Avant de continuer avec un autre site archéologique très ancien, Kotosh, voici d'autres données trouvées sur Caral-Supe, ou plutôt sur la culture dite Norte Chico, comme elle est appelée aussi. " Les travaux au radiocarbone de Jonathan Haas et al. ont révélé que 10 des 95 échantillons prélevés dans les régions de Pativilca et de Fortaleza dataient d'avant 3 500 avant notre ère ; la plus ancienne, datant de 9 210 avant notre ère (11 210 avant le Présent donc), fournit une "indication limitée" de l'établissement humain au cours de l'ère archaïque précolombienne. (Charles C. Mann.2006 1491: Nouvelles révélations des Amériques avant Christophe Colomb)".
" Les sites de Norte Chico se distinguent par leur densité collective exceptionnelle ainsi que par leur taille individuelle. Haas fait valoir que la densité des sites dans une si petite zone est unique au monde pour une civilisation naissante et qu'au cours du troisième millénaire avant notre ère, Norte Chico a peut-être été la zone la plus densément peuplée du monde (à l'exception peut-être du nord de la Chine)." - (Jonathan Haas, Winifred Creamer et Alvaro Ruiz. 2005, «Le pouvoir et l'émergence de politiques complexes dans la précéramique péruvienne») " L'enquête sur les rivières du nord a trouvé des sites entre 10 et 100 hectares; entre un et sept grands monticules de plate-forme - pyramides rectangulaires en terrasses - ont été découverts, d'une taille variant de 3 000 à plus de 100 000 m³. Shady note que la zone centrale de Caral, à l'architecture monumentale, couvre une superficie d'un peu plus de 65 ha. " - (Ruth Martha Shady Solis, Jonathan Haas et Winifred Creamer. 2001. "Rencontres Caral, un site précéramique dans la vallée de Supe sur la côte centrale du Pérou").
" Si l'absence de céramique semble anormale, la présence de textiles intrigue. Des appareils d'enregistrement à base de cordes Quipu (ou Khipu) ont été trouvés à Caral, suggérant provisoirement un système d'écriture ou de «proto-écriture» à Norte Chico ". (La découverte a été rapportée par Mann dans Science en 2005.) - " L'utilisation exacte de Quipu dans cette culture andine et plus tard a été largement débattue. On pensait à l'origine qu'il s'agissait simplement d'un moyen mnémotechnique utilisé pour enregistrer des informations numériques, comme le nombre d'articles achetés et vendus. Il a été démontré que le Quipu peut également avoir enregistré des informations logographiques de la même manière que l'écriture. La recherche s'est concentrée sur l'échantillon beaucoup plus important de quelques centaines de Quipu datant de l'époque inca; la découverte de Norte Chico reste singulière et indéchiffrable. " (Mann. 2006. annexe B.). À cette découverte singulière s'ajoutent six représentations picturales d'autres spécimens de quipus réalisés sur trois blocs lithiques qui faisaient partie de deux plates-formes dans le coin nord-est du bâtiment de la pyramide mineure à Caral. Celles-ci auraient été dessinées par des personnes liées, par relation ou service, aux responsables de ce petit bâtiment, qui connaissaient les instruments d'enregistrement, soit par manipulation, soit parce qu'ils les ont vus les utiliser auprès des responsables du monument.
" Les preuves concernant la religion Norte Chico sont limitées, mais fascinantes: une image du dieu aux bâtons, une figure semblable à un dessin animé, avec une cagoule et des crocs, a été trouvée sur une gourde datée de 2 250 avant notre ère. Le dieu aux bâtons est une divinité majeure des cultures andines ultérieures " (Hoag, 2003. Hecht, 2003). " Des archéologues fouillant des décombres dans une vallée fluviale aride qui déborde sur la côte centrale du Pérou ont découvert un fragment de calebasse vieux de plus de 4000 ans qui pourrait représenter le plus ancien objet religieux jamais trouvé dans l'hémisphère occidental. Il porte une image gravée ou brûlée de ce que l'on a appelé le "dieu aux bâtons" - une divinité dont le visage trapu, mi-humain mi-animal orne les urnes et les murs des temples des cultures andines s'étalant sur des milliers d'années. La découverte " repousse l'émergence de la plus ancienne religion andine connue de plus de 1 000 ans ", explique Winifred Creamer, anthropologue à la Northern Illinois University et membre de l'équipe qui a découvert l'objet. Les mythes de la région attribuent au dieu aux bâtons le rôle de créateur. Pourtant, la découverte peut également aider à raconter une histoire plus large, disent les archéologues - une qui pointe vers la région de Norte Chico comme le berceau des civilisations andines qui ont culminé dans l'empire Inca. À leur apogée au début des années 1500, les Incas dirigeaient le plus grand empire de la Terre. En revanche, au cours du troisième millénaire avant JC " vous avez de petites bandes de chasseurs-cueilleurs et des villages de pêcheurs " dans tout le Pérou d'aujourd'hui, explique Jonathan Haas, conservateur de l'anthropologie nord-américaine au Field Museum de Chicago et membre de l'équipe de recherche. " Ensuite, vous trouvez ce monstre géant à Norte Chico - des villes avec de grandes places circulaires, une architecture monumentale et maintenant une figure de divinité. C'est extraordinaire." Dans la figure qu'il appelle «notre petit homme», le Dr Haas dit « vous voyez la mythologie, l'archéologie et l'iconographie se réunir pour ouvrir une fenêtre sur l'émergence de la religion, qui va de pair avec l'émergence de sociétés centralisées. " Les chercheurs ont découvert le fragment en juillet dernier alors qu'ils étaient en train de trier un lieu de sépulture pillé dans la vallée de la rivière Pativilca. Si le fragment avait été de l'argile, l'état du site aurait rendu difficile d'associer le fragment à un moment particulier. Mais le fragment des équipes provenait d'une plante, en l'occurrence une gourde de la taille d'une balle molle, il a donc fourni sa propre référence temporelle pour la datation au radiocarbone. Le fragment, l'un des deux fragments de la calebasse décorée que l'équipe a trouvé, datant de 2.250 avant JC. L'image du dieu du personnel est un " motif avec une histoire longue et large à travers plusieurs cultures andines ", explique le Dr Ruiz. En règle générale, la divinité est représentée de face, avec des crocs dans la bouche et des pieds griffus. Les serpents apparaissent souvent comme partie intégrante du couvre-chef ou des vêtements de la divinité. " Le plus souvent, la divinité est représentée tenant un bâton dans une ou deux mains, d'où son nom." Le Dieu aux Bâtons existe toujours chez les Incas, quand les Espagnols viennent mettre fin à leur Empire.
