Poupee momie nazca mario krawix0

Les Momies de Nazca, début de la vérité ? 1-5

yvesh Par Le 16/10/2022 0

Dans Archéologie

Les Momies de Nazca, début de la vérité ?

Partie 1.5

 

Poupee momie nazca mario krawix0photo : Krawix

 

Comme ceux qui me suivent depuis des années le savent, j'ai été le tout premier en France à parler de cette affaire pour le moins... ténébreuse, avec un premier article paru le 06-10-2016, parlant à l'époque d'un certain "Krawix" qui se révèlera plus tard se nommer Paùl Roncero, un Péruvien qui montre à la télévision péruvienne plusieurs artefacts étranges (un tout petit "corps" momifié d'une 15aine de centimètres avec un crane étrange, un crâne plus grand avec une même apparence étrange et une grande main à 3 doigts ensuite). S'en suivra en décembre 2016 une interview de l'historien et archéologue local français vivant au Pérou, Thierry Jamin, qui a été contacté par le même Krawix, qui était accompagné par un journaliste. Quelques mois plus tard, l'affaire sera reprise par BTLV (BobvousditTouteLaVérité) dans ses émissions WebTV et la chaine WebTV et site Nurea.

Suite de la Partie 1 en attendant la partie 2 : 

https://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/les-momies-de-nazca-debut-de-la-verite.html

Crane poupee momie nasca mario krawix

Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Vous pouvez découvrir un gros dossier concernant l'Historique de cette affaire dès ses débuts (et conforme à l'historique de Alien Project - bien qu'il ne parle pas des Enfants de Anok par exemple - et mes recherches diverses de comparaisons et autres - que j'ai arrêté en fin 2018, considérant, à juste titre, qu'il n'y aurait rien de concret sur cette histoire tant qu'elle restera aux mains d'amateurs ou d'une université péruvienne sans aucun moyens financiers et sous influences... jusqu'à aujourd'hui, où une vraie scientifique européenne ait pu commencer à examiner dans un laboratoire européen certains échantillons dont la provenance d'origine est identique à tous les autres, c'est à dire Mario., via Krawix999, de façon indépendante par rapport à Alien Project ou Mr Maussan :

https://www.sciences-faits-histoires.com/pages/pages/reliques-etranges-du-perou-momies-de-nazca.html

 

Poupee momie nazca mario krawix1Photo : Krawix - vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir

 

Nous entrons donc dans le vif du sujet de cet article : des commentaires de la scientifique Françoise Hubrecht, biologiste reconnue, qui a procédé aux analyses de plusieurs échantillons de ce que j'ai appelé personnellement au début "Reliques du Pérou", notamment des échantillons de peau et de l'intérieur d'un crane et aussi d'une possible vertèbre d'un petit corps identique à ceux déjà vus chez Alien Project. Je mets tout de suite ses références pour éliminer toute discussion :

https://www.researchgate.net/scientific-contributions/Francoise-Hubrecht-15701508

Des commentaires scientifiques pour aider bien sûr aux recherches sur ces momies et/ou objets et aller dans la direction de la vérité, au sujet des analyses de Mr Olivier Sire, enseignant-chercheur en biophysique à l’université Bretagne Sud et également expert auprès de la cour d’appel de Rennes. Ces analyses, faites en juillet 2019 à l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme (UMR CNRS 6027) à Vannes (France) ont été faites sur des échantillons présentés dans son rapport téléchargeable sur le site de Alien Project dans sa chronologie ou au niveau des résultatshttps://www.the-alien-project.com/wp-content/uploads/2019/09/RapportNAZCA-Olivier-Sire-FR1.pdf

Tout d'abord, voici le matériel utilisé pour les analyses des échantillons transmis à Mr Sire :

Les cinq échantillons ont été envoyés dans de petits tubes ou flacons en plastique. Une première étape a consisté à en faire des photos à fort grossissement. Les clichés ci-dessous ont été obtenus avec un boitier Nikon D610 et un objectif MACRO NIKKOR105 1 :2.8. Pour indiquer l’échelle, une pile bouton de 8 mm de diamètre a été systématiquement photographiée avec les objets. Les clichés haute-résolution sont disponibles dans un fichier compressé séparé du présent rapport.

