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Roquepertuse piliers

Cultes et sacrifices humains en Europe

Par Le 26/10/2020

Cultes et sacrifices humains en Europe

 

Roquepertuse piliers

Le portique de Roquepertuse, (vers aix en Provence), Musée Borély, Marseille, IIIe siècle Av. JC

 

Lorsque l'on fait une recherches de données concernant les sacrifices humains sur internet et les médias, on tombe invariablement en tête des données sur les sacrifices humains pratiqués par les anciennes civilisations précolombiennes des Amériques centrales et du sud. Ceci étant tempéré par le fait également prouvé que certaines de ces cultures ont préféré utiliser des figurines pour sacrifier aux dieux et qu'il n'est pas non plus prouvé que cette pratique ait été constante et le fait de tous les rois et élites religieuses sur la longueur temporelle. Mais il y a un fait tout aussi certain, c'est que les choses ont été "pires" à ce niveau parmi les cultures protohistoriques en Europe, du bassin méditerranéen, et en Asie (d'où proviennent d'ailleurs logiquement les pratiques perpétuées par les amérindiens des Amériques, puisqu'ils en venaient).

En effet, de nombreuses découvertes et études nous prouvent indéniablement que le sacrifice humain et par exemple le culte des têtes coupées, était très répandu en Eurasie et le bassin méditerranée, de la fin du néolithique jusqu'à l'Antiquité et même le Haut-Moyen-Age. Les pratiques des Gaulois par exemple, au sujet du culte des têtes coupées sont de plus en plus documentées, mais également au niveau des Ibériques par exemple. L'Europe ayant fait l'objet de plusieurs migrations préhistoriques et historiques, les origines de ce type de culte aux dieux sont assez mal définies, la probabilité étant que ses origines proviennent de l'Est (Caucase, Asie Mineure, Inde), origine de toutes ces migrations.

Une récente étude par exemple, semble prouver que 500 mots gaulois sont semblables au langage dravidien, une vaste culture provenant de la région Inde-Pakistan, qui a migré vers les Balkans et la Mer Noire (y répandant entre autres des symboles de paix comme la swastika, à priori de façon pacifique, influence et symboles que l'on retrouve jusqu'à l'ouest de l'Europe, semblant possiblement indiquer les origines des Gaulois et Celtes (ces derniers ayant intégré auparavant le dravidien). Une étude encore actualisée en ce moment, dans laquelle certaines de mes recherches et compilations de données ont d'ailleurs été intégrées :

Nos ancetres les gaulois les slaves et Dravidiensnos-ancetres-les-gaulois-les-slaves-et-l.pdf (1.14 Mo)

 

Des anciens textes connus nous parlent de ces pratiques de sacrifices humains et cultes liés, les exemples ne manquent pas : la page de ce site recense 26 citations antiques nous parlant de ces pratiques sacrificielleshttp://www.arbre-celtique.com/approfondissements/druidisme/inventaire-txt/sacrifices-hum.php

Les recherches et études ne sont pas toutes récentes (voir plus bas pour des études récentes), puisque cette publication scientifique datée de 1903 en parle déjà :

REMARQUES SUR LA PLUS ANCIENNE RELIGION GAULOISE (Suite) 1

Rites

Sacrifices humains et suicides. — Le plus célèbre (2) des rites gaulois, et en réalité le plus banal de tous, fut celui des sacrifices humains «pour apaiser les dieux» 3. Les textes le mentionnent dès l'année 277 4 chez les Galates (Celtes) de Grèce et d'Asie, et nous le retrouverons peu à peu chez toutes les hordes de la race (nous sommes en 1903 - la notion de race a toujours cour).
De toutes les variétés du sacrifice humain 5, nous ne connaissons, dans les temps anciens, que ce qu'on peut appeler le sacrifice de guerre pour la nation tout entière 6.