Sur la Porte du Soleil, à Tiahuanaco (civilisation de Tiwanaku), on retrouve aussi le Dieu aux bâtons (assimilé à Viracocha, le dieu instructeur)... mais aussi à Chavin, comme nous allons le voir plus bas...
YH :Ce Dieu remonte aux chamans préhistoriques des chasseurs-cueilleurs, et il semble qu'on le retrouve d'ailleurs un peu partout dans le monde (ainsi que de réels bâtons de "pouvoir" en bois), preuve de plus d'une réelle culture mondiale chamanique qui a perduré des millénaires, s'est répandue dans le monde entier et a su préserver très longtemps ses traditions, de façon orale et probablement écrite (pétroglyphes)... et l'on retrouve d'ailleurs ce bâton de pouvoir dans les textes religieux comme la Bible et autres...
Parmi les objets trouvés à Caral, celui-ci a été surnommé "l'oeil de Dieu". C'est l'un des objets les plus fascinants de tout le complexe Caral, il est composé de bâtons unis ou attachés avec plusieurs fils de coton avec de nombreuses couleurs et ayant une forme en spirale, la forme finale est un rectangle qui est formé par une forme en X. Il a également été trouvé dans de nombreuses entrées dans un complexe résidentiel.
Notons que les Caralos ne pratiquaient pas de sacrifices, mais des offrandes, trouvées en grand nombre : Ce sont des offrandes complexes, constituées d'axes floraux de cabochon attachés ensemble comme un lit superposé. Ils sont associés à de nombreux et divers composants: les minéraux, tels que le quartz, les légumes, les plumes, les fibres, le coton, ainsi que divers objets manufacturés. Ils révèlent un contenu symbolique profond.
Les plus anciennes flûtes de pan ont été trouvées à Caral, accompagnées de coquilles d'escargots servant d'instruments de percussion.
En novembre 2015, l’Union International des Architectes s’est retrouvé à Caral et a signé une lettre (simplement baptisé la Lettre de Caral), attestant que cette ancienne cité était un exemple parfait de planification urbaine durable et d’harmonie avec la nature. Cette lettre, signé par un groupe d’architecte représentant 124 nations, sera présenté à la COP21 qui se tiendra à Paris, dans le but de la recherche de solution concernant l’émission de gaz à effets de serre. « Nous nous tournons vers les anciennes civilisations, vieille de 5 000 ans, pensant à leur engagement envers la nature et leur vision cosmique« , explique Jose Arispe, l’un des architectes Péruvien et conseiller de l’Union International des Architectes. Jose se dit stupéfait de l’ingénierie derrière les canaux de Caral utilisés pour faire brûler leurs feux cérémoniels. Le système repose sur ce qu’un physicien appellerait aujourd’hui l’effet Venturi. " Nous redécouvrons le travail des architectes et ingénieurs de ce temps perdu, quand ils n’avaient aucun instrument comme le niveau ou la ligne de plomb. C’est de la haute ingénierie" , dit-il. La construction de cette cité, en pleine zone sismique, démontre aussi un système de fondations flexibles appelé « shicras », qui ressemble à de large panier remplis de pierre, technique permettant de minimiser les dégâts d’un tremblement de terre. Leur éco-développement les a aussi poussé à construire leur ville sur un terrain aride (quitte à se retrouver en zone sismique et à devoir faire preuve d’ingéniosité pour s’y adapter), afin de conserver les zones fertiles pour l’agriculture. Tout les indices archéologiques indiquent que cette civilisation avait atteint la splendeur et le prestige, ayant donné naissance à une culture s’étant répandue sur tout le continent, et tel est le message que veux faire passer l’Union des Architectes : " Nous pouvons vivre en harmonie avec la nature pour protéger la planète et avoir des relations respectueuse et pacifique avec les autres cultures". - https://phys.org/news/2015-11-peru-ancient-city-caral-modern.html
YH :Et cette culture s'est développée en même temps que la Mésopotamie, l'Egypte, l'Indus, avec les mêmes savoirs mathématiques, astronomiques, architecturaux, spirituels et agricoles, peut-être même une écriture avec le quipu... avec certaines différences locales bien sûr, mais un résultat très similaire quant à sa durée et expansion au niveau continental dans le temps. Et une volonté subite à la même période (vers - 3500 ans. AV J.C) de bâtir des grandes structures durables (et anti-sismiques), du mégalithisme, des systèmes d'irrigation élaborés et de grands lieux de réunions et de fêtes... De quoi revoir l'Histoire du monde préhistorique, et d'en tirer des leçons sur notre civilisation actuelle, toujours divisée en nations-tribus, au profit de quelques-uns, au détriment de la majorité...
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Kotosh
Le site de Kotosh se situe à environ 5 km de la ville de Huánuco, dans les montagnes andines au nord de Lima. 10 édifices superposés ont été repérés, dans un grand monticule de 13 mètres de haut et 100 mètres de diamètre : sur une plate-forme de 8 mètres de haut, on reconnaît l'édifice le plus ancien, formé de murs épais en pierres jointoyées à l'argile et revêtus à l'intérieur d'une couche de stuc ; les murs intérieurs comportent une série de niches trapézoïdales. Les plus anciens, précéramiques (2500-1800 avant J.-C.), comprennent les vestiges du temple des Mains croisées. La céramique y apparaît entre 1800 et 1150 avant J.-C. À partir du Xe s. avant J.-C. poteries et constructions sont d'influence Chavín. YH : Nous notons la date de - 1800 avant notre ère pour l'apparition locale de la céramique (qui semblait être connue pourtant bien avant en Equateur), une date que nous retrouvons curieusement pour le déclin et abandon de la civilisation de Caral-Supe.
Il a été identifié à Kotoshsix séquences chronologiques, nommées par les archéologues et listées ici de la plus ancienne à la plus récente : Mito, Waira-jirca, Kotosh Kotosh, Chavin, Sajara-patac, Higueras.
« Kotosh » signifie « Tas de pierres » en quechua, et doit son nom au site qui se situe autour de deux monticules de pierres de tailles différentes. Il a été découvert à l’origine en 1935 par Julio César Tello, lorsqu’il fit une exploration des sites archéologiques situés dans le delta du Huallaga.