Les échantillons ont ensuite été analysés en spectroscopie moyen infrarouge (MIR) à l’aide d’un microscope infrarouge Lumos (Bruker) en mode micro ATR.

" Les différents échantillons ont été analysés par microspectroscopie MIR en mode ATR simple réflexion à l’aide d’un cristal Germanium. Les échantillons sont mis en contact avec le cristal ; la zone échantillonnée est d’environ 2 000 µm2 sur une épaisseur de 2-3 µm ; C’est donc essentiellement une analyse de surface. Pour chaque analyse, 128 spectres sont moyennés avec une résolution spectrale de 4 cm -1. Prétraitements des spectres. Afin d’optimiser la résolution spectrale, les dérivées seconde des spectres sont calculées et une normalisation vectorielle est effectuée ce qui permet de compenser des variations d’absorbance due simplement à la « quantité » de matière vue par le cristal. Ces dérivées secondes sont utilisées pour les analyses statistiques multivariées. Au cours des acquisitions, il a été noté pour certains échantillons des petits spots d’ébullition qui caractérisent une évaporation d’eau. Ce phénomène est du au fait que la lumière du microscope (allumée avant l’acquisition MIR proprement dite) est concentrée sur une très petite surface ce qui provoque un échauffement local. On peut en déduire qu’il existe dans les échantillons des petites poches d’eau piégées sans doute dans un environnement lipidique hydrophobe, donc étanche. La fusion des lipides sous la chaleur de la lampe rendrait possible l’évaporation de l’eau."

YH : il faudrait peut-être demander à un spécialiste des momies si la présence d'eau dans des momies (donc pas si déshydratées que ça ?) pourrait permettre l'évaluation d'une datation de momification ou encore d'inondation du lieu de découverte.

Les prélèvements étaient répertoriées comme suit : 01 – VICTORIA HUESO (hanche) 02 – MAIN TENDON (tridactyle) 03 – MAIN OS 04 – MARIA SACRUM 05 – MARIA HANCHE

YH : on ne sait pas trop si les prélèvements ont été fait en éliminant la peau ou non, donc en-dessous, mais les spectres les plus représentatifs sont présentés, et tous mentionnent la présence d'os, de tissus osseux ou de moelle osseuse (lipide), donc à priori sous la peau. Afin de disposer de tissus « référence » les plus proches possibles des échantillons, différents tissus (poulet et mue de serpent) ont été analysés. Les tissus de poulet ont été préalablement placés dans un dessiccateur sous vide pendant deux mois en présence de silica gel. La mue de serpent a été analysée telle quelle. Ces échantillons de référence sont composés de muscle de poulet, de peau de poulet et de mue de serpent (donc surtout de la peau et du tissu musculaire mais pas d'os - ce qui est dommage si les échantillons de momies sont surtout constitués d'ossements.

" Le fait saillant qui ressort de ces comparaisons entre échantillons momies et échantillons de référence est la quasi absence (ou faible concentration) des protéines retrouvées dans les échantillons de momies. Ce fait pourrait s’expliquer par une dégradation chimique des protéines qui se traduirait par une lyse des liaisons peptidiques qui relient les acides aminés entre eux (une protéine est un polymère d’acides aminés). En effet, comme mentionné cidessus, la liaison peptidique absorbe en MIR à 1640 et 1540 cm -1. Or ces bandes « protéiques » ne sont visibles que dans les échantillons provenant de la hanche de Maria et Victoria. On notera également que les faces internes des os analysés présentent une structure alvéolaire." (...) " Bien que ces « rapprochements » soient sujets à caution, on note les proximités de l’échantillon MOE (Main Os externe) avec les échantillons de mue de vipère."