1. Voyez Revue des Études anciennes, les trois derniers fascicules de 190a, I. IV, p. 101-114, 217-234 et 71-286.
2. C'est le gros reproche que leur fait Cicerón, Pro Fonteio, X, ai ; mais il ne faut pas oublier que le Pro Fonteio est un plaidoyer contre les Gaulois.
3. Cicerón : Si quando aliquo meta adducti deos placandos esse arbitrantur... Deos immortales arbitrentur hominum scelere et sanguine facillime posse pl acari. — Cf. Lucain, I, 444-5 : Inmitis placatur sanguine diro Teutates; César, VI, 16, 3: Nisi non posse deorum immortaliam numen plac ari arbitrantur (remarquez la ressemblance qui existe entre le texte de César et celui de Cicerón). — Jusqu'à preuve du contraire,
on peut penser que ces victimes humaines étaient destinées seulement aux plus grands dieux, " aux dieux communs " de la nation (cf. Revue, 1903, p., 220); chez les Germains, Tacite ne parle que de sacrifices à Mercure (Germanie, IX), ou à des dieux fédéraux (XXXIX).
4. Justin, XXVI, 2. On remarquera avec quel soin la tradition du Brennos de l'Allia, que j'ai toujours soupçonnée d'avoir été retouchée par un Gaulois, écarte tout sacrifice sanglant des détails de cette geste.
5. Sacrifice « pour la santé » d'un homme (César, VI, iG, 2); sacrifice « judiciaire » de condamnés (VI, 16, 5; Diodore, V, 3a); sacrifice « d'expiation » pour sacrilège (VI, 17, 5; Strabon, IV, 4, 6); etc.
6. Für das Volk, comme dit Grimm (p. 36), traduisant le coeso publiée de Tacite,Germanie, XXXIX.

Ce sacrifice lui-même se présente sous deux formes et à deux moments différents. — Avant la bataille 1, si les présages sont trop menaçants, les Gaulois égorgent jusqu'à leurs femmes et leurs enfants, « pour racheter leur vie et la victoire 2, » ce qui n'exclut pas, sans doute, d'autres victimes humaines d'importance moins grande. C'est ce que firent les Galates avant leur grand combat contre Antigone, en 277. Le sacrifice de ces vies était donc à la fois un rachat d'autres vies que les dieux paraissaient désirer, et un achat de la victoire. — Après la bataille, s'ils sont vainqueurs, ils sacrifient leurs prisonniers, comme récompense de l'appui que les dieux leur ont accordé 3.
Si les Gaulois sont vaincus, il arrive assez fréquemment qu'ils égorgent les blessés et s'égorgent eux-mêmes : « affaissé jusqu'à la mort, » dit Diodore du vaincu de Delphes, « Brennos rassembla ses hommes, et, s'entretenant avec eux, il leur conseilla de le tuer, lui et les blessés; » conseil qui fut suivi en ce sens que Brennos s'égorgea et que son successeur fit mourir les blessés et les éclopés, au nombre, dit-on, de vingt mille 4. Je ne doute pas que ce formidable égorgement et que ce suicide du chef n'aient été parfois une manière de sacrifice.

 

Les celtes sacrificeshumains

Dessin B. Lambat - Site JF Bradu
 

1. Cf. chez les Sicambres (Florus, II, 80, a4) : Viginti centarionibus in crucem actis hoc velut sacramento sumpserunt bellum. C'est pour cela que les supplices ordonnés par Vercingétorix avant la campagne de 5a (César, VII, 4 et 5) doivent être regardés comme des sacrifices.
2. Le caractère religieux de ce massacre est indiqué par Justin (XXVI, a), c'est-à dire, ne l'oublions pas, par le Gaulois Trogue. Pompée : Extis cum magna caedes interitusque omnium praediceretur, non in timorem, sed in furorem versi, sperantesque deorum minas expiari caede suorum posse, conjages et liberos trucidant... Itaque quasi scelere vitam victoriamque redemissent... Cf. César, VI, 16, 3 : Pro vita hominis nisi hominis vita redditur. — Comme sacrifices de victimes semblables, c'est-à-dire choisies, en cas de grand péril, dans la parenté môme, voyez celui de Mésa le Moabite (II Rois, III, 27); celui de Hakon en Norvège (Golther, p. 55a). Celui de Jephté (Juges, XI) est un sacrifice après voeu, ce qui n'est pas la même chose. Tylor (Histoire de la Civilisation, trad, fr., t. II, p. 5 12 et 519) croit que « les plus frappants
de ces exemples » de victimes prises dans la parenté « se rencontrent chez les peuples sémitiques »; mais je ne suis pas sûr qu'il n'y ait pas là une illusion de tradition, et que les Sémites aient été plus enclins que d'autres à ce genre de sacrifices. — Voyez, à propos de ces passages, les théories nouvelles de MM. Hubert et Mauss sur le sacrifice (Année sociologique, t. II, 1897-8, notamment p. i34).
3. Nous verrons plus loin les différentes catégories de ces sacrifices après la guerre.
4. Diodore, XXII, 9; Pausanias, X, a3, G. — De même chez les Bretons, vaincus par Agricola, constabat saevisse quosdam in ron juges ae Uheros, tanquam misererentur (Tacite, Agricola, XXXVIII).