Le Programme d’Investigations Andines (Andean Research Program) de l’Université de Tokyo, au Japon, par le biais d’une exploration préliminaire de 240 sites dans les Andes péruviennes, équatoriennes, boliviennes et chiliennes, décida en 1958 que deux lieux entre tous démontraient un intérêt spécial : Kotosh (Huánuco) et Garbanzal (Tumbes). Ainsi, entre juillet et octobre 1960, les premières fouilles furent réalisées et conduites par Seiichi Izumi. Rapidement, ils découvrirent que les structures architectoniques étaient superposées l’une sur l’autre, ce qui rendu difficile déterminer avec exactitude les dimensions et caractéristiques de chaque structure. Nonobstant, ils réussirent à récupérer presque 10 tonnes de céramiques, la majorité en fragments – seulement 16 récipients étaient en bon état – et déterminèrent l’origine et les caractéristiques de différents édifices, notamment le Temple des Mains Croisées, érigé durant la période Mito.
Considérée comme étant la plus ancienne de Kotosh, la période Mito se situe entre les années 2500 et 1500 avant notre ère. (entre 4500 et 3500 ans d’ancienneté). Il existe trois temples liés à cette époque, qui sont, par ordre d’ancienneté, le Temple Blanc, le Temple des Mains Croisées, et le Temple des Nichitos (petites niches). Il s’agit de constructions en pierre jointes par du mortier en terre, dont le plan est presque carré, avec des niches sur les parois. Les planchers sont de deux niveaux, et au centre du niveau le plus bas, qui fut creusé, on trouve des conduits de ventilation. Une couche de cendres de quelques mètres de diamètre encercle le poêle. Toute la superficie des murs et des sols furent revêtus avec de l’argile fine. Toutes les constructions sont édifiées sur des plateformes, lesquelles se connectent entre elles par des rampes et escaliers.
Les habitants de la période Mito enterrèrent ou détruisirent leurs temples pour en construire de nouveaux, très souvent aux mêmes endroits que les anciens temples, superposant ainsi les constructions. Cette coutume pourrait se déterminer comme celle de la « rénovation des temples ». Des temples très similaires ont été découverts dans d’autres sites, comme Piruro, dans l’Alto Marañon; Huaricoto et La Galgada à Ancash; Caral, à Supe. Cette diffusion de ce qui se nomme la Tradition Religieuse Kotosh a amené à croire que de la côte à la Sierra andine, les peuples ont été en contact et ont échangés dans des époques très éloignées. YH : il s'agirait d'ailleurs plutôt d'une Tradition Religieuse Caral-Supe, cette ville étant plus ancienne que Kotosh...
La construction reposait sur une architecture planifiée et à grande échelle qui a dû être exécutée par une société hautement organisée, sous la houlette de prêtres ou chefs puissants pour forcer le peuple à ériger les temples à Kotosh. YH : de pures suppositions bien sûr, ce texte aussi assez partisan (Tradition Religieuse Kotosh est une invention locale sans réel fondement scientifique) étant issu du musée local de Kotosh.
Bien qu’il n’y ait aucune preuve directe du développement agricole, il ne fait aucun doute que ce peuple savait travailler la terre. La présence de mortiers (pour moudre le grain) et de haches le démontre. Des graines carbonisées de ce qui semble avoir été des avocats, des haricots et du maïs ont été récupérées près du Temple des Mains Croisées.
En ce qui concerne les ressources animalières, la grande partie des os découverts appartenaient à du gibier, alors que les grands camélidés sont très rares. La domestication des lamas, par exemple, ne semble pas encore avoir eu lieu ou de manière très limitée. On trouve par contre une grande quantité d’os de cochons d’Inde. Logiquement donc, la subsistance de la société Mito était basée sur la chasse de gibier, l’élevage des cochons d’Inde et la collecte de plantes et mollusques, ainsi que la culture de quelques plantes.
L’existence d’objets de terre cuite est précieuse, car elle prouve que le peuple de Mito a su comment endurcir l’argile humide en la cuisant, bien qu’ils n’aient pas réalisé de récipients de céramique en tant que tel. Dans le Temple Blanc, le plus ancien identifié, on a retrouvé divers objets d’argile sans être cuits ; un cercle d’argile sur le sol et, dans les niches localisées sur le mur du nord, divers artefacts incluant deux figures anthropomorphes, un petit récipient, et deux objets qui semblent représenter un type de fruit ou tubercule.
Epoque Mito (entre 4500 et 3500 avant le présent)
Deux figures d’argile cuites ont été retrouvées dans une décharge du Temple des Mains Croisées. De plus, un objet non-identifiés décoré avec des points, a été retrouvé. YH : Donc ce n'était pas une culture pré-céramique, la connaissait mais ne l'utilisait pas pour des récipients... on pourrait dire la même chose d'ailleurs de Caral-Supe avec ses figurines (ce qu'a dit d'ailleurs une archéologue lors des fouilles)...
On a retrouvé une grande variété d’objets de pierre, comme des pointes taillées, des planches à meuler, des haches, etc. Les os, les aiguilles et les tupus représentent presque 50% du total d’artefacts retrouvés pour cette période. Les fouilles ont mis à jour beaucoup d’os sculptés, plus élaborés que des artefacts contemporains retrouvés dans d’autres sites archéologiques. YH : cette culture utilisait donc aussi le tissage ou utilisait celui de Caral-Supe.
De toutes les constructions de la période Mito, le Temple des Mains Croisées est celle qui a été le mieux préservé et demeure dans sa forme presque complète. Les murs principaux ont une hauteur de presque de deux mètres, et ses quatre murs de pierre sont unis par mortier de terre et ont une largeur située entre 9m30 et 9m50. A 1 mètre de hauteur depuis la base des murs, une rangée de pierre dépasse d’environ 15 à 20 centimètres du mur. Cette rangée s’étend partout dans le périmètre du bâtiment.
Durant les excavations de 1960, on découvrit le premier relief, qui était situé à l’ouest, simplement dénommé « relief des mains ». Il s’agissait d’un relief de mains, où une main droite croise au-dessus une main gauche. En 1963, un autre relief fût découvert, situé à l’est du bâtiment, où cette fois-ci une main gauche croisait au-dessus d’une main droite. Sa conception était rigoureusement symétrique avec la précédente, mais pas identique. En effer, il paraît vraissemblable que les deux séries de mains croisées aient fonctionné en binôme, car le relief situé à l’est était légèrement plus petit que celui de l’ouest. Cela pourrait suggérer que les mains d’un homme furent appareillées à celles d’une femme. Ces reliefs ont donné le nom au temple. YH : Eventuellement un temple réservé aux mariages ou unions. Chaque paroi posséde 5 ouvertures symboliques ou réelles. Les niches ou fenêtre, la porte d’entrée, totalisent 5 ouvertures sur chacun des murs. Un indice pouvant amener à penser que le chiffre 5 était sacré pour la culture Mito, mais qui mériterait plus de recherches.