Conclusions générales 1. " Les analyses spectrales effectuées dans le cadre de la présente expertise démontrent de façon indiscutable que les échantillons remis correspondent bien à des échantillons biologiques fortement déshydratés. 2. Seule la nature du tissu correspondant à Main Tendon semble plus correspondre à du tissu osseux qu’à un tendon, ce type de tissus étant essentiellement composé de protéines, collagène pour l’essentiel. Ceci est peut-être à rapprocher des tissus osseux qui, comme on l’a noté, présentent des taux faibles ou non détectables de protéines. 3. Les tentatives de rapprochement avec des échantillons déshydratés en laboratoire sont peu probantes. Il serait intéressant de pouvoir rapprocher les spectres de mue de vipère avec un échantillon de peau de l’espèce reptilienne. 4. L’échantillon Main Os (MOE) semble être plus proche de Victoria (VHE) que de Maria ; ce point est à vérifier car l’expert n’a pas connaissance que l’échantillon Main Os ait été identifié comme appartenant à une espèce particulière. 5. Si des attributions plus précises s’avéraient nécessaires, elles devront se baser sur un plus grand nombre d’échantillons avec une connaissance précise du type de tissu. Ceci vaut pour les échantillons des momies, car, on l’a vu, le rapprochement avec des échantillons déshydratés en laboratoire est peu probant. 6. Le point concernant les protéines, très peu présentes, serait aussi à investiger sur des échantillons avérés comme étant du muscle."

Ces analyses ont été à nouveau ressorties récemment par l'INREES (Institut de recherche sur les expériences extraordinaires), qui se consacre à l’étude d'hypothétiques expériences humaines inhabituelles, telles que des expériences de mort imminente ou des rencontres avec des esprits. Il a été fondé par le journaliste et écrivain Stéphane Allix, avec le soutien du docteur Bernard Castells, sous la forme d'une association à but non lucratif en 2007. Depuis 2011, c'est une SAS à but lucratif et commercial, consacrée à l'édition de revues et périodiques. L'institut publie un trimestriel, le magazine Inexploré (qui a donc reparlé de cette affaire à nouveau et de ces analyses dans son numéro sorti le 14-10-2022). Vous pouvez découvrir ici deux articles sur le site qui en parlent, avec d'ailleurs certaines erreurs (quand on parle d'artefacts extra-terrestres, on parle donc de fabrications extraterrestres, des artefacts étant toujours des fabrications, objets !) - la plus étonnante étant la mention de 2012 pour cette affaire... :

https://inexplore.inrees.com/articles/edito-10-octobre-2022-sebastien-lilli-momies-extraterrestres-nazca-investigation

https://inexplore.inrees.com/articles/momies-nazca-perou-loupe-temoignage-biologiste

On y lit entre autres que Mr Sire affirme : « Ces échantillons sont bien d’origine biologique… ». C'est également ce que dit Mme Hubrecht dans ses analyses, puisque le végétal (plante et bois), poils d'animaux et cheveux, cotons et laines, diatomées, bactéries, soies d'araignée sont bien du biologique également...

On y lit aussi dans l'interview : " Et à partir de cette signature, qui est comme une empreinte digitale, on est capable d’identifier qu’on a là des protéines ou des graisses. Certes, ce n’est pas très précis. Par exemple, on n’identifiera pas deux protéines différentes."

" Si vous avez lu mon rapport, vous avez vu que j’ai en effet conclu que ces échantillons étaient bien d’origine biologique et que cela ne fait aucun doute, ce n’est pas du plastique, du carton mâché ou je ne sais quoi. Il s’agissait bien de signatures de molécules organiques de protéines, d’ions, de matières minérales, de graisses, de sucres, etc., propres aux tissus extraits des fragments identifiés."

YH : une question plus intéressante aurait été : aurait-on pu trouver la même chose dans une momie animale (comme en Egypte) ou humaine ? Ou même une poupée faite de matières biologiques ? Mais Mr Sire n'est pas spécialiste de momies.

Et vous n’avez constaté aucune pollution extérieure de type colle... ?

"Non, là on ne peut pas parler de pollution ou de contamination, je n’ai vu que de la matière organique séchée. J’ai regardé si le petit morceau de matière que j’avais sous mon microscope était bien de la matière organique à l’origine. Si quiconque avait touché les momies avec les doigts, on aurait vu des traces de graisse dues au sébum, c’est de la contamination. Là, il n’y en avait pas, les manipulations ont été faites avec des pinces." YH : les huaqueros auraient pris des pinces et des protections pour prendre les momies ? Peu crédible, mais oui, les prélèvements ont eu des protections par contre, mais après le manque de protection...