L'échec était une preuve que les victimes d'avant le combat n'avaient point été agréées par les dieux 1, ou que la lutte avait été entachée par une faute religieuse qu'il fallait expier 2. La certitude de la défaite, du désarmement et de l'esclavage était souvent, chez les Gaulois, le signal du suicide collectif, consommé dans une sorte de délire sacré 3.
Le suicide, même en temps de paix, fut un acte si commun chez les Gaulois qu'il est bien difficile de ne pas voir en lui une variété du sacrifice, soit spontané, soit plutôt provoqué par la conviction que les dieux l'exigeaient.

 

1. Les premières victimes n'ayant pas plu à Odin, Éric le Suédois lui promet, en échange de la victoire, sa propre mort ou son suicide au bout de dix ans (Golther, p. 55a). Comparez la devotio de Décius en 340 (Tite-Live, Vili, g): les victimes ne sont qu'à moitié favorables; le premier engagement est un échec, alors Décius « se dévoue ».
2. Les Grecs paraissent bien avoir attribué au suicide de Brennos un motif religieux, « la volonté d'un dieu » outragé, mais, il est vrai, d'un dieu grec. Valère-Maxime, I, i, g : Apollinis tempïum ingressus, dei volúntate in se manus vertit; Pausanias, X, a3, ia : Τή ot'tôoï πλέον. Cf., note 3, le suicide des Sénons, regardé comme une δίκη. — II est possible, cependant, qu'il y ait eu souvent un motif plus humain à ce suicide ou à cet égorgement. Je remarque que Brennos et Cichorios firent mourir les blessés avant de εϊς οικεία έπανελθεΐν (Diodore, XXII, 9), et que les Sénons s'entre-égorgèrent ούκ ε'χοντες £τι πατρίδας ες δς διαφύγωσι (Appien, Celtica, XI) : la mort fut donc peut-être pour eux soit un moyen de revivre, mais libres et en armes, dans le séjour des morts, soit de revenir simplement chez eux par voie de migration dans d'autres corps, comme ces nègres esclaves qui se suicidaient pour renaître dans leur propre pays (Tylor, II, p. 6).
3. J'emprunte ces expressions à Appien, Celtica, XI, parlant du suicide des Sénons en 283 : Τστερον δε Σένονες ουκ έχοντες 'έτι πατρίδας ες ας διαφΰγωσι, συνέπεσον ες χείρας υπό τόλμης τω Δομετίω, κα\ ήττώμενοι σφδς αυτούς ύ π 'οργής διεχρώντο μα-νικώς, et Appien ajoute: Κα\ δίκη μεν ήδε παρανομίας. Le récit est répété dans les mêmes termes Samnitica, VI. — En 225, en Cisalpine, Άνηρόεστος εί'ς τίνα τόπον συμφυγών μετ' ολίγων προσήνεγκε τας χείρας αυτω κα\ τοις αναγκαίο ις (Polybe, II, 3 1). — Les Galates en 189 (Florus, I, 37 — II, 11,6): Alligati miraculo quidam fuere, cum catenas morsibus et ore temp tassent, cum offocandas invicem fauces praebuissent. — Les Gaulois (ou Ligures) des Alpos, en 118 (Orose, V, i4, 5) : Cum se... bello impares fore intellegerent, occisis conjugibus ac liberis, in flammas sese projecerunt ; qui vero... capti fuerant, alii ferro, alii suspendió, alii abnegato cibo, sese consumpserunt. — Des Celtibères en 195 se suicident, parce qu'on leur enlève leurs armes, nullam vitam rati sine armis esse (Tite-Live, XXXIV, 17). — Silius Italiens dit à peu près de même des Cántabros (III, 329-331) : Nec vitam sine Marte pati. Il s'agit, dans ce cas, du suicide des vieillards, contraint ou spontané (cf. Schrader, p. 36). — Voyez ce que dit Nicolas de Damas des Ombriens, apud Stobée, VII, 3g. — Suicide collectif des Numantins en 133: Rhoecogene duce... in ultimara rabiem furoremque conversi (Florus, I, 34 = 11, 58, 15; Appien, Hispánica, XCVI). — Suicide des Vénètes, en 56: Dion Cassius, XXXIX, A3 (détail qui ne se trouve pas chez César). — Suicide de Cantabres au temps d'Auguste (Florus, II, 33, 50; Strabon, III, 4, 17)· — Suicide de Sacrovir et de ses compagnons en 21 ap. J.-C. (Tacite, Annales, III, 46): Illic sua manu, reliqui mutuis ictibus occidere : incensa super villa omnes cremavit.