La Période Kotosh Waira-Jirca est comprise entre 1500 et 1000 ans avant J.-C., et c’est là que l’on trouve les céramiques les plus anciennes (YH : vers -1800 en fait). Elle est caractérisée par un ensemble architectonique retrouvé dans les couches supérieures à la période Mito. L’édifice en meilleur état de préservation est une habitation oblongue et rectangulaire, possédant un sol plat entouré par des murs de pierres ; une structure située au centre de l’habitation est composée de 3 à 4 pierres. Il est possible que la structure fût utilisée comme poêle pour faire du feu, car elle est entourée de cendres.
La céramique en général est de couleur marron et sans polissage. On a retrouvé cinq bols de forme triangulaire en forme de bateau, parfois avec des protubérances sur les côtés, exhibant fréquemment des visages humains. Les formes les plus récurrentes sont des jarres sans goulot et des jarres à goulot court et ouvert. Les techniques décoratives incluent des types variés d’incision, pointillé, brunissement et, dans quelques cas, « estampillé » avec de simples pierres.
Après avoir cuit les récipients, le peuple de cette période avait pour coutume de les peindre en trois couleurs : rouge, jaune et blanc. Parmi les artefacts en argile, on trouve de nombreuses figurines, des broches piruros, des cuillères et des pendentifs.
Concernant les artefacts en pierre, de nouveaux éléments apparaissent comme des pointes en formes de feuilles, une hache en forme de T, un récipient, des tablettes épinglées, des porras (bâtons de commandement), des boules et des marteaux.
Parmi les artefacts faits d’os, on découvre pour la première fois des spatules, des épingles et ornements de fabrication incisée. D’autre part, les tupus ornementaux diminuent drastiquement.
Il n’existe pas de preuve définitive d’activités productrices d’aliments de subsistance, bien que cette période se caractérise par des artefacts très développés. On a découvert quelques restes de faune exotique, tel un perroquet de forêt tropicale et des conches marines. On pense que cela indique des contacts importants avec l’extérieur (avec la côte pour les conches et l’Amazonie pour le perroquet).
La Période Kotosh Kotosh est comprise entre 1000 et 800 ans avant J.-C., qui est caractérisée par deux types de constructions : la première est l’habituelle habitation carrée avec des murs de pierre, et la seconde consiste en une grande salle de plan rectangulaire irrégulier, avec des parois séparatrices formant des culs-de-sac et des chambres plus petites. Trois corps humains sans tête ont été découverts sous le niveau du sol de la construction. YH : Il ne s'agit pas obligatoirement de sacrifices, qui sont souvent juste de l'interprétation en l'absence d'études rigoureuses, mais possiblement de punition de criminels, comme encore pratiqué dans notre propre société par certains pays actuels, ou encore de pratiques rituelles post-mortem.
On ne peut s'empêcher de compter 2 - 4 - 6 au niveau des petits trous sur cette poterie datant de 3000 ans.
Les céramiques se distinguent par cinq bols avec des côtés convexes avec des anses latérales, une couleur marron rougeâtre très polie, estampillée avec des pierres simples, peintes post-cuisson avec du rouge, du jaune et du blanc, ainsi que de fugitives traces de noir, probablement du graphite. Le traitement de la superficie des bols était plus élaboré que dans les périodes précédentes.
Les formes de céramique les plus notables sont des bouteilles au goulot large avec une base plane, des bols et récipients avec des poignées en forme d’étriller, bien que cette dernière forme soit relativement rare. Les récipients sans goulot sont très fréquents. Les figurines de pierre sont nombreuses, et les jarres-effigies modelées prennent parfois une forme anthropomorphique. Les représentations humaines en céramique sont masculines, bien que 5 « visages » ornent un bol décoré avec du graphite paraissent être féminins. La combinaison des techniques décoratives, comme les stries et les incisions et la peinture post-cuisson semble être exclusive à Kotosh, ces techniques n’ayant pas été détectées ailleurs à ce jour. Au sein des artefacts en os, on continue à trouver des spatules et des objets avec de larges incisions, quelques-uns avec un dessin similaire à Chavín.
La Période Kotosh-Chavín englobe de 800 à 300 ans avant J.-C., et l’on note beaucoup de similitudes avec le site de Chavín de Huántar. Le peuple de cette époque semble avoir détruit les constructions existantes pour en édifier de nouvelles, et plus grandes. Les murs sont fait en pierres et en argile, recouverts par une couche de plâtre peinte en rouge. On a retrouvé également des vestiges d’un temple avec les restes d’un bébé possiblement sacrifié et enterré sous le niveau du sol. Malheureusement, un fossé qui probablement fut creusé par des pilleurs de tombes, a complètement détruit la partie centrale de la construction de cette période ruinant les possibilités d’investigation sur cette partie. Sur la base des recherches réalisées sur l’architecture préservée, il a été déterminé qu’il y existait des habituations contiguës oblongues et rectangulaires, connectées par une porte ou séparées par un mur partagé.
Trois types de céramiques ont été identifés : « Paucarbamba Simple Brillant et Décoré », « Paucarbamba Rouge Simple » et « Paucarbamba Gris ». Certaines de ces céramiques disposent de motifs félins et d’autres décorations propres à la période Chavín classique. Le peuple de la période Chavín fit peu de figurines.
Les nouveaux artefacts lithiques ont des pointes à base concave, des pointes de forme triangulaire, ou en forme de feuille, des piruros pour des broches. On a retrouvé certains objets en forme de L, qui furent probablement des crochets de propulseurs pour la chasse. Les récipients de pierre montrent des similarités marquées avec celles de Chavín de Huántar.
Parmi les artefacts en os, la coexistence des éléments Tardifs et Précoces est notable. L’expertise artistique a atteint un standard très élevé lors de cette phase, mais la fréquence des ornements personnels commence à décroître. On a retrouvé quelques objets en or, comme un anneau et des feuilles pliées. L’agriculture et le maïs prennent de l’importance en tant qu’élément de subsistance. Des os de camélidés domestiqués ont été retrouvé. On a également identifié deux chiens dans cette période, bien qu’on ne puisse pas écarter une domestication antérieure.
Il n’existe pas de date précise pour circonscrire la période Sajara-Patac, suivant immédiatement celle de Kotosh Chavín. Les constructions sont une succession d’habitations rectangulaires, et dans bien des cas avec des murs supplémentaires adossés aux murs principaux, dont on pense qu’ils purent être utilisés comme bancs. L’entrée se situe toujours du côté le plus court de la construction rectangulaire.
