cent mètres de l'hôtel de départ...

Pourquoi ces précautions ?

Quant à l'entretien il se termina pratiquement lorsque Pierre Carnac lui parla des livres écrits sur le sujet par H. T. WILKINS...

Mais qui était le docteur Harold. T. Wilkins ?

Sa biographie indique : Archéologue, écrivain, auteur de "Secret Cities of South America" (Londres 1946) et "Mysteries of the South America" (Londres 1946). Wilkins a publié, en particulier, des cartes détaillées révélant un système de tunnels sous la Cordillère des Andes. Ce système de tunnels appelés soccabons relierait du nord au sud sur des milliers de kilomètres, les villes de Cuzco et Pisco au désert d'Atacama !! Et ce que ne dit pas la biographie du docteur Wilkins, c'est qu'il était aussi psychomètre... et que le hasard (ou synchronicité toujours ?) est qu'il était le psychomètre qui avait révélé au Colonel Fawcett les origines "Atlantes" de son fétiche en basalte noir qui disparut avec lui...

Wilkins cartedessouterrainsLa carte des socabons d'après Wilkins

 

Il semblerait possible que Wilkins fasse alors partie de la fameuse "Société Théosophique", cette Doctrine Secrète qui déclare : " une confrérie d'hommes possédant une prodigieuse Connaissance a toujours existé et existe probablement encore aujourd'hui... Ces frères aînés ont conservés les Archives Complètes de l'Humanité et sont chargés de missions auprès de certains peuples... " ?

Pourquoi le père Crespi qui possède un véritable trésor ethnologique affirme ignorer tout de ses origines ? Est-ce par méconnaissance culturelle (mais il est Jésuite, un des ordres les plus brillants dans ce domaine) ou un oubli volontaire ?

Artefacts crespi2artefacts - collection Crespi - "Les Intra-Terrestres" - Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni

 

Pourquoi Moricz s'associa-t-il à un avocat et a-t-il fait légaliser ses prétendues découvertes chez un notaire ? Et pourquoi cette prudence dans ses rendez-vous et la présence de deux gardes du corps ? Pour défendre ses trop précieux secrets, ou pour, simplement impressionner ? Pourquoi ce mutisme avec en général les scientifiques et les gens avertis et comment interpréter ce déluge d'informations auprès de journalistes de télévision ? Aurait-il eu seulement un besoin de publicité médiatique pour prospecter ses futurs sponsors ou craindrait-il les investigations d'un confrère peut-être concurrent ? Aventures ésotériques ou pillages de tombes ? Contacts avec des Supérieurs Inconnus ou prétendue découverte du trésor d' Atahualpa disparu avec l'assassinat du grand Inca le 3 août 1553 à la tombée de la nuit ?

crespi-equateur13.jpgartefacts - collection Crespi 

 

L'Amérique du Sud n'a pas encore livré tous ses secrets. La "vérité", évoquée par Moricz, si elle existe, en cacherait-elle une autre... ? Tout ceci rejoint-il également les mystères liés à l'existence possible de la cité perdue de Paititi, mais aussi du monde caché de l'Akakor ? Sans compter avec les multiples légendes des Montagnes Mystiques de part le monde, avec celle d'Uritorco entre autres en Amérique Latine...
 

Sources : "Les Intra-Terrestres" - Marie Thérèse Guinchard et Pierre Paolantoni, J. Carletto dans "Les Dossiers de l'Histoire mystérieuse" HS N°3

 

Yves Herbo, Sciences et Faits et Histoires, https://herboyves.blogspot.com/, 01-05-2016