Suicides individuels de Gaulois :
César, I, 4, 4?; VI, 3i, 5; Hirtius, Vili, 44, a; Plutarque, Virtutes mulierum, XX; Amatorius, XXII; Tacite, Annales, III, 4a*, etc. — Strabon fait justement remarquer (III, 4, 17), a propos du suicide des Cantabres, que cela n'est point le propre d'une race : Κοινά δέ χα\ ταΰτα προς τα Κελτικά εΌνη χα\ τα θράκια κα\ Σκυθικά.

 

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Grands lacsprehistoriques camera

USA: des structures préhistoriques de 10000 ans sous le Lac Michigan ?

Par Le 21/10/2020

USA: des structures préhistoriques de 10000 ans sous le Lac Michigan ?

 

Grands lacsprehistoriques camera

An underwater image taken by a remote-operated vehicle in the Straits of Mackinac on Sept. 23, 2020, shows a series of vegetation-covered rocks that appear relatively evenly spaced and in a somewhat linear placement. The group behind the Straits exploration believe it could be evidence that the rocks are human-placed, which would mean it occurred when the area was last above-water, around the end of the Ice Age some 10,000 years ago. Une image sous-marine prise par un véhicule télécommandé dans le détroit de Mackinac le 23 septembre 2020, montre une série de roches couvertes de végétation qui apparaissent relativement régulièrement espacées et dans un placement quelque peu linéaire. Le groupe derrière l'exploration du détroit pense que cela pourrait être la preuve que les roches sont placées par l'homme, ce qui signifierait que cela s'est produit lorsque la zone a été pour la dernière fois hors de l'eau, vers la fin de la période glaciaire, il y a environ 10000 ans. FRED HARRINGTON JR.

Un groupe pense avoir trouvé la preuve d'une culture de la période glaciaire vieille de 10000 ans dans le détroit de Mackinac (Detroit Free Press)

 

 

Une équipe de non-scientifiques a peut-être confirmé par inadvertance la découverte la plus importante de l'archéologie des Grands Lacs depuis au moins une décennie.

Le groupe, composé principalement de citoyens autochtones amérindiens, a utilisé un véhicule sous-marin télécommandé (ROV) dans le détroit de Mackinac (Lac Michigan) pour jeter un œil aux oléoducs et gazoducs d'Enbridge sur le fond du lac. Mais parmi les choses qu'ils ont trouvées, il y avait des pierres qui, selon eux, semblent disposées en motifs circulaires et linéaires sur le fond du lac.

Si cela a été fait par des humains, cela s'est produit lorsque la région du détroit était pour la dernière fois au-dessus de l'eau - vers la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 10000 ans.

« Nous ne nous attendions pas à trouver cela - c'était vraiment incroyable », a déclaré Andrea Pierce, 56 ans, résidente d'Ypsilanti et citoyenne des bandes indiennes d'Odawa de Little Traverse Bay, qui était l'une des quatre femmes à conduire le projet d’inspecter le fond du détroit. " Ma question est, qui savait qu'ils étaient là ? ".

 

Grands lacsprehistoriques rov

A side-scan sonar image of the Straits of Mackinac lake bottom, taken in late August or early September 2020 by Busch Marine Inc. on behalf of Terri Wilkerson and others, shows what appears to be stones in at least a half-circle, visible in the orange and yellow band on the left, about halfway down. Side-scan sonar uses ultra-sonic waves bounced along a lake bottom to detect items on the sea floor. The group behind the Straits exploration believe this is evidence of rocks intentionally placed there by a culture at a time when the area would have been above-water -- around the end of the Ice Age some 10,000 years ago. Une image sonar à balayage latéral du fond du lac du détroit de Mackinac, prise fin août ou début septembre 2020 par Busch Marine Inc. au nom de Terri Wilkerson et d'autres, montre ce qui semble être des pierres dans au moins un demi-cercle, visible dans la bande orange et jaune sur la gauche, à mi-chemin environ. Le sonar à balayage latéral utilise des ondes ultra-soniques rebondissant le long du fond d'un lac pour détecter les objets sur le fond marin. Le groupe derrière l'exploration du détroit pense qu'il s'agit de preuves de roches placées intentionnellement par une culture à un moment où la zone aurait été hors de l'eau - vers la fin de la période glaciaire il y a environ 10000 ans. TERRI WILKERSON

 

La découverte semble être en corrélation avec la découverte en 2009 par un archéologue de l'Université du Michigan de formations de pierre similaires sous l'eau dans le lac Huron, près d'Alpena, également issue d'une ancienne culture de l'ère glaciaire. Ce professeur, John O'Shea, a déclaré aux responsables de l'État en février qu'un consultant, embauché par Enbridge pour explorer la zone de son projet de pipeline de tunnel du détroit, avait informé O'Shea qu'il avait vu des formations rocheuses similaires dans le détroit.