La majorité de la céramique excavée consiste en des bols, jarres avec bords élargis, de couleur marron chocolatée avec un polissage fin. Les motifs de conception sont principalement une combinaison ou répétition de cercles avec points, des pointillés, des incisions de lignes larges entre lignes de points. On remarque également quelques cas de dessin incisés sur les bols représentant des animaux et des fruits. Les figurines sont plus fréquentes durant cette période.
Les objets lithiques retrouvés sont plus nombreux que lors de toutes les six périodes de Kotosh. Il n’y a pas de nouveau type d’objets. Mais les pointes, les porras, et les haches sont très récurrentes.
Pour ce qui est des artefacts en os et des outils d’utilité pratique comme les spatules, les poinçons, les aiguilles et les cuillères, on note une augmentation de leur fréquence, alors que les ornements fins découverts diminuent. Les cuillères en os ne se trouvent qu’à cette période. On a également retrouvé quelques objets en cuivre. La conception d’un récipient en céramique précis dénote la possibilité de la culture de la yuca. La domestication du lama et de l’alpacas prend plus d’importance, et la chasse du gibier se réduit de manière remarquée.
La Période Kotosh-Higueras n’a qu’une date exacte, celle de 70 de notre ère. Il semble probable qu’elle coïncide avec la fin du Formatif.
Les constructions et artefacts de cette période sont distincts des périodes précédentes. Les murs de pierres et les sols des constructions sont crépis de terre. Des monolithes en pierre de mica ont été dressés à l’intérieur des habitations. Les constructions sont classifiées en deux types : certaines consistaient en trois pièces contiguës avec une configuration rectangulaire allongée, et d’autres formaient un ensemble compris d’une seule pièce par habitation. Dans les deux types, l’entrée est installée sur le côté de la paroi la plus large. Les constructions de Higueras sont différentes de tous les autres types du site de Kotosh. On a retrouvé des restes de squelettes sous les parois et sols des constructions, et la position des cadavres est fléchie et allongée sur un côté.
Les types de céramiques découvertes sont dénommées sous Higueras Rojo (rouge) et Higueras Marrón (marron). La superficie n’est pas bien polie et la couleur utilisée est rouge ou marron rougeâtre. La plupart des spécimens ne sont pas décorés, cependant certains incluent des dessins. La différence du style Higueras par rapport à ses prédécesseurs a amené à théoriser que, peut-être, il est synonyme de l’arrivée dans la région d’un groupe qui parlait quechua.
Les nouveaux éléments en termes d’artefacts lithiques déterrés consistent en des pointes grossières avec une double pointe finale, des batanes, des pilons de mortier, des porras en forme d’étoile et croix, des cache-oreille et des atèles perforées qui, pense-t-on, auraient pu être utilisées comme poids pour creuser ou pour activer un métier à tisser.
Les objets de cuivre sont plus abondants. Le peuple vivant à Kotosh durant cette période élabora des aiguilles, des tupus, des épingles avec décorations particulières, et des cloches.
En raison des artefacts retrouvés, il est raisonnable de supposer que l’agriculture était hautement développée. On a retrouvé beaucoup de reste de camélidés et de cervidés. Au sein des camélidés, l’alpaca semble avoir été plus abondante que le lama.
Malgré l’importance du site archéologique de Kotosh, qui questionne nos conceptions sur les sociétés pré-céramiques, les recherches sont limitées. Beaucoup de sites au Pérou ne font pas l’objets de fouilles approfondies et il fréquent que l’on ne sache rien du tout sur certains d’entre eux. A Kotosh, les fouilles ont eu lieu, mais leur interprétation et mise en contexte est l’apanage de quelques archéologues triés sur le volet. Le site et sa région on pourtant un potentiel immense, et recèle, à n’en pas douter, des informations qui nous permettraient de mieux comprendre la dynamique des échanges entre la jungle, la Sierra et la côte péruvienne. Et avancer, qui sait, sur le débat vieux d’un siècle : la civilisation vient-elle des montagnes, de la côte, ou de l’Amazonie ?
Le site archéologique de La Galgada au Pérou est un exemple d'un monument cérémoniel construit dans la tradition religieuse Caral/Kotosh pendant la période précéramique ou Archaïque de l' histoire andine. Le site est situé sur la rive est de la rivière Tablachaca , le principal affluent de la rivière Santa. Le site est situé dans le district Tauca de ce qui est maintenant la province Pallasca de la République du Pérou.
Une reconstruction illustrée produite par l'archéologue Dr Terence Grieder, de l'Université du Texas, dans les années 1980, des monticules de La Galgada
Situé dans la région andine montagneuse, il est à une altitude relativement faible de 1100 mètres d'altitude. Les archéologues qui ont fouillé sur le site dans les années 1970 et début 1980 ont décidé d'appeler le monument « La Galgada » d'après la ville la plus proche, un site de charbonnage à environ 2 kilomètres au nord. Le site autour de La Galgada a d'abord été occupé aux environ de 3000 avant notre ère (5000 ans avant le Présent donc). Des communautés agricoles qui ont construit de petites chambres qui étaient différentes de leurs maisons, vraisemblablement dans lequel effectuer des cérémonies. Il ressort clairement de la preuve archéologique qu'ils ont passé plus d'efforts dans la construction des différents monuments et cérémonies mortuaires que dans les maisons pour eux-mêmes, une approche commune à la plupart des sociétés pré-modernes à travers le monde. Des fouilles archéologiques ont établi que pendant la période pré-céramique, au moins 11 colonies ont grandi tout au long du Canyon Tablachaca, concentrée sur les deux côtés de la rivière à au moins 8 km près du village moderne de La Galgada. Cela a conduit l'un des fouilleurs principaux, Terence Grieder, de commenter que le site La Galgada doit être considéré comme « l'une des plus importantes zones de cérémonie et d'inhumation dans un plus grand quartier bien peuplé, qui, en termes de période pré-céramique doivent être considérés pratiquement comme un centre métropolitain ».
Une autre caractéristique de La Galgada était son utilisation comme un site mortuaire pour l'enterrement des morts. Les archéologues enquêtant sur le site ont noté qu'il y avait à la fois la poursuite et de la variation dans la pratique de l'inhumation humaine sur le site, avec la plupart des variations étant sur la position des enterrements et la façon dont ils avaient été préparés, tandis qu'il y avait plus de continuité dans le type des textiles et les offrandes déposées auprès des corps.