YH : Comme vous l'avez vu, Mme Hubrecht a détecté de la colle BIOLOGIQUE, la colle de poisson étant de par ailleurs utilisée pour lier différentes matières (biologiques ou non) depuis l'antiquité... pas de contradiction donc, et cette colle dans la peau n'est ni une pollution ou contamination, c'est une utilisation volontaire.

Vous avez comparé avec des échantillons de serpent et de poulet...

" Oui, j’avais obtenu des échantillons de mues de serpent et j’ai fait sécher du poulet. On a vu des rapprochements, par leur composition chimique. Ces fragments étudiés sont bien des morceaux de tissus, comme sur un animal." YH : pas vraiment ce que dit le rapport, qui dit que c'est peu concluant... et la mue de vipère ne se réfère qu'à une grande main tridactyle...

Du vivant, mais pas du végétal non plus ?

" Non, car dans le végétal, il y a de la cellulose. Grâce à cette technique justement, s’il y avait eu du végétal, j’aurais trouvé de la cellulose, le composant majeur du monde végétal." YH : sauf si les échantillons n'ont pas été prélevés où il y en aurait, mais Mme Hubrecht dit ceci :

" La technique utilisée par Mr Sire est du genre spectroscopie Raman. Le problème de cette technique est qu'elle ne sait pas faire la différence entre un tissu continu et un agglomérat des même matières que celles qui constituent le tissu. De plus son appareil photo Nikon n'a pas un facteur de grossissement suffisant que pour distinguer que ce qu'il regarde n'est pas un tissu continu mais un agglomérat. Il ne pouvait s'attendre à une fausse peau de cette qualité et il est a mon acis sincère. Je le répète, cette fausse peau est une merveille technologique. Les ajouts de diverses substances (miel, kératine, fil d'araignée, etc ..) lui donne une apparence, une solidité, une couleur et une contenance très convaincante. Dans la récente interview de Mr Sire, on lui demande ceci: " Et vous n’avez constaté aucune pollution extérieure de type colle... ? " Et il répond cela: " Non, là on ne peut pas parler de pollution ou de contamination. " En fait il répond a côté de la question. La colle animale est organique, avec de l'eau (évaporée) et sa méthode ne sait pas faire la différence entre de la colle animale et de la matière organique."

" Mais ici il y a l'aspect technologique (la coupe perpendiculaire a dix microns près) que je n'explique pas. Il m'arrive d'utiliser un un cryomicrotome: https://www.directindustry.fr/prod/rmc-products/product-120015-1688604.html . Quand je coupe des cheveux, je dois changer la lame de tungstène après moins de 10 coupes tellement les cheveux l'usent, et je n'obtiens pas des sections aussi nettes que dans la fausse peau. Cela ne veut pas dire que c'était impossible il y a 800 ans. Ils avaient de meilleurs yeux que nous, et auraient pu créer des coutaux en obsidienne très tranchants. "

Tissu nascatissu de la culture nazca

 

La partie deux nous permettra peut-être d'avancer sur la vérité sur ces objets, qui, à part leurs crânes, ne surprennent pas tant que ça quand on connaît par exemple la culture Nazca (mais il y en a d'autres), qui montre des centaines de tissus, poteries et sculptures d'humains ou dieux (les nazcans avaient des animaux comme dieux) comportant trois doigts et/ou trois orteils, etc... on sait aussi que, mondialement, beaucoup de religions comportaient des mi-hommes mi-animaux comme dieux et même que les chamans se déguisaient souvent en animaux...

 

Musee municipal des beaux arts f felix amadorDes yeux obliques et soulignés, des mains à quatre doigts, des pieds aux trois orteils, Musée Municipal des beaux-Arts F. Félix Amador, mais en Argentine

 

L'intégralité de ces analyses sont disponibles aux scientifiques (biologistes - chimistes - archéologues spécialisés en momies ou artefacts des Amériques, etc...).

A bientôt pour la partie deux avec les analyses de l'enveloppe 2 décrite dans la partie 1. Ces articles seront traduits en anglais et espagnol par la suite.

 

Yves Herbo, compilations de données, Sciences-Faits-Histoires, 16-10-2022

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