« Le technicien affecté à ce poste a été invité à ne prendre en compte que les épaves », a écrit O'Shea dans une lettre du 12 février 2020 adressée à la vice-responsable de la préservation historique de l'État, Martha MacFarlane-Faes.

« Lorsque le technicien a remarqué des alignements linéaires de pierres du type documenté dans le lac Huron, on lui a dit de les ignorer. Lorsqu'il a demandé la permission de me consulter sur leur origine culturelle potentielle, sa demande a de nouveau été refusée. Il a par la suite été exclu du projet. et n'a pas été autorisé à voir le rapport final. "

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Dans OVNI/UFO
Ovni roissy2012 2013a

Un OVNI survolant l'aéroport de Paris-Roissy

Par Le 18/10/2020

Un OVNI survolant l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle-Roissy

 

Ovni roissy2012 2013a

 

Voici un Objet Volant Non Identifié pris par hasard par le passager d'un avion en partance de l'aéroport de Paris Roissy-Charles de Gaulle. Ce passager rentrant à l'île Maurice m'avait envoyé cette vidéo en 2013 (mais possiblement datant de 2012) en précisant qu'il n'avait même pas vu l'objet, c'est à la visualisation de la vidéo, une fois rentré chez lui, qu'il a remarqué cette anomalie, qui devient visible en faisant des arrêts sur image.

La rapidité de l'objet, sa taille et aspect rend impossible la possibilité d'un drone, d'un avion, hélicoptère ou autre engin terrestre classique.

J'avais diffusé cette vidéo quelques semaines en 2013, et j'avais reçu un email à l'époque d'un inconnu me disant simplement "bravo, bien vu, nous savons de quoi il s'agit". Peu de temps après, mon pc a eu des problèmes de disque dur et je pensais l'avoir perdue, mais je l'ai retrouvée récemment dans une sauvegarde sur un autre disque dur, avec d'autres.

Il n'y a pas traces de trucages identifiés pour ma part.

 

https://youtu.be/S_3hsEw5sYQ

 

 

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Sur Dailymotion

 

Ovni roissy2012 2013Photo agrandissable (cliquer dessus)

 

Ci-dessous vous avez les traductions du texte en Anglais, Espagnol, Hindi, Portugais, Allemand, Arabe, Russe, Chinois simplifié, ainsi qu'une autre capture photo de la vidéo :

Dans Sciences
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L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

Par Le 17/10/2020

L'ADN sera-t-il le support de stockage ultime de l'humanité ?

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La quantité d’information que l’humanité produit ne cesse de grandir et sa préservation pour les générations futures devient problématique. Une possible solution explorée depuis quelque temps fait intervenir son stockage avec de l’ADN. Un groupe de chercheurs américains vient d’illustrer tout le potentiel de la méthode en enregistrant un livre entier dans seulement 1 picogramme d’ADN.

Notre monde devient de plus en plus une société de l’information via les données transitant par les ordinateurs et Internet, conséquences des travaux d’Alan Turing. Photos, vidéos, textes, données numériques de toutes sortes voient leur quantité doubler chaque année du fait de l’activité d’Homo sapiens. Mais quelle part de cette information sera disponible pour la prochaine génération et comment la stocker sous une forme durable et peu encombrante ? 

Car l’humanité a produit en 2011 environ 10 puissance 21 octets d’informations et ce chiffre aura été multiplié par 50 en 2020. Comment transmettre des dossiers médicaux, des musiques ou d’autres œuvres d’art à l’aide de supports pouvant durer un siècle au moins par exemple ?

Le travail sur ce problème de stockage des archives de l’humanité se fait depuis quelques années comme en témoigne, par exemple, le M-Disc. Mais l’une des techniques les plus prometteuses semble celle basée sur de l’ADN. Cette idée est explorée depuis un certain temps et un article récemment publié dans Science vient d’illustrer toute la puissance du stockage de l’information digitale à l’aide de la mythique molécule de la vie, dont la structure a été élucidée par Watson et Crick il y a de cela presque 60 ans.