Dans la chambre funéraire désignée comme F-12: B-2 par l'équipe archéologique, un homme et deux femmes, tous âgés de plus de 50 ans, ont été enterrés, chacun dans une position bien fléchie les bras croisés sur la poitrine, et positionné sur le côté gauche.
YH : Notons encore qu'aucune fortification, forteresse ou systèmes défensifs n'a été identifié sur tous ces sites, ni traces de batailles ou massacres, sinon éventuellement une fresque qui propose de multiples interprétations auprès des chercheurs.
Les dernières datations scientifiques datent maintenant Chavin de Huantar à 900 AV. J.C., avec une probable pré-occupation locale vers 1300 AV. JC, et jusqu'à 400 AV. J.C.
Cette encore mystérieuse culture, probable héritière de celles qui l'ont précédées, commeKotosh, voir Caral, a développé tout un système très élaboré basé sur l'acoustique...
Voici un film qui lui est consacré et qui donne des informations intéressantes et en complément des articles cités plus haut :
Pour découvrir Caral-Supe et sa civilisation étonnante, (mais aussi d'autres sites d'Amérique Latine), vous pouvez aussi regarder et écouter les commentaires du film de Mr Patrice Pouyard, "Batisseurs de l'Ancien Monde", qui contient de très belles images de ce site et y revient d'ailleurs plusieurs fois lors de ses commentaires :
Grâce aux liens ci-dessous, vous pouvez bénéficier de réductions intéressantes sur les visualisations du film et des interviews, ou achats des DVD et Livre de ce film.
Des gisements contenant des artefacts humains à Valsequillo, au Mexique, ont été datés à environ 250.000 ans avant le présent par la méthode des traces de fission («fission-trace-dating») de la matière volcanique et d'uranium des os d'un bassin de chameau.
Le dilemme posé par ces dates est clairement indiqué dans la citation suivante, tirée des conclusions de l'article soumis.
" La preuve présentée ici indique toujours que le site Hueyatlaco a environ 250.000 ans.
Nous qui avons travaillé sur les aspects géologiques de la région de Valsequillo sommes douloureusement conscients qu'un si grand âge pose un dilemme archéologique.
Si les datations géologiques sont correctes, des outils de pierre sophistiqués ont été utilisés à Valsequillo longtemps avant les outils analogues qui sont cependant censés avoir été développés en Europe et en Asie ".
Ainsi, notre collègue, Cynthia Irwin-Williams, a critiqué les méthodes de datation que nous avons utilisées, et elle veut que nous insistions sur le fait que l'âge de 250.000 ans est pratiquement impossible ".
( Steen -McIntyre, en Virginie, et al ; . " Preuves géologiques d'âge des dépôts à Hueyatlaco site archéologique, Valsequillo, au Mexique, " Quaternary Research, 16:1, 1981)
Commentaire
L'impasse dessus n'est pas sans rappeler l'insistance de Lord Kelvin disant que la terre a seulement environ 100.000 ans sur la base de ses calculs de capacités productrices d'énergie du soleil.
Les géologues pensaient autrement, qu'il nécessitait environ un milliard d'années pour que la nature sculpte la terre telle qu'ils l'ont vue. Kelvin n'a pas été reconnu sur l'énergie nucléaire, et les géologues ont eu le dernier mot !
Depuis la publication de Thomas Kuhn "La Structure des révolutions scientifiques" (1970), un grand nombre de personnes dans le domaine des sciences et ailleurs ont utilisé sa distinction entre les paradigmes de la science normale et les anomalies à la fois dans la science normale et les révolutions scientifiques pour expliquer l'évolution de la science contemporaine.
Tous les appels de Kuhn n'ont pas été tout aussi éclairants.
Il a parfois semblé que ceux qui sont sur les franges de la science établie crient au « détour de paradigme » pour expliquer pourquoi leur travail ne retient pas l'attention alors qu'en fait, c'est le travail lui-même qui est à blâmer. Vraisemblablement, certains éléments de preuves qui entrent en conflits avec les opinions reçues sont ignorées pour une bonne raison, et d'autres sans une bonne raison. Quand une anomalie apparente est rejetée sans raison valable, alors les scientifiques en question se comportent mal.
Mais se sont-ils comportés en " non scientifiques " ?
Dans cette étude, nous examinons en détail un cas particulier d'un ensemble de preuves anormales reçues et visibles. Dans ce cas, le point de vue reçu est une théorie sur les origines de l'homme dans les Amériques, et l'anomalie est un site du Mexique, dont l'âge est apparemment en conflit avec cette théorie reçue.
Sans essayer de décider si la vue reçue est correcte, ou si la preuve anormale est intéressante à considérer (ce qui est, après tout, une affaire de spécialistes - YH : c'est un point de vue), nous suivrons l'histoire de ce qui s'est passé pour les scientifiques impliqués, et tirerons des conclusions sur ce qui peut et ne peut être attendu de la science en tant qu'une véritable institution humaine.
En particulier, nous soutenons que, dans les périodes d'instabilité dans la science («révolution», si vous voulez), il est dans la nature même de la science de traiter la preuve anormale avec hostilité et suspicion, même quand il y a peu de raisons de soupçonner ça.
II . LE POINT DE VUE REÇU
Le point de vue reçu, accepté par une majorité des anthropologues et des archéologues, c'est que l'humanité n'a pas évolué de façon indépendante dans les Amériques, et doit donc y avoir migré d'ailleurs.
Pour diverses raisons génétiques, il semble que tous les Américains autochtones sont plus étroitement liés les uns aux autres que ne le sont d'autres populations, et sont plus étroitement liés aux peuples de l'Asie que ceux des autres régions du monde. La conclusion raisonnable à tirer de cette preuve est que les premiers Américains ont migré de l'Asie, que ce soit à travers le détroit de Béring ou à travers un pont de terre.
La migration à grande échelle par bateau estpeu probable, même si la traversée est étroite à travers un plan d'eau comme le détroit de Béring, donc l'hypothèse du pont terrestre de Bering est la meilleure hypothèse pour une route migratoire.
Cette séquence de déductions implique un nombre limité de possibilités de migration. Une route de terre était entièrement disponible seulement quand il y avait suffisamment de glaciation du niveau de la mer pour qu'elle diminue d'environ cent cinquante pieds (46 mètres), une telle baisse du niveau des mers est nécessaire pour que le pont de terre de Béring (ou, peut-être plus correctement, la masse terrestre maintenant appelée Béringie) puisse apparaître.
D'autre part, si il y avait une telle glaciation, les voies terrestres en Amérique du Nord étaient impraticables, aucune migration ne pourrait avoir lieu (YH : c'est déjà ici une affirmation douteuse : les Lapons, Inuitset autres prouvent le contraire en y vivant en permanence ! - les hommes actuels seraient en effet incapables de migrer, mais les anciens oui, très probablement !). Ces deux contraintes limitent sévèrement le nombre d'opportunités pour la migration à des périodes spécifiques pendant les périodes glaciaires (YH : limites peut-être imaginaires !)
Le meilleur candidat pour une période de la migration est généralement considérée comme une période au cours de la fin du Pléistocène, il y a environ douze mille ans. Bien que des revendications de migrations antérieures sont parfois publiées à force de découvertes archéologiques, l'idée que les humains sont arrivés relativement récemment semble être assez bien établie (YH : et oui, on établi l'idée et la théorie... jusqu'à ce que la réalité rattrape l'idée ^^).
Donc, c'est en toute confiance que ce point de vue a été jugé et que, en 1962, dans un écrit pour Scientific American, William Haag pouvait dire :
" L' occupation de l'homme du Nouveau Monde peut remonter à plusieurs dizaines de milliers d'années, mais personne ne soutient rationnellement qu'il a été ici, même pour seulement 100000 années. "
Il y a un nombre impressionnant de preuves visibles d'une récente migration, et relativement peu de toute présence humaine plus tôt dans les Amériques. Ce qui semblaient être des traces d'occupations antérieures se sont généralement avérées être trompeuses.
David Meltzer (1993) décrit la situation en ces termes :
Au début des années 1950, il y avait déjà des signes d'une présence humaine beaucoup plus tôt en Amérique. Ces traces deviendraient plus larges au fur et à mesure que les années passaient, jusqu'à aujourd'hui où une multitude de sites soi-disant anciens ont fait leur apparition, certains avec des âges réhaussés estimés de 200.000 ans.
Chaque nouveau candidat à une plus haute antiquité apporte avec lui de nouvelles revendications, mais le résultat reste le même. Les sceptiques posent des questions difficiles. Le débat s'ensuit. La demande est acceptée par les uns, rejetée par les autres, tandis que le reste "attend et voit". Jusqu'à présent, au moins, la barrière Clovis reste intacte. Un avant - 11, 500 B.P. de présence humaine en Amérique n'existe pas aujourd'hui. (YH : C'est maintenant faux au 21ème siècle...)
Il y a au moins trois types impressionnants de preuve pour une migration au Pléistocène supérieur (ou un ensemble de migrations) :
preuve de langues amérindiennes
preuve de la dendrochronologie
preuve de l'ADN mitochondrial 1
Tous les trois types de point de preuve mènent à trois vagues de migration, les premiers au Pléistocène supérieur, comme hypothèse. Les plus anciens sites clairement datables sont très loin de ceux des Clovis et de Folsom, et ils sont au plus tôt de 11.500 BP.
Ajoutez à ces éléments de preuve de l'absence de preuves claires de quoi que ce soit plus tôt, et vous avez un argument puissant pour la vision d'une récente migration, ce qui donne de bonnes raisons de se méfier des découvertes qui sont censées être plus âgées. Considérons les types de preuves à leur tour.
Linguistique amérindiennes
Les centaines de milliers de langues qui ont été parlées sur les continents américains forment une variété déconcertante, mais de nombreux linguistes pensent maintenant qu'elles se répartissent en trois familles :
amerind
Na - Dénés
Eskimo - Aléoutes
Les langues amérindiennes montrent le plus de variété, et sont géographiquement les plus répandues, étant parlées des régions du Canada jusqu'à La Terre de Feu. Ces deux faits plaident en faveur de l'ancienneté relative de la langue commune à partir de laquelle ils tirent tous la leur.
Les langues eskimo-aléoutes sont moins nombreuses et plus semblable à une autre. Elles sont également parlées dans une zone plus petite, autour des régions côtières du nord.
Le groupe Na - Déné est intermédiaire dans la variété et l'étendue. Ces langues sont également parlées dans les régions au sud de la plus grande étendue sud des langues eskimo-aléoutes, mais pas si loin au sud que les langues amérindiennes. Par ailleurs, les groupes linguistiques peuvent être organisés afin de voir des similitudes avec des langues de l'Ancien Monde, avec l'Eskimo- Aléoutes êtant plus, et l'amerindien étant moinscomme les langues parlées en Asie.
Cet agencement des langues avec les points à trois vagues distinctes de migration, avec les ancêtres des parleurs de l'amérindien qui arrivent en premier. Toutefois, ce classement relatif nous donne peu sur une manière de datation absolue pour les migrations. 2
La dendrochronologie
Dans le Hrdlicka 1920 est noté un caractère que toutes les dents amérindiennes possèdent, qui est également caractéristique des dents de la population du nord de l'Asie.
Sur la base de cette caractéristique, une particulière forme en pelle - comme la forme des incisives, appelés Sinodontie, il a conclu que les Amérindiens étaient répartis en trois groupes génétiquement distincts : Eskimos , Athabaskans et Sud-Américains.
Christy Turner (1986) fait une analyse statistique des dents américaines pour vérifier cette classification. En regardant les autres, les même caractéristiques héréditaires des dents, et en catalogant les similitudes et les différences entre neuf mille Américains préhistoriques différents, il a également conclu que les Amérindiens sont répartis en trois groupes génétiquement distincts, mais il a identifié les trois groupes plus directement avec les trois groupes linguistiques de Greenberg.
En plus de soutenir le point de vue des trois migrations, la preuve dentaire peut nous donner une chronologie absolue. Les caractéristiques dentaires qui sont identifiées dans l'étude de Turner sont génétiquement déterminées, l'environnement ayant peu ou pas d'impact.
De cette façon, les preuves fournies par les dents, comme celles fournies par les groupes sanguins, peut nous donner une image claire des relations génétiques entre les populations. Les mutations se produisent de façon régulière, nous pouvons également dire il y a combien de temps deux populations ont divergé par le nombre de gènes qu'ils partagent et combien ils diffèrent.
Quand un gène s'exprime dans une partie visible et facilement préservée d'un animal, comme une dent, alors nous pouvons utiliser les variations de cette partie pour dater l'histoire génétique de l'animal.
Dans le cas des humains en Amérique du Nord, nous pouvons dire par des distributions des caractéristiques de Sinodontie que la population nord-américaine s'est séparée de la population nord-asiatique il y a environ douze mille ans - ce qui confirme le point de vue de la migration au Pléistocène tardif.