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Une image illustrant la structure de L'acide désoxyribonucléique (ADN). Sa structure est celle d'une double hélice composée de deux brins complémentaires. Chaque brin est constitué d'un enchaînement de quatre nucléotides A, G, C et T. L'information génétique est codée par l'ordre dans lequel s'enchaînent ces quatre nucléotides. © Site de Biologie du réseau Collégial du Québec


L’un des auteurs de l’article de Science n’est autre que George Church, bien connu pour ses travaux sur la biologie synthétique. C’est son livre, Regenesis: How Synthetic Biology Will Reinvent Nature and Ourselves, qui a été enregistré puis lu à l’aide d’une nouvelle technique, sur un support constitué de brins d’ADN. Le livre lui-même contient 53.426 mots, 11 images et un programme en JavaScript constituant une quantité d’information de 5,37 mégabits. Un millionième de millionième de gramme d’ADN a suffi pour assurer son stockage. Le précédent record avec de l’ADN était de 7,920 bits. On a donc presque multiplié par 1.000 la quantité d’information stockée.

Un million de gigabits par centimètre cube d'ADN

Ce volume d’information n’a rien d’extraordinaire en lui-même. Mais la densité de stockage est spectaculaire puisqu’elle est équivalente à 5,5 pétabits ou 1 million de gigabits par centimètre cube. C'est très largement supérieur à celle des disques durs et plus de 10 milliards de fois la densité de stockage d’un CD. Toutefois, le stockage avec de l’ADN obtenu par les chercheurs ne peut pas concurrencer les disques durs car on ne peut écrire, lire ou effacer à volonté l’information sur le support. (Yves Herbo : pour l'instant et pour combien de temps ?)

Pour stocker l’information, il est nécessaire de synthétiser des brins d’ADN dans lesquels les données en binaire sont enregistrées sous forme de séquences de nucléotides adénine (A), thymine (T), cytosine (C) et guanine(G). Chaque brin d’ADN est un fragment de l’information totale entreposée sur un support en verre. Un code, lui aussi contenu dans la séquence de nucléotides, indique à quelle partie du fichier, par exemple celui contenant le livre de George Church, correspond le brin d’ADN. Il faut enfin utiliser la technique de séquençage de l’ADN et traiter l’information obtenue à l’ordinateur pour retrouver l’information initiale. Un processus guère pratique et bien évidemment coûteux. C’est pourquoi le stockage avec de l’ADN est plutôt destiné à faire de l’archivage de données. Il ne semble pas voué à remplacer les mémoires de nos ordinateurs dans la vie quotidienne.

La technique des chercheurs américains ne faisant pas intervenir de l’ADN présent dans des cellules vivantes (il y aurait des risques de mutation altérant l’information enregistrée), et comme l’ADN hors de ces dernières peut se conserver intact des milliers d’années à température normale, il semble probable que les archives du futur de l’humanité seront bel et bien constituées d’ADN. Cela laisse songeur lorsque l’on sait qu’il en est de même pour l’information génétique des espèces vivantes.

 

Yves Herbo : une information beaucoup plus importante pour l'Humanité qu'il n'y paraît... Hypothèse : chaque être humain contient en lui la Mémoire totale de l'Humanité, depuis l'apparition de la vie et toute son évolution (peut-être même la mémoire de la Vie tout cours, depuis le début de l'Univers). Cette Mémoire est évidemment virtuelle est ne meurt jamais : comme on l'a vu, TOUTE la mémoire est contenue sur les brins d'ADN du non-vivant (encore plus probablement pour le Vivant), donc la création de la matière, puis du vivant a suffit pour créer un support physique à cette mémoire virtuelle... support physique lui-même en extension et "immortel" lui-même : même si les particules ou les vivants meurent, il y a toujours de la matière et des êtres vivants qui restent et renaissent...

Il y a donc possibilité (assez forte et j'en suis personnellement sûr) que notre propre conscience fasse partie elle-même de cette Mémoire virtuelle immortelle, ce qui explique la "transmission" des données dans le matériel (que nous sommes) : l'arrivée de la conscience dans le foetus permet ce "téléchargement" et le lien entre le monde physique et matériel "vivant" et celui du "virtuel" et de la "mort" et inversement un "backup" des données lors de la "mort" et du retour dans la réalité virtuelle (le virtuel ne devient-il pas réalité quand il est éternel ?)... La Mémoire apprend sans cesse des expériences du monde matériel, qui lui permet aussi de se stocker infiniement en créant de la matière et en augmentant la Vie partout, qui lui sert à apprendre et à sauvegarder le monde physique : les êtres intelligents sont censés mieux communiquer avec la Mémoire universelle au fil de leur évolution pour mieux intéragir dans l'intérêt des deux réalités et protéger leur monde physique... ce que ne fait pas tellement l'Humanité sur cette petite planète Terre jusqu'à présent...

En tout cas, cette perception d'une mémoire au moins ancestrale me semble évidente pour beaucoup : la transmission des caractères génétiques sur plusieurs générations est déjà une prouesse technique en soi, liée au monde matériel certes, mais là où ça se corse sérieusement, c'est de retrouver aussi souvent des caractères ou comportements moraux ou spirituels chez de jeunes générations identiques à des vieilles générations qu'ils n'ont pas connues...

https://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/ladn-sera-t-il-le-support-de-stockage-ultime-de-lhumanite_40740/#xtor=RSS-8

Relayé par SFH 08-2012, up 10-2020

 

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Grèce : rapport sur la grotte occupée de Theopetra

Par Le 15/10/2020

Grèce : rapport sur la grotte de Theopetra occupée entre 130000 ans et 4000 ans BP

 

Grece grottetheopetra7

Un nouveau rapport, écrit par l'archéologue Dr. Catherine Kyparissi-Apostolika, chef honoraire de l'Éphorat de la paléoanthropologie et de la spéléographie du ministère grec de la Culture et des Sports grec éclaire l'ère néolithique en Grèce.

La grotte Theopetra en Thessalie, en Grèce centrale, s'est formée au début de la période du Crétacé supérieur, 137 000 000 - 65 000 000 ans avant le présent. La grotte, qui a été créée dans le calcaire, y est habitée depuis la période du Paléolithique moyen, et de nouvelles découvertes donnent un nouvel aperçu de la vie de ces premiers peuples.

Selon les archéologues, la grotte est probablement le lieu de l'une des plus anciennes constructions humaines sur Terre, car les découvertes indiquent que l'abri était habité il y a 130 000 ans, tout d'abord par les Néandertaliens. (YH : voir ci-dessous).

Les fouilles de Theopetra ont commencé en 1987 sous la direction de l'archéologue Dr. Catherine Kyparissi-Apostolika.

Les découvertes faites depuis lors incluent des outils en pierre des périodes paléolithique, mésolithique et néolithique, ainsi que des objets en poterie néolithique, en os et en coquille. Les découvertes sont des preuves importantes de la transition du mode de vie du Paléolithique au néolithique en Grèce.

 

Grece grottetheopetra1Crédit: Tolis-3kala / Wikimedia Commons

 

Les dernières découvertes montrent qu'environ 43 personnes vivaient dans la grotte Theopetra pendant l' ère néolithique. Les experts ont même pu confirmer qu'ils mangeaient du blé, de l'orge, des olives, des légumineuses et de la viande dans leur alimentation.

Les dernières données présentées par le Dr Kyparissi-Apostolika montrent que la grotte a servi de refuge aux gens pendant des milliers d'années, et il est très probable qu'il y ait eu des périodes où ils l'ont quittée, en fonction des conditions météorologiques du moment, puisque le climat a changé à plusieurs reprises au cours de ces milliers d'années.

Ces dernières années, la grotte a également servi d'abri pour la population locale en temps de guerre, et aussi à d'autres moments pour des enclos pour animaux.

Selon le Dr Kyparissi-Apostolika, des sépultures humaines sont également trouvées sur le site, il ne fait donc aucun doute qu'il y avait des habitants dans cette grotte. Deux sépultures correspondent à la période post-glaciaire du Paléolithique supérieur, une datant de 14 990 à 14 060 av. tandis que trois autres sépultures correspondent à la période mésolithique, et ont été datées entre 7 000 et 7 500 avant JC.

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Grotteqesem fouilles2020

300 000 ans: durcissement des pierres au feu contrôlé

Par Le 13/10/2020

300 000 ans: durcissement contrôlé des pierres au feu

 