L'horloge ADNmt
Les similitudes dans les caractéristiques anatomiques brutes, et même dans une certaine mesure dans le code génétique qui les inspire, peut parfois survenir en raison de pressions environnementales similaires, même si les deux populations ne sont pas étroitement liées.
Il y a des parties du code génétique, cependant, qui ne sont pas exprimés du tout, ou ne s'expriment que dans des caractéristiques neutres. Dans ces gènes, le taux normal de mutation n'est pas affecté par les pressions environnementales. En particulier, l'ADN mitochondrial ( ADNmt) n'est pas soumis à des forces de mélange de fertilisation, puisque l'ADNmt de toute créature vient de sa mère uniquement.
Donc, étant donné une estimation raisonnable de la rapidité et de la régularité des mutations qui se produisent dans l'ADN mitochondrial, nous pouvons assez précisément dater lorsque les populations ont divergé. Par cette mesure, les Américains se sont divisés des Asiatiques du Nord il y a quelques 20.000 ans.
C'est plus tôt que ce que les autres méthodes nous ont donné pour une première migration, mais peut être expliquée par l'estimation du taux de mutation.
La réaction aux anomalies
Compte tenu de ce nombre impressionnant de preuves, il semble tout à fait raisonnable de penser qu'une migration au Pléistocène supérieur est établie.
Même si il y a des trouvailles occasionnelles qui semblent être datables à beaucoup plus tôt, il est plus raisonnable de penser qu'il doit y avoir quelque chose de faux avec les dates de ces sites que d'accepter le prix d'un renversement d'une théorie bien fondée.
L'incapacité d'expliquer pourquoi un site semble être antérieur à la fin du Pléistocène n'est pas un obstacle à l'acceptation de la théorie de la migration tardive, surtout si l'alternative est d'accepter une migration plus tôt, tout en étant incapable d'expliquer l'évidence linguistique, dentaires et génétiques.
Meltzer ( . , 1993, p 21 ) caractérise la position de l'archéologue de cette façon :
Ce problème est aggravé par de trop nombreuses fausses alarmes. Des dizaines de sites ont été annoncés comme possédant une grande antiquité. Mais en y regardant de plus près, chacun a réussi à vivre jusqu'à la faillite de son ancienneté. Caveat emptor.
Les archéologues ont la mémoire longue - cela fait partie de notre expertise, après tout - il n'est donc pas surprenant que, dans ces circonstances, toutes les nouvelles demandes pour une grande antiquité dans les Amériques sont accueillies avec un scepticisme bordant le cynisme. La réponse n'est peut-être pas louable, mais elle est compréhensible .
La plupart des archéologues qui donnent cette réponse compréhensible sont nettement moins conciliants que Meltzer. En fait, la réponse de Haag citée plus haut, qui rejette les allégations d'extrême antiquité de la présence humaine dans les Amériques comme irrationnelles, est la norme plutôt que l'exception.
Les plus anciens sites qui ont résisté à un examen minutieux, et dont le témoignage est sans ambiguïté aucune, sont les Clovis et Folsom, tous datables d'après -12.000 AV JC, et donc complètement compatibles avec la dernière migration du Pléistocène. (YH : Mais notons qu'en octobre 2018, des outils du style pré-clovis ont été trouvés au Texas, USA... et ont été datés de -15.500 ans ! Différentes preuves trouvées en Alaska et Canada semblent bien aussi prouver une arrivée bien plus tôt des hommes en Amérique du nord... alors que des datations de -25.000 ans, voir plus, se multiplient au Brésil...)
III. L'anomalie
Parfois, une découverte archéologique semble contester ce point de vue reçu.
Le projet archéologique spécifique qui est au centre de ce travail était situé à Hueyatlaco, Valsequillo, qui est à quelques kilomètres au sud de Puebla, au Mexique. La région était devenue très connue parmi les archéologues en raison des formes animales éteintes variées.
La fouille initiale a débuté en 1962. Au cours de la poursuite du processus de fouille cinq sites ont été découverts et des coupes stratigraphiques séquencées (Irwin-Williams 1967a).
L'excavation finale à Hueyatlaco été conclue en 1973.
Le travail de terrain s'est poursuivi tout au long du processus excavational par les membres de l'équipe, y compris le Dr Cynthia Irwin-Williams et Dr. Virginia Steen-McIntyre. 3
Les Consultants ultérieurs associés au projet étaient Ronald Fryxell, BJ Szabo, et CW Naeser dans la poursuite des efforts visant à résoudre la controverse entourant la datation des preuves accumulées au cours du processus d'excavation à Valsequillo, Mexique ( Malde et Steen-McIntyre, 1981).
Il n'y a pas eu d'irrégularités dans les méthodes de l'équipe, et le site a été surveillé pour éviter toute falsification ou la destruction accidentelle de preuve ( Irwin -Williams 1967a ).
Le chercheur principal de ce projet, Cynthia Irwin-Williams (1978), a caractérisé le site archéologique comme un domaine qui contenait un "site d'abattage" et les activités indicatives du dépeçage et d'activités de camping de l' "Ancien Homme "
Les artefacts découverts ont établi clairement qu'ils sont d'origine non locale, allant d'un rude objet unifacial de percussion pour des lances ( pointes de projectile ) fabriqué par un groupe moins sophistiqué, jusqu'à des bifaces de découpe, des grattoirs et des arêtes de coupe, des outils bien faits d'un caractère avancé.
Dans son article publié en 1978, Irwin-Williams affirme que l'abondance de la faune maintenant disparues dans la région Valsequillo a attiré les premiers chasseurs.
Il y avait des endroits dans la zone appropriée pour le camping et à proximité se trouvent des sites appropriés pour l'abattage des arbres et des sites qui étaient appropriées pour l'abattage des animaux en raison de la proximité des petits ruisseaux.
Irwin-Williams reconnaît que les estimations modernes concernant la présence de l'homme dans cette localité ont une gamme de 11.000 ans à plus de 30.000 ans. La controverse a commencé en 1967, avant que les fouilles aient été réalisées. Malgré les efforts approfondis et la compétence des membres de l'équipe archéologiques à Hueyatlaco, Jose L. Lorenzo, Directeur de la Préhistoire à l'Instituto Nacional de Antropología e Historia, a lancé plusieurs allégations concernant l'intégrité du projet à Hueyatlaco, El Horno, et Tecacaxco ( communément appelé Valsequillo). :
Un groupe de plus de 200 scientifiques a examiné les recherches sur les ovnis en Alabama.
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