Grotteqesem fouilles2020

On sait depuis maintenant longtemps que les homininés ont domestiqué le feu il y a plusieurs centaines de milliers d'années, mais on a maintenant des preuves que l'un d'entre eux, probablement le néandertalien, l'a utilisé de façon très contrôlé pour chauffer les pierres de ses outils à différentes températures. En fait, l'utilisation contrôlée du feu par l'Homo erectus, il y a environ 1 000 000 d'années, est largement soutenue par plusieurs chercheurs (Kim Luke, Kenneth Miller par exemple), alors qu'une simple utilisation ponctuelle (à partir d'un feu naturel) dateraient de 1,7 millions d'années. Les preuves certaines des premiers foyers dateraient de 790 000 ans environ mais c'est à partir de datations de 400 000 ans environ que les découvertes de foyers sont multiples en Europe, les premiers étant attribués à Homo Hedelbergensis (assimilé par plusieurs chercheurs à des néandertaliens archaïques), avec le plus ancien allume feuconnu dans une grotte habitée par cet homininé (grotte Menez Dregan 1 en France).Vers il y a 300 000 ans, on semble assister à une utilisation du feu de façon plus technique, de la part de Néandertalien, mais peut-être aussi des premiers Homo Sapiens archaïques (découverte de lame de silex chauffées dans des incendies il y a environ 300 000 ans près de fossiles d'Homo sapiens anciens mais pas entièrement modernes au Maroc).

C'est une étude publiée dans la revue Nature Human Behavior qui révèle maintenant que les hominines de la région levantine utilisaient un feu contrôlé pour façonner des outils, il y a 300 000 ans.

Des recherches antérieures avaient révélé que la production d'outils en silex se produisait parmi les premiers hominidés du Levant au Paléolithique inférieur tardif (il y a 420 000 à 200 000 ans), dont certains présentaient même des preuves d'exposition au feu. Mais on ne savait pas très bien si ce traitement au feu était l'effort d'un artisan ou simplement un accident.

Les chercheurs de cette étude se sont penchés sur la grotte de Qesem dans le centre d'Israël, un site clé du Levant à la fin du Paléolithique inférieur qui s'est avéré être l'hôte d'une importante collection d'artefacts anciensIci, il a été constaté que l'utilisation du feu pour fabriquer des lames était à la fois étendue et habituelle parmi les hominines qui habitaient la grotte. Notons qu'il y a toujours un mystère concernant les habitants de cette grotte. En effet, la datation des spéléothèmes de la grotte indique qu'elle a été occupée à partir de 382 000 ans. Elle cesse d'être occupée vers 152 000 ans, peut-être plus tôt vers 207 000 ans !

Il  pourrait y avoir une succession de deux populations différentes d'homininés ou non : l'industrie lithique trouvée sur place en grand nombre (ainsi que les ossements de 4 740 animaux découpés, d'extraction de la moëlle et de cuisson) appartien à l'industrie Acheuléenne (l'une des plus anciennes existantes car existant de 1,76 Million d'années à 150 000 ans - attribuée dans l'ordre à Homo ergaster, Homo erectus, Homo rhodesiensis, Homo heidelbergensis) et l'industrie Yabroudien, qui est locale (Moyen Orient).

 

Entreeprotegeegrotteqesem

Par 66AVI — צילמתי, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php

 

Certaines strates contiennent de nombreuses lames et outils de la même famille alors qu'ils sont absents d'autres strates. Néanmoins, des grattoirs sur éclats épais se trouvent dans la plupart d'entre elles, alors que les bifaces de type Acheuléen sont dans toutes les couches archéologiques. YH : nous aurions donc éventuellement une évolution locale du même Homininé de l'Acheuléen au Yabroudien (continuant à se servir de l'Acheuléen). Toutes les étapes du façonnage de la fabrication des outils sont observables dans la grotte. Beaucoup de nucléus sont conservés à proximité d'éclats, permettant une reconstitution de la pierre d'origine.

L'autre grand mystère est que 13 dents d'homininés ont été trouvées réparties dans toutes les couches de la grotte, de la plus ancienne à la plus récente, et qu'après avoir analysé ces dents en tomodensitométrie et aux rayons X, les chercheurs les ont jugées proches de celles d'Homo sapiens. Toutefois, l’article n’exclut pas que ces dents appartiennent à des ancêtres d’Homo Sapiens ou de l’Homme de Néandertal. Pour le chercheur britannique Paul Mellars, la probabilité qu'il s'agisse de dents d'Homo sapiens paraissait à l'époque de la découverte « très ténue, et même franchement peu vraisemblable. » Le crâne aurait permis de préciser l'espèce concernée, les dents seules n'étant pas assez fiables pour cette identification.

Une chose certaine, ces dents  ne sont pas de type Homo erectus (sensu lato), mais présentent des similitudes avec les populations locales du Skélien et de Qafzeh du Pléistocène supérieur, ainsi que certaines affinités avec les Néanderthaliens (50). Par conséquent, les fossiles humains peuvent appartenir à une lignée d'hominines locale encore inconnue du Levant (des premiers hybrides entre Néandertaliens et Homo Sapiens ?).

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